La crise commerciale entre le Canada et les États-Unis a des répercussions concrètes sur l’industrie automobile. Mazda a annoncé la suspension de la production des CX-50 destinés au marché canadien à compter du 12 mai 2025, en raison des tensions liées aux tarifs douaniers. Une décision qui pourrait affecter l’approvisionnement à court terme de ce modèle stratégique.

Une grosse perte

Le Mazda CX-50 est un VUS compact assemblé à Huntsville, en Alabama, dans une usine partagée avec Toyota (qui y produit la Corolla Cross). Il s’agit du seul modèle Mazda fabriqué aux États-Unis. Pour l’année modèle 2025, Mazda a élargi sa gamme avec l’introduction d’une version hybride, en plus des motorisations 2,5 L atmosphérique et 2,5 L turbo. Le CX-50 2025 débute à 39 950 $ en version GS-L, et il représentait en 2024 la troisième meilleure vente de VUS de Mazda au Canada, avec 10 759 unités écoulées, derrière les CX-5 et CX-30.

Une suspension sans date de reprise

Rania Guirguis, directrice des opérations régionales pour le Québec, précise que Mazda Canada dispose encore d’un inventaire limité de CX-50, ainsi que de quelques unités en transit, qui seront distribuées via le réseau de concessionnaires.

Mazda n’a pas indiqué si la suspension est temporaire ni mentionné de date pour une éventuelle reprise de la production. Les consommateurs intéressés par ce modèle sont donc invités à agir rapidement, les stocks risquant de fondre rapidement.

Toyota épargné… pour le moment

Même si la Corolla Cross est assemblée dans la même usine que le CX-50, Toyota n’a pas annoncé de mesure similaire. Selon Romaric Lartilleux, directeur des relations publiques chez Toyota Canada, « aucune annonce concernant la production de la Corolla Cross n’a été faite pour l’instant ».

À surveiller dans les prochaines semaines

La situation tarifaire actuelle pourrait évoluer, mais Mazda Canada navigue dans l’incertitude. L’impact à long terme sur la disponibilité du CX-50 dépendra du déroulement des négociations commerciales entre Ottawa et Washington.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

Le texte Mazda suspend la production du CX-50 destiné au Canada dès le 12 mai provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Malgré un article publié par le quotidien économique japonais Nikkei le 15 avril, Honda Canada a fermement démenti les rumeurs faisant état d’un éventuel transfert de sa production ontarienne vers les États-Unis. Dans une déclaration à Automotive News Canada, Ken Chiu, directeur des communications corporatives, a confirmé : « Notre usine de fabrication d’Alliston, en Ontario, continuera de fonctionner à pleine capacité pour un avenir prévisible, et aucun changement n’est envisagé à ce jour. »

Une rumeur alimentée par la pression des nouveaux tarifs américains

Selon le journal Japonais Nikkei, Honda chercherait à augmenter à 90 % la proportion de ses ventes américaines provenant de véhicules fabriqués localement, contre environ 70 % actuellement. Cette spéculation survient alors que les États-Unis ont imposé des droits de douane de 25 % sur tous les véhicules importés, y compris ceux fabriqués au Canada, malgré l’accord de libre-échange Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).

La production canadienne au cœur du succès local

Honda rappelle que 69 % des véhicules Honda vendus au Canada sont fabriqués localement, et 99 % proviennent d’usines nord-américaines. La croissance des ventes au premier trimestre (+9 %) renforce la viabilité de l’usine d’Alliston, portée par deux modèles phares : la Civic, voiture la plus vendue au pays, et le CR-V, hybride le plus populaire en 2024.

Une usine essentielle et des emplois protégés

L’usine d’Alliston, qui emploie environ 4 200 travailleurs, a produit 375 000 véhicules en 2023. Honda a réitéré auprès du gouvernement ontarien qu’aucune suppression d’emplois n’est envisagée et que les installations fonctionnent toujours à plein régime.

Un investissement massif dans l’avenir électrique

En 2023, Honda a annoncé un engagement de 15 milliards de dollars pour le développement d’une chaîne d’approvisionnement de véhicules électriques en Ontario. Ce projet, soutenu par jusqu’à 5 milliards de dollars de fonds publics, inclut la construction d’une usine de batteries adjacente à l’installation d’Alliston — un signe clair que Honda parie sur le long terme au Canada.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Honda Canada confirme le maintien de la production à Alliston malgré les rumeurs provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Genesis vient de lever le voile sur le X Gran Equator Concept, une étude de style audacieuse qui incarne à la fois l’élégance moderne et l’appel de l’aventure. Présenté comme le premier véhicule d’aventure de la marque coréenne, ce concept illustre une nouvelle facette de la philosophie “Athletic Elegance”, cette fois pensée pour l’exploration et les grands espaces.

Une silhouette fluide, pensée pour les sentiers comme pour la route

Inspiré par le design minimaliste, le X Gran Equator Concept arbore des lignes pures et épurées, rompant avec les codes traditionnels du VUS. Le capot long, la cabine fuselée et le pilier C fuyant lui donnent un profil aérodynamique et distingué. Pour autant, ses passages de roue sombres, ses jantes beadlock de 24 pouces et ses feux auxiliaires géométriques annoncent des capacités tout-terrain bien réelles.

La double ouverture du hayon (split tailgate) combine style et fonctionnalité, tout comme les barres de toit intégrées. Les phares “Two-Line”, signature Genesis, complètent ce mariage entre sophistication et robustesse.

Un habitacle contrasté, entre nostalgie analogique et technologie numérique

L’intérieur du X Gran Equator joue sur les contrastes entre formes géométriques et inspirations vintage. Au centre, une console à quatre cadrans circulaires rappelle les vieux appareils photo, tandis que le reste de l’habitacle met l’accent sur la simplicité fonctionnelle : architecture linéaire, absence d’ornements, sièges avant pivotants et solutions de rangement modulables.

L’ambiance générale évoque l’efficacité d’un poste de pilotage, mais avec la touche de raffinement propre à Genesis.

Un nom évocateur et symbolique

Le nom “Gran Equator” s’inspire d’un cheval arabe de légende, Equator, reconnu pour sa grâce, sa puissance et son endurance. Ce parallèle incarne bien l’objectif du concept : un véhicule capable d’affronter les environnements les plus extrêmes, sans sacrifier sa beauté ni son élégance.

Une vitrine sur l’avenir des véhicules de style de vie chez Genesis

Le X Gran Equator Concept marque l’entrée de Genesis dans le segment des véhicules d’exploration haut de gamme. Bien qu’aucune production n’ait été confirmée, ce concept illustre les intentions stylistiques et fonctionnelles futures de la marque. L’ensemble évoque une évolution vers des véhicules polyvalents, axés sur le style de vie, sans compromis sur le confort ni les performances.

Présentation au Salon de l’auto de New York 2025

Le X Gran Equator Concept sera présenté en première mondiale au Salon international de l’auto de New York, qui ouvrira ses portes au public le 18 avril, au Jacob K. Javits Convention Center. Il sera ensuite exposé au Genesis House, dans le quartier de Meatpacking à New York, jusqu’à la fin juillet.

Le texte Genesis X Gran Equator : un concept de véhicule d’exploration provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le 14 avril, depuis le Bureau ovale, le président Donald Trump a laissé entendre qu’il pourrait accorder des exemptions temporaires aux tarifs douaniers de 25 % qu’il a imposés sur les véhicules et pièces importés. L’objectif serait d’offrir aux constructeurs automobiles un délai pour rapatrier leur production aux États-Unis.

« Je regarde comment aider les constructeurs automobiles. Ils passent à des pièces fabriquées au Canada, au Mexique et ailleurs, mais ils ont besoin d’un peu de temps, parce qu’ils vont bientôt les produire ici », a déclaré Trump.

Une déclaration qui fait bondir les marchés

Peu après ses propos, les actions de General Motors, Ford et Stellantis ont rebondi, atteignant leur sommet de la séance, renversant ainsi les pertes antérieures. Cette déclaration introduit toutefois une nouvelle dose d’incertitude dans la stratégie tarifaire de la Maison-Blanche, déjà jugée volatile par les observateurs.

Des tarifs qui bousculent l’industrie

Les droits de douane sur les importations de véhicules menacent de faire augmenter les prix pour les consommateurs américains et de perturber profondément des chaînes d’approvisionnement étroitement intégrées entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. Trump, lui, justifie ces mesures comme un levier essentiel pour relancer la fabrication automobile sur le sol américain.

Actuellement, les tarifs de 25 % s’appliquent aux véhicules complets, tandis que ceux sur les pièces détachées doivent entrer en vigueur au plus tard le 3 mai. Le Canada et le Mexique bénéficient déjà d’exemptions partielles si leurs véhicules répondent aux critères de contenu nord-américain définis dans l’accord de libre-échange en vigueur.

Le bureau-chef de Stellantis à Détroit, au Michigan
Le bureau-chef de Stellantis à Détroit, au Michigan | Auto123.com

Les constructeurs réclament des exemptions ciblées

Depuis plusieurs semaines, les trois grands constructeurs de Détroit font pression sur l’administration Trump pour épargner certains composants à faible coût des futurs tarifs. Selon des sources proches du dossier, Ford, GM et Stellantis accepteraient de payer des droits sur les véhicules complets et les composants majeurs comme les moteurs et transmissions, mais pas sur l’ensemble des pièces.

Ils soutiennent que des tarifs généralisés sur les pièces détachées gonfleraient les coûts de plusieurs milliards, déclenchant avertissements sur bénéfices et suppressions d’emplois — un contresens avec l’objectif affiché de Trump.

Malgré ces signaux d’assouplissement, le président a averti que les répits accordés dans certains secteurs ne seraient que temporaires. Des tarifs sectoriels spécifiques sont déjà dans les cartons pour remplacer les exclusions actuelles.

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Le texte Donald Trump envisage d’exempter certaines pièces automobiles des nouveaux tarifs de 25 % provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un tribunal civil de Turin, en Italie, a déclaré recevable un recours collectif intenté contre le géant automobile Stellantis, recours lié à des coussins gonflables potentiellement défectueux fournis par le fabricant japonais Takata. L’information a été confirmée lundi par Stellantis et les associations de consommateurs Codacons et Altroconsumo, à l’origine de la plainte.

Les propriétaires de véhicules concernés disposent désormais de 150 jours pour se joindre à l’action. L’audience suivante est fixée au 21 novembre.

Des actions similaires en cours en France

Ce recours collectif en Italie fait écho à d’autres actions judiciaires similaires lancées en France. Si le jugement de Turin constitue une première étape, Stellantis souligne que cette décision ne préjuge en rien de sa responsabilité ni du montant des dommages potentiels, qui seront évalués ultérieurement.

« La décision ne concerne que la recevabilité de l’action collective, et non la responsabilité présumée de Stellantis ni l’indemnisation demandée », a précisé l’entreprise dans un communiqué.

Jusqu’à 449 millions réclamés

Selon Codacons, les dédommagements demandés pourraient atteindre 285 millions d’euros, soit environ 449 millions CAD. L’organisation a engagé cette procédure au nom de plusieurs groupes de défense des consommateurs.

Logo 'Airbag'
Logo ‘Airbag’ | Auto123.com

Une vaste campagne de rappel toujours en cours

En 2023, Stellantis a lancé une campagne de rappel baptisée « Stop Drive », ciblant des centaines de milliers de véhicules Citroën et DS produits entre 2009 et 2019 et vendus dans 24 pays du sud de l’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient.

Les coussins gonflables Takata concernés sont dangereux : les produits chimiques qu’ils contiennent peuvent se détériorer sous des conditions chaudes et humides, provoquant un déploiement trop violent susceptible d’occasionner des blessures graves, voire de provoquer la mort. En tout, 35 personnes sont décédées à travers le monde en raison de la défectuosité de ces coussins.

Le groupe Takata a déclaré en faillite en 2017, à la suite du plus grand rappel de sécurité automobile de l’histoire, ayant touché des dizaines de millions de véhicules à travers le monde.

Stellantis affirme continuer à travailler « sans relâche » à son programme de rappel, tout en se réservant « le droit d’engager toute initiative appropriée » dans le cadre de la procédure judiciaire en cours.

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Le texte Recours collectif contre Stellantis en lien avec les coussins gonflables défectueux de Takata provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lentement, on se dirige vers le renouvellement de la Mazda MX-5. La génération actuelle, la quatrième, a été présentée pour l’année 2016. Le produit actuel est toujours dans le coup, mais une mise à niveau sera nécessaire avant longtemps.

La question de l’électrification a déjà fait surface, mais avec le poids accru qui accompagne toute forme de solution électrifiée, cela a toujours représenté un frein pour ce modèle, dont le secret réside dans sa légèreté.

Il y a lieu de croire que Mazda va poursuivre sur cette voie avec la prochaine mouture.

Ces commentaires ressortent d’une entrevue réalisée par la revue Road & Track avec les dirigeants de Mazda.

Voici quelques-unes des grandes lignes qui ont ressorti de cet entretien.

Dans un premier temps, la prochaine cuvée est dans les plans et ces derniers vont tenir compte des normes de sécurité et d’émissions polluantes qui évoluent sans cesse.

La chose la plus importante pour l’équipe responsable de la suite des choses pour ce modèle, c’est qu’elle demeure très légère. C’est la clef, affirme le directeur technique Ryuichi Umeshita. Ce dernier a dirigé la conception de la quatrième et actuelle génération. On souhaite que la prochaine affiche un poids inférieur à une tonne et qu’elle s’étende sur moins de quatre mètres.

Cela veut donc dire une voiture sous les 2200 livres, alors que la version actuelle est à 2330 livres. Les responsables expliquent que lorsque vient le temps de choisir une pièce pour le modèle, on y va toujours pour celle qui est la moins lourde, la moins chère et la plus compacte, à condition qu’elle réponde aux attentes, bien entendu.

La Mazda MX-5 actuelle
La Mazda MX-5 actuelle | Auto123.com

La réalité concernant un poids plus léger nous indique que mécaniquement, la prochaine MX-5 n’aura pas besoin d’un moteur plus puissant. Les concepteurs sont d’ailleurs satisfaits du rapport poids-puissance actuel. La nouvelle mécanique, Skyactiv-Z, va respecter les normes antipollution, mais cela va entraîner une baisse de la puissance. Ryuichi Umeshita mentionne que pour compenser, la compagnie opte pour une cylindrée de 2,5 litres (plutôt que 2,0 litres).

Mazda va toujours proposer une boîte manuelle, jugée essentielle pour la mission que porte la voiture.

Une version électrique est étudiée, car il est possible qu’un jour, le moteur à combustion soit interdit en certains endroits. La voiture à essence sera toujours plus légère, explique-t-on (selon les technologies actuelles, bien entendu).

Pour ce qui est des échéanciers, il faudra patienter, car rien n’a été annoncé pour le moment. Les nouvelles sont tout de même rassurantes. Les amateurs du modèle vont avoir droit à une cinquième génération qui va respecter en tout point l’esprit des quatre premières cuvées.

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Le texte Des nouvelles de la prochaine génération de la Mazda MX-5 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Selon le quotidien japonais Nikkei, Honda envisage de transférer une partie de sa production automobile du Mexique et du Canada vers les États-Unis. Cette stratégie vise à ce que 90 % des véhicules vendus sur le sol américain soient assemblés localement, en réponse aux nouvelles mesures tarifaires imposées par l’administration Trump. Le président américain a récemment annoncé l’imposition d’un tarif de 25 % sur les véhicules importés, incitant les constructeurs étrangers à revoir rapidement leur stratégie de production.

Une hausse de la production américaine jusqu’à 30 %

D’après Nikkei, Honda — deuxième constructeur japonais en termes de ventes — pourrait augmenter sa production aux États-Unis de 30 % sur une période de deux à trois ans. Officiellement, Honda n’a pas commenté ces informations, précisant que ce plan n’a pas encore été annoncé par l’entreprise. Cependant, des signes concrets émergent : comme l’avait déjà rapporté Reuters, Honda prévoit de produire la prochaine génération de la Civic hybride dans son usine de l’Indiana, plutôt qu’au Mexique, afin d’éviter les tarifs à venir.

Un marché américain crucial pour Honda

Le marché américain représente une pièce maîtresse pour Honda. L’an dernier, le constructeur y a écoulé près de 1,4 million de véhicules, soit environ 40 % de ses ventes mondiales. Or, près de 40 % de ces véhicules provenaient d’usines canadiennes ou mexicaines. Au premier trimestre de cette année, Honda a enregistré une progression de 5 % de ses ventes aux États-Unis, atteignant près de 352 000 véhicules vendus.

Reconfiguration des lignes d’assemblage

Toujours selon Nikkei, Honda projette de déplacer la production de son populaire VUS CR-V du Canada vers les États-Unis, tout comme celle du HR-V, actuellement fabriqué au Mexique. Pour accompagner cette montée en cadence, le constructeur envisage d’embaucher du personnel additionnel aux États-Unis et d’adopter un système de trois quarts de travail, incluant les fins de semaine.

Cette décision s’inscrit dans une dynamique plus large de reconfiguration industrielle, dictée par les nouvelles politiques commerciales américaines. Elle pourrait aussi renforcer l’image de Honda comme acteur engagé dans la revitalisation du tissu manufacturier américain.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Honda veut rapatrier sa production aux États-Unis pour échapper aux tarifs de Trump provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Droits de douane ou pas, les constructeurs chinois continuent leur implacable essor un peu partout sur le marché automobile mondial. On vient d’apprendre d’ailleurs que le géant chinois BYD comptait lancer une marque de véhicules électriques de luxe appelée Denza et conçue exprès pour rivaliser avec des modèles signés BMW, Mercedes-Benz et Tesla.

Ironiquement, c’est grâce au groupe Daimler si la marque Denza a vu le jour. Le groupe allemand était partenaire de BYD dans sa création, mais il s’en est ensuite retiré. Ce que BYD compte faire désormais, c’est lancer sa gamme Denza en Europe plus tard cette année, puis au Royaume-Uni en 2026. Dans les deux cas, on annonce six ou sept modèles de la marque qui devraient être offerts aux automobilistes européens qui recherchent un véhicule électrique, confortable et performant.

En matière de branding, Denza se situe selon les experts européens à peu près au même niveau que BMW. Et comme la marque est électrifiée, elle peut aussi bien cibler le marché des marques allemandes que celui de la marque américaine Tesla, telle qu’elle est vendue en Europe. Notez que pour se faciliter la tâche, Denza a embauché un ex-designer d’Alfa Romeo et de Lamborghini pour dessiner ses propres véhicules. Ça devrait aider.

On vous épargne les détails techniques, mais Denza promet une performance digne de modèles comme la Porsche Panamera, mais sans consommation d’essence, et à un prix qui ne lui sera pas supérieur.

Et ce n’est pas la seule marque chinoise qui a l’œil sur l’Europe, avec ou sans surtaxe. Le groupe Geely, qu’on connait ici pour ses marques suédoises Volvo et Polestar, prévoit lancer la marque Zeekr en Europe quelque part d’ici l’automne prochain.

Zeekr est une marque qui peut être comparée à Audi. La haute direction de Geely a affirmé en début d’année que son plan était de devenir un groupe qui détient une constellation de marques qui ciblent divers marchés, à la manière du groupe Volkswagen. Et sans surprise, Volkswagen est en plein dans sa mire… tout comme Tesla, en fait.

Et Zeekr, contrairement peut-être à Denza, a déjà un pied en Amérique du Nord. La marque avait une présence au CES de Las Vegas en janvier dernier, et devrait mettre des véhicules sur la route à San Francisco cet été, dans un partenariat avec la filiale Waymo de Google.

Autrement dit, les marques chinoises ne sont pas encore officiellement présentes au Canada ou aux États-Unis, mais elles se rapprochent de plus en plus. Et pour le moment, on ne voit pas les constructeurs américains s’organiser pour rivaliser avec elles…

Le texte Ces deux marques chinoises menacent BMW et Tesla provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Depuis le début de menaces du président américain Donald Trump concernant l’imposition de tarifs de 25 % sur l’ensemble des activités de l’industrie automobile, on sait que leur mise en place va coûter cher aux constructeurs.

Nous avons maintenant un chiffre à nous mettre sous la dent grâce à une analyse réalisée par le Center for Automotive Research, qui est basé à Ann Arbor, au Michigan, pas trop loin de la ville de l’automobile, Détroit.

Selon ce dernier, les droits de douane de 25 % imposés par le président Donald Trump au début du mois d’avril augmenteront la facture des constructeurs à la hauteur d’environ 108 milliards USD, et ce, seulement en 2025.

Seulement pour les trois constructeurs américains, soit Ford, General Motors et Stellantis, l’organisme estime la facture à 42 milliards USD. On va même jusqu’à affirmer que pour les trois grands fabricants américains, les droits de douane pourraient coûter en moyenne 5000 $ US pour chaque véhicule en calculant les pièces importées d’ailleurs et qui sont nécessaires à leur fabrication. Pour chaque modèle importé, la facture serait de 8600 $ US par modèle.

Le bureau chef de Honda en Californie | Auto123.com

Il va sans dire que les fabricants n’ont pas les moyens d’absorber ces coûts sans se diriger droit vers la faillite. Conséquemment, la facture sera refilée aux consommateurs. Or, avec des prix de véhicules appelés à augmenter de façon très importante, les ventes vont dégringoler, ce qui va se traduire par des pertes d’emplois et de revenus pour les fabricants.

Bref, personne ne peut gagner.

Voilà pourquoi les actions des entreprises reliées au secteur automobile sont toutes en baisse depuis l’entrée en vigueur des tarifs, le 3 avril dernier.

Les constructeurs américains Ford, GM et Stellantis ont l’intention de poursuivre leurs discussions avec l’administration afin d’en arriver à une entente commune ayant pour but d’accroître la production automobile américaine, et favoriser son essor, plutôt que de lui nuire.

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Le texte Les tarifs de Donald Trump pourraient coûter 108 milliards aux constructeurs automobiles en 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mary Barra, PDG de General Motors, a touché une rémunération totale de 29,5 millions USD en 2024, soit une hausse de 5,9 % par rapport à l’année précédente.

Cette augmentation survient dans un contexte de performances financières solides et d’atteinte d’objectifs stratégiques, malgré une baisse du bénéfice net annuel.

Selon un document déposé le 11 avril auprès de la U.S. Securities and Exchange Commission, le salaire de base de Mme Barra est resté stable à 2,1 millions, tout comme en 2022 et 2023. Ce sont surtout les attributions d’actions, en hausse de 33 % pour atteindre 19,5 millions, qui ont fait gonfler sa rémunération. Les options d’achat d’actions, elles, ont été complètement supprimées (contre 4,9 millions lors des deux dernières années). Les primes liées à la performance ont également bondi de 27 %, atteignant 6,7 millions.

L’usine de camions de GM à Flint, au Michigan | Auto123.com

Des résultats en dents de scie pour GM

Malgré une chute de 41 % du bénéfice net à 6 milliards, GM a affiché un résultat avant impôts record de 14,9 milliards. Ces chiffres ont permis aux employés syndiqués par l’UAW (United Workers Association) de recevoir des chèques de participation aux bénéfices atteignant jusqu’à 14 500 $.

Selon Wesley Bush, président du comité de rémunération chez GM, ces résultats reflètent les efforts du comité exécutif, « mené par Mme Barra », pour mener à bien la transformation stratégique du constructeur.

Retour au sommet pour Mary Barra

Après avoir cédé sa première place en 2023 à Carlos Tavares (Stellantis), Mary Barra redevient la dirigeante la mieux rémunérée des trois grands de Détroit. Le salaire de Tavares a chuté de 37 % en 2024, tombant à 23,9 millions, notamment à la suite de son départ en décembre dernier.

Chez Ford, le chef de la direction Jim Farley a vu sa rémunération baisser de 6,1 %, à 24,9 millions, alors que les ventes de véhicules électriques et les objectifs de qualité n’ont pas été atteints.

Un écart de rémunération toujours saisissant

En 2024, Mary Barra a gagné 310 fois le salaire médian d’un employé chez GM, estimé à 95 111 $, contre un ratio de 303 pour 1 l’an dernier. Cette statistique continue de nourrir les débats sur les inégalités salariales dans le secteur.

Les autres hauts dirigeants de GM bien servis sont :

  • • Mark Reuss, président de GM : 18,5 millions (+2,7 %)
  • • Paul Jacobson, directeur financier : 13,1 millions (+18 %)
  • • Craig Glidden, ex-coprésident de Cruise : 10,4 millions (en baisse par rapport à 11,5 M)
  • • Rory Harvey, président des marchés mondiaux : 9,8 millions

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Le texte Un salaire de 29,5 millions pour la patronne de GM, Mary Barra provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile