Genesis a dévoilé cette semaine à Séoul les X Gran Coupe et X Gran Convertible, deux concepts inspirés de sa berline G90. Les modèles sont les suites logiques des concepts X et X Convertible qui ont été dévoilés au début de la décennie.

D’entrée de jeu, on peut voir que les modèles sont très près de la production, ce qui est encourageant. Genesis avait mentionné que ça demeurait une possibilité et tout porte à croire que l’on se dirige tranquillement vers cela.

Ce qui frappe, c’est l’élégance du design et la présence des modèles, notamment du coupé, spectaculaires en tout point. La relation avec la G90 est aussi évidente, avec les signatures stylistiques que l’on connaît, notamment les phares et feux en deux sections.

Le concept Genesis X Gran Coupe | Auto123.com

Design des concepts Genesis X Gran Coupe et X Gran Convertible

Les deux créations se distinguent quand même, notamment avec leur bouclier avant, plus bas, et accompagné d’une prise d’air stylisée. Les ailes semblent aussi plus larges, notamment à l’avant.

Dans le cas du coupé, on semble avoir une absence de pilier B, mais c’est difficile à discerner. Les coupés sans montants étaient légion dans les années 50 et 60, offrant un style tout à fait unique à travers l’industrie.

Le concept Genesis X Gran Coupe, intérieur
Le concept Genesis X Gran Coupe, intérieur | Auto123.com

À l’intérieur

Dans l’habitacle, les couleurs montrées sont magnifiques, tant pour le coupé qui utilise un vert inspiré des oliviers méditerranéens, alors que la décapotable met de l’avant un bleu/violet très accrocheur.

On note aussi la présence d’un immense écran multimédia, mais avec une section découpée par une moulure devant le conducteur, ce qui donne l’impression d’avoir un bloc d’instruments séparés doté d’ornières ; l’effet est réussi.

Le concept Genesis X Gran Convertible
Le concept Genesis X Gran Convertible | Auto123.com

Motorisation des concepts Genesis X Gran Coupe et X Gran Convertible

Pour ce qui est de la motorisation, rien n’est mentionné. Les concepts avaient été présentés comme des solutions électriques, mais à l’arrière du coupé, on peut voir des ouvertures dans le pare-chocs, en lieu et place des pots d’échappement.

Avec les récentes annonces à travers l’industrie, y compris chez Genesis, concernant une prolongation de vie pour les modèles à essence, incluant l’ajout de motorisations hybrides et hybrides rechargeables, il est permis de croire que ces modèles pourraient emprunter cette avenue.

Évidemment, tout sera à confirmer, mais si Genesis va de l’avant avec ces deux études, elle va se retrouver avec la plus belle famille de berlines pleine grandeur à travers l’industrie automobile, rien de moins.

Le concept Genesis X Gran Coupe, de profil
Le concept Genesis X Gran Coupe, de profil | Auto123.com
Le concept Genesis X Gran Convertible, intérieur
Le concept Genesis X Gran Convertible, intérieur | Auto123.com
Les concepts Genesis X Gran Coupe et X Gran Convertible
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Le texte Genesis dévoile les concepts X Gran Coupe et X Gran Convertible, inspirés de sa berline G90 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le constructeur croate Rimac, déjà propriétaire de 55 % du partenariat Bugatti Rimac, envisage sérieusement de racheter la part restante détenue par Porsche, soit 45 %. Si l’opération se concrétise, Mate Rimac pourrait prendre le contrôle total de Bugatti, et ainsi tracer une nouvelle voie résolument tournée vers l’électrification pour la marque française.

Une dynamique qui s’inverse

Fondée en 2021, la coentreprise Bugatti Rimac avait initialement été perçue comme une alliance stratégique entre deux univers : la tradition de Bugatti et l’innovation technologique de Rimac. Or, selon plusieurs sources anonymes, Rimac aurait récemment soumis une offre préliminaire pour racheter la participation de Porsche, valorisant la compagnie à plus d’un milliard d’euros.

Ironie du sort, Porsche aurait tenté, peu après la création de la coentreprise, de racheter Rimac. Mais la donne a changé : le constructeur allemand fait face à une baisse de la demande pour ses modèles électriques, à une chute de ses ventes en Chine, et à des problèmes persistants de la chaîne d’approvisionnement.

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Des investisseurs de poids pour appuyer Rimac

Rimac, soutenu par des acteurs financiers majeurs comme Goldman Sachs, Asset Management et SoftBank Vision Fund 2, avait amassé 500 millions d’euros en 2022. Ces fonds pourraient aujourd’hui lui servir à finaliser l’acquisition de la part de Porsche. Bien que les discussions soient encore à un stade précoce, le scénario gagne en crédibilité.

Quel est l’avenir pour Bugatti ?

Si Rimac prend les rênes, cela pourrait signer la fin du moteur à combustion chez Bugatti. Déjà au cœur du développement de la super voiture hybride Tourbillon, Rimac pourrait opter pour une transition complète vers la motorisation électrique, en intégrant les technologies de pointe de la Nevera, sa super voiture 100 % électrique.

Ce possible changement de gouvernance chez Bugatti reflète une tendance plus large : l’électrification des marques de grand luxe, même celles possédant un très fort héritage mécanique. Avec la vision technologique de la firme Rimac et son indépendance renforcée, Bugatti pourrait connaître une renaissance audacieuse et électrique, loin des moteurs V16 et autres blocs thermiques iconiques.

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Le texte Rimac pourrait racheter Bugatti, évinçant Porsche du partenariat provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’entrée en vigueur des tarifs douaniers de 25 % décrétés par l’administration Trump secoue déjà l’industrie automobile mondiale.

Volkswagen est le premier manufacturier majeur à réagir concrètement à cette nouvelle réalité. Le constructeur allemand suspend temporairement ses livraisons et en annonce une surtaxe sur tous ses véhicules importés.

Des livraisons stoppées nettes, des prix qui vont grimper

Mardi soir, les concessionnaires Volkswagen américains ont reçu une note interne annonçant des ajustements temporaires aux livraisons et aux prix. Selon ce document obtenu par Automotive News, tous les transports ferroviaires depuis le Mexique sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Quant aux véhicules arrivant par bateau, ils resteront bloqués dans les ports américains, sans échéancier précis pour la reprise des activités. Le constructeur promet des précisions « d’ici la mi-avril ».

Un bateau de Volkswagen près de l’usine de Puebla, au Mexique, en 1981 | Auto123.com

Parallèlement, Volkswagen prévoit d’ajouter une « taxe d’importation » au prix de détail suggéré (PDSF) de tous ses modèles non assemblés aux États-Unis. Cela inclut presque toute la gamme, à l’exception du ID.4 et du VUS Atlas, produits à Chattanooga, au Tennessee. Cette surtaxe vise à compenser, en tout ou en partie, la hausse de 25 % imposée par la nouvelle politique tarifaire.

Comme nous l’avions rapporté hier, cette taxe sera indiquée sur les étiquettes des véhicules dans les salles d’exposition de Volkswagen.

La déclaration officielle du constructeur reste prudente : « Nous voulons être totalement transparents pendant cette période d’incertitude », a affirmé la compagnie au Wall Street Journal.

Une onde de choc dans l’industrie

Le geste de Volkswagen n’est que la première pièce du jeu de domino qui tombe. D’autres constructeurs comme Ford et Stellantis ont aussi déjà annoncé des suppressions d’emplois et la mise à l’arrêt temporaire de certaines usines. Volvo, de son côté, prévoit d’augmenter sa production américaine pour limiter les effets des tarifs.

Le contexte est lourd : plus de 460 milliards USD de véhicules et pièces détachées sont importés annuellement aux États-Unis. Face à ce bouleversement, les solutions envisagées (production locale, hausses de prix, réductions de gamme) risquent d’appauvrir l’offre sur le marché et d’augmenter sensiblement les prix pour les consommateurs.

Un concessionnaire Volkswagen dans l'état de Virginie
Un concessionnaire Volkswagen dans l’état de Virginie | Auto123.com

Un marché américain bouleversé

En 2024, près de la moitié des véhicules vendus aux États-Unis étaient importés. Ce chiffre pourrait chuter rapidement alors que les marques révisent leurs stratégies. Volkswagen, qui domine les ventes américaines parmi les constructeurs allemands (devant BMW et Mercedes-Benz), ouvre une voie que d’autres suivront probablement.

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Le texte Tarifs : Volkswagen suspend ses livraisons aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’annonce de Donald Trump concernant les tarifs de 25 % sur les importations de véhicules aux États-Unis a des effets dévastateurs sur le marché boursier. Depuis le 1e avril, les actions de plusieurs constructeurs et fournisseurs sont dans le rouge.

Les constructeurs

Pour le moment, Stellantis est la firme la plus touchée, avec un recul de 11,1 % du cours de son action depuis trois jours. Mercedes-Benz à 8,27 % est également frappé de plein fouet. Ces données ont été partagées par Automotive News.

General Motors et Honda subissent des pertes respectives de 6,14 % et 5,69 %. Chez Volkswagen, c’est de l’ordre de 3,99 %, alors que c’est de 3,02 % chez Ford, bien qu’on soit en hausse de 1,05 % à cet endroit depuis hier.

Il est à noter que Tesla est également durement frappée, mais dans son cas c’est une dégringolade qui se poursuit ; les tarifs n’ont fait qu’aggraver cette chute.

Le fournisseur American Axle, au salon CES 2024 | Auto123.com

Les fournisseurs

Pour ce qui est des fournisseurs, le choc est encore plus fort. Quelques exemples notables :

  • – American Axle & Manufacturing Inc. – baisse de 14.8 %
  • – Dana Inc. – baisse de 14.71 %
  • – Cooper Standard Holding Inc. – baisse de 11 %
  • – Aptiv – baisse de 10.76 %
  • – Cummins – baisse de 9.77 %

Une exception notable parmi le lot ; Goodyear, en hausse de 10,23 %.

Chez Nvidia, le retrait est à 13,06 %. Il est de 12,78 % chez Qualcomm, puis de 5,10 % chez Intel.

Enfin, les groupes de concessionnaires importants aux États-Unis sont aussi en recul, mais les retraits sont plus négligeables. L’empire Penske, très connu de tous, a perdu 1,02 %, par exemple. On peut deviner que certains groupes sont dans le vert, surtout si leur marchandise est moins impactée par les tarifs.

Ce qui ressort de tout cela, c’est que dans l’ensemble, le monde automobile est gravement touché par les tarifs. Déjà des conséquences se font sentir des deux côtés de la frontière et si la situation ne change pas au cours des prochaines semaines, le marché va continuer à souffrir.

Dans l'usine General Motors à Arlngton, en Virginie
Dans l’usine General Motors à Arlngton, en Virginie | Auto123.com

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Le texte Tarifs : recul important des actions de plusieurs constructeurs et fournisseurs provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Alors que les nouvelles taxes américaines sur les importations frappent l’industrie automobile mondiale, certains véhicules produits localement pourraient échapper, du moins partiellement, à cette pression tarifaire. Voici la liste complète de tous les modèles assemblés aux États-Unis en 2025.

Pourquoi cette liste est importante

La nouvelle politique tarifaire de Donald Trump impose 25 % de droits de douane sur les véhicules et composants importés, perturbant la chaîne d’approvisionnement. Si certains véhicules sont assemblés aux États-Unis, leurs composants peuvent tout de même être taxés s’ils sont d’origine étrangère. Résultat : hausse probable des prix, même pour des modèles produits localement. Le premier ministre canadien Mark Carney a aussi imposé une taxe de 25 % sur les véhicules fabriqués aux États-Unis qui ne contiennent pas 75 % de pièces d’origines nord-américaine.


Liste complète des voitures, camions et VUS assemblés aux États-Unis

Marque Modèles
Acura Integra, MDX, RDX, TLX, ZDX
BMW X3, X4/X4 M, X6, X7, XM
Buick Enclave
Cadillac CT4, CT5, Escalade/Escalade IQ, Lyriq, XT4, XT5, XT6
Chevrolet Brightdrop, Corvette, Colorado, Express, Malibu, Silverado/Silverado EV/HD, Suburban, Tahoe, Traverse
Dodge Durango
Lincoln Aviator, Corsair/Corsair Hybrid, Navigator
Ford Bronco, Escape/Escape Hybrid, Expedition, F-150/Lightning/250/350, Mustang, Ranger, Transit/e-Transit
Genesis GV70/GV70 EV
GMC Acadia, Canyon, Hummer EV, Savana, Sierra/Sierra EV/HD, Yukon/Yukon XL
Honda Accord/Accord Hybrid, Civic, CR-V/e-FCEV, Odyssey, Passport, Pilot, Ridgeline
Hyundai Ioniq 5, Santa Cruz, Santa Fe/Hybrid, Tucson
Infiniti QX60
Jeep Gladiator, Grand Cherokee/L, Grand Wagoneer/L, Wagoneer/L, Wrangler
Kia EV6, EV9, Sorento, Sportage, Telluride
Lexus ES, TX
Lucid Air, Gravity
Mazda CX-50/CX-50 Hybrid
Mercedes-Benz EQE/EQS SUV, GLE/GLE Coupé, GLS, Sprinter
Nissan Altima, Frontier, Leaf, Murano, Pathfinder, Rogue
Polestar Polestar 3
Ram 1500
Rivian R1S, R1T, Delivery
Subaru Ascent, Crosstrek, Legacy, Outback
Tesla Cybertruck, Model 3, Model S, Model X, Model Y
Toyota Camry, Corolla Cross/Hybrid, Grand Highlander/Hybrid, Highlander/Hybrid, Sequoia, Sienna, Tundra
Volkswagen Atlas/Atlas Cross Sport, ID.4 (produit au Tennessee)
Volvo EX90, S60


Et les composantes ?

Même si l’assemblage final se fait aux États-Unis, beaucoup de pièces proviennent d’autres pays. Ainsi, ces modèles peuvent quand même voir leur coût augmenter à cause des nouveaux tarifs. De plus, les perturbations logistiques pourraient freiner la production.


En résumé

Acheter un véhicule assemblé en Amérique du Nord pourrait minimiser l’impact immédiat des tarifs, mais ce n’est pas une garantie contre la hausse des prix. Cette liste vous permet d’identifier les modèles fabriqués aux États-Unis. Le gouvernement candien a demandé une liste de contenue à chaque fabricant pour établir le pourcentage de pièces nord-américaine et voir si le véhicules est conforme ou non aux règles de L’ACÉUM.

Le texte Voici tous les modèles construits aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ah, Land Rover. La fameuse marque britannique de chars d’assaut — de VUS de luxe conçus pour conquérir le volcan en éruption le plus près de chez vous, tout ça sans froisser votre plus beau costume trois pièces… Voilà une marque de véhicules dont on peut questionner la pertinence sur nos routes. Le Defender 130 ne fait rien pour dissiper cette inquiétude.

Le Defender 130 est la variante la plus longue et la plus imposante du Defender, qui existe aussi sous la forme du Defender 110, à quatre portes, et du Defender 90, qui n’en a que deux. En version 130 S, son prix de base est de 89 000 $, mais Land Rover use d’une astuce de stratégie marketing vieille comme le monde. Elle attire les gens avec cette variante de moins de 90 000 $, qui n’a pas grand-chose à offrir de bien séduisant.

La version qu’il mérite le coup d’œil est l’édition X, à 124 000 $, ou mieux encore, le Defender X-Dynamic SE, qui coûte 102 000 $. Celle-là a droit à des roues de 20 pouces, des phares à DEL signature et à une sono ambiophonique Meridian qui lui donnent tout le caractère espéré d’un camion Land Rover.

À ce prix, le Defender 130 n’est pas seulement un camion, c’est un énorme véhicule familial qui peut accueillir sept ou même huit passagers, selon comment vous le configurez. Sa forme très carrée et son empattement allongé créent beaucoup d’espace à l’arrière pour les occupants, et son toit quand même assez élevé fournit tout le dégagement nécessaire même pour la troisième rangée de sièges. Les sièges capitaine en option améliorent considérablement le confort des passagers de la deuxième rangée. L’espace de chargement est particulièrement généreux, surtout lorsque les sièges de la troisième rangée sont rabattus.

À l’avant, les sièges sont chauffants et ventilés. La conception intérieure est quand même assez jolie et raffinée. Les matériaux ont l’air durables et la technologie est assez moderne.

Au volant, l’ergonomie est vraiment étonnante. Le Defender est gros : on grimpe dans l’habitacle. La position de conduite élevée procure une bonne visibilité, ça crée une impression de sécurité, c’est rassurant. La mécanique est aussi extrêmement bien ficelée… si elle ne tombe pas en panne. Le six cylindres de 3 litres développe une puissance de 395 chevaux et un couple de 406 livres-pied. C’est du muscle. C’est une puissance qui est toujours prête à servir. La boîte à 8 rapports est vraiment bien ajustée.

Ça rend le véhicule étonnamment maniable. Sur l’autoroute, en tout cas. Ses dimensions en font un véhicule très peu pratique en ville. À la pompe aussi, on perd le sourire : on n’a pas pu descendre sous les 15 litres aux 100 kilomètres en ne faisant que de l’autoroute, et au combiné, ça tournait autour des 17 litres aux 100 kilomètres. Pour une motorisation qui se dit « hybride », c’est décevant.

Évidemment, Land Rover présente le Defender comme un véhicule prêt à visiter les dunes de sable du Sahara. Des conditions hors route extrêmes que son rouage intégral et ses modes de conduite ajustés électroniquement (y compris sa suspension) semblent conçus pour visiter sans effort.

Sauf que comme souvent dans le marché des VUS de luxe, les acheteurs ne visiteront à peu près jamais un sentier qui n’est pas asphalté. Le Defender 130, dans ce contexte, devient totalement superflu. Évidemment, s’il était moitié moins gourmand, ou moitié moins cher, peut-être qu’on aurait une opinion différente à son sujet.

Mais en 2025, il existe une liste longue comme ça de VUS et de véhicules qui peuvent accueillir toute votre famille, qui ne feront pas exploser votre tirelire… et qui ont une réputation de fiabilité autrement plus rassurante.

Le texte Land Rover Defender 130 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Généralement, lorsqu’il est question d’un derby de démolition, il met aux prises des bolides déjà destinés à la casse. Des bagnoles qui ne valent pas un rond… ou presque.

En février 1973, on a eu droit à une exception lors d’un spectacle grandiose organisé par un promoteur californien qui voyait grand. Son idée ; tenir un derby de démolition avec des voitures récentes, dont plusieurs étaient des véhicules de luxe tout neufs. Puis, inviter des pilotes de renom à travers le monde, et terminer la fête en demandant à Evel Knievel, le célèbre cascadeur reconnu pour ses sauts en moto, de bondir par-dessus 50 véhicules en montant sa célèbre Harley-Davidson XR750. Une idée géniale ou une proposition complètement folle ?

À vous d’en juger à la lecture de ce qui suit.

De gros noms

Parmi les pilotes de renom qui ont participé à la fête, on retrouvait Parnelli Jones, Bobby Unser, A. J. Foyt, mais aussi un certain Mario Andretti. Tenu au mythique Colisée de Los Angeles, l’événement a attiré 23 736 spectateurs qui avaient alors déboursé chacun huit dollars pour assister à ce spectacle peu commun.

Les sources varient sur la valeur totale des véhicules (souvent neufs ou presque neufs) présents pour le derby, mais certains affirment qu’ensemble, les 32 modèles valaient autour de 250 000 $ US. Un total de 25 000 $ était offert en bourse. Ce qui a le plus étonné, c’est la présence d’une Rolls-Royce Silver Shadow de 1969, une voiture d’une valeur très élevée même à l’époque. À l’instar des autres bolides utilisés, dont une Lincoln Continental Mark IV, une Ford LTD, une Cadillac Eldoradoet une familiale Mercury, elle avait été dépouillée de son intérieur, ses vitres avaient été retirées, comme son réservoir d’essence. En fait, un contenant de cinq gallons (moins de 20 litres) avait été placé à l’intérieur, pour éviter et minimiser les risques d’incendie avec les collisions répétées qui sont attendues avec ce genre de compétition.

La folie

Lorsque le derby a été lancé, un véhicule a rapidement été la cible de tous les autres. Vous aurez deviné que c’était la Rolls-Royce, conduite par Bobby Unser. Au cours des trois premières minutes, celui qui a connu une grande carrière dans la série Indycar avait réussi à perdre la grille de sa voiture (900 $ à l’époque) et s’était coincé dans une balle de foin, où il a été la cible de tous les autres véhicules qui s’en sont donné à cœur joie.

L’événement a même dû prendre une pause, car quelqu’un a jeté une allumette ou un briquet à l’intérieur de la Rolls-Royce qui a vu son intérieur prendre feu. On a éteint le tout avant de relancer l’événement. La folie qu’on vous dit.

Au bout de 30 minutes, deux véhicules étaient toujours fonctionnels ; la familiale Mercury, ainsi que la Ford LTD. Les deux ont tenté de s’éliminer de toutes les façons possibles avant d’en arriver au duel ultime ; une collision frontale à laquelle la familiale n’a pas survécu.

Puis, Evel Knievel s’est exécuté. Certains spectateurs ont été déçus en réalisant que le saut qu’il a réalisé au-dessus de 50 voitures regroupait en fait des modèles enchevêtrés les uns sur les autres, plutôt qu’alignés pour allonger le saut. Après sa prestation, ce dernier s’est adressé à la foule. Un article du New York Time datant du 20 février 1973 raconte la suite :

« En descendant la rampe, j’ai ressenti les souhaits et les prières de tout le monde. Je ne pense pas que quiconque à Los Angeles soit venu ici pour me voir mourir. »

Un adolescent aux cheveux bruns a mis ses mains autour de sa bouche, s’est penché vers Evel Knievel et a crié avec force :

« Tu te trompes, l’ami. Tu te trompes mortellement. »

Seulement aux États-Unis, comme le dit l’expression.

Succès ou échec ?

Ce derby, qui a assurément dû être spectaculaire, a-t-il été un succès ? Il est difficile de juger de la chose aujourd’hui. Certes, l’événement n’a peut-être pas été aussi incroyable que promis, mais ceux qui y étaient semblent avoir apprécié. En faisant le tour du Net, nous avons trouvé plusieurs informations et commentaires de gens prétendant avoir été sur place pour ce jour historique.

En général, ils en conservent un excellent souvenir. Pour un enfant qui avait 13 ans à l’époque, la journée a été mémorable.

Nous n’avons pas de difficultés à le croire.

Le texte 19 février 1973 : le derby de démolition le plus dispendieux de l’histoire provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Stellantis va mettre sa production canadienne sur pause en raison des tarifs automobile américains.

Les experts et analystes de l’industrie avaient prédit que l’imposition des tarifs de Donald Trump sur les véhicules importés aux États-Unis allait avoir des effets dévastateurs.

Une pause de deux semaines

Une première compagnie n’a pas tardé à réagir en cette première journée des tarifs de 25 %. Stellantis a annoncé qu’elle allait interrompre la production à son usine d’assemblage de Windsor, en Ontario, dès lundi prochain 7 avril. La compagnie prévoit reprendre la production deux semaines plus tard, soit le 21 avril.

L’usine de Windsor, où œuvrent 4200 travailleurs, assemble les Chrysler Grand Caravan et Chrysler Pacifica, et doit aussi s’occuper de la fabrication de la Dodge Charger Daytona (électrique et essence).

Les véhicules importés aux États-Unis sont désormais soumis à un prélèvement de 25 %, mais il convient de préciser que les modèles en provenance du Canada et du Mexique qui respectent les règles commerciales de l’ACEUM (Accord Canada–États-Unis–Mexique) seront soumis à un tarif de 25 % uniquement sur leur contenu non américain.

Voici ce que Stellantis avait à communiquer au site Automotive News :

« Les mesures immédiates que nous devons prendre comprennent l’arrêt temporaire de la production dans certaines de nos usines d’assemblage canadiennes et mexicaines, ce qui aura un impact sur plusieurs de nos installations américaines de groupes motopropulseurs et d’emboutissage qui soutiennent ces opérations. Nous interromprons temporairement la production à l’usine d’assemblage de Windsor pendant deux semaines (les 7 et 14 avril) et les opérations reprendront la semaine du 21 avril. »

Dans l’usine de Stellantis à Windsor | Auto123.com

Certains experts, comme Linda Hasenfratz, présidente exécutive de Linamar, un équipementier automobile canadien spécialisé dans l’usinage, avait mentionné que l’industrie automobile nord-américaine pourrait cesser de fonctionner une semaine du deux après l’entrée en vigueur des tarifs.

D’autres tarifs à venir?

Et l’industrie n’en est qu’au début de ses peines, car certaines pièces automobiles seront également soumises à des tarifs de 25 %. Nous serons fixés sur l’identité de ces dernières au début du mois de mai.

On peut deviner que des discussions se poursuivent en coulisse pour trouver des terrains d’entente, mais l’Administration Trump ne semble pas vouloir reculer. Si tel est le cas, une crise sans précédent pend au bout du nez de l’industrie.

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Le texte Tarifs : Stellantis met sur pause sa production au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Hyundai dévoile une version restylée de l’Ioniq 6 et confirme une version sportive Ioniq 6 N.

La Hyundai Ioniq 6 a toujours été un véhicule électrique intéressant, mais son design divisait les opinions. Hyundai a profité du Salon de la mobilité de Séoul (Seoul Mobility Show), en Corée du Sud, pour dévoiler une version restylée de sa berline électrique, avec un faciès avant profondément retravaillé.

Le museau de la Hyundai Ioniq 6 2026 s’affiche avec une esthétique plus affinée et agressive, surtout dans la finition N Line. Exit les phares singuliers de l’ancienne génération : Hyundai adopte désormais une signature lumineuse à DEL en deux parties, avec des phares de jour fins et des projecteurs séparés, placés plus bas sur le pare-chocs.

Hyundai Ioniq 6 2026, avant | Auto123.com
Hyundai Ioniq 6 N Line 2026, de profil
Hyundai Ioniq 6 N Line 2026, de profil | Auto123.com

Une version N Line pour 2026

Hyundai enrichit la gamme avec une version N Line qui devrait ravir les amateurs de sportivité. Inspirée de l’Elantra N, cette déclinaison intègre une calandre béante, des prises d’air plus imposantes et un bouclier arrière redessiné avec davantage d’éléments noirs. Elle se distingue aussi par des jantes à deux tons noir et argent au design plus agressif.

Hyundai Ioniq 6 2026, arrière
Hyundai Ioniq 6 2026, arrière | Auto123.com

À l’arrière, le bandeau lumineux à DEL caractéristique de l’Ioniq 6 reste, mais un nouvel aileron « ducktail » remplace l’ancien aileron double, apportant un style plus épuré et sportif.

L’Ioniq 6 N : une vraie rivale de la Tesla Model 3 Performance ?

Le plus grand événement de cette annonce reste l’arrivée de l’Ioniq 6 N, attendue pour 2026. Hyundai n’a pas encore confirmé ses spécifications techniques, mais les rumeurs évoquent une puissance de 641 chevaux, ce qui placerait le modèle en concurrence directe avec la Tesla Model 3 Performance.

Simon Loasby, responsable du design chez Hyundai, explique cette évolution :

« L’Ioniq 6 n’est plus seulement une berline électrique, mais une gamme à part entière, où chaque modèle exprime sa propre personnalité tout en respectant une vision raffinée. »

Hyundai Ioniq 6 N Line 2026, intérieur
Hyundai Ioniq 6 N Line 2026, intérieur | Auto123.com

Quelques changements dans l’habitacle

L’intérieur profite aussi de quelques améliorations, bien que discrètes. Hyundai a repensé le volant avec un nouveau design à trois branches, repositionné les commandes des vitres et ajouté de nouveaux ports USB.

Pour l’instant, Hyundai n’a pas communiqué de détails techniques sur ces nouvelles versions, mais l’attente autour de l’Ioniq 6 N promet déjà de faire croître le niveau d’anticipation dans le segment des berlines électriques sportives.

Hyundai Ioniq 6 N Line 2026, de profil
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Hyundai Ioniq 6 N Line 2026, avant
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Le premier ministre canadien Mark Carney a rapidement réagi aux tarifs douaniers automobiles imposés par l’administration américaine, des tarifs qui sont entrés en vigueur à minuit la nuit dernière.

Le Canada impose donc un tarif de 25 % sur tous les véhicules fabriqués aux États-Unis et qui ne sont pas conformes à l’accord de libre-échange ACEUM actuel entre le Canada, les États-Unis et le Mexique.

De plus, et à l’instar de la mesure prise par les États-Unis, le Canada impose un tarif de 25 % sur les composants fabriqués aux États-Unis dans les véhicules importés qui sont conformes à l’ACEUM.

Le premier ministre Carney a ajouté que le gouvernement fédéral travaille sur un cadre qui permettra aux constructeurs automobiles d’éviter les tarifs douaniers canadiens sur les pièces automobiles, à condition que ces constructeurs continuent de produire des véhicules et des composants ici et d’investir dans l’industrie automobile canadienne.

Mark Carney a expliqué que les nouvelles mesures de son gouvernement sont conçues pour avoir « un impact maximal aux États-Unis et un impact minimal ici au Canada ».

Mise à jour

Cet après-midi, la CBC a rapporté des détails supplémentaires fournis par le cabinet du Premier ministre qui clarifient la manière dont les droits de douane sur les composants non canadiens fonctionneront. Pour citer l’exemple du Toyota RAV4, dont l’assemblage final a lieu au Canada, on considère qu’il contient 70 % de pièces fabriquées aux États-Unis ; 70 % de ce véhicule sera donc soumis à un prélèvement de 25 %.

C’est le cas des véhicules conformes à l’ACEUM, et comme environ 90 % des véhicules qui traversent entre le Canada et les États-Unis sont conformes, ce calcul s’appliquera à la grande majorité des véhicules. Seuls les 10 % de véhicules non conformes à l’ACEUM seront taxés à hauteur de 25 % de leur valeur totale.

Autre élément important – et casse-tête – pour les constructeurs automobiles : ils seront tenus d’identifier la provenance et la valeur des pièces de chaque véhicule entrant au Canada.

Suspension de la taxe de vente sur les voitures ?

Aujourd’hui, le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, s’est joint au chef du NPD (Nouveau Parti démocratique), Jagmeet Singh, pour demander la suspension de la taxe de vente fédérale sur les véhicules fabriqués au Canada. Le gouvernement libéral n’a pas encore indiqué s’il envisageait de prendre une telle mesure.

Le Cadillac Lyriq | Auto123.com

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Le texte Le Canada impose un tarif de 25 % sur les véhicules fabriqués aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile