Les puces urbaines étaient à l’honneur au Mondial de l’automobile à Paris, cette année. L’une d’entre elles s’est d’ailleurs distinguée par sa conception monoposte inusitée et sa carrosserie découvrable. Il s’agit de la Microlino Spiaggina.

La Spiaggina est la troisième variante de la Microlino, une automobile conçue en Suisse qui s’inspire de la forme d’œuf de l’Isetta d’après-guerre. Cette nouveauté a d’ailleurs été présentée comme la version estivale de la puce helvète, une voiturette « qui allie le charme des voitures de plage classiques à la mobilité électrique moderne », affirme son constructeur dans un communiqué.

La carrosserie biplace de la Spiaggina a des panneaux sur les côtés et à l’arrière qui se démontent en quelques étapes simples « pour offrir une brise rafraîchissante lors des journées les plus chaudes. Ce sera le véhicule le plus élégant pour les destinations estivales d’Europe telles que Portofino, Saint-Tropez ou Ibiza », explique Merlin Ouboter, cofondateur de Microlino.

On comprendra que cette variante découvrable de la Microlino veut ranimer le souvenir de voitures de plage mythiques comme la Fiat 600 Jolly et la Citroën Méhari, qu’on a vu dans les stations balnéaires et dans nombre de films.

Prête pour les grands hôtels

Les concepteurs de la Spiaggina imaginent d’ailleurs qu’elle pourrait servir de véhicule de location dans les hôtels des destinations estivales ensoleillées d’Europe et bientôt des États-Unis, un nouveau marché visé par la marque.

« Ce concept permettrait aux clients de réserver non seulement une chambre, mais aussi une expérience unique en véhicule électrique », affirme Ouboter. « Les hôtels pourraient proposer le Spiaggina comme solution de mobilité pratique directement sur place, sans avoir recours à des services de location de voitures externes. Le véhicule se recharge facilement sur n’importe quelle prise domestique standard, éliminant ainsi le besoin de bornes de recharge coûteuses. Pour les hôtels, il s’agit d’une opportunité intéressante d’offrir à leurs clients un service exclusif et respectueux de l’environnement tout en générant des revenus supplémentaires. »

Promises pour le printemps 2025, les premières Spiaggina (appelées Spiaggina First) auront une dotation cossue et une carrosserie Bleu Portofino, un bleu clair avec des éléments de design blancs, ou Sauge Sardaigne, un vert discret au fini mat avec des accents noirs. Une batterie de 10,5 kWh leur donnera une autonomie moyenne de 177 kilomètres. Son prix plutôt élevé — 24 990 euros (environ 38 000 $) — pourrait cependant en faire un objet d’exception.

Un coup de pub qui est devenu réalité

En soi, la Microlino n’est plus nouvelle. Fondée en 1999, la société suisse Micro qui se spécialise dans les trottinettes électriques, a présenté le concept de cette voiturette électrique rétro au Salon de l’auto de Genève en 2015 pour faire un coup de publicité. L’intérêt du public ayant dépassé toutes les attentes, ses dirigeants ont décidé d’en faire un modèle de série.

Une maquette de la voiturette a donc été présentée au salon CES de Las Vegas, en 2016, suivie de prototypes les années suivantes. Il a tout de même fallu attendre 2023 pour voir la Microlino atteindre le stade de la production.

Aujourd’hui, elle est fabriquée par CECOMP à Turin, en Italie. Spécialisé dans les petites séries et les prototypes, ce constructeur a réalisé jusqu’ici la Bluecar de Bolloré, le coupé de haute performance Icona.

Actuellement, la gamme compte deux modèles. La Microlino, premier modèle de la marque, est une voiturette à vocation urbaine capable d’atteindre 90 km et dotée d’une batterie de 15 kWh donnant une autonomie optimale de près de 230 kilomètres. Offerte dans une variété de couleurs, elle est offerte à partir de 19 990 € (près de 30 000 $). Moins coûteuse, le modèle Lite est bridé à 45 km/h et vise les acheteurs de voiturettes de la catégorie L6E que l’on peut conduire dès l’âge de 14 ans dans certains pays. Ce modèle qui a une vocation plus « communale » partage la batterie de 10,5 kWh de la Spiaggina et il est offert à partir de 17 990 € (près de 27 000 $).

L’Isetta du 21e siècle

C’est pour diversifier sa production d’après-guerre qu’Iso Rivolta, un fabricant milanais de réfrigérateurs, a créé l’Isetta (petite Iso en italien) en 1953. Très rapidement, Iso a cédé ses droits à quelques autres constructeurs, notamment BMW qui la rendra célèbre. Entre 1954 et 1962, le constructeur bavarois produira d’ailleurs plus de 136 000 exemplaires de ses différentes versions (y compris l’Isetta 600 qui avait trois portes).

Outre la silhouette charmante, la Microlino a repris de l’Isetta le concept inusité de l’unique porte avant, de même que celui des roues arrière ayant une voie plus étroite que les roues avant directrices.

Photos : Microlino et BMW

Le texte Microlino Spiaggina, une porte ouverte sur l’été provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Contrairement à ce que certains pourraient croire, les ventes de véhicules électriques (VÉS) au Canada ne sont pas en baisse. En fait, les données révèlent une croissance continue, bien qu’elle soit moins rapide qu’auparavant.

Un record de nouvelles immatriculations

Au deuxième trimestre de 2024, les véhicules à émissions zéro (VZE) ont représenté 12,9 % des immatriculations de véhicules au Canada, un nouveau sommet, selon Statistique Canada. Bien que la croissance exponentielle des années précédentes ait ralenti, le nombre de VE immatriculés a tout de même augmenté de 37,9 % par rapport à l’année précédente, avec plus de 65 000 unités enregistrées entre avril et juin.

Les constructeurs ajustent leur stratégie

Steve Flamand, directeur exécutif des ventes nationales chez Hyundai Canada, indique que la marque continue de gagner du terrain sur le marché des VE, se classant deuxième derrière Tesla. Contrairement à d’autres constructeurs qui ont ralenti leur transition vers l’électrique, Hyundai maintient ses objectifs ambitieux d’électrification, en augmentant la capacité de production de véhicules électriques à batterie (VEB) et en intégrant plus d’hybrides et de véhicules électriques à autonomie prolongée dans son portefeuille.

La croissance rapide, mais modérée

Malgré un marché en croissance, les attentes initiales pour une adoption massive des VE étaient peut-être trop optimistes. James Hearn, directeur associé chez S&P Global Mobility, souligne que les constructeurs automobiles pensaient que le marché des VE allait exploser grâce aux incitatifs gouvernementaux, mais l’appétit des consommateurs reste modéré, principalement en raison du prix élevé à l’achat des véhicules électriques.

Et le Québec dans tout cela

Même si le Québec reste un acteur clé dans la croissance des VÉS avec un taux d’adoption de 28,4 % au deuxième trimestre 2024, les incitatifs provinciaux, qui contribuent largement à cette adoption, sont sur le point de diminuer. Le rabais provincial de 7 000 $ passera à 4 000 $ en 2025, puis à 2 000 $ en 2026, avant d’être éliminé en 2027. Cela pourrait avoir un impact significatif sur la croissance des ventes de VE dans la province, et par conséquent dans tout le Canada.

Conclusion : un marché toujours en pleine expansion

Bien que le marché canadien des VE continue de croître, il devient évident que la frénésie de croissance à trois chiffres, comme celle observée au deuxième trimestre de 2021, ne pourra pas être reproduite. Toutefois, la transition vers les véhicules à émissions zéro est bien en cours, et les ventes continuent de croître, même si le rythme a ralenti.

Avec des renseignements d’automotive News canada

Le texte Le marché des véhicules électriques au Canada continue de croître, pas de ralentir provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

General Motors Canada a annoncé un retard de 16 mois pour la production de moteurs électriques à son usine de propulsion de St. Catharines, initialement prévue pour 2025. Le syndicat Unifor, qui représente les travailleurs, a ouvert un centre d’action pour soutenir environ 1 000 membres mis à pied suite à ces retards.

Mise à pied massive à l’usine de St. Catharines

Depuis le début de l’année, près de la moitié des employés de l’usine ont été mis à pied, alors que la production des moteurs V6 et des transmissions à six vitesses GF6 a pris fin au printemps dernier. Jordan Lennox, président de la section locale 199 d’Unifor, a indiqué que seulement 600 travailleurs restent actifs, contre 1 100 au début de l’année. En plus de ces pertes, 500 autres travailleurs dans la chaîne d’approvisionnement ont également été affectés.

Un avenir optimiste malgré les défis

Malgré ces difficultés, Lennox reste optimiste pour l’avenir. “Nous devons avoir une vision positive que cette transition se fera correctement et que nous aurons l’opportunité de ramener une grande partie de ces employés”, a-t-il déclaré. GM a ajusté sa stratégie de production de moteurs électriques pour mieux s’adapter à la demande croissante sur le marché mondial des véhicules électriques.

Détails du retard et ajustements stratégiques de GM

La production des unités motrices électriques, initialement prévue pour le quatrième trimestre de 2025, est maintenant repoussée au début de 2027. Ce retard fait partie de la stratégie globale de GM pour aligner sa capacité de production sur la demande croissante des véhicules électriques, a déclaré Natalie Nankil, porte-parole de GM Canada.

L’usine de St. Catharines continuera à produire des moteurs V8 pour les camions et VUS sur trois quarts de travail ainsi que des transmissions à double embrayage pour la Chevrolet Corvette sur un quart de travail.

Soutien aux travailleurs touchés par les retards

Unifor a ouvert un centre d’action le 10 octobre à St. Catharines pour aider les travailleurs mis à pied à trouver un nouvel emploi, améliorer leurs compétences et fournir un soutien en santé mentale. Lennox souligne l’importance de maintenir une communauté de travailleurs pour ceux qui ont été mis à pied. “Vous passez d’un emploi du lundi au vendredi à être mis à pied soudainement, et vous vous retrouvez seul”, a-t-il ajouté.

Après seulement une semaine d’ouverture, environ 20 membres ont déjà utilisé le centre pour trouver un emploi à temps plein ou partiel. Les travailleurs bénéficient également de prestations de chômage supplémentaires jusqu’à deux ans, mais il est prévu que tous devront chercher d’autres opportunités d’emploi pendant la durée prolongée du licenciement.

Retards dans la chaîne d’approvisionnement des VE au Canada

Ce retard dans la production de moteurs électriques est le dernier d’une série de contretemps pour les grands projets canadiens dans la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques en 2024. Ford, par exemple, a revu à deux reprises ses plans de production pour ses véhicules électriques à trois rangées à Oakville, avant d’abandonner entièrement le projet en juillet. Unifor a également ouvert un autre centre d’action à Oakville pour soutenir les membres lors de cette transition.

Une vision prudente de la croissance du marché des véhicules électriques

Sam Fiorani, vice-président de la prévision mondiale des véhicules chez AutoForecast Solutions, estime que bien que le marché des véhicules électriques soit en croissance, il n’évolue pas assez rapidement pour absorber tous les nouveaux acteurs. Il note cependant que GM sera bien positionné pour profiter de cette croissance à partir de 2027, bien que la montée en puissance soit plus lente que prévu.

Avec des renseignements d’Automotive News

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San Francisco, Californie – La semaine dernière avait lieu le lancement nord-américain du Volkswagen ID. Buzz 2025, la version moderne et électrique du mythique Microbus qui a fait la pluie et le beau temps en Amérique du Nord au cours des années 60 et 70.

Le modèle, à l’époque, a été au cœur du mouvement de contre-culture américaine, s’imposant comme le symbole par excellence de la vague hippie.

En décidant de le ramener au catalogue sous forme électrique, Volkswagen y va d’un geste d’éclat. Est-ce que son modèle pourra s’imposer comme a pu le faire son devancier il y a six décennies ? Rien n’est certain à ce chapitre, mais assurément, il va laisser une trace. Reste à savoir pour combien de temps.

Voici donc une série de réflexion, de choses à savoir sur ce modèle peu ordinaire qui est sur le point de débarquer en concession comme produit 2025.

1 — La plateforme

L’ID. Buzz est construit sur la plateforme MEB de Volkswagen, la même qui reçoit le VUS ID.4, et qui profite aussi à l’utilitaire Q4 chez Audi. On la connaît, avec ses qualités et ses défauts.

2 — L’autonomie

L’un de ces « défauts » est l’autonomie proposée. Si l’on obtient les 400 kilomètres avec l’ID.4, avec l’ID. Buzz, on annonce 377 km et 372 km pour les versions à propulsion et à rouage intégral, respectivement. C’est une déception, surtout qu’en hiver, ça va tourner autour de 300 km. En raison du prix demandé, on est en droit d’exiger mieux.

3 — Les prix

Justement, ces prix. Le Canada n’aura droit au départ qu’aux modèles les plus garnis, soit ceux de la série First Edition. La version à propulsion sera vendue 77 495 $, alors que celle à rouage intégral 4Motion s’annonce à 82 995 $. C’est énorme, et ça fait que le véhicule ne se qualifie pas pour les rabais gouvernementaux. Avec les taxes et les frais, on est entre 95 000 $ et 102 000 $.

4 — La batterie

La taille de la batterie de l’ID. Buzz est de 91 kWh, desquels 86 kWh sont utilisables, selon la compagnie. La capacité de recharge est à 200 kW, avec un chargeur embarqué de 11 kW. Notez la présence d’une pompe à chaleur avec les modèles canadiens, ce qui va aider un tant soit peu l’autonomie par temps froid.

5 — L’équipement

Heureusement, à ce prix, l’équipement du modèle est complet. Dès le départ, l’ID. Buzz propose des sièges avant, un volant et des rétroviseurs chauffants, l’affichage tête-haute, des sièges ventilés et fonction de massage à l’avant et chauffants à la deuxième rangée, un système de climatisation à trois zones, un éclairage d’ambiance à 30 couleurs, une chaîne audio Harman/Kardon à 14 haut-parleurs, ainsi que la recharge sans fil pour cellulaires et huit ports USB-C, entre autres. Le modèle propose même un attelage de remorquage rétractable.

6 — Style et couleurs

Évidemment, ce qui frappe le plus avec ce modèle, c’est son style. Comme le premier Type 2 à son arrivée en 1950, l’ID. Buzz ne ressemble à rien d’autre sur le marché. Véritable fourgonnette, la seule rivale pourrait être la version PHEV de la Chrysler Pacifica. Je ne pense pas que les acheteurs de l’un s’intéressent à l’autre. Au Canada, cinq options bicolores sont proposées, soit l’orangé, le jaune, le bleu, le vert et le gris, toutes mariées à un toit blanc. Trois teintes uniformes sont aussi au catalogue, soit le noir, le gris et un bleu foncé.

7 — Le camping

Aussitôt que Volkswagen a annoncé son ID. Buzz, les amateurs de véhicules récréatifs se sont fait entendre. Leur souhait était de savoir si la compagnie allait proposer une version pensée pour le plein air et la vie en camping. Rien n’a été promis chez Volkswagen, mais on ne ferme pas la porte. En attendant, plusieurs entreprises spécialisées travaillent déjà pour offrir des versions modifiées et personnalisables aux amateurs. Soyez certains que le potentiel de ce véhicule sera exploité.

8 — Les versions américaines

Pour cette première année sur le marché, nos amis américains ont plus d’options, avec une version Pro S, en configuration à propulsion, ainsi qu’une variante Pro S Plus, livrable avec une approche à deux ou à quatre roues motrices. Évidemment, ces modèles sont un peu moins équipés, mais ils sont surtout moins chers. L’offre de base est sous les 60 000 $ US. Nous aurons éventuellement droit à des variantes plus abordables. Reste à savoir lesquelles.

9 — Consommation moyenne

Volkswagen annonce les moyennes de consommation d’énergie à 25,5 kWh aux 100 km pour la version à propulsion, 26,1 kWh avec la variante 4Motion. Nous avons bien hâte d’essayer le modèle sur une plus longue période, pour pouvoir vous faire part de nos propres chiffres. Aussi, avec cette autonomie annoncée qui demeure décevante, il sera intéressant de voir s’il est possible de pousser la chose au-delà des 400 km.

10 — La puissance

La puissance varie selon la configuration. Avec l’approche à un seul moteur, on profite d’une capacité de 282 chevaux. C’est à 335 forces avec le rouage intégral. Le couple du moteur arrière est de 413 livres-pieds, celui du moteur avant de 99 livres-pieds.

11 — La conduite

La conduite de l’ID. Buzz est amusante, mais pas exaltante. On parle d’un modèle électrique après tout, des produits qui sont plus prévisibles et dont la conduite se ressemble plus que celles de produits à essence. La livraison de la puissance est très linéaire et les accélérations et les reprises sont excellentes. La tenue de route est aussi bonne, fruit du positionnement de la batterie dans le plancher, ce qui a pour effet d’abaisser le centre de gravité du véhicule. Le comportement du modèle est sautillant lorsque le pavé n’est pas bien nivelé. Autrement dit, ça va brasser un peu sur les routes du Québec.

12 — Les réactions

Si vous aimez faire l’objet d’attention au volant d’un véhicule, vous allez être aux anges avec l’ID. Buzz, car les gens vont vous regarder, vous signaler leur approbation, vous filmer et venir vous faire un brin de jasette partout où vous allez vous garer. Ça va durer un certain temps, le temps que le véhicule s’introduise sur le marché. Si vous aimez la discrétion, oubliez ça.

13 — Les configurations intérieures

L’ID. Buzz peut recevoir jusqu’à sept personnes, mais on a droit à un faux pas de la part de la compagnie pour cette version de lancement. En fait, seule la variante à propulsion propose une configuration à sept places. Autrement, on vous impose des sièges de type capitaine à la deuxième rangée, pour un maximum de six places. Moche. Les versions américaines offrent plus de flexibilité. Souhaitons que la chose soit corrigée rapidement.

14 — Le rangement

Avec l’espace dont on dispose avec une fourgonnette, on s’attend à retrouver beaucoup de rangement. L’ID. Buzz ne déçoit pas à ce chapitre, alors que les espaces sont nombreux, que ce soit à l’intérieur des portières, au tableau de bord où des sections servent à déposer des trucs, ainsi qu’à la console centrale. Cette dernière a même la qualité d’être amovible, si bien qu’elle peut être installée entre les sièges de la deuxième rangée, au besoin. Même à l’arrière, on a droit à des bacs de rangement que l’on peut déplacer à sa guise.

15 — Volume de chargement

Justement, ce volume de chargement. En fait, l’ID. Buzz offre tous les avantages de la fourgonnette avec un volume qui atteint 4120 litres une fois les sièges de la deuxième rangée couchés. Notez que ces derniers ne peuvent être retirés, mais que ceux de la troisième peuvent être éliminés. Un minimum de force sera nécessaire, alors que chacun pèse environ 50 livres.

16 — Les écrans

Il est impossible de ne pas parler des écrans à bord d’un véhicule aujourd’hui. Bonne nouvelle, L’ID. Buzz n’en abuse pas, alors qu’on retrouve seulement deux surfaces. La plus imposante, qui fait 12,5 pouces, est à la console centrale et renferme les éléments et fonctions du système multimédia. Le deuxième, de 5,3 pouces, est devant le conducteur et affiche les informations relatives à la conduite.

17 — La position de conduite

À l’intérieur d’un ID. Buzz, on profite d’une position de conduite surélevée d’environ 15 cm par rapport à un VUS de taille intermédiaire. C’est peut-être même un peu plus vis-à-vis une fourgonnette. Ça se sent bien dès qu’on s’installe au volant. Ceux qui aiment vont adorer la vue en plongée qui est offerte. Je préfère être assis près du sol, donc c’est moins mon truc, mais l’adaptation a été facile, tout de même.

18 — Fenestration et portes coulissantes

Volkswagen a réussi à conserver une fenestration généreuse avec son interprétation moderne du Microbus. Voilà une excellente nouvelle, car le manque de visibilité à bord de certains véhicules modernes est une véritable farce. Et notez cette petite touche sympa sur l’une des photos, qui montre la vitre coulissante intégrée aux glaces des portières centrales latérales, qui sont aussi coulissantes, comme sur toutes bonnes fourgonnettes. Le tout ajoute au style.

19 — Le toit panoramique

Une des options avec l’ID. Buzz est ce toit panoramique qui est offert au prix de 2000 $. Il ajoute beaucoup de luminosité à l’intérieur avec une surface de 60,6 pouces sur 36,6 pouces. Et à la touche d’une commande située au plafonnier, on fait basculer sa surface entre la transparence et l’opacité.

20 — Couleurs intérieures

Enfin, trois couleurs et agencements sont possibles pour l’intérieur de votre ID. Buzz. Les coloris portent les noms de Cognac, Dune et Moonlight. Le modèle photographié profitait de l’approche Dune, de loin la plus élégante et joyeuse du lot.

Conclusion

Voilà, en gros, ce qu’il y a à savoir sur cette nouvelle proposition de Volkswagen. Nous allons prendre le volant d’exemplaires pour des essais plus prolongés au cours des prochaines semaines et mois, afin d’en avoir une idée plus poussée et précise. D’ici là, surveillez l’arrivée des premiers exemplaires sur les routes. Ça va se faire à la fin de l’année, au mieux, au début de la prochaine, au pire.

Le texte Volkswagen ID. Buzz 2025 : 20 choses à savoir provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une triste nouvelle est tombée à la fin de la semaine dernière alors que General Motors (GM) a annoncé qu’elle fermait son centre de Kapuskasing, en Ontario, un endroit consacré aux essais par temps froids. La compagnie affirme que le travail effectué là-bas était devenu redondant.

« Grâce à une amélioration continue, notre capacité d’essai par temps froid s’est considérablement améliorée et a évolué, et les problèmes peuvent maintenant être retrouvés à la source au niveau des fournisseurs et des étapes de développement », a déclaré GM Canada dans une déclaration partagée avec la division canadienne du groupe Automotive News.

Le centre d’essais pour les véhicules, et depuis peu spécialisé pour les véhicules électriques était le seul site d’essai de durabilité par temps froid de GM au Canada. Là-bas, on testait tous les véhicules GM destinés à l’Amérique du Nord.

L’installation, située à environ 800 km au nord de Toronto, testait généralement les véhicules cinq à sept ans avant leur production.

Nos pensées vont aux employés affectés et aux gens de la communauté.

Des bornes de recharge au centre de Kapuskasing, en Ontario
Des bornes de recharge au centre de Kapuskasing, en Ontario | Auto123.com

En mars 2023, nous avons eu la chance de visiter l’endroit, sous invitation de GM Canada. On venait alors de procéder à des investissements importants. Depuis 2015, GM a dépensé plus de 16 millions pour adapter le site à l’ère électrique.

Ce qui est triste, c’est que la fermeture met à plus de 50 ans d’histoires pour ce centre. Même que dans les faits, GM a commencé à tester des véhicules à cet endroit en 1941, alors que l’effort de guerre battait son plein.

Comme le rappelle Automotive News, le centre a cru au fil des années au point où en 2023, il s’étendait sur 272 acres, des 23 qu’il contenait au départ. On retrouvait sur place une piste d’essai de 3,6 kilomètres, un garage pouvant accueillir 13 véhicules, 30 cellules pour des essais par temps glacial (avec température contrôlée à moins 45 degrés Celsius), un tunnel où l’on pouvait rouler sur des surfaces bosselées pour détecter des bruits de caisse, ainsi que d’autres installations comme une piste d’aéroport abandonnée, un laboratoire de batteries et quantité de chargeurs pour véhicules électriques, y compris six offrant une capacité de 400 kW, ce qui n’est pas encore sur le marché.

Le centre de Kapuskasing, en Ontario
Le centre de Kapuskasing, en Ontario | Auto123.com

GM Canada a déclaré que le site avait « contribué de manière importante aux essais par temps froid de GM en Amérique du Nord depuis plus de 50 ans ». Le centre employait environ 25 personnes à temps plein. La compagnie a précisé qu’un petit nombre seulement seraient touchés.

La fermeture affecte également la municipalité, que ce soit avec les hôtels, les restaurants et les commerces locaux. Nous l’avions senti lors de notre visite là-bas, le centre était une fierté pour les habitants.

Sur une note un peu plus triste, la façon dont les employés ont été informés de la situation en a laissé plus d’un amer. Une source ayant contacté l’auteur de ces lignes nous a fait part des états d’âme de l’un d’eux et la façon dont il a appris la nouvelle.

« L’avis aux membres syndiqués a été envoyé par texte, messagerie vocale ou courriel, ou pas du tout, le matin du 18 octobre. Aucune raison réelle n’a été donnée, aucune interaction en personne, aucun face-à-face, aucun conseiller présent ou disponible, juste une lâche notification électronique. »

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• Selon Subaru, 83 % des acheteurs de sa sportive WRX optent pour la boîte de vitesse manuelle, au détriment de la CVT.

Il y a 40 ans, environ 25 % des véhicules qui étaient vendus en Amérique du Nord étaient équipés d’une boîte de vitesses manuelle. On le sait, cette dernière s’efface de façon inquiétante depuis plusieurs années au point où plusieurs affirment qu’elle disparaîtra complètement.

Ce ne sera probablement pas le cas, car il y aura toujours des constructeurs pour l’offrir, et des acheteurs qui vont la préférer. On s’entend cependant que le pourcentage d’intéressés a sérieusement diminué.

La Subaru WRX 2024
La Subaru WRX 2024 | Auto123.com

Il y a de l’espoir, toutefois, comme le prouvent les données de ventes de la Subaru WRX. La compagnie a récemment confié à Kelley Blue Book (KBB) que 83 % des acheteurs du modèle optaient pour la boîte mécanique. À travers l’industrie, le pourcentage d’adoption de la boîte manuelle est passé de 0,9 % en 2021 à 1,7 % l’année dernière. Nul doute, la WRX y a contribué.

En 2023, 79 % des Subaru WRX vendues possédaient trois pédales. On assiste donc à une augmentation du pourcentage cette année. Parmi les autres modèles où le taux de ventes des boîtes manuelles est élevé, il faut compter la BRZ, toujours chez Subaru. La Mazda MX-5 est aussi une voiture qui voit sa boîte manuelle être prisée, elle qui est choisie par plus de 50 % des acheteurs.

Jadis, la boîte manuelle offrait un avantage important sur l’automatique ; l’économie de carburant. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Cependant, elle était plus plaisante jadis, et elle est toujours plus agréable à utiliser aujourd’hui.

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Saint-Paul de Vence, France – L’Audi A5 2025, qui sera probablement estampillée 2026 lors de son arrivée au printemps prochain, symbolise une nouvelle ère pour la marque aux anneaux. Alors que l’industrie s’oriente vers l’électrification, Audi simplifie sa gamme : les chiffres pairs, comme A4 et A6, désigneront les modèles électriques, tandis que les impairs, tels que l’A5, resteront fidèles aux motorisations thermiques.

Une révision esthétique avant tout

Avec des investissements massifs dédiés à l’électrification, les modèles thermiques d’Audi, comme l’A5, bénéficient de mises à jour essentiellement esthétiques. En effet, la version 45, autrefois d’entrée de gamme, a été remplacée par la version 40, plus modeste en puissance. Quant à la S5, elle adopte un système hybride léger de 48 volts, augmentant légèrement la puissance du V6 turbo.

Une plateforme nouvelle pour une silhouette familière

En 2025, seule la version Sportback de l’A5 fait son retour. L’abandon des coupés et cabriolets laisse place à cette version à cinq portes qui fusionne avec la défunte A4. Premier véhicule à adopter la plateforme PPC (Premium Platform Combustion), l’A5 Sportback se distingue par ses nouvelles roues de 19 pouces avec le pack S Line Plus, incluant étriers rouges et des finitions noires à l’extérieur. En Europe, une version hybride rechargeable viendra plus tard, mais pour l’instant, seules les A5 40 et S5 sont au menu pour le Canada.

Design : Élégance et proportions parfaites

L’A5 Sportback 2025 allie élégance et côté pratique. Plus longue de 67 mm par rapport à l’ancienne A4, elle affiche un profil allongé, harmonieux et dynamique grâce à une proportion bien pensée entre carrosserie et vitrage. Le hayon dissimulé derrière une allure de coffre classique facilite le chargement. Des détails de design, tels que les “coupes de cuillère” sur le capot et les feux OLED personnalisables, ajoutent une touche futuriste. La version Avant disponible chez nous dans la version A5 seulement alors que l’Europe se réserve la S5 sous cette même configuration ( dommage).

Un intérieur immersif et high-tech

L’habitacle se distingue par la “scène numérique” d’Audi, composée d’un écran incurvé de 11,9 pouces derrière le volant et d’un écran central de 14,5 pouces. Le confort et la qualité des matériaux sont exemplaires, avec des sièges sport confortables et une insonorisation soignée. L’espace arrière, bien que légèrement accru, reste relativement restreint. Le modèle Avant offre un espace de chargement plus généreux, culminant à 1 420 litres. L’intérieur de la S5 est résolument plus sportif avec sont volant plat et des sièges plus dynamiques.

Technologie : Une expérience utilisateur intuitive

L’A5 propose une technologie de pointe, avec un assistant vocal évolutif et un affichage tête haute (HUD) redimensionné. Le système audio Bang & Olufsen avec 20 haut-parleurs, dont quatre intégrés dans les appuie-têtes, crée une immersion sonore complète. Les commandes repensées permettent une interaction fluide et intuitive sans quitter la route des yeux.

Motorisation : Un duo de moteurs aux rendements contrastés

L’A5 repose sur un moteur 2.0L turbo de 201 chevaux, jumelé à une transmission DSG 7 vitesses. Cependant, ses performances sont inférieures à celles de l’ancienne A4 45 TFSI (qui faisait 261 chevaux), avec des accélérations moins vives. La S5, avec son V6 de 362 chevaux, qui inclut maintenant une batterie de 48 volts qui ajoute 13 chevaux, reste la version à privilégier pour les amateurs de conduite dynamique. Ce V6, associé à un système hybride léger, assure une puissance équilibrée par une consommation raisonnable.

Conduite : Confort et précision, mais manque de punch

L’A5 excelle en matière de confort, avec une direction progressive et une suspension adaptative. Cependant, la version 40 manque cruellement de dynamisme face à ses concurrentes, souffrant de reprises timides et de performances ternes. À l’inverse, la S5, avec ses 362 chevaux, ravive le plaisir de conduire avec une précision et une nervosité remarquables.

Consommation : Des chiffres en progrès

La consommation de l’A5 40 TFSI est de 9,0 L/100 km en ville et 7,0 L/100 km sur l’autoroute, des chiffres raisonnables mais obtenus au détriment de la performance. La S5, quant à elle, tourne autour de 11,0 L/100 km en ville et 9,0 L/100 km sur autoroute.

Conclusion : L’élégance avant tout, les performances en retrait

L’Audi A5 2025 offre un design sophistiqué et une technologie embarquée de pointe, mais les amateurs de conduite sportive devront se tourner vers la S5 pour une véritable expérience dynamique.

Forces :

  • Design élégant et lignes fluides.
  • Technologies avancées, notamment l’interface numérique immersive.
  • Habitacle spacieux et raffiné.

Faiblesses :

  • Performances décevantes de l’A5 40.
  • Absence des versions coupé et cabriolet.
  • Aucune version hybride pour le moment.

Le texte Voici l’Audi A5 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les concessionnaires qui se sentent délaissés sont sans doute les moins surpris par le tumulte qui entoure Stellantis et son PDG accablé, Carlos Tavares. Depuis longtemps, des détaillants des deux côtés de la frontière expriment leurs inquiétudes face à la baisse des ventes, une gamme de produits vieillissante et peu compétitive, ainsi qu’un dirigeant qui, selon certains, est obsédé par la marge bénéficiaire.

Face à ces frustrations, certains concessionnaires n’ont pas hésité à exprimer publiquement leurs préoccupations. En mars, Automotive News Canada a publié un article où des concessionnaires canadiens appelaient Stellantis à agir contre la baisse des ventes et l’augmentation des stocks.

Une situation alarmante pour les concessionnaires

Cette frustration ne se limite pas au Canada. Aux États-Unis, un concessionnaire a confié sous anonymat à Automotive News en octobre que les incitatifs n’étaient pas assez élevés pour relancer les ventes. Selon lui, Stellantis essaie de “micromanager” et de maintenir des profits, mais néglige l’importance de réduire les stocks pour encourager les concessionnaires à commander à nouveau.

Les ventes continuent de chuter

Les chiffres sont éloquents : les ventes de Stellantis au troisième trimestre ont chuté de 24 % au Canada et de 20 % aux États-Unis, selon le Automotive News Research & Data Center à Détroit. Pendant ce temps, le fabricant d’Auburn Hills, au Michigan, connaît un roulement de personnel inquiétant. Parmi les départs récents, on compte Jason Stoicevich, ancien responsable des opérations canadiennes, Tim Kuniskis, qui dirigeait la marque Dodge, et Jim Morrison, ancien chef de Jeep North America.

Formée il y a trois ans de la fusion entre Fiat Chrysler Automobiles et PSA Group, Stellantis est en pleine campagne de réduction des coûts tout en essayant de gérer ses inventaires avec des incitatifs plus attrayants. Cependant, selon certains experts, les concessionnaires devront s’armer de patience.

Un problème de fond

Stellantis ont un problème de demande. Ils ont un problème de prix. Ils ont probablement un problème avec les concessionnaires parce qu’ils ne sont pas heureux. » Cela laisse présager que les défis de Stellantis ne disparaîtront pas de sitôt, et que les solutions devront être profondes et structurelles.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Des problèmes majeurs chez Stellantis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Toyota travaille sur une solution innovante qui pourrait simplifier grandement la vie des propriétaires de véhicules à pile à combustible (FCEV = Fuel Cell Electric Vehicle). Cette dernière permettrait de réduire la taille des réservoirs d’hydrogène traditionnels en les remplaçant par des cartouches portables qui sont assez petites pour être transportées dans un sac à dos.

En théorie, elles pourraient alimenter tout, des cuisinières aux véhicules. Lorsqu’elles sont vides, il suffit de les remplacer ou de les recharger.

Le rêve de l’hydrogène en difficulté

Les véhicules à hydrogène étaient censés représenter l’avenir : zéro émission à l’échappement et un ravitaillement aussi simple que celui des voitures à essence. Pourtant, la réalité est bien différente. Les stations-service sont cruellement absentes.

Ces cartouches plus petites peuvent être changées facilement
Ces cartouches plus petites peuvent être changées facilement | Auto123.com

Changer vos réservoirs à domicile

Imaginez ne plus avoir à attendre à la station-service. Au lieu de cela, vous pourriez simplement changer les réservoirs d’hydrogène chez vous, un peu comme remplacer les piles de votre détecteur de fumée. C’est exactement le concept des nouvelles cartouches portables d’hydrogène de Toyota. Ces cartouches sont beaucoup plus petites que celles des véhicules FCEV actuels — de la taille d’un grand sac de camping — et vous pourriez les échanger facilement, comme des bonbonnes de propane.

Bien que Toyota n’ait pas encore précisé la quantité d’hydrogène qu’une seule cartouche pourrait contenir, les images générées par ordinateur indiquent une capacité de 4,7 litres et une pression de 525 bars. Cela équivaut à environ 161 grammes d’hydrogène.

À titre de comparaison, une Toyota Mirai de deuxième génération peut stocker jusqu’à 5,65 kg d’hydrogène, ce qui signifie qu’il faudrait environ 35 cartouches pour atteindre la même quantité. Ce n’est pas idéal, mais des améliorations sont à prévoir.

Deux cartouches d'hydrogène portables
Deux cartouches d’hydrogène portables | Auto123.com

Un premier pas vers une nouvelle ère énergétique

Selon Toyota, ces cartouches ont été conçues pour rendre l’hydrogène « familier et sécuritaire », utilisable dans une multitude de situations quotidiennes. Lors du Salon de la Mobilité du Japon de 2024, Toyota a présenté une cuisinière à hydrogène, développée en collaboration avec Rinnai Corporation, comme première application concrète de cette technologie.

Même si ces réservoirs portables ne sont pas encore produits de façon massive, Toyota est activement à la recherche de jeunes pousses et de partenaires pour développer et commercialiser ces cartouches. Autrement dit, il faudra encore patienter avant de voir des voitures à hydrogène avec des cartouches remplaçables sur nos routes. Mais l’idée fait rêver.

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Le texte Des cartouches d’hydrogène portables chez Toyota provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les ventes de la Fiat 500e entièrement électrique sont médiocres, tant en Europe qu’en Amérique du Nord. Fiat n’a vendu que 439 unités de la 500e aux États-Unis et 381 au Canada depuis son lancement plus tôt cette année. Mais Stellantis promet d’investir 110 millions $ supplémentaires dans le développement de la 500 dans les années à venir.

Pourquoi un tel échec ?

La raison de cet échec n’est pas un mystère. L’autonomie insuffisante et le prix élevé de la 500e sont en grande partie responsables. Ce qui surprend davantage, c’est que Stellantis prévoit d’injecter 110 millions USD de plus dans son développement au cours des prochaines années.

Il y a près de 15 ans, Fiat faisait un retour fracassant aux États-Unis avec la 500, un modèle abordable et apprécié. En quelques années seulement, près de 100 000 unités avaient été vendues. Le charme rétro italien de la 500, combiné à une large gamme de couleurs et à un prix attractif, en avait assuré le succès.

Cependant, la 500e peine à réitérer cet engouement, même si ses ventes pourraient légèrement augmenter à mesure que les taux d’intérêt baissent dans les prochains mois.

La Fiat 500e
La Fiat 500e | Auto123.com

Arrêt temporaire de la production

Même Stellantis ne semble pas optimiste quant à une amélioration des ventes de la 500e dans un avenir proche. La production du modèle a été interrompue début septembre dans l’usine historique de Mirafiori, à Turin, avec une réouverture prévue quatre semaines plus tard. Mais cet arrêt de production a été prolongé jusqu’au 1er novembre.

Une nouvelle stratégie pour la Fiat 500

L’investissement de 110 millions $ dans le développement de la Fiat 500 se concentrera sur deux axes. D’une part, Fiat travaillera sur une batterie haute performance, espérant améliorer l’autonomie décevante actuelle de 240 km. D’autre part, la marque introduira une version hybride de la 500 dès l’année prochaine.

Cette version hybride pourrait séduire les acheteurs rebutés par la faible autonomie de la 500e. Les données récentes montrent que les véhicules hybrides et hybrides rechargeables (PHEV) continuent de voir leur popularité croître, même si la part de marché des véhicules électriques stagne. Une 500 hybride pourrait donc aider Fiat à redresser la barre sur le marché américain.

La Fiat 500e, au chargement
La Fiat 500e, au chargement | Auto123.com

Un avertissement du grand patron de Stellantis

Malgré ces investissements, Fiat devra rapidement redresser la situation. Carlos Tavares, le chef de la direction de Stellantis, a récemment déclaré au Salon de l’automobile de Paris que la compagnie réévaluera son portefeuille et ses marques d’ici 2026.

« Nous examinerons la performance de chaque marque vers les deux tiers du plan Dare Forward 2030, donc des décisions pourraient être prises d’ici deux ou trois ans », a déclaré Carlos Tavares.

Bien que Fiat ait enregistré une augmentation annuelle de ses ventes aux États-Unis, cela est principalement dû au fait qu’en 2022, la marque ne vendait qu’un seul modèle, le VUS 500X. En 2023, malgré la présence de la 500e et du 500X, Fiat n’avait vendu que 786 véhicules aux États-Unis à la fin du troisième trimestre, bien en deçà des autres marques de Stellantis.

Le démarrage difficile de la Fiat 500e illustre les défis auxquels les constructeurs sont confrontés dans le marché en évolution des véhicules électriques. Avec des ventes décevantes, une autonomie limitée et un prix élevé, la 500e n’a pas su captiver le public comme l’avait fait sa version à essence.

L’introduction d’une variante hybride pourrait combler le fossé pour les acheteurs hésitants à passer au tout électrique, mais la question demeure : Fiat a-t-elle suffisamment de temps pour opérer un redressement ?

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