Les véhicules volés sont un fléau mondial qui touche deux principales catégories de victimes : le propriétaire initial du véhicule et l’acheteur potentiel qui risque de se retrouver avec une voiture volée sans le savoir. Face à cette montée des arnaques en ligne, le DMV de New York (New York Department of Motor Vehicles) lance une alerte et propose des conseils pour éviter de tomber dans le piège.
En 2023, le DMV de New York a récupéré 228 voitures volées, dont plus de la moitié (149) étaient mises en vente en ligne, principalement sur Facebook Marketplace et Craigslist. Bien souvent, ces véhicules ne sont identifiés comme volés que lors de la tentative d’enregistrement par leur nouvel acquéreur. « Il y a de nombreux escrocs prêts à profiter de ceux qui recherchent un véhicule à bas prix », a déclaré le commissaire du DMV, Mark J.F. Schroeder.
Plateformes en ligne : un terrain fertile pour les escrocs
Facebook Marketplace et Craigslist sont devenus des terrains de chasse privilégiés pour les escrocs. « Les acheteurs doivent être conscients qu’il existe des vendeurs malhonnêtes prêts à leur soutirer des milliers de dollars. Nous les encourageons à vérifier soigneusement l’historique du véhicule avant tout achat », a déclaré le surintendant de la police d’État, Steven G. James.
Le commissaire intérimaire du NYPD, Thomas Donion, a également insisté sur l’importance de la prudence. « Avant de conclure une transaction en ligne, il est crucial de vérifier les informations du vendeur, de faire des recherches sur l’historique du véhicule et de privilégier les rencontres dans des zones de sécurité désignées, notamment dans les postes de police sous surveillance », a-t-il conseillé.
Conseils pour éviter les arnaques de voitures volées
Le DMV de New York recommande plusieurs mesures simples mais efficaces pour se protéger lors de l’achat d’un véhicule en ligne. Ces conseils sont applicables à tous les acheteurs, peu importe leur lieu de résidence aux États-Unis. Bien entendu, les consommateurs canadiens peuvent généralement utiliser ces conseils pour éviter de se faire escroquer.
• Vérifiez l’historique du véhicule en ligne : utilisez un service tiers comme Carfax ou AutoCheck pour obtenir un rapport d’historique du véhicule et vous assurer que le numéro d’identification du véhicule (VIN) n’est pas associé à un véhicule volé.
• Examinez le titre de propriété : assurez-vous que le titre de propriété est au nom du vendeur et qu’il ne comporte aucun privilège (dette).
• Comparez le VIN sur le véhicule et sur le titre : Le numéro d’identification du véhicule (VIN) gravé sur le tableau de bord doit correspondre au VIN indiqué sur le titre de propriété.
• Privilégiez un paiement sécurisé : utilisez un chèque de banque ou un service de paiement sécurisé pour limiter les risques financiers en cas de litige.
• Méfiez-vous des « faux » concessionnaires : soyez vigilant face aux vendeurs qui se présentent comme des concessionnaires sans avoir de lieu d’affaires fixe ou qui utilisent des documents, des plaques d’immatriculation ou des immatriculations hors de l’État.
• N’acceptez que les certificats et plaques d’immatriculation officiels : utilisez uniquement les certificats de l’État de New York ou ceux délivrés par des installations agréées par le DMV.
Le mot de la fin
Acheter une voiture en ligne peut être une solution pratique et économique, mais il est crucial de rester prudent. En suivant les conseils du DMV de New York, vous pouvez minimiser les risques et éviter les arnaques. N’oubliez pas : vérifiez toujours l’historique du véhicule et l’identité du vendeur, choisissez un mode de paiement sécurisé et privilégiez un lieu de rencontre sûr.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/10/PXL_20240820_172942998.jpg9041200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-10-29 03:24:432024-10-29 03:29:19Les voitures volées revendues en ligne : une problématique de plus en plus courante
Volkswagen envisage de fermer au moins trois usines en Allemagne, de réduire les effectifs de plusieurs dizaines de milliers d’employés et de réduire la taille de ses installations restantes dans la plus grande économie d’Europe. Ce plan de restructuration, plus radical qu’anticipé, a été révélé par la présidente du conseil d’entreprise de Volkswagen. Le plus grand constructeur automobile d’Europe négocie depuis des semaines avec les syndicats pour redéfinir ses opérations et réduire les coûts, incluant, pour la première fois, la possibilité de fermer certaines usines en Allemagne.
Un plan de vente massif des actifs allemands
Le plus grand groupe industriel d’Allemagne prévoit de commencer la vente de ses actifs dans son pays d’origine. Toutefois, Volkkswagen n’a pas précisé quelles usines seraient affectées ni combien des 300 000 employés du groupe en Allemagne pourraient perdre leur emploi.
Une escalade des tensions entre travailleurs et direction
Ces commentaires marquent une intensification importante du conflit entre les travailleurs de Volkswagen et la direction du groupe, qui fait face à une pression extrême pour réduire ses coûts et maintenir sa compétitivité alors que la demande diminue en Chine et en Europe. Cette situation met également en lumière la nécessité pour le gouvernement allemand de réagir face à la faiblesse persistante de son économie, qui connaît une deuxième année consécutive de contraction. Le chancelier Olaf Scholz et sa coalition cherchent des moyens de stimuler la croissance, d’autant plus que Scholz accuse du retard dans les sondages à l’approche des prochaines élections fédérales.
Un appel pour un plan d’urgence pour l’industrie allemande
Volkswagen élabore rapidement un plan d’urgence pour l’industrie allemande, afin d’éviter de « sombrer dans le gouffre ». Un porte-parole du gouvernement a confirmé que Berlin était au courant des difficultés de Volkswagen et maintenait un dialogue étroit avec l’entreprise et les représentants des travailleurs. « La position du chancelier est claire : les mauvaises décisions de gestion passées ne doivent pas nuire aux employés. L’objectif est de préserver et de sécuriser les emplois », a déclaré le porte-parole lors d’une conférence de presse régulière.
Divergences d’opinions sur les solutions à adopter
Il y a un accord entre les travailleurs et la direction sur la nature des problèmes auxquels Volkswagen et plusieurs autres constructeurs européens font face, allant de la transition vers l’électrification plus lente que prévu à la concurrence acharnée des constructeurs chinois en Europe. « Nous sommes proches dans l’analyse des problèmes. Mais nos solutions sont très éloignées les unes des autres », a-t-elle affirmé.
Contexte difficile pour les constructeurs automobiles allemands
L’annonce de Volkswagen intervient après une série de nouvelles difficiles pour les constructeurs automobiles allemands. La semaine dernière, Mercedes-Benz a annoncé l’intensification de ses mesures de réduction des coûts après une baisse de ses profits. Porsche, une filiale majoritaire de Volkswagen, a par ailleurs indiqué qu’elle réduisait son réseau de concessionnaires en Chine pour s’adapter à la faible demande dans le plus grand marché automobile mondial, tout en signalant des coupes de coûts de plusieurs milliards d’euros. Les constructeurs allemands craignent également d’être pris dans un conflit commercial entre l’Union européenne et la Chine, alors que des tarifs douaniers européens importants sur les véhicules électriques chinois doivent entrer en vigueur cette semaine.
Des conséquences possibles pour Northvolt
La filiale Volkswagen Finance Luxembourg, qui détient directement 21% de Northvolt est non seulement le plus gros actionnaire de la compagnie, mais aussi sont plus gros client. Cette débandade financière risque d’avoir des effets négatifs pour Northvolt.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/10/Wolfsburg-VW-plant-DPA-Julian-Stratenschulte-1600x1091-1.jpg10911600Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-10-28 11:47:262024-10-28 11:59:45Plus de 10 000 mise à pied et trois fermetures d’usines chez Volks en Allemagne
En introduisant le Kicks 2025, la 2e génération de son populaire utilitaire compact, Nissan Canada vient tout juste de faire plaisir aux consommateurs à la recherche d’un petit VUS à prix raisonnable. Or, le constructeur en rajoute une couche en comblant cette fois les consommateurs toujours à la recherche d’un petit utilitaire mais à un prix encore plus raisonnable. Il annonce, en effet, que les Canadiens pourront continuer de se procurer le Kicks de première génération (2018). Lequel s’appelle désormais le Kicks Play.
Gamme élargie
Nissan mise d’abord et avant tout sur l’attrait du prix pour garder intact l’intérêt des Canadiens envers ce bon « vieux » Kicks : 22 598 $ pour la version S et 25 198 $ pour la SV. Plus les taxes et les frais de fret et de livraison de 2 030$. En comparaison, le tarif du tout nouveau Kicks 2025 commence à 27 199 $ dans le cas du modèle S à motricité avant, tandis qu’un SV à traction et une SR Premium à traction intégrale commandent respectivement à 28 749 $ et 34 899 $. Autrement dit, en privilégiant un Kicks Play de base à un Kicks 2025 également d’entrée de gamme, le consommateur épargne illico 4 601$. Ce n’est pas négligeable.
En connaissance de cause
Bien entendu, en choisissant l’ancienne mouture au lieu de la récente, le conducteur sera conscient qu’il n’obtiendra pas le contenu 2025. Pas de 4 cylindres 2,0 litres de 141 chevaux et 140 lb-pi de couple. Plutôt le 1,6L et ses 122 chevaux et son couple de 114 lb-pi. Pas de nouvelle plateforme CMF-B qui permet au Kicks 2025 d’offrir un peu plus d’espace intérieur grâce à un gabarit accru et pas de nouvelle garde au sol relevée à 8,4 po (vs 7 po pour le Kicks Play). Pas de toit panoramique optionnel non plus ou de ProPILOT Assist ou d’écran tactile de 12,3 po ou d’Apple CarPlay et d’Android Auto sans fil ou de sono Bose à 10 haut-parleurs. Et, surtout, pas de traction intégrale intelligente, on garde les roues motrices avant.
Penser pour être économique
Le Play se limite à la motricité avant pour le consommateur qui n’est pas chaud à l’idée de défrayer les 2 000$ nécessaires pour passer à la traction intégrale (standard chez le Kicks SR Premium 2025). Cette I-AWD envoie la motricité aux roues arrière (jusqu’à 50%) quand le conducteur accélère franchement. Un nouveau système à couplage direct entre en action qui prodigue une traction aux quatre roues de façon plus instantanée que ne le permettait le regretté Qashqai. Qui plus est, l’I-AWD ajoute un mode Neige aux programmes de conduite.
Cela dit, le client du Kicks Play ne se retrouve pas à pied.
Un équipement adéquat
Le bouclier de sécurité (le « Safety Shield 360 » qui s’occupe de la détection des piétons, du maintien de la voie, des angles morts, etc.), le régulateur de vitesse (régulier), l’écran tactile de 7 po avec Apple CarPlay et Android Auto (mais avec fil), les trois ports USB et les roues de 16 po (comme d’ailleurs le Kicks 2025 de base) font tous partie de la version S du Kicks Play, entre autres accessoires. Passez au SV et, notamment, les roues grimpent à 17 po, des disques se substituent aux tambours à l’arrière, l’écran s’accroît d’un pouce, le régulateur devient intelligent, un autre port USB de type C s’invite à bord, tandis que sièges avant et volant sont chauffants. Au point de vue de l’espace cargo, le 2025 fait légèrement mieux que le 2024 : 849,5 litres avec les dossiers relevés de la banquette 60/40 et 1 699,6 L quand on les couche, soit un gain de quelque 133 litres. Côté appétit en essence régulière, le Play affiche une cote combinée ville/autoroute de 7,2 L/100 km, alors que son successeur, plus lourd et plus puissant, s’en tire avec une moyenne identique. La transmission CVT Xtronic, modernisée pour le 2025 afin d’améliorer l’économie d’essence et les performances, continue à se plaindre dans les attaques pentues, peu importe la génération.
Simplicité volontaire
Le Play fait confiance à une poutre torsadée à l’arrière alors que les variantes AWD du Kicks 2025 gâtent les occupants avec une nouvelle suspension arrière à multi-bras. Dans l’ensemble, le comportement du nouveau Kicks est moins rêche et plus silencieux à bord. Cela dit, malgré ces différences, le Kicks Play, toujours construit à l’usine d’Aguascalientes au Mexique où on assemble aussi le 2025, continue de très bien se vendre. Pourquoi laisser tomber un véhicule qui continue de charmer ? « Le Play devrait constituer de 30% à 40% de nos ventes totales de Kicks au terme de l’année 2025 », est allé jusqu’à prédire Trevor Longley, le nouveau président de Nissan Canada. En revanche, le grand patron n’a pas voulu dévoiler si la stratégie du Play allait s’étendre sur plusieurs années, ni même si elle serait exclusive au Canada.
Le fournisseur chinois de batteries CATL a récemment dévoilé sa nouvelle technologie révolutionnaire, appelée « batterie super hybride ». Cette innovation promet aux véhicules hybrides rechargeables (PHEV) une autonomie électrique qui surpasse même celle de plusieurs véhicules entièrement électriques d’entrée de gamme. Baptisée officiellement Freevoy, cette batterie prétend résoudre la plupart des problèmes que rencontrent les batteries actuelles, sans recourir à la technologie à électrolyte solide – une solution que CATL considère comme moins viable qu’on pourrait le croire.
Une semaine d’autonomie avec une seule charge
Sans révéler la capacité exacte de la batterie Freevoy, CATL affirme qu’elle permettra aux PHEV et aux véhicules électriques à prolongateur d’autonomie (EREV) – tels que les Scout Motors Traveler Harvester et le Ram 1500 Ramcharger – de parcourir jusqu’à 400 km en mode électrique. Ce serait suffisant pour offrir une semaine de conduite avec une seule charge. CATL promet également des vitesses de recharge impressionnantes (jusqu’à 280 km en seulement 10 minutes de recharge) et des performances exceptionnelles par temps froid, permettant une expérience de conduite « fluide » même à des températures aussi basses que -20 °C . À titre de comparaison, les véhicules électriques d’entrée de gamme comme la Fiat 500e aux États-Unis offrent une autonomie de 227 km, tandis que la Mini Electric Hardtop plafonne à 177 km.
Les secrets de la « batterie super hybride »
La batterie Freevoy s’attaque à trois enjeux majeurs souvent associés aux véhicules hybrides rechargeables et EREV :
Autonomie limitée
Recharge lente
Performance réduite en basse température
Pour y parvenir, CATL utilise une technologie de modification de surface sur la cathode de la batterie, associée à une formulation d’électrolyte haute tension qui crée une couche protectrice nanométrique. En des termes plus simples, cette technique empêche les réactions indésirables, qui gaspilleraient de l’énergie, rendant la batterie plus efficace tant en charge qu’en décharge.
CATL combine également le meilleur de la technologie lithium-ion avec celle du sodium-ion, en reliant les cellules en série et en parallèle pour optimiser les performances dans divers scénarios. Ce n’est cependant pas uniquement une question de matériel. Le modèle de précision en « pleine scène » du SOC (State of Charge) de CATL, ainsi que son algorithme BMS (Battery Management System), augmentent la précision de la gestion de la batterie jusqu’à 40 %. Grâce à des algorithmes prédictifs, les performances du véhicule sont également améliorées de 20 %, permettant de prévoir plus précisément les caractéristiques de charge et de décharge.
Vitesse de recharge au niveau des meilleurs véhicules électriques
Avec sa technologie de recharge ultra-rapide 4C, CATL prétend que la batterie Freevoy peut atteindre des vitesses de recharge similaires à celles des véhicules électriques les plus performants du marché. Le taux annoncé de 280 km en seulement 10 minutes est comparable aux vitesses de recharge de la Hyundai Ioniq 5 et de l’Audi RS e-tron GT, et se classe juste derrière des modèles haut de gamme comme la Lucid Air et la Rimac Nevera.
Performance en basse température : la technologie sodium-ion à l’honneur
En ce qui concerne les performances à basse température, la technologie sodium-ion utilisée dans la batterie Freevoy permet une décharge efficace à des températures aussi basses que -40 °C (-40 °F), une charge jusqu’à -30 °C (-22 °F) et aucun impact négatif sur la performance jusqu’à -20 °C (-4 °F). L’autonomie de conduite par temps froid serait améliorée de 5 %.
L’avenir de la batterie Freevoy : un lancement prioritaire en Chine
CATL contrôle près de 40 % du marché mondial des batteries pour véhicules électriques et travaille avec des grands noms de l’industrie comme Tesla, BMW, Ford et VW. Cependant, pour l’instant, aucune de ces marques ne profitera de la technologie Freevoy. CATL a annoncé qu’à partir de 2025, une trentaine de modèles hybrides de marques chinoises telles que Geely et Chery intégreront cette technologie. Sera-t-elle accessible à d’autres marques mondiales? Probablement, mais la législation américaine actuelle désincite l’utilisation de batteries chinoises, rendant improbable un lancement aux États-Unis dans un avenir proche. Cela dit, Ford prévoit construire une usine de batteries au Michigan en partenariat avec CATL, ce qui pourrait rendre cette technologie plus accessible en sol américain.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/10/20241024180855_eiyjedyl43.png10801920Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-10-28 07:39:082024-10-28 07:44:16CATL propose une super batterie pour véhicules hybrides branchables
Si vous vous reconnaissez dans le Dodge Durango 392 2024, c’est que vous avez probablement un goût prononcé pour le tape-à-l’œil, le bruit de moteur qui fait frissonner, et le mépris total des normes modernes. Oui, ce Dodge, avec un châssis qui remonte à 2011, est taillé pour ceux qui en ont contre le politiquement correct, qui refusent la vague électrique, et qui voient la disparition du V8 comme la fin d’un monde. Il n’y a rien de discret dans ce VUS : c’est un monstre qui vous crie qu’il est le dernier des Mohicans, un des derniers à refuser de rentrer dans le moule.
Le rugissement des ancêtres
C’est ici que le Durango 392 montre son vrai visage, sa vraie nature. Avec un V8 HEMI de 6,4 litres crachant 475 chevaux et 470 lb-pi de couple, il atteint le 0 à 100 km/h en 4,7 secondes. Oui, un VUS de deux tonnes et demie qui vous colle au siège comme une muscle car. Le HEMI n’est pas là pour être subtil : il rugit, il consomme du gaz comme un V8 d’une autre époque, et chaque accélération est un acte de résistance. Tant qu’à faire, autant laisser la fenêtre entrouverte pour que le monde entier sache que vous arrivez. Ici, on ne parle pas de souci de l’environnement ni de consommation; ici, c’est du plaisir pur, sans filtre, le tout saupoudré d’une bonne dose de défiance.
Le luxe guerrier
À l’intérieur, Dodge a habillé le Durango pour le guerrier moderne, un peu comme si un vieux VUS s’était soudainement retrouvé dans un club de golf privé. Des sièges en cuir perforé, une sellerie avec surpiqûres qui se veut un rappel des vrais sportives américaines. Le système Harman Kardon avec 19 haut-parleurs vous plonge dans une ambiance qui rend chaque balade épique. Côté design, c’est du Dodge pur : costaud, sans trop de fioritures, mais assez chic pour que vous n’ayez pas à vous excuser d’être un rebelle en quête de confort.
Entre tradition et technologie
Ici, pas de gadgets inutiles; le Durango 392 préfère les commandes intuitives, ce qui peut déplaire aux amateurs de high-tech. L’écran tactile de 10,1 pouces fait le boulot – Apple CarPlay et Android Auto sont de la partie – mais sans impressionner. Les options de connectivité sont basiques, le système de navigation est fonctionnel sans être particulièrement excitant, mais possède le mérite d’être intuitif et il n’a pas d’assistances ultra-modernes qui te coupent le plaisir de conduire. En somme, la technologie est là, mais juste assez pour te permettre de rester concentré sur l’essentiel : le moteur et la route.
Le choix de votre sauvagerie
Avec ses multiples modes de conduite (eco, auto, sport et Track), le Durango vous permet de choisir à quel point vous voulez jouer les matamores sur la route. En mode Auto, il se fait presque docile, parfait pour les trajets quotidiens, bien que le moteur reste toujours prêt à rugir. Mais là où le Durango prend vie, c’est en mode Sport ou Track. En mode Sport, il raffermit la suspension, ajuste la réponse de la pédale et met le moteur à la limite de son tempérament explosif. En mode Track, la bête se libère complètement : vous ressentez chaque pulsation du moteur et chaque vrombissement du HEMI. Pour ceux qui veulent dompter la bête, il y a même un mode Tow pour traîner des charges de plus de 8 700 lb, histoire de rappeler que ce VUS est là pour tout faire.
Une montagne qui impose sa voie
Ce VUS, c’est un peu comme un vieux chêne qui n’a jamais courbé sous le vent : il est là, massif, et il te tient solidement sur la route. À 2 500 kg, il est évident que le Durango 392 n’est pas le plus agile dans les courbes, mais sa direction est précise et son comportement en ligne droite est inébranlable. La suspension adaptative gère assez bien les imperfections de la route et les pneus de 20 pouces Pireilli se charge de garder la bête dans le droit chemin, sans jamais vraiment masquer le poids de l’engin. Ce n’est pas un danseur de ballet, mais un roc imposant qui offre une stabilité à toute épreuve.
L’appel de la nostalgie
Le Dodge Durango 392 2024, c’est comme un dernier hommage aux guerriers de la route, une ode à ceux qui refusent le changement pour rester fidèles aux racines de la vraie conduite. Ce n’est pas un véhicule parfait; il est lourd, gourmand en essence, et ne suit pas la cadence des systèmes ultra-modernes. Mais pour ceux qui n’ont pas envie de se plier aux tendances et qui veulent sentir la force brute d’un V8, il est un véritable compagnon d’aventure, presque mythique, en voie de disparition.
À la fin, le Durango 392, c’est le chant du dernier Mohican, l’ultime défiance envers un monde qui se tourne vers l’électrique. Pour ceux qui veulent laisser une empreinte audacieuse sur l’asphalte, ce Dodge n’est pas qu’un VUS; c’est une expérience, une déclaration, et peut-être la dernière fois où l’on pourra vivre ça avant que l’histoire ne tire le rideau. Il faudra mettre plus de 100 000 $ sur la table pour une expérience qui vous transporte ailleurs dans le temps
Forces
L’interface technologique à écran tactile est facile à utiliser
Les puissants V8 offrent une excellente capacité de remorquage et une accélération rapide.
Voici la huitième édition de notre guide annuel Auto123.com des véhicules électriques au Canada, alors qu’on jette un regard les véhicules hybrides rechargeables disponibles au Canada en 2024-25.
Alors que les constructeurs poursuivent leur marche vers l’électrification, les chemins pour y arriver varient : le marché compte désormais des véhicules entièrement électriques, des options à hydrogène, des hybrides (essence-électricité), à la fois rechargeables et non rechargeables, et plus encore. La course continue et, avec elle, une variété passionnante de modèles ont vu le jour.
Aujourd’hui, nous examinons un type d’électrification que de nombreux consommateurs considèrent de plus en plus comme offrant le meilleur des deux mondes : le véhicule électrique hybride rechargeable (PHEV).
Comme les véhicules hybrides classiques, ces modèles sont équipés d’un moteur à essence — généralement un 4-cylindres, parfois turbocompressé — et d’un moteur électrique. Mais ils sont également dotés de batteries plus massives et peuvent rouler sur de plus longues distances en utilisant uniquement l’énergie électrique.
La recharge s’effectue par régénération des freins, ainsi qu’en se branchant sur une borne de recharge. En général, ces modèles peuvent être rechargés sur une borne de niveau 2 de 240 V, mais certains sont compatibles avec des bornes rapides de niveau 3.
Voici ce qui est commercialisé ou sur le point de l’être sur le marché canadien en ce qui a trait aux modèles hybrides rechargeables à l’approche de la fin de l’année 2024 et du début de l’année 2025.
Alfa Romeo
Le VUS compact Alfa Romeo Tonale est équipé d’un moteur 4-cylindres turbo offrant 285 chevaux, un moteur associé à une transmission automatique à six rapports. Il s’agit d’un nouveau venu sur le marché. La compagnie compte sur le Tonale pour l’aider à se tailler une place en Amérique du Nord. Avec son style unique et le cachet de la marque Alfa, le modèle ne manque pas d’attirer l’attention.
– Autonomie électrique de l’Alfa Romeo Tonale PHEV : 53 km
Il ne devait pas être proposé au-delà de l’année modèle 2023, mais Audi a décidé que le Q5 TFSI e PHEV serait vendu une année de plus.
Ce modèle est équipé d’un moteur 4-cylindres turbo développant 362 chevaux et 369 lb-pi de couple, des chiffres qui en font un petit utilitaire très sportif. De plus, il offre l’avantage du moteur électrique qui aide à augmenter la puissance délivrée et permet de rouler à plein régime. Avec de telles caractéristiques, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi Audi a décidé de garder ce modèle au catalogue.
– Autonomie électrique du Audi Q5 TFSI e : 39 km
Bentley
Le populaire VUS Bentayga et la berline haute performance Flying Spur sont tous deux proposés avec une technologie hybride rechargeable. Le Bentayga est équipé d’un 6-cylindres biturbo de 3,0 litres développant 456 chevaux et offrant un couple de 516 lb-pi. Il a l’avantage de pouvoir rouler en mode tout électrique jusqu’à 135 km/h, ce qui n’est pas négligeable.
La Flying Spur, quant à elle, est équipée d’un moteur électrique de 100 kW et d’un V6 turbo développant plus de 530 chevaux et plus de 550 lb-pi de couple. Ajoutez à cela une boîte de vitesses à huit rapports et vous obtenez une sportive hybride digne du nom de Bentley.
– Autonomie électrique du Bentley Bentayga : 45 km
– Autonomie électrique de la Bentley Flying Spur : 40 km
BMW
Cette marque de luxe allemande est très investie dans la performance et la technologie PHEV, proposant quatre modèles différents : les VUS X3, X5 et XM, ainsi que la berline compacte 330e xDrive.
Vous remarquerez donc que les séries 5 et 7 PHEV ont disparu, remplacées respectivement par les i5 et i7 tout électriques. Néanmoins, si vous êtes à la recherche d’une technologie PHEV flexible, BMW a quelque chose à vous offrir. Il en va de même pour ceux qui recherchent une technologie électrique performante. Le VUS XM est équipé d’un gros V8 de 4,4 litres et d’un moteur électrique qui, ensemble, développent une puissance de 738 chevaux et un couple de 590 lb-pi.
Si BMW vous comble en matière de performances et d’électrification, Chrysler est la référence en ce qui a trait aux déplacements familiaux électrifiés. La fourgonnette Pacifica peut servir votre famille sur une distance d’environ 50 km en mode électrique uniquement. Sachant que la plupart des fourgonnettes sont appelées à effectuer de nombreux petits trajets tout au long de la journée, la Pacifica PHEV est souvent utilisée comme véhicule tout électrique.
– Autonomie électrique de la Chrysler Pacifica PHEV : 51 km
Ford
Alors que Ford annonce l’arrivée de l’Explorer PHEV pour 2025, cette année le VUS compact Escape est le seul choix enfichable chez Ford. L’escape PHEV est pourvu d’un moteur 4-cylindres à aspiration naturelle qui, couplé à un moteur électrique, développe 210 chevaux. Ce sont de bons chiffres, mais sachez que si vous optez pour l’Escape PHEV, vous devrez vous passer de la transmission intégrale, alors que seule la traction est possible.
– Autonomie électrique du Ford Escape PHEV : 60 km
– Autonomie électrique du Ford Explorer PHEV : à confirmer
Hyundai
Hyundai
Les Sud-Coréens agissent comme des chefs de file dans les segments tout électriques, mais ils ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit de modèles PHEV. Le Tucson PHEV de Hyundai est équipé d’un moteur 4-cylindres turbo et d’un moteur électrique. Non seulement vous avez la possibilité de rouler en mode électrique uniquement, mais avec 180 chevaux et 195 lb-pi, la Tucson PHEV est la variante la plus puissante que vous puissiez obtenir au sein de la famille.
Notez que d’autres marchés profitent également d’une version PHEV du nouveau Santa Fe, une variante que nous pourrions voir arriver au Canada en 2025, en fonction de ses performances au chapitre des ventes à l’intérieur d’autres pays.
– Autonomie électrique du Hyundai Tucson PHEV : 53 km
Jeep
Le Wrangler 4xe demeure le modèle PHEV le plus vendu en Amérique du Nord, ce qui le place probablement en tête du palmarès des ventes à l’échelle mondiale.
Dans le cas du Wrangler, l’alimentation électrique permet de rouler sans consommation d’essence, mais le couple instantané qu’il livre est également utile en conduite tout-terrain. Les propriétaires l’apprécient pour cela, ainsi que pour son style traditionnel.
Pour l’instant, le Wrangler est le seul modèle PHEV livrable chez Jeep, le plus gros Grand Cherokee 4xe ayant été abandonné pour l’année modèle 2024.
– Autonomie électrique du Jeep Wrangler 4xe : 35 km
L’autre marque du groupe Hyundai propose non pas une, mais trois options PHEV, toutes des VUS, soit le Niro, le Sportage et le Sorento, en ordre de grandeur.
Le Sportage PHEV et le Sorento PHEV sont équipés d’un 4-cylindres turbo de 1,6 litre, alors le Niro PHEV profite d’un 4-cylindres atmosphérique de 1,6 litre. La puissance des deux gros modèles s’élève à 177 chevaux et 195 lb-pi de couple (227 et 258 au combiné), tandis que le Niro PHEV vous conduira au bureau grâce à une puissance de 104 chevaux et 106 lb-pi de couple (180 et 195 au combiné).
– Autonomie électrique du Kia Sportage PHEV : 55 km
– Autonomie électrique du Kia Sorento PHEV : 51 km
Lamborghini qui propose un modèle PHEV ? Les connaisseurs se rendront probablement compte qu’il n’y a rien d’anormal là, car l’énergie électrique peut donner un sérieux coup de pouce à une voiture de performance.
Dans le cas de la Revuelto, dont la configuration est à moteur central, il ne s’agit pas seulement d’une augmentation de la puissance (le total est porté à 1015 chevaux) ; c’est aussi ce qui permet au modèle d’être équipé de la traction intégrale. La Revuelto intègre non pas un, mais deux moteurs électriques à l’essieu avant, ce qui permet une conduite silencieuse, pour une poignée de kilomètres du moins, mais offre surtout une grande force de traction en sortie de virage et agit comme un système de vectorisation du couple.
– Autonomie électrique de la Lamborghini Revuelto : 10 km
Chez Land Rover, la gamme PHEV commence et se termine avec le Range Rover P550e. Équipé d’un moteur 6-cylindres en ligne turbo de 3,0 litres, ce yacht terrestre des plus luxueux vous mènera de chez vous à la maison d’opéra plus vite que vous ne pouvez dire « Land Rover Range Rover Autobiography ».
C’est le seul véhicule mentionné dans notre guide qui peut être rechargé via un chargeur rapide CC de niveau 3. Si vous vous êtes branché une fois à l’opéra, vous aurez probablement fait le plein d’électrons au moment où le rideau tombera.
– Autonomie électrique du Land Rover Range Rover P550e : 51 km
Lexus
Le VUS intermédiaire RX et le modèle compact NX profitent tous deux de groupes motopropulseurs rechargeables en 2024. Les modèles RX 450h+ et NX 450h+ sont tous deux équipés d’une version rechargeable du célèbre système hybride Lexus, qui fournit 304 chevaux.
Toutefois, seul le NX est proposé en trois versions : les ensembles Ultra Premium, Executive et F Sport 3 offrent tous une série d’équipements intérieurs et d’améliorations stylistiques. Le RX, quant à lui, est livré de série avec l’ensemble Executive.
Mazda propose non pas un, mais deux modèles PHEV en 2024 : le VUS à trois rangées CX-90, et son jumeau à deux rangées, le CX-70. Les deux sont dotés de la nouvelle approche stylistique plus haut de gamme de Mazda, et peuvent être équipés du niveau de finition haut de gamme Signature, qui offre du cuir Nappa, des sièges chauffants et climatisés aux première et deuxième rangées, entre autres.
L’Outlander PHEV est toujours disponible en 2024, ce qui est peu surprenant étant donné sa popularité étonnante au Canada. Et une fois de plus, il dispose d’une troisième rangée de sièges.
Après avoir été redessiné en 2002, l’Outlander a hérité d’un nouveau style agressif, souligné par une version élargie de la calandre « Dynamic Shield », et d’un intérieur plus chic.
Une chose n’a pas changé : l’Outlander demeure l’une des meilleures aubaines de notre guide.
– Autonomie électrique du Mitsubishi Outlander PHEV : 61 km
En 2024, Porsche propose deux modèles PHEV avec le Cayenne E-Hybrid et la Panamera E-Hybrid. Le Cayenne peut être équipé soit d’un V6 turbo avec moteur électrique, soit d’un V8 biturbo avec moteur électrique, dont la puissance combinée de 729 chevaux et le couple de 701 lb-pi permettent d’effacer le 0 à 100 km/h en seulement 3,7 secondes. Les modèles E-Hybrid sont livrables en version régulière ou coupée.
La Panamera dispose également des deux groupes motopropulseurs, mais elle est encore plus puissante que le Cayenne en version Turbo S E-Hybrid (771 chevaux et 738 lb-pi au total) et propose en outre d’une version 4S E-Hybrid que le Cayenne n’offre pas.
– Autonomie électrique de la Porsche Panamera E-Hybrid : jusqu’à 96 km
– Autonomie électrique de la Porsche Cayenne E-Hybrid : jusqu’à 80 km
La berline Prius et le VUS RAV4 sont tous deux dotés de variantes PHEV, mais il convient de noter que Toyota a récemment changé le nom de ses modèles rechargeables. L’appellation Prime a été abandonnée au profit de PHEV.
Le RAV4 PHEV est l’un des véhicules les plus puissants fabriqués par Toyota, avec une prestation combinée de 302 chevaux.
La Prius PHEV n’est pas en reste : elle propose 220 chevaux, ce qui en fait la variante la plus puissante de la gamme Prius. Ajoutez à cela une conduite souple et un habitacle spacieux (qui ne cède que très peu d’espace à la Prius hybride), et vous avez un modèle qui a tout pour plaire dans le segment des modèles PHEV.
– Autonomie électrique de la Toyota Prius PHEV : 72 km
– Autonomie électrique du Toyota RAV4 PHEV : 68 km
Volvo
Volvo a été l’un des premiers constructeurs à promettre l’électrification totale et, jusqu’à présent, la compagnie a (en grande partie) respecté ses échéanciers pour faire de cette promesse une réalité.
Pour 2024, Volvo propose un total de cinq modèles PHEV : les XC90 et XC60, les berlines S90 et S60, ainsi que la familiale V60. Dans le cas des modèles S60/V60, il existe même une variante performante Polestar Engineered qui offre des amortisseurs réglables Ohlins, des roues spéciales et jusqu’à 415 chevaux.
– Autonomie électrique du Volvo XC90/60 : 58 km
– Autonomie électrique des Volvo S90/S60/V60 : 61 km
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/10/Alfa-Romeo-Tonale-PHEV-2024-21.jpg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-10-28 03:24:242024-10-28 03:30:13Guide de la voiture hybride et électrique 2023 : les hybrides rechargeables
Premières bornes rapides de marque Costco situés dans l’état de Washington.
Costco, géant des entrepôts et troisième plus grand détaillant mondial, se lance prudemment dans la recharge rapide pour véhicules électriques.
L’entreprise, reconnue pour ses rabais sur l’essence, a installé ses premières bornes rapides DC dans son nouvel entrepôt de Ridgefield, Washington.
Ces bornes, fabriquées par la startup Electric Era basée à Seattle, sont dotées de batteries intégrées pour optimiser les coûts d’électricité et garantir une autonomie même en cas de panne de courant.
Une recharge rapide avec une puissance impressionnante
Chaque station, portant la marque Costco, peut alimenter deux véhicules simultanément avec une puissance allant jusqu’à 200 kilowatts. Le système comprend un écran de 32 pouces affichant les informations essentielles et un dispositif de paiement sans contact pour simplifier l’expérience client.
La rapidité de l’installation est également notable : Electric Era affirme avoir mis en service les chargeurs en seulement sept semaines, un délai plus court que pour l’installation des bornes Supercharger de Tesla.
Un projet de déploiement progressif
Costco reste prudent quant à son expansion dans le secteur de la recharge rapide. Bien que l’entreprise ait déjà installé des chargeurs de niveau 2 dans certains entrepôts aux États-Unis, au Canada, en Espagne, en Corée du Sud et au Royaume-Uni depuis la fin des années 1990, elle n’a encore confirmé qu’une vingtaine de sites pour des bornes rapides dans son plan d’action climatique 2023. Le premier site pilote de Costco, lancé à Denver en partenariat avec Electrify America, propose six bornes de 350 kW, démontrant ainsi un premier pas vers un réseau de recharge à plus grande échelle.
Une stratégie tournée vers l’avenir
Avec l’augmentation des véhicules électriques sur la route, l’entrée progressive de Costco dans la recharge rapide pourrait devenir une alternative viable pour ses clients. Toutefois, Costco étudie attentivement les options pour son expansion en évaluant toujours ses projets futurs avec Electric Era pour déterminer les prochains emplacements à équiper.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/10/Chargeurrapidecostcofr.jpeg556741Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-10-28 03:24:242024-10-28 03:30:31Costco se lance (enfin!) dans la recharge rapide pour véhicules électriques
Porsche prévoit d’importants ajustements financiers, visant des économies de plusieurs milliards d’euros d’ici 2030, selon le directeur financier Lutz Meschke. Cette déclaration a suivi la publication d’une baisse marquée de 41 % du bénéfice d’exploitation au troisième trimestre. Pour contrer cette chute, Porsche a annoncé une réduction de son réseau de concessionnaires en Chine, un marché qui subit une demande en déclin persistant et qui affecte gravement les constructeurs européens.
Réduction de l’empreinte en Chine : une nécessité face aux nouvelles réalités
« La Chine représente un défi considérable, et pas seulement pour Porsche », a déclaré Meschke. Il a expliqué qu’à l’avenir, il serait irréaliste pour les marques européennes d’attendre le même niveau de croissance en Chine qu’auparavant. Porsche, contrôlée majoritairement par Volkswagen, ajuste donc sa structure de coûts pour se calibrer sur des ventes mondiales annuelles autour de 250 000 unités, contre plus de 300 000 véhicules vendus ces dernières années.
Réalignement des produits et budgets pour une flexibilité accrue
Face à une demande en baisse et un rythme plus lent que prévu pour le passage à l’électrique, Porsche doit réévaluer son offre, ses budgets et ses dépenses. Meschke a souligné que ce réalignement vise à « accroître encore la flexibilité et la résilience » de la marque. En Chine, où la crise économique impacte les achats de produits de luxe, Porsche fait face à un changement structurel de la demande. Malgré tout, Meschke a précisé que la marque n’abandonne pas ce marché, même si elle doit réduire significativement son réseau de concessionnaires locaux pour s’adapter aux nouvelles conditions.
Performances financières du troisième trimestre
Le bénéfice d’exploitation du troisième trimestre s’est élevé à 974 millions d’euros, soit une baisse de 41 %, en deçà des attentes des analystes fixées à 1,08 milliard d’euros (LSEG). Les ventes ont chuté à 9,1 milliards d’euros, avec une marge d’exploitation de 10,7 %, bien loin de l’objectif à moyen terme situé entre 17 % et 19 %.
Le secteur automobile européen sous pression en Chine
Les récentes annonces de Porsche sont en phase avec celles d’autres constructeurs européens comme BMW et Mercedes-Benz, également exposés à une dépendance forte envers le marché chinois. Mercedes-Benz a annoncé vendredi son intention d’intensifier ses réductions de coûts après une baisse de moitié de ses bénéfices au troisième trimestre, sous l’effet d’une demande en berne et d’une concurrence intense en Chine.
Perspectives 2024
Malgré les défis actuels, Porsche confirme ses prévisions pour 2024, anticipant des ventes de 39 à 40 milliards d’euros et une marge d’exploitation entre 14 % et 15 %. Selon les estimations de LSEG, les analystes s’attendent à des ventes autour de 39 milliards d’euros pour une marge de profit de 13,8 %.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/10/dr_5.jpg422750Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-10-27 08:34:322024-10-27 08:43:59Porsche réduit son réseau de concessionnaires en Chine
De plus en plus de propriétaires choisissent d’entreposer leur véhicule durant l’hiver pour prolonger sa durée de vie. Cependant, un mauvais entreposage peut avoir l’effet inverse et causer des dommages. Chez Pièces d’auto Super, nous vous avons préparé un guide pratique en 10 étapes pour vous aider à bien préparer votre véhicule avant l’arrivée des températures froides.
1- Trouver un endroit approprié
La première étape consiste à trouver un emplacement pour entreposer votre véhicule. Les prix peuvent varier selon les offres, mais l’essentiel est que l’endroit soit à l’abri des intempéries, sec, et exempt de nuisibles. Recherchez un espace sécurisé, idéalement à l’intérieur, pour garantir une protection optimale contre l’humidité et les conditions climatiques difficiles.
2- Laver et cirer votre voiture
Avant d’entreposer votre véhicule, il est crucial de le laver et de le cirer. Des contaminants comme la poussière, la saleté ou encore les débris routiers peuvent endommager la peinture s’ils ne sont pas retirés. Un bon lavage et une couche de cire protègeront la carrosserie et maintiendront l’éclat de votre voiture.
3- Changement d’huile
Il est recommandé de changer l’huile avant l’entreposage pour éliminer les contaminants présents dans l’huile usée. Lorsque le moment viendra de sortir votre véhicule au printemps, vous repartirez avec une huile neuve, assurant une meilleure protection du moteur dès la première mise en route.
4- Vérifier le niveau des liquides
Assurez-vous que tous les liquides (liquide de refroidissement, lave-glace, frein, etc.) sont à des niveaux adéquats. Cela empêche la formation d’humidité à l’intérieur des systèmes et vous garantit un véhicule prêt à rouler une fois l’hiver passé.
5- Remplir l’essence
Un réservoir à moitié vide peut favoriser la formation de condensation et entraîner de l’humidité dans votre système de carburant. Nous recommandons de remplir le réservoir aux trois quarts avant l’entreposage pour minimiser ce risque.
6- Utiliser un additif à essence
Pour les véhicules utilisant de l’éthanol, il est conseillé d’ajouter un additif spécifique à l’essence. Laissez tourner le moteur quelques minutes après l’ajout de l’additif pour qu’il se répartisse dans le système et protège les composants internes durant l’entreposage.
7- Prendre soin de la batterie
Inutile de débrancher la batterie. Optez plutôt pour un chargeur intelligent qui maintiendra votre batterie à un voltage optimal durant l’hiver. Cela vous évitera les mauvaises surprises au printemps et prolongera la durée de vie de votre batterie.
8- Surveiller la pression des pneus
Il est conseillé de gonfler légèrement vos pneus au-delà de la pression recommandée avant de laisser votre véhicule au repos pour plusieurs mois. Cela compense une éventuelle perte de pression durant l’hiver, évitant ainsi d’endommager vos pneus.
9- Entreposer le véhicule sur des chandelles
Si possible, placez votre véhicule sur des chandelles pour soulager la pression sur les pneus. Cette astuce prévient la formation de « flat spots » — ces zones plates qui peuvent se créer si le véhicule reste immobile trop longtemps sur des pneus dégonflés. Sinon, mettre 50 livres de pression dans vos pneus pour éviter un plat
10- Utiliser une housse de protection
Enfin, protégez votre véhicule avec une housse adaptée. Que votre voiture soit entreposée à l’intérieur ou à l’extérieur, une housse évitera l’accumulation de poussière et d’éventuels rayures. Il existe une grande variété de housses adaptées à différents modèles de véhicules.
Conclusion
En suivant ces 10 étapes, vous vous assurez de retrouver votre véhicule dans un état impeccable lorsque le printemps arrivera. Tous les produits mentionnés dans cet article sont disponibles sur notre site Pièces d’auto Super ou en magasin. N’attendez plus pour vous équiper et garantir une protection optimale à votre voiture cet hiver !
Scout présente ses deux premiers modèles, prévus pour 2027
Scout, la nouvelle marque de véhicules électriques du groupe Volkswagen, a dévoilé sous forme de concepts les deux premiers modèles qu’elle compte commercialiser à l’horizon 2027-2028. On parle d’un VUS et d’une camionnette, dont la production doit s’amorcer en 2027.
Si le nom Scout vous dit quelque chose, sachez qu’il s’agit du même qui avait été utilisé dans les années 60 par la marque International Harvester pour la mise en marché d’un véritable véhicule utilitaire, le Scout.
Si Volkswagen détient le nom du modèle aujourd’hui, c’est parce qu’elle a acheté Navistar en 2022, le groupe qui avait succédé à International à l’époque, et qui avait hérité de la propriété du nom Scout.
Les deux concepts présentés ont des noms, soit Traveler pour le VUS, Terra pour la camionnette. Le nom du premier se rapproche de celui utilisé pour décrire un VUS vendu de la fin des années 50 au milieu des années 1970, le Travelall. Quant au design, il est aussi clairement inspiré de ce qu’on a vu avec les modèles jadis. Un porte-parole de l’entreprise a déclaré que le style des concepts était à 85 % celui des futures versions de production.
Les deux produits sont construits sur une nouvelle plateforme mettant à profit un châssis en échelle, ce qui va nous assurer de belles prestations en conduite hors route. Un essieu arrière rigide, des différentiels pouvant être verrouillés de façon mécanique, une barre stabilisatrice avant pouvant être déconnectée, des pneus tout-terrain de 35 pouces en option, une garde au sol de plus d’un pied, ainsi que des angles d’attaque et de sortie importants, voilà ce qui attend les amateurs avec ce modèle.
Côté format, les deux véhicules sont un peu plus longs et massifs que peuvent l’être les Rivian R1T et R1S, deux rivaux directs des nouvelles créations.
La compagnie promet des véhicules capables de transporter 2000 livres, alors que les capacités de remorquage se situeront autour de 7000 et de 10 000 livres, respectivement pour le VUS et la camionnette.
Là où l’on détient moins d’informations, c’est avec le groupe motopropulseur. Scout a indiqué que la capacité de la batterie serait suffisante pour offrir plus de 550 kilomètres d’autonomie. Puis, fait intéressant, une option hybride, que Scout nomme Harvester (tiens, une autre référence au passé), va utiliser un moteur à essence pour recharger la batterie, ce qui va porter l’autonomie à plus de 800 kilomètres. L’architecture à 800 volts va permettre une recharge à une puissance maximale de 350 kW. Les modèles Scout seront livrés de série avec le connecteur NACS (North American Charging Standard) de Tesla, et le véhicule sera capable d’alimenter appareils et domiciles.
À l’intérieur, on voit que la présentation demeure simple, avec la présence d’écran de 12,3 et de 16,2 pouces (informations de conduite et système multimédia). Note intéressante, Scout a mentionné que les acheteurs auront le choix d’opter pour une banquette à l’avant. Différentes options de toit seront aussi au menu.
Et bien sûr, il faudra s’attendre à retrouver quantité de variante et de déclinaisons au catalogue. Volkswagen a l’occasion d’exploiter un potentiel énorme ici.
Il faudra aussi s’attendre à voir de la technologie introduite par Rivian avec ce modèle, notamment pour ce qui est des mises à jour en direct. Rappelons que Volkswagen a annoncé des investissements de cinq milliards dans Rivian un peu plus tôt cette année.
Quant à la production, elle aura lieu à l’intérieur d’une nouvelle usine qui sera située près de Columbia, en Caroline du Sud. Deux milliards devraient être investis dans ce site, qui pourrait éventuellement produire d’autres modèles du groupe Volkswagen.
Enfin, notez que Scout accepte déjà les réservations pour ses modèles Traveler et Terra. La compagnie prévoit d’établir son propre réseau de ventes et de services, directement au client, un peu à l’image du modèle de Tesla. Les modèles seront conçus pour qu’environ 80 % des réparations puissent être effectués en dehors d’un centre de service Scout.
Nul doute, cette façon de faire ne fait pas le bonheur des concessionnaires de la marque.
Nous verrons ce qui aura tenu et ce qui sera conservé comme approche lorsque les modèles seront sur le point de se présenter sur le marché. L’année 2027 est encore loin. Ce qui est certain, c’est que les deux bêtes, avec leur style tranché, vont assurément séduire la clientèle visée.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/10/Terra_Truck.png4641200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-10-27 03:24:332024-10-27 03:29:15Scout présente ses deux premiers modèles, prévus pour 2027
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