Un effet domino nord-américain

La décision de Washington de mettre fin au crédit d’impôt de 7500 $ US à l’achat d’un véhicule électrique admissible aura des conséquences qui se feront sentir jusqu’au Canada. Plusieurs analystes estiment que le ralentissement du soutien gouvernemental américain amènera les fabricants à revoir leurs plans pour l’Amérique du Nord, au détriment d’un marché canadien jugé trop petit pour justifier une certification propre.

Le Canada, trop petit pour justifier l’effort ?

« Ça coûte extrêmement cher de certifier un véhicule selon les normes nord-américaines. Si le modèle ne se vend pas aux États-Unis, il est difficile de justifier l’investissement juste pour le Canada », affirme Andrew King, associé principal chez le consultant automobile DesRosiers (DesRosiers Automotive Consultants.) Certains constructeurs étrangers pourraient ainsi renoncer à offrir certains modèles électriques au Canada, jugeant le retour sur investissement trop incertain en l’absence du marché américain.

La fin officielle du crédit américain

Le crédit d’impôt mis en place sous l’administration Biden disparaîtra le 30 septembre 2025, conformément au budget de 4,7 billions $ CA (3,4 billions $ US) adopté dans le cadre de la loi One Big Beautiful Bill Act, promulguée le 4 juillet par le président Donald Trump. Cela laisse moins de trois mois aux concessionnaires américains pour écouler leurs stocks. Déjà, des géants comme Ford, GM, Honda, Nissan et Stellantis ont annoncé des retards, voire des annulations, dans leurs projets véhicules électriques nord-américains.

Volkswagen ID.4 2023
Volkswagen ID.4 2023 | Auto123.com

Moins de véhicules électriques, plus d’hybrides ?

Selon Sam Fiorani, vice-président d’AutoForecast Solutions, la disparition du crédit d’impôt pousse les constructeurs à rendre leurs usines plus flexibles, capables de produire aussi bien des modèles électriques qu’hybride et à moteur thermique. Il prédit que la part de marché américain des véhicules électriques va varier entre 10 % et les 20 % déjà anticipé. Au cours des cinq prochaines années, le Canada fait légèrement mieux, mais ce n’est pas assez pour inverser la tendance.

Les incitatifs canadiens aussi à sec

Depuis le 12 janvier 2025, le programme fédéral canadien d’incitatifs pour véhicules zéro émission (iVZE) est suspendu, faute de fonds. Ottawa a promis un retour du programme, mais aucune date n’a été annoncée.

Sans soutien fédéral et avec un marché déjà réduit, les ventes de véhicules électriques au Canada sont en chute : 40 000 véhicules ont été enregistrés au premier trimestre de 2025, contre une moyenne trimestrielle de 70 000 en 2024, selon Statistique Canada.

Une solution européenne… pas simple

Pour compenser, plusieurs groupes, dont l’Association des concessionnaires d’automobiles du Canada et Mobilité électrique Canada, suggèrent qu’Ottawa dissocie ses normes de sécurité de celles des États-Unis, afin d’importer des modèles d’Europe, souvent plus abordables. Transports Canada reste prudent. Des différences importantes dans l’infrastructure routière, les vitesses maximales et la taille des véhicules rendent une telle transition complexe et lente à mettre en œuvre.

Un avenir à redéfinir

En résumé, la fin des rabais américains, combinée à l’incertitude canadienne, met le marché nord-américain des véhicules électriques au ralenti. Si Ottawa ne réagit pas rapidement, les consommateurs canadiens pourraient se retrouver avec moins de choix et des prix à la hausse.

Contenu original de auto123.

Le texte Le marché canadien des VÉ subira les contrecoups de la fin du crédit d’impôt américain provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un récent virage législatif aux États-Unis fait craindre un sérieux recul dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre en Amérique du Nord. Washington a mis fin à l’application active des normes d’efficacité énergétique pour les véhicules, rétroactivement depuis l’année-modèle 2022. Résultat : les constructeurs américains ne seront plus sanctionnés pour avoir vendu des véhicules moins économes en carburant.

Selon la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), aucune pénalité ne sera imposée pour les années-modèles 2022 à 2025. Bien que les règles CAFE (Corporate Average Fuel Economy) restent officiellement en vigueur, leur non-application équivaut à un feu vert pour des motorisations plus gourmandes. Déjà, des géants comme Stellantis ont remis en production leurs moteurs V8 Hemi, suscitant un engouement marqué auprès des amateurs de performance, tandis que la division SRT renaît de ses cendres. Cette volte-face pourrait renverser les gains obtenus ces dernières années grâce à l’adoption de plus petits moteurs turbocompressés, notamment dans les VUS intermédiaires, les camions et les sportives.

Le Canada en terrain glissant

Le Canada, qui harmonise généralement ses normes avec celles des États-Unis, pourrait se retrouver isolé. Sans pression réglementaire au sud de la frontière, les constructeurs risquent de négliger les objectifs canadiens, voire de retirer certains modèles plus verts du marché canadien. « Le Canada représente un petit marché par rapport aux États-Unis. Si ce n’est pas rentable d’y offrir des modèles sobres, ils ne viendront tout simplement pas », avertissent plusieurs analystes.

L’Europe comme solution?

En réaction, des voix s’élèvent pour permettre l’importation directe de véhicules européens, notamment des VÉ, hybrides et hybrides rechargeables non homologués ici. Daniel Breton, président de Mobilité Électrique Canada, insiste : « Si une voiture est jugée sécuritaire pour rouler à 180 km/h en Allemagne, ne venez pas me dire qu’elle est trop risquée pour les routes canadiennes. »

Transport Canada, de son côté, reste frileux. Le ministère souligne que certains tests d’impact européens sont moins rigoureux que ceux en vigueur au Canada, en raison de différences dans l’environnement routier.

Mais l’opinion publique pourrait faire pencher la balance : un sondage récent révèle que 70 % des Canadiens appuient la modification des règles pour autoriser l’arrivée de véhicules européens.

Alors que les États-Unis tournent le dos à la réglementation environnementale, le Canada devra choisir entre suivre le mouvement ou ouvrir sa porte à de nouvelles avenues pour maintenir son virage vers l’électrification.

Avec des renseignements de Transport Canada

Le texte Les États-Unis abandonnent l’application des normes CAFE : quel impact pour le Canada? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un trimestre en net recul

General Motors a vu ses bénéfices nets chuter de 35 % au deuxième trimestre de 2025, atteignant 2,6 milliards CAD, alors que les tarifs douaniers américains lui ont coûté 1,5 milliard CAD depuis leur entrée en vigueur sous l’administration Trump. Le chiffre d’affaires mondial a reculé de 1,8 % à 64,6 milliards CAD, et les bénéfices ajustés avant intérêts et impôts (EBIT) ont glissé de 32 %, à 4,17 milliards CAD. En Amérique du Nord, son marché le plus lucratif, GM a enregistré un recul de 46 % des bénéfices avant impôt, générant 3,3 milliards CAD sur des revenus de 54,2 milliards CAD.

Les tarifs : un fardeau bien réel

GM paie actuellement des droits de 25 % sur plusieurs modèles populaires, notamment des camionnettes pleine grandeur fabriquées au Mexique et au Canada, ainsi que sur les Chevrolet Trax et Buick Envista en provenance de la Corée du Sud.

Chevrolet Trax 2RS 2024
Chevrolet Trax 2RS 2024 | Auto123.com

Même les véhicules admissibles à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) sont taxés sur leur portion de contenu non américain. Selon le chef des finances, Paul Jacobson, les tarifs représentent « un enjeu majeur ». Il a indiqué que le constructeur travaille à atténuer environ 30 % de l’impact fiscal grâce à des ajustements de production et des réductions de coûts.

Maintien des prévisions malgré tout

Malgré cette pression financière, GM maintient ses prévisions pour l’année complète, visant un EBIT ajusté de 13,7 à 17,1 milliards CAD et un bénéfice net entre 11,2 et 13,8 milliards CAD, en baisse par rapport aux estimations initiales de 2025. Le titre de GM a reculé de 2,4 % suivant l’annonce, avant l’ouverture de la bourse. La PDG Mary Barra reste optimiste, affirmant que la stratégie actuelle, combinée à une meilleure adéquation entre les normes d’émissions et la demande réelle, renforcera la position concurrentielle de GM.

Ajustements de production pour amortir le choc

Pour contrer les effets des tarifs, GM prévoit des investissements de 5,5 milliards CAD dans trois usines américaines, dont l’ajout de la production du Chevrolet Equinox à Kansas City et le transfert de celle du Chevrolet Blazer du Mexique au Tennessee. Ces décisions visent à réduire la dépendance aux importations tarifées. Malgré la pression, GM n’augmentera pas ses prix en raison des tarifs. Le prix moyen de transaction a dépassé 70 000 CAD au deuxième trimestre, et les incitatifs offerts sont restés inférieurs de deux points à la moyenne du secteur.

Résultats contrastés à l’international

En Chine, GM a généré un revenu net de 97 millions CAD, une amélioration notable comparativement à une perte de 143 millions CAD l’an dernier. Le constructeur restructure actuellement ses opérations dans le pays avec son partenaire SAIC, et souligne une deuxième hausse consécutive des ventes, en grande partie grâce à sa gamme de véhicules électrifiés.

Contenu original de auto123.

Le texte GM encaisse un dur coup au 2e trimestre : les tarifs douaniers plombent les profits provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une réduction majeure de la production nord-américaine

Le constructeur japonais Nissan prévoit, d’ici mars 2027, de fermer son usine de Civac, au Mexique, la toute première installée à l’extérieur du Japon. Cette décision s’inscrit dans un vaste plan de restructuration mondiale, alors que ses ventes ont chuté de près de 40 % depuis la pandémie. En parallèle, la coentreprise COMPAS avec Mercedes-Benz, qui assemble des VUS de luxe à Aguascalientes, sera également dissoute après la fin de la production prévue pour le début de 2026.

Selon des sources proches du dossier, la production des Nissan Frontier et Navara, actuellement à Civac, sera transférée vers les deux autres usines Nissan à Aguascalientes, situées à environ 600 km au nord-ouest.

Nissan Frontier
Nissan Frontier | Auto123.com

La fin d’une ère à Civac

L’usine de Civac, à Jiutepec, ouverte depuis 1966, a joué un rôle central dans l’expansion internationale de Nissan. Elle a produit plus de six millions de véhicules, dont les Datsun Bluebird et une multitude de modèles exportés à partir de 1972. Toutefois, avec une capacité annuelle d’environ 200 000 véhicules, elle ne tourne plus qu’au tiers de son potentiel. En 2024, Nissan prévoit d’y assembler seulement 57 000 unités.

Déjà en mars, la compagnie avait annoncé la fin de la production du Frontier en Argentine, consolidant l’assemblage des camionnettes à Civac à court terme, mais en réduisant à une seule chaîne de montage d’ici la fin de 2025.

Impact politique et chance pour la Chine ?

Cette fermeture reste hautement symbolique et politiquement délicate, alors que le Mexique représentait 20 % des ventes nord-américaines de Nissan l’an dernier. En se retirant de Civac, Nissan abandonne une main-d’œuvre qualifiée et des décennies d’investissements.

Mais tout n’est pas perdu : des constructeurs chinois comme BYD ou SAIC pourraient voir en Civac une porte d’entrée en Amérique du Nord. Selon Sam Fiorani d’AutoForecast Solutions, reprendre une usine existante (brownfield) coûterait des centaines de millions, plutôt que des milliards pour la construction d’une nouvelle installation. L’usine, prête à produire et dotée d’un personnel expérimenté, représenterait une aubaine pour un acteur émergent.

Contexte commercial tendu

La décision de Nissan est aussi influencée par les tarifs de 25 % imposés par l’administration Trump sur les véhicules fabriqués au Mexique. Cela a mené Nissan à cesser la production de certaines versions non rentables de la Sentra et du Kicks pour le marché américain et à prévoir la fin de la Versa aux États-Unis en 2026, libérant ainsi de la capacité à Aguascalientes.

Dans l’ensemble, la capacité globale de production de Nissan passera de 3,6 à 2,5 millions de véhicules d’ici l’année fiscale 2027, avec des fermetures prévues aussi au Japon, en Inde, en Argentine, en Thaïlande et en Afrique du Sud.

Contenu original de auto123.

Le texte Nissan fermera son usine historique au Mexique d’ici 2027 : une page se tourne provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Pour souligner le 50e anniversaire de la Ferrari 308 GTB, Cavallino, le magazine mondial des passionnés de la marque au cheval cabré, a organisé un événement exclusif au l’opulent édifice du Royal Automobile Club (RAC) de Londres, en collaboration avec le circuit de Goodwood, le 17 juillet dernier.

L’événement a commencé par une rencontre au pavillon Race Control de Goodwood, où les participants ont pris part à un tour de piste avant de se rendre à Pall Mall, la célèbre rue du quartier St James’s, au cœur de Londres, où des voitures ont été exposées devant l’édifice du RAC (son Clubhouse).

La journée s’est poursuivie par un cocktail et une conférence animée par Amanda Stretton, journaliste automobile britannique et pilote de renom, accompagnée de Massimo Delbò, historien de l’automobile et directeur éditorial de Cavallino, reconnu pour sa connaissance approfondie et sa passion pour les modèles classiques de la marque.

Le programme de la soirée a été enrichi par les contributions de personnalités étroitement liées à la 308. Mentionnons d’abord Leonardo Fioravanti, célèbre designer de Pininfarina qui a signé la silhouette de 24 modèles de la marque Ferrari. Il a raconté la genèse de ce modèle, en plus de partager ses souvenirs de l’époque où il a lui-même été propriétaire d’une 308 argent métallisé avec intérieur rouge. Cette voiture, qui appartient aujourd’hui au collectionneur japonais Shunjii Hasumi, était d’ailleurs exposée dans la rotonde du RAC.

Il y avait aussi Antonio Tognana. Mieux connu sous le nom Tonino, cet ancien champion italien de rallye a relaté l’audace et la vision qui l’ont mené, en 1982, à transformer une 308 GTB pour en faire une arme victorieuse dans sa discipline, où il a remporté le titre national sur pistes de terre. Sa décision audacieuse aurait d’ailleurs contribué à inspirer le développement ultérieur de la Ferrari 288 GTO de compétition.

Un tournant dans l’histoire de Ferrari

Rappelons que Ferrari a dévoilé le 308 GTB au Salon de l’automobile de Paris en 1975. C’était la dernière édition annuelle de ce salon qui deviendra bisannuel l’année suivante, et sera ensuite rebaptisé Mondial de l’automobile en 1988.

Conçue selon un design de Pininfarina signé Scaglietti, cette biplace était animée par une variante à carter sec du V8 de la 308 GT4. Ce moteur de 2,9 L, qui développait 255 ch, avait une position plus basse dans le châssis, en plus de bénéficier d’un meilleur refroidissement grâce à un plus grand volume d’huile à moteur.

Les premiers exemplaires de la 308 GTB avaient une carrosserie en fibre de verre et un capot avant en aluminium, une première pour Ferrari. Cette façon de faire ne sera toutefois pas de longue durée, même si la finition était satisfaisante, affirme le constructeur. Car ce dernier va opter pour une construction en acier et en aluminium dès la fin de 1976 pour les voitures destinées au marché américain, puis vers le milieu de 1977, pour les modèles achetés par les clients européens.

La rédaction de Cavallino affirme que la 308 GTB a redéfini les standards des voitures de sport compactes, en plus de marquer un tournant pour le constructeur de. Maranello. La série 308-328 a d’ailleurs fait passer la production annuelle de l’entreprise de quelques centaines à plusieurs milliers d’unités.

Photos : Cavallino

Le texte Cavallino fête les 50 ans de la Ferrari 308 GTB provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le constructeur américain Rivian a donné le coup d’envoi, le 16 juillet dernier, à la construction de son tout premier centre de service permanent au Québec, situé à Laval. La cérémonie de la première pelletée de terre s’est déroulée en présence de dirigeants de Rivian, de l’entrepreneur Groupe Montoni et de représentants municipaux. L’installation de 28 000 pi² (2 600 m²) servira à la fois à entretenir les véhicules Rivian déjà en circulation dans la province, et à accroître la visibilité de la marque dans le plus important marché canadien pour les véhicules électriques (VÉ), selon Nick Harterre, gestionnaire des politiques chez Rivian.

Une ouverture prévue pour 2026, avec le R2

Depuis son arrivée au Canada en 2022, Rivian s’est progressivement déployée en Colombie-Britannique, Alberta, Ontario et Québec, avec des installations de service temporaires. Pour les clients québécois, l’entretien se faisait jusqu’ici à partir d’un site provisoire à Montréal, dans l’arrondissement du Mont-Royal.

L’ouverture du centre de Laval est prévue pour 2026, coïncidant avec le lancement du VUS compact R2, un modèle plus abordable appelé à élargir la clientèle de la marque. Rivian n’a pas dévoilé combien d’employés seront affectés à ce nouveau site.

Des hausses de prix liées à la guerre commerciale

Ce projet d’expansion arrive à un moment économiquement délicat pour Rivian. En raison des tarifs douaniers canadiens imposés aux véhicules assemblés aux États-Unis, les prix des R1S et R1T ont bondi d’environ 25 % en février 2025. Le R1S se vend maintenant à 140 990 $ (contre 111 900 $ fin 2024), tandis que le R1T affiche un prix de 129 990 $, excluant les frais de livraison.

Ces augmentations surviennent dans un contexte de guerre commerciale déclenchée par l’administration Trump, qui ralentit les ventes. Rivian a d’ailleurs réduit ses prévisions mondiales de ventes pour 2025, passant de 46 000-51 000 à 40 000-46 000 unités. L’entreprise ne divulgue pas de données spécifiques au marché canadien.

Malgré ces vents contraires, la construction du centre de Laval envoie un message clair : Rivian compte bien s’enraciner durablement au Québec.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Rivian débute la construction d’un centre de service à Laval provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’entreprise de bornes électriques Flo a annoncé récemment qu’elle devait fermer l’une de ses trois usines d’assemblages de bornes de recharge pour véhicules électriques, soit celle de Shawinigan, au Québec. La raison évoquée est simple ; les obstacles tarifaires et commerciaux et le retrait des politiques gouvernementales favorisant la transition électrique aux États-Unis.

« Cette décision reflète plusieurs réalités difficiles. Les tensions commerciales, l’évolution de la dynamique politique — en particulier aux États-Unis — et l’incohérence des signaux politiques concernant les véhicules électriques ont rendu la planification à long terme extrêmement complexe. »

– Louis Tremblay, chef de la direction de Flo

Plusieurs clients qui planifiaient l’achat de bornes ont dû annuler leurs commandes ou simplement la mettre sur pause. L’entreprise ne peut pas gérer dans l’incertitude.

Fondée en 2009, Flo, un fleuron québécois, a agrandi sa deuxième usine à Shawinigan en 2021 et elle a ajouté une empreinte de production aux États-Unis en 2022, alors que le solide gouvernemental d’alors, des deux côtés de la frontière, a accéléré la demande de chargeurs pour un parc de véhicules électriques alors en pleine croissance.

Avec des ventes qui ralentissent en certains endroits, et les changements de politiques à Washington, la situation devient pratiquement insoutenable.

Flo ferme une usine au Québec et remercie 80 employés en Amérique du Nord | Auto123.com

Rappelons que l’administration Trump a gelé le financement du programme de recharge des véhicules électriques (d’une valeur de cinq milliards USD) en février dernier, bien qu’elle soit confrontée à une bataille judiciaire avec plusieurs États pour reprendre les paiements.

Au Canada, le soutien du gouvernement à l’infrastructure de recharge reste solide, bien que la mise en place de réseaux dans tout le pays ait pris du retard par rapport aux prévisions initiales.

L’usine initiale de Flo, qui est située dans le secteur Grand-Mère à Shawinigan, de même que son centre de production américain à Auburn Hills, au Michigan, continueront de fonctionner. Louis Tremblay a déclaré que les licenciements s’inscrivent dans le cadre d’un « pivot stratégique » plus large qui permettra à l’entreprise de se concentrer principalement sur l’exploitation des réseaux de recharge, et non sur la fabrication.

Flo exploite environ 100 000 chargeurs publics au Canada et aux États-Unis.

Malgré ce pas en arrière, l’entreprise a déclaré qu’elle « restait fermement engagée » à fournir des chargeurs pour le marché résidentiel. D’ailleurs, il est important de le mentionner, la production et les livraisons de bornes de recharge pour domiciles ne sont pas affectées par les licenciements.

Contenu original de auto123.

Le texte Flo ferme une usine au Québec et remercie 80 employés en Amérique du Nord provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Auto123 jette un coup d’œil sur les 25 modèles qui ont été le plus vendus du côté des États-Unis depuis le début de l’année.

Avec la moitié de l’année derrière nous, l’heure est aux bilans annuels provisoires du côté des constructeurs. On évalue les rendements, on effectue des ajustements là où c’est nécessaire, bref, on se félicite, on réagit, on bosse pour faire de la deuxième moitié de l’année un succès.

Il est toujours intéressant d’analyser les résultats, qui nous permettent de confirmer des tendances, mais aussi de découvrir certaines surprises, car chaque année, certains modèles réussissent à nous surprendre.

Le magazine Car and Driver vient de publier la liste des 25 modèles qui ont été le plus vendus au cours des six premiers mois de l’année aux États-Unis. Évidemment, ça peut différer un peu au Canada, mais en compilant le tout, ça nous donne un bon portrait pour nos deux pays.

Tesla Model 3
Tesla Model 3 | Auto123.com

25 — Tesla Model 3 : 80 000 unités (estimé)

Si les ventes de Tesla ont plombé à travers la planète, il faut comprendre qu’aux États-Unis, la réaction est quelque peu différente. Le modèle a progressé par rapport à la même période l’an dernier où environ 64 800 modèles avaient été écoulés lors des six premiers mois de l’année.

Ford Escape
Ford Escape | Auto123.com

24 — Ford Escape : 82 589 unités

Le Ford Escape revient dans le top 25 cette année, avec une progression de 11 % de ses ventes depuis le début de l’année.

Nissan Sentra
Nissan Sentra | Auto123.com

23 — Nissan Sentra : 85 523 unités

La Sentra a connu une excellente année en 2024. Une baisse de 37 % au deuxième trimestre de 2025, et de 4 % pour l’année en cours, fait qu’elle est passée de la 16e à la 23e cette année.

Jeep Wrangler
Jeep Wrangler | Auto123.com

22 — Jeep Wrangler : 85 613 unités

Le Jeep Wrangler a eu une année plus difficile en 2024. Il a rebondi depuis le 1er janvier, et surtout lors du deuxième trimestre avec 47 669 ventes, un bond de 23 % par rapport à la même période l’an dernier.

Ford Maverick
Ford Maverick | Auto123.com

21 — Ford Maverick : 86 056 unités

Avec des retouches cette année, le Ford Maverick connaît un regain intéressant, avec un bond de 26 % au deuxième trimestre par rapport à 2024. L’ajout de la traction intégrale à la motorisation hybride y est assurément pour quelque chose.

Kia Sportage
Kia Sportage | Auto123.com

20 — Kia Sportage : 87 172 unités

Toujours en bonne posture et avec un rafraîchissement en 2026, ça devrait lui permettre de solidifier sa position.

Subaru Crosstrek
Subaru Crosstrek | Auto123.com

19 — Subaru Crosstrek : 90 334 unités

Aux États-Unis, le Crosstrek demeure le deuxième véhicule le plus vendu de Subaru. Ses ventes ont crû de 14 % par rapport à la première moitié de 2024.

Subaru Forester
Subaru Forester | Auto123.com

18 — Subaru Forester : 95 972 unités

Des ventes en hausse de 3 % cette année. Elles ont sans aucun doute été aidées par l’arrivée de la version hybride.

Jeep Grand Cherokee
Jeep Grand Cherokee | Auto123.com

17 — Jeep Grand Cherokee : 99 668 unités

Malgré des ventes en baisse de 7 % jusqu’ici cette année, le Grand Cherokee demeure le véhicule le plus populaire de la famille Jeep.

Ford Explorer
Ford Explorer | Auto123.com

16 — Ford Explorer : 104 929 unités

Voilà un modèle qui continue d’étonner, malgré les difficultés de Ford en matière de fiabilité avec toutes ces campagnes de rappel. L’Explorer a vu ses ventes croître de 24 % au deuxième trimestre par rapport à la même période en 2024.

Nissan Rogue
Nissan Rogue | Auto123.com

15 — Nissan Rogue : 109 563 unités

Nissan a besoin de toutes les bonnes nouvelles possibles. Malheureusement, malgré de bonnes ventes, le Rogue est en recul de 22 % depuis le début de l’année.

Hyundai Tucson
Hyundai Tucson | Auto123.com

14 — Hyundai Tucson : 113 310 unités

À l’inverse, le Hyundai Tucson, un rival direct du Nissan Rogue, a vu ses ventes du deuxième trimestre bondir de 25 % par rapport à celles de 2024.

Chevrolet Trax
Chevrolet Trax | Auto123.com

13 — Chevrolet Trax : 119 593 unités

Sans surprise, le Chevrolet Trax, plus abordable, continue de séduire avec une progression de 32 % cette année jusqu’à présent.

Toyota Corolla
Toyota Corolla | Auto123.com

12 — Toyota Corolla : 120 052 unités

La Corolla vieillit, ce qui explique peut-être son faible recul de 2 % cette année. Elle demeure en très bonne posture.

Honda Civic
Honda Civic | Auto123.com

11 — Honda Civic : 128 236 unités

L’histoire est similaire chez Honda avec un recul de 1 % pour la Civic. Rien d’inquiétant.

Chevrolet Equinox
Chevrolet Equinox | Auto123.com

10 — Chevrolet Equinox : 129 889 unités

La lutte est féroce au sommet des ventes de l’industrie. Malgré un progrès de 22 % cette année, l’Equinox est passé de la septième à la dixième place. Cela signifie que d’autres modèles ont très bien fait.

Toyota Tacoma
Toyota Tacoma | Auto123.com

9 — Toyota Tacoma : 130 873 unités

Cinq des neuf premières places sont occupées par des camionnettes, ce qui demeure impressionnant. La Toyota Tacoma est la première de la catégorie des modèles de taille intermédiaire.

Tesla Model Y
Tesla Model Y | Auto123.com

8 — Tesla Model Y : 146 000 unités (estimé)

Le Tesla Model Y demeure le véhicule électrique le plus vendu, mais ses ventes pour la première moitié de l’année sont passées de 195 000 unités en 2024, à 146 000 unités cette année. Vos explications valent les nôtres.

Toyota Camry
Toyota Camry | Auto123.com

7 — Toyota Camry : 155 330 unités

Quelle régularité ! Pour les six premiers mois de l’année 2024, Toyota écoulait 155 242 Camry.

GMC Sierra
GMC Sierra | Auto123.com

6 — GMC Sierra : 166 409 unités

Le GMC Sierra continue de progresser dans sa catégorie, avec un bond de 14 % cette année. Les résultats ne tiennent pas compte de la variante électrique (2773 ventes).

Ram 1500
Ram 1500 | Auto123.com

5 — Ram 1500 : 174 320 unités

Une petite baisse de 3 % pour Ram cette année, mais avec le retour du V8 Hemi dans la série 1500, on devrait voir un regain lors de la deuxième moitié de l’année.

Honda CR-V
Honda CR-V | Auto123.com

4 — Honda CR-V : 212 561 unités

Le Honda CR-V continue d’être un pilier pour Honda, avec une croissance de 8 % au cours des six premiers mois de l’année.

Toyota RAV4
Toyota RAV4 | Auto123.com

3 — Toyota RAV4 : 239 451 unités

À sa dernière année sous la même forme, le RAV4 continue d’impressionner, malgré un recul de 4 %. Avec la nouvelle mouture qui nous arrive bientôt, il va continuer de talonner les camionnettes pleine grandeur.

Chevrolet Silverado
Chevrolet Silverado | Auto123.com

2 — Chevrolet Silverado : 283 812 unités

Le Silverado est en recul de 6 % depuis le début de l’année, mais ce n’est pas assez pour lui retirer sa deuxième position. Lorsqu’on cumule les ventes des deux camionnettes de General Motors (l’autre étant la GMC Sierra), le géant américain vend plus de camionnettes que Ford avec sa Série F.

Ford F-150
Ford F-150 | Auto123.com

1 — Ford F-150 : 399 819 unités

Malgré tout, les résultats du F-150 demeurent impressionnants. Le modèle est en route pour une année à 800 000 unités. Les résultats sont en hausse de 17 % cette année.

Contenu original de auto123.

Le texte Les 25 modèles les plus vendus aux États-Unis en 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une liquidation avant la fin du crédit d’impôt fédéral américain

Mercedes-Benz annonce une baisse de prix importante pour l’ensemble de sa gamme électrique EQ aux États-Unis, tout en confirmant la fin de leur production locale à compter du 1er septembre 2025. Cette décision survient alors que le crédit d’impôt fédéral pour véhicules électriques prendra fin plus tôt que prévu, soit le 30 septembre.

Des baisses de prix allant jusqu’à 20 000 CAD

La réduction des prix varie considérablement selon les modèles. Le prix de la berline EQS passe de 105 550 $ à 101 400 $. L’EQS VUS passe de 106 400 $ à 91 100 $, l’EQE berline de 79 000 $ à 66 000 $. Ces réductions surviennent alors que les ventes de modèles EQ n’ont jamais décollé sur le marché nord-américain, malgré les efforts de marketing de la marque.

Suspension des commandes aux États-Unis

Mercedes a également annoncé la fermeture temporaire des carnets de commandes américains pour les EQS berline et VUS ainsi que les EQE berline et VUS. La production se poursuivra pour les marchés étrangers, mais aucun calendrier n’a été fourni pour une reprise des commandes aux États-Unis.

Un avenir électrique centré sur une nouvelle architecture

Malgré ce retrait, Mercedes-Benz ne renonce pas à l’électrification. Le constructeur confirme que la CLA électrique, le premier modèle basé sur sa nouvelle plateforme MMA (Mercedes Modular Architecture), arrivera aux États-Unis à la fin de 2025. Deux nouveaux VUS utilisant cette architecture seront également présentés au salon IAA de Munich en septembre 2025, incluant le très attendu GLC électrique de nouvelle génération.

Mercedes semble ainsi repenser sa stratégie électrique en Amérique du Nord en misant sur des véhicules plus compacts, efficaces et mieux positionnés en fait de prix pour séduire une clientèle plus large.

Contenu original de auto123.

Le texte Mercedes-Benz baisse les prix de ses véhicules électriques EQ et met fin à leur production aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On croit souvent que les voitures électriques (VÉS), grâce à leur fonctionnement silencieux et fluide, sont plus confortables pour les passagers sujets au mal des transports. Pourtant, des recherches récentes démontrent que c’est exactement l’inverse : les VÉ augmentent les nausées chez de nombreux occupants. Et la science en connaît maintenant la cause.

Le cerveau perturbé par l’absence de repères

Dans un véhicule à essence, les passagers bénéficient de signaux physiques et sonores pour anticiper les mouvements : vibrations du moteur, montée en régime, bruits mécaniques. Tous ces éléments aident inconsciemment le cerveau à synchroniser ce qu’il perçoit avec ce qu’il ressent. En conduite, c’est encore plus vrai : on sait quand on freine ou accélère, ce qui explique pourquoi les conducteurs ne souffrent jamais du mal de voiture. Or, dans un VÉ, ces repères disparaissent. « Voyager pour la première fois dans un environnement électrique est une nouvelle expérience pour le cerveau, qui doit s’adapter », explique William Emond, doctorant à l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard, au Guardian. Le cerveau perd ainsi sa capacité à estimer avec précision les forces de mouvement.

Le freinage régénératif, un facteur aggravant

Un autre élément en cause est le freinage régénératif, utilisé dans la majorité des VÉ. Au lieu d’un coup de frein sec, la voiture ralentit de façon graduelle dès qu’on relâche l’accélérateur, ce qu’on appelle souvent la conduite à une pédale. Ce ralentissement silencieux et constant, combiné à une accélération parfois brusque, crée un enchaînement de mouvements contre-intuitif pour les passagers, qui s’attendent à un comportement plus prévisible — comme dans les voitures à essence.

Une adaptation à venir ?

Deux études citées par The Guardian (2020 et 2024) établissent un lien entre l’absence de bruit moteur, les faibles vibrations et l’augmentation du mal des transports. Mais les chercheurs restent optimistes : à mesure que les générations futures grandiront avec les VÉ, leur cerveau pourrait s’ajuster à ces nouvelles dynamiques. Les jeunes enfants d’aujourd’hui pourraient donc mieux tolérer les VÉ que leurs parents.

D’ici là, il faudra sans doute adapter le confort en cabine — et peut-être même les systèmes de freinage — pour éviter que la révolution électrique ne tourne au malaise pour les passagers.

Avec des renseignements de The Drive

Le texte Pourquoi le mal des transport est plus fréquent dans des véhicules électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile