Le groupe Renault, principal actionnaire de Nissan avec une participation de 36 %, se montre ouvert à l’idée que le constructeur japonais entame des discussions avec Honda pour une éventuelle fusion. Selon des sources proches du dossier, cette ouverture reflète la volonté de Renault de renforcer Nissan sans devoir injecter de fonds supplémentaires. Bien que Renault soutienne en principe toute démarche visant à solidifier Nissan, le groupe français évalue avec prudence chaque proposition pour protéger ses propres intérêts financiers et stratégiques.

Nissan et Honda : discussions en phase préliminaire

Les discussions entre Nissan et Honda en sont encore à leurs débuts. Parmi les autres acteurs intéressés par Nissan, Foxconn, géant taïwanais de la technologie, aurait également exprimé le souhait de prendre une participation majoritaire. Malgré ces pourparlers, Nissan et Honda continuent de faire face à des défis, notamment en Chine, où des marques locales comme BYD dominent un marché en pleine croissance pour les véhicules électriques (VÉ).

Renault et Nissan : une alliance à redéfinir

L’alliance historique entre Renault, Nissan et Mitsubishi Motors a déjà été remaniée en 2020, entraînant une réduction des projets communs. Cependant, plusieurs collaborations demeurent, comme la production de petits véhicules électriques Nissan dans les usines de Renault en France. Toute alliance stratégique entre Nissan et Honda pourrait remettre en question ces projets partagés.

Une opportunité pour Renault malgré les incertitudes

Même en cas de vente partielle de sa participation, Renault pourrait profiter de la hausse des actions de Nissan. Suite aux rumeurs de discussions avec Honda, l’action de Nissan a bondi de 24 % le 18 décembre, tandis que Renault a enregistré une hausse de 7,4 %. Pour autant, Nissan reste confronté à des défis majeurs. En novembre, la société a réduit ses prévisions de bénéfices, annoncé la suppression de 9 000 postes et réduit sa production mondiale de 20 %, signalant un désintérêt croissant des consommateurs pour ses modèles.

Honda et Nissan : quel avenir pour leur collaboration ?

Selon Shinji Aoyama, vice-président exécutif de Honda, plusieurs options sont envisagées, dont une fusion, un partenariat capitalistique ou la création d’une société holding. Ces discussions reflètent l’urgence pour Nissan de trouver des solutions à ses problèmes structurels et à sa transition tardive vers les VÉ.

Conclusion

Une éventuelle collaboration entre Nissan et Honda pourrait marquer un tournant dans l’industrie automobile japonaise, tout en posant des défis pour Renault et ses intérêts dans Nissan. Cette évolution, si elle se concrétise, pourrait redéfinir l’équilibre des forces dans un secteur en pleine mutation.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Renault soutient les discussions de fusion entre Nissan et Honda provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Porsche rappelle 2941 Macan électriques des années 2024 et 2025 en raison de phares qui sont trop puissants. Ils sont en fait non conformes aux normes américaines. Ce défaut pourrait réduire la visibilité des conducteurs venant en sens inverse et augmenter le risque d’accident.

Au Canada, 10 véhicules sont concernés par cette campagne.

Les véhicules concernés ont été fabriqués entre le 15 mars 2024 et le 4 novembre 2024. Selon la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada, le logiciel de contrôle des phares de ces modèles a été programmé selon les normes européennes plutôt que celles des États-Unis. En conséquence, l’intensité lumineuse dépasse les limites fixées.

The Porsche Macan EV
The Porsche Macan EV | Auto123.com

Solution logicielle, mais chez le concessionnaire

Porsche dit que cette erreur a été corrigée pour les véhicules produits ultérieurement, mais que 100 % des unités rappelées sont susceptibles d’avoir le logiciel défectueux. Bien qu’il s’agisse d’un problème purement logiciel, la mise à jour ne peut pas être réalisée via la voie des airs. Une visite en concession sera nécessaire.

Les techniciens reprogrammeront gratuitement les unités de contrôle des phares.

Les propriétaires recevront des lettres de notification à partir du 24 janvier 2025.

Basé sur la plateforme PPE (Premium Platform Electric) développée avec Audi, le Macan électrique a été lancé pour l’année-modèle 2024.

Un rappel nécessaire pour garantir la sécurité

Malgré son impact limité, ce rappel souligne l’importance des normes de sécurité et de l’adaptation des véhicules aux réglementations locales.

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Le texte Rappel des Porsche Macan électriques pour phares trop puissants provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Depuis quelques semaines, il est question dans l’actualité de la possibilité que Volkswagen ferme des usines en Allemagne, une possibilité qui a entraîné des débuts de grèves alors que le syndicat IG Metall fait tout en son pouvoir pour repousser ou éviter cette éventualité.

Parallèlement, la division Audi de Volkswagen vient de prendre une décision en ce sens concernant l’usine qu’elle opère à Bruxelles, en Belgique. Cette dernière, a annoncé l’entreprise, va fermer ses portes à la fin du mois de février prochain. C’est là que sont assemblés les modèles Q8 e-tron et Q8 e-tron Sportback. Non, leur production n’a pas été déplacée ailleurs. De fait, ils vont être retirés du catalogue, simplement parce que leurs ventes ne sont pas suffisamment importantes pour justifier le maintien des opérations de cette usine.

La compagnie a essayé de trouver un acheteur pour ses installations, mais ses efforts n’ont pas été couronnés de succès. Gerd Walker, membre du conseil d’administration d’Audi et responsable de la production, a déclaré ceci, comme le rapporte le groupe Reuters : « La décision de fermer l’usine de Bruxelles est douloureuse. Personnellement, c’est la plus difficile que j’aie eu à prendre dans ma carrière professionnelle. »

Audi Q8 e-tron 2024
Audi Q8 e-tron 2024 | Auto123.com

Le Q8 e-tron est la version tout électrique du VUS Q8. Il a été lancé en 2018 sous le nom e-tron. La version Sportback a suivi. Puis, en 2022, on profitait de la refonte de mi-parcours qu’on offrait au modèle pour le rebaptiser afin d’inclure le préfixe Q8 dans son appellation. L’usine de Bruxelles fabriquait ces deux modèles depuis décembre 2022.

Les dernières unités seront construites le 28 février prochain, selon ce qui est rapporté.

L’an dernier, Audi a vendu 49 001 unités du Q8 e-tron. Cela a représenté une baisse de 4,3 % par rapport à l’année précédente. Ce chiffre ne semble pas catastrophique, mais pour une usine qui devait produire 120 000 véhicules sur une base annuelle, on comprend que l’exercice n’est pas rentable. Le plan, qui a été inauguré en 1949 après la Seconde Guerre mondiale, compte 3000 employés.

Fait amusant, l’usine de Bruxelles a produit des Studebaker à ses débuts, jusqu’en 1960. Au milieu des années 50, elle accueillait la production de ses premiers véhicules Volkswagen, en l’occurrence la célèbre Coccinelle.

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Le texte Audi ferme l’usine qui produit le Q8 e-tron provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une surprise attendait l’industrie automobile au Québec hier alors que le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec annonçait qu’il va suspendre le programme Roulez vert qui offre un rabais à l’achat d’un véhicule électrique.

On savait que les rabais applicables au Québec allaient diminuer à compter du 1er janvier 2025. Le montant total de 7000 $ va passer à 4000 $. Pour un véhicule hybride rechargeable doté d’une batterie de plus de 15 kWh, le rabais va passer de 5000 $ à 2000 $. Pour le même type de modèle, mais avec une batterie de moins de 15 kWh, l’incitatif va passer de 2500 $ à 1000 $.

Avec l’annonce d’hier, ils seront inexistants à partir du 1er février 2025. En bref, la raison est que le programme a été victime de son propre succès. La baisse des rabais annoncée pour le 1er janvier a fait en sorte que plusieurs consommateurs ont décidé d’agir plus rapidement pour se procurer un véhicule électrique, et il ne reste tout simplement pas d’argent dans la caisse.

En date du 30 septembre 2024, on retrouvait 335 000 véhicules électriques en circulation au Québec, soit le tiers de tous les modèles immatriculés au Canada.

Le programme Roulez vert sera suspendu le 1er février
Le programme Roulez vert sera suspendu le 1er février | Auto123.com

Une mesure temporaire

Le ministère explique que la mesure est temporaire. Certains affirment que ça pourrait être jusqu’au dépôt du prochain budget au printemps, mais ça pourrait aussi être plus long.

On s’attendait à ce qu’il y ait un impact sur les ventes de modèles électriques dès le 1er janvier 2025 en raison de la baisse des rabais. Avec l’élimination de ces derniers pour un certain temps, il est clair que l’impact sera plus grand.

Il est à noter que les consommateurs pourront toujours compter sur le rabais de 5000 $ du gouvernement fédéral sur les véhicules admissibles.

Certains concessionnaires, désormais avec des stocks de véhicules électriques, devront écouler leurs modèles sans l’aide du programme sur lequel ils comptaient. Les consommateurs pourraient avoir droit à des rabais « détournés ».

Le temps presse

Il est important de rappeler que pour profiter du rabais de 7000 $ présentement disponible via le programme Roulez vert, le véhicule acquis doit être plaqué d’ici le 31 décembre 2024. Ensuite, pour profiter du rabais réduit de 4000 $, le véhicule doit être immatriculé avant la suspension du programme, le 1er février 2025.

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Le 11 décembre dernier, Andretti Racing a officiellement changé de nom pour devenir Cadillac Formula Racing, marquant une étape importante dans les préparatifs de General Motors (GM) pour rejoindre la Formule 1 en 2026. Ce changement efface les dernières références au nom Andretti dans le cadre du projet de GM en F1.

Cadillac Formula Racing, qui est basé au Royaume-Uni, est désormais le centre opérationnel de l’équipe Cadillac en F1. Cette structure appartient à TWG Global, l’entreprise mère d’Andretti Global, et se concentre sur la création de partenariats techniques, le renforcement des infrastructures et le recrutement de talents clés pour une entrée réussie en tant que 11ᵉ équipe de la grille de F1.

Un engagement pour la compétition mondiale

Dans un communiqué, l’équipe Cadillac F1 a souligné que « ce changement représente une étape clé dans notre objectif de positionner Cadillac comme une force majeure dans le sport automobile mondial. Il reflète nos ambitions et prépare le terrain pour une entrée réussie en Formule 1. »

Bien que le nouveau nom reflète ces ambitions, Cadillac reste soumis au processus d’approbation réglementaire de la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) et de la F1.

Transition stratégique pour Cadillac

Initialement, GM prévoyait d’entrer en F1 en partenariat avec Andretti Global, dont la candidature avait été acceptée par la FIA en 2023, mais rejetée par Liberty Media, propriétaire de la F1, en janvier suivant. À la suite de ce rejet, Michael Andretti s’est mis en retrait, laissant GM prendre un rôle plus dominant dans le projet. En novembre 2024, un accord de principe entre GM et Liberty Media a ouvert la voie à l’arrivée de l’équipe Cadillac en 2026.

Le logo Cadillac sur la future voiture Formule 1
Le logo Cadillac sur la future voiture Formule 1 | Auto123.com

Des moteurs Ferrari pour commencer

Conformément aux règles de la FIA, GM, qui a déposé sa candidature en tant que fournisseur de groupes motopropulseurs en 2023, ne pourra utiliser ses propres moteurs F1 avant 2028. En attendant, Cadillac s’appuiera sur des moteurs fournis par Ferrari, grâce à un accord conclu récemment entre les deux constructeurs.

Cadillac et les nouveaux règlements de 2026

L’entrée de Cadillac en F1 coïncidera avec l’introduction de nouveaux règlements techniques, notamment pour les groupes motopropulseurs. À partir de 2026, les moteurs resteront des V6 turbo hybrides de 1,6 litre, mais avec une puissance réduite provenant du moteur thermique et une dépendance accrue au système hybride. De plus, ces moteurs devront fonctionner avec un carburant entièrement durable, alignant ainsi la F1 sur ses ambitions écologiques.

Un avenir concurrentiel

Cadillac ne sera pas seule à faire son entrée en 2026. Audi rejoindra également la F1 avec sa propre équipe et son groupe motopropulseur après avoir racheté l’équipe Sauber, qui sera remise aux couleurs d’Audi.

Parallèlement, Ford fera son retour en tant que partenaire technique de Red Bull Racing.

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Les géants automobiles japonais Honda Motor et Nissan Motor entameront des pourparlers de fusion pour faire face à la concurrence féroce des fabricants mondiaux de véhicules électriques (VÉS), selon un rapport du journal Nikkei publié mardi. Cette initiative survient alors que Tesla et les constructeurs chinois comme BYD dominent un marché en pleine mutation. La demande stagnante en Europe et aux États-Unis, combinée à l’adoption rapide des VÉS en Chine, met une pression accrue sur les constructeurs traditionnels.

Pas encore de fusion confirmée

Dans des déclarations officielles, Honda et Nissan ont précisé qu’aucune fusion n’avait été annoncée. Les deux compagnies ont affirmé : « Comme annoncé en mars de cette année, Honda et Nissan explorent diverses possibilités de collaboration future en tirant parti de leurs forces respectives. » Les entreprises ont promis d’informer leurs parties prenantes dès que des développements concrets auront lieu. Quant à Renault, actionnaire majeur de Nissan, l’entreprise française a déclaré ne disposer d’aucune information et a refusé de commenter.

Une fusion pour survivre dans un marché compétitif

Face à une guerre des prix des VÉS lancée par Tesla et BYD, les constructeurs automobiles perdent en rentabilité sur les véhicules de nouvelle génération. Cela pousse des entreprises comme Honda et Nissan à chercher des solutions pour réduire les coûts et accélérer le développement de leurs modèles électriques.

Une fusion historique en vue ?

Si cette fusion se confirme, elle serait la plus importante dans l’industrie automobile depuis le rapprochement de Fiat Chrysler et PSA en 2021, qui a donné naissance à Stellantis pour 74,4 milliards de dollars. Avec une capitalisation boursière de 5,95 trillions de yens (55,5 milliards de dollars) pour Honda et 1,17 trillion de yens (10,88 milliards de dollars) pour Nissan, cette fusion pourrait remodeler le paysage automobile mondial.

Une vigilance attendue aux États-Unis

Un éventuel rapprochement entre Honda et Nissan pourrait susciter des préoccupations réglementaires, notamment aux États-Unis, où des concessions pourraient être exigées pour approuver un tel accord.

Conclusion : une collaboration nécessaire

Alors que le marché des véhicules électriques évolue rapidement, la fusion envisagée entre Honda et Nissan pourrait marquer un tournant décisif pour ces deux constructeurs. En combinant leurs forces, ils espèrent résister à la concurrence mondiale et répondre aux nouvelles attentes des consommateurs.

Avec des renseignements de Reuters

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Suzuki prépare peut-être un retour en sol nord-américain, mais pas nécessairement avec des autos et des utilitaires lilliputiens comme il offrait autrefois. Cette grande marque nipponne, qui a abandonné notre marché quelques années avant le tournant du 21e siècle, sera présente pour la première fois au Consumer Electronics Show (CES) présenté à Las Vegas du 7 au 10 janvier prochains. Ce constructeur montrera des concepts novateurs répondant à des préoccupations environnementales et sociales nouvelles.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, le constructeur annonce qu’il mettra en valeur l’impact que peut avoir l’adoption de petits véhicules dans un environnement donné avec son kiosque aménagé sur le thème Impact of the Small: creating the small for big change — l’impact du petit, en traduction libre.

Cette initiative vise à développer une communauté en accord avec la philosophie qui guide Suzuki depuis sa création et qui s’exprime par l’expression japonaise Sho-Sho-Kei-Tan-Bi, qui se traduit par « réduire, économiser, alléger, raccourcir et rationaliser ».

Les visiteurs qui arpenteront le kiosque de Suzuki au CES pourront d’abord visionner un film expliquant cette philosophie avec, tout près d’eux, une petite camionnette Suzuki Super Carry, un modèle emblématique de la gamme japonaise qui illustre parfaitement cette philosophie.

Projets conjoints

L’exposition du constructeur mettra également en valeur plusieurs projets de Suzuki, dont certains qui sont développés en collaboration avec des spécialistes de la mobilité électrifiée ou autonome.

On pense notamment au concept e-Mobility conçu par Suzuki et qui prend la forme d’une mini plateforme robotisée tout-terrain à quatre roues directrices. Elle partage une technologie mise au point par le constructeur pour son Senior Car, un déambulateur électrique monoplace.

Il y aura aussi le concept Blanc Robot de sixième génération que développent conjointement l’entreprise australienne Applied EV et Suzuki depuis 2022. Conçue en différents formats, cette plateforme autonome électrique est destinée principalement à des activités commerciales et industrielles.

La collaboration entamée en mai 2024 avec la société étatsunienne Glydways sera également exposée au public par le biais d’une navette. Suzuki Motor Corporation a choisi d’investir dans cette jeune pousse californienne pour contribuer au développement de son système intégré de transports de personnes sur demande, qui utilisera ces véhicules électriques autonomes compacts circulant sur des voies réservées, une solution censée réduire les coûts d’infrastructures par rapport aux services publics de transports traditionnels.

On verra également les réalisations de deux partenaires japonais de Suzuki : le petit véhicule de livraison robotisé LM-A de Lomby et le drone de déneigement V3 d’Everblue Technologies, deux concepts électriques en cours de développement.

Peu de constructeurs au CES cette année encore

De nouveau cette année, on trouvera peu de grands constructeurs au CES. Seulement cinq ont confirmé leur présence : Volkswagen, BMW, Honda, Mitsubishi et Suzuki.

Bien que ce soit le même nombre de constructeurs qu’il y avait en 2024, cette apparente stabilité cache une réalité influencée par la période trouble entourant la production et la commercialisation des véhicules électrifiés.

L’approche de ces cinq constructeurs présents sera différente aussi. Par exemple, ils occuperont des kiosques moins grands et emploieront des espaces de réunion plus humbles pour présenter leurs nouvelles technologies.

Par ailleurs, Hyundai et Kia brilleront par leur absence cette année, tout comme les constructeurs américains General Motors, Ford et Stellantis. Pour sa part, Toyota sera présent avec Akio Toyoda. L’ancien PDG fera le point sur la progression des travaux entourant Woven City, cette ville révolutionnaire aux écosystèmes interconnectés qui revalorise l’ancien site de production de Higashi-Fuji, au Japon.

Enfin, la marque Mercedes-Benz participera aussi à l’édition 2025 du CES, mais par l’intermédiaire de sa filiale étatsunienne, ce qui représente un pas en arrière par rapport aux années antérieures où la maison-mère dévoilait ses créations les plus spectaculaires dans le cadre de présentations pharaoniques.

Photos : Suzuki

Le texte Suzuki participera au salon CES de Las Vegas pour la première fois en 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le gouvernement du Québec a créé la surprise en annonçant une pause temporaire dans les versements des subventions du programme Roulez vert à partir de février 2025. Cette suspension survient dans un contexte d’insuffisance budgétaire, malgré le succès notable des véhicules électriques au Québec.

Une annonce discrète en fin de communiqué

L’information a été partagée en toute discrétion dans un communiqué gouvernemental détaillant les ajustements du programme pour l’année 2025. Bien que les premières lignes vantent la proportion croissante de véhicules électriques (VÉ) sur les routes québécoises, il faut se rendre à la toute fin pour découvrir que les subventions seront suspendues dès février prochain.

« Le programme Roulez vert a été victime de son succès. Nous devons ajuster nos finances pour assurer sa viabilité à long terme », a expliqué un porte-parole du ministère de l’Environnement.

Un programme en manque de fonds

Jusqu’à la fin de 2024, les consommateurs peuvent encore profiter d’une subvention allant jusqu’à 7 000 $ à l’achat d’un véhicule électrique neuf. Cependant, à compter du 1er janvier 2025, cette aide sera réduite à 4 000 $, comme prévu initialement.

Ce qui surprend, c’est que cette subvention de 4 000 $ ne sera offerte que pour une courte période, soit durant le mois de janvier 2025 uniquement. Par la suite, le programme sera mis sur pause pour une durée indéterminée.

« Nous comprenons l’importance du programme Roulez vert pour les consommateurs et l’électrification des transports, mais une pause temporaire est nécessaire pour rétablir l’équilibre budgétaire », a ajouté le ministère.

Pourquoi une telle suspension?

La principale raison derrière cette suspension temporaire réside dans le nombre élevé de demandes pour la subvention maximale de 7 000 $ au cours des derniers mois. Le gouvernement se retrouve donc avec des caisses vidées, ne pouvant plus soutenir l’offre pour l’instant.

Il est important de noter que le plan initial du gouvernement prévoyait une réduction progressive des subventions :

  • 4 000 $ en 2025
  • 2 000 $ en 2026

Le ministère assure cependant que le programme Roulez vert pourrait reprendre au printemps 2025 si les finances le permettent.

Une décision controversée

La suspension du programme a suscité de vives réactions au sein des associations environnementales et des consommateurs. Plusieurs experts s’inquiètent de l’impact sur les ventes de véhicules électriques, alors que le Québec vise à devenir un leader en matière d’électrification des transports.

« Cette mesure temporaire pourrait freiner l’élan des consommateurs vers les véhicules électriques. Il faudra s’assurer d’une relance rapide du programme », affirme un représentant d’Équiterre.

Quelles alternatives pour les consommateurs?

Malgré cette suspension, les consommateurs peuvent toujours profiter des programmes fédéraux, comme l’incitatif à l’achat d’un véhicule électrique, qui offre une aide pouvant atteindre 5 000 $.

Le texte Le gouvernement du Québec suspend le programme Roulez vert provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après avoir offert un soutien financier massif à la campagne présidentielle de Donald Trump, Elon Musk devient le premier à voir sa fortune personnelle franchir le cap des 400 milliards. Parallèlement, les actions de Tesla atteignent un sommet historique, ajoutant 556 milliards à sa capitalisation boursière, une augmentation de 69 %.

Un appui stratégique, pour des retombées lucratives

Elon Musk aurait investi 277 millions dans la campagne de Donald Trump, selon des documents de la Federal Election Commission. Bien que le président élu ait longtemps critiqué les véhicules électriques, son alliance avec Elon Musk pourrait transformer le paysage réglementaire. Certains investisseurs voient cette collaboration comme une chance de réduire les réglementations et de stimuler les affaires.

Les actions de Tesla en plein essor après l’élection

À la suite de la victoire de Donald Trump, les actions de Tesla ont grimpé jusqu’à 429 $, avant de stabiliser à 419,80 $, marquant une hausse spectaculaire de 69 % depuis l’élection. Ce rebond a propulsé Tesla à des niveaux inédits depuis la fin de 2021.

Des firmes majeures, comme Goldman Sachs, Bank of America et Morgan Stanley, ont revu à la hausse leurs objectifs de prix pour Tesla. Selon Craig Irwin, analyste chez Roth MKM, « Le soutien authentique de Musk à Trump a probablement doublé la base d’enthousiastes pour Tesla et renforcé la crédibilité d’une nouvelle demande. »

Le robotaxi de Tesla
Le robotaxi de Tesla | Auto123.com

Une influence grandissante dans le gouvernement

En contrepartie de son soutien, Elon Musk codirigera le nouveau Département de l’Efficacité gouvernementale, aux côtés de Vivek Ramaswamy. Ce dernier conseille le président élu sur les agences à rationaliser et les règles à éliminer, des changements qui pourraient directement bénéficier à ses entreprises.

Elon Musk milite aussi pour un processus fédéral d’approbation des véhicules à conduite autonome, actuellement géré au niveau des États. Cette réforme pourrait accélérer l’arrivée de son projet phare, le robotaxi Cybercab.

Un avenir modelé par des politiques favorables

Avec son influence croissante sur les décisions fédérales, Elon Musk se positionne pour remodeler le marché des véhicules électriques et des technologies autonomes. Son alliance avec le président élu pourrait signaler une nouvelle ère, autant pour Tesla que pour l’industrie automobile.

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• Mercedes-Benz partage une image d’une fourgonnette électrique en préparation.

Mercedes-Benz, on ne vous apprend rien, est un joueur majeur dans le segment des véhicules commerciaux… en Europe. Chez nous, on a bien droit au Sprinter, et l’on a aussi vu passer le Metris pendant un certain temps, mais la marque est moins connue pour son savoir-faire dans ce domaine.

Elle souhaite peut-être changer les choses, cependant. En fait, Mercedes-Benz développe une nouvelle génération de fourgonnette électrique. On savait que ça s’en venait pour l’Europe, mais plusieurs interrogations demeuraient pour notre marché. Aujourd’hui, la marque a publié une image qui donne un aperçu d’une version plus luxueuse du modèle qui sera proposée en Amérique du Nord.

Le véhicule doit faire ses débuts au printemps de 2025.

Dans le cadre de son virage électrique, Mercedes-Benz a développé différentes plateformes, dont une qui sera consacrée aux fourgons, la VAN.EA. Elle va permettre à la marque de proposer plusieurs longueurs d’empattement et différentes tailles de batteries, en plus de pouvoir offrir des configurations à traction ou à rouage intégral.

Le futur fourgon électrique de Mercedes-Benz, feux
Le futur fourgon électrique de Mercedes-Benz, feux | Auto123.com

Ce que l’on sait du futur fourgon de Mercedes

Le format de modèle destiné à notre marché sera de type intermédiaire et il sera conçu pour un usage personnel, avec différentes possibilités d’aménagement intérieur. Peut-on imaginer une rivale au Volkswagen ID. Buzz ? Ce sera à voir.

On peut aussi anticiper une configuration à trois rangées pour servir les familles nord-américaines. On peut aussi deviner que ce genre de modèle pourrait être transformé en navette, ou encore être modifié pour devenir un véhicule récréatif.

Le futur fourgon électrique de Mercedes-Benz
Le futur fourgon électrique de Mercedes-Benz | Auto123.com

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