La Golf de neuvième génération arrive… en 2029. Après avoir laissé la place à l’ID.3, la célèbre compacte de Volkswagen s’apprête à faire son retour en version 100 % électrique. Le constructeur allemand prévoit d’abandonner définitivement le moteur thermique pour son modèle phare. Dans une récente déclaration, Thomas Schäfer, PDG de Volkswagen, a confirmé l’entrée en scène de la nouvelle Golf électrique, développée en partenariat avec Rivian.

Volkswagen et Rivian : un partenariat stratégique

Volkswagen s’associe à Rivian pour développer la prochaine Golf. Ce partenariat s’inscrit dans une coentreprise de 5,8 milliards de dollars, visant à concevoir une nouvelle architecture électrique et des logiciels pour les véhicules de prochaine génération. La neuvième génération de la Golf sera construite sur la plateforme SSP (Scalable Systems Platform), une base révolutionnaire destinée à plusieurs modèles électriques. Reste maintenant à savoir si cette Golf électrique va traverser l’Atlantique et venir chez nous.

Un modèle emblématique pour un nouveau départ

Volkswagen souhaite lancer cette transformation avec un produit iconique. “Nous avons décidé de commencer ce voyage avec la Golf”, a déclaré Schäfer. Cette décision marque un tournant pour le constructeur, qui combine son expertise historique avec les compétences technologiques de Rivian.

Un lancement prévu pour 2029

La nouvelle Golf électrique sera un “véhicule de grande série” attendu pour 2029. D’ici là, Volkswagen prévoit de mettre à jour l’ID.3 en 2026, avec des améliorations matérielles et un intérieur de meilleure qualité. Cependant, une période de chevauchement entre l’ID.3 et la Golf électrique est attendue, ce qui pourrait refléter une stratégie de transition progressive.

Le moteur thermique reste dans le jeu… pour l’instant

Bien que la Golf Mk9 soit entièrement électrique, la version actuelle à motorisation thermique restera sur le marché européen jusqu’en 2035. C’est à cette date que l’Union européenne prévoit d’interdire la vente de voitures émettant des gaz à effet de serre.

Une collaboration au-delà de la Golf

Le savoir-faire de Rivian ne profitera pas uniquement à la Golf. Schäfer a également révélé que les marques Audi et Porsche adopteront cette nouvelle architecture électrique dès 2027, avec des modèles couvrant tous les segments, y compris les sous-compactes.

Avec des renseignements de Motor 1

Le texte Rivian fournira une batterie pour la prochaine VW Golf électrique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La société suédoise Northvolt serait en pourparlers avec plusieurs fabricants chinois de batteries, notamment CATL (Contemporary Amperex Technology Co. Ltd.), le leader mondial dans le secteur des batteries pour véhicules électriques. D’après le quotidien suédois Dagens Nyheter, les discussions entre les deux entreprises auraient commencé cet été, avec des rencontres au siège de CATL à Ningde, en Chine. Cependant, la source de ces informations n’a pas été révélée.

CATL : Un géant mondial aux ambitions européennes

Avec une part de marché avoisinant 40 % des ventes mondiales de batteries pour VÉS, CATL continue d’élargir son influence. L’entreprise chinoise a récemment manifesté son intérêt pour l’Europe, notamment par le biais de projets de recyclage de batteries sur le continent. Cette stratégie vise à capitaliser sur la croissance rapide du marché des véhicules électriques en Europe.

Northvolt en quête de solutions face à la crise

Northvolt, en difficulté financière, a récemment déposé une demande de protection contre la faillite aux États-Unis après avoir échoué à sécuriser des fonds de sauvetage. L’entreprise, autrefois un symbole de l’innovation suédoise dans les technologies vertes, explore désormais des partenariats potentiels en Asie pour se redresser. Peter Carlsson, PDG sortant de Northvolt, a confirmé ce mois-ci que des collaborations asiatiques faisaient partie des solutions envisagées pour surmonter cette crise.

Silence prudent des acteurs concernés

Interrogé par Bloomberg News, un porte-parole de Northvolt a refusé de commenter ces négociations présumées avec CATL. Cette réserve alimente les spéculations sur la portée réelle de ces pourparlers et leur impact potentiel sur l’avenir de Northvolt.

Un partenariat prometteur ou une tentative désespérée ?

Si une alliance stratégique venait à se concrétiser, elle pourrait offrir une bouée de sauvetage à Northvolt tout en permettant à CATL de renforcer sa présence en Europe. Cependant, dans un contexte de rivalité technologique croissante entre l’Occident et la Chine, ces discussions s’inscrivent dans un équilibre géopolitique délicat.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Northvolt pourrait s’associer au Chinois CATL provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un récent sondage indique que moins de Canadiens envisagent d’acheter un véhicule électrique (VÉ) lors de leur prochain achat automobile. Alors que les intentions globales d’achat de véhicules augmentent, l’enthousiasme pour les modèles électriques, hybrides rechargeables ou hybrides diminue.

Des intentions en baisse

Selon le rapport Mobility Consumer Index d’EY publié le 27 novembre, les intentions d’achat de VÉS pour les deux prochaines années sont passées de 52 % en 2023 à 50 % cette année. Ce recul marque un changement par rapport à la tendance haussière observée depuis 2021, où 35 % des acheteurs potentiels s’intéressaient à un VÉS, un chiffre qui avait grimpé à 46 % en 2022. Pour les VÉ 100 % électriques, les intentions ont chuté à 15 % cette année, contre 18 % en 2023.

Les obstacles

Les Canadiens expriment des inquiétudes liées à l’autonomie limitée des VÉS, aux coûts élevés des batteries, au prix d’achat et au manque d’infrastructures de recharge. Améliorer les infrastructures publiques pourrait réduire ces préoccupations, mais le défi reste de taille pour convaincre les consommateurs de franchir le pas.

Un mandat ZEV ambitieux

Le Canada vise à ce que 100 % des ventes de véhicules légers neufs soient à zéro émission d’ici 2035. Toutefois, la baisse d’intérêt pour les VÉS met en lumière les difficultés à atteindre cet objectif. Les étapes prévues sont ambitieuses : 20 % des ventes en 2026, 60 % en 2030, et 100 % cinq ans plus tard.

Le prix

Le coût élevé des véhicules électriques est un frein majeur. En 2023, leur prix moyen atteignait environ 73 000 $, selon Canadian Black Book. Combiné à l’inflation et à des taux d’intérêt élevés, cela dissuade de nombreux acheteurs. Des constructeurs, comme Ford, ont même retardé leurs projets de production de VÉ en raison de la baisse de la demande. Par exemple, la production de modèles électriques à l’usine d’Oakville (Ontario) a été repoussée de deux ans.

Les incitatifs gouvernementaux insuffisants

Les rabais gouvernementaux influencent les décisions d’achat, avec 28 % des Canadiens les citant comme un facteur clé. Les premiers adopteurs sont facilement convaincus, mais attirer une clientèle plus large prendra du temps. Les futurs acheteurs seront plus sensibles au prix et pourraient avoir un accès limité à la recharge à domicile. La prochaine vague de consommateurs sera plus difficile à convaincre.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Une étude révèle un recul de l’intérêt pour les véhicules électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les voleurs de voitures sont des opportunistes, et malheureusement, de nombreux propriétaires de véhicules leur facilitent grandement la tâche. Selon la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), un véhicule est volé toutes les 31 secondes aux États-Unis. Avec un chiffre aussi alarmant, il semble presque impossible de protéger son véhicule contre le crime. Cependant, la plupart des voitures volées partagent une erreur stupide et évitable en commun.

On y va avec la facilité

Les voleurs de voitures ne sont pas toujours les personnages sophistiqués qu’on voit dans les films. Contrairement à l’image de voleurs parfaitement organisés, la majorité des criminels sont des opportunistes. Plutôt que de cibler un véhicule bien protégé ou difficile à voler, beaucoup choisissent des cibles faciles. Et ces cibles, dans de nombreux cas, sont les voitures laissées non verrouillées par leurs propriétaires.

Selon les données de l’Université Tulane, 80 % des voitures volées aux États-Unis étaient laissées déverrouillées au moment du vol. Dans ces cas, les voleurs n’ont même pas besoin de briser la serrure ni de désactiver une alarme. Tout ce qu’ils ont à faire est d’entrer dans la voiture et de la démarrer. Malheureusement, cela représente une grande partie des vols de voitures en Amérique du Nord. De plus avec le porte-clé électronique, beaucoup de gens le laissent involontairement dans le véhicule.

Des petits détails à se rappeler

Un autre fait inquiétant : 31 % des conducteurs américains avouent qu’ils ne verrouillent jamais les portes de leur voiture lorsqu’ils se garent. Ce geste apparemment simple, mais essentiel, peut rendre votre véhicule vulnérable à un vol. En oubliant de verrouiller les portes, vous ouvrez la porte à toutes sortes de risques. Par exemple, si vous laissez des objets de valeur dans votre véhicule, sans verrouillage, ces derniers deviennent une proie facile pour les voleurs.

En outre, certains propriétaires laissent des ouvre-portes de garage dans leurs voitures garées dans la rue ou l’allée. Cela peut sembler anodin, mais un ouvre-porte de garage laissé à la vue dans un véhicule peut permettre à un voleur d’accéder à votre maison, simplement en utilisant la télécommande pour ouvrir la porte de votre garage.

La clé dans le contact

Ce n’est pas tout. Selon les rapports, 40 % des voitures volées ont été prises alors que les clés étaient laissées dans le contact. Cela peut sembler incroyable, mais laisser vos clés dans le contact, même pour quelques minutes, revient à laisser une pancarte lumineuse au-dessus de votre voiture. Une pancarte qui dit : « Salut, je prends de mauvaises décisions. S’il vous plaît, volez ma voiture. »

C’est une erreur stupide mais courante qui rend le vol de voiture beaucoup plus facile. Heureusement, les statistiques révèlent une solution simple : verrouiller les portes de votre voiture et ne jamais laisser vos clés dans l’ignition.

Des mesures simples pour prévenir le vol

Face à ces statistiques alarmantes, la solution est simple : soyez plus vigilant et prenez quelques mesures de sécurité de base. Verrouillez toujours les portes de votre voiture, même si vous prévoyez de n’être absent que quelques minutes. Ne laissez jamais vos clés dans l’ignition, même dans votre propre allée. Enfin, évitez de laisser des objets de valeur dans votre véhicule et pensez à retirer votre ouvre-porte de garage si vous en possédez un.

Avec des renseignements de Motor Biscuit

Le texte 80 % des véhicules volés aux États-Unis ne sont pas verrouillés provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nissan a annoncé qu’elle allait réduire sa production de 17 % aux États-Unis d’ici mars 2025, en réponse à la baisse des ventes mondiales et à une situation financière de plus en plus préoccupante. Cette décision touche principalement les usines de Canton et de Smyrna, où sont fabriquées les modèles Frontier et Rogue. Ces deux véhicules représentent près de 30 % des ventes de la marque en Amérique du Nord.

Un avenir incertain

La situation de Nissan se dégrade rapidement. L’entreprise a révélé qu’elle pourrait ne survivre que 12 à 14 mois si elle ne parvient pas à trouver un nouvel investisseur principal. Cette annonce alarmante survient alors que la marque est confrontée à une baisse significative de ses ventes, ainsi qu’à des prévisions de bénéfices en forte baisse. Dans ce contexte difficile, Nissan a également décidé de vendre plus de 149 millions d’actions Mitsubishi, dans l’espoir de renforcer sa position financière.

Impact direct sur les usines

La réduction de production annoncée affectera directement les usines de Nissan aux États-Unis. L’usine de Canton, dans le Mississippi, responsable de la fabrication des Frontier, et l’usine de Smyrna, dans le Tennessee, où le Rogue est assemblé, devront ajuster leur rythme de production. En conséquence, ces deux modèles phares, qui génèrent près de 30 % des ventes américaines de Nissan, connaîtront une baisse significative de leur production.

Nikkei Asia rapporte que cette décision fait suite à une première réduction de production déjà mise en place, où les deux sites avaient réduit leurs heures de travail de cinq jours à quatre par semaine, jusqu’à la fin du mois de décembre. Nissan a précisé qu’elle continuait d’évaluer les prévisions de production pour mieux répondre aux tendances du marché et à la demande de ses modèles.

Nissan face à une crise de l’emploi

La réduction de production s’accompagne également d’une importante réduction des effectifs. Nissan a annoncé qu’elle allait supprimer environ 9 000 postes à travers le monde. Aux États-Unis, environ 1 000 employés devraient accepter des offres de départ anticipé d’ici la fin de l’année, représentant environ 6 % de la main-d’œuvre locale de la marque.

Une alliance stratégique avec Honda et Mitsubishi

Le contexte difficile de Nissan a conduit à des discussions sur son avenir. En août dernier, Nissan, Honda et Mitsubishi ont annoncé une collaboration pour développer des véhicules électriques et des logiciels. Bien que cette alliance soit présentée comme un partenariat stratégique, certains analystes, dont l’ancien patron de Nissan et Renault, Carlos Ghosn, suggèrent qu’il pourrait s’agir d’un rachat déguisé de Nissan et Mitsubishi par Honda.

Une crise profonde

Malgré ses efforts pour diversifier ses partenariats et vendre des actions Mitsubishi, la situation reste précaire pour Nissan. L’entreprise a encore du mal à se remettre de ses difficultés économiques et de la crise de ses ventes mondiales. Si la marque ne parvient pas à sécuriser un investisseur principal à court terme, son avenir pourrait être très incertain. L’alerte lancée par des responsables de Nissan, qui estiment que l’entreprise pourrait ne pas survivre au-delà de 14 mois, ne fait qu’aggraver la situation.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Nissan réduit sa production de 17 % aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nissan : Un Avenir Incertain

Le constructeur automobile japonais Nissan se trouve dans une position critique, luttant pour sa survie face à une crise financière de grande ampleur. Selon des responsables internes, la marque aurait seulement 12 à 14 mois pour se redresser et garantir sa pérennité sans l’aide d’un nouvel investisseur stratégique. Ce pronostic inquiétant intervient alors que l’entreprise subit des mesures drastiques, comme la réduction de son personnel et de sa capacité de production mondiale.

La Recherche d’un Investisseur Stratégique

En pleine “mode urgence”, Nissan cherche activement un nouvel investisseur stratégique capable de stabiliser ses finances. Le constructeur japonais a récemment annoncé la vente de parts dans Mitsubishi, la suppression de 9 000 postes à l’échelle mondiale et un gel des lancements de nouveaux modèles. Ces décisions s’inscrivent dans un contexte de baisse de la demande, notamment en raison des tensions sur les marchés mondiaux et des transitions technologiques coûteuses. La situation est critique, et un responsable de Nissan a confié au Financial Times : « Nous avons 12 ou 14 mois pour survivre.

Cela va être difficile, mais à la fin, nous avons besoin que le Japon et les États-Unis génèrent des flux de trésorerie ». Ces propos témoignent de l’ampleur de la crise, car la marque cherche à se maintenir à flot dans un environnement de plus en plus hostile.

Honda débarque alors que Renault quitte

Parallèlement, Renault, autre grand acteur dans l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, poursuit la réduction de sa participation dans Nissan. La société française détient désormais moins de 40 % des parts de son partenaire japonais, contre 46 % par le passé. Cette stratégie semble marquer la fin d’une époque de collaboration forte entre les deux groupes, et le signal de la volonté de Renault de se recentrer sur ses propres intérêts. Dans le même temps, Honda, un concurrent direct de Nissan, se rapproche de la marque pour un projet de co-développement de véhicules électriques.

Une alliance qui pourrait potentiellement prendre la forme d’un investisseur stratégique, voire d’un rachat indirect. Le spectre d’une prise de contrôle déguisée par Honda, prédit par l’ex-PDG de Nissan, Carlos Ghosn, semble aujourd’hui plausible. Lors de ses déclarations en août dernier, Ghosn avait laissé entendre que la collaboration entre Honda et Nissan pourrait rapidement tourner à une fusion, voire à un rachat, avec Honda en position dominante.

Prise de contrôle

La perspective d’une prise de contrôle par Honda rappelle les prédictions de Ghosn sur un possible rachat de Nissan et Mitsubishi par la marque japonaise. Bien que ce scénario reste hypothétique, il demeure dans l’air du temps, surtout avec la conjonction de deux facteurs : la recherche désespérée d’un investisseur capable de renflouer Nissan, et l’intérêt croissant de Honda pour une alliance renforcée avec la marque japonaise.

Ce coup de pouce stratégique pourrait être salvateur pour Nissan, mais il représente également une perte d’autonomie pour la marque, qui pourrait se voir réduite au rôle de simple sous-traitant dans un plus grand ensemble. Ce renversement de pouvoir pourrait bouleverser l’équilibre de l’industrie automobile, marquée par une série de fusions et de partenariats complexes.

Inquiétude chez Nissan

La situation semble de plus en plus tendue chez Nissan, où les efforts pour sortir de la crise se multiplient. Cependant, la réussite d’une telle opération dépendra en grande partie des négociations avec les investisseurs potentiels, et de la capacité de la marque à maintenir une certaine stabilité sur les marchés internationaux. La vente d’actifs, la réduction des coûts et la restructuration de son réseau de production sont des étapes nécessaires, mais elles ne suffiront pas à garantir la survie de la marque à long terme sans une injection de fonds suffisante.

Les revendications de confiance émanant des employés et des partenaires sont nombreuses, mais le sentiment général est que Nissan se trouve dans une situation d’urgence qui nécessite des solutions rapides et radicales. La clé de son avenir réside peut-être dans un partenariat avec Honda ou dans un nouvel investissement qui pourrait assurer sa transition vers les véhicules électriques et l’innovation technologique.

Une crise à surmonter

Alors que Renault continue de réduire son investissement dans Nissan, et que Honda s’invite comme un acteur incontournable, l’avenir de Nissan semble incertain, mais pas totalement perdu. Le groupe reste un acteur clé de l’industrie automobile mondiale, avec des marques fortes et une capacité d’adaptation prouvée. Toutefois, la survie à court terme de Nissan repose désormais sur sa capacité à attirer un investisseur majeur dans les 12 à 14 prochains mois.

Une manœuvre risquée: forces et faiblesses

Forces :

  • Forte expertise dans les véhicules électriques et hybrides, avec des modèles comme la Leaf.
  • Solide réseau de production à l’échelle mondiale et forte présence en Asie et en Amérique du Nord.
  • La recherche active d’un partenaire stratégique (Honda, Renault) pourrait renforcer la marque à long terme.

Faiblesses :

  • Dépendance excessive à un seul investisseur, Renault, qui réduit sa participation.
  • Faiblesse des résultats financiers récents, avec une baisse des ventes et des marges.
  • Réduction des effectifs et fermeture de sites de production, ce qui pourrait impacter la rentabilité à court terme.

Conclusion

La survie de Nissan dépend désormais de décisions stratégiques cruciales qui détermineront son avenir immédiat. Que la marque réussisse à attirer un nouvel investisseur, ou que Honda prenne une position dominante, la route vers la stabilité semble semée d’embûches. Nissan doit agir rapidement pour sortir de cette crise et, idéalement, se réinventer pour prospérer dans un secteur automobile en pleine transition vers les véhicules électriques. Mais le temps presse, et chaque mois qui passe réduit les options disponibles pour le constructeur japonais.

Avec des renseignements de Carscoops et Finacial Times

Le texte Nissan lutte pour sa survie et a un an pour trouver une solution provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Cadillac XT4 tire sa révérence, laissant un vide à l’entrée de la gamme de véhicules à moteur à combustion interne de la marque. Ce vide pourrait être comblé dès le mois prochain par l’Optiq, un VUS électrique plus petit, déjà en route vers les concessionnaires. Cadillac espère que l’Optiq saura séduire les propriétaires actuels du XT4, une partie d’entre eux étant déjà ouverte à l’idée de passer à un véhicule entièrement électrique (EV).

Une transition vers le tout électrique

La décision de mettre fin à la production du XT4 en janvier a surpris certains concessionnaires, surtout en raison du calendrier inattendu. Auparavant, General Motors (GM) avait annoncé que la production du XT4 à l’usine de Fairfax, au Kansas, serait interrompue temporairement en début d’année 2025 pour réaménager l’usine et préparer la production du prochain Chevrolet Bolt EV. Toutefois, cette interruption sera plus longue que prévu, marquant probablement la fin définitive du XT4 dans la gamme Cadillac.

Cadillac a récemment indiqué que près de la moitié des propriétaires de XT4 seraient prêts à opter pour un véhicule électrique (EV) comme leur prochain achat. Cette donnée vient appuyer l’intention de la marque de faire passer une partie de ses clients de l’XT4 vers des modèles moyenne gamme, comme le XT5, souvent classé second dans la liste des options de ces clients.

Une marché qui change

Bien que la fin du XT4 marque un tournant dans la gamme Cadillac, ce modèle n’a pas été un échec commercial. Selon Jack Weidinger, président du Cadillac National Dealer Council, l’XT4 a bien rempli son rôle et a été un produit solide dans son segment. Cependant, avec l’évolution des besoins du marché, Cadillac met le cap sur l’électrification, notamment avec la Lyriq, qui a même surpassé l’XT5 en termes de ventes aux États-Unis au cours des neuf premiers mois de 2024.

Le marché évolue, et Cadillac semble en phase avec ces changements. L’Optiq, qui arrive au début de 2025, est un VUS 100 % électrique, conçu pour s’imposer dans le même créneau que l’XT4. En revanche, certains analystes, comme Sam Fiorani d’AutoForecast Solutions, estiment que la transition vers un modèle entièrement électrique pourrait repousser certains clients habitués aux moteurs thermiques. Il ajoute que des concurrents comme BMW ou Mercedes pourraient tirer parti de cette hésitation.

Trois VUS électriques en 2025

En 2025, Cadillac proposera une gamme de trois VUS électriques. L’Optiq, qui sera lancé dans les mois à venir, sera rejoint par le Vistiq à trois rangées de sièges, dont le lancement est prévu pour début 2025. Ces nouveaux modèles compléteront la Lyriq, déjà disponible, et permettront à Cadillac de cibler les principaux segments du marché des SUV électriques.

Le futur de l’XT5 et du XT6

L’arrêt de la production de l’XT4 soulève la question de l’avenir des autres modèles thermiques de Cadillac, comme l’XT5 et le XT6. Si ces modèles n’ont pas encore été officiellement éliminés, la marque a annoncé qu’elle viserait une gamme 100 % électrique d’ici 2030, avec la possibilité d’un renouvellement ou d’une mise à jour des modèles existants en fonction de la demande du marché.

Conclusion

La fin de la production de l’XT4 marque une étape clé dans l’évolution de Cadillac, qui cherche à se positionner comme un leader dans le domaine de l’électrique. Si la transition vers l’Optiq et les autres modèles électriques ne se fera pas sans heurts, elle s’inscrit dans une tendance plus large du marché automobile vers une électrification accrue. Les concessionnaires devront s’adapter aux nouvelles attentes des consommateurs et naviguer dans un environnement de plus en plus tourné vers l’avenir.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Cadillac annonce la fin du XT4 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’Acura Integra occupe une place importante dans l’histoire automobile du Canada. C’est elle qui a lancé la marque Acura ici même en 1986. Elle est rapidement devenue une favorite des passionnés grâce à son mélange très asiatique de performance, de commodité et d’abordabilité. Et là, elle est de retour. Ou l’est-elle vraiment?

Après une longue absence, l’Integra est revenue en 2023, et le modèle 2025 continue de bâtir sur son héritage. La grande nouveauté ces jours-ci est la variante A-Spec. Mais avec ses liens étroits avec la Honda Civic, la question demeure : l’Integra offre-t-elle suffisamment d’avantages pour justifier son prix plus élevé?

L’Integra et la Civic Si partagent le même moteur quatre cylindres turbocompressé de 1,5 litre. Il produit une puissance respectable de 200 chevaux et un couple de 192 lb-pi. À bord de l’Integra, ce moteur est assez vif et réactif. Il est digne d’une voiture des marques Honda et Acura.

C’est surtout vrai lorsqu’il est jumelé à la boîte manuelle à 6 vitesses, qui offre des changements de rapports fluides, mais qui est malheureusement offerte seulement sur le modèle le plus équipé de l’Integra, la version Elite A-Spec. Elle coûte un peu plus de 48 000 $, au lieu des 42 500$ du modèle de base.

Pour les moins fortunés, Acura propose une transmission à variation continue (CVT) qui fait du bon boulot, mais qui enlève au plaisir de la conduite de cette voiture qui, on s’entend, a une certaine vocation sportive à respecter.

La Civic Si n’est offerte qu’avec la boîte manuelle. C’est un clin d’œil qui ne passera pas inaperçu chez les passionnés. Leur consommation est comparable, quelque part entre 7 et 8 litres aux 100 kilomètres. Seule la Civic hybride fait mieux, à quelque chose comme 5,5 litres aux 100 kilomètres.

La tenue de route de l’Integra est précise et agile. Sa suspension sport est exclusive à Acura. Elle est plus stable et plus confiante dans les virages que la Civic Si, bien que la Civic ne soit pas en reste en matière de maniabilité. L’Integra offre également une conduite plus raffinée. Elle absorbe les bosses et les imperfections de la route avec plus d’aplomb. Il y a un je-ne-sais-quoi de luxueux dans ce comportement.

Cependant, on peut remarquer un peu plus des bruits de la route dans l’habitacle de l’Integra que dans celui de la Civic. Allez savoir.

Le style extérieur de l’Integra est élégant et moderne, et un peu trompe-l’œil : on trouve un hayon à l’arrière, mais il est si allongé qu’on ne le devine pas. Ça distingue cette Acura de la Civic.

À l’intérieur, son habitacle est plus ou moins haut de gamme. Les matériaux sont de belle qualité et leur disposition est axée sur le conducteur. Le groupe d’instruments numériques inclut un écran de 10,2 pouces de série. L’affichage tête haute est disponible et ajoute une touche de sophistication technologique. Mais tout ça est loin d’être aussi raffiné que ce que proposent des modèles rivaux, comme la Mazda3.

Oui oui! Une Mazda peut faire mieux qu’une Acura sous certains angles.

Une Honda aussi. L’intérieur de la Civic est également bien conçu, et il ressemble assez à celui de l’Integra qu’il est très justifiable d’opter pour la Honda plutôt que l’Acura et ne rien perdre au change. En termes de commodité, les deux voitures offrent un espace spacieux et confortable pour cinq «petits» passagers, ainsi qu’un espace de chargement correct.

Alors, l’Acura Integra 2025 vaut-elle la peine d’être achetée? Une Civic Si offre une performance comparable et une meilleure maniabilité à un prix plus bas. L’Integra est gagnante sur le confort et sur le style.

Le texte Acura Integra A-Spec 2025 : Digne héritière ou Civic déguisée? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Si vous êtes un habitué de l’Annuel de l’automobile, vous savez que longtemps, c’est la fourgonnette Odyssey de Honda qui raflait tous les honneurs dans la catégorie des fourgonnettes.

La concurrence s’est toutefois affûtée au cours des dernières années, si bien que la représentante de Honda a de la sérieuse concurrence. Le segment est moins peuplé qu’avant, mais les rivales sont agressives, que ce soit Chrysler avec la version hybride rechargeable de sa Pacifica, Toyota avec sa Sienna (hybride seulement) ou encore Kia avec sa Carnival, qui est offerte en configuration à moteur V6, comme la Honda Odyssey, mais aussi avec une motorisation hybride à compter de 2025.

Est-ce que l’Odyssey a toujours le haut du pavé dans la catégorie ? En fait, la question qu’il faut peut-être se poser est la suivante ; est-ce qu’une élève comme la Kia Carnival a réussi à surpasser le maître ?

En octobre dernier, j’assistais au lancement de la version hybride de la Kia Carnival. La semaine dernière, au Québec, j’étais au volant d’une Honda Odyssey. La même semaine, en Californie, alors que j’y étais pour le Salon de Los Angeles et un petit week-end de répit, j’étais au volant d’une version à moteur V6 de la Carnival.

Suffisamment de temps au volant, donc, pour faire le point sur la question. Voici sept réflexions concernant cette comparaison entre la Honda Odyssey et la Kia Carnival.

1 — Le style

Le design de la Honda Odyssey date de sa dernière refonte en 2018, mais ce style avait peu évolué par rapport à la génération précédente. Conséquemment, c’est une fourgonnette à l’allure vieillissante qu’on a devant nous. Pas laide, mais pas accrocheuse. C’est tout l’inverse avec la Carnival. En 2022, lors de son renouvellement (en remplacement de la Sedona), son style avait fait fureur, prenant même des allures normalement réservées aux VUS. Pour 2025, une cure jeunesse lui est réservée, avec des modifications aux signatures lumineuses avant et arrière, entre autres. Le résultat est que la Carnival plaît davantage à l’œil. Un sondage maison réalisé sur mes réseaux sociaux m’a permis de le confirmer.

2 — Les V6

Les deux moteurs V6 proposés par les compagnies sont de même cylindrée, soit 3,5 litres. La puissance du bloc de Kia est de 290 chevaux, celle de Honda de 280 chevaux. Le couple est le même aux deux adresses, soit 262 livres-pieds. Les deux œuvrent avec une belle souplesse et les deux permettent aux modèles de remorquer jusqu’à 3500 livres. Celui de Honda consomme un tantinet plus en ville (12,2 litres contre 12,1 litres), mais fait mieux sur l’autoroute (8,5 litres contre 9,0 litres). À l’usage, c’est similaire, vraiment. Le V6 de Kia m’est apparu un peu plus silencieux à vitesse d’autoroute, peut-être le fruit d’une insonorisation supérieure. Les deux font, honnêtement, de l’excellent boulot.

3 — Le moteur hybride

Ici, c’est avantage Kia, alors qu’on attend une forme d’électrification chez Honda. En fait, à travers la catégorie, Honda demeure la seule compagnie qui n’offre pas une fourgonnette hybride. Le constructeur devra se mettre à table pour demeurer dans le coup. Dans le cas de Kia, la compagnie s’attend à ce que sa nouvelle version électrifiée accapare de 30 % à 40 % des ventes du modèle, et ce, dès l’année 2025.

4 — La présentation intérieure

Ici, le jugement vous appartient, car on a droit à des approches appartenant pratiquement à deux époques. À bord de la Honda Odyssey, le conducteur retrouve devant lui un bloc d’instruments de type traditionnel, avec à la console centrale un écran relativement petit (neuf pouces) pour le système multimédia. Ce dernier est accompagné d’une orgie de boutons. À l’intérieur de la Carnival, on se sent en 2025, avec un écran qui domine la présentation, et une approche minimaliste en ce qui a trait aux commandes physiques.

Une question de goûts, vraiment.

5 — L’aménagement intérieur

Rien ne peut égaler la façon dont Chrysler aménage le cocon de ses fourgonnettes. Chez Honda et Kia, la recette est similaire. Disons qu’il faut plus d’efforts pour s’offrir un espace consacré au chargement. N’empêche, la palme va à la Carnival, qui offre plus d’espace de derrière la troisième rangée, la deuxième, ainsi que la première. Aux 929 litres de coffre de l’Odyssey, la Carnival réplique avec 1139 litres. Derrière la deuxième rangée, on retrouve 2452 litres avec l’Odyssey, 2461 litres avec la Carnival (match nul). Toutefois, derrière la première rangée, la différence est plus marquée ; 3984 litres pour la Honda, 4110 litres pour la Kia. De petits détails, diront certains, mais ce dégagement plus important se ressent à bord, tant lorsque vient le temps de remplir l’espace avec les bagages, que lorsqu’on invite des gens à l’arrière.

6 — La conduite

La Honda Odyssey a toujours été citée comme la référence en matière d’agrément de conduite, que ce soit pour la douceur de roulement ou encore la connexion proposée avec la route. Sur ce plan, elle se débrouille toujours bien. Au volant, on la sent plus maniable, fruit d’une direction qui offre une meilleure rétroaction avec la route. C’est très solide aussi chez Kia, mais c’est un tantinet plus déconnecté. En revanche, pour ce qui est de la douceur de roulement, même si l’Odyssey est toujours aussi douillette, la Carnival s’impose avec un châssis réglé pour dorloter ses occupants.

7 — Les prix

On s’entend jusqu’à maintenant, on est en présence de deux véhicules qui se mesurent bien. Il apparaît aussi clair que le modèle de Kia se présente comme une solution plus moderne, tout aussi compétente sur la route, et aménagée de façon plus généreuse. On serait en droit de s’attendre à des factures similaires. Or, ce n’est pas le cas. La version de base de la Kia Carnival est offerte à un peu plus de 43 000 $, avec les frais de transports et de préparation. Chez Honda, le prix d’appel est à 52 000 $, ce qui représente une différence énorme. Au sommet de la hiérarchie, la version Black Edition est à un peu plus de 62 000 chez Honda, ce qui est prohibitif. Chez Kia, on est à 57 000 $ avec une variante SX+. Ce n’est pas donné, mais ça demeure 5000 $ de moins que chez Honda. Même la variante hybride de la Carnival est moins onéreuse que plusieurs versions à essence de l’Odyssey, avec une consommation qui est au moins 50 % inférieure.

Voilà à mon humble avis l’argument qui vient faire pencher la balance en faveur de la Carnival. Payer plus pour un meilleur produit, c’est une chose ; le faire pour un modèle qui ne nous en donne pas plus, c’est non.

Conclusion

Avec ces deux véhicules, nous sommes en présence de produits de qualité. Cependant, on sent que chez Kia, on souhaite nous en offrir plus, tant sur le plan de la modernité avec une offre technologique plus à jour, avec une gamme plus complète qui comprend maintenant une variante hybride, et avec une facture qui est plus attrayante. Chez Honda, on sent que la compagnie surfe sur sa réputation, et qu’elle ne fait pas grand-chose pour séduire son consommateur. Ce genre d’attitude n’est jamais payante à long terme.

Pour l’ensemble de son œuvre, ma recommandation va donc vers la Kia Carnival. Vous ne ferez pas un mauvais choix avec l’Odyssey, mais vous aurez le sentiment d’avoir fait une meilleure affaire avec la Carnival.

Le texte Kia Carnival 2025 vs Honda Odyssey 2025 : l’élève a-t-il surpassé le maître ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ce sont des experts qui le disent : aujourd’hui, les constructeurs chinois incarnent une force montante et perturbatrice dans le secteur automobile au même titre que les constructeurs coréens dans les années 1980 et les japonais dans les années 1970.

C’est ce que disaient et répétaient des experts du secteur automobile réunis au Michigan à la fin novembre pour discuter du futur de l’industrie. Le nom de la conférence? Automotive Futures. Ça dit tout.

Évidemment, beaucoup de choses peuvent changer en peu de temps dans le monde, surtout avec l’arrivée à la tête des États-Unis de Donald Trump, à la fin janvier prochaine. Mais de façon globale, ça ne devrait pas freiner un mouvement mondial déjà bien amorcé : celui de l’entrée parmi les grands constructeurs internationaux des premières grandes marques chinoises : BYD, NIO, Geely et d’autres encore.

Elle n’est pas encore arrivée en Amérique du Nord, mais cette transformation a d’abord commencé en Chine, justement. Jusqu’à la fin des années 2000, le marché domestique chinois était composé à plus des deux tiers par des marques de voitures étrangères. Aujourd’hui, un peu plus d’une voiture sur deux vendue en Chine est de marque chinoise.

À l’échelle mondiale, les marques chinoises devraient compter pour le tiers de tous les véhicules vendus chaque année quelque part autour de 2030, soit d’ici cinq ans.

Ce que les analystes présents à la conférence Automotive Futures ont indiqué, entre autres choses, c’est que les véhicules chinois vendus à l’international sont pour la plupart électriques, d’abord, et que leur technologie est plus jeune «d’environ 1,6 année » sur celle de leurs concurrents. Autrement dit, la menace pèse surtout sur les marques non-chinoises d’accélérer leur progrès technologique.

D’ailleurs, les marques chinoises ont accès à des composants électriques qui leur permettent de vendre leurs véhicules de 35 à 55 % moins cher. Ça, on le savait déjà. Ce qu’on sait moins, c’est à quel point les analystes semblent convaincus que les marques chinoises pourront surmonter l’adversité, comme leur approvisionnement auprès de fournisseurs aux pratiques plus que discutables et leur proximité avec le gouvernement chinois.

Si ça s’avère, ça risque de compliquer la tâche des gouvernements qui espèrent ralentir l’arrivée des marques chinoises sur leur territoire…

Le texte La Chine en 2025 est la Corée des années 1980 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile