Une nouvelle tempête se profile à l’horizon pour l’industrie automobile mondiale. Cette fois, ce ne sont pas les micropuces, mais bien les terres rares qui menacent de paralyser les chaînes de montage. La Chine, qui contrôle environ 65 % de l’extraction et 88 % du raffinage mondial de ces minéraux essentiels, a décidé de limiter leurs exportations, notamment celles des aimants utilisés dans une foule de composants automobiles, des moteurs électriques aux freins, en passant par les lève-vitres.

Conséquences immédiates

Certaines usines, comme l’usine Ford de Chicago, ont déjà dû interrompre la production en mai, faute de pièces contenant ces matériaux. Le problème ne fait que commencer. La MEMA (Motor & Equipment Manufacturers Association) appelle à une action immédiate pour éviter des conséquences économiques majeures. « Si on ne peut plus obtenir de terres rares, on est dans le pétrin », résume Sam Abuelsamid, analyste chez Telemetry.

Un système en tension

Les délais d’approbation pour les exportations chinoises s’allongent. Selon Reuters, seulement trois fonctionnaires chinois ont le pouvoir d’autoriser les exportations, ce qui ralentit l’ensemble du processus. Ford, comme d’autres constructeurs, cherche maintenant des pièces de remplacement ou des voies d’approvisionnement alternatives, avec des coûts d’expédition en urgence à la clé.

Le paradoxe des tarifs

Ironiquement, cette crise découle d’un conflit commercial. En riposte aux tarifs américains, la Chine a restreint l’exportation d’aimants à partir du 4 avril. Une entente a été conclue le 12 mai, mais les goulots d’étranglement persistent. Certains fournisseurs envisagent même de délocaliser la production de certaines pièces en Chine, là où les restrictions ne s’appliquent pas aux pièces finies — une stratégie qui va à l’encontre de l’objectif de relance manufacturière aux États-Unis.

Une menace bien réelle

ZF, un géant allemand des groupes motopropulseurs, prévoit déjà une baisse de production automobile mondiale au second semestre de 2025. « Il y a tellement d’éléments contenant des aimants dans un véhicule que statistiquement, il manquera toujours une pièce quelque part », souligne Mathias Miedreich, vice-président chez ZF.

Un problème systémique

La MEMA et plusieurs groupes représentant Toyota, GM, Volkswagen et Hyundai ont tiré la sonnette d’alarme dès le 9 mai. Des réunions quotidiennes ont lieu entre grands constructeurs et fournisseurs pour évaluer les risques. Si certains, comme VW, affirment ne pas ressentir d’impact immédiat, d’autres, comme Ford, surveillent la situation de très près. « C’est une situation qu’on continue de suivre activement. On ne sait pas encore si elle prendra de l’ampleur », a conclu Sherry House, directrice financière de Ford.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Les terres rares chinoises : Vers une crise plus grave que celle des micropuces? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On oublie souvent de mentionner Buick quand on parle de véhicules chinois, parce qu’on se concentre sur les véhicules électriques. Et si vous voulez acheter un Buick qui n’est pas chinois, vous avez comme option l’Enclave, un VUS intermédiaire à trois rangées de sièges qui vient d’être généreusement remodelé pour 2025, même si on ne peut pas dire qu’il révolutionne le créneau.

L’Enclave 2025 est offert en trois versions qui ont la même mécanique, à peu de détails près, et dont le prix oscille entre 63 000 et 73 000 dollars. C’est cher payé pour un VUS dont la marque était moribonde il n’y a pas si longtemps. Au moins, celui-là continue d’être un VUS américain puisqu’il est assemblé au Michigan, alors que les plus petits VUS de la gamme Buick sont faits en Chine, dans les anciennes usines de Daewoo (pour ceux qui s’en rappellent).

Destiné aux familles en quête d’espace

L’Enclave 2025 a au moins l’audace d’abandonner son V6 au profit d’un 4 cylindres turbo plus moderne et plus plaisant à conduire. Cette cylindrée de 2,5 développe une puissance de 328 chevaux et un couple de 326 livres-pied, des chiffres supérieurs à ceux du V6 de 3,6 litres. Une transmission automatique à huit rapports et la traction intégrale de série complètent le portrait. C’est une offre intéressante. Ça permet à l’Enclave d’afficher une capacité de remorquage de 5000 livres. Par contre, ça ne réduit pas de beaucoup sa consommation, qui tourne autour des 12 à 13 litres aux 100 kilomètres, ce qui est élevé. La petite cylindrée ne fait pas un son particulièrement agréable, non plus.

À l’intérieur

L’Enclave 2025 fait un bond technologique significatif. Le tableau de bord est dominé par un écran panoramique de 30 pouces, le plus grand de sa catégorie. Il est basé sur le système Android Automotive de Google. On aime ou pas, mais une mise à jour attendue plus tard cet été devrait ajouter des applications à ce système qui lui manquent cruellement, en ce moment. Cela dit, l’écran est encombrant. Il illustre l’omniprésence des technologies à bord, puisque l’Enclave est aussi équipé du système Super Cruise, une conduite semi-autonome qui est peut-être la meilleure en son genre. L’Enclave put accueillir jusqu’à sept passagers. C’est serré, à l’arrière, mais ça fonctionne. Les matériaux sont soignés, particulièrement dans la version Avenir qui propose des sièges avant chauffants et ventilés avec fonction de massage, et des sièges chauffants à la deuxième rangée. L’espace de chargement est correct, à 648 litres derrière la troisième rangée.

Sur la route

Le Buick Enclave 2025 privilégie le confort. Les suspensions filtrent bien les imperfections de la route, même avec les jantes de 22 pouces de la version Avenir. La direction est légère, les manœuvres en ville se font bien. La puissance est au rendez-vous mais n’incite pas à une conduite sportive, ce qui correspond à la vocation familiale du véhicule. Dans l’ensemble, le Buick Enclave 2025 se positionne comme un VUS spacieux et technologiquement à jour, qui offre un certain luxe et confort, bien même si la transition vers un quatre cylindres turbo pourrait ne pas séduire tous les adeptes de la marque. Et ça, c’est s’il en reste, des adeptes de la marque Buick…

Le texte Buick Enclave provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

C’est officiel : le légendaire moteur HEMI V8 de 5,7 litres fait son grand retour dans la gamme du Ram 1500 2026 après avoir été retiré l’an dernier. Offert en option au Canada pour 1 200 $ CAD, il sera disponible sur les versions Tradesman, Big Horn, Express, Warlock, Laramie, Rebel, Limited et Longhorn. Ce moteur, jumelé à la technologie hybride légère eTorque, livre 395 chevaux et un couple de 410 lb-pi

Une décision stratégique signée Kuniskis

Le PDG de Ram, Tim Kuniskis, revenu à la tête de la marque en décembre dernier, a fait du retour du HEMI une priorité. Sous l’ère Tavares (ancien PDG de Stellantis), le V8 avait été évincé au profit des moteurs six cylindres biturbo Hurricane, plus efficaces et puissants (jusqu’à 540 ch). Mais Kuniskis l’a dit franchement : « Quand vous perdez ces clients-là, bonne chance pour les récupérer. »

Un moteur mythique, mais une image repensée

Fait intéressant : le nom “HEMI” ne figurera plus sur les ailes des camions. À la place, Ram adopte un nouveau logo : une tête de bélier fusionnée à l’emblème HEMI, un geste que la marque décrit comme un « symbole de protestation ».

Pourquoi ce retour maintenant?

Avec 3,6 millions de propriétaires de Ram équipés du HEMI en Amérique du Nord, la disparition du V8 avait suscité une levée de boucliers. Malgré les qualités indéniables du Hurricane (420 à 540 ch et jusqu’à 521 lb-pi de couple), plusieurs consommateurs estimaient qu’on leur retirait un choix plutôt que de leur offrir une alternative.

Reprise des ventes en vue

Ram espère que cette décision ravivera la flamme chez ses fidèles. La marque a connu une croissance de 16 % au détail au premier trimestre de 2025 et prévoit une hausse de 25 % pour la première moitié de l’année.

Conclusion

Avec le retour du HEMI, Ram joue sur la corde sensible de la fidélité. Le constructeur réaffirme son identité tout en jonglant avec les exigences d’une industrie en mutation. L’avenir du V8 est peut-être compté, mais pour l’instant, il rugira encore un peu.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Ram confirme le retour du Hemi dans ses camionnettes provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une étude réalisée par l’Association américaine des automobilistes (AAA) dresse un portrait peu reluisant de l’intérêt des consommateurs américains pour les véhicules électriques. En fait, on note que l’engouement est en baisse.

Une deuxième étude, cette fois le fruit du travail des gens chez J. D. Power, peint un portrait moins sombre.

L’étude de l’AAA

D’abord, du côté de l’AAA, les résultats démontrent que l’intérêt des Américains pour les véhicules électriques est à son plus bas niveau depuis 2019. On découvre que seulement 16 % des adultes américains ont déclaré qu’il était très probable ou probable qu’ils achètent un modèle électrique lors de leur prochaine acquisition.

À l’opposé, la proportion de gens qui mentionne que la chose est peu probable ou très peu probable est passée de 51 % à 63 % au cours des quatre dernières années.

L’intérêt des Américains pour les véhicules électriques est en baisse | Auto123.com

Il faut avouer que le contexte aux États-Unis n’encourage pas la transition électrique, avec le retrait imminent des rabais à l’achat de certains véhicules et une administration qui ne semble pas vouloir lever le petit doigt pour favoriser l’électrification.

En tout, 1128 répondants ont été questionnés en mars dernier pour ce sondage. Il y a bien sûr une marge d’erreur, mais la tendance à la baisse est néanmoins observable.

Ce que l’enquête démontre, c’est beaucoup d’incertitudes et de manque d’informations. L’AAA indique que les coûts élevés de réparation des batteries (62 %) et le prix d’achat plus élevé (59 %) des véhicules sont les deux raisons les plus citées pour ne pas envisager l’achat d’un modèle.

Une station de chargement du réseau Electrify America
Une station de chargement du réseau Electrify America | Auto123.com

D’autres répondants ont fait état de l’incapacité des VÉ à effectuer de longs trajets (57 %), une réalité qui est liée à un réseau de recharge peu développé en certains endroits aux États-Unis. Les personnes sondées soulignent entre autres l’absence de bornes de recharge publiques pratiques (56 %) et la crainte de se retrouver avec une batterie déchargée sur le bord de la route (55 %).

Ce qui est peut-être plus inquiétant, c’est l’impression que le virage électrique va bel et bien se produire. Cette impression est en perte de vitesse. En 2022, 40 % des gens croyaient que lors de la prochaine décennie, il y aurait plus de véhicules électriques que de modèles à essence. Cette proportion est passée à 23 %.

L’étude de J.D. Power

Chez J.D. Power, une étude similaire démontre que 24 % des gens se disent très susceptibles d’envisager l’achat d’un modèle tout électrique. Un autre 35 % mentionne que ça demeure une possibilité, une donnée stable, explique J.D. Power. Là aussi, on note que les gens critiquent l’infrastructure de recharge.

La différence entre les deux études, c’est que l’AAA s’adressait à tout le monde, alors que J.D. Power a sondé des gens qui sont présentement sur le marché pour l’achat d’un véhicule.

Ce qui est un peu triste, c’est que ces résultats arrivent à un moment où il n’y a jamais eu autant de véhicules électriques sur le marché.

Le Kia EV9
Le Kia EV9 | Auto123.com

Il ne faudrait pas voir ces conclusions comme une critique envers les véhicules électriques autant qu’un constat concernant le réseau de recharge, la façon dont les consommateurs sont informés à certains endroits et le manque de connaissance générale sur l’expérience au volant d’un modèle électrique.

On sent beaucoup d’inquiétudes reliées à l’ignorance des choses, à des peurs.

La transition électrique va se faire, on le répète depuis longtemps. On mentionne aussi qu’elle risque de prendre plus de temps que prévu, la nature humaine étant ce qu’elle est.

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Le texte L’intérêt des Américains pour les véhicules électriques est en baisse provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La crise mondiale des terres rares frappe de plein fouet l’industrie automobile européenne. Plusieurs usines de pièces et chaînes de production ont temporairement cessé leurs activités, selon l’association des fournisseurs automobiles européens (CLEPA). Et qu’est-ce qui est en cause ? Les restrictions à l’exportation imposées par la Chine depuis avril.

Moins de 25 % des demandes de licences sont approuvées

Depuis le début des restrictions, les fournisseurs ont déposé des centaines de demandes de licences d’exportation auprès des autorités chinoises. Moins du quart ont été approuvées jusqu’à maintenant, forçant des fermetures temporaires.

La CLEPA estime que si la situation ne s’améliore pas rapidement, d’autres arrêts de production surviendront d’ici trois à quatre semaines.

Un risque majeur pour Volkswagen, Mercedes et BMW

Les grands constructeurs allemands comme Volkswagen, Mercedes-Benz et BMW — ainsi que des géants comme Bosch — dépendent des terres rares pour fabriquer des composants critiques : moteurs électriques, capteurs, alternateurs, etc.

Même si BMW affirme que ses usines fonctionnent normalement, plusieurs fournisseurs de son réseau sont touchés.

Le fabricant allemand Schaeffler fournit des pièces automobile aux constructeurs
Le fabricant allemand Schaeffler fournit des pièces automobile aux constructeurs | Auto123.com

Des délais de dédouanement qui aggravent la situation

La lenteur dans la délivrance des licences, combinée aux délais de traitement aux douanes, même pour les exportations autorisées, complique davantage la chaîne d’approvisionnement. « Bien que certaines licences aient été accordées, c’est actuellement insuffisant pour garantir une production fluide », a déclaré Hildegard Mueller, présidente du VDA (association allemande de l’automobile).

La Chine utilise les terres rares comme levier politique

Cette décision de Pékin est perçue comme une réponse stratégique dans la guerre commerciale en cours avec l’administration Trump. La Chine contrôle une grande partie de la chaîne d’approvisionnement mondiale en terres rares, essentielles à l’automobile, l’aérospatiale, les semi-conducteurs et même l’industrie militaire. En avril, les exportations de ces matériaux ont chuté de moitié.

Les États-Unis, l’Inde et l’Europe en mode panique

Face à cette crise, plusieurs acteurs internationaux haussent le ton. En mai, l’Alliance for Automotive Innovation (GM, Toyota, Volkswagen et Hyundai) a envoyé une lettre d’alerte à l’administration Trump. L’Inde, de son côté, prévoit d’envoyer une délégation de dirigeants automobiles en Chine dans les prochaines semaines pour accélérer le processus.

Frank Fannon, ex-haut fonctionnaire du département d’État américain, résume bien l’urgence : « Le moment d’agir était hier. Il faut maintenant mobiliser tout l’appareil gouvernemental pour sécuriser nos approvisionnements. »

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Le texte Pénurie de terres rares : des usines européennes de pièces auto obligées de fermer provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

S’il y a un problème qu’on ne souhaite jamais voir avec un véhicule, c’est une accélération involontaire de ce dernier. Autrement dit, alors que l’on conduit le modèle, il décide d’accélérer alors qu’on n’exerce aucune pression sur l’accélérateur.

Selon une nouvelle rapportée par le site Edmunds, certains propriétaires auraient rapporté ce problème avec leur Dodge Charger EV. Une voiture que le site a à l’essai a vécu le même problème, alors que l’un des rédacteurs de la publication a rapporté une accélération involontaire totalement inexpliquée.

Dodge Charger EV : accélérations involontaires rapportées par des propriétaires | Auto123.com

Ce dernier a déclaré avoir vu un certain nombre de témoins lumineux apparaître au tableau de bord, ainsi qu’une indication que la voiture passait en mode « faible puissance », ce qui semble être un réglage qui permet de conduire la voiture lentement en cas de défaillance majeure. En appuyant sur la pédale d’accélérateur, l’accélération était très lente, selon ce que rapporte Edmunds.

Le problème, c’est qu’en levant le pied de la pédale d’accélération, au lieu de ralentir grâce au freinage régénérateur, la voiture a continué d’accélérer, à un rythme d’environ un mile à l’heure à la seconde.

L’incident a été filmé, ce qui nous permet de bien voir ce qui se produit lorsque le problème se manifeste. Pour ralentir, le conducteur a dû appuyer sur les freins en exerçant une plus forte pression que d’habitude. Et, en relâchant le frein, la voiture a continué à accélérer jusqu’à 70 km/h, sans aucune action sur la pédale d’accélérateur.

Après avoir garé la voiture, en être débarqué et avoir ensuite repris le volant, le problème avait disparu.

De toute évidence, on parle d’un problème logiciel, mais ça demeure inquiétant.

Le site Motor1 y est allé de quelques échanges avec Stellantis, mais la compagnie y est allée d’une réponse laconique n’adressant pas vraiment la situation vécue par l’équipe d’Edmunds et certains propriétaires.

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Le texte Dodge Charger EV : accélérations involontaires rapportées par des propriétaires provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après des mois d’incertitude, des décisions de justice récentes aux États-Unis pourraient enfin offrir à l’industrie automobile nord-américaine une lueur d’espoir en matière de politique commerciale à long terme. Les fournisseurs, freinés dans leurs investissements, espèrent une clarification durable des règles du jeu, alors que plane déjà la révision de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) prévue pour 2026.

Une industrie en mode attente

Parmi les décisions de la justice qui pourraient aider à clarifier les choses pour les acteurs concernés, il y a notamment un jugement de la Cour du commerce international des États-Unis, rendu le 28 mai, qui a déclaré illégaux certains tarifs imposés par Donald Trump, dont ceux liés aux représailles contre le trafic de drogue. Bien que ces tarifs aient été temporairement rétablis en appel, le processus judiciaire pourrait aider à mieux définir les pièces visées par différents types de tarifs douaniers.

Dans une usine Audi au Mexique
Dans une usine Audi au Mexique | Auto123.com

Un casse-tête pour les fournisseurs

Lors d’une discussion organisée par Automotive News, plusieurs experts ont décrit un environnement d’investissement paralysé. Entre les incertitudes tarifaires, les délais de mise en marché des nouveaux modèles et les virages vers l’électrification, les fournisseurs ignorent dans quoi investir, et où.

Pour Rodrigo Contreras de Martinrea International, une entreprise canadienne, « cet élément d’incertitude doit être réglé rapidement ». Le doute sur les règles commerciales futures affecte la chaîne d’approvisionnement complète, de la fabrication des poignées de portières jusqu’aux unités de contrôle électroniques.

L’ACEUM : un rempart fragile

Si l’industrie a jusqu’ici évité le pire, c’est grâce aux exemptions prévues par l’ACEUM. Les pièces et véhicules respectant les règles de contenu régional et de main-d’œuvre peuvent toujours circuler librement sans droits de douane, ce qui a limité les hausses de prix et les ruptures de production.

Mais tout pourrait changer à partir du 1er juillet 2026, date de révision officielle de l’accord. Pour Collin Shaw, président de MEMA (qui représente les fournisseurs américains), il est crucial que « les changements apportés à l’ACEUM permettent à la chaîne d’approvisionnement de rester viable économiquement ». Selon lui, chaque pièce automobile a sa propre logique de production, parfois plus efficace au Mexique, parfois au Canada ou aux États-Unis.

Même si la voie judiciaire s’annonce longue, les experts s’entendent : la stabilité commerciale est essentielle pour restaurer la confiance dans les décisions d’affaires. Et bien que l’administration Trump voie encore les tarifs comme un outil de négociation, l’industrie espère que les règles deviendront plus prévisibles, pour enfin pouvoir planifier l’avenir de façon cohérente.

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Le texte Tarifs : vers plus de clarté pour l’industrie automobile nord-américaine ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un navire cargo transportant environ 3 000 véhicules à destination du Mexique a été abandonné en plein milieu de l’océan Pacifique après avoir pris feu mardi. Selon un communiqué de Zodiac Maritime, l’opérateur du navire Morning Midas, de la fumée a été repérée sur le pont transportant près de 800 voitures électriques.

Évacuation complète de l’équipage

Malgré l’intervention rapide de l’équipage, les procédures de lutte contre l’incendie ont échoué à maîtriser les flammes. Face à l’intensité du sinistre, les 22 membres d’équipage ont été évacués par la Garde côtière américaine vers un navire marchand à proximité. Aucun blessé n’a été rapporté.

Risques accrus avec les batteries de véhicules électriques

Ce n’est pas la première fois qu’un tel incident survient. Ces dernières années, plusieurs incendies majeurs ont touché des navires transportant des véhicules électriques, en raison des batteries lithium-ion susceptibles de s’enflammer spontanément. En 2022, un navire avec 4 000 véhicules avait pris feu dans l’Atlantique avant de sombrer, malgré des tentatives de remorquage.

Des opérations de secours complexes

Des équipes de sauvetage et de lutte contre l’incendie sont en route pour tenter de reprendre le contrôle du Morning Midas et limiter les dommages environnementaux potentiels. L’état exact du navire et des véhicules reste inconnu, mais l’abandon en mer suggère un incendie majeur et incontrôlable.

Un rappel des défis logistiques mondiaux

Cet événement met une fois de plus en lumière les défis croissants liés au transport maritime de véhicules électriques, notamment la sécurité incendie à bord des cargos modernes. Les constructeurs et les armateurs devront sans doute réévaluer les protocoles de manutention et de sécurité pour faire face à ces nouveaux risques.

Avec des renseignements de Bloomberg

Le texte Un navire avec 3 000 voitures brûle dans la mer du pacifique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Polestar vient d’ouvrir les commandes canadiennes pour le Polestar 4 2026, son nouveau VUS coupé 100 % électrique. Affiché à partir de 64 900 $, ce modèle deviendra le véhicule de production le plus rapide de la marque. La fabrication destinée au marché nord-américain débutera cet été dans l’usine de Busan, en Corée du Sud, avec les premières livraisons attendues à l’automne 2025.

Design futuriste et performances électrisantes

Le Polestar 4 marie l’élégance aérodynamique d’un coupé avec la fonctionnalité d’un VUS. Hugues Bissonnette, directeur de Polestar Canada, affirme que le modèle « s’impose dans la catégorie D-SUV de performance haut de gamme », venant compléter l’offre aux côtés du Polestar 3. La version Longue autonomie à deux moteurs développe 544 chevaux et 506 lb-pi de couple, permettant un 0-100 km/h en seulement 3,8 secondes. Grâce à une batterie de 100 kWh, l’autonomie estimée atteint 434 km. Pour ceux qui privilégient l’autonomie à la vitesse, la variante à propulsion à moteur unique affiche 272 chevaux, une autonomie accrue à 482 km, et un prix de base identique de 64 900 $.

Recharge rapide et équipement généreux

Toutes les versions peuvent être rechargées jusqu’à 200 kW en courant continu et intègrent une recharge AC de 11 kW. L’équipement de série inclut le Pilot Pack (aide au changement de voie), des roues de 20 pouces, un toit vitré panoramique, un affichage 360° avec vue 3D, un chargeur sans fil, et des sièges avant à réglage électrique.

Une caméra au lieu d’une lunette arrière

Le Polestar 4 se distingue aussi par l’absence de lunette arrière. À la place, une caméra HD montée sur le toit retransmet une vue en direct dans l’habitacle, offrant une visibilité arrière supérieure aux rétroviseurs traditionnels.

Une construction axée sur la durabilité

Dans la lignée de la philosophie écologique de Polestar, l’habitacle met de l’avant des matériaux recyclés et durables. Le revêtement MicroTech, dérivé d’huile de pin, réduit de 70 % les émissions de CO₂ comparé au PVC conventionnel. Les tapis sont faits d’ECONYL (filets de pêche recyclés), et 85 % des composants sont recyclables.

Versions et prix au Canada (2026)

Version Transmission Puissance Couple 0-100 km/h Autonomie Prix (CAD)
Longue autonomie, moteur simple, groupe pilot RWD 272 hp 253 lb-pi 7,1 s 482 km 64 900 $
Longue autonomie, moteur simple, Pilot + Plus RWD 272 hp 253 lb-pi 7,1 s 482 km 71 700 $
Longue autonomie, deux moteurs, groupe pilot AWD 544 hp 506 lb-pi 3,8 s 434 km 69 900 $
Longue autonomie, deux moteurs, Pilot + Plus AWD 544 hp 506 lb-pi 3,8 s 434 km 76 700 $
Longue autonomie, deux moteurs, tous les groupes AWD 544 hp 506 lb-pi 3,8 s 434 km 82 500 $

Le texte Le Polestar 4 2026 débarque au Canada à partir de 64 900 $ provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le géant technologique chinois Huawei entre dans le segment des berlines de très grand luxe avec le lancement d’une énorme berline appelée Maextro S800. Dévoilée sur son marché domestique, cette nouvelle venue ne cache pas ses ambitions : rivaliser directement avec des références établies telles que la Mercedes-Maybach Classe S, en proposant un concentré de technologie et de raffinement.

Plusieurs motorisations

Elle est proposée en une version entièrement électrique, et en une déclinaison hybride à autonomie étendue, que Huawei appelle EREV (pour Extended Range Electric Vehicle). La variante purement électrique a droit à une transmission intégrale assurée par deux moteurs électriques. Sa batterie de 97 kWh promet une autonomie confortable de 702 kilomètres selon les cycles d’homologation en Chine, ce qui place la S800 parmi les meilleurs élèves de sa catégorie en matière de rayon d’action. En mode hybride branchable, les acheteurs peuvent opter pour deux ou trois moteurs, avec transmission intégrale. L’autonomie en mode purement électrique pour ces modèles pourrait atteindre 400 kilomètres, ce qui est énorme.

À bord

La Maextro S800 intègre un système de conduite intelligent avancé qui comprend quatre lidars et trente-deux autres capteurs. L’habitacle de la Maextro S800 est une expérience de luxe en soi. Les matériaux ont été soigneusement sélectionnés, avec la présence de détails en cristal, d’appliqués en métal moulé et d’une sellerie en cuir naturel. Un système audio de 43 haut-parleurs et aussi de mise, pour une qualité d’écoute exceptionnelle. Mais surtout, visuellement, la Maextro S800 affiche ses couleurs : Huawei entend clairement investir le créneau le plus prestigieux du marché automobile, et cible manifestement Mercedes et Maybach.

Une fraction du prix

La S800 coûtera 135 000 $ en Chine quand elle sera mise en vente.

Le texte Le géant techno chinois Huawei veut tasser Mercedes-Benz provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile