La Peralta S est un oiseau rare. En fait, il est unique. La société GFG Style de Moncalieri, en Italie, n’en a construit qu’un seul exemplaire pour des clients très fortunés : Carlos Peralta, un homme d’affaires mexicain prospère et collectionneur d’autos bien connu, et ses deux fils Juan Carlos et Nicolas. Cette pièce unique a été dévoilée dans le cadre du Pastejé Automotive Invitational qui se tenait à Mexico, le 22 mars dernier. Ce concours d’élégance, c’est en quelque sorte le Pebble Beach local.

Le dévoilement a eu lieu en présence de deux grandes pointures parmi les designers automobiles : Giorgetto et Fabrizio Giugiaro. C’est logique puisque le premier — le père — a créé la Maserati Boomerang présentée à Turin en 1971, la voiture-concept de forme inédite qui a inspiré le second — le fils —, le designer à l’origine de la Peralta S.

Carrosserie ultra basse et vitrage généreux

À l’époque où il dirigeait Italdesign, Giorgetto Giugiaro avait créé la forme en coin extravagante de la Boomerang. Pour la Peralta S, son fils, Fabrizio, a fait de même en réalisant une carrosserie ultra basse au vitrage généreux.

Fabriquée à la main, la Peralta S est la première voiture réalisée par GFG Style en exemplaire unique à la demande d’un client. Sa carrosserie est faite de panneaux d’aluminium poli à effet miroir conçus pour marier aux surfaces vitrées pour créer un effet monolithique. Il n’y a donc pas de portière, mais plutôt un imposant dôme de verre. En se soulevant vers l’avant, il donne accès à l’habitacle biplace.

De plus, à la place des vitres latérales traditionnelles, qui s’abaissent pour disparaître dans les portières, la Peralta S est dotée de grandes vitres de forme arquée qui, une fois soulevées, ressemblent à des ailes de mouette.

La carrosserie a peu de pièces qui ne sont pas en aluminium : le déflecteur avant, le diffuseur arrière et les bas de caisse. Ils sont fabriqués en fibre de carbone. En outre, l’arrière se distingue par un aileron encastré qui se déploie à haute vitesse, alors que les phares et les feux arrière qui sont dissimulés créent un effet « ombre-lumière » en s’allumant.

Habitacle à mi-chemin entre le 20e et le 21e siècle

L’intérieur s’inspire aussi des années 1970 par le cuir à effet chrome métallisé qui habille les sièges enveloppants, mais aussi la planche de bord et des garnitures latérales. Par contre, la multitude de commandes intégrées au volant et le petit écran tactile perché au-dessus de la console centrale nous rappellent que la Peralta S est bel et bien issue du 21e siècle.

D’ailleurs, elle a été construite sur un châssis de Maserati MC20 par les techniciens de la société italienne MAT (Manifattura Automobili Torino), qui se spécialise dans les très petites séries comme, par exemple, l’Aspark SP600 et la New Stratos. La sportive mexicaine partage aussi le moteur de la MC20 avec ses cotes d’origines. Monté en position centrale arrière, comme celui de la Boomerang d’antan, il entraîne les roues arrière.

Hommage à Giorgetto

Fabrizio Giugiaro dit de l’allure de la Peralta S qu’elle est typique des années 1970. « J’ai voulu l’agrémenter d’éléments de design et de références esthétiques d’un passé pas si lointain qui a marqué l’histoire, tout en réalisant un hommage à mon père par une réinterprétation moderne des volumes de la Boomerang. »

« Des dizaines de voitures de sport devenues emblématiques, poursuit Fabrizio, s’inspirent des formes de la Boomerang. C’était de l’avant-garde à l’état pur. Pour moi, c’est l’un des exercices de style les plus incroyables et les plus réussis de Giorgetto. »

Photos : GFG Style et Italdesign

Le texte La Peralta S de GFG Style est un hommage à Giorgetto Giugiaro provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

General Motors frappe fort avec la présentation d’un concept-car révolutionnaire de Corvette — le premier d’une série de trois études stylistiques prévues en 2025. Ce prototype, 100 % électrique, ne se contente pas d’imaginer une future Corvette : il redéfinit littéralement ce que la sportive américaine pourrait devenir dans l’ère post-V8.

Ce modèle a été conçu par le tout nouveau centre de design avancé de GM, situé à Royal Leamington Spa, en Angleterre, sous la direction de Julian Thomson, un vétéran passé par Lotus, Jaguar et Volkswagen. C’est la première création publique de ce studio européen, avec une mission claire : séduire le marché européen et repenser l’ADN de la Corvette.

Un style de voiture exotique assumé

Avec ses formes sculptées et son aérodynamisme extrême, ce concept Corvette lorgne du côté de l’Aston Martin Valkyrie… conçue à moins de 20 kilomètres de là. Le nez ajouré, les énormes prises d’air latérales et arrière, ainsi que les lignes basses, évoquent les plus folles hypercars du moment. Mais la partie supérieure de la carrosserie reste fidèle à l’héritage Corvette.

On y retrouve les ailes proéminentes inspirées du concept Mako Shark de 1965 — ancêtre de la Corvette C3 — et un pare-brise en forme de visière, rappel direct de la légendaire Corvette C2 de 1963… et sa fameuse lunette arrière scindée, réinterprétée ici avec modernité.

Ailes papillon et cockpit futuriste

Les portes à ouverture en élytre donnent accès à un habitacle au style tout aussi radical. Un volant de forme ovale évoque celui de la Valkyrie, tandis que les lignes intérieures, bien que peu visibles pour l’instant, misent clairement sur une expérience immersive et technologique.

Fait notable : l’absence de becquet massif à l’arrière. L’efficacité aérodynamique est ici obtenue par le traitement du soubassement et des surfaces sculptées, sans perturber la pureté des lignes.

Un design né en Angleterre

GM ne cache pas son ambition de revenir en force sur le marché européen avec Cadillac et Corvette, après avoir cédé Opel et Vauxhall à Stellantis en 2017. Ce nouveau studio en Angleterre est un pilier de cette stratégie. Julian Thomson, réputé pour avoir dessiné la Lotus Elise S1, insuffle une touche européenne audacieuse à cette icône américaine. Michael Simcoe, vice-président du design global chez GM, explique :« Chaque studio a apporté sa vision unique tout en rendant hommage à l’ADN historique de la Corvette. C’est exactement ce que notre réseau de design avancé est censé faire : repousser les limites, défier les conventions et imaginer ce qui pourrait être. »

Une C9 prévue pour 2028… avec un avant-goût à Goodwood?

Ce concept n’est que le premier d’une trilogie. Une seconde étude est attendue plus tard cette année, et la troisième pourrait être dévoilée lors du Goodwood Festival of Speed en juillet. Celle-ci devrait davantage se rapprocher du modèle de production C9, prévu pour 2028.

Pas de V8, mais beaucoup d’électrons

Ce concept enterre définitivement le V8 atmosphérique cher à la Corvette traditionnelle, au profit d’une motorisation électrique. Pour les puristes, c’est un choc. Pour d’autres, c’est l’évolution logique d’un modèle qui a toujours su se réinventer pour rester dans la course. GM joue ici une carte audacieuse, en s’attaquant de front aux hypercars européennes… mais avec un badge américain. Et ça pourrait bien fonctionner.

https://www.youtube.com/watch?v=EDi-6QHb5A0

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Une Corvette C9 pour 2028 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Moins d’une semaine après les annonces tarifaires planétaiores de Donald Trumop, les résultats dans l’industrie automobile se font déjà sentir: licenciements, ralentissement de production, et augmentation des prix pour les consommateurs américains. Le président Trump justifie ces mesures comme une stratégie pour forcer les constructeurs à relocaliser leur production et ainsi créer davantage d’emplois manufacturiers aux États-Unis. « Nous allons dynamiser notre base industrielle, ouvrir les marchés étrangers et démanteler les barrières commerciales », a déclaré Trump.

Mais selon les analystes, cette stratégie aura d’abord un effet négatif pour les acheteurs.

Des hausses de prix immédiates pour les consommateurs

Selon une étude du Anderson Economic Group, les prix des véhicules neufs vont grimper de manière marquée :

  • +2 500 à 4 500 $ pour certains véhicules américains à bas prix,

  • Jusqu’à +20 000 $ pour des modèles importés d’Europe ou d’Asie.

Même des modèles fabriqués aux États-Unis sont touchés en raison des chaînes d’approvisionnement globalisées.

Stephanie Brinley, analyste chez S&P Global Mobility, avertit :

« Les consommateurs ressentiront la douleur financière bien avant de voir des bénéfices sous forme d’emplois. »

Réorganisation de la production en Amérique du Nord

Des constructeurs comme Stellantis, Audi, Volkswagen, Nissan et Infiniti ajustent déjà leur production :

  • Stellantis : 1 000 travailleurs mis à pied temporairement aux États-Unis. Fermeture de deux usines (Windsor, Ontario et Toluca, Mexique).

  • Infiniti : arrêt de la production des QX50 et QX55 fabriqués au Mexique.

  • Audi et VW : suspension des livraisons de véhicules fabriqués au Mexique vers les États-Unis.

  • Nissan : renonce à supprimer un quart de travail à son usine du Tennessee.

  • GM : augmentation de la production des Chevrolet Silverado et GMC Sierra en Indiana.

  • Mercedes-Benz : envisage de rapatrier la production d’un modèle à Tuscaloosa (Alabama).

Tarifs, promotions et stratégie de survie

Alors que certains constructeurs augmentent leurs prix :

  • Volkswagen : ajoute une taxe d’importation à ses frais de livraison.

  • Ferrari : hausse de 10 % sur les modèles Purosangue, 12Cilindri et F80.

  • Ineos Automotive : +11 % pour ses modèles à destination des États-Unis.

D’autres préfèrent offrir des rabais pour amortir le choc :

  • Ford et Stellantis : offrent des rabais employés au grand public (valables jusqu’au 2 juin pour Ford, 30 avril pour Stellantis).

Hyundai, de son côté, adopte une attitude attentiste, sans changement de prix immédiat.

Réactions internationales : effet domino mondial

  • Canada : applique des droits de douane équivalents de 25 % sur les véhicules américains.

  • Mexique : en négociation avec Washington pour limiter les impacts.

  • Chine : riposte avec une taxe de 34 % sur les produits américains.

  • Union européenne : promet une réponse collective rapide.

« Si vous attaquez l’un de nous, vous nous attaquez tous », a lancé Ursula von der Leyen.

Ce n’est que le début

Les analystes prévoient que ces tarifs entraîneront une reconfiguration mondiale de l’industrie automobile, mais à long terme. En attendant, les coûts explosent et les incertitudes planent.

Le tarif sur les véhicules sera suivi dès le 3 mai d’un tarif équivalent sur les pièces automobiles importées (moteurs, transmissions, composants de sécurité, etc.), à l’exception de celles fabriquées au Canada ou au Mexique, si elles respectent les règles de l’ACEUM (USMCA).

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte L’industrie automobile secouée entre licenciements, hausses de prix et relocalisation provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Kia a confirmé qu’un nouveau pick-up intermédiaire fera son entrée sur le marché américain, mais ce ne sera pas le Tasman, son modèle récemment présenté à l’échelle mondiale. L’annonce a été faite par Ho Sung Song, PDG de Kia, lors du Seoul Mobility Show, avec la promesse de plus de détails lors de la présentation annuelle aux investisseurs prévue le 9 avril 2025. « Nous n’avons pas développé le Tasman pour le marché américain », a précisé Song. « Nous étudions sérieusement une autre voie pour pénétrer le marché des camionnettes aux États-Unis avec un modèle différent. »

Électrique ou GM avec un nouveau logo

Même si peu d’informations ont filtré, plusieurs pistes émergent :

  • Le pick-up pourrait être électrique et produit à l’usine Metaplant America à Ellabell, en Géorgie. Cette installation inaugurée récemment par Hyundai, maison-mère de Kia, vise à fabriquer jusqu’à 500 000 véhicules électriques et hybrides par an, incluant Hyundai, Kia et Genesis.

  • Autre rumeur persistante : un partenariat entre Hyundai et General Motors pour partager certaines plateformes. Cela pourrait permettre à Kia de proposer une version rebadgée du Chevrolet Colorado, un pick-up intermédiaire déjà bien établi.

  • Kia pourrait aussi profiter de l’accord sur les fourgons électriques commerciaux entre Hyundai et GM, dont les véhicules seraient assemblés aux États-Unis, échappant ainsi à certains tarifs douaniers.

Le Tasman réservé aux marchés mondiaux

Pour mémoire, le Kia Tasman — dévoilé en octobre dernier — est un pick-up à châssis échelle, proposé avec un moteur 4 cylindres essence ou diesel développant respectivement 311 ou 325 lb-pi de couple. Il sera commercialisé dans des régions comme l’Australie, l’Afrique et le Moyen-Orient, mais pas en Amérique du Nord.

Son design audacieux, notamment les arches de roue en plastique angulaire, divise déjà la communauté automobile. Mais ce style ne semble pas destiné à séduire les consommateurs nord-américains, qui ont des attentes différentes.

Et le marché canadien

Si ce futur pick-up est assemblé aux États-Unis, il pourrait être exempté de certains droits de douane pour entrer au Canada. Mais s’il est importé d’ailleurs, les tarifs pourraient impacter son prix de vente, comme c’est le cas pour d’autres véhicules produits hors Amérique du Nord.

Verdict attendu le 9 avril

Tous les yeux sont tournés vers la présentation du 9 avril, où Kia devrait lever le voile sur ce mystérieux pick-up américain. Qu’il soit thermique ou électrique, localement assemblé ou issu d’un partenariat, ce modèle pourrait permettre à Kia de conquérir un segment lucratif, où la concurrence est féroce mais la demande toujours élevée.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Kia va lancer une camionnette intermédiaire en sol nord-américain provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’hiver est le cauchemar des voitures électriques. Temps de recharge interminables, perte d’autonomie, performances en baisse : la batterie lithium-ion souffre dès que le mercure chute. Mais une nouvelle technologie développée par des chercheurs de l’Université du Michigan pourrait bien changer la donne.

Grâce à un nouveau procédé de fabrication, les ingénieurs ont réussi à multiplier par cinq la vitesse de recharge d’une batterie EV même à –10 °C, tout en préservant sa durée de vie. Fini les pauses café prolongées à la borne en janvier : votre recharge serait presque aussi rapide qu’un arrêt à la station-service.

Une « couverture » technologique pour batterie lithium-ion

« Recharger une batterie de véhicule électrique prend généralement de 30 à 40 minutes, et plus d’une heure en hiver », explique Neil Dasgupta, professeur associé en génie mécanique et science des matériaux à l’Université du Michigan.

Pour contrer ce ralentissement hivernal, l’équipe a mis au point un revêtement spécial de borate-carbonate de lithium d’à peine 20 nanomètres d’épaisseur. Appliqué sur la couche externe de l’anode, ce film de verre empêche la formation de dépôts de lithium — un phénomène connu sous le nom de lithium plating — qui endommage la batterie, freine la recharge et compromet la sécurité.

En parallèle, les électrodes ont été retravaillées pour favoriser un transfert d’ions plus fluide grâce à une structure interne optimisée par laser.

Moins de 10 minutes pour une recharge complète, même par –10 °C

Le résultat est bluffant :

  • Temps de recharge réduit de 500 %, soit moins de 10 minutes ;

  • Capacité conservée à 97 % après 100 recharges rapides ;

  • Performances constantes jusqu’à –10 °C.

Une adoption industrielle sans bouleversement

Autre bonne nouvelle : cette technologie pourrait être intégrée dans les lignes de production actuelles sans transformation majeure. « Pour la première fois, on montre qu’il est possible de combiner recharge ultra-rapide et températures froides, sans sacrifier la densité énergétique de la batterie », affirme Dasgupta.

Un cap vers l’avenir des véhicules électriques

Depuis l’arrivée de la Nissan Leaf en 2011, les progrès des véhicules électriques ont été fulgurants. Pourtant, les problèmes liés à la recharge et à l’autonomie persistent — surtout en hiver. Cette innovation de l’Université du Michigan pourrait bien effacer ces derniers freins et rapprocher l’EV de la voiture thermique en termes de commodité.

Et le plus encourageant ? Il ne s’agit pas de réinventer la voiture électrique, mais de l’améliorer de façon pragmatique et accessible.

Avec des renseignements de The Drive

Le texte Une batterie pour VÉ qui se recharge 500 % plus vite, même par -10 °C provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Donald Trump aurait informé ses conseillers et membres du cabinet qu’Elon Musk quitterait bientôt son poste de conseiller spécial au sein de l’administration. L’homme d’affaires et patron de Tesla, qui occupe depuis 130 jours un rôle clé au sein du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), devrait voir son mandat expirer entre la fin du mois de mai et le début de juin.

Toutefois, malgré ce départ, qui demeure à confirmer, Musk pourrait conserver un rôle officieux auprès de la Maison-Blanche, bien que son influence et ses responsabilités quotidiennes devraient être considérablement réduites.

Un poids politique devenu trop lourd ?

La décision de Trump fait suite à des inquiétudes croissantes parmi ses alliés républicains, qui considèrent l’entrepreneur controversé comme une source d’instabilité politique. Ses gestes et déclarations publiques ont suscité des critiques et des tensions, tant en interne qu’au sein de l’opinion publique.

Si Trump a maintes fois loué l’efficacité de Musk à identifier le gaspillage des ressources fédérales, il semblerait que la situation soit devenue trop difficile à gérer à l’approche des élections de mi-mandat qui auront lieu dans 18 mois.

Elon Musk avec Mike Johnson et le président américain, en novembre 2024 | Auto123.com

Des tensions en coulisses

Selon des responsables de l’administration, plusieurs membres du gouvernement auraient exprimé leur frustration face aux décisions unilatérales de Musk. Ses annonces surprises et ses coupes budgétaires soudaines, sans consultation des secrétaires du Cabinet, ont alimenté les tensions.

L’une de ses déclarations les plus controversées, qualifiant la Sécurité sociale de « plus grand système de Ponzi de l’histoire », aurait particulièrement embarrassé la Maison-Blanche.

Quel est l’avenir pour Elon Musk ?

Bien que la porte ne soit pas fermée à une future collaboration, son départ marquera la fin de son rôle officiel au sein du gouvernement. Reste à voir si cette décision aura un impact positif sur Tesla et sur les autres projets de l’homme d’affaires, désormais libéré de ses obligations politiques.

Panneau affiché lors de la dernière campagne électorale aux États-Unis, en novembre 2024
Panneau affiché lors de la dernière campagne électorale aux États-Unis, en novembre 2024 | Auto123.com

Contenu original de auto123.

Le texte Elon Musk est-il poussé vers la sortie par Donald Trump ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Aujourd’hui, la société Porsche AG souffle les bougies d’un gâteau soulignant un anniversaire significatif. Le 6 avril 1950, il y a 75 ans, la première voiture de série arborant le blason de la marque, une 356, quittait une petite usine de Zuffenhausen, en Allemagne.

Au fil des décennies, la croissance de Porsche a mené à la création d’un imposant complexe manufacturier dans cet arrondissement du nord de Stuttgart. Un complexe qui est au cœur de la production de ses voitures sport et des moteurs thermiques et électriques, en plus d’être le lieu où sont préparés les « véhicules clients sur-mesure ».

Un 75e… après un 80e

Toutes les raisons sont bonnes pour célébrer. D’ailleurs les plus ardents Porschistes auront sans doute remarqué que ce n’est pas la première fois que leur marque fétiche souligne un anniversaire relatif à Zuffenhausen. Par exemple, en 2018, on a fêté le… 80e anniversaire de ces installations !

Cette apparente incohérence s’explique toutefois par le fait qu’en 1938, Porsche a déménagé son bureau d’études de Stuttgart, où il était depuis 1931, à Zuffenhausen.

L’année 1938 rappelle aussi que le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale devait engendrer un hiatus dans l’histoire liant Porsche à ce lieu. Une pause qui verra naître les premières voitures à Zuffenhausen 12 ans plus tard, après un petit détour par l’Autriche.

L’Autriche avant l’Allemagne

Au lendemain de la guerre, en 1944, Porsche réouvre son bureau d’études à Gmünd, dans le sud de ce pays. C’est là que l’entreprise reprend ses activités, en plus d’amorcer le développement, puis la production de la première voiture portant le nom de son fondateur, Ferdinand Porsche (qui va s’éteindre en janvier 1951) : la 356, une sportive à moteur arrière développée sous la direction de Ferry, son fils.

Le 8 juin 1948, l’entreprise obtient une homologation pour le premier prototype, un roadster qui ouvre la voie à une production en petite série. Jusqu’en 1950, c’est en sol autrichien qu’on fabrique les 52 premiers exemplaires de la 356 : 44 coupés et 8 cabriolets sont assemblés à la main par une petite équipe installée dans une ancienne scierie.

Première livraison d’une Porsche de série

C’est naturellement à Gmünd aussi que Porsche livre pour la première fois une 356 à son acheteur. Le 26 mai 1950, l’Allemand Ottomar Domnick, un spécialiste de la neurologie et la psychiatrie de 43 ans, vient prendre livraison du coupé de couleur Fischsilber (poisson argenté) commandé sept mois plus tôt à Hahn Motorfahrzeuge, un concessionnaire Volkswagen de Stuttgart.

Domnick a d’ailleurs visité régulièrement l’établissement de Gmünd pour assister à la fabrication de sa voiture. Pour souligner la conclusion de ce projet, au moment de recevoir les clés de son coupé, Domnick sabre le champagne en compagnie de quelques membres de l’équipe Porsche, à l’extérieur de l’atelier.

Retour à Zuffenhausen

Le succès obtenu par la 356 est plus rapide qu’espéré, si bien que, dès la fin de 1949, la direction organise un retour à Zuffenhausen pour l’année suivante. Mais, puisque les installations originales de Porsche servent de garage de réparation aux forces armées alliées, le bureau d’étude est d’abord relogé dans une caserne située à proximité. Porsche loue aussi un espace dans une usine du carrossier Reutter, tout près, pour assembler les moteurs. Quant à la peinture et l’assemblage des carrosseries, le carrossier se charge dans son autre usine, dans l’ouest de Stuttgart, et ce jusqu’en 1953.

Voilà comment a débuté la production de la Porsche 356 en Allemagne, il y a 75 ans. En 1950, le constructeur produira d’ailleurs plus de 300 voitures et son succès ira grandissant. Produit à près de 78 000 exemplaires, ce modèle inaugural restera en production jusqu’en 1965.

Aujourd’hui le complexe de Zuffenhausen comprend six usines et il est devenu indissociablement des sportives récentes de la marque : la 911 y est produite depuis 1964, de même que les 718 (Boxster et Cayman) et la berline électrique Taycan.

« Zuffenhausen est et demeure la résidence de nos sportives. Ce site symbolise l’esprit pionnier, les technologies de production les plus modernes et la qualité de fabrication », déclare Albrecht Reimold, membre du Conseil d’administration chargé de la production et de la logistique chez Porsche AG, dans un communiqué publié aujourd’hui. « Le développement de ce site témoigne de la manière dont Porsche s’est transformée, passant d’un simple constructeur de voitures de sport à une société de renommée mondiale qui produit des véhicules exclusifs. »

Photos : Porsche

Le texte Porsche fabrique des Porsche à Zuffenhausen depuis 75 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Jaguar Land Rover (JLR) vient d’annoncer une pause dans ses exportations vers les États-Unis, un de ses marchés les plus importants. Cette décision intervient alors que le constructeur britannique cherche à évaluer l’impact des nouveaux tarifs imposés par l’administration Trump sur les véhicules importés.

Une industrie britannique fragilisée

En mars 2024, Jaguar Land Rover avait vendu 430 000 véhicules sur 12 mois, dont près d’un quart en Amérique du Nord. Malgré ce volume, le constructeur a enregistré une baisse de 17 % de ses profits avant impôts au dernier trimestre.

Le Royaume-Uni est particulièrement exposé aux tarifs américains : selon les données de la SMMT (Society of Motor Manufacturers and Traders), près de 20 % des exportations automobiles britanniques sont destinées aux États-Unis — deuxième marché après l’Union européenne.

Avec plus de 200 000 emplois directement liés au secteur automobile, cette nouvelle taxe de 25 % sur les voitures importées, mise en place le 3 mars par Washington, inquiète fortement l’industrie.

Une réorganisation inévitable pour les constructeurs

Jaguar Land Rover, propriété de l’indien Tata Motors, n’est pas le seul constructeur à revoir sa stratégie. D’autres grands noms de l’automobile mondiale réévaluent aussi leurs modèles d’affaires pour composer avec cette nouvelle donne tarifaire.

Selon le Times of London, JLR disposerait encore de quelques mois de stocks déjà livrés sur le sol américain — ces véhicules ne seraient pas concernés par les nouvelles taxes.

Le Royaume-Uni mise sur un accord commercial

Face à cette incertitude, Londres affirme vouloir accélérer les négociations pour conclure un accord de libre-échange avec les États-Unis. Un tel accord pourrait offrir une échappatoire partielle ou totale aux tarifs et ainsi sauver une partie des exportations britanniques.

Conclusion

La suspension temporaire des expéditions de Jaguar Land Rover vers les États-Unis illustre l’impact concret et immédiat des nouvelles politiques protectionnistes américaines sur les chaînes d’approvisionnement mondiales. Ce gel des livraisons n’est peut-être que le début d’une réorganisation plus large pour les marques de luxe européennes.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Jaguar Land Rover suspend ses exportations vers les États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le freinage hydraulique demande une force de la jambe et du pied, logique vous me direz, mais avec l’arrivé des freins à disques, les choses se compliquèrent, un peu…

Voici pourquoi…

Au début du siècle dernier, les voitures n’avaient que des freins arrières pour la plupart, et de plus, étaient actionnés par des tiges de métal ou des câbles. C’était des bandes parfois, qui entourait un tambour. Tout ça n’était pas trop difficile à faire fonctionner, même si le pilote était cul de jatte. Bon, j’exagère un peu..

Plus tard les freins avant sont arrivés, et pour beaucoup de fabricants, les freins non-hydraulique sont encore la norme. Certain Ford même en 1936 avaient encore des freins activés par tiges de métal. Pourtant d’autres fabricants, étaient passés au système hydraulique déjà depuis un certain temps.

Au fil du temps, les freins à tambours activés par système hydraulique avaient supplantés toutes activations par câbles ou tiges de métal. L’hydraulique était maintenant devenue Roi.

La pression du pied exercée sur la pédale de frein est raisonnable sans servo-frein pour les voitures avec 4 freins à tambours. Ça s’explique assez facilement par la surface de contact des sabots dans les tambours. S’il y a beaucoup de surface, on a donc moins besoin de pression pour les faire frotter, et obtenir le résultat voulu. Pour cette raison, ce n’est pas la majorité des voitures anciennes équipées de 4 freins à tambours, qui sont dotés d’assistance au freinage.

On avance dans le temps… les freins à disques deviennent populaire dans le dernier tiers des années soixante. Les freins à disques ont des avantages, mais ont des inconvénients aussi. Un d’entre eux est la surface de contact des plaquettes qui est beaucoup moindre qu’un frein à tambour, ça peut aller jusqu’à 50% moins. La voiture elle, n’a pas beaucoup maigri durant cette période, au contraire, elle commençait à faire plutôt un peu d’embonpoint. Alors, c’est contre la logique de réduire la surface de contact de freinage pendant que les voitures, elles, prenaient du poids.

Ça veut donc dire qu’une pression supplémentaire devra être appliquée par le pilote pour compenser cette perte. Certaines voitures de gabarit modeste, ont eu des freins à disque sans assistance. Par contre, sans assistance, une voiture régulière ou grosse, est difficilement immobilisable en situation urgente, dû à la trop grande pression requise par le pied droit (et même aidé par le gauche..). Alors le servo-frein devient très utile.

Le servo-frein est le gros beigne de 9, 10 ou 12 pouces coincé entre le maitre-cylindre et le mur pare-feu (fire wall). Ce gros beigne a toujours un tuyau, généralement en caoutchouc, rattaché sur sa partie avant. Il fonctionne comme suit…

Le moteur est une incroyable pompe à air, sous le carburateur, qui de façon naturelle bloque sa respiration partiellement, permet une création de vide sous sa base, jusqu’aux soupapes, donc dans la tubulure d’admission. Ce vide, ou vacuum, est utilisé pour activé le servo-frein. Le vide passe dans le tuyau en caoutchouc et au moment du freinage, «tire» sur la pédale en même temps que le pied active celle-ci. Le fameux beigne a cet imposant diamètre pour multiplier la force du vacuum, plus il est grand et plus il tire facilement.

Il est séparé par un diaphragme et il est étanche. Le vacuum «tire» sur le diaphragme, lui il «tire» sur la tige de la pédale. Cette grande surface offre une grande force sur la pédale de frein afin d’aider le pilote à stopper son gros bateau de 4000lbs aisément, sans avoir l’impression d’avoir forcé le moindre du monde.

Faite ce petit test pour ceux que la voiture est équipée d’un servo-frein, (vous l’avez déjà fait probablement) appuyez sur la pédale de frein quand le moteur est à l’arrêt depuis un certain temps, gardez cette pression sur la pédale, puis mettez le moteur en route, vous sentirez l’aide du servo-frein car la pédale s’enfoncera plus loin après la mise en route.

Le texte LE SYSTÈME DE SERVO-FREIN provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Avec les tarifs automobiles de 25 % décrétés par le président américain Donald Trump, il a bien sûr été question ces derniers jours, voire de ces dernières semaines, des impacts que cela va avoir sur l’industrie automobile.

On en voit déjà des conséquences, comme la pause annoncée de deux semaines par Stellantis concernant son usine d’assemblage de Windsor, en Ontario.

Un des sujets qui n’a pas fait la manchette, mais qui a néanmoins fait l’objet d’une considération de la part des autorités concerne les véhicules anciens, soit tout modèle âgé de 25 ans et plus.

Depuis l’annonce des tarifs, les amateurs de véhicules de collection se demandaient s’ils allaient être impactés à leur tour à l’achat d’un véhicule ancien ou lors de la vente d’un modèle à l’extérieur, dans le cas où des tarifs auraient aussi été mis en place par un autre pays en réponse aux droits de douane imposés par l’administration américaine.

Du côté des États-Unis, la proclamation présidentielle comprend une exemption pour les véhicules anciens ayant été fabriqués « au moins 25 ans avant l’année de la date d’entrée au pays ». Ces véhicules continueront à être soumis à un droit de douane de 2,5 % au port d’entrée, mais sans les 25 % supplémentaires qui s’appliqueront aux véhicules plus récents.

Voilà qui en a soulagé plusieurs, car au départ, une telle exemption n’était pas incluse dans les documents officiels. Puisque la production d’une voiture ancienne ne peut pas être déplacée aux États-Unis, il a été jugé bon d’inclure cette clause pour protéger le marché du véhicule ancien.

Pour le moment, nous n’avons pas d’informations concernant la politique qui sera mise en place par le Canada concernant les voitures anciennes, mais puisque ces dernières ne seront pas taxées pour passer du Canada vers les États-Unis, il serait étonnant qu’elles le soient pour faire le chemin inverse.

N’empêche, avec le taux de change actuel et le climat qui prévaut, on peut deviner que plusieurs collectionneurs vont peut-être attendre un peu avant de magasiner leur prochain véhicule de collection au sud de notre frontière.

Le texte Tarifs automobiles : les voitures anciennes ne sont pas touchées provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile