La NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada, a déclaré avoir ouvert une enquête concernant 129 222 véhicules Ford en raison de rapports rapportant des collisions reliées à la technologie de conduite semi-autonome mains libres BlueCruise.

Le problème, c’est ce qui a forcé la NHTSA à agir promptement, c’est que deux collisions se sont avérées mortelles. Les modèles impliqués étaient des VUS électriques Mustang Mach-E.

Selon la NHTSA, dans les deux cas, les véhicules roulaient à plus de 120 km/h sur une autoroute, sous des conditions d’éclairage nocturne. Ils sont entrés en collision avec des véhicules qui étaient arrêtés. C’est à ce niveau que le problème se situerait, c’est-à-dire avec la détection des modèles qui sont stationnaires, alors que le véhicule équipé du système BlueCruise roule à vitesse d’autoroute.

La NHTSA va concentrer son analyse là-dessus.

Pour l’instant, Ford n’a pas émis de commentaire face à l’annonce de la NHTSA.

Le système de conduite semi-autonome BlueCruise fonctionne avec un système de surveillance du conducteur basé sur le travail de caméras pour déterminer le niveau d’attention de celui qui est aux commandes du véhicule. Il peut être utilisé sur 97 % des autoroutes américaines et canadiennes sans intersections ni feux de signalisation.

Le Lincoln Nautilus peut être équipé du système BlueCruise
Le Lincoln Nautilus peut être équipé du système BlueCruise | Auto123.com

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Le texte La NHTSA ouvre une enquête sur 129 000 véhicules Ford provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lors de la vente aux enchères du groupe Mecum tenue à Kissimmee, en Floride, une Porsche 917K de 1969 appartenant à Jerry Seinfeld a entraîné une offre astronomique de 25 millions USD.

Pourtant, l’humoriste a refusé, estimant que le prix n’atteignait pas le seuil de réserve qu’il souhaitait. Avec une fortune estimée à 1,1 milliard de dollars, Seinfeld peut se permettre ce luxe, préférant probablement garder ce trésor automobile exceptionnel.

Lors de l'encan Mecum
Lors de l’encan Mecum | Auto123.com

Une Porsche mythique aux multiples facettes

Ce modèle n’est pas une Porsche ordinaire. La 917K, célébrée comme l’une des meilleures voitures de course de tous les temps, a permis à Porsche de remporter sa première victoire aux 24 Heures du Mans en 1970. Avec seulement 65 exemplaires produits, chaque modèle est une pièce de collection rare.

La Porsche 917k 1969, de haut
La Porsche 917k 1969, de haut | Auto123.com

Mais ce châssis 917-022, arborant la célèbre couleur Gulf bleu et orange, dépasse la rareté : il est devenu une icône grâce à son rôle dans le film Le Mans de 1971, avec Steve McQueen. Sous son capot se cache un moteur 12 cylindres à plat de 4,5 litres développant 580 chevaux et un couple de 366 lb-pi, une puissance capable de propulser cette bête de course à des vitesses impressionnantes, même selon les standards actuels.

Une histoire marquée par des célébrités

Avant d’atterrir dans la collection de Seinfeld, cette Porsche a appartenu à plusieurs personnalités connues. Steve McQueen l’a initialement achetée via sa société Solar Productions, espérant participer aux 24 Heures du Mans. Bien qu’il n’ait pas pu réaliser ce rêve, la voiture a brillé dans son film culte.

Par la suite, elle est passée entre les mains de pilotes tels que Reinhold Joest, Brian Redman, et Richard Attwood, qui l’a gardée jusqu’en 2020. Après un bref passage chez le collectionneur Frank Gallogly, elle a rejoint la prestigieuse collection de Jerry Seinfeld, participant à des événements comme le Concours d’élégance de Pebble Beach.

La voiture a été restaurée en août 2024.

Un trésor inestimable

Cette Porsche 917K représente bien plus qu’un véhicule : elle incarne une fusion unique entre les exploits sportifs, la magie hollywoodienne et le prestige automobile.

La Porsche 917k 1969, avant
La Porsche 917k 1969, avant | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, avec la signature d'un ancien propriétaire
La Porsche 917k 1969, avec la signature d’un ancien propriétaire | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, intérieur
La Porsche 917k 1969, intérieur | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, moteur
La Porsche 917k 1969, moteur | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, sur la piste
La Porsche 917k 1969, sur la piste | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, de profil
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La Porsche 917k 1969, arrière
La Porsche 917k 1969, arrière | Auto123.com

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Le texte La Porsche 917K de Seinfeld : une offre de 25 millions balayée du revers de la main provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le nouveau président des États-Unis n’a pas tardé à imposer sa vision pour l’industrie automobile. Quelques heures après son investiture, Donald Trump a signé une série d’ordres exécutifs annulant les politiques favorisant les véhicules électriques (VÉ), introduites par Joe Biden.

L’un des changements majeurs concerne l’objectif non contraignant de Biden, qui visait à ce que 50 % des nouvelles ventes de véhicules aux États-Unis soient électriques d’ici 2030.

Bien que cet objectif n’ait jamais été une obligation légale, il était soutenu par de nombreux constructeurs automobiles. Trump, quant à lui, s’engage à « promouvoir un véritable choix des consommateurs » en éliminant ce qu’il qualifie de « distorsions du marché imposées par le gouvernement ».

Vers la suppression des subventions et des bornes de recharge

L’administration Trump envisage également d’éliminer les subventions fédérales, notamment le crédit d’impôt de 7500 $ pour l’achat de véhicules électriques. Bien que cet aspect n’ait pas encore été explicitement acté, l’ordre exécutif mentionne une révision des « subventions injustes qui favorisent les véhicules électriques aux dépens d’autres technologies ».

De plus, le président a ordonné l’arrêt immédiat du financement des infrastructures de recharge. Le programme lancé par Biden en 2021, doté de 7,5 milliards de dollars pour établir 500 000 bornes de recharge d’ici 2030, est désormais suspendu.

Des Ford F-150 à essence à l'usine
Des Ford F-150 à essence à l’usine | Auto123.com

Assouplissement des normes d’émissions

Parmi les autres mesures annoncées, Trump prévoit de revenir aux normes d’émissions et de consommation de carburant de 2019. Ce retour en arrière pourrait autoriser environ 25 % d’émissions supplémentaires par mile parcouru par rapport aux limites prévues pour 2025.

Selon le président, ces changements visent à « supprimer les obstacles aux ressources énergétiques domestiques » et à rétablir une concurrence équitable entre les véhicules thermiques et électriques.

Impacts sur l’industrie et les consommateurs

Ces décisions marquent un tournant majeur pour l’industrie automobile. Alors que les constructeurs s’étaient largement engagés dans l’électrification, notamment sous la pression des régulations précédentes, l’abandon des incitatifs pourrait ralentir la transition.

Pour les consommateurs, cela pourrait signifier une baisse des prix des véhicules électriques à court terme, mais une diminution des options abordables pour ceux qui souhaitent adopter cette technologie.

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Le texte Fin du « mandat EV » : Trump change de cap provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’intérêt des Canadiens à l’égard des véhicules de marque Volvo, entre autres ceux qui sont électrifiés, est à la hausse. Voilà ce que nous apprennent les chiffres de ventes publiés par Volvo Car Canada Ltd., ces derniers jours. Cela dit, sans les nombreuses innovations technologiques récentes qui ont rendu attrayants notamment les véhicules électriques (VÉ), y aurait-il autant d’engouement à leur égard s’ils avaient été conçus à l’image du premier VÉ de Volvo ?

Chez Volvo, on l’appelle Elbil, nom qui signifie tout simplement « voiture électrique » dans les langues scandinaves. Ce prototype est né il y a presque cinquante ans dans la mouvance du premier Choc pétrolier, l’époque où certains constructeurs commençaient à admettre une part de responsabilité dans les problèmes affectant notre planète.

Le Suédois Pehr G. Gyllenhammar, alors patron de Volvo, l’avait exprimé éloquemment lors de la Conférence des Nations Unies sur la protection de l’environnement de 1972, en affirmant : « En tant que constructeurs automobiles, nous faisons partie du problème. Nous devons donc faire partie de la solution. »

Une paire de prototypes

Développée en partenariat avec Televerket, une entreprise suédoise de télécommunications, l’Elbil est à l’image de nombreux prototypes et autres VÉ commercialisés à petite échelle de cette époque. Elle a le gabarit d’une citadine et mesure un peu plus de 2 m, comme une Smart Fortwo.

À l’automne 1976, Volvo présente deux prototypes de cette voiturette : un modèle orange à quatre places destiné à la famille et un utilitaire biplace jaune conçu pour la poste suédoise. Pour cette variante, on a même prévu une portière coulissante du côté droit, pour faciliter le travail du postier.

Deux moteurs électriques transmettent 9,5 kW (12,7 ch) aux roues arrière. Cette puissance permet à l’Elbil d’atteindre une vitesse de croisière de 50 km/h et même d’effectuer d’occasionnelles pointes à 70 km/h.

Une douzaine de batteries au plomb de six volts logées dans un tunnel central alimentent les moteurs. Elles ont le désavantage d’être lourdes et pèsent 350 kg, ce qui porte la masse de l’Elbil à près de 1 200 kg, selon Hans Hedberg. Le directeur du département Héritage chez Volvo Cars nous apprend également qu’elles ne procurent guère plus de 50 kilomètres d’autonomie, soit l’équivalent de 2 heures de conduite. De plus, leur recharge nécessite 10 heures.

Le défi, la batterie

Hans Hedberg affirme qu’à l’époque, on reconnaît l’aspect écologique des VÉ, leur fonctionnement silencieux, leur coût d’entretien inférieur et leur durée de vie plus longue. Le défi, cependant, c’est la batterie. Voilà pourquoi le projet Elbil sera sans lendemain.

L’avènement de diverses technologies modernes, notamment la batterie au lithium-ion dont l’usage s’est intensifié à partir des années 90, a donné un nouveau souffle à l’électrification des véhicules. Si bien que les plus récentes nouveautés électriques de Volvo, les utilitaires EX30 et EX90, bénéficient d’une autonomie de 8 à 10 fois plus grande que l’Elbil.

Selon Ressources naturelles Canada, un EX90 2025 pourrait parcourir de 483 à 499 kilomètres dans les meilleures conditions et selon la version, alors que l’autonomie de l’EX30 va de 402 à 420 kilomètres.

Popularité des véhicules électrifiés à la hausse

Ces chiffres contribuent à expliquer l’engouement croissant des Canadiens à l’égard des véhicules électriques, entre autres ceux de Volvo.

Un communiqué publié le 7 janvier par Volvo Car Canada le confirme. Il nous apprend que cette filiale du constructeur suédois a vendu 13 404 véhicules au pays en 2024, ce qui représente une hausse de 4,2 % comparativement à l’année précédente.

Parmi ces véhicules, 6 178 étaient des modèles électrifiés (électriques ou hybrides branchables). C’est 38,2 % de plus que l’année précédente. De plus, de ce nombre, 3 539 avaient une motorisation hybride branchable et 2 639 une motorisation électrique.

Or, dans le cas des véhicules électriques, on observe aussi une augmentation des ventes. Faute d’avoir les chiffres du constructeur pour 2023, si l’on se fie aux chiffres tirés du Programme d’incitatifs pour les véhicules à zéro émission du gouvernement du Canada, Volvo aurait livré 324 VÉ de plus en 2024 qu’en 2023, ce qui représente une augmentation d’environ 13 %.

En somme, grâce à une gamme plus moderne et plus étoffée, et une disponibilité accrue des véhicules, en 2024, les modèles électrifiés représentaient 46,1 % du total des ventes de Volvo au Canada, ce qui constitue une hausse importante pour puisque cette proportion atteignait 35 % en 2023 et 30 % l’année précédente.

Photos : Volvo Cars

Le texte Le premier VÉ de Volvo, l’Elbil, aura bientôt 50 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La fin du programme fédéral iZEV (Incentive for Zero-Emission Vehicle) pourrait bien être la meilleure chose qui puisse arriver aux prix des véhicules électriques (VÉS). Cela semble contre-intuitif, mais écoutez bien. En janvier, l’annonce de la fin du programme a réveillé une vieille discussion. Selon Sam Fiorani, vice-président de la prévision mondiale des véhicules chez AutoForecast Solutions, basé en Pennsylvanie, les subventions gouvernementales pour les VÉS augmentent en réalité leur prix.

Comment les subventions influencent les prix des VE

Fiorani explique que les constructeurs ajustent les prix de leurs véhicules pour intégrer la valeur des subventions. Dans le cas du programme iZEV, les fabricants appliquaient un prix final qui restait attrayant pour les consommateurs, mais qui incluait déjà les 5 000 $ de subventions. Il cite l’exemple des incitations américaines de 7 500 $ : lorsque General Motors a perdu ces subventions, le prix de la Chevrolet Bolt a soudainement baissé de 7 000 $.

L’exemple révélateur de la Kia EV6

Un autre exemple est cerlui de la Kia EV6. Lors de son arrivée au Canada en 2022, son prix de base était fixé à 44 995 $, juste sous le seuil d’éligibilité de l’époque (45 000 $). En 2023, après que le plafond d’éligibilité a été relevé à 55 000 $, le prix de la EV6 a augmenté de 2 500 $. Cette hausse aurait été improbable si le plafond initial de 45 000 $ avait été maintenu. Kia a évoqué des “réalités du marché” comme la hausse des coûts des matériaux et de la main-d’œuvre, mais n’a pas confirmé l’impact direct des changements au programme iZEV.

Tesla, un maître de l’optimisation des subventions

Tesla a également profité du système en concevant une version économique de la Model 3, expédiée depuis une usine de Shanghai, pour se conformer aux critères d’éligibilité iZEV. Pendant 18 mois, cette stratégie a permis à Tesla de bénéficier des subventions avant que les véhicules construits en Chine ne soient disqualifiés.

Une opportunité pour des prix plus justes ?

Le coût élevé des VE est souvent cité comme l’un des principaux freins à leur adoption. Cependant, ces prix élevés pourraient être artificiellement gonflés par les subventions. Avec la fin du programme iZEV, il sera intéressant de voir si les prix des VE baissent et deviennent plus compétitifs face aux véhicules thermiques.

Le texte Supprimer les subventions pourrait faire baisser les prix des véhicules électriques et accélérer leur adoption provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Mercedes-Benz EQB est un VUS électrique compact qu’on aurait aimé voir sur le marché beaucoup plus tôt. Non seulement ça aurait permis à Mercedes-Benz de s’imposer davantage dans ce créneau, mais ça aurait aussi atténué les irritants auxquels on se heurte en conduisant ce véhicule.

Dimensions et espace : Dans la moyenne des compacts

Avec une longueur totale de 4,7 mètres, l’EQB se compare facilement à un Toyota RAV4. Sa largeur, incluant les rétroviseurs, dépasse légèrement les 2 mètres. Ces dimensions placent l’EQB dans la moyenne du segment des VUS compacts. L’EQB peut accueillir jusqu’à sept passagers moyennant un supplément de 1 300 $. Cependant, l’espace à l’arrière est très limité. Cette configuration est à considérer uniquement si vous transportez de jeunes enfants.

Design extérieur : Une esthétique démodée

Dans un marché où les VUS électriques affichent souvent un design futuriste et audacieux, le Mercedes-Benz EQB 2024 mise sur une approche plus traditionnelle. Ses lignes carrées rappellent celles du Classe G, mais dans un format compact. Malheureusement, ce clin d’œil n’atteint pas l’élégance des modèles plus imposants de la marque.

Intérieur : Matériaux et ergonomie en deçà des attentes

L’habitacle de l’EQB est à l’image de son design extérieur : fonctionnel mais loin des standards luxueux de Mercedes-Benz. Si les éclairages d’ambiance personnalisables et les écrans modernes sont des points positifs, les matériaux et les commandes tactiles du volant laissent à désirer.

Versions et performances : Un éventail de choix

Mercedes-Benz propose trois versions principales au Canada :

  • EQB 250+ : Propulsion, 188 chevaux, 0 à 100 km/h en 8,9 secondes.
  • EQB 300 : Transmission intégrale, 225 chevaux, 0 à 100 km/h en 7,9 secondes.
  • EQB 350 : Transmission intégrale, 288 chevaux, 0 à 100 km/h en 6,2 secondes.

Toutes les versions partagent une batterie de 70,5 kWh. L’autonomie varie entre 330 et 350 km selon le modèle, mais diminue considérablement en hiver.

Consommation hivernale : Un talon d’Achille

Lors de notre essai hivernal, l’autonomie maximale atteignait seulement 260 km. La consommation dépassait 30 kWh/100 km lorsque la température chutait sous le point de congélation. Même si l’EQB reste utilisable pour des trajets interurbains, ces performances hivernales sont décevantes.

Tarifs et rapport qualité-prix

L’EQB 250+ est offert à partir de 59 990 $. Le modèle EQB 300 débute à 64 990 $, tandis que l’EQB 350 atteint 75 700 $ en version de base. Avec les options, le prix peut rapidement avoisiner les 100 000 $, ce qui le place dans une tranche peu concurrentielle pour un VUS compact.

Conclusion : Pour qui est l’EQB 2024 ?

En version de base, l’EQB 2024 peut constituer un choix intéressant pour les acheteurs en quête d’un VUS électrique premium à l’esthétique classique. Toutefois, les acheteurs devront être prêts à composer avec une autonomie limitée en hiver et un rapport qualité-prix perfectible.

Le texte Mercedes-Benz EQB provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le 17 janvier, la jeune pousse américaine Canoo, consacrée aux véhicules électriques, a annoncé qu’elle déposait le bilan sous le chapitre 7, signant ainsi la fin de ses activités. Cette décision marque la liquidation immédiate des actifs de l’entreprise sous la supervision du tribunal des faillites du Delaware.

Canoo, connue pour ses véhicules utilitaires innovants, notamment des microbus destinés aux parcs commerciaux, gouvernementaux et industriels, n’a pas réussi à surmonter une situation financière critique. Malgré des designs audacieux et des partenariats prestigieux, les difficultés financières auront eu raison de cette jeune entreprise.

Des pertes qui s’accumulaient

L’entreprise a été confrontée à une perte nette de 165 millions au cours des neuf premiers mois de 2024, contre 204 millions pour la même période en 2023. Plus frappant encore, Canoo n’a généré que 1,5 million de revenus au cours des trois premiers trimestres de 2024.

En dépit d’incitations fiscales atteignant 100 millions promises par l’État de l’Oklahoma, où Canoo avait lancé sa production en novembre 2023, l’entreprise n’a jamais approché la rentabilité. En 2023, elle avait même dépensé davantage pour le jet privé de son grand patron, Tony Aquila (1,7 million), que ce qu’étaient ses revenus annuels.

Le modèle 'fliestyle' conçu par Canoo
Le modèle ‘fliestyle’ conçu par Canoo | Auto123.com

Une tentative de sauvetage infructueuse

Dans une déclaration officielle, Canoo a reconnu avoir tenté de trouver des capitaux étrangers pour maintenir ses activités à flot. Cependant, ces discussions n’ont pas abouti, contraignant le conseil d’administration à déclarer l’insolvabilité.

Tony Aquila et l’un des principaux investisseurs de Canoo ont ainsi exprimé leur déception :

« Nous sommes profondément attristés par cette issue. Nous remercions nos partenaires tels que la NASA, le Département de la Défense, le Service postal américain, l’État de l’Oklahoma et Walmart pour leur confiance dans nos produits et notre vision. »

Une fin prématurée pour un projet prometteur

Canoo avait suscité de grands espoirs dans le secteur des véhicules électriques avec ses concepts de microbus futuristes. Pourtant, cette aventure se termine sur une note amère. Entre des pertes financières colossales et une demande incertaine, la firme naissante n’a pas réussi à tenir ses promesses face à une concurrence féroce.

Le mot de la fin

L’histoire de Canoo, bien que brève, illustre les défis auxquels les nouveaux fabricants de véhicules électriques doivent faire face. Entre innovation et réalité économique, le chemin vers la réussite reste semé d’embûches.

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Le texte Canoo déclare faillite et cesse ses activités provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Kia a annoncé le rappel de près de 74 500 exemplaires de son Sorento, incluant les modèles hybrides et hybrides rechargeables. La raison ? Un problème logiciel au niveau de l’unité de contrôle des systèmes de carrosserie, responsable de la gestion des phares et des feux, en serait la cause.

Les véhicules concernés comprennent :

  • • Sorento 2024-2025
  • • Sorento hybride et hybride rechargeable 2025

Cette défaillance peut entraîner la perte des feux de croisement et des feux, réduisant ainsi la visibilité et augmentant le risque d’accident.

Feu sur le Kia Sorento
Feu sur le Kia Sorento | Auto123.com

Une solution gratuite pour les propriétaires

Pour remédier à ce problème, Kia met à la disposition une mise à jour logicielle gratuite, qui pourra être effectuée lors d’une visite chez le concessionnaire. Les propriétaires concernés seront informés à partir du 21 février 2025. Ce rappel affecte pour le moment les modèles américains, mais comme c’est presque toujours le cas, ce problème existe aussi chez nous.

Impact sur la sécurité

Rouler sans phares ou feux fonctionnels peut être extrêmement dangereux, notamment lors de conditions de faible luminosité. Kia rappelle l’importance de corriger ce problème rapidement pour garantir la sécurité des conducteurs et des autres usagers de la route.

Si vous possédez un modèle Sorento concerné, n’hésitez pas à planifier une visite chez votre concessionnaire pour effectuer cette mise à jour essentielle.

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Le texte Kia rappelle plus de 74 000 Sorento en raison d’un problème avec les phares et les feux. provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les yeux des visiteurs s’écarquillent à l’approche du kiosque de Lexus cette année, au Salon de l’auto de Montréal (SAM). Deux véhicules tranchent avec le style BCBG des autres modèles. Deux véhicules qui ne laissent personne indifférent : certains esquissent un sourire, d’autres ont un regard interrogateur. C’est normal puisque le constructeur en a fait des œuvres d’art sur quatre roues.

Ce duo réunit un utilitaire NX et une berline IS. Par l’audace de leurs designs, ils rappellent la Porsche de Janis Joplin, la Rolls-Royce de John Lennon ou encore cette vingtaine de Art Cars commandités par BMW depuis 1975. Bref, ils ajoutent du piquant à l’exposition présentée au Palais des congrès de Montréal jusqu’au 26 janvier.

Issus d’une initiative de Lexus Canada baptisée « Savoir-faire Lexus » leur présentation au SAM coïncide avec l’amorce des célébrations du 35e anniversaire de la marque au pays. Et pour évoquer ce savoir-faire entourant la conception et la fabrication de ces véhicules, on a fait appel à deux artistes locaux qui ont créé des œuvres originales servant à habiller les deux modèles populaires; des œuvres qui évoquent pour eux des moments importants liés à la nature, à leurs proches ou à eux-mêmes.

Deux muralistes québécois

Ces artistes sont Maxilie Martel-Racicot et Patrick Dyer, deux muralistes mieux connus par leurs noms d’artiste : Mono Sourcil et Peru. Deux artistes au style aussi distinctif que reconnaissable, reconnaissent les responsables de cette initiative.

Par exemple, le Lexus NX signé Mono Sourcil évoque la joie de vivre et la lumière. Son habillage s’inspire de ces moments où l’on entre en rapport avec la nature, explique l’artiste montréalaise. « Ces moments surviennent lorsque nous nous entourons de ceux qu’on aime, tout en admirant notre environnement. J’ai donc choisi de représenter plusieurs de ces petits moments précieux où la nature occupe une place importante dans nos vies. »

Peru, pour sa part, s’est inspiré des moments qu’on passe à bord d’une voiture familiale, comme la berline IS, puisqu’elle devient l’extension de la maison, dit-il. Il ajoute d’ailleurs que certains de ses souvenirs d’enfance les plus marquants remontent à l’époque où, dans son Pérou natal, il se retrouvait sur la banquette arrière de la voiture paternelle. « J’y ai passé beaucoup de temps à méditer en regardant l’extérieur et en me perdant dans mes rêves. J’essaie maintenant de créer des moments significatifs pour mes propres enfants de la même manière. » En exploitant la géométrie en casse-tête qu’il aime tant exploiter, avec ces lignes épurées et ces couleurs primaires qui évoquent la simplicité de l’enfance, il affirme avoir réalisé des motifs méditatifs qui vont transporter les gens dans le temps, « comme s’ils étaient assis sur la banquette arrière de leur voiture avec rien d’autre que leur imagination. »

Ces deux réalisations, espèrent les stratèges de Lexus Canada, accrocheront notamment le regard d’une clientèle jeune dans l’espoir, sans doute, d’élever encore davantage Lexus, une marque qui a tout de même décroché le troisième rang des marques de luxe au palmarès national des ventes, en 2024.

Des « œuvres roulantes » destinées à voyager

Ces deux œuvres roulantes ne seront pas exposées qu’à Montréal. On les verra aussi dans les deux autres grands salons canadiens : à Toronto et à Vancouver, nous a appris une responsable du marketing de Lexus lors du dévoilement du NX signé Mono Sourcil, qui avait lieu au Vieux-Port de Montréal, le 15 janvier dernier.

Certains remarqueront, par ailleurs, que ces deux véhicules-tableaux n’ont pas été réalisés au pinceau ou à l’aérographe. On les a plutôt habillés d’une pellicule de plastique qui devient le support de ces œuvres. Ce support offre d’ailleurs l’avantage d’être reproduisible. On pourrait donc « cloner » ces créations afin de présenter la même création lors de deux événements se produisant au même moment, nous a-t-on expliqué. Il serait même possible de fournir un double de l’un ou l’autre de ces deux véhicules à un concessionnaire intéressé de l’exposer dans ses installations. Pratique !

Photos : Luc Gagné

Le texte Salon de Montréal 2025 : Deux oeuvres d’art sur quatre roues chez Lexus provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On s’attend à des pertes de 25 % à 35 %, dans l’ensemble. On est parfois étonnés que ce soit plus important, parfois ravis que ce soit moins.

Concernant ces pertes, il se dit beaucoup de choses là-dessus. Les défenseurs de la voiture électrique les minimisent alors que ses détracteurs en parlent comme si c’était le crime du siècle.

Il faut comprendre qu’un véhicule à essence consomme également plus l’hiver ; le froid n’est l’ami de personne.

Évidemment, avec un modèle électrique, il faut tenir compte du temps de recharge, ce qui peut venir modifier les plans lorsqu’on se déplace. Cependant, il faut relativiser le tout. Pour les propriétaires de modèles électriques, la recharge se fait à la maison dans la très grande majorité des cas (90 % à 95 %).

Et une perte d’autonomie sur un véhicule qui offre 400 km, alors qu’on parcourt 100 km par jour, ça n’a aucune incidence, car on recharge à la maison. Il faut prendre son « gaz égal », comme le dit l’expression.

Voilà pour ça.

Le Honda Prologue, maintenant.

La promesse de General Motors

Il y a près de deux ans, je me trouvais du côté de Kapuskasing, en Ontario, au centre d’essais hivernaux de General Motors (qui a été fermé depuis après plus de 50 ans d’opération). En discutant avec les représentants de la compagnie, l’un d’eux m’avait mentionné que les pertes en autonomie seraient drastiquement moins importantes avec la plateforme Ultium, celle qui sert le Honda Prologue.

Sachant que normalement, les modèles électriques laissent autour de 30 % de leurs capacités sur la table par temps froid, je m’attendais à une perte autour de 15 %, voire 20 %.

Or, ce n’est pas ce que j’ai pu constater jusqu’à maintenant, tant au volant d’un Acura ZDX que du Honda Prologue, mis à l’essai au début du mois de janvier. Ces deux modèles ne font pas mieux, pas pires.

Les résultats

J’ai effectué plusieurs sorties avec le Prologue lors de ma semaine d’essais. Le constat est simple. En gros, il faut calculer des pertes allant de 25 % à 35 %.

Lors d’une première sortie, avec un trajet sur autoroute, la perte a été de 33 %. À 110 km/h, pour chaque kilomètre qui disparaissait de mon autonomie restante, le véhicule franchissait 0,7 km.

En réduisant la vitesse à 100 km/h, la progression moyenne était de 0,8 km. Il est donc possible de réduire à 20 ou 25 % la perte, simplement en réduisant la cadence. Lors d’une deuxième, 29 %.

En circulation urbaine, les résultats sont mieux, mais ça dépend du type de conduite que l’on adopte ; plus on est agressif à l’accélération, moins ces derniers seront bons. Aussi, lorsque le modèle opère à une température idéale, son rendement est meilleur. Aucune surprise là.

Voici quelques chiffres concernant différentes sorties.

Autonomie au départ km parcourus autonomie restante

422 82,7 305

305 19,0 268

268 66,3 113

422 57,3 368

368 46,2 300

Vous le constatez, ça varie d’une sortie à l’autre, ce qui est un peu normal compte tenu des trajets empruntés, de la vitesse, des conditions routières, etc.

On souhaiterait des pertes moins importantes par moment, mais compte tenu de l’autonomie maximale, ça permet quand même de se déplacer sans avoir à penser à des recharges publiques trop souvent.

Ce qui est désagréable avec l’écran d’informations des produits de General Motors, c’est qu’on ne nous donne pas la consommation en kilowattheure par kilomètres, mais bien le nombre de kilomètres que l’on consomme par kilowattheure. Ça nous force à faire des calculs différents.

Au pire, lors de mes sorties, la capacité était de 2,6 km par kilowattheure, au mieux de 3,8 km par kilowattheure. En faisant un calcul, ça donne une grande variété d’autonomie possible, soit 221 km à 323 km.

Le tout par temps froid, ne l’oublions pas.

Nous effectuerons le même genre de test l’été prochain, afin de pouvoir comparer le tout.

Le texte Combien consomme le Honda Prologue 2025 en hiver provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile