Le Nissan Ariya 2026 marque un tournant pour le constructeur japonais, qui a décidé d’en faire un modèle exclusivement canadien après son retrait du marché américain. En raison d’une demande plus faible et de tarifs d’importation plus élevés aux États-Unis, Nissan recentre sa stratégie sur le Canada, où le segment des VÉ est en pleine expansion. Pour séduire davantage d’acheteurs, Nissan réduit de façon significative le prix de plusieurs versions du Ariya. Le modèle d’entrée de gamme SV FWD débute désormais à 52 898 $, avant les frais de transport et préparation de 2 170 $. Les versions SL e-4ORCE, SL FWD et Platinum+ e-4ORCE profitent aussi de baisses allant jusqu’à 4 600 $ par rapport à l’année précédente, un ajustement qui rend le véhicule beaucoup plus compétitif dans un marché où chaque dollar compte.

Une gamme simplifiée et plus cohérente

La structure de la gamme 2026 a été revue pour s’harmoniser avec le reste des produits Nissan. Les appellations ont été simplifiées, et les anciens noms comme Engage ou Evolve laissent place aux appellations SV et SL, déjà bien connues des clients de la marque. Ce changement vise à rendre l’offre plus claire et à mieux positionner le Ariya face à ses rivaux électriques, notamment le Hyundai Ioniq 5 et le Volkswagen ID.4. Il continue d’offrir deux configurations principales, soit une batterie de 63 kWh ou une batterie de 87 kWh, combinées à la traction avant ou au système e-4ORCE à deux moteurs. Cette flexibilité permet de répondre à différents besoins, qu’il s’agisse de performance, d’autonomie ou de motricité en hiver — un facteur important sur le marché canadien.

Plus de technologie et un réseau de recharge en croissance

Nissan mise aussi sur la technologie embarquée pour rehausser l’expérience de conduite. Le Ariya 2026 intègre de série le ProPILOT Assist, le NissanConnect EV & Services, la recharge sans fil pour téléphone, ainsi que la compatibilité Apple CarPlay et Android Auto sans fil. Le constructeur met également de l’avant son Nissan Energy Charge Network, une plateforme numérique qui relie les conducteurs à plus de 25 000 bornes publiques à travers le Canada. Accessible directement via l’application MyNISSAN, ce service permet de localiser les bornes, de suivre l’état de la recharge et même de payer sa session à distance.

Un repositionnement stratégique pour l’avenir

Avec l’Ariya 2026, Nissan confirme son intention de renforcer sa présence sur le marché canadien du véhicule électrique. Ce repositionnement vise à simplifier la logistique de production, à réduire les coûts et à offrir un produit mieux adapté aux réalités nord-américaines. Le modèle profite d’une meilleure valeur globale, d’un équipement enrichi et d’un réseau de recharge en pleine expansion, ce qui en fait un choix plus pertinent que jamais pour les acheteurs de VÉ au Canada.

Deux batteries, deux types de traction

Les consommateurs ont le choix entre :

  • Batterie de 63 kWh ou 87 kWh
  • Traction ou transmission intégrale e-4ORCE

Version                                                    Batterie PDSF

SV FWD                                                    63 kWh  52 898 $

SL e-4ORCE                                              63 kWh  53 998 $

SL FWD                                                    87 kWh  55 398 $

SL+ e-4ORCE                                            87 kWh  57 398 $

Platinum+ e-4ORCE                                 87 kWh  60 398 $

 

Le texte Le Nissan Ariya 2026 baisse son prix de 4 600 $ et devient exclusif au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un collectionneur a déboursé plus de 1,4 million de dollars pour s’offrir la Ferrari 212 Inter Europa 1952 ayant appartenu à l’actrice Ingrid Bergman lors de la vente aux enchères de la Broad Arrow présentée à Zurich, en Suisse, le 1er novembre dernier.

Qualifiée d’exceptionnelle par l’encanteur, la valeur de cette voiture à 4 places était estimée entre 800 000 et 1 000 000 de francs suisses (1,4 M et 1,74 M$). Elle aura finalement trouvé preneur pour 816 250 francs suisses (1,42 M$).

La somme déboursée pour ce coupé en a aussi fait le huitième lot en importance lors de cette vente, loin derrière une Jaguar Type D 1956, le lot le plus convoité. Le commissaire-priseur a accordé cette dernière à un acheteur qui a offert 5 181 250 francs suisses (près de 3 M$) !

Fruit d’une romance

La 212 Inter Europa construite sur le châssis 0265 EU qui nous concerne est indissociable de l’histoire d’amour doublé d’un des couples les plus célèbres du monde du cinéma : l’actrice suédoise Ingrid Bergman (1915-1982) et le réalisateur néoréaliste italien Roberto Rossellini (1906-1977).

Durant le tournage du film Stromboli, terra di Dio (Stromboli en version française), qui se déroule en Italie d’avril à août 1949, le couple se lie d’amitié. Des rumeurs colportées par la presse parlent d’une liaison torride. Cela se confirme à la fin de l’année lorsque Bergman annonce qu’elle attend un bébé. C’est le scandale puisque tous deux sont mariés.

En 1950 et 1951, leur union alimente les journaux mondains du monde entier. Puis, en 1952, après la naissance des jumelles Isabella et Isotta, le scandale entourant leur relation s’estompe progressivement, notamment grâce à la prestation remarquée de Bergman dans le film Europa 51 de Rossellini, qui sort cette année-là.

C’est dans ce contexte trouble que cette Ferrari fait son entrée dans leur histoire. En avril 1951, alors que Bergman et Rossellini visitent le Salon de l’automobile de Turin, ils sont séduits par les dernières créations de Ferrari. Fervent admirateur des voitures arborant le cheval cabré et grand ami d’Enzo Ferrari, Rossellini décide de s’offrir un bolide : une 250 MM carrossée par Vignale. Du même coup, il offre à sa nouvelle conjointe une 212 Inter Europa, un modèle ayant une conception plus civilisée.

Pour sa carrosserie de sa Ferrari, Bergman s’adresse à la Carrozzeria Pinin Farina, une décision sans doute influencée par une amitié profonde qui la lie à la famille de Batista « Pinin » Farina. Selon l’historien Marcel Massini, le coupé est achevé fin 1952 et il quitte l’usine avec un intérieur en cuir Connolly gris (Grigio Saloma) et une carrosserie noire (Nero) avec un toit argent (Grigio Saloma).

Avant de la remettre à sa propriétaire, Ferrari l’expose au 23e Salon international de l’automobile de Genève, où sa livrée bicolore sobre annonce un nouveau langage stylistique pour les modèles grand tourisme de Maranello. Elle arbore aussi certains détails caractéristiques des premières versions Europa carrossées par Pinin Farina, tels que les trois baguettes chromées sur le capot, la baguette centrale s’étirant jusqu’à l’emblème Ferrari.

Une voiture pour voyager

Le couple prend possession de ce coupé le 21 mai 1953 après avoir déboursé 4 500 000 lires italiennes, une somme considérable pour l’époque. Aussitôt, le son du moteur inspire l’actrice un surnom : « Bébé grognon ». Lors d’une conversation avec Enzo Ferrari, elle lance aussi avec humour : « Au lieu d’un nouvel appartement, nous nous offrons une nouvelle Ferrari avec un coffre plus grand ». Cette remarque spirituelle au Commendatore évoque les voyages que le couple fera de cette voiture.

D’ailleurs, après en avoir pris possession à Rome, le couple entreprend un périple européen épique pour célébrer l’événement et leur union; un voyage de près de 2 900 kilomètres qui les mènera d’Italie en Suède. Ils traversent d’abord les Alpes italiennes et suisses, pour se rendre en Allemagne et prendre un traversier devant les mener au Danemark, avant de finalement atteindre le pays natal de Bergman. Au petit matin, à leur arrivée au Grand Hôtel de Stockholm, en Suède, la nouvelle de leur aventure les a précédés et le célèbre couple reçoit un accueil triomphal immortalisé par la presse locale.

Mais la liaison entre le couple et la Ferrari sera de courte durée. En janvier 1954, Rossellini la vend à Enzo Fidanzini, de Rome. C’est le premier d’une longue succession de propriétaires qu’elle aura.

Arrivée aux États-Unis

Puis, entre 1959 à 1997, la Ferrari se retrouve aux États-Unis, où elle changera de mains régulièrement. Parmi ses premiers propriétaires étatsuniens, mentionnons le célèbre cinéaste Clarence Leon Brown (1890-1987). Cette personnalité d’Hollywood qui la possède brièvement durant les années 50 est connu pour avoir réalisé le film muet The Last of the Mohicans de 1920, une production qui figure aujourd’hui au National Film Registry (Répertoire national du film) du National Film Preservation Board des États-Unis.

En octobre 1980, Bob Smith de Gainesville, au Texas, fait l’acquisition de cette 212, alors qu’elle est démontée. Il entreprend alors une restauration complète, avec une révision du moteur. Au terme de l’ouvrage, elle arbore une robe rouge et un intérieur beige. Elle va alors servir à une tournée des grands concours d’élégance, ce qui contribuera à la faire rayonner auprès des collectionneurs.

En 1997, la voiture est vendue à Erich Taber, un collectionneur de Berne, mais elle demeure aux États-Unis jusqu’en 2005. Au moment de fouler le sol européen, elle est confiée au restaurateur allemand Mario Bernardi de Hannm, au sud de Hanovre. Entre 2007 et 2008, cet expert de Ferrari lui fait subir une nouvelle restauration qui lui redonnera son apparence originale.

Après une vente ratée à l’encan Ferrari organisé par RM Auctions à Maranello, en mai 2008 (évaluée entre 650 000 € et 800 000 €, les mises pour cette 212 ne dépassent pas 525 000 €), en avril 2011, la Ferrari d’Ingrid Bergman trouve refuge chez le collectionneur qui vient de s’en départir : le Suisse Wolfgang Roell. Très actif dans le monde de l’auto ancienne, Roell a pris part à plusieurs événements de haut niveau avec cette voiture, notamment le concours d’élégance de Villa d’Este en 2012, de même que les Mille Miglia Storica de 2014, 2016, 2018, 2022 et 2024.

Oui, c’est un modèle rare

La voiture d’Ingrid Bergman est une des 88 212 Inter fabriquées par Ferrari. Elle est aussi une des 25 versions Europa de fin de production, en plus d’être une des 15 Ferrari 212 carrossées par Pinin Farina sous la forme d’un coupé.

Commercialisées de 1948 à 1952, les Ferrari Inter étaient des coupés grand tourisme basés sur les modèles 166, 195 et 212 de course. Elles reprenaient le nom de la Scuderia Inter, une écurie de course qui avait connu un certain succès avec les Ferrari 166 S en 1948.

Photos : Broad Arrow

Le texte La Ferrari 212 Inter Europa d’Ingrid Bergman vendue pour plus de 1,4 M$ provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le plus récent budget fédéral, présenté le 4 novembre à Ottawa par le ministre des Finances François-Philippe Champagne, ne contient aucune mention ni financement pour relancer le programme de rabais à l’achat de véhicules électriques (VÉ). Près d’un an après que le fonds du programme iZEV (Incentives for Zero-Emission Vehicles) se soit asséché, les consommateurs et l’industrie attendent toujours un signal clair du gouvernement. Malgré des promesses répétées plus tôt cette année par la ministre de l’Industrie Mélanie Joly et la ministre de l’Environnement Julie Dabrusin, le ministère des Finances n’a pas confirmé si un nouveau programme de rabais est en préparation.

Des ventes de VÉ en chute libre

L’absence de mesures concrètes survient alors que les ventes de véhicules zéro émission (VZE) dégringolent. Selon les plus récentes données de Statistique Canada, elles ont chuté d’environ 30 % entre janvier et août 2025, comparativement à la même période en 2024. Le programme iZEV, en vigueur depuis plusieurs années, offrait jusqu’à 5 000 $ de rabais à l’achat d’un véhicule électrique admissible. Il a pris fin en janvier dernier, après un bond marqué des ventes de VÉ à la fin de 2024. Transports Canada avait confirmé en octobre que le programme était terminé, tout en laissant la porte ouverte à une nouvelle version.

L’industrie automobile perd patience

David Adams, président de Global Automakers of Canada, estime que sans budget réservé à cette initiative, les chances d’un retour rapide des incitatifs sont minces. Il ajoute que ce flou gouvernemental freine les décisions d’achat des consommateurs, plusieurs attendant le retour des incitatifs avant de se tourner vers un VÉ. Même son de cloche du côté de Brian Kingston, PDG de l’Association canadienne des constructeurs de véhicules, qui représente les trois grands constructeurs de Detroit :

« Les ventes de véhicules électriques ne montrent aucun signe de reprise. Sans incitatifs, il sera difficile pour le gouvernement d’atteindre ses objectifs d’adoption des VÉ. »

Les flottes commerciales aussi oubliées

Le budget confirme également la fin du Programme pour véhicules moyens et lourds zéro émission, destiné aux flottes commerciales, à la fin de l’exercice fiscal. Malgré l’incertitude entourant les rabais, le budget indique qu’Ottawa prépare une mise à jour sur le “mandat VÉ”, officiellement appelé la Norme sur la disponibilité des véhicules électriques. Après une révision de 60 jours, le gouvernement prévoit annoncer les prochaines étapes “dans les semaines à venir”.

Le ministère des Finances n’a toutefois pas précisé si la question des incitatifs aux consommateurs ferait partie de cette annonce.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Ottawa garde le silence sur le retour du rabais pour véhicules électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Polestar annonce un partenariat avec la double médaillée olympique Justine Dufour-Lapointe. Dans le cadre de cette collaboration, Dufour-Lapointe conduira les modèles Polestar 3 et Polestar 4, qu’elle utilisera pour ses déplacements d’entraînement et de compétition tout au long de la saison. Elle participera également à des événements Polestar et à des expériences clients à travers le pays.

Une athlète d’exception

Double médaillée olympique, Justine Dufour-Lapointe a remporté l’or à Sotchi en 2014 et l’argent à PyeongChang en 2018 en ski de bosses. Depuis, elle s’est réinventée dans le freeride, remportant le titre de championne du monde du Freeride World Tour en 2023 et 2025, en plus d’avoir été nommée recrue de l’année en 2023. Suivie par plus de 100 000 abonnés sur Instagram, elle inspire une nouvelle génération d’athlètes et d’aventurières.

« La vision de Polestar, axée sur la performance et la durabilité, rejoint profondément mes valeurs. Le Polestar 3 m’impressionne par sa précision et sa stabilité — c’est un partenaire de confiance pour mes trajets vers la montagne, peu importe la météo », a déclaré Dufour-Lapointe.

Polestar Canada accueille l’olympienne Justine Dufour-Lapointe comme ambassadrice de marque | Auto123.com

Polestar mise sur une image forte au Canada

Pour Hugues Bissonnette, directeur de Polestar Canada, cette collaboration s’inscrit dans la volonté de la marque de renforcer son empreinte au pays :

« Justine incarne à la fois la détermination et l’authenticité. Elle illustre parfaitement comment la performance électrique peut s’intégrer naturellement à un style de vie actif et canadien. »

Cette annonce survient à un moment clé pour Polestar, alors que la marque s’apprête à livrer les premières unités du Polestar 4 au Canada d’ici la fin novembre.

Polestar Canada accueille l’olympienne Justine Dufour-Lapointe comme ambassadrice de marque | Auto123.com

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Elon Musk vient de décrocher une victoire éclatante. Les actionnaires de Tesla Inc. ont approuvé, à plus de 75 %, un plan de rémunération colossal pouvant atteindre 1 000 milliards $ US sur la prochaine décennie.

Cette approbation confirme leur appui à la transformation de Tesla, d’un constructeur de véhicules électriques en un géant mondial de l’intelligence artificielle et de la robotique.

Des ambitions à la hauteur d’Elon Musk

Lors de l’assemblée annuelle des actionnaires, tenue le 6 novembre à Austin, au Texas, Elon Musk est monté sur scène entouré de robots dansants. « Ce que nous amorçons n’est pas seulement un nouveau chapitre, mais un tout nouveau livre pour Tesla », a lancé le PDG, tout sourire. Il a ajouté dans son style habituel : « Les autres assemblées sont ennuyeuses. La nôtre, c’est un vrai party. »

Une approbation stratégique malgré les critiques

En plus du plan salarial, les actionnaires ont réélu trois membres du conseil d’administration et approuvé la mise en place d’élections annuelles pour tous les administrateurs.

Ce vote met fin à des mois d’incertitude juridique entourant la rémunération du patron de Tesla, bloquée précédemment par un recours judiciaire. Même si certains grands investisseurs, dont le fonds souverain de la Norvège, s’y sont opposés, Elon Musk a pu exercer tous les droits de vote liés à sa participation de 15 %. Le conseil d’administration avait averti qu’un rejet du plan pourrait mener à son départ.

Le concept Cybercab de Tesla
Le concept Cybercab de Tesla | Auto123.com

Une récompense conditionnelle à des objectifs colossaux

Le plan de rémunération prévoit qu’Elon Musk puisse toucher jusqu’à 878 milliards $ US en actions sur dix ans, à condition que Tesla atteigne une série d’objectifs ambitieux :

  • •    produire 20 millions de véhicules ;
  • •    déployer 1 million de robotaxis ;
  • •    vendre 1 million de robots humanoïdes ;
  • •    et générer jusqu’à 400 milliards $ US de profits d’exploitation.

Pour que Musk touche le plein montant, la capitalisation boursière de Tesla devra grimper de 1 500 à 8 500 milliards $US (1,5 à 8,5 trillions$ US), un objectif que plusieurs analystes jugent audacieux.

Un signal fort pour les marchés

Ce vote s’avère un signe de confiance envers la direction d’Elon Musk, malgré ses controverses politiques et sa gestion simultanée de SpaceX et de sa jeune pousse en intelligence artificielle xAI. L’approbation du plan devrait rassurer les marchés et soutenir le titre de Tesla, étroitement lié à la vision de son fondateur.

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Le F-150 Lightning pourrait bien tirer sa révérence. Selon un rapport du Wall Street Journal, Ford envisagerait de mettre fin à la production de son camion électrique vedette, faisant du modèle en quelque sorte la première grande victime de la perte de vitesse de l’électrification aux États-Unis.

Une production déjà suspendue depuis octobre

La production du F-150 Lightning est à l’arrêt depuis la mi-octobre, après un incendie survenu chez le fournisseur d’aluminium Novelis. Ford a alors annoncé vouloir concentrer ses efforts sur les versions à essence et hybrides du F-150, le véhicule le plus vendu aux États-Unis depuis des décennies. Le constructeur prévoit de transférer tous les employés de l’usine Lightning vers l’usine Dearborn Truck Plant, voisine du Rouge Electric Vehicle Center (REVC), d’ici début 2026, afin de compenser les retards de production.

Ford reste évasive sur la suite

Lors de la présentation des résultats du troisième trimestre, le chef de l’exploitation de Ford, Kumar Galhotra, n’a pas confirmé si la pause actuelle était définitive : « Dès que nous serons prêts, nous relancerons la production du REVC », a-t-il affirmé.

D’après une note obtenue par Automotive News, Ford aurait toutefois informé ses fournisseurs de réduire la cadence à environ 280 unités par semaine à partir de février, contre 950 avant l’arrêt de la production — une baisse majeure.

Ford songerait à mettre fin au F-150 Lightning | Auto123.com

Pas encore de décision finale

Le Wall Street Journal précise qu’aucune décision officielle n’a encore été prise. Dans un communiqué du 6 novembre, Ford a tenu à rappeler que :

« Le F-150 Lightning demeure le camion électrique le plus vendu aux États-Unis, malgré la concurrence du Cybertruck, du Chevrolet Silverado EV, du GMC Hummer et du Rivian R1T. Nous concentrons nos efforts sur la production des versions à essence et hybrides du F-150, le temps de nous remettre de l’incendie chez Novelis. Nous avons de bons stocks et relancerons le REVC au moment opportun. »

Un nouveau camion électrique à venir

Selon Automotive News, Ford prévoit déjà la fin du Lightning d’ici 2028, lorsque débutera la production d’un nouveau camion électrique pleine grandeur à l’usine BlueOval City, au Tennessee. Ce futur modèle, surnommé T3 à l’interne, devait initialement être la deuxième génération du Lightning, mais avec un design et une architecture entièrement repensée.

Un symbole en perte d’énergie

Lors de son lancement en 2022, le F-150 Lightning représentait le fer de lance de la stratégie électrique de Ford. Le constructeur avait même triplé la capacité du Rouge EV Center pour atteindre une production annuelle de 150 000 unités. Mais dès 2024, Ford a dû réduire les effectifs de l’usine des deux tiers, faute de demande suffisante.

Si la fin du Lightning se confirme, ce serait un recul majeur pour l’électrification du pickup américain, et un signe que le marché n’est pas encore prêt à abandonner les moteurs traditionnels.

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Genesis poursuit sa course à l’électrification avec un VUS de luxe qui mise sur la technologie, le confort et un style distinctif. Au Canada, le GV70 version Prestige s’avance comme un candidat sérieux pour ceux qui veulent le raffinement sans le snobisme des marques européennes.

Un style sobre, mais noble

Genesis n’a pas réinventé la roue, mais elle l’a certainement poli à la perfection. Les nouveaux phares à DEL à micro-matrice, les lignes de caisse toujours aussi nettes et une calandre redessinée confirment que la marque a compris que l’élégance n’a pas besoin de crier. Les jantes de 20 pouces et les nouvelles teintes extérieures ajoutent juste ce qu’il faut de distinction. Le port de recharge, désormais motorisé, éclairé et chauffé, est un détail que seuls les ingénieurs coréens pouvaient juger « vital ». On leur pardonne, surtout quand on se retrouve à recharger par -20 °C à Mont-Tremblant.

Une mini-salle de cinéma sur roues

L’intérieur du GV70 Électrifié, c’est un peu comme si Genesis avait pris le meilleur d’Audi et de Lexus, puis y avait ajouté une dose de raffinement coréen. La planche de bord accueille désormais un écran incurvé de 27 pouces, unissant instrumentation et multimédia dans une interface fluide et moderne. Le système multimédia s’améliore – plus rapide, plus réactif, même s’il faut encore un diplôme pour naviguer dans certains menus. Le conducteur peut afficher Google Maps directement dans le combiné d’instruments, et les passagers peuvent regarder Netflix ou Disney+ pendant les recharges. Les sièges en cuir Nappa matelassé massent, chauffent et ventilent selon vos caprices, pendant que l’éclairage d’ambiance « Voie lactée » enveloppe le tout d’une douce lumière. Le Bang & Olufsen à 15 haut-parleurs, avec traitement Dolby Atmos, transforme les trajets banals en concert privé.

Moteur électrique et conduite : la bête zen

Sous le capot, deux moteurs électriques totalisent 483 chevaux, propulsant les quatre roues avec une aisance déconcertante. Appuyez sur le bouton « Boost » et le gros VUS de 2,3 tonnes bondit de 0 à 100 km/h en 4,4 secondes. Pas mal pour un véhicule qui se veut zen. Le mode Sport durcit la suspension pneumatique et alourdit la direction, mais inutile de se raconter des histoires : le GV70 n’est pas un Porsche Macan. Il préfère vous faire flotter en silence grâce à son amortissement adaptatif et son isolation acoustique quasi parfaite. Avec une batterie portée à 84 kWh, l’autonomie grimpe à environ 400 km (selon les conditions). Et grâce à une recharge ultra-rapide de 240 kW, le GV70 peut passer de 10 à 80 % en moins de 20 minutes.

Le charme discret

Le GV70 Électrifié s’adresse aux conducteurs qui en ont assez de suivre la meute allemande. Ceux qui veulent un véhicule hautement technologique, aussi raffiné que les modèles européens, mais avec une approche plus chaleureuse et un rapport qualité-prix plus sensé. En somme, l’acheteur Genesis, c’est souvent l’ancien propriétaire de BMW qui a compris que le prestige ne dépend plus du logo, mais de l’expérience.

Conclusion

Le Genesis GV70 Électrifié  incarne ce que devrait être un VUS de luxe moderne : rapide, silencieux, bien fini et ultratechnologique, sans sombrer dans l’excès. Genesis prouve qu’elle peut jouer dans la cour des grands — et même leur voler quelques clients. Le prix d’une version de base commence à un peu plus de 78 000 $ et il faut ajouter 10 000 $ pour une version Prestige. La bonne nouvelle est que les modèles Genesis arrivent entièrement équipés, sans option. Donc, un prix tout inclus.

Forces

  • Finition intérieure irréprochable et confort de première classe
  • Recharge rapide (10 à 80 % en 19 minutes)
  • Performances impressionnantes et conduite feutrée
  • Technologie embarquée de pointe
  • Garantie et service cinq ans inclus

Faiblesses

  • Infodivertissement encore un peu complexe
  • Autonomie inférieure à certains rivaux
  • Poids élevé et comportement sportif limité

 

Le texte Genesis GV70 électrique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Alors que la majorité des véhicules 2026 voient leurs prix grimper, Hyundai Canada prend tout le monde de court en abaissant le prix du Kona EV. Le Hyundai Kona électrique 2026 arrive avec un prix de départ de 43 999 $, soit 2 500 $ de moins que le modèle 2025. Ce repositionnement stratégique permet au Kona EV de conserver son statut de VÉ abordable dans un marché où les prix explosent. Au Québec, son prix de vente s’établit désormais à 46 966 $, toujours en baisse de 2 500 $.

Un des VÉ les moins chers au pays

Avec ce nouveau tarif, le Kona EV 2026 devient le deuxième véhicule électrique le plus abordable au Canada, juste derrière la Chevrolet Bolt 2027 (39 999 $). En comparaison, la Fiat 500e demeure plus coûteuse à prix catalogue (48 885 $), même si les concessionnaires sont souvent ouverts à la négociation. Du côté de Kia, le Niro EV, cousin technique du Kona, conserve ses prix de 2025 — une rareté dans un contexte inflationniste.

Équipement et mécanique inchangés

Malgré la baisse de prix, le Kona électrique 2026 ne sacrifie rien sur l’équipement. Le modèle est toujours offert en version Preferred, avec possibilité d’ajouter le groupe Trend pour 1 750 $ ou le groupe Ultimate pour 4 800 $. L’option N-Line Ultimate, facturée 5 700 $ en 2025 et qui donnait au VÉ une allure plus sportive, disparaît toutefois du catalogue cette année.

Sur le plan technique, rien ne change : le Kona EV conserve sa traction avant, son moteur de 150 kW (201 ch) et son couple de 188 lb-pi, alimentés par une batterie de 64,8 kWh offrant une autonomie de 420 km selon Ressources naturelles Canada.

Contexte : la fin des incitatifs pousse Hyundai à ajuster sa stratégie

Cette baisse de prix coïncide avec la fin du programme fédéral de subventions pour VÉ et la réduction des incitatifs provinciaux au Québec, deux facteurs ayant ralenti la demande pour les véhicules électriques ces derniers mois.
Hyundai semble vouloir maintenir l’intérêt des acheteurs en compensant la disparition des aides gouvernementales par un prix plus compétitif.

Une décision rare dans un marché en hausse

Dans un contexte où la plupart des constructeurs augmentent leurs prix d’année en année, la stratégie de Hyundai tranche nettement. En réduisant le prix du Kona EV sans modifier ni son équipement ni sa mécanique, le constructeur coréen miserait sur le volume plutôt que sur la marge pour conserver sa place dans le segment des petits multisegments électriques.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Le Hyundai Kona électrique 2026 baisse de prix au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

À l’heure de l’électrification et de la disparition des boîtes manuelles, au grand désespoir des amateurs, Infiniti s’apprête à frapper un grand coup. La marque de luxe japonaise prépare une nouvelle berline sportive à propulsion équipée d’une boîte manuelle!

Un tel produit pourrait susciter un nouvel intérêt pour la marque de luxe de Nissan, qui peine à atteindre la notoriété voulue.

Q50 ici, Skyline ailleurs
Peu de détails officiels circulent, mais plusieurs rumeurs prennent de l’ampleur. Sous le capot, le nouveau modèle, baptisé Skyline en Asie mais probablement Q50 en Amérique, miserait sur une version modifiée du V6 biturbo de 3,0 litres, déjà utilisé par Nissan pour sa sportive Z, mais poussé à environ 450 chevaux dans une variante plus musclée.

La recette ? Propulsion, boîte manuelle, ligne racée et gènes de Skyline revisités pour le 21e siècle. Bref, une rivale directe à ce qui reste de berlines sportives allemandes, mais « made in Japan ».

Du côté du style, les premiers rendus laissent présager une silhouette dynamique, inspirée à la fois par l’histoire du modèle et une vision tournée vers l’avenir : proportions athlétiques, feux de jour intégrés à une calandre impossible à manquer, toit plongeant vers l’arrière et habitacle soigné doté d’au moins deux grands écrans. Sans oublier l’espace dédié pour le fameux levier de vitesse manuel.

L'Infiniti Q50S
L’Infiniti Q50S | Auto123.com

Un retour de la Q50
Mais pourquoi un tel retour, alors que 2024 a marqué la fin de vie de la Q50 classique (avec à peine 564 unités vendues au pays en 2023 et un total d’environ 248 exemplaires Q50/Q60 écoulés en 2024 au Canada) ? Les berlines sportives sont délaissées au profit des VUS. Sur plus de 1,86 million de véhicules neufs vendus au Canada en 2024, la grande majorité était des utilitaires et des véhicules électrifiés.

Pourtant, la disparition des voitures « passion » se fait sentir : il ne reste qu’une poignée de modèles à boîte manuelle disponibles sur notre marché (à peine 27 sur 315 en 2025). Infiniti, en optant pour une motorisation performante à essence et une boîte manuelle, cible donc une clientèle de niche, plus restreinte mais fidèle, déçue par l’uniformisation de l’offre.

Côté prix, on peut s’attendre à une facture plus corsée que l’ancien modèle : la Q50 Red Sport frôlait déjà les 58 000 $, et la nouvelle mouture pourrait avoisiner les 70 000 $ pour les versions sportives haut de gamme.

Mais ce ne serait pas assez pour décourager les passionnés. Il faudra cependant s’armer de patience, puisque la version sportive et moderne devrait être dévoilée en 2026 et arriver chez nous pour 2027.

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Le texte Infiniti veut ramener la Q50 manuelle à propulsion provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les ventes d’automobiles neuves au Canada ont diminué de 1,8 % en octobre 2025 comparativement au même mois l’an dernier, selon DesRosiers Automotive Consultants Inc. L’entreprise calcule que 159 000 véhicules ont trouvé preneur le mois dernier.

Même avec ce léger recul, DesRosiers parle d’un marché « en santé », malgré la volatilité du secteur et un contexte économique plus fragile.

Il faut rappeler que seulement dix marques publient encore leurs résultats sur une base mensuelle. La majorité, dont Ford Canada, se limite désormais à des rapports trimestriels ou annuels.

Un mois d’octobre difficile à comparer
L’année précédente, le marché avait été gonflé artificiellement par la ruée vers les véhicules électriques au Québec, alors que plusieurs consommateurs voulaient profiter une dernière fois des incitatifs provinciaux avant leur réduction. Ce contexte avait fait d’octobre 2024 le meilleur mois de ventes de l’histoire au Québec, rendant la comparaison moins favorable cette année.

Les ventes automobiles canadiennes reculent de 1,8 % en octobre | Auto123.com

Des vents contraires pour l’industrie
Selon Andrew King, associé directeur chez DesRosiers, l’industrie automobile demeure vulnérable face à un ensemble de facteurs externes. Le conflit commercial entre la Chine et les Pays-Bas autour du fabricant de puces Nexperia continue de semer l’incertitude. Bien que la production se fasse majoritairement en Europe, 70 % des puces sont emballées en Chine avant d’être distribuées. Le contrôle de Nexperia par le gouvernement néerlandais et les restrictions d’exportation imposées par Pékin risquent de provoquer de nouvelles pénuries de puces, susceptibles d’interrompre les chaînes d’assemblage automobile à l’échelle mondiale.

Un marché à surveiller d’ici la fin de l’année
Andrew King estime que le mois de novembre s’annonce « intéressant », alors que les constructeurs cherchent à ajuster leurs stratégies avant 2026. De son côté, AutoForecast Solutions, une firme américaine, prévoit que 1,98 million de véhicules neufs seront vendus au Canada en 2025, un niveau relativement stable.

Les marques en hausse et en baisse
Parmi les dix marques publiant encore leurs ventes mensuelles, Toyota a enregistré la plus forte progression, en hausse de 17,4 % avec 20 284 unités vendues en octobre. À l’inverse, Honda a subi la plus importante baisse, reculant de 13,7 % à 10 313 unités.

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