Décidément, les temps sont sures pour Ford. Après une année difficile aux ventes pour les modèles électriques, l’annulation d’un VUS à trois rangées électriques et la suspension de la production du F-150 Lightning pour deux mois, c’est maintenant la construction d’une usine de matériaux de cathode à Bécancour, Québec — une coentreprise réunissant l’américain Ford, et les coréens EcoPro BM et SK qui est interrompue pour la deuxième fois cette année, face à une incertitude croissante quant à la stratégie électrique de Ford.

Une pause prolongée pour évaluer les technologies

Lancé en août 2022, le projet avait déjà été suspendu une première fois en avril 2023. À cette époque, le Premier ministre François Legault avait justifié l’arrêt par la nécessité de mieux évaluer les technologies de traitement chimique les plus adaptées, assurant ainsi que l’usine serait prête à répondre aux besoins futurs. Après une reprise fin mai, les travaux se sont de nouveau arrêtés le 5 août, cette fois pour une refonte complète des installations.

Réévaluation stratégique face aux défis du marché

La Presse rapportait récemment que cette refonte ne se limite pas à des ajustements mineurs, mais s’inscrit dans une réévaluation globale face aux évolutions du marché des véhicules électriques. La filiale locale, EcoPro CAM Canada, a souligné que la baisse de la demande et les changements dans la dynamique des batteries EV ont influencé la décision. L’entreprise reste toutefois confiante, affirmant que les travaux reprendront une fois la refonte achevée.

Pressions financières et retards supplémentaires

Les partenaires du projet, confrontés à d’importantes pressions financières, investissent près de 880 millions de dollars dans l’usine de Bécancour, initialement prévue pour 2026. Désormais, l’objectif est repoussé à 2027. Ce délai reflète les priorités changeantes de Ford, qui a récemment freiné ses projets de développement pour de gros véhicules électriques, notamment les pick-ups et les VUS, en suspension à son usine ontarienne.

Divergences potentielles et avenir du projet

Les rumeurs se multiplient autour de divergences potentielles entre Ford et ses partenaires coréens, EcoPro BM se montrant pressé de relancer la construction dès septembre, malgré l’indécision du constructeur américain. De son côté, le gouvernement québécois reste optimiste, Mathieu St-Amand, directeur des communications au ministère de l’économie, de l’innovation et de l’énergie, ayant déclaré que le projet devrait repartir dans les prochaines semaines.

Conclusion : Un projet clé pour la transition énergétique

Ce retarit de Ford ne met pas en péril la construction de l’usine, les responsables du dossier sont déjà en discussion avec d’autres constructeurs qui pourraiient prendre la relève de Ford dans ce dossier.

Avec des renseignements de Battery News

Le texte Ford suspend le projet de centrale de batteries à Bécancour provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Des collectionneurs d’une quarantaine de pays ont déboursé, dans certains cas, des millions de dollars pour s’offrir des… tas de ferraille ! Ces voitures faisaient partie de la collection secrète de Rudi Klein, qui a été l’objet d’une vente aux enchères « The Junkyard » très médiatisée de RM Sotheby’s, qui a eu lieu le 26 octobre.

L’encanteur anticipait des ventes totalisant environ 17 millions de dollars US. Toutefois, l’engouement des acheteurs a été si grand qu’elles ont atteint 29 616 400 $ US ! Tous les lots de la vente aux enchères ont trouvé preneur et certaines voitures ont même atteint des prix records.

Grande vedette de cette vente, la Mercedes-Benz 300 SL 1956 à carrosserie en alliage ayant appartenu au pilote et homme d’affaires italien Luigi Chinetti, une des 29 qui ont été fabriquées, a été vendue pour 9,4 millions US ! Initialement, les gens de RM Sotheby’s croyaient qu’elle serait raflée pour 4,5 à 6 millions de dollars US.

La vedette de la vente : une Mercedes-Benz 300 SL 1956 en alliage (ex-Luigi Chinetti) vendue 9 355 000 $ US.

La collection d’un ferrailleur

Il faut rappeler que cet encan, qui a eu lieu dans un quartier industriel de Los Angeles, proposait 550 lots d’une collection plutôt inusitée : celle du ferrailleur Rudi Klein, décédé en 2001. Tout au long de sa carrière, ce dernier avait récupéré des autos de grandes marques impliquées dans des accidents pour ensuite les revendre, entières ou en pièces, à prix d’or.

Des 550 lots inscrits au catalogue de la vente de RM Sotheby’s, 350 environ étaient offerts en ligne (principalement des pièces et des moteurs), alors que les 200 autres, qualifiés de « plus désirables », étaient réservés à la vente aux enchères. Ils comprenaient 68 autos (plusieurs plus ou moins endommagées et quelques-unes dans un état satisfaisant), de même que 138 moteurs et autres composantes mécaniques ou de carrosserie importantes.

Des prix à couper le souffle

Quelques-unes des automobiles vendues lors de cet encan étaient dans un assez bel état (le concept NSU, par exemple), ou encore elles avaient besoin « d’un peu d’amour » (des cabriolets Horch 780 Sport 1933 et Mercedes-Benz 370 S Mannheim 1931 notamment).

La plupart des autres, par contre, étaient beaucoup moins inspirantes, a priori du moins, parce qu’elles avaient été accidentées ou qu’elles étaient dans un état de délabrement avancé. Certaines des voitures, des Porsche tout particulièrement, étaient d’ailleurs tellement endommagées qu’on reconnaissait tout juste leur silhouette familière. Cela n’a toutefois pas empêché des acheteurs de se les approprier pour des prix dans les 5 chiffres ! Les prix des 10 lots les plus chers suffisent à couper le souffle :

  1. Mercedes-Benz 300 SL 1956 en alliage (ex-Luigi Chinetti) : 9 355 000 $ US;
  2. Mercedes-Benz 500 K Spécial 1935, un coupé carrossé par Sindelfingen (ex-Rudolf Caracciola) : 4 130 000 $ US;
  3. Horch 855 Special 1939, une décapotable carrossée par Gläser : 3 305 000 $ US;
  4. Iso Grifo A3/L Spider 1964, un prototype de Bertone : 1 875 000 $ US;
  5. Lamborghini Miura P400 1968 : 1 325 000 $ US;
  6. Mercedes-Benz 300 SL 1957 décapotable : 1 187 500 $ US;
  7. Porsche 356 B 1600 1962, une décapotable carrossée par D’Ieteren : 1 160 000 $ US;
  8. Lamborghini Miura P400 S 1969 : 967 500 $ US;
  9. Porsche 356 A Carrera 1500 GS/GT 1959, un coupé carrossé par Reutter : 885 000 $ US;
  10. Lamborghini Miura P400 1967 : 610 000 $ US.

Cinq détails intéressants au sujet de cette vente

Au sujet de cette vente inusitée, RM Sotheby’s nous apprend que…

  1. Les enchérisseurs qui y ont participé provenaient de 39 pays différents et de 36 États des États-Unis.
  2. Près du tiers des enchérisseurs participaient à une vente aux enchères pour la première fois.
  3. Parmi les voitures qui étaient offertes, plusieurs étaient montrées au public pour la première fois depuis des décennies.
  4. Pas moins de trois Lamborghini Miura figuraient au catalogue et elles ont été parmi les 10 lots vendus pour les plus grosses sommes d’argent, à des prix allant de 610 000 $ à 1 325 000 $ US qui reflètent l’attrait pour ces bolides exotiques et leur valeur en hausse sur le marché.
  5. Outre ce trio (comprenant une Miura P400 S bleue dans un piteux état qui a tout de même été vendue près de 1 million de dollars US), un autre lot réunissant un moteur de Miura S 1970 et une caisse de pièces mécaniques diverses a été vendu pour la coquette somme de 216 000 $.

Photos : RM Sotheby’s

Le texte Encan « The Junkyard » : des collectionneurs payent des millions pour s’offrir des tas de ferraille provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ford a pris la décision de suspendre la production de son populaire camion électrique F-150 Lightning pour une période de sept semaines, à compter du 15 novembre jusqu’au début de janvier 2024. Cette décision fait suite à une demande moins forte qu’anticipée pour ce modèle phare, malgré une augmentation des ventes de 86 % cette année.

Une pause stratégique pour ajuster la production

Le constructeur automobile a informé ses fournisseurs et les responsables de l’usine de Dearborn de ce plan, incluant la fermeture durant la semaine de congé des Fêtes. La production reprendra le 6 janvier. Dans une déclaration officielle, Ford a précisé : « Nous continuons d’ajuster la production pour un équilibre optimal entre la croissance des ventes et la rentabilité. »

Cette pause prolongée illustre un ajustement majeur pour ce modèle que le PDG Jim Farley et le président Bill Ford comparent au niveau d’importance du célèbre Model T dans l’histoire de Ford.

Des changements stratégiques et une refonte des priorités

Début 2023, Ford avait déjà réduit de moitié ses objectifs de production pour le Lightning et supprimé deux tiers des postes au centre de véhicules électriques de Dearborn, passant à une seule équipe de production quotidienne. Malgré des ventes annuelles en hausse, le F-150 Lightning a perdu son titre de camion électrique le plus vendu aux États-Unis au profit du Tesla Cybertruck.

Ford dispose d’un approvisionnement de 100 jours de F-150 au total, tandis que les stocks de Mustang Mach-E et de fourgons E-Transit s’élèvent respectivement à 130 et 128 jours. En conférence de presse, Farley a évoqué un « ralentissement dans l’adoption des véhicules électriques » tout en exprimant sa confiance dans la stratégie globale de Ford en matière de véhicules électriques.

Vers une nouvelle direction pour les véhicules électriques

En réponse aux défis du marché, Ford réoriente ses efforts vers une plateforme moins coûteuse qui soutiendra un camion électrique de taille moyenne dès 2027, tout en reportant certains investissements dans les véhicules électriques. Farley a indiqué une réduction de 1 milliard $ en coûts d’EV cette année, et la capacité de production a été diminuée de 35 % pour répondre à cette demande fluctuante.

Perspectives pour 2025

Ford prévoit des améliorations de rentabilité pour sa division Model e d’ici 2025, bien qu’aucune projection financière détaillée n’ait été fournie. L’analyste de Morgan Stanley, Adam Jonas, estime que les pertes d’EV de Ford pourraient diminuer à 4,4 milliards $ en 2025, contre environ 5 milliards $ cette année.

Avec des renseignements d’automotive News

Le texte Ford suspend la production du F-150 Lightning provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On n’a pas le choix de le répéter : la pire chose qui soit arrivée pour le marché des berlines intermédiaires est le virage vers les VUS qu’a pris le marché automobile depuis 10 ans. Il est une époque pas si lointaine où Honda et Toyota s’en mettaient plein les poches avec leur Accord et leur Camry, tandid que Hyundai essayait de leur voler le plancher avec sa Sonata.

Disons que les temps ont changé. En 2025, plus personne ne s’intéresse à la façon dont Hyundai peut positionner sa berline intermédiaire pour la distinguer de ses rivales japonaises. Le seul intérêt qu’on peut avoir à lorgner du côté de la Sonata est qu’il s’agit d’une bonne berline, somme toute assez basique malgré quelques flash du côté du design extérieur, et qu’elle existe en une version à quatre roues motrices.

La Sonata est à l’image de ce qu’est devenu le marché des berlines intermédiaires en 2025 : une réflexion après-coup, une arrière-pensée. C’est un peu beige, on va se le dire, et même si Hyundai a combiné au sein de la Sonata quelques-unes de ses composantes qui fonctionnent plutôt bien, en général, on sent que ça manque de bonne volonté.

Sous le capot, on a un quatre cylindres turbo qui se démène plutôt bien. Sa consommation moyenne se situe entre 9 et 10 litres aux 100 kilomètres, ce qui n’est pas révolutionnaire, mais n’est pas exagéré non plus. Et avec son prix de détail qui démarre un peu au-dessus des 33 000 $, mais qui se rapproche des 36 000 $ si vous voulez une version à quatre roues motrices, on n’a pas là une aubaine. Au moins, la Camry et plein d’autres berlines existent en une version hybride ou moins énergivore qui sera aussi plus pratique.

Pour ceux qui ont le logo de Hyundai de tatoué sur la poitrine, sachez que c’est la version N Line de la Sonata qui coûte 40 000 $. Celle-là est autrement plus dynamique : elle a droit à 290 chevaux et 311 livres-pied fournis par… un 4 cylindres turbo de 2,5 litres. La même chose que le modèle de base.

Dans les deux cas, d’ailleurs, le moteur est jumelé à une boîte automatique à 8 rapports. La transmission qui procure à la voiture une bonne partie de sa personnalité, qui est plus passive qu’on l’aurait souhaité. La tenue de route n’est pas parfaite, la voiture a tendance à valdinguer un peu, en tout cas, plus qu’on l’aurait voulu.

À bord, tout est correctement organisé, mais la configuration simpliste du tableau de bord commence déjà à sentir le vieux. Comme quoi les technologies dernier cri, les écrans tactiles, et tout ça, ça ne garde pas sa fraîcheur très longtemps. On se met à rêver à un écran central de 12,3 pouces qui serait un peu plus sombre et moins scintillant, surtout en soirée. On aimerait pouvoir réorganiser à son goût l’information affichée derrière le volant.

Évidemment, on aimerait pouvoir accéder aux réglages du véhicule sans avoir à quitter la route des yeux.

À l’arrière, il y a de la place pour trois personnes. La Sonata est quand même assez large. Son coffre fait 441 litres, ce qui n’est pas énorme, mais vous obtenez presque 3000 litres de volume utile si vous rabattez la banquette.

Bref, rien de particulièrement mauvais, mais rien d’exceptionnel non plus. Hyundai est clairement passé à autre chose, que ce soit ses VUS, ou sa gamme Ioniq, qui représentent clairement le futur de la marque.

Probablement que les acheteurs devraient en faire autant.

Le texte Hyundai Sonata: vieillir vite provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Cadillac vient de présenter le Lyriq-V 2026. Ce VUS électrique, qui rejoindra la famille V-Series au début de l’année prochaine, marque un tournant pour la marque en combinant le luxe et la performance à une motorisation 100 % électrique.

Depuis son introduction en 2004, la série V de Cadillac a toujours cherché à repousser les limites de la performance brute. Le Lyriq-V s’inscrira-t-il dans cette lignée ? Nous le verrons bien lorsque nous pourrons mettre la main dessus, mais il promet d’être unique.

Le Cadillac Lyriq-V 2026, trois quarts arrière
Le Cadillac Lyriq-V 2026, trois quarts arrière | Auto123.com

Design du Cadillac Lyriq-V 2026

Cadillac a dévoilé les premières images officielles du Lyriq-V, offrant un aperçu de son esthétique distinctive. On y retrouve des éléments de design exclusifs à la version V-Series, tels que des jantes au design sportif, des prises d’air plus larges et des éléments aérodynamiques optimisés.

Des performances à la hauteur des attentes

Les spécifications complètes du modèle ne seront révélées qu’au début de l’année 2025, mais on peut s’attendre à ce que le Lyriq-V offre des performances exceptionnelles. On peut s’attendre à une transmission intégrale à deux moteurs électriques, lui permettant de rivaliser avec des concurrents comme le Tesla Model X Plaid et le Mercedes-AMG EQE SUV. On peut anticiper une puissance supérieure à 500 chevaux et un couple instantané procurant des accélérations fulgurantes.

Le Lyriq-V 2026 représente une nouvelle étape dans l’évolution de Cadillac et confirme l’engagement de la marque envers l’électrification de ses véhicules haute performance.

Le Cadillac Lyriq-V 2026, trois quarts avant
Le Cadillac Lyriq-V 2026, trois quarts avant | Auto123.com

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Hyundai lève enfin le voile sur son mystérieux Ioniq 9, un VUS électrique qui promet, selon le constructeur, de révolutionner le segment des véhicules familiaux. Ce VUS à trois rangées proche cousin du Kia EV9 est prévu pour une première mondiale en novembre 2024. Selon Hyundai, il introduit l’innovation esthétique et l’aérodynamisme dans un espace de vie ample et luxueux, mettant l’accent sur le confort des passagers.

Un design distinctif pour l’Ioniq 9

Le « 9 » de l’Ioniq 9 symbolise l’entrée de Hyundai dans le segment des grands VUS électriques, complétant la gamme aux côtés des Ioniq 5 et Ioniq 6. Reposant sur la plateforme E-GMP de Hyundai, ce modèle maximise l’espace intérieur pour offrir un confort optimal à tous les passagers. L’Ioniq 9 peut accueillir jusqu’à sept passagers et propose un volume de chargement généreux. Les sièges de la deuxième rangée sont réglables et inclinables, tandis que la troisième rangée offre un espace suffisant pour les adultes. L’habitacle est conçu pour minimiser le bruit et les vibrations, garantissant une expérience de conduite paisible et relaxante.

Le Hyundai Ioniq 9 2025, silhouette
Le Hyundai Ioniq 9 2025, silhouette | Auto123.com

Entre style et performance

Avec son design « Aérosthétique », l’Ioniq 9 introduit une silhouette inspirée des navires, une ligne de toit incurvée et un empattement étendu. Cette combinaison donne à ce VUS un look fluide tout en intégrant des caractéristiques traditionnelles coréennes, notamment des lignes de style inspirées du vêtement Hanbok.

Les phares présentent les pixels paramétriques typiques des modèles Ioniq, et les jantes à rayons multiples renforcent son allure dynamique.

Le Hyundai Ioniq 9 2025, détails
Le Hyundai Ioniq 9 2025, détails | Auto123.com

En route vers l’électrification totale

Le lancement de l’Ioniq 9 intervient alors que Hyundai célèbre son 100 millionième véhicule produit. On sait que la marque s’est fixé un objectif ambitieux de vendre deux millions de VÉ d’ici 2030, ce nouveau modèle s’inscrit donc dans cette stratégie.

Une première mondiale en novembre

Le lancement officiel est prévu pour le mois de novembre. On peut s’attendre à d’autres images et détails techniques d’ici là.

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Le texte Hyundai Ioniq 9 : des premières images du prochain VÉ de la marque coréenne provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Porsche ravive la flamme des puristes avec la nouvelle 911 Carrera T 2025, une ode à la conduite authentique. Allégée, équipée d’une boîte manuelle à six rapports et dotée d’un châssis affûté, cette sportive incarne l’essence même du plaisir de conduite à l’état pur.

Cette édition 2025, disponible en coupé et pour la première fois en version cabriolet, sera livrée au Canada dès l’été 2025, à partir de 149 200 $ pour le coupé et 165 300 $ pour le cabriolet.

Voir aussi : Porsche 911 2025 : une évolution réfléchie

Porsche 911 Carrera T 2025, en version décapotable
Porsche 911 Carrera T 2025, en version décapotable | Auto123.com

Une 911 allégée et réactive

Fidèle à l’esprit ‘Touring’ qui la caractérise, la Porsche 911 Carrera T 2025 bénéficie d’un programme d’allègement incluant un vitrage aminci, une isolation acoustique réduite et l’absence de sièges arrière. En optant pour les sièges baquets légers en option, le coupé affiche un poids plume de 1478 kg, soit 40 kg de moins que la Carrera de base.

Sous le capot, on retrouve le flat-6 biturbo de 3,0 litres développant 388 chevaux et 331 lb-pi de couple. Associé à une boîte manuelle à six rapports avec fonction Auto-Blip pour des passages de rapports fluides, ce moteur propulse le coupé de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes (4,7 secondes pour le cabriolet) et lui permet d’atteindre une vitesse de pointe de 295 km/h.

Les amateurs apprécieront la boîte manuelle à six rapports dotée de la fonction Auto-Blip, qui ajuste automatiquement les différences de régime pour une conduite fluide.

Porsche 911 Carrera T 2025, de profil
Porsche 911 Carrera T 2025, de profil | Auto123.com

Châssis sport et agilité au rendez-vous

La Carrera T est équipée de série de l’ensemble Sport Chrono et d’un châssis sport (PASM) abaissé de 10 mm.

Porsche ajoute également un système de roues arrière directrices inédit sur ce modèle, optimisant la réactivité de la direction avant.

La Carrera T repose sur des jantes en alliage léger Carrera S de 20 pouces à l’avant et 21 pouces à l’arrière.

Design exclusif et touches personnalisées

Le style extérieur de la Carrera T se distingue par des éléments Gris Vanadium, des jantes polies et une lèvre de becquet optimisée.

Porsche 911 Carrera T 2025, intérieur
Porsche 911 Carrera T 2025, intérieur | Auto123.com

À l’intérieur, le design est épuré et sportif, avec des sièges en tissu Sport-Tex et des détails personnalisables en fonction des préférences du conducteur.

Des ensembles « Carrera T » pour l’intérieur et l’extérieur introduisent la couleur Bleu Gentiane en tant que contraste visuel.

Le levier de vitesses manuel, un hommage aux 911 classiques, est conçu en bois de noyer à pores ouverts.

Des équipements de personnalisation variés

Outre les sièges sport, les options incluent des sièges baquets légers ou adaptatifs sur 18 positions.

À l’extérieur, des couleurs de carrosserie comme le Vert nuancé métallisé et le Rouge Indien apportent des finitions uniques. La capote du cabriolet est disponible en plusieurs teintes, renforçant l’aspect exclusif de cette version T.

Porsche 911 Carrera T 2025, version décapotable, de profil
Porsche 911 Carrera T 2025, version décapotable, de profil | Auto123.com
Porsche 911 Carrera T 2025, arrière
Porsche 911 Carrera T 2025, arrière | Auto123.com
Porsche 911 Carrera T 2025, de haut
Porsche 911 Carrera T 2025, de haut | Auto123.com
Porsche 911 Carrera T 2025, levier de changement de vitesse
Porsche 911 Carrera T 2025, levier de changement de vitesse | Auto123.com
Porsche 911 Carrera T 2025, sièges
Porsche 911 Carrera T 2025, sièges | Auto123.com
Porsche 911 Carrera T 2025, roue
Porsche 911 Carrera T 2025, roue | Auto123.com
Porsche 911 Carrera T 2025, trois quarts avant
Porsche 911 Carrera T 2025, trois quarts avant | Auto123.com

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Le texte Une nouvelle 911 Carrera T en version manuelle et décapotable provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Tous les êtres humains naissent libres et égaux, n’est-ce pas ? Ce privilège s’estompe cependant lorsqu’ils se trouvent dans un véhicule. L’écart entre les hommes et les femmes se creuse, l’iniquité s’invite à bord. La sécurité a un genre. Elle se décline au masculin.

Les véhicules modernes regroupent une pléthore d’éléments. Certains d’entre eux ont parfois plus d’une vocation. Les sièges en sont un bel exemple. Au-delà de leur design ou des technologies qu’ils abritent, ils jouent un rôle primordial : protéger les passagers lors d’un accident. Il importe toutefois de nuancer ce propos; le degré de protection qu’ils offrent varie en fonction du sexe de son occupant. Cette disparité a été mise en évidence dans de nombreuses études, dont certaines remontent aux années 60.

Les deux côtés de la médaille

La découverte de cette documentation, qui atteste que les femmes sont moins bien protégées que les hommes, a déterminé l’orientation des travaux d’Astrid Linder, ingénieure et directrice de la recherche sur la sécurité routière à l’Institut national suédois des routes et des transports. « Les données vous montreront qu’il y a une différence, mais ne vous diront pas pourquoi », explique-t-elle lors d’une visioconférence. « Afin de comprendre [ces différences], il faut bien sûr que la partie féminine de la population soit représentée. Si vous faites uniquement le test avec l’homme, vos questions demeureront sans réponses. »

Ce désir de comprendre a mené à l’élaboration du premier dispositif d’essai anthropomorphique (anthropomorphic test devices – ADT ou dummy) au monde, qui correspond à la moyenne de la population féminine. Le nouvel outil d’évaluation des sièges SET 50F (Seat Evaluation Tool – 50e percentile – femme), conçu parallèlement avec son équivalent masculin SET 50M, a été dévoilé en 2023. Fruit d’une collaboration à laquelle Volvo et Toyota ont pris part, le duo a ouvert la porte à la création de connaissances biomécaniques inédites.

Au-delà de la taille

Mais avant d’exister « en chair et en os », le dummy femme a fait ses premières armes dans le cyberespace grâce au projet ADSEAT (Adaptive seat to reduce neck injuries for female and male occupants siège adaptatif pour réduire les blessures au cou des occupants féminins et masculins).

Financé par l’Union européenne, en collaboration avec Humanetics, le premier fabricant mondial d’ATD, le programme prend son envol en 2009. Il mènera à la création d’une nouvelle génération de mannequins, basés sur une adulte de taille et de poids moyens (77 kg/170 lb, 175 cm/5,7 pi), d’où émerge EvaRID (Female Rear Impact Dummy), pionnière virtuelle de sa race. Précurseure de SET 50F, elle participe à des essais d’impacts arrière de faible intensité avec BioRID II, son pendant masculin. La question de la protection des occupants peut finalement être abordée dans les deux genres, une première dans les annales des tests de collision.

De concert, le duo contribuera à mettre en évidence l’influence du sexe, et d’autres facteurs, sur le risque de blessure par coup de fouet cervical, aussi appelé whiplash (voir encadré). « Le mouvement se développe de manière très différente en raison des divergences dans la taille et dans la façon dont le siège est occupé », précise Mme Linder. Mais les écarts entre les deux groupes ne s’expliquent pas uniquement par la forme, la taille et la position de conduite des individus. La géométrie de leur bassin diffère, ainsi que leur musculature; le cou des hommes est plus musclé et leur colonne vertébrale, plus résistante. Même la composition interne des os varie de l’un à l’autre.

À la lumière des données recueillies dans le cadre du projet, Mme Linder s’attendait à ce qu’ADSEAT crée un effet d’entraînement. « Le modèle virtuel existait et la suite logique consistait à développer un équivalent physique afin de confirmer par des tests que ce qui a été fait dans les simulations correspond à ce dont nous avons besoin dans le monde réel. Or, ça ne s’est pas produit, du moins à ce moment-là. » Humanetics n’a pas vu l’intérêt commercial de matérialiser la nouvelle venue. Toutefois, l’entreprise propose sa version virtuelle dans son catalogue.

Pour l’heure, SET 50F demeure unique en son genre, mais quiconque voudrait la dupliquer peut accéder librement à toutes les données.

En Amérique du Nord, la National Highway Transport Safety Administration (NHTSA) – une division du ministère des Transports – et l’Insurance Institute for Highway Safety (IIHS) – un groupe indépendant de recherche sur la sécurité, parrainé par les assureurs automobiles – effectuent des tests de collision. Contrairement à celle de l’Euro NCAP (European New Car Assessment Program), leur liste actuelle d’évaluations n’inclut pas le test du coup de fouet cervical, blessure qui impacte une majorité de femmes. Bien qu’ils existent, ces tests ne sont pas réglementés par les Federal Motor Vehicle Safety Standards (FMVSS), qui dictent les normes de sécurité relatives au design, à la construction et à la durabilité. La conception des véhicules étant directement influencée par les résultats des tests effectués par la NHTSA, l’IIHS et l’Euro NCAP, tout biais dans la manière dont ils sont éprouvés se répercute sur la façon dont ils sont fabriqués. Ainsi, si ces tests ne donnent pas la priorité aux femmes, les constructeurs automobiles n’apporteront pas nécessairement des changements pour mieux les protéger.

Encore aujourd’hui, le dummy homme tient le rôle principal dans la plupart des évaluations réalisées par les divers organismes et les constructeurs. En 1978, époque où le premier ATD entre au service de la NHTSA, le choix d’un modèle masculin allait de soi, puisque les hommes étaient plus nombreux à utiliser ce mode de transport (62,3 % au Québec)[1]. Même si 44 ans plus tard la proportion de femmes titulaires de permis de conduire a presque atteint la parité (48,4 %), elles continuent d’être sous-représentées dans l’équipe de cascadeurs.

Le dummy femme a dû patienter jusqu’en 2003 avant de pouvoir participer aux essais de la NHTSA, mais encore… Bien qu’elle occupe parfois le poste de pilotage, elle est la plupart du temps reléguée au second plan, à titre de passagère. Et, contrairement à son homologue, qui correspond à 50 % des hommes, la version féminine n’incarne que le 5e percentile de sa cohorte. Modèle réduit de son alter ego (dont les mesures datent des années 70), elle arbore tout de même « certains attributs de son sexe ». Celle qu’on proclame porte-parole de son espèce ne mesure que 150 cm (4,11 pi) et pèse 50 kg (108 lb). De dire que son gabarit est désuet serait un euphémisme. Avec ces mensurations, elle possède par contre plus d’un avantage; elle peut personnifier à la fois une femme et un enfant de 12 ou 13 ans !

L’offre et la demande

Mme Linder convient que les technologies ont contribué à rendre les véhicules plus sécuritaires, mais souligne qu’il reste du chemin à parcourir. « Aujourd’hui, je suis consciente que les femmes ne sont pas représentées, peu importe la direction ou la gravité de la collision. […] Je considère comme illogique que la moitié de la population ne soit pas prise en compte. » Elle ajoute que l’intégration d’ADT féminins correspondant au 50e percentile dans les tests constitue une étape cruciale. « Si les deux sexes prennent part aux évaluations, la compréhension du fonctionnement spécifique d’un siège, si l’on parle de siège, s’en trouvera améliorée. » Elle précise toutefois que « la force motrice pour faire avancer les choses et combler l’écart de sécurité entre les hommes et les femmes ne viendra pas de l’industrie. Il faut du leadership et un engagement de la société ». Elle appelle à un effort concerté de l’industrie, des régulateurs et des consommateurs pour assurer une protection égale pour tous.

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ENCADRÉ (233):

L’inégalité en matière de sécurité pèse lourd à l’échelle planétaire, tant sur le plan humain que sur le plan financier :

  • Les impacts arrière de faible gravité (à une vitesse inférieure à 25 km/h) comptent pour 60 % des accidents.
  • Les coups de fouet cervical (whiplash) qui découlent de ce type d’accident sont les blessures les plus fréquemment signalées dans les demandes d’indemnisation de l’assurance automobile.
  • À bord des véhicules modernes, le risque est presque deux fois plus élevé chez les femmes (7 %) que chez les hommes (4 %)[2]. Elles sont également plus nombreuses à en garder des séquelles.
  • Certains systèmes anti-coup de fouet récemment mis au point ont révélé qu’ils protégeaient moins bien les femmes que les hommes[3].
  • Chaque année, le coup de fouet cervical affecterait environ 800 000 citoyens de l’Union européenne et son impact socio-économique avoisine les 10 milliards d’euros[4].
  • Deb Fischer, sénatrice du Nebraska, a déposé en mai 2024 le projet de loi She DRIVES. Il vise à moderniser les tests de sécurité des véhicules et à imposer l’utilisation de mannequins féminins pour les essais de collision. En plus de sauver des vies et de réduire le nombre de blessures, il permettrait d’économiser des milliards de dollars.

[1] Données et Statistiques 2022, SAAQ

[2] Kullgren et al., 2020

[3] Average male and female virtual dummy model (BioRID and EvaRID) simulations with two seat concepts in the Euro NCAP low severity rear impact test configuration (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28622848/)

[4] Whiplashkommisionen 2005

Le texte Les femmes dans l’angle mort de la sécurité automobile provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Volkswagen a annoncé la fermeture de son usine Audi à Bruxelles, prévue pour le 28 février 2025. Cette décision fait suite à la fermeture de trois usines en Allemagne, marquant un tournant pour le constructeur dans sa stratégie de réduction des coûts en Europe. À Bruxelles, l’usine produisait le modèle électrique Audi Q8 E-Tron, un VUS haut de gamme dont la production sera suspendue sans solution de reprise immédiate.

L’usine de Bruxelles cherche un repreneur

En septembre dernier, Audi avait déjà signalé son intention de vendre l’usine et d’arrêter la production du Q8 E-Tron. Depuis, Volkswagen a activement cherché des investisseurs, mais malgré l’intérêt de 26 parties, aucune solution viable n’a été retenue. Si l’entreprise espère encore trouver un acheteur, la fermeture semble inévitable et pourrait entraîner la suppression des 3 000 postes actuels à Bruxelles, bien que des licenciements ne soient pas attendus avant début 2025.

Tensions sociales et mobilisation syndicale en Belgique

Face à cette annonce, les syndicats belges ont organisé des rassemblements massifs dans la capitale, dénonçant l’impact de cette fermeture sur les travailleurs et l’économie locale. Selon les syndicats, le problème ne réside pas dans le manque de demande pour les véhicules électriques, mais plutôt dans l’accent mis par les constructeurs européens sur des modèles de VUS électriques coûteux, comme l’Audi Q8 E-Tron, dont le prix avoisine les 80 000 €. La fermeture de l’usine Audi est ainsi devenue un symbole pour les manifestants, qui pointent du doigt la stratégie des constructeurs européens favorisant les gros VUS de luxe.

Volkswagen en difficulté face à la concurrence chinoise

La décision de Volkswagen de fermer des usines en Allemagne et en Belgique reflète les défis actuels du constructeur, notamment un déclin des ventes en Chine, marché clé pour l’entreprise. Face à une concurrence accrue de BYD et d’autres marques chinoises entrant en Europe, Volkswagen doit adapter sa stratégie pour rester compétitif tout en s’alignant sur les attentes changeantes des consommateurs et la transition vers l’électrification.

Une réorganisation historique pour Volkswagen

Volkswagen, qui emploie actuellement 300 000 personnes dans 10 usines en Allemagne, fait face à des réductions importantes, avec une baisse de salaires prévue pour 10 % de son personnel restant en Allemagne. La fermeture d’usines sur son propre territoire marque un tournant historique pour le constructeur, qui réévalue sa stratégie face à la nouvelle dynamique du marché.

Avec des renseignements d’Automotive News Europe

Le texte Volkswagen confirme la fermeture de son usine Audi en Belgique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Auto123 effectue un premier essai de l’Audi RS 3 2025.

Barcelone, Espagne – Oubliez les voitures qui font tourner les têtes, l’Audi RS 3 2025, elle, les arrache carrément ! Avec son look de prédateur et son moteur explosif, cette petite bombe sur quatre roues est l’équivalent automobile d’un tigre en format de poche. Imaginez un félin sauvage prêt à bondir, tapi dans votre garage… ça vous donne une idée !

Mais au-delà des rugissements impressionnants, qu’est-ce qu’elle a vraiment dans le ventre cette RS 3 ? Est-ce que cette nouvelle version est plus qu’une simple bête de course au tempérament fougueux ? Accrochez-vous, on vous dit tout !

Un bolide qui se conduit aussi au quotidien

On entend souvent dire que les voitures sport compactes sont un compromis entre la folie d’une exotique et la conduite au quotidien. La RS 3 2025 pousse cette idée à l’extrême. Imaginez-vous attaquer le circuit un dimanche et faire la navette du boulot le lundi matin, tout ça avec la même voiture ! C’est un peu comme si elle avait un pied dans deux mondes, celui des circuits et celui des rues tranquilles de banlieue.

Mais est-ce qu’elle réussit ce tour de force sans perdre son âme ? La réponse, c’est un grand “oui… mais”. Disons qu’il faut être prêt à apprivoiser la bête pour vraiment en profiter.

L’Audi RS 3 2025 (berline), de profil
L’Audi RS 3 2025 (berline), de profil | Auto123.com

Audi RS 3 2025 – quoi de neuf ?

Audi n’a pas fait que peaufiner la RS3 pour 2025, ils l’ont carrément transformée en une bête encore plus sauvage. Le moteur 5 cylindres turbo de 2,5 litres, le cœur battant de ce monstre de poche, est toujours là, bien sûr. Avec ses 400 chevaux, la RS 3 est l’une des compactes les plus musclées du marché.

L’ajout d’un différentiel arrière à vecteur de couple permet maintenant de mieux dompter cette puissance dans les virages serrés. Imaginez une danseuse étoile qui fait des pointes sur un fil de fer… c’est un peu ça ! La suspension adaptative a été revue et l’aérodynamisme amélioré pour coller à la route comme une ventouse.

Bref, la RS 3 n’a jamais été aussi affûtée.

L’Audi RS 3 2025 (à hayon)
L’Audi RS 3 2025 (à hayon) | Auto123.com
L’Audi RS 3 2025 (berline), arrière
L’Audi RS 3 2025 (berline), arrière | Auto123.com

Design de l’Audi RS 3 2025 – 9,0/10

Côté design, on dirait qu’Audi a taillé la RS 3 dans un bloc de dynamite ! La calandre béante et anguleuse, les prises d’air massives et les ailes élargies lui donnent une allure de prédateur prêt à bondir. On sent que chaque ligne a été dessinée pour maximiser l’agressivité. Oubliez la discrétion, cette voiture, elle veut se faire remarquer ! Les phares à DEL au regard perçant accentuent cette attitude de prédateur.

À l’arrière, le diffuseur proéminent et les deux énormes sorties d’échappement sont un clin d’œil évident à son pedigree de pistarde. Bref, c’est une auto qui a de la gueule et qui le sait.

L’Audi RS 3 2025, sièges
L’Audi RS 3 2025, sièges | Auto123.com
L’Audi RS 3 2025, intérieur
L’Audi RS 3 2025, intérieur | Auto123.com

Intérieur de l’Audi RS 3 2025 – 9,0/10

À l’intérieur, Audi continue de miser sur le luxe et la sportivité. Les sièges baquets en cuir Nappa finement surpiqués vous enrobent comme un gant de course, vous rappelant à chaque instant que vous êtes aux commandes d’une sportive. Le volant aplati, recouvert d’Alcantara, vous donne envie d’attaquer les virages comme un pilote. Les touches de fibre de carbone et les accents métalliques ajoutent une touche de raffinement brut.

Malgré cette sportivité omniprésente, l’habitacle reste un endroit où il fait bon vivre. Les matériaux sont de qualité, l’insonorisation est soignée, et il y a assez d’espace pour ne pas se sentir à l’étroit… sauf peut-être à l’arrière où c’est un peu juste. Mais ne vous y trompez pas, c’est avant tout une cabine conçue pour les sensations fortes !

L’Audi RS 3 2025, données techniques affichées sur l'écran multimédia
L’Audi RS 3 2025, données techniques affichées sur l’écran multimédia | Auto123.com

Technologie de l’Audi RS 3 2025 – 9,0/10

La technologie embarquée est digne d’un vaisseau spatial. Le tableau de bord entièrement numérique Virtual Cockpit offre une multitude d’affichages personnalisables, dont des modes spécifiques pour la performance avec les indicateurs de pression du turbo et de température des pneus. De quoi impressionner vos amis !

Le système d’infodivertissement MMI est toujours aussi intuitif, et la connectivité est au rendez-vous avec Android Auto et Apple CarPlay sans fil.

Mais ce qui distingue vraiment la RS 3, ce sont les modes de conduite personnalisables. Imaginez, vous pouvez moduler la puissance, la sonorité de l’échappement, et même la répartition du couple. Vous passez d’un mode “bon citoyen” à un mode “fou furieux” en un clin d’œil grâce à deux boutons rouges sur le volant. C’est comme avoir Dr Jekyll et Mr Hyde sous le capot !

L’Audi RS 3 2025, moteur
L’Audi RS 3 2025, moteur | Auto123.com

Motorisation de l’Audi RS 3 2025

Le moteur n’est pas nouveau, mais il est une véritable pièce d’orfèvrerie mécanique, un hommage à l’ingénierie allemande. Avec 401 chevaux et 369 lb-pi de couple, il propulse cette compacte de 0 à 100 km/h en seulement 3,7 secondes. Le ronronnement distinctif du cinq cylindres qui est la moitié d’un V10 Lamborghini est addictif, presque primal.

La boîte de vitesses automatique à double embrayage est rapide et précise, permettant des changements de vitesse éclair.

Audi a conservé cette motorisation unique, ce qui donne à la RS 3 un caractère bien trempé. C’est une voiture qui ne ressemble à aucune autre.

L’Audi RS 3 2025 (berline), sur la route
L’Audi RS 3 2025 (berline), sur la route | Auto123.com

Conduite de l’Audi RS 3 2025 – 9,0/10

Sur la route, elle est soit une arme de précision soit un monstre indomptable, selon le mode que vous choisissez. Les routes de la Montserrat malgré une journée pluvieuse se sont avérées un excellent terrain de jeu.

Notre journée avait débuté le matin sur le circuit de Castelloli. Le nouveau différentiel à vecteur de couple à l’arrière change complètement la donne et vous ramène dans le droit chemin si vous abordez une courbe trop rapidement. Dans les virages, la voiture mord l’asphalte avec une adhérence stupéfiante, et vous avez l’impression de pouvoir défier les lois de la physique.

La suspension adaptative vous permet de jongler entre un confort respectable pour une compacte sportive et une rigidité parfaite pour attaquer les courbes.

La direction est précise, mais un peu artificielle par moments. Malgré tout, on sent bien la route, ce qui est rare sur les voitures modernes.

Consommation de l’Audi RS 3 2025 – 8,0/10

Inutile de se voiler la face, l’Audi RS 3 n’est pas une championne de la sobriété. Avec une consommation moyenne qui tourne autour de 10,5 litres/100 km en conduite mixte, c’est clairement une voiture qui vous incite à vider votre réservoir à chaque accélération.

Mais bon, qui achète une RS 3 pour faire des économies ? C’est le prix à payer pour avoir une telle dose d’adrénaline. Et puis, le son envoûtant du moteur cinq cylindres vous fera vite oublier vos passages à la pompe.

L’Audi RS 3 2025 (à hayon), écusson
L’Audi RS 3 2025 (à hayon), écusson | Auto123.com

Le mot de la fin

L’Audi RS 3 2025 est une compacte sportive sans compromis. C’est une machine de guerre déguisée en voiture de tous les jours. Elle est agressive, rapide, bruyante, et terriblement excitante à conduire.

Mais attention, elle ne pardonne pas tout, et elle exige un conducteur prêt à s’investir. Pour les amateurs de sensations fortes qui veulent quelque chose d’unique et de terriblement efficace, l’RS 3 est une tentation difficile à ignorer.

Les concurrents de l’Audi RS 3 2025

  • – Acura Integra Type S
  • – BMW M2
  • – Mercedes Benz CLA 45 AMG

L’Audi RS 3 2025, sur la piste
L’Audi RS 3 2025, sur la piste | Auto123.com

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