Une auto qui roule sans intervention du conducteur, c’est devenu courant. Mais dans ce cas, cette particularité s’applique à une automobile créée en 1954. Une automobile qui a même des pneus translucides ! Il s’agit de la Golden Sahara, une imposante voiture découvrable qui a fait la tournée des grandes expositions étatsuniennes jusqu’à la fin des années 60 pour ensuite tomber dans l’oubli.

Réapparue en 2018, lors d’une vente aux enchères de Mecum à Indianapolis, elle est de nouveau devenue la coqueluche des organisateurs d’expositions, des salons et des musées automobiles. La voici de nouveau en vedette dans le cadre d’une vente aux enchères de la même entreprise, mais cette fois à Chicago, en septembre.

Création de Barris Kustoms

Cette voiture fantaisiste est signée Barris Kustoms. Durant trois décennies, des années 60 jusqu’à la fin des années 90, cette entreprise californienne fondée par George Barris (1925-2015) s’est spécialisée dans la transformation et la personnalisation d’automobiles.

Elle a conçu des vedettes à quatre roues pour les productions de nombreux producteurs de Hollywood. Pensez, par exemple, au Koach de la série télévisée The Munsters (1964-1966), à la Batmobile de Batman (1966-1968), à la Black Beauty de Green Hornet (1966-1967), à l’AMX 400 de Banacek (1972-1974) et à KITT de Knight Rider (1982-1986). C’est sans oublier les Ford Explorer et Jeep Wrangler qu’on a vu dans le film Jurassic Park, en 1993.

Née d’une Lincoln accidentée

L’histoire de la Golden Sahara débute avec un accident. Car c’est après avoir embouti une Lincoln Capri 1953 toute neuve sous un camion, à la suite d’une fausse manœuvre, que George Barris décide d’en faire sa création la plus impressionnante.

Avec l’aide de Bill DeCarr, son carrossier, il réalise cette voiture à toit transparent amovible en forme de bulle pour James Skonzakes, un homme d’affaires d’Ohio qui se passionne pour les autos modifiées et que les gens du milieu surnomment Jim Street.

Les garnitures en or 24 carats qui ornent les flancs arrière de la carrosserie et la peinture blanc cassé à effet nacré scintillant sont à l’origine de son nom. L’intérieur se veut aussi somptueux avec un recouvrement de plancher en vison blanc et une dotation qui a tout pour faire rêver puisqu’il comprend un téléviseur (noir et blanc), un téléphone, un magnétophone, deux radios et des sièges massants à l’avant. Pour ce palace sur roues, on a aussi prévu un module logé au centre de la banquette arrière qui fait office de… bar-salon ! Dévoilée au salon Motorama Petersen de Los Angeles, en novembre 1954, elle fait sensation auprès du grand public.

Projet coûteux

La construction de la Golden Sahara sera plutôt coûteuse. Évaluée à plus de 25 000 $ US, le magazine Motor Trend en fait la une de son édition de mai 1955.

Pour atténuer ce fardeau financier, Jim Street réussit à obtenir une commandite du fabricant de pneus Seiberling, qui utilise la Golden Sahara dans une campagne de publicité.

Conduite autonome

En 1956, Street décide de faire évoluer le concept de sa voiture, une tendance « naturelle » chez les amateurs et constructeurs de voitures modifiées. Il se tourne alors vers la société Delphos Machine and Tool de Dayton, en Ohio.

Ces spécialistes modifient le pavillon, amincissent considérablement le cadre du pare-brise et accentuent la forme de la prise d’air devant le capot. Les deux phares originaux, d’allure plutôt banale, sont également remplacés par des blocs optiques allongés intégrant chacun deux projecteurs sous une lentille givrée. De plus, de nouvelles garnitures plaquées or sont ajoutées aux bas des ailes avant, alors que l’extrémité des ailes arrière adopte une forme en V. Enfin, pour accentuer l’effet perlé de la nouvelle peinture, on y mélange de véritables écailles de poisson !

En raison de tous ces changements, on présente désormais la voiture sous le nom de Golden Sahara II. C’est d’ailleurs à cette étape de son histoire qu’elle est dotée de portes à ouverture télécommandée, d’un volant amovible doublé d’un « joystick » grand format servant à la conduire, sans oublier certains accessoires à contrôle vocal.

Elle dispose aussi d’une commande de démarrage et d’arrêt du moteur à distance, mais aussi d’un système de conduite par télécommande. Elle peut, en effet, être déplacée à l’aide d’une télécommande à câble ou en glissant doucement le doigt sur l’un ou l’autre des deux rhéostats posés sur la planche de bord, face aux passagers avant. Ces deux commandes avaient été prévues pour permettre au passager de conduire, s’il le souhaitait !

Freinage automatique et pneus lumineux

Deux antennes fixées aux extrémités du pare-chocs avant, qui émettaient des ultrasons, doivent aussi permettre à un système de freinage assisté d’entrer en action automatiquement en cas d’urgence, à l’approche d’un obstacle.

Dans cette refonte, Jim Street troque les pneus Seiberling pour des Goodyear lumineux. Développés par Goodyear à partir de Néothane, un type de caoutchouc synthétique transparent, ses pneus renfermaient un éclairage intérieur permettant de les illuminer en leur donnant différentes couleurs. Ce concept s’inscrivait dans des recherches plus larges menées par Goodyear à l’époque, afin d’évaluer la possibilité d’accroître l’éclairage d’un véhicule pour améliorer sa visibilité en cas de mauvais temps. En pensait aussi pouvoir profiter de cet attribut pour illuminer les pneus au moment du freinage. On croyait sans doute pouvoir ainsi avertir l’automobiliste qui serait derrière, qui sait ?

Bref, cette transformation hausse le coût total du projet aux alentours de 75 000 $ US (une somme qui équivaudrait aujourd’hui à près de 750 000 $) et ça aussi, ça ne manque pas de fasciner les visiteurs qui viennent admirer la Golden Sahara II dans les expositions.

Vedette aux côtés de Jerry Lewis

À son apogée, la Golden Sahara II a fait le tour des États-Unis. On l’a vue dans une foule d’expositions, mais aussi à la télévision et au cinéma.

Habile promoteur, Jim Street réussit à faire entrer sa voiture futuriste à Hollywood, qui l’emploie dans quelques scènes du film Cinderfella (Cendrillon aux grands pieds en version française). Ce film lancé en décembre 1960 mettait en vedette le grand comédien Jerry Lewis aux côtés de la chanteuse et actrice italienne Anna Maria Alberghetti.

On la verra aussi à la télé dans plusieurs reportages et dans des émissions de variétés comme I’ve Got a Secret de CBS, en juin 1962.

Puis, au fil des années 60, sa popularité s’étiole et l’entraîne progressivement dans l’oubli. Elle reste la propriété de Jim Street jusqu’à sa mort, qui survient le 29 novembre 2017.

De nouveau en vedette

Après avoir passé presque 50 ans dans un garage, en mai 2018, elle est rachetée par Larry M. Klairmont pour la somme de 385 000 $ US, lors d’une vente aux enchères organisée par Mecum Auctions à Indianapolis, en Ohio.

Klairmont, qui a fait fortune dans l’immobilier à Chicago, sa ville natale, est un passionné de véhicules de collection. En 2018, il ouvre un musée dans cette ville afin de partager sa passion avec le grand public. Appelé Klairmont Kollections, il réunit près de 300 véhicules, dont plusieurs modèles uniques et rares, de même que des milliers d’artefacts de ce qu’on peut qualifier « d’art routier ».

La Golden Sahara II qu’il vient d’acheter devient une des pièces centrales de cette collection. Il la fera d’ailleurs restaurer par l’atelier Speakeasy Customs and Classics de Chicago, pour ensuite l’exposer dans plusieurs grands événements. On la verra, entre autres, au Salon de l’auto de Genève, en 2019, chaussée de quatre nouveaux pneus Goodyear en Néothane fabriqués par Kelsey Tire, un spécialiste des pneus de voitures anciennes. Puis, en juillet 2021, Larry Klairmont décède à l’âge vénérable de 94 ans.

Les 20 et 21 septembre prochains, les pièces constituant son imposante collection seront offertes lors d’une vente aux enchères présentée par Mecum dans le musée qu’il avait créé. La Golden Sahara sera naturellement une vedette de cette vente et elle sera offerte sans réserve. Or, puisqu’elle a été restaurée en 2018, les experts s’accordent pour dire qu’elle sera sans doute vendue pour une somme nettement plus importante qu’à l’époque !

Photos : Mecum

Le texte La Golden Sahara II, l’auto aux pneus lumineux, bientôt offerte par Mecum provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

De retour d’un voyage en Chine où il a étudié de près les technologies et stratégies des fabricants locaux, le PDG de Ford, Jim Farley, a dévoilé un ambitieux plan pour révolutionner la production de véhicules électriques en Amérique du Nord.

Le moment Modèle T

Ford se prépare à frapper un grand coup dans le monde des véhicules électriques. Son PDG, Jim Farley, a confirmé un investissement massif de 2 milliards $US dans l’usine d’assemblage de Louisville pour lancer une camionnette électrique intermédiaire à moins de 30 000 $ US dès 2027.

Une nouvelle plateforme EV pour baisser les coûts et accélérer la production

La clé de ce projet : la plateforme universelle EV et le Ford Universal EV Production System, une méthode d’assemblage totalement repensée. Plutôt que de fabriquer un véhicule de A à Z sur une ligne unique, Ford assemblera trois grands modules en parallèle, avant de les unir. Résultat : moins de pièces, moins de câblage, moins d’efforts physiques pour les employés… et surtout, des économies de production massives.

Inspiré par la Chine, pensé pour l’Amérique du Nord

Farley a admis que l’idée s’inspire directement de ses voyages annuels en Chine, où il observe les pratiques des constructeurs locaux.
« Nous voulons battre les constructeurs chinois sur leur propre terrain, avec le savoir-faire américain et canadien », a-t-il affirmé. Ford promet aussi que cette architecture réduira de 30 % la taille des batteries nécessaires pour une même autonomie, ce qui rendra les EV plus légers et plus abordables.

Un design encore secret, mais un positionnement clair

Aucun visuel officiel pour l’instant, mais ce pick-up devrait se situer entre le Maverick XL à essence (28 000 $ US) et le Ranger (33 500 $ US). Avec un prix d’entrée sous les 30 000 $ US, Ford vise un marché de masse, notamment les acheteurs qui veulent passer à l’électrique sans se ruiner.

Un pari risqué… mais potentiellement historique

Pour certains analystes, ce projet pourrait devenir un tournant historique, comparable au lancement de la Modèle T en 1908, qui avait démocratisé l’automobile. « Si Ford réussit, ce sera un jalon dans l’histoire des véhicules électriques », explique David Whiston, analyste chez Morningstar.

Production locale et batteries made in Michigan

Les batteries seront produites à BlueOval Battery Park à Marshall, au Michigan, dès l’an prochain. La mise en production du pick-up est prévue pour 2027, avec l’objectif d’atteindre la rentabilité en seulement 12 mois.

Avec des renseignements de Detroit Free Press

Le texte Ford prépare une camionnette électrique à 30 000 $ US qui pourrait bouleverser le marché provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ford a été le premier grand constructeur à proposer une camionnette tout électrique avec la variante Lightning de son F-150. Ce modèle n’était pas une création tout électrique, mais bien un véritable F-150 transformé pour être tout électrique. C’est différent de l’approche de General Motors avec ses Silverado EV et Sierra EV.

De son côté, Ford avait promis de lancer un F-150 conçu à la base comme véhicule électrique cette année. La chose a été repoussée à 2026, puis à 2027, et voilà qu’un autre report a été annoncé par la compagnie. La camionnette électrique promise par Ford est maintenant prévue pour 2028.

Il en va de même pour le fourgon électrique qui est également dans les plans, une nouvelle génération du E-Transit, l’on présume.

Nous pourrions avoir plus d’informations au début de la semaine prochaine alors que Ford promet une grande annonce concernant sa stratégie électrique.

Ford a confirmé ces retards au site Car and Driver qui s’était informé de la chose. « Nous avons communiqué en juin à nos fournisseurs et à nos employés des ajustements d’échéancier concernant notre fourgon électrique de nouvelle génération et notre camionnette électrique pleine grandeur. Le F-150 Lightning, la camionnette électrique la plus vendue aux États-Unis, et l’E-Transit continuent de répondre aux besoins actuels des clients », a déclaré un porte-parole de la compagnie.

Ford a également déclaré qu’elle prévoyait de commencer à construire des prototypes de la future camionnette électrique en 2027.

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L’Afeela 1, la voiture tout électrique qui va naître d’une collaboration entre Honda et le géant de l’électronique Sony, a atteint le stade de la préproduction. La voiture sera construite à l’usine Honda d’East Liberty, en Ohio.

Nous avons eu l’occasion de voir cette création au CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas en janvier 2024, le même endroit où elle avait été annoncée une première fois, en 2023.

Le modèle sera d’abord proposé en deux versions, soit Origin, à partir de 89 900 $ US, ainsi que Signature, à 102 900 $ US. C’est le deuxième qui sera accessible en premier, marge de profit oblige. Les prix canadiens n’ont pas encore été communiqués.

Si tout se déroule comme prévu, les premiers exemplaires seront livrés à compter de la moitié de 2026.

L’Afeela 1
L’Afeela 1 | Auto123.com

Un défi

Plusieurs experts se montrent peu optimistes quant au succès que peut connaître cette voiture. Dans un premier temps, il y a son prix qui est élevé, puis le fait qu’elle s’adresse à une clientèle qui a déjà du choix dans le segment, avec les Tesla Model S, Lucid Air et BMW i7, sans compter tous les autres modèles électriques plus luxueux offerts dans cette fourchette de prix.

Disons que le défi qui attend Sony et Honda avec ce produit est très grand. Il attirera certes plusieurs curieux, surtout ceux qui sont férus de technologies, car le modèle en promet beaucoup à ce chapitre, notamment avec un abonnement de trois ans à certaines fonctionnalités connectées qui promettent de faire jaser.

L’Afeela 1 de Sony Honda Mobility atteint le stade de la préproduction | Auto123.com

La préproduction

Les photos partagées par la coentreprise nous montrent la voiture en pleine étape d’analyse avec des ingénieurs qui mesurent les écarts entre les panneaux de carrosserie, le tout à l’aide d’un outil spécialement conçu pour le modèle, ou encore la qualité du polissage.

L’Afeela 1 va être équipée d’une batterie de 91 kWh et elle va proposer le rouage intégral grâce à la présence de moteurs à l’avant et à l’arrière. Sa puissance, à 241 chevaux, est très modeste pour ce type de véhicule. Pour le prix exigé, ce n’est pas à la hauteur. Son autonomie, à quelque 500 kilomètres, n’a rien d’impressionnant non plus si l’on considère la facture.

Pour la recharge, la puissance n’est qu’à 150 kWh. L’Afeela 1 pourra être rechargée sur les bornes de Tesla grâce à la présence d’un port NACS (North American Charging Standard).

L’Afeela 1 de Sony Honda Mobility atteint le stade de la préproduction | Auto123.com
L’Afeela 1 de Sony Honda Mobility atteint le stade de la préproduction | Auto123.com

On le répète, ce qui va permettre à ce modèle de se démarquer, ce n’est pas son niveau de performance, mais bien sa technologie. Les passagers pourront visionner des films ou écouter de la musique en profitant d’une sonorité ambiophonique de très grande qualité. La fonction cartographique du véhicule comprend même des rendus en trois dimensions qui vont apparaître sur des écrans couvrant tout le tableau de bord.

Bref, ce modèle va proposer quelque chose de différent.

Reste à voir quelle sera la réaction du public.

L’Afeela 1 de Sony Honda Mobility atteint le stade de la préproduction | Auto123.com
L’Afeela 1 de Sony Honda Mobility atteint le stade de la préproduction | Auto123.com

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Mercedes-Benz doit rappeler 660 exemplaires de ses VUS électriques EQB 300 4Matic et EQB 350 4Matic aux États-Unis. La raison : un défaut dans la batterie haute tension pouvant entraîner une perte soudaine de puissance. L’avis est supervisé par la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA).

Un rappel similaire devrait suivre pour le marché canadien dans les prochaines semaines.

Quels modèles sont visés ?

Les véhicules concernés ont été assemblés entre le 4 mai 2022 et le 16 août 2023 :

• EQB 350 4Matic : 179 unités

• EQB 300 4Matic : 481 unités

Mercedes-Benz rappelle des EQB aux États-Unis pour risque de perte de puissance | Auto123.com

Le problème

La pièce en cause est la barre omnibus de la batterie haute tension. Le fournisseur, Farasis Energy Co. Ltd., aurait utilisé une série de vis qui ne respectent pas les spécifications prévues. Cette erreur pourrait provoquer une perte totale de puissance motrice, ce qui augmente le risque d’incident sur la route.

Mercedes-Benz n’a recensé aucun accident ou blessure liés à ce défaut aux États-Unis. En cas de défaillance, aucun avertissement préalable n’est donné au conducteur, mais un message s’affiche au tableau de bord au moment de la coupure.

La solution

Les concessionnaires inspecteront chaque véhicule et remplaceront la batterie haute tension si nécessaire, le tout sans frais pour les propriétaires.

Tel que mentionné, un rappel devrait suivre pour les propriétaires canadiens d’un EQB dans les prochaines semaines.

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Jaguar Land Rover (JLR) prépare une année 2026 bien chargée avec le lancement de trois modèles Range Rover entièrement électriques : le Range Rover, le Range Rover Sport et le Velar.

Ces nouveautés arrivent dans un contexte commercial incertain. Les tarifs douaniers américains annoncés par Donald Trump pourraient affecter directement les véhicules produits au Royaume-Uni.

Le marché nord-américain en ligne de mire

Les États-Unis constituent le plus important marché de JLR. Une fois dépassé le seuil de 100 000 véhicules britanniques exportés, les tarifs douaniers grimperont nettement. Construire une usine en Amérique du Nord semble peu probable, mais un partenariat de production sous contrat avec Magna International, au Canada, reste envisageable. Magna a déjà produit le Jaguar I-Pace en Autriche. JLR, pour sa part, ne commente pas publiquement ces possibilités.

Selon plusieurs analystes, certains constructeurs retardent leurs décisions produits en attendant plus de clarté sur les tarifs. Les modèles déjà avancés dans leur développement, comme les trois Range Rover électriques, poursuivront toutefois leur chemin vers le lancement.

Range Rover SV
Range Rover SV | Auto123.com

Les modèles annoncés

Le Range Rover Électrique, basé sur la plateforme Modular Longitudinal Architecture, viserait une autonomie d’environ 500 km, une recharge rapide grâce à une architecture de 800 volts et près de 550 chevaux grâce à deux moteurs (un par essieu). Le prix de départ est estimé à 140 000 $ US, pouvant dépasser 300 000 $ US pour les versions personnalisées. Plus de 60 000 commandes auraient déjà été enregistrées. Un rafraîchissement est prévu pour 2028, suivi d’une refonte complète en 2030.

Le Range Rover Sport Électrique reprendra les technologies de son grand frère tout en conservant ses capacités tout-terrain. Le Range Rover Velar Électrique, quant à lui, visera les acheteurs en quête d’un véhicule plus compact, sans compromis sur le luxe.

Un pari dans un marché en transition

Lancer simultanément trois modèles électriques haut de gamme constitue un engagement important pour JLR. Le constructeur devra toutefois composer avec l’absence de crédits fédéraux américains, de possibles hausses tarifaires et un marché des véhicules électriques dont la croissance marque une pause.

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Les VUS hybrides rechargeables ne manquent pas sur le marché, mais peu peuvent se vanter d’offrir une autonomie électrique de 87 km. Comme nous avions le véhicule durant l’été, nous avons réussi à frôler les 100 km d’autonomie. Nous n’avons pas mis une seule goutte d’essence durant la semaine d’essai, malgré le fait que nous avons parcouru un peu plus de 250 km. À mi-chemin entre luxe, confort et efficience, ce modèle coche toutes les cases pour séduire les conducteurs qui veulent réduire leur consommation d’essence sans sacrifier l’agrément de conduite. Si vous trajet vous amène plus loin, le moteur 4 cylindres turbo prend la relève.

Quoi de neuf pour 2025

Cette nouvelle mouture du GLC 350e est proposée en trois finitions — Standard (64 900 $), Exclusive (68 700 $) et Pinnacle (72 400 $) — toutes dotées de série de la suspension adaptative, de la connectivité sans fil Apple CarPlay/Android Auto, du système Keyless-Go/Start et de la dernière version du MBUX. Parmi les rivaux directs il y a l’Audi Q5 TFSI e, le Volvo XC60 T8, le Lexus NX 450h+ et le Lincoln Corsair Grand Touring.

Un habitacle lumineux et technologique

À bord, le GLC 350e offre une atmosphère claire et moderne. L’écran central de 11,9 pouces légèrement orienté vers le conducteur domine la planche de bord inspirée de l’aviation, avec ses buses de ventilation façon réacteur. Les sièges offrent un excellent maintien, et la finition est irréprochable. Les passagers arrière bénéficient d’un bon espace, même si la garde aux jambes dépend de la position des sièges avant. Le coffre propose 470 litres (jusqu’à 1 530 litres banquette rabattue), légèrement réduit par rapport au GLC 300 à cause de la batterie.

Technologie embarquée

Le GLC 350e profite de la troisième génération du MBUX, avec affichage tête haute, caméra 360°, éclairage Digital Light et système audio Burmester 3D selon la finition choisie. La connectivité est complète, mais l’absence de commandes physiques pour la climatisation oblige à passer par l’écran tactile, ce qui peut perturber l’ergonomie en conduite.

Motorisation et performances

Le système hybride associe un 4 cylindres turbo de 2,0 L (201 ch) à un moteur électrique de 134 ch, alimenté par une batterie de 23,3 kWh. La puissance cumulée atteint 313 ch et 406 lb-pi de couple, pour un 0-100 km/h en 6,2 secondes. Suffisamment nerveux pour s’insérer sur l’autoroute, le GLC 350e privilégie la douceur et l’efficacité à la brutalité. Sur la route la direction précise et la suspension adaptative filtrent bien les imperfections, même sur chaussée dégradée. Ce n’est pas un VUS sportif, mais il inspire confiance et reste agréable sur longues distances. Le roulis est contenu, et la transition entre thermique et électrique est imperceptible.

Consommation et autonomie

Avec les 87 km d’autonomie annoncée, le GLC 350e devance ses concurrents de 20 à 30 km et même plus. En hiver, l’utilisation du chauffage et des dégivreurs réduit l’autonomie, mais il reste possible de couvrir la majorité des trajets quotidiens sans passer à la pompe. En mode hybride, la gestion intelligente de l’énergie optimise la consommation sur route et autoroute.

Conclusion

À partir de 65 000 $, le GLC 350e se distingue par son autonomie électrique record, son confort et son raffinement. C’est un hybride rechargeable idéal pour ceux qui veulent un véhicule haut de gamme capable de rouler au quotidien sans essence, tout en restant parfaitement adapté aux longs trajets.

Forces

  • Autonomie électrique supérieure à la concurrence (87 km)
  • Qualité de fabrication et confort de premier plan
  • Équipement technologique complet et sécuritaire
  • Conduite souple et silencieuse
  • Suspension adaptative efficace

Faiblesses

  • Prix élevé avec options
  • Trop de fonctions passant par l’écran tactile
  • Coffre légèrement réduit par rapport au modèle non hybride
  • Sensible à la baisse d’autonomie en hiver

Le texte Mercedes-Benz GLC 350e 4MATIC 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La marque de pneus Firestone a 125 ans et les célébrations pour le souligner dignement vont bientôt commencer. Voilà ce qu’a annoncé Bridgestone Americas, filiale étatsunienne du géant japonais Bridgestone, il y a quelques jours par voie de communiqué. Firestone célébrera cet événement par le lancement de nouveaux produits, mais aussi avec des célébrations qui se dérouleront jusqu’en août 2026.

« Harvey Samuel Firestone (1868-1938), le fondateur, était un pionnier dont la vie, l’héritage et l’engagement envers nos clients restent ancrés dans notre ADN aujourd’hui », a déclaré Scott Damon, PDG de Bridgestone West et président du groupe Bridgestone Americas. « Nous nous efforçons continuellement d’innover, d’améliorer la vie de nos clients grâce à nos produits, services et solutions, et de nous adapter aux besoins changeants de demain. »

Célébration de ces 125 ans

Les célébrations entourant ce 125e anniversaire comprendront le lancement de nouveaux produits dans tous les créneaux du marché; des produits sur lesquels le fabricant n’a toutefois donné aucune information jusqu’ici. Il y aura aussi diverses activités festives conçues pour mettre en valeur le riche passé de la marque tout au long de cette année charnière.

Pour marquer le coup d’envoi de cet anniversaire, Firestone a invité des conteurs à un programme de conduite tout-terrain sur mesure à travers les paysages reculés de la forêt nationale de Bighorn, dans le Wyoming. Étant l’un des États américains les moins densément peuplés, le Wyoming rappelle les expéditions en pleine nature réalisées par le fondateur de la marque au début des années 1900 en compagnie de Thomas Edison, Henry Ford et John Burroughs. Cette expédition contemporaine dans des lieux reculés, et les autres qui suivront, serviront de réinterprétations modernes des aventures vécues par Harvey Firestone.

Ce 125e anniversaire sera également mis en valeur dans le sport automobile, l’héritage de Firestone dans ce domaine remontant presque à l’époque que la fondation de la marque. Après tout, la première victoire de Firestone en course automobile a été obtenue lors de la première épreuve des 500 milles d’Indianapolis, en 1911. Cet héritage sportif se poursuivra tout au long de la saison 2026 du championnat NTT Indycar pour lequel Firestone sera le fournisseur exclusif de pneus pour une 26e saison consécutive. Firestone organisera aussi une animation spéciale à l’occasion de la 110e édition de l’Indy 500, qui sera disputée le 24 mai 2026.

Un héritage historique

L’histoire de Firestone commence il y a 125 ans grâce à l’esprit novateur de son fondateur. En créant la Firestone Tire and Rubber Company à Akron, en Ohio, le 3 août 1900, Harvey Firestone était animé par la conviction que la clé du succès commercial dans le domaine des pneumatiques était liée à l’offre d’une « qualité et d’une valeur ajoutée accrues, sans frais supplémentaires ». Cette vision fondatrice a rapidement propulsé Firestone au premier rang du marché, rendant rapidement cette marque indissociable de l’industrie automobile américaine. De la création de la campagne « Livrez par camion » en 1919, qui a contribué à la création du réseau routier des États-Unis, au lancement du premier pneu pour tracteur, Firestone a d’ailleurs souvent été à l’avant-garde de son industrie.

Après le décès de Harvey Firestone, survenu le 7 février 1938 à l’âge de 69 ans, l’entreprise a poursuivi sa croissance en accédant aux marchés internationaux. De sérieux problèmes de fiabilité de produits survenus dans les années 70 ont toutefois mené à une restructuration majeure en 1979, puis à la vente de la Firestone Tire & Rubber à Bridgestone de Tokyo, en 1988, pour la somme de 2,6 milliards de dollars US. Par la suite, les problèmes se sont résorbés et la marque est demeurée un nom familier des automobilistes tout autant que les passionnés de sport automobile, Firestone ayant plus de 75 victoires à son actif à l’Indy 500.

Photos : Firestone et Librairie du Congrès

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• Le Dodge Durango SRT Hellcat est de retour pour 2026 avec le programme de personnalisation Jailbreak.

Le Dodge Durango SRT Hellcat, le VUS à essence le plus puissant jamais produit, fait son retour pour l’année modèle 2026, avec l’introduction d’une nouvelle déclinaison baptisée « Jailbreak ». Ce programme inédit offre aux acheteurs la possibilité de personnaliser leur VUS de performance à trois rangées avec plus de six millions de combinaisons possibles, en levant les restrictions habituelles sur les options.

Le Dodge Durango SRT Hellcat 2026
Le Dodge Durango SRT Hellcat 2026 | Auto123.com

Une personnalisation quasi illimitée

Inspiré du programme Jailbreak déjà lancé avec les Dodge Challenger et Charger, ce nouvel ensemble permet de choisir librement parmi six couleurs de carrosserie, dont la nouveauté « Green Machine », six styles de roues, plusieurs couleurs d’étriers de freins Brembo, des logos extérieurs aux teintes variées, et des bandes décoratives personnalisables.

Le Dodge Durango SRT Hellcat 2026
Le Dodge Durango SRT Hellcat 2026 | Auto123.com

À l’intérieur, cinq couleurs sont offertes pour la sellerie, et l’aménagement est configurable pour la possibilité d’accueillir cinq, six ou sept occupants, ainsi que quatre teintes pour les ceintures de sécurité. Un logo « Jailbreak » exclusif apposé sur des appliques en fibre de carbone souligne le caractère unique de chaque véhicule.

Le Dodge Durango SRT Hellcat 2026
Le Dodge Durango SRT Hellcat 2026 | Auto123.com

Motorisation du Dodge Durango SRT Hellcat 2026

Sous le capot, le VUS conserve son V8 Hemi suralimenté de 6,2 litres développant 710 chevaux et 645 lb-pi de couple. La version standard du Durango SRT Hellcat, sans personnalisation Jailbreak, reste également offerte, avec des roues de 20 pouces qui ont été mis à jour et une configuration à cinq places.

Le programme Jailbreak inclut aussi des options technologiques comme un groupe audio premium Harman Kardon, un toit ouvrant, des systèmes avancés d’aides à la conduite, ainsi qu’un groupe remorquage.

Les commandes pour le Dodge Durango SRT Hellcat 2026 s’ouvriront en août, avec les premières livraisons prévues dans les concessions canadiennes au quatrième trimestre de 2025.

Le Dodge Durango SRT Hellcat est de retour pour 2026 avec un niveau de personnalisation quasi illimité | Auto123.com

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Il est évident que tous les systèmes d’aides à la conduite qui sont aujourd’hui présents dans nos véhicules contribuent à éviter quantité d’accidents et par ricochet, à sauver des vies. Cependant, certaines aides peuvent être agaçantes, voire agressantes (des alertes sonores lorsqu’on franchit une ligne, par exemple).

Et selon une récente étude menée par des chercheurs d’universités américaines, mais aussi d’institutions situées à Hong Kong, certaines encouragent des comportements délinquants, et même, une conduite plus dangereuse.

Pour réaliser leur enquête, les scientifiques se sont appuyés sur les données télématiques d’un constructeur (qui n’a pas été identifié). Celui-ci leur a donné accès à toutes sortes d’informations, y compris les caractéristiques des conducteurs telles que leur âge et leur sexe. Les caractéristiques de sécurité ont été classées en deux catégories : les avertissements moins urgents et ceux très urgents. Par exemple, une alerte pour les angles morts entre dans la première catégorie alors que l’avertissement de collision entre dans la deuxième.

Les systèmes moins urgents

Les résultats ont démontré que les systèmes dits moins urgents ont entraîné une réduction des freinages brusques de 6,8 %, en comparaison avec des données recueillies avec des véhicules qui ne sont pas équipés de systèmes. Cela prouve que, par exemple, une alerte pour les angles morts est efficace et rend plus sécuritaire la conduite. .

Certaines aides à la conduite encouragent de mauvais comportements au volant | Auto123.com

Les systèmes urgents

Pour les systèmes plus urgents, là, on découvre que les conducteurs qui profitent de ces outils de sécurité ont vu les situations de freinage brusque augmenter de 5,7 %. En gros, l’étude a conclu que les gens, se sentant plus en sécurité à cause du système de protection, sont plus passifs et se fient au système pour les sortir d’embûches.

À l’inverse, les systèmes moins urgents incitent les conducteurs à être plus prudents et moins téméraires.

En tout, les résultats de 195 743 véhicules ont été compilés. L’échantillon est très nombreux, ce qui ajoute du poids aux résultats.

Le sexe

Autre fait intéressant, l’étude a révélé une différence dans la façon de réagir des hommes et des femmes. Ces dernières apprennent plus rapidement que les hommes à réagir de manière réflexive aux messages informatifs des systèmes d’aides à la conduite, alors que les hommes adoptent un comportement plus risqué.

Efficaces malgré tout

En conclusion de l’étude, ce qui est vraiment intéressant, c’est que malgré la différence de comportement des conducteurs selon le type d’aides à la conduite, les voitures équipées de systèmes de sécurité ont vu leur taux d’accident diminuer de 15 %, alors que pour les angles morts, la proportion grimpe à 19. %.

Les systèmes de sécurité ne sont pas parfaits et nous allons continuer à en décrier certains afin que les choses continuent de s’améliorer. Chose certaine, elles permettent de réduire les risques d’accident et elles finissent par sauver des vies.

Il est difficile d’être contre la vertu

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