Lorsqu’il est question de véhicules hybrides, presque invariablement on pense à Toyota. Et pourtant, le premier constructeur nippon en importance n’a pas été seul à tenter l’aventure de l’électrification à la fin du 20e siècle. Honda aussi était de la partie et, même si ses efforts sont longtemps restés vains, en Amérique du Nord du moins, ce constructeur célèbre cette année un quart de siècle de commercialisation de véhicules à motorisation hybride.

D’ailleurs, dans un communiqué publié aujourd’hui, Honda Canada affirme fièrement qu’actuellement au pays des Civic, des Accord et des CR-V munis d’une motorisation hybride non branchable dans le ton du marché répondent à plus de 30 % de la demande de ses acheteurs. Chez nos voisins étatsuniens, cette proportion dépasse tout juste 25 %.

Car il faut préciser que depuis le retrait de la berline Clarity PHEV de notre marché, en 2021, Honda n’a offert aucun nouveau modèle à motorisation hybride branchable, contrairement à ce qui se passe en Europe. Là-bas, en marge des cinq modèles hybrides non branchables, depuis 2023 Honda offre le CR-V e:PHEV, un hybride branchable aussi attrayant qu’un RAV4 Prime. C’est sans oublier l’utilitaire compact électrique e:Ny1, qui a été lancé aussi en 2023, de même que la citadine électrique Honda e, qui est en vente depuis 2020. Disons que, de ce côté de l’Atlantique, le catalogue des modèles Honda électrifiés est un peu plus étoffé…

Dans le communiqué de Honda Canada, Emile Korkor, le vice-président adjoint, rappelle néanmoins que les véhicules hybrides font partie de l’histoire de la marque au Canada depuis déjà 25 ans. « Cette histoire a commencé avec l’Insight. Et notre parcours vers l’électrification se poursuit avec nos modèles hybrides principaux : la Civic, le CR-V et l’Accord, dit-il. De plus en plus populaires, nos modèles hybrides sont un composant essentiel de notre stratégie d’électrification à long terme qui vise l’objectif global de la carboneutralité de tous nos produits et activités d’entreprise d’ici 2050 », ajoute M. Korkor.

L’Insight, une pionnière dans le mauvais créneau

Le trio hybride actuel de Honda suit donc le chemin tracé par une petite biplace à l’allure inusitée baptisée Insight. Grande attraction du 32e Salon international de l’auto de Montréal, qui était présenté à la Place Bonaventure du 16 au 23 janvier 2000, elle avait été conçue avant tout pour optimiser sa consommation de carburant.

L’élégant petit coupé à hayon avait une carrosserie en aluminium légère contribuant à limiter sa masse à tout juste 842 kg. De plus, les formes fluides de sa carrosserie avaient été dessinées pour minimiser la résistance au vent et donner un coefficient de traînée très bas, qui était même inférieur à celui de la première Prius (0,25 contre 0,29).

Elle était animée par un moteur à essence à 3 cylindres de 1,0 litre très léger jumelé à un petit moteur électrique alimenté par une batterie au nickel ­métal-hydrure (Ni­MH) pesant à peine 20 kg et logée sous le plancher de coffre. Ce duo entraînait les roues avant par le biais d’une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports et brillait par sa cote de consommation combinée (ville/route) de 4,5 L/100 km, d’après Ressources naturelles Canada.

Malheureusement, en choisissant de faire de l’Insight une citadine biplace de petite taille, Honda réduisait son potentiel de popularité, comparativement à la Toyota Prius originale qui avec sa carrosserie de berline familiale à cinq places s’avérait plus spacieuse et polyvalente.

Les ventes des deux modèles ont rapidement illustré cette réalité. D’après l’hebdomadaire de Détroit Automotive News, aux États-Unis, en 2000, 3 788 Insight ont trouvé preneurs comparativement à 5 562 Prius. Mais, si l’année suivante a été meilleure pour Honda, qui a réalisé 4 726 ventes, elle l’a été nettement plus pour la Toyota avec rien de moins que 15 556 ventes !

Par la suite, l’écart de popularité entre ces deux modèles n’a cessé de se creuser. En 2006, dernière année de commercialisation de la petite Insight sur notre continent, tout juste 722 Étatsuniens s’en sont procuré une, pendant que Toyota vendait 106 971 Prius.

Un quart de siècle d’efforts mitigés

Dans un communiqué publié aujourd’hui par American Honda Motor Co., la filiale étatsunienne, on apprend qu’en incluant l’Insight originale, une quinzaine de modèles Honda électrifiés (tous des hybrides non branchables à l’exception de la Clarity PHEV) ont été vendus en Amérique du Nord :

  • Insight (2000 à 2006)
  • Civic hybride (2003 à 2005)
  • Accord hybride (2005 à 2007)
  • Civic hybride (2006 à 2010)
  • Insight (2010 à 2014)
  • CR-Z (2011 à 2016)
  • Civic hybride (2012 à 2015)
  • Accord hybride (2014 à 2017)
  • Accord hybride (2018 à 2022)
  • Clarity PHEV hybride branchable (2017 à 2021)
  • Insight (2019 à 2022)
  • CR-V hybride (2020-2022)
  • CR-V hybride (2023-)
  • Accord hybride (2023-)
  • Civic hybride (2025-)

Il est nécessaire de préciser, toutefois, que certains de ces modèles n’ont jamais franchi le 49e parallèle, notamment les CR-V hybrides millésimés 2020 à 2022. De plus, les deux modèles plus récents qui ont repris le nom Insight n’ont jamais réussi à s’imposer et à juste titre, puisqu’elles étaient tarées par des designs sans intérêt et des performances quelconques. Quant à la Clarity PHEV, sa robe aux formes maladroites recelait une motorisation mixte attrayante offrant une autonomie électrique alléchante. Malheureusement, tout au long de sa commercialisation, le constructeur s’est obstiné à livrer ce modèle au compte-gouttes, décourageant du même coup les consommateurs intéressés.

En fait, parmi cet assortiment de véhicules électrifiés, outre les trois modèles hybrides actuels qu’offre Honda et l’Insight originale, seule la petite CR-Z mérite qu’on lui accorde une place au panthéon des créations marquantes de Honda. Vendue de 2011 à 2016, cette jolie réincarnation de la première voiture électrifiée de Honda avait tellement de oumph !

Photos : Honda

Le texte Honda et les hybrides, un quart de siècle d’histoire provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Un nouveau sondage révèle que 92 % des propriétaires de véhicules électriques vont en racheter un autre.

Il se dit beaucoup de choses lorsqu’il est question de véhicules électriques. Tantôt, on parle de l’adoption plus frénétique de la technologie en certains endroits, alors qu’à d’autres moments, c’est le ralentissement de la demande dans certains coins de la planète qui retient l’attention.

Une chose semble évidente, toutefois, lorsqu’on sonde les propriétaires de modèles ; la très grande majorité ne souhaite pas retourner en arrière.

À ce propos, une récente étude vient nous offrir une perspective claire. En effet, selon une enquête menée par un groupe de pression international, neuf propriétaires de véhicules électriques sur dix affirment qu’ils opteront de nouveau pour ce type de modèle lors de leur prochain achat. La principale raison évoquée a trait aux coûts d’exploitation moins élevés de ce type de véhicule.

Le Cadillac Optiq 2025
Le Cadillac Optiq 2025 | Auto123.com

Sur les quelque 23 000 conducteurs sondés par le groupe Global EV Drivers Alliance, qui représente environ 336 000 conducteurs de véhicules électriques, 92 % d’entre eux prévoient d’en racheter un. À l’inverse, seulement 1 % déclarent qu’ils retourneront vers un modèle à essence.

Le reste, environ 4 % estiment qu’ils iront pour un véhicule hybride rechargeable.

« Ce que nous constatons, c’est qu’il n’y a pas de grande différence entre ce que les conducteurs ont vécu en Norvège et ce qui se passe dans d’autres pays. Les personnes qui optent pour un véhicule électrique sont satisfaites de leur choix », a déclaré Petter Haugneland, secrétaire général adjoint de l’Association norvégienne des véhicules électriques.

Outre le fait qu’un modèle électrique s’avère moins coûteux à utiliser à long terme, selon les propriétaires, d’autres arguments sont avancés par ces derniers pour expliquer pourquoi ils vont acquérir de nouveau un modèle tout électrique lors de leur prochain achat. Viennent ensuite les raisons suivantes : un meilleur choix pour l’environnement, l’agrément de conduite, les plus faibles frais d’entretien, ainsi que les incitatifs des autorités.

Un Tesla Model Y, au chargement an Alberta
Un Tesla Model Y, au chargement an Alberta | Auto123.com

Des frustrations tout de même

Parmi les irritants, l’infrastructure de recharge est le principal inconvénient cité par les participants qui proviennent de 18 pays, dont les États-Unis, l’Autriche, le Brésil, le Canada, la France et l’Inde.

Dans ce cas, les réponses varient assurément d’un endroit à un autre. Bien que ce ne soit pas cité dans la nouvelle rapportée, il est facile d’imaginer que l’infrastructure de recharge est moins un problème au Québec qu’elle ne peut l’être dans le Wyoming, aux États-Unis.

Petter Haugneland a ajouté que « Si les décideurs politiques veulent aider les clients potentiels, ils doivent rendre le prix des véhicules compétitifs et améliorer l’infrastructure de recharge. »

Le prix est certes un enjeu d’importance. Les gens qui se sont déjà procuré un véhicule électrique l’ont fait parce qu’ils en avaient les moyens. Pour d’autres consommateurs, l’arrivée de solutions plus abordables sera nécessaire pour les convaincre de faire le saut. Plusieurs ont été promis par quelques constructeurs, alors il faudra voir quel sera leur impact le jour où ils seront commercialisés.

Un Genesis GV60, au chargement, dans le Maine
Un Genesis GV60, au chargement, dans le Maine | Auto123.com

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Le texte 90 % des acheteurs de véhicules électriques vont en racheter un autre, selon un sondage provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Tim Kuniskis a surpris l’industrie automobile en annonçant son retour chez Stellantis après seulement six mois de retraite. Kuniskis, ancien dirigeant de Ram et de Dodge, avait quitté son poste de chef de la direction de Ram le 1er juin dernier, mais il a réalisé rapidement que l’action du secteur automobile lui manquait.

« Les deux premières semaines étaient agréables, mais après, vous vous ennuyez à mourir », a-t-il déclaré lors d’un événement médiatique tenu le 10 décembre pour présenter les nouveaux modèles de camionnettes ultras robustes attendues début 2025.

Ram en pleine bataille

Son retour coïncide avec une période difficile pour Ram. Les ventes aux États-Unis ont chuté de 24 % au cours des neuf premiers mois de 2024, et la marque tente de surmonter des retards de production et un carnet de commandes encore chargé.

« Soyons honnêtes : on se fait botter le derrière », a admis Kuniskis. « Mais les choses s’améliorent chaque jour, et ça va changer. »

Les retards liés au lancement du nouveau Ram 1500 ont été aggravés par des problèmes de production. Cependant, des efforts accrus sur le plan du marketing et avec les incitatifs ont permis de stimuler les ventes au troisième trimestre.

Tim Kuniskis, au Salon de l'auto de Genève en 2019
Tim Kuniskis, au Salon de l’auto de Genève en 2019 | Auto123.com

Une gamme revue pour 2025

Ram se concentre désormais sur des versions haut de gamme, comme la variante RHO, le modèle performant, ainsi que les déclinaisons Rebel et Tungsten, cette dernière étant une option luxueuse reposant au sommet de la gamme. Kuniskis a noté que ces versions commencent à arriver en concession, mais que le rythme reste lent.

« Nous aurions dû être complètement opérationnels sur ce modèle dès le début de l’été », a-t-il reconnu. « Aujourd’hui encore, le réseau n’a pas assez de variantes RHO ou de modèles Tungsten de disponibles. »

Des résultats prometteurs pour les camions HD

Malgré les difficultés avec les modèles de la gamme régulière (1500), les camionnettes ultras robustes des séries HD (2500 et 3500) voient leurs ventes être en hausse depuis le début de l’année. Ce segment devient une bouée de sauvetage pour la marque, alors qu’elle s’efforce de rattraper son retard sur les autres modèles.

Tim Kuniskis est revenu à un moment crucial, prêt à mener la charge pour repositionner Ram comme un acteur dominant sur le marché des camionnettes. « J’ai raté l’action », a-t-il déclaré, soulignant son engagement à affronter les défis de front.

Avec une stratégie axée sur les modèles haut de gamme et une production renforcée, Ram espère inverser la tendance en 2025.

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Le texte Tim Kuniskis, le père du moteur Hellcat, revient chez Stellantis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La vente de McLaren Automotive est désormais officielle. Le constructeur britannique entre dans une nouvelle ère grâce à son nouveau propriétaire, CYVN Holdings, une entité d’investissement détenue par le gouvernement d’Abu Dhabi.

Ce rachat apporte un capital essentiel à McLaren. L’objectif sera d’exploiter un accès inédit à des capacités d’ingénierie et de design de pointe, ce qui annonce une nouvelle génération de voitures exotiques, comme la future successeure de la 750S.

Un transfert entre fonds souverains

Cet accord a été dévoilé pour la première fois en octobre, CYVN Holdings qui a acquis McLaren Automotive auprès de Mumtalakat, le fonds souverain du Royaume de Bahreïn.

Ce dernier avait acheté une part de McLaren Automotive en 2017, mais n’avait pris le contrôle total du groupe McLaren (incluant les voitures de route et l’écurie de F1) qu’en 2024.

Désormais, les voitures de route McLaren et les monoplaces de F1 sont de nouveau séparées, ouvrant la voie à une restructuration stratégique.

McLaren GTS
McLaren GTS | Auto123.com

CYVN : un investisseur aux ambitions mondiales

En plus de McLaren, CYVN Holdings a investi dans plusieurs entreprises automobiles ces dernières années, notamment :

• le constructeur chinois de voitures électriques Nio, duquel CYVN tient une part de 20 % ;

• la société britannique Gordon Murray Technologies, connue pour son expertise en ingénierie automobile, entre autres la plateforme iStream pour véhicules électriques ;

• La jeune pousse britannique ForSeven, spécialisée dans les véhicules électriques.

Grâce à ces actifs, McLaren va profiter d’une synergie technologique et d’un savoir-faire renforcé.

Un futur entre performance et technologie

McLaren est connue pour intégrer des technologies issues de la F1 dans ses voitures de route, qu’il s’agisse des châssis, des suspensions, ou des groupes motopropulseurs. Ce partenariat stratégique entre Abu Dhabi et McLaren promet de renforcer cet héritage. Bien que CYVN prenne une participation dans l’activité de course, celle-ci restera distincte du volet automobile, assurant une flexibilité dans les deux secteurs.

Le rachat est soumis à des conditions de clôture et à des approbations réglementaires, mais aucune complication n’est attendue, les deux parties étant soutenues par des gouvernements.

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Le texte McLaren change de propriétaires, mais reste au Moyen-Orient provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On ne vous apprend rien en vous disant que Mazda n’a pas été la compagnie la plus active en matière d’électrification. Le constructeur a certes des plans, mais il a été très prudent jusqu’à maintenant.

Avec la situation actuelle, où l’on voit une recrudescence de l’intérêt envers les modèles hybrides, Mazda se trouve dans une position plus intéressante qu’elle ne l’était il y a 12 ou 24 mois.

Pourquoi ? Parce que les consommateurs américains veulent surtout des véhicules à essence. Masahiro Moro, le chef de la direction de Mazda, a déclaré à Automotive News que le moteur à combustion avait un avenir prolongé en Amérique. Même à la fin de la décennie, les voitures à essence traditionnelles et les modèles hybrides représenteront environ deux tiers des ventes annuelles, selon l’entreprise. Le tiers restant sera l’affaire de solutions hybrides rechargeables et de véhicules tout électriques.

En d’autres termes, la plupart des véhicules seront encore équipés d’un moteur à essence dans cinq ans, selon les calculs de Mazda.

« Les clients recherchent des solutions abordables plutôt que des solutions électrifiées. Ils recherchent une meilleure valeur. Ils recherchent toujours un moteur à combustion fiable. Mais nous serons capables de tout électrifier, y compris de proposer des solutions hybrides traditionnelles. Si l’on considère les clients américains, ils recherchent des moteurs plus performants et plus fiables », précise le dirigeant.

Le Mazda CX-30
Le Mazda CX-30 | Auto123.com

Le grand patron de Mazda a surtout fait référence aux modèles d’entrée de gamme, en particulier la Mazda 3 et le VUS CX-30. Masahiro Moro explique que la croissance des ventes de véhicules électriques aux États-Unis s’est ralentie au cours des 18 derniers mois, ajoutant que cette tendance se poursuivra probablement dans un avenir prévisible.

Conséquemment, Mazda dispose de plus de temps pour développer en interne une batterie lithium-ion. L’objectif est qu’elle soit prête pour 2030 pour les véhicules hybrides rechargeables et les modèles purement électriques. Il faut s’attendre à une densité énergétique beaucoup plus élevée et à des temps de recharge « très courts ». Mieux, les ingénieurs profitent déjà d’informations de recherche avancées en ce qui a trait aux batteries à l’état solide, la technologie qui sera la prochaine révolution en matière de véhicules électriques.

Mazda pourrait donc se pointer en position de force dans quelques années.

À l’échelle mondiale, le fabricant japonais anticipe que ses véhicules tout électriques ne représenteront que 25 % à 40 % de ses livraisons totales d’ici à la fin de la décennie. Le lancement à grande échelle des modèles électriques qu’elle prévoit (y compris de la berline EZ-6 qu’on ne devrait pas voir ici) ne commencera pas avant 2028.

D’ici là, la compagnie travaille sur un moteur à essence rotatif qui va servir de générateur pour un modèle électrifié. La compagnie croit beaucoup en cette approche.

Pour le moment, les choses vont plutôt bien pour la compagnie sur notre continent. La compagnie est en voie de livrer 420 000 véhicules aux États-Unis, ce qui serait sa meilleure année à ce jour. Elle anticipe 450 000 livraisons en 2025.

Au Canada, en date du 30 novembre, Mazda avait vendu 67 660 modèles, soit 24,9 % de plus qu’à pareille date l’an dernier (54 176).

L'écusson PHEV sur le Mazda CX-70 PHEV
L’écusson PHEV sur le Mazda CX-70 PHEV | Auto123.com

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Le texte Les Américains veulent des modèles à essence moins chers, selon Mazda provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le ZDX d’Acura est un multisegment électrique qui promet une expérience de conduite unique et luxueuse. Malheureusement, dans les deux cas, c’est faux, puisque le véhicule reprend avec très peu de différences les composants d’un autre VUS d’une marque concurrente, et qui n’est donc pas unique, et on retrouve aussi une expérience de conduite similaire à bord d’au moins un autre VUS qui n’a que très peu de luxe à bord…

Bref, sur papier, le ZDX part déjà avec deux prises contre lui. Et comme son prix de détail est quand même de 84 000 $, dans la version essayée, c’est une position particulièrement inconfortable pour ce véhicule et pour la marque Acura, qui ne s’en tire pas avec une image grandement améliorée.

Mentionnons en passant que le ZDX est basé sur le Cadillac Lyriq et qu’il est proposé en deux versions : A-Spec et Type S. Le modèle Type S est doté d’une suspension pneumatique et d’amortisseurs adaptatifs. L’autonomie de conduite en conditions réelles est d’environ 479 kilomètres, et il peut être chargé de 20 à 100 % en 42 minutes à l’aide d’un chargeur rapide.

Une chose est sûre, il va falloir du temps pour que les constructeurs comprennent comment ils peuvent utiliser une seule et même plateforme électrique et technologique, et la multiplier de plein de façons pour produire des véhicules qui sont plus luxueux les uns que les autres.

Au moins, Acura réussit à distinguer son ZDX du Honda Prologue et du Cadillac Lyriq, les deux autres véhicules sur la route avec lesquels il partage une majorité de ses composants techniques.

Ses lignes sont épurées et son allure est plutôt sportive. Ça fait tourner les têtes quand même un peu. À l’intérieur, on a un mélange intéressant. On trouve des matériaux de qualité au niveau des sièges et de la finition générale. Ça enrobe un système multimédia et des cadrans qui sont directement empruntés à General Motors. C’est étrange, il y a une certaine dissonance là-dedans.

Au moins, les sièges sont confortables et offrent beaucoup de soutien, et l’habitacle est spacieux, avec beaucoup d’espace pour les passagers et les bagages. Il est aussi doté d’un système audio Bang & Olufsen à 18 haut-parleurs, ce qui n’est pas rien.

Sous le capot, le ZDX est propulsé par deux moteurs électriques qui produisent une puissance combinée de 490 chevaux. Cela donne au multisegment une accélération rapide, et il peut passer de 0 à 100 km/h en seulement 4,8 secondes. Le ZDX est également doté d’une batterie de 102 kilowatt-heures qui lui confère une autonomie estimée à 489 kilomètres. En théorie. En pratique, cette semaine, ça oscillait plutôt entre 300 et 350 kilomètres par charge.

Sur la route, le ZDX est agréable à conduire. La tenue de route est excellente. Il est agile et la direction est plus ferme que celle d’autres VUS électriques du genre. La suspension fait un excellent travail pour absorber les bosses et les nids-de-poule malgré le poids des batteries.

L’une des caractéristiques les plus impressionnantes du ZDX est sa technologie de conduite mains libres, appelée AcuraWatch 360+. Ce système permet au VUS de se conduire tout seul sur l’autoroute, et il fonctionne très bien. Il s’en tire bien même après une petite neige comme celle du début décembre. Le système est capable de garder le ZDX dans sa voie, de maintenir une distance sécuritaire avec les autres véhicules et même de changer de voie de façon autonome.

Bref, à la base, l’Acura ZDX 2024 est un multisegment VE impressionnant. Il est élégant, spacieux, performant et doté d’une technologie de pointe. Donc, si vous ne regardez pas ailleurs que chez Acura, vous serez très heureux à bord de ce véhicule-là.

Ce qui est ironique, et peut-être un peu agaçant, c’est qu’une bonne partie du crédit, en fait, revient à General Motors. Le partage de plateformes n’est pas nouveau dans l’industrie, mais c’est peut-être plus apparent dans l’électrique. Et dans ce cas-ci, ça enlève un peu du charme au ZDX.

Le texte Acura ZDX : une autre fausse bonne idée provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un projet baptisé « Model Q » en préparation

Les espoirs d’un véhicule Tesla abordable ne sont pas morts. Selon un rapport de Deutsche Bank, une nouvelle Tesla à moins de 30 000 $ USD pourrait arriver, surnommée « Model Q ». Cependant, ce prix inclut le crédit d’impôt de 7 500 $ prévu par l’Inflation Reduction Act aux ÉTats-Unis, un programme dont la pérennité reste incertaine.

Une promesse relancée pour 2025

Tesla et son PDG, Elon Musk, avaient déjà évoqué l’idée d’un modèle d’entrée de gamme que certains avaient baptisé Model 2, mais l’arrivée de leur robotaxi avait laissé penser que ce projet avait été abandonné. Désormais, Travis Axelrod, responsable des relations avec les investisseurs chez Tesla, a confirmé à Deutsche Bank qu’un modèle d’entrée de gamme pourrait être lancé dans la première moitié de 2025.

Voici ce que révèle le rapport :

« Le nouveau modèle Tesla (que nous appelons ‘Model Q’) devrait être lancé au premier semestre 2025 à un prix inférieur à 30 000 $, crédits inclus. Sans subvention, son prix atteindrait 37 499 $. » Nous serons sans doute plus près de 50 000$ quand le modèle arrivera au Canada.

Pas un modèle entièrement nouveau

Selon les analystes, il est peu probable que le Model Q soit un tout nouveau véhicule. Les rumeurs suggèrent qu’il pourrait s’agir d’une version simplifiée du Model 3, avec des matériaux intérieurs moins coûteux, des moteurs moins puissants et une batterie de plus petite capacité.

Le modèle serait fabriqué sur les lignes de production existantes, ce qui renforce cette hypothèse. De plus, Tesla pourrait également introduire une version à trois rangées et empattement long de la Model Y en Chine, selon le rapport.

Tesla sous pression face à ses concurrents

Le modèle le plus abordable actuellement disponible chez Tesla est la Model 3, avec un prix de départ de 44 130 $, hors crédit d’impôt. Ce tarif reste bien loin de l’objectif de 30 000 $. Tesla est confronté à une concurrence accrue de constructeurs proposant des véhicules électriques à des prix plus accessibles, ce qui explique cette stratégie d’entrée de gamme.

Avec des renseignements de Jalopnik

Le texte Tesla relance l’idée d’un modèle à moins de 30 000 $ provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après des critiques provenant des constructeurs automobiles et des gouvernements, certains politiciens européens s’opposent désormais à l’interdiction des moteurs à combustion interne (ICE) prévue pour 2035. Le Parti populaire européen (PPE), le plus grand groupe politique au Parlement européen, fait pression pour que cette interdiction soit annulée. Un document interne consulté par Reuters souligne que cette interdiction « devrait être inversée ». Le PPE propose de permettre aux moteurs à combustion de subsister dans des véhicules utilisant des carburants alternatifs après 2035. Le document ajoute également que les constructeurs devraient pouvoir continuer à vendre des hybrides rechargeables au-delà de cette date.

Des objectifs d’électrification en recul

Face à une demande moins forte que prévue pour les véhicules électriques (VE), plusieurs constructeurs européens revoient leurs ambitions à la baisse. Même Volvo, pourtant en pointe sur l’électrification, a admis qu’elle pourrait continuer à vendre des véhicules à moteur thermique après 2030. Le PPE demande également le report des nouvelles normes d’émissions, prévues pour 2024, à 2027 afin de protéger les constructeurs des amendes. Ces normes visent à réduire les émissions moyennes de flotte à 93,6 g/km d’ici 2025, soit une baisse de 19 % par rapport à l’objectif actuel. Les constructeurs risquent une amende de 95 € pour chaque gramme excédentaire par véhicule, ce qui pourrait rapidement atteindre des montants astronomiques.

Un désaccord au sein de l’industrie

Le PDG de Renault, Luca de Meo, estime que ces amendes pourraient coûter à l’industrie automobile jusqu’à 15 milliards d’euros en 2024. Cependant, le patron de BMW, Oliver Zipse, s’oppose à un report des objectifs, arguant que les constructeurs ont eu cinq ans pour s’y préparer.

La clé réside dans la capacité des fabricants à vendre suffisamment de VE pour compenser les émissions de leurs véhicules thermiques.

Des impacts globaux à prévoir

Une décision européenne sur l’interdiction des moteurs thermiques pourrait avoir des répercussions mondiales. Si un constructeur est contraint de retirer ses véhicules thermiques du marché européen, cela pourrait perturber les économies d’échelle, augmenter les coûts de production et mettre en péril certains modèles. Des emplois sont également en jeu. En Allemagne, Volkswagen envisage la fermeture de trois usines pour réduire ses coûts face aux transformations imposées par l’électrification.

Avec des renseignements de Motor 1

Le texte L’Europe remet en question l’objectif de 2035 pour les moteurs à combustion provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ford vient d’entrer dans l’histoire avec la Mustang GTD, désormais le véhicule de production nord-américain le plus rapide sur le circuit du Nürburgring. Avec un temps impressionnant de 6 minutes 57,685 secondes, elle devance de 4,3 secondes la Dodge Viper ACR.

C’est seulement la sixième voiture de production à boucler le légendaire tracé de 20,8 km en moins de sept minutes.

Écusson Nürburgring sur la Ford Mustang GTD
Écusson Nürburgring sur la Ford Mustang GTD | Auto123.com

Une victoire discrète, mais marquante

Le tour record a été réalisé le 7 août 2024, mais Ford n’a dévoilé la nouvelle que récemment. C’est le pilote de Multimatic Motorsports, Dirk Müller, qui était aux commandes, concluant deux années de développement intensif, de tests et de simulations.

Ford promet une vidéo complète du tour prochainement, mais pour l’instant, un court documentaire révèle les défis d’un tour sous les sept minutes. On y aperçoit notamment la Mustang GTD atteignant une vitesse impressionnante de 301 km/h sur la longue ligne droite du circuit.

Rivaliser avec les grandes légendes

La Mustang GTD a surpassé des modèles prestigieux tels que la Lamborghini Aventador SuperVeloce et la Ferrari 296 GTB, et égale même la Porsche 918 Spyder. Toutefois, elle reste derrière la Mercedes-AMG GT Black Series, qui détient le record des voitures à moteur avant avec un temps de 6 minutes 43,61 secondes, et loin de la Mercedes-AMG One, qui a établi la marque absolue des voitures de production avec un tour de 6 minutes 29,09 secondes en 2020.

L’avenir prometteur de la Mustang GTD

Malgré cet exploit, Ford ne compte pas s’arrêter là. Le grand patron de la compagnie, Jim Farley, a promis que la GTD reviendrait sur le Nürburgring en 2025 pour tenter d’améliorer son temps.

« L’équipe derrière la Mustang GTD a tiré parti de décennies d’expérience sur circuit pour concevoir une voiture capable de rivaliser avec les meilleures super voitures du monde. Nous sommes fiers d’être le premier constructeur américain à passer sous la barre des sept minutes au Nürburgring, mais nous ne sommes pas satisfaits. Nous savons que la GTD a encore du potentiel. »

– Jim Farley, PDG de Ford

La Ford Mustang GTD sur le circuit de Nürburgring
La Ford Mustang GTD sur le circuit de Nürburgring | Auto123.com
La Ford Mustang GTD sur le circuit de Nürburgring
La Ford Mustang GTD sur le circuit de Nürburgring | Auto123.com
L'équipe derrière le nouveau record de vitesse établi par la Ford Mustang GTD sur le circuit de Nürburgring
L’équipe derrière le nouveau record de vitesse établi par la Ford Mustang GTD sur le circuit de Nürburgring | Auto123.com

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• Cadillac va vendre son Escalade IQ à partir de 129 900 $ aux États-Unis.

L’un des prochains véhicules électriques attendus sur les routes nord-américaines est la version à batterie du VUS Cadillac Escalade. Simplement baptisé Escalade IQ, le produit sera intéressant à surveiller, car il représente l’image de Cadillac, la vieille, alors qu’on lui demande de porter aussi celle de demain, tournée vers les électrons.

Le modèle est si important pour la marque que Cadillac n’a pas daigné bon changer son nom pour l’arrimer avec ceux des autres nouveaux produits électriques du constructeur, dont les appellations finissent toutes par les lettres IQ.

Sans surprise, le modèle va reposer au sommet de la hiérarchie, avec tout le luxe et l’opulence que cela sous-entend. Et avec la facture, aussi, qui sera salée. On attend les prix pour les versions canadiennes, mais Cadillac vient de nous en donner une idée en divulguant ceux du modèle pour le marché américain.

Le Cadillac Escalade IQ Sport 2025
Le Cadillac Escalade IQ Sport 2025 | Auto123.com

On frôle les 130 000 $

L’Escalade IQ sera offert à partir de 129 900 $ US, ce qui est plus de 40 000 $ US que le prix de base de la version à Essence. Extrapolons un peu. Chez nous, l’Escalade se vend à partir de 115 000 $ CA. En ajoutant, disons 50 000 $ CA à la facture, ça voudrait dire quelque chose autour de 165 000 $ CA pour la variante électrique.

Le modèle va offrir toute la grandiloquence que l’on attend d’un véhicule de cette catégorie. Son autonomie devrait être supérieure à 700 km, comme elle l’est avec des produits de poids similaire au sein de l’empire de General Motors, comme le Chevrolet Silverado EV.

Quant aux versions annoncées, il est question de Luxe 1 et 2 et de Sport 1 et 2. Une variante à empattement allongé sera ultérieurement proposée. On peut s’attendre à un prix similaire, voire identique, entre les modèles Luxe 1 et Sport 1. On a déjà vu Cadillac agir de la sorte, le modèle Sport offrant le même équipement, mais une allure différente.

Bien sûr, nous éviterons ici de nous étendre sur les détails des versions américaines, car des différences pourraient marquer celles qui nous seront réservées, à commencer par la fourchette de prix.

Le Cadillac Escalade IQ Sport 2025, port de chargement
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