La jeune entreprise Vay, basée en Allemagne, veut transformer le marché européen de la location automobile. Plutôt que de se rendre à l’aéroport ou au centre-ville pour récupérer un véhicule, les clients pourront se faire livrer la voiture directement à leur porte grâce à des conducteurs… à distance.Ces derniers seront installés dans des bureaux, derrière des postes de contrôle qui ressemblent à des simulateurs de course, avec un triple écran et un volant, un peu comme dans un jeu vidéo.

Une loi allemande qui ouvre la voie

Depuis l’été, le parlement allemand a autorisé l’utilisation de véhicules téléopérés dans des zones approuvées, à condition qu’ils soient conduits par des opérateurs qualifiés. Cette nouvelle réglementation, en vigueur dès décembre 2025, permet à Vay de lancer officiellement son service à Berlin.

Contrairement aux taxis autonomes comme ceux de Waymo aux États-Unis, la conduite 100 % sans humain reste interdite en Europe. La solution de Vay représente donc un compromis légal et technologique.

Des Kia e-Niro adaptées pour le test

Pour développer sa technologie, le fondateur Thomas von der Ohe a mené des essais à Las Vegas, où les taxis autonomes sont déjà permis. Les véhicules utilisés sont des Kia e-Niro électriques légèrement modifiés avec des capteurs sur le toit et les côtés.

À l’intérieur, rien de compliqué pour le client : une fois livrée, la voiture ressemble à n’importe quel modèle de série.

Conduite à distance, mais sécurisée

Chaque poste de téléopération est équipé d’un gros bouton rouge d’arrêt d’urgence en cas de problème. Pour être certifiés, les conducteurs doivent cumuler des centaines de kilomètres d’essais. La vitesse est volontairement limitée à 40 km/h pour réduire les risques.

Selon Vay, ce type d’emploi pourrait convenir à des chauffeurs de taxi fatigués par les agressions, à des ex-conducteurs Uber ou encore à des camionneurs souhaitant passer plus de temps avec leur famille.

Expansion en Europe et aux États-Unis

Vay prévoit d’étendre sa flotte de Las Vegas à 100 véhicules d’ici fin 2025 et a déjà déployé un service au port d’Anvers-Bruges, en Belgique. L’entreprise prépare maintenant son lancement sur les routes allemandes l’an prochain.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Voitures de location livrées à distance en Allemagne provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

BMW fait les choses à sa manière dans l’électrique. La marque commence à imposer sa vision du luxe, de la performance et de la technologie. L’iX, le plus grand véhicule entièrement électrique de la marque, en est une preuve éloquente.

Particulièrement la version xDrive60, qui est proposée sur le marché canadien depuis peu. Ce n’est pas le genre de véhicule qui séduit par sa discrétion, mais plutôt par son audace. Il est destiné à une clientèle qui cherche à rouler autrement, à se démarquer, et qui a les moyens de le faire. C’est un VUS qui défie les conventions, et c’est peut-être là sa plus grande qualité.

Il existe un iX xDrive45 à 93 000 dollars qui a un peu moins d’autonomie, et qui est vendu avec une pile de 100 KWh. Si j’avais à choisir, le xDrive60 m’apparaît comme la meilleure option, avec une batterie légèrement plus imposante, à 113 KWh, pour une autonomie très réaliste de 550 km par charge, une puissance de 536 chevaux et toutes les caractéristiques d’un VUS de luxe allemand, et pour seulement 5000$ de plus, ce qui, sur une facture qui avoisine les 100 000 $, c’est pas une si grosse surcharge.

Du point de vue mécanique, l’iX xDrive60 est un monstre. Il est équipé de deux moteurs électriques, un sur chaque essieu, ce qui aide beaucoup en accélération. La puissance combinée de ces moteurs est impressionnante. C’est le genre de force qui vous colle au siège, que l’on soit en ville ou sur l’autoroute. Cette puissance permet des accélérations fulgurantes, abattant le 0 à 100 km/h en un peu plus de quatre secondes, une performance digne d’une voiture sport. BMW indique qu’on peut atteindre 200 km/h sans problème au volant d’un iX.

Personne ne devrait jamais faire ça. Mais son comportement est tel qu’on les croit sur parole.

Tout cela est alimenté par une énorme batterie au lithium-ion, qui offre une autonomie tout à fait suffisante pour la majorité des besoins quotidiens, et même pour les longs trajets, avec une recharge rapide sur une borne de niveau 3.

L’habitacle est l’endroit où le iX xDrive60 révèle sa véritable personnalité. L’intérieur est épuré, presque minimaliste, et tranche radicalement avec les intérieurs plus classiques de la marque. Les matériaux utilisés sont de bonne qualité. On y trouve des bois certifiés, du cuir durable, et des tissus qui respirent la modernité.

Les sièges sont étonnamment confortables et l’espace intérieur est vaste, à l’avant comme à l’arrière. La console centrale est dégagée, avec peu de boutons physiques, ce qui crée une sensation de calme et de sérénité. C’est un espace où la technologie se fond dans le design, sans être ostentatoire.

Au centre de l’habitacle se trouve l’énorme écran incurvé de l’infodivertissement, une pièce maîtresse qui regroupe à la fois l’instrumentation de bord et le système iDrive 8, qui s’améliore de génération en génération.

C’est un système d’une complexité et d’une richesse impressionnantes, mais qui se révèle assez simple à utiliser une fois que l’on s’y est familiarisé. Les graphiques sont bien conçus, la réactivité est instantanée. On y contrôle tout, de la musique au GPS, en passant par les réglages de la suspension et de la direction. La navigation par gestes ou la commande vocale peuvent aussi être utilisées, mais il faut avoir reçu un diplôme de l’école de diction Pierre Dufaux pour que ça fonctionne correctement.

La voiture est truffée de capteurs et d’assistants à la conduite pour animer une aide à la conduite correcte, relaxante sur de longues distances.

Déjà, BMW a vendu un bon nombre d’iX au Québec. J’en ai croisé plusieurs durant ma semaine d’essai. Mais c’est surtout l’arrivée de l’iX3 l’an prochain qui m’apparaît comme réellement intéressant. C’est un VUS plus compact et plus abordable, créé à partir de la même philosophie de design et de technologie.

Ça promet.

Le texte BMW iX xDrive60 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Yangwang, la marque des véhicules de luxe du constructeur chinois BYD, est désormais détentrice du prestigieux titre de fabricant de l’automobile de série la plus rapide au monde. Une version de haute performance de son coupé électrique U9 en atteint 496,22 km/h sur la piste d’essai d’ATP Automotive Testing à Papenburg en Allemagne, le 14 septembre dernier.

Ce nouveau record a été réalisé par le pilote allemand Marc Basseng, 46 ans, au volant d’une Yangwang U9 Xtreme (aussi appelée U9X), la version la plus puissante de ce coupé biplace. Spécialiste de la piste, ce pilote cumule de nombreuses années d’expérience en course automobile et en endurance.

Un exploit n’attend pas l’autre

Cet exploit survient un peu plus d’un mois après que Basseng ait établi un premier record de vitesse de pointe au volant d’une Yangwang U9 Track Edition, le 8 août dernier. Il avait alors atteint 472,41 km/h sur le même circuit.

Par ailleurs, le nouveau record a permis à Yangwang de surpasser Bugatti, qui était détentrice du record antérieur, vieux de six ans. Le 2 août 2019, Andy Wallace, pilote d’essai de Bugatti alors âgé de 58 ans et vainqueur des 24 Heures du Mans, avait atteint 490,484 km/h au volant d’une Bugatti Chiron de présérie sur la piste d’essai d’Ehra-Lessien, en Allemagne.

À l’époque, le record de Bugatti avait fasciné le grand public puisque, pour la première fois de l’histoire, une automobile issue du catalogue d’une grande marque franchissait la barre mythique des 300 mi/h (482,80 km/h), la vitesse atteinte par Wallace se chiffrant à 304,773 mi/h (490,484 km/h).

Double titre

Aujourd’hui, outre la vitesse faramineuse atteinte, deux détails relatifs au nouveau record impressionnent tout autant : l’origine chinoise du bolide qui a servi à le réaliser et sa motorisation électrique. En effet, la Yangwang U9 Xtreme est non seulement devenue la voiture la plus rapide au monde, mais aussi le véhicule électrique le plus rapide au monde.

L’U9 Xtreme utilise un système à 1 200 volts pour alimenter ses quatre moteurs électriques, qui transmettent plus de 3 000 ch aux quatre roues, une première dans l’industrie.

Cette biplace dispose donc d’une puissance deux fois plus grande que la Bugatti Chiron utilisée pour le record de 2019. Cette dernière était animée par un moteur à essence à 16 cylindres en W développant 1 500 ch.

C’est aussi un peu plus de deux fois la puissance de la motorisation électrique d’une U9 d’entrée de gamme (1 300 ch); un modèle que Yangwang propose actuellement aux automobilistes fortunés de Chine à partir de 1,68 M RMB (un peu plus de 325 000 $ CAN).

Photos : BYD

Le texte Yangwang U9 Xtreme : l’auto de production la plus rapide au monde est désormais chinoise et électrique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Plusieurs jours veulent dire 5-7 jours, et pourquoi on discute de ça aujourd’hui? Parce que certains propriétaires de voitures anciennes me contactent parfois pour ce problème.

On commence par le début : Ce n’est pas un problème!

Un petit historique de la voiture devenue ancienne. Nos voitures, étaient, pour la plupart, utilisée de manière journalière pour le travail et autre au début. Aujourd’hui, pour la majorité, les voitures sont sortie une fois semaine, et parfois moins souvent. Quand les voitures étaient utilisées à chaque jour, il n’y avait aucun problème de démarrage le lendemain matin, mais aujourd’hui, après 5 ou 7 jours, elles sont plus difficiles à faire partir. L’explication est le carburateur. En fait pas le carburateur dans son ensemble, mais plutôt la cuve qui recueille l’essence venant de la pompe, et qui attend en réserve.

Cette cuve est nécessaire puisqu’elle emmagasine l’essence en attendant d’être aspirer par le moteur. Cette cuve ne peut pas être éliminé au profit de la pompe seule, cette cuve est indispensable au bon fonctionnement du carburateur, et bien sûr du moteur. Cette cuve indispensable, pourtant c’est elle qui cause la situation dont on parle aujourd’hui. Les ingénieurs de l’époque, ont calculé une dimension de cuve sur 2 bases : 1- avoir assez d’essence en réserve pour toutes les conditions de conduite et 2- qu’il en reste assez pour la mise en route du lendemain.

Vous me voyez venir, le point 2 nous intéresse le plus car s’il est écrit «qu’il en reste assez pour la mise en route du lendemain» cela veut dire que quelques choses se passent dans le carburateur durant la période d’arrêt. Et oui, vous aurez certainement deviné, le problème est l’évaporation.

Je vais décrire une scène banale que la voiture vivait à son haut niveau d’activités. Il fait 68F, le moteur est mis en marche le matin vers 7hrs, éteint au travail vers 7 :30. À 17 :00, la température a grimpée à 88F, et la voiture repart, avec au retour des courses à faire en ville. Les courses sont faite, ligne droite jusqu’à la maison, 45 minutes de route à faire dans le trafic. Une fois arrivé à la maison, le moteur s’arrête. 10 minutes plus tard, la température sous le capot atteint autour des 130-140F. Le lendemain, on recommence….!

Certes, elle est banale cette histoire, mais tous les ingrédients pour une mise en route difficile 5-7 jours plus tard sont là. Quand le moteur s’arrête l’été, il fait très très chaud pour quelques temps sous le capot, et par conséquent, le carburateur est chaud aussi, et l’essence dedans aussi… alors cette essence va s’évaporer. S’évaporer, mais pas au complet pour les premier 18 à 24 hrs, car il en reste un peu dans la cuve, qui servira bien au redémarrage du lendemain, mais au-delà d’un certain moment, il en restera plus.

Les cuves ont été dessinées pour une utilisation journalière, pas une fois semaine. Pour ce faire, on aurait dû agrandir les cuves, qui, au lieu d’avoir 4 à 8 onze d’essence, elle devrait en avoir 32, ce qui n’était pas prévu comme ça.

Finalement, ce n’est pas un problème ce petit travers de nos anciennes.

Vous pouvez utiliser une pompe électrique et la placer en série dans la ligne d’arrivée d’essence existante, et la faire pomper quelques secondes avant la mise en route régulière. Cette pompe électrique va remplir la cuve du carburateur et, le moteur se mettra en marche facilement. Et OUI, vous pouvez avoir une pompe électrique (6 ou 12 V) sur la ligne d’essence et vous en servir que pour le démarrage. L’essence pourra passer au travers de cette pompe électrique (à OFF), pendant que la pompe mécanique fonctionne. L’essence va circuler à travers sans problème. Et bien sûr, si vous voulez éliminer la pompe mécanique, une pompe électrique fera le travail, mais attention : Il y a différentes pressions de pompe électrique, renseignez-vous, car vous pouvez vous créer un problème beaucoup plus chiant si vous avez la mauvaise pompe…

Le texte Moteur difficile à mettre en marche après quelques jours d’arrêt provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le relais de démarreur en cause

Le 26 septembre 2025, la NHTSA a annoncé que BMW lançait un rappel de plus de 196 000 véhicules aux États-Unis. La raison : un défaut du relais de démarreur susceptible de corroder, de provoquer une surchauffe ou même un court-circuit, augmentant ainsi le risque d’incendie. Parmi les modèles touchés, on retrouve la Toyota Supra, issue d’une collaboration avec BMW sur une plateforme partagée, ainsi que le BMW 230i 2022. Selon l’avis de rappel, les concessionnaires BMW remplaceront gratuitement le démarreur défectueux.

Le rappel s’applique-t-il au Canada ?

BMW Canada a également mis en place un rappel. Transport Canada a publié l’avis 2025168, qui concerne certains modèles de l’année 2025 — Série 3, 4, 5 et X3 — dont le connecteur d’alimentation du démarreur-générateur pourrait ne pas avoir été produit selon les tolérances exigées. En conséquence, la connexion entre ce connecteur et le câble positif de la batterie pourrait se desserrer, entraînant une perte de puissance, une surchauffe ou même un incendie potentiel. Les propriétaires seront avisés par la poste, et certains véhicules verront leur démarreur et leur câble remplacés gratuitement, tandis que d’autres seront simplement inspectés et réparés au besoin.

BMW permet également de vérifier les rappels associés à un numéro de série (VIN) sur leur site officiel.

Différences entre les marchés canadien et américain

Le rappel américain concerne un lot important de 196 000 véhicules et inclut des modèles plus anciens, comme le 230i 2022. Au Canada, le rappel de Transport Canada est plus ciblé sur les modèles 2025 affectés par le défaut du connecteur du démarreur-générateur. Il est à noter que les lois canadiennes exigent que les rappels de sécurité soient pris en charge gratuitement par les concessionnaires, une pratique qui est respectée dans ce cas.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte BMW rappelle près de 200 000 véhicules aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

55 000 pertes d’emplois en deux ans

Le géant allemand Robert Bosch a confirmé la suppression de 13 000 emplois additionnels d’ici 2030, soit 3 % de sa main-d’œuvre mondiale. Cette décision illustre la gravité de la crise qui secoue l’industrie automobile allemande, pilier économique du pays. Au total, 55 000 postes ont déjà disparu du secteur depuis deux ans, selon la VDA (l’association allemande de l’industrie automobile).

Des coûts élevés et une concurrence féroce

Les constructeurs et équipementiers font face à une équation difficile : baisse de la demande, hausse des coûts de main-d’œuvre et d’énergie, et pression accrue de la concurrence chinoise, notamment BYD. Les investissements massifs dans les batteries n’ont pas encore porté leurs fruits, car la transition vers le véhicule électrique s’avère plus lente que prévu. Entre-temps, les constructeurs doivent composer avec la flambée des prix de production et les tarifs imposés par Washington, qui rendent les exportations allemandes vers les États-Unis plus coûteuses.

Volkswagen, Porsche et Ford réduisent la voilure

Les réductions d’effectifs touchent les plus grands acteurs de l’industrie :

  • Volkswagen prévoit 35 000 suppressions de postes en Allemagne d’ici 2030.
  • Porsche a émis son quatrième avertissement sur ses bénéfices en 2025 et réduit ses projets électriques.
  • Audi procède aussi à des coupes de personnel, faute de ventes solides de ses VÉ haut de gamme.
  • Ford Europe a confirmé 1 000 licenciements supplémentaires dans son usine de Cologne dédiée aux véhicules électriques.

Ces compressions s’ajoutent aux restructurations déjà engagées par de grands fournisseurs comme Continental, Schaeffler et ZF Friedrichshafen.

La transition électrique, facteur de suppressions de postes

La transition technologique explique en partie ces pertes d’emplois. Comme le souligne Monika Schnitzer, présidente du Conseil allemand des experts économiques, « les VÉ nécessitent moins de main-d’œuvre ». Les syndicats et les économistes appellent à recycler et requalifier les travailleurs vers des secteurs en croissance, tels que la défense et les technologies industrielles.

La ministre de l’Économie du Bade-Wurtemberg, Nicole Hoffmeister-Kraut, a décrit les annonces de Bosch comme « un coup de poignard au cœur de l’industrie allemande ». Elle presse Berlin et Bruxelles d’adopter des politiques plus favorables aux entreprises et de revoir l’échéance de 2035 pour la fin des moteurs thermiques.

Répercussions sur le marché nord-américain

En Amérique du Nord, la situation est différente, mais les impacts se font sentir :

  • Les constructeurs allemands (BMW, Mercedes-Benz, VW) doivent composer avec une forte pression tarifaire aux États-Unis et une compétition accrue des VÉ abordables chinois.
  • Au Canada, bien que la production automobile ne soit pas centrée sur les constructeurs allemands, les répercussions se ressentent via la chaîne d’approvisionnement mondiale. Les équipementiers nord-américains fournissant des pièces à Bosch, ZF ou Continental pourraient être touchés par la baisse des volumes en Europe.

Pour les consommateurs canadiens, cette crise pourrait se traduire par une réduction de l’offre de modèles allemands et une hausse potentielle des prix.

Une restructuration inévitable

Comme le résume Marcel Fratzscher, président de l’institut DIW : « Ce n’est que le début d’une vaste restructuration industrielle. » Avec plus de 700 000 personnes employées directement dans l’automobile en Allemagne, le choc est majeur. Les observateurs estiment que des dizaines de milliers d’emplois supplémentaires pourraient disparaître d’ici 2030 si la transition électrique ne s’accélère pas.

Contenu original de auto123.

Le texte La crise automobile prend de l’ampleur en Allemagne provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Pregunta n’est certes pas la Lamborghini la plus connue. Créé par un carrossier français, Heuliez, elle passionne néanmoins les amateurs de la marque depuis toujours, d’abord parce qu’il s’agit d’un modèle unique, mais aussi parce que son existence coïncide avec un moment clé de l’histoire du constructeur de Sant’Agata : son rachat par le groupe Volkswagen. Ce roadster refait aujourd’hui surface dans le cadre d’une vente aux enchères organisée par Broad Arrow Auctions dans le cadre de la 16e édition du Zoute Grand Prix qui aura lieu en Belgique, en octobre prochain.

La valeur rattachée à ce prototype est aussi un facteur d’attrait pour les collectionneurs et les passionnés. Car, selon Broad Arrow, une filiale du géant étatsunien de l’assurance automobile Hagerty (un spécialiste des véhicules anciens et de collection), la Pregunta vaudrait entre 2 500 000 € et 3 500 000 € (entre 4 000 000 $ et 5 600 000 $).

Née d’un mariage franco-italien

Dévoilée au Salon de l’automobile de Paris en octobre 1998 (événement rebaptisé Mondial de l’auto en 2018), la Lamborghini Pregunta est le fruit d’une rare collaboration entre un constructeur italien, Lamborghini, et un carrossier français, Heuliez.

Son nom n’a toutefois rien à voir avec la tauromachie, comme ceux des modèles actuels de la marque. Pregunta signifie « question » ou « interrogation » en espagnol. Ce mot commun transformé en nom propre était un moyen original choisi par les concepteurs du studio de design de Carrosserie Heuliez, filiale du groupe automobile Heuliez (1920-2013), pour interpeller les grands constructeurs; une façon de leur demandant ce qu’ils pouvaient faire pour eux !

La Pregunta naît à l’initiative de Chrysler, à l’époque où le constructeur de Chelsea est toujours propriétaire de la marque de Lamborghini. Ironie du sort, elle fera ses débuts quelques mois après une rafle effectuée par Volkswagen parmi les marques de prestige, qui va placer Bentley et Bugatti dans son giron, alors que la marque de Sant’Agata devient une filiale d’Audi.

Comme un chasseur français

Elle voit le jour sous la direction du designer belge Marc Deschamps (aujourd’hui âgé de 81 ans), alors qu’il est patron de la filiale Heuliez Turin, ouverte en 1992. C’est l’époque où les voitures-concepts émerveillaient toujours les spectateurs dans les grands salons, tout en faisant la une des médias imprimés.

Pour épicer un peu la sauce, Deschamps s’inspire d’un avion de chasse qui est, lui aussi, dans l’actualité de l’époque : le Rafale français de Dassault Aviation. Comme ce dernier, la Pregunta fait usage de fibre de carbone pour sa carrosserie et elle a de larges prises d’air. Ses portières se déploient en ciseaux et, une fois refermées, elles forment une verrière avec un vitrage enveloppant qui évoque un cockpit d’avion. C’est sans oublier la peinture gris mat qu’elle emprunte au Rafale. C’est une peinture « furtive » conçue pour dissiper la chaleur rapidement et préserver le chasseur de toute détection par les radars. Difficile de ne pas faire un parallèle avec le bolide routier, auquel Heuliez attribue une vitesse de pointe de 337 km/h…

L’habitacle s’inspire également des avions de chasse avec son vitrage teinté, un éclairage à fibre optique et des sièges taillés comme ceux d’un chasseur, mais avec un habillage plus chic : de l’Alcantara bleu azur. De plus, derrière son volant, le pilote de la Pregunta dispose d’un écran à affichage numérique. Mais le sien provient de Magneti Marelli, l’équipementier du groupe Fiat à l’époque, et c’est un dérivé des écrans servant aux monoplaces de F1 d’alors.

Enfin, pour un peu plus d’agrément, à cela s’ajoutent une caméra pour la marche arrière et une chaîne audio Alpine. Bref, cette voiture-concept met de l’avant une foule d’équipements préfigurant la dotation de nombreux modèles de série actuels.

Du Diablo sous le capot

La carrosserie au design radical cache un châssis de roadster Diablo ST. En conséquence, la Pregunta, également un roadster, reprend son V12 de 5,7 L, qui lui procure 537 ch, 7 de plus qu’une SV. Ce moteur qui développe 446 lb-pi de couple, qui est également jumelé à une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports, lui permet d’atteindre 100 km/h en 3,9 secondes. On l’a d’ailleurs doté d’un échappement Quicksilver ayant une sonorité ronflante destinée à rappeler l’avion de chasse.

Malgré le changement de propriétaire, les concepteurs de Sant’Agata seront inspirés par la Pregunta, notamment pour la Murciélago. Quant au prototype lui-même, bien qu’il appartienne toujours à Heuliez, durant une dizaine d’années, le constructeur italien continue de l’exhiber dans les salons et autres événements promotionnels à travers le monde. C’est d’ailleurs en 2007 que ce bolide fait sa dernière apparition officielle sous la gouverne d’Heuliez, dans le cadre du salon Rétromobile à Paris.

L’année suivante, la Pregunta est vendue à un collectionneur privé, qui va la montrer à son tour lors de diverses expositions. En 2014, il obtient une certification « Lamborghini Polo Storico ». Puis, en 2021, la division Patrimoine de Lamborghini, qui l’a inspectée et entretenue durant plusieurs années, fait en sorte qu’elle élise domicile à Santa’Agata, pour être montrée avec les autres pièces importantes de la collection du Musée Lamborghini.

Semaine de l’automobile à saveur belge

Cette voiture unique sera offerte aux acheteurs de l’encan de Broad Arrow lors d’une vente qui se tiendra à l’Approachgolf, un terrain de golf d’approche de Knokke-Heist, le 10 octobre prochain.

Le Zoute Grand Prix a lieu chaque année dans cette petite localité belge, bordée par la mer du Nord et située à quelques kilomètres de la frontière avec les Pays-Bas. Rappelons qu’il y a un peu plus de 15 ans, des gens d’affaires de Knokke-Heist, une commune dont l’économie dépend notamment du tourisme, ont suivi l’exemple de la ville de Monterey, en Californie. Ils ont créé un rassemblement qui a pris une ampleur considérable pour devenir la Semaine de l’auto du Zoute Grand Prix .

Véritable foire automobile, cette semaine s’étale du 8 au 12 octobre cette année. Elle permettra à des passionnés et collectionneurs de tous acabits, venus de partout dans le monde, de prendre part à des expositions généralistes ou thématiques, des rallyes de voitures anciennes ou exotiques, des ventes aux enchères et des conférences, sans oublier divers événements destinés à mettre en valeur les produits et services du terroir local, le tout dans une atmosphère baignée par le ronronnement des mécaniques automobiles parfois doux, parfois cru.

Photos : Broad Arrow Auctions

Le texte La Lamborghini Pregunta refait surface sur le marché des collectionneurs provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le gouvernement du Québec vis son ministre de l’environnement Bernard Drainville vient d’annoncer une révision majeure de son système de crédits pour les véhicules zéro émission (VZE). Alors qu’il visait initialement 100 % de ventes de VZE en 2035, l’objectif a été ramené à 90 %. Cette décision reflète un constat : même avec une réglementation assouplie, la marche vers 2035 sera extrêmement ardue.

Les hybrides désormais inclus dans le calcul des crédits

La principale nouveauté : le système de crédits inclura désormais les véhicules hybrides conventionnels (non branchables). Entre 2025 et 2027 chaque hybride vendu rapportera 0,25 crédit à son constructeur, peu importe sa consommation réelle d’essence. À partir de 2028 ces hybrides ne donneront plus aucun crédit. Les hybrides rechargeables (PHEV) sont aussi reclassés. Les modèles avec une autonomie électrique de moins de 80 km donneront 0,5 crédit et ceux avec une autonomie électrique de plus de 80 km donneront 0,75 crédit. Les 100 % électriques à batterie (BEV) conservent leur pleine valeur : 1 crédit par vente.

Comme auparavant, les crédits pourront être échangés entre constructeurs : ceux qui dépassent leurs cibles pourront vendre leurs surplus, tandis que les retardataires devront mettre la main au portefeuille.

Un objectif qui demeure ambitieux

Même avec ces ajustements, plusieurs obstacles demeurent :

  • Offre insuffisante de VÉ : les constructeurs peinent déjà à livrer assez de modèles électriques en raison de contraintes de production et de batteries.

  • Prix élevés : malgré les subventions, les VÉ demeurent chers pour une grande partie des consommateurs.

  • Infrastructures incomplètes : le réseau de bornes de recharge au Québec s’améliore, mais reste loin de la capacité requise pour soutenir une adoption massive.

  • Marché canadien et mondial en ralentissement : les ventes de VÉ progressent moins vite que prévu, autant en Amérique du Nord qu’en Europe, forçant même certains constructeurs à réviser leurs plans.

En clair : le gouvernement envoie un signal de flexibilité avec ce système de crédits élargi, mais la réalité économique et industrielle risque de freiner fortement l’atteinte de 90 % de ventes de VZE d’ici 2035.

Une révision attendue et discutée depuis janvier

Cette refonte n’arrive pas de nulle part. En janvier 2025, l’ex-ministre de l’Environnement Benoit Charette avait annoncé une révision pour début 2026. Le 3 juillet dernier, une consultation ciblée avec les constructeurs et concessionnaires a confirmé l’intention d’assouplir les règles.

À ce moment-là, le gouvernement avait même envisagé d’accorder 1 crédit complet aux PHEV dotés de plus de 80 km d’autonomie. La version actuelle reste plus restrictive, mais elle reflète une volonté de compromis avec l’industrie.

Une transition toujours à hauts risques

Le Québec demeure l’une des juridictions les plus ambitieuses en Amérique du Nord pour l’électrification des transports. Mais l’ajout des hybrides dans l’équation est vu par certains comme un aveu de réalisme : l’industrie n’arrivera pas à produire ni à vendre uniquement des VÉ à temps. En revanche, cette flexibilité pourrait ralentir l’adoption des modèles 100 % électriques si les constructeurs privilégient les hybrides pour accumuler des crédits plus facilement.

Malgré l’assouplissement, le chemin vers 2035 reste semé d’embûches. La cible des 90 % de VZE ressemble davantage à un compromis politique qu’à une garantie réaliste.

Le texte Québec recule sur son objectif 100 % électrique en 2035 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Chaque année, Wards Auto publie son palmarès des dix meilleures propulsions sur le marché. Et c’est un palmarès qui, d’une année à l’autre, donne une bonne indication des tendances du marché. L’édition qui vient d’être publiée nous sert justement une très bonne indication de la tendance en cours, puisque 9 des 10 meilleurs moteurs mentionnés sont électrifiés, en tout ou en partie.

Pour être exact, quatre des meilleurs moteurs de l’année selon Wards sont purement électriques. On les retrouve sous le capot de la Dodge Charger Daytona, du Hyundai Ioniq 9, du Lucid Gravity et de la Nissan Leaf.

Les autres sont hybrides ou hybrides branchables : le V8 de 4,4 litres de la BMW M5, le V6 turbo hybride de 3,5 litres du Ford F-150, le 2-litres hybride de la Honda Civic, le V6 turbo de 3,4 litres du Lexus LX700h, le 3 litre turbo de la Mercedes-Benz E53 AMG.

Ça laisse le V8 biturbo de 5,5 litres de la Corvette ZR1 comme unique représentant des moteurs strictement à essence. Ce qui demeure, on va se le dire, une sacrée mécanique.

D’ailleurs, c’est un détail qui a été relevé par les testeurs de Wards pour ce palmarès : un des éléments qui avantage les moteurs électriques est leur puissance et leur couple, qui sont dignes d’un moteur V8. À l’inverse, leur comportement linéaire et très silencieux à l’opposé d’une grosse cylindrée à essence les aide à être beaucoup moins bruyante, à produire moins de vibration et à être plus faciles à conduire.

Et pour ceux qui recherchent le meilleur des deux mondes, il y a le V8 hybride de BMW, qui est probablement une anomalie…

Mais cela dit, Wards indique que c’est la première fois qu’autant de véhicules dans son palmarès sont électrifiés. Parions que ce ne sera pas la dernière…

Le texte Les 10 meilleures propulsions selon Wards : une seule strictement à essence provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On n’arrête pas de le dire et c’est très vrai : les autos sont de plus en plus d’énormes ordinateurs sur roues. Ce n’est pas la société Qualcomm qui va s’en plaindre, puisqu’elle fournit les processeurs informatiques pour la plupart des systèmes de conduite avancée les plus sophistiqués actuellement sur la route. Son prochain objectif : ajouter de l’IA à votre conduite.

Il y a une expression qu’il faudra apprendre dans les prochains mois et avec laquelle on va devoir se familiariser : l’IA agentique. C’est un terme qui englobe tous les « agents d’intelligence artificielle » que les géants technos espèrent dériver de leur IA respective. Un des géants les plus actifs est Google, qui a hâte de voir son IA, Gemini, être présente dans l’habitacle de véhicules qui sont sur la route.

Pour y arriver, Google pousse l’application Gemini Live dans son système Android Automotive. De son côté, Qualcomm fournit les puces qui permet à Google, et à d’autres, de faire fonctionner ces agents-là dans la voiture.

Alors, ce serait quoi, un agent d’IA embarqué en voiture? Il y a plusieurs exemples. Ça pourrait être un agent qui tient les gens autour de vous informés d’où vous êtes, et qui les contacterait sans votre intervention pour leur aviser d’un éventuel retard, peut-être causé par un bouchon de circulation. Ce serait un autre type d’agent qui vous rappellerait d’aller chercher un colis au bureau de poste, d’aller récupérer un enfant au soccer, et qui agirait un peu comme un assistant personnel.

Et ça s’en vient. Déjà, Qualcomm a des ententes avec General Motors, Mercedes-Benz et même BMW pour intégrer sa technologie à bord de leurs véhicules. Dans le cas de BMW, ça va un peu plus loin, puisque l’entente qui a été annoncé il y a deux semaines implique aussi l’ajout d’un système de conduite avancée et semi-autonome, de « niveau 2+ », qui sera installé à bord de l’iX3 que BMW va mettre sur la route quelque part en 2026.

Détail intéressant à propos de l’IA agentique : dans la voiture, elle mise sur la commande vocale pour fonctionner. Ça fait des années déjà que les constructeurs essaient d’installer des interfaces vocales dans leurs véhicules, et ça n’a toujours pas fonctionné.

Cette fois sera la bonne, nous promet-on en ce moment. Il faudra l’essayer pour le croire…

Le texte Voici comment Qualcomm veut faire rentrer l’IA dans votre auto provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile