Ford doit procéder à un rappel, un autre, cette fois de 23 111 VUS Aviator de sa marque de luxe Lincoln.
Le problème
Les mécanismes d’inversion des vitres arrière latérales peuvent ne pas se déclencher assez rapidement pour éviter qu’une personne ne se fasse coincer les doigts.
Normalement, devant une résistance, une vitre doit cesser sa course et même l’inverser. D’ailleurs, la réglementation stipule que les vitres électriques doivent s’inverser automatiquement lorsqu’elles rencontrent un obstacle.
Dans le cas des Aviator, elles « peuvent exercer une force excessive » avant de le faire, selon les documents publiés par la NHSTA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada.
Tous les modèles visés par le rappel sont concernés par le problème qui découle de « l’activation erronée d’une fonction » dans le logiciel d’un fournisseur, selon ce qu’a déclaré Ford à la NHTSA. Le constructeur a ajouté que le problème avait été découvert lors de tests réalisés en interne et qu’il n’avait connaissance d’aucune blessure liée à ce problème.
Ford a déclaré que la fonction erronée du logiciel n’avait pas été prévue pour ses véhicules et qu’elle n’avait pas été informée qu’elle était activée.
La solution
Pour régler le problème, une mise à jour logicielle des modules de la porte du conducteur et de celle du passager sera nécessaire. Elle sera bien sûr effectuée gratuitement par les concessionnaires.
Ford informera sa clientèle par courrier à partir du 15 septembre en ce qui concerne la procédure à suivre.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/08/Lincoln_Aviator_Reserve_with_Jet_Package_Pristine_White_06fr.jpg6551200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-08-02 06:44:242025-08-02 06:57:52Ford rappelle 23 111 Lincoln Aviator pour un problème avec les vitres
Ford doit rappeler 312 120 véhicules aux États-Unis en raison d’un problème lié au système de freinage assisté, selon un avis publié vendredi par la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA). Le rappel concerne plusieurs modèles 2025, dont les populaires Lincoln Navigator, Ford F-150, Expedition, Bronco et Ranger. Ces véhicules pourraient présenter un défaut au module électronique de freinage (EBB) qui entraîne une perte du freinage assisté, particulièrement lors de l’utilisation du système avancé d’aide à la conduite (ADAS).
Problème logiciel pouvant survenir en conduite normale ou assistée
Selon la NHTSA, le module EBB pourrait tomber en panne pendant la conduite, ce qui réduit l’assistance au freinage. Résultat : une distance d’arrêt allongée, surtout en situation d’urgence, ce qui augmente considérablement le risque d’accident. « Une perte du freinage assisté peut retarder l’arrêt du véhicule, en particulier lors de manœuvres assistées par le système ADAS. » — NHTSA, 2 août 2025
Correctif logiciel gratuit, en concession ou à distance
Ford procédera à une mise à jour logicielle du module EBB, qui pourra être installée à distance (OTA) ou via une visite chez le concessionnaire, sans frais pour les propriétaires. Les véhicules visés recevront une notification officielle dans les prochaines semaines, et la mise à jour logicielle sera déployée dès que disponible.
Conclusion
Ce rappel majeur montre l’importance croissante des systèmes électroniques dans la sécurité automobile. Ford promet une solution rapide, mais les conducteurs des modèles concernés devraient éviter d’utiliser les fonctions ADAS de façon prolongée jusqu’à l’application du correctif.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/08/All-New_2025_Ford_Expedition_Platinum_Ultimate_02.jpg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-08-01 05:13:202025-08-01 05:25:28312 000 Ford rappelé pour un problème de freinage assisté
Porsche ne tourne pas le dos aux moteurs thermiques. Le constructeur haut de gamme a confirmé qu’un nouveau VUS compact à motorisation essence et hybride verra le jour d’ici 2028, selon les propos de son PDG Oliver Blume lors de l’appel aux analystes pour les résultats du deuxième trimestre le 30 juillet dernier. Ce futur modèle viendra remplacer le Macan à essence, modèle vedette de la marque en Amérique du Nord, et viendra cohabiter avec le Macan électrique lancé en 2024, qui n’a pas encore atteint ses cibles de vente.
Un Macan électrique qui peine à convaincre
Initialement, Porsche avait prévu abandonner complètement le Macan à essence dès 2025 ou 2026 pour se consacrer uniquement à l’électrique. Mais dès juin 2023, les concessionnaires américains avaient été avisés que cette stratégie serait réévaluée, la demande pour le Macan électrique étant plus faible qu’anticipée. Le modèle électrifié reste offert, mais Porsche reconnaît maintenant la nécessité de maintenir une offre thermique ou hybride pour s’ajuster au marché, surtout en Amérique du Nord où les ventes de VÉ plafonnent.
Un nouveau VUS compact « typiquement Porsche »
Ce futur VUS, qui s’inscrira dans le segment B-SUV, sera construit sur l’architecture Premium Platform Combustion (PPC) développée par Audi (Groupe Volkswagen), déjà utilisée pour le nouveau Q5. Blume promet un véhicule au style et à la conduite « typiquement Porsche », bien différencié du Macan électrique. On ignore encore si le modèle emploiera une hybridation légère ou un groupe motopropulseur hybride rechargeable. La date de lancement spécifique pour le marché nord-américain n’a pas été annoncée.
Le Cayenne électrique toujours au programme pour 2026
Porsche a également confirmé que le Cayenne électrique arrivera en 2026, mais qu’il sera vendu aux côtés des versions thermiques et hybrides déjà en place. Ce positionnement offre à Porsche une gamme SUV complète et flexible, selon Blume.
Contexte financier plus serré pour Porsche
La révision de la stratégie thermique/hybride survient alors que Porsche subit des pressions économiques croissantes, notamment en raison des tarifs de 15 % imposés par Donald Trump sur les véhicules européens. Le constructeur a réduit ses prévisions financières pour une troisième fois cette année. Son bénéfice d’exploitation a chuté à 245 millions d’euros (280 M$ CAD) au deuxième trimestre, pour une marge de seulement 2,6 %, son plus bas résultat depuis son entrée en bourse en 2022.
Conclusion
Face à l’incertitude du marché des véhicules électriques, Porsche revient à une approche plus pragmatique : ne pas mettre tous ses œufs dans le panier du VÉ. Le retour du thermique et de l’hybride dans sa gamme compacte en est la preuve. Une décision qui, dans un contexte nord-américain, semble aussi lucide que nécessaire.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/08/porsche-macan_100805460_h.jpg10801920Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-08-01 05:01:262025-08-01 05:10:34Porsche prépare un nouveau VUS compact à essence et hybride d’ici 2028
Le président américain Donald Trump a signé un décret le 31 juillet imposant une augmentation substantielle des tarifs douaniers sur les importations canadiennes, qui passent de 25 % à 35 %. Cette nouvelle mesure entre en vigueur immédiatement, soit le 1er août. Toutefois, les produits couverts par l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) — comme les véhicules et les pièces automobiles — sont exemptés de cette hausse. Résultat : malgré le durcissement de ton à Washington, l’impact direct sur l’industrie automobile canadienne reste limité.
Une mesure justifiée par la crise des opioïdes, selon Trump
À l’origine de cette décision : une proclamation d’urgence nationale faite par Trump en février, en vertu de l’International Emergency Economic Powers Act (IEEPA). Il accusait alors le Canada et le Mexique de ne pas faire suffisamment pour enrayer l’entrée illégale de fentanyl et autres drogues aux États-Unis. Dans un communiqué publié le 31 juillet, la Maison-Blanche a reproché au Canada de ne pas coopérer pleinement dans la lutte contre la crise des opioïdes, tout en dénonçant les mesures de représailles tarifaires imposées par Ottawa. « En réponse à l’inaction persistante du Canada et à ses représailles commerciales, le président Trump juge nécessaire d’augmenter les tarifs à 35 % pour faire face efficacement à l’urgence en cours. » — Maison-Blanche, 31 juillet 2025
Peu de changements pour les pièces et véhicules automobiles
L’augmentation des tarifs ne s’applique pas aux produits respectant les règles d’origine de l’ACEUM, ce qui protège une grande partie des échanges transfrontaliers de véhicules et de pièces. En clair, les véhicules fabriqués au Canada avec une forte teneur en pièces américaines continueront de bénéficier d’un traitement préférentiel.
Par exemple, un véhicule assemblé au Canada contenant 50 % de pièces américaines n’est soumis qu’à un tarif de 12,5 %, plutôt que le plein tarif de 25 %. Les pièces canadiennes conformes à l’ACEUM sont totalement exemptées.
D’autres tarifs demeurent problématiques pour l’industrie
Cependant, un tarif distinct de 25 % sur les importations mondiales de véhicules — instauré par Trump en avril dernier — continue de frapper durement l’industrie automobile canadienne. Cela a déjà mené à des arrêts de production en Ontario et à la suppression d’un quart de travail à l’usine d’assemblage GM d’Oshawa, alors que le constructeur réoriente certaines productions vers les États-Unis.
Les tarifs sur l’acier et l’aluminium américains importés du Canada, eux, continuent aussi de gonfler les coûts pour les fabricants de pièces et les constructeurs automobiles canadiens.
Le cas du Mexique : statu quo temporaire
Le même jour, Trump a également prolongé de 90 jours les tarifs de 25 % imposés au Mexique après une discussion téléphonique avec la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum. Trump a évoqué la complexité des enjeux frontaliers et commerciaux avec le Mexique comme justification à ce délai supplémentaire.
Conclusion : l’industrie auto respire… pour l’instant
Si l’annonce de Trump fait grimacer les exportateurs canadiens dans plusieurs secteurs, l’industrie automobile, pour sa part, évite pour l’instant le pire grâce aux clauses protectrices de l’ACEUM. Néanmoins, les tarifs existants, combinés à l’incertitude politique, maintiennent une pression constante sur la compétitivité manufacturière canadienne.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/08/Donald_J._Trump_at_Marriott_Marquis_NYC_September_7th_2016_04.jpg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-08-01 04:51:572025-08-01 04:55:27Trump impose des tarifs de 35 % sur les importations canadiennes, mais l’automobile épargnée grâce à l’ACEUM
Les tarifs de Donald Trump continuent de faire mal à l’industrie automobile. Hier, c’était au tour de Stellantis de partager ses prévisions pour la deuxième moitié de l’année en cours.
En gros, le constructeur s’attend à ce que l’impact des tarifs le prive de revenus de 1,4 milliard USD, et ce, malgré l’accord avec Washington et l’Union européenne qui gèle à 15 % les tarifs sur les véhicules entrant aux États-Unis en provenance du Vieux Continent.
Pour Stellantis, dont les finances sont précaires, l’impact fait encore plus mal, car elle la prive de revenus importants. La compagnie a enregistré une dette de 2,3 milliards d’euros lors des six premiers mois de l’année 2025.
En plus des tarifs qu’elle doit payer sur les véhicules produits en Europe, la compagnie doit aussi débourser 25 % pour ceux qu’elle fabrique au Mexique et au Canada et qui sont vendus aux États-Unis. L’année dernière, plus de 40 % des 1,2 million de véhicules vendus par Stellantis aux États-Unis étaient des importations, principalement en provenance du Mexique et du Canada.
La compagnie va bien sûr refiler une partie de la facture aux consommateurs, mais elle doit bien calculer les choses, car si ses véhicules deviennent trop chers, lesdits consommateurs ne seront plus au rendez-vous, ce qui va empirer sa situation.
Une situation difficile en Amérique du Nord Au cours de la première moitié de l’année 2025, Stellantis a vu ses livraisons de véhicules baisser de 23 % en Amérique du Nord pour atteindre 647 000 unités. C’est attribuable, en partie, à une réduction de la production des véhicules importés les plus touchés par les droits de douane.
La prochaine chose à surveiller, c’est la situation avec le Canada et le Mexique, à savoir quels seront les tarifs finaux une fois les ententes signées.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/08/stellantis-hq-detroit-001.jpg5051200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-08-01 04:12:282025-08-01 04:26:08Tarifs : Stellantis anticipe un impact de 1,4 milliard USD
Audi va dévoiler au mois de septembre prochain une nouvelle sportive qui sera cette fois tout électrique. La présentation se fera dans le cadre du Salon de l’auto de Munich.
La chose a été confirmée par Gernot Döllner, le grand patron d’Audi, au journal allemand Bild. Il a, au passage, parlé des difficultés que traverse Audi et de la nécessité de rajeunir la gamme.
Ce qui va allumer les passionnés, c’est qu’il a qualifié le nouveau modèle d’un moment « TT 2.0 ». Rappelons que lorsque la TT a été lancée à la fin des années 90, elle est venue donner un souffle incroyable à la marque. On souhaite de toute évidence que la sportive prévue ait le même effet.
Le modèle qui sera dévoilé le sera sous forme de concept, avec certains éléments de design plus futuristes. Cependant, Gernot Döllner a rapidement précisé que le véhicule ne serait pas qu’un simple concept, mais plutôt un aperçu d’un produit qui sera sur les routes dans deux ans.
Le dirigeant n’a pas donné d’autres détails sur le modèle, mais on anticipe que son langage stylistique nous donne un aperçu des choses à venir chez Audi. Outre un style nouveau, l’habitacle nous montrerait également les orientations de la marque, tant sur le plan de l’approche que de la technologie.
Côté performance, Gernot Döllner explique que le véhicule se situerait quelque part entre ce que la TT proposait, ainsi que la R8.
Une des questions qui mérite d’être posée, c’est de savoir si le véhicule prévu pour Audi sera un produit dérivé de la Porsche 718 Boxster électrique qui est en préparation. Évidemment, on ne s’avance pas sur la chose du côté de la haute direction, mais ça demeure une possibilité.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/08/A243208_large.jpg8001067Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-08-01 04:12:272025-08-01 04:26:19Audi va dévoiler une sportive électrique en septembre
Nissan a confirmé cette semaine qu’elle mettra fin à la production à son usine de Cuernavaca (CIVAC), au Mexique, d’ici mars 2026. Ce site emblématique, actif depuis 1966, a vu sortir plus de six millions de véhicules de ses chaînes. La production des modèles actuellement fabriqués sur place — dont les populaires Versa et Frontier — sera progressivement transférée à l’usine d’Aguascalientes, à environ 500 kilomètres au nord.
Une usine pionnière hors du Japon
Inaugurée il y a près de six décennies, l’usine CIVAC fut la première installation de Nissan à l’extérieur du Japon. Au fil des années, elle a joué un rôle central dans la stratégie nord-américaine du constructeur, notamment avec l’assemblage de la Datsun Bluebird à ses débuts, puis avec la production de camionnettes, de moteurs, et même de modèles destinés à l’exportation vers le Japon, comme la Nissan Tsubame dans les années 1990. En 2019, l’usine a franchi un jalon historique : plus de six millions de véhicules produits. Elle a également été témoin de la montée fulgurante de Nissan comme marque la plus vendue au Mexique dans les années 1980.
Une restructuration globale en marche
Cette fermeture s’inscrit dans le cadre du plan de transformation mondiale de Nissan, baptisé Re:Nissan. L’objectif est clair : réduire la capacité de production globale de 3,5 à 2,5 millions d’unités par année, afin d’atteindre une meilleure efficacité opérationnelle dans les usines encore actives. Au total, sept usines à travers le monde seront touchées par ces rationalisations. Selon Ivan Espinosa, vice-président de Nissan, cette décision difficile est nécessaire pour renforcer la compétitivité et la durabilité à long terme du groupe : « Nissan Mexicana a bâti une relation solide et durable avec ses partenaires depuis plus de 60 ans. Nous sommes fiers de cette contribution et resterons engagés auprès de nos employés tout au long de cette transition. »
Aguascalientes en renfort
L’usine d’Aguascalientes, plus moderne et plus centralisée dans la logistique nord-américaine, reprendra à terme l’ensemble des modèles produits à Cuernavaca, incluant la Versa, la NP300/Navara et la Frontier. Cette transition devrait s’étaler sur plus d’un an, alors que Nissan optimise ses capacités de production sur un nombre plus restreint de sites à rendement élevé.
Un symbole fort pour le secteur manufacturier mexicain
La fermeture de CIVAC représente la fin d’une époque pour l’industrie automobile au Mexique. En plus de son importance historique, l’usine était un pilier de l’économie locale à Cuernavaca, avec des milliers d’emplois directs et indirects. Son rôle dans l’essor de Nissan au Mexique restera indélébile, mais le virage vers l’efficacité mondiale pousse le constructeur à regrouper ses ressources stratégiques.
L’essor des véhicules à démarrage sans clé a transformé le quotidien des automobilistes, mais cette commodité s’est avérée être une mine d’or pour les voleurs. Au Québec, les autorités judiciaires viennent d’autoriser un recours collectif majeur visant treize fabricants automobiles. En cause : la vulnérabilité des clés électroniques face aux techniques de vol modernes, notamment l’attaque par relais et le clonage numérique.
Une faille systémique dans la sécurité des véhicules modernes
Les vols de voitures ne passent plus par une vitre fracassée ou un tournevis. Aujourd’hui, le piratage de la clé intelligente suffit. Ces dispositifs, qui fonctionnent à l’aide de signaux radio (RFID ou Bluetooth), peuvent être interceptés à distance par des malfaiteurs qui utilisent des répéteurs de signal ou des appareils de clonage en vente sur internet. En quelques secondes, un véhicule peut être déverrouillé, démarré, puis disparu sans laisser de traces. Une fois à bord, l’accès au port OBD-II, situé sous le tableau de bord, permet à certains outils de reprogrammer une nouvelle clé. Certaines marques, notamment européennes ou asiatiques, présentent des failles dans leurs systèmes de chiffrement ou dans la détection d’intrusion.
L’action judiciaire prend forme à Québec
Le juge Clément Samson, de la Cour supérieure, a donné son feu vert au lancement de l’action collective. Cette procédure concerne toute personne domiciliée au Québec ayant été victime d’un vol de voiture depuis le 2 mai 2021, pourvu que le véhicule était équipé d’un système de démarrage sans clé, à l’exception des modèles dotés de la technologie Ultra-Wide Band (UWB), réputée plus sécurisée. Le juge reconnaît que les clés électroniques ciblées dans la demande peuvent avoir été compromises par des techniques d’attaque-relais, et que l’accès à la prise diagnostique a pu faciliter la programmation frauduleuse de clés de remplacement. André Lacroix, un citoyen de la région de Québec dont le véhicule a été volé dans ces circonstances, est à l’origine de cette action judiciaire d’envergure.
Treize marques dans la ligne de mire
Parmi les constructeurs visés : Audi, Ford, Honda, Toyota, Hyundai, Kia, Mazda, Mitsubishi, Nissan, Subaru, Volkswagen, Volvo et Fiat-Chrysler. D’autres fabricants de luxe comme BMW, Mercedes-Benz, Jaguar ou Porsche ne sont pas inclus dans cette procédure. Ce sont des centaines de Québécois qui pourraient être admissibles à un dédommagement dans ce recours coordonné par Me Éric Bouchard, qui qualifie le jugement d’« étayé et porteur d’espoir pour les victimes. »
Une faille bien connue des voleurs
Ce type de vol technologique est loin d’être marginal. Depuis plusieurs années, des réseaux bien organisés exploitent les faiblesses logicielles et matérielles des systèmes sans clé. L’équipement nécessaire est accessible sur des marchés parallèles et permet des opérations ultra-rapides, souvent en moins d’une minute. La majorité des vols sont commis sans aucune effraction visible.
En attendant la suite, que peuvent faire les propriétaires?
En l’absence de rappel ou de correctif officiel, les propriétaires n’ont que peu d’options :
Ranger leur clé dans une pochette de type Faraday pour bloquer les signaux.
Désactiver la fonction d’entrée passive si possible via le système du véhicule.
Installer un traceur GPS ou un coupe-circuit après-vente.
Mettre à jour les logiciels du véhicule lorsque le constructeur offre cette option.
Une première étape vers un débat plus large
Ce recours collectif marque un tournant dans la reconnaissance juridique des risques associés aux technologies automobiles modernes. Il pose également la question de la responsabilité des constructeurs face à des failles connues mais peu corrigées. La prochaine étape consistera à prouver que ces lacunes ont directement contribué aux vols subis par les plaignants.
Avec des renseignements de Radio-Canada et de la cour supérieure
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/07/1_-1x0_2120x1413_0x520_car_crime.jpg520780Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-07-31 10:42:182025-07-31 10:56:27Un recours collectif contre 13 constructeurs pour des clés électronique
• Jeep rappelle 121 000 Grand Cherokee pour un problème d’appuie-tête.
Jeep doit procéder au rappel de 121 398 exemplaires de son modèle le plus important en Amérique, soit le Grand Cherokee, ainsi que la version allongée, Grand Cherokee L. Les exemplaires des années 2023 et 2024 sont visés par cette campagne.
Le problème
Selon les documents qui ont été transmis à la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada, un défaut avec les appuis-tête de la deuxième rangée peut les empêcher de se verrouiller en position verticale.
Jeep rappelle 121 000 Grand Cherokee | Auto123.com
Ledit défaut peut être causé par un mécanisme interne de verrouillage qui peut se bloquer lorsque les dossiers sont rabattus, laissant l’appui-tête replié vers l’avant lorsqu’on replace les sièges en position pour accueillir des passagers. Si l’appui-tête ne se verrouille pas en position verticale, il n’atteint pas la hauteur minimale de 29,5 pouces requise par la réglementation fédérale en matière de sécurité.
Surtout, il n’est pas dans la position parfaite pour protéger adéquatement l’occupant du siège.
Le rappel concerne 78 157 Grand Cherokee fabriqués entre le 16 mai 2023 et le 2 mai 2024, ainsi que 43 241 Grand Cherokee L construits entre le 16 mai 2023 et le 30 janvier 2024.
Si votre modèle a été fabriqué à une autre date, il n’est pas concerné par la campagne.
Jeep a signifié que le problème était attribuable à une pièce provenant d’un fournisseur, plus précisément Grammer Industries Inc.
Porsche traverse une période un peu plus difficile avec le virage électrique, car les choses ne se déroulent pas comme prévu. Ajoutez à cela un contexte mondial un peu fou avec les tarifs et les habitudes des consommateurs e Chine et vous avez là un cocktail explosif.
En 2024, les ventes mondiales de la compagnie ont essuyé un recul de 3 %, au moment où les tarifs n’étaient pas encore implantés. Cette année, la situation a empiré, alors qu’on note une baisse de 6 % des ventes par rapport aux six premiers mois de 2024.
Et les choses ne s’annoncent pas plus roses lorsque la compagnie regarde les prochains mois. D’ailleurs, sa récente décision de supprimer 1900 emplois pour réduire ses coûts en est une belle preuve.
C’est dans cette optique que le grand patron de la marque, Oliver Blume, a déclaré aux employés que des mesures supplémentaires pour réduire les coûts étaient prévues en réponse à la baisse des ventes en Chine et à l’augmentation des dépenses provoquée par les tarifs imposés par l’administration Trump.
Dans un courriel envoyé au personnel, courriel obtenu par Bloomberg, le grand patron de Porsche a admis que « le modèle économique qui nous a bien servi pendant plusieurs décennies ne fonctionne plus sous sa forme actuelle ».
Le dirigeant a candidement avoué que sa compagnie était plus touchée que les autres. Les tarifs font mal, et le marché américain est d’une importance capitale pour Porsche qui s’apprête en plus à perdre deux sportives à essence (718 Boxster et 718 Cayman) pour accueillir un VUS électrique. Il y aura une pause entre la fin de leur production et l’arrivée de leurs remplaçantes électriques, ce qui va laisser un vide pendant quelques mois.
De plus, la compagnie ne sait pas comment la clientèle va réagir. Sera-t-elle aussi nombreuse à vouloir ces deux véhicules sans leur mécanique à essence ? Idem avec l’arrivée du Cayenne électrique ; les acheteurs seront-ils au rendez-vous, sachant en plus que la facture de ce modèle risque d’être salée ?
Le Macan électrique fait bien, ce qui est encourageant. Cependant, le cas de la Taycan, qui a aussi connu un excellent départ, est différent, alors que ce modèle est en retrait ; 49 % en 2024 et un autre 6 % jusqu’ici cette année
Il ne faut pas se leurrer, le marché de l’Amérique du Nord demeure crucial pour Porsche. C’est son plus important, en fait. L’année dernière, les livraisons ont augmenté de 1 %, et depuis le début de 2025, la hausse est à 10 %.
Bien sûr, c’est là que l’inquiétude intervient avec la question des tarifs. Les véhicules de Porsche sont déjà dispendieux et pour une 911, ça ne devrait pas trop faire de différence pour l’acheteur. Pour un Macan, c’est une autre histoire.
En Chine, les ventes ont chuté de 28 % en 2024 et ont encore reculé depuis le début de 2025, un autre 28 % de janvier à juin. Les marques locales là-bas lancent de plus en plus de modèles qui intéressent les acheteurs.
Des rumeurs courent concernant un nouveau véhicule Porsche qui viendrait se positionner entre le Macan et le Cayenne, mais même si tel est le cas, son arrivée n’est pas pour demain. Il y a aussi ce VUS électrique à trois rangées qui est à venir, mais on ne sait pas exactement à quel moment il va se pointer.
Ce qui est certain, c’est que la compagnie va proposer des modèles à essence plus longtemps que prévu afin de satisfaire sa clientèle… et de garder ses marges bénéficiaires à un niveau acceptable.
La compagnie a abandonné son objectif voulant que les ventes de modèles électriques représentent 80 % de ses résultats en 2030, jugeant que la chose n’était plus réaliste.
On n’a pas fini de suivre cette situation de près, ainsi que celles d’autres constructeurs qui doivent composer avec la nouvelle réalité tarifaire et les incertitudes reliées à la vitesse à laquelle s’opère le virage électrique.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/07/S23_1160_fine.jpg8011200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-07-30 08:16:272025-07-30 08:25:35Un modèle d’affaire qui ne fonctionne plus chez Porsche
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