Bernie Ecclestone, le « parrain de la Formule 1 » a décidé de se départir de sa collection de monoplaces de Grand Prix et de Formule 1 et c’est à la société britannique Tom Hartley Jnr Ltd qu’il a confié ce mandat, nous apprend un communiqué publié hier en Angleterre.

Aujourd’hui âgé de 94 ans, Ecclestone a été pendant des décennies le détenteur des droits commerciaux de la Formule 1. Durant les dernières 50 années, il a constitué la collection Grand Prix Ecclestone. Elle réunit 69 monoplaces couvrant 70 ans d’histoire de Grand Prix et de Formule 1, dont plusieurs qui ont remporté des courses.

Des Ferrari pour les fous et les fins

Entreposées à l’abri des regards du public, dans certains cas pendant plus d’un demi-siècle, la plupart des voitures n’ont jamais été vues depuis qu’Ecclestone les a achetées. Parmi les pièces-vedettes figurent de nombreuses Ferrari qui ont servi à des champions du monde légendaires tels que Mike Hawthorn, Niki Lauda et Michael Schumacher.

La Ferrari 375 qui a permis à Alberto Ascari de remporter plusieurs Grand Prix en 1950 et 1951 est également du nombre, de même que la première 312 F1 et la 125 « Thinwall Special » de 1951, la première monoplace qui a permis à Ferrari de battre Alfa Romeo.

« J’aime toutes mes voitures, mais le moment est venu pour moi de commencer à réfléchir à ce qu’il adviendra d’elles si je ne suis plus là. C’est pourquoi j’ai décidé de les vendre », explique M. Ecclestone dans le communiqué.

« Après avoir rassemblé les meilleures et plus originales voitures de Formule 1 datant des débuts de ce sport, j’ai maintenant décidé de les confier à de nouveaux propriétaires qui les traiteront comme je l’ai fait, en prenant soin de ces monoplaces comme s’il s’agissait de précieuses œuvres d’art », ajoute M. Ecclestone.

Beaucoup de Brabham, évidemment

Puisque Bernie Ecclestone a propriétaire de l’écurie Brabham durant l’essentiel des années 70 et 80, il n’est pas surprenant de savoir que sa collection compte de nombreuses Brabham, notamment des monoplaces pilotés par des as comme Nelson Piquet, Ayrton Senna, Carlos Pace et, encore une fois, Niki Lauda. Parmi celles-ci, on trouve notamment la Brabham-Alfa Romeo BT46B « Fan car », un modèle unique qui n’a couru qu’une seule fois pour remporter le Grand Prix de Suède à Anderstorp, en 1978, avec plus d’une demi-minute d’avance.

« Bernie a possédé ces Brabham depuis leur création. Beaucoup de ces voitures n’ayant pas été vues depuis des décennies, les gens peuvent oublier à quel point Brabham a été une écurie spéciale », rappelle Tom Hartley Jnr, propriétaire de l’entreprise responsable de la vente de cette collection. Il rappelle que, sous la direction de Bernie Ecclestone, Brabham a décroché 24 fois des positions de tête, en plus de remporter 22 victoires et deux championnats du monde.

« L’écurie était également très innovante. Par exemple, elle a adopté les freins en carbone pour ses voitures dans les années 70. Elle fut aussi la première à introduire le ravitaillement en carburant en course. Bernie est également celui qui a donné des emplois à des personnalités aujourd’hui bien connues du sport automobile comme, par exemple, ce jeune ingénieur sud-africain nommé Gordon Murray, mais aussi Charlie Whiting et Herbie Blash », ajoute M. Hartley.

Des perles rares

Cette vente permettra également à des collectionneurs de mettre la main sur des pièces d’exception comme une Maserati 250F d’usine, l’imposante BMW Mark II à 16 cylindres, mais aussi la célèbre Vanwall VW10 grâce à laquelle Stirling Moss de remporté plusieurs victoires en Grand Prix durant la saison 1958, en plus de procurer un premier Championnat des constructeurs à l’écurie.

Tous les détails relatifs à la vente de la collection Grand Prix Ecclestone seront dévoilés ultérieurement par la société Tom Hartley Jnr Ltd.

Photos : Tom Hartley Jnr Ltd

Le texte Bernie Ecclestone vend son imposante collection de monoplaces de GP et de F1 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Si vous avez suivi les actualités ces dernières semaines, vous savez que Jaguar y est allé d’une grande mise en scène pour montrer à la planète sa nouvelle image, sa nouvelle mission. En gros, le constructeur change sa vocation, son logo, et le type de modèle qu’il va proposer aux consommateurs en allant jouer dans le très grand luxe, où des marques comme Rolls-Royce et Bentley s’y trouvent depuis des décennies.

Au menu, un trio de modèles très huppés est attendu. Le premier véhicule, prévu pour 2025, devrait être présenté plus tard aujourd’hui, mais voilà que des photos du concept se sont retrouvées en ligne sur la page Instagram de l’utilisateur CocheSpias.

Les photos montrent un concept encore loin de la production, car pour en arriver à ce stade, ses lignes devront évoluer de façon importante. Néanmoins, ça nous donne une idée de la coupure que souhaite effectuer la marque en matière de style.

Jaguar a déjà montré un prototype fortement camouflé, dont le style, d’après ce qui est visible, semble moins spectaculaire que celui du concept.

Le concept est un coupé fastback dont les deux portes s’ouvriraient vers l’arrière. On remarque surtout l’arrière avec une grille à lamelles multiples qui n’est pas des plus élégantes. Elle est dotée d’ouvertures, ce qui contraste avec une grille semblable à l’avant, qui est complètement hermétique.

Les nouveaux logos simplifiés de Jaguar figurent à l’avant et à l’arrière, ainsi que sur les ailes avant. Le logo sur les ailes est censé être placé sur un cache pour un système de caméra qui se déploie lorsqu’il est utilisé. L’absence de lunette arrière laisse penser que le rétroviseur intérieur montrera l’image captée par une caméra à l’arrière.

Le design intérieur suit le même thème minimaliste que l’extérieur. Tirant pleinement parti de l’architecture d’un véhicule électrique, la console centrale, plutôt que de reposer sur le plancher, semble flotter entre les sièges. Un volant de forme ovale se trouve devant le conducteur, et l’on remarque l’absence d’écrans numériques. Ce n’est probablement pas un oubli, alors que l’avenir semble nous indiquer que tout le nécessaire sur la conduite et le multimédia va se retrouver au parebrise.

Ça va bouger rapidement chez Jaguar, car la marque a besoin de vendre des véhicules. Or, il n’en reste qu’un seul à sa gamme pour 2025, soit le VUS F-Pace.

Il faudra voir ce qui en sera pour les ventes des nouveaux modèles, une fois ces derniers présentés et leurs prix connus. Ils seront assemblés sur une structure pensée pour les véhicules électriques, une plateforme qui va prendre le nom de JEA (Jaguar Electrified Architecture).

Jaguar va disposer d’une plateforme distincte de celle qui sera utilisée chez Land Rover, ce qui va permettre à Jaguar de différencier ses produits.

Nous vous reviendrons avec plus de détails sur les modèles qui seront officiellement présentés sur le coup de 20 h.

Le texte Les concepts de Jaguar se retrouvent en ligne avant leur présentation provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On l’appelle Cameo. Cette modèle réduit qui fait son entrée ces jours-ci dans les salles d’exposition parmi les plus huppées de la planète devient la Rolls-Royce décapotable la plus abordable qui soit.

Par sa silhouette, cet objet de collection inusité évoque les décapotables récentes de la prestigieuse marque britannique, alors que ses matériaux et son assemblage reflètent ce qui se passe chez Rolls-Royce à Goodwood.

La Cameo est livrée en pièces détachées et doit être assemblée par son acheteur. Ces pièces sont fabriquées avec certains matériaux servant aux modèles grandeur nature de la marque. Le constructeur prétend d’ailleurs que son assemblage procurera une expérience tactile proche de celle que vivent les techniciens de son usine.

La carrosserie est composée de deux sections, l’une en chêne massif et l’autre en aluminium poli. Ensemble, elles recréent la finition bicolore emblématique de Rolls-Royce. La carrosserie en chêne se fixe au châssis d’aluminium par magnétisme. Cela rappelle l’étape fondamentale de l’assemblage d’une Rolls-Royce qu’on surnomme le « mariage ». Il s’agit de ce moment où la carrosserie se « marie » à ses organes mécaniques. Cette étape importante de la création d’un véhicule destiné à arborer la célèbre Spirit of ecstasy, qui est celle que de nombreux acheteurs choisissent de voir en personne, a d’ailleurs inspiré le choix de l’appellation Cameo.

Vient ensuite l’étape de la pose de l’habitacle, qui est fait de pièces imprimées en 3D habillées du même cuir que les Rolls-Royce de série. L’attention portée à l’authenticité pour la Cameo va jusqu’à la doter d’enjoliveurs de roue autonivelants, qui permettent au monogramme « RR » de rester droit lorsque les roues tournent.

Il ne reste ensuite qu’à installer le conducteur (de forme stylisée) dans son habitacle pour compléter l’assemblage de cette miniature, dont la longueur hors tout se situe entre 20 et 30 centimètres (le constructeur ne divulgue pas ce détail).

Et le prix ? Bien que la Cameo soit désormais la Rolls la moins chère en ville, toutes choses étant relatives, il faut admettre qu’à 9 414,26 $ l’exemplaire (prix exigé par Grand Touring Automobiles, le concessionnaire Rolls-Royce de Toronto), la Cameo restera un objet d’exclusivité et de convoitise. Le père Noël n’en livrera assurément pas beaucoup !

Photos : Rolls-Royce

Le texte Voici la Rolls-Royce Cameo, la Rolls décapotable la plus abordable qui soit provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une étude révèle les coûts réels d’entretien sur 10 ans

Une récente étude de Consumer Reports révèle des différences considérables dans les coûts d’entretien et de réparation des voitures sur une période de 10 ans. En effet, les propriétaires d’une marque mal classée peuvent dépenser jusqu’à cinq fois plus que ceux d’une marque bien positionnée. Tesla se démarque comme étant la marque la plus économique, avec un coût total estimé à 5 409 $ CA sur 10 ans, tandis que Land Rover se classe dernière, avec un coût exorbitant de 25 788 $ CA.

Analyse des coûts d’entretien par marque

Voici un tableau détaillant les coûts en dollars canadiens :

Marque 1-5 ans ($) 6-10 ans ($) 1-10 ans ($)
Tesla 771 4 592 5 409
Buick 1 197 5 320 6 517
Toyota 1 497 5 031 6 528
Lincoln 1 251 5 464 6 715
Ford 1 465 5 714 7 179
Chevrolet 1 598 5 779 7 377
Hyundai 1 520 5 976 7 496
Nissan 1 733 5 841 7 574
Mazda 1 865 5 841 7 706
Honda 1 912 5 841 7 753
Kia 1 934 5 841 7 774
Dodge 1 598 6 902 8 500
Jeep 1 465 7 035 8 500
Chrysler 2 129 6 500 8 629
Volkswagen 1 458 7 194 8 652
Cadillac 1 497 7 207 8 704
Ram 1 955 6 902 8 857
Lexus 2 327 6 635 8 962
GMC 1 865 7 702 9 567
Subaru 2 266 7 302 9 567
Mini 2 032 8 091 10 123
Acura 2 400 7 969 10 369
Infiniti 2 867 8 438 11 305
Volvo 2 379 9 967 12 346
BMW 2 266 10 372 12 638
Audi 2 533 10 623 13 155
Mercedes 3 796 10 202 14 047
Porsche 5 328 13 384 18 712
Land Rover 5 651 19 250 25 788

Points clés de l’étude

  1. Tesla domine avec des coûts réduits : Malgré un classement moyen dans les études de fiabilité, Tesla s’impose comme la marque la plus abordable à entretenir sur 10 ans.
  2. Land Rover, le plus coûteux : Les propriétaires dépensent plus de 25 000 $ CA, en raison de réparations fréquentes et coûteuses.
  3. Les marques premium varient considérablement : Par exemple, Lincoln est nettement plus économique à entretenir que Mercedes ou BMW.

Pourquoi ces écarts ?

Les coûts varient en fonction de la complexité des véhicules, de la fréquence des réparations et des différences dans les intervalles d’entretien. Par exemple, Volkswagen se classe bien sur 5 ans mais recule sur 10 ans, car ses coûts augmentent avec l’âge du véhicule. Pour les consommateurs, cette étude souligne l’importance de prendre en compte les frais d’entretien à long terme lors de l’achat d’un véhicule.

Avec des renseignements de Consumer reports

Le texte Quelles marques de voiture est la plus économique sur 10 ans ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le fabricant canadien d’autobus électriques Lion Électrique, basé à St-Jérôme, Québec, a annoncé le 1er décembre la mise à pied temporaire de 400 employés. Cette décision s’accompagne de l’arrêt de la production à son usine de l’Illinois, alors que l’entreprise a obtenu un sursis de deux semaines de la part de ses prêteurs. Le délai, accordé jusqu’au 16 décembre, concerne un prêt et une convention de crédit qui avaient atteint leur échéance le 30 novembre.

Une industrie en turbulence

Malgré ces mesures, 300 employés continueront à se concentrer sur la fabrication, la vente et la livraison d’autobus. Ce quatrième cycle de licenciements en 2024 s’ajoute à près de 520 emplois déjà supprimés plus tôt dans l’année, témoignant des défis auxquels fait face l’industrie québécoise des véhicules électriques. Lion Électrique a affiché une perte nette de 33,9 millions USD au troisième trimestre 2024, selon des résultats publiés le 6 novembre.

Sursis et incertitude

Ce répit de deux semaines permettra à l’entreprise d’explorer des options telles qu’une vente potentielle ou une demande de protection contre ses créanciers. Cependant, Lion Électrique reste prudente dans son communiqué : “Il n’est pas garanti que l’entreprise réussira à mettre en œuvre l’une ou l’autre de ces alternatives, ni quant à leur issue ou leur échéancier.”

Une réponse syndicale mitigée

Le syndicat représentant les travailleurs de l’usine de St-Jérôme salue les discussions en cours, mais reste préoccupé par l’avenir incertain des employés.Éric Rancourt, représentant québécois de l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale, a déclaré :

“Il ne faut pas oublier que derrière les difficultés de l’entreprise, il y a des personnes anxieuses et inquiètes pour leur avenir.”

Vers une restructuration ou une vente ?

Lion Électrique doit maintenant naviguer dans une période critique pour assurer sa survie. Ce sursis pourrait lui donner une chance de restructurer ses activités ou de trouver un repreneur. Toutefois, l’incertitude reste grande pour les employés et les investisseurs. Les prochaines semaines seront décisives pour l’avenir de l’un des pionniers de l’électrification des transports au Canada.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte 400 mises à pieds et deux semaines de sursis pour Lion Electrique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Carlos Tavares, PDG emblématique de Stellantis, a quitté ses fonctions de manière abrupte le 1er décembre, invoquant des désaccords stratégiques avec le conseil d’administration. Cette décision survient alors que le constructeur automobile peine à redresser ses ventes et à endiguer une chute boursière marquée. Dans un communiqué officiel, Stellantis a annoncé que John Elkann, président du conseil d’administration, dirigera un comité intérimaire en attendant la nomination d’un nouveau PDG prévue au premier semestre 2025.

Une divergence de visions

Selon Henri de Castries, administrateur indépendant de Stellantis, l’entreprise a toujours prospéré grâce à une forte harmonie entre ses actionnaires et sa direction. Toutefois, des tensions récentes ont précipité la décision de séparation entre Carlos Tavares et le conseil. Un informateur proche du dossier a révélé à Reuters que le conseil reprochait à Tavares une approche jugée trop précipitée et axée sur des solutions à court terme, compromettant ainsi les intérêts stratégiques à long terme de l’entreprise.

Des ventes en déclin et des inventaires surchargés

Les difficultés de Stellantis sont particulièrement marquées en Amérique du Nord, où les ventes ont chuté de 17 % au cours des trois premiers trimestres de l’année. Des modèles phares comme les Ram 1500 et Jeep Wagoneer restent en grande partie invendus, avec des stocks excédentaires dépassant largement ceux des concurrents Chevrolet et Ford. Les concessionnaires pointent du doigt des véhicules invendables et une gestion conflictuelle avec les fournisseurs.

Un héritage controversé

Carlos Tavares, qui avait brillé par sa capacité à redresser PSA et Renault, laisse derrière lui un bilan mitigé chez Stellantis. Bien qu’il ait rationalisé les plateformes de production et réduit les coûts, sa stratégie de rigueur a entraîné des retards dans les lancements de modèles clés et des tensions sociales, notamment avec les syndicats américains de l’UAW. Shawn Fain, président de l’UAW, a sévèrement critiqué Tavares, dénonçant des licenciements massifs et des véhicules surévalués laissés invendus.

Et maintenant ?

Avec 14 marques sous son giron, Stellantis doit repenser son avenir. Des acteurs comme Fabio Caldato, gestionnaire de portefeuille chez AcomeA SGR, appellent à une vision renouvelée et à des forces fraîches pour surmonter les défis du constructeur. La nomination d’un nouveau PDG en 2025 sera cruciale pour redéfinir les priorités stratégiques et regagner la confiance des investisseurs et des marchés.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Le grand patron de Stellantis démissionne en plein conflit provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La grande majorité des voitures de production destinées au grand public, à l’époque, avait des moteurs avec un ralenti régulier et doux. Surtout les grandes voitures de luxe.

Alors pourquoi certains moteurs en vieillissant, perdent leur doux ralenti?

Beaucoup de points sont à vérifier lors d’un diagnostique de ralenti rugueux, en voici une série, et elle ne sera certainement pas complète, puisque les moteurs ne sont pas tous équipés des mêmes accessoires. Mais je vais décrire une généralité.

1 : La compression.

Les moteurs à multicylindres (2 et plus), doivent impérativement avoir la même compression dans chacun de ceux-ci. Pour avoir une bonne poussée sur le piston venant de la combustion, le mélange doit être bien comprimé. Alors si un cylindre ou plusieurs compriment faiblement son mélange, il poussera moins bien une fois le mélange allumé. Pourquoi ça rend le moteur rugueux au ralenti? Sur 720 degrés de rotation du vilebrequin, pour faire les 4 temps, les cylindres sont répartis de façon égale sur les 2 tours, et pour avoir un ralenti régulier, il est logique que chaque cylindre pousse de façon égale quand c’est leur moment de prendre action.

2 : Fuite de vacuum :

On dit cela de cette façon mais c’est incorrect. On devrait dire une fuite d’aspiration d’air. Je m’explique, tout ce que le moteur d’une voiture ancienne aspire par la descente de ses pistons doit obligatoirement passer par l’entrée d’air du carburateur. Il y a beaucoup de pièces ou accessoires entre la chambre à combustion et l’entrée d’air du carburateur qui peuvent nous causer une fuite de vacuum, par exemple, les joints entre la culasse et la tubulure d’admission. Les joints entre le carburateur et la tubulure d’admission. Si équipé, on peut expérimenter une fuite à la membrane du servo-frein. Aussi, attention à l’arbre qui fait tourner le ou les papillons d’accélérations à la base du carburateur, si l’usure est trop importante, il permettra au moteur d’aspirer de l’air non calculé par le carburateur, appauvrir le mélange, et rendre le ralenti rugueux.

3 : Calage de l’allumage :

Un calage de l’allumage trop en avance ou trop en retard fera du ralenti d’un moteur ancien bien désagréable, et de plus, s’il est trop en retard, rendra le moteur plus paresseux avec une consommation d’essence plus élevé. S’il est trop en avance, provoquera de l’autoallumage, sera difficile de mettre en marche à chaud.

4 : Ajustement de la quantité d’essence pour le fonctionnement du ralenti :

Ce réglage est presque toujours présent et possible de le faire sur les carburateurs de voitures anciennes. Si le mélange d’air essence est trop pauvre, les cylindres plus près du carbu auront l’occasion de recevoir un peu plus d’essence que les plus loin, ce qui rendra le ralenti rugueux. Trop d’essence aussi. Le mélange trop riche ne brûle pas bien et occasionnera une cadence irrégulière de combustion entre tous les cylindres du moteur.

5 : Bougies mal ajustées :

L’ajustement de l’écartement des bougies est crucial pour un bon ralenti. Pourquoi? La différence entre un faible écartement et un grand écartement sur le même moteur (bougies mal ajustées) fera que la bobine d’allumage produira moins de courant pour la bougie avec faible écartement et de surcroît plus rapidement, que l’étincelle produite sur une bougie avec un grand écartement. La bobine devra produire un courant plus élevé pour faire sauter son étincelle, pour y arriver, elle va prendre un peu plus de temps. Si elle prend plus son temps, le moteur, lui continue à tourner en attendant que madame bobine se réveille, ce qui fait que le mélange ne s’allumera pas au même degré de rotation de vilebrequin que les autres cylindres. Vous aurez deviné, un ralenti irrégulier là aussi.

Il y en d’autres raisons, comme les soupapes usées, mais vous aurez compris qu’il n’y a pas qu’une cause au ralenti irrégulier. Il faut diagnostiquer professionnellement pour corriger correctement un moteur de voiture ancienne. Il faut juste retenir qu’il n’y a pas qu’une cause, et qu’un diagnostique professionnel doit être posé.

Le texte Ralenti irrégulier sur moteur de voitures anciennes provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Toyota GR Supra de sixième génération fait parler d’elle avant même son arrivée. Si l’on en croit les dernières rumeurs, elle pourrait embarquer un moteur 4 cylindres turbo hybride développant plus de 400 chevaux. Une transition majeure qui incarne parfaitement la stratégie multi-énergies de Toyota.

L’hybridation pour diminuer la pollution

D’abord envisagée comme un modèle entièrement électrique, la prochaine Supra s’orienterait plutôt vers une motorisation hybride. Toyota mise sur un moteur 2.0 litres 4 cylindres turbo de conception maison, annoncé en mai 2024. Cette motorisation pourrait être associée à un système hybride pour maximiser la puissance et réduire les émissions, tout en respectant les normes futures.

En configuration thermique seule, ce moteur devrait produire jusqu’à 400 ch et autant de couple. Avec l’ajout de l’électrification, les performances pourraient dépasser celles de l’actuelle GR Supra A90 Final Edition équipée du six cylindres BMW de 3.0 litres (429 ch). Toutefois, les puristes pourraient regretter la sonorité emblématique du six-en-ligne bavarois.

Une motorisation tournée vers l’avenir

Ce moteur a été conçu pour être compatible avec les carburants neutres en carbone et les systèmes hybrides, offrant une flexibilité remarquable. Une version de compétition pourrait même atteindre 592 ch, confirmant les ambitions sportives de Toyota avec la Supra. Côté transmission, des options automatiques à 8 ou 10 rapports seraient à l’étude, en plus d’un système hybride auto-rechargeable utilisant un moteur-générateur couplé à un embrayage entre le moteur et la boîte. Toyota explore aussi des solutions pour simuler les sensations d’une boîte manuelle, bien qu’un levier classique semble peu probable.

Évolution du châssis

La prochaine GR Supra devrait conserver l’ADN stylistique de l’actuelle, avec des lignes plus acérées et une posture encore plus dynamique. Toyota, ayant cette fois-ci le contrôle total de la conception, promet un châssis et une esthétique entièrement revisités pour mieux répondre aux attentes des fans de la gamme Gazoo Racing.

Une arrivée prévue en 2027

La production de la GR Supra actuelle se terminant en 2025, Toyota devrait introduire la sixième génération d’ici 2027. Des rumeurs laissent entendre qu’elle pourrait même arriver dès 2026, selon la cadence de lancement des autres sportives annoncées, comme les nouvelles générations de Celica, MR2, et GR86, ainsi que le mystérieux GR GT3.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Toyota prépare une Supra 4 cylindres de 400 chevaux pour 2027 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’électrification de la faune automobile se poursuit tant pour le grand public que les forces de l’ordre. La mise à l’essai d’une Lucid Air Pursuit lors de la ronde annuelle d’évaluations de nouveaux véhicules par la California Highway Patrol (CHP), qui avait lieu plus tôt en novembre, en témoigne éloquemment.

À l’instar de Tesla, dont certains modèles sont déjà modifiés et commercialisés pour les forces policières par Up.fit, filiale de l’équipementier Unplugged Performance, Lucid a modifié une de ses berlines Air pour profiter de la tribune que procurent ces essais. Après tout, un peu de pub n’a jamais fait de tort à une entreprise qui cherche à faire croître ses ventes.

Le constructeur californien s’est toutefois abstenu de révéler la nature des modifications apportées à son imposante berline. Il s’est limité à publier un court message de deux phrases dans les pages du réseau social « X » (ex-Twitter) pour faire miroiter la combinaison attrayante que procurent l’autonomie importante, l’intérieur spacieux, l’espace de chargement généreux et les performances enlevantes de l’Air; des attributs qui devraient susciter de l’intérêt des forces de l’ordre, pense le constructeur.

Une démonstration pour l’Arabie saoudite, peut-être ?

Au fond, l’exercice réalisé avec la CHP sert peut-être davantage à attirer l’attention des forces de police saoudiennes. Après tout, le fonds souverain d’Arabie saoudite étant devenu le principal actionnaire de Lucid en août dernier, ses investissements totalisant 6,4 milliards de dollars US depuis 2018. D’ailleurs, en 2022, le Gouvernement d’Arabie saoudite s’est engagé à acheter jusqu’à 100 000 véhicules de marque Lucid (avec une option pour 50 000 additionnels) sur une période de 10 ans, les premières livraisons devant débuter en 2023.

Et comme par hasard, en septembre 2023, la production de véhicules a commencé dans la nouvelle usine Lucid de la Ville économique du roi Abdallah, à 100 kilomètres au nord de Djeddah, la capitale. Cette usine qui peut produire 5 000 véhicules par année actuellement devrait voir sa capacité de production annuelle croître jusqu’à 155 000 unités d’ici le milieu de la décennie.

Photos : Lucid

Le texte Lucid joue à la police avec l’Air Pursuit provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La seule et unique « Shaguar » 1967, la vedette à quatre roues de la trilogie cinématographique Austin Powers, sera offerte aux acheteurs de la vente aux enchères de Mecum qui aura lieu à Kissimmee en Floride, en janvier 2025. Selon toutes vraisemblances, elle pourrait s’envoler pour un prix supérieur à un demi-million de dollars US.

Cette Jaguar Type E 1967 décapotable surnommée « Shaguar » a été vue dans les trois opus de la série Austin Powers : Austin Powers: International Man of Mystery (1997), Austin Powers: The Spy Who Shagged Me (1999) et Austin Powers in Goldmember (2002), trois films qui ont été très populaires.

En 1997, le premier opus de cette trilogie aurait généré plus de 67 millions de dollars au box-office et il a été la 6e comédie la plus populaire cette année-là. Plus populaires encore, les deux autres volets de la trilogie ont engrangé respectivement 312 et 296 millions de dollars avec les entrées dans les cinémas. On comprend l’attrait de la « Shaguar » auprès des cinéphiles et autres collectionneurs d’artefacts du 7e art.

Vedette des trois films

De plus, contrairement à plusieurs autres productions cinématographiques qui ont fait fabriquer plusieurs exemplaires de leurs véhicules-vedettes, les producteurs des films Austin Powers n’avaient qu’une seule « Shaguar » 1967 à leur disposition. La voiture offerte à Kissimmee sera donc celle au volant de laquelle on a vu Mike Myers, l’acteur personnifiant Austin Powers, et certaines vedettes féminines de cette série.

Cette « Shaguar » et Myers ont aussi été vus dans le vidéoclip de la chanson Beautiful Stranger de Madonna.

Fait à noter, cette Type E (aussi appelée XK-E) n’est pas la seule Jaguar à avoir reçu ce surnom évoquant la poitrine velue du héros éponyme de la trilogie. Une Jaguar XK8 2001 décapotable utilisée pour le troisième opus de la série, Austin Powers in Goldmember, a également été surnommée « Shaguar ». D’ailleurs, toutes deux se reconnaissent à l’élégante peinture reproduisant l’Union Jack sur leur carrosserie et à leur habitacle habillé d’une sellerie de cuir bleu foncé.

Un seul propriétaire

Cette Type E est munie du 6-cylindres en ligne de 4,2 L jumelé à une boîte de vitesses manuelle à 4 rapports. Depuis la fin du tournage du dernier film de la trilogie, elle n’a eu qu’un seul propriétaire. Il s’agit de Josh Hankock, un consultant des grands studios hollywoodiens qui est spécialisé en automobiles et autres véhicules. Hankock a acheté cette voiture à une dame qui l’avait gagnée lors d’un tirage organisé par les producteurs du troisième film. Cette dame n’en voulait tout simplement pas !

Depuis, Hankock l’a prêtée occasionnellement à Jaguar Land Rover pour des événements promotionnels et, en échange, ce constructeur a effectué très travaux de restauration au début du 21e siècle. Son odomètre affiche actuellement 63 962 milles (102 934 kilomètres).

Combien peut valoir cette « Shaguar » ?

Bien que certains médias attribuent à cette voiture une valeur avoisinnant le million de dollars, il faut reconnaître qu’actuellement, les Type E 1967 décapotables valent un peu moins que cela. Chez les collectionneurs étatsuniens, elles trouvent preneurs pour des prix dans les 5 ou 6 chiffres, sans plus.

D’ailleurs, l’assureur étatsunien Hagerty attribue à cette biplace au style sexy une valeur allant de 64 500 $ US, pour un modèle dans un état satisfaisant, à 319 000 $ US, pour un joyau capable de décrocher un 1er prix à Pebble Beach !

Bref, la notoriété de la « Shaguar » aidant, parions que son prix de vente pourrait frôler, voire dépasser les 500 000 $ US lorsqu’elle traversera la scène devant l’encanteur de Mecum à Kissimmee, le 18 janvier prochain. Mais le million ? Pas sûr…

Photos : Mecum, Ford et Archives Luc Gagné

Le texte La seule et unique « Shaguar » 1967 d’Austin Powers en vedette à l’encan de Mecum à Kissimmee, en Floride provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile