Les ventes de véhicules zéro émission (VZE) au Canada sont en forte baisse. Selon Statistique Canada, seulement 14 090 véhicules électriques et hybrides rechargeables ont été vendus en juin 2025, soit une chute de 35,2 % par rapport à juin 2024.

Cette baisse est d’autant plus frappante que le marché automobile global, lui, est en hausse. Au total, 177 313 véhicules neufs ont été vendus au pays en juin, une progression de 6,2 % par rapport à l’an dernier.

Voir aussi : Recul des ventes de véhicules zéro émission en avril au Canada

La part de marché des VÉ tombe sous la barre des 10 %

En juin, les VZE n’ont représenté que 7,9 % des ventes totales, une forte baisse par rapport à la moyenne de 13 % en 2024, et bien loin du sommet de près de 20 % atteint en décembre dernier. Cette tendance s’explique principalement par la fin du programme fédéral de rabais de 5 000 $, aboli en janvier 2025, ainsi que par l’épuisement ou la modification de plusieurs programmes provinciaux.

Une camionnette Rivian à Vancouver
Une camionnette Rivian à Vancouver | Auto123.com

Les constructeurs sonnent l’alarme

Steve Flamand, président-directeur général de Hyundai Auto Canada, ne mâche pas ses mots : « Nous vendons environ moitié moins de véhicules électriques qu’en 2024. Tant qu’il n’y aura pas un meilleur équilibre entre le prix des véhicules et une réelle volonté gouvernementale de soutenir l’électrification, la situation restera difficile », a-t-il confié à Automotive News Canada.

Les consommateurs en mode attente

Depuis les élections d’avril, le gouvernement fédéral a promis à plusieurs reprises de rétablir un programme d’incitatifs, mais sans jamais annoncer de date précise. Cette incertitude paralyse le marché, selon Cara Clairman, PDG de l’organisme Plug ‘N Drive : « Si le rabais est rétabli dans un mois ou deux, il serait insensé d’acheter un VZE maintenant et de renoncer à 5 000 $ ou à un montant similaire », a-t-elle expliqué lors du podcast d’Automotive News Canada.

Une reprise compromise sans soutien gouvernemental

Les experts de l’industrie jugent qu’un redressement rapide des ventes de VÉ au Canada est improbable sans l’intervention d’Ottawa. Pour l’instant, les consommateurs attendent, et les constructeurs constatent les dégâts.

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Le texte Les ventes de véhicules électriques chutent au Canada depuis la fin des rabais fédéraux provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Pendant plus d’une décennie, Tesla a considérablement augmenté ses profits en vendant des crédits carbones réglementaires à d’autres constructeurs. Cette stratégie lui a rapporté près de 11,8 milliards de dollars américains depuis 2010.

Ces crédits permettaient aux constructeurs automobiles de compenser les ventes de leurs VUS et voitures énergivores. Ils pouvaient ainsi éviter de lourdes amendes en respectant, du moins sur papier, les normes CAFE (Corporate Average Fuel Economy).

Elon Musk a réclamé la fin des subventions… et l’a obtenue

Le patron de Tesla, Elon Musk, a ouvertement milité pour la fin des subventions gouvernementales, tant pour les véhicules électriques que pour le pétrole et le gaz. Ironiquement, il a obtenu gain de cause : avec l’adoption du projet de loi surnommé « Big Beautiful Bill », Washington a non seulement mis fin aux crédits d’impôt pour les VÉ, mais a aussi supprimé les amendes pour les constructeurs ne respectant pas les normes CAFE. Résultat : le moteur financier qui alimentait Tesla depuis dix ans vient de s’éteindre.

Une forte dépendance aux crédits carbone

Selon l’analyste Gordon Johnson de GLJ Research, « sans la vente de crédits réglementaires, Tesla perd de l’argent dans son cœur de métier ». Ces ventes représentaient parfois jusqu’au tiers de ses revenus trimestriels. Plusieurs constructeurs avaient même signé des contrats à long terme avec Tesla pour s’assurer un approvisionnement en crédits.

Or, dès 2026, la demande devrait chuter de 75 %, avant de disparaître complètement en 2027, selon les analystes de William Blair & Co.

Tesla perd sa vache à lait : la fin des crédits réglementaires met en péril ses profits | Auto123.com

Impact sur l’image et les ventes

À ce coup dur financier s’ajoute un problème d’image. L’implication politique d’Elon Musk, notamment son alignement avec l’administration Trump, a terni la réputation mondiale de Tesla. Alors que les ventes de véhicules électriques sont déjà en baisse, la disparition du crédit d’impôt fédéral de 7 500 dollars américains risque de provoquer un effondrement des ventes aux États-Unis, le marché domestique de la marque.

Des temps difficiles à venir

Bien que Tesla soit rentable même sans ces revenus depuis quelques années, sa dépendance aux crédits s’est récemment accentuée, notamment avec le ralentissement de ses ventes mondiales. L’entreprise devra désormais compter uniquement sur ses performances commerciales réelles, ce qui pourrait l’obliger à faire des coupes budgétaires importantes ou à relancer agressivement ses ventes.

Ironie du sort : Elon Musk a obtenu ce qu’il réclamait. Mais la fin des subventions et des amendes réglementaires pourrait bien coûter très cher à Tesla, et fragiliser encore davantage sa position sur un marché des VÉ de plus en plus compétitif.

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Pour la première fois depuis les années 1990, le Canada a importé plus de véhicules du Mexique que des États-Unis. Selon les données de Bloomberg, la valeur des importations de véhicules mexicains a atteint 1,08 milliard de dollars canadiens en juin 2025, dépassant les 950 millions de dollars de véhicules américains.

Ce basculement est la conséquence directe des tarifs douaniers imposés par l’administration américaine sur les véhicules étrangers, une mesure en contradiction avec l’Accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC). En guise de représailles, Ottawa et Mexico ont appliqué leurs propres surtaxes.

Les constructeurs ajustent leur production

Ces mesures protectionnistes ont forcé les constructeurs à revoir leurs chaînes d’approvisionnement. Subaru, par exemple, a redirigé vers le Japon la production destinée au Canada, auparavant assurée depuis l’Indiana. De son côté, Mazda a complètement cessé d’exporter son populaire CX-50 vers le marché canadien.

D’autres constructeurs ont commencé à utiliser des transporteurs sous douane pour faire transiter des véhicules mexicains via les États-Unis.

Tarifs automobiles : le Canada se tourne vers le Mexique | Auto123.com

Un marché américain qui perd gros

Avant l’imposition des tarifs, le Canada était un marché crucial pour les usines américaines, représentant environ 2,5 milliards de dollars américains d’importations automobiles par mois. En 2024, les Canadiens ont acheté pour 23,2 milliards de dollars de véhicules américains, soit plus que les six plus grands marchés d’exportation suivants des États-Unis combinés.

Si la tendance se maintient, ce chiffre pourrait être réduit de moitié en 2025, frappant de plein fouet les constructeurs américains, leurs fournisseurs et des milliers d’emplois.

Des véhicules plus abordables pour les Canadiens

Ce virage vers le Mexique s’explique également par une offre de modèles plus économiques, comme la Nissan Versa, qui sont vendus au Canada mais pas aux États-Unis. Ce facteur accentue la perte de parts de marché des États-Unis au profit du Mexique.

Des prix appelés à grimper

L’incertitude qui plane sur les négociations commerciales et les tarifs risque d’entraîner une hausse des prix pour les consommateurs. Les constructeurs seront confrontés à un choix : absorber une partie des coûts en produisant davantage aux États-Unis — ce qui est plus cher — ou refiler la facture aux acheteurs.

Vers une ouverture à l’Europe ?

Au Canada, plusieurs voix s’élèvent pour réclamer une réforme réglementaire qui permettrait la vente de véhicules conformes aux normes européennes. Une telle mesure accentuerait davantage la pression sur l’industrie américaine. Si ce projet se concrétise, la valeur des importations de voitures américaines, qui s’élève à 23 milliards de dollars, pourrait chuter encore plus rapidement.

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Mazda Canada s’adapte aux turbulences du marché automobile nord-américain. Amy Fleming, actuellement chef de l’exploitation, deviendra PDG de Mazda Canada le 1er octobre 2025, en remplacement de David Klan, qui prend sa retraite. Fleming a souligné l’importance pour Mazda de rester « vraiment agile » face aux tarifs américains et aux mandats gouvernementaux de véhicules zéro émission (VZE).

Tarifs : le CX-50 victime collatérale

La décision du Canada d’imposer des tarifs de représailles de 25 % sur les véhicules fabriqués aux États-Unis a directement frappé le CX-50 assemblé en Alabama, pourtant l’un des modèles phares de Mazda au Canada en 2024 (15 % des ventes). Résultat : Mazda a suspendu sa production pour le marché canadien. « Nous avons été capables de pivoter rapidement », explique Fleming. Mazda a compensé en augmentant l’offre de CX-5, Mazda3 et CX-30, importés du Japon et du Mexique.

Des ventes en forte hausse malgré la tempête

Malgré la guerre commerciale, Mazda Canada a vu ses ventes grimper de 19,5 % depuis le début de 2025. En juillet, les ventes de la Mazda3 ont explosé de 126,7 % par rapport à 2024, tandis que le CX-30 progressait de 18,2 %.

Mandats VZE : un obstacle pour Mazda

Outre les tarifs, les mandats fédéraux et provinciaux sur les VZE compliquent la tâche des constructeurs. Dès 2026, 20 % des ventes de véhicules légers devront être électriques, pour atteindre 100 % en 2035. Fleming juge ces règles « très punitives », surtout au Québec et en Colombie-Britannique, où Mazda détient ses meilleures parts de marché. Elle rappelle aussi que la fin des rabais fédéraux pour les VÉ a freiné la demande. « Ce dont le marché canadien a besoin, c’est d’une pause sur les mandats VZE », insiste-t-elle. L’Association des constructeurs mondiaux d’automobiles du Canada appuie cette revendication et demande l’élimination des pénalités jugées excessives.

Une approche multi-solutions vers l’électrification

Mazda entend offrir aux clients une gamme diversifiée : hybrides légers, hybrides classiques, hybrides rechargeables et VÉ à batterie complète. L’objectif est une gamme entièrement électrifiée d’ici 2030.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

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BRP, le géant québécois derrière Ski-Doo, Sea-Doo et Can-Am, a dévoilé son tout nouveau Can-Am Outlander Électrique 2026. Avec des performances qui surpassent celles des VTT à essence les plus puissants du marché, ce nouveau modèle marque une étape clé dans l’offensive électrique de BRP. Après les motos électriques Pulse et Origin, les motoneiges électriques Ski-Doo et Lynx, et même un karting électrique, l’Outlander Électrique confirme que BRP ne fait pas que de l’expérimentation : il réinvente les sports motorisés de fond en comble.

Un VTT 100 % conçu autour de l’électrique

Contrairement à d’autres constructeurs qui adaptent des plateformes existantes, BRP a développé en interne le Rotax E-Power, un groupe motopropulseur modulaire déjà utilisé sur ses motos et motoneiges électriques. Il offre une puissance de 47 chevaux (35 kW) et un couple de 72 Nm (53 lb-pi).

Le véhicule est doté de trois modes de conduite (Normal, Sport et Travail). Sa capacité de remorquage atteint 830 kg (1 830 livres), ce qui est supérieur à celle des modèles haut de gamme de Polaris, Honda et même des VTT à essence de Can-Am. Son autonomie peut aller jusqu’à 80 km (50 mi) avec une batterie de 8,9 kWh.

Can-Am dévoile l’Outlander Électrique 2026 | Auto123.com

Le silence comme superpouvoir

Au-delà de la puissance, c’est le silence qui impressionne. L’Outlander Électrique a été conçu pour être presque inaudible grâce à un système de refroidissement liquide à faible bruit, une suspension optimisée et des pneus XPS Recon Force. Idéal pour les agriculteurs, les chasseurs, les gardes forestiers ou tout utilisateur en zones sensibles au bruit, ce VTT permet de travailler près du bétail, de circuler discrètement dans les bois ou d’emprunter les sentiers au lever du jour sans déranger.

Prix et disponibilité

Affiché à 12 999 $ US, soit environ le double d’un VTT à essence équivalent, l’Outlander Électrique 2026 est déjà disponible chez les concessionnaires Can-Am et sur le site de BRP.

Un pari risqué

Reste à voir si le marché suivra. Polaris a déjà tenté l’aventure électrique avec des UTV haut de gamme, mais les prix élevés ont limité leur adoption. BRP mise sur le fait que les avantages concrets de l’électrique — le silence, le couple instantané, l’entretien réduit et le respect de l’environnement — compenseront l’écart de prix.

Can-Am dévoile l’Outlander Électrique 2026 | Auto123.com
Can-Am dévoile l’Outlander Électrique 2026 | Auto123.com

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• Ford présente le concept Bronco Roadster.

Le style du Ford Bronco actuel est inspiré des modèles de la première génération qui est arrivée sur le marché pour l’année 1966. Alors que les 60 ans du modèle sont à nos portes, la compagnie a décidé de rendre une fois de plus hommage au passé avec un nouveau concept, cette fois montrant le Bronco sous forme de roadster sans portes, sans toit et avec une roue de secours installé dans la boîte.

Le modèle est directement inspiré du roadster U13 de 1966, un modèle hyper minimaliste qui représente la pureté d’un utilitaire pensé pour le plaisir. Il est bien sûr modernisé, mais il conserve son côté pur, avec une boîte de vitesses manuelle, de surcroit.

« Ce qui m’a frappé avec le roadster original, c’est sa simplicité séduisante. Il n’avait pas besoin de gros pneus, d’une suspension rehaussée ou de phares tout-terrain pour être beau », a déclaré Robert Gelardi, le designer en chef de Bronco, via un communiqué.

Ford Bronco Roadster : un concept sorti des années 60 | Auto123.com
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Un concept seulement

Le concept présenté par Ford est fonctionnel, avec un hayon rabattable et un habitacle fonctionnel, mais il ne faut pas s’attendre à voir une version de production atterrir chez les concessionnaires. Les acheteurs du Bronco préfèrent des versions à quatre portes, et surtout, avec un toit… et des portières.

Ce qui est frappant avec le modèle montré, c’est sa ressemblance avec l’original. D’ailleurs, le fait que la compagnie ait mis les deux créations côte à côte nous permet de bien voir la qualité du travail qui a été fait.

Ford Bronco Roadster : un concept sorti des années 60 | Auto123.com
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Si la réponse du public est très forte, la compagnie pourrait-elle se laisser tenter ? Qui sait !

Ce que le concept nous fait réaliser, c’est que ce genre de modèle totalement original manque à travers l’industrie, alors que des créations uniques de la sorte étaient plus fréquentes à l’époque.

Ford Bronco Roadster : un concept sorti des années 60 | Auto123.com
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Les organisateurs du Salon de l’auto de New York vont se rendre à Los Angeles cette semaine afin de rencontrer des constructeurs pour la planification de l’événement de 2026, mais ils vont aussi s’asseoir avec les responsables des salons de l’auto de Toronto et de Los Angeles.

L’objectif est de partager les résultats d’analyses qui vont permettre aux événements de mieux comprendre le public et s’y adapter.

Lors de la dernière édition du Salon de New York, la firme Clarify Group, spécialisée dans l’étude du marché automobile, a réalisé un sondage auprès de plus de 3000 participants qui ont livré leurs impressions sur le salon et partagé leurs intentions d’achat.

Les résultats de cette vaste enquête, qui seront partagés cette semaine, mettent en lumière l’impact direct que peut avoir un salon automobile sur les décisions des consommateurs concernant leurs intentions d’achat.

Au Salon de l'auto de Los Angeles, 2024
Au Salon de l’auto de Los Angeles, 2024 | Auto123.com

Des informations privilégiées sur les visiteurs

Le rapport concernant le Salon de New York révèle des informations précises sur le profil des visiteurs : démographie, comportements sur place, réactions face aux modèles présentés, etc.

L’étude montre que pour une grande partie des gens, le contact direct avec les véhicules et les discussions avec les experts présents jouent un rôle décisif dans leur processus de décision.

L’analyse souligne également l’importance de la couverture médiatique. Qu’il s’agisse des médias traditionnels, de la publicité numérique ou encore du contenu diffusé sur les réseaux sociaux, l’ensemble contribue à accroître la visibilité du Salon et à amplifier son impact auprès du grand public.

Trois grands salons qui collaborent

Ce qui est unique cette année, c’est que les organisateurs du Salon de New York unissent leurs forces avec ceux de Los Angeles et de Toronto. Un rapport commun sera rendu public et il va mettre en évidence l’influence de ces trois grands rendez-vous automobiles nord-américains sur les ventes de modèles et les comportements des acheteurs.

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Au cœur du General Motors Design Center de Warren, au Michigan, Chevrolet a dévoilé la Corvette CX Concept, un prototype qui imagine ce que pourrait devenir la mythique sportive américaine. Officiellement, ce n’est pas encore la prochaine génération (C9), mais les designers admettent que ce concept influencera fortement le futur modèle. Baptisée CX pour inciter à réfléchir déjà à la C10 (celle qui succédera à la prochaine Corvette), cette étude de style entend élever encore davantage le prestige du nom Corvette au sein de Chevrolet, plutôt que de la transformer en marque distincte.

2 000 chevaux et quatre moteurs

Comme la California Corvette Concept, la CX est 100 % électrique. Elle serait équipée de quatre moteurs électriques, un par roue, pour une puissance combinée de 2 000 ch, avec vectorisation active du couple et transmission intégrale.

La batterie lithium-ion de 90 kWh serait intégrée dans un châssis monocoque en fibre de carbone, optimisé pour l’aérodynamisme. Des conduits sous la voiture, un système d’aspiration au sol et un aileron arrière actif complètent le dispositif, développé en collaboration avec la division GM Motorsports Aero.

Un habitacle futuriste

L’accès se fait par une canopée monobloc (pare-brise, toit et capot), rappelant la science-fiction. Le pare-brise intègre un affichage tête haute (HUD) complet, utilisant des pixels invisibles pour projeter instruments et navigation. À l’intérieur, on retrouve des sièges fixes moulés dans la fibre de carbone avec dossiers ajustables, un volant type yoke avec commandes tactiles et physiques, un habitacle rouge vif en textile balistique, inspiré du concept Sting Ray de 1959, avec aluminium usiné et fibre de carbone mate.

Du virtuel au réel : la version CX.R Vision Gran Turismo

Contrairement aux concepts précédents conçus à l’étranger, la CX existe bel et bien en maquette grandeur nature, dévoilée à The Quail – A Motorsports Gathering durant la Monterey Car Week.

En parallèle, Chevrolet a révélé la CX.R Vision Gran Turismo, une version de course hybride qui sera bientôt disponible dans Gran Turismo 7 sur PlayStation. Elle combine un V8 biturbo de 2,0 litres de 900 ch capable de monter à 15 000 tr/min, trois moteurs électriques et des carburants renouvelables pour atteindre aussi les 2 000 ch. Vous avez de plus une suspension de course, aileron arrière fixe, châssis allégé et habitacle dépouillé avec arceau et harnais complètent l’ensemble.

Vers la future C9 ?

Chevrolet insiste : la CX Concept n’est pas la C9, mais son influence est indéniable. En attendant, la CX.R virtuelle permettra aux passionnés de tester ce que pourrait être la Corvette de demain… avant même qu’elle n’arrive en production.

Conclusion

Avec son design futuriste et sa fiche technique spectaculaire, la Corvette CX Concept illustre comment Chevrolet veut propulser son icône sportive vers une ère 100 % électrique, tout en restant fidèle à son statut de légende américaine.

Avec des renseignements de Motor Trend

Le texte Chevrolet Corvette CX Concept provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le prestigieux Concours d’Élégance de Pebble Beach 2025, point culminant de la Monterey Car Week en Californie, a couronné une Hispano-Suiza H6C “Tulipwood” Torpedo de 1924, carrossée par Nieuport-Astra. Véritable chef-d’œuvre d’ingénierie et d’artisanat, cette icône des années 1920 s’est distinguée parmi des voitures de collection valant des milliards de dollars. Le véhicule appartient à Penny et Lee Anderson, collectionneurs de Naples, en Floride, qui l’ont acquis lors d’une enchère RM Sotheby’s à Pebble Beach il y a trois ans. « On nous avait dit que cette auto pouvait gagner Pebble Beach… et ils avaient raison », a déclaré Lee Anderson, encore ému après avoir reçu le prix.

Une restauration minutieuse et historique

La carrosserie en acajou riveté sur aluminium, rappelant l’esthétique d’un yacht de luxe, vient de sortir d’une restauration de deux ans. Le travail a été mené avec du bois d’époque, et la voiture a été expédiée directement au concours une semaine seulement après sa remise en état.

« Si vous collectionnez les classiques, vous savez à quel point ces carrosseries en bois sont rares. Celle-ci n’avait jamais été montrée auparavant », explique Anderson.

L’élégance intemporelle des années 1920

Pour Ken Gross, auteur et historien de l’automobile, également juge à Pebble Beach, ce prix récompense un travail d’orfèvre : « C’est une voiture unique avec un niveau d’artisanat extraordinaire. On n’imaginerait même plus construire une telle auto aujourd’hui. » Le choix de cette Hispano-Suiza confirme la fidélité de Pebble Beach à l’âge d’or des carrosseries d’exception des années 1920 et 1930, où chaque véhicule était une œuvre d’art roulante.

Une passion universelle

Au-delà du concours, la Monterey Car Week rappelle que l’automobile n’est pas seulement un objet mécanique : elle représente une rencontre entre technologie, culture et art. Dans un monde divisé, cette célébration rassemble passionnés et curieux autour d’un patrimoine commun.

Avec des renseignements de Car and Driver

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Le groupe Stingray, basé à Montréal et spécialisé en médias et divertissement musical, a annoncé l’acquisition des actifs de la société américaine The Singing Machine Co. pour 6,2 millions $ CA (4,5 millions $ US).
Cette transaction comprend l’inventaire, la propriété intellectuelle et les contrats de fournisseurs liés à son activité de karaoké domestique et de microphones.

Un mariage entre matériel et contenu musical

Pour Eric Boyko, président de Stingray, cette acquisition permet de combiner le savoir-faire matériel de Singing Machine avec la bibliothèque musicale et les canaux de distribution de Stingray : « Nous voyons un énorme potentiel dans le développement de nouvelles technologies de microphones, particulièrement pour le marché en pleine croissance du divertissement en voiture. »

Le karaoké s’invite dans l’auto

Déjà présent sur téléviseurs, mobiles et systèmes multimédias automobiles, l’application Stingray Karaoke revendique la plus grande bibliothèque de karaoké sous licence au monde. On la retrouve déjà intégrée dans des véhicules de marques comme BYD, Ford et Tesla. Avec Singing Machine, Stingray élargit son expertise en matériel tout en consolidant son statut de chef de file mondial du karaoké connecté, tant dans le salon que dans la voiture.

Un marché en pleine expansion

Le divertissement embarqué devient un argument de vente majeur dans l’automobile, particulièrement dans les véhicules électriques et connectés. En misant sur l’expérience karaoké, Stingray cible une niche en croissance rapide, où la combinaison de contenu musical et de technologies interactives pourrait bien redéfinir les trajets en famille… ou les pauses sur la route.

Conclusion

Avec ce rachat stratégique, Stingray confirme qu’il veut non seulement dominer le marché du karaoké domestique, mais aussi s’imposer comme référence mondiale du karaoké en voiture.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

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