L’an dernier, Kia a présenté un modèle qui va devenir sa première camionnette, un produit nommé Tasman. Au départ, certaines rumeurs le destinaient à nos marchés, mais ce ne sera pas le cas. Ce véhicule sera commercialisé en Europe et en Australie, notamment.

Cependant, cela ne signifie pas que Kia ne songe pas à lancer une camionnette sur le marché nord-américain.

Même que la compagnie étudierait sérieusement la chose, selon ce qu’a déclaré son chef de la direction, Ho Sung Song, lors d’une entrevue accordée au site Automotive News dans le cadre du Salon de la mobilité de Séoul, qui s’est tenu la semaine dernière.

« Nous aurons plus de détails la semaine prochaine sur la camionnette pour les États-Unis. Mais d’une manière générale, nous sommes en train d’étudier la question », a-t-il précisé.

Le Kia Tasman, camionnette vendue sur d’autres marchés globaux | Auto123.com

Ho Sung Song a précisé que Kia ne se contenterait pas de prendre le Tasman et de le vendre simplement sur le marché américain. Ce véhicule n’a pas été développé en fonction de nos marchés et il aurait besoin d’être retouché pour être adapté à nos routes et aussi aux réglementations en vigueur de ce côté-ci de l’Atlantique.

Plutôt, Kia souhaiterait un modèle capable de concurrencer les Chevrolet Colorado, Toyota Tacoma et Ford Ranger de ce monde.

On sait que la compagnie a des accords avec General Motors pour le développement de produits conjoints. Il faudra voir si cette avenue est explorée.

Le 9 avril prochain (mercredi), Ho Sung Song ira d’une annonce officielle lors de la journée des investisseurs de Kia.

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Le texte Kia songerait sérieusement à une camionnette pour l’Amérique du Nord provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Corporation des Associations de Détaillants d’Automobile, la CADA (Canadian Automobile Dealers Association) tire la sonnette d’alarme : la guerre commerciale relancée par les États-Unis pourrait entraîner une chute de 25 % des ventes de véhicules neufs au Canada d’ici la fin de 2025.

« Dans le meilleur des cas, on reste sur un marché plat à environ 1,85 million d’unités. Avant la mise en place des nouveaux tarifs douaniers, les prévisions tablaient plutôt sur 1,95 million de ventes, un chiffre désormais caduc. C’était il y a deux semaines, avant que toute cette folie commence. »

– Tim Reuss, président de la CADA

Des scénarios inquiétants pour le marché

Selon Reuss, le pire scénario verrait le marché chuter à 1,5 million d’unités. Une baisse brutale qui plongerait les concessionnaires, les constructeurs et les fournisseurs dans une crise sans précédent. « Tout le monde tente de comprendre où on en est, des manufacturiers aux sous-traitants », souligne-t-il.

Une escalade tarifaire à double tranchant

Le 3 avril, l’administration Trump a imposé des tarifs de 25 % sur les véhicules étrangers ne respectant pas les règles de l’accord ACEUM (Accord Canada-États-Unis-Mexique). Même les véhicules conformes sont frappés d’une taxe sur leurs composantes non américaines.

Le Canada a immédiatement réagi avec des mesures de rétorsion sur les véhicules américains, tout en épargnant les pièces destinées aux chaînes d’assemblage canadiennes. Un geste mesuré, mais qui n’empêche pas les tensions de monter.

Dans l’usine de Windsor de Stellantis | Auto123.com

Production en pause et emplois en jeu

La réaction des constructeurs ne s’est pas fait attendre. Stellantis a annoncé une suspension de deux semaines de la production à son usine de Windsor, en Ontario, à partir du 7 avril, affectant environ 4500 travailleurs, sans compter 1500 employés de fournisseurs. D’autres arrêts ont également été confirmés au site de Toluca, au Mexique, ainsi que dans plusieurs usines de pièces aux États-Unis.

L’industrie continentale menacée

La CADA rejoint les nombreux experts qui dénoncent une politique destructrice : augmentation des prix, chaînes d’approvisionnement paralysées, mise à pied massive et risque élevé de récession. Pire encore, cette instabilité menace la coopération industrielle nord-américaine bâtie sur des décennies.

Même si le Canada a évité les « tarifs réciproques » annoncés contre d’autres pays, il reste pénalisé par les taxes sur l’acier et l’aluminium exportés vers les États-Unis.

L’incertitude : l’ennemi numéro un du marché

« Le vrai problème, c’est l’incertitude. Pas seulement pour nos membres, mais surtout pour le marché », déplore Tim Reuss. « Des consommateurs inquiets de l’avenir vont repousser leur achat. Et c’est exactement ce qu’on veut éviter. »

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Le texte Tarifs : les ventes de voitures neuves pourraient diminuer de 25 % au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ford doit procéder au rappel de plus de 100 000 VUS Expedition et Navigator du côté de Lincoln en raison d’un problème avec les ceintures de sécurité. En fait, ces dernières peuvent se coincer et ne pas se rétracter ou ne pas se déployer en cas d’accident.

Les modèles visés appartiennent aux années 2018 à 2020.

Il s’agit de la deuxième fois que Ford y va d’un rappel pour ce problème.

Le problème

Selon l’avis de rappel, la source du problème serait un prétendeur défectueux, un dispositif de sécurité important qui utilise une charge explosive contrôlée pour créer la tension nécessaire avec la ceinture au début d’un accident, afin d’éviter les blessures.

Si ce mécanisme se déploie alors qu’il n’est pas censé le faire, cela peut surprendre le conducteur et entraîner une fausse manœuvre, pouvant mener à un accident.

Les propriétaires pourraient voir le témoin des coussins gonflables s’allumer au tableau de bord, indiquant un problème.

L’habitable du Lincoln Navigator 2019 | Auto123.com

Sur le site de Transports Canada, la problématique est décrite comme suit :

« Sur certains véhicules, il pourrait y avoir un problème avec le(s) prétendeur(s) des ceintures de sécurité du conducteur et du passager avant. Par conséquent, le voyant d’avertissement des coussins gonflables pourrait s’allumer et les prétendeurs des ceintures de sécurité pourraient se déployer sans qu’il y ait de collision. »

La solution

Pour régler le problème, les propriétaires devront se rendre à l’atelier pour faire inspecter, et au besoin faire remplacer les prétendeurs à l’avant.

Dans les documents fournis par Ford à la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada, la compagnie mentionne qu’elle n’a pas connaissance d’accidents ou de blessures liés à ce problème, mais qu’il y a eu 17 situations signalées à des concessionnaires.

Lors du premier rappel à propos de ce problème, on parlait de 11 blessures.

Ford croyait au départ qu’une fuite d’eau provenant du système de climatisation pouvait être la cause du problème, mais en bout de piste, il se pourrait que ce soit les prétendeurs eux-mêmes qui soient défectueux.

L'habitacle du Ford Expedition 2018
L’habitacle du Ford Expedition 2018 | Auto123.com

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Le texte Ford rappelle plus de 100 000 Expedition et Lincoln Navigator provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mercedes-Benz ne va pas augmenter les prix de ses modèles 2025 en sol américain, malgré l’imposition de tarifs de 25 % décrétés par l’administration Trump sur les véhicules importés aux États-Unis. La compagnie en a fait l’annonce lundi.

« Nous continuons à suivre la situation de près, nous évaluons toutes les options et nous nous adapterons à l’évolution des conditions du marché et du paysage concurrentiel si nécessaire. »

– Michael Minielly, porte-parole de Mercedes-Benz

Ce que l’on devine, c’est que Mercedes-Benz se donne un certain temps afin de voir de quelle façon les choses vont évoluer. Pour les concessionnaires, c’est un soulagement qui va leur permettre de demeurer concurrentiels.

Dans l’usine Sindelfingen de Mercedes-Benz, en Allemagne | Auto123.com

Les constructeurs sont placés devant une situation difficile. S’ils décident massivement de refiler le coût des tarifs aux consommateurs, la situation ne sera pas soutenable et cela pourrait à terme faire plier l’administration américaine. En revanche, si plusieurs se mettent à absorber les tarifs, cela pourrait avoir l’effet inverse. Il ne faut pas oublier que les constructeurs sont d’abord des rivaux et que leur objectif est de vendre un maximum de véhicules afin de réaliser des profits et aussi soutenir les concessionnaires.

Pour Mercedes-Benz, les importations de véhicules aux États-Unis ont été responsables de 35 % des ventes de la marque en sol américain en 2024.

Mercedes-Benz fabrique des modèles aux États-Unis, plus précisément à son usine de Tuscaloosa, en Alabama. On parle des VUS GLE et GLS, ainsi que des véhicules électriques EQE et EQS.

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Le texte Mercedes-Benz va temporairement absorber les tarifs sur ses modèles 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le marché automobile continue de tourner le dos aux voitures sportives. À l’ère des VUS, les modèles conçus pour les passionnés de conduite deviennent des espèces rares… et souvent coûteuses. Cette réalité frappe de plein fouet deux coupés qui représentent des classiques auprès de leurs marques respectives ; la BMW Z4 et la Toyota GR Supra, condamnées à disparaître en 2026.

Une alliance germano-nippone qui s’essouffle

Fruit d’une coentreprise entre BMW et Toyota, les Z4 et GR Supra partagent plateforme, moteur et boîte de vitesses. Produites dans la même usine Magna Steyr à Graz, en Autriche, elles font partie des dernières sportives à offrir une boîte manuelle.

Mais les initiatives industrielles conjointes ont leurs limites. Dès qu’un partenaire se retire, l’autre en paie souvent le prix. Ainsi, avec BMW mettant un terme à la production de la Z4, Toyota n’a d’autre choix que de suivre et de retirer la Supra de son catalogue.

La BMW Z4 2024 | Auto123.com

Des ventes en baisse constante

La fin de la Z4 était déjà annoncée depuis 2023, lorsque sa production a été prolongée jusqu’en 2026. Du côté de Toyota, la GR Supra n’a jamais réussi à séduire massivement : seulement 2652 unités vendues aux États-Unis en 2023, pour un total d’environ 25 000 depuis son retour en 2019. Ces chiffres n’ont pas suffi à justifier une suite des choses.

Aucun des deux constructeurs n’a prévu de remplaçantes immédiates pour ces modèles. Une page se tourne, du moins pour l’instant.

La Toyota Supra MkV Final Edition
La Toyota Supra MkV Final Edition | Auto123.com

Une édition finale pour la Supra : la MkV Final Edition

Toyota a toutefois décidé de clôturer l’histoire avec panache. La GR Supra MkV Final Edition sera proposée avec les éléments distinctifs suivants :

  • • Jantes noir mat de 19 pouces
  • • Aileron et coques de rétroviseurs en fibre de carbone
  • • Ensemble GT4 Style inspiré de la course automobile
  • • Angle de carrossage avant révisé
  • • Équilibre aérodynamique amélioré grâce à de nouveaux appendices et un appui avant accru
  • • Direction assistée recalibrée pour un meilleur ressenti au volant

Sous le capot, le modèle conserve son 6-cylindres en ligne turbo de 3,0 litres, avec 382 chevaux et 368 lb-pi.

Un habitacle digne de la fin d’une légende

L’intérieur reçoit un traitement exclusif. On note entre autres des sièges en cuir avec surpiqûres rouges, des ceintures de sécurité rouges et des accents rouges autour du levier de vitesses.

Le prix n’a pas encore été dévoilé, mais la GR Supra 2026 est attendue chez les concessionnaires dès ce printemps. Quant à la variante Final Edition, elle arrivera au courant du printemps de 2026.

Adieu, ou peut-être à bientôt ?

Voir deux icônes sportives disparaître simultanément est un coup dur pour les amateurs de conduite pure. Si les ventes ne suivent pas, même les modèles les plus emblématiques ne sont pas à l’abri. L’espoir demeure toutefois que les noms Z4 et Supra renaîtront un jour, peut-être sous une nouvelle forme.

En attendant, il reste peu de temps pour profiter de ces voitures. Si l’une ou l’autre vous fait rêver, c’est maintenant ou jamais.

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Le texte La fin de la route pour la BMW Z4 et la Toyota GR Supra provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mattel a dévoilé hier les premières Ferrari à l’échelle 1:64 qu’offrira Hot Wheels dès cet été. La marque au cheval cabré a été absente du catalogue de ces miniatures fabriquées par Mattel depuis plus de 10 ans. Or, ces petites voitures sont si âprement attendues des collectionneurs, qu’un coffret spécial inaugural lancé hier, qui en réunit deux, est déjà épuisé !

Ces premiers produits Hot Wheels présentés par Mattel sont issus d’un partenariat conclu avec Ferrari en janvier dernier. D’après le fabricant de miniatures, les collectionneurs pourront s’offrir une gamme diversifiée de modèles célébrant la riche histoire du constructeur de Maranello allant des voitures de route emblématiques, comme la F50, aux voitures de course modernes, comme la 499P Modificata, un bolide offert pour une somme rondelette proche de 8 millions de dollars !

Un coffret inaugural déjà épuisé

Pour souligner ce lancement, Mattel a offert un coffret inaugural en précommande sur le site MattelCreations.com. Il réunit deux modèles marquants : la Ferrari 312 P, qui rappelle la première Ferrari reproduite sous forme de Hot Wheels (pour la collection 1970), et la Ferrari 499P Modificata, le modèle qui a remporté les 24 Heures du Mans en 2023 et 2024. Offert pour 155 $ au Canada, ce coffret est cependant déjà épuisé !

Mattel a aussi développé pour cette collection Hot Wheels une version télécommandée à l’échelle 1:64 d’un des plus récents modèles de Ferrari : la SF90 Stradale. Compatible avec les pistes de course Hot Wheels, cette miniature appelée SF90 Stradale Assetto Fiorano RC offrira, outre la marche avant, une marche arrière et une direction toutes deux fonctionnelles qui permettront à son utilisateur de se transformer en un pilote de course aux commandes de l’une des voitures de route les plus impressionnantes qui soient.

Huit nouveautés qui arrivent dès juin

Les huit premiers produits Hot Wheels issus de cette collaboration entre Mattel et Ferrari seront mis en vente à différents moments à partir du mois de juin. Ils seront disponibles là où les produits Hot Wheels sont vendus. Il s’agit des :

  • Ferrari Ferrari SF90 Stradale Assetto Fiorano RC, Hot Wheels, 19,99 $ US, disponible en juin;
  • Ferrari SF90 Stradale, Hot Wheels, 1,25 $ US, disponible en juin;
  • Ferrari 499P Modificata, Hot Wheels Premium, 6,49 $ US, disponible en juillet;
  • Ferrari F40 Competizione, Hot Wheels, 1,25 $ US, disponible en juillet;
  • Ferrari 365 GTB4 Competizione, Hot Wheels, 1,25 $ US, disponible en août;
  • Ferrari LaFerrari, Hot Wheels Premium, 6,49 $ US, disponible en septembre;
  • Ferrari Ferrari 250 GTO avec camion de transport Fiat 642 RN2 Bartoletti, Hot Wheels Premium, 16,99 $ US, disponible en octobre;
  • Ferrari F50, Hot Wheels Premium, 6,49 $ US, disponible en novembre.

Mattel n’a pas encore annoncé les prix canadiens. Seuls les prix en dollars étatsuniens et en euros sont connus pour l’instant. De plus, d’autres modèles s’ajouteront à cette collection « plus tard en 2025 et au-delà », précise Mattel.

Menacés par des tarifs douaniers ?

Certains collectionneurs et autres passionnés de Hot Wheels angoissent peut-être à l’idée que leurs autos favorites, quoique miniatures, ne deviennent les prochaines victimes d’un quelconque tarif douanier farfelu imaginé à la sauvette par le gouvernement qui loge à Washington.

Après tout, la très grande majorité de ces véhicules, qui font la joie des jeunes et moins jeunes depuis bientôt 60 ans, ne sont pas produits en sol étatsunien. La plus grande usine qui fabrique des produits Hot Wheels se trouve d’ailleurs à Perai, en Malaisie. La société Mattel s’y est installée il y a plus de 40 ans. Et c’est sans compter les autres usines où Mattel fait fabriquer ses Hot Wheels à travers le monde, y compris en… Chine !

Photos : Mattel

Le texte Les Ferrari de collection les moins chères en ville arrivent cet été provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les nouveaux tarifs imposés par les États-Unis sur les véhicules importés risquent de bouleverser le marché automobile canadien. Selon plusieurs experts, ces droits de douane de 25 % auront pour effet immédiat de faire grimper les prix, autant pour les voitures neuves que pour les voitures d’occasion.

Un effet domino sur les prix de l’occasion

« Dès que les prix des voitures neuves montent, les consommateurs se tournent vers le marché de l’usagé, ce qui fait monter la demande et donc les prix », explique Sean Mactavish, PDG de la plateforme Autozen. Résultat : même avant l’application complète des tarifs, certains vendeurs d’autos usagées ajustent déjà leurs prix à la hausse, anticipant la ruée d’acheteurs à la recherche d’aubaines.

Un contexte d’incertitude qui freine les achats

Les Canadiens risquent de reporter leurs achats ou de rechercher des véhicules moins chers, note Mactavish. Un constat partagé par Baris Akyurek, vice-président chez Autotrader.ca, qui affirme que les prix des véhicules neufs ne pourront qu’augmenter une fois que les effets des tarifs se feront sentir dans la chaîne d’approvisionnement. « C’est inévitable », affirme Akyurek. « Le marché de l’occasion est déjà en ébullition depuis le début de mars. »

Des mesures de rétorsion côté canadien

Le Canada a répliqué avec ses propres tarifs sur les voitures provenant des États-Unis, intensifiant encore la pression sur les prix. Le premier ministre Mark Carney et le premier ministre de l’Ontario Doug Ford ont dénoncé les mesures américaines, soulignant les impacts économiques graves sur l’industrie automobile nord-américaine. Doug Ford : « Ces pièces traversent la frontière sept ou huit fois. Si un constructeur ferme, ça bloque les lignes d’assemblage des deux côtés. C’est insensé. »

Plus que des autos : l’acier et l’aluminium aussi visés

Les nouveaux droits de douane incluent aussi l’acier et l’aluminium, ce qui alourdit les coûts pour les constructeurs. Selon TD Économie, ces mesures pourraient faire grimper le prix moyen d’un véhicule aux États-Unis de 5 000 $ US. Et si l’exemption pour les pièces conformes à l’accord CUSMA est levée, l’augmentation pourrait atteindre 7 000 à 10 000 $ US, plus 1 000 $ supplémentaires liés aux métaux.

Risque de pénurie et de fermetures d’usines

Stellantis a déjà temporairement suspendu ses opérations à son usine de Windsor, en Ontario. Selon Mactavish, les fermetures d’usines et les perturbations d’approvisionnement entraîneront inévitablement une rareté de véhicules sur le marché — et des prix encore plus élevés.

Un air de déjà-vu : retour au chaos de la pandémie

Comme lors de la pénurie de véhicules liée à la COVID-19, certains modèles pourraient devenir inaccessibles selon leur origine de fabrication, souligne Mactavish. Les voitures construites à l’étranger ou utilisant beaucoup de pièces importées seront particulièrement touchées. Cette hausse des coûts touchera aussi les assurances auto. Selon Ratehub.ca, les prix des primes pourraient grimper à cause de l’augmentation des réclamations pour perte totale.

Une relocalisation difficile à court terme

Donald Trump souhaite que les grands constructeurs relocalisent leur production aux États-Unis. Une ambition loin d’être réaliste à court terme, selon Mactavish : « Déménager une usine d’assemblage n’est pas une opération simple. Et si les constructeurs se retirent du Canada, les retombées seront majeures. »

Les acheteurs canadiens devront s’adapter

Entre les tarifs croisés, les tensions commerciales et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, les consommateurs canadiens n’ont d’autre choix que de revoir leur stratégie automobile. Le marché des véhicules usagés devient la nouvelle zone chaude, mais il faudra s’attendre à y payer plus cher qu’avant.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Les prix des voitures neuves et d’occasions vont grimper au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le 8 avril 1971 marque la disparition de Fritz von Opel, à l’âge de 72 ans, en Suisse. Petit-fils d’Adam Opel, fondateur de la célèbre marque automobile allemande, il aurait pu se contenter d’une carrière confortable dans l’entreprise familiale. Mais son esprit visionnaire l’a poussé à expérimenter bien au-delà des limites de la route… vers les étoiles. Né à Rüsselsheim, formé à l’Université technique de Darmstadt, Fritz rejoint la société Opel en tant que directeur des essais et responsable des relations publiques. Très tôt, il voit dans la technologie une arme puissante pour faire rayonner le nom Opel — et c’est par les fusées qu’il compte le faire.

1928 : la voiture-fusée devient réalité

En collaboration avec Max Valier, figure pionnière du spatial, et Friedrich Sander, pyrotechnicien, Fritz conçoit un véhicule expérimental baptisé RAK.1. Le 15 mars 1928, cette voiture propulsée par des fusées atteint 75 km/h, démontrant le potentiel de la propulsion à réaction.

Mais il ne s’arrête pas là. Le 23 mai de la même année, il frappe fort avec le RAK.2, équipé de 24 fusées à carburant solide. Sur l’Avus, à Berlin, il atteint 230 km/h, une vitesse jamais vue pour un véhicule terrestre à propulsion non conventionnelle. Le public est stupéfait, la presse est en émoi : Opel devient synonyme d’innovation débridée.

Le rêve de voler… à la fusée

Toujours en 1928, Fritz von Opel achète un planeur expérimental, le Lippisch Ente, auquel il ajoute des moteurs-fusées. L’engin devient le premier avion-fusée au monde, bien que détruit dès son deuxième vol. Frustré, il commande un nouveau modèle, le RAK.1 (version aérienne) au concepteur Julius Hatry. Le 30 septembre 1929, il prend enfin les commandes lui-même, décollant de Francfort et marquant l’histoire comme le premier pilote d’un avion-fusée habité.

Toujours plus vite : train et moto-fusée

En parallèle, Fritz développe le RAK.3, un train propulsé par 30 fusées solides, atteignant 254 km/h — un exploit pour l’époque. Il ose même créer une moto-fusée, surnommée le Monster, encore plus radicale. Son imagination semble sans limites.

Exil, famille et discrétion

Après une période d’observation politique, Fritz von Opel est intercepté en 1940 par les autorités britanniques alors qu’il se trouve à bord du Conte di Savoia. Il est détenu brièvement à Gibraltar avant d’être autorisé à rejoindre les États-Unis.

En 1947, il épouse Emita Herrán Olózaga, avec qui il aura un fils, Rikky von Opel, futur pilote de Formule 1. Il mène une vie plus discrète par la suite, s’éteignant à Samedan, en Suisse, en 1971.

Un pionnier oublié, mais visionnaire

Fritz von Opel a été bien plus qu’un héritier fortuné : il a redéfini les limites de la vitesse et a inspiré toute une génération d’ingénieurs, à l’aube de l’ère spatiale. Son travail sur la propulsion à fusée précède de plusieurs décennies les programmes spatiaux nationaux. Peu connu du grand public aujourd’hui, il mérite pourtant sa place au panthéon des pionniers de l’aviation et de l’automobile.

Le texte 8 avril 1971: Fritz von Opel s’éteint à 72 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Depuis plus d’un siècle, la ville d’Oshawa, en Ontario, incarne l’âme ouvrière de l’industrie automobile canadienne. Des musées, des fresques murales et même l’équipe de hockey locale — les Generals d’Oshawa — témoignent d’une histoire industrielle profondément ancrée. En effet, en 1937, elle adoptait le nom de Generals en référence à General Motors, alors commanditaire de l’équipe.

Mais cette ville, forgée par des générations d’ouvriers de General Motors, est aujourd’hui menacée. La cause : les tarifs douaniers imposés par Donald Trump, notamment une taxe de 25 % sur les véhicules importés. Une mesure qui, selon plusieurs travailleurs, représente une menace plus sérieuse que les crises précédentes.

Une industrie déjà fragilisée

La production automobile à Oshawa a connu bien des hauts et des bas. Le choc le plus dur remonte à 2019, lorsque GM a interrompu la production pendant près de deux ans, plongeant des milliers de familles dans l’incertitude.

Aujourd’hui, même si l’usine produit à nouveau des camionnettes Chevrolet Silverado depuis 2021, l’ombre des tarifs américains plane comme une épée de Damoclès. Jeff Gray, président de la section locale 222 du syndicat Unifor, résume ainsi la situation :

« Cette fois, ce n’est pas une bataille conventionnelle. C’est un combat contre un seul homme et son administration. »

Une histoire industrielle intimement liée à GM

Tout a commencé à la fin du 19e siècle, avec la compagnie McLaughlin, qui s’est tournée vers l’automobile dès 1907. En 1918, elle fusionne avec Chevrolet Canada pour former General Motors du Canada.

Dans les années 1970, l’usine employait des dizaines de milliers de personnes dans la région. C’est à cette époque que Lance Livingstone, comme son père et ses frères avant lui, a rejoint les rangs de GM.

Au site Automotive News, il a confié ceci : « J’ai eu la chance de travailler à une bonne époque. Aujourd’hui, l’avenir est flou. Je n’aimerais pas être un jeune travailleur en ce moment. »

La ville d’Oshawa vie des moments de grande incertitude | Auto123.com

Un avenir en sursis pour les travailleurs d’Oshawa

Depuis la reprise en 2021, l’usine fonctionne avec trois quarts de travail et environ 3000 employés. Pourtant, la diversité des modèles autrefois produits a disparu : seul le Silverado sort désormais des chaînes de montage, à raison de 660 unités par jour.

L’unité comme seule réponse face aux tarifs

La députée provinciale Jennifer French (NPD) affirme que les travailleurs ont toujours su s’adapter, mais les tensions commerciales avec les États-Unis amènent une nouvelle forme d’instabilité. « Les promesses politiques ne suffisent plus. Il faut de l’action concrète. Oshawa ne peut pas perdre son identité industrielle. »

Un espoir demeure toutefois : la résilience et la solidarité. Le consensus dans l’industrie est que démanteler la chaîne nord-américaine prendrait au moins dix ans — un délai que ni les constructeurs ni l’administration Trump ne peuvent se permettre.

Le mot de la fin

Les tarifs américains ne frappent pas seulement les chiffres d’affaires. Ils ébranlent le tissu social d’une ville comme Oshawa, où chaque voiture produite est le fruit d’un héritage et d’un engagement profond. L’histoire industrielle de la ville, gravée dans ses murs et ses musées, pourrait bien redevenir un champ de bataille politique.

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Le texte L’usine GM d’Oshawa et ses travailleurs sous pression provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Toyota, qui a longtemps été prudente avec sa transition vers le tout électrique, accélère sérieusement la cadence. Selon le quotidien japonais Nikkei, le constructeur vise à lancer 15 différents véhicules électriques (VÉ) d’ici 2027, tous développés en interne.

Ce virage stratégique s’inscrit dans un objectif de production ambitieux : atteindre un million d’unités par année à cette échéance.

Toyota n’a pas confirmé officiellement ces informations, précisant que les chiffres rapportés n’émanent pas d’un communiqué de l’entreprise.

Une stratégie d’expansion mondiale pour réduire les risques

À ce jour, Toyota propose cinq modèles électriques conçus en interne, tous produits uniquement au Japon et en Chine. Mais cela devrait bientôt changer.

Le constructeur envisage désormais une expansion de la production aux États-Unis, en Thaïlande et en Argentine. Une stratégie pensée pour réduire les risques liés aux taux de change et aux droits de douane, tout en améliorant les délais de livraison.

Parmi les 15 modèles à venir, plusieurs seront commercialisés sous la bannière Lexus, la marque haut de gamme du groupe, ajoute le quotidien Nikkei.

The Lexus LF-ZC electric concept | Auto123.com

Des ambitions revues à la baisse… pour l’instant

Toyota prévoyait initialement de vendre 1,5 million de VE par année en 2026, avec une cible de 3,5 millions d’unités en 2030. Ces chiffres sont désormais présentés comme des repères pour les actionnaires, et non des objectifs fermes.

Selon le Nikkei, la production estimée pour 2026 serait plutôt de 800 000 unités, soit une réduction de près de 50 % par rapport au plan initial.

Une croissance encore timide, mais en hausse

En 2024, Toyota a vendu environ 140 000 véhicules électriques dans le monde, soit une hausse de 33 % par rapport à l’année précédente. Cela représente toutefois moins de 2 % du total de plus de 10 millions de véhicules vendus à travers le monde par le constructeur.

Une électrification progressive, mais déterminée

Ce tournant vers l’électrique, même s’il semble tardif face à des concurrents comme Tesla ou BYD, marque une étape clé pour Toyota. L’approche reste prudente, mais l’annonce de 15 nouveaux modèles d’ici 2027 démontre que le géant japonais entend bien rattraper son retard, tout en s’appuyant sur sa redoutable efficacité industrielle.

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