La NHTSA n’échappe pas aux griffes du président américain Donald Trump. Ce dernier a nommé à la tête du puissant organisme de réglementation du transport routier Steven Bradbury, qui a déjà critiqué à plusieurs reprises que les cibles de consommation d’essence de l’agence environnementale américaine, et qui s’occupera maintenant de la sécurité routière.

La proximité entre le PDG de Tesla, Elon Musk, et le président Trump, soulève plusieurs questions, dont celle-ci : maintenant que la NHTSA est dirigée par un ami du président, est-ce que Tesla va échapper aux enquêtes sur les accidents provoqués par ses véhicules? On sait que l’autorité fédérale en matière de sécurité routière enquête depuis octobre dernier sur la technologie d’aide avancée à la conduite Full-Self Driving (FSD) qui équipe 2,4 millions de Tesla actuellement en circulation aux États-Unis.

Entre autres choses, on se demande à la NHTSA si le simple fait d’appeler cette technologie «Full-Self Driving» c’est pas trompeur, puisque le conducteur doit demeurer vigilant en tout temps derrière le volant. Un des événements qui a motivé l’organisme à enquêter est un accident fatal survenu en 2023 alors que ce système était engagé.

Puis, en janvier dernier, la NHTSA a ouvert une deuxième enquête qui touche 2,6 millions de véhicules Tesla, et qui concerne le système de stationnement automatisé qui permet de piloter sa voiture à distance. Ce système serait aussi la cause d’accidents.

Entre temps, Tesla a procédé à un rappel pour corriger le logiciel de ses véhicules, mais la NHTSA n’a pas encore déterminé si cette correction était suffisante pour laisser tomber les deux enquêtes.

On a bien hâte de voir comment tout ça va se terminer. Le nouveau patron de la NHTSA, Steven Bradbury, donc, a répondu par l’affirmative quand la presse américaine lui a demandé s’il allait laisser son organisation terminer son enquête.

Voilà une situation délicate, car si on se fie à Elon Musk, la prochaine grande vague de croissance pour Tesla sera le lancement de véhicules à conduite entièrement autonome, des «robotaxis», qui prendront la route aux États-Unis probablement à partir de l’automne prochain.

Il faudra donc s’assurer que ces véhicules sont sécuritaires, et normalement, ce serait le rôle de la NHTSA de vérifier tout ça. Mais là, vu comment Trump et Musk s’attaquent aux agences gouvernementales qui leur mettent des bâtons dans les roues, tout est possible.

Espérons seulement que tout ça ne rendra pas les routes plus dangereuses qu’elles le sont déjà.

Le texte La NHTSA promet une évaluation «neutre et objective» de Tesla provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La rumeur court depuis un certain temps déjà, mais là, c’est officiel ; Mercedes-Benz a confirmé qu’une plus petite version de son mythique VUS de Classe G sera construite. L’annonce a été faite dans le cadre d’une présentation aux investisseurs.

Malheureusement, Mercedes-Benz n’a pas fourni de détails sur la forme qu’allait prendre son modèle ni sur ce qui allait l’animer. L’information a déjà couru à propos du fait que la prochaine génération du Classe G serait tout électrique, ce qui permet de croire que ça pourrait être aussi le cas avec la version plus compacte.

Cependant, considérant le fait que les ventes de modèles électriques chez Mercedes-Benz n’ont pas été à la hauteur des attentes, peut-être est-ce que la compagnie voudra diversifier ses stratégies avec différents types d’offres mécaniques ? Tout cela reste à voir.

La Mercedes-Benz EQS 2025
La Mercedes-Benz EQS 2025 | Auto123.com

Lors de son annonce, Mercedes-Benz y est allé d’autres déclarations intéressantes, notamment concernant le style de ses modèles électriques. En gros, on a présentement droit à des véhicules foncièrement différents sur le plan du style, et cette stratégie ne semble pas vouloir rapporter ses fruits. Or, ça va changer, car la compagnie va désormais offrir des modèles très similaires esthétiquement, qu’ils soient pourvus d’un moteur à essence ou d’une configuration hybride ou tout électrique.

La prochaine classe CLA sera le premier modèle à adopter cette nouvelle philosophie en matière de design. Reste à voir à quel point se ressembleront, ou se différencieront les petits et plus gros Classe G, car avec ce modèle, tout est unique.

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Selon une information qui circule, l’administration Trump va ordonner dès la semaine prochaine la fermeture de quelque 8000 bornes de recharge qui se trouvent sur les terrains de bâtiments fédéraux. Ces bornes servaient aux véhicules électriques appartenant au gouvernement, ainsi qu’à ceux des employés.

C’est la GSA (General Services Administration) qui a été mise au courant de cet ordre venant de la Maison-Blanche. Cette même GSA est responsable de la gestion des édifices gouvernementaux.

Une source au sein de l’organisme s’est confiée au site The Verge et lui a fait part de la teneur de la notification reçue de la part des autorités :

« La GSA s’est efforcée de s’aligner sur l’administration actuelle et a reçu des instructions selon lesquelles toutes les stations de recharge appartenant à la GSA ne sont pas essentielles à la mission de l’entreprise. »

Une borne de recharge gérée par la GSA
Une borne de recharge gérée par la GSA | Auto123.com

La GSA travaille sur le calendrier d’annulation des contrats de réseau actuels qui maintiennent les chargeurs de véhicules opérationnels. Une fois ces contrats annulés, les bornes seront mises hors service et « éteintes au niveau du disjoncteur », précise le courriel.

D’autres chargeurs seront mis hors service à partir de la semaine prochaine. Ainsi, ni les véhicules appartenant au gouvernement ni ceux appartenant à des particuliers ne pourront être rechargés à ces stations une fois qu’elles seront hors service.

Autre information qui parle, le gouvernement américain a éliminé la page web de la GSA qui traitait de l’électrification du parc automobile fédéral.

Il est également entendu que les véhicules électriques qui ont été achetés sous le règne de Joe Biden allaient être retirés de la circulation. On ne sait pas s’ils seront simplement mis de côté ou vendus.

Depuis son arrivée en poste, la nouvelle administration américaine a reculé sur à peu près toutes les mesures favorables aux véhicules électriques mises de l’avant par la précédente administration. Il ne faut donc pas se surprendre des plus récents développements.

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Alors que John Elkann, président de Stellantis, poursuit ses entretiens pour trouver un nouveau PDG, une question centrale se pose : faut-il réduire le nombre de marques du groupe ? Avec 14 divisions issues de la fusion entre Fiat-Chrysler et PSA (Peugeot Société Anonyme) en 2021, Stellantis possède le plus grand portefeuille du secteur. Mais cette diversité est-elle un atout ou un fardeau ?

Un portefeuille trop vaste ?

Un proche d’Elkann a déclaré à Reuters que tout candidat ne possédant pas une vision claire sur les marques ne serait pas retenu. L’ancien grand patron, Carlos Tavares, évincé en décembre, affirmait que toutes avaient un avenir, mais la nouvelle direction pourrait adopter une stratégie plus tranchée.

Le Lancia Ypsilon
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Les marques en danger : Alfa Romeo et Lancia menacées ?

Selon des analystes, Alfa Romeo, Lancia et DS sont les plus vulnérables advenant une restructuration. En revanche, Dodge et Chrysler, bien que faibles en volume (moins de 150 000 unités vendues aux États-Unis en 2024), pourraient survivre grâce à leur ancrage sur le marché américain. Présentement, Chrysler est réduit à un seul modèle (Pacifica), Dodge, à trois, avec la Charger Daytona et deux VUS.

Jeep et Ram sont les plus rentables.

L’idée de fusionner certaines marques a été évoquée : Jeep pourrait absorber Chrysler, Ram pourrait intégrer Dodge, mais l’intérêt économique reste limité.

L’Europe, un marché plus compliqué que les États-Unis

Stellantis a perdu du terrain aux États-Unis, passant de la 4e à la 5e place derrière Honda, mais c’est en Europe que les défis sont les plus grands.

Le Peugeot e-308
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Avec des ventes insignifiantes (0,3 % du marché pour Alfa Romeo, Lancia et DS), Stellantis pourrait devoir faire des choix radicaux. L’avenir d’Alfa Romeo pourrait être celui d’une marque de niche, tandis que Peugeot, représentant 20 % des ventes du groupe, resterait incontournable. Fiat pourrait se recentrer sur les véhicules abordables.

L’électrification comme clé de la stratégie

Sous l’ombrelle du géant qu’est Stellantis, 20 nouveaux modèles sont prévus d’ici la fin de 2025, dont de nombreux modèles électriques et hybrides. Mais la compagnie chercherait à former un partenariat avec Leapmotor pour renforcer l’offre électrique.

Si Stellantis ne prend pas encore de décision radicale, la pression des investisseurs pour un recentrage stratégique est forte. D’ici quelques années, une réduction du nombre de marques pourrait devenir inévitable.

Les marques de Stellantis
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Mercedes-Benz revoit sa stratégie d’électrification. La gamme EQ disparaît, et les futurs modèles offriront à la fois des motorisations électriques et thermiques sous un même nom.

Désormais, Mercedes utilisera « EQ Technology » pour désigner les modèles 100 % électriques et « EQ Hybrid Technology » pour les hybrides rechargeables. Par exemple, La future CLA électrique, attendue à la mi-2025, sera nommée « CLA avec EQ Technology ».

Pourquoi ce changement ?

Ce revirement découle d’une baisse des ventes de véhicules électriques et de la demande des concessionnaires américains pour une offre plus flexible en fait de motorisations. Mercedes maintient son ambition électrique, mais adapte son offre pour répondre aux évolutions du marché.

Ventes de la Classe E de Mercedes-Benz en 2024

  • – EQE en Europe : 12 391 unités (-21 % par rapport à 2023)
  • – Classe E thermique : 45 772 unités (+32 % par rapport à 2023)

L’EQE condamné ?

Ce changement pourrait accélérer la disparition anticipée de l’EQE, lancé en 2022. Mercedes a confirmé l’arrivée d’une Classe E électrique en 2027, sans préciser si elle remplacera l’EQE.

La Mercedes-Benz EQE
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Une tendance chez les constructeurs

Mercedes rejoint BMW et Audi, qui ajustent aussi leur stratégie entre modèles électriques et thermiques. BMW combine plateformes partagées (iX3) et modèles dédiés (iX). Audi avait tenté de différencier les modèles électriques avec des chiffres pairs (A4/Q6), mais elle revient à une nomenclature classique.

Une gamme mixte jusqu’aux années 2030

Mercedes prévoit 36 nouveaux modèles d’ici 2027, dont 19 thermiques et 17 électriques, a déclaré Ola Källenius, PDG de Mercedes-Benz, « Nous maintiendrons un équilibre entre thermique et électrique bien au-delà de l’année 2030. »

En unifiant sa gamme, Mercedes veut séduire tous les acheteurs, en laissant le choix de la motorisation, tout en se préparant aux évolutions réglementaires en Europe et aux États-Unis.

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Une nouvelle marque de véhicules commerciaux électriques fera peu à peu son apparition sur nos routes canadiennes. Il s’agit de Rizon, une marque de Daimler Truck. Le premier véhicule de cette marque vient d’ailleurs d’être livré au pays, d’après un communiqué publié le 19 février.

Ce Rizon e18L à benne basculante a été livré à Villamar Construction, une entreprise de Victoria, en Colombie-Britannique, qui l’utilisera pour ses projets de construction de maisons.

Au cours des prochaines semaines, 18 autres véhicules de cette marque seront livrés à divers clients du Québec et de la Colombie-Britannique, notamment des municipalités, des entreprises de location et des entreprises de logistique.

Créée en 2023 dans la foulée des actions amorcées par les différents paliers de gouvernement au Canada et aux États-Unis pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, la marque Rizon a été créée spécifiquement pour le marché nord-américain.

Cette neuvième marque du porte-folio de Daimler Truck, la division du Groupe Mercedes-Benz AG responsable des véhicules commerciaux, propose une gamme de camions poids moyens (classe 4 et 5) qui sont des clones de l’eCanter, un modèle électrique de Fuso, sa marque japonaise qui a quitté ce continent en 2020.

Quatre modèles

Au Canada, la gamme Rizon compte quatre modèles appelés e16L, e16M, e18L et e18M. Ces véhicules offrent une variété de configurations avec, notamment, quatre empattements allant de 134 à 187 po, des batteries au lithium-fer-phosphate (ou LFP) de 74 et 116 kWh permettant, dans le meilleur des cas, de parcourir jusqu’à environ 250 km, et un poids nominal brut (PNBV) allant de 15 995 à 17 995 lb (7 255 à 8 162 kg). Le constructeur estime ainsi pouvoir satisfaire les exigences d’une large clientèle.

Depuis octobre 2024, au Québec, les produits de cette marque sont proposés par Globocam qui compte neuf succursales à travers la province et une dixième à Cornwall, en Ontario.

En Colombie-Britannique, la marque est représentée par le Groupe Velocity Vehicle, alors qu’en Ontario, le Groupe Premier Truck de Missisauga est devenu concessionnaire plus tôt ce mois-ci pour desservir les régions du Grand Toronto et du sud de l’Ontario.

Daimler Truck n’a jamais expliqué l’origine ou la signification de no Rizon qui, en français, a une sonorité pour le moins… risible ! En revanche, avec une prononciation anglaise, ce vocable paraît un brin plus charmant et semble évoquer un nouvel « horizon »…

Photos : Daimler Truck

Le texte Rizon, une nouvelle marque sur nos routes canadiennes provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Il y a du nouveau en 2025 pour le QX60. C’est surtout sous le capot que ça se passe, puisque le VUS intermédiaire abandonne son moteur V6 de 3,5 litres de 295 chevaux, une mécanique quasi-légendaire chez Nissan et Infiniti, au profit d’un quatre cylindres turbocompressé de 2 litres qui fait 268 chevaux et qui est hérité du QX50, un peu plus compact.

Le QX60 est plus grand. Il a trois rangées de sièges. Il est basé sur le Nissan Pathfinder, mais il arbore un design extérieur unique qui met en valeur le style tout en courbes d’Infiniti. Le quatre cylindres turbo dont on parlait plus tôt n’est pas anecdotique : c’est la nouvelle mécanique tout-usage du groupe Nissan et Infiniti.

Notez que tous les QX60 vendus au Canada ont quatre roues motrices.

Contrairement au QX50, qui est équipé d’une transmission automatique à variation continue, le QX60 recourt à une transmission automatique à neuf vitesses. Ha! Il y a de quoi se réjouir là, même si l’excitation décroît à mesure qu’on conduit ce véhicule qui semble un peu trop lourd pour sa mécanique. Ça se solde par des accélérations qui manquent souvent de souffle, quand on ne trouve pas le bon rapport au bon moment et que l’effet de couple du turbo n’embarque pas.

Infiniti a aussi un peu perdu de sa superbe sur la route. Le QX60 a comme lointain ancêtre le FX35, un des premiers VUS de luxe à caractère sportif dont tant d’autres modèles se sont inspirés… mais pas le QX60. Sa maniabilité est oubliable et sa conduite peut être raide, en raison peut-être des grandes roues de 20 pouces,

Si vous vous souciez moins du plaisir de conduire et que vous vivez dans une région où les nids-de-poule sont rares, la quiétude et l’attitude détendue du QX60 ont un certain attrait.

À la pompe, le résultat est loin d’être plaisant : on parle d’une consommation qui oscille autour des 12 litres aux 100 kilomètres, ce qui est supérieur à ce que promettent les VUS comparables d’autres constructeurs.

Parmi les autres nouveautés en 2025, notons un ensemble Black Edition qui est disponible sur la version Luxe de milieu de gamme, et qui ajoute des roues noires de 20 pouces, des barres de toit noires, un entourage de calandre noir et des emblèmes extérieurs noirs. L’intérieur comprend des plaques de protection de seuil de porte uniques et une garniture de toit noire ; l’extérieur peut être peint en noir minéral, blanc majestueux ou gris portuaire.

Vous, si vous achetez un QX60 Black Edition, vous serez peut-être «violet qui s’étouffe devant la facture» ou «rougeâtre qui aurait pu acheter un Nissan Murano 2025 pour 20 000 $ de moins». Cette version-là du QX60 coûte 70 000 $, dans une gamme dont le prix varie de 64 000 à 76 000 $. Et on a de la misère à proposer une variante qui vaut son pesant d’or.

On a parlé du confort, parlons maintenant de la modernité. Infiniti recourt à une surface tactile lisse pour habiller la console centrale, sous l’écran de son système multimédia, le même que Nissan utilise sur ses propres véhicules. Le système est animé par Android Automotive. Il intègre Apple CarPlay sans fil, mais on n’a pas trouvé Android Auto sans fil. On a par contre pesté contre les commandes de la climatisation, qui sont regroupées sur ce fameux panneau tout lisse qui est impossible à comprendre sans l’avoir étudié avec minutie pendant plusieurs minutes.

Au moins, les cinq premières places à bord sont confortables. On est moins sûr que les deux autres, tout à l’arrière, mais elles dépannent.

De façon générale, le QX60 souffre de la comparaison autrement qu’avec le Murano. Le prestige nécessaire pour rivaliser avec des modèles comme le BMW X5 ou le Genesis GV80, l’Infiniti QX60 ne l’a pas vraiment. Il a suffisamment de style et de confort pour concurrencer des VUS moins luxueux comme l’Acura MDX et le Buick Enclave, cela dit.

Le texte Infiniti QX60 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Choc dans l’industrie automobile canadienne : Stellantis suspend toutes les activités de son usine d’assemblage de Brampton, en Ontario, avec effet immédiat. Ce site, actuellement en pleine transition pour accueillir la production du prochain Jeep Compass, voit son avenir remis en question.

Un arrêt temporaire ou un changement stratégique ?

Le constructeur a annoncé qu’il réévalue sa stratégie produit en Amérique du Nord, ce qui implique une pause dans les travaux de l’usine. La production du nouveau Jeep Compass, prévue pour débuter fin 2024, est donc suspendue.

Déclaration officielle de Stellantis :

“Alors que nous naviguons dans un environnement dynamique, Stellantis continue de réévaluer sa stratégie produit en Amérique du Nord. L’entreprise suspend temporairement les travaux sur le Jeep Compass nouvelle génération, y compris à l’usine de Brampton. Cela ne remet pas en question nos investissements prévus pour ce site.”

Unifor exprime son inquiétude

Lana Payne, présidente du syndicat Unifor, qui représente les travailleurs de Brampton, estime que cette décision soulève de vives inquiétudes. Elle pointe du doigt l’incertitude autour des politiques commerciales et des réglementations EV aux États-Unis, qui influencent directement les stratégies des constructeurs.

James Stewart, président d’Unifor Local 444, confirme que cette pause serait plus liée à une réévaluation des motorisations du Compass qu’à une menace de tarifs douaniers américains. Initialement prévu en versions essence, hybride et 100 % électrique, le Jeep Compass pourrait voir sa gamme ajustée en fonction des nouvelles priorités de Stellantis.

Un avenir incertain pour Brampton

L’usine de Brampton, qui s’étend sur 3 millions de pieds carrés et 269 acres, a été construite en 1986 et intégrée à Chrysler après le rachat d’American Motors en 1987. Stellantis s’était engagé à y investir massivement, mais la récente éviction de Carlos Tavares, ancien PDG du groupe, pourrait modifier la feuille de route de l’entreprise.

Alors que le marché nord-américain de l’électrification évolue, l’arrêt temporaire de Brampton reflète les incertitudes qui pèsent sur l’industrie automobile et les tensions géopolitiques qui influencent les décisions stratégiques des constructeurs.

Avec des renseignements de Driving.ca

Le texte Stellantis suspend ses activités à l’usine de Brampton en Ontario provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mercedes-AMG fait machine arrière et ramène le V8 dans sa gamme. Le futur CLE 63, attendu fin 2024, inaugurera un tout nouveau V8 mild-hybrid, marquant l’abandon du controversé 4-cylindres hybride rechargeable du C63.

Pourquoi ce changement ?

Le C63 hybride rechargeable n’a jamais convaincu la clientèle AMG, entraînant une chute des ventes d’un modèle pourtant iconique.

Un V8 repensé avec une architecture à vilebrequin plat

Mercedes-AMG ne se contente pas de remettre le 4.0L V8 biturbo au programme. Ce moteur adopte désormais un vilebrequin à plat (flat-plane), une première pour AMG en dehors de la GT Black Series 2021.

Meilleure réactivité à l’accélération
Régime moteur plus élevé
Optimisation de l’implantation moteur

Un V8 hybride pour plus de puissance et d’efficience

Le futur moteur AMG bénéficiera d’un système hybride léger avec un alterno-démarreur intégré à la boîte de vitesses, améliorant les performances et l’efficacité énergétique.

C63 hybride rechargeable (actuel) : 671 ch – 752 lb-pi (2.0L turbo + moteur électrique)
C63 S V8 biturbo (ancienne génération) : 503 ch – 516 lb-pi (4.0L biturbo cross-plane)

Malgré la puissance impressionnante du 4-cylindres PHEV, l’expérience de conduite et l’absence d’un V8 chantant ont déçu les amateurs de la marque.

Un déploiement élargi pour le V8 AMG

Le retour du V8 AMG ne se limitera pas au CLE 63. Il équipera aussi une nouvelle version du C63, prévue pour 2026, et d’autres modèles à venir.

AMG vise plus haut

Avec cette refonte mécanique et une plus grande différenciation entre ses modèles haut de gamme et d’entrée de gamme, AMG ambitionne de faire passer ses ventes annuelles de 140 000 à 200 000 unités sous la direction de Michael Schiebe.

Le retour du V8 mild-hybrid marque donc un tournant stratégique pour Mercedes-AMG, qui réconcilie tradition et modernité pour séduire ses clients les plus fidèles.

Avec des renseignements d’Autocar

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Les stratèges de Sony Honda Mobility (SHM) s’affairent à lancer la commercialisation de leur nouvelle berline électrique de luxe : l’Afeela modèle 1. Pour ce faire, hier, ils ont inauguré la première salle d’exposition de la marque aux États-Unis.

Logée au Westfield Century City, un important centre commercial de Los Angeles, cette salle d’exposition est qualifiée de « studio », comme le veut la tendance actuelle adoptée par plus nouveaux constructeurs qui veulent contourner la formule traditionnelle des concessions.

Ce studio, où les visiteurs pourront découvrir les particularités de cette nouvelle voiture, se trouve près de l’atrium, lieu très fréquenté de ce complexe d’une superficie de 1,3 million de pieds carrés. Le choix de l’emplacement n’a d’ailleurs rien d’accidentel puisque, parmi les quelques 200 boutiques et restaurants qu’on compte Westfield Century City, on trouve notamment des salles d’exposition de trois autres constructeurs de véhicules électriques : Lucid, Tesla et Verge, un fabricant finlandais de motos électriques. Le service d’autopartage Rideshare y a également un « lounge ».

Studios éphémères et permanents

Comme l’ont fait quelques autres constructeurs jusqu’ici, cette vitrine de cette nouvelle marque aura une existence éphémère. Elle ne sera ouverte que durant six mois, avertit le constructeur dans un communiqué.

Rappelons qu’au salon CES de Las Vegas, en janvier dernier, SHM a annoncé l’ouverture prochaine des deux premiers établissements permanents de la marque en Californie.

Présentés comme des studios dotés d’un centre de livraison, ils seront situés en bordure d’axes routiers importants à Torrance, près de Los Angeles, et Fremont, près de San Francisco. Leur ouverture prévue pour la seconde moitié de 2025 coïnciderait d’ailleurs avec la fermeture anticipée du studio éphémère.

Pour Californiens seulement… pour commencer

Au CES, SHM a également ouvert son carnet de commandes pour l’Afeela 1, pour les automobilistes californiens seulement cela dit. La clientèle du Japon sera desservie en second, a confirmé le constructeur. Viendront ensuite les autres régions du monde qu’il cible, notamment le Canada selon toutes vraisemblances.

Pour l’instant, seules deux versions sont proposées aux Californiens. L’Afeela 1 Origin d’entrée de gamme, qui est offerte à partir de 89 900 $ US, et l’Afeela 1 Signature, plus cossue, annoncée à partir de 102 900 $ US. Cette dernière sera d’ailleurs la première à entrer en production cette année dans l’usine d’Ohio que prépare Honda.

SHM a annoncé que les premières livraisons aux États-Unis et au Japon sont prévues pour 2026.

Photos : Afeela

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