Toyota au Canada : 60 ans et 60 photos d’un océan à l’autre (1ère partie)

En août dernier, Toyota entreprenait un voyage complètement fou, soit la traversée du Canada, d’un océan à l’autre, afin de célébrer sa 60e année en sol canadien. C’est en effet en 1964 que la compagnie a lancé ses activités chez nous, de façon très modeste, a-t-on besoin de le rappeler.

Voir aussi : Toyota Canada fête ses 60 ans, d’un océan à l’autre

Ce voyage, il a été divisé en six vagues importantes. Il s’est amorcé à Saint-Jean, Terre-Neuve, pour s’arrêter à Victoria, en Colombie-Britannique, avec des étapes à Halifax, Montréal, North Bay, Winnipeg et Calgary, en passant par Québec, Ottawa, Thunder Bay, Saskatoon, Edmonton et Vancouver, entre autres.

À chacune des six vagues, un groupe de journalistes triés sur le volet venait rejoindre le convoi. Auto123 s’est retrouvé, en raison d’un concours de circonstances, sur trois des six vagues, ce qui fait que c’est la moitié du pays que nous avons parcouru au volant de véhicules Toyota.

Votre humble serviteur s’est farci la première vague (Saint-Jean à Halifax), ainsi que les étapes 3 et 4, qui nous ont menés de Montréal à Winnipeg.

Un voyage mémorable, avec des arrêts ciblés et stratégiques, que ce soit pour visiter un concessionnaire qui se démarque, un endroit qui a été important dans l’histoire de Toyota, ou encore un point d’intérêt se trouvant sur notre route.

Comment vous résumer le tout, sans vous ennuyer, et sans vous garder prisonnier pendant des heures en raison de la quantité de choses qu’il y aurait à raconter ? Avec deux galeries photo relatant l’essentiel de cette traversée historique du pays. En tout, 60 clichés.

Saint-Jean à North Bay

Allons-y sans plus tarder avec la première moitié de ce périple, avec 32 photos qui couvrent les vagues 1 à 3, qui a mené les participants jusqu’à North Bay, en Ontario.

kilomètre 0

C’est une tradition un peu partout à travers la planète, et ça représente toujours un point d’intérêt amusant pour les touristes… ou les aventuriers. On parle ici du point de départ d’une route, d’un parcours, souvent identifié comme le kilomètre ou le mile 0. Celui photographié marque le début de l’autoroute Transcanadienne qui, comme son nom l’indique, permet de traverser le pays. Elle a été inaugurée en 1962.

Kilomètre 0, à Saint-Jean
Kilomètre 0, à Saint-Jean | Auto123.com

Saint-Jean, Terre-Neuve

Plusieurs clichés ont été pris à Saint-Jean, mais celui-ci représente bien la ville, dont l’une des principales activités commerciales est la pêche. C’est à cet endroit précis que nous avons pris notre premier souper, la veille de notre départ.

Un port de pêche à Saint-Jean, Terre-Neuve
Un port de pêche à Saint-Jean, Terre-Neuve | Auto123.com

Toyota Crown Signia 2025

À chacune des vagues du voyage, quatre véhicules étaient mis à la disposition des participants, qui y allaient de rotations parfois planifiées, parfois aléatoires, tout au long du parcours. Deux modèles ont fait le voyage en entier, soit la Crown Signia, ainsi que le Land Cruiser. La raison ? En 1964, Toyota proposait au Canada la berline Crown, ainsi que l’utilitaire Land Cruiser. Une belle façon de boucler la boucle.

Toyota Crown Signia 2025
Toyota Crown Signia 2025 | Auto123.com

Toyota Cressida 1979

Non, cette Cressida 1979 n’a pas fait le voyage avec nous. Elle nous a été prêtée pendant quelques heures lors de notre première journée, gracieuseté du propriétaire d’une concession située près de Saint-Jean. L’auteur de ces lignes ne s’est pas fait prier pour en prendre le volant et ajouter quelque 25 km à son compteur (qui en comptait quelque 86 000 seulement).

La Toyota Cressida 1979
La Toyota Cressida 1979 | Auto123.com

Toyota Corolla hybride 2024

Cette Corolla hybride faisait partie du parc de véhicules de cette première vague, mais ce qui compte ici, c’est plutôt l’endroit où est photographiée la voiture, soit le site où la première usine de Toyota a été construite au pays, dans la région du Cap Breton. Le champ est vide aujourd’hui, mais il était particulier de se trouver là où tout a commencé pour la compagnie au pays, et où l’on construisait des Toyota « canadiennes » en 1968.

Toyota Corolla hybride 2024
Toyota Corolla hybride 2024 | Auto123.com

Toyota GR86 2024

Il a fallu tirer à la courte paille pour prendre le volant de cette GR86 Trueno, surtout en s’approchant de la célèbre Piste de Cabot, connue de tous sous le nom de Cabot Trail.

Toyota GR86 2024
Toyota GR86 2024 | Auto123.com

Arrivée au traversier

Pour passer de Terre-Neuve à la Nouvelle-Écosse, il faut prendre le traversier opéré par Marine Atlantique. Un trajet de six à sept heures, ou plus, si la mer décide de ne pas coopérer. À notre arrivée, on ne voyait même pas le bateau tellement la brume était dense. Cette photo a été prise vers 11 h 30, au moment où nous entrions sur le bateau.

Traversier de Terre-Neuve à la Nouvelle-Écosse
Traversier de Terre-Neuve à la Nouvelle-Écosse | Auto123.com

Le traversier

Le voici, ce traversier. En fait, c’est un modèle identique que nous avons croisé. Pour ceux que ça intéresse, Marine Atlantique opère quatre navires pour effectuer les traversées qu’elle offre.

Durant la traversée
Durant la traversée | Auto123.com

Le Big Fiddle

En débarquant en Nouvelle-Écosse, nous avons passé la nuit à North Sydney. Le lendemain, avant de prendre la route, nous avons effectué un arrêt à l’endroit où se trouve le plus gros violon. L’instrument s’élève sur 60 pieds, pèse 10 tonnes, et est fait d’acier. Et pourquoi ? Il représente la musique traditionnelle locale, tout simplement.

Big Fiddle
Big Fiddle | Auto123.com

La Piste Cabot

La fameuse Cabot Trail, un tracé d’une longueur de quelque 300 km. Elle réalise une boucle autour de la pointe nord de l’île, passant par les Hautes Terres du Cap-Breton. Son nom, elle le doit à l’explorateur vénitien Giovanni Caboto, rebaptisé Jean (John) Cabot. Sa construction s’est terminée en 1932. Évidemment, elle offre quelques points de vue spectaculaires, tant à l’intérieur des terres que sur le bord de la mer, comme en témoigne la photo suivante.

À l'entrée de la Piste Cabot
À l’entrée de la Piste Cabot | Auto123.com

La Piste Cabot

Voici LA photo que vous allez trouver partout sur le Net et dans les dépliants de voyages lorsqu’il est question de la Piste Cabot. Les touristes sont nombreux sur cette route, que ce soit à moto, en voiture, ou encore en autobus, dans le cadre de voyages organisés.

La Piste Cabot - Vue du ciel
La Piste Cabot – Vue du ciel | Auto123.com

Toyota Land Cruiser 2024

Voici l’autre véhicule qui faisait partie de cette première vague, et qui a aussi accompagné tout le monde jusqu’à la fin du parcours. J’ai réalisé cette photo près d’un petit village, après avoir traversé la Piste Cabot. Fait amusant, ce Land Cuiser est un modèle de préproduction, ce qui fait que ses jours sont comptés. Il était donc facile pour Toyota de l’inclure dans cette balade où il allait accumuler des kilomètres à la tonne sans conséquences, puisqu’il ne peut pas être revendu au public.

Toyota Land Cruiser 2024
Toyota Land Cruiser 2024 | Auto123.com

Les couleurs de la région

Lorsqu’on voit des immeubles peints de cette façon, soit avec plein de couleurs pour représenter chaque adresse, il faut savoir qu’il s’agit d’une vieille tradition dans les maritimes. Certains nous racontaient qu’on l’exigeait à certains endroits, pour la reconnaissance des adresses précises, mais historiquement, c’était aussi une façon pour les pêcheurs de voir leur maison à partir de la mer. Quoiqu’il en soit, c’est devenu une tradition au fil des années. Aussi, une façon pour les locaux de montrer leur différence, leur unicité.

Couleurs des maisons
Couleurs des maisons | Auto123.com

Les véhicules de la vague 2

Pour le trajet de Halifax à Montréal, où je prenais congé, deux véhicules faisaient de même, alors que deux autres rejoignaient l’alignement, soit une GR Supra, ainsi que la berline Crown, comme on peut le voir sur cette photo. Les nouveaux venus sont flanqués du Land Cruiser, ainsi que de la nouvelle familiale Crown Signia.

Les véhicules de la vague 2
Les véhicules de la vague 2 | Auto123.com

Musée Steele Wheels Motor

Avant de quitter la ville d’Halifax, le groupe avait un arrêt prévu au musée Steele Wheels Motors, où les intéressés ont pu admirer des dizaines de véhicules classiques, y compris ce vieux Land Cruiser qui se trouve dans un état magnifique.

Musée Steele Wheels Motor
Musée Steele Wheels Motor | Auto123.com

Peggy’s Cove

Comment faire un détour près d’Halifax sans un arrêt à Peggy’s Cove ? L’endroit est prisé par les touristes pour son phare et sa beauté naturelle avec ses rochers imposants. La région est reconnue pour ses sentiers de randonnée, ses plans d’eau propices aux excursions en kayak, ses baleines, ses terrains de golf, ainsi que ses plages.

Peggy’s Cove, en Nouvelle-Écosse
Peggy’s Cove, en Nouvelle-Écosse | Auto123.com

Toyota Grand Highlander

Lors d’un événement du genre, il ne faudrait pas oublier de souligner le travail de l’équipe qui accompagne les participants, soit celle responsable de la logistique, de notre accueil lorsqu’on arrive à un endroit, de la réservation des hôtels et des restaurants. Bref, sans eux, ce genre de voyage est impossible. Évidemment, ces derniers nous accompagnaient au volant de véhicules Toyota. Ici, le modèle utilisé par l’équipe photo et vidéo.

Toyota Grand Highlander
Toyota Grand Highlander | Auto123.com

Pont de la Confédération

Les inscrits à la vague 2 de ce voyage ont eu la chance de traverser le pont de la Confédération afin de faire un saut sur l’Île du Prince-Édouard. D’une longueur de 12,9 km, la structure a été construire entre 1993 et 1997. Elle demeure très impressionnante près de 30 ans plus tard.

Pont de la Confédération
Pont de la Confédération | Auto123.com

Nouveau-Brunswick

L’étape suivante pour le convoi était la province du Nouveau-Brunswick… et son immense panneau d’accueil, plutôt immanquable.

Panneau d’accueil Nouveau-Brunswick
Panneau d’accueil Nouveau-Brunswick | Auto123.com

750 000 km

Cette photo parle d’elle-même en nous faisant voir l’équipe autour d’une Toyota Corolla ayant parcouru 750 000 km, au service du même propriétaire. Elle est aujourd’hui détenue par Acadia Toyota, situé à Moncton, au Nouveau-Brunswick. Les visites de différents concessionnaires à travers le pays ont souvent donné lieu à ce genre de découvertes.

Une Toyota Corolla ayant parcouru 750 000 km
Une Toyota Corolla ayant parcouru 750 000 km | Auto123.com

Toyota 700

Ce fut également le cas chez Mauricie Toyota, où cette magnifique Toyota 700, aussi connue sous le nom de Publica, a pu être admirée de tous. Ce modèle a été produit de 1961 à 1966 par ce qui était alors une petite compagnie japonaise.

Toyota 700
Toyota 700 | Auto123.com

Toyota GR Corolla

Une fois arrivé à Montréal, le temps était venu pour les participants de la vague 2 d’entrer à la maison, alors que ceux de la vague 3 se joignaient au convoi. J’ai alors repris du service, cette fois avec une semaine complète de route devant moi, alors que mon parcours devait me mener à Winnipeg, à la conclusion de la quatrième vague de ce voyage. Pour cette troisième étape, deux nouveaux véhicules se greffaient au groupe, soit une GR Corolla, ainsi qu’une Prius.

Toyota GR Corolla
Toyota GR Corolla | Auto123.com

Toyota Prius

La voici, cette Prius. Et à l’instar de la GR Corolla, elle est photographiée devant le Musée des sciences et de la technologie du Canada, qui est situé à Ottawa. Notre arrêt là-bas marquait le lancement de la deuxième vague, avec une présentation d’un modèle historique que vous allez trouver à la photo suivante.

Toyota Prius
Toyota Prius | Auto123.com

Toyota Prius 1998

Toyota Canada possède en fait l’un des premiers exemplaires de la Prius, plus précisément une version 1998 qui a été importée du Japon. Car, ne l’oublions pas, le modèle a roulé quelques années là-bas avant de faire son début au tournant du siècle chez nous. Sur la photo, Christina Tessier, directrice générale du musée, ainsi que Stephen Beatty, le vice-président et secrétaire général de Toyota Canada.

Toyota Prius 1998
Toyota Prius 1998 | Auto123.com

Centre de distribution des pièces de Toyota

Une fois dans la région de Toronto, quelques visites de lieux importants pour l’entreprise nous attendaient, puisque ses pénates sont installés tout près de la ville reine. Lors de la deuxième journée de cette troisième vague, le premier arrêt a eu lieu au centre de distribution des pièces de Toyota pour l’est du Canada. Comme son nom l’indique, c’est là que sont conservées quantité de composantes servant à la réparation et à l’entretien de modèles. Chaque matin, ce sont des milliers de pièces qui prennent la direction de différents ateliers de Toyota. L’organisation est franchement impressionnante.

Centre de distribution des pièces de Toyota
Centre de distribution des pièces de Toyota | Auto123.com

Siège social de Toyota Canada

Notre deuxième arrêt de cette journée était au siège social de l’entreprise, qui est précisément situé à Scarborough, en bordure de l’autoroute 401. Sur place, plusieurs vieux modèles, dont cette magnifique Corolla Sprinter de la fin des années 60.

Corolla Sprinter
Corolla Sprinter | Auto123.com

Centre de traitement postproduction

Qu’arrive-t-il lorsqu’un véhicule Toyota arrive au Canada en provenance d’une autre usine et qu’il ne contient pas toutes les spécifications ou options choisies par son acheteur canadien ? Il passe par le centre de traitement postproduction de l’entreprise, situé tout près du siège social. Là, on ajoute aux modèles ce qui leur manque pour qu’ils soient complets et conformes aux spécificités d’ici. Entre 280 et 400 véhicules transitent par ce centre chaque jour.

Centre de traitement postproduction
Centre de traitement postproduction | Auto123.com

Toyota Corolla 1989

Voici la première voiture fabriquée à l’usine ontarienne de Toyota, soit une Corolla 1989, fabriquée à la fin de 1988, lors de l’ouverture des installations.

Toyota Corolla 1989
Toyota Corolla 1989 | Auto123.com

Lexus RX 2004

Et voici le premier véhicule Lexus fabriqué au Canada. En fait, le premier Lexus assemblé à l’extérieur du Japon. Aujourd’hui, l’usine de Toyota Canada (TMMC pour Toyota Motor Manufacturing Canada) fabrique le Toyota RAV4, ainsi que les Lexus NX et RX.

Lexus RX 2004
Lexus RX 2004 | Auto123.com

Onze millionième véhicule fabriqué au pays

Un petit nouveau s’est joint à notre groupe pour cette traversée du pays, soit le onze millionième véhicule fabriqué par Toyota au Canada, en l’occurrence un RAV4, bien identifié pour l’occasion.

Onze millionième véhicule fabriqué au pays
Onze millionième véhicule fabriqué au pays | Auto123.com

Sa production

Le voici d’ailleurs, ce véhicule historique, en cours de fabrication.

Le onze millionième RAV4 lors de sa construction
Le onze millionième RAV4 lors de sa construction | Auto123.com

Le partenaire Yamaha

Lors de cette dernière journée de voyage avec la troisième vague, un arrêt était prévu pour des essais hors route de véhicules tout-terrain Yamaha. Et quel est le rapport avec Toyota ? En fait, les deux entreprises sont partenaires depuis longtemps, une chose facilitée par le fait qu’ils ne sont pas en concurrence, puisque Yamaha ne fabrique pas de voitures. Si l’on recule dans l’histoire, on trouve des moteurs développés en collaboration avec Yahama sous le capot de modèles de la compagnie, dont l’incroyable Lexus LFA qui a été commercialisée il y a plus de 10 ans.

Véhicules hors-route de marque Yamaha
Véhicules hors-route de marque Yamaha | Auto123.com

Contenu original de auto123.

Le texte Les 60 ans de Toyota au Canada, en photos provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Aimeriez-vous savoir quels sont les véhicules neufs qui, selon nous, offrent le meilleur rapport qualité-prix en 2025 ? Lisez la suite.

C’est à nouveau le moment de l’année où nous jetons un coup d’œil sur les véhicules qui offrent le meilleur rapport qualité-prix à travers plusieurs catégories. Une fois de plus, nous ne recherchons pas nécessairement le meilleur prix, mais plutôt la meilleure offre entre le coût et les caractéristiques offertes.

VUS sous-compact : Chevrolet Trailblazer

Le Chevrolet Trailblazer Activ
Le Chevrolet Trailblazer Activ | Auto123.com

Si vous recherchez un véhicule à traction intégrale abordable, le Trailblazer mérite que l’on s’y attarde. La version LS se vend à partir de 31 533 $, ce qui en fait l’un des véhicules à quatre roues motrices les moins chers au Canada. De plus, il profite d’un style moderne et branché.

Le Chevrolet Trailblazer RS
Le Chevrolet Trailblazer RS | Auto123.com
Le Chevrolet Trailblazer Activ, intérieur
Le Chevrolet Trailblazer Activ, intérieur | Auto123.com

Sa puissance n’est pas négligeable non plus ; elle provient d’un moteur 3-cylindres turbo de 1,3 litre qui produit 155 chevaux et 174 lb-pi de couple. La boîte automatique à neuf rapports permet de profiter d’accélérations très correctes avec une simple pression sur l’accélérateur. La consommation combinée est à 8,6 litres/100 km.

VUS à trois rangées : Mitsubishi Outlander PHEV

Le Mitsubishi Outlander PHEV
Le Mitsubishi Outlander PHEV | Auto123.com

Déjà, le fait que l’Outlander PHEV propose de série trois rangées lui donne un avantage. Règle générale, il faut grimper dans la hiérarchie des modèles pour trouver un véhicule hybride rechargeable pouvant accueillir sept ou huit personnes. L’Outlander PHEV est offert en version de base à moins de 50 000 $.

En outre, l’Outlander bénéficie, comme tous les produits Mitsubishi neufs, d’une excellente garantie de 10 ans ou 160 000 km sur le groupe motopropulseur.

En ce qui concerne le fameux rapport qualité-prix, maintenant que l’Outlander PHEV offre 61 km d’autonomie, vous pouvez presque le considérer comme un véhicule électrique à part entière si vos trajets quotidiens sont courts ou si vous disposez d’installations de recharge au bureau comme à la maison.

Ces trajets se feront dans le confort, soit dit en passant. Lorsque l’Outlander a été redessiné il y a deux ans, Mitsubishi a mis l’accent sur la qualité de l’intérieur et de la finition. Ces éléments ont été considérablement améliorés par rapport à la génération précédente.

Voir aussi : Mitsubishi Outlander PHEV 2024, essai à long terme, 1e partie : qui sont ses parents ?

Le Mitsubishi Outlander PHEV, de profil
Le Mitsubishi Outlander PHEV, de profil | Auto123.com
Le Mitsubishi Outlander PHEV, intérieur
Le Mitsubishi Outlander PHEV, intérieur | Auto123.com

Sportive : Hyundai Elantra N

La Hyundai Elantra N
La Hyundai Elantra N | Auto123.com

La Hyundai Elantra N a profité de mises à jour pour 2024, améliorant ce qui était déjà une offre solide. Le style avant a profité des modifications les plus notables, la voiture présentant désormais des phares plus fins et une calandre redessinée. La dernière version était déjà très réussie à ce chapitre ; la mise à jour ajoute du sérieux à l’ensemble.

La version N est équipée d’un moteur 4 cylindres turbo de 2,0 litres développant 276 chevaux et 289 lb-pi de couple. Cette puissance est transmise aux roues avant par l’intermédiaire d’une boîte manuelle à six rapports ou d’une boîte automatique à sept rapports et à double embrayage. Les deux sont des transmissions axées sur les performances.

La Hyundai Elantra N, arrière
La Hyundai Elantra N, arrière | Auto123.com
La Hyundai Elantra N
La Hyundai Elantra N | Auto123.com

La tenue de route, quant à elle, peut s’adapter à de nombreuses circonstances. Vous disposez de deux modes de conduite intégrés et de deux réglages personnalisables, que vous pouvez organiser à votre guise.

Le tout pour moins de 40 000 $, avant les taxes.

Véhicule électrique : Chevrolet Equinox EV

Le Chevrolet Equinox EV
Le Chevrolet Equinox EV | Auto123.com

Il n’arrive pas souvent qu’un constructeur prenne l’un de ses modèles les plus populaires et lui ajoute une version entièrement électrique, mais c’est précisément ce que Chevrolet a fait avec l’Equinox EV.

Le modèle à essence existe toujours, mais cette version électrique est une créature complètement distincte. Elle arbore un bouclier avant plus moderne, propose des options de peinture bicolore et livre des jantes uniques.

L’autonomie est estimée à 513 km pour la version à traction, qui est également le modèle d’entrée de gamme dont le prix de base est légèrement supérieur à 50 000 $ avant les incitatifs gouvernementaux.

Voir aussi : Chevrolet Equinox EV 2024, premier essai : un coup de circuit

Voir aussi : Chevrolet Equinox EV 2024, essai routier : quand Chevrolet mène la charge

Le Chevrolet Equinox EV, arrière
Le Chevrolet Equinox EV, arrière | Auto123.com
Le Chevrolet Equinox EV, intérieur
Le Chevrolet Equinox EV, intérieur | Auto123.com

Sous-compacte : Nissan Versa

La Nissan Versa
La Nissan Versa | Auto123.com

La Versa revient comme championne du rapport qualité-prix dans ce segment, mais avec un astérisque, car avec le départ de modèles comme la Kia Rio, il n’y a plus vraiment de concurrence à ce chapitre.

Cela ne veut pas dire que la Versa n’est pas un bon choix pour les couples et les petites familles. Elle se démarque toujours de sa catégorie en matière d’espace intérieur et de capacité de chargement. De plus, elle a une belle allure, surtout en version SR, qui propose des jantes plus agressives, une calandre foncée et des rétroviseurs extérieurs de couleur contrastante.

La Nissan Versa, intérieur
La Nissan Versa, intérieur | Auto123.com

Avec un prix d’appel de seulement 20 498 $, la Versa continue d’offrir un rapport qualité-prix qui surpasse même l’ultra bon marché Mitsubishi Mirage.

Berline intermédiaire : Hyundai Sonata

La Hyundai Sonata
La Hyundai Sonata | Auto123.com

Il n’y a rien de plus rafraichissant qu’un petit vent de fraicheur, n’est-ce pas ? La Sonata a profité d’une mise à niveau en 2024 qui l’a vu recevoir une barre lumineuse ultramince à l’avant ainsi que des phares abaissés qui s’harmonisent bien avec le nouveau langage stylistique Sensuous Sportiness de la marque.

Ces dernières années, Hyundai a également relevé le défi en termes de qualité de construction et d’équipements, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. La Sonata hérite de cette approche, avec en prime des équipements tels qu’un tableau de bord à affichage numérique (en option), des sièges avant et un volant chauffants, des sièges avant à réglages électriques et des sièges en cuir synthétique de série.

Vous pouvez même ajouter la transmission intégrale pour 2000 $ et maintenir le coût sous les 40 000 $.

La Hyundai Sonata, arrière
La Hyundai Sonata, arrière | Auto123.com
La Hyundai Sonata, intérieur
La Hyundai Sonata, intérieur | Auto123.com

Voiture compacte : Toyota Corolla

La Toyota Corolla Hybride
La Toyota Corolla Hybride | Auto123.com

Dans le segment des voitures compactes, la diversité des groupes motopropulseurs avec la représentante de Toyota fait l’envie des autres. Il existe une berline et un modèle à hayon à cinq portes, des motorisations à traction et à rouage intégral, ainsi que des options à essence ou hybrides.

De plus, quel que soit le modèle choisi, vous ne dépasserez jamais les 40 000 $.

Voir aussi : La Toyota Corolla hybride 2024, essai routier : gagnant-gagnant

La Toyota Corolla
La Toyota Corolla | Auto123.com
La Toyota Corolla, intérieur
La Toyota Corolla, intérieur | Auto123.com

Du lot, le meilleur choix est sans conteste la version LE AWD qui vous offre la transmission intégrale avec un moteur hybride, des sièges avant et un volant chauffants, la dernière série de caractéristiques de sécurité de Toyota, les applications Apple CarPlay et Android Auto (connexion sans fil) et le démarrage par bouton-poussoir. Le tout pour un peu plus de 30 000 $ et, si l’on tient compte des économies de carburant associées à un groupe motopropulseur hybride, l’affaire est encore plus alléchante.

VUS compact : Mazda CX-5

Le Mazda CX-5
Le Mazda CX-5 | Auto123.com

Au risque d’être accusé d’un manque d’imagination, nous ne voyons pas pourquoi le CX-5 ne serait pas, une fois de plus, notre choix dans cette catégorie pour 2025.

Il reste l’un des plus beaux véhicules du segment et sa tenue de route est à la hauteur de son allure sportive. À l’intérieur, on retrouve des matériaux de première qualité et maintenant que Mazda a mis à jour sa technologie multimédia, il n’est plus aussi à la traîne dans ce domaine.

De plus, il y a le prix : 32 550 $ pour le modèle GX, avec des jantes en alliage de 17 pouces, des phares à DEL, des modes de conduite sport et tout-terrain, deux ports USB-C à l’avant et des sièges avant chauffants à trois niveaux. C’est un excellent rapport qualité-prix pour un modèle d’entrée de gamme.

Voir aussi : Mazda CX-5 2025 : peu de changements pour la vedette de la marque

Le Mazda CX-5, avant
Le Mazda CX-5, avant | Auto123.com
Le Mazda CX-5, intérieur
Le Mazda CX-5, intérieur | Auto123.com
Le Mazda CX-5, de profil
Le Mazda CX-5, de profil | Auto123.com

Véhicule utilitaire : Ford Maverick

Le Ford Maverick
Le Ford Maverick | Auto123.com

Il est vrai que vous ne pourrez pas transporter autant de choses dans un Maverick que dans un Toyota Tacoma, et que vous n’aurez pas les capacités tout-terrain d’un Jeep Gladiator. Mais cela fait longtemps que nous n’avons pas vu un véhicule qui allie la praticité à la vie quotidienne comme le fait le Maverick.

Vous pouvez choisir entre la traction ou le rouage intégral, un 4 cylindres turbo de 2,0 litres développant 250 chevaux ou un système hybride (4-cylindres de 2,5 litres) qui vous permettra d’atteindre une consommation combinée de 6,3 litres/100 km.

Voir aussi : Ford Maverick 2025 : la traction intégrale avec l’hybridité et une nouvelle version

Le Ford Maverick, trois quarts avant
Le Ford Maverick, trois quarts avant | Auto123.com
Le Ford Maverick, intérieur
Le Ford Maverick, intérieur | Auto123.com

Pour couronner le tout, vous jouissez d’un habitacle bien insonorisé et de tous les équipements nécessaires, y compris le tout dernier système Ford Sync avec écran tactile de huit pouces, de même que les applications Apple CarPlay et Android Auto.

VUS à deux rangées : Subaru Outback

Le Subaru Outback
Le Subaru Outback | Auto123.com

La transmission intégrale de série ? Oui. Un style robuste ? Oui. Un habitacle spacieux ? Oui, grâce à l’immense espace de chargement à l’arrière, qui est facile à utiliser grâce à la hauteur de caisse qui est presque semblable à celle d’une voiture.

Voir aussi : Subaru Outback Onyx 2024, essai : une familiale des plus accueillantes

Le Subaru Outback, trois quarts arrière
Le Subaru Outback, trois quarts arrière | Auto123.com
Le Subaru Outback, intérieur
Le Subaru Outback, intérieur | Auto123.com

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi l’Outback de Subaru est de retour dans le cercle des gagnants cette année. Tout cela sans même parler du gros moteur à 4-cylindres de 2,5 litres, dont les 182 chevaux et 176 lb-pi de couple se montrent suffisants.

Fourgonnette : Toyota Sienna

La Toyota Sienna
La Toyota Sienna | Auto123.com

Une fois de plus pour 2024, la Sienna a battu toutes ses concurrentes, en grande partie grâce à la disponibilité d’un moteur hybride et d’une transmission intégrale. Aucun autre constructeur n’a été en mesure de le faire, bien qu’il y ait une nouvelle concurrence sous la forme des versions hybrides de la Kia Carnival.

Pour l’instant, la Sienna conserve sa couronne. La Honda Odyssey est peut-être plus élégante et la Chrysler Pacifica offre une finition intérieure de qualité (sans parler des sièges Stow n’ Go), mais la Sienna demeure la référence.

Voir aussi : Toyota Sienna 2024 : détails et prix pour le Canada

La Toyota Sienna, volant, tableau de bord
La Toyota Sienna, volant, tableau de bord | Auto123.com
La Toyota Sienna, sièges
La Toyota Sienna, sièges | Auto123.com
La Toyota Sienna, habitacle
La Toyota Sienna, habitacle | Auto123.com

Contenu original de auto123.

Le texte Rapport qualité-prix : Top 10 des modèles à considérer en 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Pour fêter ses 60 ans au Canada, Toyota a effectué la traversée du pays. Voici, en photos, un récit de cette aventure (deuxième partie).

Voir aussi : Les 60 ans de Toyota au Canada, en photos

Toyota Land Cruiser Série 70

Au début de la quatrième vague du voyage, un arrêt était prévu chez Miller Technology, une entreprise spécialisée dans la conversion de vieux modèles Land Cruiser pour l’industrie minière, très présente dans ce coin du pays.

Et pourquoi de vieux Land Cruiser ? Car ils sont plus résistants que n’importe quel autre modèle lorsque soumis aux conditions atroces que l’on retrouve sous terre. Règle générale, les véhicules sont bons pour des périodes de trois à cinq ans, contrairement à six à neuf mois pour une camionnette moderne traditionnelle.

Toyota Land Cruiser Série 70
Toyota Land Cruiser Série 70 | Auto123.com

Le gros Cinq Sous

Avec des mines d’extraction de nickel dans la région de Sudbury, c’est sans surprise qu’on découvre un monument surnommé le Gros Cinq Sous, où une immense pièce représentant le design de 1951 a été érigée pour commémorer le bicentenaire de l’isolation du nickel (1751). Le monument a été inauguré en 1964.

Le gros Cinq Sous, près de Sudbury
Le gros Cinq Sous, près de Sudbury | Auto123.com

Les paysages en Ontario

La route est longue entre North Bay et Thunder Bay. On parle de 1139 kilomètres, en passant par le tracé qui longe le lac Supérieur et qui passe par la ville de Sault-Saint-Marie. Lorsqu’on regarde la carte, on s’imagine un chemin long et ennuyeux. Il est long, mais pas ennuyeux, alors qu’on a droit à des paysages très agréables à admirer.

Paysage entre North Bay et Thunder Bay
Paysage entre North Bay et Thunder Bay | Auto123.com

Wayne Toyota

À Thunder Bay, une ville de quelque 110 000 habitants, nous avons effectué un arrêt chez Wayne Toyota, l’un des concessionnaires les plus prolifiques de la marque au pays. Sans trop de surprises, les propriétaires nous ont confirmé que les ventes de camionnettes étaient dominantes là-bas, et qu’on écoulait moins de Prius, mais n’empêche, la concession et la marque sont très impliquées au sein de la communauté.

Concessionnaire Wayne Toyota, à Thunder Bay
Concessionnaire Wayne Toyota, à Thunder Bay | Auto123.com

Toyota Corolla Cross

De nouveaux véhicules se sont ajoutés au convoi pour cette quatrième vague, dont le VUS sous-compact Corolla Cross qui nous a prouvé une fois de plus qu’il était une solution efficace pour ceux à la recherche d’un modèle pratique et économe à l’usage.

Toyota Corolla Cross 2025
Toyota Corolla Cross 2025 | Auto123.com

Toyota RAV4

À l’entrée du Manitoba, le onze millionième véhicule construit par Toyota au Canada, un VUS RAV4, a servi de modèle pour une photo commémorative. L’exemplaire s’est joint au convoi à la suite de notre visite de l’usine Toyota de Cambridge, en Ontario.

Onze millionième véhicule construit par Toyota au Canada
Onze millionième véhicule construit par Toyota au Canada | Auto123.com

Centre du Canada

Une vingtaine de minutes avant d’arriver à Winnipeg, un petit monument attire les touristes, soit l’endroit où se trouve le centre du Canada. L’occasion était parfaite pour marquer cette étape importante pour le convoi, avec une photo des deux véhicules appelés à faire la traversée entière du pays, soit la familiale Crown Signia, ainsi que le VUS Land Cruiser.

Le centre du Canada
Le centre du Canada | Auto123.com

Les Prairies

Au lancement de cette cinquième vague du voyage, qui allait mener les participants à Calgary, en Alberta, l’auteur de ces lignes est rentré à la maison pour un repos bien mérité. Nous vous relatons tout de même la suite du voyage effectué par le groupe en vous partageant les grands moments et quelques-uns des arrêts effectués, à commencer par cette image qui résume bien ce qui attendait les gens lors de cette autre journée sur la route ; des champs de blé à perte de vue.

Les Prairies
Les Prairies | Auto123.com

Saskatchewan

Une photo d’usage a aussi été réalisée à l’entrée de la Saskatchewan, la province qui est prise en sandwich entre le Manitoba et l’Alberta.

Saskatchewan
Saskatchewan | Auto123.com

Saskatoon

La principale ville visitée après Winnipeg a été Saskatoon, qui est aussi la municipalité la plus peuplée de la Saskatchewan, juste devant Régina, qui en est la capitale. La Saskatchewan est reconnue comme le grenier à blé du Canada, mais la province est aussi un acteur important du milieu pétrolier et de l’industrie minière, entre autres pour la production de potasse et d’uranium, dont elle est l’un des chefs de file mondiaux.

Saskatoon
Saskatoon | Auto123.com

Wanuskewin Heritage Park

Toujours à Saskatoon, à l’entrée du Wanuskewin Heritage Park, il est possible de voir une série de sculpture qui raconte l’histoire des peuples autochtones des plaines du Nord et la façon dont ils chassaient les bisons qui peuplaient la Saskatchewan. Ils étaient en fait chassés pour courir à leur perte au bout d’une falaise où les membres de la tribu les attendaient en bas pour récolter les corps (et tuer les survivants) pour ensuite utiliser chaque partie de l’animal pour les besoins de survie (nourriture, fabrication d’outils, etc.).

Wanuskewin Heritage Park
Wanuskewin Heritage Park | Auto123.com

ENS Toyota et sa Corolla 1977

Le groupe s’est ensuite rendu chez ENS Toyota, un concessionnaire qui propose les produits de la marque depuis plus de 50 ans et qui se veut un acteur important de la communauté. Ce fut aussi l’occasion d’admirer certains véhicules anciens sur place, dont de vieux Land Cruiser, ainsi que cette superbe Corolla 1977.

La Toyota Corolla 1977
La Toyota Corolla 1977 | Auto123.com

L’hydrogène

C’est bien connu, Toyota croit toujours en l’hydrogène. Le groupe a visité à ce propos l’aéroport d’Edmonton, où il a découvert les efforts de transition de l’aéroport vers l’utilisation de l’hydrogène, avec bien entendu des produits Toyota alimentés par cette source.

Toyota à l’hydrogène
Toyota à l’hydrogène | Auto123.com

Ville fantôme de Rowley, Alberta

Situé juste au sud de Drumheller, le petit village de Rowley compte aujourd’hui 12 habitants. Il en comptait 500 dans les années 1920. Les résidents actuels préfèrent parler de leur bled comme d’un « village historique » plutôt que d’une « ville fantôme ». Le village compte un garage, une église, une banque, un magasin, un bar, une salle communautaire et trois silos à grains. La plupart de ces biens appartiennent aux habitants, il est donc important de les explorer en gardant cela à l’esprit. L’été, des visites organisées sont accessibles aux visiteurs. On peut voir sur la photo un des véhicules qui a été ajouté au convoi pour cette vague, soit la camionnette Tacoma, repensée pour 2024.

Ville fantôme de Rowley, Alberta
Ville fantôme de Rowley, Alberta | Auto123.com

Silos à grain

À Rowley, les participants ont pu admirer les silos à grain, conçus pour la conservation des céréales. La valeur patrimoniale du complexe de silos à grains de la Searle Grain Company réside dans son association avec le développement des installations de manutention et d’expédition des grains dans la province. C’est aujourd’hui une signature de la région et un rappel de l’histoire de la province.

Silos à grain à Rowley
Silos à grain à Rowley | Auto123.com

Drumheller, Alberta

Lorsqu’il est question de la ville de Drumheller, il est question de dinosaure. Drumheller se trouve dans la région des Badlands de l’Alberta, une zone géologique unique qui contient l’une des concentrations de fossiles de dinosaures les plus élevées au monde. Un passage dans la région doit comprendre un arrêt sur place.

Ville de Drumheller, Alberta
Ville de Drumheller, Alberta | Auto123.com

Drumheller

La Toyota Crown Signia est ici photographiée devant le plus gros dinosaure de la planète. Il est possible d’entrer et de grimper les 106 marches qui mènent à l’intérieur de sa gueule, pour une vue imprenable de la région. Tyra (le nom du dinosaure) est haute de 86 pieds et sa bouche peut accueillir 12 visiteurs. Son poids : 145 000 livres. Le projet de sa construction a été lancé en 1999 et la structure a été complétée en 2000.

Toyota Crown Signia à Drumheller
Toyota Crown Signia à Drumheller | Auto123.com

Toyota Camry

La Toyota Camry fait peau neuve pour 2025 et elle nous avait été présentée en avril dernier. Elle était de cette cinquième vague du voyage.

Toyota Camry
Toyota Camry | Auto123.com

Musée Gasoline Alley

Le musée Gasoline Alley, qui est situé dans le Heritage Park de Calgary, a été le premier arrêt de la sixième vague médiatique qui a pris part à cette traversée du Canada. Ironiquement, le musée célébrait aussi ses 60 ans en 2024. Il regroupe l’une des plus grandes collections accessibles au public de véhicules anciens datant d’avant les années 1950, ainsi que d’objets restaurés liés au pétrole et au gaz, la force motrice de l’économie albertaine.

Musée Gasoline Alley
Musée Gasoline Alley | Auto123.com

Toyota Toyopet Crown

Lors de la sixième vague, trois concessionnaires ont été visités, soit Heninger Toyota, OpenRoad Toyota Richmond et Nanaimo Toyota. Cette magnifique berline Toyopet a retenu l’attention des visiteurs chez Heninger Toyota, dont plusieurs n’avaient probablement jamais eu l’occasion d’en voir une en personne.

Toyota Toyopet Crown
Toyota Toyopet Crown | Auto123.com

Toyota Publica

Il en va de même pour cette Toyota Publica, toujours chez la concession Heninger. Cette voiture a fait partie des modèles qui ont été offerts aux consommateurs canadiens lors de la première année de Toyota au Canada, en 1964. Sa production n’a compté que pour une fraction des quelque 750 modèles fabriqués lors de la première année, si bien qu’elle est très rare au pays.

Toyota Publica
Toyota Publica | Auto123.com

HTEC

À Kelowna, en Colombie-Britannique, il existe une station de ravitaillement en hydrogène. Le groupe en a profité pour prendre le volant d’une Mirai qui s’est alors joint au convoi.

Station de ravitaillement en hydrogène à Kelowna
Station de ravitaillement en hydrogène à Kelowna | Auto123.com

Open Road Toyota Richmond

À la concession Open Road de Richmond, en Colombie-Britannique, c’est une vieille camionnette Toyota qu’il a été possible de découvrir, dans son état d’origine. Dans l’Ouest canadien, où les hivers sont beaucoup moins rigoureux, il est possible de trouver plusieurs véhicules anciens non restaurés, car le climat leur a permis de traverser le temps.

Open Road Toyota à Richmond
Open Road Toyota à Richmond | Auto123.com

Toyota MR2

La MR2 a marqué l’histoire de Toyota, et encore plus celui des amateurs de performance. C’est avec un grand plaisir que le groupe a pu admirer ce vieil exemplaire.

Toyota MR2
Toyota MR2 | Auto123.com

Classiques

Au bureau régional de Richmond, plusieurs propriétaires de classiques s’étaient donné rendez-vous pour participer, à leur façon, aux 60 ans de Toyota au Canada.

Classiques
Classiques | Auto123.com

Le « Mile 0 »

Enfin arrivés à Victoria, en Colombie-Britannique, les participants ont pu atteindre le monument du « Mile 0 », qui marque la fin de la route qui traverse le pays d’un océan à l’autre. Notez qu’au début du voyage, on parlait du kilomètre 0 à Saint-Jean, Terre-Neuve. Pourquoi a-t-on conservé l’appellation « Mile 0 » à Victoria ? Pour des considérations historiques et pour marquer l’héritage et la forte influence britannique et américaine sur l’histoire de la région. Ça fait partie du patrimoine culturel.

Monument du « Mile 0 » à Victoria
Monument du « Mile 0 » à Victoria | Auto123.com

Toyota Land Cruiser et Toyota Crown Signia

Voici les deux véhicules qui ont réalisé la traversée du pays au grand complet. Une photo avec les deux au point d’arrivée s’imposait. Rappelons que les deux modèles ont été choisis pour des raisons évidentes, soit le fait qu’en 1964, on retrouvait au menu canadien un Land Cruiser, ainsi que la berline Crown.

Toyota Land Cruiser et Toyota Crown Signia
Toyota Land Cruiser et Toyota Crown Signia | Auto123.com

Toyota Sienna

D’autres véhicules ont fait la traversée, soit ceux de l’équipe de logistique, sans qui ce périple aurait été impossible. Le hayon de la fourgonnette est un témoin du voyage qui a été entrepris et réalisé sur une période d’environ trois semaines.

Toyota Sienna
Toyota Sienna | Auto123.com

Contenu original de auto123.

Le texte Les 60 ans de Toyota au Canada, en photos (2e partie) provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

À travers toutes les festivités entourant le passage à une nouvelle année, une nouvelle règle du gouvernement, qui sera appliquée par la SAAQ (Société de l’assurance automobile du Québec), est entrée en vigueur en ce 1er janvier 2025.

Cette règle, il n’y a qu’un seul mot pour la décrire : vicieuse.

Quelle est-elle ? À partir de maintenant, ceux qui font l’acquisition d’un véhicule d’occasion âgé de 10 à 14 ans devront payer la taxe de vente du Québec (TVQ) sur la valeur inscrite du véhicule. Jusqu’à maintenant, il était nécessaire de payer la taxe sur tout véhicule usagé ayant moins de 10 ans.

Et comme le stipule le texte de loi des autorités, la TVQ sera calculée sur la valeur estimative du véhicule si celle-ci est plus élevée que le prix de vente convenu entre les parties.

Ainsi, vous vous entendez sur un prix de 2000 $ pour une Honda Civic 2012 de 450 000 km, si le véhicule est évalué à 5000 $, vous allez payer la taxe sur 5000 $. C’est honteux.

Que cela s’applique à des véhicules de cinq ou de six ans, pour éviter les arnaques, d’accord. Mais pas là.

Une vieille pratique admise

Ce que les gens faisaient à l’achat d’un modèle de 10 ans et plus, et âgé de moins de 25 ans (les véhicules anciens doivent être évalués et la taxe est payée sur le montant déterminé), c’est qu’ils déclaraient le prix qu’ils voulaient bien au comptoir de la SAAQ, souvent 1 $.

Ce que cela permettait, c’était d’éviter d’avoir à payer quelques centaines de dollars sur un modèle que l’on venait d’acheter pour 3000 $ ou 4000 $. On s’entend, ce ne sont pas les véhicules de 10 à 14 ans qui ont le plus de valeur sur le marché.

La nouvelle loi va maintenant forcer les gens qui font l’acquisition d’un véhicule de 10 à 14 ans à payer cette taxe. Là où cette mesure est vicieuse, c’est qu’elle s’attaque aux plus démunis. Les gens qui doivent se procurer un modèle âgé de plus de 10 ans le font parce que généralement, ils n’ont pas les moyens de se payer un modèle plus récent. Or, on leur impose une taxe additionnelle.

Nous ne sommes pas toujours d’accord avec toutes les taxes qui touchent les produits de luxe, mais elles s’adressent à des gens qui ont la capacité de payer. Là, on s’attaque aux gens moins bien nantis.

Ça ne passe pas. La colère est grande dans les milieux concernés.

Mais le consommateur devra avaler la pilule et payer, une fois de plus.

Pour ce qui est de la valeur des véhicules, voici les précisions apportées par le gouvernement :

« Pour connaître la valeur estimative d’un véhicule, référez-vous au Guide d’évaluation Hebdo : automobiles et camions légers publié par la société TRADER. Présentement, le guide indique le prix de vente moyen en gros des véhicules pour les 9 dernières années. À compter du 1er janvier 2025, la version électronique du guide indiquera le prix de vente moyen en gros pour les 14 dernières années. »

Le texte La SAAQ va vous arracher un peu plus d’argent à compter d’aujourd’hui provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le 1er décembre 1914, Alfieri Maserati s’associe à ses frères Ettore et Ernesto pour fonder la Societa Anonima Officine Alfieri Maserati à Bologne, en Italie. Ainsi naquit la marque légendaire qui a célébré 110 ans d’histoire au cours du mois dernier.

Parmi les centaines de constructeurs qui ont vu le jour durant les deux premières décennies du 20e siècle, quelques-uns seulement ont survécu jusqu’à ce jour. Bien peu de constructeurs peuvent se vanter d’avoir fait naître une image de marque prestigieuse qui a persisté toutes ces années durant malgré une existence tumultueuse. Après tout, la marque Maserati a changé de propriétaires souvent : Adolfo Orsi a succédé aux frères fondateurs après quelques années, puis la marque a été reprise par successivement par Citroën, De Tomaso, Fiat, Ferrari, FCA et maintenant Stellantis.

Les célébrations de ce 110e étaient, par ailleurs, le prétexte idéal pour dévoiler les plus récentes nouveautés de la marque au trident, un symbole créé par Mario Maserati, l’artiste peintre de la famille. On pense ici à la GT2 Stradale, un bolide de 640 ch, et à la GranTurismo 110 Anniversario, une version exclusive du coupé qui sera proposée en deux couleurs dont chacune sera produite à seulement 55 exemplaires.

De plus, tout au long du mois de décembre, Maserati a invité les passionnés de la marque et ses clients à commémorer ses 110 ans d’histoire. Des événements, présentations et expositions ont donc eu lieu un peu partout sur la planète pour exposer les produits de la marque au grand public, tout en mettant en valeur son héritage. Un communiqué publié par le constructeur italien le 30 décembre en donne un petit aperçu.

Tokyo, Japon : une célébration princière

À Tokyo, Maserati Japon a célébré le 110e anniversaire avec une célébration d’envergure organisée au luxueux hôtel Prince, le 1er décembre. Axé sur le prestige et le luxe, cet événement a été mis en valeur par un impressionnant éventail de 110 Maserati réunies par des propriétaires nippons. La nouvelle GT2 Stradale a eu droit à un dévoilement local animé par Takayuki Kimura, PDG de Maserati Japon, qui a exprimé sa fierté de participer à cette commémoration aux côtés de nombreux invités de marque.

Les festivités comprenaient un tour panoramique en convoi qui a emmené les participants des rues de Tokyo aux paysages pittoresques de Chiba, créant pour tous une expérience rien de moins que mémorable. L’événement s’est terminé par une finale spectaculaire, dont le point culminant a été un impressionnant feu d’artifice.

Miami, Floride : un Gala GT100 signé The Collection

À Miami, le concessionnaire Maserati local, The Collection, a organisé un gala durant la Semaine du design (Miami Design Week) en collaboration avec le Concours Club, un complexe de sports motorisés et de villégiature réservé à ses membres. Organisé le 5 décembre, cet événement a réuni plus de 100 clients et membres distingués du Concours Club pour une soirée teintée de luxe, de créativité et de tradition italienne.

Le communiqué de Maserati rappelle que « les participants ont été impressionnés par l’exposition des voitures légendaires de Maserati, notamment la 8CTF, la MC20 Icona, la MC20 Cielo et la MCXtrema. » Au cours du repas du gala, la GranTurismo 110 Anniversario était naturellement à l’honneur pour rendre hommage à l’héritage de la marque.

Séoul, Corée du Sud : une célébration avec l’Ambassadeur d’Italie

Le 12 décembre, lors d’une prestigieuse réunion organisée à la Résidence de l’Ambassadeur d’Italie à Séoul, la capitale coréenne, Maserati a accueilli 160 invités, dont des représentants des médias et des concessionnaires, pour célébrer. « L’événement a mis en valeur le riche héritage de Maserati ainsi que son engagement indéfectible en faveur de l’innovation, que le dévoilement de la GT2 Stradale a renforcé », rappelle le constructeur dans son communiqué.

Shanghai et Beijing, Chine : on fait les choses en grande

En Chine, deux événements organisés par Maserati le 8 décembre, l’un à Shanghai et l’autre à Beijing, ont permis de réunir des membres de l’organisation She Power, qui œuvre au développement du leadership féminin et d’un réseautage pour les femmes d’affaires, de même que des représentants de 108 médias, dont 38 juges de l’organisation China Car of the Year.

Étalés sur deux jours, ces événements commémoraient à la fois le 110e anniversaire de Maserati, mais aussi les 20 ans de présence de la marque en sol chinois. Un programme étoffé d’activités comprenait notamment un défilé de Maserati dans les rues de Shanghai et un spectacle de DEL qui a illuminé le ciel de la place Shanghai Sinar Mas et du port de la ville.

Modène, Italie : « l’Expérience Trident »

Toutes ces célébrations avaient été précédées par un événement de deux jours baptisé « L’Expérience Trident » et organisé le 30 novembre à Modène, berceau historique de la marque. On y a accueilli un groupe d’invités triés sur le volet parmi lesquels se trouvaient, entre autres, des membres du Maserati Italia Club, les petits-enfants d’Ettore Maserati et la famille Panini, des producteurs de fromage parmesan bien connus qui possède une importante collection de voitures anciennes parmi laquelle on retrouve une vingtaine de Maserati très prisées. L’actrice et chanteuse italienne Matilda De Angelis était également présente.

Le dévoilement de la GranTurismo 110 Anniversario compte parmi les moments marquants de cet événement, tout comme le grand défilé qui a mis en vedette 110 Maserati anciennes et modernes. Le programme comprenait également des visites culturelles enrichissantes et une soirée de gala avec dîner princier à la célèbre Casa Maria Luigia, un hôtel de campagne de Modène géré par le chef primé Massimo Bottura.

Photos : Maserati

Le texte Des passionnés de partout sur la planète célèbrent les 110 ans de Maserati. provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ford Motor Company a annoncé un rappel de 20 484 VUS hybrides en raison de problèmes liés à la batterie haute tension. Ce rappel inclut les Ford Escape et Lincoln Corsair, couvrant les modèles des années 2020 à 2024 aux États-Unis.

Selon l’Administration nationale de la sécurité routière (NHTSA), un défaut de fabrication dans une ou plusieurs cellules de la batterie haute tension pourrait entraîner un court-circuit interne et une défaillance de la batterie.

Quels modèles sont concernés ?

Les véhicules touchés sont :

  • Ford Escape hybride (modèles 2020-2024)
  • Lincoln Corsair hybride (modèles 2020-2024)

Les risques potentiels pour les propriétaires

Le problème pourrait provoquer des interruptions de fonctionnement, augmentant les risques pour la sécurité des conducteurs et des passagers. Bien que Ford n’ait pas encore signalé d’incidents majeurs liés à ce défaut, la prudence reste de mise.

La solution : une mise à jour logicielle et un remplacement si nécessaire

Ford a pris des mesures pour résoudre le problème. Les concessionnaires effectueront :

  1. Une mise à jour du logiciel de contrôle énergétique de la batterie.
  2. Un remplacement complet du pack de batteries haute tension si nécessaire.

Ces réparations seront effectuées gratuitement pour les propriétaires concernés. En attendant, surveillez tout comportement inhabituel de votre véhicule, comme des alertes de batterie ou des pertes de puissance.

Conclusion

Ce rappel s’adresse pour le moment à des véhicules aux États-Unis. Si votre véhicule est concerné, contactez votre concessionnaire dès que possible pour prendre rendez-vous. Les rappels au canada devraient suivre bientôt.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Ford rappelle plus de 20 000 VUS hybrides pour un problème de batterie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

« La voiture sans cheval fait son apparition à Montréal ». Voilà comment La Patrie décrit l’apparition de la première automobile à Montréal dans son édition du 22 novembre 1899, il y a 125 ans. Et le conducteur, Ucal-Henri Dandurand (1866-1941), savait qu’il allait causer une véritable commotion.

Âgé de 33 ans, ce courtier en immobilier prospère allait conduire pour la première fois sa rutilante voiture : une Waltham à moteur à vapeur qu’il aurait payé 750 $ US, une somme considérable alors que le salaire annuel moyen d’un Québécois gravitait entre 250 et 275 $.

Au cours de l’été, lui et son fils Henri, 6 ans, s’étaient rendus à l’usine du constructeur, la New England Motor Carriage Company, pour la commander. Une usine aussi grosse que « l’arrière-boutique d’un plombier », racontera Henri plus tard pour un article publié dans le magazine Perspectives, en janvier 1963.

Fondée à Boston, en février 1899, l’entreprise avait relocalisé son usine dans la petite ville de Waltham, au Massachusetts, en mai. Aujourd’hui, on qualifierait de jeune pousse ce genre d’entreprise; une entreprise qui cessera ses activités en 1902 !

Mais Dandurand savait ce qu’il faisait en achetant cette voiture, comme le rappelle son fils dans l’article de Perspectives : « Homme d’avant-garde, il avait une foi aveugle en la publicité et s’il devint le premier automobiliste de la métropole, c’était plus par souci d’attirer l’attention sur ses affaires que par désir de rouler carrosse. »

En habile homme d’affaires, Dandurand ne fera pas sa ballade « inaugurale » seul. Pour cet événement, qu’il a pris soin d’ébruiter avec l’aide de La Patrie, il a donné rendez-vous à Raymond Préfontaine, maire de la ville (de 1898 à 1902), sur la Place d’Armes, un lieu très passant de ce qui est aujourd’hui le quartier historique du Vieux-Montréal, dans l’arrondissement de Ville-Marie.

Henri Dandurand raconte : « Prenant son courage à deux mains, le maire Raymond Préfontaine accompagné de mon père, fit le premier voyage dans nos rues, aux acclamations des curieux rassemblés devant les boutiques. Le lendemain, les journaux ne parlaient que de l’événement. »

On imagine l’excitation du public à la vue de cette voiture bruyante et malodorante, rappelle Henri Dandurand, qu’un moteur de 3 ch pouvait élancer à « une allure de 2 minutes au mille, mais sur la route, sa vitesse ordinaire est de 15 milles à l’heure », selon La Patrie.

N’empêche qu’au bout de quelques mois, la Waltham, qu’il pensait commercialiser à Montréal, comme en témoigne une annonce publié dans le Montreal Star en avril 1900, reprend le chemin des États-Unis. Dans une entrevue accordée au journaliste Jacques Fortin du Petit Journal en avril 1960, Henri Dandurand affirme que son père la jugeait « non satisfaisante » !

Plusieurs autres automobiles succéderont à cette Waltham, notamment un vis-à-vis De Dion-Bouton 1901, une voiture française à quatre places face-à-face que l’on peut découvrir au musée du Château Ramezey, à Montréal.

Précisons, par ailleurs, que Dandurand n’a pas été le premier automobiliste montréalais. Dans le magazine Nos racines de juillet 1982, Jacques Lacourslère et Hélène-Andrée Bizier affirment que ce titre revient à L.-C. Rivard et E. Guillet, dont le « deux voitures, des américaines, ont roulé dans la boue au printemps 1898 ».

Il n’a pas été le premier automobiliste de la Belle Province, non plus. Deux Québécois partagent ce titre : George Foote Foss, un forgeron, mécanicien et réparateur de bicyclettes de Sherbrooke, et Henri-Edmond Casgrain, un dentiste de la Ville de Québec. Le premier a conçu une voiturette à quatre roues animée par un moteur à essence qu’il a montré pour la première fois au printemps 1897, alors que le second a acheté une 3-roues à essence Léon Bollée à deux places en tandem avec laquelle lui et son épouse se sont déplacés dans la Ville de Québec dès l’été suivant.

Décidément, l’histoire est pavée de surprises !

Bonne et heureuse année à tous les lecteurs d’AnnuelAuto.ca et de L’Annuel de l’automobile !

Photo : Ville de Montréal et Château Ramezay/Site historique de Montréal

Le texte Il y a 125 ans, la première auto roule à Montréal provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

En discutant avec les propriétaires de voitures anciennes, une thématique revient souvent. Ces derniers vont souvent vous raconter les balades effectuées en compagnie de leur paternel à bord des voitures qui ont marqué leur enfance.

L’auteur de ces lignes n’y fait pas exception.

C’est encore un peu comme ça aujourd’hui, mais il y avait quelque chose à l’époque avec les voitures, une espèce de magie qu’on ne retrouve pas aujourd’hui. Ça avait trait au design des modèles, assurément, et au fait qu’ils changeaient chaque année.

Chaque automne, l’arrivée des nouveaux modèles, ça faisait jaser. Ça faisait rêver, aussi.

Et les publicités contribuaient bien sûr à entretenir ce rêve. Cette réclame pour la Ford Galaxie 1967 nous en fournit un bel exemple, alors qu’on retrouve un gamin, âgé d’environ six ans, posant fièrement à bord de la nouvelle voiture de papa, qui a une « nouvelle Ford 67… silencieuse ».

Laisserait-on entendre que les petits de l’époque étaient turbulents ? La phrase entre parenthèse nous le laisse croire, alors que selon le papa en question, « certaines choses gagnent à être silencieuse. »

La publicité joue beaucoup sur l’émotion et la relation père-fils. Comme vous pouvez le constater, le texte est rédigé comme s’il avait été écrit par le père, qui fait référence à SON garçon d’entrée de jeu. Le petit, dit le père, ne jure que par la nouvelle Ford. Il est fasciné par la transmission Cruise-O-Matic, la ventilation, ainsi que les voyants avertissant de diverses situations comme un niveau d’essence très bas, une porte mal fermée ou une ceinture de sécurité mal bouclée.

L’obligation pour les constructeurs d’offrir des ceintures de sécurité à la taille était encore toute nouvelle à l’époque (1966).

La chaîne audio est même vantée pour sa performance, elle qui peut jouer des bandes magnétiques pendant 70 minutes, sans interruptions.

La garantie

Ce que cette pub fait aussi, c’est qu’elle nous informe de la garantie alors proposée par le constructeur. Au cours des années, 60, on avait assisté à une belle évolution de ce côté. Au début de la décennie, les protections était souvent d’une seule ou de deux années. Ici, avec cette Ford, on offre 5 ans ou 80 000 km sur le groupe motopropulseur.

Pour ce qui est de la garantie pare-chocs à pare-chocs, c’était plutôt maigre toutefois, soit seulement 2 ans et 38 500 km.

Le texte Publicité de la Ford Galaxie XL 1967 : la relation père-fils provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Groupe Volkswagen prépare le lancement de deux nouvelles marques sur le continent nord-américain : Scout, qui est spécialisée en utilitaires électriques, et l’espagnole Cupra. Or, une information obtenue par AnnuelAuto.ca nous apprend que cette dernière ne sera pas vendue au Canada.

Voilà ce que nous a appris la directrice des Communications de Cupra, Cecilia Taieb, dans un échange de courriels récent. Du coup, elle a contredit toutes les rumeurs diffusées dans la presse locale au sujet d’une éventuelle commercialisation des produits de cette marque au pays.

Pour comprendre cette décision, il est utile de refaire le fil des événements.

C’est quoi Cupra ?

Rappelons d’abord que Cupra, nom issu de la contraction de « CUP » et « RAcing », est une marque créée en 1996 par SEAT S.A., la filiale espagnole du groupe Volkswagen. À ses débuts, cette appellation ne servait qu’à désigner les versions plus performantes de certains modèles de SEAT (acronyme de Sociedad Española de Automóviles de Turismo), l’autre marque de cette filiale.

Puis, en janvier 2018, SEAT S.A. fait de Cupra une marque à part entière offrant des modèles qui se distinguent par un « caractère sportif ». Aujourd’hui, ces produits sont vendus en Europe, mais aussi en Amérique latine (notamment au Mexique) et en Australie.

2023 : des évocations

Depuis 2023, les stratèges de Cupra ont l’ambition d’en faire une « marque véritablement mondiale ».

En mars de cette année-là, un communiqué publié lors de la présentation des résultats financiers de SEAT S.A. de 2022 a pour la première fois évoqué l’intention du constructeur espagnol de lancer cette marque en Amérique du Nord.

Plus tard, en septembre, au Salon IAA de Munich, le Britannique Wayne Griffiths, PDG de SEAT S.A, a renchéri sur le réseau social LinkedIn en affirmant : « les plans progressent dans une bonne direction et je suis convaincu que nous avons la bonne stratégie pour faire de Cupra une success-story américaine ».

2024 : la confirmation

Lors de la présentation des résultats financiers de 2023, en mars dernier, M. Griffiths annonce formellement que les produits de marque Cupra seront vendus dans le pays de l’Oncle Sam.

D’après le patron de la marque, Cupra fera ses débuts en sol étatsunien avant la fin de la décennie avec deux modèles : une version électrique de l’utilitaire Formentor, un modèle comparable à un Mazda CX-5, et un autre utilitaire électrique en devenir qui sera plus gros. Il ajoute que ce dernier sera assemblé dans une des usines nord-américaines du groupe Volkswagen, en évoquant celles du Mexique. Laquelle ? Ça reste à voir puisque la marque Volkswagen a une de ses plus grandes usines à Puebla, au sud-est de Mexico, alors qu’Audi en a une à San José Chiapa, non loin de Puebla.

Il précise enfin que ces véhicules seront vendus avec « un nouveau modèle de distribution » d’abord dans certains États de la côte est et de la côte ouest, ainsi que dans les États de la Sun Belt.

Visite surprise à Los Angeles

À la fin du mois de novembre, dans la foulée du Salon de l’auto de Los Angeles, Wayne Griffiths et son état-major présentent leur projet et certains modèles Cupra à des concessionnaires, des partenaires d’affaires et quelques représentants de la presse étatsunienne.

À cette occasion, il écrit dans sa page LinkedIn : « Les États-Unis sont le marché automobile le plus diversifié et le plus dynamique au monde, et nous pensons qu’il y a une place pour une marque comme Cupra, qui remet en question les idées reçues et se connecte aux conducteurs non conformistes qui recherchent quelque chose de différent. »

Penske, un éventuel partenaire

Son séjour californien est également un prétexte pour présenter Bernhard Bauer, l’ancien patron de SEAT-Cupra Allemagne, qui devient directeur général d’une nouvelle entité baptisée Cupra USA. Il annonce aussi son entreprise a entamé des discussions avec Penske Automotive Group (PAG) pour assurer la vente et la réparation des produits Cupra par le biais de son réseau de concessionnaires.

PAG est des plus grands regroupements de concessionnaires aux États-Unis. Dans son palmarès 2024, l’hebdomadaire de Détroit Automotive News le classe au troisième rang, avec ses 318 concessions ayant un volume de ventes annuel frôlant les 600 000 véhicules. Cette multinationale a également des concessions au Royaume-Uni, en Espagne, en Allemagne, en Italie, au Japon, en Australie. Elle en a même quelques-unes au Canada.

Au Canada aussi, naturellement

Il n’en fallait pas plus pour que la presse automobile canadienne s’empare de la nouvelle et se mette à spéculer (votre humble serviteur inclus) sur une éventuelle commercialisation des produits Cupra sur notre marché.

Voilà pourquoi nous avons communiqué une première fois avec la direction de Cupra, il y a quelques mois, pour confirmer la venue de la marque au pays. Mais le constructeur a fait la sourde oreille.

En décembre, une seconde tentative a été plus fructueuse. La réponse de Mme Taieb à cette interrogation est brève, mais sans ambiguïté : « Malheureusement, nous ne prévoyons pas d’entrer sur le marché canadien pour le moment. » Aucune explication n’accompagne son message.

Une décision logique

En y regardant de plus près, cette décision paraît logique. En 2023, SEAT S.A. a livré 519 200 véhicules à la grandeur de la planète : 230 700 Cupra et 288 400 SEAT. Pour un constructeur, c’est peu.

Aucune de ces deux marques espagnoles n’a réussi à égaler les ventes réalisées par la marque Mini de BMW en 2023, soit 295 474 véhicules. Et ce chiffre, qui n’a rien d’éclatant, place Mini à peu près au 50e rang des marques sur l’échiquier mondial.

D’ailleurs, parions que les grands patrons du groupe Volkswagen souhaiteraient voir Cupra se développer aux États-Unis comme Audi (228 500 véhicules vendus en 2023) et non comme Mini (33 497 ventes l’an dernier).

Mais, quel que soit le scénario qu’échafaudent les stratèges de la marque, on est encore loin de la coupe aux lèvres. Au cours des cinq prochaines années, afin de satisfaire la clientèle étatsunienne ciblée, SEAT S.A. devra hausser sa capacité de production, établir un réseau de détaillants (que ce soit avec PAG ou autrement) et faire connaître une marque toute jeune qui est totalement inconnue sur ce continent. Une tâche titanesque !

Alors, et le Canada dans tout cela ?

Des démarches similaires seraient nécessaires pour établir Cupra au Canada, mais le potentiel commercial est moindre. À titre de comparaison, en 2023, les Canadiens ont acheté 35 076 Audi et 4 415 Mini.

De plus, même si le partenariat avec PAG se concrétise au sud la frontière, il ne pourra pas être reproduit chez nous. La dizaine de concessions que possède ce groupe au Canada sont toutes en Ontario et elle affichent une bannière commune : Premier Truck Group. Ce sont des spécialises de la vente et la réparation de camions poids moyen et poids lourd.

On n’est pas prêt de conduire des Cupra au Canada.

Photos : SEAT

Le texte Pas de Cupra pour le Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’année 1972 n’a pas été facile pour la Chevrolet Camaro. De fait, l’avenir du modèle a été sérieusement remis en question cette année-là, avant que la décision soit prise de poursuivre l’aventure pour 1973. Un concept complètement oublié a aussi vu le jour, alors que la compagnie étudiait différentes avenues pour la diversification de son offre.

Lorsqu’il est question de la Chevrolet Camaro, on fait souvent référence aux créations de la première génération (1967-1969). Il ne faudrait cependant pas oublier toutes les autres, qui sont aussi fertiles en rebondissements.

Voyons donc ce qui s’est passé en 1972.

Une grève ?

C’est une grève qui a failli mettre fin à l’aventure de la Chevrolet Camaro, à peine plus de cinq ans après son arrivée sur le marché.

Ce qui s’est produit, c’est qu’un arrêt de travail a touché l’usine d’assemblage GM (General Motors) de Lordstown, en Ohio. En fait, ce dernier a été un désastre. La pause dans la production a fait en sorte que des milliers de voitures qui étaient alors sur la chaîne de montage ont été abandonnées sur place.

Vous nous direz qu’on avait tout simplement à reprendre là où l’on avait cessé le boulot à la fin du conflit, mais ce dernier a été long. À sa résolution, lors du retour au travail, de nouvelles normes fédérales avaient été mises en place en matière de sécurité, si bien que les modèles inachevés ne respectaient plus les normes. GM a été forcé de sacrifier les modèles et c’est alors qu’on a envisagé de cesser la production de la Camaro, ainsi que de sa cousine, la Pontiac Firebird.

Un ingénieur à la rescousse

Heureusement, certaines voies se sont élevées, dont celle de l’ingénieur Alex Mair. Il a réussi à convaincre la haute direction de l’importance de conserver la Camaro au menu, notamment pour continuer d’offrir une rivale à la Ford Mustang. Il a aussi argué que malgré les normes plus strictes en matière d’émissions polluantes, qui menaçaient l’avenir de tout produit axé sur la performance, il y avait moyen de faire évoluer la Chevrolet Camaro. Enfin, le fait que cette dernière attirait une clientèle plus jeune a aussi été un argument de poids.

Il faut comprendre que Chevrolet avait perdu beaucoup d’argent avec le conflit, sans compter que le ralentissement de la production (la voiture était aussi assemblée en Californie) a grandement heurté les ventes en 1972. En fait, on produisait 68 656 Camaro en 1972, le plus bas total depuis ses débuts en 1967. Par rapport à 1971, ça représentait une baisse importante, alors que 107 496 unités avaient été fabriquées.

Un concept oublié

En terminant, comment passer sous silence le concept Camaro Landau qui avait été montré lors de quelques salons automobiles à l’époque ? L’image parle d’elle-même, alors qu’on peut voir une Camaro sans toiture fixe au-dessus de la tête des occupants. Il faut rappeler que les Camaro des années 1970 n’étaient pas proposées en version décapotable. On craignait, entre autres, que la voiture ne puisse pas respecter les normes de sécurité. L’option d’un toit de type targa a été étudiée, de toute évidence, mais cette étude n’a jamais vu la production, et les informations la concernant sont pratiquement inexistantes.

Est-ce que le modèle existe toujours ? Nos recherches ne font que commencer…

En 1973, la Chevrolet Camaro allait rebondir avec 89 988 exemplaires construits pour le marché des États-Unis, en plus de 6768 destinés à l’exportation.

Le texte Chevrolet Camaro Landau Concept 1972 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile