Honda a annoncé un rappel concernant environ 205 760 VUS aux États-Unis en raison d’un risque de fuite de carburant, selon la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA). Ce rappel concerne certains modèles Passport et Pilot des années modèles 2023 à 2025.
Une défaillance du système d’alimentation détectée
Le problème réside dans le tube et la conduite du goulot de remplissage de carburant, qui pourraient se séparer, entraînant une potentielle fuite de carburant. Ce type de défaillance peut accroître le risque d’incendie, nécessitant une intervention rapide.
Inspection et réparation gratuites
Honda s’engage à effectuer gratuitement les inspections et les réparations nécessaires dans ses concessions. Les propriétaires des véhicules concernés seront contactés prochainement pour planifier leur rendez-vous de service.
Une démarche qui devrait se poursuivre au Canada
Même si le Canada n’as pas encore annoncé de rappels pour les même modèles chez-nous, les versions au Canada feront aussi l’objet du même rappel sous peu.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/12/vus-honda-pilot-2024-caracta-a-ristiques-et-spa-a-cifications1696522350768.jpg12001920Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-12-06 08:15:452024-12-06 08:29:27Une fuite de carburant fait l’objet de 205 000 rappels chez Honda
Hier, Ola Källenius, le chef de la direction du groupe Mercedes-Benz, a remis personnellement au Vatican la toute première papemobile entièrement électrique.
Ce véhicule unique, basé sur le VUS électrique de Classe G, a été conçu et construit à la main par une équipe consacrée au cours de l’année passée. Arborant une élégante peinture blanche nacrée, il a été modifié pour s’adapter aux déplacements lents habituels du pape lors de ses apparitions publiques.
« C’est un honneur particulier pour notre entreprise, et je tiens à remercier Sa Sainteté pour sa confiance. Avec cette papemobile, nous envoyons également un message clair en faveur de l’électromobilité et de la décarbonisation. Mercedes-Benz ne se contente pas de produire des véhicules uniques, mais travaille aussi à l’obtention d’un parc neutre en carbone d’ici 2039. »
– Ola Källenius, chef de la direction de Mercedes-Benz, lors de la remise du véhicule au Vatican
Ce véhicule offrira au pape François une solution de transport sans émissions juste à temps pour le Jubilé de 2025, une année sainte qui attire des millions de pèlerins à Rome.
Le nouveau Papemobile électrique, de profil | Auto123.comLe nouveau Papemobile électrique, de haut | Auto123.com
Un design unique pour des besoins spécifiques
Le moteur électrique de cette papemobile, issu du G580 dévoilé au printemps dernier, a été spécialement ajusté pour permettre des déplacements à faible vitesse en toute fluidité.
Le nouveau Papemobile électrique, intérieur | Auto123.com
À l’intérieur, le banc arrière a été remplacé par un siège pivotant et réglable en hauteur, positionné au centre. Deux sièges individuels situés à l’arrière permettent d’accueillir d’autres passagers.
Pour garantir la sécurité du pape, le toit amovible et surélevé offre une protection contre les intempéries.
La Nürburg 460 Pullman Saloon 1930 de Mercedes-Benz | Auto123.com
Une tradition de presque un siècle
Depuis 1930, Mercedes fournit des véhicules au Vatican, à commencer par une Nürburg 460 Pullman Saloon destinée au pape Pie XI. Le terme « papemobile » est apparu dans les années 1980, lorsque le modèle de Classe G est devenu la base des véhicules pontificaux sous le règne de Jean-Paul II.
La présentation du nouveau Papemobile au Pape François | Auto123.comLors de la présentation du nouveau Papemobile au Pape François | Auto123.comLors de la présentation du nouveau Papemobile au Pape François | Auto123.com
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/12/24c0386_006.jpg7991200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-12-06 02:24:272024-12-06 02:29:55Mercedes-Benz livre la première papemobile électrique au Vatican
Les employés de neuf usines allemandes de Volkswagen ont cessé le travail ce lundi lors de grèves de deux heures, bloquant les chaînes de montage. Ces actions surviennent dans un contexte de profond désaccord entre la direction et les syndicats sur l’avenir du plus grand constructeur automobile d’Europe.
Le mouvement social a débuté dans les usines de Wolfsburg, siège historique de Volkswagen, et s’étend à d’autres sites clés, comme ceux de Hanovre et de Zwickau, où la production est entièrement consacrée aux véhicules électriques.
Des tensions exacerbées par des baisses de salaire et des menaces de fermeture
La colère des travailleurs fait suite à l’annonce de la direction qui demande une réduction de 10 % des salaires et envisage la fermeture de plusieurs sites en Allemagne, une première en 87 ans d’histoire. Volkswagen justifie ces mesures par la nécessité de réduire les coûts face à une faible demande, une transition électrique plus lente que prévu et la concurrence féroce des constructeurs chinois.
Daniela Cavallo, présidente du conseil d’entreprise de Volkswagen, a affirmé que ces propositions franchissent les « lignes rouges » des employés, en ajoutant que les fermetures d’usines et les licenciements massifs sont inacceptables.
Dans l’usine de Volkswagen à Wolfsburg | Auto123.com
Un impact économique et industriel majeur
La grève a entraîné l’arrêt de la production de centaines de véhicules, dont la célèbre Golf, à Wolfsburg, où 70 000 personnes travaillent. Ces interruptions, qui pourraient s’intensifier avec des grèves prolongées ou illimitées, risquent d’aggraver la chute de la production de Volkswagen, déjà affectée par une baisse des livraisons et des bénéfices.
Thorsten Groeger, négociateur pour le syndicat IG Metall, a déclaré ceci sur un ton qui ne laisse aucun doute sur les intentions du groupe :
« Ignorer les travailleurs, c’est de jouer avec le feu et nous savons transformer des étincelles en flammes. »
Une mobilisation qui dénonce une gestion jugée inéquitable
Les grévistes reprochent à la direction de faire porter le poids des erreurs stratégiques sur les employés. Sascha Dudzik, représentant syndical, a notamment critiqué les conséquences du scandale du diesel et le retard pris face aux concurrents chinois, plus innovants.
« Ce ne sont pas les travailleurs qui ont pris ces décisions, mais les millionnaires à la tête de Volkswagen », a-t-il déclaré devant des manifestants à Hanovre.
Une solution encore incertaine
La quatrième séance de négociations prévue le 9 décembre sera cruciale pour trouver un terrain d’entente. Cependant, les premiers signaux envoyés par la direction laissent peu d’espoir d’apaisement.
Si aucun accord n’est trouvé, la crise pourrait s’intensifier, menaçant non seulement l’avenir de Volkswagen en Allemagne, mais aussi la stabilité de l’ensemble de l’industrie automobile européenne.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/12/volkwagen-wolfburg-plant-001.jpg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-12-05 14:24:272024-12-05 14:28:56Neuf usines à l’arrêt chez Volkswagen en Allemagne
Depuis que le président élu des États-Unis a brandi la menace d’imposer des tarifs de 25 % sur tous les produits en provenance du Canada et du Mexique lors de son arrivée en poste en janvier prochain, l’industrie se prépare au pire, même si plusieurs analystes y voient là un jeu de négociation. En raison du caractère imprévisible de Donald Trump, les pires scénarios sont possibles.
Selon une étude de Standard & Poors, qui est rapportée par Reuters, les tarifs de Donald Trump pourraient réduire de 17 % les bénéfices de base combinés des constructeurs. En gros, ces derniers reflètent la rentabilité globale des activités principales d’un fabricant, c’est-à-dire la conception, la production et la vente de véhicules.
Selon Standard & Poors, les constructeurs européens et américains pourraient perdre jusqu’à 17 % de leurs bénéfices annuels combinés si les États-Unis imposent des droits de douane à l’importation à l’Europe, au Mexique et au Canada
Les fabricants de luxe comme Volvo et Jaguar Land Rover, qui produisent principalement en Europe, ainsi que les groupes de General Motors et de Stellantis, qui assemblent un volume important de véhicules au Mexique et au Canada, sont les plus exposés à la menace d’une hausse des droits de douane, selon l’étude.
Le Volkswagen Taos 2025 | Auto123.com
Les analystes et les experts craignent que les droits de douane ne soient plus dommageables pour les constructeurs automobiles européens tels que Volkswagen et Stellantis, ainsi que leurs fournisseurs, que des droits de douane directs sur les produits de l’Union européenne.
Selon Standard & Poors, le scénario le plus pessimiste pour les constructeurs comprend des droits de douane de 20 % sur les importations américaines de véhicules légers en provenance de l’Union européenne et du Royaume-Uni, de même que des tarifs de 25 % sur les importations provenant du Mexique et du Canada. Si ce scénario se concrétise, GM, Stellantis, Volvo et Jaguar Land Rover pourraient voir plus de 20 % de leurs profits ajustés être menacés en 2025.
Le risque se situe entre 10 et 20 % pour Volkswagen et Toyota, et il est inférieur à 10 % pour BMW, Ford, Mercedes-Benz et Hyundai.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/12/2025-volkswagen-taos-008.jpg7981200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-12-05 14:24:272024-12-05 14:29:07Les tarifs de Trump pourraient faire mal aux constructeurs
Stephen Ma, le directeur financier (CFO) de Nissan, serait sur le point de quitter son poste, selon des sources près du dossier, citées par Bloomberg. Ce départ marquerait un changement important pour le constructeur japonais, qui traverse une période marquée par des défis économiques et stratégiques majeurs.
Aucune confirmation officielle n’a encore été rapportée, et il reste incertain si Stephan Ma sera rétrogradé ou s’il quittera complètement l’entreprise. Ce changement intervient seulement 17 mois après le départ d’Ashwani Gupta, ancien directeur des opérations de Nissan.
Des défis colossaux pour Nissan
Cette transition dans l’équipe dirigeante survient à un moment critique pour Nissan. En novembre, l’entreprise a annoncé la suppression de 9000 postes et une réduction de 20 % de sa capacité de production à l’échelle mondiale. Ces décisions sont motivées par des problèmes structurels, notamment une gamme de modèles jugée dépassée, des dépenses élevées pour inciter les ventes, et un manque de véhicules hybrides sur le marché nord-américain.
Pour l’exercice fiscal se terminant en mars, Nissan a revu à la baisse ses prévisions de revenus opérationnels, désormais estimés à 150 milliards de yens (1 milliard USD), soit une chute de 70 % par rapport à ses prévisions initiales.
Stephen Ma, directeur financier de Nissan | Auto123.com
Une direction réduite à son minimum
Avec le départ de Stephen Ma, le chef de la direction Makoto Uchida pourrait se retrouver seul parmi les hauts cadres dirigeants de l’entreprise. Cette situation pourrait compliquer davantage la gouvernance de Nissan, qui reste sous pression depuis l’arrestation médiatisée de Carlos Ghosn en 2018. L’entreprise continue également d’attirer l’attention d’investisseurs activistes, comme Effissimo Capital Management, un acteur influent au Japon.
Une capitalisation boursière en chute libre
Jadis reconnue comme une force majeure de l’industrie automobile, Nissan a vu sa capitalisation boursière passer de 6000 milliards de yens en 2015 à environ 1500 milliards aujourd’hui. Nissan est désormais le cinquième constructeur automobile japonais, derrière Toyota, Honda, Suzuki et Subaru.
Une restructuration en cours
Pour pallier ces difficultés, la compagnie poursuit sa réorganisation. Guillaume Cartier a récemment été promu au poste de directeur de la performance, une fonction dont l’objectif est théoriquement de permettre le redressement de la performance globale de l’entreprise.
Cependant, avec une direction affaiblie et une série de défis à relever, l’avenir de Nissan reste incertain.
Les choses vont de mal en pis pour l’entreprise québécoise Lion Electric. Le fabricant vient d’annoncer le licenciement temporaire de 400 employés et cesse la production dans son usine de l’Illinois, alors qu’il n’arrive tout simplement pas à rembourser ses dettes.
La compagnie devait s’acquitter de ses obligations le 30 novembre dernier.
La « bonne nouvelle », c’est que Lion Electric vient d’obtenir un sursis de deux semaines de la part de ses prêteurs. L’avenir du constructeur d’autobus et de camions lourds électriques va probablement se jouer au cours de cette période. Le délai accordé montre que des discussions se trament.
Les 300 employés restants (ils ont déjà été 1500) vont se concentrer sur la fabrication, la vente et la livraison d’autobus.
Comme les chiffres viennent de nous le montrer, Lion Electric a déjà procédé à des licenciements, notamment plus tôt cette année où 520 postes avaient été supprimés.
Un autobus Lion Electric | Auto123.com
Il n’est pas facile pour une nouvelle entreprise de faire sa place et d’être rentable rapidement dans l’univers du véhicule électrique, principalement en raison des investissements majeurs qui sont nécessaires pour en arriver à une production de masse et à une rentabilité.
Lion Electric a enregistré une perte nette de 33,9 millions en devises américaines au troisième trimestre de 2024, selon les résultats financiers qui ont été publiés le 6 novembre dernier.
La prolongation de deux semaines donnera à la compagnie le temps d’examiner ses options, y compris la vente de l’entreprise ou la décision de se placer sous la protection des créanciers. Une vente à un groupe privé pourrait signifier un retrait de la bourse, une solution qui pourrait calmer les esprits, mais s’avérer coûteuse pour tous les investisseurs, qu’ils soient publics ou privés.
« Rien ne garantit que la société réussira à saisir et à mettre en œuvre l’une ou l’autre de ces solutions de rechange et rien ne garantit que le résultat de quelconque solution ou son échéancier », peut-on lire dans le communiqué émis par la compagnie.
Le syndicat représentant les travailleurs de l’usine de Saint-Jérôme, au Québec, affirme que la prolongation de deux semaines montre que des discussions sérieuses sont en cours pour sauver l’entreprise, mais qu’elle ne garantit pas une solution.
Nous ne tarderons pas à être fixés et comme avec toutes les autres situations difficiles qui touchent l’industrie, on ne peut que souhaiter une solution qui permettra à un maximum de travailleurs de conserver leurs emplois, surtout à l’approche du temps des fêtes.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/12/lion_bus_d.jpg6751200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-12-05 14:24:262024-12-05 14:29:28Lion Electric supprime 400 autres emplois
L’entente salariale colossale d’Elon Musk, le directeur général de Tesla, a été rejetée une nouvelle fois par un juge du Delaware, malgré l’approbation des actionnaires lors du vote de juin dernier. Ce dernier validait des options d’achat d’actions d’une valeur d’environ 100 milliards en fonction du prix de clôture des actions de Tesla au 2 décembre.
Le rejet de la motion par la juge McCormick
Dans sa décision du 2 décembre, la juge Kathaleen McCormick, de la Cour de Chancellerie du Delaware, a rejeté la motion de révision formulée par Tesla. Elle a précisé que le vote des actionnaires en faveur de la compensation salariale, qui avait eu lieu cet été, ne modifiait pas sa première décision.
La juge avait déjà statué, en janvier, que le forfait proposé à Musk était excessif et inapproprié, notamment en raison du manque d’indépendance du conseil d’administration de Tesla par rapport à son dirigeant.
La réaction d’Elon Musk
À l’issue de cette nouvelle décision judiciaire, le principal intéressé n’a pas tardé à réagir. Sur le réseau social X (anciennement Twitter) qu’il possède, il a exprimé son mécontentement : « Corruption absolue ».
Une somme astronomique
Initialement, l’entente salariale accordée à Musk en 2018 était évaluée à 2,6 milliards. Cependant, la juge McCormick avait annulé cette offre en janvier, en raison de son caractère excessif. Depuis, la valeur des actions de Tesla a fortement augmenté, et le forfait a maintenant atteint une somme astronomique, culminant à 56 milliards.
Une usine Tesla | Auto123.com
Tesla n’a pas commenté la décision judiciaire, mais a fait part de son mécontentement sur X, où elle a affirmé : « Un juge du Delaware a annulé une super majorité des actionnaires de Tesla qui avaient voté à deux reprises pour rémunérer Elon Musk à la hauteur de sa valeur. »
Les arguments des avocats de Tesla
Les avocats d’Elon Musk ont demandé à la cour de réviser sa décision, arguant que la volonté des actionnaires devait l’emporter sur celle du juge. Dans leur argumentation, ils ont souligné que la majorité des actionnaires (77 %) avait soutenu la proposition, et ont estimé que cette décision devait être prise en compte par le tribunal.
Toutefois, la juge McCormick a maintenu sa position, estimant que permettre à une partie perdante de créer de nouveaux faits pour réviser un jugement serait dangereux et entraînerait des litiges interminables.
En outre, la juge a ordonné à Tesla de payer les frais d’avocats des plaignants dans cette affaire à hauteur de 345 millions, bien que ces derniers aient initialement réclamé 6 milliards.
Une situation complexe pour Tesla et ses actionnaires
Cette décision intervient après que la fortune personnelle d’Elon Musk a atteint un niveau record, dépassant les 340,4 milliards qu’il avait accumulés en novembre 2021. La montée en flèche du cours de l’action Tesla, combinée à l’impact de la relation du directeur général avec le président désigné, dont il est conseillé, a contribué à cette croissance de sa richesse.
Ce rejet par la cour pourrait avoir des implications importantes pour la gouvernance de Tesla et la manière dont l’entreprise sera dirigée à l’avenir.
Vers un appel ?
Tesla a annoncé son intention de faire appel de cette décision, soulignant que la décision de la cour pourrait affaiblir l’autorité des actionnaires dans les entreprises du Delaware, en faveur des juges et des avocats des plaignants.
Lorsque la croissance des ventes de véhicules électriques était à son plus fort, et qu’on anticipait que la courbe allait durer, plusieurs constructeurs, dont General Motors (GM) ont planifié en conséquence. Avec le ralentissement de cette croissance anticipée, certains revoient leurs plans à la baisse.
C’est le cas chez GM où la compagnie estime qu’elle n’aura pas besoin des quatre usines de batteries qu’elle croyait nécessaires pour répondre à la demande. Conséquemment, elle a décidé de vendre sa participation dans l’une d’entre elles, précisément à son partenaire de coentreprise, LG Energy Solution.
Au début de 2024, GM avait une seule usine Ultium opérationnelle, ouverte en septembre 2022. Cela explique pourquoi l’arrivée des modèles électriques de la marque se faisait pratiquement au compte-gouttes. Une deuxième est entrée en activité en mars dernier, et une troisième était prévue pour le faire bientôt. C’est elle qui est « sacrifiée » par la compagnie.
L’usine Ultium Cells, présentement en construction près de Lansing, au Michigan, sera donc détenue à 100 % par LG et fournira un constructeur autre que GM. Le géant américain et LG avaient commencé à construire l’endroit en 2022 et prévoyaient de l’ouvrir dans les mois à venir.
GM a déclaré qu’elle s’attendait à récupérer entièrement son investissement dans l’usine « presque achevée », soit 2,6 milliards. Le plan est situé près de l’usine d’assemblage Delta Township qui fabrique le Chevrolet Traverse et le Buick Enclave.
Le Chevrolet Silverado EV | Auto123.com
L’investissement de GM s’élève jusqu’à présent à environ un milliard, a déclaré à Automotive News (qui rapporte la nouvelle) une personne au fait du dossier.
« La rentabilité de nos véhicules électriques s’améliore rapidement, en partie grâce à notre décision stratégique de fabriquer des cellules de batterie aux États-Unis avec LG Energy Solution. Il faudra des années avant que certains de nos concurrents n’approchent ce niveau de performance », a déclaré Paul Jacobson, le directeur financier de GM, via un communiqué partagé le 2 décembre.
Il a ajouté ceci. « Nous pensons que nous disposons des cellules et des capacités de production adéquates pour nous développer avec le marché des véhicules électriques de manière efficace en fait de capital. Une fois achevée, cette transaction aidera également LG Energy Solution à répondre à la demande en tirant parti d’une capacité qui est presque prête à être mise en service, et elle rendra GM encore plus efficace ».
Une solution gagnant-gagnant, comme le dit l’expression. C’est du moins le cas considérant la situation actuelle.
Il est à noter que cette décision n’affecte pas la participation de GM dans Ultium Cells ni son partenariat avec LG pour l’exploitation d’usines de batteries à Warren, en Ohio, ainsi qu’à Spring Hill, au Tennessee. GM prévoit également d’ouvrir une usine de batteries à New Carlisle, en Inde, avec Samsung SDI. C’est elle qui était la quatrième, et qui deviendra la troisième finalement.
GM et LG ont également déclaré avoir étendu leur partenariat au codéveloppement de cellules de batteries prismatiques. Ces dernières sont conçues pour être plus légères et moins coûteuses que les cellules fabriquées en Ohio et au Tennessee.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/12/2024-Silverado-EV-RST-041.jpg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-12-05 14:24:252024-12-05 14:29:51GM se départit d’une de ses quatre usines de batteries
La situation d’Alfa Romeo demeure fragile en Amérique du Nord, ce n’est pas un secret pour personne. Cette semaine, un utilisateur de la plateforme Reddit a publié des chiffres qui mettent en perspective la réalité catastrophique que vivent les concessionnaires aux États-Unis.
En moyenne, ces derniers écoulent sept modèles par mois. SEPT !
L’Alfa Romeo Giulia | Auto123.com
Le calcul
Le calcul est simple à faire. Le nombre de concessions aux pays de l’Oncle Sam est actuellement de 110 (il était de 135 en 2022). Cette année, la marque a vu ses ventes reculer de 10 % depuis le début de l’année, et de 29 % au troisième trimestre. Ainsi, lors des neuf premiers mois de 2024, la compagnie a écoulé seulement 6826 véhicules.
Pour être plus précis, cela signifie qu’en moyenne, chaque dépositaire de la marque a vendu 68 véhicules en 9 mois, pour une moyenne de 6,9 modèles sur une base mensuelle.
Considérant que certains doivent faire mieux que d’autres, ça ne doit vraiment pas être facile pour une poignée d’entre eux.
Les ventes mensuelles varient bien sûr d’un concessionnaire à une autre et d’une marque à une autre, mais généralement, une centaine de véhicules par mois n’est pas une chose rare. En moyenne, aux États-Unis, on parle de 50 véhicules par mois, par concession. Pour les plus petits joueurs, ça peut tourner autour de 15 modèles, surtout en des endroits plus reculés. Pour les plus gros, ça dépasse la centaine.
On est loin du compte avec Alfa Romeo.
Alfa Romeo Tonale | Auto123.com
Le Tonale
Heureusement que le Tonale est là. Le troisième modèle introduit par la marque il y a presque deux ans a représenté plus de la moitié des ventes de la compagnie au troisième trimestre, ce qui est exactement ce qu’anticipaient les responsables lors de son lancement. La berline Giulia et le VUS Stelvio, très vieillissants, ont vu leurs résultats fondre de 36 % et de 41 %, dans l’ordre, au cours de la même période. Moins de 1000 unités de ces deux modèles ont été vendues entre juillet et septembre aux États-Unis.
Alfa Romeo est bien sûr l’une des marques du groupe Stellantis, qui vient de voir son chef de la direction, Carlos Tavares, démissionner de son poste en raison de différends avec les autres dirigeants.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/12/alfa-romeo-giulia-2021_2.jpg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-12-05 14:24:252024-12-05 14:30:07Alfa Romeo : sept ventes mensuelles par concession aux États-Unis
Si l’on vous mentionne que Honda a vu, au fil des deux dernières décennies, plusieurs de ses modèles être aux prises avec des problèmes de peinture, la chose ne risque pas de vous surprendre. Nous avons tous déjà aperçu un véhicule de la marque avec une peinture dégradée, écaillée, absente en certains endroits, et ce, après quelques années d’usure seulement.
Plusieurs Civic des années 2000 et du début de la décennie 2010 présentent ce genre de problème. On aurait pu croire que les choses avaient été réglées, mais on semble encore loin de la coupe, comme le démontre une action collective qui vient d’être lancée aux États-Unis contre le constructeur.
Ça a beau se passer chez nos voisins du sud, nos modèles sont les mêmes. Il sera donc intéressant de suivre les choses de l’autre côté de la frontière. Les propriétaires de modèles voudront être au courant du dossier.
Un Honda CR-V 2016 | Auto123.com
L’action collective
Le recours, intenté contre la division américaine de Honda, allègue que des peintures défectueuses ont été utilisées avec des véhicules Honda et Acura de l’année modèle 2013, mais aussi de millésimes plus récents.
La démarche a été déposée auprès du tribunal de district des États-Unis pour le district central de Californie. La plainte allègue que certaines peintures blanches sont si mauvaises que la surface finit inévitablement par s’écailler et se délaminer, et qu’il se forme des bulles à la surface.
Les quatre nuances de blanc qui ont été identifiées comme problématiques sont les suivantes :
– White Diamond Pearl. (Blanc diamant nacré) (code de peinture NH-603P) : Acura MDX, Honda Odyssey
– Taffeta White (Blanc taffetas) (NH-578) : Honda Odyssey, Honda Pilot
– White Orchid Pearl (NH-788P) : Honda Fit, Honda HR-V
– Bellanova White (NH-788P) : Honda Fit, Honda HR-V
Les plaignants se réservent le droit d’ajouter d’autres véhicules à la plainte s’ils présentent le même défaut de peinture et il rappelle que Honda a émis à de nombreuses reprises des avis d’entretien ou d’extensions de garantie concernant les peintures blanches mentionnées dans la plainte.
Une Honda Fit 2019 | Auto123.com
The Drive rappelle aussi que Honda avait dû composer avec un recours collectif similaire chez nous, au Canada. Il a été réglé en 2022 pour un montant de plus de 27 millions.
Il est mentionné dans le recours que les véhicules présentant les défectuosités de peinture viennent de partout aux États-Unis, ce qui signifie que le problème n’est pas relié à un climat particulier (sec, humide, etc.).
Selon le dossier, les véhicules ont été fabriqués dans l’usine Honda de Lincoln, en Alabama, et la peinture a été appliquée au moyen d’un système robotisé.
Le site The Drive mentionne en conclusion que les plaignants ont demandé un procès devant un jury et cherchent à obtenir une série de réparations, incluant, sans s’y limiter, une indemnisation pour les travaux de peinture, le remboursement des honoraires d’avocat et « la restitution, des dommages-intérêts compensatoires et des coûts pour la perte économique et les frais encourus ».
Honda n’a pas encore commenté l’action collective.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/12/honda-paint-chipping-2016-cr-v-reddit.jpg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-12-05 14:24:252024-12-05 14:30:21Recours collectif aux États-Unis contre les peintures de Honda
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