Les routes du Québec, et du Canada, sont de plus en plus peuplées de voitures âgées. L’âge moyen d’un véhicule au Québec avoisine maintenant 11 ans, un chiffre similaire à la tendance nord-américaine où l’âge moyen a grimpé à 13,6 ans contre 8,4 ans il y a trois décennies. Cette évolution s’explique en partie par l’amélioration de la durabilité des véhicules et par des coûts croissants d’acquisition. Cependant, malgré cette longévité accrue, plusieurs propriétaires québécois négligent l’entretien et les réparations, une décision qui pourrait leur coûter cher à long terme.

Pourquoi les voitures durent plus longtemps

Les véhicules modernes sont mieux conçus, avec des composants plus résistants. Auparavant, atteindre 160 000 km (100 000 milles) relevait de l’exploit; aujourd’hui, c’est la norme. De plus, l’inflation, les perturbations des chaînes d’approvisionnement et la hausse des taux d’intérêt rendent les véhicules neufs moins abordables.

En conséquence, les ventes de véhicules neufs au Canada ont chuté de près de 15 % depuis la pandémie. Les Québécois, comme leurs voisins américains, préfèrent conserver leurs voitures et effectuer des réparations plutôt que d’assumer les coûts élevés d’un nouveau véhicule.

Réduire les coûts d’entretien : un pari risqué

Au Québec, plus de 25 % des automobilistes reportent l’entretien de base, comme la rotation des pneus ou les changements d’huile, selon des données de Carfax Canada. Cette tendance s’est accentuée avec l’augmentation des coûts de la vie.

Les détaillants de pièces automobiles, comme Napa et AutoZone, observent une baisse des ventes de pneus premium ou de services tels que les réparations de freins. Or, différer ces entretiens peut transformer des problèmes mineurs en réparations coûteuses. Par exemple, négliger des pneus de qualité pourrait entraîner un remplacement plus fréquent ou des risques accrus sur la route.

Les véhicules électriques : une solution partielle

Les véhicules électriques (VÉS) pourraient modifier cette dynamique, car ils nécessitent moins d’entretien (pas de changements d’huile moteur, moins de pièces mobiles). Cependant, avec une part de marché encore limitée au Québec, leur impact sur la demande d’entretien reste marginal pour l’instant.

Un retour inévitable à l’entretien

Les tendances passées montrent que le report des réparations n’est souvent qu’une étape temporaire. Durant la récession de 2008-2009, les détaillants de pièces et services automobiles avaient rebondi rapidement lorsque les consommateurs réalisaient que reporter l’entretien devenait plus coûteux à long terme.

Selon des experts de l’industrie, un entretien régulier reste la meilleure façon de prolonger la vie d’un véhicule et de réduire les frais imprévus. Comme le souligne Philip Daniele, PDG d’AutoZone :

« Reporter l’entretien d’aujourd’hui mène à des réparations majeures demain. »

Conclusion : Entretien régulier ou réparations coûteuses

Garder une voiture plus longtemps est économiquement judicieux, mais à condition de ne pas négliger l’entretien. Au Québec, où l’automobile est essentielle pour de nombreuses familles, un entretien régulier est un petit investissement pour éviter de grandes dépenses.

Le texte Les Québécois gardent leurs voitures plus longtemps : un bon ou un mauvais calcul? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un retour stratégique pour relancer Nissan et Infiniti

Christian Meunier, ancien président mondial de Jeep, ancien patron mondial d’infiniti et ancien PDG de Nissan Canada s’apprête à revenir chez Nissan en tant que président de Nissan Amériques. Cette nomination, rapportée par Automotive News, lui confierait la gestion des marques Nissan et Infiniti en Amérique du Nord et du Sud. Meunier, qui a déjà occupé le poste de président mondial d’Infiniti avant de rejoindre Jeep en 2019, succéderait à Jérémie Papin. Ce dernier serait promu directeur financier de Nissan, remplaçant Stephen Ma. Ces changements, prévus pour le 1er janvier, pourraient s’accompagner d’autres réorganisations internes. Pour le moment Meunier occuper toujours le poste de CEO chez Jeep et est basé à Franklin, au Tennesse, tout juste à côté du siège social de Nissan.

Un défi de taille

Les ventes de Nissan et Infiniti ont chuté de manière significative ces dernières années. En 2022, Nissan a vendu 834 097 véhicules aux États-Unis, soit près de 300 000 de moins qu’il y a dix ans, représentant une baisse de 26,3 %. Infiniti souffre encore plus, avec une baisse de 45 % des ventes sur la même période. Le futur s’annonce compliqué pour Infiniti, notamment avec la disparition de la berline Q50 en 2025. Christian Meunier connaît bien le défi qui l’attend et il a la cote d”amour des gens de Nissan qu’il a fréquenté durant des années.

Des projets pour redresser la barre

Malgré les difficultés, Nissan mise sur des modèles renouvelés et des partenariats stratégiques pour se relancer. Un rapprochement avec Honda est en cours, et selon Automotive News, Nissan pourrait même acquérir une participation dans son ancien rival. Une annonce officielle pourrait intervenir dès le mois prochain. Avec son expérience chez Infiniti et Jeep, Meunier pourrait jouer un rôle clé dans cette transformation. Ses compétences seront mises à rude épreuve pour relancer les ventes et moderniser les deux marques.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Christian Meunier : l’ancien patron de Jeep revient chez Nissan provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Honda doit procéder au rappel de 205 760 VUS Pilot et Passport en raison d’un problème qui peut potentiellement entraîner une fuite de carburant.

On parle en fait d’un problème de production concernant les Pilot des années 2023 à 2025, ainsi que les Passport des millésimes 2023 et 2024. Le problème qui a été rapporté a trait aux étapes de production. Une erreur dans le processus fait que le tube et le tuyau du goulot de remplissage de carburant pourraient ne pas pouvoir se raccorder correctement. Si un des véhicules visés est accidenté, l’impact peut entraîner la séparation des deux pièces, ce qui peut provoquer la fuite.

Honda Pilot 2024
Honda Pilot 2024 | Auto123.com

C’est une enquête de Honda qui a révélé qu’un processus hors séquence lors de l’assemblage du véhicule empêchait les deux pièces de se raccorder complètement. Le constructeur a amélioré sa méthode d’assemblage le 18 octobre dernier.

Le problème a été décelé une première fois le 13 mai 2024. C’est en fait un concessionnaire qui a informé Honda de l’existence d’un problème potentiel lors d’une inspection avant livraison. Le 20 mai, Honda découvrait dans ses stocks six véhicules dont les raccords de tuyaux de carburant étaient incomplets.

Au cours des mois suivants, la compagnie a continué à analyser le problème avant de décider, le 21 novembre dernier, de procéder à un rappel de sécurité. Aucun cas de blessure ou de décès n’a été signalé en lien avec cette situation, selon Honda.

La compagnie va contacter les propriétaires concernés par courrier et ce, à partir de janvier 2025. Chez le concessionnaire, un technicien va inspecter la connexion et raccordera les deux pièces de la bonne façon, en cas de problème décelé.

Contenu original de auto123.

Le texte Honda rappelle 205 000 Pilot et Passport pour risque de fuite d’essence provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Tesla Cybertruck qui commence à faire ses premières apparitions en sol québécois est déjà au centre de nombreuses controverses aux États-Unis et fait face à une nouvelle épreuve. Un accident tragique survenu le 27 novembre a coûté la vie à trois étudiants, poussant la NHTSA à ouvrir une enquête sur ce véhicule électrique au design unique.

Un accident qui relance les interrogations

L’accident impliquant un Tesla Cybertruck a attiré l’attention du public et des médias. Alors que les enquêtes initiales suggèrent qu’une vitesse excessive pourrait être en cause, l’incident soulève des inquiétudes plus larges concernant la sécurité du véhicule. La NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) a déclaré : “La NHTSA est au courant de l’accident et recueille des informations auprès du fabricant et des forces de l’ordre.”

Bien que l’enquête soit encore à ses débuts, les conclusions pourraient conduire à un rappel potentiel du Cybertruck, une perspective qui pourrait encore accentuer la polémique autour du modèle.

Le Cybertruck déjà sous les projecteurs

Le Tesla Cybertruck n’est pas étranger aux critiques :

  • Des rappels antérieurs : Plusieurs problèmes techniques ont déjà affecté sa réputation.
  • Un design controversé : Sa conception futuriste polarise les opinions.

Cet incident est le deuxième accident mortel impliquant un Cybertruck en quelques mois. En août, un autre véhicule avait pris feu après une sortie de route.

Un enjeu de sécurité publique

Même si la vitesse excessive est un facteur probable dans l’accident du 27 novembre, cela n’élimine pas la nécessité de revoir la conception et les fonctionnalités de sécurité du véhicule. Toute amélioration pouvant prévenir ce type de drames est essentielle.

L’enquête en cours

En l’état actuel, l’enquête vise à établir si des problèmes mécaniques ou structurels du Cybertruck ont contribué à l’accident. Si tel est le cas, Tesla pourrait être contraint de procéder à un rappel pour améliorer la sécurité du véhicule.

Avec des renseignements de Motor Biscuit

Le texte La NHTSA enquête sur le Tesla Cybertruck après un accident mortel provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Suite à la chute du régime syrien, des vidéos ont révélé une impressionnante collection de voitures abandonnée par le dictateur Bachar el-Assad. Si les modèles exposés fascinent les amateurs, ils rappellent aussi le contraste criant entre le luxe du dirigeant et la souffrance de son peuple.

La chute du régime et la fuite d’Assad

Ce matin, Damas est tombée aux mains des rebelles, marquant l’effondrement du gouvernement syrien. Après 24 ans de règne autoritaire, Bachar el-Assad a fui, obtenant l’asile politique en Russie. Dans sa fuite précipitée, il a laissé derrière lui de nombreux biens, dont une collection automobile qui témoigne de son opulence. Des combattants syriens ont découvert cette collection dans un entrepôt situé dans l’ancien palais présidentiel. Les vidéos partagées sur les réseaux sociaux dévoilent des dizaines de véhicules, des classiques aux supercars, en passant par des modèles rares.

Des joyaux automobiles aux modèles insolites

Parmi les voitures exposées, certaines attirent immédiatement l’attention :

  • Supercars iconiques : Lamborghini Diablo, Ferrari F50, Audi R8, Mercedes-Benz SLS AMG et SL65 Black Series.
  • SUVs et véhicules tout-terrain : Plusieurs Toyota FJ Cruisers et Land Cruisers, ainsi qu’un nouveau Land Rover Defender.
  • Modèles rares : Lamborghini LM002, surnommé le “Rambo Lambo”, et une limousine Mercedes 600 Grosser, souvent associée aux dictateurs du Moyen-Orient.
  • L’étrangeté du lot : Un camping-car Revcon Trailblazer des années 1990, un modèle à six roues basé sur un Ford F-350 OBS.

https://www.youtube.com/watch?v=L4sabPZOIKg&t=11s

Une collection “modeste” pour un despote

Contrairement à d’autres dirigeants autoritaires, comme le Sultan de Brunei, la collection d’Assad ne contient pas de modèles uniques en usine ni une flotte interminable de Rolls-Royce. Toutefois, les voitures semblent en bon état, prêtes à rouler, ce qui les rend particulièrement intrigantes.

Un contraste avec la réalité syrienne

Cette découverte met en lumière un contraste saisissant : le luxe dans lequel vivait el-Assad et la réalité du peuple syrien, marqué par une guerre civile de 13 ans. Pendant qu’il accumulait des biens somptueux, son régime perpétrait des atrocités : massacres, famine et attaques chimiques. Ces voitures ne sont pas seulement des objets de fascination pour les amateurs d’automobile. Elles incarnent aussi les inégalités et les excès d’un dirigeant qui a vécu dans une opulence déconnectée des souffrances de ses concitoyens.

Avec des renseignements de The Drive

Le texte La collection automobile abandonnée de Bachar el-Assad provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les plus vieux se souviendront qu’à l’époque, les constructeurs américains (surtout) apportaient des changements au design de leurs modèles chaque année. Et lorsqu’on mentionne chaque année, c’est véritablement le cas.

Prenez une Oldsmobile de format pleine grandeur des années 60, par exemple. C’est simple, pour chaque millésime de cette décennie, vous ne trouverez pas deux modèles identiques. Certes, on utilisait la même structure pendant plusieurs années, mais lorsqu’on présentait une nouvelle cuvée à l’automne, il y avait toujours des nouveautés à se mettre sous la dent sur le plan stylistique.

C’était bien sûr destiné à garder l’acheteur constamment sur le qui-vive et intéressé aux nouveaux modèles. Souvent, les plus fortunés changeaient chaque année ou tous les deux ans… ce qui était souvent le temps que duraient les garanties automobiles à l’époque.

Le présent article est présenté en collaboration avec Fitzback Garage, spécialisé dans la restauration d’origine de voitures anciennes. Fitzback Garage est situé à Sainte-Madeleine, en Montérégie.

Publicité de 1965

Prenez cette publicité d’Oldsmobile en 1965. Elle traite de la jalousie (entre voisins), certes, mais elle met en lumière les changements qui étaient apportés à l’année 1965.

Dans les cinq bonnes raisons que la compagnie donne pour que vous ne jalousiez pas votre voisin qui vient de se procurer une nouvelle Oldsmobile, la deuxième est fort intéressante. Elle mentionne que même « si vous conduisez une Oldsmobile 64, son auto (parlant du voisin et de sa 1965) est un peu plus longue et un peu plus large que la vôtre ; ça lui prendra plus de temps à laver sa nouvelle 65 ! »

Il était vrai qu’à l’époque, il était très facile de voir lorsque le voisin s’achetait une voiture de l’année ; elle détonnait en raison de sa différence.

La raison numéro trois vante l’incroyable confort de l’Oldsmobile 1965 qui profite du montage « Vibra Tuned » qui offrait, disait-on, une douceur de roulement améliorée. « Vibra-Tuned », vraiment ? En fait, Oldsmobile a introduit la suspension Vibra-Tuned en 1961 dans le cadre de son engagement à fournir une conduite plus douce et plus raffinée. En 1965, le système évoluait pour inclure des améliorations ayant pour objectif de réduire les bruits, les vibrations et la fermeté de l’expérience au volant, tout en améliorant la maniabilité et le confort.

La raison numéro quatre est aussi amusante ; la nouvelle Oldsmobile du voisin va donner plus de cachet au voisinage. Est-ce que les choses ont changé aujourd’hui ? On vous laisse réfléchir là-dessus.

La cinquième raison donnée vise à faire réaliser à l’envieux potentiel qu’il a les moyens, comme son voisin, de rouler en Oldsmobile. On l’invite d’ailleurs à contacter son dépositaire Oldsmobile afin d’en discuter.

Et la première raison ? Elle renvoie à l’image qu’Oldsmobile a toujours véhiculée, soit le luxe, mais à travers la discrétion. Le grand luxe, en fait, mais sans l’apparat. La publicité mentionne que le voisin n’essaie pas de vous impressionner ni d’épater le quartier ; « Il a tout simplement misé sur une Oldsmobile au lieu d’acheter une voiture de moindre classe qui coûterait aussi cher. »

La Oldsmobile Holiday Delta 88 en 1965

En 1965, Oldsmobile propose essentiellement quatre séries de modèles aux consommateurs. La version de base, F-85 (Standard, Deluxe et Cutlass), la ligne Jetstar Eighty-Eight, les modèles Dynamic Eighty-Eight et la série Ninety-Eight.

Le véhicule affiché dans la pub appartient à la série Dynamic qui proposait la sous-série Delta. Le coupé montré dans la réclame a été fabriqué à raison de 23 194 exemplaires en 1965. Son prix était de 3253 $ US.

Sous le capot de ce modèle se cachait un immense V8 de 425 pouces cubes offrant 300 chevaux, ce qui était nécessaire pour déplacer les 3907 livres du produit.

Oldsmobile a assemblé 592 900 véhicules de l’année 1965.

Dans notre prochaine publicité rétro, on vous parle d’une compagnie qui ne changeait pas le design de ses véhicules chaque année… et qui était fière de le crier sur tous les toits.

Le texte Publicité de la Oldsmobile Holiday Delta 88 1965 : provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le constructeur vietnamien de véhicules électriques (VE), VinFast, a annoncé la construction d’une deuxième usine de production au Vietnam. Cette nouvelle installation permettra de doubler sa capacité de production pour répondre à une demande croissante de ses modèles compacts et de taille moyenne.

Une 2e usine pour répondre à la demande

La nouvelle usine, située dans la province centrale de Ha Tinh, devrait produire 300 000 unités par an dès sa phase initiale, soit la même capacité que l’usine existante à Haiphong. Les travaux devraient être finalisés en juillet 2025, a précisé VinFast dans un communiqué. Cette installation fabriquera principalement les modèles VF 3 et VF 5, destinés à la fois au marché intérieur et à l’exportation. Selon Nguyen Viet Quang, vice-président et PDG de Vingroup (maison mère de VinFast), cette expansion représente un « socle solide pour une phase de développement explosive » face à la croissance rapide de la demande sur les marchés internationaux.

Un acteur en pleine croissance

En 2024, VinFast a livré près de 44 773 véhicules dans le monde, soit 55 % de son objectif annuel de 80 000 unités. Malgré un début d’année difficile, l’entreprise reste confiante dans sa capacité à atteindre ses objectifs. L’automobile reste un domaine coûteux pour VinFast, mais la société a récemment réduit ses pertes nettes au troisième trimestre à 550 millions de dollars, grâce à une meilleure maîtrise des coûts des matériaux et une augmentation de la production.

Une stratégie tournée vers l’exportation

L’usine de Ha Tinh fera partie d’un complexe industriel intégrant également une usine de batteries, tandis que des pièces seront fournies par l’usine de Haiphong. Parallèlement, VinFast envisage l’ouverture de sites d’assemblage en Indonésie et en Inde, tout en repoussant le lancement d’une usine prévue en Caroline du Nord (États-Unis) à 2028.

Avec des renseignements de Motor Authority

Le texte VinFast prépare une deuxième usine au Vietnam provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le plus beau niveau depuis des décennies

La production de véhicules au Canada est en déclin marqué, avec seulement 1,3 million de voitures et camions légers attendus en 2024, le niveau le plus bas depuis des décennies, à l’exception de la pandémie de Covid-19. Cette baisse, causée par le ralentissement de la demande et l’arrêt des usines par des constructeurs américains, met en lumière les défis auxquels l’industrie fait face, selon un rapport du Trillium Network for Advanced Manufacturing.

Une chute brutale depuis 2018

En 2018, les usines canadiennes produisaient plus de 2 millions de véhicules par an. Aujourd’hui, elles ont glissé à la troisième position parmi les fournisseurs de véhicules au Canada, derrière les États-Unis et le Mexique, ce dernier devenant le deuxième fournisseur.

Selon Trillium, cette baisse reflète les pertes de parts de marché des constructeurs américains face à leurs concurrents asiatiques et leur lutte pour s’adapter à l’ère des véhicules électriques.

Les usines américain en difficulté

Plusieurs usines des grands constructeurs de Detroit au Canada ont vu leurs activités réduites ou suspendues :

  • Ford à Oakville (Ontario) n’assemble rien actuellement. Le constructeur a annulé en avril son projet de fabriquer un grand VUS électrique et prévoit désormais de produire des pickups F-Series Super Duty à partir de 2026.
  • Stellantis à Brampton (Ontario) a cessé la production de la berline Chrysler 300C il y a un an, mais devrait reprendre avec un modèle Jeep à l’avenir.
  • General Motors à Ingersoll (Ontario) continue de fabriquer des fourgons électriques commerciaux, mais à un rythme bien en deçà de sa capacité.

La montée du Mexique et le rôle des consommateurs canadiens

Aujourd’hui, 50 % des voitures et camions légers vendus au Canada sont produits aux États-Unis, tandis que le Mexique représente désormais 15 % du marché. La part des véhicules fabriqués au Canada a chuté à seulement 9 %, le reste provenant d’Asie et d’Europe.

L’industrie des pièces en croissance

Malgré ce déclin, le secteur des pièces automobiles au Canada est en pleine expansion, soutenant les usines nord-américaines. Par exemple :

  • Ford produit des moteurs en Ontario pour ses pickups lourds construits à Louisville, Kentucky.
  • Des fournisseurs indépendants comme Magna International et Martinrea International exploitent des usines au Canada, aux États-Unis et au Mexique.

Cependant, toute tentative de réintroduire des tarifs commerciaux, comme l’a suggéré l’ancien président Donald Trump, pourrait perturber cet équilibre. Selon Brendan Sweeney de Trillium, “imposer des tarifs au Canada reviendrait à augmenter les coûts des véhicules emblématiques comme les F-250 et F-350”.

Une opportunité pour restructurer l’industrie nord-américaine ?

Les défis actuels offrent une occasion pour les États-Unis et le Canada de pousser le Mexique à réformer ses pratiques, tout en reconnaissant que l’intégration étroite de l’industrie automobile nord-américaine rend toute rupture périlleuse.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte La production automobile canadienne en déclin provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mazda confirme son ambition de raviver son héritage de véhicules sportifs à moteur rotatif, mais avec une touche d’électrification. Le chef de la direction, Masahiro Moro, a récemment déclaré que le concept Iconic SP, dévoilé au Salon de la mobilité du Japon en 2023, progresse vers une production.

Un successeur spirituel à la RX-7 ?

Le Mazda Iconic SP pourrait bien devenir le successeur spirituel tant attendu de la légendaire RX-7. Ce coupé profite d’un groupe motopropulseur hybride novateur basé sur un moteur rotatif à deux rotors, utilisé comme générateur pour un système électrique. Cette configuration délivre une puissance combinée impressionnante de 365 chevaux, ce qui surpasse les performances qu’offraient les RX-7 et RX-8.

Selon Masahiro Moro, le développement avance « étape par étape ». Bien que Mazda n’ait pas encore communiqué de date de lancement, l’enthousiasme autour du projet laisse penser qu’une annonce officielle pourrait survenir dans un avenir rapproché.

Le concept Mazda Iconic SP, portes ouvertes
Le concept Mazda Iconic SP, portes ouvertes | Auto123.com
Le concept Mazda Iconic SP, intérieur
Le concept Mazda Iconic SP, intérieur | Auto123.com

Une hybridation au service de l’innovation

Le moteur hybride de la Mazda Iconic SP n’est pas qu’un clin d’œil au passé. En tant que prolongateur d’autonomie, il génère de l’électricité pour une batterie plus compacte, réduisant ainsi le poids total du véhicule. Ce choix technique répond à l’un des principaux défis de l’industrie des véhicules électriques : le compromis entre autonomie et légèreté.

Une puissance adaptée aux attentes américaines

Le dirigeant a précisé que le moteur rotatif à deux rotors est conçu pour produire davantage d’électricité, une caractéristique particulièrement adaptée au marché nord-américain, où les consommateurs privilégient la puissance et les performances.

Lors de la présentation du concept, Masahiro Moro a décrit l’Iconic SP comme un symbole de l’engagement de Mazda pour un avenir où plaisir de conduite et innovation coexistent. De plus, le responsable du design de Mazda, Masashi Nakayama, a confirmé que le concept a été conçu avec une intention claire de production. Il a ajouté, cependant, que Mazda travaille présentement à surmonter des « obstacles techniques » avant de finaliser ce projet.

Le concept Mazda Iconic SP, avant
Le concept Mazda Iconic SP, avant | Auto123.com
Le concept Mazda Iconic SP, arrière
Le concept Mazda Iconic SP, arrière | Auto123.com
Le concept Mazda Iconic SP, trois quarts avant
Le concept Mazda Iconic SP, trois quarts avant | Auto123.com
Le concept Mazda Iconic SP, trois quarts arrière
Le concept Mazda Iconic SP, trois quarts arrière | Auto123.com

Contenu original de auto123.

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Les employés de Volkswagen en Allemagne prévoient une deuxième série de grèves le 9 décembre, alors que la direction et les syndicats reprendront les négociations pour réduire les coûts de la marque phare du constructeur.

Le syndicat IG Metall a annoncé que les travailleurs se mettront en grève pendant quatre heures, et ce, à l’intérieur de neuf sites. L’arrêt sera deux fois plus long que lors des premières actions du 2 décembre. Cette prolongation devrait doubler les pertes de temps de production dans les usines allemandes de Volkswagen.

Tensions sur les réductions de coûts

Volkswagen demande une réduction de salaire de 10 %, justifiant celle-ci par la nécessité de baisser les coûts pour rester concurrentielle face à la concurrence chinoise et à la diminution de la demande européenne.

Les dirigeants de la compagnie, dont le chef de la direction Oliver Blume, affirment qu’il y a au moins trois usines excédentaires en Allemagne et que des mesures drastiques sont inévitables. Blume a déclaré le 4 décembre, devant 20 000 employés à Wolfsburg, que des fermetures d’usines et des réductions de salaire étaient nécessaires pour affronter un marché européen faible et une adoption plus lente que prévu des véhicules électriques.

La réponse du syndicat IG Metall

Thorsten Groeger, négociateur pour IG Metall, a vivement critiqué Blume, affirmant ceci : « Cela frise la moquerie quand Oliver Blume souhaite un joyeux Noël aux employés tout en envisageant de placer des lettres de licenciement sous le sapin. »

IG Metall a promis d’intensifier la pression lors des grèves prévues le 9 décembre, dans le but de forcer la direction à faire des concessions lors des négociations.

La Volkswagen ID.3 (Europe)
La Volkswagen ID.3 (Europe) | Auto123.com

Une production allemande sous-utilisée

Selon Arno Antlitz, directeur financier de Volkswagen, l’efficacité des usines allemandes doit être radicalement améliorée. Lors d’une conférence à Londres, il a déclaré : « Sans amélioration de leur performance, nous ne pourrons pas maintenir les niveaux actuels d’emploi. »

Les analystes de la firme Bernstein estiment que l’utilisation des capacités des usines allemandes de Volkswagen a chuté à moins de 60 % au cours des deux dernières décennies, avec une surcapacité estimée à 800 000 unités.

Rassemblement et grèves ouvertes en perspective

Le matin du 9 décembre, des milliers de salariés sont attendus à un rassemblement à Wolfsburg, siège social de la compagnie, juste avant la reprise des négociations. Si aucun accord n’est trouvé, les syndicats menacent de prolonger les grèves, qui pourraient devenir illimitées.

Contenu original de auto123.

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