Le géant norvégien de l’aluminium, Norsk Hydro, a finalisé l’acquisition complète de Hydrovolt, spécialiste du recyclage des batteries en fin de vie. Cette transaction, d’un montant de 78 millions de couronnes norvégiennes (6,79 millions USD), fait suite à l’achat des parts de l’entreprise suédoise Northvolt, actuellement en difficulté financière.

Northvolt : une entreprise en difficulté

Northvolt, autrefois saluée comme la meilleure chance de l’Europe pour une production locale de batteries électriques, traverse une période critique, marquée par des problèmes de production, la perte d’un contrat majeur et une crise de financement.

En novembre, Northvolt a demandé une protection judiciaire sous le Chapitre 11 aux États-Unis. En parallèle, elle a cessé de financer la plupart de ses coentreprises et activités non essentielles.

Depuis la seconde moitié de 2024, Norsk Hydro avait renforcé sa participation dans Hydrovolt, tout en finançant ses opérations. Désormais, l’entreprise norvégienne détient 100 % des parts d’Hydrovolt.

Norsk Hydro reste concentré sur le recyclage de batteries
Norsk Hydro reste concentré sur le recyclage de batteries | Auto123.com

Une stratégie de recentrage pour Norsk Hydro

En novembre, Norsk Hydro avait annoncé son intention de réduire ses investissements dans les batteries. Pourtant, son investissement dans Hydrovolt semble aller à contre-courant de cette stratégie.

Un porte-parole de Norsk Hydro a expliqué ceci :

« Nous considérons Hydrovolt comme un cas particulier, car le recyclage des batteries est plus près de nos autres activités dans l’aluminium. Cela crée des synergies, notamment avec nos clients de l’industrie automobile. »

Malgré cette acquisition, Norsk Hydro ne souhaite pas rester l’unique propriétaire d’Hydrovolt. L’entreprise envisage de trouver un nouveau partenaire pour développer davantage le recyclage des batteries.

Une collaboration commerciale maintenue avec Northvolt

Bien que Northvolt ait cédé ses parts dans Hydrovolt, la société suédoise reste un client clé. Elle continuera à acheter la matière première connue sous le nom de black mass, produite par le recyclage des batteries.

Northvolt, quant à elle, se recentre sur la production de cellules de batteries, abandonnant ses autres activités, y compris son unité interne de recyclage, Revolt. Norsk Hydro a confirmé qu’elle n’est pas intéressée par l’acquisition de cette dernière.

Un avenir incertain pour Northvolt

Northvolt, qui doit fournir un rapport sur sa recherche de financements au juge américain le 28 janvier, reste dans une situation précaire. Avec seulement 30 millions USD en banque au moment de sa mise sous protection, l’entreprise a admis que ces fonds suffiraient à tenir que pendant une semaine d’opérations.

Son prêt initial de 100 millions USD, accordé par le constructeur de camions Scania, arrive bientôt à échéance, renforçant l’urgence de trouver de nouveaux investisseurs.

Un pari sur le recyclage pour Norsk Hydro

Avec cette acquisition, Norsk Hydro mise sur le recyclage des batteries, un domaine en pleine expansion et en phase avec les défis environnementaux actuels. Pendant ce temps, Northvolt lutte pour sa survie, illustrant les turbulences du secteur des batteries en Europe.

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Le texte Norsk Hydro devient propriétaire unique d’Hydrovolt provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

À seulement dix jours de l’entrée en fonction de Donald Trump, l’administration Biden a attribué 635 millions en subventions pour développer les infrastructures de recharge pour véhicules électriques (VE). Ces financements, issus de la loi bipartite sur les infrastructures de 2021, laissent un maigre solde de 700 000 dollars sur les 2,5 milliards initialement prévus pour ce programme.

Ces subventions visent à soutenir 49 projets pour le déploiement de plus de 11 500 bornes de recharge et des infrastructures pour carburants alternatifs dans 27 États, ainsi que dans le District de Columbia et sur les territoires de quatre tribus reconnues au niveau fédéral.

Les subventions se divisent en deux volets principaux :

  • 1. 368 millions financeront 42 projets visant à renforcer les infrastructures locales de recharge dans des communautés à travers les États-Unis.
  • 2. 268 millions seront investis dans 7 projets pour construire un réseau national de recharge rapide le long des corridors désignés pour carburants alternatifs.

Ces financements proviennent du Programme de subventions discrétionnaires pour la recharge et le ravitaillement en carburants alternatifs (CFI) et d’une réserve de 10 % du Programme NEVI (National Electric Vehicle Infrastructure).

Une Chevrolet Volt, au chargement
Une Chevrolet Volt, au chargement | Auto123.com

Encore loin de l’objectif

Actuellement, les États-Unis comptent près de 70 000 stations de recharge publiques, soit environ 197 000 ports de recharge selon le DOE’s Alternative Fuels Data Center.

L’administration Biden s’est fixé un objectif ambitieux : 500 000 bornes accessibles au public d’ici 2030. Selon Pete Buttigieg, secrétaire américain aux Transports, « ces investissements permettront aux États et aux communautés de bâtir un réseau de bornes de recharge. Un jour, trouver une recharge lors d’un voyage sera aussi simple que de faire le plein d’essence. »

Une course contre la montre

Depuis les résultats de l’élection présidentielle, l’administration Biden s’efforce de distribuer rapidement les fonds destinés à l’énergie propre. Cette précipitation répond aux menaces de Donald Trump de révoquer ces financements une fois en poste. Cependant, une fois les fonds alloués, les récupérer devient presque impossible.

Quels enjeux pour l’avenir ?

  • • Pour les conducteurs : une infrastructure plus dense et accessible promet de réduire l’anxiété liée à l’autonomie des VÉ.
  • • Pour l’industrie : ces projets stimulent l’innovation et encouragent les investissements dans les technologies de recharge.
  • • Pour les États-Unis : atteindre les objectifs de 2030 renforcera la position du pays dans la transition vers une mobilité durable.

Avec cette initiative, l’administration Biden marque un jalon important dans le déploiement des infrastructures pour véhicules électriques. L’objectif est d’assurer un avenir plus vert malgré les incertitudes politiques.

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Le texte Un dernier 635 millions de Joe Biden pour les bornes de recharge provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

À Ottawa, les manufacturiers et concessionnaires automobiles du Canada ont officiellement demandé l’abandon des mandats de vente de véhicules électriques (VE) instaurés par le gouvernement fédéral en 2023. Cette requête survient au lendemain de l’annonce de la fin du programme d’incitatifs fédéraux iZEV (Incentives for Zero-Emission Vehicles) et face à des lacunes flagrantes dans le développement d’infrastructures publiques de recharge.

Une politique sans soutien suffisant

Brian Kingston, président et chef de la direction de l’Association canadienne des manufacturiers de véhicules, a déclaré :

« L’arrêt des incitatifs aux consommateurs pour les véhicules zéro émission, combiné au ralentissement de la mise en place d’infrastructures de recharge, rend les objectifs fédéraux irréalistes. Ces mandats doivent être abandonnés. »

Tim Reuss, président de l’Association des concessionnaires d’automobiles du Canada, a ajouté :

« Le gouvernement libéral fédéral a reculé sur le soutien à la transition énergétique. Imposer des mandats VE sans fournir les ressources nécessaires est une hypocrisie. »

Le prix : un obstacle majeur

David Adams, président de Global Automakers of Canada, a souligné l’importance de maintenir les incitatifs jusqu’à ce que la parité des prix entre VE et véhicules thermiques soit atteinte :

« Sans incitatifs, le coût élevé des VE freinera leur adoption. Cela met en péril les objectifs de mandats fédéraux. »

Infrastructure insuffisante et manque de vision

L’industrie a également dénoncé le manque de préparation du gouvernement dans le financement et le soutien de la transition vers une mobilité durable. Selon Adams :

« Si le gouvernement impose des mandats, il doit aussi régler les obstacles clés, à savoir le coût et l’infrastructure. Sinon, ces mandats doivent être révisés ou éliminés. »

La situation au Québec et en Colombie-Britannique

Les provinces de Québec et de la Colombie-Britannique, qui appliquent également des mandats de VE, risquent de subir des impacts similaires. Bien que ces régions aient historiquement bénéficié de programmes de soutien mieux structurés, elles pourraient être confrontées à des défis si le soutien fédéral continue de diminuer.

Les consommateurs québécois face aux défis de la transition

Au Québec, où les VE représentent une proportion importante des nouvelles immatriculations grâce à des incitatifs provinciaux, la fin du programme fédéral pourrait ralentir la tendance. Avec des infrastructures de recharge publiques encore insuffisantes dans plusieurs régions rurales, les consommateurs risquent d’être freinés dans leur adoption.

Une transition écologique en péril

Si le Canada ambitionne de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, l’abandon des incitatifs et l’absence d’un réseau de recharge solide pourraient compromettre les progrès réalisés. Il reste à voir si le gouvernement fédéral réagira aux préoccupations soulevées par l’industrie automobile et ajustera sa stratégie pour éviter un ralentissement dans la transition vers une mobilité durable.

Le texte L’industrie automobile canadienne exige la fin des mandats de vente de VÉS provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On ne chôme pas chez Lamborghini. Dans un communiqué publié le 9 janvier, ce constructeur italien de véhicules de haute performance nous apprend qu’en 2024 il a livré 6 % plus de véhicules que l’année précédente. Il a ainsi réalisé le meilleur résultat annuel de son histoire en ce qui concerne les livraisons aux clients.

Présent dans 56 pays avec 186 concessionnaires, le constructeur de Sant’Agata Bolognese a livré 10 687 bolides (autos et utilitaires confondus) l’année dernière comparativement à 10 112 en 2023, l’année où ses livraisons ont franchi le cap des 10 000 unités pour la première fois.

Intérêt croissant des nouvelles générations

« L’année 2024 en a été une de croissance continue pour Automobili Lamborghini, une tendance positive des dernières années qui s’est poursuivie. Ce résultat reflète le lien de plus en plus fort que nous entretenons avec nos clients et l’intérêt croissant que manifestent les nouvelles générations pour notre marque », déclare Stephan Winkelmann, président et directeur général d’Automobili Lamborghini, dans le communiqué.

Rappelons, au passage, que les différents modèles de Lamborghini ne sont pas donnés. Tous les véhicules de sa gamme ont des prix de base dans les six chiffres. Le modèle le plus vendu au Canada, l’utilitaire Urus, qui est aussi un des plus « abordables », se détaille à partir de 390 000 $.

En 2024, la répartition géographique de la clientèle de Lamborghini a suivi les tendances antérieures avec de légères croissances, nous apprend le constructeur. La zone « EMOA » (Europe, Moyen-Orient et Afrique) a dominé la progression avec 4 227 voitures livrées, ce qui représente une augmentation de 6 % par rapport à 2023. Suivent les Amériques, avec les États-Unis en tête, où les livraisons ont totalisé 3 712 unités, soit une hausse de 7 %. Enfin, la région Asie-Pacifique a reçu 2 748 voitures et enregistré une augmentation de 3 %.

Les Étatsuniens, très friands

Par ailleurs, les États-Unis demeurent, et de loin, le marché le plus friand des produits de la marque. Pas moins de 3 826 véhicules (1 526 autos et 2 300 utilitaires Urus) ont trouvé preneurs dans ce pays en 2024 comparativement à 3 670 l’année précédente, selon les chiffres publiés par Automotive News, l’hebdomadaire de Detroit. Cela représente une progression de 4 %.

Au palmarès des ventes, ces chiffres placent d’ailleurs Lamborghini devant Ferrari dans le marché de l’Oncle Sam, la marque de Maranello ayant vendu 3 275 véhicules comparativement à 3 035 en 2023.

L’avenir semble prometteur pour Lamborghini, qui ne tarit pas de commandes pour ses produits. Par exemple, le carnet de commandes pour la biplace à moteur central Revuelto, le modèle haut de gamme qui a remplacé l’Aventador en mars 2023 et qui dispose de la première motorisation hybride branchable de la marque, est complet jusqu’à la fin de 2026 !

Photos : Lamborghini

Le texte Nouvelle année record pour Lamborghini en 2024 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Contrairement aux affirmations véhiculées par certains médias et politiciens en 2024, les ventes de véhicules électriques (VE) n’ont pas ralenti. Selon un rapport récent de Rho Motion, le monde a vendu 3,5 millions de VE supplémentaires en 2024 par rapport à 2023, surpassant l’augmentation de 3,2 millions enregistrée l’année précédente. Cette hausse démontre que non seulement les ventes de VE continuent de croître, mais que le taux de croissance en volume s’accélère.

Les chiffres mondiaux en hausse

Le rapport de Rho Motion indique que les ventes mondiales de VE ont atteint 17,1 millions d’unités en 2024, contre 13,6 millions en 2023 et 10,4 millions en 2022. Voici les détails régionaux :

  • Chine : +40 %
  • Amérique du Nord : +9 %
  • Reste du monde : +27 %
  • Europe : -3 %, principalement en raison de la fin des subventions en Allemagne fin 2023.

Malgré cette exception européenne, le reste du monde a connu une forte augmentation des ventes, consolidant la position des VE comme solution incontournable pour une mobilité durable.

Le Québec en tête de file au Canada

Au Québec, les ventes de véhicules électriques continuent également de croître. En 2024, 34 % des véhicules neufs vendus au troisième trimestre dans la province étaient des VÉS ou des véhicules hybrides rechargeables (VHR), selon les données de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ). Les programmes provinciaux, comme les incitatifs financiers et l’expansion des bornes de recharge publiques, expliquent en grande partie ce succès. Le Québec vise 1,6 million de VÉS sur les routes d’ici 2030, un objectif ambitieux mais réalisable grâce à une adoption croissante.

La fin des subventions

Malgré ces chiffres impressionnants, une désinformation persistante a alimenté l’idée que les ventes de VÉS ralentissent ou stagnent. Cette perception erronée peut influencer :

  1. Les politiques publiques, en incitant certains gouvernements à réduire leurs objectifs.
  2. Les consommateurs, qui hésitent à adopter les VE par crainte d’un marché incertain.

Cette stratégie, souvent délibérée, vise à protéger l’industrie des véhicules thermiques, en déclin depuis le pic des ventes de 2017.

Une comparaison avec les ventes de véhicules thermiques

Les voitures à essence continuent leur chute, avec une baisse de 25 % depuis leur pic. Cette tendance reflète un changement structurel, où la croissance des VE compense largement le recul des véhicules thermiques.

Un avenir prometteur, mais une transition urgente

Pour atteindre les objectifs climatiques, une adoption encore plus rapide des VÉS est nécessaire, accompagnée d’un déclin accéléré des ventes de véhicules thermiques. Pour que cela soit possible, il faudra toutefois revoir la fourchette de prix des modèles électriques pour les rendre plus accessibles à une large partie de la population et s’assurer que le réseau de recharge soit à la hauteur des attentes.

Conclusion

Les données de 2024 confirment que la transition vers l’électrique est en cours et s’accélère, malgré les obstacles. Le Québec et le monde doivent continuer sur cette lancée pour garantir un avenir durable.

Avec des renseignements d’Electrek

Le texte Les ventes de véhicules électriques continuent de croître malgré tout provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La fin des subventions pour véhicules électriques au Canada

Le gouvernement du Canada a annoncé le 10 janvier qu’il mettrait en pause son programme d’incitatifs pour véhicules zéro émission (iZEV) une fois les fonds épuisés, mettant fin à des subventions pouvant atteindre 5 000 $ pour l’achat de véhicules électriques à batterie ou hybrides rechargeables éligibles. Depuis son lancement en 2019, le programme iZEV a soutenu l’achat de près de 550 000 véhicules, devenant un pilier de la politique fédérale pour accélérer la transition vers les véhicules électriques. Ottawa a alloué près de 3 milliards de dollars à ce programme sur cinq ans. En janvier, il ne restait que 71,8 millions de dollars au fonds, soit l’équivalent d’environ 15 000 véhicules admissibles. À ce rythme, les fonds devraient être épuisés bien avant la date prévue du 31 mars.

Un programme populaire, mais un avenir incertain

Le ministre des Transports, Anita Anand, a salué le succès de l’initiative sans préciser si cette pause serait temporaire ou définitive :

« Nous continuerons à collaborer avec l’industrie et les groupes environnementaux pour décarboniser le secteur des transports et faire du Canada un leader mondial des véhicules zéro émission. »

Cependant, l’incertitude plane sur les objectifs ambitieux de la politique fédérale, qui exige que les VZE représentent 20 % des ventes de véhicules neufs d’ici 2026, 60 % d’ici 2030 et 100 % d’ici 2035.

Le Québec emboîte le pas avec Roulez Vert

Le gouvernement du Québec a également annoncé, le 17 décembre, la suspension de son programme Roulez Vert à compter du 1er février, invoquant une demande accrue. Cette décision reflète une tendance similaire à celle du fédéral, laissant l’industrie et les consommateurs dans l’incertitude. Le programme Roulez Vert offrait des incitatifs allant jusqu’à 7 000 $ pour l’achat de véhicules électriques et hybrides rechargeables. Sa pause intervient alors que le Québec est un leader dans l’adoption des VZE au Canada.

Réactions de l’industrie : un manque de préparation

Tim Reuss, PDG de l’Association canadienne des concessionnaires automobiles (CADA), a critiqué la décision :

« En ne sécurisant pas un financement suffisant pour une transition qu’il a activement promue, le gouvernement fédéral a créé de l’incertitude pour les consommateurs et l’industrie. »

Brian Kingston, PDG de l’Association des constructeurs de véhicules du Canada, a également exprimé des préoccupations sur la viabilité des mandats VZE :

« Les objectifs de vente de véhicules électriques deviennent de plus en plus irréalistes. Il est urgent de les réévaluer. »

Quel avenir pour les VZE au Canada et au Québec ?

La pause des programmes iZEV et Roulez Vert met en lumière un paradoxe : tandis que les gouvernements imposent des cibles ambitieuses pour l’électrification, le soutien financier diminue. Cette situation crée un environnement incertain pour les consommateurs et les constructeurs, qui doivent composer avec des objectifs stricts et une infrastructure encore insuffisante.

Conclusion

La fin des subventions pour véhicules électriques marque une étape critique pour la transition énergétique. À moins d’un réengagement rapide, cette décision pourrait freiner les progrès vers une mobilité durable au Canada et au Québec.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Ottawa suspend le programme iZEV provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Est-ce une bonne nouvelle?

On a vu au CES 2025 une présence plus importante que jamais des technologies de véhicules autonomes. Des entreprises de toutes les régions du monde, comme May Mobility, Tier IV, Waymo et Zoox, qui développent ou qui ont déjà lancé des services de robotaxis, étaient toutes présentes sur place.

C’est signe que 2025 sera une année de grandes promesses pour la technologie qui, on le répète, ne remplit pas toujours ses promesses.

Quand même, l’automatisation s’est étendue au secteur agricole avec des entreprises comme John Deere et Kubota, ainsi que des startups comme Polymath Robotics, qui appliquent des systèmes de conduite autonome à des tracteurs ou à des véhicules hors routes qui visent à combler le manque de main-d’œuvre dans les champs, dans les mines, ou ailleurs.

Honda en a profité pour ressusciter un nom qu’on n’entendait plus. Son nouveau système d’exploitation s’appellera Asimo. IL sera intégré à ses véhicules électriques de nouvelle génération pour prendre en charge les fonctionnalités d’aide avancée à la conduite.

Cela dit, la plus grande annonce ne vient pas d’un fabricant de voitures. Elle a plutôt été fournie par Nvidia, qui a poursuivi sa tendance à s’associer à divers acteurs de l’industrie automobile pour mousser la vente de ses puces informatiques.

Nvidia va fournir une suite complète de conduite autonome, des tests et de la simulation à la supercalculateurs embarqués et dans le cloud, aux constructeurs qui le veulent bien. La collaboration de Nvidia avec Toyota s’est étendue avec des plans pour intégrer le SoC Drive AGX Orin et DriveOS de Nvidia dans les Toyota de nouvelle génération. Ça risque de rouler vite!

Nvidia s’est aussi associé à Aurora et Continental pour intégrer son SoC Drive Thor et DriveOS dans le camion semi-remorque Aurora Driver, un véhicule de marque Volvo qui sera mis sur la route cet été au Texas.

Nvidia s’est aussi associé à Uber pour fournir son nouvel outil de simulation de conduite Cosmos et sa plateforme de supercalculateurs DGX Cloud, pour soutenir le développement de la technologie autonome d’Uber, qui pourrait être mise sur la route avant 2030.

Évidemment, tout ça ne viendra pas chez nous immédiatement. Il y a la législation, qui l’interdit. Et il y a l’hiver, qui rend la conduite autonome plus risquée. Mais on sent que ça s’en vient quand même…

Le texte Les voitures autonomes reviennent en force provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

De nouveau cette année, la 43e édition du Tokyo Auto Salon (TAS) a attiré une foule dense d’adeptes de personnalisation d’autos et de camions. Dans l’atmosphère vibrante et bruyante qui a dominé cet événement, présenté du 10 au 12 janvier, Nissan a présenté un duo d’utilitaires-concepts appelés X-Trail Unwind et X-Trail Remastered, l’un misant sur le calme et l’autre sur la musique !

Rappelons que le nom X-Trail désigne le Nissan Rogue vendu ailleurs dans le monde. Puisque ce salon met en valeur les multiples possibilités de personnalisation qui s’offrent aux automobilistes conduisant des véhicules neufs et d’occasion, Nissan a choisi de constituer ce duo de concepts avec un X-Trail 2025 tout neuf et un X-Trail d’occasion de la génération précédente.

La détente un expresso à la main

Basé sur le modèle actuel, le X-Trail Unwind a un moteur e-Power, une motorisation hybride branchable peu gourmande (6,1 L/100 km) conçue un peu comme celle d’une Chevrolet Volt (2011-2019), mais avec une plus petite batterie; une motorisation qui n’est pas offerte au Canada. Bref, ce concept est doté d’une remorque contenant le nécessaire pour aménager une terrasse dont le plancher de forme ondulée procure, en quelque sorte, des « chaises longues ergonomiques » permettant de profiter des chauds rayons du soleil.

À cela s’ajoute un module coulissant qui s’extirpe de l’arrière du véhicule et met à la disposition des utilisateurs de ce X-Trail une machine à expresso, un moulin à grains de café, une cafetière à siphon et une étagère pour les tasses. Bref, avec la terrasse, cet équipement permettrait à tout instant d’installer un bistro à café que l’on peut déployer à peu près n’importe où, qui devient « un espace harmonieux qui transcende la frontière entre l’intérieur et l’extérieur idéal pour ces moments qui sont propices à la dégustation d’un savoureux expresso », affirme le constructeur.

Le « Remastered », c’est pour les mélomanes

Le X-Trail Remastered, pour sa part, fait d’un X-Trail de troisième génération une unité d’animation musicale mobile avec sa platine pour disques analogiques, ses boîtes de son et son petit module de rangement pour 33 tours. Le constructeur estime que ce concept offre de nouvelles perspectives sur la transformation d’un véhicule d’occasion pour en faire plus qu’un simple moyen de transport. Il ne précise toutefois pas si la platine peut servir en roulant !

Le Tokyo Auto Show n’est pas le « Salon de l’auto de Tokyo »

Le TAS est un événement très populaire. Créé en 1983, il est présenté chaque année au centre des congrès Makuhari Messe de Chiba City, dans la région métropolitaine de Tokyo.

Cet événement qui ne dure que trois jours a attiré 258 406 visiteurs cette année, comparativement à 230 073 l’an dernier. Ils étaient là pour admirer près de 860 véhicules, modifiés pour la plupart, et pour découvrir les produits et services pour véhicule neuf ou d’occasion présentés dans 4 336 kiosques petits et grands.

Fait à noter, le Tokyo Auto Salon n’est pas le même événement que le Tokyo Motor Show, que l’on pourrait aussi appeler Salon de l’auto de Tokyo. Événement annuel, le TAS est organisé par la Tokyo Auto Salon Association et il réunit principalement des fabricants de pièces et d’accessoires, et des commerçants, un peu comme le fait le SEMA Show présenté à Las Vegas.

Quant au TMS, qui a d’ailleurs été rebaptisé Japan Mobility Show en 2023, c’est l’exposition consacrée aux modèles de l’année et aux plus récentes créations des constructeurs. Organisé par la Japan Automobile Manufacturers Association, cet événement, dont les origines remontent à 1954, est une biennale et sa prochaine édition sera présentée au centre d’expositions Big Sight de Tokyo, du 29 octobre au 9 novembre 2025.

Photos : Nissan

Le texte Un duo de Nissan Rogue repensés pour la détente ou la musique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

En 2024, Tesla a marqué un tournant en devançant Audi, l’un des fleurons de l’automobile allemande. Malgré un ralentissement dans ses propres livraisons, Tesla a réussi à livrer 1,79 million de véhicules, surpassant les 1,67 million d’unités vendues par Audi, en baisse de 12 % par rapport à l’année précédente.

Les défis d’Audi : concurrence, Chine et baisse des ventes électriques

Le constructeur allemand a souffert d’une demande faible pour ses modèles électriques, avec une baisse de 8 % des ventes de ses véhicules 100 % électriques, atteignant environ 164 000 unités en 2024. Des marchés clés comme l’Europe, la Chine et l’Amérique du Nord ont vu leurs chiffres reculer, mettant Audi sous pression face à la concurrence croissante des marques locales en Chine et des géants comme Tesla.

En réponse, Audi prévoit de fermer son site de Bruxelles, où est produit le Q8 E-tron électrique, en raison de ventes décevantes.

Tesla : une croissance rapide malgré des défis

Tesla n’a pas été épargné par les difficultés en 2024, enregistrant sa première baisse annuelle de livraisons en plus de dix ans. Cependant, son expansion rapide lors des années précédentes lui a permis de saisir les opportunités créées par les faux pas des constructeurs traditionnels. Le Model Y, l’un des VUS les plus vendus au monde, continue de jouer un rôle central dans le succès de Tesla, d’autant plus qu’il bénéficiera d’une mise à jour cette année pour séduire davantage de clients.

L’Europe et la Chine : des marchés en mutation pour les véhicules électriques

Les constructeurs européens, y compris Audi, font face à des défis croissants :

  • En Chine, la reprise économique reste incertaine, et les constructeurs locaux montent en gamme pour concurrencer les marques de luxe traditionnelles.
  • En Europe, les ventes de véhicules électriques sont en deçà des attentes après la réduction des subventions dans plusieurs pays.

Ces problèmes ont entraîné une série d’avertissements sur les bénéfices, touchant des entreprises comme Volkswagen, Mercedes-Benz et BMW.

Les projets d’Audi pour rebondir en 2025

Pour contrer cette tendance, Audi prévoit de lancer plusieurs modèles actualisés, notamment la berline A7 et le VUS Q3 et Q5. Le constructeur mise également sur de nouveaux modèles hybrides rechargeables pour séduire une clientèle plus large. Selon le PDG Gernot Döllner, les clients peuvent s’attendre à une gamme diversifiée en 2024, intégrant des véhicules électrifiés et des innovations technologiques.

Conclusion

La domination croissante de Tesla sur le segment premium marque un tournant majeur dans l’industrie automobile. Pendant qu’Audi et d’autres constructeurs traditionnels tentent de s’adapter aux nouvelles attentes des marchés, Tesla continue de renforcer sa position, symbolisant l’avenir électrique de l’automobile. Pour Audi, 2024 sera une année cruciale pour reconquérir des parts de marché face à une concurrence toujours plus féroce.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Tesla dépasse Audi au chapitre des ventes mondiales provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine se resserrent, notamment dans le secteur des produits technologiques. Après avoir imposé des droits de douane massifs sur les voitures chinoises, le gouvernement américain s’apprête à interdire certains composants automobiles en provenance de Chine et de Russie. Cette mesure, qui vise les pièces liées à la connectivité (comme apple CarPlay ou Android Auto) et à l’autonomie, pourrait avoir des répercussions importantes pour le Canada, étroitement intégré à l’industrie automobile nord-américaine.

Interdiction ciblée sur la connectivité et l’autonomie

Selon les informations révélées par Reuters, la Maison-Blanche devrait publier la semaine prochaine les règles finales interdisant les pièces télécoms et celles liées à l’autonomie partielle. Cela inclut :

  • Les modules Bluetooth, Wi-Fi et cellulaires.
  • Les capteurs tels que les caméras et radars.
  • Les systèmes gérant ces données dans les véhicules.

L’objectif de cette mesure est de réduire les risques d’espionnage et de sabotage, une préoccupation majeure dans le contexte géopolitique actuel.

Calendrier et préoccupations des constructeurs

Le plan initial prévoit :

  • Une interdiction des logiciels chinois et russes dès les véhicules de l’année-modèle 2027.
  • Une interdiction des composants matériels à partir des modèles de 2030.

Les constructeurs, dont General Motors, Toyota, Hyundai et Volkswagen, ont exprimé leurs inquiétudes face à ce calendrier serré. Ils demandent un délai de un à deux ans pour se conformer aux nouvelles exigences.

Le Canada face à l’enjeu américain

En tant que partenaire commercial clé des États-Unis, le Canada pourrait ressentir les effets de ces règles. Le secteur automobile canadien est étroitement lié à celui des États-Unis par l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). Si les constructeurs doivent modifier leurs chaînes d’approvisionnement pour respecter les règles américaines, cela pourrait entraîner des coûts supplémentaires pour les usines situées au Canada.

En outre, le Canada, qui importe également des composants chinois, pourrait être contraint d’ajuster ses propres politiques pour rester compétitif.

Les autres mesures américaines contre la Chine

Les États-Unis ne se limitent pas à cette interdiction. Parmi les autres actions notables :

  1. Droits de douane prohibitifs : Les tarifs sur les véhicules chinois ont été portés à 102,5 %, rendant leurs prix quasi inaccessibles sur le marché américain.
  2. Loi sur la réduction de l’inflation (IRA) : Cette loi favorise les batteries fabriquées en Amérique du Nord et réduit les incitatifs fiscaux pour les véhicules utilisant des composants chinois.
  3. Surveillance des entreprises chinoises : Des entreprises comme CATL (fournisseur de batteries) ont été ciblées pour leurs liens présumés avec l’armée chinoise.

Un avenir incertain pour les chaînes d’approvisionnement

Bien que cette politique américaine vise à protéger l’industrie locale, elle pourrait exacerber les tensions commerciales et compliquer les relations avec des partenaires comme le Canada. Pour le secteur automobile canadien, la question reste ouverte : comment s’adapter à un environnement où les composants technologiques chinois deviennent de plus en plus exclus des chaînes d’approvisionnement nord-américaines ?

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Les États-Unis durcissent le ton contre les pièces automobiles chinoises : quelles répercussions pour le Canada ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile