Des scientifiques québécois croient que le sous-sol de la province pourrait contenir de grandes quantités d’hydrogène naturel. Ils invitent le gouvernement à s’intéresser à cette ressource qui pourrait contribuer à la transition énergétique du Québec.

Découverte prometteuse à Thetford Mines

La mine BC à Thetford Mines, en Chaudière-Appalaches regorge la serpentine, un indice que le sous-sol du secteur pourrait contenir de l’hydrogène naturel, aussi appelé hydrogène blanc. Pour voir vraiment s’il y a une ressource, il faudrait trouver ce genre de roche-là, mais à une plus grande profondeur.”

Exploration en cours

Jasmin Raymond et huit autres chercheurs de l’INRS s’intéressent à la présence de l’hydrogène dans le sous-sol québécois. En analysant la composition des différents types de sols du Québec, ils ont identifié plusieurs endroits où on pourrait retrouver ce gaz. Les secteurs les plus prometteurs se trouvent en Abitibi, en Montérégie, en Estrie et en Gaspésie. L’étude de l’INRS ne permet toutefois pas de conclure avec certitude que le sous-sol québécois contient de l’hydrogène. Et même si le gaz est bien présent, impossible pour l’instant de savoir s’il existe des accumulations importantes.

Qu’est-ce que l’hydrogène blanc?

Contrairement à l’hydrogène gris, bleu ou vert, l’hydrogène blanc n’est pas fabriqué par l’homme. Il se forme naturellement sous terre. L’hydrogène est un carburant vert. Les véhicules qui en consomment n’émettent que de la vapeur d’eau. Fabriquer de l’hydrogène gris, à partir d’énergie fossile, est toutefois un processus polluant. La production d’hydrogène bleu ou vert, par électrolyse de l’eau, coûte cher.

Prochaine étape : L’exploration

Les études synthèses des chercheurs de l’INRS ont été transmises il y a un an au ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) et rendues publiques au début du mois de juin. Dans leurs rapports, les chercheurs recommandent au gouvernement de passer à la prochaine étape : soutenir des explorations scientifiques pour confirmer la présence d’hydrogène naturel.

Plusieurs pays s’intéressent à cette ressource émergente et ont déjà modifié leurs réglementations pour permettre l’exploration sur leur territoire. L’an dernier, un important gisement d’hydrogène a d’ailleurs été découvert dans la région française de la Lorraine.

Le contexte législatif au Québec

L’ultime étape serait de permettre à des compagnies d’exploiter la ressource. Des changements législatifs seraient toutefois nécessaires. Depuis 2022, le Québec interdit l’exploration pétrolière et gazière sur son territoire. Le MEIE indique qu’il réfléchit à permettre l’exploration et l’extraction d’hydrogène naturel au Québec, mais qu’il doit encore en analyser les différents impacts.

Le Québec s’est doté, en 2022, d’une stratégie sur l’hydrogène vert et les bioénergies afin d’atteindre son objectif de carboneutralité en 2050.

Intérêt croissant au Canada

La Commission géologique du Canada s’affaire de son côté à cartographier le potentiel d’hydrogène blanc partout au pays. Les travaux, semblables à ceux menés par l’INRS, ont commencé en 2022. “Je pense qu’on a la recette géologique parfaite,” note le chercheur Makram Hedhli. “50 % du pays est couvert par les roches qui peuvent produire de l’hydrogène.” Trois entreprises ont déjà contacté la Commission géologique pour s’enquérir des résultats de l’étude, qui devraient être publiés d’ici la fin 2024. L’une de ces entreprises est Chapman Hydrogen and Petroleum Engineering, une firme de consultants basée à Calgary. Elle mène des travaux pour le compte de l’entreprise Max Power, qui se targue d’être le chef de fil dans la course à l’hydrogène blanc en Amérique du Nord.

Un potentiel révolutionnaire

On a des roches presque partout au pays qui soutiennent une accumulation d’hydrogène blanc. En 2012, Denis Brière et son équipe ont identifié le tout premier gisement d’hydrogène. La société canadienne Hydroma en a fait la découverte fortuite à Bourakébougou, au Mali. Le gaz avait une pureté de 98 %. “C’était la première fois dans le monde qu’on observait que l’hydrogène peut sortir de la terre naturellement,” dit Denis Brière. “Maintenant, il y a beaucoup d’autres compagnies à la recherche de l’hydrogène naturel dans le monde entier.”

L’Exploration en Canada

Denis Brière espère répéter l’expérience au Canada. Présentement, aucune province canadienne ne permet des forages pour extraire l’hydrogène blanc. Le pétrophysicien mentionne toutefois qu’il entretient des conversations importantes avec des décideurs afin de permettre l’exploration. Il affirme que son client, Max Power, s’intéresse d’ailleurs déjà au potentiel du sous-sol québécois.

Conclusion

L’hydrogène naturel pourrait représenter une solution innovante et écologique pour soutenir la transition énergétique du Québec. Cependant, de nombreuses étapes restent à franchir, notamment en matière de recherche, d’exploration et de réglementation, avant que cette ressource puisse être pleinement exploitée. Le Québec, avec ses riches ressources géologiques, pourrait bien jouer un rôle de premier plan dans cette nouvelle ère énergétique.

Avec des renseignements de Radio-Canada

Le texte L’hydrogène blanc du Québec provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

  • Une plainte allègue que Hyundai aurait gonflé les chiffres de vente de ses véhicules électriques (VE) en rapportant des véhicules invendus comme faisant partie de la flotte de prêt.
  • Les concessionnaires ayant participé à ce schéma présumé ont été récompensés par des allocations de modèles très demandés.
  • Hyundai Motor America nie avoir cautionné cette pratique et a lancé une enquête.

Plainte déposée en Illinois

Cinq concessions du groupe Napleton Automotive dans l’Illinois ont déposé une plainte contre Hyundai Motor America (HMA), accusant l’entreprise de pratiques illégales ayant conduit à des chiffres de vente de véhicules électriques positifs aux États-Unis au cours des six premiers mois de 2024. Hyundai a annoncé une augmentation des ventes de VE plus tôt ce mois-ci, contrairement à d’autres marques qui ont connu une baisse depuis l’année dernière.

Chiffres de vente contestés

Le dernier rapport de vente de Hyundai montre que 18 728 Ioniq 5 ont été vendus aux États-Unis au premier semestre 2024, une augmentation de 37 % par rapport à la même période l’année dernière. De plus, HMA a rapporté une augmentation de 113 % des ventes de l’Ioniq 6 sur la même période, avec 6 912 unités vendues contre 3 245 en 2023. Ces deux modèles VE affichent la plus forte croissance en pourcentage dans le rapport de ventes.

La procédure

Selon la plainte déposée auprès de la Cour de district des États-Unis pour le district nord de l’Illinois à Chicago, les concessionnaires auraient été incités à falsifier les chiffres de vente de VE en répertoriant les VE invendus comme faisant partie de leur flotte de prêt. La plainte inclut une transcription d’un appel téléphonique d’un directeur régional des ventes de Hyundai demandant à un concessionnaire de “faire un chiffre pour la presse et pour les Coréens”.

En contrepartie, les concessionnaires ayant accepté de participer au schéma auraient reçu des allocations pour des véhicules très demandés comme le Palisade, le Santa Fe et le Tucson, les best-sellers de Hyundai aux États-Unis. Ceux qui refusaient de se conformer se voyaient refuser ces allocations, impactant naturellement leurs bénéfices. La plainte affirme également que les concessionnaires non conformes ne recevaient pas de “Flex Cash”, généralement utilisé pour des remises en concession afin d’attirer plus de clients et d’augmenter la demande.

Enquête en cours

“Nous ne cautionnons aucune falsification intentionnelle des données de rapport de ventes et avons lancé une enquête immédiate. Nous avons l’intention de prendre toutes les mesures correctives et remédielles nécessaires en fonction des résultats de cette enquête”, a déclaré un porte-parole de HMA dans un communiqué, rapporté par Automotive News. Le groupe Napleton Automotive est actuellement en conflit avec HMA, car ce dernier est sur le point de mettre fin à deux franchises de concession en Floride – une décision prise après qu’un cadre de Napleton ait été accusé d’agression sexuelle sur un employé. Le cadre a été condamné à cinq ans de probation dans le cadre d’un plaidoyer “dans le meilleur intérêt”.

Avec des renseignements de Carbuzz

Le texte Les concessionnaires Hyundai aux États-Unis accusés de gonfler les chiffres de ventes des véhicules électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

  • Le Ram 1200 a fait ses débuts au Mexique en tant que pickup de taille moyenne avec un moteur à essence de 2,4 litres.

  • Il partage sa carrosserie et ses bases avec les pickups Fiat Titano et Peugeot Landtrek.

  • Concurrent du Ford Maverick et du Hyundai Santa Cruz, il est proposé entre 444 900 et 668 900 pesos (25 000 à 37 000 dollars US).

Stellantis élargit son offre au Mexique

Stellantis ajoute un nouveau pickup de taille moyenne à son buffet mexicain, le Ram 1200 2025. Ne vous laissez pas tromper par le nom : ce modèle doit plus à ses cousins Fiat et Peugeot, le Titano et le Landtrek, qu’à un véritable héritage Ram. Les trois modèles partagent les mêmes bases fabriquées en Chine, le Ram 1200 étant essentiellement une version rebadgée.

Différenciation par rapport au Ram Rampage

Il est important de distinguer ce nouveau modèle du Ram Rampage, un pickup monocoque déjà présent sur les routes d’autres marchés sud-américains. Après des photos et des prix divulgués il y a quelques mois, le Ram 1200 est enfin apparu sur le site web de Ram au Mexique. Cette révélation officielle lève le voile sur les spécifications de toute la gamme, offrant un aperçu détaillé de ce que le 1200 apporte.

Caractéristiques extérieures et configurations

Empruntant sa carrosserie à ses cousins Peugeot et Fiat, le Ram 1200 se distingue par une calandre unique et un emblème Ram proéminent sur le hayon. Il se décline en deux configurations : une cabine régulière à deux portes et une cabine double à quatre portes, offrant différentes longueurs de benne pour répondre à divers besoins.

Versions et équipements

La version d’entrée de gamme Tradesman présente un pare-chocs en plastique non peint et roule sur des roues en acier de 16 pouces. Les versions supérieures comme le Bighorn et le Laramie bénéficient de claddings de couleur carrosserie, de roues en alliage de 18 pouces, d’un éclairage LED supplémentaire (éventuellement des phares antibrouillard ou des feux de jour) et de calandres accentuées de chrome.

Intérieur et technologies

À l’intérieur, un système d’infodivertissement à écran tactile de 10 pouces domine, associé à un tableau de bord analogique pour une touche classique. La compatibilité avec Android Auto et Apple CarPlay est présente, garantissant une intégration transparente de votre smartphone. Des options de sellerie en tissu ou en cuir synthétique répondent à différentes préférences.

Caractéristiques de sécurité

Les caractéristiques de sécurité incluent les suspects habituels : airbags (quantité dépendant de l’importance que vous accordez à vos passagers), capteurs de stationnement et une caméra à 360 degrés pour naviguer dans les espaces restreints. L’assistance au conducteur est un peu limitée, mais au moins vous obtenez le contrôle de stabilité de remorque, l’assistance au démarrage en côte et l’alerte de sortie de voie pour maintenir les choses intéressantes.

Options de motorisation

Comme pour les jumeaux Fiat Titano et Peugeot Landtrek, le Ram 1200 est basé sur un châssis à échelle, dérivé des pickups chinois Kaicene F70 et Changan. Sous le capot, un moteur quatre cylindres turbo de 2,4 litres règne en maître. Il délivre une puissance décente de 207 chevaux et un couple de 226 lb-pi, mais certains pourraient souhaiter une gamme plus large d’options de motorisation. Le moteur peut être associé à une boîte manuelle à six vitesses ou à une automatique à six vitesses. Les versions Tradesman et Bighorn restent simples avec une traction arrière, tandis que la version haut de gamme Laramie dispose d’un système 4×4 pour affronter des terrains plus difficiles.

Capacités de remorquage et de charge utile

Selon Stellantis, le Ram 1200 offre une capacité de remorquage de 3 000 kg (6 614 livres), se situant au niveau des autres pickups de taille moyenne au Mexique et dans le monde. La capacité de charge utile varie également entre 1 150 et 1 210 kg (2 535-2 668 livres) selon la version spécifique.

Prix et concurrence

Les médias locaux Noticias Autocosmos rapportent que le Ram 1200 2025 sera importé de Chine. Les prix commencent à 444 900 pesos (environ 25 100 dollars US) pour la version de base Tradesman Regular Cab 4×2 manuelle, et montent jusqu’à 668 900 pesos (37 800 dollars US) pour la version haut de gamme Laramie 4×4 automatique. Le Ram 1200 fera face à une concurrence féroce sur le marché mexicain, affrontant des poids lourds comme le Ford Maverick, ou le Hyundai Santa Cruz. Pour le moment, il n’est pas clair si Ram prévoit de proposer le pickup de taille moyenne à d’autres marchés.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Le Ram 1200 fabriquer en Chine débarque au Mexique pour 25 000 $ provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On l’a tous dit, et on l’a tous fait. Ce nouvel outil, qu’est l’Internet, fait partie de nos vies, et c’est bien pratique. Pas si nouveau, vous allez me dire, ça fait un peu plus de 20 ans environ que l’Internet nous offre presque gratuitement une foule de renseignements. 20 ans, c’est tout de même assez jeune et assez court si on compare au hobby lui-même : la voiture ancienne.

Un outil précieux pour les passionnés de voitures anciennes

Internet est très utile pour les voitures anciennes, que ce soit pour les photos, les spécifications, etc. On y retrouve aussi des forums qui rassemblent les gens d’une même marque de voiture ou de style, ce qui permet de faciliter les rassemblements.

Les limites de l’Internet

Cependant, l’Internet ne remplace pas tout. Il a de grandes faiblesses. Dans le domaine médical, par exemple, l’Internet ne remplace pas le médecin. Presque tout le monde connaît quelqu’un qui a utilisé Internet pour se diagnostiquer, que ce soit pour un petit bobo ou un cancer. Mais il n’y a pas beaucoup de médecins qui participent à des forums populaires sur Internet et qui émettent des diagnostics basés sur 2 ou 3 lignes écrites par une personne malade à l’autre bout de la terre sans la rencontrer et l’ausculter. C’est ridicule quand on y pense.

Les forums et les pages Facebook

Les forums et les pages Facebook sont des lieux virtuels ouverts à tous ceux qui peuvent pianoter sur un clavier. La base d’un forum ou d’une page Facebook est valable et louable, mais ils sont souvent contaminés par des gens qui n’ont pas envie que ça se passe comme prévu par le responsable de la page ou du forum. C’est dommage.

Demander un diagnostic en ligne

Les pages Facebook ou les forums sont souvent utilisés pour demander des diagnostics sur n’importe quoi, de la brosse à dents électrique qui ne détartre pas bien à pourquoi le chien boite d’une jambe et pas de l’autre. L’auto ancienne n’y échappe pas. Sur la page Facebook de votre club favori, des demandes de diagnostics sont régulièrement publiées par les propriétaires d’anciennes qui ont un problème.

Le danger des diagnostics en ligne

Une demande de diagnostic sur la page Facebook du VAQ, par exemple, se lisait comme suit : « J’ai un problème avec mon moteur, ya des backfire qui sort du carburateur, mon moteur va bin au ralenti mais en pesant sul gas sa pète » !! Les réponses sont toutes aussi variées :

  1. « La chaîne a sauté une coche »
  2. « Ton feu allume trop vite »
  3. « Chek ta compression »
  4. « De l’eau dans l’gaz »
  5. « T’as un trouble électrique »

Sur les dix réponses, huit étaient différentes. Celui qui demandait un diagnostic commence par quoi ? Il va faire les réparations une à une jusqu’à ce que son moteur aille mieux ? Cela pourrait être long, coûteux et ne rien régler.

Avant de demander un diagnostic en ligne

Avant de demander un diagnostic sur Internet, posez-vous la question suivante : à qui j’écris ? Croyez-vous écrire à une équipe compétente et chevronnée ? Une fois que vous aurez reçu vos 10 réponses, et que huit seront différentes, irez-vous voir le profil de chacune des personnes pour vérifier si elles sont compétentes dans le domaine ?

Conclusion

Chez nous, dans l’atelier, l’Internet n’aide pas beaucoup. Il faut souvent découdre ce qu’on nous dit quand on entend « J’AI LU SUR INTERNET ». Cherchez quelqu’un de compétent, expliquez votre problème avec la voiture sur place. Ce temps et cet argent dépensés pour la première visite vous sauveront du temps et de l’argent à long terme. Une appréciation d’un problème mécanique écrite en quelques mots ne peut qu’aggraver la situation plutôt que de la corriger.

Le texte L’Internet et les voitures anciennes : Entre utilité et limites provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le gouvernement italien envisage de reprendre par décret des marques automobiles défuntes détenues par Stellantis, puis de les offrir à des entreprises chinoises pour les inciter à implanter des usines en Italie, rapporte le quotidien Il Sole 24 Ore ce vendredi.

Les marques visées : Innocenti et Autobianchi

Le plan impliquerait les marques Innocenti et Autobianchi, toutes deux fermées dans les années 1990. Innocenti était célèbre dans les années 1960 et 1970 pour avoir produit une version italienne de la Mini britannique, avant d’être rachetée par Fiat, aujourd’hui partie du groupe Stellantis. L’ancienne filiale de Fiat, Autobianchi, produisait des voitures citadines haut de gamme telles que l’A112 et la Y10.

Enregistrement des marques au bureau national des brevets

Le journal a indiqué que le ministre italien de l’Industrie a enregistré des versions des deux marques auprès du bureau national des brevets et des marques, en utilisant des graphismes différents de ceux enregistrés par le groupe Stellantis. Le ministère de l’Industrie, qui selon le rapport étudie cette initiative, n’était pas disponible pour commenter. Stellantis a déclaré à Reuters avoir vu les rapports médiatiques mais n’avoir été informé par le gouvernement d’aucun projet de ce type.

Une loi en faveur de l’appropriation des marques

Il Sole a précisé que l’appropriation par le gouvernement serait rendue possible grâce à une loi adoptée en décembre et à un projet de décret d’application, actuellement examiné par la Cour des comptes, concernant les marques inutilisées depuis au moins cinq ans. Une fois sous le contrôle du gouvernement, elles pourraient être données à « des entreprises, y compris étrangères, qui ont l’intention d’investir en Italie ou de transférer en Italie des activités de fabrication situées à l’étranger », selon la loi.

Un bras de fer avec Stellantis

Le gouvernement nationaliste de la Première ministre Giorgia Meloni est en conflit avec Stellantis depuis des mois, accusant le constructeur automobile de négliger ses bases de production historiques en Italie. Il est engagé dans des discussions avec le groupe, le seul grand constructeur automobile du pays, pour augmenter la production italienne à 1 million de véhicules par an, mais a également déclaré vouloir étendre l’industrie nationale en attirant un constructeur automobile chinois en Italie.

Un appel à relancer les activités de fabrication

Jeudi, Fiat a dévoilé à son siège historique de Turin, dans le nord de l’Italie, son modèle Panda fabriqué en Serbie et a célébré son 125e anniversaire. Le ministre de l’Industrie Adolfo Urso, qui a assisté à l’événement, a de nouveau exhorté Stellantis à relancer ses activités de fabrication en Italie.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte L’Italie veut donner un coup de main aux entreprises automobiles chinoises provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’industrie automobile a investi des milliards de dollars dans les services de véhicules connectés, mais les bénéfices financiers projetés tardent à se concrétiser. Selon S&P Global Mobility, les revenus totaux générés par les services connectés et les mises à jour payantes s’élèvent à environ 6 milliards de dollars, comparativement aux projections de revenus d’environ 200 milliards de dollars pour les logiciels, services et données.

Des projections trop optimistes

L’industrie automobile continue de peaufiner les détails pour tirer profit des données générées et collectées par les véhicules. Autrefois source attrayante de revenus, la vente de données consommateurs est devenue plus complexe avec des poursuites judiciaires, des résistances des clients et d’autres obstacles.

Une perspective morose

Cette perspective morose sur la vente de données a rendu les mises à jour payantes et les services par abonnement plus attractifs. L’année dernière, 30 marques dans le monde ont lancé pour la première fois une mise à jour payante, incluant des services avancés d’assistance à la conduite et des améliorations de performance, selon S&P Global Mobility.

Investissements importants

Offrir des mises à jour payantes n’est pas bon marché. Les constructeurs investissent massivement dans les services numériques et tentent de déterminer ce qui fonctionne.

En juin, Volkswagen a annoncé un investissement pouvant atteindre 5 milliards de dollars dans Rivian en échange de la propriété intellectuelle du véhicule défini par logiciel de la jeune pousse américaine. Mercedes-Benz a lancé des services numériques gratuits aux États-Unis pendant 10 ans pour recueillir des données d’utilisation et des informations sur le marché américain. Désormais, le constructeur propose des abonnements payants comme le démarrage à distance du moteur pour 35 $ par an.

Que dire de BMW et Tesla

En mars, BMW a annoncé que ses dépenses en R&D atteindraient un pic en 2024, en partie en raison des innovations numériques embarquées telles que la connectivité, les piles logicielles et la conduite automatisée. En avril, Tesla a déclaré qu’elle dépenserait 10 milliards de dollars pour la formation et l’inférence de l’IA, ce qui permet à la technologie d’assistance à la conduite avancée de la société d’être proposée via un abonnement.

Bénéfices invisibles

Les constructeurs voient des avantages des véhicules connectés de manière moins visible, notamment des économies de coûts en R&D grâce à la focalisation sur les fonctionnalités les plus utilisées et à la consolidation du matériel des véhicules. Une fois les détails des revenus des voitures connectées réglés, les marges sont importantes. Les jeunes conducteurs pourraient être plus enclins aux abonnements et mises à jour payantes.

Opportunités pour les premiers à réussir

“Celui qui réussira en premier aura l’opportunité de vendre le logiciel à d’autres constructeurs, ce qui pourrait être une source de revenus supplémentaire intéressante,” a ajouté Goldstein de Morningstar.

Les consommateurs ne veulent pas payer

Les constructeurs doivent comprendre comment les conducteurs réagiront à l’élimination des fonctionnalités peu utilisées. Ils devront déterminer si les consommateurs sont prêts à payer pour des mises à jour de sécurité en raison des avantages évidents, ou s’ils se révolteront à l’idée de payer pour une technologie de sauvetage déjà présente dans leurs voitures. Ils devront aussi apprendre comment d’autres abonnements, tels que Netflix, impactent les acheteurs. Les consommateurs souffrent-ils de fatigue des abonnements ou sont simplement tannés de payer,

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Les voitures connectées moins profitables que prévu provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après Mitsubishi qui a annoncé le retrait de la Mirage aux États-Unis, c’est au tour de Nissan de faire la même chose avec la Versa. Il sera de plus en plus difficile de trouver une voiture abordable et le même sort attend ces deux voitures chez-nous.

Une annonce prévue pour avril

Des sources proches du dossier ont révélé à Automotive News que la Versa serait retirée du marché en avril prochain, mettant fin prématurément à l’année modèle 2025. Il n’y aura apparemment pas de modèle de nouvelle génération. Cela laissera le marché américain totalement dépourvu de voitures sous-compactes, avec uniquement des VUS sous-compacts plus chers et des modèles compactes de luxe comme MINI ou la Fiat 5ooe.

Une réduction drastique de la gamme de berlines de Nissan

Cela signifie également que la gamme de berlines de Nissan est presque totalement supprimée, avec la Maxima discontinuée l’année dernière et l’Altima en sursis. Cette dernière continuera apparemment jusqu’à l’année modèle 2026. La dernière berline restante de Nissan sera la compacte Sentra, qui était le deuxième modèle le plus vendu de la marque au cours du premier semestre de 2024.

Réactions de Nissan

Nissan a refusé de commenter la prétendue fin de la Versa, décrivant le rapport d’Automotive News comme “des spéculations”. “Nous n’avons fait aucune annonce de ce genre, et la Versa reste une partie importante de notre gamme,” a déclaré un porte-parole. “Nous continuons d’investir dans les berlines pour offrir des voitures au look attrayant, équipées de technologies centrées sur le client. Les berlines restent une partie importante de la stratégie produit de notre entreprise, offrant des avantages en termes de coût de possession.”

Les conséquences pour les consommateurs

En excluant la Mirage, la voiture neuve la moins chère au Canada, la Versa est à 20 298 $ et ensuite le Hyundai Venue à un peu plus de 23 000$. La fin de la Versa ne fera qu’aggraver l’accessibilité des voitures neuves, avec des revenus stagnants face à un coût de la vie en constante augmentation dans une économie en déclin.

Une industrie automobile aveuglée par les profits

Évidemment, les constructeurs s’attendent à ce que nous dépensions toujours plus d’argent que nous n’avons pas pour des voitures plus chères que nécessaires. Une fois de plus, l’industrie automobile se prépare à être surpassée par de nouveaux acteurs, comme cela s’est produit par le passé. Elle n’a pas besoin d’attendre le moment fatidique de la prochaine crise économique, mais il semble que ce soit l’avenir que les constructeurs ont collectivement décidé.

Avec des renseignements de The Drive

Le texte La Nissan Versa va disparaître après 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Subventions pour la conversion des usines existantes

L’administration Biden prévoit d’attribuer près de 1,1 milliard de dollars en subventions à General Motors (GM) et à Stellantis, la maison-mère de Chrysler, pour convertir des usines existantes à la production de véhicules électriques (VE) et de composants. L’annonce a été faite jeudi par le département de l’Énergie (DOE).

Soutien aux usines “à risque”

Le DOE a annoncé des subventions prévues de 1,7 milliard de dollars pour aider à la conversion de 11 usines “à risque” dans huit États. Ces subventions permettront de produire 1 million de VE par an, de maintenir 15 000 emplois existants et de créer 3 000 nouveaux postes.

Stratégie industrielle de l’administration Biden

La secrétaire à l’Énergie, Jennifer Granholm, a déclaré aux journalistes que ces subventions sont une “marque de fabrique de la stratégie industrielle de l’administration Biden” et qu’elles visent à “moderniser les installations historiques de fabrication automobile”. Elle a souligné que, depuis plus d’une décennie, il était évident que les constructeurs automobiles avaient besoin d’un partenaire fédéral pour rivaliser avec d’autres pays subventionnant leurs industries automobiles.

Usines concernées par les subventions

Les subventions seront attribuées à des usines situées au Michigan, en Ohio, en Pennsylvanie, en Géorgie, en Illinois, en Indiana, au Maryland et en Virginie, plusieurs d’entre elles étant cruciales pour l’élection présidentielle de novembre.

Objectifs de l’administration Biden pour les VÉS

Le président Joe Biden a incité les constructeurs automobiles américains à assembler un nombre croissant de VE, introduit de nouvelles incitations fiscales et financé des stations de recharge pour VE. Les régulateurs ont également émis des règles d’émission plus strictes pour augmenter les ventes de VE.

Critiques et réponses de l’opposition

Donald Trump a vivement critiqué les politiques de VÉS de Biden et promis de les inverser s’il prend ses fonctions. La Maison-Blanche cherche à rassurer les travailleurs de l’automobile sur le fait que les VE ne coûteront pas d’emplois.

Investissements de GM et Stellantis

General Motors recevra 500 millions de dollars pour convertir son usine Lansing Grand River Assembly au Michigan à la production de VE à une date ultérieure non précisée. GM a déclaré qu’elle ferait son propre investissement pour produire des VE à Lansing, mais que l’usine continuerait à produire les Cadillac CT4 et CT5. En octobre, Stellantis a accepté de construire une nouvelle usine de batteries de 3,2 milliards de dollars et d’investir 1,5 milliard de dollars dans une nouvelle usine de camions de taille moyenne à Belvidere, Illinois, dans le cadre d’un nouveau contrat syndical, un projet vanté par Biden.

Autres subventions

Le DOE prévoit d’attribuer à Stellantis 334,8 millions de dollars pour convertir l’usine fermée de Belvidere Assembly à la production de VE et 250 millions de dollars pour convertir son usine Indiana Transmission à Kokomo à la production de composants pour VE. Stellantis a déclaré que ces subventions étaient “une étape importante pour continuer à élargir notre offre de véhicules électrifiés”. Hyundai Mobis, un fournisseur de Stellantis dans l’Ohio, recevra 32 millions de dollars pour produire des composants hybrides rechargeables et des batteries. D’autres subventions incluent 89 millions de dollars pour Harley-Davidson pour étendre son usine de York, Pennsylvanie, pour la fabrication de motos électriques; 80 millions de dollars pour Blue Bird pour convertir une ancienne usine en Géorgie à la fabrication de bus scolaires électriques; et 75 millions de dollars pour Cummins pour convertir une partie d’une usine existante en Indiana à la fabrication de composants zéro émission et de systèmes de propulsion électrique.

Planification et négociations

Le DOE prévoit également 208 millions de dollars pour le groupe Volvo pour moderniser des usines au Maryland, en Virginie et en Pennsylvanie afin d’augmenter la capacité de production de VE, et 157 millions de dollars pour ZF North America pour convertir une partie de son usine de Marysville, Michigan, à la production de composants pour VE. Le DOE doit encore finaliser les négociations avec les entreprises sur les étapes à franchir et d’autres exigences, ainsi que compléter les examens environnementaux avant que les subventions ne soient finalisées.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte L’administration Biden attribue Près de 1,1 Milliard de dollars à Stellantis et GM pour la production de VÉS provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un acteur majeur de la chaîne d’approvisionnement des batteries pour véhicules électriques envisage le Nouveau-Brunswick comme possible emplacement pour une nouvelle usine de fabrication de matériaux de batteries. Ionway, une coentreprise entre l’unité de batteries de Volkswagen, PowerCo, et la société belge de matériaux Umicore, a confirmé à Automotive News Canada le 8 juillet que la province fait partie d’une recherche de site mondiale. Cependant, l’enquête en est à ses débuts, avec “plusieurs emplacements” à l’étude, a déclaré la porte-parole de l’entreprise, Diana Horghidan. “Les détails spécifiques sont confidentiels pour le moment. Les décisions stratégiques telles que la sélection et la présélection des sites nécessitent une réflexion et une confidentialité minutieuses”, a-t-elle déclaré dans un e-mail. Horghidan a ajouté qu’il est “trop tôt” pour partager des détails spécifiques sur l’ampleur du projet.

Une usine déjà établit en Pologne

La première usine de matériaux de batteries d’Ionway sera construite à Nysa, en Pologne, et fournira des batteries aux usines de cellules de PowerCo en Europe. On estime que le coût de cette usine sera de 1,7 milliard d’euros (environ 2,5 milliards de dollars canadiens) et qu’elle emploiera 900 personnes. La coentreprise a commencé à embaucher pour le site en avril et prévoit de commencer la construction dès que les autorisations seront obtenues.

Discussions avec le gouvernement fédéral Canadien

Les dossiers fédéraux montrent qu’un lobbyiste agissant au nom d’Ionway a communiqué pour la première fois avec le ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique (ISDE), François-Philippe Champagne, en mai. La discussion portait sur les politiques et programmes gouvernementaux qui aideraient le Nouveau-Brunswick à obtenir l’usine, selon le registre des lobbyistes d’Ottawa.

Concurrence internationale pour l’investissement

La province est en concurrence avec “plusieurs autres pays” pour cet investissement, selon le registre fédéral. L’ISDE n’a pas répondu à plusieurs demandes de commentaires. Ionway n’a pas précisé combien de sites elle envisage à l’échelle mondiale, ni combien de temps il lui faudra pour décider de l’investissement. “Le calendrier dépend du développement des circonstances du marché”, a déclaré Horghidan.

Un gain industriel majeur pour le Nouveau-Brunswick

Obtenir ce projet serait une victoire industrielle majeure pour le Nouveau-Brunswick, qui n’a pas eu de liens substantiels avec le secteur de la fabrication automobile depuis des décennies. Dans les années 1970, la Bricklin SV-1, de courte durée, a été construite à Saint John. Opportunités NB, la société de la Couronne provinciale responsable du développement économique au Nouveau-Brunswick, n’a pas voulu entrer dans les détails des discussions, mais a déclaré avoir récemment partagé des informations avec “des entreprises d’une industrie non actuellement présente” dans la province. “Bien que nous ne puissions pas élaborer davantage à ce stade, s’il y a un intérêt supplémentaire, alors tous les processus d’approbation standard seront suivis”, a déclaré le porte-parole Bruce Macfarlane. Il a ajouté qu’Opportunités NB se connecte fréquemment avec des perspectives économiques attirées par les ressources, les incitations, les talents et la position favorable à l’exportation de la province. De telles discussions peuvent parfois s’étendre sur plusieurs années avant que les entreprises ne trouvent “la bonne solution”, a-t-il ajouté.

Investissements massifs au Canada : focus sur l’Ontario et le Québec

Bien que le Canada ait attiré environ 50 milliards de dollars en investissements dans la chaîne d’approvisionnement des VE au cours des trois dernières années, presque tous ces investissements se sont concentrés en Ontario et au Québec. Les investissements de PowerCo et Umicore représentent une part significative du total. Les dépenses des deux entreprises étaient dirigées vers l’Ontario, le centre nerveux traditionnel de l’automobile au Canada.

En avril 2023, PowerCo a annoncé son intention de construire une usine de fabrication de cellules de batteries de 7 milliards de dollars à St. Thomas, à mi-chemin entre Toronto et Windsor. Le site produira des batteries pour les usines d’assemblage de VE du groupe Volkswagen en Amérique du Nord.

En octobre, Umicore a confirmé un engagement antérieur à construire une usine de matériaux pour batteries de 2,8 milliards de dollars à Loyalist Township, juste à l’ouest de Kingston. Le client initial de l’usine est le fournisseur de cellules de BMW Group, AESC, qui possède trois usines de batteries en activité ou en construction aux États-Unis.

Expansion potentielle de la coentreprise en Amérique du Nord

Alors que l’objectif actuel d’Ionway est de fournir des matériaux de batteries aux usines de cellules de PowerCo en Europe, la future usine du Nouveau-Brunswick pourrait faire partie d’un plan visant à étendre la coentreprise en Amérique du Nord. À Toronto en avril, le directeur des achats de PowerCo, Jörg Teichmann, a déclaré à Automotive News Canada que PowerCo et Umicore envisagent d’étendre le partenariat Ionway à l’Amérique du Nord et d’établir une production locale.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Une coentreprise de Volkswagen envisagent le Nouveau-Brunswick pour une usine de matériaux de batteries provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Rappel de BMW : Coussin gonflable défectueux lié à des décès

BMW a rappelé 394 029 modèles de la Série 3 en raison d’un coussin gonflable Takata défectueux, lié à plusieurs décès dans le monde entier. Ce gonfleur défectueux peut envoyer des éclats métalliques à travers l’habitacle lorsque le coussin gonflable se déploie, mettant les occupants du véhicule en danger de blessures graves ou de mort. BMW inspectera et, si nécessaire, remplacera le gonfleur sans frais pour le propriétaire.

Détails du rappel : risque de blessures graves ou mortelles

BMW a émis un rappel pour 394 029 modèles de la Série 3 construits entre 2006 et 2012. La raison? Un coussin gonflable côté conducteur défectueux qui peut exploser, provoquant des blessures graves ou la mort en cas de collision où l’airbag se déploie. Ces véhicules sont équipés des systèmes de coussins gonflables Takata. La société japonaise aujourd’hui disparue a conçu des coussins gonflables avec un défaut mortel lié au propulseur. Elle a utilisé du nitrate d’ammonium (sans agent desséchant) pour gonfler les airbags, ce qui peut poser problème en cas de collision. Lorsque le coussin gonflable se déploie, il y a un risque que le propulseur brûle trop rapidement, provoquant l’explosion du gonfleur et envoyant des éclats métalliques à travers l’habitacle. Jusqu’à présent, ce défaut a causé plus de 30 décès dans le monde.

Modèles concernés par le rappel

Année Modèle Variants Dates de Production Nombre Affecté
2006-2011 Série 3 Berline 323i, 325i, 325xi, 328i, 328xi, 330i, 330xi, 335i, 335xi 1 fév 2005 – 16 déc 2011 378 263
2009-2011 Série 3 Berline Diesel 335d 25 juil 2008 – 11 août 2011 5 677
2006-2012 Série 3 Sportswagon 325xi, 328i, 328xi 23 août 2005 – 29 mai 2012 10 089

Une pièce non approuvée par BMW

Le rappel concerne une pièce de remplacement qui n’a pas été initialement approuvée par BMW. Selon le rapport de rappel de la NHTSA, certains véhicules “peuvent contenir un volant sport ou M-sport équipé d’un module de coussin gonflable frontal côté conducteur Takata avec un gonfleur PSDI-5.” Le constructeur indique que cette pièce a peut-être été installée par un propriétaire, car elle n’était pas offerte ni approuvée par BMW comme pièce officielle. La marque allemande précise que le coussin gonflable d’origine “ne contenait pas de gonfleur avec du nitrate d’ammonium.”

Urgence de vérification et remplacement

Si vous possédez l’un de ces modèles de BMW ou tout autre véhicule équipé d’un coussin gonflable Takata, ce défaut nécessite une attention urgente. Il n’y a aucun avertissement que le coussin gonflable peut être défectueux, et il pourrait être trop tard une fois que l’airbag se déploie. Selon le rapport d’information sur les défauts de Takata, si le gonfleur se rompt, “des fragments métalliques pourraient traverser le matériau du coussin gonflable,” ce qui pourrait causer des blessures graves ou la mort au conducteur et au passager.

Takata : un scandale interminable

Le dernier rappel des coussins gonflables Takata souligne à quel point ce scandale est grave (et le reste). Des millions de véhicules ont été affectés, transformant une caractéristique de sécurité cruciale en une menace potentielle. Plusieurs constructeurs automobiles ont émis des directives de “Ne Pas Conduire” pour leurs véhicules, le plus récent étant Nissan, qui a rappelé environ 84 000 voitures et camions en raison d’airbags Takata défectueux.

Que faire si vous possédez une BMW affectée ?

Le constructeur affirme que le modèle de coussin gonflable du conducteur sera vérifié et, si nécessaire, remplacé sans frais pour le propriétaire. Les conducteurs seront informés (par courrier de première classe) avec des instructions sur ce qu’il faut faire. Vous pourriez être éligible à un remboursement si vous avez déjà fait remplacer votre gonfleur.

Avec des renseignements de CarBuzz

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