Après deux tentatives ratées, Nissan revient à la charge avec une nouvelle version de sa technologie hybride e-Power, cette fois intégrée au Rogue, son véhicule le plus vendu en Amérique du Nord.

Présenté le 26 mai dernier au Japon, le système de 3e génération promet un rendement plus silencieux et une meilleure adéquation avec les attentes des conducteurs nord-américains.

Un Rogue hybride attendu d’ici 2027

Le Rogue e-Power arrivera chez nous dans le cadre de la refonte de la quatrième génération du VUS compact, prévue pour l’exercice fiscal se terminant en mars 2027. Avant cela, l’Europe goûtera dès septembre à cette technologie via le populaire Qashqai, suivi du Japon en 2026 avec la fourgonnette Elgrand.

Un moteur thermique… pour alimenter l’électrique

À la différence des hybrides conventionnels, la technologie e-Power utilise un moteur thermique uniquement pour générer de l’électricité, comme on l’a déjà vu avec la Chevrolet Volt. Celle-ci alimente ensuite une batterie lithium-ion qui fait tourner un moteur électrique. C’est donc un véhicule électrique… alimenté par essence.

Écusson e-Power
Écusson e-Power | Auto123.com

Introduite en 2016 au Japon, la technologie a séduit le marché local, mais son arrivée chez nous a été reportée à cause d’un rendement trop faible sur autoroute. Avec cette nouvelle mouture, Nissan promet 15 % d’amélioration sur route et 9 % en ville.

Un groupe motopropulseur repensé pour l’Amérique

Le cœur du progrès repose sur un moteur 3-cylindres turbo de 1,5 litre qui a été optimisé pour générer de l’électricité. Exit la technologie de compression variable. Nissan mise plutôt sur le moteur électrique pour la puissance à bas régime, et sur un moteur thermique plus efficace à haute vitesse. Le résultat ? Moins de pièces, moins de poids, moins de bruit.

Une technologie compacte et modulaire

Autre innovation majeure : l’intégration en un seul module compact de cinq composants essentiels (moteur, onduleur, générateur, réducteur, multiplicateur). Ce système, fourni par Jatco, réduit le poids, le bruit et le coût de fabrication.

Sur la route, les ingénieurs affirment que la différence est marquante. Le silence à l’accélération, combiné au couple électrique immédiat, devrait séduire les automobilistes habitués à la conduite des véhicules électriques… mais allergiques à l’anxiété reliée à l’autonomie.

Une stratégie de reconquête

Avec le Rogue e-Power, Nissan espère enfin combler son retard face à Toyota et à Honda sur le marché des hybrides. Le défi reste toutefois économique : malgré une baisse de 10 % des coûts de production, le prix final pourrait encore dépasser celui d’un modèle à essence.

Mais pour Nissan, l’enjeu est de taille : le Rogue a été le neuvième véhicule le plus vendu aux États-Unis en 2024. Miser sur ce cheval de bataille pour une offensive hybride est donc stratégique.

Le mot de la fin

Nissan revient dans la course hybride avec un produit mûri, raffiné et mieux adapté à notre réalité nord-américaine. Reste à voir si le public suivra. La promesse d’un véhicule électrique sans ses contraintes est alléchante.

Contenu original de auto123.

Le texte Nissan tente à nouveau une percée avec sa technologie e-Power en Amérique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nissan Canada doit procéder au rappel d’un peu plus de 13 500 véhicules au pays en raison d’un problème avec la caméra de recul. Le rappel touche les versions de l’année 2025 du VUS Kicks et de la camionnette Frontier.

Le problème

Comme le rapporte Transports Canada, « sur certains véhicules, un problème de logiciel pourrait faire en sorte que l’image de la caméra de recul ne s’affiche pas lorsque la boîte de vitesse est réglée au rapport de marche arrière. »

Évidemment, cela représente un risque pour la sécurité, puisque la visibilité arrière a tellement été réduite avec les années et les designs des véhicules d’aujourd’hui. La caméra de recul est devenue un outil indispensable pour s’assurer de ne pas frapper d’humains ou des objets situés derrière le véhicule que l’on conduit.

La solution

Heureusement, la réparation est simple. Nissan va communiquer par courrier avec les propriétaires pour les inviter à l’atelier, où le logiciel qui gère le tout puisse être mis à jour.

Si jamais votre véhicule est déjà aux prises avec ce problème, essayez d’éviter de le garer de façon à minimiser les manœuvres en marche arrière, ou avoir quelqu’un pour vous guider.

Le Nissan Frontier 2025
Le Nissan Frontier 2025 | Auto123.com

Contenu original de auto123.

Le texte Nissan Canada rappelle 13 547 véhicules pour un problème de caméra de recul provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dix ans après l’éclatement du scandale Diesel de Volkswagen (Dieselgate), quatre anciens hauts responsables de la compagnie ont été condamnés à la prison en Allemagne. Ce scandale mondial a éclaboussé l’industrie automobile et coûté plus de 33 milliards d’euros à Volkswagen.

Les anciens dirigeants sont reconnus coupables d’avoir fraudé les consommateurs en autorisant l’installation de logiciels truqués sur des millions de véhicules à moteur Diesel.

Des peines allant jusqu’à quatre ans et demi de prison

Le tribunal régional de Brunswick, en Basse-Saxe, a infligé une peine de quatre ans et demi de prison à Jens Hadler, ancien responsable du développement des moteurs Diesel de 2007 à 2011. Il est tenu responsable de la vente de plus de deux millions de véhicules équipés de logiciels de triche.

Hanno Jelden, ex-ingénieur de haut rang, écope de 2 ans et 7 mois pour fraude aggravée liée à la vente de près de trois millions de véhicules. Heinz-Jakob Neusser, ex-patron du développement moteur, reçoit une peine avec sursis de 1 an et 3 mois, tandis qu’un cadre de niveau intermédiaire identifié comme Thorsten D., obtient 1 an et 10 mois avec sursis. Ce dernier avait été le premier à collaborer avec les autorités américaines.

Quatre ex-dirigeants de Volkswagen condamnés à des peines de prison pour le scandale du diesel | Auto123.com

Une fraude organisée dès 2006

Selon le juge Christian Schütz, la décision de truquer les tests d’émissions aurait été prise en 2006, lors d’une réunion clé à laquelle participait notamment Jelden. Le logiciel incriminé, connu sous le nom de « defeat device », permettait aux véhicules de respecter les normes d’émissions en laboratoire, tout en rejetant beaucoup plus de NOx sur la route.

Des responsabilités partagées, mais des rôles majeurs

Le tribunal a précisé que plusieurs autres employés de Volkswagen ont participé à la fraude, mais que les quatre accusés occupaient des postes de direction et avaient le pouvoir d’y mettre fin. Hadler, en tant que chef du développement Diesel, aurait pu arrêter le stratagème : « Sa parole comptait au sein de Volkswagen », a souligné le juge.

Quant à Neusser, il n’aurait découvert la manipulation qu’en 2013, ce qui justifie sa peine moins sévère, bien que le préjudice qu’il aurait causé s’élèverait à près de 27 millions d’euros.

Un procès marathon et des suites juridiques toujours en cours

Le procès s’est étalé sur 175 jours d’audience après avoir été retardé par la pandémie. Il n’a porté que sur une fraction des neuf millions de véhicules initialement visés. D’autres poursuites sont à venir ; 31 personnes sont toujours inculpées à Brunswick, avec le prochain procès prévu en novembre.

Aux États-Unis, les sanctions ont été plus rapides, plusieurs dirigeants de Volkswagen ayant été condamnés dès 2017. Toutefois, l’Allemagne refuse d’extrader ses citoyens, ce qui protège des figures comme Neusser d’une éventuelle poursuite américaine.

Encore des milliards en jeu

Outre les peines de prison, Volkswagen fait toujours face à un recours collectif de neuf milliards d’euros intenté par des investisseurs en Allemagne. Le scandale, qui a éclaté en 2015, a aussi entraîné le départ du grand patron de l’époque, Martin Winterkorn, dont le procès a été repoussé à plusieurs reprises en raison de son état de santé précaire.

Une page se tourne, mais le dossier reste ouvert

Le jugement rendu à Brunswick marque une étape importante dans la reddition de comptes. Cependant, les répercussions judiciaires, économiques et éthiques de cette fraude systémique continuent de se faire sentir au sein de l’industrie automobile mondiale.

Contenu original de auto123.

Le texte Quatre ex-dirigeants de Volkswagen condamnés à des peines de prison pour le scandale du diesel provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lorsqu’on pense au modèle XC70 chez Volvo, c’est l’image d’une voiture familiale qui nous vient en tête. Depuis quelques années cependant, aucun véhicule portant ce nom ne figure au menu chez Volvo, mais ça va bientôt changer. En effet, plus tard cette année, la firme suédoise va officiellement dévoiler un utilitaire qui va porter l’appellation XC70.

Vous remarquerez qu’on ne mentionne pas qu’elle va présenter une nouvelle génération du XC70. C’est que la vocation de ce dernier change. Ce qu’on peut voir, c’est un VUS. Et si l’on peut voir le modèle avant sa présentation, on le doit une fois de plus à la façon de faire en Chine, qui oblige un constructeur à enregistrer son véhicule auprès du ministère chinois de l’Industrie et des technologies de l’information. Le site de ce dernier a publié des informations et les premières images du modèle, ce qui nous permet de savoir à quoi s’attendre avec ce nouveau XC70.

Vous le voyez, on a clairement droit à un petit EX90. Pour les mécaniques, on aura droit à un compromis, alors que le modèle profitera d’une configuration hybride rechargeable qu’on dit à autonomie étendue. Pour ce qui est de ses dimensions, il est plus petit que le nouveau EX90. Son format le rapproche davantage du Hyundai Santa Fe.

Volvo XC70 2026 (Chine), arrière
Volvo XC70 2026 (Chine), arrière | Auto123.com

Deux options de batterie

Pour les batteries, deux options seront au menu, ce qui est inusité pour un véhicule hybride rechargeable. Notez que les informations concernent le marché chinois ; il faudra voir pour notre continent. N’empêche, il est intéressant de savoir que la taille de la plus petite batterie sera de 21,2 kWh, alors que la plus grosse sera de 39,6 kWh.

Sur le cycle chinois CLTC (China Light-Duty Vehicle Test Cycle), on parle d’autonomies de 100 km et de 180 km, respectivement. La différence avec le cycle utilisé chez nous, celui de l’EPA (Enrivonmental Protection Agency), est d’environ 30 % à 35 %. Cela signifie que sur notre marché, le modèle pourrait offrir des autonomies de 65-70 km ou de 110-120 km.

Un véhicule hybride rechargeable qui offrirait plus de 110 km d’autonomie, voilà qui changerait la donne.

Hakan Samuelsson, le grand patron de Volvo, a déjà déclaré ceci concernant ce nouveau modèle :

« Le XC70 marque notre entrée dans le segment des véhicules hybrides rechargeables à autonomie étendue, une passerelle parfaite vers l’électrification complète. Il nous permet de maintenir et de développer un portefeuille de produits équilibré, tout en offrant une solution de rechange très attrayante aux consommateurs qui ne sont pas encore prêts pour les véhicules entièrement électriques. »

Le XC70 sera le premier véhicule PHEV à autonomie étendue de Volvo. Cette approche est considérée comme la solution pour répondre à la demande des consommateurs qui souhaitent rouler un modèle électrique, mais avoir l’assurance d’un moteur à essence comme plan B.

Pour le reste, attendons la présentation officielle du modèle plus tard cette année, ainsi que les détails concernant les versions qui seront réservées à notre marché.

Volvo XC70 2026 (Chine)
Volvo XC70 2026 (Chine) | Auto123.com

Contenu original de auto123.

Le texte Premières images du prochain Volvo XC70 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Silver Fox d’OSI montre à quel point les concepteurs d’une automobile de compétition peuvent sortir des sentiers battus pour tenter d’atteindre leurs objectifs. Cette curieuse voiture biplace a fait une rare apparition au prestigieux concours d’élégance de la Villa d’Este qui surplombe le lac de Côme, en Italie, la fin de semaine dernière. Elle a même remporté l’Auto Trophy & Design, le prix décerné par le jury pour le design le plus excitant.

Cette curieuse voiture a suscité beaucoup d’intérêt lors de ce concours d’élégance, tout autant qu’en 1967, lorsqu’elle a été dévoilée au Salon de l’auto de Turin. Sa conception hors du commun est issue de l’Officine Stampaggi Industriali S.p.A. (OSI), un carrossier turinois qui a eu une existence de courte durée (1960-1967). La Silver Fox a d’ailleurs été la dernière réalisation majeure de cette entreprise.

Les formes radicales et futuristes de cette voiture ont été inspirées d’un concept que mûrissait Piero Taruffi (1906-1988), un pilote qui a excellé dans la course automobile du début des années 30 à la fin des années 50.

Début 1966, il expose ses idées aux concepteurs d’OSI, que dirige l’ingénieur et designer italien Sergio Sartorelli. Taruffi a même trouvé un nom pour cette voiture : Silver Fox (Renard argenté), son propre surnom ! Ce champion à la chevelure grise, qui a été le dernier pilote à remporter les Mille Miglia, en 1957, était connu pour être rusé au volant.

Il croyait que le design inhabituel de la Silver Fox lui permettrait de renouer avec la victoire sur les circuits. Pour ce faire, Taruffi avait imaginé une carrosserie composée de deux cellules élancées parallèles reliées par trois structures aérodynamiques en forme d’aile; une architecture rappelant celle d’un catamaran.

Ces trois ailes aérodynamiques, qui devaient améliorer l’appui et la stabilité à haute vitesse, donnaient une allure hors du commun à la voiture. L’aileron avant ne pouvait être réglé qu’à la main, lorsque la voiture était à l’arrêt. Par contre, la position du grand aileron central pouvait être ajustée par le pilote en roulant, pour en tirer l’effet voulu au moment opportun, le but étant d’adapter le profil aérodynamique à la vitesse et au style de conduite. Derrière, enfin, un troisième aileron, fixe, complétait le design.

La Silver Fox était animée par un 4-cylindres de 1,0 L du constructeur dieppois Alpine, d’où l’écusson de la marque qui ornait les flancs de la carrosserie. Compact et puissant, ce moteur était monté en position oblique derrière le siège du conducteur et, malgré sa faible cylindrée, le poids réduit de cette voiture et ses qualités aérodynamiques devaient lui permettre d’atteindre une vitesse de pointe supérieure à 170 km/h.

Initialement, la Silver Fox devait participer à des compétitions de Groupe B6, une catégorie créée par la FIA en 1966 pour des Prototypes-Sports et des voitures biplaces. On espérait même l’inscrire aux 24 Heures du Mans de 1968, en plus de l’utiliser pour tenter d’établir de nouveaux records de vitesse pure. Mais, la faillite de la société OSI à la fin de 1967 allait reléguer tous ces projets aux oubliettes.

Les rêves entourant ce « catamaran de la route » tombèrent dans l’oubli, jusqu’à ce que le collectionneur français Paul-Emile Bessade en fasse l’acquisition. Le prototype était alors dépourvu de son moteur et de sa boîte de vitesses, mais les plans originaux d’OSI faisaient partie du lot. Pendant dix ans, Bessade a en quelque sorte poursuivi son développement en restant fidèle au design d’origine, jusqu’à ce que tous les systèmes, y compris ses éléments aérodynamiques, soient pleinement opérationnels, comme prévu initialement.

Photos : BMW Classic

Le texte La Silver Fox d’OSI sort de son terrier pour faire une apparition à Villa d’Este provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une batterie de 39,6 kWh, une plateforme inédite et une motorisation pensée pour l’Empire du Milieu

Volvo lève le voile sur son futur multisegment hybride rechargeable XC70 destiné exclusivement au marché chinois. Ce nouveau modèle, dévoilé dans des documents réglementaires, est doté d’une imposante batterie de 39,63 kWh fournie par CATL, promettant jusqu’à 180 km d’autonomie électrique selon le cycle d’homologation chinois CLTC.

Une fiche technique chinoise… mais ambitieuse

Sous le capot, le XC70 PHEV utilise un moteur turbo de 1,5 L signé Aurobay (fruit de l’alliance Geely-Renault), développant 120 kW (161 ch), jumelé à une boîte automatique à trois rapports. Sa vitesse de pointe est annoncée à 180 km/h. Deux configurations de batterie sont proposées :

  • Base : batterie LFP de 21,22 kWh (100 km d’autonomie, 5,85 L/100 km en mode essence, poids de 189 kg)

  • Haut de gamme : batterie NMC de 39,63 kWh (180 km d’autonomie, 6,55 L/100 km, poids de 243 kg)

Une plateforme et une silhouette modernes

Reposant sur la nouvelle plateforme SMA de Volvo, le XC70 partage ses éléments mécaniques avec les modèles chinois Geely Galaxy L6 et L7, ainsi que les Lynk & Co 07 et 08. Côté style, il reprend le langage visuel des récents EX90 et EX30, avec phares intégrés aux pare-chocs, feux arrière verticaux à LED en forme de marteau de Thor, poignées affleurantes et rétroviseurs sans cadre. Ses dimensions sont généreuses : 4 815 mm de long, 1 890 mm de large, 1 650 mm de haut, sur un empattement de 2 895 mm. Le poids varie de 2 110 à 2 275 kg, selon la batterie, avec des jantes de 19 à 21 pouces.

Une exclusivité chinoise… pour l’instant

Aucune annonce n’a encore été faite quant à une commercialisation en dehors de la Chine. Ce XC70 pourrait toutefois ouvrir la voie à d’autres modèles hybrides rechargeables à grande autonomie si la demande nord-américaine suit la tendance.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

Le texte Volvo XC70 PHEV : un multisegment hybride rechargeable promet 180 km d’autonomie électrique… en Chine provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dans une tentative désespérée de se maintenir à flot, Nissan envisage de vendre son siège social de Yokohama, un édifice emblématique évalué à près de 700 millions USD. Cette décision, rapportée par le quotidien Nikkei Asia, fait partie d’un plan plus large visant à liquider certains actifs d’ici mars 2026, alors que le constructeur japonais traverse une crise financière majeure.

Un immeuble stratégique bientôt sur le marché

Installé à Yokohama depuis 2009 après avoir quitté Tokyo, le siège de Nissan se trouve tout près de la gare de Yokohama, un emplacement de choix. La valeur de ce bâtiment est estimée à plus de 100 milliards de yens, soit environ 960 millions CAD. La vente pourrait financer la fermeture de 7 des 17 usines que Nissan exploite à travers le monde.

Rester en tant que locataire

Rien n’indique ce que Nissan compte faire après la vente, mais il est probable que l’entreprise loue de nouveau les locaux après la transaction. Une stratégie similaire à celle de McLaren, qui avait vendu son siège de Woking pour 237 millions tout en conservant ses activités sur place grâce à un bail à long terme.

Le logo Nissan
Le logo Nissan | Auto123.com

Tarifs douaniers : un catalyseur de la crise

La situation de Nissan s’est aggravée avec l’imposition de nouveaux tarifs douaniers par les États-Unis en avril, sous l’administration Trump. Ces mesures touchent durement les constructeurs japonais. Selon Automotive News, le Japon espère un accord similaire à celui conclu entre les États-Unis et le Royaume-Uni, ou un gel temporaire des représailles douanières avec la Chine.

Des pourparlers sont en cours entre les ministres américains et japonais pour tenter de désamorcer la situation, pendant que les entreprises comme Nissan cherchent désespérément des solutions à court terme.

Incertitude sur le partage des coûts

Le président de l’Association japonaise des manufacturiers automobiles, Masanori Katayama, a affirmé que l’objectif reste de faire lever les tarifs le plus tôt possible, mais admet que rien n’est décidé sur la répartition des coûts liés à ces taxes. « Nous sommes tous dans le même bateau », a-t-il déclaré, évoquant à la fois les constructeurs et les fournisseurs de pièces.

Un avenir incertain pour Nissan

Alors que le gouvernement japonais offre désormais des services de consultation financière aux entreprises touchées, l’avenir de Nissan demeure incertain. La vente du siège social pourrait n’être qu’un pansement sur une plaie beaucoup plus profonde, illustrant les tensions croissantes dans l’industrie automobile mondiale en pleine mutation.

Contenu original de auto123.

Le texte Nissan songe à vendre son siège social de Yokohama provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

  • Le fédéral empêche la Californie de dicter ses règles

Depuis 50 ans, la Californie décide de ses propres règles en matière d’émissions polluantes, et ces dernières sont plus strictes que celles du gouvernement fédéral. Cela n’a jamais vraiment été remis en cause… avant l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Il faut toutefois préciser que sous l’Administration de George W. Bush, la Californie avait souhaité resserrer ses règles, mais cela lui avait été refusé. La décision avait été cassée à l’arrivée de Barak Obama à la tête du pays.

Donald Trump, même lors de son premier mandat, avait soulevé la question. Cette semaine, son administration a réussi à mettre fin aux mandats californiens qui forcent les constructeurs à vendre un certain pourcentage de véhicules tout électriques d’ici à 2035. La norme est de 35 % en 2026, 68 % en 2030, puis 100 % en 2035.

En gros, c’est le Sénat qui a bloqué le plan californien visant à éliminer progressivement la vente de véhicules neufs à essence à compter de 2035.

Ce qui est clair, c’est qu’une bataille juridique va suivre. La Californie a besoin de ses règles pour attaquer ses problèmes de pollution. Et même si les constructeurs ne sont pas toujours d’accord avec les normes de cet État, ils s’y plient en raison du poids du territoire sur le marché de l’automobile.

Néanmoins, l’industrie va se réjouir de cette décision.

Le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, maintient que l’État atteindra malgré tout ses objectifs en matière de climat, en invoquant sa « responsabilité légale en vertu de la loi fédérale sur la qualité de l’air de protéger la communauté et de réduire les principaux polluants aux niveaux requis par la loi fédérale ».

Selon Mary Nichols, ancienne présidente du CARB (California Air Ressource Board), la Californie pourrait envisager des limites d’émissions plus strictes pour les usines et les raffineries de pétrole afin de combler la différence. L’État pourrait également encourager les transports en commun ou imposer des pénalités aux propriétaires de véhicules à essence, comme on le voit ailleurs dans le monde, surtout du côté européen.

Contenu original de auto123.

Le texte Trump casse le rêve électrique californien – l’État promet de se battre provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le réputé Toyota Tundra, autrefois considéré comme presque indestructible, fait encore parler de lui… pour les mauvaises raisons. Toyota a annoncé un rappel massif de 443 444 camionnettes Tundra et Tundra hybrides des années-modèles 2022 à 2025, en raison d’un défaut qui peut entraîner la défaillance des feux de recul.

Le problème

Selon les documents de rappel, le problème est attribuable à un défaut de conception au niveau du joint adhésif de l’évent sur l’enceinte du feu de recul. Ce défaut permet à l’humidité de s’infiltrer, causant à la longue de la corrosion et la panne complète de l’éclairage.

Même si la caméra de recul est offerte de série sur ces modèles, l’efficacité de recul lors de conditions de faible luminosité est compromise si les feux ne fonctionnent pas.

Un autre rappel pour un modèle très surveillé

Ce rappel est le 11e pour la génération du Tundra qui a été lancée en 2022, une statistique qui commence à faire grincer des dents. L’an dernier, Toyota avait dû remplacer les moteurs de près de 100 000 Tundra et Lexus LX en raison de débris qui s’étaient retrouvés dans le vilebrequin de leur V6 biturbo de 3,6 litres, encore là en raison de problème à la fabrication.

Ce nouveau rappel est certes moins dramatique, mais tout aussi agaçant pour les propriétaires.

Toyota Tundra Platinum 2023
Toyota Tundra Platinum 2023 | Auto123.com

Véhicules touchés et solution proposée

Les camionnettes visées ont été assemblées entre le 10 mai 2021 et le 26 mars 2025 pour ce qui est des versions à essence, et entre le 30 juin 2021 et le 20 mars 2025 pour les variantes hybrides. Toutes ont été construites à San Antonio, au Texas.

La solution

Toyota indique que les concessionnaires remplaceront gratuitement les deux ensembles de feux de recul. De plus, ils inspecteront le faisceau de câblage et effectueront des réparations ou remplacements si des signes de corrosion sont détectés dans les connecteurs.

Toyota prévoit envoyer les lettres aux propriétaires à la fin de juin. Si vous êtes détenteur d’un Tundra concerné, surveillez votre boîte aux lettres, ou mieux, vérifiez votre NIV (numéro d’identification du véhicule) sur le site de Toyota ou de Transports Canada pour savoir si votre modèle est touché.

Contenu original de auto123.

Le texte Toyota rappelle 450 000 Tundra pour un défaut des feux de recul provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Le « Big Beautiful Bill » comprend une kyrielle de mesures, dont des provisions qui vont affecter les ventes de véhicules électriques.

On sait qu’il existe une énorme différence de philosophie envers l’électrification des transports entre les partis républicains et démocrates aux États-Unis. Lors du règne du démocrate de Joe Biden, des mesures visant à favoriser le virage électrique ont été mises en place ou reconduite, certaines ayant été introduites sous l’Administration Obama.

Le retour du républicain Donald Trump à la Maison-Blanche au début de l’année a été vu comme une menace aux incitatifs mis en place, et l’on s’apprête à voir de quelle façon l’industrie va être touchée.

Concrètement, après avoir annoncé pendant des mois leur intention de supprimer les crédits (7500 $ US) à l’achat d’un véhicule électrique, les membres républicains de la Chambre des représentants ont adopté une version de la fameuse loi du président Donald Trump intitulée « One Big Beautiful Bill Act ». Ce document regroupe à peu près tout ce que le président souhaite faire, ce qui complique son adoption, mais ce qui rend aussi la chose dangereuse, car chaque point n’est pas analysé avec la rigueur nécessaire.

Et une des clauses de la loi pourrait potentiellement faire très mal aux ventes de véhicules électriques aux États-Unis. S’il est adopté, le projet de loi supprimera le crédit de 7500 $ US, mais il réduira également les subventions accordées à la fabrication de batteries.

Mince consolation, le programme de crédits se terminerait le 31 décembre 2026, ce qui laisse du temps aux consommateurs. Mince, oui, car le projet de lui précise que les constructeurs ayant vendu plus de 200 000 véhicules admissibles verront le programme se terminer le 31 décembre de cette année.

Un borne de recharge au Texas
Un borne de recharge au Texas | Auto123.com

Mais ce n’est pas tout. Les véhicules hybrides et électriques seraient soumis à des frais annuels de 100 $ US et de 250 $ US, respectivement.

Sur ce dernier point, la question de la contribution des propriétaires de véhicules électriques fait également l’objet de débats ici.

N’empêche, si toutes les mesures prévues sont appliquées, les ventes de modèles électriques vont grandement reculer aux États-Unis. Cela peut potentiellement affecter l’offre sur notre marché.

Une étude de l’université de Princeton, reprise par le New York Times, prévoit que si les républicains parviennent à éliminer les mesures incitatives, les ventes de véhicules électriques ne représenteront que 24 % des ventes de véhicules neufs aux États-Unis en 2030, ce qui est loin des objectifs qui étaient visés.

Contenu original de auto123.

Le texte Le ‘Big Beautiful Bill’ de Donald Trump : une sérieuse menace pour les véhicules électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile