Les problèmes d’approvisionnement qu’on a connu durant la pandémie ne semblent pas entièrement terminés pour certains constructeurs. Ou en tout cas, la demande envers les véhicules hybrides provoque une pénurie mondiale chez Toyota, où certains acheteurs doivent attendre jusqu’à neuf mois avant d’obtenir leur véhicule hybride.
Le problème est mondial : l’attente pour un hybride de marque Toyota est d’un mois ou deux en Europe, de deux à cinq mois au Japon et de neuf mois en Inde. La Yaris Cross Hybrid, qui n’est pas vendue au Canada, et le Rav4 Prime, qui lui est vendu chez nous, sont les modèles les plus impactés par cette pénurie.
Le Canada n’échappe pas tout à fait au phénomène. Sur le site web de Toyota Canada, on voit que plusieurs véhicules sont disponibles en quantité limitée seulement. La Prius serait en rupture de stocks, tandis que la Camry, la Corolla et le Rav4 ne sont disponibles qu’en quantité limitée.
Selon ce que rapportait l’agence Reuters cette semaine, ce sont deux des fournisseurs de Toyota au Japon qui peinent à fournir les pièces requises pour assembler des hybrides en nombre suffisant. Il s’agit de Denso et Aisin. Les pièces en question seraient des aimants qui sont nécessaires pour faire fonctionner le moteur électrique des motorisations hybrides de Toyota.
Et pendant qu’il y a une pénurie, d’un côté, il y aurait un bond de la demande partout dans le monde. Dans bien des régions du monde où l’infrastructure électrique est moins accessible qu’au Québec, les véhicules hybrides sont le meilleur moyen de réduire sa consommation.
Il faut dire aussi que Toyota offre une version hybride sur pratiquement tous ses modèles, quand ce n’est pas la seule mécanique offerte. Ça aussi, ça force ses fournisseurs à produire plus de pièces…
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.png00Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-04-03 07:24:042025-04-03 07:28:50Préparez-vous à attendre si vous voulez une Toyota hybride
Les actionnaires de Tesla sont un peu le canari dans la mine du constructeur d’autos électriques maintenant établi au Texas… Quand les nouvelles semblent négatives, le titre descend et quand les nouvelles sont bonnes, le titre monte. Et ces derniers jours, le titre de Tesla s’est remis à monter quand on a appris que Musk pourrait être remercié par le président américain Donald Trump.
Commenter l’actualité géopolitique ces jours-ci est un exercice périlleux car elle change à un rythme assez rapide. On ne sait pas d’une journée à l’autre quelle sera l’humeur du président américain, qu’est-ce qu’il va dire ou faire et comment ça fera réagir les marchés. C’est doublement vrai du côté automobile, vu le rôle central que joue l’industrie dans l’économie nord-américaine, mais aussi parce que le plus proche conseiller de Trump, au moins jusqu’à la semaine dernière, était le PDG de Tesla Elon Musk.
Sauf que, voilà. On a bien vu que même les millions envoyés par Musk au Wisconsin n’ont pas suffi pour essayer d’influencer le vote populaire à propos d’un poste de juge névralgique pour la suite des choses dans la branche judiciaire du gouvernement américain. La leçon qu’en tire l’administration Trump est que la « marque Musk » est sur son déclin. Le milliardaire, qui était perçu comme une solution à tous les maux du gouvernement américain fait désormais partie du problème, semble-t-il.
Bref, Musk devrait se retirer de son rôle à la tête du DOGE, le fameux département censé faire le ménage dans la fonction publique américaine.
Et ça fait l’affaire des actionnaires de Tesla. Après des mois de recul, le titre a repris du plomb cette semaine, malgré des chiffres de ventes très décevants pour les trois derniers mois. Son action a même gagné 5% en une journée, mercredi. On n’est pas encore près de flirter avec le seuil psychologique des 1000 milliards de dollars US en valeur boursière, mais on peut recommencer à en parler.
Évidemment, ce que les spéculateurs boursiers espèrent, c’est que Musk reviendra donner un peu de pep à Tesla, qui en a bien besoin. Plusieurs de ses promesses demandent toujours à se concrétiser, à commencer par la mise en marché du fameux camion-remorque Semi, puis le lancement automnal du parc de taxis autonomes Robotaxis, et enfin, la présentation d’un véhicule grand public bon marché, qui pourrait coûter entre 30 000 et 35 000 $US.
Ce véhicule, une version dépouillée à l’extrême du Model Y, était attendue en 2025, mais elle pourrait n’arriver qu’en 2026.
Et vu comment Musk nuit à sa propre cause ces jours-ci, on peut se demander s’il arrivera à redorer le blason de Tesla, ou s’il aura le même effet toxique chez Tesla qu’il semble maintenant avoir à Washington…
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.png00Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-04-03 07:16:462025-04-03 07:29:00Divorce entre Musk et Trump : bonne nouvelle pour Tesla?
Le vent était lourd de tension ce matin-là. Sous les dorures du Rose Garden de la Maison-Blanche, Donald Trump tenait fièrement un tableau. D’un ton tranchant, il énonça les nouvelles règles du jeu : des tarifs douaniers massifs sur les importations automobiles. L’Europe, la Chine, la Corée du Sud, le Japon, Taïwan… tous étaient dans sa ligne de mire. Le Canada, lui, semblait épargné. Mais la réalité est bien différente
Une menace persistante pour l’automobile canadienne
Malgré l’absence du Canada sur la liste de Trump, la taxe de 25 % sur les véhicules et les pièces automobiles fabriqués au Canada est valide depuis minuit. Une sanction qui, selon Flavio Volpe, président de l’Association des fabricants de pièces automobiles, pourrait avoir des conséquences catastrophiques. Le Canada ne subira pas l’assaut des tarifs réciproques, un bien maigre soulagement
L’impact sur les prix et la production
Les experts sont formels : ces tarifs signifient des coûts accrus pour les constructeurs, des véhicules plus chers pour les consommateurs et un avenir incertain pour les travailleurs des deux côtés de la frontière. “Les marges de profit de l’industrie tournent autour de 6 à 7 %”, explique Volpe. “Ces tarifs sont quatre fois supérieurs à ces marges. L’impact sera immense.”
Une déclaration d’indépendance économique selon Trump
Fidèle à son style, Trump défend sa stratégie avec ferveur. “C’est notre déclaration d’indépendance économique”, proclame-t-il. “Pendant des années, l’Amérique a regardé les autres nations s’enrichir à nos dépens. Mais aujourd’hui, c’est notre tour.
Le Canada prépare sa réplique
Pendant ce temps, au nord de la frontière, Mark Carney, chef du Parti libéral, ne cache pas sa colère. “Nous allons répondre à ces tarifs avec détermination et force”, annonce-t-il. “Nous protégerons nos travailleurs et nous renforcerons notre économie.” Mais la réponse canadienne devra être calculée. David Adams, président de Global Automakers of Canada, plaide pour une approche prudente. “Les constructeurs ont besoin de stabilité”, rappelle-t-il. “Avant de réagir, le Canada doit évaluer les conséquences pour sa compétitivité.”
Un avenir incertain pour l’industrie automobile
Les prochains mois seront déterminants. La stratégie de Trump amènera-t-elle des investissements américains, ou détruira-t-elle une industrie intégrée depuis des décennies ? Une chose est certaine : la partie ne fait que commencer.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.png00Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-04-03 07:01:492025-04-03 07:13:56Donald Trump déclare la guerre économique au reste de la planète
La Californie continue de mener la transition vers la mobilité électrique avec un chiffre impressionnant : l’État compte aujourd’hui 48 % de plus de bornes de recharge pour véhicules électriques (VE) que de pompes à essence. Un tournant majeur qui souligne la détermination californienne à électrifier son parc automobile, malgré les réticences du gouvernement fédéral.
Une progression spectaculaire du réseau de recharge
En 2024, la Californie disposait de 178 549 bornes de recharge, contre une estimation de 120 000 buses de ravitaillement en essence, selon la California Energy Commission. Ce chiffre représente une augmentation de 70 % par rapport aux 105 012 bornes recensées en 2023.
Concernant cette avancée, le gouverneur Gavin Newsom a réaffirmé l’engagement de son État en faveur de la transition énergétique. « Nous adoptons notre avenir automobile propre et offrons aux consommateurs plus de choix, peu importe les décisions du “grand gouvernement” à Washington », a déclaré le gouverneur démocrate.
L’expansion du réseau de bornes de recharge à pris du galon en 2024 | Auto123.com
Une politique volontariste face aux obstacles fédéraux
En décembre dernier, la California Energy Commission a approuvé un plan d’investissement de 1,4 milliard USD pour développer l’infrastructure des véhicules zéro émission, incluant les bornes de recharge. De son côté, le procureur général de l’État, Rob Bonta, a rappelé en mars aux municipalités leur obligation d’accélérer et de simplifier l’installation de nouvelles bornes.
Parmi les 178 000 bornes publiques qui sont opérationnelles en Californie, 17 000 sont de type rapide (niveau 3), capables de recharger un véhicule en quelques minutes, alors que 162 000 sont des bornes de niveau 2, offrant une recharge plus lente, mais plus accessible.
À ces infrastructures publiques s’ajoutent environ 700 000 bornes domestiques. Le rechargement à la maison reste d’ailleurs le mode de recharge privilégié par la majorité des propriétaires de VE.
« L’expérience des conducteurs de véhicules électriques s’améliore de jour en jour », a affirmé David Hochschild, président de la California Energy Commission. « Nous continuons d’investir dans les infrastructures, y compris dans les zones difficiles d’accès, afin de rendre ces véhicules attractifs pour tous les acheteurs. »
Carte indiquant les bornes Chargepoint sur la côte californienne, en 2024 | Auto123.com
Une opposition farouche du camp républicain
Cette expansion des infrastructures pour véhicules électriques fait grincer des dents chez les républicains. La Californie bénéficie d’une dérogation fédérale lui permettant d’adopter des normes d’émission plus strictes que le reste du pays, une situation dénoncée par certains élus plus conservateurs.
L’administration Trump a déjà annoncé son intention de révoquer ces exemptions, une mesure qui pourrait avoir un impact majeur sur les obligations des constructeurs automobiles. De plus, le gouvernement fédéral a récemment ralenti le financement du programme national d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques (National Electric Vehicle Infrastructure Formula).
Toute tentative de suppression des aides et des exemptions fédérales risque cependant d’être contestée en justice par la Californie et d’autres États engagés dans la transition électrique.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/04/california-ev-charging-stations.jpg6751200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-04-03 06:29:002025-04-03 06:29:49La Californie compte 48 % de bornes de recharge de plus que de pompes à essence
L’Union européenne a infligé une amende totale de 675 millions CAD (458 millions d’euros) à Volkswagen, Stellantis et 13 autres constructeurs, ainsi qu’à leur association professionnelle, pour avoir pris part à un cartel visant le recyclage des véhicules en fin de vie.
L’annonce a été faite mardi par la Commission européenne, trois ans après une vaste enquête menée auprès des entreprises concernées.
L’Association des constructeurs européens d’automobiles, au cœur de ces activités
Ce cartel, qui a opéré de mai 2002 à septembre 2017, a été orchestré par l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), qui facilitait les contacts et réunions entre les entreprises impliquées.
Volkswagen, Stellantis et 13 autres constructeurs condamnés pour pratiques anticoncurrentielles | Auto123.com
Des pratiques anticoncurrentielles sur le recyclage des véhicules
Le recyclage des véhicules en fin de vie consiste à démonter et traiter les modèles hors d’usage pour en récupérer les matériaux. L’UE exige que les constructeurs prennent en charge les coûts de ce processus afin de permettre aux propriétaires de se débarrasser gratuitement de leurs véhicules auprès de démolisseurs agréés.
Selon l’enquête de la Commission européenne, les constructeurs se sont entendus pour ne pas se faire concurrence sur la communication de leurs efforts en matière de recyclage et ont également convenu de ne pas rémunérer les centres de démontage pour la gestion des véhicules hors d’usage.
« Nous ne tolérerons aucun cartel, surtout ceux qui empêchent les consommateurs d’accéder à des produits plus respectueux de l’environnement. »
– Teresa Ribera, responsable de l’Autorité européenne de la concurrence
Les amendes infligées aux différents constructeurs
Les principales entreprises sanctionnées et leurs amendes respectives sont les suivantes :
• Volkswagen : 188 millions $ CA (127,69 millions €)
• Stellantis : 146 millions $ CA (99,5 millions €)
• Renault-Nissan : 120 millions $ CA (81,46 millions €)
• Ford : 61 millions $ CA (41,46 millions €)
D’autres constructeurs concernés incluent Toyota, Mitsubishi, Honda, Hyundai, Jaguar Land Rover, Mazda, General Motors, Suzuki et Volvo.
Mercedes-Benz échappe à l’amende
Mercedes-Benz a échappé aux sanctions après avoir alerté les autorités européennes de l’existence du cartel, bénéficiant ainsi d’une immunité. L’ACEA, l’association professionnelle des constructeurs, a quant à elle écopé d’une amende de 735 000 $ CA (500 000 €).
L’ensemble des entreprises impliquées a reconnu les faits en échange d’une réduction de 10 % des amendes.
Réaction des constructeurs
Dans un communiqué, Stellantis a reconnu la décision de la Commission européenne et affirmé avoir collaboré tout au long de l’enquête. L’entreprise précise également avoir prévu des provisions pour couvrir cette sanction, qui est déjà reflétée dans ses résultats financiers 2024.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/04/honda_procie.jpeg3821022Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-04-03 06:28:592025-04-03 06:29:58Volkswagen, Stellantis et 13 autres constructeurs condamnés pour pratiques anticoncurrentielles
Nissan Canada a fait connaître ses résultats au chapitre des ventes pour ce qui est des trois premiers trimestres de l’année. Dans l’ensemble, le groupe a connu une légère hausse de ses transactions, mais ce qui est plus inquiétant, c’est la situation actuelle d’Infiniti.
Actuelle, oui, car on apprenait récemment que Nissan croyait toujours en sa marque de luxe et qu’elle avait des projets pour de nouveaux modèles au cours des prochaines années. Disons que ces derniers sont mieux d’arriver plus tôt que tard, car les produits qui sont en ce moment proposés ne suffisent plus pour traîner la marque.
En fait, la compagnie propose quatre véhicules, soit les VUS QX50 et sa version coupée QX55, ainsi que les QX60 et QX80.
Dans ce dernier cas, il vient d’être renouvelé. Il ne faut cependant pas se fier pour lui pour faire la différence, car à plus de 100 000 $, ses ventes seront toujours un peu plus limitées.
Le QX60 date de 2022 et a été partiellement revu pour 2025. Il est celui qui permet au groupe de vivoter.
Quant aux utilitaires QX50 et QX55, leur départ a déjà été annoncé ; ils en sont à leurs derniers miles.
L’Infiniti QX60 2025 | Auto123.com
Une baisse de 16,54 %
Infiniti a vendu 1251 véhicules entre le 1er janvier et le 31 mars 2025, soit 16,54 % de moins que pour la même période en 2024 où 1499 unités avaient été écoulées.
Pour le QX55, le recul a été de 62,16 %, avec 70 modèles vendus contre 185 l’an dernier. Avec le QX50, on parle de 171 transactions, alors que c’était 264 en 2024 ; le retrait est de 35,23 %. Dans le cas du QX60, c’est moins dramatique, alors qu’on fait un pas en arrière de 3,94 %, avec 707 ventes contre 736 l’année dernière.
La note positive, c’est le QX80, qui a convaincu 255 acheteurs cette année, alors que 158 s’étaient manifestés entre le 1er janvier et le 31 mars 2024.
Et parce que tous les chiffres comptent, mentionnons qu’Infiniti a écoulé 47 berlines Q50 et un coupé Q60. Les deux ne sont plus proposés, mais certains concessionnaires détenaient toujours des véhicules en stock.
Vous le voyez, les chiffres parlent d’eux-mêmes ; Infiniti a besoin de sang neuf.
Le logo Nissan | Auto123.com
Chez Nissan
Pour ce qui est de la division Nissan, on parle d’un progrès en ce début d’année, avec un bond de 3,84 % des ventes, de 28 048 à 29 124 unités. En comptant les pertes d’Infiniti, on réalise quand même un pas en avant de 2,8 % depuis le début de l’année.
Parmi les résultats notables, il y a celui du nouveau Kicks qui a accaparé l’attention de 4542 acheteurs. Mieux, le Kicks Play, le modèle d’ancienne génération qui a été conservé au catalogue, a vu ses ventes atteindre 5359 unités, un bond de 16,53 % par rapport à 2024 (4599 modèles). Voilà la preuve que les gens recherchent et achètent des modèles plus abordables. C’est un besoin criant à travers l’industrie et Nissan est une des compagnies qui répond à l’appel à ce chapitre.
Le Nissan Kicks 2025 | Auto123.com
Il est amusant de voir que les ventes du nouveau Kicks sont venues remplacer celle du Qashqai, disparu du menu. Ce dernier avait été écoulé à raison de 4767 exemplaires au cours des trois premiers mois de 2024.
Et pour en ajouter sur les modèles abordables, la berline Sentra a vu ses ventes progresser de 44,24 %, de 2229 à 3215 unités, malgré le fait qu’elle soit vieillissante, elle qui a été lancée en décembre 2019 pour l’année 2020. La Versa est demeurée relativement stable (1246 contre 1267 l’an dernier, pour -1,66 %).
L’Altima ? 691 ventes contre 357 en 2024. Même la sportive Z a bien fait ; 167 ventes contre 58 pour les trois premiers mois de 2024.
Le Nissan Rogue Rock Creek 2025 | Auto123.com
Ça a moins bien été pour les VUS les plus populaires du groupe cependant, avec le Rogue en retrait de 11 % (9965 contre 11 197) et le Pathfinder en recul de 31,89 % (1239 contre 1819). Le nouveau Murano a permis une petite relance de 18,31 % (1286 contre 1087), mais le produit n’est pas très convaincant ; ça pourrait s’essouffler de ce côté.
Notons enfin des gains pour le Frontier (728 contre 389) et l’Ariya (792 contre 470).
Ce qui sera bien sûr à surveiller pour Nissan, c’est ce qui va se passer avec les discussions qui ont reprises avec Honda, ainsi que l’arrivée de nouveaux modèles qui ont été annoncés pour les prochaines années.
En souhaitant que la marque puisse se maintenir à flot. Les acheteurs ont besoin de produits plus abordables et Nissan leur en livre.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/04/2025_QX60_Black_Edition_Package-2.jpg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-04-03 06:28:572025-04-03 06:30:15Ventes automobile : un début d’année difficile pour Infiniti au Canada, mais Nissan progresse
À la prochaine semaine automobile de Monterey, en Californie, là où se tiennent plusieurs rassemblements de voitures anciennes et le célèbre Concours d’élégance de Pebble Beach, ainsi que quantité d’encans, quelque chose d’unique sera offert aux amateurs ; les pièces d’un moteur F1 Honda utilisé par Ayrton Senna lors de sa saison 1990, où il a été sacré champion du monde.
Le tout est rendu possible grâce à la division de course automobile de Honda, la Honda Racing Corporation (HRC).
La semaine automobile de Monterey, en Californie, se tient toujours lors de la troisième semaine du mois d’août. L’activité prévue par HRC va contribuer à lancer un nouveau type d’activité au sein de la division, soit la mise à l’encan de pièces de collection relatif à l’automobile. En plus des composantes mécaniques, les amateurs auront la chance de miser sur d’autres articles de collection, comme des objets signés par les pilotes et d’autres souvenirs.
Les pièces d’un moteur F1 Honda utilisé par Ayrton Senna offertes aux enchères | Auto123.comLes pièces d’un moteur F1 Honda utilisé par Ayrton Senna offertes aux enchères | Auto123.com
Concernant le moteur F1 et les pièces qui seront proposées, HRC précise que le bloc 10-cylindres a été démonté à son usine de Sakura City, au Japon. Fait amusant, ceux qui ont démonté le moteur étaient aussi ceux qui l’ont assemblé ; on peut donc s’attendre à ce que les pièces soient parfaitement conservées et intactes.
Parmi celles qui seront offertes aux enchères, on va retrouver des arbres à cames, des bielles, des pistons, des couverts de soupapes et d’autres composantes extérieures et intérieures. Elles seront exposées à travers des présentoirs protégés par des vitres afin d’être bien visibles. Chaque vente va s’accompagner d’un document d’authenticité.
HRC est aussi à la recherche de pièces de motos ou d’équipement des voitures de type Indy qu’elle a créé à une certaine époque, afin de pouvoir les offrir à travers les activités qu’elle prépare.
« Notre objectif est d’en faire une entreprise de valeur qui permette aux amateurs de F1, de MotoGP et d’autres courses de partager l’histoire des défis que Honda a relevés en course depuis les années 1950. Permettre à nos passionnés de posséder une partie de l’histoire de la course automobile de Honda n’est pas une entreprise ponctuelle, mais plutôt une activité continue que nous allons entretenir et développer. »
– Koji Watanabe, président du HRC.
Différent et intéressant, disons ça comme ça.
Les pièces d’un moteur F1 Honda utilisé par Ayrton Senna offertes aux enchères | Auto123.comLes pièces d’un moteur F1 Honda utilisé par Ayrton Senna offertes aux enchères | Auto123.comLes pièces d’un moteur F1 Honda utilisé par Ayrton Senna offertes aux enchères | Auto123.comLes pièces d’un moteur F1 Honda utilisé par Ayrton Senna offertes aux enchères | Auto123.comLes pièces d’un moteur F1 Honda utilisé par Ayrton Senna offertes aux enchères | Auto123.comLes pièces d’un moteur F1 Honda utilisé par Ayrton Senna offertes aux enchères | Auto123.com
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/04/09_HRC_Memorabilia_-_Honda_RA100E_V10_F1_Engine.jpg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-04-03 06:28:562025-04-03 06:30:39Les pièces d’un moteur F1 Honda utilisé par Ayrton Senna offertes aux enchères
À 16 heures aujourd’hui, Donald Trump a confirmé qu’un tarif de 25 % serait appliqué à tous les véhicules fabriqués à l’étranger et qui seront importés aux États-Unis. L’annonce a été faite au début de son exposé sur les tarifs douaniers réciproques qu’il compte imposer à une flopée de pays à travers le monde. Il semble pour l’instant que le Canada et le Mexique ne fassent pas partie de ces pays, mais ils continueront à être soumis à l’ensemble des droits de douane annoncés précédemment.
Concernant le Canada, ce qui semble être confirmé est un tarif généralisé de 10 % sur les produits, mais il faudra voir de quelle façon ça va toucher le secteur automobile. Les exemptions concernant ce qui touche l’entente ACEUM resteraient en vigueur.
Ce qui est clair au moment d’écrire ces lignes, c’est que l’industrie automobile est celle qui est la plus touchée.
L’usine Ford à Oakville, en Ontario | Auto123.com
Une première réaction est tombée rapidement, soit celle de Constructeurs d’automobiles mondiaux du Canada :
« Les tarifs douaniers sont des taxes qui nuisent aux consommateurs en augmentant les coûts, en faisant grimper l’inflation et en impactant injustement les travailleurs des deux côtés de la frontière.
À une époque où les constructeurs automobiles ont plus que jamais besoin de certitude, nous exhortons les gouvernements à tous les niveaux à consulter l’industrie et à réfléchir attentivement à la manière de répondre efficacement à ces tarifs injustifiés, en mettant l’accent sur la stabilité et le maintien de la compétitivité tout en minimisant les conséquences imprévues.
Les gouvernements devraient rechercher des solutions à long terme pour supprimer ces tarifs, en donnant la priorité à l’élimination des obstacles réglementaires à la compétitivité de l’industrie et en offrant aux constructeurs automobiles la flexibilité nécessaire pour réagir en ces temps incertains. »
— David Adams, le président et chef de la direction de Constructeurs mondiaux d’automobiles du Canada.
Jean Charest, ancien premier ministre du Québec et membre du conseil sur les relations canado-américaines, déclarait en entrevue à la télévision de Radio-Canada qu’il ressort des annonces de Donald Trump « une confusion remarquable ». Il a reconnu que pour le domaine automobile, les tarifs allaient faire mal. Selon lui, « la réaction des marchés américains va faire mal à Donald Trump. En fait, ce qui risque de faire mal, c’est la confusion ; les marchés réagissent très mal à cela. »
D’autres réactions suivront surement dans les prochains jours, et qui sait, peut-être plus de clarté de la part de l’administration américaine. Nous allons surveiller la situation de près.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/04/ford_oakville_plant_-_001.jpg6741200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-04-03 06:28:562025-04-03 06:30:52Donald Trump confirme les tarifs de 25 % sur les véhicules importés aux États-Unis
Hyundai a créé un véhicule de rêve inspiré des jeux vidéo et l’a baptisée Insteroid. Son apparence excentrique et ses formes audacieuses justifient parfaitement ce nom qui évoque une surdose de stéroïdes ! Ce véhicule-concept qui a été dévoilé le 1er avril, par la diffusion de photos officielles accompagnées d’un communiqué du constructeur, révèle une création inédite que le public verra pour la première fois au Seoul Mobility Show, le salon de l’auto de la capitale sud-coréenne qui ouvre ses portes demain. Et ce n’est pas un poisson d’avril !
Ce concept musclé, qui n’est pas sans rappeler la Renault 5 Turbo 3E dévoilé récemment, a été bâti autour d’un Hyundai Inster, un véhicule électrique sous-compact lancé en 2024. Voilà manifestement un outil de promotion destiné à diriger l’attention des jeunes et moins jeunes sur cette nouveauté.
Pour décrire cette création hors norme, les gens de Hyundai s’en donnent à cœur joie, à commencer par Simon Loasby, le grand patron du Centre de design du constructeur. Il qualifie l’Insteroid de « célébration du plaisir à l’état pur, un voyage au cours duquel nous avons exploré de nouvelles façons de susciter l’émotion et l’imagination dans chaque détail. » Ce vétéran de l’industrie qui s’est joint à Hyundai en 2017 ajoute : « De son langage visuel audacieux à l’expérience sonore immersive, c’est un concept qui invite chacun à rêver un peu plus fort et à sourire un peu plus longtemps. »
Pour retenir les visiteurs du Salon de Seoul au kiosque de la marque, son équipe de concepteurs a repris un code esthétique proche des jeux vidéo. Voilà pourquoi ce véhicule a une carrosserie élargie, des roues optimisées pour la piste d’allure criarde, un aileron hyper proéminent, sans oublier son diffuseur et ses prises d’air dans les passages de roues qu’on ne peut manquer.
Prêt pour la « drift »
À l’intérieur, l’aménagement semble prêt pour accueillir un spécialiste de drift qui fera virevolter ce bolide sur une piste. Comme pour l’extérieur, l’habitacle marie élégamment une teinte blanche douce à une teinte orange tape-à-l’œil sur les sièges baquets très moulants habillés d’un tissu tricoté en 3D, fabriqué à partir de fils recyclés (une petite touche « écolo », suggère le constructeur). Une combinaison de couleurs qu’on retrouve aussi sur l’instrumentation et la planche de bord.
La dotation comprend aussi un arceau de sécurité, un petit volant sport et une instrumentation minimaliste devant contribuer à créer une expérience de conduite immersive. D’ailleurs, chaque élément de l’habitacle se veut adaptable au pilote et fidèle à la devise : « Construire, courser, casser, recommencer. » Enfin, pour s’assurer que ce VÉ procure une expérience de conduite multisensorielle, il bénéficie d’une signature sonore unique, qu’un écrit ne peut malheureusement pas traduire !
Imaginez Casper nourri aux stéroïdes
Les passionnés de la marque connaissent déjà le petit véhicule qui est à l’origine du concept. Il s’agit d’une nouveauté importante pour Hyundai; un modèle sur lequel ses stratèges souhaitent braquer les projecteurs, surtout en Europe.
Sur le Vieux Continent, on l’appelle Inster, alors qu’en Corée du Sud il est connu sous le nom de Casper. Oui, le gentil petit fantôme qu’on a vu à la télévision et au cinéma.
En septembre 2021, Hyundai a d’abord lancé des versions à motorisation thermique de ce véhicule à la silhouette originale. Puis en juin dernier, la variante à motorisation électrique a fait ses débuts, d’abord dans son pays d’origine, puis en Europe.
Plus petit qu’un Kona, ce VÉ qui se veut abordable est offert à partir de 25 000 € (environ 38 500 $) en France avec une batterie de 49 kWh qui lui permet de parcourir jusqu’à 370 kilomètres.
Trois nominations alléchantes
Véritable coqueluche de la planète automobile, il est en nomination pour rien de moins que trois titres au concours du Véhicule mondial de l’année 2025 (World Car of the Year) : le titre de Véhicule électrique mondial et celui de Véhicule urbain mondial, mais aussi le titre le plus convoité, soit celui de Véhicule mondial de l’année.
C’est le mercredi 16 avril prochain que l’on connaîtra les véhicules primés dans les différentes catégories de cette compétition, lors d’une conférence de presse présentée au Salon international de l’auto de New York. Alors, inutile d’être surpris de voir Hyundai braquer les projecteurs sur l’Inster avec cet alter ego nourri aux stéroïdes !
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.png00Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-04-02 13:01:282025-04-02 13:14:12Hyundai Insteroid, un alter ego nourri aux stéroïdes
Le président Donald Trump a annoncé l’imposition d’un tarif de 25 % sur les véhicules et pièces automobiles importés aux États-Unis à partir du 3 avril 2025. Cette décision a suscité de vives réactions dans l’industrie automobile, touchant directement les importateurs de pièces, les ateliers mécaniques et les propriétaires de voitures classiques.
Impact direct sur les importateurs de pièces automobiles
Les importateurs de pièces automobiles seront parmi les premiers affectés. En raison de la hausse des coûts d’importation, ils devront soit absorber la hausse, soit la répercuter sur leurs clients. Cette augmentation des prix risque de rendre les pièces de rechange moins abordables, compliquant l’approvisionnement pour les professionnels et les particuliers.
Les ateliers mécaniques face à une hausse des coûts
Les ateliers mécaniques, qui dépendent fortement des pièces importées, verront leurs frais d’exploitation grimper. Plusieurs options s’offrent à eux : répercuter les coûts sur les clients, réduire leurs marges ou trouver des alternatives locales, parfois moins adaptées ou plus coûteuses. Cette hausse pourrait aussi inciter certains automobilistes à retarder des réparations non urgentes, impactant le volume d’activité des garagistes.
Un coup dur pour les propriétaires de voitures classiques
Les collectionneurs et propriétaires de voitures anciennes seront particulièrement touchés. Les pièces d’origine pour ces véhicules sont souvent importées d’Europe ou du Japon et deviendront nettement plus onéreuses. La restauration et l’entretien de ces voitures risquent donc d’être impactés, freinant les projets de conservation et de restauration.
Réactions et perspectives du secteur automobile
Plusieurs associations du secteur automobile ont déjà manifesté leur inquiétude face à ces nouveaux tarifs. L’American Automotive Policy Council a déclaré que cette mesure pourrait nuire aux consommateurs et à l’industrie. De plus, certains partenaires commerciaux des États-Unis, dont le Canada et l’Union européenne, ont réagi négativement, envisageant des mesures de rétorsion qui pourraient aggraver les tensions commerciales.
Conclusion : un marché automobile sous pression
Avec ces nouveaux tarifs, l’industrie automobile entre dans une période d’incertitude. Les importateurs de pièces, les ateliers mécaniques et les propriétaires de voitures classiques devront s’adapter à une hausse inévitable des coûts. Cette décision politique pourrait modifier les habitudes de consommation et accélérer la recherche de solutions locales pour contourner ces tarifs douanier
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.png00Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-04-02 06:53:302025-04-02 06:58:56Les tarifs de 25 % qui font mal aux ateliers mécaniques et aux collectionneurs
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