Volkswagen a entamé la construction de deux sites d’usines en Europe, en Allemagne et en Espagne, tandis que des travaux préliminaires sont en cours sur un troisième site en Ontario, Canada. Cependant, le constructeur automobile allemand a annoncé qu’il allait réduire ses plans de construction d’usines de batteries en Europe et en Amérique du Nord. Cette décision fait suite à une récente baisse du marché des véhicules électriques, un secteur pourtant stratégique pour VW.

Nerveux face à l’avenir

En 2021, VW avait annoncé son intention de construire six usines de cellules de batteries d’ici 2030, avec une capacité de production annuelle de 240 gigawattheures, afin de sécuriser l’approvisionnement nécessaire pour sa poussée vers les véhicules électriques. Mais avec le ralentissement actuel, ces ambitions sont revues à la baisse.

Déploiement des Usines et Capacité Réduite

La division batteries de Volkswagen, PowerCo, a commencé la construction de deux usines en Europe. La production devrait démarrer à Salzgitter, en Allemagne, l’année prochaine, et en 2026 en Espagne. En Ontario, les premiers travaux sont en cours pour une grande usine, mais VW a réalloué ses capacités, construisant ainsi moins d’usines, mais en misant sur une grande installation au Canada.

Le Futur des Batteries chez Volkswagen

Volks reste prudent quant à l’expansion en Espagne et au Canada, tout en affirmant que cela reste envisageable d’ici 2030 si nécessaire. La compagnie a également évité de confirmer si VW produirait des cellules lithium-fer-phosphate (LFP) à Salzgitter. Les batteries LFP, moins coûteuses que celles utilisant la chimie nickel-manganèse-cobalt (NMC), sont essentielles pour permettre aux constructeurs européens de produire des voitures entièrement électriques à des prix compétitifs face aux concurrents chinois.

Des batteries à l’état solide

VW a également annoncé son intention de commencer la production de batteries à semi-conducteurs cette décennie. Ces batteries, qui offrent une plus grande autonomie et une recharge plus rapide, représentent un atout stratégique pour l’avenir des véhicules électriques. En juillet, VW a conclu un accord pour produire en masse des cellules de batteries à semi-conducteurs basées sur la technologie QuantumScape, confirmant ainsi son engagement envers l’innovation dans ce domaine.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Volkswagen revoit ses objectifs pour ses usines de batteries en Europe et au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lorsqu’on a une clientèle composée de riches utilisateurs de jets privés à portée de main, créer pour elle un bolide d’une puissance démentielle et d’un luxe princier peut ressembler à une excellente opportunité commerciale. L’homme d’affaires zimbabwéen Ameerh Naran, fondateur de Vimana Private Jets, le pense visiblement puisqu’il a ouvert récemment le carnet de commandes pour un coupé 2+2 super puissant et super luxueux portant son nom. Un bolide offert pour la coquette somme de 2 millions d’euros (3 M$).

Ameerh Naran, 38 ans, a toujours rêvé de fabriquer des automobiles. Il a étudié le design avant de devenir un entrepreneur et de créer Vimana Private Jets en 2016. Cette société de transport dessert des « VVIP » (pour Very, very important people). On pense ici à des gens bien nantis qui déboursent un million de dollars US et plus par mois pour se déplacer à bord d’avions privés, petit ou gros, à travers le monde. Naran leur sert de courtier grâce à ses ressources qui lui donnent accès à plus de 5 000 aéronefs pour répondre à leurs besoins.

L’année suivante, il a fondé Naran Automotive. Cette entreprise se consacre à la création d’une voiture de très haute performance alliant puissance et luxe. La Naran se veut l’équivalent de voitures d’exception telles que la McLaren F1, les Bugatti modernes, les Koenigsegg et les autres du genre.

Montré pour la première fois en novembre 2020, ce coupé 2+2 sera en vedette à Salon privé, un prestigieux concours d’élégance présenté du 28 au 31 août au palais de Blenheim à Woodstock, une petite ville à deux heures de route au nord de Londres, dans l’Oxfordshire.

Cette voiture qui n’a pas de nom de modèle (Naran affirme que chaque acheteur en trouvera un qui lui sera propre) est en vente depuis le 21 juin dernier. À cette occasion, Ameerh Naran a profité d’un autre rassemblement prestigieux organisé par le Supercar Owners Circle AG au luxueux complexe hôtelier Chedi d’Andermatt, dans les Alpes suisses, pour ouvrir le carnet de commandes de sa voiture.

Durant cet événement, les participants ont pu admirer le prototype de ce bolide, qui a une carrosserie en matière composite couleur rubis et un intérieur garni de lin couleur amande et de garniture d’or 24 karats; une esthétique imaginée par la designer londienne Kate Montgomery. Naran ne fabriquera que 39 exemplaires de ce coupé 2+2 dont la silhouette épurée a été esquissée par Jowyn Wong, le designer de l’Apollo IE et de la De Tomaso P72.

Pour réserver une Naran, l’acheteur doit verser une somme de 350 000 € (environ 525 000 $), une somme qui sert, en quelque sorte, d’à compte pour l’achat de cette voiture dont le prix de base est 2 millions d’euros.

Car, pour chaque acheteur, le constructeur s’attend à personnaliser cette voiture. Certains acheteurs ont d’ailleurs déjà exprimé leurs attentes. Pour rendre l’intérieur qui aura une sellerie de cuir italien de première qualité et des garnitures d’aluminium usiné encore plus unique, l’un d’entre eux a demandé des matériaux à effets de marbre et de granit, alors qu’un autre exige une finition utilisant des feuilles d’or !

La motorisation de cette voiture se veut naturellement à la mesure d’un faste pareil. Il s’agit d’un V8 biturbo à essence de 5,0 litres capable de livrer 1 048 ch et 764 lb-pi de couple. Avec une accélération de 0 à 60 mi/h (0-97 km/h) accomplie en 2,3 s et une accélération de 0 à 322 km/h réalisée en 16,5 s, Naran prétend qu’il offrira ainsi la 2+2 non électrifiée la plus rapide au monde.

Les acheteurs peuvent aussi opter pour un ensemble « aérodynamique » inspiré des voitures de compétition. Grâce à des systèmes réglables, semblables à ceux utilisés dans le sport automobile pour améliorer l’appui, il procurera une expérience de conduite digne d’une GT3 sur route comme sur piste. Voilà l’argument qu’il faut pour faire de la Naran une excellente candidate à un « rôle » dans un nouveau film du genre de Fast and Furious !

Photos : Naran

Le texte Naran, le coupé 2+2 de la démesure provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Pour la première fois au Canada, le trafic ferroviaire de fret sur les deux plus grandes compagnies de chemin de fer du pays s’est simultanément arrêté, menaçant de perturber l’industrie automobile et d’autres chaînes d’approvisionnement encore fragilisées par les perturbations liées à la pandémie et une grève des ports l’année dernière.

Une négociation amère qui échoue

Après des mois de négociations de plus en plus tendues, la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) et la Canadian Pacific Kansas City Ltd. (CPKC) ont décidé de mettre à pied 9 300 ingénieurs, conducteurs et travailleurs de triage, suite à l’échec des discussions sur un nouveau contrat avant la date limite de minuit.

La mobilisation des travailleurs

Les membres de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada ont commencé à publier des photos sur les réseaux sociaux, montrant des travailleurs, de Halifax à Vancouver, installant des piquets de grève.

Des secteurs économiques clés menacés

Les secteurs touchés comprennent l’agriculture, les mines, l’énergie, le commerce de détail, la construction, ainsi que l’industrie automobile. Les chemins de fer américains ont également dû refuser des expéditions à destination du Canada.

Un impact imminent sur l’industrie automobile

L’Association des fabricants de véhicules du Canada a déclaré que cet arrêt aurait un impact immédiat sur la chaîne d’approvisionnement automobile en Amérique du Nord. L’industrie automobile nord-américaine, hautement intégrée, dépend d’un service ferroviaire efficace et prévisible pour livrer les composants d’assemblage de véhicules, transporter les pièces de service et acheminer les véhicules finis vers les marchés intérieurs et internationaux.

Le transport des véhicules menacé

L’Association des fabricants de pièces d’automobiles a souligné que la majorité des véhicules fabriqués au Canada chaque année sont exportés vers les États-Unis. Les véhicules voyagent presque exclusivement par train, et une grève prolongée aurait des effets similaires au blocus du pont Ambassador en 2022, qui a causé des arrêts de travail temporaires dans toute l’industrie.

Le système juste-à-temps sous pression

Bien que la plupart des pièces voyagent par route, les opérations d’assemblage de véhicules ne sont pas conçues pour stocker des fournitures. Le système de production en flux tendu rend l’industrie inflexible dans des moments comme celui-ci.

Une réputation en jeu

David Adams, directeur de Global Automakers of Canada, représentant les intérêts de tous les constructeurs automobiles étrangers opérant au Canada, a qualifié ce conflit de “décevant” et “hautement problématique” pour l’industrie. Le Canada, en tant que grande nation commerciale, dépend de ses ports et de ses chemins de fer. Les perturbations fréquentes dans les transports sapent la réputation du pays en tant que fournisseur fiable et nuisent à sa compétitivité pour de nouveaux investissements.

Une pression croissante pour résoudre le conflit

La pression des groupes industriels et du gouvernement pour résoudre l’impasse des négociations ne cesse de croître, avec des appels à trouver une solution qui se multiplient maintenant que l’arrêt de travail a commencé. Les compagnies ferroviaires transportent chaque jour un milliard de dollars de marchandises, selon l’Association des chemins de fer du Canada. De nombreuses expéditions ont été stoppées pour éviter d’immobiliser les cargaisons.

Des négociations dans l’impasse

Les négociations ont continué tard dans la nuit du 21 août dans des hôtels à Montréal et Calgary, mais les discussions ont été interrompues peu avant minuit. Chaque partie accuse l’autre de ne pas négocier sérieusement.

La réaction du gouvernement

Le Premier ministre Justin Trudeau a exhorté les deux parties à trouver un accord à la table des négociations. Pendant ce temps, les ports canadiens craignent que les conteneurs ne s’accumulent sur les quais, entraînant une congestion en aval et poussant certains transporteurs à détourner leurs cargaisons vers les terminaux américains.

Les répercussions pour les usagers des transports en Commun

L’impasse affecte également des dizaines de milliers de navetteurs à Toronto, Montréal et Vancouver, dont les lignes empruntent les voies de la CPKC. Sans les régulateurs de trafic en poste, les trains de passagers ne peuvent circuler sur ces rails. Plus de 32 000 navetteurs ferroviaires devront trouver de nouveaux moyens pour se rendre au bureau.

Les lignes ferroviaires touchées

Les lignes affectées par cet arrêt potentiel sont le West Coast Express de TransLink dans la région de Vancouver, la ligne Milton de Metrolinx et la gare GO de Lakeshore à Hamilton dans la région du Grand Toronto, ainsi que les lignes Candiac, Saint-Jérôme et Vaudreuil/Hudson d’Exo dans la région de Montréal.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Une grève ferroviaire problématique pour le milieu automobile nord-américain provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ford Motor a annoncé mercredi l’abandon de son projet de VUS électrique à trois rangées et le report du nouveau F-150 Lightning. Ce dernier report s’inscrit dans la stratégie de l’entreprise visant à réduire les coûts pour stimuler la demande.

Des ajustements stratégiques pour éviter les pertes

Ford, General Motors, et d’autres constructeurs automobiles ont retardé ou annulé de nouveaux modèles électriques afin d’éviter des dépenses massives pour des véhicules que les consommateurs n’achètent pas aussi rapidement que prévu. Selon John Lawler, directeur financier de Ford, la décision de modifier la feuille de route des produits et des technologies a été prise pour atteindre un objectif de rentabilité dès les 12 premiers mois de lancement de chaque nouveau modèle.

Priorité aux hybrides et aux véhicules commerciaux

Ford a décidé d’investir davantage dans les véhicules hybrides, qui combinent un moteur électrique à un moteur à essence. Les ventes d’hybrides ont explosé chez Ford, Toyota, et d’autres constructeurs, les consommateurs adoptant cette technologie comme un compromis moins coûteux entre les véhicules à essence et les véhicules électriques.

Le F-150 Lightning de nouveau retardé

La prochaine version du F-150 Lightning, initialement prévue pour 2025, est désormais reportée à la deuxième moitié de 2027. Ford espère profiter de cette période pour bénéficier de nouvelles technologies de batteries moins coûteuses.

La production de batteries sous les projecteurs

Ford a également annoncé qu’il commencera à produire une fourgonnette commerciale électrique dans son usine de l’Ohio en 2026. L’accent est mis sur la réduction des coûts, une priorité pour le PDG Jim Farley, afin de rendre les véhicules électriques plus abordables.

Délocalisation et avantages fiscaux

Afin de bénéficier des incitations offertes par l’Inflation Reduction Act (IRA) des États-Unis, Ford prévoit de déplacer une partie de la production de batteries de la Pologne au Michigan. De plus, une coentreprise de batteries avec SK Innovation commencera à produire des cellules pour la fourgonnette E-Transit et pour le nouveau fourgon commercial électrique de Ford en 2025.

Conclusion

Ford a promis une mise à jour sur son programme d’électrification, ses technologies, sa rentabilité, et ses besoins en capital au premier semestre 2025, un moment crucial pour l’avenir de l’entreprise dans un marché de plus en plus concurrentiel.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Ford élimine son projet de VUS électrique à trois rangées provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Carlos Tavares, le PDG de Stellantis, sera en visite à Detroit cette semaine. Cette visite, qui n’était pas planifiée, a pour but de développer une stratégie pour redresser les opérations nord-américaines de l’entreprise, qui peinent à maintenir leur rentabilité. Une source proche du dossier, ayant requis l’anonymat, a indiqué que cette stratégie pourrait être finalisée d’ici la fin de la semaine.

Une présence significative

Selon cette source et une autre personne informée des habitudes de Tavares, ce dernier se rend généralement en Amérique du Nord toutes les quatre à six semaines. Cependant, la visite de cette semaine, en plein milieu de ses vacances estivales, est un message fort. “Il voulait montrer qu’il prend personnellement les choses en main”, a déclaré la source. “Les opérations nord-américaines financent en grande partie le reste du groupe.”

Un bilan à redresser

Les résultats du premier semestre de Stellantis ont été qualifiés de « humiliants » par Tavares lui-même. Il a reconnu que les affaires en Amérique du Nord souffraient d’une combinaison de stocks de véhicules élevés, de problèmes de fabrication et d’un manque de “sophistication” dans l’approche du marché local. Un porte-parole de Stellantis a refusé de commenter.

Des pertes inquiétantes

Stellantis a enregistré une baisse de 40 % de son revenu opérationnel au premier semestre, principalement en raison de la mauvaise performance en Amérique du Nord, traditionnellement la région la plus rentable du groupe. Les ventes de véhicules pour les marques phares de Stellantis, Ram et Jeep, ont chuté de plus de 33 % depuis la première moitié de 2019, selon le cabinet de recherche Cox Automotive.

Une autocritique nécessaire

Tavares s’est lui-même blâmé pour ne pas avoir réagi assez rapidement face aux problèmes accumulés dans les opérations nord-américaines, affirmant qu’il passerait une partie de ses vacances d’été à les résoudre. “Nous avons été arrogants”, a-t-il avoué lors de la journée des investisseurs de Stellantis au Michigan plus tôt cette année. “Je parle de moi, personne d’autre.”

Des erreurs coûteuses

Stellantis a continué à augmenter les prix pour améliorer les marges, malgré des signaux clairs du marché indiquant que les clients n’étaient pas prêts à payer. Cette stratégie a rendu certains modèles Stellantis trop chers. “Ils ont manqué de pragmatisme pour résoudre immédiatement le problème des stocks croissants”, a ajouté Houchois.

Réductions d’effectifs

Stellantis a déjà commencé à réduire ses coûts en diminuant ses effectifs aux États-Unis et au Canada. Ce mois-ci, l’entreprise a annoncé qu’elle licencierait jusqu’à 2 450 travailleurs de son usine d’assemblage de Warren Truck, près de Detroit, alors qu’elle met fin à la production du camion Ram 1500 Classic. Fin juillet, Stellantis a également proposé des départs volontaires à ses employés salariés.

Un climat tendu avec les syndicats

Tavares a également pointé des inefficacités particulières dans deux usines américaines, sans préciser lesquelles. En juillet, il avait déclaré que le taux de production de l’usine de Sterling Heights au Michigan était médiocre. Cette visite de Tavares survient alors que certains investisseurs et travailleurs syndiqués expriment une inquiétude croissante face aux difficultés rencontrées en Amérique du Nord. Le président du syndicat UAW, Shawn Fain, a menacé de déclencher une grève si Stellantis ne respecte pas les engagements d’investissement pris lors de l’accord de travail signé l’automne dernier. Les relations entre le syndicat et l’automobile sont tendues, d’autant plus que Stellantis a licencié des travailleurs horaires dans ses usines cette année.

Une action en justice lancée par les actionnaires

Par ailleurs, un groupe d’actionnaires a intenté une action en justice contre Stellantis la semaine dernière, affirmant que l’entreprise les avait trompés en cachant l’augmentation des stocks et d’autres faiblesses avant de publier des résultats décevants qui ont fait chuter le prix de son action. La société a répondu que le procès était “sans fondement” et a informé le syndicat qu’elle n’avait pas violé les termes de leur accord de négociation, empêchant ainsi légalement une grève.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Le PDG de Stellantis en visite à Détroit provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Alors que Toyota Canada célèbre le 60e anniversaire de son entrée sur notre marché automobile avec une tournée médiatique pancanadienne, le constructeur vient d’annoncer une nouvelle raison de fêter. Cette semaine, Toyota Motor Manufacturing Canada (TMMC), sa branche de production locale, annonce fièrement avoir produit son 11 millionième véhicule en sol canadien.

Ce véhicule s’avère d’ailleurs doublement représentatif du succès rencontré par ce constructeur au pays. Il s’agit d’abord d’un utilitaire compact RAV4 Woodland hybride blanc, qui est assemblé dans les usines ontariennes de TMMC. Mais c’est aussi le modèle qui domine, et de loin, les ventes de la marque au pays. Proposé en pas moins de 16 variantes différentes, avec un choix de motorisations thermiques, hybrides branchables et non branchables, le RAV4 est à l’origine de près de 40 % des ventes de la marque.

Ce modèle populaire illustre bien la croissance de la popularité du constructeur au fil des décennies, mais aussi le rôle de premier plan que ses usines locales jouent aujourd’hui au sein de l’industrie canadienne.

Dans un communiqué diffusé par Toyota Canada aujourd’hui, Frank Voss, président de TMMC, l’évoque éloquemment : « En 1988, l’année où nous avons ouvert notre première usine à Cambridge, les membres de notre équipe n’ont produit que 153 Toyota Corolla. Aujourd’hui, nous sommes le plus grand constructeur automobile du Canada et nous construisons chaque année plus d’un demi-million de véhicules [de marques] Toyota et Lexus pour le marché nord-américain. Nous sommes très fiers de célébrer la construction de ce 11 millionième véhicule. »

Une histoire qui a commencé il y a 38 ans

La construction de la première usine de TMMC à Cambridge a commencé en mai 1986. Située à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Toronto, cette usine a livré sa première Toyota Corolla le 30 novembre 1988.

En 1994, TMMC a amorcé la construction d’une seconde usine à Cambridge, qui est en entrée en activité en août 1997. Deux ans plus tard, l’entreprise a franchi le seuil du premier million de véhicules produits.

Cette progression s’est poursuivie en s’accélérant à partir de 2008, lorsqu’une troisième usine à Woodstock, à une cinquantaine de kilomètres plus à l’ouest, a commencé à son tour à produire des véhicules.

Jalons de production de TMMC et modèles produits

Jusqu’ici, TMMC a donc produit six modèles différents :

  • Toyota Corolla (1988-2019);
  • Toyota Solara coupé et décapotable (1998-2003);
  • Toyota Matrix (2002-2013);
  • Lexus RX (2003 à aujourd’hui);
  • Toyota RAV4 (2007 à aujourd’hui);
  • Lexus NX (2022 à aujourd’hui).

Par ailleurs, depuis l’entrée en service de l’usine de Woodstock, qui a permis de hausser la capacité de production annuelle de TMMC à 500 000 véhicules, la production est devenue relativement constante, comme on peut le constater ici :

  • 1988 – Premier véhicule produit : une berline Toyota Corolla;
  • 1999 – Millionième véhicule produit : une Toyota Camry Solara;
  • 2004 – 2 millionième véhicule produit : une Toyota Corolla;
  • 2007 – 3 millionième véhicule produit : une Toyota Corolla;
  • 2010 – 4 millionième véhicule produit : une Toyota Corolla;
  • 2012 – 5 millionième véhicule produit : un Lexus RX 350;
  • 2014 – 6 millionième véhicule produit : un Toyota RAV4;
  • 2016 – 7 millionième véhicule produit : une Toyota Corolla;
  • 2018 – 8 millionième véhicule produit : une Toyota Corolla;
  • 2020 – 9 millionième véhicule produit : un Lexus RX 450h;
  • 2022 – 10 millionième véhicule produit : un Lexus NX 350h;
  • 2024 – 11 millionième véhicule produit : un Toyota RAV4 hybride.

Joueur important de l’industrie automobile canadienne

Aujourd’hui, les trois usines d’assemblage ontariennes assemblent des Toyota RAV4 et RAV4 hybrides, des Lexus RX 350, RX 350h et RX 500h, de même que des Lexus NX et NX hybrides. Fait à noter, TMMC ne produit pas de véhicule hybride branchable, uniquement des modèles à motorisation hybride non branchable.

Depuis la mise en service de la première usine, en novembre 1988, cette filiale de Toyota est devenue une importante source d’emplois pour les résidents de cette région ontarienne. Ses trois usines procurent d’ailleurs du travail à plus de 8 500 personnes.

Photos : Toyota

Le texte Toyota a produit 11 millions de véhicules au Canada et ça continue provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les chiffres de ventes des véhicules neufs vendus en Europe commencent à sortir et on a maintenant une meilleure idée de l’impact de la taxe que l’Union européenne a commencé à imposer plus tôt cet été sur les véhicules électriques fabriqués en Chine qui sont vendus sur son territoire. En gros : ça les ralentit pas mal, mais ça ne les arrête pas complètement.

En fait, ce qu’on constate, c’est que ce ne sont pas seulement les constructeurs chinois qui sont affectés par une telle taxe. Par exemple, BMW, Stellantis et Tesla doivent eux aussi l’absorber sur les véhicules qu’ils vendent en Europe et qu’ils font assemble en Chine. Polestar, la filiale suédoise du géant chinois Geely, a vu ses ventes chuter de 42% en juillet dernier, par rapport à juillet 2023. La marque britannique MG a vu ses ventes reculer de 20% par rapport à il y au même mois, un an plus tôt.

Pendant ce temps, BYD, le constructeur chinois qui est le plus en vue ces jours-ci, a vendu en juillet trois fois plus de véhicules électriques dans les 16 marchés de l’Union européenne où il est présent, qu’il en a vendu en juillet 2023.

Dans l’ensemble, cela dit, les ventes de véhicules électriques d’origines chinoise ont chuté de 36% en juillet, par rapport au mois précédent. Ces statistiques ont été compilées par Bloomberg, à partir des données officielles publiées par la firme Dataforce.

Évidemment, la taxe, qui varie de 9 à 38 % selon la marque et le modèle, fait réfléchir les acheteurs, mais selon Bloomberg, le fait que les concessionnaires se sont empressés de vendre des véhicules avant que la taxe n’entre en vigueur, au début juillet, explique aussi en partie le ralentissement des ventes pour le reste du mois de juillet.

On a bien hâte de voir comment le gouvernement canadien va réagir à tout ça. On sait que l’idée d’une taxe sur les importations de véhicules électriques fabriqués en Chine est dans l’air, à Ottawa, mais on trouve encore très peu de ces véhicules chez nous, contrairement à l’Europel, où ils représentent entre 5 et 8 pour cent du marché automobile à l’heure actuelle.

Le texte On a maintenant une idée de l’impact de la taxe sur les VÉ chinois provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Si vous craignez l’arrivée imminente de l’apocalypse, ou si vous prévoyez partir sur un road trip pour visiter de la famille de l’autre côté d’un conflit militaire armé, quel serait le meilleur véhicule à conduire, selon vous? Si vous répondez le Cybertruck Sting, tel que produit par l’entreprise Archimedes Defense, eh bien vous avez probablement raison.

Vous possédez aussi probablement une ceinture noire en cynisme contemporain.

Archimedes Defense est un fournisseur de génératrices et d’autre équipement électrique auprès de l’Armée américaine. Et probablement plus pour faire parler de lui que pour générer des ventes en plus grand nombre, le fabricant vient de mettre au point une génératrice au gaz conçue exprès pour s’installer tout à fait confortablement dans la boîte à l’avant (le «frunk») d’une camionnette électrique Cybertruck, de Tesla.

On dit «génératrice au gaz» pour garder ça juste assez vague, étant donné que l’appareil en question peut être alimenté par différents types de carburant, allant du kérosène, de l’essence, du diesel ou même du biodiesel, comme celui qu’on peut produire à partir de déchets industriels.

La génératrice a une puissance de 125 kilowatts et est équipée d’un câble avec l’embout NACS typique des véhicules Tesla. En théorie, il serait donc possible de charger entièrement la pile du Cybertruck en moins de 2 heures. En réalité, ça dépend évidemment de différents facteurs, à commencer par l’imminence d’une attaque armée contre votre véhicule.

Car ce véhicule conçu par Archimedes Defense, appelé Cybertruck Defense, est proposé en trois versions de protection. De base, vous héritez d’une connexion à Internet par satellite, gracieuseté du service Starlink de SpaceX, une autre entreprise dirigée par Elon Musk, le patron de Tesla.

Le groupe suivant ajoute des panneaux d’acier capables de résister à des balles de 7,6 millimètres. Et si vous prévoyez vraiment aller visiter un champ de bataille actif, le troisième groupe rehausse ces panneaux pour qu’ils soient à l’épreuve de tirs de mitraillette de 14,5 millimètres, de mines antipersonnel, et d’explosifs artisanaux de toute sorte.

On vous laisse deviner le prix de tous ces accessoires… qui sont disponibles en précommande pour le moment.

Le texte Un Cybertruck Sting avec une génératrice dans le coffre provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les actionnaires de Stellantis ont déposé une plainte contre le constructeur automobile, citant le PDG Carlos Tavares et la Directrice financière Natalie Knight comme défendeurs. Cette action en justice fait suite à une chute de 40 % du revenu d’exploitation de Stellantis au cours du premier semestre 2024.

Accusations d’Évaluations Trompeuses

Les actionnaires affirment que les dirigeants de Stellantis ont exagéré leurs évaluations avant de publier les résultats financiers. La plainte, déposée par le cabinet Levi & Korsinsky au nom de Steven Long, met en lumière une annonce du 25 juillet 2024, où Stellantis a révélé une baisse significative de ses bénéfices, qu’elle a attribuée à des marges faibles et à des niveaux d’inventaire élevés aux États-Unis.

Menaces sur les Marques Non Rentables

Carlos Tavares, PDG de Stellantis, a également laissé entendre que certaines marques du groupe, non rentables, pourraient être supprimées, tandis que la Directrice financière, Natalie Knight, a évoqué la possibilité de réduire la production et d’ajuster les prix des véhicules.

Manipulation Alleguée du Cours de l’Action

La plainte allègue que Stellantis a artificiellement gonflé le cours de son action tout au long de l’année 2024 en présentant des évaluations “excessivement positives” concernant les inventaires, le pouvoir de fixation des prix, les nouveaux produits et la marge d’exploitation. Lorsque les résultats financiers ont été publiés, il a été révélé que le revenu d’exploitation ajusté avait chuté de 40 %, pour atteindre 8,46 milliards d’euros (9,28 milliards de dollars). Le cours de l’action Stellantis a alors chuté de plus de 7 % le 25 juillet.

Possibilité de Rejoindre la Poursuite

Les actionnaires de Stellantis ayant subi une perte entre le 15 février 2024 et le 24 juillet 2024 peuvent déposer une réclamation avant le 15 octobre 2024 et rejoindre la poursuite. Stellantis a réagi en déclarant à Reuters que “cette poursuite est sans fondement et que la société a l’intention de se défendre vigoureusement.”

Une Situation Difficile pour Stellantis

Il est important de noter que les actionnaires poursuivent fréquemment en justice les entreprises cotées en bourse aux États-Unis après une chute inattendue du cours de l’action, mais il n’est pas garanti que cette poursuite contre Stellantis aboutisse. Cependant, il est évident que Stellantis traverse une période difficile. Ces derniers mois, au moins cinq cadres ont quitté l’entreprise et, à la mi-juillet, Stellantis a intenté une action en justice contre un quatrième fournisseur en raison de récentes augmentations de prix. Certaines de ses sous-marques sont également confrontées à la menace du PDG Tavares de les éliminer si elles ne commencent pas à générer des bénéfices.

Avec des renseignements de carscoops

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Un problème de connexion sur la pompe à eau

BMW a annoncé un rappel de 720 796 véhicules aux États-Unis en raison d’un risque de court-circuit, a déclaré mardi l’Administration nationale de la sécurité routière (NHTSA). Selon la NHTSA, “un connecteur électrique mal scellé sur la pompe à eau pourrait être exposé à l’eau, ce qui pourrait provoquer un court-circuit.”

Modèles concernés et solution proposée

Ce rappel concerne plusieurs modèles, y compris certains VUS comme les X1 et X5, ainsi que certaines berlines de la série 5, entre autres. Les concessionnaires inspecteront et remplaceront la pompe à eau et le connecteur si nécessaire, et installeront un bouclier de protection gratuitement, a précisé l’organisme américain de sécurité automobile.

BMW et les réactions des clients

La NHTSA a également indiqué que BMW était au courant d’environ 18 plaintes, préoccupations ou incidents signalés par des clients, mais aucun accident ou blessure n’a été rapporté aux États-Unis en lien avec ce problème.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte BMW rappelle plus de 720 000 véhicules en raison d’un risque de court-circuit provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile