Volkswagen Amérique va indiquer sur les étiquettes décrivant le prix de ses véhicules neufs les frais de douanes qui viennent d’être imposés aux modèles qui sont fabriqués à l’extérieur et importés aux États-Unis.

La compagnie a aussi confirmé qu’elle avait interrompu les transports ferroviaires de véhicules construits au Mexique vers les États-Unis. C’est ce que rapporte Automotive News, selon qui cette information a été transmise aux concessionnaires via une communication interne. Le transport par bateau depuis l’usine de Puebla, au Mexique, ainsi que de l’Europe se poursuit comme prévu.

Le constructeur a mentionné qu’il s’attendait à ce que les tarifs aient un impact sur les prix des véhicules importés du Mexique et d’Europe à partir du 3 avril. La communication interne, datée du 1er avril, indique que la production à l’usine d’assemblage de Chattanooga, au Tennessee, sera également affectée, sans préciser de quelle façon.

Dans l’usine de Volkswagen de Puebla, au Mexique | Auto123.com

Trois modèles au Mexique

Volkswagen fabrique trois modèles au Mexique, tous destinés au marché nord-américain. Il s’agit de la berline Jetta, ainsi que des VUS Taos et Tiguan, ce dernier étant le produit le plus vendu de la marque chez nos voisins.

Volkswagen n’a pas encore statué sur les augmentations précises qui toucheront chaque modèle, car elle étudie toujours la façon dont les tarifs vont impacter chacun de ses produits.

Comme l’ont fait d’autres compagnies, Volkswagen a fait le plein avant l’entrée en vigueur des tarifs, si bien qu’elle dispose d’un stock de 50 à 60 jours. C’est toutefois semblable à ce qu’elle a habituellement en réserve.

Pour le moment, tout véhicule qui va arriver de l’extérieur dans un port américain y sera retenu et ne sera pas traité immédiatement ni livré aux concessionnaires. La compagnie étudie assurément ses options. Elle prévoit avoir une réponse à offrir à la mi-avril.

À son usine du Tennessee, Volkswagen fabrique les VUS Atlas et Atlas Cross Sport, ainsi que le VUS électrique ID.4. En principe, ces modèles ne devraient pas être touchés, mais verra-t-on la compagnie répartir les frais des tarifs à travers sa gamme, afin de ne pas pénaliser certains modèles ? Ce sera à voir.

Le nouveau VUS électrique ID. Buzz et les Golf GTI et Golf R sont assemblées en Europe et assujettis aux tarifs.

Contenu original de auto123.

Le texte Volkswagen prévoit d’indiquer le prix des tarifs sur les étiquettes de ses véhicules aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le gouvernement canadien n’a pas tardé à réagir aux nouvelles taxes américaines imposées par Donald Trump sur l’industrie automobile. Ottawa a annoncé une taxe de 25 % sur les véhicules importés des États-Unis qui ne respectent pas les règles de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (CUSMA). Pour les véhicules conformes à cet accord, une taxe équivalente s’appliquera sur la valeur de leurs composants non canadiens.

Une exception pour les pièces détachées

Contrairement aux États-Unis, qui taxent l’ensemble des véhicules et pièces importés du Canada, Ottawa a choisi d’épargner les pièces détachées américaines destinées aux usines d’assemblage canadiennes. “Nous connaissons les avantages de notre système de production intégré,” a déclaré Mark Carney, chef du Parti libéral, lors d’une conférence de presse à Ottawa. En d’autres termes, le Canada veut éviter de pénaliser ses propres usines et maintenir la fluidité de sa chaîne d’approvisionnement.

Comment les tarifs vont s’appliquer ?

  • Véhicules non conformes au ACÉUM : Pour être conformes à l’ACÉUM une véhicule doit avoir 75 % de pièces nord-américaine. Si le véhicule est non-conforme, on applique la taxe de 25 %

  • Véhicules conformes au ACÉUM : une taxe de 25 % sera appliquée uniquement sur la valeur des composants non canadiens.

  • Pièces détachées américaines : exemptées pour éviter de perturber la production des usines canadiennes.

  • Contenu mexicain : aucun tarif supplémentaire, puisque le Mexique continue de respecter l’accord USMCA.

Sur les 670 000 véhicules américains fabriqués et exportés des États-Unis vers le Canada l’an dernier, 90 % étaient conformes à l’entente de libre échange. Ce qui veut dire qu’environ 67 000 véhicules seraient touchés par une taxe de 25 %

Un impact économique massif

Les nouvelles taxes américaines, entrées en vigueur le 3 avril à 00h01, risquent de bouleverser l’industrie automobile nord-américaine. En réaction, le gouvernement canadien estime que ses contre-mesures pourraient générer environ 8 milliards de dollars par an, qui seront réinvestis pour soutenir les travailleurs et les entreprises touchés.

“Trump met fin à 80 ans de leadership économique mondial des États-Unis. C’est une tragédie, mais aussi une nouvelle réalité,” a commenté Carney.

Des répercussions déjà visibles

Moins de 24 heures après l’annonce de Trump, les effets se font déjà sentir au Canada. L’usine Stellantis de Windsor fermera ses portes pendant au moins deux semaines à compter du 7 avril, mettant temporairement à pied des centaines de travailleurs. Aux États-Unis, Stellantis prévoit aussi de licencier près de 1 000 employés dans ses usines du Michigan et de l’Indiana.

Une stratégie à double tranchant

Alors que le Canada suit une stratégie de représailles mesurée, le secteur automobile nord-américain entre dans une période d’incertitude. Reste à voir si ces tensions commerciales provoqueront un rééquilibrage des chaînes d’approvisionnement ou une escalade qui pénalisera l’ensemble du marché.

Avec des renseignements d’Automobile News

Le texte Le Canada riposte aux tarifs automobiles américains avec une taxe de 25 % provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un événement majeur approche à grands pas chez Honda. Il s’agit du dévoilement du VUS de sa Série 0. Alors, pour titiller les acheteurs fidèles de la marque, quoi de mieux qu’une démonstration réalisée par le quadruple champion du monde de Formule 1, Max Verstappen.

Hier, cette vedette de la F1 a conduit la plus récente version de cet utilitaire expérimental lors de l’événement Red Bull Showrun x Powered by Honda présenté dans les rues de Tokyo, au Japon.

Organisée dans le cadre du Grand Prix du Japon, qui sera disputé cette fin de semaine, trois autres vedettes de la F1 ont pris part à cette démonstration : Yuki Tsunoda de Red Bull Racing, ainsi que Liam Lawson et Isack Hadjar de Racing Bulls.

En plus d’exposer une première fois cette seconde génération du prototype publiquement, cet événement rappelait les six années de collaboration de Honda et Red Bull Racing. Une période marquée par une soixantaine de victoires en F1, quatre championnats du monde des pilotes consécutifs pour Verstappen (2021, 2022, 2023, 2024) et deux championnats du monde des constructeurs (2022, 2023).

Des motifs géométriques qui cachent la nouveauté

L’utilitaire en devenir de la Série 0 a roulé au cœur de Tokyo avec un habillage original caractérisé par des motifs géométriques aux reflets lumineux. Un habillage qui exposait un profil inchangé, par rapport au prototype de première génération dévoilé au salon CES de Las Vegas, en janvier dernier. Cette silhouette serait d’ailleurs à 90 % celle du modèle de série qu’on découvrira bientôt, selon Hayato Mori, le vice-président du développement commercial et responsable de la planification des produits de Honda Canada.

Rencontré à Laval, lors d’un événement organisé pour la presse automobile locale en mars dernier, M. Mori nous avait décrit le futur modèle de série (dont le nom n’a pas encore été annoncé) avec le prototype de Las Vegas à ses côtés.

Il nous avait appris, notamment, qu’il serait dévoilé « au milieu de 2025 », ce qui ressemble à mai ou juin prochain. Parions que d’ici là, il y aura quelques autres apparitions de prototypes, lors d’autres grands événements.

D’ailleurs, le véhicule conduit par Verstappen dans la capitale japonaise affichait quelques différences par rapport au prototype du CES (que nous avons pu photographier à Laval); des différences dont M. Mori nous avait fait part.

Par exemple, des rétroviseurs de conception traditionnelle ont remplacé les petites caméras latérales sur les portières du prototype original. De plus, bien qu’aucune des photos de la démonstration tokyoïte fournies par Honda ne montre la planche de bord, un gros plan de Verstappen à bord du prototype nous permet de voir clairement la forme circulaire du volant qu’il tient. Or, le prototype de Las Vegas avait un « volant d’avion ».

Pas de volant d’avion

Lors de notre rencontre à Laval, M. Mori nous avait prévenus de ces changements. Les rétroviseurs à caméra du prototype de première génération avaient beau donner une touche futuriste au design, ils ne répondent toutefois pas aux normes de sécurité nord-américaines. Quant au volant d’avion, sa forme hétéroclite ne serait vraisemblablement pas la tasse de thé de la clientèle typique de Honda, a admis notre interlocuteur.

M. Mori nous a également appris que la forme des pare-chocs du modèle de série sera différente, là aussi, pour respecter la réglementation locale. Toutefois, ce changement n’est pas apparent sur le prototype de seconde génération montré à Tokyo, pas plus d’ailleurs que le système d’éclairage qui doit s’étaler sur l’ensemble de la partie avant du VUS, comme sur le prototype de Las Vegas. M. Mori nous a appris qu’il utilisera une soixantaine de DEL logées derrière une visière transparente, qui se partageront diverses fonctions : feux diurnes, feux de route et de croisement, clignotants et signaux d’urgence, et même l’affichage du logo de Honda.

Comme le montrent ces photos, ce « H » symbolique adoptera une forme qui remonte aux années 80, à l’époque de Soichiro Honda. Selon M. Mori, c’est une façon de signifier un nouveau départ pour la marque. D’où l’appellation « Série 0 » aussi, nom signifiant que ce VÉ et ceux qui suivront ont été créés à partir d’une feuille blanche.

Car le VUS de la Série 0 est le premier d’une nouvelle famille de VÉ de grande diffusion conçu par et pour Honda. Ces véhicules seront assemblés dans une usine de l’Ohio et le VUS sera le premier à être commercialisé. Il sera d’abord vendu sur le marché nord-américain, dès le premier semestre de 2026, puis sur d’autres marchés mondiaux, notamment au Japon et en Europe. Puis, au cours de l’automne 2026, une berline issue de la Série 0 fera également ses débuts.

L’art de préparer le terrain

Ce processus de création n’impliquait pas seulement de créer des véhicules à partir de 0. Les stratèges et créateurs de Honda ont aussi dû en apprendre davantage sur le marché des VÉ du 21e siècle, encore tourbillonnant, mais aussi sur leurs acheteurs. Le partenariat avec General Motors, qui a donné naissance au Honda Prologue et à l’Acura ZDX sert à cela aussi. D’ailleurs, la commercialisation de ces deux VÉ, proches parents respectivement du Chevrolet Blazer EV et du Cadillac Lyriq, se poursuivra même après le lancement des premiers VÉ de la Série 0, nous ont confirmé les porte-parole de Honda Canada.

Cette commercialisation ne sera sans doute pas de longue durée, si l’on se fie à des partenariats antérieurs de Honda. Ainsi, avant d’amorcer la commercialisation de la première génération de CR-V en Amérique du Nord, en 1997, le constructeur nippon avait adopté une stratégie similaire en s’associant avec Isuzu pour offrir un utilitaire appelé Honda Passport, un clone de l’Isuzu Rodeo, aux États-Unis, de 1993 à 1997.

La même stratégie a également servi avant de lancer le MDX, en 2002. De 1995 à 1999, le constructeur a vendu un modèle appelé Acura SLX aux automobilistes étatsuniens. C’était le jumeau de l’Isuzu Trooper d’alors.

Dans les deux cas, ces modèles étaient destinés à avoir une courte existence. Ils servaient avant tout à préparer le terrain pour de nouveaux produits que le constructeur n’avait jusqu’alors jamais offerts. Or, il est intéressant de constater que ni l’un ni l’autre n’a entaché l’arrivée du CR-V ou du MDX, deux modèles dont le succès, à ce jour, ne s’est jamais démenti.

Photos : Honda et Luc Gagné

Le texte Le VUS Honda de la Série 0 se dévoile un peu plus avec Max Verstappen au volant provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’usine d’assemblage Stellantis de Windsor (Ontario) sera mise à l’arrêt pendant deux semaines à compter du lundi 7 avril, a annoncé mercredi soir Unifor Local 444. Cette interruption touchera les semaines du 7 et du 14 avril, et d’autres ajustements pourraient suivre dans les prochaines semaines, a prévenu le syndicat dans un message sur les réseaux sociaux.

Trump et les nouvelles taxes en cause

Si des rumeurs circulaient déjà sur une possible interruption, Unifor confirme que la décision a été principalement motivée par l’annonce des nouveaux tarifs automobiles imposés par Donald Trump. “Cette situation crée une incertitude majeure dans toute l’industrie automobile. Ce n’est pas seulement notre usine qui est affectée, mais aussi des installations aux États-Unis et au Mexique,” a déclaré le syndicat.

Des tarifs qui bouleversent l’industrie

Mercredi, le président Trump a officialisé une série de tarifs visant plusieurs pays, avec des taxes spécifiques sur l’industrie automobile qui entrent en vigueur dès jeudi. Ces nouveaux droits de douane de 25 % s’appliqueront à la valeur des composants non américains intégrés aux véhicules. Toutefois, les pièces importées sous l’accord Canada–États-Unis–Mexique (CUSMA) devraient, pour l’instant, rester exemptées de ces taxes.

Une crise à venir ?

L’incertitude plane sur l’avenir de l’industrie automobile nord-américaine, et cette fermeture temporaire de l’usine Stellantis de Windsor pourrait n’être que le début d’une série de perturbations plus larges. À suivre de près.

Avec des renseignements de CBC News

Le texte Stellantis suspend la production à Windsor provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les problèmes d’approvisionnement qu’on a connu durant la pandémie ne semblent pas entièrement terminés pour certains constructeurs. Ou en tout cas, la demande envers les véhicules hybrides provoque une pénurie mondiale chez Toyota, où certains acheteurs doivent attendre jusqu’à neuf mois avant d’obtenir leur véhicule hybride.

Le problème est mondial : l’attente pour un hybride de marque Toyota est d’un mois ou deux en Europe, de deux à cinq mois au Japon et de neuf mois en Inde. La Yaris Cross Hybrid, qui n’est pas vendue au Canada, et le Rav4 Prime, qui lui est vendu chez nous, sont les modèles les plus impactés par cette pénurie.

Le Canada n’échappe pas tout à fait au phénomène. Sur le site web de Toyota Canada, on voit que plusieurs véhicules sont disponibles en quantité limitée seulement. La Prius serait en rupture de stocks, tandis que la Camry, la Corolla et le Rav4 ne sont disponibles qu’en quantité limitée.

Selon ce que rapportait l’agence Reuters cette semaine, ce sont deux des fournisseurs de Toyota au Japon qui peinent à fournir les pièces requises pour assembler des hybrides en nombre suffisant. Il s’agit de Denso et Aisin. Les pièces en question seraient des aimants qui sont nécessaires pour faire fonctionner le moteur électrique des motorisations hybrides de Toyota.

Et pendant qu’il y a une pénurie, d’un côté, il y aurait un bond de la demande partout dans le monde. Dans bien des régions du monde où l’infrastructure électrique est moins accessible qu’au Québec, les véhicules hybrides sont le meilleur moyen de réduire sa consommation.

Il faut dire aussi que Toyota offre une version hybride sur pratiquement tous ses modèles, quand ce n’est pas la seule mécanique offerte. Ça aussi, ça force ses fournisseurs à produire plus de pièces…

Le texte Préparez-vous à attendre si vous voulez une Toyota hybride provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les actionnaires de Tesla sont un peu le canari dans la mine du constructeur d’autos électriques maintenant établi au Texas… Quand les nouvelles semblent négatives, le titre descend et quand les nouvelles sont bonnes, le titre monte. Et ces derniers jours, le titre de Tesla s’est remis à monter quand on a appris que Musk pourrait être remercié par le président américain Donald Trump.

Commenter l’actualité géopolitique ces jours-ci est un exercice périlleux car elle change à un rythme assez rapide. On ne sait pas d’une journée à l’autre quelle sera l’humeur du président américain, qu’est-ce qu’il va dire ou faire et comment ça fera réagir les marchés. C’est doublement vrai du côté automobile, vu le rôle central que joue l’industrie dans l’économie nord-américaine, mais aussi parce que le plus proche conseiller de Trump, au moins jusqu’à la semaine dernière, était le PDG de Tesla Elon Musk.

Sauf que, voilà. On a bien vu que même les millions envoyés par Musk au Wisconsin n’ont pas suffi pour essayer d’influencer le vote populaire à propos d’un poste de juge névralgique pour la suite des choses dans la branche judiciaire du gouvernement américain. La leçon qu’en tire l’administration Trump est que la « marque Musk » est sur son déclin. Le milliardaire, qui était perçu comme une solution à tous les maux du gouvernement américain fait désormais partie du problème, semble-t-il.

Bref, Musk devrait se retirer de son rôle à la tête du DOGE, le fameux département censé faire le ménage dans la fonction publique américaine.

Et ça fait l’affaire des actionnaires de Tesla. Après des mois de recul, le titre a repris du plomb cette semaine, malgré des chiffres de ventes très décevants pour les trois derniers mois. Son action a même gagné 5% en une journée, mercredi. On n’est pas encore près de flirter avec le seuil psychologique des 1000 milliards de dollars US en valeur boursière, mais on peut recommencer à en parler.

Évidemment, ce que les spéculateurs boursiers espèrent, c’est que Musk reviendra donner un peu de pep à Tesla, qui en a bien besoin. Plusieurs de ses promesses demandent toujours à se concrétiser, à commencer par la mise en marché du fameux camion-remorque Semi, puis le lancement automnal du parc de taxis autonomes Robotaxis, et enfin, la présentation d’un véhicule grand public bon marché, qui pourrait coûter entre 30 000 et 35 000 $US.

Ce véhicule, une version dépouillée à l’extrême du Model Y, était attendue en 2025, mais elle pourrait n’arriver qu’en 2026.

Et vu comment Musk nuit à sa propre cause ces jours-ci, on peut se demander s’il arrivera à redorer le blason de Tesla, ou s’il aura le même effet toxique chez Tesla qu’il semble maintenant avoir à Washington…

Le texte Divorce entre Musk et Trump : bonne nouvelle pour Tesla? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le vent était lourd de tension ce matin-là. Sous les dorures du Rose Garden de la Maison-Blanche, Donald Trump tenait fièrement un tableau. D’un ton tranchant, il énonça les nouvelles règles du jeu : des tarifs douaniers massifs sur les importations automobiles. L’Europe, la Chine, la Corée du Sud, le Japon, Taïwan… tous étaient dans sa ligne de mire. Le Canada, lui, semblait épargné. Mais la réalité est bien différente

Une menace persistante pour l’automobile canadienne

Malgré l’absence du Canada sur la liste de Trump, la taxe de 25 % sur les véhicules et les pièces automobiles fabriqués au Canada est valide depuis minuit. Une sanction qui, selon Flavio Volpe, président de l’Association des fabricants de pièces automobiles, pourrait avoir des conséquences catastrophiques. Le Canada ne subira pas l’assaut des tarifs réciproques, un bien maigre soulagement

L’impact sur les prix et la production

Les experts sont formels : ces tarifs signifient des coûts accrus pour les constructeurs, des véhicules plus chers pour les consommateurs et un avenir incertain pour les travailleurs des deux côtés de la frontière. “Les marges de profit de l’industrie tournent autour de 6 à 7 %”, explique Volpe. “Ces tarifs sont quatre fois supérieurs à ces marges. L’impact sera immense.”

Une déclaration d’indépendance économique selon Trump

Fidèle à son style, Trump défend sa stratégie avec ferveur. “C’est notre déclaration d’indépendance économique”, proclame-t-il. “Pendant des années, l’Amérique a regardé les autres nations s’enrichir à nos dépens. Mais aujourd’hui, c’est notre tour.

Le Canada prépare sa réplique

Pendant ce temps, au nord de la frontière, Mark Carney, chef du Parti libéral, ne cache pas sa colère. “Nous allons répondre à ces tarifs avec détermination et force”, annonce-t-il. “Nous protégerons nos travailleurs et nous renforcerons notre économie.” Mais la réponse canadienne devra être calculée. David Adams, président de Global Automakers of Canada, plaide pour une approche prudente. “Les constructeurs ont besoin de stabilité”, rappelle-t-il. “Avant de réagir, le Canada doit évaluer les conséquences pour sa compétitivité.”

Un avenir incertain pour l’industrie automobile

Les prochains mois seront déterminants. La stratégie de Trump amènera-t-elle des investissements américains, ou détruira-t-elle une industrie intégrée depuis des décennies ? Une chose est certaine : la partie ne fait que commencer.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Donald Trump déclare la guerre économique au reste de la planète provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Californie continue de mener la transition vers la mobilité électrique avec un chiffre impressionnant : l’État compte aujourd’hui 48 % de plus de bornes de recharge pour véhicules électriques (VE) que de pompes à essence. Un tournant majeur qui souligne la détermination californienne à électrifier son parc automobile, malgré les réticences du gouvernement fédéral.

Une progression spectaculaire du réseau de recharge

En 2024, la Californie disposait de 178 549 bornes de recharge, contre une estimation de 120 000 buses de ravitaillement en essence, selon la California Energy Commission. Ce chiffre représente une augmentation de 70 % par rapport aux 105 012 bornes recensées en 2023.

Concernant cette avancée, le gouverneur Gavin Newsom a réaffirmé l’engagement de son État en faveur de la transition énergétique. « Nous adoptons notre avenir automobile propre et offrons aux consommateurs plus de choix, peu importe les décisions du “grand gouvernement” à Washington », a déclaré le gouverneur démocrate.

L’expansion du réseau de bornes de recharge à pris du galon en 2024 | Auto123.com

Une politique volontariste face aux obstacles fédéraux

En décembre dernier, la California Energy Commission a approuvé un plan d’investissement de 1,4 milliard USD pour développer l’infrastructure des véhicules zéro émission, incluant les bornes de recharge. De son côté, le procureur général de l’État, Rob Bonta, a rappelé en mars aux municipalités leur obligation d’accélérer et de simplifier l’installation de nouvelles bornes.

Parmi les 178 000 bornes publiques qui sont opérationnelles en Californie, 17 000 sont de type rapide (niveau 3), capables de recharger un véhicule en quelques minutes, alors que 162 000 sont des bornes de niveau 2, offrant une recharge plus lente, mais plus accessible.

À ces infrastructures publiques s’ajoutent environ 700 000 bornes domestiques. Le rechargement à la maison reste d’ailleurs le mode de recharge privilégié par la majorité des propriétaires de VE.

« L’expérience des conducteurs de véhicules électriques s’améliore de jour en jour », a affirmé David Hochschild, président de la California Energy Commission. « Nous continuons d’investir dans les infrastructures, y compris dans les zones difficiles d’accès, afin de rendre ces véhicules attractifs pour tous les acheteurs. »

Carte indiquant les bornes Chargepoint sur la côte californienne, en 2024
Carte indiquant les bornes Chargepoint sur la côte californienne, en 2024 | Auto123.com

Une opposition farouche du camp républicain

Cette expansion des infrastructures pour véhicules électriques fait grincer des dents chez les républicains. La Californie bénéficie d’une dérogation fédérale lui permettant d’adopter des normes d’émission plus strictes que le reste du pays, une situation dénoncée par certains élus plus conservateurs.

L’administration Trump a déjà annoncé son intention de révoquer ces exemptions, une mesure qui pourrait avoir un impact majeur sur les obligations des constructeurs automobiles. De plus, le gouvernement fédéral a récemment ralenti le financement du programme national d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques (National Electric Vehicle Infrastructure Formula).

Toute tentative de suppression des aides et des exemptions fédérales risque cependant d’être contestée en justice par la Californie et d’autres États engagés dans la transition électrique.

Contenu original de auto123.

Le texte La Californie compte 48 % de bornes de recharge de plus que de pompes à essence provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’Union européenne a infligé une amende totale de 675 millions CAD (458 millions d’euros) à Volkswagen, Stellantis et 13 autres constructeurs, ainsi qu’à leur association professionnelle, pour avoir pris part à un cartel visant le recyclage des véhicules en fin de vie.

L’annonce a été faite mardi par la Commission européenne, trois ans après une vaste enquête menée auprès des entreprises concernées.

L’Association des constructeurs européens d’automobiles, au cœur de ces activités

Ce cartel, qui a opéré de mai 2002 à septembre 2017, a été orchestré par l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), qui facilitait les contacts et réunions entre les entreprises impliquées.

Volkswagen, Stellantis et 13 autres constructeurs condamnés pour pratiques anticoncurrentielles | Auto123.com

Des pratiques anticoncurrentielles sur le recyclage des véhicules

Le recyclage des véhicules en fin de vie consiste à démonter et traiter les modèles hors d’usage pour en récupérer les matériaux. L’UE exige que les constructeurs prennent en charge les coûts de ce processus afin de permettre aux propriétaires de se débarrasser gratuitement de leurs véhicules auprès de démolisseurs agréés.

Selon l’enquête de la Commission européenne, les constructeurs se sont entendus pour ne pas se faire concurrence sur la communication de leurs efforts en matière de recyclage et ont également convenu de ne pas rémunérer les centres de démontage pour la gestion des véhicules hors d’usage.

« Nous ne tolérerons aucun cartel, surtout ceux qui empêchent les consommateurs d’accéder à des produits plus respectueux de l’environnement. »

– Teresa Ribera, responsable de l’Autorité européenne de la concurrence

Les amendes infligées aux différents constructeurs

Les principales entreprises sanctionnées et leurs amendes respectives sont les suivantes :

• Volkswagen : 188 millions $ CA (127,69 millions €)

• Stellantis : 146 millions $ CA (99,5 millions €)

• Renault-Nissan : 120 millions $ CA (81,46 millions €)

• Ford : 61 millions $ CA (41,46 millions €)

D’autres constructeurs concernés incluent Toyota, Mitsubishi, Honda, Hyundai, Jaguar Land Rover, Mazda, General Motors, Suzuki et Volvo.

Mercedes-Benz échappe à l’amende

Mercedes-Benz a échappé aux sanctions après avoir alerté les autorités européennes de l’existence du cartel, bénéficiant ainsi d’une immunité. L’ACEA, l’association professionnelle des constructeurs, a quant à elle écopé d’une amende de 735 000 $ CA (500 000 €).

L’ensemble des entreprises impliquées a reconnu les faits en échange d’une réduction de 10 % des amendes.

Réaction des constructeurs

Dans un communiqué, Stellantis a reconnu la décision de la Commission européenne et affirmé avoir collaboré tout au long de l’enquête. L’entreprise précise également avoir prévu des provisions pour couvrir cette sanction, qui est déjà reflétée dans ses résultats financiers 2024.

Contenu original de auto123.

Le texte Volkswagen, Stellantis et 13 autres constructeurs condamnés pour pratiques anticoncurrentielles provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nissan Canada a fait connaître ses résultats au chapitre des ventes pour ce qui est des trois premiers trimestres de l’année. Dans l’ensemble, le groupe a connu une légère hausse de ses transactions, mais ce qui est plus inquiétant, c’est la situation actuelle d’Infiniti.

Actuelle, oui, car on apprenait récemment que Nissan croyait toujours en sa marque de luxe et qu’elle avait des projets pour de nouveaux modèles au cours des prochaines années. Disons que ces derniers sont mieux d’arriver plus tôt que tard, car les produits qui sont en ce moment proposés ne suffisent plus pour traîner la marque.

En fait, la compagnie propose quatre véhicules, soit les VUS QX50 et sa version coupée QX55, ainsi que les QX60 et QX80.

Dans ce dernier cas, il vient d’être renouvelé. Il ne faut cependant pas se fier pour lui pour faire la différence, car à plus de 100 000 $, ses ventes seront toujours un peu plus limitées.

Le QX60 date de 2022 et a été partiellement revu pour 2025. Il est celui qui permet au groupe de vivoter.

Quant aux utilitaires QX50 et QX55, leur départ a déjà été annoncé ; ils en sont à leurs derniers miles.

L’Infiniti QX60 2025 | Auto123.com

Une baisse de 16,54 %

Infiniti a vendu 1251 véhicules entre le 1er janvier et le 31 mars 2025, soit 16,54 % de moins que pour la même période en 2024 où 1499 unités avaient été écoulées.

Pour le QX55, le recul a été de 62,16 %, avec 70 modèles vendus contre 185 l’an dernier. Avec le QX50, on parle de 171 transactions, alors que c’était 264 en 2024 ; le retrait est de 35,23 %. Dans le cas du QX60, c’est moins dramatique, alors qu’on fait un pas en arrière de 3,94 %, avec 707 ventes contre 736 l’année dernière.

La note positive, c’est le QX80, qui a convaincu 255 acheteurs cette année, alors que 158 s’étaient manifestés entre le 1er janvier et le 31 mars 2024.

Et parce que tous les chiffres comptent, mentionnons qu’Infiniti a écoulé 47 berlines Q50 et un coupé Q60. Les deux ne sont plus proposés, mais certains concessionnaires détenaient toujours des véhicules en stock.

Vous le voyez, les chiffres parlent d’eux-mêmes ; Infiniti a besoin de sang neuf.

Le logo Nissan
Le logo Nissan | Auto123.com

Chez Nissan

Pour ce qui est de la division Nissan, on parle d’un progrès en ce début d’année, avec un bond de 3,84 % des ventes, de 28 048 à 29 124 unités. En comptant les pertes d’Infiniti, on réalise quand même un pas en avant de 2,8 % depuis le début de l’année.

Parmi les résultats notables, il y a celui du nouveau Kicks qui a accaparé l’attention de 4542 acheteurs. Mieux, le Kicks Play, le modèle d’ancienne génération qui a été conservé au catalogue, a vu ses ventes atteindre 5359 unités, un bond de 16,53 % par rapport à 2024 (4599 modèles). Voilà la preuve que les gens recherchent et achètent des modèles plus abordables. C’est un besoin criant à travers l’industrie et Nissan est une des compagnies qui répond à l’appel à ce chapitre.

Le Nissan Kicks 2025
Le Nissan Kicks 2025 | Auto123.com

Il est amusant de voir que les ventes du nouveau Kicks sont venues remplacer celle du Qashqai, disparu du menu. Ce dernier avait été écoulé à raison de 4767 exemplaires au cours des trois premiers mois de 2024.

Et pour en ajouter sur les modèles abordables, la berline Sentra a vu ses ventes progresser de 44,24 %, de 2229 à 3215 unités, malgré le fait qu’elle soit vieillissante, elle qui a été lancée en décembre 2019 pour l’année 2020. La Versa est demeurée relativement stable (1246 contre 1267 l’an dernier, pour -1,66 %).

L’Altima ? 691 ventes contre 357 en 2024. Même la sportive Z a bien fait ; 167 ventes contre 58 pour les trois premiers mois de 2024.

Le Nissan Rogue Rock Creek 2025
Le Nissan Rogue Rock Creek 2025 | Auto123.com

Ça a moins bien été pour les VUS les plus populaires du groupe cependant, avec le Rogue en retrait de 11 % (9965 contre 11 197) et le Pathfinder en recul de 31,89 % (1239 contre 1819). Le nouveau Murano a permis une petite relance de 18,31 % (1286 contre 1087), mais le produit n’est pas très convaincant ; ça pourrait s’essouffler de ce côté.

Notons enfin des gains pour le Frontier (728 contre 389) et l’Ariya (792 contre 470).

Ce qui sera bien sûr à surveiller pour Nissan, c’est ce qui va se passer avec les discussions qui ont reprises avec Honda, ainsi que l’arrivée de nouveaux modèles qui ont été annoncés pour les prochaines années.

En souhaitant que la marque puisse se maintenir à flot. Les acheteurs ont besoin de produits plus abordables et Nissan leur en livre.

Contenu original de auto123.

Le texte Ventes automobile : un début d’année difficile pour Infiniti au Canada, mais Nissan progresse provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile