Lors de nos balades en voitures anciennes, l’essence est bien plus qu’un simple carburant pour nos moteurs. Elle alimente également nos souvenirs, nos moments partagés, souvent accompagnés d’un bon pique-nique. Mais derrière cet élément indispensable se cache une longue évolution technologique.

Les débuts

À l’aube de l’automobile, les premiers systèmes d’alimentation en essence reposaient sur la gravité. Le réservoir, placé au-dessus du moteur, permettait au carburant de s’écouler naturellement vers le carburateur. Certes, niveau sécurité, on repassera, mais ça fonctionnait ! Cadillac et d’autres pionniers de l’époque ont testé des systèmes de gravité avec succès, bien que ce ne soit pas sans inconvénients.

La pression d’air : une solution astucieuse

L’une des solutions les plus innovantes fut l’utilisation de la pression d’air. Le réservoir, situé à l’arrière du véhicule et hermétiquement fermé, voyait le conducteur actionner une pompe manuelle pour pressuriser le système. L’air comprimé poussait alors l’essence vers le moteur. Rapidement, un petit compresseur à piston, relié au moteur, prit le relais, assurant une alimentation en carburant sans intervention manuelle continue.

Utilisation du vide moteur

Un autre système ingénieux utilisait le vide créé par le moteur pour aspirer l’essence. Le carburant était stocké dans un récipient sous le capot, contrôlé par une flotte, qui régulait le flux d’essence en fonction de la demande du moteur. Ce système simple mais efficace dépendait cependant d’une parfaite étanchéité. Sinon, c’était la panne assurée !

L’avènement de la pompe à membrane

Finalement, la pompe à membrane, bien plus fiable, simple et économique, a dominé pendant une cinquantaine d’années. Ce mécanisme a prouvé son efficacité avant d’être remplacé par des pompes électriques avec l’arrivée de l’injection. Aujourd’hui, sur nos voitures anciennes, ces pompes mécaniques restent une valeur sûre, témoins de leur robustesse et de leur longévité.

Un hommage aux inventeurs

L’évolution des systèmes d’alimentation en essence est fascinante. Des systèmes basés sur la gravité aux pompes électriques modernes, chaque étape témoigne de l’ingéniosité de ces inventeurs. Ils ont su, avec les moyens du bord, trouver des solutions ingénieuses pour alimenter nos moteurs sans l’aide d’un ordinateur. Chapeau à ces pionniers de l’automobile !

Le texte L’évolution des pompes à essence provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le réseau de bornes de recharges pour véhicules électriques Electrify Canada prend de l’expansion en introduisant de nouvelles bornes en Nouvelle-Écosse et en renforçant sa présence au Québec.

La compagnie a annoncé l’ajout de 40 chargeurs hyper rapides, capables d’atteindre une vitesse de 350 kW, situés le long de routes populaires et achalandées, ainsi qu’à proximité de zones commerciales et de restaurants. L’objectif derrière cette décision est de soutenir et d’encourager l’adoption des véhicules électriques à travers le Canada.

Et les chiffres le prouvent, ça va bien au Canada alors que la croissance des ventes se poursuit au pays. Le rythme est un peu plus lent qu’anticipé il y a quelques années, mais il se vend de plus en plus de véhicules électriques, en nombre et en proportion.

L’expansion au Québec comprend l’ajout de cinq nouvelles stations, soit à Greenfield Park, au Mont-Tremblant, à Laval, à Québec et à Saint-Hyacinthe. Ces dernières se greffent à celles de Drummondville, de Mirabel, de Repentigny, de Sherbrooke, de Saint-Romuald et de Trois-Rivières.

Greenfield Park et Laval accueilleront les premières stations de recharge de huit véhicules du réseau.

Une station de recharge Electrify Canada à Sherbrooke, au Québec
Une station de recharge Electrify Canada à Sherbrooke, au Québec | Auto123.com

Electrify Canada a également établi une présence en Nouvelle-Écosse avec de nouvelles stations à Amherst et à Bedford. Ces emplacements sont stratégiquement situés près de la frontière du Nouveau-Brunswick et à proximité de Halifax afin de faciliter les déplacements interprovinciaux.

Avec cette décision, Electrify Canada s’installe dans une septième province au pays. Steven Guilbeault, le ministre de l’Environnement et du Changement climatique au fédéral, avait ceci à déclarer concernant l’annonce :

« Chaque année, des centaines de milliers de Canadiens économisent en passant du paiement à la pompe à la conduite de véhicules électriques — et ils ont raison de s’attendre à des options de recharge abordables, fiables et accessibles où qu’ils aillent. Nous sommes heureux de travailler avec Electrify Canada pour fournir des douzaines de nouvelles stations de recharge hyper rapides aux conducteurs du Québec, de la Nouvelle-Écosse et d’ailleurs ».

Si la nouvelle est excellente pour le Québec, elle l’est encore plus pour la Nouvelle-Écosse, où le réseau a besoin d’un coup de pouce pour séduire plus de consommateurs.

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Toyota nous a fait parvenir un communiqué de presse annonçant en grande pompe un changement d’appellation pour deux modèles prisés au sein de sa gamme, soit les deux produits hybrides rechargeables de sa famille.

On parle de la Prius Prime, ainsi que du RAV4 Prime. En fait, oubliez dès maintenant le suffixe Prime, car à partir de 2025, on va devoir utiliser les lettres PHEV pour décrire ces deux modèles à essence offrant une autonomie tout électrique respectable (72 et 68 kilomètres, respectivement).

Les deux modèles vont désormais porter un logo PHEV plutôt que celui de Prime.

Bien franchement, ce geste nous étonne. À travers l’industrie, ce qui fait qu’un modèle se différencie, c’est son unicité, les caractéristiques qui lui sont propres. Avec les deux modèles hybrides rechargeables de Toyota, on avait droit à une appellation unique, à une marque reconnue (Prime) comme celle appartenant à Toyota.

Toyota RAV4 Prime (maintenant PHEV), écusson Prime
Toyota RAV4 Prime (maintenant PHEV), écusson Prime | Auto123.com
Toyota RAV4 Prime (maintenant PHEV), écusson Plug-In Hybrid
Toyota RAV4 Prime (maintenant PHEV), écusson Plug-In Hybrid | Auto123.com

La popularité du RAV4 Prime a prouvé que le nom qu’il portait n’était pas un handicap, bien au contraire.

Or, en abandonnant l’appellation, la compagnie se fond à la masse en utilisant le même suffixe qu’utilisent les Mitsubishi Outlander PHEV, Ford Escape PHEV, Hyundai Tucson PHEV et Kia Sportage PHEV.

Une appellation unique, c’est porteur d’un cachet, d’un lien à la marque. La signature 4xe nous renvoie automatiquement aux modèles de Jeep. L’image est forte.

Mais bon, la décision ne nous appartient pas et Toyota avait ses raisons. Malheureusement, le communiqué de presse émis par l’entreprise ne nous en apprend pas plus sur ces dernières. Cyril Dimitris, le vice-président de Toyota Canada, avait ceci à déclarer concernant le changement de nom :

« De nombreux Canadiens apprécient déjà la puissance évoluée, le plaisir de conduire et l’efficacité remarquable des véhicules hybrides branchables porte-étendard de Toyota. Avec cette légère modification de leur nom, nous sommes prêts à aider encore plus de conducteurs à adopter les véhicules hybrides électriques branchables dans leur quête d’un mode de vie plus durable. »

Nous avons contacté Toyota Canada afin d’avoir plus de précision sur la décision. Voici ce que Romaric Lartilleux, responsable des relations publiques, a pu ajouter :

« La raison principale pour le changement de nom est notre volonté d’uniformiser la nomenclature des véhicules de la gamme au niveau global. Le RAV4 et la Prius ne portent le nom « Prime » qu’en Amérique du Nord. Dans les autres pays du monde, ils sont appelés « PHEV », « Plug-in Hybrid » ou juste « Plug-in », dépendamment des marchés. Dorénavant, la Prius et le RAV4 hybrides branchables porteront le logo « PHEV » à l’arrière, de la même façon que les hybrides porteront le logo « HEV », les véhicules électriques le logo « BEV », et les véhicules à pile à combustible le logo « FCEV. »

Écusson Prime sur la Toyota Prius Prime
Écusson Prime sur la Toyota Prius Prime | Auto123.com

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Le constructeur chinois BYD (Build Your Dreams) a assemblé son neuf millionième véhicule cette semaine, fournissant une autre preuve de sa croissance phénoménale au cours des derniers mois et des dernières années.

La compagnie, en tant que conglomérat, existe depuis 30 ans alors que la division automobile est opérationnelle depuis bientôt 22 ans (janvier 2003).

Une expansion phénoménale

Ce qui est incroyable, ce n’est pas tant le chiffre de neuf millions de véhicules, mais bien la croissance exponentielle depuis trois années. En mai 2021, la firme produisait son millionième véhicule, ce qui signifie qu’elle en a produit huit millions depuis. En fait, en novembre 2022, la compagnie assemblait son trois millionième véhicule.

Faites le calcul, ça veut dire qu’elle a produit six millions d’unités depuis, soit en un peu moins de deux ans. Au cours des trois derniers mois seulement, on parle de trois million de véhicules assemblés.

C’est ahurissant pour un constructeur qui demeure peu connu à l’échelle planétaire. En juillet seulement, la compagnie a vendu 342 000 véhicules là où elle est présente sur la planète.

D’ailleurs, au fil des dernières années, BYD a atteint de nouveaux marchés à l’extérieur de la Chine, ce qui explique en partie son expansion. Récemment, le constructeur était reconnu comme le plus grand au monde en matière de personnel de recherche et de développement.

En Chine, BYD continue de produire certains des modèles les plus vendus, notamment le Seagull, un produit qui est très abordable.

Le neuf millionième véhicule, une Yangwang U9 à 1200 chevaux
Le neuf millionième véhicule, une Yangwang U9 à 1200 chevaux | Auto123.com

Le neuf millionième véhicule : un coupé électrique à 1200 chevaux

Quant au neuf millionième véhicule fabriqué par l’entreprise, il s’agit de l’exotique Yangwang U9, un coupé électrique qui propose une puissance de 1200 chevaux. Rien d’abordable dans son cas, alors que son prix, en dollars américains, est d’environ 240 000 $. BYD fabrique vraiment des véhicules pour toutes les couches de la société.

De janvier à août 2024, BYD déclare avoir vendu 2 328 449 véhicules, soit une augmentation de 29,92 % par rapport à la même période en 2023.

Les tariffs

Et tout cela alors que la compagnie, qui souhaite s’établir en Amérique du Nord, voit les autorités y aller de l’imposition de tarifs visant les véhicules électriques chinois.

Il faut aussi considérer que BYD œuvre à l’intérieur d’autres domaines, comme les navires porte-voitures pour les marchés internationaux et la fabrication de batteries.

Le BYD Seagull
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Honda a fait sensation l’année dernière en annonçant le retour de la Prelude, dévoilant un concept de coupé près de la production lors du Salon de la mobilité du Japon. Bien que les spécifications aient été gardées secrètes, des rumeurs venant du Japon suscitent déjà l’enthousiasme. Un nouveau rapport suggère que la prochaine Prelude pourrait combiner une boîte manuelle à six vitesses avec une motorisation hybride, une combinaison qui devrait plaire aux amateurs de conduite sportive.

La sixième génération de la Prelude devrait partager sa plateforme avec la Honda Civic. Contrairement à cette dernière, qui est livrable en configuration à cinq portes et en berline, la Prelude conservera sa carrosserie de coup, soulignant ainsi son ADN résolument sportif.

Une boîte manuelle pour l’hybride ?

Honda pourrait offrir une boîte manuelle associée à son système hybride, en plus de la transmission à variation continue (CVT), souvent critiquée. Si ça se confirme, la Prelude deviendrait le premier modèle Honda à proposer une boîte manuelle sur une motorisation hybride depuis la disparition de la CR-Z. Ce système hybride devrait combiner un moteur 4-cylindres de 2,0 litres avec deux moteurs électriques, similaires à ceux présents sur les variantes hybrides des Civic et Accord. Une telle configuration permettrait à la Prelude d’offrir des performances solides, tout en étant très efficace sur le plan énergétique par rapport à ses concurrentes non hybrides.

Le concept Honda Prelude, trois quarts arrière
Le concept Honda Prelude, trois quarts arrière | Auto123.com

La concurrence

Dans le segment des coupés compacts à deux portes, les seuls autres modèles disponibles sont les Toyota GR86 et la Subaru BRZ, les deux offrant l’option d’une boîte manuelle, ainsi que la plus luxueuse BMW Série 2 Coupé. Tous ces véhicules sont animés par des motorisations à essence non hybrides. Par ailleurs, des rumeurs circulent sur un possible retour de la Toyota Celica, avec un nouveau 4-cylindres turbo de 2,0 litres, proposé avec une boîte manuelle ou automatique.

Début de production et commercialisation

La version de production de la Honda Prelude devrait être lancée au cours de la seconde moitié de 2025. Les confirmations officielles sont tombées pour les marchés japonais et européens, et il est probable que l’Amérique du Nord suivra, notamment dû au fait que Honda a présenté le concept de cette future Prelude lors du Salon de l’auto de Los Angeles de 2023.

Le concept Honda Prelude, de profil
Le concept Honda Prelude, de profil | Auto123.com

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Les amateurs d’art classique connaissent La Madone au chat (Madonna del gatto), ce tableau réalisé par le peintre italien Baroccio, au 16e siècle. Mais aujourd’hui, c’est de la Jaguar de la madone qu’il est question, plus précisément celle de Madonna. En effet, cette élégante Jaguar Mk X qui appartient à la célèbre chanteuse sera en vedette lors d’une vente aux enchères présentée par H&H Classics en Angleterre, en octobre.

C’est en 2021 que la reine de la pop a acheté cette voiture pour son fils Rocco Ritchie. Depuis, Madonna et Rocco ont été vus régulièrement à son bord à Londres et dans ses environs.

Même s’il s’agit d’une berline, cette Jaguar est un modèle relativement rare de la marque puisqu’il s’agit d’une Mark X 4.2 1967. La Mark X (X pour 10) était la berline haut de gamme du constructeur britannique des années 60. Elle était destinée principalement au marché nord-américain. Les dirigeants de Jaguar espéraient qu’elle plairait aux chefs d’État, aux diplomates et surtout aux vedettes de Hollywood. Et elle en a séduit au moins une : Yvonne de Carlo, qu’on a mieux connu sous le nom de Lily Munster, dans la série télévisée humoristique The Munsters.

Lancée la même année que la Type E

Lancée la même année que l’emblématique Jaguar Type E, la Mk X mettait de l’avant certaines formules innovantes. À l’époque, c’était la plus grande voiture à châssis monocoque fabriquée au Royaume-Uni. Elle avait aussi une suspension arrière indépendante, ce qui était inédit sur les voitures de luxe britanniques du début des années 1960.

Initialement, elle partageait le 6-cylindres en ligne de 3,8 litres à triple carburateur de la Type E. Fort de ses 265 ch, il permettait au vaisseau amiral de Jaguar d’atteindre 193 km/h avec un confort et un luxe princier, pour la moitié du prix d’une Rolls-Royce Silver Cloud.

Puis, en octobre 1964, au Salon de Londres, Jaguar présente un nouveau 6-cylindres en ligne de 4,2 L. Aussi puissant que son prédécesseur, ce moteur livrait plus de couple : 283 lb-pi plutôt que 260. Il haussait également la vitesse de pointe de 3 km/h.

La Mk X 4.2 aura toutefois une courte existence puisque, au Salon de Londres, en octobre 1966, le constructeur annonce qu’il change l’appellation de cette berline, qui devient la 420G. Les derniers exemplaires nommés Mark X seront fabriqués au courant de 1967, si bien que la version équipée du moteur de 4,2 L deviendra la Mk X la plus rare avec seulement 5 137 exemplaires fabriqués.

Une des dernières Mark X

L’histoire de la Mk X de Madonna remonte justement à 1967. Sa berline a été immatriculée « RLO 378E » par University Motors de Richmond, une banlieue de Londres, le 17 mai 1967, pour ensuite être vendue à une entreprise de Kingston-on-Thames, le 22 décembre. En 1995, elle a subi une restauration et, cinq ans plus tard, elle a été acquise par la Birks MotorWorks, une entreprise spécialisée dans les Jaguar anciennes et modernes. Madonna l’a achetée du propriétaire auquel Birks l’avait vendue.

Depuis, elle a subi de nouveaux travaux pour l’embellir et la remettre au goût du jour. On lui a notamment donné une nouvelle peinture marron opalescent, en plus d’ajouter une petite console au bas de la planche de bord, entre les deux sièges baquets, pour loger l’écran tactile d’un système d’infodivertissement Pioneer.

Plus tôt cette année, Madonna s’est prêtée au jeu d’une séance de photographie avec cette féline motorisée. Peu après, ces images, qui sont d’abord apparues dans son compte Instagram, ont fait le tour de la presse britannique. Cet exercice servait sans doute à préparer la vente de cette Jaguar pour en tirer le maximum, car sa valeur pourrait ne pas être aussi élevée qu’on l’imagine. Les experts de la société étatsunienne Hargerty attribuent à la Mk X 4.2 1967 une valeur allant d’environ 18 000 $ à un peu moins de 65 000 $.

La filiation avec cette artiste populaire et le fait qu’elle soit offerte sans réserve contribueront sans doute à accroître l’engouement des acheteurs à l’égard de cette Mark X, lorsqu’elle sera présentée par H&H Classics à la vente de l’Imperial War Museum de Duxford, dans le Cambridgeshire, le 9 octobre prochain.

Photos : H&H Classics et Madonna/Instagram

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• Kia offrira des adaptateurs NACS sans frais à certains propriétaires de leurs véhicules électriques.

Depuis un peu plus d’une année, on a vu la majorité des constructeurs annoncer qu’ils allaient opter pour la norme de recharge NACS (North American Charging Standard) de Tesla, plutôt que la CCS (Combined Charging System), qui est toujours utilisée par la majorité des véhicules électriques actuels.

Le geste va donner accès aux propriétaires de véhicules d’autres marques à des milliers de bornes de recharges du réseau de Tesla.

Dans la très grande majorité des cas, ce sont les véhicules assemblés à partir de 2025 qui vont sortir de l’usine avec le port NACS. D’ici là, pour profiter des bornes de Tesla, un adaptateur est nécessaire. On a vu Ford l’offrir gratuitement au départ, et plus récemment General Motors le proposer aux propriétaires de ses véhicules, moyennant quelques centaines de dollars.

Et voilà que Kia vient d’annoncer son propre adaptateur. Ce dernier sera remis gratuitement à certains clients.

La nuance est importante.

Kia EV6 GT-Line 2024
Kia EV6 GT-Line 2024 | Auto123.com

Pour obtenir un adaptateur gratuit, les gens doivent avoir acheté leur nouveau Kia EV9 ou Kia EV6 après le 4 septembre 2024. L’offre s’applique aux EV6 de 2024, mais également aux EV9 des 2024 ET 2025. Ces adaptateurs gratuits seront envoyés aux clients au début de l’année 2025. La compagnie a précisé que l’accès aux bornes de Tesla sera possible à partir du 15 janvier 2025.

Les propriétaires des Kia EV9, EV6 et Niro EV qui ont acheté leur véhicule avant le 4 septembre pourront se procurer l’adaptateur auprès d’un concessionnaire Kia. Le moment où ce dernier sera rendu accessible n’a pas été précisé.

Et afin de complexifier les choses un peu, Kia va proposer trois types d’adaptateurs NACS.

• Un premier (NACS à CCS) va permettre aux véhicules électriques Kia actuels d’utiliser les chargeurs rapides à courant continu de type NACS qui devraient être déployés aux États-Unis à partir de l’année prochaine, ainsi que les chargeurs existants de Tesla.

• Un deuxième (CCS à NACS) va permettre aux futurs véhicules électriques de Kia, qui seront équipés du port NACS, de se recharger sur les chargeurs rapides équipés du port CCS que l’on trouve actuellement sur les bornes exploitées par des organisations telles qu’Electrify Canada.

• Enfin, un troisième adaptateur (J1772 à NACS) va permettre aux propriétaires de véhicules électriques Kia équipés du port NACS de se recharger sur les bornes à courant alternatif de niveau 2.

Nous avons contacté Kia Canada afin de savoir si les modalités et les dates annoncées pour la mise en œuvre de la nouvelle norme seront les mêmes chez nous. Pour le moment, la réponse de la compagnie est simple ; les détails ne sont pas encore finalisés pour le Canada. Ce que ça nous indique, c’est que c’est en préparation et que les détails seront annoncés bientôt.

On vous tient au courant.

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Le texte Des adaptateurs NASC gratuits pour certains propriétaires de véhicules Kia provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Londres, Angleterre — Pour 2025, Range Rover se prépare à plonger dans le segment des véhicules tout électriques avec le Range Rover Electric. Ce n’est pas la première fois qu’on voit une version électrifiée du modèle, puisqu’il existe une variante hybride rechargeable depuis 2023, mais il s’agira du premier produit tout électrique chez Land Rover.

En effet, avec la prolifération des véhicules électriques de luxe comme le GMC Hummer, le Mercedes Classe G 580 et le Cadillac Escalade IQ, le moment est venu pour Range Rover de proposer sa propre formule. Et il a de l’enthousiasme parmi les amateurs de la marque britannique : 40 000 personnes ont déjà signifié leur intérêt pour un Range Rover Electric.

Le Range Rover Electric
Le Range Rover Electric | Auto123.com

Design du Range Rover Electric 2025

Visuellement, il n’y a pas grand-chose qui distingue cette nouvelle version de celles à moteur à combustion. Le Range Rover électrique est indéniablement un Range Rover, avec sa grande cabine, son long capot et sa lunette arrière au design agressif, une signature que l’on retrouve depuis sa création en 1970.

À l’époque, son style avait impressionné, au point d’être le premier véhicule à être montré au célèbre Musée du Louvre à Paris.

La calandre ornée de bijoux, les jantes (étincelantes) et la peinture haut de gamme de la version électrique témoignent de cette tradition. Si BMW, Mercedes et Cadillac ont chacun leurs propres véhicules de luxe, aucun n’a la prestance d’un Range Rover.

Selon Range Rover, la décision de maintenir le style du Range Rover Electric fidèle à forme traditionnelle du modèle à essence n’a pas été difficile à prendre.

« Les deux choses essentielles qui sont ressorties de nos recherches auprès de la clientèle sont les suivantes : premièrement, faire en sorte qu’il s’agisse d’un Range Rover avant tout et d’un véhicule électrique ensuite », a déclaré Rory O’Murchu, directeur de la gamme de véhicules chez Jaguar Land Rover. « La deuxième chose que les clients nous ont dite, c’est qu’à chaque fois que nous lançons un Range Rover, ils reconnaissent que c’est toujours le meilleur. Il doit être le meilleur, et il montrera toujours l’exemple. » Cela signifiait l’obligation de faire du Range Rover Electric le VUS le plus performant et le plus luxueux au monde, sans compromis.

Le Range Rover Electric, de haut
Le Range Rover Electric, de haut | Auto123.com
Le Range Rover Electric, port de chargement
Le Range Rover Electric, port de chargement | Auto123.com

Quelques différences

Bien entendu, certains éléments distinguent le Range Rover Electric des autres Range Rover. La calandre est en grande partie pleine, parce qu’un véhicule électrique a besoin d’aérodynamisme bien plus qu’il n’a besoin d’air pour refroidir un compartiment moteur vide. Le design des roues a également été optimisé pour l’aérodynamisme également, avec un logo unique sur leur moyeu. Le dessous est presque entièrement plat. On a même consacré du temps sur la conception du port de recharge, qui s’ouvre en douceur sous l’effet de l’énergie électrique.

Un Range Rover se doit également d’être performant. À cette fin, le modèle électrique pourra lui aussi traverser 900 mm d’eau et sera également doté d’un système de recharge à grande vitesse (architecture de 800 V). La compagnie affirme que 97 % des trajets qui seront effectués par les propriétaires ne nécessiteront pas de recharge sur la route. Le modèle propose la conduite à une pédale qui permet aux conducteurs de recharger la batterie chaque fois qu’ils lèvent le pied de l’accélérateur, ce qui est très efficace dans les embouteillages.

Parlant de circulation, pour aider à rester aussi détendu que possible à l’intérieur, quelle que soit la situation, le nouveau modèle est équipé d’appuis-tête à réduction de bruit, ainsi que des nouveaux sièges Body And Soul (BASS) de la marque. Pour les non-initiés, ces derniers (à l’avant) utilisent des actionneurs à l’intérieur pour s’activer avec la musique que vous écoutez, ou avec un certain nombre de préréglages. Vous pouvez choisir d’écouter les sons d’un spa dans vos haut-parleurs (une ambiance qui sera certainement complétée par le tout premier système de parfumerie embarqué du Range Rover) ou quelque chose de plus entraînant, le tout en utilisant les actionneurs des sièges pour offrir une expérience en 4 D.

Le Range Rover électrique sera construit sur la même chaîne de montage que les versions à essence et l’on peut s’attendre à voir le modèle chez les concessionnaires au troisième trimestre de 2025. Auto123 vous présentera une analyse plus détaillée et un premier essai routier de cette variante électrique au début du mois de décembre, alors soyez à l’affût.

Le Range Rover Electric, au coucher du soleil
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Hyundai et Kia ont annoncé mercredi un partenariat avec le géant de l’électronique Samsung pour le développement d’un système multimédia de nouvelle génération. L’objectif sera pour le nouveau système de tirer parti des nouvelles capacités logicielles offertes par les futurs véhicules du groupe.

Les compagnies ont parlé dans leur annonce d’un véhicule défini par logiciel. Ce que ça signifie, c’est que l’architecture électronique dudit modèle va faire en sorte que tout au long de sa vie utile, il pourra profiter des mises à jour via la voie des airs.

Le nouveau système multimédia prévu par Hyundai et Kia va permettre aux utilisateurs de contrôler beaucoup plus de fonctions du véhicule à l’aide d’un téléphone intelligent, plus que ce qui est actuellement possible, disons. Cela va être rendu possible grâce à l’intégration de l’application SmartThings de Samsung. Cette dernière permet de contrôler plusieurs appareils connectés via une seule application. Pour simplifier le processus d’enregistrement, les comptes utilisateurs seront liés au compte du téléphone de l’utilisateur, ont précisé Hyundai et Kia.

Cette nouvelle génération de système multimédia sera dévoilée en 2026. On ne sait pas encore avec quels modèles elle sera utilisée, mais généralement, avec ce genre d’innovation, on voit le tout apparaître avec des produits fraîchement conçus ou grandement renouvelés, et les autres véhicules de la marque suivent au fur et à mesure qu’ils sont repensés.

Hyundai Sonata 2024, tableau de bord
Hyundai Sonata 2024, tableau de bord | Auto123.com

Les deux entreprises ont précisé que le nouveau système va profiter d’une série de fonctionnalités qui seront développées en interne, mais aussi par des tiers. L’une d’elles sera un localisateur de véhicules qui fonctionnera à l’échelle mondiale. Il s’appuiera sur un réseau de centaines de millions de téléphones Samsung utilisant la connectivité Bluetooth, ce qui signifie qu’il n’aura pas besoin d’une couverture cellulaire pour fonctionner.

Des fonctionnalités liées au style de vie et aux goûts de l’utilisateur, des éléments qui vont au-delà du véhicule, seront éventuellement proposées par le système. Les domaines de la santé et du soin des animaux ont été mentionnés par les compagnies.

Plusieurs détails restent à venir. On devine la présence de l’application Android Auto, puisque Samsung utilise ce système pour l’exploitation de ses propres appareils. Il faudra voir pour Apple CarPlay, mais on peut deviner que la compatibilité en sera aussi assurée.

On s’en reparle en temps et lieu.

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Le texte Hyundai et Kia s’associent à Samsung pour une nouvelle génération de système multimédia provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’industrie automobile canadienne demande au gouvernement fédéral de suivre l’exemple des États-Unis et d’interdire les logiciels et matériels chinois utilisés dans les véhicules connectés sur les routes nord-américaines. Cette initiative, motivée par des préoccupations liées à la sécurité nationale, pourrait entraîner une interdiction de composants clés, excluant ainsi potentiellement les véhicules chinois du marché nord-américain. Le 23 septembre, le Département du commerce américain a proposé des mesures visant à restreindre l’utilisation de ces technologies, citant les risques de collecte de données sur les conducteurs (et propriétaires) et l’infrastructure américaine, ainsi que la manipulation possible de véhicules connectés.

Une enquête a été lancée en février par la Maison-Blanche à ce sujet.

Des mesures similaires pour le Canada

Chrystia Freeland, ministre des Finances et vice-première ministre du Canada, a déclaré cette semaine que le pays envisage « absolument » une interdiction similaire. Elle a souligné que le gouvernement canadien prenait au sérieux les menaces posées par la Chine, notamment en matière de cybersécurité.

Tarifs et consultations en cours

Dès le 1er octobre, un tarif de 100 % (en fait 102,5 %) sera appliqué aux véhicules électriques fabriqués en Chine importés au Canada. Cette mesure, bien qu’elle ne touche pour le moment que Tesla et Polestar, pourrait être étendue si les préoccupations en matière de cybersécurité se confirment. Chrystia Freeland a également mentionné que des consultations avec l’industrie étaient en cours, précisant que le gouvernement évaluait la nécessité de nouvelles mesures restrictives.

Tesla Model Y, écran multimédia
Tesla Model Y, écran multimédia | Auto123.com

Une harmonisation avec les États-Unis

Brian Kingston, le PDG de l’Association des manufacturiers de véhicules du Canada (CVMA), a appuyé l’initiative américaine, affirmant que « les risques identifiés aux États-Unis en matière de technologies de véhicules connectés touchent également le Canada ». Même son de cloche du côté de l’association des manufacturiers de pièces automobiles du Canada

Les risques des véhicules connectés

Presque tous les nouveaux véhicules sont désormais « connectés », soit équipés de caméras, de microphones, de connectivité Bluetooth et de matériel réseau pour l’accès à Internet. Cela permet le partage de données à l’intérieur et à l’extérieur du véhicule, un aspect que la Chine pourrait utiliser à des fins d’espionnage.

Enjeux pour l’industrie automobile

Si l’interdiction proposée devait entrer en vigueur pour les logiciels en 2027 et pour les matériels en 2030, certains constructeurs pourraient avoir besoin de plus de temps pour se conformer à ces nouvelles exigences. Selon l’Alliance for Automotive Innovation, très peu de matériel ou de logiciels pour véhicules connectés actuellement importés proviennent de Chine, mais les constructeurs devront trouver de nouveaux fournisseurs pour se conformer aux nouvelles règles.

Un appel à l’action pour le Canada

Doug Ford, premier ministre de l’Ontario, a exhorté le Canada à suivre de près ses alliés américains. « Le Canada doit rester en phase avec nos alliés américains et faire de même », a-t-il déclaré dans un message publié sur la plateforme X.

L’industrie automobile canadienne et américaine reste unie face à une menace grandissante liée aux technologies de véhicules connectés provenant de la Chine et de la Russie. Tandis que les États-Unis progressent vers des interdictions, le Canada pourrait suivre rapidement.

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