Alors que Chrysler célébrait discrètement ses 100 ans le 6 juin dernier, un autre changement important passait tout aussi inaperçu : la mise sur glace de sa transition vers une gamme 100 % électrique. L’entreprise, qui promettait en 2022 un premier véhicule électrique en 2025 et une gamme tout électrique d’ici 2028, semble rétropédaler, comme bien d’autres constructeurs confrontés à un marché moins enthousiaste qu’anticipé.

Un futur incertain, mais des plateformes prometteuses

Le lancement du VUS électrique qui était prévu pour 2026, et qui devait marquer le renouveau de la marque, est maintenant reporté « jusqu’à nouvel ordre ». En coulisses, Stellantis prépare plutôt une relance plus pragmatique. Ralph Gilles, chef du design chez Stellantis, a confirmé au groupe Automotive News que Chrysler allait « expérimenter » avec les plateformes STLA Medium et STLA Large, capables d’accueillir autant des moteurs à combustion que des groupes motopropulseurs hybrides ou électriques.

Une gamme actuelle à bout de souffle

Actuellement, Chrysler survit à peine avec deux fourgonnettes quasi identiques — la Caravan et la Pacifica — dont la popularité décline. Un rafraîchissement de la Pacifica est prévu pour 2026, inspiré du concept Halcyon, avec des boucliers et calandres plus modernes. Mais ce n’est pas ce léger remodelage esthétique qui permettra de remettre la marque sur les rails.

Le concept Halcyon de Chrysler
Le concept Halcyon de Chrysler | Auto123.com

Une relance axée sur la polyvalence

La plateforme STLA Medium, déjà utilisée avec des modèles comme le Peugeot 3008 et le Citroën C5 Aircross, ainsi que la STLA Large, qui supporte les versions thermiques et électriques du Jeep Wagoneer S et de la nouvelle Dodge Charger, pourraient servir de base à une nouvelle gamme Chrysler. L’objectif : offrir une gamme variée, accessible, qui peut plaire à plus de consommateurs.

Chrysler cherche encore son avenir

Alors que Stellantis prend le temps d’évaluer ses options, une chose est claire : Chrysler devra faire bien plus que simplement moderniser une fourgonnette pour vivre son deuxième siècle. Une relance crédible passe par des modèles inédits, une vision cohérente et, surtout, des véhicules désirables.

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Le texte Chrysler revoit sa stratégie électrique à l’occasion de son 100e anniversaire provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• BMW réduit l’offre avec son VUS le moins populaire, le XM, pour 2026.

Il est rare que BMW se plante avec un véhicule, mais le cas du XM est l’exception qui confirme la règle. Ce n’est pas que ce modèle ne soit pas réussi sur le plan de la conception, de la qualité de construction ou de la performance, c’est qu’il n’intéresse pas beaucoup d’acheteurs.

Le problème, c’est son prix. À plus de 250 000 $, il ne propose pas grand-chose de plus qu’un X7 M60i, qui se vend deux fois moins cher. Bref, on repassera pour la stratégie.

Conséquemment, on sait que le véhicule ne sera proposé que le temps d’une génération. Et déjà, BMW commence à réduire l’offre. De deux variantes, on passe à une pour l’année modèle 2026.

La déclinaison qui est conservée est celle qui porte le nom de Label, la plus huppée. C’est aussi la plus puissante des deux, celle qui propose une puissance combinée de 738 chevaux et 738 livres-pieds de couple.

BMW XM 2026, de profil | Auto123.com

Ce VUS hybride rechargeable a été une création entière de la division M, plutôt que la modification d’un modèle existant. Il s’agissait de la première fois depuis 1978 que la division M concevait un véhicule. Malheureusement, sa carrière sera de courte durée. Le site Automotive News rapportait l’année dernière que BMW prévoyait d’abandonner le XM après la fin de la production de la génération actuelle en novembre 2028.

Un regard au chapitre des ventes aide à comprendre la décision de la compagnie. Aux États-Unis, elles se sont chiffrées à 1974 unités seulement en 2024, soit 15 % de moins que l’année de son lancement, en 2023.

Le projet d’un BMW XM entièrement électrique, donc la production aurait été lancée à la fin de 2028, aurait été également mis de côté.

Quant à la version Label 2026, elle va offrir de nouvelles options de couleurs, tant pour l’extérieur que pour l’intérieur, ainsi que de nouveaux designs de jantes. La recharge promet aussi d’être plus rapide.

La production des versions 2026 sera lancée en août à l’usine BMW de Greer, en Caroline du Sud. Le modèle sera disponible à compter de l’automne.

BMW XM 2026, moteur
BMW XM 2026, moteur | Auto123.com

BMW XM 2026, intérieur
BMW XM 2026, intérieur | Auto123.com

BMW XM 2026, trois quarts arrière
BMW XM 2026, trois quarts arrière | Auto123.com

BMW XM 2026, arrière
BMW XM 2026, arrière | Auto123.com

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Le texte BMW simplifie l’offre de son VUS le moins populaire, le XM provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La marque de luxe coréenne Genesis abandonne sa promesse d’un avenir exclusivement électrique d’ici dix ans. À la place, elle adopte une stratégie à deux volets : poursuivre le développement de véhicules 100 % électriques tout en introduisant des modèles hybrides, incluant des hybrides classiques et des véhicules électriques à autonomie prolongée (EREV). Selon Mike Song, patron mondial de Genesis, les consommateurs réclament plus d’hybrides que de VÉ purs. La marque réagit en testant déjà des prototypes de cette future gamme électrifiée.

Hybrides et EREV : efficacité et performance

Genesis ne fait pas qu’adopter l’électrification — elle la réinvente. Sous la houlette de Manfred Harrer, ingénieur en chef aux performances, la marque veut marier luxe haut de gamme et plaisir de conduite. Il souligne l’intérêt des EREV, qui combinent silence et couple instantané des VÉS avec une autonomie étendue et même une capacité de remorquage accrue, souvent limitée dans les VÉ traditionnels. Les prolongateur d’autonomie Genesis utiliseront une batterie plus petite, jumelée à un générateur thermique. Objectif : éliminer l’anxiété liée à la recharge sans sacrifier le comportement routier.

Nouvelle plateforme à propulsion : pour le plaisir du conducteur

Tous les futurs modèles électrifiés Genesis reposeront sur une nouvelle plateforme orientée propulsion. Harrer insiste : même si le poids des batteries est inévitable, l’ajustement des trains roulants, des pneus et des répartitions de couple permettra d’offrir une tenue de route plus engageante. Hyundai, la maison-mère, a d’ailleurs dévoilé une transmission hybride novatrice intégrant le démarreur-générateur et le moteur électrique directement dans la boîte de vitesses, pour une conduite plus fluide, silencieuse et capable d’encaisser jusqu’à 340 chevaux.

Moteurs thermiques à l’appoint : du muscle sous le capot

Deux moteurs thermiques seront utilisés : un 4 cylindres turbo de 2,5 litres (329 ch et 339 lb-pi dans le Hyundai Palisade 2026) et un 1,6 litre turbo (jusqu’à 280 lb-pi), déjà utilisé dans le Santa Fe 2025. En prime, tous les modèles bénéficieront de la recharge bidirectionnelle V2L, pour alimenter des appareils externes, même avec les hybrides.

Magma : la performance électrifiée

La cerise sur le sundae ? Le Genesis GV60 Magma, version haute performance de plus de 600 chevaux attendue d’ici la fin de l’année. Ce sera la première d’une nouvelle lignée de modèles “Magma” dédiés à ceux qui veulent électrification et adrénaline.

Conclusion

Genesis ne renonce pas à l’électrification. Elle la rend plus polyvalente, plus attrayante — et surtout, plus amusante à conduire. Qu’on choisisse un VÉ, un hybride ou un EREV, la marque promet que chaque trajet aura du panache.

Avec des renseignements d’Inside EV’s

Le texte Genesis change de cap : des hybrides, des EREV et du plaisir de conduire au menu provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Tesla prévoit un lancement public de ses robotaxis à conduite autonome à partir du 22 juin 2025, selon Elon Musk. C’est à Austin, au Texas, que les premiers trajets devraient être proposés, dans un projet pilote très attendu, autant par les investisseurs que par les amateurs du constructeur.

Ce projet pourrait redéfinir l’avenir de la mobilité urbaine… ou se heurter à une réalité réglementaire et technologique plus complexe.

En réponse à une question posée sur X, Elon Musk a précisé : « Nous sommes super paranoïaques sur la sécurité, donc la date pourrait bouger. »

Tesla ne s’attaque pas à la légère à cette tâche ; les véhicules seront supervisés à distance et circuleront uniquement dans une zone restreinte à leurs débuts.

Un pari audacieux pour relancer Tesla

Cette initiative survient alors que les ventes de véhicules électriques de Tesla marquent le pas, concurrencées par les marques chinoises et coréennes, mais aussi plombées par les prises de position politiques polarisantes d’Elon Musk. Le patron de Tesla espère que la conduite autonome redonnera à l’entreprise son image de pionnier technologique.

Tesla veut offrir ses robotaxis au public dès le 22 juin à Austin, au Texas | Auto123.com

À partir du 28 juin, livraison autonome à domicile

Elon Musk a aussi promis qu’à compter du 28 juin, certains véhicules Tesla sortiront de l’usine et se rendront d’eux-mêmes chez les clients. Une idée spectaculaire qui soulève autant de questions sur la sécurité que d’excitation chez les adeptes de haute technologie.

Un parc de Model Y robotisés sous supervision

Le premier parc de robotaxis sera composé de 10 à 20 Tesla Model Y. Ces VUS fonctionneront avec la plus récente version du logiciel Full Self-Driving, encore en phase de test. Une vidéo publiée mardi sur X montre un Model Y tournant à une intersection d’Austin, sans conducteur, portant l’inscription « Robotaxi ».

Expansion prévue en Californie et ailleurs

Si le projet est concluant, Tesla prévoit d’étendre le service à d’autres États américains avant la fin de l’année, notamment en Californie, où la réglementation concernant les véhicules à conduite autonome est parmi les plus strictes du pays.

Promesse futuriste ou mirage technologique ?

Bien que prometteur, ce lancement reste fragile. Tesla doit jongler avec des normes de sécurité sévères, un encadrement réglementaire incertain et une confiance publique à rebâtir. Si tout se passe comme prévu, Musk pourrait bien offrir au monde un aperçu du futur de la mobilité autonome.

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Le texte Tesla veut offrir ses robotaxis au public dès le 22 juin à Austin, au Texas provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Avec plusieurs nouveaux modèles électriques au sein de son catalogue, General Motors (GM) se retrouve maintenant au deuxième rang des constructeurs aux États-Unis en ce qui a trait aux ventes de véhicules tout électriques. Vous l’aurez deviné, Tesla est toujours au premier rang.

Ce qui aura sûrement le plus ravi les gens de GM, c’est que la compagnie est passée devant son éternel rival Ford pour occuper ce deuxième échelon au chapitre des ventes de modèles électriques depuis le début de l’année 2025.

Concrètement, GM a annoncé avoir vendu 62 000 véhicules électriques lors des cinq premiers mois de l’année. La division de Chevrolet a sonné la charge avec 37 000 d’entre eux.

Du côté de Ford, le total de ventes électriques s’établissait à 34 132 unités à la fin du mois de mai, environ 25 % de moins que l’année dernière en raison de résultats plus faibles pour la camionnette F-150 Lightning et pour le fourgon E-Transit. Les deux sont en recul respectifs de 42 % et de 93 %.

Cadillac Lyriq
Cadillac Lyriq | Auto123.com

Chez GM, on est à l’opposé avec une croissance généralisée de 94 % d’une année sur l’autre lors du premier trimestre de 2025, toujours en ce qui a trait aux véhicules électriques. La compagnie a atteint des parts de marché de plus de 15 % pour les véhicules électriques aux États-Unis.

« Les consommateurs répondent en nombre record à notre famille de véhicules électriques et à essence de classe mondiale. Au cours des deux premiers mois du deuxième trimestre, nous avons plus que doublé nos ventes de véhicules électriques par rapport à la même période de l’année dernière », a déclaré Rory Harvey, le vice-président directeur et président des marchés mondiaux, via un communiqué.

Si Tesla domine toujours, son recul se poursuit, en raison des frasques de son grand patron, mais aussi de la concurrence à l’échelle mondiale, notamment de produits chinois.

Aux États-Unis, au cours des deux dernières années, les parts de marché de Tesla sont passées de quelque 67 % à moins de 50 %.

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Le texte GM passe au 2e rang pour les ventes de VÉ aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après l’arrivée remarquée de l’ID.Buzz, Volkswagen pourrait bien préparer un modèle plus petit, plus abordable et tout aussi familial. Selon des sources proches du constructeur allemand, une nouvelle fourgonnette électrique viendrait prendre la relève de la défunte Volkswagen Touran, avec un lancement envisagé autour de 2027 ou de 2028.

Une suite logique au succès de la Touran

Lancée en 2003, la Volkswagen Touran s’est écoulée à plus de 2,6 millions d’exemplaires en 20 ans, devenant une des fourgonnettes compactes les plus populaires en Europe.

Or, face à la domination croissante des VUS, Volkswagen a graduellement retiré ce modèle de l’avant-scène. Le retour d’une version électrique basée sur le même format pourrait rallumer la flamme.

Le concept Volkswagen BUDD-e (2016)
Le concept Volkswagen BUDD-e (2016) | Auto123.com

Un style inspiré du passé… et du futur

Volkswagen aurait ressorti de ses cartons plusieurs concepts oubliés, dont le BUDD-e de 2016 et le Bulli de 2011, pour façonner l’identité de cette nouvelle fourgonnette. L’objectif ? Créer un véhicule jouant la carte de la nostalgie, moderne et ultra-pratique, capable de rivaliser avec les marques chinoises comme Zeekr, qui investissent agressivement dans ce créneau.

Une architecture moderne, une autonomie prometteuse

Sous la carrosserie, cette nouvelle fourgonnette reposerait sur une version revue des plateformes MEB+ ou SSP, avec des batteries de 60 à 80 kWh et une motorisation à traction ou à rouage intégral. Un prix inférieur à celui de l’ID.Buzz serait visé (près de 60 000 $ CA), ce qui en ferait un choix intéressant pour les familles canadiennes en quête d’un véhicule électrique spacieux.

Un segment en pleine effervescence

Volkswagen n’est pas seul dans la course. Hyundai, par exemple, prépare la Staria EV, sa première fourgonnette électrique. Et en Chine, plusieurs marques locales proposent déjà ce type de véhicule en version branchée.

Verra-t-on ce modèle au Canada ?

Si le projet va de l’avant, Volkswagen pourrait bien revenir en force dans le marché des fourgonnettes compactes, avec un véhicule électrique polyvalent, accessible et pensé pour les familles. Une idée qui devrait séduire bien des Canadiens nostalgiques des modèles comme le Mazda 5 ou le Kia Rondo, mais désireux de passer à l’électrique.

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Le texte Volkswagen mijote une fourgonnette électrique plus petite et plus abordable provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

General Motors (GM) a annoncé qu’elle allait investir près de 4 milliards USD à l’intérieur de trois usines d’assemblages qu’elle opère aux États-Unis, le tout au cours des deux prochaines années. L’objectif est d’augmenter la production de véhicules à ces endroits, autant des modèles à essence que d’autres qui sont à venir et qui seront tout électriques.

La compagnie n’a pas mentionné quels montants seraient octroyés à chacune des trois usines, mais on sait que ce sont les plans d’Orion (Michigan), de Fairfax (Kansas) et de Spring Hill (Tennessee) qui vont les recevoir.

« Nous sommes convaincus que l’avenir des transports passera par l’innovation et l’expertise manufacturière américaines. L’annonce d’aujourd’hui démontre notre engagement continu à construire des véhicules aux États-Unis et à soutenir les emplois américains. Nous nous commettons à donner le choix aux clients et à leur proposer une large gamme de véhicules qu’ils apprécient. »

– Mary Barra, la cheffe de la direction de GM

GM annonce 4 milliards d’investissements dans 3 usines américaines | Auto123.com

Et à quoi s’attendre de chacune des usines, en matière de production ?

Pour le plan d’Orion, qui subit des rénovations depuis la fin de 2023 en prévision d’une production de camionnettes électriques, va désormais assembler des VUS et des camionnettes à partir de 2027. L’usine Factory Zero va pour sa part assurer la continuité de la production des VUS et camionnettes électriques, soit Chevrolet Silverado EV, GMC Sierra EV, GMC Hummer EV et Cadillac Escalade IQ.

À l’usine de Fairfax, on va préparer le terrain pour la production de la nouvelle Bolt. Puis, à partir du milieu de 2027, c’est la version à essence du Chevrolet Equinox qui va prendre forme à cet endroit. Le modèle est actuellement construit au Mexique et la production va se poursuivre là-bas. On devine que l’usine de Fairfax va fournir le marché américain, afin d’éviter les tarifs de Donald Trump.

GM a aussi déclaré que des véhicules électriques plus abordables seraient assemblés à l’usine de Fairfax. Ça va servir à remplacer la production des Chevrolet Malibu et du VUS compact XT4 de Cadillac qui était construit là-bas.

À l’usine de Spring Hill en 2027, le Chevrolet Blazer à essence va s’ajouter au Cadillac XT5 et aux VUS électriques Lyriq et Vistiq de Cadillac.

Évidemment, tous ces gestes sont difficiles à dissocier de la guerre des tarifs lancés par le président américain. General Motors estime que les tarifs vont lui coûter entre 4 et 5 milliards USD cette année. La compagnie n’a pas le choix de bouger.

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Le texte GM annonce 4 milliards d’investissements dans 3 usines américaines provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La cheffe de la direction de Ford du Canada, Bev Goodman, a déclaré hier que le gouvernement fédéral devrait éliminer ses cibles relatives à la vente de véhicules électriques, car l’appétit des consommateurs ne correspond pas du tout aux exigences du gouvernement.

« Les objectifs concernant les véhicules électriques doivent être alignés sur ce que veulent les consommateurs, et ceux-ci se sont exprimés », a-t-elle déclaré lors du Sommet automobile canadien (Canada Automotive Summit), organisé à Vaughan, en Ontario, par l’Association des fabricants de pièces automobiles.

Bev Goodman a déclaré que les ventes de véhicules électriques de Ford ont fondu de manière importante au début de l’année 2025, après que le rabais fédéral de 5000 $ à l’achat ait été éliminé

Ford Canada ne publie pas les résultats de ses ventes mensuels ou trimestriels, mais les chiffres montrent que les ventes de véhicules zéro émission ont chuté à 20 878 véhicules en février et en mars à travers l’industrie, ce qui représente une baisse de 44,2 % par rapport aux deux mêmes mois de l’année précédente, selon Statistique Canada.

Les ventes de véhicule zéro émission pour février et mars ont représenté 6,6 % des ventes totales de véhicules au Canada, ce qui est loin de répondre aux exigences du gouvernement en matière d’adoption.

Il faut spécifier que plusieurs avaient devancé leurs achats en raison de la réduction du rabais qui était prévue au Québec au début de janvier, ce qui gonfle peut-être un peu les chiffres, mais n’empêche, il est évident que le retrait des incitatifs a fait mal.

Une borne Electrify Canada
Une borne Electrify Canada | Auto123.com

Les objectifs du gouvernement fédéral imposés par la loi exigent que les véhicules zéro émission représentent 20 % des ventes des constructeurs pour l’année modèle 2026, 60 % en 2030 et 100 % en 2035.

C’est là que Ford voit la chose impossible, et elle n’est pas la seule entreprise à le croire, selon ce que d’autres nous ont confié sous le couvert de l’anonymat.

Bev Goodman a déclaré que sans les incitatifs et autres mesures qui permettent et aident les Canadiens à passer à l’électricité, comme l’infrastructure de recharge, Ottawa n’est pas en mesure d’atteindre ses objectifs « très ambitieux ». Il en va de même pour les mandats provinciaux en matière de véhicules électriques en vigueur au Québec et en Colombie-Britannique.

« En fin de compte, si ces mandats sont maintenus, ils auront un impact négatif sur l’industrie. Cela exercera une pression à la baisse sur les ventes de véhicules, une pression à la hausse sur les prix, et ce sont là de réelles préoccupations pour les consommateurs et l’industrie dans son ensemble ».

Comme le rapporte le site Automotive News, Bev Goodman a déclaré que Ford et d’autres constructeurs qui fabriquent des véhicules au Canada collaborent avec Ottawa pour obtenir l’abrogation de la législation.

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Le texte Ford Canada souhaite que le fédéral élimine ses cibles pour véhicules électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une troisième crise de la chaîne d’approvisionnement en vue

Après la pandémie et la pénurie de puces électroniques, l’industrie automobile fait maintenant face à un nouveau choc majeur : la crise des terres rares. Depuis avril, la Chine a restreint l’exportation de plusieurs métaux critiques essentiels à la fabrication de composants automobiles, causant des retards de production et des fermetures temporaires d’usines en Amérique du Nord et en Europe.

Les terres rares : un maillon invisible, mais essentiel

Les terres rares regroupent 17 métaux lourds comme le samarium, le dysprosium ou le terbium, utilisés notamment dans les moteurs électriques, transmissions automatiques, capteurs, haut-parleurs et directions assistées. Les véhicules électriques et hybrides sont particulièrement touchés, puisque leurs moteurs dépendent fortement d’aimants haute puissance à base de ces métaux.

Même les véhicules à essence utilisent des pièces contenant des terres rares : alternateurs, boîtiers de papillon, capteurs de sécurité, etc.

La Chine serre la vis… et contrôle le marché

Le 4 avril, Pékin a restreint l’exportation de sept métaux rares, exigeant des approbations spéciales pour leur sortie du pays. Cette mesure fait partie d’un bras de fer commercial avec les États-Unis, à la suite de l’imposition de tarifs douaniers jusqu’à 145 %. Or, la Chine contrôle 65 % de la production mondiale et 88 % du raffinage des terres rares — un quasi-monopole.

Conséquences concrètes : arrêts d’usines déjà en cours

Ford a temporairement fermé son usine de Chicago en mai, faute de pièces pour les servofreins. En Europe, plusieurs fournisseurs ont dû suspendre leurs activités, et les approbations de licences d’exportation restent lentes, opaques et inégales, selon le regroupement européen CLEPA. Mathias Miedreich, de ZF, résume : « Il y a tellement de terres rares dans une voiture qu’il suffit qu’un composant manque pour stopper toute la chaîne. »

Les constructeurs canadiens et nord-américains en mode survie

Certains fournisseurs envisagent de déplacer la production de pièces vers la Chine, car les composants complets ne sont pas soumis aux restrictions. D’autres cherchent à modifier leurs produits pour éliminer les aimants permanents, au prix d’une baisse de performance et de longs délais de validation.

Un espoir diplomatique?

Des négociations entre les États-Unis et la Chine ont eu lieu les 9 et 10 juin à Londres. Washington souhaite accéder de nouveau aux exportations chinoises de terres rares, mais aucun accord n’a encore été annoncé.

Une urgence stratégique pour le Canada?

Alors que le Canada cherche à développer sa propre filière de terres rares, cette crise met en lumière la nécessité de diversifier les sources d’approvisionnement. En attendant, l’industrie automobile demeure vulnérable à chaque secousse géopolitique.

Avec des renseignements d’automotive news

Le texte Les restrictions chinoises sur les terres rares menacent la production automobile provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dans une volte-face stratégique, les constructeurs revoient leurs plans d’électrification. Selon le rapport Car Wars 2025 de la Bank of America, pas moins de 58 nouveaux modèles hybrides verront le jour en Amérique du Nord entre 2026 et 2029. Une tendance nette qui confirme le ralentissement de la transition vers les véhicules 100 % électriques.

L’électrification totale prend du recul

Les ambitions électriques ont frappé un mur : la demande qui stagne, les coûts élevés, l’incertitude politique, sans oublier celle tarifaire. Le résultat ? Les véhicules électriques, qui représentaient 44 % des nouveaux modèles lancés en 2023, ne compteront que pour 34 % des nouveautés d’ici 2029. Pendant ce temps, la part des hybrides grimpe à 28 %, contre 17 % en 2023.

Pourquoi ce changement ?

Les consommateurs hésitent face aux véhicules électriques : prix, infrastructure de recharge, autonomie. Les modèles hybrides, eux, offrent une solution pragmatique : ils n’exigent pas besoin de borne, mais des économies d’essence sont quand même au rendez-vous. Ils sont aussi moins chers, plus simples à adopter et ils plaisent aux acheteurs réticents.

Kia Sorento HEV
Kia Sorento HEV | Auto123.com

Qui mène la danse ?

General Motors prépare neuf modèles hybrides, y compris des versions électrifiées du Cadillac Escalade, du GMC Yukon et du Chevrolet Tahoe. Stellantis, Hyundai et Toyota suivent avec chacun huit à neuf nouveaux modèles. Nissan et Mercedes-Benz, à l’inverse, restent timides avec seulement un véhicule hybride prévu chacun.

Une stratégie pour survivre ?

Avec la fin annoncée des incitatifs fédéraux pour les véhicules électriques et un relâchement des normes environnementales, les constructeurs n’ont plus l’obligation (ni l’urgence) d’investir massivement envers des modèles qui nuisent encore à leur rentabilité. Les hybrides deviennent une planche de salut… et un compromis acceptable entre économie et environnement.

Vers une part de marché significative

En 2028, les ventes de véhicules hybrides aux États-Unis devraient atteindre 3,4 millions d’unités, soit 20 % du marché. Et Bank of America croit que ce n’est qu’un début.

Mercedes-Benz GLC 350e PHEV
Mercedes-Benz GLC 350e PHEV | Auto123.com

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Le texte L’avenir (proche) est hybride : les constructeurs changent de stratégie aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile