Un design audacieux et une technologie de pointe

Aujourd’hui, la marque aux anneaux lance les versions Sportback et Avant de l’A6 e-tron, qui découle du concept présenté à Shanghai en 2021. Ce modèle se distingue par son plancher plat, une première sur cette plateforme. Le design extérieur monolithique s’accompagne d’une philosophie intérieure axée sur l’innovation, avec des équipements de pointe comme des rétroviseurs extérieurs virtuels de seconde génération, un toit panoramique en verre à opacité variable, et des anneaux lumineux à l’arrière.

Lancement prévu en l’été 2025

Les Audi A6 e-tron et S6 e-tron seront disponibles en précommande dès septembre 2024 en Europe et à l’été 2025 au Canada comme modèle 2026, avec des prix débutant à 75 600 euros pour l’A6 Sportback e-tron et à 99 500 euros pour la S6 Sportback e-tron. Son design marquant lui confère les meilleures performances aérodynamiques de notre portefeuille, ce qui se traduit par une efficacité accrue et une autonomie exceptionnelle de plus de 700 kilomètres en mode WLTP

Un design extérieur élégant et aérodynamique

L’Audi A6 e-tron se distingue par une aérodynamique optimisée, avec un coefficient de traînée (cx) de seulement 0,21 (avec rétroviseurs extérieurs virtuels) pour la version Sportback, le meilleur jamais atteint par un modèle Audi. La version Avant affiche également un excellent cx de 0,24. Ces performances sont le fruit d’un travail minutieux sur la conception du sous-bassement, les éléments aérodynamiques des roues, et le diffuseur arrière, entre autres.

Technologie d’éclairage innovante

Les A6 et S6 e-tron bénéficient de huit signatures lumineuses personnalisables. En raison des réglementations nord-américaines, certaines fonctionnalités d’éclairage – comme les phares à matrice DEL adaptative, la communication car-to-X, et les signatures lumineuses numériques actives – ne sont pas disponibles.

Intérieur connecté et confort haut de gamme

L’intérieur de l’A6 e-tron est conçu pour offrir une expérience utilisateur optimale. Le tableau de bord numérique, avec son écran MMI panoramique OLED de 14,5 pouces et l’affichage tête haute à réalité augmentée (AR HuD) de seconde génération, place les informations essentielles directement dans le champ de vision du conducteur. L’expérience sonore est également au rendez-vous grâce au système Bang & Olufsen Premium avec haut-parleurs intégrés dans les appuie-têtes, offrant un son surround personnel et des communications téléphoniques de haute qualité.

Autonomie et recharge ultra-rapide

L’A6 e-tron promet une autonomie impressionnante de plus de 600 kilomètres grâce à sa batterie de 100 kWh et ses moteurs électriques ultra-efficaces. Le modèle est équipé d’une technologie de recharge de 800 volts. Le système de freinage régénératif perfectionné contribue également à maximiser l’efficacité énergétique.

Quelques chiffres

Le canada va offrir les variantes A6 e-tron, A6 e-tron quattro, et S6 e-tron Sportback. La structure de l’offre pour le marché américain de l’A6 e-tron différera de ce qui est détaillé dans le communiqué global ci-dessous. Les spécifications initiales estimées par le constructeur pour les États-Unis sont les suivantes, avec des détails complets qui seront diffusés plus près de la date de mise en vente aux États-Unis.

A6 e-tron (RWD) Sportback / A6 e-tron quattro Sportback / S6 e-tron Sportback

  • Puissance :

    • A6 e-tron : 372 chevaux
    • A6 e-tron quattro : 422 chevaux
    • S6 e-tron : 496 chevaux (543 ch) avec contrôle de lancement

  • Accélération de 0 à 60 mph :

    • A6 e-tron : Environ 5,2 secondes
    • A6 e-tron quattro : Environ 4,3 secondes
    • S6 e-tron : Environ 3,7 secondes avec contrôle de lancement

  • Vitesse maximale :

    • A6 e-tron : 210 km/h
    • A6 e-tron quattro : 210 km/h
    • S6 e-tron : 240 km/h

  • Autonomie et efficacité :
    Les spécifications de l’autonomie EPA seront annoncées pour tous les modèles américains plus près de la date de mise en vente. Le communiqué cite un coefficient de traînée de seulement 0,21 Cd, une donnée européenne basée sur une offre spécifique de roues et l’utilisation de rétroviseurs extérieurs virtuels, non disponibles sur le marché américain. Les spécifications complètes pour le Canada seront annoncées plus près de la date de mise en vente.
  • Batterie et recharge :

    • Capacité : 100 kWh (94,4 kWh net)
    • Recharge AC : 9,6 kW (240V/40A)
    • Recharge rapide DC : 270 kW HPC à 800 volts, capable de recharger de 10 à 80 % en 21 minutes.

  • Couleurs disponibles :

    • A6 e-tron : Gris magnétique (solide), Blanc glacier métallisé, Noir Mythos métallisé, Bleu plasma métallisé, Bleu Malpelo métallisé, Gris typhon métallisé
    • A6 e-tron quattro : Gris magnétique (solide), Blanc glacier métallisé, Noir Mythos métallisé, Bleu plasma métallisé, Bleu Malpelo métallisé, Gris typhon métallisé
    • S6 e-tron : Gris magnétique (solide), Blanc glacier métallisé, Noir Mythos métallisé, Bleu plasma métallisé, Bleu Malpelo métallisé, Beige Siam métallisé, Gris Daytona nacré

Source : Audi

Le texte Voici l’Audi A6 e-Tron provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Stellantis, le géant automobile derrière des marques telles que Ram, Jeep, Dodge et Chrysler, intensifie ses efforts pour réduire ses coûts en offrant un programme de départ volontaire à ses employés salariés aux États-Unis. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de réduction des effectifs, qui pourrait inclure des licenciements si les objectifs ne sont pas atteints par des moyens volontaires.

Une offre de départ pour les cadres et employés de tous niveaux

Selon un courriel interne obtenu par Automotive News, cette offre de départ volontaire est accessible à un large éventail d’employés, du niveau de vice-président à des postes inférieurs, sans exigence de durée minimale de service. Un porte-parole de Stellantis a confirmé ces plans le 30 juillet. L’annonce a été envoyée par courriel aux employés dans la matinée.

Stellantis compte environ 11 000 salariés aux États-Unis, mais le nombre exact d’employés éligibles à cette offre ou l’objectif précis de réduction des effectifs n’ont pas encore été communiqués. Les employés éligibles recevront un courriel à la mi-août avec des instructions pour accéder à leurs offres personnalisées.

Contexte des réductions d’effectifs

Ces derniers mois, Stellantis a cherché à réduire ses effectifs par des licenciements et des programmes de départ volontaires pour ses employés salariés et horaires. En novembre dernier, l’entreprise avait déjà proposé des packages de séparation à 6 400 employés américains en raison de « conditions de marché difficiles ».

Un avenir incertain pour les employés de Stellantis

Dans son courriel, l’entreprise a exprimé sa préférence pour atteindre ses objectifs de réduction des effectifs par attrition naturelle et programmes volontaires, mais a averti que des mesures involontaires pourraient être nécessaires si ces objectifs ne sont pas atteints.

« Avec notre engagement à exécuter notre stratégie Dare Forward 2030, nous devons continuer à nous adapter en rationalisant nos opérations et en trouvant des gains d’efficacité qui amélioreront notre compétitivité pour assurer notre durabilité et notre croissance futures », a déclaré l’entreprise dans le courriel.

Conclusion

Cette initiative de Stellantis témoigne de la pression croissante pour maintenir la compétitivité dans un marché automobile mondial en évolution rapide. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer si l’entreprise pourra atteindre ses objectifs de réduction des coûts tout en préservant sa main-d’œuvre aux États-Unis.

Avec des renseignements d’Automotive News

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Le géant chinois BYD, désormais le plus grand fabricant mondial de véhicules électriques (VE), se prépare à faire son entrée sur le marché canadien. Selon des documents publics déposés à Ottawa fin juillet, des lobbyistes représentant BYD ont engagé des démarches auprès des gouvernements fédéral et ontarien pour « conseiller sur les questions liées à l’entrée prévue de BYD au Canada pour la vente de véhicules électriques de passagers, la création d’une nouvelle entreprise et l’application de tarifs sur les VE. » Cette initiative marque un tournant potentiel dans le paysage des véhicules électriques au Canada, mais risque également d’attirer l’attention des autorités fédérales alors qu’Ottawa envisage des tarifs sur les VE importés de Chine.

Une stratégie d’expansion mondiale

Bien que la date et la méthode de lancement des ventes au Canada ne soient pas encore claires, des sources de l’industrie indiquent que BYD a récemment rencontré des concessionnaires canadiens pour discuter de l’établissement de concessions locales. Cette entrée serait la première pour un grand constructeur chinois sur le marché des véhicules de tourisme au Canada. BYD a déjà marqué sa présence au Mexique en livrant ses premiers 100 modèles Yuan Plus en début d’année et en dévoilant globalement son modèle Shark à Mexico en juillet. L’entreprise prévoit également de construire une usine de fabrication de véhicules hybrides rechargeables au Mexique, créant ainsi plus de 1 000 emplois.

Défis et enjeux commerciaux

Alors que BYD se positionne stratégiquement en Amérique du Nord, la société reste absente du marché américain, où les tarifs d’importation sur les VE chinois ont récemment été augmentés à 102,5 %. Selon Stella Li, vice-présidente exécutive de BYD et PDG de BYD Amériques, cette absence est due à une montée des tensions politiques et à un ralentissement de l’adoption des VE aux États-Unis. L’Europe a également imposé des tarifs provisoires sur les véhicules BYD, invoquant des subventions d’État chinoises injustes. Le Canada, de son côté, est dans les derniers jours d’une révision similaire qui pourrait aboutir à des tarifs.

L’inquiétude des acteurs nord-américains

Flavio Volpe, président de l’Association des fabricants de pièces d’automobiles (APMA), a été l’un des premiers à exprimer son inquiétude concernant la concurrence que représentent les VE chinois, largement subventionnés. Il affirme que le Canada doit suivre l’exemple d’autres économies majeures en imposant des tarifs pour protéger son marché intérieur et celui des États-Unis, où 80 % des véhicules fabriqués au Canada sont exportés. Selon Joe McCabe, PDG d’AutoForecast Solutions, le marché américain reste le « Saint Graal » pour BYD, mais l’entreprise pourrait utiliser le Canada et le Mexique comme portes d’entrée.

Un marché en pleine mutation

Malgré les obstacles commerciaux croissants, la montée en puissance des VE chinois inquiète de plus en plus les constructeurs nord-américains et mondiaux. Marin Gjaja, directeur des opérations de l’unité VE de Ford, a qualifié cette menace de « colossale » pour l’industrie, tout en reconnaissant la qualité des produits de BYD. Néanmoins, certains experts estiment que les volumes de vente de BYD au Canada pourraient rester limités à court terme en raison d’une infrastructure encore insuffisante et d’une faible exposition initiale.

Avec des renseignements d’Automotive news Canada

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Chrysler rappelle un total de 19 516 Pacifica PHEV en raison d’un risque d’incendie. Si cela vous semble familier, c’est parce que ce véhicule familial électrifié a déjà été rappelé il y a deux ans pour le même problème. À l’époque, Chrysler avait tenté de résoudre le problème avec une mise à jour logicielle, mais cela n’a pas suffi.

Problème Identifié par la NHTSA

Selon la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), le problème provient d’une languette d’anode pliée ou déchirée qui pourrait entraîner “la dégénération d’un sous-produit de lithium au fil du temps.” Cela, associé à “un second facteur non identifié,” pourrait provoquer un court-circuit interne dans le pack de batteries, entraînant un risque potentiel d’incendie du véhicule. Cela fait suite au quatrième plus grand rappel d’Amérique qui a touché Stellantis et le Pacifica le mois dernier.

Recommandations aux Propriétaires

Bien que le constructeur n’ait pas émis d’instruction “Ne pas conduire” pour le Pacifica PHEV, Chrysler aux États-Unis a demandé aux propriétaires des concernés de garer leurs véhicules “loin des structures et des autres véhicules.” Les clients sont également encouragés à ne pas recharger leurs véhicules jusqu’à ce que le problème soit résolu. Il est important de noter que seulement 5% des modèles rappelés est estimée être défectueux.

Historique des Incidents

Comme mentionné, la solution précédente de Chrysler était une mise à jour logicielle qui permettait au véhicule de surveiller la batterie pour d’éventuels risques d’incendie. En dehors de cela, les concessionnaires remplaçaient également les packs de batteries si nécessaire. Malgré le rappel de 2022, sept incendies supplémentaires ont été potentiellement liés au problème. Bien qu’aucun accident ou décès ne soit lié à ce défaut, le rapport de rappel note que quatre blessures ont été signalées.

Solution Proposée par Chrysler

La dernière solution de Chrysler est de mettre à jour le logiciel du module de contrôle du pack de batteries haute tension (BPCM). Si nécessaire, les concessionnaires remplaceront l’assemblage du pack de batteries, avec la mise à jour et la réparation effectuées sans frais pour le client. L’information pour le rappel devrait circuler en septembre.

Liste des Véhicules Concernés

  • Chrysler Pacifica Hybrid 2017-2018 (15 910 véhicules)
  • Chrysler Pacifica Hybrid 2019-2021 (3 606 véhicules)

Avec des renseignements de Carbuzz

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La police d’Irvine roulera bientôt en Cybertruck. Le service de la police d’Irvine en a fait l’annonce le 23 juillet dernier dans un court message diffusé sur le réseau X (anciennement Twitter). Cette annonce de l’arrivée prochaine d’une camionnette électrique Tesla au sein de son parc de véhicules était accompagnée d’une photo à la mise en scène sophistiquée, de même que des mots-clics évocateurs comme #notkidding et #policecybertruck.

La police d’Irvine pourrait ainsi devenir le premier corps policier des États-Unis à employer un de ces véhicules à l’allure controversée dans cette banlieue de Los Angeles où vivent près de 215 000 habitants. Le message diffusé sur X ne donne cependant aucune information sur la date de sa mise en service ni sur l’origine de la transformation du véhicule.

Une coïncidence ?

On se souviendra toutefois qu’en juin dernier, le transformateur californien Up.fit avait dévoilé la Cybertruck Next-Gen Patrol Vehicle, une camionnette Cybertruck transformée pour la police qu’elle présentait comme la première du genre au monde. Dans un communiqué, on annonçait d’ailleurs que certains de ces véhicules seraient mis en service avant la fin de l’année.

Le message du service de police d’Irvine ne fait pas mention de ce transformateur. Toutefois, la photo qui accompagne ce message sur X reprend une des photos produites par Up.fit pour l’annonce de son véhicule !

Nouveau spécialiste des Tesla de police

Up.fit est une filiale d’Unplugged Performance, une entreprise de Hawthorne en Californie. Depuis quelques années, elle se spécialise dans la modification des produits Teslas pour les parcs de véhicules. Elle a d’ailleurs modifié des Tesla Y et 3 pour la police de South Pasadena, en Californie.

Pour la Cybertruck, Up.fit propose des aménagements spéciaux adaptés, par exemple, au transport d’équipements de communication, au stockage d’armes ou même au transport de chiens pour les services canins (K9).

Up.fit offre également des ensembles de suspensions et de freins plus robustes, de même qu’un ensemble tout-terrain.

Photos : Département de police d’Irvine et Up.fit

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Toyota est confronté à un problème moteur qui a déclenché un rappel en mai, et a maintenant décidé de remplacer les moteurs bi-turbo V6 de 3,4 litres des véhicules concernés.

Des moteurs neufs pour 102 092 véhicules

Toyota va installer de nouveaux moteurs sur 102 092 véhicules Toyota Tundra et Lexus LX des années 2022-23 qui ont fait l’objet d’un rappel en mai. Toyota a décidé de remplacer entièrement les groupes motopropulseurs V6 de 3,4 litres fabriqués en Alabama, car aucune autre solution n’a été trouvée.

Les modèles concernés

Au total, 98 568 Tundra et 3 524 LX ont été initialement rappelés en raison du risque de défaillance des paliers de vilebrequin causée par des débris d’usinage laissés à l’intérieur des moteurs.

Un problème découvert en mars 2022

Toyota a pris connaissance du problème des groupes motopropulseurs V35A en mars 2022 lorsqu’un rapport de terrain a signalé une panne totale de moteur. À la fin de cette année, d’autres rapports de pannes similaires ont conduit à l’instauration d’un processus de nettoyage plus rigoureux pour les moteurs assemblés dans l’usine de l’Alabama.

Rappel massif mais peu de réclamations

Toyota a rappelé 102 092 camions , mais n’a jusqu’à présent reçu que 824 réclamations de garantie, suggérant que de nombreux propriétaires pourraient continuer à rouler pendant des années sans rencontrer de problèmes. Cependant, même les propriétaires n’ayant rencontré aucun problème recevront un nouveau moteur.

En résumé

Toyota a décidé de remplacer gratuitement les moteurs de plus de 100 000 véhicules après avoir constaté des problèmes de paliers de vilebrequin. Les propriétaires de Tundra et Lexus LX concernés recevront un nouveau moteur, ce qui représente un coût énorme pour le constructeur automobile, mais une sécurité accrue pour les utilisateurs.

Avec des renseignements de Carscoops

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Depuis avril 2023, Nissan développe des plans de croissance dans des domaines tels que les logiciels et les véhicules électriques (VES) indépendamment de Renault .Le troisième constructeur automobile japonais cherche depuis des partenaires. Un partenariat permettrait de remédier à une faiblesse relative de Nissan, qui tente de rendre les voitures « plus intelligentes et plus connectées », a déclaré l’une de ces personnes.

Un nouveau poids lourd de l’automobile au Japon

Mitsubishi Motors s’apprête à rejoindre l’alliance Honda-Nissan, selon les informations de Nikkei. Cette union, dont les membres vendent plus de 8 millions de véhicules à travers le monde, va consolider le marché domestique japonais en deux grandes forces : le groupe Toyota et l’alliance Honda-Nissan-Mitsubishi.

La pression des véhicules électriques

Alors que Tesla et les constructeurs chinois investissent massivement dans les véhicules électriques (VE), les constructeurs japonais peinent à rivaliser en termes de taille et de chaîne d’approvisionnement. Ce bouleversement majeur de l’industrie automobile entraîne une réorganisation importante, incluant d’autres secteurs au Japon.

Une coopération stratégique

En mars dernier, Honda et Nissan ont annoncé un accord de coopération globale, sans toutefois préciser le sort de Mitsubishi Motors, dans lequel Nissan détient une participation de 34,01 %. Désormais, Mitsubishi Motors rejoint officiellement le cadre de l’alliance Honda-Nissan, les trois entreprises travaillant ensemble pour renforcer leur compétitivité dans un marché hautement concurrentiel.

Discussions et détails à venir

Mitsubishi Motors a signé un accord de confidentialité avec Honda et Nissan et a entamé des discussions. Honda et Nissan, respectivement les deuxième et troisième plus grands constructeurs automobiles japonais, ont enregistré des ventes mondiales de 4,1 millions et 3,44 millions d’unités pour l’exercice se terminant en mars 2024. En ajoutant les 810 000 unités de Mitsubishi Motors, le groupe atteindra des ventes de 8,35 millions de véhicules.

Toyota, un rival puissant

Toyota, le plus grand constructeur automobile, a formé des alliances au Japon avec Daihatsu, Suzuki, Subaru, Mazda et Hino Motors, portant le volume de ventes combiné de ces cinq constructeurs à 16 millions d’unités.

Standardisation des logiciels embarqués

Les trois entreprises vont finaliser les détails spécifiques de l’alliance, avec l’intention de standardiser les logiciels embarqués contrôlant les véhicules. Nissan et Honda devraient développer conjointement le logiciel de base, qui sera également utilisé dans les véhicules de Mitsubishi Motors.

Technologie et compétitivité

Les logiciels embarqués peuvent être mis à jour grâce à une fonction de communication bidirectionnelle entre le véhicule et le monde extérieur, améliorant ainsi les performances même après la vente du véhicule. Bien que cela impacte la compétitivité des véhicules de nouvelle génération, les coûts de développement sont énormes. L’entreprise introduira des technologies de haute performance tout en maîtrisant les coûts et en redirigeant les ressources vers d’autres domaines liés à l’électrification.

Complémentarité des gammes de véhicules

Les entreprises envisageront également de compléter leurs gammes de véhicules respectives. Honda ne fabrique pas de véhicules hybrides rechargeables (PHV) ni de camions légers au Japon. Mitsubishi Motors, qui excelle dans ce domaine, discutera de la fourniture de ces véhicules en OEM (fabrication d’équipement d’origine). À l’avenir, les deux entreprises rechercheront également une collaboration dans le domaine des mini-véhicules.

Une industrie en mutation

Derrière cette alliance se cache une prise de conscience de la crise causée par un bouleversement majeur de l’industrie automobile, un événement dit se produire une fois tous les cent ans. Alors que la transition des véhicules à moteur thermique vers les VE se poursuit dans un contexte de décarbonisation, les constructeurs japonais sont à la traîne face à la montée des nouvelles puissances.

En 2023, Nissan et Honda n’ont vendu respectivement que 140 000 et 19 000 VE dans le monde, tandis que Tesla et BYD les devançaient largement avec 1,8 million et 1,57 million d’unités. En Chine, le plus grand marché automobile mondial, Honda et Nissan ont dû modifier leur stratégie d’expansion face aux VE locaux à bas prix.

Avec des renseignements de Nikkei

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Avant que les Jeux olympiques de Paris accaparent l’espace médiatique français, une puce de ville nommée Simplici S1 a suscité un certain engouement, du moins dans la communauté des constructeurs, vendeurs et autres amateurs de voitures sans permis (VSP).

La Simplici S1 est une voiturette électrique qui a été dévoilée au Pavillon des princes, à Paris, le 17 juillet dernier. Elle est commercialisée par Simplicicar, une entreprise française spécialisée dans la vente de véhicules d’occasion. Avec son réseau de 90 franchisés, c’est un peu le HGrégoire des Français.

Cet événement faisait suite à une annonce diffusée par voie de communiqué en mars dernier, qui nous apprenait que Yoni Dayan, fondateur de Simplicicar, avait conclu un accord avec un fabricant chinois, dont le nom est resté confidentiel jusqu’ici, pour la distribution exclusive d’un quadricycle électrique en France.

Obscur fabricant chinois

Nos recherches nous ont permis de découvrir que la S1 est fabriquée par la Freeland Motors Technology Company, une entreprise dont le siège social est à Xiamen, ville portuaire du Fujian dans le sud-est de la Chine. Fondée il y a une dizaine d’années, Freeland a des usines dans quelques villes, dont Zhangzhou, Taizhou, Qingzhou et Guangzhou, dans lesquelles elle fabrique une variété de produits de mobilité à motorisation électrique (scooter, fauteuils roulants, véhicules à trois roues, petites voitures, etc.). Freeland fabrique aussi des batteries au lithium.

Avec cette voiturette électrique, Simplicicar espère s’implanter dans le marché des VSP. En France et ailleurs en Europe, ce marché est en plein essort et des nouveautés qui se bousculent au portillon. Qu’on pense d’abord au succès commercial remporté par la Citroën Ami. Lancée en 2020, sa popularité a rapidement engendré deux clones chez ses marques sœurs de Stellantis : Fiat (Topolino) et Opel (Rocks).

Par ailleurs, l’Isetta du 21e siècle, modèle très médiatisé conçu par la société suisse Microlino, a également atteint le stade de la commercialisation en 2022. Depuis, les pays où elle est vendue se multiplient.

Et c’est sans compter les autres nouveautés attendues notamment chez Mobilize (Renault) et Seat (Groupe Volkswagen), qui lanceront bientôt respectivement la Duo et la Minimo.

Pour les 14 ans et plus

Alors, la Simplicar S1, c’est quoi ? C’est d’abord et avant tout une VSP. Cela veut dire qu’elle peut être conduite par des jeunes de 14 ans et plus. Naturellement, elle vise aussi les adultes n’ayant pas de permis de conduire ou ne désirant pas en avoir un.

En France, c’est aussi l’alternative pour les conducteurs qui… perdent leur permis ! Dans le communiqué publié par Simplicicar en mars 2024, on rappelle d’ailleurs qu’en moyenne 80 000 Français perdent leur permis de conduire chaque année. Yoni Dayan n’hésite pas à affirmer que son entreprise table sur cette étrange faille dans le système, qui permet à un automobiliste auquel la loi retire son permis… de continuer de conduire !

Autre pays, autres mœurs.

Voiturette de simple expression

La Simplici S1 est tout sauf imposante. À 2,61 m de long, il en faut deux placées bout à bout pour égaler la longueur d’une Nissan Versa, la berline la moins chère au Canada. De plus, sa minuscule carrosserie qui culmine un peu plus haut que celle d’une Versa (1,64 m contre 1,55 m) est beaucoup plus étroite (1,40 m contre 1,74 m). Elle est même plus étroite que celle d’une Smart Fortwo (1,66 m). On est loin des habitacles gargantuesques des camionnettes américaines !

L’habitacle dispose d’un écran tactile de 9 po avec GPS, de sièges habillés de similicuir, de vitres électriques et d’un système de démarrage sans clé. Un climatiseur est offert contre supplément et il y a un espace de chargement de 400 L derrière ses sièges baquets. De plus, cette citadine a des phares à DEL et une caméra de recul.

À l’instar de la Citroën Ami, sa vitesse est bridée à 45 km/h, la vitesse maximale autorisée pour des VSP de la catégorie L6e européenne. Simplicicar affirme, enfin, que son autonomie pourrait atteindre 120 km, dans les meilleures conditions. L’Ami a une autonomie optimale de 90 km.

Pas chère pantoute

En vente depuis peu, elle est offerte à partir de 8 990 € (environ 13 500 $) et l’acheteur peut bénéficier d’un incitatif gouvernemental de 900 € (un peu plus de 1 300 $). Comparativement à la Fiat 500e 2025 offerte au Canada à partir de 42 190 $ (prix de base avant taxes, transport et livraison, et incitatifs gouvernementaux), l’écart est considérable. Cela dit, avec ses origines chinoises obscures, on peut imaginer que la S1 est aux antipodes d’une 500e en matière de qualité d’assemblage, de fiabilité, de durabilité et d’agrément de conduite.

Il est amusant de noter qu’au moment d’écrire ces lignes, Alibaba (l’équivalent chinois d’Amazon) offrait cette microvoiture de Freeland pour 3 500 $ US, livraison en sus.

Double raison d’être ?

Face aux marques concurrentes, Simplicicar n’a visiblement pas les mêmes prétentions. Dans un autre communiqué publié en mai, l’entreprise prévoit livrer 200 exemplaires de sa voiturette en 2024 et 250 l’année prochaine. À long terme, on envisage même des ventes annuelles pouvant atteindre 1 000 voiturettes. Ça reste très peu comparativement aux 9 556 Citroën Ami qui ont trouvé preneurs en France en 2023, ce qui en a fait la championne de ce créneau (avec 36 % du total des ventes).

Par ailleurs, dans cette histoire, il faut garder en tête la vocation première de Simplicicar, qui est de vendre des véhicules d’occasion. Dans ce contexte, la Simplici S1 répondra sans doute aux attentes de certains acheteurs des voitures sans permis. Mais elle servira sans doute plus « d’appât » pour attirer chez ses 90 franchisés de l’entreprise une clientèle qui l’ignore pour le moment. Puis, une fois entré dans la salle d’exposition, on fera miroiter à ces consommateurs le confort, les performances, la sophistication et l’agrément de conduite d’un quelconque véhicule d’occasion qui sera avant tout nettement plus substantiel.

Pour émailler un peu l’arrivée de sa voiturette minimaliste, Simplicicar a également annoncé qu’un second modèle garnira la gamme de la nouvelle marque Simplici, sans toutefois préciser quand. Baptisé S2, ce modèle sera plus puissant et, pour le conduire, il faudra avoir dans ses poches… un permis de conduire !

Photos : Simplicicar

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Nissan a réduit d’un tiers sa production prévue ce mois-ci dans son usine principale au Japon, située à Kyushu, selon deux sources bien informées. Cette décision impacte également la production de son modèle phare, le Rogue, alors que la demande aux États-Unis pour sa gamme reste faible.

Des bénéfices en chute libre

Jeudi, le constructeur automobile japonais a annoncé une quasi-disparition de ses bénéfices pour la période d’avril à juin et a revu à la baisse ses prévisions annuelles. Cela s’explique par la nécessité d’offrir des remises importantes sur le marché américain, ce qui met en lumière les risques croissants auxquels il est confronté sur son principal marché.

Manque de modèles hybrides

Contrairement à ses concurrents Toyota et Honda, Nissan ne propose pas de modèles hybrides aux États-Unis. Par conséquent, la marque n’a pas pu bénéficier de l’augmentation récente de la demande pour les hybrides, alors que l’engouement pour les véhicules électriques a diminué.

Impact sur la production

Nissan prévoit désormais de produire un peu moins de 25 000 véhicules à son usine de Kyushu ce mois-ci, contre les 10 000 Rogue initialement prévus pour l’exportation. Les travailleurs de cette usine travaillent désormais moins de huit heures par jour, soit un peu plus de sept heures quotidiennes, en raison de cette réduction de production.

Déstockage des anciens modèles

Aux États-Unis, Nissan doit faire face à un surplus de modèles Rogue 2023, difficiles à vendre avec l’arrivée des modèles 2024. La société a dû proposer des incitations agressives pour écouler les anciens modèles, tout en limitant la promotion des modèles 2024 à plus forte marge.

Projets futurs

En mars, Nissan a annoncé son intention de lancer 30 nouveaux modèles au cours des trois prochaines années, visant à augmenter ses ventes mondiales d’un million de véhicules tout en réduisant les coûts pour améliorer la rentabilité. En 2023, le constructeur a vendu environ 3,4 millions de véhicules dans le monde, soit une augmentation de 5% par rapport à l’année précédente. Toutefois, cet objectif pourrait s’avérer difficile à atteindre selon Seiji Sugiura, analyste chez Tokai Tokyo Intelligence Laboratory.

Dépendance aux États-Unis et à la Chine

À l’échelle mondiale, l’inventaire de Nissan s’élève désormais à 640 000 véhicules, le niveau le plus élevé depuis plus de quatre ans. La situation de Nissan aux États-Unis représente une complication supplémentaire pour un constructeur déjà confronté à une diminution de sa part de marché en Chine. Les États-Unis et la Chine étant les deux plus grands marchés de Nissan, la montée en puissance de nouveaux acteurs en Chine pourrait rendre le constructeur japonais encore plus dépendant du marché américain.

Avec des renseignements de Reuters

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Un tirage inusité organisé pour Canards illimités dans les Maritimes suscite l’envie de nombreux amateurs de 4×4. Le concours « Trucks for ducks » fait miroiter des prix d’une valeur dépassant le million de dollars dont le grand prix est un Toyota Land Cruiser ancien restauré à la moderne par une entreprise peu connue de la Nouvelle-Écosse : Bespoke Motor Company de New Glasgow — BMC pour les habitués.

Commandité par MacGillivray Law Office Incorporated au profit de Canards Illimités Canada, l’organisme de conservation de milieux humides bien connu, ce tirage lancé le 16 juillet dernier permettra au grand gagnant de remporter un BMC FJ Recon d’une valeur proche de 250 000 $.

Le gagnant, qui sera connu le printemps prochain, aura le choix entre trois modèles différents. Il pourra choisir un utilitaire FJ40 Recon jaune ou un FJ43 bleu doté d’une carrosserie en aluminium avec portières, capot et toit en fibre de verre. Tous deux sont équipés d’un V8 GM LS3 à essence de 6,2 L produisant 525 ch et 486 lb-pi.

Le troisième choix est une rutilante camionnette FJ45 Recon rouge ayant une cabine et une caisse en aluminium. De plus, ce modèle est animé par un turbodiesel Cummins R2.8 qui livre de 161 ch et 310 lb-pi.

Fondée Donald Clarke et Jamie MacGillivray, la Bespoke Motor Company fait renaître des Land Cruiser des années 70 en les dotant de pièces et de composantes modernes.

À l’instar d’autres entreprises spécialisées dans ce genre de restauration, BMC aspire à préserver l’image ancienne du véhicule tout en améliorant ses performances et sa fiabilité, tout en lui donnant une touche de luxe au passage.

Le travail est réalisé dans un atelier vaste et somptueux où l’on retrouve même de l’outillage à commande numérique par ordinateur et une chambre de peinture complète.

Cet atelier occupe, par ailleurs, un édifice historique de New Glasgow : le théâtre Roseland. C’est là où la femme d’affaires néo-écossaise Viola Desmond (celle dont le portrait orne nos billets de 10 $) avait pris position contre la ségrégation raciale en 1946.

BMC n’entrevoit pas une production de masse, bien au contraire. En 2022, les deux partenaires ont restauré six Land Cruiser, un volume qu’ils espèrent maintenir chaque année. Depuis, ils ont également entrepris de modifier deux Porsche Cayenne « à la sauce BMC ». Ils envisagent aussi d’appliquer leur savoir-faire à d’anciens Ford Bronco.

Au fait, le concours de Canards illimités vous intéresse ? Eh bien, tristement, il est réservé aux résidents de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve et Labrador. Cela dit, rien n’empêche un Québécois d’inviter un parent vivant dans les Maritimes à acheter un billet pour ensuite… partager le grand prix, s’il le remporte !

Photos : BMC

Le texte Trois Land Cruiser restaurés à la moderne pour aider à préserver les milieux humides provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile