Transport Canada enquête sur Tesla après que le constructeur a soumis un nombre inhabituel de demandes de subventions lors des derniers jours du programme canadien d’incitatifs aux véhicules électriques (VÉ).

Un unique concessionnaire Tesla au Québec aurait livré environ 4 000 véhicules en un seul week-end – un exploit logistiquement impossible selon plusieurs experts.

Un programme qui s’est vidé plus vite que prévu

Le gouvernement canadien avait annoncé en janvier 2025 que son programme d’incitatifs pour l’achat de VÉ, pouvant aller jusqu’à 5 000 $ par véhicule, touchait à sa fin plus rapidement que prévu.

Initialement prévu jusqu’en mars, il a finalement été interrompu à la fin janvier, après une ruée des consommateurs et concessionnaires cherchant à bénéficier des dernières subventions.

Sans surprise, Tesla, marque dominante du marché VÉ au Canada, a été le principal bénéficiaire de ce pic de demande. Cependant, les chiffres avancés par le constructeur soulèvent aujourd’hui de sérieux doutes.

Des chiffres qui ne tiennent pas la route

Selon un rapport du Toronto Star, quatre succursales Tesla auraient vendu 8 653 véhicules électriques dans les trois derniers jours du programme, déposant des demandes de remboursement totalisant 43,1 millions de dollars – soit plus de la moitié des 71,8 millions restants.

Le concessionnaire de Québec à lui seul aurait déposé 2 500 demandes en une seule journée et 4 000 durant le week-end. Problème : l’établissement ne peut stocker que quelques centaines de véhicules et chaque voiture doit être livrée pour pouvoir bénéficier du programme.

Ces données paraissent irréalistes, selon plusieurs experts de l’industrie.

Les concessionnaires indépendants laissés pour compte

Cette saturation soudaine des demandes de Tesla a eu une conséquence directe : plusieurs concessionnaires indépendants se retrouvent sans remboursement pour des subventions qu’ils avaient avancées aux clients.

L’Association des concessionnaires automobiles du Canada (CADA) a recensé 2 295 demandes non remboursées, représentant une perte de 10 millions de dollars.

« Ces concessionnaires ont avancé l’argent en toute bonne foi, convaincus que le gouvernement les rembourserait. Ils ne devraient pas avoir à payer pour ce programme à la place d’Ottawa », déplore Huw Williams, porte-parole de la CADA.

Depuis plusieurs semaines, l’association tente de faire pression sur le gouvernement fédéral pour obtenir des explications et des remboursements.

Transport Canada ouvre une enquête

Face aux doutes croissants, Transport Canada a officiellement réagi en lançant une enquête sur ces chiffres anormaux.

« Ce rapport est inacceptable. J’ai demandé aux services responsables du programme de me fournir des informations complètes et détaillées », a écrit un représentant de l’organisme à la CADA.

Plusieurs acteurs de l’industrie dénoncent une manipulation du système par Tesla.

« Il n’y a aucune chance qu’ils aient livré autant de véhicules en un seul week-end. Ils ont écarté tout le monde », affirme Terry Budd, propriétaire de huit concessions en Ontario.

Pendant ce temps, les concessionnaires indépendants attendent toujours de savoir s’ils seront remboursés pour les 2 000 véhicules électriques livrés en toute légalité.

Tesla a-t-elle contourné le système ?

Tesla est habituée aux pics de livraison, qui surviennent généralement en fin de trimestre pour maximiser ses résultats financiers. Un effort particulier en janvier n’aurait donc rien d’étonnant.

Cependant, des doutes persistent sur la possibilité d’avoir livré autant de véhicules en seulement trois jours. Il est possible que Tesla ait effectué ses demandes en gros lots, mais même dans ce cas, le volume déclaré semble hors norme.

Si l’enquête de Transport Canada confirme des irrégularités, cela pourrait marquer un sérieux revers pour Tesla au Canada.

Avec des renseignements d’Electrek

Le texte Tesla sous enquête pour des demandes suspectes de subventions VÉS au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les ventes de véhicules neufs au Canada ont reculé de 8,2 % en février 2025, selon DesRosiers Automotive Consultants (DAC). La principale cause ? Une chute spectaculaire des ventes de véhicules électriques (VÉS) et une comparaison défavorable avec un mois de février 2024 qui avait été exceptionnel.

Malgré cette baisse, Andrew King, associé directeur chez DAC, relativise : les 122 000 unités vendues restent un chiffre solide. La majorité des constructeurs ne publiant leurs chiffres que trimestriellement, ces données sont basées sur des estimations.

« Bien que cette baisse puisse sembler inquiétante, il faut rappeler que février 2024 fut le plus fort mois de février jamais enregistré, grâce à un approvisionnement enfin normalisé après 30 mois de pénuries », explique King.

Toyota en forte baisse, Mazda et Hyundai résistent

Parmi les constructeurs ayant communiqué leurs ventes mensuelles, Toyota enregistre la plus forte chute, avec une baisse de 25 %, totalisant 11 660 véhicules vendus.

D’autres marques accusent aussi le coup :

  • Kia : -10,9 %
  • Honda : -6,4 %
  • Volvo : -4,3 %
  • Subaru : -1,8 %

À l’inverse, Hyundai progresse de 6,5 %, avec 9 200 véhicules vendus. Mazda tire également son épingle du jeu, en grande partie grâce au succès de son CX-50, dont les ventes ont pratiquement doublé, passant de 546 unités en 2024 à 988 en 2025. Globalement, Mazda enregistre une hausse de 11,9 % avec 4 559 véhicules écoulés.

L’effondrement du marché des véhicules électriques

Le secteur des véhicules électriques (VÉS) a subi une véritable débâcle en février, avec des baisses de ventes atteignant 85 % pour certains modèles. DAC parle d’un « effondrement stupéfiant ».

Ce déclin fait suite à la fin des incitatifs fédéraux pour les véhicules zéro émission en janvier et à la suspension du programme de subventions du Québec. Février a donc été le premier mois complet sans aide gouvernementale pour les acheteurs de VÉ au Canada.

Quelques chiffres marquants :

  • Hyundai Ioniq 5 : -37,9 %
  • Hyundai Ioniq 6 : -81,4 %
  • Toyota bZ4X : -73,2 % (107 unités vendues contre 399 l’an dernier)
  • Kia EV5 : -85,8 % (65 unités vendues contre 457 en 2024)

Cette chute prolonge la tendance négative observée en janvier, lorsque les rabais étaient encore en vigueur une partie du mois.

L’ombre des tarifs américains sur l’industrie automobile

Malgré une SAAR (Seasonally Adjusted Annual Rate) estimée à 2 millions de véhicules, DAC met en garde contre les tensions commerciales avec les États-Unis, qui pourraient perturber le marché dans les mois à venir.

Le 4 mars, Washington a imposé des tarifs de 25 % sur la plupart des importations canadiennes et mexicaines. Toutefois, 36 heures plus tard, une exemption temporaire a été accordée au secteur automobile. Mais la menace de nouvelles taxes demeure, notamment sur l’acier et l’aluminium à partir du 12 mars, suivie de tarifs réciproques mondiaux en avril.

Le Canada a immédiatement répliqué en imposant des droits de 25 % sur 30 milliards de dollars de produits américains. Un second volet de 125 milliards de dollars, incluant possiblement les véhicules et pièces automobiles, pourrait entrer en vigueur dès le 2 avril.

Selon DAC, l’évolution de cette guerre commerciale influencera fortement les ventes automobiles au Canada en 2025 :

« La question est de savoir si nous reverrons un autre mois avec une SAAR de 2 millions de véhicules. Tout dépendra de l’impact des tarifs à venir. »

Entre la chute des ventes de VÉS et les incertitudes liées aux tensions commerciales, l’industrie automobile canadienne entre dans une période de turbulences.

Avec des renseignements d’Automotive Newsa Canada

Le texte Les ventes automobiles canadiennes en baisse de 8,2 % en février provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Je ne vous apprends rien, les roulements sont très importants. Il y en a beaucoup sur une voiture. Dans la pompe à eau, le générateur, l’alternateur, la transmission, l’embrayage, etc. Les roues tournent sur elles même grâce aux roulements, elles aussi.

Pour les roues de derrière, en supposant que la voiture est une propulsion, l’essieu tourne sur un roulement à aiguille. Son nom le dit bien, il s’agit de petits rouleaux qui supportent le poids de la charge et de la traction. Pour l’avant 2 styles ont été populaires, les roulements à billes et conique à rouleaux.

Les roulements à billes furent populaires jusqu’à la fin des années 50. Ces roulements ont mauvaises réputation, car ils laissent croire (et on me l’a dit à 2 reprises) que les billes ne portent pas sur toutes leurs surfaces et qui se brisent rapidement, ce qui est faux. Les billes sont prisent en sandwich par la portée extérieure, et la portée intérieure. Les deux portées se rejoignent presque, et couvrent parfaitement l’arc de cercle des billes. Ce sont d’excellents roulements. Des kits de modifications existent pour éliminer les roulements à billes par des roulements coniques à rouleaux. Ne dépensez pas pour ces kits. Les rouleaux à billes sont un peu plus cher à remplacer, mais nécessite aucune modifications mineures ou majeures.

Un kit en bon état, nettoyé et graissé régulièrement durent au-delà de 80000 miles. Pas pire quand même.

Les roulements coniques à rouleaux ont plus de surface de contact, ce qui permet d’ajouter du poids. Avec le temps, les voitures se mirent à faire grimper la balance. Les roulements conique à rouleaux permettent de prendre beaucoup de poids à leur charge, et durent très longtemps. En général, les roulements coniques à rouleaux permettent aussi de diminuer le diamètre du roulement par rapport à celui à billes, pour le même travail.

L’ajustement de la tension se fait sur le même principe pour les 2 styles. Faut y aller logiquement. Pensez-y, s’il y a des billes ou des rouleaux tout autour de façon bien réparti, ce doit être pour une bonne raison. La raison est simple : tout le poids doit être réparti sur l’ensemble des billes ou rouleaux. Trop serré ont comprends le problème, mais pas assez, les billes ou rouleaux ne roulerons que sur une partie de leurs surfaces, et vont se détériorer rapidement. Sans compter le jeu ajouté dans la direction.

Pour l’ajustement, c’est simple, serrer l’écrou jusqu’au blocage de celui-ci contre le roulement, sans serrer fort, puis, aller à la cannelure de blocage la plus proche, pour y mettre la goupille fendue de sécurité. C’est tout simple! Serrer au-delà de la première cannelure est risqué. Il réduira la vie utile du roulement, et ce ne sera pas de sa faute, même s’il est chinois…..

Il est normal, et souhaité de faire l’entretien des roulements de roues. Nettoyage et graissage à neuf, inspection ou remplacement du joint derrière, garanties une balade sans inquiétude.

Le texte Roulement à billes provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le cirque entourant les tarifs de Donald Trump se poursuit, et ça en devient ridicule. Aujourd’hui, le président américain a décidé d’accorder à l’industrie automobile une pause d’un mois pour l’application des droits de douane de 25 % sur les produits entrant aux États-Unis en provenance du Canada et du Mexique.

Lors d’une conférence de presse tenue à la Maison-Blanche mercredi après-midi, la porte-parole Karoline Leavitt a annoncé la nouvelle à laquelle le secrétaire au commerce Howard Lutnick avait fait allusion plus tôt dans la journée.

« Nous avons discuté avec les trois grands concessionnaires automobiles. Nous allons accorder une exemption d’un mois sur toutes les automobiles qui passeront par l’USMCA ». L’USMCA est l’entente de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. En français, on fait référence à l’ACEUM (Accord Canada États-Unis Mexique).

« Les droits de douane réciproques entreront toujours en vigueur le 2 avril, mais à la demande des entreprises associées à l’USMCA, le président leur accorde une exemption d’un mois afin qu’elles ne soient pas désavantagées sur le plan économique », a poursuivi la porte-parole.

Les drapeaux américains et canadiens, à Harbor Beach au Michigan
Les drapeaux américains et canadiens, à Harbor Beach au Michigan | Auto123.com

Le Toronto Star, qui a été l’un des premiers à rapporter la nouvelle, a cité Flavio Volpe, le chef de la direction de l’association des fabricants de pièces automobiles (APMC = Automotive Parts Manufacturers’ Association), qui résume bien l’esprit qui prévaut à travers l’industrie : « Nous tournons en rond. Personne ne sait où nous nous arrêterons. »

Nous en avons fait état ces derniers jours, l’application de tarifs de 25 % dans l’industrie automobile aurait pour effet de tuer l’industrie, voire de la paralyser d’ici sept à dix jours. Après les remarques d’Howard Lutnick, les actions de l’ensemble de l’industrie ont grimpé en flèche. À New York, les actions de GM ont augmenté de 5 % à 13 heures, tandis que Ford a progressé de 3,9 %. À Milan, les actions de Stellantis ont augmenté de 4,51 %.

Depuis trois jours, les marchés boursiers sont à la baisse, en anticipation des effets de ces tarifs.

Le Toronto Star rappelle que le Canada exporte chaque année pour environ 70 milliards USD de véhicules et de pièces vers les États-Unis. La seule industrie canadienne qui exporte davantage vers les États-Unis est le secteur du pétrole et du gaz, qui représente environ 160 milliards USD par an.

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Le texte Tarifs : pause d’un mois pour le secteur automobile provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

En 2024, la Ford Mustang a connu la pire année de son histoire. Voilà qui est triste pour un modèle iconique, mais encore plus inquiétant dû au fait que le produit a été entièrement repensé pour le millésime 2024.

Et pour ajouter l’insulte à l’injure aux amateurs du modèle, le VUS électrique portant son nom, le Mustang Mach-E, a vu ses ventes surpasser celle de la Mustang à raison de 7000 unités l’année dernière.

Certains espéraient un retour à la normale des ventes en ce début d’année 2025, mais ce n’est pas ce qui s’est produit. En janvier, les résultats ont été en recul de 36,4 % par rapport à 2024. En février, on parle d’un retrait de 32,2 % des ventes. Ce n’est rien de rassurant.

En tout, ce sont 5191 unités seulement qui ont été écoulées au cours des deux premiers mois de l’année, comparativement à 7886 en 2024, la pire année du modèle, rappelons-le.

Le Mustang Mach-E continue de mieux se vendre, avec 6841 ventes au cours des deux premiers mois de l’année 2025.

La Ford Mustang 2025
La Ford Mustang 2025 | Auto123.com

Comment expliquer cette débâcle ? Il y a plusieurs facteurs à considérer. Certains analystes au sud de notre frontière mentionnent que l’hiver a été particulièrement froid en certains endroits aux États-Unis, ce qui pourrait avoir eu un effet sur les ventes. Évidemment, au Canada, les mois de janvier et de février ne sont pas les meilleurs pour le modèle, historiquement, pour des raisons évidentes.

Un autre des arguments qui sont avancés a trait au prix. La Mustang a toujours été reconnue comme une sportive accessible. Or, ce n’est plus vraiment le cas. Aux États-Unis, la version EcoBoost à moteur 4-cylindres voit son prix de base être de 33 515 $ US. Pour profiter d’un moteur V8, il faut débourser au minimum 47 055 $ US. Chez nous, les prix respectifs pour ces deux variantes sont de 39 425 $ CA et de 50 325 $ CA.

Et le prix, c’est une chose. Il faut comprendre qu’un véhicule comme la Mustang est souvent le deuxième moyen de transport d’une famille. Or, avec l’inflation et les prix qui sont à la hausse partout, c’est cher pour un deuxième véhicule.

Aux analyses de nos collègues américains, nous ajouterons une chose. Lors de sa refonte, la Mustang a vu son habitacle être transformé pour accueillir un écran dominant au tableau de bord. Nous ne sommes pas certains que cela a plu aux acheteurs traditionnels du modèle, qui aime ce véhicule pour son côté plus traditionnel, pour le voyage dans le temps qu’il lui offre, avec une instrumentation plus classique.

Ford a annoncé le retour de la Shelby GT500, mais ce n’est pas ce qui va changer quelque chose, outre le fait d’offrir aux passionnés une autre version de collection.

La Ford Mustang 2025, arrière
La Ford Mustang 2025, arrière | Auto123.com

Il sera intéressant de suivre l’évolution des ventes de cette génération de la Mustang. Nous aurions pu croire qu’avec le retrait des Dodge Challenger et Chevrolet Camaro de la circulation, cela aurait pu profiter à Ford.

Or, ce n’est pas le cas.

Si la situation ne se redresse pas, on peut même se demander si Ford voudra poursuivre l’aventure avec une prochaine génération autour des années 2030-2035.

Ne mettons pas la charrue devant les bœufs, mais nous allons surveiller ce dossier attentivement.

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Le texte Un début d’année très difficile pour la Ford Mustang provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Volkswagen continue d’élargir son offre de véhicules électriques avec l’ID.Every1, un concept de citadine électrique dévoilé cette semaine. Destiné à devenir une voiture d’entrée de gamme, ce modèle devrait arriver sur le marché en 2027 avec un prix de base d’environ 20 000 € (30 000 $). Il pourrait être commercialisé sous le nom d’ID.1, s’inscrivant ainsi dans la logique de la gamme ID de l’entreprise.

Les véhicules électriques restent encore trop chers pour de nombreux consommateurs, mais les constructeurs cherchent à rendre cette technologie plus accessible. Volkswagen prévoit ainsi une gamme complète de modèles abordables, à commencer par l’ID.2, une compacte attendue pour 2026 à moins de 25 000 €. Malheureusement, ce modèle ne sera pas vendu au Canada.

Volkswagen ID.Every1, de profil
Volkswagen ID.Every1, de profil | Auto123.com

Une plateforme MEB revue pour plus d’accessibilité

L’ID.Every1 repose sur une version plus économique de la plateforme MEB, utilisée par les modèles ID.4 et ID.Buzz. Adaptée aux petites voitures, cette structure modifiée est plus courte et équipée d’un moteur unique monté à l’avant. Elle sera également utilisée pour l’ID.2 et d’autres modèles du groupe Volkswagen.

Parmi les caractéristiques techniques annoncées pour l’ID.Every1, on note un moteur électrique de 94 chevaux, positionné à l’avant. La batterie permet une autonomie de 250 km, selon le cycle européen WLTP (Worldwide Harmonised Light Test Vehicle Procedure). La vitesse maximale est de 130 km/h.

La longueur du modèle est similaire à celle de la Mini Cooper, soit 3,88 mètres. La capacité de chargement arrière est d’environ 305 litres.

Volkswagen ID.Every1, trois quarts arrière
Volkswagen ID.Every1, trois quarts arrière | Auto123.com

Un design pensé pour séduire

Même si l’ID.Every1 ne sera pas commercialisée aux États-Unis, mais elle influencera le design des futurs modèles Volkswagen à l’échelle mondiale. Son esthétique, signée Andreas Mindt, le chef du design, se veut plus chaleureuse et sympathique.

« L’ID.Every1 a une apparence affirmée, mais reste attachante, grâce à des détails comme ses phares dynamiques et son arrière souriant, » explique Andreas Mindt. « Ce ne sont pas juste des éléments de design, mais une véritable identité à laquelle les gens peuvent s’attacher. »

Volkswagen s’engage à produire neuf nouveaux modèles électriques d’ici 2027, dont certains basés sur sa nouvelle plateforme SSP (Scalable Systems Platform). Prévue initialement pour 2026, cette architecture arrivera probablement en 2028 ou plus tard, et servira de base à la prochaine génération de la Golf Mk9 et du VUS T-Roc.

Volkswagen ID.Every1, intérieur
Volkswagen ID.Every1, intérieur | Auto123.com
Volkswagen ID.Every1, sièges
Volkswagen ID.Every1, sièges | Auto123.com
Volkswagen ID.Every1, avant
Volkswagen ID.Every1, avant | Auto123.com
Volkswagen ID.Every1, avant
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Le texte Volkswagen dévoile l’ID.Every1, une citadine électrique abordable provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Mitsubishi Outlander, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est sur le point de changer radicalement. Selon une nouvelle récente, le modèle phare de Mitsubishi ne partagera plus sa plateforme avec le Nissan Rogue lors de sa prochaine refonte majeure. Cette transformation suivra bien sûr la dernière mise à jour qui vient d’être effectuée avec le modèle actuel. Le tout s’accompagnera d’une expansion de la gamme pour séduire un plus large public.

C’est le site Automotive News qui a révélé cette information, citant une source anonyme proche du dossier. L’information partagée s’appuie également sur les prévisions de GlobalData, expert en analyses industrielles, bien que Mitsubishi ait refusé de commenter officiellement la nouvelle. Ce revirement intervient alors que l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi traverse une période tumultueuse, notamment en raison des tensions internes chez Nissan.

Un retour à une plateforme Mitsubishi

Depuis son lancement sous le nom Outlander, ce VUS reposait sur une plateforme développée par Mitsubishi, la structure GS, co-conçue avec DaimlerChrysler. Cependant, en 2021, dans le cadre de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, il a migré vers la plateforme CMF-CD, co-développée par Nissan et Renault.

Si les rumeurs se confirment, Mitsubishi reviendra à une plateforme maison pour son Outlander de nouvelle génération. Parmi les candidats possibles, le concept DST, dévoilé en 2023, semble être le plus prometteur. Ce VUS à trois rangées, plus imposant que l’Outlander actuel, viserait à concurrencer le Hyundai Santa Fe. Bien que rien ne soit encore officiel, cette hypothèse semble logique pour aligner Mitsubishi sur un segment plus compétitif.

Le Mitsubishi Outlander 2025
Le Mitsubishi Outlander 2025 | Auto123.com

Une gamme élargie avant le renouveau

Le nouvel Outlander ne devrait arriver qu’en 2027, ce qui laisse encore quelques années au modèle actuel pour évoluer. Déjà revu pour l’année-modèle 2025, il a profité d’une mise à jour esthétique et technologique, accompagnée d’une légère augmentation de prix. Ce restylage devrait permettre à l’Outlander de rester sur le marché encore deux à trois ans avant l’arrivée du nouveau modèle.

D’ici là, la gamme va s’étoffer avec plusieurs nouvelles versions. Au début de 2026, un Outlander profitant d’un système hybride léger va venir accompagner les versions thermiques et hybrides rechargeables qui sont déjà proposées.

On accueillera également au troisième trimestre de 2025 l’Outlander Trail Edition, avec des éléments esthétiques renforcés comme des protections en plastique noir, des graphismes exclusifs et des logos distinctifs. Un toit-bivouac en option sera également proposé.

En 2027, juste avant l’arrivée du modèle de nouvelle génération, Mitsubishi lancera une variante encore plus robuste (Rugged Edition), pensée pour les amateurs de tout-terrain.

Mitsubishi trace sa propre route

Avec cette stratégie, Mitsubishi affirme son indépendance vis-à-vis de Nissan et de l’Alliance, tout en cherchant à renforcer son offre de VUS. En revenant à une plateforme maison et en proposant une gamme plus variée, la marque pourrait séduire une clientèle en quête de solutions de rechange face aux modèles concurrents de Hyundai, de Toyota et de Honda.

Reste à voir si ce virage stratégique permettra à Mitsubishi de gagner du terrain sur le marché nord-américain.

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Le texte Mitsubishi tourne le dos à Nissan pour son prochain Outlander provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Maserati a officiellement abandonné son projet de MC20 électrique, invoquant un manque d’intérêt du marché pour une voiture exotique électrique. L’annonce a été révélée le 6 mars par Evo, qui cite une déclaration officielle de la marque italienne.

Ce retournement de situation intervient une semaine seulement après que Stellantis, la maison-mère de Maserati, a annoncé des dépréciations d’actifs de 1,5 milliard d’euros (environ 2,3 milliards CAD), majoritairement liées aux performances décevantes de Maserati.

« Le projet a été stoppé en raison des prévisions actuelles, qui indiquent une demande insuffisante pour un véhicule électrique dans le segment des super voitures, » précise le communiqué.

Un avenir électrique compromis

Il y a à peine un an, Maserati annonçait pourtant une ambition 100 % électrique d’ici 2028. La marque avait déjà commencé à éliminer progressivement ses moteurs thermiques, en cessant notamment de proposer son V8 légendaire en 2023. Mais la demande pour les véhicules électriques ne suit pas la trajectoire escomptée et marque même un ralentissement sur certains marchés clés.

Écusson Maserati sur le Grecale
Écusson Maserati sur le Grecale | Auto123.com

Maserati n’est pas seulement confrontée à des défis sur le front de l’électrification : ses ventes de modèles thermiques sont aussi en chute libre. En 2023, la marque n’a vendu que 11 300 voitures, contre 26 600 en 2022. Cette baisse de 57 % a eu un impact direct sur ses finances : Maserati est passée d’un bénéfice de 141 millions d’euros (220 millions CAD) en 2022 à une perte de 260 millions d’euros (405 millions CAD) en 2023.

Face à ces résultats inquiétants, les rumeurs d’une éventuelle cession de Maserati par Stellantis refont surface.

Une stratégie en pleine réévaluation

Malgré cet abandon de la MC20 électrique, Maserati propose toujours des modèles à batterie sous la gamme Folgore, incluant les versions électriques du Grecale, de la GranTurismo et du GranCabrio. La marque avait également prévu des versions 100 % électriques des futures Quattroporte et Levante, mais ces plans pourraient être remis en question.

Avec un marché électrique en plein repositionnement, de nombreux constructeurs font marche arrière et maintiennent des moteurs thermiques dans leurs gammes. Maserati pourrait suivre cette tendance et reconsidérer son engagement vers une transition exclusivement électrique d’ici 2028.

Vers un futur incertain pour Maserati

Alors que les ambitions électriques de Maserati s’effritent, la marque italienne devra repenser son positionnement pour survivre dans un marché en pleine mutation. L’abandon de la MC20 électrique pourrait être le premier signe d’un retour vers une offre plus équilibrée entre thermique et électrique, à l’instar de ce que pratiquent désormais plusieurs constructeurs concurrents.

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Le texte Maserati abandonne son projet de MC20 électrique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une camionnette qui peut se garer dans l’espace qu’occupe une Mini Cooper, est-ce possible ? Voilà justement le genre de véhicule que Telo veut fabriquer. Qui plus est, ce sera un véhicule électrique. Cette jeune pousse californienne a d’ailleurs présenté hier, à Los Angeles, le premier prototype de présérie de cette camionnette en devenir : la MT1.

Destinée aux nostalgiques des camionnettes japonaises compactes d’antan, aux entreprises qui recherchent des véhicules de travail peu encombrants ou celles qui effectuent des livraisons du « dernier kilomètre », la Telo (prononcez « tèllo ») offre la polyvalence d’une Toyota Tacoma avec l’empreinte au sol d’une Mini Cooper à trois portes. Elle serait la camionnette idéale pour l’environnement urbain ou un centre-ville, affirme Jason Marks, un cofondateur de l’entreprise.

Malgré sa longueur hors tout qui culmine à 3,8 m, comme la petite Cooper, la MT1 a quatre portes et peut accueillir cinq personnes. De plus, sa cabine dispose d’une cloison arrière rabattable semblable à la cloison Midgate d’une Chevrolet Silverado EV. Elle permet de moduler l’aire utile de la caisse en empiétant sur la partie arrière de l’habitacle pour transporter des objets aussi encombrants qu’une planche de surf de 2,4 m ou des planches de contreplaqué de 4 x 8.

Outre l’autonomie de 420 ou 560 kilomètres promise par le constructeur, selon la batterie choisie (77 ou 106 kWh), la Telo a une capacité de remorquage de 2 721 kg (6 600 lb) et une charge utile de 771 ou 907 kg, selon qu’il s’agit d’une version à deux ou à quatre roues motrices.

Un « tunnel monstre »

La conception de cette camionnette se distingue par un espace de rangement surnommé « tunnel monstre » (« monster tunnel ») qui s’apparente au « tunnel à bagages » (ou « gear tunnel ») des camionnettes Rivian R1T. Situé sous la caisse et accessible par des petits panneaux situés devant les roues arrière, cet espace a été conçu pour loger une foule d’objets servant aux loisirs, au travail ou aux tâches quotidiennes pour éviter de sacrifier l’espace destiné au passager dans l’habitacle.

Le constructeur précise aussi que certains matériaux d’origine durable sont utilisés pour la fabrication, notamment du liège qui sert à certaines surfaces de l’habitacle — un habitacle dont on a découvert le design seyant pour la première fois lors de la présentation d’hier.

Le constructeur prétend d’ailleurs que l’aménagement intérieur garantit aux passagers arrière « autant d’espace pour les jambes que dans une camionnette pleine grandeur à quatre portes », affirmation sur laquelle les dimensions minimalistes du véhicule laissent planer certains doutes…

Offerte à partir de 60 000 $

La version d’entrée de gamme de la MT1 a deux roues motrices et un moteur électrique de 300 ch alimenté par la batterie de 77 kWh. Elle est offerte à partir de 41 520 $ US (environ 60 000 $). Sa variante à quatre roues motrices, qui a deux moteurs produisant une puissance combinée de 500 ch, est offerte à partir de 46 019 $ US (environ 66 000 $). La batterie de 106 kWh, enfin, figure parmi les équipements optionnels et ajoute 3 980 $ US (environ 5 700 $) au prix du véhicule.

Depuis le lancement de ce projet, en juin 2023, Telo a reçu plus de 5 000 réservations avec un dépôt de 152 $ US, la MT1 mesurant 152 po de long. L’entreprise entend poursuivre ses travaux de développement avec une série de véhicules de présérie qui seront fabriqués par le Groupe Aria, une entreprise californienne d’Irvine spécialisée dans le design, l’ingénierie et la réalisation de prototypes en petite série. Telo espère ainsi obtenir une homologation pour sa camionnette « au courant de l’hiver 2026 », d’après un communiqué publié hier.

Par la suite, les batteries destinées aux MT1 proviendront des installations de Telo à San Carlos, dans la région de la baie de San Francisco, alors que l’assemblage final des véhicules sera réalisé par une entreprise partenaire dont le nom reste inconnu. Parions qu’on ne verra pas de MT1 de série avant 2027.

Photos : Telo

Le texte La Telo MT1 électrique a atteint le stade de la présérie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mini, c’est un peu comme cet ami d’enfance qui agit encore comme un ado. Avec le Countryman SE ALL4, Mini opère une mutation : plus haut, plus long, plus costaud et surtout, tout électrique. Alors, est-ce encore un jouet pour adultes en mal de sensations ou juste un VUS compact qui a pris du poids en silence.

Quoi de neuf pour 2025 ?

Mini prend un virage. Pour s’imposer, le Countryman adopte un style plus robuste avec un empattement allongé de 130 mm (2 692 mm) et des feux arrière à matrice DEL qui évoquent (encore) l’Union Jack. Fini l’écran rond façon boîte aux lettres, place à une interface multimédia OS9 qui exploite toute la surface d’un gigantesque écran circulaire OLED. Et pour distinguer la version électrique ? Un « S » jaune sur la calandre et le hayon, pendant que la version essence garde un « S » rouge. Ah, et Mini en a profité pour faire disparaître le nom « Cooper » du Countryman.

Pas de moteur à essence, mais beaucoup de puissance

Le Countryman SE ALL4, c’est deux moteurs électriques, un sur chaque essieu, pour un total de 308 chevaux et 364 lb-pi de couple. Résultat : 0 à 100 km/h en 5,6 secondes et un 80-120 km/h expédié en 3,9 secondes. De quoi ridiculiser pas mal de berlines sportives au feu rouge. Vitesse de pointe ? 180 km/h, mais soyons honnêtes, vous passerez plus de temps à chercher une borne de recharge qu’à tester cette limite.

Autonomie et recharge : un jeu de patience

Avec sa batterie de 66,5 kWh, l’autonomie annoncée est de 341 km avec des roues de 18 pouces. Passez aux jantes de 19 pouces comme notre modèle à l’essai et elle chute à 328 km. Mais, attentions ces chiffres sont à géométrie variable. Lors de notre prise de possession du modèle chez le concessionnaire avec un thermomètre à -10 degrés, l’autonomie étais de 237 km. Trois jours plus tard à -2 degrés l’autonomie est grimpé à 281 km et la dernière recharge avant le retour de la voiture alors que le thermomètre indiquait -22 degrés s’est limité à 181 km. Dire que la batterie est sensible au froid est un euphémisme. J’ai roulé de Magog à Laval avec seulement 60 km de charge restante, c’est trop peu, beaucoup trop. Sur une borne rapide DC, vous irez de 10 à 80 % en 30 minutes. Sur une prise domestique de 220 V, il faudra huit heures pour un plein.

Un go-kart pour cinq passagers ?

Mini promet toujours son ADN « go-kart ». Verdict ? En mode normal, la suspension est conciliante, la direction vive. Mais enclenchez le mode « Go-Kart », et la Mini se transforme en lapin dopé au Red Bull : direction plus ferme, réponse à l’accélérateur instantanée, et un plaisir de conduite qui frôle l’addiction. Avec le freinage régénératif maximal, on peut presque oublier la pédale de frein. Mais soyons honnêtes, avec près de 2 000 kg sur la balance, la Mini finit par trahir son embonpoint quand un peu fort. Ce n’est plus un kart, c’est un kart avec un sac à dos en béton. Il est plus grand, plus lourd, mais il a encore cette étincelle.

Un habitacle techno et accueillant

L’intérieur, c’est un mélange de rétro et de futurisme. L’écran OLED de 240 mm est un bijou et l’interface OS9, basée sur Android, est ultra fluide. Mini propose même huit « expériences », comme le mode « Green » (pour économiser l’autonomie en serrant les dents) ou « Go-Kart » (pour réveiller le démon en vous). L’assistant vocal peut même prendre la forme de Spike, un bouledogue animé qui vous indiquera les bornes de recharge. Niveau sécurité, on retrouve toutes les assistances modernes, et en option, un régulateur de vitesse adaptatif avec conduite autonome de niveau 2 jusqu’à 60 km/h. Parfait pour rêver d’une sieste en plein bouchon… jusqu’à ce que la loi vous rattrape.

Un format qui n’a rien de MINI

Avec sa nouvelle taille, le Countryman SE accueille enfin cinq adultes sans séance de contorsion. Garde au toit de 950 mm, espace aux jambes de 892 mm, largeur aux épaules de 1 392 mm… bref, de l’espace en hausse. Côté coffre, on parle de 703 L en configuration normale et 1 591 L une fois la banquette rabattue. Bonus : il peut tracter 1 200 kg et accepte 500 kg de charge utile.

Prix

Le Countryman SE ALL4 démarre à 59 990 $, sans oublier les frais de livraison de 2 586 $. Pas donné, mais c’est le prix d’un go-kart électrifié avec une dose de VUS. Mini a-t-il vendu son âme ? Peut-être un peu. Mais il a su garder ce grain de folie qui rend la conduite toujours aussi ludique. Notre modèle à l’essai revenait à 70 000$. C’est 15 000 $ de trop dans le marché actuel et que dire de cette faible autonomie qui va refroidir un fort pourcentage d’acheteur.

Forces :

  • Accélérations impressionnantes
  • Intérieur technologique et finition impeccable
  • Confort accru et habitabilité améliorée

Faiblesses :

  • Prix trop élevé
  • Autonomie trop faible
  • Poids important qui finit par se faire ressentir

Le texte Mini Countryman SE ALL4 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile