En début de semaine, nous vous rapportions la nouvelle concernant l’exploit réalisé par Ford avec sa Mustang GTD au circuit du Nürburgring, en Allemagne. La voiture bouclait un tour sous la mythique barre des sept minutes sur le célèbre tracé.

Aujourd’hui, Ford a publié une vidéo montrant le pilote Dirk Müller en train de réaliser l’exploit au volant de la Mustang GTD. Elle vaut vraiment le coup d’œil, d’abord pour entendre la voiture, mais aussi pour se rappeler à quel point ce circuit est techniquement complexe, et qu’il exige une concentration de tous les instants. Disons qu’il n’est pas iconique pour rien.

Interrogé par le magazine Car and Driver, Dirk Müller a déclaré qu’en dépit des conditions météorologiques difficiles ce jour-là, l’équipe et lui-même ont pu effectuer trois tours de piste. Il a franchi la barre des sept minutes dès le premier, ce qui lui a retiré une tonne de pression.

Son premier tour a été le plus rapide des trois, et l’équipe sait qu’elle peut faire mieux. En effet, les conditions de piste n’étaient pas idéales, notamment en raison d’une chaleur extrême.

Greg Goodall, l’ingénieur en chef du programme GTD, travaille chez Ford depuis 22 ans et il a bossé sur toutes les Mustang depuis l’introduction de la quatrième génération (1994). Au cours des deux dernières années, lui et le reste de l’équipe ont travaillé sans relâche pour transformer la Mustang GT3 de course en une super voiture de route. Il a confié à Car and Driver que l’objectif principal, dès le premier jour, était d’amener la GTD à boucler le Nürburgring en moins de sept minutes.

Mais on veut faire mieux. « Je ne vais pas spéculer sur le temps que nous pourrions faire, parce qu’en bout de piste, ce que je dis n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est le temps que l’on réalise en piste », a-t-il dit en substance.

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Le texte Ford partage la vidéo de sa Mustang GTD sur le Nürburgring provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Nissan va présenter une version électrique de sa GT-R au Salon de Tokyo.

Il y a longtemps que l’on ne vous a pas parlé de la Nissan GT-R. C’est un peu normal, considérant que ce modèle a été introduit il y a plus de 15 ans et qu’il n’a pratiquement pas changé depuis.

La GT-R demeure un produit de niche, mais un produit mythique chez Nissan.

Au cours des dernières années, de nombreuses rumeurs ont circulé sur son avenir, y compris sur le type de motorisation qui serait adopté pour la suite des choses. Bien entendu, une de ces rumeurs concernait une solution tout électrique.

Le mois prochain, dans le cadre du Salon de l’auto de Tokyo, Nissan va présenter une version électrique de sa GT-R. Attention, toutefois, il ne s’agira pas d’un modèle de prochaine génération, mais bien d’une conversion de la Skyline GT-R de la génération R32, proposée de 1989 à 1994.

Cette cuvée est iconique et elle fait encore baver les amateurs, plus de 30 ans après son arrivée sur le marché.

Nissan va présenter une GT-R électrique au Salon de Tokyo | Auto123.com

Le projet est en cours depuis le début de l’année 2023, grâce au travail d’une équipe d’ingénieurs bénévoles de Nissan. L’idée est née de la volonté d’un ingénieur d’électrifier la R32 GT-R afin de recréer l’attrait de la voiture pour une nouvelle génération en y intégrant la technologie des véhicules électriques.

Voilà où la chose est intéressante, car un avenir électrique est assurément envisagé pour le modèle. La présentation d’un classique électrifié au salon a clairement pour mission de sonder le terrain auprès des amateurs.

Nissan n’a pas dévoilé de détails sur la technologie utilisée pour la conversion. On ne sait pas, non plus, si la compagnie souhaite proposer son ensemble de conversion pour les propriétaires de ce modèle.

Nissan n’a pas encore, non plus, confirmé quelle serait la configuration finale de la prochaine génération de la GT-R. On peut deviner que la chose est connue en interne, mais on tergiverse peut-être toujours là-dessus.

Ce qui semble vraiment certain, c’est qu’il y aura une forme d’électrification, car la compagnie a déjà mentionné que les ingénieurs s’appuieraient sur certaines des avancées réalisées par Nissan en Formule E.

L’an dernier, la compagnie avait présenté le concept Hyper Force EV au Salon de Tokyo. Ce dernier n’avait pas été identifié comme une GT-R, mais son design montrait une évolution claire du style de l’actuelle mouture, la R35.

Ce que l’on sait, c’est que la GT-R actuelle voit sa production se terminer cette année, après 16 ans de commercialisation. Assurément, la compagnie travaille sur la suite des choses. Il est plus difficile de prédire avec justesse le moment de l’arrivée de la prochaine cuvée, surtout dans un contexte où l’on sait que la situation de financière de Nissan n’est pas des plus solides.

Le Salon de Tokyo va se tenir du 10 au 12 janvier prochain.

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D’abord le contexte

J’ai remplacé dernièrement les pneus radiaux 15 pouces (6.70/R15 American Classics) par des pneus conventionnels (bias ply) 15 pouces (6.70/15 Firestone) sur ma Pontiac Pathfinder deLuxe 1953.

Motivation

Ce qui m’a motivé à faire ce changement contraire à ce que les gens pensent, et se transmettent comme information sans l’avoir essayé eux même, est basé sur l’expérience acquise avec les voitures anciennes depuis ma première en 1982.

Depuis longtemps (1995), ma Pontiac a roulé avec des pneus radiaux, comme la grande majorité des voitures anciennes qui circulent aujourd’hui.

J’ai remarqué qu’avec le temps et le nombre de miles parcourus que quelques choses n’allaient pas. Ce quelques choses était ceci : je devais toujours corriger la trajectoire par le volant. Normal vous me direz, moi aussi je trouvais cela presque normal. Cependant, entre 1995 et l’arrêt complet de la voiture pour sa restauration complète (voir Classic Car du Hemmings Motor News du mois Août, Sept, Oct, Novembre 2016, section Restoration Profile), je ne pouvais que trouver cela normal puisque la voiture était très rouillée et que le châssis était devenu très flexible. Alors corriger la trajectoire c’est donc normal dans ces circonstances.

Restauration de la Pontiac 2006 à 2015

Quelques mots pour résumer. La Pontiac a subi une restauration dans les règles de l’art avec le remplacement de son châssis par un nouveau, dans un état presque neuf, GM d’origine. La voiture est donc en parfait état pour rouler certes, mais aussi pour absorber correctement les imperfections de la route.

Rendement après la restauration

Bien sûr, la voiture fonctionnait très bien, mais je devais encore corriger la trajectoire. Tout était neuf ou réparé correctement. Il ne pouvait y avoir aucune usure qui me forçait à corriger. Et dans les usures, on pense immédiatement à la conduite, mais aussi, il ne faut pas oublier, l’essieu arrière. S’il y a du jeu dans l’essieu arrière, c’est normal de devoir le corriger par le volant au même titre que l’essieu avant, détail important. J’ai commencé à m’intéresser aux pneus qui équipaient la Pontiac.

Lors de la remise en circulation après la restauration, les pneus étaient des Coker flanc blanc 235-75/15, pneus très populaires. Suite le mois prochain. Nos ateliers mécaniques reprennent pour l’hiver!

Pneus radiaux VS pneus conventionnels (Bias ply)

Attendez !! ce n’est pas la chronique que vous croyez… (partie 2)

2017

Remplacement des Coker par les American Classics (6.70/R15). Très beau pneu, avec l’allure d’un pneu d’époque mais construction radiale. En plus d’une belle apparence, ces pneus roulaient très doux. Je devais toujours corriger, surtout dans une courbe pour maintenir ma trajectoire.

2019

Remplacement des American Classics par un autre kit du même modèle et dimension

2022

Au printemps j’ai décidé de diagnostiquer le problème de correction de trajectoire sérieusement. J’ai changé la pression souvent, soit à la hausse, soit à la baisse, et j’ai conclu que les pneus en était la cause.

Le flanc d’un pneu radial est beaucoup plus mou qu’un pneu conventionnel. C’est en partie pourquoi il offre une bonne douceur de roulement. En revanche, cette mollesse du flanc (à une pression normale) permet à la voiture de bouger facilement de côté, ce qui explique les corrections obligatoires avec le volant. Attention : les voitures anciennes avec des roues d’origines, on des flancs plus haut que les pneus des voitures d’aujourd’hui. Ne prenez pas les voitures modernes en exemple simplement parce qu’elles ont des pneus radiaux.

J’ai commandé un kit de pneus conventionnels, flancs blancs, Firestone 6.70/15, en me disant que j’espérais ne pas me tromper…

Les nouveaux pneus conventionnels Firestone sont maintenant installés

Le principal problème que j’ai eu au début avec les nouveaux pneus a été de trouver à quelle pression les gonfler. Pourquoi ne pas reprendre les mêmes paramètres qu’avec les pneus radiaux vous vous dites peut-être… Et bien non. Car les pneus radiaux ont un flanc mou et les pneus conventionnels ont un flanc beaucoup plus solide, ou plutôt rigide. Alors le pneu conventionnel sera moins gonflé au final que le radial.

Suite le mois prochain.

Pneus radiaux VS pneus conventionnels (Bias ply)

Attendez !! ce n’est pas la chronique que vous croyez… (partie 3)

La bonne pression est trouvée avec les nouveaux pneus

Pour le gonflage, il y a une méthode plutôt simple dont nous parlerons à une autre occasion, qui pourra bien s’adapter à la plupart des voitures anciennes.

Une fois la bonne pression trouvée pour les nouveaux pneus sur ma Pontiac 1953, j’étais très curieux de leur rendement général. Pour le savoir, il faut bien sûr partir sur la route… Quand la voiture s’est mise à rouler, j’étais en contradiction entre ce que je m’attendais, et ce que je ressentais. Je m’explique. Puisque les flancs d’un pneu conventionnel sont plus durs, ou plus solide qu’un pneu radial, mes attentes étaient à l’effet que la voiture serait moins douce, elle serait plus rude en roulant. Et bien non, pas du tout, j’ai plutôt ressenti l’inverse, légèrement. C’était déjà une belle surprise.

Côté bruit, le radial ou le conventionnel avait le même rendement.

Côté correction du volant en roulant (enfin vous allez dire…), c’est le jour et la nuit! Je ne m’étais pas trompé. Puisque le flanc ne se déforme pas beaucoup, le pneu garde la jante en ligne avec la trajectoire, et bien évidemment le volant doit être beaucoup moins corrigé. Le plus remarquable est dans une très longue courbe que la voiture peut traverser à vitesse élevée. Durant ce genre de situation, avec les radiaux je devais bouger le volant de droite à gauche pour garder la voiture en ligne avec la courbe. Maintenant avec les conventionnels, une fois le volant placé pour prendre la dite courbe, il n’a plus besoin d’être bougé, à moins, évidemment que l’arc de la courbe change.

Autre point très positif, si on a moins besoin de corriger parce que le flanc est plus solide, par le fait même, la direction est grandement améliorée au niveau de sa précision. Oui, on a moins besoin de tourner le volant pour changer de voie par exemple, ou pour éviter un nid d’autruche.

Conclusion

Dans les + : La suspension travaille très bien, excellente douceur de roulement, la conduite est beaucoup plus précise. Le volant plus facile à tourner lors des manœuvres sur place. J’ai besoin de pousser légèrement la voiture pour la rentrer dans mon garage, j’ai remarqué qu’elle était légèrement plus facile à pousser.

Dans les – : Très, mais vraiment très légère tendance à suivre les fentes profondes dans la chaussée. Pourquoi très? Car comme le texte de la partie 1 l’indique, la voiture n’a aucun problème d’usure soit de sa suspension ou de la conduite. Cela veut donc dire que les fentes dans la chaussée ont un effet moindre avec un véhicule qui a un châssis solide, une suspension bien précise et une conduite sans usure. Pour l’usure on verra quand j’aurai fait plus de miles. Car au moment d’écrire ces lignes, seulement 2000 miles avaient été .

Certains d’entre vous qui lisez ceci aller certainement vous posez des questions sur vos pneus. Les résultats peuvent évidemment varier dépendant du style de voiture ou de l’époque. Cette expérience sur la Pontiac nous montre, encore une fois que, ce qui s’écrit sur FB ou ce que dit le beau-frère qui travaille sur les voitures anciennes seulement que les fins de semaines, n’est pas toujours la bonne source fiable d’informations.

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Carlos Tavares, qui a démissionné de son poste de chef de la direction de Stellantis la semaine dernière, laisse derrière lui une empreinte marquée par des décisions polarisantes. Parmi celles-ci, l’abandon du célèbre moteur V8 Hemi, malgré une forte opposition interne et externe, reste l’une des plus controversées.

Le V8 Hemi : réduit à des usages limités

Bien que le V8 Hemi reste offert comme moteur « crate » et avec certains modèles à châssis sur cadre (comme le Jeep Wrangler et le Dodge Durango), il a été écarté de la majorité de la gamme de véhicules de Stellantis. La nouvelle Dodge Charger ne peut désormais accueillir que des motorisations Hurricane en ligne (6-cylindres turbo) ou électriques. Une réintégration du V8 nécessiterait une réingénierie coûteuse, ce qui semble improbable pour l’instant.

Carlos Tavares, plus tôt en 2024
Carlos Tavares, plus tôt en 2024 | Auto123.com

Une gestion sous le feu des critiques

Selon des sources internes, Carlos Tavares était obsédé par des réductions de coûts à court terme, ce qui aurait entraîné une mauvaise gestion de la gamme de produits et des relations avec les fournisseurs, les syndicats et les concessionnaires.

Un employé anonyme a déclaré ceci : « Il agissait comme s’il savait tout, mais il n’écoutait pas les conseils. Il blâmait les dirigeants américains pour les problèmes de l’entreprise sans reconnaître ses propres erreurs. »

Une transition incertaine pour Stellantis

Carlos Tavares, dont le salaire atteignait près de 40 millions l’an dernier, a été remplacé temporairement par un comité de dix personnes dirigé par John Elkann. Pendant ce temps, Stellantis cherche un successeur capable de redresser la barre.

Tim Kuniskis, connu pour avoir popularisé le V8 Hemi et les muscle car Dodge, a pris sa retraite en mai, mais il a été rappelé pour occuper le poste de chef de la direction de Ram.

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General Motors (GM) a annoncé cette semaine qu’elle mettait au financement de son projet de robotaxi qui prenait forme à travers la division Cruise. Cette dernière, qui a été créée en 2013 et acquise par le géant américain en 2016, a connu une période difficile au cours des dernières années alors qu’elle tentait de mener à bien son projet de robotaxi Origin.

GM va plutôt chercher à fusionner la division Cruise, ainsi que ses équipes techniques, afin de créer un seul groupe qui va concentrer ses efforts sur le développement de la conduite autonome. Évidemment, le travail va s’appuyer sur la technologie Super Cruise qui est déjà présente avec plus de 20 véhicules de l’empire GM.

Rappelons que Super Cruise est un système de conduite semi-autonome très avancé, capable de fonctionner sur de longues distances, et même en mesure d’effectuer des dépassements de façon autonome ou encore de servir un véhicule attelé d’une remorque.

Le système Super Cruise de GM
Le système Super Cruise de GM | Auto123.com

General Motors a mentionné que le développement de robotaxis exigeait du temps et des ressources considérables, et que c’était sans compter sur le fait que le marché était déjà très concurrentiel dans cet univers naissant. Les taxis de Waymo circulent déjà à Austin, au Texas, à Phoenix, en Arizona, ainsi qu’à San Francisco et à Los Angeles, en Californie.

Et n’oublions pas que le prochain joueur qui pourrait faire une percée dans le domaine est Tesla, avec le robotaxi qu’elle a récemment présenté.

Comme le rappelle le site Car and Driver, GM détient actuellement environ 90 % de Cruise et affirme avoir conclu des accords avec d’autres actionnaires pour augmenter sa participation à plus de 97 %, et ce, avant d’essayer d’acquérir toutes les actions restantes. Une fois que cela sera fait, GM affirme qu’elle restructurera les opérations de la division en fusionnant Cruise avec d’autres équipes qui travaillent sur les technologies de conduite autonome de GM.

L’entreprise prévoit d’achever ce plan au cours de la première moitié de l’année prochaine. Cette restructuration devrait permettre à l’entreprise d’économiser plus d’un milliard.

Un robotaxi Cruise
Un robotaxi Cruise | Auto123.com

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La division Connected Mobility de Hyundai développe son service d’abonnement automobile, nommé Mocean, avec des plans ambitieux pour s’étendre sur les principaux marchés européens. Déjà couronné de succès en Espagne et au Royaume-Uni, ce service a récemment été lancé en Allemagne.

Pourquoi est-ce que Hyundai parie sur les abonnements ?

Alors que certains constructeurs, comme Volvo et Lynk & CO, abandonnent ou révisent leurs offres d’abonnement, Hyundai mise sur la flexibilité et une nouvelle approche de l’usage automobile. Le service Mocean permet aux consommateurs d’accéder à plus de 40 modèles Hyundai, avec un tarif mensuel qui inclut l’assurance, l’entretien et les taxes.

Selon Liran Golan, l3 directeur des services de mobilité chez Hyundai Connected Mobility, « La jeune génération n’est plus motivée par l’acquisition d’une voiture. Nous devons nous adapter à cette réalité. »

La Hyundai Ioniq 6
La Hyundai Ioniq 6 | Auto123.com

Des résultats prometteurs en Allemagne

En Allemagne, le marché des abonnements automobiles devrait croître à un taux annuel de 33,5 % d’ici 2030. Hyundai prévoit d’atteindre la rentabilité grâce à une stratégie qui repose sur l’optimisation logistique, l’utilisation du réseau de concessionnaires et une gestion allégée, avec peu de dépenses en marketing.

Contrairement à d’autres acteurs, Hyundai semble mieux positionné grâce à l’absence de frais d’inscription, ainsi que de la flexibilité des contrats, de un mois à plusieurs années.

Une solution pour les véhicules électriques

Le modèle d’abonnement joue également un rôle clé dans l’adoption des véhicules électriques. Selon Hyundai, la majorité des clients allemands de Mocean optent pour un véhicule électrique.

« Les abonnements permettent aux consommateurs de tester la technologie des modèles électriques sans s’engager à l’achat. »

– Liran Golan, directeur des services de mobilité chez Hyundai Connected Mobility

David Bailey, professeur en économie à l’Université de Birmingham, abonde dans le même sens. « C’est une façon idéale pour les consommateurs d’explorer les véhicules électriques sans les coûts initiaux élevés ni les incertitudes liées à la recharge et à la valeur de revente. »

Un utilisateur du service de souscription Mocean de Hyundai
Un utilisateur du service de souscription Mocean de Hyundai | Auto123.com

Un public diversifié et un potentiel pour les parcs d’entreprises

L’abonné type au service Mocean est âgé de 42 ans en moyenne, soit 10 ans de moins que l’acheteur classique d’un produit Hyundai. Parmi les groupes cibles, on vise :

  • • Les jeunes familles recherchant une voiture secondaire.
  • • Les expatriés dans les grandes villes.
  • • Les professionnels ne voulant pas s’engager dans l’achat.
  • • Les entreprises, notamment les PME allemandes, qui ont besoin de flexibilité pour leurs parcs.

Avec 58 % des voitures neuves européennes destinées à des parcs corporatifs, Hyundai voit un énorme potentiel de croissance sur ce segment.

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Le texte Hyundai fait des abonnements son cheval de bataille en Europe provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lorsqu’une personne a de l’argent à revendre et des idées complètement farfelues, combiné à une passion pour l’automobile, tout devient possible. Et lorsqu’on dit tout, on veut vraiment dire tout, que ce soit la création de la plus belle voiture au monde, ou de la plus grande horreur à ne jamais avoir été fabriquées.

On vous laisse juger de la chose dans le cas qui suit, mais disons qu’on est dans la démesure la plus totale avec la Rammus Mustang, un bolide qui jumelle la carrosserie d’une Ford Mustang 2015 avec celui d’une camionnette Ram. L’objectif ? Créer un cabriolet monstre qui ressemble à un véhicule moderne des années 20 ; 1920. Disons que les roues de secours sur les flancs trahissent la période qui a vaguement inspiré le design. Le capot a même été allongé pour recréer le style de l’époque.

La Rammus Mustang
La Rammus Mustang | Auto123.com

La voiture date de 2017, mais elle a été redécouverte récemment par le photographe automobile professionnel Larry Chen, qui l’a aperçu dans la collection du cheik Hamad Bin Hamdan Al Nahyan des Émirats arabes unis.

Il est facile de voir les liens avec la Mustang avec la partie supérieure du véhicule. Pour le Ram, disons que ça devient évident sous le capot où un moteur V8 Hemi de 6,4 litres est responsable de l’animation.

Le tout semble très bien exécuté. C’est plus l’idée de marier les deux véhicules qui soulève des questions. Chose certaine, pour se faire remarquer sur la route, il est difficile de trouver mieux.

La Rammus Mustang
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Le texte Rammus Mustang : quand un puissant cheik veut un camion Mustang… provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On ne cesse de réinventer l’automobile. Pix Moving le démontre éloquemment avec la Robo-EV. Spécialisée dans les véhicules robotisés, cette entreprise chinoise a présenté récemment cette citadine biplace électrique imprimée en 3D dotée qui a un assistant personnel alimenté par intelligence artificielle (IA) pour analyser et influencer l’humeur du conducteur !

La technologie de grand modèle de langage employée par Pix Moving permet à l’IA d’offrir un soutien émotionnel par le biais d’une interaction conversationnelle avec le conducteur.

Les concepteurs de la Robo-EV estiment que cet assistant personnel embarqué permettrait d’améliorer l’expérience de conduite bien au-delà du simple aspect fonctionnel d’un véhicule. Intégré au système audio de la Robo-EV, il agit comme un assistant personnel apte à répondre à des besoins pratiques aussi bien qu’émotionnels, disent-ils.

Un air de coléoptère

Par ailleurs, la conception modulaire de cette citadine permet de lui donner une foule de configurations destinées au transport, à la livraison ou au covoiturage.

Créé entièrement à partir de métal imprimé en 3D, son châssis fait d’une pièce est d’allure futuriste. Cette méthode de construction devrait maximiser l’intégrité structurelle en minimisant les points d’assemblage.

Le processus de fabrication en temps réel employé par Pix Moving pour ce concept permettrait aussi d’éliminer la technique traditionnelle de moulage de pièces de carrosserie, en plus d’offrir de grandes possibilités en matière de personnalisation.

Très visible, le châssis adopte une esthétique inspirée par la nature, affirme Pix Moving. Sa forme rappelle, en effet, un coléoptère, surtout lorsque les deux portes qui s’ouvrent en ciseaux sont déployées.

Par ailleurs, la suspension à lames, qui est fabriquée à partir de matériaux composites de basalte, contribue à la grande légèreté de la voiturette, tout en réduisant les vibrations parasites et en demeurant robuste.

Pix Moving affirme à juste titre que son concept n’a rien de l’auto de nos parents. Elle ouvre plutôt la voie aux microvéhicules personnalisables que ses concepteurs estiment attrayants pour la génération Z. En Asie et en Europe, où ce genre de citadines existent depuis longtemps, sans doute, mais au Canada et surtout aux États-Unis, royaume du Bigger is Better, ça reste à voir.

Spécialiste des transports robotisés

Filiale de HanKaiSi Intelligent Technology Co., Pix Moving est une entreprise chinoise qui a mis au point un des premiers châssis de type planche à roulettes (ce que les anglophones appellent un skateboard) pour véhicules à conduite autonome.

Pix Moving développe également des véhicules robotisés pour « mobilité en tant que service » (MaaS ou mobility as a service, en anglais), de même qu’une navette compacte à conduite autonome appelée Robobus qui s’adapte à une foule d’usages.

Fondée par l’entrepreneur Chuan Yu en 2013, Pix Moving a son siège social à Guiyang, la capitale du Guizhou, au cœur de la Chine. L’entreprise emploie environ 200 personnes dans sept pays et elle a des bureaux aux États-Unis, en Suisse et au Japon.

Photos : Pix Moving

Le texte Robo-EV, la citadine avec IA qui rend le conducteur heureux provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un Programme Fédéral Crucial en Suspens

Alors que les véhicules électriques (VÉS) atteignent des niveaux d’adoption record cet automne, le marché des véhicules zéro émission (VZE) au Canada fait face à une incertitude croissante pour 2025. Le programme fédéral de rabais pour les consommateurs, qui offre jusqu’à 5 000 $ aux acheteurs de VÉS, arrive à court de financement, et son renouvellement demeure incertain.

Selon Joanna Kyriazis, directrice des affaires publiques de Clean Energy Canada, cette décision pourrait être déterminante pour l’industrie :

« Nous sommes à un moment critique où nous développons l’industrie de fabrication de VE en Amérique du Nord, mais nous risquons de supprimer les mesures de soutien à la demande qui maintiennent le marché dynamique. »

Fonds Épuisés et Prochaines Étapes

Depuis son lancement en 2019, le programme iZEV a aidé plus de 500 000 Canadiens à acheter un véhicule électrique. Les demandes de remboursement ont atteint 2,3 milliards de dollars sur les 3 milliards alloués, et les fonds pourraient être épuisés avant mars 2025, date prévue de fin du programme.

Le gouvernement canadien évalue encore s’il faut renouveler ou modifier ce programme. Toutefois, le retrait progressif des incitations provinciales, comme au Québec où le rabais passera de 7 000 $ à 4 000 $ en 2025, pourrait freiner l’adoption des VE.

Les Rabais : Un Facteur Déterminant

Des études récentes montrent l’importance des incitations pour réduire l’écart de coût entre les véhicules thermiques et électriques. Une analyse de McKinsey révèle qu’un consommateur québécois ayant bénéficié des rabais fédéraux et provinciaux pour une Tesla Model 3 met 3,6 ans à rentabiliser son achat par rapport à une Toyota Camry. Sans ces incitations, cette période grimpe à 9,1 ans.

Incertitudes Politiques à l’Horizon

En parallèle, des changements politiques au Canada et aux États-Unis pourraient peser lourdement sur l’électrification. Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier pourrait entraîner l’abandon des crédits d’impôt pour les VE et affaiblir les réglementations sur les émissions.

De plus, les politiques provinciales canadiennes et l’élection fédérale de 2025 ajoutent une couche d’incertitude. Clean Energy Canada exhorte tous les partis à maintenir le cap sur les mesures d’électrification malgré ces défis.

Un Avenir Rassurant Malgré Tout

Malgré ces obstacles, les experts estiment que l’adoption des VE continuera d’augmenter. En 2023, les VZE représentaient 15,7 % des ventes de véhicules neufs au Canada. L’objectif fédéral est d’atteindre 20 % d’ici 2026, 60 % en 2030 et 100 % en 2035.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte L’avenir incertain du marché des véhicules électriques au Canada en 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une chute rapide des prix des batteries lithium-ion

Les prix des batteries lithium-ion ont connu une diminution spectaculaire en 2024, atteignant 115 $/kWh, soit une baisse de 20 % par rapport à l’année précédente. Selon un rapport de BloombergNEF, cette tendance pourrait rapprocher les véhicules électriques (VÉ) de la parité des prix avec les voitures à essence dès 2026, lorsque les coûts moyens devraient descendre sous la barre des 100 $/kWh.

Les facteurs derrière cette baisse historique

Plusieurs éléments expliquent cette chute :

  • Prix réduits des composants.
  • Surproduction des cellules.
  • Adoption de nouvelles chimies, comme le lithium-fer-phosphate (LFP).

La Chine, qui devrait produire 92 % de la demande mondiale de batteries en 2024, exerce une pression importante sur les prix. Les petits fabricants peinent à rivaliser avec les géants qui abaissent leurs marges pour gagner des parts de marché.

L’impact des politiques américaines sur les batteries

L’Inflation Reduction Act (IRA) a joué un rôle crucial en subventionnant massivement les coûts de fabrication des batteries grâce au crédit fiscal pour la production avancée (Section 45X). Cependant, l’avenir de cette loi est incertain. Le président élu Donald Trump pourrait envisager de la démanteler, y compris le crédit de 7 500 $ pour les consommateurs (Section 30D).

Malgré cela, il serait improbable que Trump renonce entièrement à l’IRA. Ces incitatifs ont créé des milliers d’emplois bien rémunérés et ont fait de l’Amérique du Nord la région à la croissance la plus rapide pour la fabrication de batteries. Supprimer ces avantages risquerait de freiner l’essor des VÉ tout en renforçant la domination de la Chine dans ce secteur stratégique.

Vers une révolution électrique en 2026

Si cette trajectoire se maintient, l’industrie automobile pourrait entrer dans une nouvelle ère où les véhicules électriques deviennent aussi abordables que les voitures thermiques. Ce basculement marquerait une avancée majeure dans la transition énergétique mondiale, tout en renforçant la compétitivité des acteurs nord-américains sur le marché des batteries.

Avec des renseignements d’Inside Ev’s

Le texte Vers une parité des prix pour les véhicules à essence et électrique en 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile