Trois ans après ses débuts dans le marché des véhicules électriques, Kia a dévoilé une version remaniée de son EV6 au Salon international de l’auto de Los Angeles. Avec un design revisité, des améliorations intérieures haut de gamme, et des versions enrichies en équipements, le modèle 2025 se refait une beauté sans changer l’essence même du modèle.

Retouches de style

Le Kia EV6 2025 affiche un design extérieur un peu plus audacieux. Les phares avec éclairage Star Map et les feux arrière tridimensionnels ajoutent une touche technologique. Le bouclier avant plus angulaire et des lignes de capot renforcées soulignent son allure sportive. Les nouvelles jantes, disponibles en tailles de 19 à 21 pouces, rehaussent son élégance.

Intérieur inspiré du EV9

L’habitacle mise sur une ambiance ouverte et immersive grâce à deux écrans incurvés de 12,3 pouces intégrant le tableau de bord et l’écran central. Inspiré par l’EV9, il propose un éclairage Star Map, un volant en D, et une console centrale au design épuré. Des matériaux insonorisants et un cadre renforcé garantissent un confort accru.

Autonomie accrue

L’EV6 2025 répond à la demande croissante d’autonomie grâce à une batterie de 84,0 kWh, offrant jusqu’à 514 km d’autonomie pour les versions à propulsion. Les modèles à transmission intégrale (AWD) atteignent 601 chevaux avec une puissance maximale de 641 chevaux pour la version GT. La recharge rapide à 800 volts reste un atout majeur, permettant une charge de 10 à 80 % en moins de 18 minutes. Avec son système ccNC de nouvelle génération, l’EV6 propose des mises à jour OTA (over-the-air) pour optimiser les fonctionnalités, ainsi que des services comme le streaming vidéo et la personnalisation avec des thèmes NBA. Le Digital Key 2.0 permet de déverrouiller et démarrer le véhicule via un smartphone ou une carte NFC. Les aides à la conduite avancées (ADAS) incluent des systèmes perfectionnés comme l’assistance à la collision avant avec détection de croisement et le stationnement assisté à distance.

Disponibilité et production

L’EV6 2025 sera assemblé dans l’usine Kia de Géorgie aux côtés du EV9. Il sera décliné en cinq versions (Light, Light Long Range, Wind, GT-Line, et GT) et commercialisé au premier semestre 2025.

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Hyundai a dévoilé l’IONIQ 9, son premier VUS électrique à trois rangées, marquant une étape clé dans sa stratégie de domination du segment des véhicules familiaux. Prévu pour une commercialisation aux États-Unis et en Corée début 2025, ce modèle vise une autonomie de plus de 480 km.

Le retour des véhicules spacieux pour familles

Longtemps boudés au profit des berlines et VUS compacts, les grands véhicules familiaux font leur retour en force. Les VUS à trois rangées remplacent désormais les fourgonnettes, offrant une solution idéale pour les parents sportifs ou les escapades en famille avec bagages à profusion.

La concurrence s’échauffe

Hyundai rejoint un segment de plus en plus compétitif. Des marques comme Tesla, Rivian, VinFast et Cadillac ont déjà des modèles à trois rangées sur le marché ou en préparation. Le IONIQ 9, construit en Géorgie, s’aligne avec les ambitions de Hyundai de produire 23 modèles électriques d’ici 2030.

Son tarif reste inconnu, mais il pourrait s’approcher du prix de son proche couson le Kia EV9. Parmi ses atouts, une recharge rapide de 10 % à 80 % en seulement 24 minutes et une compatibilité avec le réseau Supercharger de Tesla.

Des attentes mesurées pour un segment en croissance

Malgré une hausse attendue des ventes de VUS électriques à trois rangées, le marché reste fragile. Les prix élevés et l’autonomie encore limitée pour les longs trajets dissuadent de nombreux acheteurs. Pourtant, les marques continuent de se positionner, sachant que les premiers entrants pourraient tirer parti des économies d’échelle à mesure que les coûts des batteries diminuent.

Conclusion : Hyundai entre en jeu avec force

Avec l’IONIQ 9, Hyundai mise sur l’avenir d’un segment prometteur mais exigeant. La question reste : ce VUS familial saura-t-il séduire les acheteurs prêts à investir dans l’électrique, malgré des conditions de marché encore incertaines ?

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Stellantis, ambitieux constructeur mondial, joue la carte de la patience en matière de véhicules électriques (VE). Alors que l’Amérique s’impatiente, Carlos Tavares, PDG de Stellantis, semble réciter un mantra : « Mieux vaut tard que bâclé. » Et les retards s’accumulent.

Dodge Charger Daytona : Attendu mais pas pressé

Prévu pour l’été dernier, le Dodge Charger Daytona n’a toujours pas fait son entrée en scène. Stellantis promet néanmoins aux concessionnaires une livraison avant la fin de l’année. Entre-temps, Jeep mise aussi sur une arrivée du Wagoneer S d’ici décembre. Et pendant que le public surveille son calendrier, Antonio Filosa, PDG de Jeep, martèle : « Priorité à la qualité, pas au calendrier. »

Ram 1500 REV : Pas avant 2025

Carlos Tavares a confirmé le report du Ram 1500 REV à 2025, initialement prévu pour fin 2024. Christine Feuell, patronne de Ram, prévoit que ce modèle sera suivi du Ramcharger, une version à autonomie prolongée équipée d’un générateur embarqué. Tavares insiste : « Nous validons. Nous prenons notre temps. »

La flexibilité des plateformes pour une industrie imprévisible

L’architecture STLA Frame, conçue pour les gros camions et VUS, s’adapte à plusieurs technologies : essence, hybride, hydrogène, électrique ou à autonomie prolongée. De même, les plateformes STLA Large, Medium et Small offrent une polyvalence pour répondre aux besoins de marchés changeants et à des réglementations fluctuantes.

La promesse d’une conduite électrisante

La Dodge Charger Daytona Scat Pack promet des performances impressionnantes : 670 chevaux, 3,3 secondes pour atteindre 100 km/h et une autonomie de 420 km. Quant au Wagoneer S, il a laissé Carlos Tavares « bouche bée » lors d’un essai. Mais ces prouesses suffiront-elles à convertir les sceptiques du VE, surtout face aux défis d’infrastructure et à la question cruciale de l’accessibilité financière ?

Conclusion : Une stratégie réfléchie

Entre retards stratégiques et vision pragmatique, Stellantis semble jouer la carte de la prudence. La question reste : les consommateurs accepteront-ils cette lenteur, ou passeront-ils leur chemin ?

Le texte Stellantis reporte à nouveau le lancement de ces véhicules électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

C’est au Salon de l’auto de Los Angeles que Volks a levé le voile sur une nouvelle cuvée du Tiguan pour 2025.

Ligne plus dynamique

Le Tiguan 2025 repose sur la plateforme MQB Evo et arbore une silhouette plus expressive. Parmi les nouveautés :

  • Un nez rehaussé et des phares plus fins.
  • Une barre lumineuse DEL et un logo illuminé, offrant une signature visuelle distinctive.
  • Une ligne de carrosserie puissante grâce à un décroché au-dessus des ailes avant.
  • Une aérodynamique améliorée via un spoiler de toit prolongé et des éléments de flux d’air au niveau des montants arrière.

De nouvelles jantes et teintes viennent compléter ce look modernisé :

  • Jantes de série : 17 pouces, avec des options jusqu’à 20 pouces sur les finitions supérieures.
  • Nouvelles couleurs : Avocado Green Pearl, Sandstone Uni et Monterey Blue Pearl.

Un habitacle haut de gamme et technologique

Volkswagen élève le niveau avec un intérieur revisité :

  • Matériaux haut de gamme : bois de noyer américain véritable, cuir Savona amélioré et sièges en tissu embossé.
  • Console centrale repensée : le levier de vitesse déplacé sur la colonne de direction libère de l’espace.
  • Configuration à deux rangées pour l’Amérique du Nord, offrant davantage de confort.

Technologie embarquée de pointe

Le Tiguan 2025 embarque :

  • Cockpit Digital Pro 10,25 pouces de série.
  • Écran central MIB4 de 12,9 pouces, avec molette de contrôle pour les réglages rapides.
  • Ambiances personnalisables (“Atmospheres”) combinant éclairage d’ambiance et audio.

Performance accrue et consommation optimisée

Sous le capot, le Tiguan 2025 est équipé du moteur EA888 2.0L turbo :

  • Puissance portée à 201 chevaux (contre 184 précédemment).
  • Poids réduit de 170 livres grâce à l’utilisation d’aluminium et d’acier haute résistance, améliorant l’accélération et l’efficacité énergétique.

Les données officielles de consommation EPA seront annoncées ultérieurement.

Sécurité en tête de liste

Volkswagen intègre 10 coussins gonflables, y compris de nouveaux pour les genoux du conducteur et les côtés arrière. Le système IQ.DRIVE® est désormais de série sur tous les modèles, avec des fonctionnalités comme :

  • Travel Assist : assistance semi-autonome de niveau 2.
  • Front Assist : freinage d’urgence avec détection des piétons.
  • Adaptive Cruise Control (ACC) avec fonction Stop-and-Go.
  • Park Assist Plus en option pour faciliter les manœuvres de stationnement.

Disponibilité et prix

Le Tiguan 2025 sera lancé prochainement. Les détails sur les prix et la disponibilité seront dévoilés ultérieurement.

Le texte Volkswagen redessine son Tiguan pour 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le GMC Sierra Denali EV 2025 dépasse les frontières de la camionnette classique pour s’imposer comme un véritable monument roulant. Alliant un design imposant à une technologie avant-gardiste, il transforme chaque trajet en une expérience de première classe. À plus de 115 000 $, le Sierra EV joue dans la cour des grands. Mais ce prix est-il justifié?

Le poids de l’élégance

L’esthétique du Sierra EV conjugue puissance et raffinement. Avec sa calandre pleine et futuriste et des teintes exclusives comme le Dark Ember Tintcoat, il revendique sa double identité : robuste et luxueux. Ses proportions imposantes – qui rappellent celles d’un titan – masquent pourtant un souci du détail rarement vu dans le segment des pickups. Mais ce gigantisme a un prix : un poids qui dépasse les 4 000 kg, influant directement sur l’agilité et la consommation.

Puissance et portée

Avec 760 chevaux et 785 lb-pi de couple dans sa version Max Range, le Sierra EV est une véritable bête de route. Le sprint de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes impressionne pour un véhicule de cette taille. Son autonomie, allant jusqu’à 740 km dans la version Max range grâce à une batterie colossale de 205 kWh, le propulse au sommet du segment des électriques longue portée. La version de base vous donne 640 chevaux et une autonomie de 628 km. Pour la différence de prix, le modèle Max range est plus intéressant. La technologie de recharge ultra-rapide de 350 kW permet de regagner 160 km en seulement 10 minutes, annihilant l’une des principales critiques envers les véhicules électriques : l’attente. Avec une capacité de remorquage de 4 500 kg, ce pickup n’a rien à envier à ses concurrents en termes de performance utilitaire. Les modes de conduite permettent d’adapter la conduite en fonction du terrain, et la fonction de régénération du freinage permet de ralentir le véhicule avec une seule pédale, un détail pratique pour un véhicule de cette taille.

Une maniabilité surprenante

Inspiré du Hummer EV, le mode Crab Walk fait briller ce mastodonte dans les espaces confinés. Pourtant, sur routes en mauvais état, le poids et les gigantesques roues de 24 pouces rappellent leurs limites en matière de confort. Heureusement, la suspension pneumatique ajustable atténue en partie ces désagréments. Le Sierra EV Denali redéfinit les standards de l’habitabilité. Entre son e-trunk de 311 litres, la fonctionnalité midgate qui prolonge la benne à prewsque 11 pieds et son habitacle orné de bois véritable et de cuir, il incarne le luxe fonctionnel. Les sièges arrière spacieux et le système de connectivité 5G assurent un confort moderne, bien que l’absence actuelle de CarPlay et Android Auto laisse un peu sur sa faim. Le système d’infodivertissement de série se compose d’un écran tactile de 16,8 pouces en mode portrait, proposant une interface fluide et intuitive.

Gourmand en électron

La consommation estimée à 34 kWh/100 km s’aligne avec ses rivaux comme le Chevrolet Silverado EV. Toutefois, à ce niveau de poids, chaque accélération ou freinage met à l’épreuve les lois de la physique, rendant sa gestion énergétique impressionnante mais non révolutionnaire. Le Sierra EV brille par son arsenal sécuritaire, notamment grâce au système Super Cruise, le summum en matière de conduite semi-autonome. Les fonctions comme le freinage d’urgence automatisé et le régulateur adaptatif assurent une tranquillité d’esprit.

Un prestige qui pèse lourd

Le luxe et la technologie ne sont pas gratuits : à partir de 118 599 $, le Sierra EV Denali cible une clientèle élitiste. Malgré ses qualités indéniables, ce prix – majoré par les taxes de luxe au Canada – limite son accessibilité, laissant son marché potentiel relativement restreint. La version Max range vous soulagera de 122 599 $ avant les taxes.

L’éclat d’une nouvelle ère

Le GMC Sierra Denali EV 2025 incarne un futur audacieux pour les pickups, où luxe, puissance et technologie se rencontrent. Cependant, son prix exorbitant et son poids imposant limitent sa portée. Il reste néanmoins une démonstration impressionnante de ce que l’électrique peut offrir dans le segment utilitaire.

Forces

  • Performances et autonomie impressionnantes
  • Design et luxe intérieur exceptionnels
  • Technologie de pointe et sécurité accrue

Faiblesses

  • Prix astronomique
  • Confort réduit sur routes accidentées
  • Absence d’options de connectivité basiques

Le texte GMC Sierra Denali EV 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Spartanburg, Caroline du Sud – La semaine dernière, nous étions du côté de Spartanburg, en Caroline du Sud. C’est là que BMW s’est installée en Amérique du Nord il y a maintenant 30 ans. Au départ, ses installations étaient modestes, mais elles ont crû de façon sérieuse depuis.

Lors de notre première soirée là-bas, où les 30 ans de l’entreprise en sol américain étaient fêtés, nous avons eu l’occasion de voir quelques modèles classiques qui étaient exposés dans la salle de réception. Nous n’allions pas manquer l’occasion de réaliser quelques clichés pour vous les présenter.

Notre série de photos vous présente, dans l’ordre, les véhicules suivants :

1 — BMW Z1 1989

La Z1 a été conçue comme un projet pilote chez BMW, avec comme objectif de présenter le véhicule du futur. Ce roadster mettait de l’avant un design avant-gardiste, avec notamment ces portières qui se glissent de façon verticale vers le bas pour pratiquement disparaître. Le projet a eu l’aval des dirigeants de l’époque pour une production limitée. En tout, quelque 8000 exemplaires ont été fabriqués entre 1989 et 1991. Sous le capot, un 6-cylindres en ligne de 2,5 litres bon pour 168 chevaux.

2 — Ihle Dixi 1930

Voilà une BMW qui n’est vraiment pas connue. Pourtant, la direction que le design a empruntée chez BMW à l’époque est en grande partie attribuable au travail qui avait été fait avec la Dixi, comme on peut le voir avec la grille. Le modèle, qui se voulait un roadster de course, a été modifié pour la production. Il a été proposé au public de 1930 à 1933. Il était, à l’époque, le deuxième modèle vendu dans l’histoire de la marque. Un 4-cylindres produisant 15 chevaux était responsable de l’animation de ce véhicule, qui pouvait atteindre la vitesse de 80 km/h.

3 — BMW Série 3 (1994-1998)

La Série 3 produite de 1994 à 1998 a été la première voiture à être fabriquée à l’usine BMW de Spartanburg. Elle a tracé la voie à une histoire à succès qui se poursuit.

4 — BMW Z3 GoldenEye

La Z3 a marqué l’imaginaire en raison de son design accrocheur et du plaisir de conduire qu’elle a procuré à ses propriétaires. Elle a aussi marqué l’imaginaire des amateurs de la série de films James Bond, alors qu’elle a été utilisée par le célèbre agent secret dans le volet GoldenEye. Il s’agissait de la première fois que James Bond conduisait une BMW. Le modèle destiné au film a été le premier de la série Z3, et on lui a donné le numéro de série 007. En tout, BMW a produit 297 088 Z3 entre 1995 et 2002.

5 — BMW M3 1986

Le débat fera toujours rage quant à savoir quelle est la plus belle BMW de l’histoire. L’auteur de ces lignes aime bien la M5 des années 80, mais la M3 du milieu des années 80 est aussi une superbe création. Cette voiture a été développée pour être utilisée dans les séries de courses de type Touring, mais la réaction du public a fait qu’on a donné naissance à une version de production, ce qui n’était pas le plan au départ. Une légende était née.

6 — BMW Isetta

En voilà une qui n’a plus besoin de présentation. La BMW Isetta a été lancée au milieu des années 50. Cette puce a été révolutionnaire et elle a joué un rôle important dans l’histoire de BMW. Elle a répondu aux besoins de mobilité à bon marché dans une économie d’après-guerre difficile en Europe. Ses principales caractéristiques se résument à un moteur monocylindre et à son design à porte frontale. Surtout, grâce à sa taille compacte et à sa faible consommation, l’Isetta a permis à BMW de survivre à une période financière difficile.

7 — BMW Z8 1999

En observant la BMW Z8 de près, il est incroyable de penser que cette voiture a été dessinée il y a un quart de siècle. Ses lignes sont encore spectaculaires, le signe d’un design réussi et intemporel. Produite seulement pendant trois années, elle s’est rapidement élevé au rang de mythe, et exige aujourd’hui une petite fortune pour être acquise. Inspirée par la 507 des années 50, la Z8 répond aux ordres d’un V8 de 5,0 litres qui propose 394 chevaux. Son temps au 0-100 km/h est d’environ 4,5 secondes. Seulement 5703 Z8 ont été fabriquées.

8 — BMW 319 1934

Dans les années 30, BMW remporte un succès fou en course automobile avec le roadster 315. La compagnie décide alors d’en faire une version de production, qui allait être modifiée pour devenir la 319, une voiture qui allait lancer BMW dans la décennie maudite d’avant-guerre. Un moteur 6-cylindres offrant 45 chevaux équipait le modèle. La 319 était proposée avec cinq carrosseries différentes, y compris 3029 versions du modèle qui est exposé au musée Zentrum de Caroline du Sud. La 319 a été assemblée de 1934 à 1937.

9 — BMW X5 4.6is

L’histoire de BMW est riche, et elle compte aussi des classiques plus récents, comme ce X5 de première génération. Le X5 est produit en Caroline du Sud depuis ses débuts et il représente un modèle d’importance pour l’histoire de la marque en Amérique du Nord. En fait, sans le succès des modèles utilitaires, on peut se demander si la croissance de BMW sur notre continent aurait été la même.

Le texte Musée Zentrum : portrait de neuf classiques de BMW provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Voici la « La Liebre ». C’est une future Hot Wheels. En effet, vous verrez bientôt ses formes effilées en format réduit dans un étalage de ces populaires miniatures. Car ce bolide noir conçu au Chili a remporté la 7e édition du Hot Wheels Legends Tour au terme d’une finale présentée en mode virtuel sur YouTube, le 16 novembre dernier.

Étant la grande gagnante de ce concours international, la La Liebre sera donc immortalisée sous la forme d’une miniature Hot Wheels à l’échelle 1:64, qui sera vendue dans le monde entier.

Née au « pays des poètes »

La La Liebre — le lièvre en espagnol — est le fruit de l’imagination de Giuseppe Casagrande et Maurizio Moschini, deux passionnés qui ont fondé le Cars and Coffee Chile en 2012. Ce club chilien réunit les collectionneurs, pilotes et autres amateurs vivant au rythme des « rugissements harmonieux de moteurs et de la beauté artistique des mécaniques complexes ». Cette manière de décrire les membres de ce club sur son site internet constitue un joli rappel du surnom souvent attribué au Chili : país de poetas — le pays de poètes !

Des chevaux à revendre pour les gauchos

Avec l’aide de leur équipe, Casagrande et Moschini ont construit leur bolide à partir d’un châssis de Ford Falcon 1968 de fabrication argentine qui avait été modifiée par Baufer Garage, un motoriste local d’autrefois. On lui a ajouté une structure tubulaire et un arceau de sécurité habillée d’une carrosserie en fibre de verre inspirée par les voitures du Mans qui arbore fièrement l’écusson du club.

Pour animer cette sportive dont la masse culmine à 900 kg, ils ont opté pour un V8 Chevrolet 350 traficoté pour transmettre 600 chevaux aux roues arrière par le biais d’une boîte de vitesses Saenz 910 à cinq rapports avec engrenages à denture droite.

Une dizaine de finalistes

La La Liebre était une des dix voitures finalistes présentées lors de la grande finale mondiale virtuelle diffusée depuis El Segundo, lieu du siège social de la marque Hot Wheels de Mattel situé à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Los Angeles.

Outre la voiture chilienne, parmi cette dizaine de finalistes, on en retrouvait quatre provenant de pays européens, une de Dubai et trois des États-Unis; des créations qu’on peut découvrir dans cette vidéo :

Événement international qui oublie le Canada

La Tournée des légendes Hot Wheels a été créée en 2018 dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire des Hot Wheels organisées par la société Mattel. La popularité de l’événement fut telle que ses organisateurs ont choisi de la répéter l’année suivante. Après tout, en plus de mousser l’intérêt pour ces miniatures auprès des acheteurs, jeunes et moins jeunes, la tournée constituait une excellente source d’inspiration pour dénicher les « prochaines Hot Wheels » !

D’abord limitée aux frontières étatsuniennes, la tournée a également rapidement pris une envergure internationale. Si bien que l’édition 2024 a été d’abord disputée dans 13 pays où ont d’abord eu lieu des finales dites régionales : les États-Unis, le Mexique, le Chili, la Colombie, le Brésil, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Pologne et même Dubai. Curieusement, depuis 2018, le Canada semble tenu à l’écart de cette compétition…

Les férus de miniatures Hot Wheels se souviendront que les véhicules primés lors des six premières éditions de cette Tournée des légendes ont été : la 2 JetZ (2018), la The Nash (2019), la Pontiac Firebird 1970 (2020), la Volvo P1800 Gasser 1969 (2021), l’Autozam Scrum 1992 « Texas Toot » (2022) et la Mazda MX-5 1990 « Chimera » (2023).

Photos : Mattel

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L’entreprise suédoise Northvolt, spécialisée dans les batteries pour véhicules électriques, envisagerait de se placer sous la protection contre la faillite, selon un rapport de Reuters. Une année difficile, marquée par l’annulation de contrats majeurs et des licenciements, pourrait compromettre ses ambitions au Québec.

De graves problèmes financiers

Northvolt, acteur majeur dans la fabrication de batteries en Europe, connaît des turbulences importantes :

  • Annulation d’un contrat de 2,15 milliards $ avec BMW en juin.
  • Licenciement de 1 600 employés en septembre en Suède.
  • Difficultés croissantes à lever des fonds à court terme.

L’entreprise exploite plusieurs installations en Europe et construit actuellement une usine à proximité de Montréal, avec une capacité prévue pour alimenter un million de véhicules par an.

Un projet québécois menacé

Le site de St-Basile le Grand devait initialement commencer ses opérations en 2026. Cependant, les plans pourraient être retardés de deux ans en raison des tensions financières. Cette usine comprendrait également une unité de recyclage des batteries en fin de vie, un projet présenté comme une priorité par Northvolt malgré les défis récents.

Le gouvernement du Québec, qui a soutenu ce projet via des prêts, fait face à des critiques sur l’utilisation de fonds publics pour un projet maintenant incertain.

BMW et la rupture du contrat

En 2020, Northvolt avait signé un contrat d’une valeur de 2,15 milliards $ avec BMW pour la livraison de batteries de prochaine génération. En juin 2023, ce contrat a été annulé, le constructeur allemand estimant que Northvolt ne serait pas en mesure de respecter les engagements pris. Malgré cela, BMW et Northvolt affirmaient vouloir collaborer pour développer des solutions futures.

Un avenir incertain pour Northvolt

Reuters rapporte que Northvolt a des difficultés croissantes à obtenir des financements à court terme pour stabiliser ses opérations. Bien que l’entreprise n’ait pas confirmé un éventuel dépôt de bilan, elle a déclaré examiner différentes options stratégiques.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

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Stellantis a annoncé le rappel de plus de 206 000 Jeep Grand Cherokee et Dodge Durango aux États-Unis en raison d’un défaut du système de freinage. Ce problème qui existe aussi sur les véhicules canadien peut provoquer un déplacement imprévu des véhicules lorsqu’ils sont stationnés. Une solution est en cours de développement, mais n’est pas encore prête.

Jeep Grand Cherokee et Dodge Durango

Stellantis, maison mère de Jeep et Dodge, a ordonné le rappel de 206 502 SUV aux États-Unis. Ce rappel concerne les Jeep Grand Cherokee et Dodge Durango produits entre juin 2018 et juillet 2019.

Le problème en détail

Selon la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration), un défaut du module de contrôle hydraulique (HCU) et du système de freinage antiblocage (ABS) est en cause. Ce module peut mal interpréter la pression dans le circuit principal des freins, permettant au véhicule de démarrer et de se déplacer hors de la position de stationnement sans appuyer sur la pédale de frein.

De plus, le module défectueux peut allumer les feux de freinage à faible vitesse, même sans freinage effectif, désactiver les systèmes ABS et de contrôle de la stabilité électronique (ESC), augmentant ainsi le risque d’accidents.

Quels modèles sont concernés ?

Ce rappel inclut :

  • 158 045 Jeep Grand Cherokee (modèles 2018 et 2019, produits entre le 11 juin 2018 et le 12 juillet 2019).
  • 48 448 Dodge Durango (mêmes années modèles, assemblés entre le 12 juin 2018 et le 12 juillet 2019).

Les véhicules affectés afficheront des voyants d’avertissement liés au système HCU/ABS.

Un problème déjà connu ?

Ce n’est pas la première fois que Stellantis est confronté à ce type de défaut. En 2022, un rappel avait été effectué pour des feux de freinage restant allumés en permanence. Cependant, en février 2024, l’entreprise a découvert que la solution proposée ne corrigeait pas entièrement le problème et qu’elle entraînait aussi une perte de fonction de l’ABS/ESC.

À ce jour, Stellantis a enregistré 533 réclamations sous garantie liées à ce défaut, mais aucun accident ni blessure n’a été signalé. Transport Canada devrait annoncer sous peur le même rappel pour le Canada.

Avec des renseignements de Carscoops

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Ford prévoit de supprimer environ 14 % de ses emplois en Europe d’ici 2027. Ces mesures, justifiées par des pertes importantes, une faible demande de véhicules électriques (VE) et une concurrence accrue, toucheront principalement l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Une perte de 4000 emplois

Le constructeur américain Ford a annoncé mercredi une réduction massive de 4 000 emplois en Europe, soit environ 14 % de sa main-d’œuvre sur le continent. Ce plan de restructuration fait suite à des années de pertes financières aggravées par une transition difficile vers les véhicules électriques, une demande insuffisante de ces modèles et une concurrence croissante, notamment des fabricants chinois.

Un impact majeur en Allemagne et au Royaume-Uni

Ces suppressions de postes toucheront principalement l’Allemagne, bastion historique de l’industrie automobile européenne, et le Royaume-Uni. Elles s’inscrivent dans un contexte où d’autres constructeurs, comme Nissan, Stellantis et General Motors, prennent des mesures similaires pour réduire leurs coûts face à un marché de plus en plus compétitif.

L’Allemagne, première économie européenne, subit particulièrement ces bouleversements. Le géant Volkswagen envisage de fermer des usines et de réduire ses effectifs pour rester compétitif.

Une demande à la baisse pour les véhicules électriques

Ford a souligné un désalignement important entre les réglementations européennes strictes en matière de CO2 et la faible adoption des véhicules électriques par les consommateurs. Les ventes de VE en Allemagne ont chuté de 28,6 % sur les neuf premiers mois de 2024, accentuées par la suppression des subventions gouvernementales en décembre dernier.

Appel aux gouvernements pour plus de soutien

John Lawler, directeur financier de Ford, a adressé une lettre au gouvernement allemand, appelant à des investissements publics dans les infrastructures de recharge et à des incitatifs significatifs pour les consommateurs. Ford plaide également pour une plus grande flexibilité concernant les normes européennes de conformité au CO2.

Une restructuration déjà en cours

Ford a entamé sa restructuration européenne en février 2023, annonçant à l’époque 3 800 suppressions de postes. L’usine de Saarlouis, en Allemagne, fermera également ses portes en 2025, entraînant de nouvelles pertes d’emplois.

Un secteur en pleine mutation

L’Union européenne a récemment imposé des droits de douane sur les VE chinois, accusant la Chine de subventionner de manière déloyale ses constructeurs automobiles. Malgré cela, la compétitivité des modèles chinois en termes de prix reste un défi de taille pour les acteurs européens.

Avec des renseignements de Reuters

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