Les moteurs V8 disparaissent un à un à travers l’industrie depuis une décennie, mais chez BMW, on persiste et l’on signe ; le bloc 8-cylindres est là pour demeurer. La compagnie a laissé partir à la retraite son V12 il y a quelques années, mais elle n’agira pas de la même façon avec le V8.
C’est Frank Weber, le responsable de la recherche et du développement chez BMW, qui a fait cette déclaration dans une entrevue accordée à Automotive News cette semaine. La question posée était simple ; est-ce que BMW prévoyait remplacer son moteur V8 par des blocs de plus petites cylindrées, partiellement électrifiés, pour offrir le même genre de performance, voire mieux, que le moteur V8 ?
Il a ajouté que pour de nombreux clients de la marque, en particulier ceux résidant aux États-Unis et au Moyen-Orient, un moteur V8 ne peut tout simplement pas être remplacé par un 6-cylindres en ligne hybride ou par tout autre mécanique.
« Il ne s’agit pas de performances. Les moteurs de plus petite taille et équipés de systèmes hybrides sont comparables en fait d’accélération, mais notre clientèle apprécie la douceur, le son et la sensation d’un V8 », a déclaré Frank Weber.
La BMW M5, munie d’un moteur V8 | Auto123.com
Cette façon de voir les choses est contraire à ce que le grand rival de la marque, BMW, a fait. Mercedes-Benz a en effet remplacé le moteur V8 de sa berline C 63 AMG par un 4-cylindres accompagné d’un moteur électrique pour une configuration hybride rechargeable. Si la puissance est impressionnante à 671 chevaux, le poids du véhicule est plus important, mais surtout, la sensation vécue derrière le volant n’est pas la même.
Et les gens qui achètent ce type modèle le font pour vivre une expérience.
Le moteur V8 a la couenne dure
D’autres constructeurs ayant initialement annoncé son retrait reviennent sur leur décision, notamment chez Porsche où l’on a décidé de poursuivre la commercialisation de certains modèles à essence au-delà des délais que l’on s’était fixés pour leur retrait complet du marché. Chez Stellantis, le moteur Hemi, envoyé à la retraite l’année dernière, pourrait aussi revenir.
Chez BMW, bien que l’on conserve le moteur V8, ce dernier devra être associé à des systèmes hybrides et électrifié afin que les véhicules qu’il va servir puissent respecter les règlementations en matière d’émissions polluantes.
On a vu une approche efficace avec la sportive M5, qui profite toujours de son V8 turbo de 4,4 litres, est aujourd’hui aidé par un moteur électrique pour offrir une autonomie de 43 kilomètres avant que le moteur à essence soit sollicité.
Reste à voir quels seront les modèles qui vont continuer à offrir le V8 plus longtemps chez BMW, et pour combien de temps.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/02/2025-bmw-m5_33.jpg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-02-12 08:17:432025-02-12 08:29:51Le moteur V8 est là pour demeurer chez BMW
Lors d’une entrevue avec Bret Baier de Fox News, Donald Trump a menacé d’imposer une taxe de 100 % sur les voitures canadiennes. Selon lui, cette mesure inciterait à rapatrier la production aux États-Unis et favoriserait un meilleur accord commercial. Toutefois, cette décision pourrait faire grimper les prix des véhicules et ralentir fortement l’industrie automobile.
Un coup dur pour l’industrie automobile nord-américaine
Donald Trump justifie cette menace en affirmant que le Canada aurait volé l’industrie automobile américaine. « Si nous ne trouvons pas d’accord avec le Canada, nous imposerons une lourde taxe sur leurs voitures. Elle pourrait atteindre 50 ou même 100 %, car nous ne voulons pas de leurs véhicules. Nous voulons fabriquer nos voitures à Détroit », a déclaré le président.
Mais pour les experts du secteur, cette approche pourrait faire plus de mal que de bien. Flavio Volpe, président de l’Association des manufacturiers de pièces d’automobile, prévient que des taxes élevées sur les voitures et les pièces détachées pourraient stopper la production des constructeurs américains en moins d’une semaine.
Les modèles américains produits au Canada concernés
Plusieurs véhicules américains sont fabriqués au Canada, comme le Chevrolet Silverado, le Dodge Charger Daytona ou le Chrysler Pacifica. Une taxe de 100 % affecterait directement ces modèles et pourrait provoquer une réaction des constructeurs comme Ford, dont le PDG critique déjà les politiques tarifaires jugées injustes de l’administration Trump.
Fait notable, Trump a brandi cette menace en réponse à une question sur la baisse des prix des produits alimentaires, sans réellement répondre à la question initiale. Une annonce qui suscite de vives inquiétudes dans l’industrie automobile.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/02/werqfdcfvecd-1024x576-1.jpg5761024Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-02-12 08:10:132025-02-12 08:14:02Trump menace le Canada d’une taxe de 100 % sur les voitures
Alors que l’hiver bat toujours son plein, on sent tranquillement une frénésie s’emparer des amateurs de voitures anciennes. Car même si le froid sévit toujours, on sait que dans quelques semaines, le temps sera venu de remettre nos belles d’autrefois sur la route afin de profiter d’une autre (trop courte) saison. Pour certains, le printemps qui s’en vient sera celui de l’achat d’un nouveau modèle. Parfois, on décide la chose d’avance et l’on se prépare en conséquence, mais en d’autres occasions, le geste est plus impulsif. Qu’importe, il est important de respecter quelques règles afin de ne pas faire le mauvais choix. Bien sûr, plus une personne s’y connaît, moins elle risque de faire d’erreurs. Le mécanicien de formation va reconnaître plus facilement des signes avant-coureurs de pépins, comme le carrossier va plus rapidement évaluer si les tôles du modèle convoité sont en bon état où si une réparation vaut la peine. Mais qu’en est-il pour le commun des mortels, c’est-à-dire pour la majorité des gens qui ont des connaissances générales, mais qui ne sont pas experts ? Il est facile de faire le mauvais choix et de se retrouver avec un véhicule qui finit par nous coûter une petite fortune pour être remis à niveau.
Nous avons pris le temps de nous asseoir avec André Fitzback, le propriétaire de Fitzback Garage, qui est spécialisé dans la restauration d’origine de voitures anciennes, afin d’examiner de quelle façon un expert se comporte lorsqu’il jette un coup d’œil à une vieille voiture qui pourrait l’intéresser.
Allons-y avec les conseils qu’il nous a promulgués.
1 — Les essuie-glace
La première chose qu’il a mentionnée nous a grandement étonnés, mais ses explications étaient pleines de sens. Selon André Fitzback, la première chose à regarder, ce sont les essuie-glace. Ce qu’il nous fait remarquer, c’est que si ces derniers ne sont pas bien alignés, même si la voiture est belle, c’est souvent le signe que d’autres éléments ont probablement été négligés. Son expérience a été claire à ce chapitre ; les modèles dotés d’essuie-glace mal alignés cachaient généralement d’autres pépins.
« On tourne les talons », dit-il.
2 — Le radiateur
Le radiateur est aussi une pièce maîtresse qui parle beaucoup. Son état importe, certes, mais le rôle qu’il joue dans le maintien d’une mécanique en bonne santé est crucial. Ainsi, un radiateur malade peut être le signe d’autres problèmes.
« En ouvrant le capot, on regarde bien sûr s’il y a des fuites, autour des boyaux, des colliers, mais aussi du faisceau (grillage) et dans les coins afin de voir s’il n’y a pas du vert-de-gris qui s’est accumulé. C’est souvent le signe d’une fuite et ça s’accompagne souvent d’une poudre blanche. Le cas échéant, c’est que le radiateur est dû. En ouvrant le bouchon, observez la couleur du liquide. S’il est brun, c’est problématique, car ça n’existe pas du liquide de refroidissement brun. Tout cela est le signe d’un mauvais entretien. »
3 — Les freins
André Fitzback conseille également aux gens de se coucher sous le véhicule afin de regarder ce qu’on appelle communément les « back plates » de freins, les plaques rondes, comme un disque, qui supportent les sabots de freins. Généralement, sur une voiture stationnée longtemps ou mal entretenue, les cylindres de roue vont couler et l’on va voir une coulisse d’huile sur le pneu, à l’intérieur. Ça peut aussi être une fuite de l’huile du différentiel. Qu’importe, ça signifie un remplacement du système. Idem sous le capot où il est important de regarder l’état de l’huile du maître cylindres. « L’huile doit être transparente, pas brune avec une apparence boueuse. On recommande de changer l’huile aux trois ou quatre ans, mais souvent, ce n’est pas fait », ajoute-t-il.
4 — Le réservoir d’essence
On ne doit pas voir de coulisses non plus à la hauteur du réservoir d’essence. Ça ne doit pas sentir l’essence, également, lorsque le véhicule est à l’arrêt. Si l’on voit des signes, c’est que le réservoir est vieux et qu’il aura besoin d’être changé. Ça signifie aussi que ce qui se trouve à l’intérieur n’est pas bon et qu’il est préférable que la voiture ne fonctionne pas en utilisant son contenu.
5 — Portes, fenêtres et caoutchoucs
Certaines choses sont faciles à vérifier au premier coup d’œil, et il n’est pas nécessaire d’être un expert pour le faire. C’est le cas des caoutchoucs qui ceinturent les fenêtres et le cadre du coffre, par exemple. Il est facile de voir s’ils sont craqués et usés, ou si des pièces s’en sont détachées. Il est aussi facile d’examiner les bas de portes pour trouver de la rouille ou des signes importants d’usure. L’état des vitres est aussi à la portée de tous. Il faut penser, lorsqu’une fenêtre ou un parebrise est à remplacer, que cette réparation peut être coûteuse ou que la pièce peut être difficile à trouver.
6 — La peinture
Si le véhicule a été repeint, il est important de s’intéresser à la qualité du travail qui a été effectué. André Fitzback rappelle que si un modèle n’a pas été démonté, on va retrouver des traces de marquages, « ce qui laisse sous-entendre que le travail de peinture a été très minimal. Vérifiez les loquets de portes. Généralement, ce n’est pas peint. Si ce l’est, c’est qu’on n’a pas pris le temps de vraiment démonter le modèle avant de le repeindre. »
7 — Le démarrage
Un point fort intéressant qui a été soulevé au dernier atelier tenu par Fitzback Garage concerne le démarrage et le fonctionnement du moteur. André Fitzback nous donne un truc pour vérifier le taux de compression à l’oreille. « Il suffit d’enlever l’allumage au centre du cap distributeur. En faisant tourner le démarreur, si ce dernier nous donne un son continu et régulier, cela signifie que la résistance rencontrée à chaque cylindre (le taux de compression) est la même. En revanche, si un cylindre n’offre pas le même taux de compression, le démarreur va offrir un son différent à la rencontre de ce cylindre. Généralement, avec des moteurs qui ont une compression qui n’est pas égale, au-delà de 15 %, ça va s’entendre. »
Concernant ce point, prenez le temps d’écouter la séquence vidéo qui suit (1 min 14 s à 1 min 22 s) où vous allez entendre un démarreur fonctionner avec un moteur offrant un bon taux de compression, pour ensuite en entendre un deuxième fonctionnant avec un moteur aux prises avec un mauvais taux de compression. La différence est frappante.
8 — Les modifications
Enfin, attention aux modifications effectuées sur un modèle. Dans certains cas, ça va, mais en d’autres instances, André Fitzback vous invite à fuir. « Un générateur qui a été changé pour un alternateur, généralement, ça va et c’est fiable. Cependant, ne touchez pas à une conversion de 6 à 12 volts. Souvent, ça implique un changement du filage, qui a souvent été charcuté, et plusieurs choses finissent par ne pas fonctionner. Idem pour les modifications de tambour à disques. Bien souvent, aucune plaque arrière (back plate) n’est installée, si bien que le disque se trouve exposé aux éléments, ce qui peut entraîner des problèmes. »
Évidemment, quantité d’autres éléments sont importants à surveiller, mais nous pourrions y passer la journée. Avec ces quelques conseils, disons que vous avez là en main un guide de démarrage intéressant pour votre prochaine inspection de voitures anciennes.
En terminant, nous avons demandé à André Fitzback si bien souvent, des signes peuvent paraître graves, mais que finalement, ce n’est rien de dramatique.
Il a rapidement sauté sur l’occasion pour nous parler des fuites d’huile. « Les gens peuvent voir des fuites d’huile, mais il est possible tout soit en bon état malgré tout. Réparer des fuites d’huile, ça peut coûter cher, alors qu’ajouter un peu d’huile à l’occasion n’a rien de ruineux. Il faut faire la différence entre une petite bruine et un déluge, cependant. ».
Et il a terminé par une mise en garde qui est bonne pour tout le monde.
« Le problème, c’est qu’il n’y a pas grand-chose qui fait reculer les gens. Ils achètent souvent des voitures en mauvais état. C’est l’émotion qui est mal calibrée avec ce que les yeux voient… »
Un conseil que nous allons garder précieusement avec le retour de la belle saison.
Trente-cinq marques pour sa 42e édition. Voilà ce que les organisateurs du Salon international de l’auto de Québec promettent aux passionnées et autres consommateurs qui visiteront leur événement au Centre de foires d’ExpoCité, en mars prochain.
Organisé par la Corporation Mobilis, le regroupement des concessionnaires de la grande région de Québec, ce salon présentera quelques marques pour une première fois. Ce sera le cas notamment de la suédoise Polestar, qui a obtenu beaucoup de succès au récent Salon de Montréal.
Une autre marque, plus exotique celle-là, figure également parmi les primeurs de cet événement. Il s’agit de Allard qui présentera sa J2X Mk III pour la première fois à ce salon. Cette puissante biplace est construite par la Allard Motor Works, une entreprise fondée à Montréal en 1999 par le Québécois Roger Allard. Elle est reconnue par le Allard Register comme successeur de la J2X que fabriquait la Allard Motor Company au Royaume-Uni, au début des années 50.
Par ailleurs, quelques marques qui ont brillé par leur absence au récent Salon de l’auto de Montréal seront présentes à celui de Québec grâce à l’initiative de concessionnaires locaux. Ce sera notamment le cas d’Audi, de Land Rover et de Porsche.
« Nous sommes très satisfaits de la variété de marques que nous offrons à nos visiteurs », souligne Sébastien Bolduc, président de la Corporation Mobilis et directeur général de St-Georges GM. « Depuis son retour en 2023, le Salon de l’auto de Québec ne cesse de se surpasser en termes de diversité de constructeurs et nous travaillons très fort pour répondre aux attentes de nos visiteurs », ajoute-t-il.
Le salon proposera également une foule « d’événements dans l’événement ». On pense, entre autres, aux très populaires essais routiers de véhicules électriques et hybrides branchables proposés par CAA-Québec, mais aussi à un programme très étoffé de conférences consacrées à une foule de sujets d’actualités du monde automobile.
On verra aussi une petite exposition de voitures anciennes, de même que la Zone Apollo Motors où les visiteurs pourront essayer des vélos et VTT électriques, sans oublier une nouvelle piste de course de voitures télécommandées de Turbo Kids qui ranimera chez plusieurs adultes la nostalgie d’antan. Les enfants, pour leur part, pourront s’amuser en faisant du kart ou en visitant la Zone familiale Toyota, car il faut rappeler que ce salon coïncide avec la semaine de relâche scolaire dans cette région du Québec.
« Au-delà de la grande diversité de marques en exposition qui fait du Salon une référence pour les visiteurs qui souhaitent magasiner, notre événement est également un incontournable pour retrouver une panoplie d’activités en un seul endroit », rappelle Charles Drouin, directeur général du Salon international de l’auto de Québec et chef de la direction de la Corporation Mobilis.
Ce salon sera présenté au Centre de foires d’ExpoCité du 4 au 9 mars 2025. D’après la Corporation Mobilis, il a attiré environ 68 000 visiteurs en 2023 et en 2024.
Photos : Corporation Mobilis et Allard Motor Works
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/02/Salon-de-Quebec-2025-3.jpg6831024Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-02-11 15:51:462025-02-11 15:58:5035 marques pour le 42e Salon de l’auto de Québec
Hyundai Auto Canada et ses 226 concessionnaires à travers le pays annoncent la création de L’espoir sur roues de Hyundai (Hyundai Hope On Wheels) au Canada. Cet organisme sans but lucratif financera la recherche et le soutien aux enfants atteints de cancer, avec plus de 4 millions de dollars en dons en 2025.
Un engagement pour la recherche sur le cancer pédiatrique
Chaque année, 1 000 enfants sont diagnostiqués avec un cancer au Canada, et un sur six ne survit pas. Malgré les avancées médicales, la recherche pédiatrique reste sous-financée. Hyundai Canada, à travers son initiative, veut changer la donne en soutenant les institutions et organisations médicales dédiées aux jeunes patients.
Un financement lié aux ventes de véhicules
À compter du 1er janvier 2025, une portion de chaque vente de véhicule neuf Hyundai au Canada sera reversée à L’espoir sur roues de Hyundai. « Nos clients sauront qu’en achetant une Hyundai, ils participent aussi à une cause essentielle », affirme Rein Knol, président du Conseil national des concessionnaires Hyundai.
Une première expansion mondiale pour Hyundai Hope On Wheels
Créé aux États-Unis en 1998 par Hyundai Motor America, Hyundai Hope On Wheels est devenu l’un des plus grands contributeurs à la recherche sur le cancer pédiatrique aux États-Unis. Son arrivée au Canada marque sa première expansion internationale.
Avec cet engagement, Hyundai Canada poursuit sa mission de « Progrès pour l’humanité » et renforce son rôle dans le soutien aux communautés locales.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/02/Large-55895-HyundaiAutoCanadaanditsdealerslaunchnewnon-profitHyundaiHopeOnWheels.jpg7981200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-02-11 10:49:102025-02-11 10:58:59Hyundai Canada lance « L’espoir sur roues » pour lutter contre le cancer pédiatrique
Les propriétaires canadiens de certains véhicules Buick, Cadillac, Chevrolet, GMC, Oldsmobile, Pontiac et Saturn doivent déposer leur réclamation avant le 6 juin 2025 pour obtenir une compensation liée au rappel des commutateurs d’allumage défectueux.
Le recours collectif contre GM Canada a été réglé en juillet 2024, établissant un fonds de 12 millions de dollars canadiens pour indemniser les propriétaires et locataires touchés. Les montants varient en fonction de plusieurs facteurs, dont le rappel spécifique et les dépenses engagées.
Ce règlement s’inscrit dans une série d’actions en justice contre GM, qui a déjà versé des centaines de millions de dollars sans admettre officiellement la défectuosité des commutateurs incriminés.
Un défaut aux conséquences graves
Le problème majeur des véhicules concernés réside dans un commutateur d’allumage trop sensible, pouvant être désactivé involontairement par un simple contact avec le genou du conducteur. En conséquence, le véhicule s’éteint en pleine route, désactivant la direction assistée, les freins et les airbags, ce qui augmente les risques d’accident.
Ce défaut a conduit à plus de 2,6 millions de rappels, avec des allumages nécessitant moins de 10 N-cm de couple pour s’éteindre, alors que la norme impose un minimum de 10 à 20 N-cm. Des poursuites allèguent que ce problème aurait causé 124 décès et 257 blessures, dont 18 graves.
Modèles concernés par le rappel
Rappel
Modèles concernés
Années
Commutateur d’allumage (Delta Ignition Switch)
Saturn Ion
2003 – 2007
Pontiac Pursuit
2005 – 2006
Chevrolet Cobalt
2005 – 2010
Pontiac G5 Pursuit
2006
Pontiac Solstice
2006 – 2010
Chevrolet HHR
2006 – 2011
Saturn Sky
2007 – 2009
Pontiac G5
2007 – 2010
Rotation de clé (Key Rotation Recall)
Chevrolet Malibu
1997 – 2005
Oldsmobile Intrigue
1998 – 2002
Oldsmobile Alero
1999 – 2004
Pontiac Grand Am
1999 – 2005
Cadillac Deville
2000 – 2005
Chevrolet Monte Carlo
2000 – 2007
Chevrolet Impala
2000 – 2013
Cadillac CTS
2003 – 2014
Buick Regal
2004
Cadillac SRX
2004 – 2006
Pontiac Grand Prix
2004 – 2008
Buick Allure
2005 – 2009
Cadillac DTS
2006 – 2011
Buick Lucerne
2006 – 2011
Camaro Knee-Key Recall
Chevrolet Camaro
2010 – 2014
Direction assistée électrique (Electric Power Steering)
Chevrolet Malibu Maxx
2004 – 2006
Chevrolet Malibu
2004 – 2006 / 2008 – 2009
Saturn Ion
2004 – 2007
Pontiac Pursuit
2005 – 2006
Pontiac G6
2005 – 2006 / 2008 – 2009
Chevrolet Cobalt
2005 – 2010
Pontiac G5 Pursuit
2006
Pontiac G5
2007 – 2010
Saturn Aura
2008 – 2009
Chevrolet HHR
2009 – 2010
Comment faire une réclamation ?
Les propriétaires et locataires concernés doivent soumettre leur demande avant le 6 juin 2025 pour être éligibles à l’indemnisation. Le processus inclut la vérification du véhicule et des dépenses associées au défaut.
Pour vérifier si votre véhicule est concerné et déposer une réclamation, consultez le site officiel du recours collectif GM Canada.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/02/2008-Saturn-Sky-Red-Line-Roadster-X08ST_SK015-scaled.jpg16642560Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-02-11 08:21:252025-02-11 08:29:12Dernière chance pour réclamer votre indemnisation dans le recours collectif contre GM Canada
Elon Musk a annoncé que Tesla lancera un service de transport autonome payant dès juin à Austin, au Texas. Contrairement à la Californie, où la réglementation est stricte, le Texas adopte une approche très permissive, ne nécessitant aucune approbation préalable pour l’exploitation de véhicules à conduite autonome.
Un service sans supervision, mais à quel prix ?
Tesla a longtemps rejeté la responsabilité des accidents liés à ses systèmes Autopilot et Full Self-Driving (FSD) sur ses clients. Cette fois, en misant sur un service de taxis sans conducteur, la responsabilité juridique incombera directement à l’entreprise.
Elon Musk promet des véhicules à conduite totalement autonomes depuis une décennie, sans résultats concrets. L’annonce de ce nouveau service survient alors que Tesla connaît une baisse de ses ventes et cherche à rassurer ses investisseurs. Toutefois, aucune information n’a été donnée sur le nombre de véhicules, l’accès aux clients ou les modalités du service.
Le Texas, un eldorado pour la conduite autonome ?
Contrairement à la Californie, où Waymo et Cruise ont dû obtenir des permis et prouver la fiabilité de leurs véhicules, le Texas ne dispose d’aucun cadre réglementaire strict. La loi locale permet aux entreprises de déployer des véhicules à conduite autonome à condition qu’ils soient assurés et enregistrés, sans qu’une autorité d’État supervise leurs opérations.
Le sénateur Kelly Hancock, à l’origine de la loi de 2017 sur les véhicules à conduite autonome, a expliqué cette approche minimaliste :
« Nous voulions éviter toute barrière à l’innovation et laisser le marché évoluer librement. »
Le concept Robotaxi de Tesla | Auto123.com
Des inquiétudes pour la sécurité publique
Austin a vu une augmentation des véhicules à conduite autonome ces dernières années, entraînant des incidents préoccupants. En 2023, un parc de robotaxis Cruise a bloqué une rue près de l’Université du Texas, provoquant un chaos routier. Les forces de l’ordre ont enregistré 78 plaintes concernant ces véhicules depuis juillet 2023, notamment des blocages de routes et des comportements erratiques.
Zo Qadri, membre du conseil municipal d’Austin, s’inquiète du manque de contrôle local sur ces véhicules :
« Nous n’avons aucun pouvoir pour réglementer ces entreprises qui utilisent nos routes comme terrain d’essai. »
– Zo Qadri, membre du conseil municipal d’Austin, au Texas
Tesla prévoit également de déployer une version « non supervisée » de son système FSD en Californie, mais n’a pas encore demandé les autorisations nécessaires aux agences de régulation de l’État.
Tesla peut-elle réellement tenir sa promesse ?
Certains experts doutent que Tesla puisse lancer un service de robotaxis à grande échelle d’ici juin. Bryant Walker Smith, professeur de droit spécialisé en conduite autonome, estime que Tesla pourrait tester son service sur une petite zone d’Austin, par temps favorable, avec une supervision à distance pour éviter les accidents.
« Tesla ne va pas simplement activer une fonctionnalité et rendre toutes ses voitures autonomes du jour au lendemain. »
Alors, Musk tiendra-t-il parole, ou souhaite-t-il profiter de l’effet d’une telle annonce pour rassurer les marchés ? Réponse en juin.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/02/tesla_robotaxi_prototype_92.jpeg8011200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-02-11 07:58:522025-02-11 07:59:03Tesla prévoit ses robotaxis au Texas dès juin : un pari risqué ?
Toyota a annoncé la création d’une filiale à Shanghai, en Chine, et ce, de façon indépendante, pour développer et produire des véhicules électriques et des batteries pour la marque Lexus. Cette initiative marque un tournant pour le constructeur japonais, qui opérera pour la première fois une usine en Chine sans l’aide d’un partenaire local.
Une usine Lexus inédite en Chine
Toyota a signé une lettre d’intention avec le gouvernement municipal de Shanghai pour établir cette nouvelle usine dans le district suburbain de Jinshan. La production débutera en 2027 avec une capacité initiale de 100 000 véhicules par an et une force de travail de 1000 employés.
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Usine Toyota à Chengshu, en Chine | Auto123.com
Jusqu’à présent, Lexus importait ses véhicules en Chine, tandis que Toyota produisait des modèles sous sa propre marque via des coentreprises avec FAW Group et GAC Motor. Cette nouvelle usine représente donc une première pour la fabrication locale de véhicules Lexus en Chine.
Un pari sur l’innovation et la vitesse du marché chinois
Toyota justifie son choix de Shanghai en mettant en avant l’expertise industrielle locale
En plus de la production de véhicules électriques, Toyota prévoit de collaborer avec des entreprises locales pour développer des solutions en hydrogène, conduite autonome et recyclage de batteries.
Un marché chinois clé pour Lexus
En 2024, Lexus a vendu 181 906 véhicules en Chine, un chiffre stable par rapport à l’année précédente. Avec cette production locale, Toyota espère accélérer son implantation sur un marché chinois ultra-compétitif, dominé par des acteurs comme BYD et Tesla.
Cette usine permettra non seulement de réduire les coûts liés aux importations, mais aussi de répondre plus rapidement aux attentes des consommateurs chinois en matière d’électrification et de nouvelles technologies.
Toyota s’inscrit ainsi dans une dynamique où l’innovation et l’adaptation au marché chinois deviennent essentielles pour conserver sa place parmi les meneurs mondiaux de l’automobile
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/02/toyota-powertrain-plant-chenshu-china-001.jpg7991200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-02-11 07:58:512025-02-11 07:59:14Toyota construira des Lexus électriques en Chine dès 2027
Depuis l’arrivée de la version électrique du Chevrolet Blazer, la compagnie commercialise parallèlement deux modèles, puisque la version à essence figure toujours au menu. Selon ce que raconte le site GM Authority, qui scrute tout ce qui se passe au sein de l’empire de General Motors (GM), cette dernière en serait à ses derniers miles, car elle serait retirée du marché après 2025.
Les deux modèles sont construits à la même usine, soit celle de Ramos Arizpe, au Mexique. La compagnie souhaiterait ne fabriquer que des modèles électriques à cet endroit, ce qui entraînerait la disparition du Blazer à essence. La version du Blazer qui est vendue en chine (qui est allongée et comprend trois rangées) ne serait pas touchée par cette décision.
Bien sûr, tout cela est conditionnel pour le moment. Le site Car and Driver a tenté d’obtenir des réponses auprès de Chevrolet du côté des États-Unis, mais un porte-parole de l’entreprise n’a pas voulu commenter.
Les acheteurs auraient donc jusqu’à la fin de l’année pour saisir un Blazer à essence.
Et ce ne serait que le début d’un processus d’attrition pour les VUS à essence de General Motors, toujours selon ce qui est raconté. Il faut prendre cette dernière information un peu plus à la légère, car avec les changements de politiques du côté américain concernant les véhicules électriques, GM voudra peut-être offrir un peu plus longtemps des solutions à essence à ses consommateurs.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/02/chevrolet_blazer_rs_850.jpeg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-02-11 07:58:492025-02-11 07:59:26Ce serait la fin pour le Chevrolet Blazer à essence
La plus célèbre des Ferrari 250 LM est devenue la plus chère de toutes et la sixième voiture de collection la plus coûteuse lors de la vente aux enchères organisée par RM Sotheby’s à Paris, les 4 et 5 février derniers.
Lors de la vente, cette 250 LM 1965 a trouvé preneur pour la somme de 34 880 000 euros, soit environ 52 M$. Il s’agit de la voiture qui a procuré à Ferrari une sixième victoire consécutive aux 24 Heures du Mans en 1965.
Au terme de la vente, cette Ferrari s’est retrouvée au sixième rang des voitures de collection les plus coûteuses au monde qui ont été vendues dans le cadre d’un encan public, nous apprend RM Sotheby’s dans un communiqué.
Ainsi, dans le palmarès des voitures de collections les plus chères au monde, dans l’ordre elle suit les cinq joyaux suivants :
2e : Mercedes-Benz W 196 R 1954, vendue 51 155 000 € (environ 77 M$) par RM Sotheby’s à Stuttgart, Allemagne, en février 2025;
3e : Ferrari 330 LM / 250 GTO 1962, vendue 51 705 000 $ US (environ 71,5 M$) par RM Sotheby’s à New York, États-Unis, en novembre 2023;
4e : Ferrari 250 GTO 1962, vendue 48 405 000 $ US (environ 63 M$) par RM Sotheby’s à Monterey, États-Unis, en août 2018;
5e : Ferrari 250 GTO 1962, vendue 38 115 000 $ US (environ 42 M$) par Bonhams à Monterey, États-Unis, en août 2014.
Un tournant de l’histoire de Ferrari aux 24 Heures du Mans
Depuis 1970, cette Ferrari emblématique, dont le châssis porte le numéro de série 05893, était exposée au musée de l’Indianapolis Motor Speedway. L’encanteur affirme que les profits générés par la vente serviront à de futures acquisitions et à des projets de restauration du musée.
Cette Ferrari 250 LM faisait partie de l’écurie NART (North American Racing Team) fondée par Luigi Chinetti en 1957. Elle a permis aux pilotes Masten Gregory et Jochen Rindt de remporter la victoire aux 24 Heures du Mans en 1965. Elle fut aussi la dernière voiture arborant le cheval cabré à se distinguer de la sorte sur le circuit de la Sarthe jusqu’en juin 2023.
Le constructeur de Maranello a dû attendre 58 ans avant qu’une autre Ferrari, la 499P pilotée par James Calado, Alessandro Pier Guidi et Antonio Giovinazzi, ne lui procure un nouveau titre dans le cadre de cette épreuve d’endurance. Une victoire très attendue qui est d’ailleurs survenue l’année du centenaire des 24 Heures du Mans.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/02/Ferrari-250-LM-1965-7.jpg6831024Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-02-10 17:50:432025-02-10 17:59:32Une Ferrari 250 LM devient la 6e auto de collection la plus coûteuse au monde
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