Droits de douane ou pas, les constructeurs chinois continuent leur implacable essor un peu partout sur le marché automobile mondial. On vient d’apprendre d’ailleurs que le géant chinois BYD comptait lancer une marque de véhicules électriques de luxe appelée Denza et conçue exprès pour rivaliser avec des modèles signés BMW, Mercedes-Benz et Tesla.

Ironiquement, c’est grâce au groupe Daimler si la marque Denza a vu le jour. Le groupe allemand était partenaire de BYD dans sa création, mais il s’en est ensuite retiré. Ce que BYD compte faire désormais, c’est lancer sa gamme Denza en Europe plus tard cette année, puis au Royaume-Uni en 2026. Dans les deux cas, on annonce six ou sept modèles de la marque qui devraient être offerts aux automobilistes européens qui recherchent un véhicule électrique, confortable et performant.

En matière de branding, Denza se situe selon les experts européens à peu près au même niveau que BMW. Et comme la marque est électrifiée, elle peut aussi bien cibler le marché des marques allemandes que celui de la marque américaine Tesla, telle qu’elle est vendue en Europe. Notez que pour se faciliter la tâche, Denza a embauché un ex-designer d’Alfa Romeo et de Lamborghini pour dessiner ses propres véhicules. Ça devrait aider.

On vous épargne les détails techniques, mais Denza promet une performance digne de modèles comme la Porsche Panamera, mais sans consommation d’essence, et à un prix qui ne lui sera pas supérieur.

Et ce n’est pas la seule marque chinoise qui a l’œil sur l’Europe, avec ou sans surtaxe. Le groupe Geely, qu’on connait ici pour ses marques suédoises Volvo et Polestar, prévoit lancer la marque Zeekr en Europe quelque part d’ici l’automne prochain.

Zeekr est une marque qui peut être comparée à Audi. La haute direction de Geely a affirmé en début d’année que son plan était de devenir un groupe qui détient une constellation de marques qui ciblent divers marchés, à la manière du groupe Volkswagen. Et sans surprise, Volkswagen est en plein dans sa mire… tout comme Tesla, en fait.

Et Zeekr, contrairement peut-être à Denza, a déjà un pied en Amérique du Nord. La marque avait une présence au CES de Las Vegas en janvier dernier, et devrait mettre des véhicules sur la route à San Francisco cet été, dans un partenariat avec la filiale Waymo de Google.

Autrement dit, les marques chinoises ne sont pas encore officiellement présentes au Canada ou aux États-Unis, mais elles se rapprochent de plus en plus. Et pour le moment, on ne voit pas les constructeurs américains s’organiser pour rivaliser avec elles…

Le texte Ces deux marques chinoises menacent BMW et Tesla provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Depuis le début de menaces du président américain Donald Trump concernant l’imposition de tarifs de 25 % sur l’ensemble des activités de l’industrie automobile, on sait que leur mise en place va coûter cher aux constructeurs.

Nous avons maintenant un chiffre à nous mettre sous la dent grâce à une analyse réalisée par le Center for Automotive Research, qui est basé à Ann Arbor, au Michigan, pas trop loin de la ville de l’automobile, Détroit.

Selon ce dernier, les droits de douane de 25 % imposés par le président Donald Trump au début du mois d’avril augmenteront la facture des constructeurs à la hauteur d’environ 108 milliards USD, et ce, seulement en 2025.

Seulement pour les trois constructeurs américains, soit Ford, General Motors et Stellantis, l’organisme estime la facture à 42 milliards USD. On va même jusqu’à affirmer que pour les trois grands fabricants américains, les droits de douane pourraient coûter en moyenne 5000 $ US pour chaque véhicule en calculant les pièces importées d’ailleurs et qui sont nécessaires à leur fabrication. Pour chaque modèle importé, la facture serait de 8600 $ US par modèle.

Le bureau chef de Honda en Californie | Auto123.com

Il va sans dire que les fabricants n’ont pas les moyens d’absorber ces coûts sans se diriger droit vers la faillite. Conséquemment, la facture sera refilée aux consommateurs. Or, avec des prix de véhicules appelés à augmenter de façon très importante, les ventes vont dégringoler, ce qui va se traduire par des pertes d’emplois et de revenus pour les fabricants.

Bref, personne ne peut gagner.

Voilà pourquoi les actions des entreprises reliées au secteur automobile sont toutes en baisse depuis l’entrée en vigueur des tarifs, le 3 avril dernier.

Les constructeurs américains Ford, GM et Stellantis ont l’intention de poursuivre leurs discussions avec l’administration afin d’en arriver à une entente commune ayant pour but d’accroître la production automobile américaine, et favoriser son essor, plutôt que de lui nuire.

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Le texte Les tarifs de Donald Trump pourraient coûter 108 milliards aux constructeurs automobiles en 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mary Barra, PDG de General Motors, a touché une rémunération totale de 29,5 millions USD en 2024, soit une hausse de 5,9 % par rapport à l’année précédente.

Cette augmentation survient dans un contexte de performances financières solides et d’atteinte d’objectifs stratégiques, malgré une baisse du bénéfice net annuel.

Selon un document déposé le 11 avril auprès de la U.S. Securities and Exchange Commission, le salaire de base de Mme Barra est resté stable à 2,1 millions, tout comme en 2022 et 2023. Ce sont surtout les attributions d’actions, en hausse de 33 % pour atteindre 19,5 millions, qui ont fait gonfler sa rémunération. Les options d’achat d’actions, elles, ont été complètement supprimées (contre 4,9 millions lors des deux dernières années). Les primes liées à la performance ont également bondi de 27 %, atteignant 6,7 millions.

L’usine de camions de GM à Flint, au Michigan | Auto123.com

Des résultats en dents de scie pour GM

Malgré une chute de 41 % du bénéfice net à 6 milliards, GM a affiché un résultat avant impôts record de 14,9 milliards. Ces chiffres ont permis aux employés syndiqués par l’UAW (United Workers Association) de recevoir des chèques de participation aux bénéfices atteignant jusqu’à 14 500 $.

Selon Wesley Bush, président du comité de rémunération chez GM, ces résultats reflètent les efforts du comité exécutif, « mené par Mme Barra », pour mener à bien la transformation stratégique du constructeur.

Retour au sommet pour Mary Barra

Après avoir cédé sa première place en 2023 à Carlos Tavares (Stellantis), Mary Barra redevient la dirigeante la mieux rémunérée des trois grands de Détroit. Le salaire de Tavares a chuté de 37 % en 2024, tombant à 23,9 millions, notamment à la suite de son départ en décembre dernier.

Chez Ford, le chef de la direction Jim Farley a vu sa rémunération baisser de 6,1 %, à 24,9 millions, alors que les ventes de véhicules électriques et les objectifs de qualité n’ont pas été atteints.

Un écart de rémunération toujours saisissant

En 2024, Mary Barra a gagné 310 fois le salaire médian d’un employé chez GM, estimé à 95 111 $, contre un ratio de 303 pour 1 l’an dernier. Cette statistique continue de nourrir les débats sur les inégalités salariales dans le secteur.

Les autres hauts dirigeants de GM bien servis sont :

  • • Mark Reuss, président de GM : 18,5 millions (+2,7 %)
  • • Paul Jacobson, directeur financier : 13,1 millions (+18 %)
  • • Craig Glidden, ex-coprésident de Cruise : 10,4 millions (en baisse par rapport à 11,5 M)
  • • Rory Harvey, président des marchés mondiaux : 9,8 millions

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Le texte Un salaire de 29,5 millions pour la patronne de GM, Mary Barra provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le sort de Maserati inquiète, mais Stellantis n’a pas l’intention de vendre cette marque historique. C’est ce qu’a confirmé Santo Ficili, le nouveau responsable de Maserati et d’Alfa Romeo, en réponse aux rumeurs persistantes sur un possible désengagement de la maison-mère.

Et pour cause : les ventes mondiales de Maserati ont chuté de 57 % en 2024, avec à peine 11 300 véhicules écoulés, un niveau historiquement bas. Pire encore, les trois premiers mois de 2025 affichent un recul supplémentaire de 48 %, signe que la descente aux enfers continue.

Un marché américain sous pression

Autre mauvaise nouvelle pour Maserati : les nouvelles taxes douanières imposées par l’administration Trump affecteront fortement la marque. Aucun modèle n’est produit aux États-Unis, alors qu’il s’agit traditionnellement de l’un de ses plus grands marchés.

Face à cette conjoncture difficile, Stellantis a mandaté le cabinet McKinsey & Company pour évaluer la situation, notamment l’impact des tarifs sur les ventes. Mais le groupe réaffirme son engagement envers Maserati, ses employés en Italie, et l’ensemble de ses marques. C’est ce que souligne également une lettre de l’Union des métallurgistes italiens (Uilm), appuyant la déclaration de Ficili.

La Maserati Gran Turismo | Auto123.com

Maserati dit non au 100 % électrique, pour l’instant

Un autre revers stratégique : Maserati a annulé le projet de version électrique de la MC20, son coupé sport haut de gamme. Les études de marché ont montré que les acheteurs de ce segment privilégient encore fortement les motorisations thermiques, notamment le V6 Nettuno issu de la technologie F1.

« Les clients de la MC20 veulent avant tout des sensations fortes et ne sont pas prêts à passer au tout électrique. Nous avons donc mis fin au projet MC20 BEV. »

Une stratégie floue pointée du doigt

Avant de quitter la direction de Stellantis à la fin de 2024, Carlos Tavares avait reconnu que les problèmes de Maserati n’étaient pas techniques, mais plutôt liés au positionnement de la marque :

« Maserati, ce n’est pas uniquement une marque de voitures sportives. C’est aussi le gran turismo, la qualité de vie, la dolce vita et la technologie. »

Rappelons que l’an dernier, la directrice financière de Stellantis, Natalie Knight, avait laissé entendre que la vente de Maserati pourrait être envisagée un jour, avant que le groupe ne rectifie rapidement le tir via un communiqué officiel.

Pas de fusion avec Alfa Romeo, mais plus de synergies à venir

Santo Ficili a aussi fermé la porte à une fusion entre Maserati et Alfa Romeo, soulignant que la première vise le segment luxe, tandis qu’Alfa demeure une marque haut de gamme. Cela dit, il n’exclut pas davantage de collaborations techniques entre les deux, sans pour autant parler de doublons ou de « badge engineering ».

Maserati survivra-t-elle à long terme ?

Malgré ces difficultés, Stellantis maintient sa promesse formulée en 2021 : conserver ses 14 marques au sein du groupe pendant au moins 10 ans. Cela inclut Abarth, DS Automobiles, Chrysler, Lancia, et bien sûr Maserati. Le groupe planche par ailleurs sur la nomination d’un nouveau PDG, en remplacement de Tavares, une annonce attendue dans les prochains mois.

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Le texte Maserati reste dans la famille Stellantis, malgré des ventes en chute libre provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La fibre de carbone est utilisée de plus en plus abondamment à travers l’industrie automobile. Les constructeurs y font appel pour réduire le poids de leur véhicule, mais aussi pour y ajouter de la force et de la résistance, notamment dans le cas de certaines sportives où la coque des sièges est faite de ce matériau, par exemple.

Son utilisation serait menacée du côté européen, toutefois. En effet, l’Union européenne (EU) pourrait bientôt considérer ce matériau comme « dangereux », ce qui forcerait plusieurs constructeurs à revoir leurs pratiques.

Concrètement, un amendement rédigé par le Parlement européen vise à ajouter la fibre de carbone à la liste des matériaux dangereux de l’UE. Cette dernière comprend actuellement le plomb, le cadmium, le mercure et le chrome hexavalent, des matériaux qui sont par moment toujours utilisés dans la construction automobile et aéronautique.

Et pourquoi est-ce que l’UE considère ce matériau comme dangereux ? Le problème ne serait pas au moment de l’utilisation pour la construction, mais bien lors de l’étape de recyclage. Les experts arguent que les filaments de la fibre de carbone peuvent se répandre dans l’air et être nocifs s’ils entrent en contact avec la peau.

L’UE est la première entité gouvernementale au monde à considérer la fibre de carbone comme un matériau dangereux.

Le tout doit être débattu au parlement et passer l’étape d’un vote, mais si l’amendement est officiellement adopté, il sera en vigueur à partir de 2029. Conséquemment, les entreprises devront progressivement réduire l’utilisation de la fibre de carbone dans leur production. L’industrie automobile représente à elle seule jusqu’à 20 % de l’utilisation totale de la fibre de carbone dans le monde.

L’habitacle de l’Infiniti QX60 2025 | Auto123.com

Il faut donc s’attendre à des réactions à travers l’industrie. Selon le journal japonais Nikkei, les actions des fabricants japonais de fibres de carbone ont fortement chuté à la suite de l’annonce de l’UE. Les marques asiatiques seraient les plus durement touchées par l’interdiction de l’utilisation de la fibre de carbone.

Les firmes Teijin, Toray Industries et Mitsubishi Chemical représentant 54 % du marché mondial de la fabrication de fibres de carbone. L’Europe représente la grande majorité des autres fabricants de fibres de carbone.

Ce qui sera à voir, c’est la réponse de l’industrie de la fibre de carbone, une affaire de 5,5 milliards USD en 2024. Ça risque donc de brasser en coulisse alors que des acteurs du secteur automobile, entre autres, feront entendre leur voix.

Les fabricants de sportives seraient grandement affectés par une telle mesure, tout comme ceux qui utilisent la fibre de carbone pour la fabrication de leurs modèles électriques.

L’année 2029 est encore loin ; ça va discuter fort, et advenant l’adoption de la mesure, les compagnies auront du temps pour s’adapter.

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Le texte L’Union européenne veut bannir la fibre de carbone provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Hyundai Palisade 2026, qui sera présenté cette semaine au Salon de l’auto de New York, sera pratiquement identique en matière de design extérieur et intérieur au modèle dévoilé initialement pour le marché coréen en décembre dernier.

Nous connaissons donc déjà les principales modifications apportées au style extérieur du VUS, ainsi que les mises à jour et les améliorations apportées à l’intérieur. Les parties avant et arrière, par exemple, ont été redessinées ; et l’intérieur s’affiche comme un environnement globalement plus haut de gamme. Un élément notable est le tableau de bord qui est plus arrondi aux extrémités qu’auparavant. On sait également que Hyundai a veillé à conserver certains boutons physiques importants, situés à la console centrale.

Le Hyundai Palisade 2026 (Corée du Sud) | Auto123.com

Quant au groupe motopropulseur, les détails fournis pour le marché coréen peuvent ou non être pertinents pour notre version nord-américaine. Pour ces informations, nous devrons attendre la présentation officielle qui aura lieu mercredi matin au Javits Center à New York. Nous serons présents pour le dévoilement et partagerons les détails essentiels avec vous dès que possible.

Le Palisade et l’Amérique du Nord — un mariage naturel

Pour Hyundai, le marché nord-américain a été accueillant pour le VUS intermédiaire depuis son lancement. En 2023, l’entreprise a établi un record avec 89 509 unités vendues. Au Canada, le modèle a également très bien fait en 2023, ses ventes totalisant 7173 exemplaires, soit une augmentation d’environ 12 % par rapport à l’année précédente. Le Palisade de nouvelle génération sera un important joueur pour le constructeur au chapitre des ventes sur notre marché, c’est clair.

Effets des tarifs américains

Au cas où vous vous poseriez la question, le Palisade est assemblé principalement à l’usine d’Ulsan de Hyundai en Corée du Sud, et pas du tout aux États-Unis. La façon dont cela affecte les actions et les objectifs de vente de Hyundai pour le marché américain reste à voir. Une petite voix nous dit que ce sera un sujet brûlant de conversation à New York cette semaine.

Pendant ce temps, comme les importations coréennes ne sont pas soumises à des tarifs lorsqu’elles sont introduites au Canada, les affaires continueront comme d’habitude pour Hyundai et son nouveau Palisade ici. Même que le modèle sera avantagé en comparaison avec des concurrents américains qui eux seront sujets aux contre-tarifs imposés par le Canada.

Le Hyundai Palisade 2026 (Corée du Sud), intérieur
Le Hyundai Palisade 2026 (Corée du Sud), intérieur | Auto123.com
Le Hyundai Palisade 2026 (Corée du Sud), de profil
Le Hyundai Palisade 2026 (Corée du Sud), de profil | Auto123.com

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Le texte Le Hyundai Palisade 2026 de nouvelle génération sera au Salon de l’auto de New York provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Le prix moyen d’un véhicule neuf a dépassé les 50 000 $ US aux États-Unis.

Avec l’entrée en vigueur des tarifs de Donald Trump aux États-Unis, il est attendu que le prix moyen des véhicules va grimper de façon importante. Certains experts ont estimé les hausses à 6000 $ US en moyenne par modèle, alors que ça peut varier entre 3000 $ US et 20 000 $ US, selon le produit.

Cette hausse serait une première conséquence des tarifs, car certains fabricants ont commencé à faire des ajustements de prix. Il faut cependant préciser que le prix moyen actuel, évalué à 50 025 $ US, s’approche de la marque du 7 décembre dernier, où ça se chiffrait à 50 030 $. Ce n’est donc pas la catastrophe, encore.

Le marché avait assisté à une baisse après cette période, mais depuis les annonces des tarifs, c’est reparti à la hausse. Selon la firme d’analyse de données Could Theory, ça va continuer à grimper.

L’usine de GM à Arlington, au Texas | Auto123.com

Ce que Cloud Theory a fait, c’est de suivre au quotidien les prix annoncés de millions de véhicules neufs par numéros de série chez les concessionnaires franchisés du pays, en partie pour connaître l’impact que les tarifs douaniers de l’administration Trump étaient pour avoir sur le prix des véhicules.

Ce qui a provoqué la hausse, selon Rick Wainschel, le vice-président de la science des données et de l’analyse chez Cloud Theory, c’est que les fabricants et les concessionnaires ont commencé à réduire les incitatifs et les remises, au moment où l’administration a commencé à brandir la menace de tarifs douaniers.

Le prix moyen a atteint un sommet le 7 juillet 2023, à 51 824 $ US, pour ceux qui se posent la question. Selon Cloud Theory, le plus haut niveau atteint au cours des 12 derniers mois a été de 50 590 $ US le 6 juin 2024.

Au Canada, il est incroyable de réaliser que le prix de vente moyen d’un véhicule neuf oscille autour de 67 000 $ CA.

Le concessionnaire Victory Chevrolet près de Savannah, en Georgie
Le concessionnaire Victory Chevrolet près de Savannah, en Georgie | Auto123.com

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Le texte Le prix moyen des véhicules dépasse les 50 000 $ aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le créneau des voitures de sport serait sous-exploité, du moins en Europe, estiment les professeurs de l’Istituto Europeo di Design (IED). Afin de revitaliser ce créneau, ils ont confié à un groupe d’étudiants en design un projet visant à créer une voiture capable de captiver l’imagination des consommateurs de la génération Z, tout en répondant aux exigences actuelles du marché. Le résultat de cet exercice est la Rapida

Imaginée par un groupe d’étudiants du programme de maîtrise en Conception des transports de l’IED, à Turin, la Rapida est une maquette grandeur nature d’un coupé 2+2. Elle a été réalisée avec la précieuse collaboration d’Italdesign.

Selon ses concepteurs, sa silhouette racée évoque un fauve prêt à bondir et « incarne non seulement le frisson et le pur plaisir de conduire, mais elle se veut aussi accessible à une nouvelle génération amoureuse de la vitesse, de la beauté et de la liberté. » Voilà qui donne le ton.

Par ses dimensions, la Rapida s’apparente à la fois à la Toyota GR Supra, une biplace, et la Lexus LC, une 2+2. Elle mesure 4 510 mm de long, 1 860 mm de large, 1 280 mm de haut et son empattement culmine à 2 800 mm. Elle est donc plus courte que la première et plus longue que la seconde, mais son empattement est à 70 mm près celui d’une LC. Par contre, sa carrosserie est aussi haute et large que celle d’une Supra.

Sa carrosserie basse et élancée rappelle, au premier coup d’œil, la Toyota, bien que la Rapida ait des formes nettes et sans fioriture. De plus, son arrière sculpté évoque la présence d’un coffre digne de ce nom donnant à ce coupé une vocation à la fois urbaine et aventurière. Ce dernier caractère se refléterait, par ailleurs, dans son intérieur doté de sièges enveloppants et conçu pour favoriser une conduite immersive.

Des universitaires venant de 11 pays différents

La Rapida a été créée par une vingtaine d’étudiants du programme de maîtrise. Cette cohorte de 2023-2024 était sous la responsabilité de Michele Albera et leur projet de thèse était coordonné par Michele Albera et Masato Inoue. Issus de 11 pays, ces étudiants provenaient d’Europe, d’Asie (7 venaient de l’Inde), d’Amérique du Sud et il y avait même un Canadien nommé Manik Sharma.

Pendant six mois, ils ont travaillé comme dans un véritable centre de design, en étroite collaboration avec les professeurs et les mentors d’Italdesign. Ils ont pu échanger avec des professionnels du secteur, tout en mettant leurs compétences à l’épreuve pour définir l’architecture de cette voiture.

Pour réaliser ce projet, la cohorte d’étudiants a également été en mesure de s’appuyer sur le vaste savoir-faire d’Italdesign, ses analyses de marché et ses études comparatives, ses technologies de pointe et son réseau de professionnels. Enfin, ils ont développé ce prototype, du croquis à main levée à la maquette, dans les installations d’Italdesign à Moncalieri, situé à 15 minutes du centre-ville de Turin.

Selon Andrea Porta, responsable du développement commercial et tuteur chez Italdesign, « la Rapida capture l’essence du ‘‘JDM’’ (pour Japanese Domestic Market) et rappelle les voitures et les produits culturels qu’aime la génération Z. Tout comme les mangas, les jeux vidéo, les films et les séries télévisées, qui aident les jeunes d’aujourd’hui à se retrouver et à créer des liens entre différentes origines et générations, la Rapida est prête à unir parents et enfants autour d’une passion commune pour les voitures. »

Photos : Andrea Guermani et Pepe Fotografia pour IED

Le texte La Rapida d’IED, un coupé sport pour la génération Z provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ça y est. Les droits de douane du président américain Donald Trump commencent à faire leur effet… mais peut-être pas de la façon que l’espère le milliardaire américain. Car ce qu’on apprend ces jours-ci, c’est que la Chine et l’Union européenne sont en discussions pour rapprocher leur industrie automobile respective et faciliter, la vente de véhicules électriques chinois partout en Eurasie.

Un porte-parole de la Commission européenne a confirmé il y a quelques jours au journal allemand Handelsblatt que des négociations avaient lieu pour fixer un prix plancher pour les véhicules chinois vendus en territoire européen. En échange, les taxes européennes sur l’importation sur le Vieux Continent de véhicules électriques fabriqués en Chine seraient abandonnées.

En ce moment, la taxe européenne sur les véhicules électriques chinois peut atteindre 45% de leur prix de détail. On imagine que le prix plancher serait moins élevé que l’équivalent de cette taxe, ce qui élargirait le choix pour les consommateurs européens sans complètement inonder un marché qui échappe de plus en plus aux constructeurs européens.

Si l’Europe et la Chine s’entendent, ce ne sera pas la première fois que les deux économies fixent un prix plancher sur des biens chinois vendus en Europe. Sauf que dans le passé, ce plancher était établi sur des biens de consommation moins complexes que des automobiles, dont les composants peuvent être fabriqués dans plusieurs pays différents.

Bref, on verra comment tout ça va se régler, mais parions qu’on va entendre parler d’une entente plus tôt que tard, et que cette entente va réduire encore un peu plus la place des véhicules nord-américains dans le marché automobile mondial. Tout ça grâce au protectionnisme de Donald Trump.

On peut aussi imaginer que si l’Europe arrive à fixer un prix plancher sur les véhicules électriques chinois, cela va peut-être donner matière à réfléchir au gouvernement canadien, quand les élections fédérales auront eu lieu. Une Chine prête à négocier, c’est déjà mieux que des États-Unis qui changent d’humeur deux ou trois fois par jour…

Le texte La Chine utilise les tarifs de Trump pour séduire l’Europe (et le Canada?) provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Alors que plusieurs provinces canadiennes tournent le dos à Tesla en matière de subventions pour véhicules électriques, le Québec nage à contre-courant. Depuis le 1er avril 2025, le programme Roulez vert est de retour et continue d’offrir jusqu’à 4 000 $ de rabais pour l’achat d’un véhicule électrique neuf admissible, et jusqu’à 2 000 $ pour un modèle usagé. Contrairement à presque toutes les autres juridictions au pays, les Tesla Model 3 et Model Y demeurent admissibles à ces incitatifs.

Le climat politique autour de Tesla s’envenime au Canada

L’implication d’Elon Musk dans la nouvelle administration de Donald Trump a provoqué une série de réactions à l’échelle mondiale, certaines hostiles. Au Canada, le Salon de l’auto de Vancouver a exclu Tesla de son édition 2025, évoquant des préoccupations de sécurité. La ville de Toronto a, de son côté, retiré Tesla de la liste des véhicules admissibles aux subventions pour taxis électriques. Peu à peu, la vague anti-Tesla a déferlé sur le pays : Nouvelle-Écosse, Manitoba, Île-du-Prince-Édouard et même le Yukon ont tous retiré Tesla de leurs programmes provinciaux de rabais pour véhicules électriques.

Ottawa bloque les subventions fédérales pour Tesla

La ministre fédérale des Transports, Chrystia Freeland, a récemment annoncé que Tesla serait exclue de tout futur programme fédéral de subvention VE, tant que les tarifs douaniers américains jugés illégitimes resteront en vigueur. Cette décision semble également liée à un épisode controversé : 43 millions de dollars auraient été réclamés en subventions pour 8 669 véhicules Tesla livrés ou enregistrés en seulement 72 heures en janvier 2025, par quatre concessions canadiennes. À elle seule, une concession de Québec aurait soumis des demandes pour plus de 4 000 véhicules. Ottawa a lancé une enquête et gelé les remboursements en attente.

Le Québec reste fidèle à sa position

« Nous laissons aux Québécois le choix de choisir le modèle de leur choix. » affirme le ministre de l’environnement Benoit Charette. Depuis le lancement du programme Roulez vert en 2012, la province a octroyé près de 400 millions $ en subventions à des acheteurs de Tesla, soit environ 15 % de l’ensemble des fonds distribués. Un tiers de ce montant a été versé en 2024 seulement. À cela s’ajoutent les montants du programme fédéral iZEV, suspendu à ce jour : près de 95 millions $ ont été remis en 2024 à des acheteurs québécois de Tesla.

Conclusion

Alors que le reste du pays ferme les portes à Tesla, le Québec reste une terre accueillante pour le constructeur californien. La province défend la liberté de choix des consommateurs, au nom de la transition énergétique, malgré le tumulte politique entourant la marque.

Avec des renseignements de Driving.ca

Le texte Le Québec est le seul endroit au Canada qui subventionne encore Tesla provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile