Bien que souvent négligés, les pneus pourraient bientôt devenir des outils de haute technologie. La société finlandaise Nokian Tyres prévoit des pneus intelligents capables de s’adapter automatiquement aux conditions de conduite passant de l’été à l’hiver. Ces innovations pourraient voir le jour dès 2035, ouvrant la voie à une conduite plus sûre et plus efficace.

Des capteurs au service de l’automobiliste

Certains pneus sur le marché disposent déjà de capteurs intégrés transmettant des données sur la température et la pression via Bluetooth. Selon Teemu Soini, vice-président de l’innovation chez Nokian, ces capteurs sont désormais suffisamment robustes et économes en énergie pour fonctionner tout au long du cycle de vie d’un pneu. Mais Nokian va plus loin : la recherche se concentre sur des pneus capables de modifier leur structure, notamment la capacité et le design des rainures, pour optimiser l’adhérence, la maniabilité et les performances selon les conditions de la route.

Des pneus adaptables : du fantasme à la réalité

Imaginez conduire sur autoroute avec des pneus optimisés pour le rendement énergétique et le confort, puis arriver dans un parc tout-terrain où les rainures des pneus se réajustent pour maximiser l’adhérence dans la boue ou sur un terrain accidenté. Ce qui semble aujourd’hui relever de la science-fiction pourrait devenir réalité dans une dizaine d’années. Nokian affirme que ce type de pneus pourrait être commercialisé d’ici 2035. Bien que les détails techniques restent flous, Teemu Soini souligne que cette capacité d’ajustement des rainures pourrait améliorer considérablement les caractéristiques de maniabilité des pneus.

Les pneus sans air : un engouement exagéré ?

Alors que l’industrie s’intéresse également aux pneus sans air, Soini estime que cet enthousiasme pourrait être prématuré. Ces pneus doivent encore surmonter d’importants défis techniques, notamment leur résistance aux vitesses et températures élevées. Soini prévoit que les pneus sans air ne seront probablement pas utilisés sur les véhicules de tourisme à court terme. Cependant, ils pourraient convenir à des véhicules lents comme les chariots élévateurs ou les excavatrices.

Une révolution attendue

Si la promesse des pneus intelligents est réalisée, elle pourrait transformer l’expérience de conduite en augmentant la sécurité, la performance et l’efficacité énergétique. Pour Nokian Tyres, l’avenir des pneus intelligents est plus proche que jamais, promettant des innovations majeures d’ici 2035.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Des pneus intelligents qui pourraient s’adapter aux saisons d’ici 2035 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Cet organe des plus importants dans une voiture ancienne, est souvent mal entretenu, et souvent tenu pour acquis, ou sinon complètement ignoré.

Sur les voitures à propulsion, populaire à l’époque, il est dans l’essieu arrière. Sur les voitures à traction, il est devant.

On a tous une idée visuelle de quoi il a l’air, mais son action dans le déplacement d’une voiture est plutôt nébuleux pour plusieurs.

Il transmet la rotation de l’arbre de sortie de la transmission aux roues. Si ce n’était que ça, on parlerait d’un simple boitier d’engrenage à 90°. C’est en partie vrai pour les propulsions, et pour les tractions, on parlerait seulement d’un boitier d’engrenage en ligne.

Le compartiment qui renferme le différentiel comprend le «simple» boitier d’engrenage (90° pour les propulsions, et en ligne pour les tractions), et un beau petit kit d’engrenages qui se font face qui eux portent fièrement le nom de Différentiel.

Le mot en lui-même indique un peu sa fonction. Il permet une différence de rotation entre les 2 roues qui y sont rattachées. À quel moment cela est-il utile? Et oui, en tournant un coin de rue!

La roue intérieur droite, en tournant à droite, tourne moins vite que celle de gauche, logique vous direz, mais comment cela est possible? Grâce au différentiel.

Le différentiel est seulement la partie où logent les 4 petits engrenages qui se font face. Le reste, est le boitier d’engrenage (le pignon et la couronne), mais physiquement, ils sont la plupart du temps ensemble très près.

Quand le pignon du «différentiel» tourne par l’action de la transmission, il fait tourner la couronne. La couronne elle, fait tourner un boitier qui renferme les 4 engrenages. 2 de ces engrenages ont leur centre rattaché au boitier qui tourne avec la couronne. Les 2 autres engrenages eux, ont leur centre rattaché aux essieux des roues. Si les 2 pneus sont sur surface sèche, les 2 petits engrenages qui ont leur centre rattachés avec les essieux, ne peuvent tourner qu’avec les roues, alors, si les deux autres engrenages sont soumis à une rotation par la couronne, ils vont faire tourner les 2 autres (rattachés aux essieux) par les dents de celles-ci. En ligne droite ça va c’est facile, les engrenages qui se font face avec leurs dents, une paire force l’autre paire à tourner, mais ne tournent pas sur eux-mêmes.

En tournant à droite un coin de rue pour aller chercher une patate frite Chez Simone, sur le boulevard Gouin à Rivière des Prairies, la roue intérieure va tourner obligatoirement moins vite (puisque les 2 essieux ne sont pas soudés ensemble d’une seule pièce). Le boitier de la couronne tourne lui à la vitesse désiré par le pignon, vitesse décidé par le chauffeur. Alors, si le boitier de la couronne tourne toujours à la même vitesse (avec sa paire d’engrenage rattaché) et que l’engrenage de l’essieu intérieur (qui lui tourne moins vite en tournant) fera tourner la paire d’engrenage dans le boitier de la couronne qui eux feront tourner l’autre engrenage de l’autre essieu plus rapidement. (Tient, on l’avait presqu’oublié celui-là).

Donc, en ligne droite, les 4 engrenages qui se font face qui sont emboîté par leurs dents, ne tournent pas sur eux-mêmes. Ils vont seulement tourner quand la voiture va tourner.

Je recommence, mais vous finissez… d’accord?

Vous sortez du dépanneur Chez Georgette sur le boulevard Gouin et vous avez achetez votre TV Hebdo et votre Echo Vedette de la semaine. Chantal Pary brosse son chien, Paolo Noël enregistre un nouveau 33 tours avec les petits cœurs de Ste-Victoire. Vous vous dirigez en ligne droite vers l’église St-Joseph, qu’arrivera-t-il aux 4 engrenages qui sont engrenés ensemble? La paire qui est entrainée par le boitier de la couronne forcera à tourner les 2 engrenages de l’autre paire. Qui eux sont attaché aux essieux. Les roues vont faire avancer la voiture.

Bon, faites aller vos méninges et trouvez la suite,

Vous avez rencontré le curé Hardy à l’église St-Joseph pour le baptême de votre petite dernière, puis vous devez aller rencontrer le principal du secondaire Rivière des Prairies Monsieur Vallée, qui vous y a convoqué pour une rencontre. Votre ainé a reçu le privilège de participer à l’émission Génie en Herbe. En sortant du stationnement de l’église pour vous rendre au secondaire de votre fils, vous devez tourner à gauche…. Je vous aide un peu, la roue intérieur gauche tourne moins vite que celle de droite, logique. Que va-t-il se passer avec les 4 engrenages intérieur du différentiel??

Le texte Le Différentiel provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après des mois d’incertitude, le fabricant de sièges Recaro, célèbre fournisseur allemand de sièges automobiles, en particulier pour les véhicules performants, entre dans une nouvelle ère. Après avoir déposé une demande de protection contre la faillite en juillet, l’entreprise a trouvé un nouveau souffle grâce à un investisseur stratégique : le groupe Proma, un fabricant italien de sièges automobiles.

Selon le site Piston Heads, Proma a signé un accord d’investissement pour prendre le contrôle de Recaro et prévoit de relancer la production dès le début de l’année prochaine.

Un plan de relance structuré

Dans le cadre de cette transition, Proma conservera plusieurs employés des départements des ventes et de la technologie au siège de Recaro à Kirchheim unter Teck, en Allemagne. Le site, qui emploie actuellement 215 personnes, comprend également une usine de production.

Cependant, une partie de la production de Recaro sera transférée vers les usines italiennes de Proma, qui exploite 26 sites industriels sur trois continents.

Des sièges Recaro dans une Audi R8
Des sièges Recaro dans une Audi R8 | Auto123.com

Une reprise ciblée et limitée

L’acquisition par Proma ne concernera pas les opérations nord-américaines et japonaises de Recaro, qui resteront intactes. De plus, les divisions de Recaro dédiées aux sièges d’avion, de bureau, de jeux vidéos et conçus pour les bébés ne seront pas affectées par ce changement de propriétaire.

« Notre investissement dans Recaro renforcera notre capacité à offrir des produits de sièges haut de gamme tout en adoptant les innovations les plus avancées dans le secteur automobile. »

– Luca Pino, PDG de Proma Group

Un avenir prometteur pour une marque iconique

Recaro, qui a traversé des moments difficiles cette année, semble bien positionnée pour un retour à l’avant-scène grâce à Proma. Avec un accent renouvelé sur l’innovation et la qualité, cette collaboration promet de maintenir Recaro en tant que chef de file dans le domaine des sièges automobiles hautes performances.

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Le texte Recaro sauvé de la faillite par le groupe italien Proma provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Volkswagen aura produit moins de prototypes en 2024, question de commencer à réduire ses dépenses.

Si vous avez suivi l’actualité automobile ces derniers mois, vous savez que Volkswagen est aux prises avec des difficultés financières et des défis de taille pour redresser sa situation. La menace de suppression d’emplois et de fermeture d’usine en Allemagne a déjà entraîné la mobilisation des travailleurs là-bas qui y sont allés de premiers débrayages ciblés en début de semaine. Ça va brasser entre la partie patronale et le syndicat IG Metall au cours des prochaines semaines.

Ce qui est clair, c’est que la compagnie doit réduire ses dépenses. Les fermetures d’usines et l’élimination de postes sont bien sûr une solution, mais il y en a d’autres. Notamment, le constructeur a déjà commencé à réduire ses coûts d’exploitation en réduisant le nombre de prototypes qu’il construit. Cette année, la compagnie en a fabriqué 40 % de moins que d’habitude.

Le Volkswagen ID.4
Le Volkswagen ID.4 | Auto123.com

Kai Grünitz, le responsable du développement technique chez Volkswagen, a expliqué à Automobilwoche, un magazine associé à Automotive News Europe, comment la compagnie entendait économiser de l’argent, outre la question des prototypes.

Une autre des solutions appliquées est la réduction du temps pour le développement d’un nouveau modèle ; le but est de le faire en 30-36 mois. Pour les nouveaux véhicules qui utilisent une plateforme existante, l’objectif est de finaliser le produit encore plus rapidement. Selon Grünitz, si Volkswagen s’en tenait à son ancien mode de fonctionnement, qui consistait à prendre quatre à cinq ans pour amener un nouveau modèle sur le marché, celui-ci serait déjà dépassé au moment de sa mise en vente.

L’accélération du développement est facilitée par la réduction du nombre d’essais en conditions réelles.

Évidemment, cela soulève des questions concernant la qualité, car ce sont les nombreux tests que l’on mène qui font en sorte qu’on découvre les problèmes sur un véhicule et qu’on peut en régler une bonne partie avant de le mettre entre les mains des consommateurs. Kai Grünitz affirme que ce n’est plus le cas. Il mentionne que l’entreprise effectue davantage d’essais virtuels pour compenser la réduction du nombre d’essais réels de véhicules.

Il est difficile de ne pas être sceptique, mais il faudra voir ce que cette façon de faire va donner à long terme.

L'usine Osnabruck de Volkswagen
L’usine Osnabruck de Volkswagen | Auto123.com

Comme le mentionne le site Motor 1, Volkswagen a déjà abandonné son projet de construction d’une usine de deux milliards d’euros. Cette dernière devait permettre de fabriquer un véhicule en 10 heures seulement. Malgré cela, le nouvel objectif est de « réduire radicalement les temps de fabrication » à l’intérieur des usines existantes en installant de nouveaux équipements plus perfectionnés. Une collaboration plus étroite avec les fournisseurs permettra également d’améliorer l’efficacité.

Est-ce que tout cela sera suffisant pour éviter les suppressions d’emplois et les fermetures d’usines ? C’est difficile à dire, mais il semble évident que la compagnie est engagé dans une course contre la montre.

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Le texte 40 % moins de prototypes en 2024 pour Volkswagen provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nissan avait de bonnes nouvelles à communiquer aux propriétaires de son VUS Ariya hier alors que la compagnie annonçait le lancement du réseau de recharge Nissan Energy (NECN : Nissan Energy Charging Network).

La particularité de ce dernier, c’est qu’il va donner aux propriétaires l’accès à 17 800 bornes du réseau de Tesla aux États-Unis et au Canada. Le tout sera opérationnel à compter de mardi prochain, soit le 10 décembre.

En tout, l’ajout de ces bornes accessibles pour les détenteurs de modèles Ariya porte le total à 100 000 stations de recharge publiques aux États-Unis et à quelque 25 000 au Canada.

Les propriétaires auront besoin d’un adaptateur pour être en mesure de se brancher aux prises NACS (North American Charging Standard) de Tesla. Il sera offert par Nissan au prix de 309 99 $ CA, et il peut être commandé auprès des concessionnaires de la marque.

À compter de 2025, les modèles électriques arborant le logo de Nissan et destinés à nos marchés seront fabriqués avec le port NACS.

Le Nissan Ariya e4orce
Le Nissan Ariya e4orce | Auto123.com

Nissan rappelle qu’en plus de l’accès aux chargeurs de Tesla, le réseau NECN comprend également l’accès aux réseaux ChargeHub, Shell, Flo, Chargepoint, Circuit électrique, BC Hydro, ainsi que Ivy. Aux États-Unis, on parle des réseaux Electrify America, Shell, Chargepoint et EVgo.

Et le processus est simplifié avec l’application MyNissan. Cette dernière permet aux propriétaires de repérer des bornes à distance pour vérifier leur disponibilité, surveiller l’état de la recharge de leur véhicule et aussi procéder au paiement via l’appli.

Les véhicules Nissan (nouvelles à venir concernant l’autre modèle électrique de la marque, la berline LEAF) rejoignent ainsi ceux de Ford, de General Motors et de Volvo qui ont accès aux bornes de Tesla. D’autres vont suivre en 2025, alors que quantité de constructeurs ont décidé d’emboîter le pas avec l’utilisation des ports NACS de Tesla.

Une mesure de plus qui est susceptible de faire la différence pour certains entre l’achat d’un modèle électrique ou le report de ce geste.

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Le texte Lancement de Nissan Energy… et l’accès à 17 800 bornes de Tesla provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lorsqu’il est question de courses automobiles et de consoles vidéo, le jeu Gran Turismo de Sony PlayStation (PS) est une des références dans le genre. La plus récente génération a été lancée il y a plus d’une année, pour un fonctionnement avec la PS5.

Et pour le temps des fêtes cette année, Sony offre une version gratuite de son célèbre jeu. Cette dernière sera bien sûr plus limitée en ce qui a trait au nombre de pistes et au nombre de voitures accessibles, mais n’empêche, elle permettra à certains qui ne pouvaient peut-être pas se payer le jeu d’y avoir accès pour s’y familiariser ou encore le découvrir.

Parmi les voitures inclues, la Mazda RX-7
Parmi les voitures inclues, la Mazda RX-7 | Auto123.com

Mon premier Gran Turismo

La version va porter le nom My First Gran Turismo (mon premier Gran Turismo) et elle a été conçue pour tous les types de joueurs « sans restriction d’âge ou de compétences de conduite ».

Essentiellement, le concepteur a simplifié le jeu pour le rendre plus accessible aux débutants, mais aussi plus immersif. Sony souhaitait donner à chacun la possibilité de maîtriser les rudiments et les contrôles pour la conduite en relevant divers défis, en progressant avec l’achat de voitures et en faisant connaissance avec les circuits et les techniques de course.

Différents modes de jeu sont proposés avec cette version gratuite, dont trois épreuves de course, trois « contre-la-montre » et trois étapes de rallye. Les joueurs ont accès à 18 véhicules et ils peuvent les piloter sur les circuits Kyoto Driving Park, Deep Forest Raceway et Trial Mountain Circuit.

Parmi les modèles livrés gratuitement, on retrouve une Mazda RX-7, une Mitsubishi Lancer Evo V et une BMW M3, notamment.

Le jeu est lancé sur le coup de midi aujourd’hui, le 6 décembre. Il est compatible à la fois avec les PlayStation 4 et 5. Avec les PS5, il est possible de jouer avec le casque virtuel VR2.

Le jeu est lancé dans le cadre des célébrations du 30e anniversaire de la PlayStation, lancée le 3 décembre 1994. Le premier jeu Gran Turismo a pour sa part fait ses débuts sur la console en 1997.

Image de la nouvelle version gratuite de Gran Turismo
Image de la nouvelle version gratuite de Gran Turismo | Auto123.com
Image de la nouvelle version gratuite de Gran Turismo
Image de la nouvelle version gratuite de Gran Turismo | Auto123.com

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Le texte PlayStation lance une version gratuite de son jeu Gran Turismo provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le 4 décembre, Mercedes-Benz annonçait la livraison d’une nouvelle « papemobile » au Vatican. Il s’agit d’un véhicule fabriqué sur la base d’un utilitaire Classe G électrique. Depuis, de nombreux médias affirment qu’il s’agit de la première papemobile électrique. Pas si sûr…

L’élégant véhicule électrique livré cette semaine par le constructeur de Stuttgart est basé sur un G580, comme le montre la vidéo ci-dessous obtenue du Vatican. Il en reprend sa motorisation EQ à quatre moteurs alimentés par une batterie au lithium-ion de 116 kWh, que le constructeur estime adaptée aux déplacements lents des apparitions publiques que fera le souverain pontife.

Ce Classe G électrique ne sera toutefois pas le premier VÉ arborant l’immatriculation SCV 1 (pour Stato della Citta del Vaticano ou État de la Cité du Vatican) réservée au véhicule servant au pape; le véhicule surnommé papemobile. En effet, bien avant le Mercedes, il y a eu au moins deux autres VÉ papaux : un Renault Kangoo et une Toyota Mirai.

En 2012, un Kangoo Maxi ZE

En septembre 2012, Renault a livré au Vatican deux Kangoo Maxi ZE, des véhicules électriques spécialement réalisés pour les besoins de mobilité du pape. Ils ont été remis à Sa Sainteté Benoit XVI par Carlos Ghosn, alors PDG de Renault, lors d’une visite à la villa pontificale de Castel Gandolfo.

Équipé d’un moteur électrique de 44 kW et d’une batterie au lithium-ion, le premier véhicule de couleur blanche et orné du blason pontifical sur les portes était prévu pour les déplacements du pape dans cette résidence d’été. Le second véhicule, très proche en conception du premier, était bleu avec une bande blanche et jaune sur le côté, et il était destiné à la gendarmerie du Vatican pour les services de sécurité du Pape.

En 2019, une Mirai au Japon

Pour la visite papale qui a eu lieu au Japon en novembre 2019, par ailleurs, Sa Sainteté François s’est déplacée à bord d’une Toyota Mirai, un véhicule électrique électrique alimenté par une pile à hydrogène. Offerte par la Conférence des évêques catholiques du Japon, c’était une des deux Mirai (de première génération) que Toyota avait transformée en papemobile pour cet événement.

En octobre 2020, au moment d’offrir au pape François cette Mirai en cadeau, au Vatican, un communiqué publié par Toyota soulignait que ce véhicule contribuerait aux objectifs de l’encyclique « Laudato Si » (Loué sois-tu) de 2015, dans laquelle il exprimait la nécessité de favoriser le développement durable. Fait cocasse, dans un communiqué publié cette semaine pour présenter la nouvelle papemobile allemande, Mercedes fait la même affirmation !

Bref, à la lumière de ces faits, pour bien décrire la nouvelle papemobile de Mercedes, il serait plus juste d’affirmer simplement que ce Classe G devient la première papemobile électrique arborant l’étoile à trois branches du constructeur de Stuttgart, sans plus.

La nouvelle « papemobile » de Mercedes

Naturellement, le constructeur allemand peut se targuer d’avoir livré de nombreuses papemobiles en près d’un siècle d’histoire. Il peut aussi faire miroiter le fait que le Classe G livré cette semaine devient le premier exemplaire papal électrique de cet utilitaire emblématique que plusieurs papes ont utilisé à profusion au cours de ses 45 années d’existence.

Par ailleurs, pour réaliser cette papemobile électrique, les spécialistes de Mercedes ont dû modifier substantiellement le véhicule d’origine. La banquette arrière a été remplacée par un siège unique placé au centre et réglable en hauteur. Ce siège pivotant doit permettre au pape de se déplacer aisément et de s’adresser à un public sous différents angles. Derrière ce siège, deux strapontins placés face à face pourront servir à d’éventuels accompagnateurs et autres dignitaires.

Ce véhicule a été peint en blanc perle classique, comme toutes les papemobiles récentes. De plus, le toit original du Classe G électrique a été retiré au niveau des piliers B; piliers qui ont été intégrés aux parois latérales pour créer un profil plus harmonieux.

En cas de pluie ou de mauvaises conditions météorologiques, un toit rigide amovible doté d’un grand pare-brise a été prévu pour offrir une protection aux occupants de la papemobile. En outre, la porte arrière gauche a été éliminée, alors que la porte arrière droite a été modifiée pour s’ouvrir à contresens.

« Avec la nouvelle papemobile, le pape François sera le premier pape à voyager dans un Mercedes-Benz entièrement électrique lors de ses apparitions publiques », affirme Ola Källenius, président du conseil d’administration de Mercedes-Benz Group AG, dans un communiqué publié cette semaine.

« C’est un honneur particulier pour notre entreprise, et je tiens à remercier Sa Sainteté pour sa confiance. Avec cette papemobile, nous lançons également un appel clair à l’électromobilité et à la décarbonation. Mercedes-Benz n’est pas seulement synonyme de spécial et d’individuel, mais aussi de création cohérente des conditions d’un parc de voitures neuves neutre en carbone en 2039 », a-t-il ajouté.

Photos : Mercedes-Benz, Toyota, Renault, Archives Luc Gagné

Le texte Le Classe G électrique de Mercedes-Benz n’est pas la première « papemobile » électrique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les choses ont grandement évolué depuis 50 ans à travers notre société, si bien que lorsqu’on jette un coup d’œil aux publicités de l’époque, on trouve des trucs qui ne seraient même pas imaginés aujourd’hui par les agences.

Autre temps, autres mœurs, comme le dit l’expression.

Le présent article est présenté en collaboration avec Fitzback Garage, spécialisé dans la restauration d’origine de voitures anciennes. Fitzback Garage est situé à Sainte-Madeleine, en Montérégie.

Évidemment, on trouve quantité de publicités à caractère sexistes, ce qui ne manque pas de faire sursauter et sourire un peu. Cela nous fait réaliser à quel point la société actuelle est rendue ailleurs.

Voilà pourquoi il faut prendre les choses avec un grain de sel et beaucoup d’humour lorsqu’on jette un coup d’œil au passé. À l’époque, personne ne s’était offusqué de cette publicité concernant la Chevrolet Nova 1971, qui demandait aux papas s’ils donneraient leur fille en mariage à un propriétaire de Chevrolet Nova.

Autrement dit, si le jeune a fait un si bon choix avec la Nova, le père ne devrait-il pas croire qu’il a bon goût et qu’il a aussi fait un bon choix avec sa fille, et qu’il sait prendre les bonnes décisions ?

C’est un peu ce qu’on demande.

La publicité dit « Lancez les invitations et convoquez le traiteur. Le futur marié est le meilleur parti qui soit. De toute évidence, il a un goût parfait. N’a-t-il pas choisi votre fille et la Nova ? »

C’est hilarant. Et l’on en rajoute en insultant madame au passage, en mentionnant que la voiture n’est pas trop « grande », si bien que la mariée pourra la garer sans difficulté, laissant croire qu’elle est un danger au volant.

Il faut comprendre que ce genre de remarque était courante à l’époque. Et il faut comprendre qu’en 1971, environ 25 % des femmes détenaient un permis de conduire au Québec, contrairement à 75 % des hommes. Et les femmes conduisaient moins, donc étaient moins expérimentées, avec des voitures qui étaient plus exigeantes à conduire qu’aujourd’hui. Voilà qui aide à comprendre l’angle utilisé dans la publicité.

Autre truc amusant. On mentionne que la voiture est tout de même suffisamment grande et qu’elle compte six places, car il faut bien penser à l’avenir, laissant entendre que le rôle de la femme était maintenant de donner naissance à quelques héritiers.

Une Chevrolet Nova économique pour la famille ; on était encore loin d’un marché rempli de VUS.

En terminant, on félicite le père, en mentionnant que son futur gendre a un bon sens des valeurs en optant pour un Chevrolet Nova. « Votre fille ne pourrait trouver meilleur parti », mentionne la publicité.

La Nova en 1971

En 1971, la Chevrolet Nova revenait sensiblement sous la même forme qu’en 1970, mais elle n’était plus proposée avec un moteur 4-cylindres de 153 pouces cubes (2,5 litres) et de 90 chevaux. Étaient conservés au menu un 6-cylindres en ligne de 250 pouces cubes (4,1 litres) et 145 chevaux, de même qu’un V8 de 307 pouces cubes (5,0 litres) et 200 forces.

Chevrolet a fabriqué 194 878 Nova 1971. Du nombre, 94 928 sont sortis de l’usine avec le 6-cylindres, 99 950 avec le V8. De ce dernier nombre, 7015 ont reçu l’ensemble sportif SS (Super Sport).

C’est évidemment la variante qui est recherchée aujourd’hui, mais il faut faire attention aux clones.

Le texte Publicité de la Chevrolet Nova 1971 : bonne à marier ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Subaru au sommet pour la deuxième fois en quatre ans

Subaru s’impose en tête du classement annuel 2025 de Consumer Reports, marquant sa deuxième victoire en seulement quatre ans. Ce classement, qui évalue la performance, la sécurité et la fiabilité des véhicules, révèle une nette domination des constructeurs asiatiques face aux marques américaines. Le rapport, publié avec deux mois d’avance cette année, compile toutes les données de Consumer Reports dans une analyse unique. Subaru a également décroché la première place du classement des marques les plus fiables, détrônant Lexus et Toyota, habituées du podium ces cinq dernières années.

Une approche stable pour un succès durable

Jake Fisher, directeur principal des tests automobiles chez Consumer Reports, explique que les marques qui privilégient des stratégies à long terme réussissent mieux. “Plus vous modifiez vos véhicules, plus vous risquez d’introduire des erreurs”, explique Fisher. Subaru et Toyota, avec des évolutions progressives et des produits déjà compétitifs, dominent ces classements. En revanche, les constructeurs qui adoptent fréquemment de nouvelles plateformes ou motorisations rencontrent davantage de problèmes de fiabilité.

Classement 2025 des marques selon Consumer Reports

Consumer Reports a évalué 32 marques selon des critères incluant les tests routiers, la fiabilité, la satisfaction et la sécurité.

Rang Marque Score global
1 Subaru 82
2 BMW 78
3 Lexus 77
4 Porsche 77
5 Honda 75
6 Audi 74
7 Kia 73
8 Hyundai 73
9 Toyota 73
10 Infiniti 71
11 Mini 71
12 Acura 68
13 Genesis 67
14 Mazda 67
15 Nissan 67
16 Chrysler 66
17 Buick 65
18 Tesla 65
19 Ford 65
20 Mitsubishi 63
21 Cadillac 63
22 Volvo 62
23 Mercedes-Benz 61
24 Lincoln 61
25 Chevrolet 60
26 Volkswagen 57
27 Alfa Romeo 56
28 Dodge 55
29 GMC 55
30 Land Rover 51
31 Rivian 48
32 Jeep 46

BMW, gagnant en 2023 et 2024, termine cette fois deuxième, suivi de Lexus, Porsche et Honda.

Les constructeurs américains en difficulté

Les marques américaines peinent à se maintenir dans les classements, notamment à cause des problèmes rencontrés avec les véhicules électriques et les hybrides rechargeables. Parmi elles :

  • Chrysler réalise la plus grande progression, gagnant huit places pour atteindre le 16e rang.
  • Jeep, en revanche, termine dernier pour la deuxième année consécutive, avec des scores faibles en fiabilité et aux tests routiers.
  • Ford (19e) a été pénalisé par des problèmes de transmission, d’électronique et de batterie sur son modèle F-150 hybride.

Fiabilité : Subaru en tête, les Asiatiques dominent

Subaru s’impose également comme la marque la plus fiable, une première pour elle. Lexus et Toyota, habituellement en tête, figurent tout de même dans le top 3, suivies de marques asiatiques comme Honda, Mazda et Hyundai. Les marques américaines, quant à elles, peinent à se démarquer : Buick, mieux classée, n’atteint que la 11e place.

Hybrides classiques : une solution sans compromis

Consumer Reports a constaté que les hybrides classiques, qui combinent moteur thermique et électrique sans recharge externe, sont les véhicules électrifiés les plus fiables. Ils présentent un taux de problèmes similaire à celui des modèles essence, malgré leur complexité accrue. En revanche, les hybrides rechargeables affichent 70 % de problèmes en plus, et les véhicules électriques (VE) 42 %. Malgré tout, ces chiffres sont en baisse par rapport à l’an dernier.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Subaru est le constructeur le plus fiable selon Consumer Reports provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Hyundai frappe fort avec la refonte complète de son VUS phare, le Palisade 2026. Ce modèle familial, désormais encore plus spacieux, propose jusqu’à neuf places et un design résolument carré, inspiré par les lignes pixelisées de la gamme électrique de la marque et s’inspirant aussi du récent Santa Fe. Avec ses jantes imposantes de 21 pouces, un empattement allongé et des feux segmentés rappelant ceux des modèles Ioniq, le nouveau Palisade affirme son caractère robuste et moderne. Les rectangles massifs à l’avant, qui incluent les feux de jour, encadrent une calandre imposante surmontée d’une fine bande LED.

Un intérieur réinventé

L’intérieur du Hyundai Palisade 2026 a été entièrement repensé pour offrir confort et innovation. Parmi les nouveautés :

  • Deux écrans de 12,3 pouces intégrés au tableau de bord.
  • Une variété de boutons physiques pour le contrôle du climat, de la radio/multimédia et des fonctions principales.
  • Un sélecteur de vitesse déplacé sur la colonne de direction pour dégager de l’espace.

La polyvalence au cœur du design intérieur

Une particularité notable est la section centrale modulable entre les sièges avant. Elle peut être relevée pour créer un troisième siège, permettant d’accueillir jusqu’à neuf passagers. Ce modèle a d’ailleurs été conçu pour le marché sud-coréen, où les conducteurs de la version à neuf places pourront utiliser les voies réservées aux bus.

Un design épuré à l’arrière

À l’arrière, le Palisade adopte un look plus minimaliste. L’échappement est dissimulé sous le pare-chocs, et l’essuie-glace est astucieusement caché sous le spoiler de toit. Contrairement à d’autres modèles Hyundai, les feux arrière n’empiètent pas sur le hayon, renforçant la simplicité visuelle de cette section.

Un clin d’œil subtil à l’identité de Hyundai

Le Palisade 2026 se démarque également par des détails uniques, comme le remplacement du traditionnel logo “H” sur le volant par quatre points représentant un “H” en code Morse. Une touche de modernité qui reflète l’approche audacieuse de Hyundai.

Vers une motorisation hybride

Bien que les spécifications techniques complètes n’aient pas encore été divulguées, il est fortement attendu que le Palisade 2026 soit proposé en version hybride. Cette évolution marquerait une première pour ce modèle et renforcerait la transition progressive de Hyundai vers des motorisations électrifiées.

Avec des renseignements de Motor 1

Le texte Hyundai présente le Palisade 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile