Mitsubishi, un partenaire minoritaire de Nissan, envisage de ne pas participer au partenariat planifié entre Nissan et Honda, selon des sources proches du dossier. Cette annonce, rapportée par Reuters, soulève des questions quant à l’avenir de l’industrie automobile japonaise et mondiale.

Trois sources anonymes ont affirmé que Mitsubishi souhaitait conserver son statut de société cotée tout en maintenant une collaboration avec Nissan et Honda. Actuellement, Nissan détient une participation de 24 % dans Mitsubishi, ce qui en fait son principal actionnaire.

Répercussions sur les marchés

Vendredi matin, les actions de Mitsubishi ont chuté de 6 % en début de séance, avant de limiter leurs pertes à -3,9 % à la pause du dîner. Les actions de Nissan ont reculé de 0,7 %, tandis que celles de Honda ont légèrement baissé de 0,1 %.

Cette décision intervient après l’annonce, l’année dernière, de discussions officielles entre Nissan et Honda concernant une fusion. Ce projet pourrait créer le troisième plus grand groupe automobile mondial, avec une production annuelle de 7,4 millions de véhicules.

Le Mitsubishi Eclipse Cross
Le Mitsubishi Eclipse Cross | Auto123.com

Les raisons du retrait potentiel

Selon le quotidien Yomiuri, Mitsubishi s’interroge sur sa capacité à influencer les décisions stratégiques au sein de la future société, en raison de sa taille relativement modeste. Pour l’instant, le constructeur préfère se concentrer sur son développement en Asie du Sud-Est, un marché clé pour la marque.

Dans un communiqué, Mitsubishi a confirmé l’existence de rumeurs concernant son rôle dans cette fusion, tout en précisant qu’aucune décision n’a encore été prise et que diverses options restent à l’étude.

Les prochaines étapes pour Nissan et Honda

Nissan et Honda prévoient de finaliser leurs discussions d’ici juin 2025 et de créer une société commune avant août 2026. À cette date, les actions des deux entreprises seront retirées de la bourse.

Malgré ce potentiel repositionnement stratégique, Mitsubishi semble déterminée à suivre sa propre voie. Les porte-parole de Nissan et de Honda n’ont pas commenté davantage les affirmations du quotidien Yomiuri, se contentant du communiqué de Mitsubishi.

Contenu original de auto123.

Le texte Mitsubishi pourrait refuser de rejoindre la fusion prévue entre Nissan et Honda provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

En septembre dernier, General Motors (GM) et Hyundai signaient une entente de partenariat stratégique, une nouvelle qui avait un peu surpris tout le monde.

S’en est suivi en Corée du Sud une information rapportant que Hyundai pourrait apposer son logo sur certains camions proposés par GM. À ce moment, on se demandait bien ce que le géant américain pourrait obtenir en retour.

La réponse est venue cette semaine, alors que lors d’une conférence téléphonique tenue avec des analystes, le directeur financier de Hyundai, Lee Seung Jo, a révélé que GM pourrait vendre des fourgons électriques de Hyundai aux États-Unis, des modèles qui porteraient bien sûr un logo de l’une des marques de GM. En gros, il a mentionné que la compagnie envisageait de simplement renommer ses véhicules utilitaires électriques pour les fournir à GM, ce qui permettrait à la compagnie d’avoir une présence dans le segment des fourgons commerciaux en Amérique du Nord.

Ce que l’on ne sait pas pour le moment, c’est si l’accès à la plateforme ST1 de Hyundai ou à d’autres types de véhicules appartenant à Hyundai est possible pour General Motors. La compagnie commercialise également un camion lourd à hydrogène, un produit qui pourrait par exemple, servir le marché de la Californie.

Le fourgon électrique ST1, de profil
Le fourgon électrique ST1, de profil | Auto123.com

Selon ce que rapporte le site Reuters, Hyundai et GM doivent finaliser les détails de leur partenariat d’ici à la fin du mois de mars. Les deux parties discutent actuellement d’une collaboration portant sur les véhicules réguliers et commerciaux, ainsi que sur un approvisionnement en pièces, toujours selon ce qui est rapporté.

Lors de la signature du protocole d’accord l’année dernière, les deux parties ont également évoqué la possibilité de développer conjointement de nouveaux produits et de s’approvisionner en matières premières pour les batteries, ainsi qu’en acier.

Et comme l’a souligné le dirigeant de Hyundai, plusieurs choses seront à surveiller du côté politique au cours de l’année 2025, tant en Corée du Sud qu’aux États-Unis. Les turbulents politiques font la manchette chaque semaine depuis un certain temps là-bas, alors que chez nos voisins, l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, et le recul qu’il annonce vis-à-vis toute mesure reliée à l’électrification (sans oublier les menaces de tarifs) créent un climat d’incertitude.

Contenu original de auto123.

Le texte GM pourrait vendre des fourgons électriques Hyundai en Amérique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La prochaine génération de l’Audi RS 7 pourrait dire adieu à son célèbre V8 biturbo de 4,0 litres au profit d’un V6 hybride rechargeable. Selon Car Magazine, cette configuration offrirait une puissance impressionnante de 725 chevaux, dépassant même les performances du modèle actuel, qui développe 631chevaux.

Cette nouvelle stratégie place l’Audi RS 7 en concurrence directe avec la dernière BMW M5 hybride rechargeable, qui revendique une puissance de 717 chevaux et une autonomie électrique de 69 km.

Une révision complète de la gamme RS

Dans le cadre de la nouvelle nomenclature d’Audi, l’actuelle RS 6 Avant sera rebaptisée RS 7 et proposée en version familiale. Une version entièrement électrique, utilisant le nom RS 6, sera également disponible, avec une puissance estimée à 630 chevaux grâce à deux moteurs électriques.

Pour l’Audi RS 7 hybride, la combinaison d’un V6 et d’un moteur électrique pourrait non seulement permettre d’atteindre 725 chevaux, mais aussi intégrer une fonction Boost, offrant temporairement 50 chevaux supplémentaires pour des accélérations fulgurantes. Des versions Performance, capables de délivrer près de 800 chevaux, seraient également prévues pour les amateurs de sensations fortes.

La Audi RS 7 Sportback
La Audi RS 7 Sportback | Auto123.com

Une technologie de pointe pour compenser le poids

Outre son nouveau groupe motopropulseur, la future RS 7 pourrait bénéficier d’une suspension active avancée, similaire à celle des Audi e-tron GT et Porsche Taycan. Cette innovation garantirait une maniabilité exceptionnelle malgré le poids conséquent du véhicule hybride.

Jusqu’à récemment, Audi semblait s’orienter vers l’utilisation de moteurs hybrides V8 déjà présents au sein du groupe Volkswagen, notamment chez Porsche, Lamborghini et Bentley. Ce changement de cap vers un V6 hybride rechargeable montre la volonté de la marque aux anneaux de s’adapter aux nouvelles attentes du marché.

Vers une autonomie électrique compétitive

Pour rivaliser avec la BMW M5, Audi vise une autonomie électrique similaire, autour de 69 km, ce qui garantirait aux acheteurs un confort d’utilisation en mode 100 % électrique. Avec cette nouvelle RS 7, Audi promet une rivalité passionnante dans le segment des berlines sportives hybrides, combinant puissance, technologie et respect des nouvelles normes environnementales.

Contenu original de auto123.

Le texte La nouvelle Audi RS 7 : un V6 hybride de 725 chevaux pour remplacer le V8 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Infiniti a annoncé la fin de production de ses modèles compacts QX50 et QX55 en décembre. Cette décision marque un tournant stratégique pour la marque premium japonaise, qui cherche à se repositionner sur le marché du luxe en mettant l’accent sur des véhicules plus haut de gamme. Les concessionnaires auront toutefois suffisamment d’inventaire pour répondre à la demande jusqu’à l’été 2026.

Une stratégie tournée vers le haut de gamme

Ponz Pandikuthira, responsable de la planification produit chez Nissan Americas, a expliqué que cette décision était nécessaire pour aligner la gamme sur les attentes des clients premium. Les modèles comme les QX60 et QX80, ainsi qu’un futur QX65, devraient suffire à répondre aux besoins des consommateurs. “Le QX50 et le QX55 paraissent datés face à nos modèles plus récents”, a déclaré Pandikuthira.

Changement dans la production

Ces deux modèles étaient fabriqués en collaboration avec Mercedes-Benz dans une usine au Mexique. Toutefois, la production du Mercedes GLB, qui partage la même plateforme, s’arrêtera également en 2026, remettant en question l’avenir de cette usine.

Défis pour les concessionnaires

La disparition des QX50 et QX55 inquiète certains concessionnaires, notamment en raison de la baisse importante des ventes. En 2024, Infiniti représentait seulement 2,8 % du marché du luxe aux États-Unis et encore moins au Canada, avec des pertes moyennes de 79 581 $ par concession dans les neuf premiers mois de l’année.

Craig Keeys, vice-président du groupe Infiniti Americas, se montre toutefois optimiste pour 2025, espérant améliorer la rentabilité des concessionnaires grâce à des marges plus soutenues et à de nouveaux modèles, notamment deux véhicules électriques.

Objectifs avec le QX80 et futurs modèles

Le troisième QX80, redessiné avec un design audacieux et un prix dépassant les 100 000 $, cible une clientèle très aisée. Une stratégie marketing ambitieuse, incluant une version sport, vise à doubler les ventes de ce modèle. Parallèlement, les futurs QX60 et QX65 joueront un rôle clé dans la transition vers une gamme modernisée.

Une nouvelle ère pour Infiniti

Alors qu’Infiniti réduit ses stocks pour améliorer la rentabilité, le nouveau directeur des Amériques, Christian Meunier, promet une dynamique et une écoute accrues envers les concessionnaires. “Nous allons pousser les limites du possible”, a-t-il déclaré lors de la réunion annuelle.

En conclusion, Infiniti mise sur une gamme renouvelée et des produits plus exclusifs pour regagner sa place sur le marché du luxe, tout en traversant une période de transition délicate.

Le texte Fin de production des Infiniti QX50 et QX55 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le turbo est devenu un composant essentiel dans de nombreuses voitures modernes, offrant à la fois une amélioration des performances et une meilleure efficacité énergétique. Cependant, pour garantir une longue durée de vie à votre turbo, un entretien adéquat est primordial. Dans cet article, nous allons explorer comment fonctionne un turbo, comment l’entretenir, et quels sont les conseils pour maximiser sa performance et sa longévité.

Comment fonctionne un turbo ?

Le turbo, ou turbocompresseur, est un dispositif qui utilise les gaz d’échappement du moteur pour entraîner une turbine. Cette turbine est connectée à un compresseur qui aspire de l’air frais dans le moteur. En comprimant l’air, le turbo permet d’introduire plus d’oxygène dans les cylindres, ce qui améliore la combustion et, par conséquent, la puissance du moteur.

Cela signifie qu’un moteur équipé d’un turbo peut produire plus de puissance sans avoir besoin d’être plus grand. C’est pourquoi on retrouve des moteurs plus petits et plus efficaces, mais tout aussi puissants, dans de nombreux véhicules modernes.

Entretien du turbo

Un entretien régulier est essentiel pour prolonger la durée de vie de votre turbo. Voici quelques points clés à surveiller :

  1. Changer l’huile régulièrement : L’huile moteur joue un rôle crucial dans le fonctionnement du turbo en assurant la lubrification des roulements. Des vidanges d’huile fréquentes, en suivant les recommandations du fabricant, permettent de préserver les composants internes du turbo et de minimiser l’usure.
  2. Laisser refroidir le turbo après une conduite intense : Après avoir sollicité votre moteur (par exemple après un long trajet sur l’autoroute ou une conduite sportive), il est conseillé de laisser le moteur tourner au ralenti pendant quelques minutes. Cela permet au turbo de refroidir progressivement et évite que l’huile ne s’épaississe et ne provoque des dépôts sur la turbine.
  3. Vérifier les fuites d’air : Le turbo fonctionne en comprimant l’air. Si des fuites d’air se produisent dans le système (au niveau des durites par exemple), cela réduira l’efficacité du turbo et pourrait entraîner des problèmes de performance.
  4. Utiliser des filtres à air de qualité : Un bon filtre à air évite que des particules ou débris ne pénètrent dans le système de turbo et n’endommagent les turbines. Assurez-vous de remplacer votre filtre à air régulièrement pour garantir une entrée d’air propre et fluide.

Maximiser la performance du turbo

Pour tirer le meilleur parti de votre turbo et garantir des performances optimales, voici quelques conseils :

  • Choisir le bon carburant : Utiliser un carburant de qualité, recommandé par le fabricant, est essentiel pour maximiser les performances de votre moteur et de votre turbo.
  • Éviter les accélérations brutales à froid : Lorsque votre moteur est encore froid, l’huile moteur n’a pas encore atteint sa température et sa viscosité optimales pour protéger le turbo. Il est donc recommandé d’éviter les accélérations brusques jusqu’à ce que le moteur soit à température.

Longévité du turbo

Un turbo correctement entretenu peut durer très longtemps. Toutefois, plusieurs facteurs influencent sa longévité :

  • Qualité des composants : Comme pour toute pièce mécanique, la qualité du turbo installé dans votre voiture joue un rôle clé dans sa longévité. Les turbos de haute qualité dureront plus longtemps que des pièces de remplacement bas de gamme.
  • Conduite régulière et maintenance : Un entretien régulier, comme mentionné plus haut, et une conduite raisonnable prolongeront considérablement la durée de vie de votre turbo.
  • Précautions lors de la conduite : Les accélérations rapides à froid ou une conduite prolongée à régime élevé sans pause peuvent user plus rapidement votre turbo.

Conclusion

Le turbocompresseur est un excellent moyen d’augmenter la performance de votre véhicule tout en améliorant son efficacité énergétique. Toutefois, pour en profiter pleinement sur le long terme, il est crucial de respecter certaines règles d’entretien et de conduite. En prenant soin de votre turbo, vous assurerez non seulement des performances optimales, mais aussi une grande longévité à cette pièce maîtresse.

Besoin de pièces pour l’entretien de votre turbo ? Rendez-vous sur notre site Pièces d’auto Super ou visitez notre magasin pour trouver les produits et services nécessaires à l’entretien de votre véhicule.

Le texte Tout savoir sur le turbo : entretien, performance et longévité sur une voiture provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ça a l’air tout simple, mais pas si vite! Cette pièce d’allure anodine, mérite qu’on s’y attarde.

Il y a déjà quelques temps, nous avons reçu une magnifique Oldsmobile 1956, bleue et blanche. Nous avions comme mandat plusieurs choses, mais, pas les roues, et encore moins leurs écrous. Cependant, à la suite d’une inspection minutieuse, nous avons peut-être sauvé la vie de son propriétaire.

Je m’explique. Sur cette belle Olds, les roulements de roues avant ont été changés si mon souvenir est bon, et, pour ce faire, les roues ont été retirées, normal vous me direz. Oui, normal, mais une chose a attiré mon attention, j’ai dû forcer pas mal pour dévisser les boulons. Pas mal dans le sens de ça n’a pas d’allure.

Les boulons de roues ont un côté plat, et un côté conique. Le côté conique va bien sûr vers la jante. Ne riez pas, on a vu les boulons le côté plat vers la jante sur une voiture une fois à l’atelier, et oui… quand je vous dis des fois que… Enfin bref, le côté conique sert à centrer la jante avec le centre du moyeu du tambour ou disque. Ce centrage est nécessaire pour que la roue tourne bien droite et bien centrée. Beaucoup de jante se centre aussi par le trou bien ajusté au milieu avec le moyeu, mais pas toutes. Le conique des boulons devient donc très utile pour le centrage.

Le conique du boulon, vous avez compris, épouse le conique inverse dans la jante, le tour est joué. Aucun divorce en vue!

Dans le cas de la belle Olds, une fois les boulons difficilement retirés, j’ai bien sûr observé le conique de ceux-ci. Il était mal en point, un peu creusé sur sa surface de contact. Mes yeux se sont dirigés vers la jante, et là, c’était encore moins beau. Le conique dans la jante, en fait le conique des 5 trous, étaient très très agrandit. Les trous dans la jante étaient si agrandit, que peu aurait fallu pour que le trou passe par-dessus le boulon !! Je vous laisse imaginer la scène, en tournant sur une route de campagne à 45 ou 50 MPH et que la roue passe pardessus ses boulons. Vous pouvez aussi imaginer que la roue n’aurait pas sagement quitter son moyeu sans dire au revoir à son aile et toute la peinture autour.

Parfois c’est long réparer une voiture ancienne quand tu te mets à regarder les détails, et celui-ci nous étions plutôt fiers de l’avoir trouvé pour éviter un léger…. problème à son proprio.

Pourquoi cela est-il arrivé? Simplement un vissage sans lubrifiant et BEAUCOUP trop serré. C’est certain qu’il ne faut pas perdre une roue, mais faut pas non plus exagérer. Quelqu’un qui a l’habitude de trop serrer ses écrous de roues, démontre un manque de confiance en ses compétences.

Le truc est pourtant simple pour éviter ces erreurs de serrage. Les manuels d’entretien ou de réparations sont pourvus d’information en ce sens, et de plus, des outils existent pour le serrage de roues avec précision.

Pour donner un exemple, une roue d’acier avec un boulon standard pour la période des années 40 aux années 70, un couple de serrage de 90 livre-pied est suffisant. N’allez pas serrer les écrous avec un outils pneumatique non calibré, faite le à la main, les roues, les écrous, et les goujons (faut pas les oublier) resteront en état pour des années, et de plus, protègerons la jante d’un remplacement prématuré, ou pire, d’un accident.

Pour la belle Olds, on a dû remplacer les 4 jantes. Aucune n’a pu être récupérées.

Le texte Les écrous des roues provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Salon de l’auto bat son plein ce week-end. Si vous avez l’occasion de vous y rendre pour une visite, vous allez réaliser une chose si vous n’êtes pas trop familier avec les véhicules plus modernes, ou tout simplement confirmer ce que vous savez déjà ; les habitacles des modèles sont remplis d’écrans et de commandes à touches tactiles.

Qu’on aime ou non pas cette technologie, elle est là pour demeurer et elle va évoluer au fil des prochaines décennies.

Mais à quand remonte l’arrivée des écrans dans nos véhicules ? Ça dépend bien sûr de la marque à laquelle on s’intéresse, des unités étant apparues plus rapidement chez certaines marques de luxe, par exemple. Mais il est encore possible de trouver des modèles usagés de 10 ans qui n’ont pas d’écrans à l’intérieur donc ça ne fait pas si longtemps que cela que la chose est si répandue.

La transition s’est fait rapidement, disons cela comme ça.

Ce qui est intéressant, c’est d’effectuer un retour en arrière pour se rappeler ce que les constructeurs nous présentaient comme concepts dans les années 70, 80 et 90. Parfois, ils envisageaient le futur d’une façon un peu loufoque, mais en d’autres occasions, ils n’étaient pas loin de la vérité.

Un regard aux études que Nissan a présenté au milieu des années 80 s’avère très intéressant à ce chapitre. En fait, on voit très bien que la conception des cocons d’aujourd’hui ne date pas d’hier. Déjà, jadis, on rêvait à la technologie que l’on pourrait un jour introduire à l’intérieur des habitacles. Voici quelques exemples.

Nissan Cue-X Concept 1985

Le tableau de bord du concept Cue-X de 1985 est très révélateur. Il nous fait voir un écran avec différentes sections d’affichage devant le conducteur, puis un écran à la console centrale, intégré à un design qui rejoint l’unité située à la place du bloc d’instruments.

Nissan Com Com Concept 1985

Le Com Com Concept de la même année présentait quelque chose de similaire en ce qui a trait à la disposition des écrans, mais à l’intérieur d’un véhicule différent et avec une présentation intérieure distincte.

Concernant ce véhicule, il est incroyable de penser que ce style imaginé il y a 40 ans pourrait très bien séduire aujourd’hui, avec quelques retouches modernes.

Nissan Arc-X Concept

Avec la berline Arc-X, on trouvait un autre concept doté de deux écrans, un devant le conducteur, un deuxième au centre à l’intérieur d’un petit boîter plutôt mal aménagé, il faut le dire.

Nissan Leopard Ultima X Concept 1987

Enfin, un quatrième modèle qui a retenu notre attention est la berline Leopard, elle aussi pourvue d’un écran à la console centrale. La disposition nous rappelle un peu ce qu’on a pu voir avec quantité de modèles dans les années 2000.

D’autres modèles.

Bien entendu, d’autres compagnies nous ont proposé des concepts dotés d’écrans. La chose n’était pas exclusive à Nissan. Il est seulement intéressant de noter que chez Nissan, le thème était récurrent et qu’en bout de piste, la compagnie a été visionnaire de ce côté, et surtout de la façon dont les choses étaient présentées.

Voilà qui va peut-être vous faire observer plus attentivement les concepts d’aujourd’hui, ceux de Nissan et d’autres constructeurs, afin de savoir ce qui nous attend demain.

Le texte Écrans et touches tactiles : Nissan le savait il y a 40 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada, a annoncé que Ford procédait au rappel de 272 817 véhicules aux États-Unis en raison d’un problème de défaillance de la batterie de 12 volts. Les modèles concernés incluent les Bronco Sport des 2021 à 2023 et les Maverick des millésimes 2022 et 2023.

Selon la NHTSA, la batterie en question pourrait se dégrader de manière imprévisible, entraînant des conséquences graves telles que :

  • • Une perte du fonctionnement des accessoires électriques, y compris les feux de détresse.
  • • Une perte de puissance motrice, ce qui a pour effet d’augmenter le risque d’accident.

Inspection et remplacement gratuit

Ford a indiqué que les concessionnaires procéderont à une inspection de la batterie et, si nécessaire, à son remplacement, sans frais pour les propriétaires. Cette mesure vise à prévenir tout incident lié à cette défaillance potentielle.

Un rappel pour garantir la sécurité

Ce rappel souligne l’importance pour les constructeurs de surveiller les systèmes électriques de leurs véhicules. Les propriétaires concernés seront contactés directement par Ford pour organiser les réparations nécessaires.

Ce même rappel devrait bientôt être en vigueur au Canada.

Ford Maverick 2022
Ford Maverick 2022 | Auto123.com

Contenu original de auto123.

Le texte Un rappel massif de véhicules Ford pour un problème de batterie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

À l’été 2021, Jeep y allait d’une présentation en ligne (nous étions toujours en pleine Covid-19) où trois futurs VUS électriques nous avaient été montrés ; le Recon, le Wagoneer S, ainsi que l’Avenger.

Le deuxième est arrivé et le premier est en route. Dans le cas du troisième, l’Avenger, on nous avait expliqué qu’il était réservé au marché européen. La raison ? Son format, plus petit que celui du Jeep Renegade, nous avait alors expliqué le grand patron de la marque aux États-Unis, Christian Meunier.

Les choses ont évolué depuis, si bien qu’on pourrait repenser la stratégie chez Jeep. En fait, le nouveau dirigeant de la marque en Amérique du Nord, Bob Broderdorf, a pour mission de relancer la marque qui a vu ses ventes décliner de 9 % l’année dernière, dans une industrie en croissance. Il doit revoir la gamme, voire la renouveler, entre autres avec des modèles plus abordables. Récemment, Jeep a reconnu avoir exagéré avec ses prix.

Le Jeep Avenger (Europe), arrière
Le Jeep Avenger (Europe), arrière | Auto123.com

C’est là que l’Avenger pourrait être intéressant, car ce modèle, s’il était amené ici, serait plus abordable que plusieurs des autres produits présentement offerts.

« Je pense que l’Avenger est un produit incroyablement intéressant. C’est le genre de véhicule qui pourrait répondre à la demande croissante pour des VUS plus petits et efficaces, mais il y a beaucoup de choses à comprendre d’abord », a déclaré Bob Broderdorf lors d’une récente entrevue accordée au magazine MotorTrend.

Le dirigeant est bien conscient des obstacles à franchir pour que l’Avenger soit commercialisée aux États-Unis. « Je dois réaliser une étude de rentabilité pour voir si c’est possible. Peut-on le vendre ? Quel serait son prix ? Puis-je l’amener ici d’une façon où ça a du sens pour notre clientèle ? »

L’Avenger est construit sur la plateforme modulaire commune (CMP), une conception adaptée aux marchés européens. « Cette plateforme n’a jamais été conçue pour l’Amérique du Nord. La modifier pour qu’elle réponde à nos réglementations représenterait un investissement considérable », a ajouté Broderdorf.

Le lieu de production complique également les choses. « L’Avenger est construit en Pologne aux côtés de l’Alfa Romeo Junior et du Fiat 600. Aucun de ces véhicules n’est actuellement prévu pour les États-Unis ou le Canada, ce qui rend la logistique encore plus difficile. »

Le Jeep Avenger (Europe), avant
Le Jeep Avenger (Europe), avant | Auto123.com
Le Jeep Avenger (Europe), trois quarts avant
Le Jeep Avenger (Europe), trois quarts avant | Auto123.com

Le VUS sous-compact pourrait également se retrouver en concurrence interne avec le modèle électrique que Jeep veut proposer à 25 000 $ US, le Renegade. Bob Broderdorf comprend que si un Avenger était ajouté à la gamme, il faudrait qu’il soit positionné pour être complémentaire et non concurrentiel au Renegade tout électrique, « afin que les deux véhicules coexistent dans notre gamme. »

L’Avenger nous avait été présenté comme un modèle tout électrique, mais il est aujourd’hui proposé ailleurs avec trois solutions mécaniques ; un modèle à essence, une variante hybride, ainsi que la déclinaison électrique.

Jeep étudie donc la chose, mais rien n’est certain concernant l’Avenger. La marque se concentre présentement sur la prochaine génération de ses modèles Compass et Cherokee, en plus du Renegade qui va changer de vocation.

Chose certaine, la famille de produits Jeep va changer au cours des prochains mois et des prochaines années. Le statu quo n’est plus viable.

Contenu original de auto123.

Le texte Le Jeep Avenger pourrait-il venir en Amérique du Nord ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ça fait des mois, voire quelques années que la rumeur court concernant une éventuelle camionnette de taille intermédiaire du côté de Ram, division de Stellantis. La marque a confirmé hier au site Motor1 qu’elle allait proposer un modèle et que la production allait être lancée en 2027. On peut donc deviner l’arrivée d’un produit pour le millésime 2028.

La confirmation confiée au site Motor1 a fait suite à une nouvelle publiée par le site Automotive News concernant un message interne du directeur de l’exploitation, Antonio Filosa, qui parlait de la construction du nouveau modèle à l’usine Stellantis de Belvidere, en Illinois. Le syndicat UAW (United Auto Workers) annonçait de son côté que la production commencerait en 2027.

Stellantis a mis l’usine de Belvidere en pause au début de l’année 2023, une décision qui a mis en doute tout projet à cet endroit. L’incertitude concernant l’avenir de l’usine a failli provoquer une grève l’année dernière.

« Après avoir rencontré l’entreprise au cours des derniers mois, nous avons résolu hier soir nos griefs concernant le Dodge Durango et la réouverture de Belvidere », a déclaré l’UAW via un communiqué. Stellantis a accepté de construire la nouvelle génération de Durango dans son usine de Detroit et d’investir dans ses installations Jeep en l’Ohio.

Comme si les dés étaient tombés en place pour la camionnette intermédiaire.

Tim Kuniskis, le grand patron de Ram, souhaite ce modèle depuis longtemps. Il est bien conscient que le prix des camionnettes a grimpé ces dernières années, et que les modèles plus abordables sont plus rares. La compagnie proposait jusqu’à récemment le Ram Classic, qui offrait une option plus accessible aux acheteurs, mais la fin de production de ce modèle est venue la leur retirer.

Silhouette du futur camion intermédiaire de Ram ?
Silhouette du futur camion intermédiaire de Ram ? | Auto123.com

Pour ce qui est des détails concernant le nouveau modèle, il faudra voir ce que la compagnie nous réserve, car elle n’a pour l’instant rien mentionné. Aura-t-on droit à une version adaptée à notre marché du Ram Rampage qui est proposée au Brésil ? Est-ce que la compagnie concoctera plutôt un nouveau véhicule pour nos marchés ?

Contenu original de auto123.

Le texte Ram confirme sa camionnette intermédiaire pour l’Amérique du Nord provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile