À Farmington Hills, une banlieue de Detroit, un stationnement déserté devant un ancien magasin Bed Bath & Beyond s’est transformé en entrepôt à ciel ouvert de véhicules électriques Tesla invendus, selon le Crain’s Detroit Business. On y retrouve des douzaines et douzaines de Cybertrucks, ces pick-up électriques futuristes dont la demande s’est refroidie ces derniers mois, malgré leur statut de camionnette électrique la plus vendue aux États-Unis l’an dernier. Quelques Model 3 et Model Y sont aussi visibles parmi les véhicules en attente.

La ville exige l’évacuation des véhicules

Le directeur de l’aménagement de la ville a déclaré que le terrain n’est pas zoné pour l’entreposage de véhicules, et que le processus d’application de la réglementation est en cours. Le propriétaire du site a été officiellement avisé, mais le processus prendra du temps. Tout a commencé par une vidéo sur Instagram, il y a deux semaines, montrant plusieurs Cybertrucks non immatriculés stationnés en rangs serrés.

Les ventes de Cybertruck plongent en 2025

Tesla a livré entre 6 400 et 7 100 Cybertrucks au premier trimestre 2025, soit presque moitié moins que les 13 000 unités vendues à la fin de 2024. Cette baisse soudaine a permis au Ford F-150 Lightning de reprendre la tête des ventes de pick-up électriques au pays. Ce genre de stockage improvisé n’est pas une première pour Tesla, qui utilise souvent des terrains privés près de ses boutiques pour stocker son surplus. Ici, le magasin Tesla le plus proche se trouve à seulement 1,6 km, dans un ancien local de Barnes & Noble, à West Bloomfield.

Tesla peut vendre au Michigan… mais pas entreposer n’importe où

Il est important de rappeler que Tesla n’avait pas le droit de vendre directement au consommateur au Michigan jusqu’à une décision judiciaire favorable en 2020. Depuis, quelques magasins Tesla ont ouvert dans l’État, mais cela ne leur donne pas carte blanche pour occuper des stationnements abandonnés.

En attendant, la scène surréaliste de Cybertrucks en friche devant un commerce fermé alimente les débats… et les réseaux sociaux.

Avec des renseignements de Inside EV’s

Le texte Des dizaines de Cybertrucks invendus de Tesla envahissent un stationnement à Detroit provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lancé initialement en 2020, le DBX a marqué la première incursion d’Aston Martin dans l’univers des VUS. Le constructeur britannique, reconnu pour ses bolides élégants et puissants, avait besoin d’un modèle plus polyvalent pour séduire une clientèle friande de performance mais aussi de praticité. En 2023, la version DBX707 a été introduite comme le sommet de la gamme. Pour 2025, Aston Martin mise tout sur cette déclinaison unique : un VUS de luxe ultrapuissant à la personnalité bien trempée, affûté pour rivaliser avec les Lamborghini Urus, Bentley Bentayga et Porsche Cayenne Turbo GT.

Quoi de neuf en 2025 ?

La gamme DBX est désormais rationalisée : seule la version 707 demeure. Cette décision simplifie le choix et met de l’avant le raffinement ultime. Deux nouveautés principales : Il y a d’abord un nouveau système d’infodivertissement mis sur pied par Aston-Martin. Vous avez également quelques retouches subtiles : poignées motorisées, miroirs extérieurs redessinés, nouvelles teintes de carrosserie, et gestion électronique optimisée de la suspension pour un confort amélioré.

Un style frondeur

Le DBX707 conserve le style typiquement Aston Martin : musclé, sculpté et audacieux. L’avant arbore une calandre gigantesque flanquée de phares en forme de larme et d’un pare-chocs aéré. Les jantes de 22 pouces de série (ou 23 pouces en option) remplissent admirablement les arches de roues. À l’arrière, les quadruples sorties d’échappement intégrées dans un diffuseur massif donnent le ton. Une signature lumineuse élégante traverse le hayon, ajoutant une touche de sophistication. Le tout respire le prestige, avec un soupçon d’agressivité.

Intérieur

L’habitacle est un véritable salon roulant. Le cuir pleine fleur est omniprésent, les coutures sont parfaites, et les matériaux haut de gamme abondent. Nous avions droit à l’intérieur vert comme l’extérieur à 11,900 $ avec une finition fibre de carbone à 19,500 $ pour l’extérieur et 5 500 $ pour les insertions dans le cockpit. On frise la perfection, mais on s’attend à rien de moins à ce prix Le sélecteur rotatif remplace les anciens boutons-poussoirs peu ergonomiques. L’accès à bord est aisé grâce à une hauteur de marche bien calibrée et des portes larges. L’espace est généreux aux deux rangées, avec un accent sur le confort grâce à des sièges avant chauffants, ventilés et entièrement ajustables électriquement. En matière de volume, le coffre offre 631 litres de capacité, et jusqu’à 1 529 litres une fois les sièges rabattus. Les espaces de rangement sont cependant un peu moins pratiques que chez certains concurrents, surtout à l’avant.

Technologie

Le nouvel écran tactile de 10,3 pouces fait oublier l’ancien système hérité de Mercedes. Tout n’ est pas parfait, mais le système est plus fluide, plus lisible et compatible avec Apple CarPlay et Android Auto sans fil, il marque un grand bond en avant. Le combiné d’instruments numériques de 12,3 pouces est clair et configurable. Le VUS propose également la lecharge sans fil, le démarrage à distance, le climatiseur bizone, un toit panoramique fixe, des caméras 360° et un système audio Bowers & Wilkins de 23 haut-parleurs pour la modique somme de 15 000$

Motorisation

C’est ici que le DBX707 prend tout son sens. Il est animé par un V8 biturbo de 4,0 L d’origine AMG, peaufiné par Aston Martin. Il développe 697 chevaux et 663 lb-pi de couple. Associé à une boîte automatique à neuf rapports à double embrayage et un rouage intégral, ce moteur permet de franchir le 0-100 km/h en 3,3 secondes à peine. La vitesse maximale atteint 310 km/h, ce qui en fait le VUS le plus rapide du segment à l’exception de certains modèles électriques très spécialisés. C’est un VUS de course. Il joue les basses à bas régime et hurle quand on écrase ferment l’accélérateur. La puissance est si élevée qu’il y a une sorte d’effet de couple aux 4 roues quand on décolle rapidement à l’arrêt. Sur la route, le DBX707 étonne par sa polyvalence. Il combine un confort de roulement exceptionnel à des performances dignes d’une grande sportive. Si vous poussez un peu la note, le châssis se raffermit, la boîte devient plus réactive, et le V8 gronde avec une sonorité riche et émotionnelle. La suspension pneumatique, gérée par un nouveau logiciel, filtre les imperfections tout en gardant une excellente maîtrise du roulis, même avec les roues de 23 pouces facturée à 7 200 $. Le mode manuel de la boîte, activé par les palettes au volant, ajoute une touche de sportivité rare pour un véhicule de ce gabarit.

Consommation

L’inconvénient de cette puissance ? La consommation. Aston Martin annonce une moyenne combinée d’environ 14,5 L/100 km, mais en conduite dynamique, il n’est pas rare de voir le chiffre dépasser les 18 L/100 km. Ce n’est pas un véhicule conçu pour économiser, et le réservoir de 85 litres se vide à une vitesse qui étonne. Il faut être réaliste si vous êtes prêt à mettre 300 000 $ sur un VUS, le prix de l’essence n’est pas une préoccupation.

Conclusion

Le DBX707 2025 est un VUS ultra-luxueux, surpuissant et extrêmement désirable. Il combine le charme britannique, la prestance d’un grand tourisme et la polyvalence d’un utilitaire familial. La note est salé. Plus de 302 000 $ sans option. Notre véhicule à l’essai très bien garni avec un vert métallique à 6 200 $ s’élevait à plus de 348 000 $. Nous sommes dans un territoire très exclusif qui fait la lutte à un Lamborghini Urus ou un Ferrari Purosangue.

Forces

  • V8 biturbo spectaculaire
  • Tenue de route exemplaire
  • Finition intérieure somptueuse
  • Équipement technologique généreux
  • Design distinctif et statutaire

Faiblesses

  • Prix stratosphérique
  • Consommation élevée
  • Quelques détails ergonomiques (rangement, espace de console)
  • Pas de version hybride ou électrifiée à l’horizon

Le texte Aston-Martin DBX 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lorsque vient le temps de réparer ou de maintenir votre véhicule, opter pour des pièces de rechange peut souvent offrir des avantages qui dépassent les performances des pièces d’origine. Ces composants sont spécialement conçus pour corriger des problèmes récurrents constatés sur des véhicules ou répondre à des besoins spécifiques. Plusieurs marques de pièces d’après-marché se sont fait un nom en proposant des solutions plus durables et performantes que les pièces d’origine, telles que Dorman, Moog, Mevotech, et bien d’autres.

Corriger les Faiblesses des Pièces d’Origine

Certaines pièces d’origine, bien qu’adaptées aux véhicules lors de leur conception, peuvent présenter des faiblesses au fil du temps. C’est ici que les pièces de rechange, dites “meilleures qu’à l’origine”, entrent en jeu. Par exemple, les solutions proposées par Dorman OE Fix sont spécifiquement conçues pour régler des défauts récurrents observés sur des pièces d’origine. Que ce soit des connecteurs, des pièces de moteur ou des éléments de suspension, ces solutions permettent d’éviter des pannes récurrentes en améliorant la conception de base.

Solutions Durables pour la Suspension et la Direction

Un autre exemple majeur est la gamme TTX de Mevotech. Mevotech s’attaque aux problèmes courants de la suspension et de la direction en utilisant des matériaux de qualité supérieure et en renforçant les points faibles. Leurs rotules et bras de suspension, par exemple, sont conçus pour durer plus longtemps que ceux d’origine, grâce à des graisseurs intégrés et des conceptions plus robustes. Cela fait des pièces Mevotech un choix de premier ordre pour ceux qui conduisent dans des conditions exigeantes.

Améliorations des Freins pour une Performance Optimale

En matière de freinage, les disques à haute teneur en carbone proposés par Brake Max se distinguent par leur capacité à dissiper la chaleur et à résister à l’usure. Ces disques sont parfaits pour des véhicules sportifs ou des situations où le freinage est intensif, comme les véhicules d’urgence ou ceux qui remorquent de lourdes charges. En choisissant ces disques, vous vous assurez une performance maximale même dans des conditions extrêmes.

Résistance Renforcée pour les Environnements Difficiles

Enfin, pour les véhicules utilisés dans des environnements difficiles, Mevotech TTX propose des pièces de suspension et de direction avec des alliages renforcés et des traitements antirouille. Conçues pour résister aux pires conditions, ces pièces sont idéales pour les conducteurs qui soumettent leurs véhicules à des contraintes extrêmes.

Conclusion

Chez Pièces d’auto Super, nous comprenons l’importance d’une réparation durable et fiable. C’est pourquoi nous offrons une large gamme de pièces “meilleures qu’à l’origine”, provenant de marques comme Dorman, Moog, Mevotech, et Brake Max et plus encore... Ces pièces vous offrent non seulement une solution à long terme, mais améliorent également la sécurité et les performances de votre véhicule.

Passez en magasin pour découvrir nos solutions adaptées à vos besoins, et repartez en toute confiance, avec des pièces de qualité supérieure.

Le texte Les Pièces de Rechange : Une Amélioration Face aux Pièces d’Origine provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Range Rover est le plus gros des VUS de la gamme Land Rover. Le Range Rover Long-Wheelbase est le plus long et le plus lourd des Range Rover. L’édition Autobiography est la plus grosse, la plus grande et la plus luxueuse des versions dans lesquelles est vendu le Range Rover au Canada.

C’est certainement le véhicule le plus cher que j’ai eu à conduire cette année. Son prix de détail est de 219 400 $, avant taxes, et avant aussi les quelques options qui, si j’avais voulu pousser plus loin encore, auraient fait monter son prix un peu au-dessus de 250 000 $. Ce n’est pas si pire, quand on considère qu’il existe aussi le Range Rover SV (« SV » pour Special Vehicles Operation), et dont le prix de détail est un poil supérieur à 300 000 $.

On va se le dire, pour un char d’assaut, c’est un bon prix. Pour un Range Rover? Je suis moins sûr. La marque, doit-on le rappeler, souffre d’une très mauvaise réputation en matière de durabilité et de fiabilité. La liste des problèmes est assez variée. Ça va des problèmes du compresseur de la climatisation à des fuites de lubrifiant ou de liquide antigel, ou ça touche carrément des problèmes mécaniques plus profonds.

À ce prix-là, on aimerait au moins se payer la paix d’esprit.

Aussi, on aimerait s’acheter un VUS hybride qui l’est vraiment. Hybride. Parce que sur la fiche technique du Range Rover, on voit bien que le moteur V8 biturbo qui est sous le capot est qualifié de moteur hybride. Mais tout ce que ça apporte, c’est la désactivation de la cylindrée quand le véhicule est immobile aux feux rouges. C’est un peu mince. Ça ne réduit pas de beaucoup une consommation moyenne de carburant qui, officiellement, oscille autour des 13 litres aux 100 kilomètres mais qui, dans la vraie vie, ne descend jamais sous les 17 litres aux 100 kilomètres.

Évidemment, ce n’est pas une dépense qui empêchera de dormir les gens qui peuvent se payer un Range Rover. Mais à une époque où on parle de faire sa part dans la lutte climatique, disons que le Ranger Rover envoie le mauvais message.

Surtout que le P530 est essentiellement le même V8 que BMW utilise dans ses propres produits, et il est beaucoup plus efficace quand il a un logo allemand d’imprimé sur le capot. Bref.

Au moins, il répond toujours présent quand on a besoin de muscle. La boîte automatique assure un passage des rapports hyper doux. La conduite est irréprochable. On a très peu l’impression de conduire un VUS de 5,25 mètres de long qui pèse 7670 livres (ou 3500 kilos). Même la suspension le rend à la fois souple et agile.

Habitable de grande classe

À bord, l’édition à empattement allongé permet d’ajouter une deuxième banquette à l’arrière et donc, en théorie, d’asseoir sept personnes à bord. Là aussi, il y en a qui vont être un peu déçus. Je pense à ces personnes qui vont devoir aller se plier en trois tout au fond de l’habitacle. Ce n’est pas aussi spacieux qu’on l’aurait aimé, pour les jambes et pour la tête.

Avec la banquette relevée, le coffre a 1050 litres de volume utile, ce qui n’est pas tant que ça. D’autres VUS font mieux pour la moitié du prix.

À l’avant, les sièges sont à commande électrique mais leurs réglages sont plutôt limités. C’est dommage. Land Rover opte pour un nouvel écran tactile central, comme centre multimédia, et son interface est plutôt soignée. Mais on aurait aimé une rétroaction haptique pour améliorer l’ergonomie. Sinon, on n’a aucune idée où on met le doigt, et ça peut devenir dangereux, quand on conduit, de changer de station de radio.

Évidemment, on aurait aimé vous dire que le Range Rover est parfait pour vous rendre au chalet. Et en effet, il l’est. Il se comporte très bien sur des sentiers de terre battue. Mais les cailloux vont endommager sa carrosserie, et ça, c’est inquiétant.

Ça explique probablement pourquoi on voit très peu de Range Rover dans les sentiers, mais qu’on le voit souvent sur les autoroutes. Et dans ce contexte, même si c’est un véhicule superbe, c’est aussi un véhicule complètement décadent, voire dépassé.

En attendant qu’un Range Rover P550e branchable finisse par voir le jour…

Le texte Range Rover Autobiography provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

N’allez pas croire que Luca de Meo, le grand patron du Groupe Renault, se lance dans l’édition pour créer un nouveau rival du Petit Robert. Son Dictionnaire amoureux de l’automobile, c’est autre chose. Ce livre définit sa passion pour l’industrie qui l’anime depuis une trentaine d’années, par des thèmes listés en ordre alphabétique. De A à Z, tout simplement.

Publié aux Éditions Plon, à la fin de 2024, ce dictionnaire n’a rien d’austère. C’est une lecture de vacances parfaite qui divertit par les anecdotes et nous éclaire sur des phénomènes nouveaux.

Pour bien comprendre le sens du titre, cependant, il faut savoir que ce livre fait partie d’une collection créée par Plon, branche du Groupe Éditis, en 1997. Elle réunit bien au-delà de 200 « dictionnaires » de la sorte, tous consacrés à des sujets hétéroclites allant de Tintin au rock, en passant par Paris, les chats, l’humour, l’inutile et maintenant l’automobile. Il y a même un Dictionnaire amoureux des dictionnaires. Faut le faire !

Des modèles, des marques, des personnalités et bien plus

Avec pareille collection, on réalise vite que les sujets traités par Luca de Meo nous mènent du coq à l’âne. Il y a ces incontournables évocations de modèles iconiques (la 2CV, l’Estafette, nom qui vient de renaître chez Renault, la DS, la R5, etc.) et de marques célèbres pour différentes raisons (Rolls-Royce, Ferrari, Trabant, Tesla, etc.).

L’auteur touche aussi des sujets plus larges comme la Chine, ce pays qui révolutionne l’industrie, ou les ronds-points, qui fluidifient le trafic, écrit-il. Il parle aussi d’électrification, du poids des véhicules, qui ne cesse d’augmenter, et même des échecs des constructeurs, citant des exemples comme le Pontiac Aztek, l’Audi A2 et le Renault Avantime.

Il rappelle aussi des grands de l’industrie, comme Soichiro Honda, André Citroën, Lee Iacocca, sans oublier Sergio Marchionne, un des personnages extraordinaires du monde automobile auprès desquels il a appris et progressé, écrit-il.

La passion d’un vétéran

Car ce livre, c’est celui d’un vétéran de l’industrie. Né à Milan, en 1967, après des études universitaires, il a amorcé la carrière dans l’automobile dont il rêvait depuis l’âge de 7 ans.

Il a d’abord travaillé pour Renault (1992-1997), avant de se joindre à Toyota (1997-2002), pour ensuite travailler chez Abarth, Lancia, Fiat et Alfa Romeo au sein de Fiat Automobiles, puis FCA (2004-2009).

Ensuite, il est entré au Groupe Volkswagen (2009-2020), où il a occupé différents postes clés avec les marques Volkswagen, Audi, Lamborghini et Ducati, puis Seat.

Enfin, en 2020, il a bouclé la boucle en revenant chez Renault pour en devenir le directeur général, en plus d’être le grand patron de la marque Renault (2021-2023), puis de la filiale Ampère (2023-2025).

Oui, ce livre est parfois teinté de thèmes relatifs à cette entreprise qu’il dirige désormais. C’est de bonne guerre. De toute façon, on le lit comme lorsqu’un ami nous raconte toutes sortes de volets d’une aventure captivante.

Titre : Dictionnaire amoureux de l’automobile
Auteur : Luca de Meo
Éditeur : Éditions Plon
Pages : 511
ISBN : 9782259318822
Prix : 44,95 $
Informations : Coopérative des Librairies indépendantes du Québec

Photos : Photos : Luc Gagné, Groupe Renault et Archives FCA

Le texte Lectures d’été : Le « Dictionnaire amoureux de l’automobile » de Luca de Meo, un dictionnaire d’un genre différent provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’étincelle que la bougie permet, arrive à un moment bien précis. Cependant, cette précision varie selon la vitesse du moteur et des besoins.

Je m’explique, faut savoir d’abord que contre la logique, l’étincelle jaillit un peu avant que le piston soit tout en haut. On aurait tendance à penser que l’étincelle doit s’exécuter quand le piston commence à redescendre. Et bien non.

Ça s’explique de cette façon, la combustion prend un certain temps à s’accomplir, et au début, comme à la fin, la combustion n’est pas aussi forte en puissance qu’au centre. Pour profiter du maximum de puissance, on allume le mélange un peu avant, et au moment d’avoir la puissance de combustion maximum, le piston est parfaitement à la bonne place pour redescendre avec force.

Vous aurez compris, il y a un peu de gaspillage. Mais on n’a pas le choix.

La combustion prend un temps X pour s’accomplir, le problème est que ce temps X varie pas ou que de très peu.

Quand le moteur tourne au ralenti, on saisit bien que le piston reste un temps Y en haut, et que ce temps Y est plus court si le moteur tourne 5000RPM. Son délai de repos change avec les tours minutes du moteur qui changent aussi. Cela est simple à saisir. Si la période de temps du piston au point mort haut change selon les tours minutes du moteur et que le temps X de combustion lui ne change pas (ou presque) alors on a un problème.

C’est là que l’avance de l’allumage arrive comme un sauveur

Par rapport à la vitesse du moteur et la position du piston, l’étincelle va scintiller à des degrés de rotation du vilebrequin différents, ou bien, plus simplement, l’étincelle se fera avec une position de monté du piston différente.

La mesure est prise en degré par rapport au vilebrequin. Si le piston est au point mort haut, on dira que le vilebrequin est à 0 degré. Si on tourne un peu plus loin pour faire descendre le piston, on dira que le vilebrequin est dans les degrés côté positif, et avant le 0 du point mort haut, sera en côté négatif.

Si l’on souhaite que l’étincelle se fasse avant la montée complète du piston, le vilebrequin sera en côté négatif.

Maintenant voici, les ajustements de base pour le réglage de l’avance de l’allumage se fait en tournant le distributeur. Selon les fabricants, c’est soit à gauche, ou pour d’autres à droite.

Pour la plupart des moteurs, il y a deux types d’avance, un centrifuge (mécanique) et l’autre au vacuum. Les deux ont le même but, mais pas pour les mêmes raisons. À noter que les 2 sont cumulatifs pour le nombre de degrés total.

Mise en situation, lorsque le moteur est à l’arrêt, la position hypothétique d’allumage de l’étincelle est autour de -2 ou -3 degrés. Au ralenti, il est possible que l’avance centrifuge n’ai pas bougé ou peut-être un peu, et toujours du côté négatif. En accélérant le moteur, les masselottes qui font bouger l’avance, ( situées dans le fond du distributeur généralement) font bouger le rotor et avance l’allumage autour des -12 degrés. Ce n’est pas suffisant pour un rendement maximum. On doit aller plus loin dans les degrés. À ce moment, ou autour de ce moment, le système au vacuum fait son entrée. Si vous roulez disons à 60 MPH, de façon constante, le vacuum du moteur se sera stabilisé et sera puissant. Cette source d’énergie servira à faire déplacer le plateau des pointes à l’intérieur, et augmentera l’avance jusqu’autour des -28 degrés (tout dépend des types de moteur bien sûr).

Mécaniquement parlant, on aurait pu utiliser le système mécanique par centrifuge pour étirer la plage d’ajustement de l’avance du -2 du début jusquà -28 si les fabricants l’avaient souhaités. La différence entre la fin du centrifuge et la fin du système au vacuum doit être variable selon les besoins du moteur.

Pour être économique à 60 MPH, le moteur n’a pas besoin d’avoir la pédale d’accélérateur enfoncée. Une fois lancée, la voiture n’utilise pas la même puissance qu’en accélération. Dans ce cas, le vacuum est au maximum, et l’avance aussi. Si à ce moment vous accélérer à fond pour, par exemple, dépasser une autre voiture, l’avance doit impérativement être «retardée» pour éviter de l’auto allumage. L’accessoire du distributeur qui réagit au vacuum a un ressort à l’intérieur, et en accélération, le vacuum tombe près du 0, et le ressort qui devient plus fort, déplace le plateau des pointes et retarde l’allumage. Une fois que le vacuum se stabilise à nouveau à 60 MPH, le vacuum est plus fort que le ressort dans l’accessoire du distributeur, et avance l’allumage à nouveau, jusqu’au prochain coup d’accélérateur.

Certains moteurs ont seulement un avance centrifuge, comme les moteurs stationnaires, ou ceux qui tournent à la même vitesse, comme les génératrices. Certains moteurs de performances aussi, puisque sur ces moteurs le vacuum est bas, et qu’en principe, avoir la pédale toujours au fond est un but, il n’est donc plus nécessaire d’avoir un accessoire qui fonctionne avec vacuum lorsque celui-ci n’est pas disponible. Dans ces cas, le centrifuge fait tout le travail.

Très important d’avoir ces deux organes, avance centrifuge et au vacuum en bon état de marche. Le moteur ne peut durer longtemps et offrir de bonnes performances sans ces 2 particularités du distributeur. De vérifier si tout fonctionnent bien, fait partie d’une mise au point professionnelle de qualité.

Le texte L’AVANCE DE L’ALLUMAGE provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une petite révolution esthétique se prépare chez BMW. Le constructeur allemand va appliquer son tout nouveau langage de design Neue Klasse à l’ensemble de ses modèles, tant ceux à essence que tout électrique, et ce, beaucoup plus rapidement que prévu.

Et quel sera le premier modèle à adopter cette signature visuelle ? Le BMW iX3 de deuxième génération, qui fera ses débuts en septembre au Salon de l’auto de Munich.

Un virage esthétique majeur amorcé par le iX3

Le iX3 lancera donc l’offensive, suivi de la future Série 3, qui sera proposée en deux variantes distinctes : à essence et électrique. Puis, ce sera au tour de modèles existants comme la Série 5, lancée à peine en 2023, de subir une métamorphose audacieuse.

Plusieurs prototypes camouflés de cette dernière ont déjà été aperçus à l’essai, arborant des pare-chocs redessinés et des optiques revues. Le site Autocar avance que l’habitacle pourrait également adopter le tout nouveau système Panoramic iDrive, sans pour autant abandonner la plateforme CLAR ni la gamme actuelle de moteurs.

Même la M5 recevra la touche Neue Klasse, tout en conservant son V8 hybride rechargeable de 4,4 litres.

Le concept Neue Klasse Vision de BMW (2023)
Le concept Neue Klasse Vision de BMW (2023) | Auto123.com

Tous les modèles y passeront, pas d’exception

Selon Adrian van Hooydonk, patron du design chez le groupe BMW, cette refonte complète vise à donner une identité cohérente et moderne à toute la gamme : Série 2, X2, Série 7, X7… aucun n’échappera à cette transformation. L’objectif ? Créer une continuité visuelle forte pour refléter la rapidité avec laquelle la technologie évolue et la société exige du renouveau.

Pourquoi ce virage rapide ?

BMW ne cache pas que cette accélération stylistique est motivée par la soif de modernité. « L’appétit de la société pour le changement s’est accéléré », affirme van Hooydonk. En d’autres mots, les consommateurs s’attendent à voir du nouveau, souvent, et partout.

Préparez-vous : la révolution visuelle de BMW est en marche et elle pourrait bien redéfinir ce que signifie le « luxe allemand » au XXIe siècle.

Le concept Neue Klasse Vision de BMW
Le concept Neue Klasse Vision de BMW | Auto123.com

Le concept Neue Klasse X de BMW
Le concept Neue Klasse X de BMW | Auto123.com

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• Hyundai se préparerait à hausser le prix de tous ses véhicules aux États-Unis.

La situation des tarifs a beau être différente entre le Canada et les États-Unis, il est important de suivre ce qui se passe chez nos voisins du sud, car à long terme, cela peut avoir une incidence chez nous.

Après avoir vu Subaru annoncer des hausses de prix pour pratiquement tous les modèles qu’elle vend aux États-Unis, voilà qu’on apprend que Hyundai se prépare à faire la même chose, le tout dans le but de diminuer l’impact des tarifs douaniers décrétés par le président américain Donald Trump.

Comme le rapporte le site Automotive News, des personnes près du dossier affirment que Hyundai envisage d’augmenter le prix de détail de tous ses véhicules de 1 %, et ce, dès la semaine prochaine.

La mesure toucherait les modèles qui arrivent en concession et non ceux qui se trouvent déjà dans les cours des établissements.

Hyundai Santa Fe
Hyundai Santa Fe | Auto123.com

La compagnie étudierait aussi la possibilité d’augmenter les frais de transports et de préparation, ainsi que le prix de certaines options, afin de ne pas trop faire grimper le prix de base annoncé des véhicules. On discuterait toujours de la chose à l’intérieur des murs de l’entreprise, donc rien ne serait coulé dans le béton.

Et il est important de le rappeler, tout cela ne touche pas le Canada en ce moment.

Hyundai a déclaré que sa stratégie de prix est conçue pour s’assurer qu’elle reste concurrentielle, mais qu’aucune décision définitive n’a été prise. Comme la plupart des autres constructeurs, elle évite de parler des tarifs pour justifier des ajustements de prix, mais plutôt de la « dynamique du marché et la demande des consommateurs ». Elle a aussi déclaré, par voie de communiqué, qu’elle continuerait à s’adapter à « l’évolution de l’offre et de la demande et des réglementations, grâce à une stratégie de tarification flexible et à des programmes d’incitation ciblés. »

L’augmentation des prix et des frais aura pour effet d’ajouter plusieurs centaines de dollars, au minimum, à chacun des véhicules offerts par la marque.

Hyundai construit des véhicules aux États-Unis, ce qui va l’aider à amoindrir le choc. Néanmoins, la compagnie a importé 1,1 million de véhicules aux États-Unis l’année dernière.

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Alors qu’elle cherche à redresser la barre face à des performances financières décevantes, Nissan travaille à une réduction majeure de ses coûts à l’échelle mondiale.

Selon des courriels internes obtenus par Reuters, le constructeur japonais offre maintenant des départs volontaires à ses employés aux États-Unis et impose un gel des augmentations salariales fondées sur le mérite partout à travers le monde.

Coupures radicales : sept usines et 20 000 emplois touchés

Le chef de la direction de l’entreprise, Ivan Espinosa, a lancé une nouvelle série de compressions ce mois-ci, incluant la fermeture de sept usines et la suppression de 11 000 postes supplémentaires, ce qui portera à près de 20 000 le total des emplois éliminés.

Aux États-Unis, l’usine de Canton, au Mississippi, est particulièrement visée, tout comme plusieurs secteurs administratifs : ressources humaines, finances, technologies de l’information et planification.

« Un passage obligé pour revenir en force. »

– Christian Meunier, président de Nissan Amériques

Dans un message adressé aux employés américains, Christian Meunier a justifié ces mesures comme stratégiques et nécessaires : « Le travail que nous faisons aujourd’hui est crucial pour le retour de Nissan — livrer des véhicules, générer des revenus et satisfaire nos clients. »

Le nombre exact d’employés qui ont reçu ou accepté les offres de départ volontaire demeure inconnu à ce stade.

Le chef de la direction de Nissan, Ivan Espinosa
Le chef de la direction de Nissan, Ivan Espinosa | Auto123.com

Des augmentations salariales suspendues… partout

Une communication interne distincte confirme que toutes les hausses de salaire basées sur le rendement sont suspendues pour l’année fiscale en cours. Nissan a confirmé la nouvelle, sans toutefois fournir plus de détails, indiquant que le processus est toujours en cours.

Une stratégie qui va à l’encontre des politiques américaines

Ces coupes vont à l’encontre des efforts politiques visant à relancer la production automobile américaine, surtout dans un contexte où l’administration américaine mise sur les droits de douane pour encourager la fabrication locale.

Même si les ventes ont augmenté en Amérique du Nord pour l’exercice terminé en mars, la marge bénéficiaire de Nissan a chuté, un signe clair que les volumes ne suffisent plus à compenser l’essoufflement de l’offre de produit.

Des problèmes structurels en arrière-plan

Les analystes pointent du doigt un catalogue vieillissant, un retard sur les modèles hybrides pour le marché américain, et un héritage trop axé sur le volume, un héritage de Carlos Ghosn. Depuis son départ en 2018, Nissan cherche une nouvelle identité.

D’autres restructurations en cours

Nissan a confirmé la fermeture d’une usine en Thaïlande d’ici juin et l’intention de regrouper la production de camionnettes du Mexique et de l’Argentine sur un seul site mexicain. De plus, Renault rachètera la part de Nissan dans leur coentreprise indienne. Au Japon, les usines d’Oppama et une autre installation sont aussi sous la loupe.

Enfin, selon Bloomberg, Nissan envisagerait de percevoir plus de 1000 milliards de yens par la vente d’actifs et l’émission de dettes, incluant un prêt syndiqué garanti par le gouvernement britannique.

Nissan traverse donc une période charnière, entre rigueur budgétaire, recentrage stratégique et refonte de son image, espérant un retour durable sur les rails du succès.

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Malgré le fait que de plus en plus de consommateurs se tournent vers des véhicules électriques, plusieurs constructeurs voient que la transition en cours risque de prendre plus de temps à se réaliser que ce qui était initialement prévu.

Dans ce contexte, auquel contribue l’incertitude économique, la guerre des tarifs, la réduction des incitatifs gouvernementaux à l’achat d’un véhicule électrique, ainsi que les hausses de prix, le fabricant vietnamien VinFast a décidé de fermer la moitié de ses succursales au Canada, afin de consacrer ses ressources au bon endroit et améliorer ses performances à long terme.

La compagnie possédait 10 magasins au pays, soit quatre en Ontario, trois en Colombie-Britannique, trois au Québec. VinFast a assuré qu’elle allait continuer d’être présente dans chaque province, mais qu’elle allait fermer ses boutiques situées dans les centres commerciaux de trois villes, soit Vancouver, Toronto et Laval. Deux autres emplacements verront leurs opérations se terminer, mais ils n’ont pas été précisés pour le moment.

« Il est essentiel que nous continuions à nous adapter et à faire évoluer notre entreprise afin de nous assurer que nous sommes bien positionnés pour la croissance future », a déclaré VinFast Canada via un communiqué que la compagnie a fait parvenir à la division canadienne du site Automotive News.

On ne sait pas pour le moment combien d’employés sont concernés par la mesure.

Le VinFast VF 8 au Salon de l'auto de Montréal en 2023
Le VinFast VF 8 au Salon de l’auto de Montréal en 2023 | Auto123.com

VinFast a fait ses débuts en 2022 au pays. Les premiers pas ont été boiteux, mais la compagne a pris son air d’aller par la suite, malgré que ses volumes soient demeurés marginaux (environ 2000 unités du VF 8 en 2024). Avec la suppression des rabais gouvernementaux au début de l’année, on a vu un ralentissement de l’intérêt, comme partout ailleurs.

Malgré son annonce concernant les fermetures, VinFast a déclaré qu’elle restait déterminée à vendre des véhicules au Canada. La compagnie a même indiqué qu’elle prévoyait d’annoncer cette année une expansion de son réseau de service après-vente.

VinFast continue également d’évaluer la possibilité d’introduire des concessionnaires franchisés dans son réseau de vente, comme elle l’a fait aux États-Unis.

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