Porsche, à l’instar d’autres constructeurs, effectue un pas de côté (pour ne pas dire en arrière) avec son plan d’électrification, principalement en raison d’une demande plus faible qu’anticipée en Europe, mais aussi en raison de la concurrence locale qui provient de Chine, là où le constructeur faisait des affaires d’or depuis quelques années.

En Chine, les livraisons de véhicules Porsche ont reculé de 28 % en 2024. On parle d’une baisse importante.

Ainsi, la marque va réinvestir pour le développement de modèles à essence et de solutions hybrides rechargeables. Elle a cependant prévenu tous les intéressés ; l’élargissement de sa gamme de produits pour inclure plus de solutions diverses va nuire à sa rentrée cette année.

Porsche estime qu’elle va perdre 800 millions d’euros en 2025 en raison de la refonte de sa gamme. L’opération va réduire ses marges bénéficiaires, qui devraient chuter entre 10 % et 12 %. La projection initiale faisait état de 14 % à 17 %. Le constructeur souhaite atteindre les 20 %.

On s’entend, la compagnie n’est pas à plaindre. Cependant, ses résultats financiers ne sont pas à la hauteur de ce qui est attendu d’un constructeur de luxe, ce qui inquiète certains investisseurs. Les actions de Porsche ont chuté de 27 % l’année dernière. Sa capitalisation boursière a fondu de moitié depuis le sommet de 109,5 milliards d’euros atteint en mai 2023.

Tout cela démontre aussi à quel point les coûts reliés aux changements de philosophie peuvent être onéreux pour un constructeur.

Reste que la clientèle demeure la priorité pour tout fabricant et si l’on ne lui offre pas ce qu’elle veut acheter, le prix à payer peut être plus dispendieux à long terme.

Le Porsche Macan EV 2025
Le Porsche Macan EV 2025 | Auto123.com

Les moteurs à essence

Et à quel endroit est-ce que Porsche va investir pour le retour de moteurs à essence ? En fait, de nouvelles versions sont prévues pour le Cayenne, mais aussi pour le Macan. Ce dernier est passé à l’électrique l’an dernier et le plan était de ne pas renouveler la version à essence. Idem pour le Cayenne

Les moteurs à essence de ces modèles seront donc mis à jour, tout comme ceux de la berline Panamera. Elle devait, elle aussi, devenir tout électrique seulement.

Mais l’électrique n’est pas oublié. On sait que Porsche travaille sur un modèle plus gros que le Cayenne. Cependant, il pourrait aussi profiter d’un moteur à essence.

L’année 2025 n’est vieille que de six semaines, mais elle s’annonce fertile en rebondissements.

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Le texte Le retour de modèles à essence chez Porsche va réduire les profits provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les concessionnaires et constructeurs automobiles qui ont avancé de leur poche les incitatifs gouvernementaux pour l’achat de véhicules électriques (VE) après la fin abrupte du programme iZEV le 13 janvier risquent de ne jamais récupérer leur argent, sauf revirement majeur d’Ottawa.

Une suspension brutale qui laisse des concessionnaires en difficulté

Selon Tim Reuss, PDG de l’Association des concessionnaires d’automobiles du Canada (CADA), des plaintes ont été déposées auprès de Transports Canada, entraînant des discussions sérieuses, mais sans garantie de résolution.

« À ce stade, je ne retiendrais pas mon souffle en attendant un chèque, » a-t-il déclaré à Automotive News Canada.

Transports Canada a clairement indiqué que seuls les véhicules ayant fait l’objet d’une demande d’évaluation d’admissibilité avant la suspension du programme seront éligibles à l’incitatif de 5 000 $.

« Si les véhicules ont été livrés et que le concessionnaire n’a pas soumis une demande d’évaluation d’admissibilité avant la pause du programme iZEV, il ne recevra pas l’incitatif, » a précisé la porte-parole Sau Sau Liu.

Un afflux massif de demandes avant la fin du programme

Le 10 janvier, Ottawa a informé les concessionnaires que le programme iZEV serait mis en pause en raison de l’épuisement des fonds avant la date prévue du 31 mars. Cette annonce a entraîné une ruée massive sur le programme, avec près de 500 concessionnaires soumettant des milliers de demandes en deux jours seulement. Le fonds a été complètement vidé le 12 janvier, et le 13 janvier, Transports Canada a annoncé officiellement la suspension du programme.

Des milliers de ventes, pourtant éligibles aux subventions, sont ainsi restées en suspens, laissant concessionnaires et clients dans l’incertitude.

Les constructeurs tentent de combler le vide laissé par Ottawa

Face à la confusion, certains constructeurs ont décidé de prendre les choses en main pour éviter des pertes financières aux concessionnaires et aux clients :

  • Ford Canada a offert de couvrir les incitatifs jusqu’au 31 janvier.
  • Hyundai Canada a suivi avec une offre similaire.
  • General Motors, Nissan et Volkswagen ont aussi pris des mesures pour absorber le choc.
  • Mitsubishi a adopté une approche différente, en réduisant les taux de financement sur son Outlander PHEV pour compenser la perte des subventions.

« Sans le soutien des constructeurs, de nombreux concessionnaires auraient subi des pertes importantes, » explique Hass Hijazi, directeur général de Finch Hyundai à London, en Ontario.

Un avenir incertain pour les ventes de véhicules électriques

Avec la disparition des incitatifs fédéraux, plusieurs concessionnaires anticipent une baisse des ventes de VE. Kevin Zimic, propriétaire de Cambridge Ford, souligne que les marges bénéficiaires sur les VE sont déjà faibles, et que les clients hésitent à acheter sans l’incitatif de 5 000 $.

Les experts du secteur estiment que sans nouvelles subventions ou ajustements des prix des VÉS, la transition vers l’électrification risque de ralentir. La mandat ZEV du gouvernement fédéral, qui impose que 20 % des ventes de véhicules neufs soient électriques d’ici 2026, semble de plus en plus difficile à atteindre.

« Si ces mandats ne changent pas, alors les subventions doivent revenir, point final, » conclut Zimic.

Pour l’instant, Ottawa n’a donné aucun détail sur une éventuelle reprise du programme iZEV. L’avenir des ventes de VE au Canada reste donc en suspens

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Ottawa ne remboursera pas les 5 000 $ avancés par les concessionnaires après la fin du programme iZEV provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

West Coast Customs est une entreprise célèbre pour ses créations automobiles audacieuses. La modification automobile n’a plus de secrets pour elle. Ce mois-ci, la firme s’est surpassée en matière d’originalité avec le dévoilement d’une voiture que même les esprits les plus créatifs n’auraient pas pensé à imaginer ; une Cadillac spéciale crème glacée.

Vous avez bien lu.

En fait, la firme a repoussé les limites de l’imagination. L’atelier californien s’est associé à Häagen-Dazs, le tout aussi célèbre fabricant de crème glacée, pour transformer une Cadillac Série 62 décapotable de 1963 en un véhicule unique, le tout à l’occasion de la tenue du prochain Super Bowl, prévu le dimanche 9 février prochain.

Cette Cadillac, baptisée « Not So Fast, Not So Furious » (une référence non voilée à la série de films The Fast and the Furious), est porteuse d’une approche bicolore mettant de l’avant les couleurs signature de Häagen-Dazs, Bordeaux et Crème. Les chromes traditionnels de la voiture ont même été supprimés. On retrouve des logos personnalisés de Häagen-Dazs sur les ailes avant, sur le coffre et sur les roues.

Fonctionnelle

La voiture n’est pas là que pour faire la belle. À l’arrière, le coffre a été spécialement aménagé pour accueillir un congélateur rempli de crème glacée, prêt à être distribué, ce qui sera fait une fois le véhicule rendu à l’événement. L’éclairage soigné et les équipements audio intégrés ajoutent une touche rappelant la fête qui s’apprête à être vécue à La Nouvelle-Orléans, là où sera tenu le Super Bowl.

À l’intérieur, la présentation est plutôt élégante. Les sièges en cuir Crème contrastent harmonieusement avec le tableau de bord, de couleur Bordeaux. La console centrale a été repensée pour l’occasion, avec des porte-gobelets modifiés pour bien tenir en place votre… cornet de crème glacée. Des surpiqûres délicates et un logo Häagen-Dazs gravé sur le volant viennent parfaire la transformation.

Une vision aérienne unique

Vu de haut, l’habitacle évoque même un plat de crème glacée parsemé de pépites de chocolat.

Ryan Friedlinghaus, le grand patron de West Coast Customs, a partagé sa vision de ce projet : « Toute notre équipe a travaillé en étroite collaboration avec Häagen-Dazs pour créer une voiture digne de “Not So Fast, Not So Furious”. Nous avons gardé l’authenticité au cœur de ce partenariat afin de concevoir une voiture digne des aficionados de l’automobile et des amateurs de Häagen-Dazs. »

Pour son voyage jusqu’au Super Bowl, la Cadillac sera transportée dans une remorque spécialement conçue, dotée de grandes vitres pour permettre aux curieux d’admirer ce bolide pour le moins original. Une fois arrivée à La Nouvelle-Orléans, elle sera utilisée pour distribuer des barres Häagen-Dazs, ce qui va assurément faire courir le public.

Comme coup de marketing, disons que c’est plutôt réussi pour le fabricant de crème glacée, et son association avec West Coast Customs prouve une fois de plus que l’art automobile n’a pas de limites.

Le texte West Coast Customs concocte une Cadillac Série 62 de 1963 aux couleurs d’Häagen-Dazs provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Bugatti ouvre un nouveau chapitre de son histoire avec la nomination de Bruno Spengler en tant que nouveau Pilote Officiel (titre officiel, qui explique l’utilisation des majuscules), succédant ainsi à Pierre-Henri Raphanel, qui occupait ce poste depuis près de 19 ans.

Bruno Spengler
Bruno Spengler | Auto123.com

Un champion de la série DTM aux commandes des super voitures de Bugatti

Né en France et ayant grandi au Québec, Bruno Spengler s’est illustré dans le monde du sport automobile avec une carrière de plus de 20 ans. Après sept saisons en DTM avec Mercedes-Benz, il a rejoint BMW M Motorsport en 2012, décrochant 16 victoires, 50 podiums et le titre DTM en 2012. Il a également démontré sa polyvalence en participant aux 24 Heures du Mans et au championnat IMSA WeatherTech SportsCar.

Sa nomination chez Bugatti marque une nouvelle étape prestigieuse dans son parcours. Il représentera la compagnie lors d’événements exclusifs, accompagnera les clients à travers le monde et contribuera au développement des futurs modèles, dans la lignée de la nouvelle ère Bugatti, initiée par la récente Tourbillon dévoilée à Molsheim.

Pierre-Henri Raphanel
Pierre-Henri Raphanel | Auto123.com

Une transition en douceur avec Pierre-Henri Raphanel

En prenant la relève de Pierre-Henri Raphanel, Bruno Spengler succède à une figure emblématique de Bugatti. Ancien pilote de Formule 1, Raphanel a marqué l’histoire en établissant en 2010 le record du monde de vitesse pour une voiture de série au volant de la Bugatti Veyron Super Sport.

« Mon temps en tant que Pilote Officiel de Bugatti n’est pas un livre, mais un chapitre de ma vie — un chapitre de 19 ans — que je porterai toujours avec moi », a déclaré Raphanel, qui deviendra désormais ambassadeur de la marque, avec un accent sur le projet de renaissance de la Bugatti Type 52.

Un rêve devenu réalité

Pour Bruno Spengler, intégrer Bugatti représente un accomplissement ultime :

« Quand une opportunité comme celle de rejoindre Bugatti se présente, il n’y a pas à hésiter — c’est la marque la plus prestigieuse du monde, à mes yeux. C’est un rêve d’enfance qui se réalise, une chance unique dans une vie. »

– Bruno Spengler

Avec cette nomination, Bugatti s’assure un ambassadeur d’exception, prêt à incarner l’ADN de la marque et à perpétuer son héritage sur la route et sur circuit. Une fierté pour le Canada et pour les passionnés de super voitures du monde entier.

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Le texte Bruno Spengler devient le nouveau Pilote Officiel de Bugatti provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La journée d’hier (3 février) a été fertile en rebondissements. Les tarifs douaniers de 25 % du président américain sur les importations en provenance du Canada devaient entrer en vigueur aujourd’hui, ce qui aurait pu forcer l’arrêt de la production des deux côtés de la frontière dans l’espace d’une semaine.

Au Canada, Ford, General Motors et Stellantis envisageaient de cesser la production (dans le pire scénario) dans leurs usines canadiennes, selon ce que rapporte l’Association canadienne des constructeurs de véhicules (ACCV), un organisme qui représente les trois grands constructeurs de Détroit au pays.

C’est le site Automotive News qui rapporte cette nouvelle et jette une perspective sur l’impact qu’auraient pu avoir les tarifs, si imposés.

L’incertitude demeure, toutefois, en raison de l’imprévisibilité du locataire de la Maison-Blanche, sans compter son irrationalité. Depuis l’annonce des tarifs, une pluie de critiques est venue des plus réputés économistes, affirmant que l’idée même de ces tarifs était mauvaise.

Du côté américain, les constructeurs ont annoncé que le prix des véhicules allait augmenter d’au moins 3000 $ US.

« Tout est possible avec des droits de douane d’une telle ampleur. Toute la chaîne d’approvisionnement automobile, qui a été fondée sur le commerce libre et ouvert, est soudainement bouleversée », a déclaré à la division canadienne du site Automotive News Brian Kingston, le grand patron de l’ACCV.

« Les conséquences de ces droits de douane sont si dévastatrices pour l’ensemble du secteur à travers l’Amérique du Nord qu’il est difficile d’imaginer un monde dans lequel cette politique serait appliquée dans toute sa rigueur », a-t-il ajouté.

Selon Lana Payne, la présidente d’Unifor, le syndicat canadien de l’automobile, la menace des droits de douane imposés par Donald Trump rend cette période « très difficile pour les travailleurs de l’automobile, pour notre syndicat et pour notre pays ».

L'usine de Ford à Oakville, en Ontario
L’usine de Ford à Oakville, en Ontario | Auto123.com

Stellantis Canada emploie environ 4500 travailleurs à son usine d’assemblage de Windsor. Environ 3200 personnes travaillent régulièrement à l’usine d’assemblage de Brampton, présentement fermée pour rénovations.

Chez Ford Canada, ce sont près de 2000 travailleurs qui fabriquent des moteurs à Windsor pour toute une série de modèles. À l’usine Ford d’Oakville, toujours en Ontario, ce sont normalement 3400 ouvriers qui bossent. Là aussi, l’usine subit des travaux pour s’adapter à une nouvelle réalité de production.

Chez General Motors Canada, on possède trois usines en Ontario, pour un total de 5500 personnes.

Brian Kingston a indiqué que le travail dans les usines se poursuivait sur la base des règles commerciales en vigueur, mais que les constructeurs se préparaient à toutes les éventualités.

Le pire scénario, auquel nous faisions allusion plus tôt, serait que les droits de douane s’appliquent non seulement aux véhicules finis, mais aussi aux pièces qui, dans certains cas, franchissent plusieurs fois la frontière avant d’être installés pour une dernière fois dans un véhicule.

Au-delà des conséquences à court terme, ce sont les relations commerciales entre le Canada et les États-Unis qui ne seront plus les mêmes, du moins tant que l’administration actuelle est en place.

« Ce genre de chaos a un impact sur les décisions économiques futures de notre pays, ce qui signifie que certaines entreprises continueront à investir ici et d’autres non. Et c’est une très, très grande préoccupation », a ajouté Lana Payne.

Que va-t-il se passer dans 30 jours ? Il est impossible de le prévoir, toujours en raison de l’imprévisibilité de celui qui détient le pouvoir. Et devant l’imprévisibilité, rien ne peut être anticipé, ce qui est horrible pour les marchés, qui se préparaient à un sérieux recul hier, avant l’annonce du report des tarifs pour le Mexique et le Canada.

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Le texte Tarifs douaniers : soulagement temporaire à travers l’industrie automobile provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Alors que la plupart des constructeurs haut de gamme ont abandonné la boîte manuelle au profit de transmissions automatiques au rendement plus rapides, la tendance semble s’inverser. De plus en plus de passionnés réclament des sportives plus pures dotées d’un levier de vitesse, et Aston Martin l’a bien compris.

Vers un retour de la boîte manuelle chez Aston Martin ?

Le grand patron d’Aston Martin, Adrian Hallmark, a récemment confié au site Motor1 que la marque britannique devait répondre à cette demande croissante.

« Pour offrir une expérience sportive authentique, nous avons besoin d’une boîte manuelle. Nous en avons une, mais pour la Vantage, il faut quelque chose de différent. Restez attentifs », a-t-il déclaré.

L'Aston Martin Vantage
L’Aston Martin Vantage | Auto123.com

Actuellement, seuls les modèles ultra-exclusifs Valiant et Valour sont livrables avec une boîte de vitesses traditionnelle. Pourtant, Aston Martin a déjà proposé une Vantage à boîte manuelle il y a quelques années, et l’idée d’un retour semble gagner du terrain.

S’inspirer de Porsche pour séduire les puristes

Depuis quelques années, Porsche domine le marché des sportives haut de gamme à transmission manuelle avec des modèles comme la 911 GT3 et la 911 S/T. Hallmark souhaite adopter une stratégie similaire, en développant plusieurs variantes de ses modèles existants pour satisfaire les amateurs de conduite plus pure.

Un futur électrifié en parallèle

Aston Martin ne mise pas uniquement sur la boîte manuelle. La marque travaille aussi sur son premier modèle 100 % électrique, même si son lancement semble encore repoussé.

Avec ces évolutions, Aston Martin semble vouloir allier tradition et modernité, en séduisant à la fois les puristes du volant et les amateurs de technologies électriques.

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Le texte Aston Martin voit des boîtes manuelles dans son avenir provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La menace des tarifs américains a été partiellement mise de côté lundi avec le report d’un mois de leur entrée en vigueur, alors que ça négocie fort des deux côtés de la frontière pour en arriver à une entente qui éviterait une situation catastrophique pour des milliers, voire des centaines de milliers de personnes aux États-Unis et au Canada.

Du côté de l’industrie automobile, on est en mode attente. Le nombre de constructeurs concernés est important, et les marques touchées ne sont pas seulement américaines. Honda, par exemple, fabrique des véhicules des deux côtés du 49e parallèle et serait grandement impactée si des droits de douane de 25 % touchaient ses modèles et leurs pièces lorsqu’ils traversent la frontière.

Pour le moment, Honda Canada a annoncé qu’elle n’apportera aucun changement immédiat à ses activités d’assemblage de véhicules à son usine d’Alliston, en Ontario, ni à son investissement prévu de 15 milliards en Ontario à la suite des menaces de tarifs douaniers de 25 % lancées par le président Trump sur presque toutes les importations canadiennes aux États-Unis.

« Alors que nous nous efforçons de comprendre l’impact que les tarifs douaniers pourraient avoir sur nos activités, nous ne prenons aucune mesure immédiate concernant nos opérations de fabrication actuelles ou nos plans de production d’électrification au Canada », a déclaré Ken Chiu, porte-parole de Honda Canada, dans un courriel daté du 2 février, avant le report d’un mois annoncé le lendemain.

La Honda Civic 2025
La Honda Civic 2025 | Auto123.com

Le deuxième plus grand producteur de véhicules du Canada en fait de volume construit le CR-V et la Civic au pays. Il fabrique également des moteurs 4-cylindres de 2,0 litres qui équipent les Civic construites localement et celles assemblées à Greensburg, à Indiana.

Les droits de douane menacent d’entraîner un arrêt brutal de la production automobile en Amérique du Nord. Et si le Canada devait rappliquer avec des tarifs concernant des produits venant des États-Unis, ça toucherait les modèles de la marque qui sont assemblés en Ohio.

Concrètement, Honda a construit 420 550 véhicules à Alliston en 2024, selon les données du centre de recherche Automotive News Research & Data Center de Détroit. Près de 80 % de ces modèles ont été exportés vers les États-Unis.

Concernant les investissements électriques de 15 milliards et le début de l’assemblage de modèles tout électriques, la compagnie avait déclaré en janvier que le report de la production était sur la table, en cas de décisions négatives envers l’électrification qui peuvent être prises à la Maison-Blanche.

Il faudra surveiller le développement du dossier des tarifs au cours du prochain mois afin de voir comme l’industrie va réagir, soit à l’annonce d’une nouvelle entente de libre-échange ne contenant pas de tarifs, ou avec un nouvel ordre économique où ces derniers deviendront la nouvelle norme.

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Le texte Crise des tarifs : Honda Canada en mode attente provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le constructeur japonais Nissan se retrouve à la croisée des chemins après avoir mis fin aux négociations de fusion avec Honda. Selon des sources proches du dossier, l’entreprise cherche désormais à établir de nouveaux partenariats, et le groupe taïwanais Foxconn figure parmi les candidats potentiels.

L’abandon de ces discussions marque un tournant pour Nissan, qui espérait s’associer à Honda afin de créer le troisième plus grand constructeur automobile mondial. Cette fusion aurait été une réponse aux profonds bouleversements du secteur, notamment la montée en puissance des véhicules électriques et des voitures connectées.

Un désaccord sur la gouvernance

Jeudi dernier, le grand patron de Nissan, Makoto Uchida, a rencontré son homologue de Honda, Toshihiro Mibe, pour lui signifier son intention d’abandonner les discussions. La principale pierre d’achoppement aurait été la volonté de Honda que Nissan devienne une filiale, une condition jugée inacceptable par Nissan, selon une source bien informée.

Nissan, en quête de modernisation, envisage désormais des alliances avec des entreprises technologiques afin de mieux s’adapter aux défis du marché. Parmi les options envisagées figure Foxconn, chef de file mondial de l’électronique et fabricant des iPhones d’Apple.

Toutefois, Nissan avait déjà repoussé une approche de Foxconn en décembre, bien que l’entreprise taïwanaise ait renforcé son expertise dans la fabrication de véhicules électriques sous la direction de Jun Seki, un ancien cadre de Nissan.

Une crise stratégique pour Nissan

Les négociations entre Honda et Nissan avaient débuté en décembre avec la signature d’un protocole d’accord. Mais les divergences entre les deux groupes se sont accentuées, culminant avec la volonté de Honda d’intégrer Nissan en tant que filiale.

Nissan devrait officialiser son retrait de ces discussions lors d’un conseil d’administration prévu avant l’annonce de ses résultats du troisième trimestre. De son côté, Honda maintient sa position : une intégration n’est envisageable que si Nissan accepte de devenir une filiale, selon la NHK, la télévision publique japonaise.

La bannière Nissan, au Salon de l'auto Chicago 2025
La bannière Nissan, au Salon de l’auto Chicago 2025 | Auto123.com

Honda est actuellement le deuxième constructeur automobile japonais après Toyota, tandis que Nissan occupe la troisième place. L’échec de cette fusion soulève des interrogations sur l’avenir de Nissan, qui peine à redresser sa situation financière. L’entreprise a déjà annoncé un plan de restructuration prévoyant la suppression de 9000 emplois et une réduction de 20 % de sa capacité de production mondiale.

Réaction des marchés

À la suite de cette annonce, les actions de Nissan ont bondi de 7,3 %, tandis que celles de Honda ont chuté de 4 %, inversant ainsi la tendance observée la veille.

La fin de cette tentative de fusion ouvre un nouveau chapitre pour Nissan, qui doit désormais trouver d’autres solutions pour se relancer dans un marché automobile en pleine transformation.

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Le texte Nissan ouvert à d’autres partenariats provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

BMW accélère son virage vers l’électrification avec sa nouvelle génération de véhicules Neue Klasse. Parmi eux, une M3 tout électrique qui est prévue pour 2027. Basée sur la future Série 3 électrique, cette version haute performance s’annonce révolutionnaire.

Des prototypes ont déjà été repérés à l’essai, et BMW partage l’avancement du développement dans une série de vidéos diffusés sur YouTube. Dans le troisième épisode, mis en ligne mercredi, un ingénieur dévoile un élément clé : le son généré artificiellement de la future M3 électrique.

Un son mêlant moteur thermique et réacteur d’avion

En accélérant, un son artificiel évolutif se fait entendre, évoquant un mélange entre le six cylindres biturbo de l’actuelle M3 et un moteur de jet. Bien que ce soit un ajout purement électronique, BMW M insiste sur son importance émotionnelle et fonctionnelle.

Selon Stefan Erler, responsable de l’expérience utilisateur et de la dynamique du groupe motopropulseur, le son d’un moteur aide les conducteurs à percevoir la vitesse sans avoir à quitter la route des yeux, un atout essentiel pour la conduite sportive et sur circuit.

Performances : plus de 700 chevaux avec quatre moteurs

L’électrification ne signifie pas un compromis sur la performance. BMW M travaille sur un groupe motopropulseur à quatre moteurs, chacun contrôlant une roue indépendamment. Résultat ? Une répartition du couple ultra-précise, ajustée en temps réel grâce aux capteurs analysant l’angle de braquage, l’accélération et d’autres données.

Les ingénieurs visent une puissance minimale de 700 chevaux, avec une tenue de route neutre et prédictive, même lorsque le véhicule est poussé à la limite. Ce niveau d’agilité promet de redéfinir la conduite d’une BMW M en exploitant pleinement les capacités du moteur électrique.

Prototype de la future BMW M3 électrique, de profil
Prototype de la future BMW M3 électrique, de profil | Auto123.com

Nouvelle batterie et autonomie en hausse

Bien que BMW ne communique pas encore d’informations sur la batterie exacte du prototype, la marque développe une sixième génération de batteries pour la gamme Neue Klasse. Ces batteries cylindriques offriront 30 % plus d’autonomie par rapport aux modèles actuels.

Un M3 thermique toujours au programme

Bonne nouvelle pour les puristes : BMW ne tourne pas encore totalement le dos aux moteurs thermiques. Une version à essence de la prochaine Série 3 est également prévue, et BMW M a confirmé que la prochaine M3 thermique utilisera une évolution du moteur biturbo actuel.

Une révolution en marche

Avec cette future BMW M3 électrique, BMW M promet une expérience inédite, combinant hautes performances, technologies avancées et innovations sonores. Son lancement en 2027 marquera un tournant pour la marque, tout en préservant une solution de rechange thermique pour les puristes.

Prototype de la future BMW M3 électrique, trois quarts arrière
Prototype de la future BMW M3 électrique, trois quarts arrière | Auto123.com

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Les fabricants de pneus sont toujours à la recherche de nouvelles technologies et innovations pour améliorer le rendement de leurs produits. Chez Continental, les nouveaux EcoContact 7 et EcoContact 7 S viennent introduire une technologie étonnante issue du monde du golf.

Des balles de golf, plus précisément. En fait, les pneus intègrent une caractéristique clé de la conception des balles de golf.

Mais de quoi s’agit-il ?

Si vous avez déjà joué au golf (sinon, prenez le temps de regarder de près l’image d’une balle), vous savez que les balles sont dotées d’alvéoles, de ces petites parties incurvées qui sont là pour améliorer leur aérodynamisme, ce qui favorise la distance parcourue lorsqu’elles sont frappées.

La technologie a été prouvée. Des balles avec des surfaces planes ont déjà été frappées parallèlement lors de matchs comparatifs et elles franchissent moins de distance.

Nouveau pneu EcoContact 7 de Continental
Nouveau pneu EcoContact 7 de Continental | Auto123.com

Continental a donc décidé de reprendre ce concept pour l’appliquer à ses nouveaux pneus. Le nom donné à la technologie est simple, soit Aerodimples. On retrouve en fait des centaines de petites alvéoles disposées tout autour du flanc et du rebord de la bande de roulement. Selon le fabricant, cela réduit les turbulences de l’air derrière le pneu, ce qui lui permet de rouler en consommant moins d’énergie.

Les petites sections incurvées ne sont pas les seules innovations écologiques intégrées dans les nouveaux pneus. La compagnie utilise son nouveau mélange de gomme Green Chili 3.0, conçu spécifiquement pour une faible résistance au roulement.

Avec l’EcoContact 7 S, donc la vocation est plus sportive, le mélange est légèrement modifié pour offrir plus d’adhérence et une meilleure tenue de route, notamment sur sol mouillé. Les sections internes du pneu utilisent quant à elles la technologie Smart Energy Casing qui, selon Continental, réduit la friction, bien que des mesures spécifiques n’aient pas été mentionnées. La compagnie mentionne également que la conception de la bande de roulement contribue à réduire la résistance au roulement tout en amenuisant le bruit de la route.

Les pneus EcoContact 7 et 7S de Continental
Les pneus EcoContact 7 et 7S de Continental | Auto123.com

Vous aurez probablement déjà deviné que ces nouveaux pneus sont conçus pour les véhicules électriques, avec lesquels la moindre différence sur la résistance à l’air a une incidence sur l’autonomie. Les pneus peuvent bien sûr servir des modèles à essence.

Pour le moment, ces pneus d’été, il faut le souligner, sont classés pour une utilisation dans l’Union européenne (catégorie A pour la résistance au roulement et catégorie B pour le freinage sur sol mouillé et le bruit de la route).

Ils ont déjà été approuvés pour des utilisations comme monte d’origine sur des produits de Volkswagen et de Mercedes-Benz, cependant, ce qui laisse croire qu’ils seront éventuellement proposés en Amérique du Nord.

Le nouveau pneu EcoContact 7 de Continental
Le nouveau pneu EcoContact 7 de Continental | Auto123.com

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