• Mercedes-Benz s’ajoute à la liste des constructeurs à prolonger la vie de ses moteurs à essence.

Au début de la semaine, le constructeur allemand Audi annonçait son intention de proposer ses moteurs à essence plus longtemps qu’initialement prévu. Aujourd’hui, c’est au tour de Mercedes-Benz d’y aller d’une annonce similaire. Le grand patron de la marque, Ola Källenius, a admis que la compagnie qu’il dirige a dû procéder à une « révision de la direction à suivre » et conserver les moteurs à essence plus longtemps que prévu.

Il y a quelques années, Mercedes-Benz annonçait qu’elle souhaitait être tout électrique en 2030.

« Les moteurs à combustion électrifiés de haute technologie seront de la partie plus longtemps que prévu », a précisé Ola Källenius au magazine allemand Auto Motor und Sport. Aucun échéancier n’a été avancé concernant le moment où le virage tout électrique de la marque sera effectué, mais on comprend qu’à l’instar d’Audi et d’autres constructeurs, on va davantage s’aligner sur la demande du marché.

« Dans la situation actuelle, je pense que l’approche la plus rationnelle pour un constructeur établi est de faire les deux et de ne pas négliger l’une ou l’autre technologie », de préciser Ola Källenius.

Ventes électriques en hausse

Il faut faire attention à ne pas tirer de fausses conclusions avec ce genre d’annonce. La décision de Mercedes-Benz, ainsi que celle d’autres fabricants, ne signifie pas qu’on recule en matière d’électrification. On s’ajuste à une demande qui est moins forte qu’anticipée en ce qui a trait à sa croissance.

À preuve, selon l’Agence internationale de l’énergie, les ventes de véhicules électriques ont crû de 25 % en 2024 à travers la planète, avec quelque 17 millions de modèles vendus. En incluant les solutions hybrides rechargeables, on estime que ce nombre pourrait atteindre 22 millions d’unités cette année. La Chine compterait pour les deux tiers de ces ventes.

Mercedes-AMG C 63 Performance
Mercedes-AMG C 63 Performance | Auto123.com

Des profits nécessaires

Pour financer leur virage électrique, les constructeurs doivent générer des profits. Or, s’ils se retrouvent avec une gamme entièrement électrifiée et que les ventes ne sont pas au rendez-vous au même rythme qu’anticipé, les profits ne seront pas là, ce qui pourrait mettre leur situation financière à risque.

Il faut aussi tenir compte du fait que même si un constructeur annonce qu’il va proposer ses modèles à essence plus longtemps, cela ne signifie pas qu’ils seront nécessairement proposés partout, car certains pays semblent déterminer à interdire la vente de modèles neufs à essence à compter de 2035.

Bref, le portrait automobile sera tout sauf simple à travers la planète au cours des dix prochaines années. Tout sauf simple, mais drôlement intéressant.

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Stellantis présente son nouveau Jeep Wagoneer COV (Command Operations Vehicle), un modèle pensé spécifiquement pour les agences gouvernementales à tous les niveaux : fédéral, provincial et municipal. Développé pour répondre aux exigences logistiques de haut niveau, comme le transport de VIP, ce Wagoneer spécial mise sur plus de 130 caractéristiques de sécurité pour inspirer confiance et autorité.

Un utilitaire de luxe… et d’autorité

Disponible en version à empattement court ou long, le Wagoneer COV 2025 cache sous son capot le puissant 6-cylindres en ligne biturbo Hurricane de 3,0 litres et 420 chevaux. L’équipement est digne d’un véhicule de grand luxe : sièges en cuir, système de climatisation à trois zones, ensemble de remorquage robuste… bref, une limousine blindée sans le blindage (qui, soit dit en passant, peut être ajouté par des carrossiers spécialisés).

Stellantis dévoile un Wagoneer conçu pour les agences gouvernementales | Auto123.com

Une option complète pour le travail policier

Stellantis propose aussi en option une trousse de conversion policière. Celle-ci comprend des barres lumineuses, un haut-parleur de sirène derrière la calandre, des systèmes multifonctions pour les communications, rangements spécialisés pour armes et matériel, et un faisceau de câblage personnalisé permettant l’ajout d’équipements comme des caméras, des radars, des ordinateurs, des radios, des imprimantes et des modules de connectivité.

Des technologies de sécurité à la tonne

Côté sécurité, le Wagoneer COV ne fait aucun compromis. Il comprend des fonctionnalités avancées comme la vision nocturne avec affichage tête-haute sur écran de 10 pouces, une caméra à vue panoramique à 360°, le freinage d’urgence automatique, la surveillance d’angles morts, la gestion active de voie, le régulateur de vitesse adaptatif, etc. Toutefois, la conduite mains libres de niveau 2+ de Jeep n’est pas offerte. Même les agents du FBI devront conduire eux-mêmes.

Stellantis dévoile un Wagoneer conçu pour les agences gouvernementales | Auto123.com

Services connectés inclus pour plusieurs années

Le Wagoneer COV inclut trois ans des services connectés de Jeep (Jeep Connect), qui permet entre autres le démarrage à distance et le verrouillage des portières via l’application mobile. S’ajoutent 10 ans de services de sécurité (alerte de rappel, assistance en cas de vol) et 5 ans de données de performance du véhicule. Il est un peu ironique d’inclure l’aide au vol sur un véhicule conçu pour attraper les voleurs, mais bon… on n’est jamais trop prudent.

Stellantis dévoile un Wagoneer conçu pour les agences gouvernementales | Auto123.com
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Ford ordonne à ses concessionnaires de cesser temporairement la livraison et les démonstrations de certains VUS électriques Mustang Mach-E en raison d’un problème lié à la batterie de 12 volts. Ce rappel touche 196 911 unités des années-modèles 2021 à 2025 aux États-Unis, ainsi qu’environ 120 000 autres unités dans le reste du monde, incluant 32 569 au Canada, selon Ford Canada.

Des portières impossibles à déverrouiller

Le problème concerne une décharge inattendue de la batterie 12V, qui peut empêcher les portières avant de se verrouiller ou se déverrouiller correctement. Résultat : certains passagers pourraient se retrouver coincés à l’intérieur ou bloqués à l’extérieur du véhicule. Ford affirme ne pas avoir recensé de blessés ni d’accidents liés à cette défaillance.

Une mise à jour logicielle à venir

Une mise à jour logicielle sera bientôt déployée pour corriger la situation. En attendant, les véhicules en inventaire ne doivent pas être livrés ni présentés en essai routier. Il est toutefois impossible de savoir combien d’unités se trouvent présentement chez les concessionnaires.

Un autre rappel distinct pour le modèle 2025

Le même jour, Ford a aussi rappelé 276 unités du Mach-E 2025 à cause d’un problème de tringlerie de stationnement (« park rod ») défectueuse, qui pourrait augmenter le risque de collision. Là aussi, les concessionnaires ont reçu l’ordre d’interrompre les démonstrations et livraisons.

Ford multiplie les rappels

Le constructeur n’en est pas à son premier rappel. Ford a dominé l’industrie pour le nombre total de rappels au cours de trois des quatre dernières années, et mène encore le bal en 2025 avec 76 rappels à mi-année, selon les données de la NHTSA.

Une lueur dans un ciel orageux

Malgré tout, les ventes de Mustang Mach-E ont augmenté de 11 % en mai et de 2,8 % depuis le début de l’année, même si les ventes globales de VÉ chez Ford ont chuté de 8,3 %.

Avec des renseignements d’Automotive News

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Attendu dès l’automne 2025 au Canada et aux États-Unis, le Nissan LEAF 2026 promet une autonomie impressionnante pouvant atteindre 488 km grâce à une série d’optimisations techniques et aérodynamiques.

Design du Nissan LEAF 2026

Nissan a abandonné le style de la voiture à hayon pour adopter celui d’un VUS pour cette nouvelle génération, permettant de réduire le coefficient de traînée à 0,26 — et même 0,25 en Europe grâce à des pneus plus étroits. Le résultat ? Le modèle fend l’air de façon plus efficace, ce qui lui permet d’offrir une autonomie bonifiée de 40 % par rapport à la mouture précédente.

Nissan LEAF 2026 : nouveau format et autonomie de 488 km | Auto123.com

En ce qui a trait aux dimensions, notons que le nouveau LEAF est moins long (de 76 mm) et moins haut (de 8 mm) que le modèle qu’il remplace. L’empattement est également réduit, de 10 mm. Par contre, le LEAF 2026 est plus large de 21 mm.

L’espace de chargement est de 566 litres, ce qui est quand même moins que les 668 du modèle sortant. Repliez la banquette arrière et le volume augmente à 1572 litres.

Nissan LEAF 2026 : nouveau format et autonomie de 488 km | Auto123.com

Motorisation du Nissan LEAF 2026

La nouvelle approche modulaire de la batterie permet d’augmenter la densité énergétique de 17 %. Le modèle haut de gamme reçoit une batterie de 75 kWh, contre 60 kWh auparavant. La version de base en propose une de 52 kWh. Trois variantes du modèle à 75 kWh seront offertes, dont la plus performante affichera 488 km d’autonomie estimée selon l’EPA (Environmental Protection Agency), tandis que la version Platinum+ plafonnera à 341 km.

Autre innovation : un moteur 3-en-1 (moteur, inverseur et réducteur) réduit la taille du groupe motopropulseur de 10 %, tout en améliorant l’efficacité.

Le moteur de 160 kW est conservé pour les modèles haut de gamme, tandis que les versions plus abordables voient le leur passer à 130 kW (contre 110 kW pour la génération précédente).

Le nouveau LEAF sera équipé du port de chargement NACS (North American Charging Standard).

Gestion thermique intelligente et aérodynamique poussée

Le LEAF 2026 se dote aussi d’un nouveau système de gestion thermique qui intègre la climatisation, le chauffage, la batterie et le groupe motopropulseur. Le tout fonctionne en lien avec la navigation du véhicule pour anticiper les conditions de conduite et ajuster automatiquement le refroidissement, ce qui prolonge la charge.

Pour maximiser l’aérodynamisme, Nissan a ajouté une calandre active, des déflecteurs d’air aux roues, des poignées affleurantes et un plancher entièrement caréné.

Nissan LEAF 2026 : nouveau format et autonomie de 488 km | Auto123.com

Versions du Nissan LEAF 2026

  • – 2026 LEAF S
  • – 2026 LEAF S+
  • – 2026 LEAF SV+
  • – 2026 LEAF Platinum+

Notez qu’au depart, seuls les modèles avec batterie de 75 kWh seront offerts au Canada.

Une production recentrée sur l’Europe et le Japon

Exit l’usine du Tennessee. Le Nissan LEAF 2026 sera désormais produit à Sunderland (R.-U.) et Tochigi (Japon), avec des batteries fournies par AESC (Automotive Energy Supply Corporation), une coentreprise en partie détenue par Nissan. Le Canada recevra ses unités de l’usine de Tochigi.

Nissan prévoit que l’Europe comptera pour 60 % des ventes mondiales du modèle, contre 20 % à 30 % pour le Japon. L’Amérique du Nord, freinée par les incertitudes liées aux tarifs et aux incitatifs, restera un marché secondaire.

Nissan LEAF 2026 : nouveau format et autonomie de 488 km | Auto123.com
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En 2023, Audi promettait qu’après 2025, aucun de ses nouveaux modèles ne serait animé par un moteur à essence. En 2033, elle devait cesser la vente de véhicules dotés d’un moteur à combustion.

La réalité du marché a changé depuis, si bien que la compagnie estime qu’elle n’a pas le choix de revoir ses plans. Elle refuse cependant de fixer une date pour la fin du moteur à essence, ne voulant certainement pas répéter son erreur.

En entrevue avec le site Autocar, le chef de la direction de la marque, Gernot Döllner, a souligné que c’était son prédécesseur qui avait annoncé la date de la fin du développement de véhicules à essence. Il a confirmé qu’il était revenu sur cette décision, car il « croit en la flexibilité », une prise de position qui concerne également les modèles de performance RS de la marque.

Logo RS | Auto123.com

Il a également ajouté ceci :

« Audi va lancer à partir de 2024-2026 une gamme entièrement nouvelle de véhicules à moteur à combustion et de véhicules hybrides rechargeables, ce qui nous donne une flexibilité totale pour au moins sept, huit, voire dix ans encore, et nous verrons ensuite comment nos marchés se développent. »

Cela ne signifie pas que la compagnie cesse le développement de modèles électriques, au contraire. Un produit tout électrique du format de l’A3 est même en cours de développement pour 2026 et il va venir s’ajouter à la gamme mondiale du constructeur.

L’implication d’Audi avec sa nouvelle équipe de Formule 1 sera également à surveiller, car on y testera des technologies qui vont un jour se retrouver avec les modèles de la marque.

Les dix prochaines années seront intéressantes à surveiller à travers l’industrie alors que plusieurs constructeurs envisagent maintenant des gammes plus diversifiées que jamais en fait de groupes motopropulseurs.

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Le texte Audi va proposer des moteurs à essence pour les 10 prochaines années provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ferrari ralentit la cadence dans sa transition électrique. Selon deux sources proches du dossier citées par Reuters, le constructeur de Maranello a reporté le lancement de son deuxième véhicule entièrement électrique, initialement prévu pour 2026, à 2028, au plus tôt. La cause ? Une demande quasi inexistante pour les bolides électriques ultras performants portant le logo de la marque.

Une première Ferrari électrique toujours prévue pour 2026

Ferrari, reconnue pour ses tonitruants moteurs V8 et V12, prévoit toujours de dévoiler son tout premier véhicule électrique cet automne, lors d’un événement qui va se dérouler en trois temps et qui culminera au printemps de 2026. Les premières livraisons sont prévues pour octobre 2026. Ce modèle, co-conçu avec l’ex-designer d’Apple Jony Ive, devrait coûter plus de 500 000 $ US et se distinguer par un format plus imposant — sans toutefois tomber dans le segment des VUS.

La réalité rattrape les ambitions électriques

Malgré ses efforts en électrification, Ferrari fait face aux mêmes défis que ses rivaux : des batteries trop lourdes, une puissance soutenue inférieure aux moteurs thermiques, et surtout, l’absence du rugissement mécanique tant prisé des clients fortunés. Selon l’une des sources, la demande pour une voiture sport électrique haut de gamme est actuellement « nulle ».

La Ferrari 296 GTB, modèle hybride
La Ferrari 296 GTB, modèle hybride | Auto123.com

Ce manque d’intérêt laisse à Ferrari le temps de raffiner ses technologies maison. Le deuxième modèle électrique, perçu en interne comme la véritable percée stratégique de Ferrari dans l’électrique, pourrait être produit à raison de 5000 à 6000 unités sur cinq ans, un volume pour l’instant irréaliste.

Lenteur généralisée dans l’industrie du sport automobile

Ferrari n’est pas seule à mettre ses projets sur pause. Lamborghini, propriété de Volkswagen, a repoussé son premier modèle électrique à 2029. Porsche a ralenti ses ambitions électriques après les ventes décevantes des Taycan et Macan électriques. Même Maserati a annulé son projet d’un MC20 électrique.

Rendez-vous à l’automne pour la suite

Ferrari présentera son nouveau plan d’affaires à long terme le 9 octobre prochain. Il y sera question de sa feuille de route électrifiée… mais à un rythme clairement dicté par la réalité du marché.

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Le texte Ferrari retarde son deuxième modèle électrique à 2028 en raison d’une faible demande provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Non, Tesla ne s’écroule pas. Malgré un recul de près de 4 % en Bourse, la décision de suspendre temporairement la production du Model Y et du Cybertruck à l’usine d’Austin n’a rien à voir avec les ventes. Il s’agit plutôt d’une manœuvre technique visant à entretenir et améliorer les chaînes de montage. Selon une note interne obtenue par Business Insider, l’arrêt aura lieu le 30 juin et durera environ une semaine. Le but : effectuer de la maintenance et optimiser les équipements pour augmenter le rythme de production.

Un arrêt courant dans l’industrie, mais qui inquiète les marchés

Dans le monde de l’automobile, de telles pauses sont monnaie courante. Pourtant, dans le contexte d’une année 2025 en dents de scie pour Tesla, les marchés financiers ont immédiatement sursauté, faisant chuter le titre. Mais selon plusieurs analystes, cette pause pourrait s’avérer salutaire, notamment pour le Model Y récemment mis à jour, dont Tesla veut relancer la cadence.

Le Cybertruck : ambitions freinées

Le cas du Cybertruck, toutefois, est moins reluisant. Elon Musk avait prédit une production annuelle allant jusqu’à 500 000 unités. En réalité, Tesla peine à franchir la barre des 46 000 exemplaires vendus depuis le lancement plus tôt cette année. Résultat : les objectifs de production ont été revus à la baisse, et les lignes d’assemblage tournent au ralenti.

Tesla joue la prudence

Ce réajustement stratégique démontre que Tesla préfère assurer une montée en cadence progressive plutôt que de forcer la production. Si le Model Y pourrait profiter à court terme de cette mise à niveau, le Cybertruck demeure un projet incertain, à mi-chemin entre concept ambitieux et casse-tête industriel.

Avec des renseignements de carscoops

Le texte Tesla interrompt temporairement la production du Model Y et du Cybertruck provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le programme fédéral de rabais à l’achat de véhicules électriques sera bientôt de retour, a confirmé mardi Julie Dabrusin, ministre de l’Environnement. Bien que les détails restent à préciser, la ministre a assuré que les consommateurs auront de nouveau droit à un incitatif financier. « Est-ce que ce sera encore appelé iZEV? Ça, je ne peux pas le confirmer. Mais il y aura un rabais pour les consommateurs », a-t-elle indiqué à La Presse Canadienne, en quittant la Chambre des communes.

Le programme iZEV : un succès… en pause

Mis en place en mai 2019, le programme iZEV offrait jusqu’à 5 000 $ de rabais à l’achat d’un véhicule électrique neuf. En date de janvier 2025, Ottawa avait investi près de 3 milliards $ pour soutenir l’achat de plus de 500 000 véhicules. Mais les fonds se sont épuisés au début de 2025, forçant le gouvernement à suspendre temporairement le programme. Le Parti libéral avait promis en campagne électorale de réintroduire le rabais, sans toutefois en préciser la formule.

Une baisse marquée des ventes de véhicules électriques

L’arrêt du programme a coïncidé avec une chute importante des ventes de VE. Au premier trimestre de 2025, les véhicules zéro émission représentaient 8,11 % des ventes de véhicules neufs au Canada, contre 16,5 % au dernier trimestre de 2024. Selon Statistique Canada, les ventes de VE n’étaient jamais tombées sous la barre des 10 % en 2024. En avril 2025, elles ont atteint un creux de 7,53 %.

Une tension politique autour du mandat électrique

Pendant ce temps, les conservateurs ont intensifié leurs critiques du mandat fédéral VE, qui impose que 100 % des véhicules légers neufs vendus soient zéro émission d’ici 2035. Le député Rachel Thomas a dénoncé une mesure « qui ne répond pas aux besoins des familles canadiennes », exigeant l’annulation de ce qu’il qualifie de « bannissement des véhicules à essence ». Julie Dabrusin a défendu la position libérale, soulignant que les hybrides rechargeables seront encore autorisés, de même que les ventes de véhicules d’occasion à essence après 2035.

Une progression obligatoire dès 2026

Le mandat VE exige qu’à partir de 2026, 20 % des véhicules neufs mis en vente soient zéro émission. Ce pourcentage augmentera progressivement jusqu’à atteindre 100 % en 2035.

Avec des renseignements de la Presse Canadienne

Le texte Ottawa va relancer les rabais pour véhicules électriques, confirme la ministre de l’Environnement provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Polestar vient d’annoncer un nouvel investissement de 200 millions USD de la société PSD Investment, propriété de Li Shufu — le fondateur de Geely Holding. Le constructeur de véhicules électriques d’origine suédoise va émettre plus de 190 millions d’actions de classe A (American Depositary Shares), renforçant du même coup son capital.

Li Shufu prend le contrôle de Polestar

Après l’opération, Li Shufu détiendra jusqu’à 66 % de Polestar, par l’intermédiaire de PSD et de la filiale suédoise de Geely, tandis que la participation de Volvo sera réduite, elle, de 18 % à 16 %. Cet apport de fonds arrive à un moment critique : Polestar affronte des difficultés de demande sur le marché des véhicules électriques, au même moment où la concurrence devient de plus en plus rude.

Polestar 3
Polestar 3 | Auto123.com

Un investissement indispensable

Jusqu’à présent, Polestar a réussi à se financer par des emprunts auprès de différentes banques, sans que Geely ou Li Shufu n’injectent de fonds propres. Cette opération marque donc un changement de politique et un nouvel élan afin d’assurer son activité.

Utilisation des fonds et transformation des actions

Cet investissement, sous la forme d’une transaction PIPE (Private Investment in Public Equity), est destiné à assurer le fonds de roulement de Polestar et à financer ses opérations. PSD Investment prévoit, avant la clôture de l’opération, de convertir 20 millions de ses actions de classe B en classe A afin d’éviter que son pouvoir de vote dépasse 50 %.

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Le président américain Donald Trump et le premier ministre japonais Shigeru Ishiba n’ont pas réussi à s’entendre sur les termes d’un nouvel accord commercial pouvant atténuer l’impact des droits de douane sur l’industrie automobile. « Il y a encore des points sur lesquels nos deux États ne vont pas dans le même sens », a déclaré Ishiba hier, en marge du G7 tenu à Calgary.

Un coup dur pour l’industrie japonaise

Cet échec est un coup dur pour le Japon, son économie, et son industrie automobile, un pilier de l’emploi et de l’exportation. Cette dernière pèse pour 5,6 millions d’emplois (soit 8,3 % de la main-d’œuvre) et 10 % du PIB.

Les principaux constructeurs, Toyota, Honda, Mazda et Subaru, vont voir leur activité grevée de plus de 19 milliards USD en cas d’application des taxes de 25 % sur les véhicules.

Shigeru Ishiba | Auto123.com

La politique d’Ishiba sous pression

Cet échec politique affaiblit Shigeru Ishiba, que certains voyaient gagner en popularité, son taux d’approbation ayant progressé de 5 points (jusqu’à 38 %) grâce, entre autres, à ses prises de position contre l’inflation des prix des denrées. Sa capacité de négociation est maintenant remise en question, tandis que le Japon espère toujours trouver un accord afin d’éviter d’autres barrières tarifaires pouvant ralentir son activité.

La politique étrangère prend un coup de vieux

Le Japon espérait faire valoir son rôle d’investissement, soit 783 milliards USD aux États-Unis, et d’autres concessions, de l’importation de soja jusqu’aux chantiers navals, afin d’obtenir le démantèlement des barrières tarifaires.

Mais jusqu’à présent, toutes ces offres sont restées sans suite, tandis que d’autres États (Royaume-Uni, Chine) ont réussi, eux, à trouver un terrain d’entente avec Washington.

Le Canada et les États-Unis se sont donné 30 jours hier pour trouver une entente sur les tarifs (en espérant les abolir). Souhaitons que le dénouement de cette négociation soit plus heureux qu’avec le Japon.

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Le texte G7 : Pas d’accord entre le Japon et les É.-U. sur les tarifs automobiles provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile