La semaine dernière dans le cadre du President’s Cup à Montréal, Genesis nous a placé derrière le volant du nouveau GV80 Coupe. Ce plus récent VUS qui adopte un style vu ailleurs chez d’autres manufacturiers ajoute non seulement du prestige à la marque, mais aussi un prix de vente de 104 000$ tout inclus et un moteur V6 qui offre maintenant plus de 400 chevaux. Comment est-ce que ce nouveau poulain tient la route face à des compétiteurs bien établis. Voyons un peu ce que cela donne.

  1. Conduite : Le plaisir ou le compromis?

  • Genesis GV80 Coupé : Ah, le confort! Ce VUS vous donne l’impression de flotter sur un nuage, sauf quand vous accélérez un peu fort… là, le nuage se transforme en petit jet privé. Puissant, mais pas très nerveux, parfait pour une conduite sans stress. En somme, il est aussi doux qu’un chocolat chaud un dimanche d’hiver.
  • Audi Q7/Q8 : Le Q7 est le champion du confort tout-terrain, mais il n’est pas vraiment là pour vous donner des sensations fortes. Le Q8? Là, ça devient plus épicé! Plus nerveux, plus dynamique, mais aussi plus cher. Disons que vous choisissez entre un bon verre de vin tranquille (Q7) ou un cocktail plus audacieux (Q8).
  • BMW X5/X6 : Si vous aimez la conduite sportive, bienvenue chez BMW! Le X5 est un compromis équilibré entre performance et confort, tandis que le X6, lui, est là pour ceux qui veulent se la jouer James Bond avec une coupe de cheveux impeccable. Le Genesis s’incline ici, mais avec dignité.
  • Land Rover Defender 110 : On ne va pas vous mentir, c’est le roi des sentiers. Mais sur route, c’est un peu comme si vous emmeniez votre cheval de traie à l’épicerie : oui, ça marche, mais c’est pas idéal. À moins de vouloir conquérir l’Himalaya, le Genesis vous rendra bien plus heureux au quotidien.
  • Mercedes-Benz GLE : Doux comme un spa cinq étoiles avec et plus raide en version AMG. Mercedes fait du Mercedes ici : rassurant, efficace, mais il n’y a pas d’étincelles sous le capot à moins d’opter pour la version AMG. Le GV80 offre une alternative quasi identique, mais à prix plus abordable et surtout plus fiable.
  • Porsche Cayenne : Ah, la Porsche… si vous ne mentionnez pas “agilité” et “dynamisme”, est-ce vraiment une Porsche? Elle envoie du lourd niveau conduite, mais attention au portefeuille quand vous passez par la case options. Le Genesis, lui, sourit gentiment depuis la ligne d’arrivée.
  • Volvo XC90 : La voiture qui murmure “sécurité” à vos oreilles. Douce et apaisante, elle n’est pas là pour vous faire frissonner, mais pour vous bercer pendant les longs trajets. Le Genesis propose plus de plaisir sur route, mais le XC90 reste le roi de la tranquillité d’esprit.

  1. Finition : Un luxe discret ou plus ostentatoire

  • Genesis GV80 Coupé : Le luxe coréen a tout pour plaire. Finition soignée, matériaux premium à gogo, et un intérieur plus chic qu’un tapis rouge. Genesis ne fait pas dans la demi-mesure. Vous avez l’impression d’être dans une Bentley, mais sans la douloureuse note de frais.
  • Audi Q7/Q8 : Comme un bon costume sur mesure, élégant mais sans fioritures. L’intérieur est sophistiqué, moderne, mais un peu plus austère que celui du GV80. Le Q8 est plus “show-off” que le Q7, mais les deux se la jouent “classe discrète”.
  • BMW X5/X6 : La finition est impeccable, mais l’ambiance est plus “technique” que luxueuse. Du sérieux, rien d’extravagant. Vous aurez l’impression de conduire une belle machine bien huilée, mais pas forcément un salon cinq étoiles.
  • Land Rover Defender 110 : Le Defender, c’est le couteau suisse des VUS. Finition robuste, fonctionnelle, mais le luxe? Il est resté coincé dans un rocher quelque part. Loin d’un salon VIP, le Defender est plus camping sous les étoiles.
  • Mercedes-Benz GLE : Mercedes ne fait jamais faux bond sur la qualité intérieure. Ambiance sophistiquée, matériaux luxueux, mais parfois un peu trop “bling-bling” avec les écrans à tout-va. Le GV80, lui, joue plus la carte du raffinement subtil.
  • Porsche Cayenne : L’intérieur est sobre et élégant, un peu comme un loft design. C’est impeccable, mais sans cette opulence que propose le GV80. Le Cayenne, c’est la performance avant tout, et ça se ressent à l’intérieur aussi.
  • Volvo XC90 : Zen, simple, efficace. C’est le minimalisme scandinave à son meilleur. Vous n’aurez jamais l’impression d’en faire trop avec le XC90, mais le Genesis, lui, vous propose un peu plus de « wow » pour vos yeux.

  1. Tenue de route : Sérénité ou sensation forte?

  • Genesis GV80 Coupé : Confort royal avec une tenue de route prévisible et stable. Ce n’est pas le plus sportif, mais vous vous sentirez comme un VIP en route vers votre prochaine destination. Il préfère avaler les kilomètres que les virages serrés.
  • Audi Q7/Q8 : Le Q7 est rassurant, avec une tenue de route qui respire la sécurité. Le Q8, quant à lui, ajoute un zeste de dynamisme, mais sans vous donner des sueurs froides. Genesis est plus stable, mais moins excitant que le Q8.
  • BMW X5/X6 : Tenue de route exemplaire, surtout avec le X6 qui colle à la route comme si sa vie en dépendait. En gros, si vous aimez les routes sinueuses, foncez chez BMW. Le GV80? Moins sportif, mais plus doux pour les longs trajets.
  • Land Rover Defender 110 : Vous rêvez d’attaquer une montagne? C’est lui qu’il vous faut. Sur la route, c’est correct, sans plus. Le Genesis fait mieux en ville et sur l’autoroute, mais hors des sentiers battus, il s’incline avec respect.
  • Mercedes-Benz GLE : Douceur et confort, mais sans frissons. La tenue de route est stable, mais ce n’est pas un modèle de sportivité. Genesis joue sur le même terrain ici, avec un léger avantage côté confort.
  • Porsche Cayenne : Si vous parlez tenue de route, c’est le patron ici. Sportif, précis, et engageant, il met une claque au Genesis. Mais attention, il vous fait aussi vider votre compte en banque si vous poussez trop les options.
  • Volvo XC90 : Plus relax, avec une tenue de route stable mais pas excitante. Le Genesis apporte un peu plus de fun, surtout si vous aimez alterner entre confort et conduite dynamique.

  1. Technologie à bord

  • Genesis GV80 Coupé : Le Genesis regorge de gadgets high-tech, de grands écrans et de fonctionnalités à profusion. À ce niveau, il rivalise facilement avec les Allemands. C’est comme avoir un mini-ordinateur de bord au bout des doigts.
  • Audi Q7/Q8 : Audi est presque aussi geek que Genesis avec ses écrans tactiles et ses interfaces high-tech. L’interface MMI est fluide, mais un peu plus complexe à apprivoiser que celle du GV80.
  • BMW X5/X6 : Techniquement avancé, mais un peu austère. L’iDrive fait le job, mais la courbe d’apprentissage est plus rude. Le GV80 est plus convivial et intuitif.
  • Land Rover Defender 110 : Plutôt rétro-techno avec des touches modernes. Le Defender ne veut pas être le plus branché de la classe, mais il a ce qu’il faut pour ne pas se perdre dans la jungle… ou au centre-ville.
  • Mercedes-Benz GLE : Le système MBUX est top, mais parfois trop zélé avec ses assistants vocaux. Le GV80 fait moins dans le spectacle, mais reste efficace.
  • Porsche Cayenne : La technologie embarquée est de haut niveau, mais ici aussi, vous payez chaque bouton supplémentaire. Genesis vous en donne plus pour moins cher, sans la facture salée à la fin.
  • Volvo XC90 : Technologie intuitive et axée sur la sécurité. Volvo n’aime pas trop les gadgets inutiles, préférant le “less is more”. Le Genesis, lui, aime en mettre plein les yeux.

Comment savoir si vous en avez pour votre argent

La valeur perçue dans le monde des VUS de luxe, c’est un peu comme choisir un vin : tout le monde aime une bonne bouteille, mais tout le monde ne perçoit pas la même qualité. Le Genesis GV80 Coupé débarque sur le marché avec un rapport qualité/prix intrigant. Mais face à des géants comme l’Audi Q7/Q8, le BMW X5/X6, le Land Rover Defender 110, le Mercedes-Benz GLE, le Porsche Cayenne et le Volvo XC90, comment se distingue-t-il?

Le Genesis GV80 Coupe est proposé à un prix de base de 104 000 $, ce qui comprend, sans frais supplémentaires, un nouveau programme d’entretien saisonnier. Il inclut des pneus d’hiver Michelin X-Ice de 20 pouces montés sur un jeu de roues supplémentaires au fini noir. Genesis inclut également le remisage des roues pour une période de 5 ans et le service d’un valet à domicile pour effectuer les changements de roues. Chose qu’aucun concurrent n’offre

Genesis GV80 Coupé : Le petit nouveau avec des grands rêves

Le Genesis GV80 Coupé, c’est un peu comme le jeune prétendant à la couronne. Il n’a pas l’héritage des autres, mais il a une sacrée ambition. Pour le prix d’un Audi Q7 ou d’un BMW X5 de base, vous obtenez un véhicule avec une finition de qualité, une technologie à la pointe et un design qui attire l’œil. C’est l’option “luxe sans se ruiner”, un peu comme acheter un canapé en cuir italien à moitié prix pendant une promotion. Si vous êtes du genre à vouloir l’étiquette “haut de gamme” mais sans payer le prix fort, le GV80 a l’air d’un très bon choix. Mais attention, la valeur perçue n’est pas juste une question de prix ; il faut aussi l’impression que vous laissez aux autres quand vous sortez du véhicule. Le GV80 réussit à vous faire paraître comme quelqu’un qui sait où il va, mais qui ne se vante pas trop. Bref, un coup de maître dans le rapport qualité/prix.

Audi Q7/Q8 : La valeur de l’expérience premium, mais à quel prix?

L’Audi Q7 et Q8, c’est un peu le choix des gens qui veulent une voiture avec de la valeur perçue “classique”. Audi, c’est l’automobile chic, sans trop de zèle. Vous montrez à tout le monde que vous savez ce que vous voulez. Mais… combien cela coûte-t-il ? De 90 à 120 000 $ pour un Q7 et de 95 000 à 130 000 $ pour un Q8. Si le Q7 est un excellent choix pour une conduite confortable et stable, le Q8, lui, vous fait sentir comme une star, même si vous n’êtes que dans un embouteillage. La technologie et la finition sont irréprochables, mais quand on parle de valeur perçue, l’Audi vous fait payez un supplément pour les petites touches de classe. Si vous aimez qu’on vous dise “Wouah, c’est un Audi”, c’est clairement votre choix, mais préparez-vous à dépenser plus qu’un Genesis pour ce même effet.

BMW X5/X6 : Le maître de la conduite, pas du rapport qualité/prix

BMW X5/X6, c’est un peu comme un directeur général qui se pointe à une réunion en costume sur mesure. C’est classe, ça fait de l’effet, mais au fond, on sait que ça coûte un bras. Oui, le X5 est une bête de route avec une conduite dynamique et une finition impeccable, mais en termes de valeur perçue, vous payez beaucoup pour l’image. Ce n’est pas le meilleur rapport qualité/prix. Le X6, encore plus cher, vous donne la sensation de rouler dans un bolide sportif déguisé en VUS. Vous aurez un X5 ou un X6 pour 100 000 $, mais avec les options intéressantes, comme tous les autres allemands du segment, le prix arrive rapidement à 115 ou 120 000 $

Land Rover Defender 110 : Le “vintage” à l’ancienne, mais coûteux

Le Defender 110 est un modèle d’exception, un peu rustique, mais authentique.” Si vous recherchez un rapport qualité/prix solide pour un VUS capable d’avaler les terrains les plus accidentés, le Defender 110 est votre homme… euh, VUS. Il fait tout : luxe, performances hors route, et surtout, il vous donne cette sensation d’être un explorateur tout en restant un peu rétro. Mais soyons francs : son prix est tout sauf rétro. Vous payez un supplément pour la robustesse et l’aura, pas pour les équipements modernes. Le valeur perçue ? Un peu comme un vintage : intéressant, mais il faut être prêt à sacrifier un peu de modernité pour un côté “tough”. Notre récent modèle à l’essai qui s’affichait à 90 000 $ ajoutait 34 700 $ d’options pour un total de 124 000$

Mercedes-Benz GLE : Le maître incontesté de la classe, mais à quel prix?

Mercedes, c’est la classe avec un grand “C”, mais aussi une facture bien salée. Le GLE offre un confort exceptionnel et une technologie de pointe, mais si l’on parle de valeur perçue, disons qu’on entre dans le territoire du luxe dispendieux. Vous payez le prestige, le confort et l’image de la marque. Mercedes vous offre des finitions qui brillent de mille feux, mais la réalité, c’est que vous payez beaucoup pour l’effet “Wagons de luxe”. La valeur perçue est là, mais est-ce qu’elle en vaut vraiment la peine quand vous comparez avec d’autres modèles à la même hauteur mais à des prix plus compétitifs comme le Genesis ? C’est là que l’option allemande commence à montrer ses failles. Les modèles AMG sont les plus intéressants, mais aussi les plus chers. Les prix débutent autour de 83 000 $ pour une version 350 4Matic et grimpent à plus de 163 000$ pour une version 63 AMG S.

Porsche Cayenne : Un SUV avec un ADN de sport, mais c’est cher

Porsche, c’est un peu comme si vous achetiez un VUS pour jouer dans la cour des grands. Mais en termes de valeur perçue, le Cayenne s’en va bien au-delà du prix d’un Genesis, sans vraiment vous donner plus en termes de confort ou de technologie, sauf si vous êtes un passionné de performances. Le Cayenne est un puriste, mais il vous demande de renoncer à une certaine valeur pratique pour l’ultime expérience sportive. Autrement dit, vous paierez pour la performance (et la marque), pas pour l’efficacité en termes de rapport qualité/prix. Le modèle Coupe commence une larme sous les 100 000 $ et peut doubler dans sa version la plus performante.

Volvo XC90 : L’option scandinave avec le style et la sobriété

Le Volvo XC90, c’est un peu l’option “sobre, mais classe”. Très bien conçu, très sûr, avec un design scandinave élégant, mais à un prix plus raisonnable que ses concurrents allemands. La valeur perçue du XC90 est excellente : vous avez l’impression de payer pour quelque chose de bien construit, mais sans faire de compromis sur le confort et la technologie. La finition est sans tache, mais pas forcément aussi “éclatante” que chez les concurrents allemands. Le Genesis GV80 est peut-être un peu plus brillant en termes de style et d’ambiance intérieure, mais le XC90 a une stabilité et une valeur qui ne se déprécient pas aussi vite. Les prix sont comparables à ceux de Genesis.

Verdict : Qui offre le meilleur rapport qualité/prix?

Le Genesis GV80 Coupe se distingue surtout par son rapport qualité/prix. Il vous offre presque tout ce que les marques de luxe européennes proposent, à un prix bien plus doux. Si vous recherchez l’image de marque avec un petit supplément de luxe, c’est probablement Audi, Mercedes, ou Porsche qui répondront à vos attentes. Mais si vous voulez luxe, confort et technologie tout en ayant un peu d’argent en poche, le Genesis GV80 est un véritable deal. En résumé : une grande promesse de qualité, sans l’addiction à l’image de marque et à la facture exorbitante.

Le texte Est-ce que le Genesis GV 80 coupe tient la route face à la concurrence ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le constructeur allemand Porsche a annoncé le rappel de 27 527 Taycan aux États-Unis en raison d’un risque potentiel de court-circuit dans le module de batterie, a déclaré la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) ce mardi.

Modèles concernés par le rappel

Le rappel concerne les modèles Porsche Taycan 2021 à 2024, selon les informations fournies par la NHTSA. Un court-circuit dans la batterie haute tension de ces véhicules pourrait augmenter le risque d’incendie, a précisé l’agence de régulation.

Mesures prises par Porsche

Pour résoudre ce problème, Porsche a indiqué que les concessionnaires installeront un logiciel de diagnostic dans les véhicules concernés et effectueront des réparations gratuites si nécessaire. Les propriétaires des modèles Taycan seront donc pris en charge pour éviter tout risque lié à ce défaut technique.

Conclusion

Un rappel nécessaire pour la sécurité des conducteurs de véhicules électriques de luxe. Les propriétaires concernés sont invités à se rendre chez leur concessionnaire pour des vérifications et réparations préventives, assurant ainsi une sécurité optimale sur les routes. Pour le moment, ce rappel n’est pas encore effectif pour le Canada, mais cela ne devrait pas tarder.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Porsche rappelle plus de 27 000 Taycan aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après les modèles modèles électriques bZ4X et Solterra, Toyota et Subaru préparent un nouveau VUS électrique commun qui sera lancé en 2026. Ce nouveau modèle reprendra de nombreux composants du bZ4X ainsi que d’autres modèles Toyota afin de limiter les coûts de production.

Production en série au Japon

La production de ce nouveau véhicule électrique (VE) se fera dans l’usine de Yajima, située dans la préfecture de Gunma au Japon. Selon un rapport émanant du Japon, Subaru prévoit de produire entre 15 000 et 20 000 unités par mois. Ce nouveau VUS visera principalement les marchés nord-américain, européen et japonais.

Des ressemblances avec le bZ4X et le Solterra

Comme pour le bZ4X et le Solterra, il est probable que ces nouveaux modèles Toyota et Subaru se ressemblent beaucoup, avec seulement quelques différences esthétiques mineures pour distinguer les deux marques, à l’image des Toyota GR 86 et Subaru BRZ. La stratégie de co-développement entre les deux constructeurs vise à maximiser la flexibilité tout en partageant les risques.

Un ambitieux plan pour Subaru

Subaru prévoit d’accélérer sa gamme de VUS électriques. La marque prévoit le lancement de trois nouveaux VUS entièrement électriques, développés conjointement avec Toyota, d’ici 2026, et quatre autres d’ici 2028. Un des modèles les plus attendus est un VUS électrique à trois rangées qui sera construit aux États-Unis. Toutefois, la production de ce dernier, initialement prévue pour l’année prochaine, a été retardée pour permettre des modifications de conception.

Subaru en retard sur ses objectifs de vente de VÉS

Subaru a des objectifs ambitieux pour les véhicules électriques, visant à ce qu’ils représentent 50 % de ses ventes mondiales à l’avenir. Cependant, en 2023, le modèle Solterra – son seul VE actuellement disponible – n’a représenté que 0,02 % de ses ventes totales. Avec ces nouveaux modèles en préparation, Subaru espère attirer davantage de clients vers les véhicules électriques.

Un partenariat solide avec Toyota

Le PDG de Subaru, Atsushi Osaki, a souligné en mai l’importance de ce partenariat avec Toyota dans le développement de véhicules électriques. Il a déclaré que “grâce à cette approche de développement, production et fourniture conjoints, nous assurerons une flexibilité dans les domaines du développement et de la production, tout en atténuant les risques avec Toyota, à un moment où il est difficile de prédire clairement les tendances futures.”

Conclusion

Avec ce nouveau VUS électrique, Toyota et Subaru renforcent leur collaboration et se positionnent pour répondre à la demande croissante de véhicules électriques dans le monde entier. Malgré les retards dans certains projets, les deux entreprises restent résolument engagées dans la transition vers l’électrification.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Toyota et Subaru vont présenter un autre véhicule électrique conjoint en 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les tribulations de Northvolt causent des maux de tête bien au-delà de la Suède, alors que des projets de batteries pour véhicules électriques financés par les contribuables subissent des retards, s’étendant de l’Allemagne au Canada.

Retards en Allemagne et au Canada

Un projet de gigafactory de 7,5 milliards de dollars en Allemagne du Nord, entrepris par Northvolt, devrait voir son ouverture retardée de six à douze mois par rapport à l’objectif initial de 2026, selon des sources proches du dossier. De plus, la production de cellules dans une usine canadienne, prévue pour le troisième trimestre 2026, nécessitera également plus de temps. Ces retards pourraient repousser le volume de production significatif de plus d’un an. Les initiatives de fabrication de cathodes et de recyclage, prévues dans la première phase de 7 milliards de dollars canadiens au Québec, seront également reportées, car la société revoit ses ambitions.

Malgré ces retards, Northvolt reste engagé dans ses projets allemands et canadiens. Un porte-parole a déclaré que l’entreprise était en dialogue étroit avec les parties prenantes et qu’aucune décision définitive n’avait encore été prise.

Les répercussions politiques

Ces retards entraînent des critiques à l’encontre des gouvernements qui ont soutenu Northvolt, notamment pour ne pas avoir bien évalué les risques avant d’investir des milliards dans ces projets. Alors que les principaux actionnaires ont promis de soutenir Northvolt, la concurrence avec les acteurs chinois et coréens établis reste une lutte difficile. Sam Adham, responsable des matériaux de batteries chez CRU, a souligné que presque toutes les jeunes pousses européennes dans le domaine des batteries ont promis plus qu’elles ne pouvaient offrir, profitant de l’engouement, mais que l’Europe manque actuellement du savoir-faire technique nécessaire.

Les politiciens sur la défensive

Les politiciens qui ont soutenu Northvolt sont désormais sur la défensive. L’usine Northvolt Drei, située à Heide en Allemagne, symbolisait l’engagement de l’Allemagne dans la transition énergétique et dans la création d’une chaîne d’approvisionnement en batteries pour des constructeurs comme Volkswagen, le plus grand investisseur de Northvolt. Sa capacité de 60 gigawattheures devait produire des batteries pour alimenter jusqu’à un million de véhicules électriques par an.

Les gouvernements fédéral et régional ont engagé 902 millions d’euros pour ce projet, principalement sous forme de subventions. Le chancelier Olaf Scholz a assisté à la cérémonie de lancement des travaux en mars dernier, aux côtés du ministre de l’économie, Robert Habeck, originaire de la région. Cependant, la lenteur de l’avancement des travaux pourrait embarrasser le gouvernement allemand, déjà sous pression.

L’Allemagne et la Suède réagissent

Malgré ces retards, le soutien allemand au projet reste “inflexible” et les engagements financiers ne sont pas affectés par les problèmes rencontrés en Suède. Cependant, la Suède a récemment annoncé qu’elle ne fournirait pas de prêts d’urgence à Northvolt et qu’elle ne prendrait pas de participation dans l’entreprise. BMW, après avoir annulé une commande de batteries de 2 milliards d’euros plus tôt cette année, a également refusé de contribuer à son financement. Volkswagen a déclaré qu’il soutiendrait la montée en puissance industrielle de Northvolt, mais sans donner de détails.

L’engagement du Canada

Les responsables canadiens ont promis jusqu’à 7,3 milliards de dollars canadiens en prêts, prises de participation et subventions pour Northvolt. Une partie de cet argent provient du gouvernement fédéral, mais les premiers versements ne seront effectués qu’une fois les dépenses auditées. Le Québec a déjà prêté plus d’un tiers de son engagement de 1,37 milliard de dollars canadiens pour le projet Northvolt Six près de Montréal.

Cependant, Northvolt est désormais au centre d’un débat politique au Canada, avec des inquiétudes croissantes concernant la perte potentielle des fonds publics. Cette crise de liquidité survient après une année de débats sur l’opportunité d’accorder à Northvolt une dérogation au processus d’évaluation environnementale pour accélérer la construction.

François-Philippe Champagne, ministre canadien de l’industrie, a récemment tenté de rassurer le public en affirmant que la rentabilité de Northvolt dépend du marché nord-américain et que l’usine québécoise est fondamentale pour son avenir.

Des défis financiers

Northvolt fait face à des défis financiers, en partie dus à son incapacité à accéder à au moins 1,5 milliard de dollars américains de prêts promis. De plus, certaines subventions gouvernementales sont liées à la réalisation de jalons de performance des usines, ce qui pourrait être un obstacle à l’obtention de liquidités.

L’entreprise a récemment annoncé des licenciements massifs et la réduction de plusieurs projets afin de se concentrer sur la production de batteries dans son usine principale en Suède, près du cercle polaire arctique. Malgré cela, Northvolt a réaffirmé son engagement envers sa coentreprise avec Volvo à Göteborg, où les travaux ont débuté en mars dernier.

Conclusion

Northvolt, malgré son engagement envers les projets de batteries en Allemagne, au Canada et en Suède, fait face à une crise de liquidités et à des retards importants. Cela place les politiciens qui ont soutenu ces initiatives dans une position délicate, alors que l’entreprise tente de stabiliser ses finances et de poursuivre sa concurrence avec des acteurs établis dans l’industrie des batteries pour véhicules électriques.

Avec des renseignements de Bloomberg et Automotive News

Le texte Les déboires de Northvolt touchent aussi l’Allemagne et le Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Au Québec, on a les Aubainerie, mais en Caroline du Nord on verra bientôt ouvrir la première « Rechargerie ». Un communiqué publié le 3 octobre par Ionna, un nouveau réseau de recharge continental, nous apprend que c’est le nom (Rechargery) choisi pour désigner les stations-service pour véhicules électriques qu’on construira à la grandeur de l’Amérique du Nord.

Ionna est une entreprise encore nouvelle. Elle a été fondée en juillet 2023 par sept grands fabricants : BMW, General Motors, Honda, Hyundai, Mercedes-Benz, Kia et Stellantis, auxquels s’en est ajouté un huitième en juillet dernier : Toyota.

Près du siège social

Pour accueillir sa première station-service pour VÉ, Ionna a choisi la petite ville d’Apex (environ 59 000 habitants) qui est située à 30 minutes d’autoroute de Raleigh, capitale de la Caroline du Nord. Apex est aussi la ville où se trouvent le siège social et le laboratoire d’expérience client de l’entreprise.

D’après le communiqué, cette station-service aura 10 places de stationnement couvertes, protégées des éléments, avec des bornes à ports CCS et NACS allant de 400 kW à plus de 800 v.

Un bâtiment voisin permettra aux électromobilistes de s’offrir un breuvage et de la nourriture durant la recharge, tout en profitant du Wi-Fi pour se détendre ou travailler. Il y aura aussi des toilettes sécurisées, précise Ionna, et des équipements extérieurs adaptés aux animaux de compagnie.

Station-service de longue date

Il est intéressant de souligner que le site choisi pour cette Rechargerie a servi autrefois à une station-service pour véhicules thermiques (naturellement).

Situé sur la rue Salem Nord, un axe routier important dans un quartier qualifié d’historique, jusqu’à tout récemment, l’édifice original était occupé par une entreprise de rénovation de cuisines et de salles de bain.

Ce site est également à quelques pas d’un des trois imposants châteaux d’eau que les locaux considèrent comme des icônes de leur patelin.

Faire du neuf avec du vieux

Il est amusant de noter que la conception de cette nouvelle station-service semble avoir suivi le principe de « faire du neuf avec du vieux ». C’est du moins ce que suggère la photo officielle de cette nouvelle installation diffusée par Ionna lorsqu’on la compare à une image récente de Google Maps, qui montre l’édifice qu’elle va remplacer… ou plutôt la coquille qu’elle va bientôt occuper.

En effet, la photo d’ouverture montre la future station-service pour VE (en haut) dont le design semble très inspiré (c’est un euphémisme) par celui de la station-service originale (en bas).

Il est d’autant plus amusant de savoir que deux constructeurs, Hyundai et Mercedes-Benz, apparemment peu satisfaits par cette photo officielle d’Ionna, ont produit la leur pour mettre en valeur un de leurs VÉ populaires !

Ah ! Ces relationnistes…

30 000 bornes d’ici 2030

Au moment de sa création, en 2023, Ionna avait annoncé la création d’un réseau de recharge nord-américain qui disposerait de plus de 30 000 bornes rapides d’ici 2030, promesse que l’entreprise maintient à ce jour.

En février dernier, par ailleurs, un nouveau communiqué nous apprenait que cette coentreprise allait ouvrir ses premières stations-service pour VÉ aux États-Unis en 2024. Il semble plausible aujourd’hui qu’il y en ait au moins une d’ouverte — celle d’Apex — d’ici la fin de l’année. Ce communiqué annonçait également l’intention d’Ionna d’étendra son réseau au Canada « à une date ultérieure ». Mais on attend toujours un échéancier…

Photos : Ionna et Google Maps

Le texte Ionna amorce la construction de sa première « Rechargerie » et fait du neuf avec du vieux provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Rio Tinto, l’un des plus grands groupes miniers au monde, est actuellement en discussions pour acquérir Arcadium Lithium, un producteur de lithium, selon des confirmations officielles faites par les deux entreprises lundi. Cette démarche survient après une chute drastique des prix du lithium, un métal clé pour la transition énergétique mondiale vers des sources d’énergie propres. Si l’accord est conclu, il permettrait à Rio Tinto de devenir un acteur majeur de la production mondiale de lithium, rejoignant les rangs d’Albemarle et de SQM, deux des leaders du secteur. Le lithium est essentiel à la fabrication des batteries pour véhicules électriques (VE) et au stockage d’énergie, ce qui en fait une ressource de plus en plus stratégique.

Une opportunité en or pour Rio Tinto ?

Selon des informations rapportées par Reuters, les discussions entre Rio Tinto et Arcadium évalueraient cette dernière entre 4 et 6 milliards de dollars, voire plus. Toutefois, malgré ces estimations, aucune des deux entreprises n’a révélé de chiffres précis. Arcadium, qui a vu ses actions chuter de plus de 50 % depuis janvier en raison d’une offre excédentaire en provenance de Chine, apparaît comme une cible attrayante pour une acquisition à ce moment précis. Cependant, les prévisions tablent sur une forte demande de lithium dans les années à venir, grâce à la croissance des batteries au lithium-ion.

Les conséquences pour les marchés : un effet domino

Suite à cette annonce, les actions d’Arcadium en Australie ont grimpé de 50 % avant de clôturer en hausse de 46 %, tandis que les actions d’autres producteurs de lithium cotés en Australie ont vu une augmentation de 2 à 10 %. De l’autre côté du Pacifique, les actions d’Arcadium cotées aux États-Unis ont bondi de 35,4 % avant l’ouverture des marchés. L’acquisition permettrait à Rio Tinto de prendre le contrôle de mines, d’installations de traitement et de dépôts de lithium en Argentine, Australie, Canada et États-Unis, garantissant ainsi des décennies de croissance. Parmi les clients d’Arcadium figurent des géants comme Tesla, BMW et General Motors, des partenaires stratégiques pour assurer un flux constant de lithium pour les batteries VE.

Des interrogations sur la valorisation d’Arcadium

Toutefois, certains investisseurs expriment des réserves concernant la valorisation d’Arcadium. Andy Forster, gestionnaire de portefeuille chez Argo Investments, a souligné que bien qu’Arcadium dispose de nombreux projets de croissance, elle ne possède pas les ressources financières pour les réaliser seule. Il a également mis en garde contre des attentes de prix à long terme pour le lithium qui ne sont plus aussi élevées qu’auparavant. En parallèle, des analystes de TD Cowen estiment que la production d’Arcadium pourrait croître de 78 % au cours des trois prochaines années, générant ainsi 1,3 milliard de dollars de bénéfices d’ici 2028. Ils estiment que toute négociation de vente devrait commencer à partir de 5 $ par action, ce qui représenterait une prime de 60 % par rapport à la clôture de 3,08 $ du 4 octobre.

Une offre sous-évaluée ?

Toutefois, certains, comme Blackwattle Investment Partners, estiment que les offres actuelles sous-évaluent grandement Arcadium. Selon eux, le prix de vente devrait se situer plus près des 8 milliards de dollars. Michael Teran, associé chez Blackwattle, a exprimé ses craintes de voir une entreprise comme Rio Tinto s’emparer d’Arcadium au moment où ses actions sont au plus bas, privant ainsi les actionnaires de la potentielle remontée du marché. Ainsi, la question qui demeure est de savoir si Arcadium acceptera une offre qui semble opportuniste ou si elle préfèrera attendre une éventuelle reprise du marché du lithium pour maximiser sa valorisation.

Avec des renseignements de Reuters

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Volkswagen a émis un rappel de sécurité concernant certaines versions de son Atlas 2024 ainsi que de son Atlas Cross Sport. Selon Volkswagen America, le maître-cylindre de frein de ces véhicules pourrait avoir été assemblé avec un mauvais ressort pour le piston secondaire.

Le problème réside dans le fait que le ressort en question est plus court que celui prévu. Cette différence de taille pourrait empêcher le piston de revenir à sa position de repos, bloquant ainsi le port du liquide de frein. En conséquence, les véhicules concernés pourraient voir leur force de freinage être diminuée, et ce, sans avertissement préalable pour le conducteur.

Maître-cylindre de frein : un composant essentiel

Pour rappel, le maître-cylindre de frein est une composante clé du système de freinage d’un véhicule. Il transforme la force exercée sur la pédale de frein en pression hydraulique pour activer les étriers de frein. Le fournisseur de ces pièces, TRW, une division mexicaine de l’entreprise acquise par l’allemand ZF Friedrichshafen en 2015, est pointé du doigt pour cette erreur d’assemblage.

Volkswagen Atlas 2024
Volkswagen Atlas 2024 | Auto123.com

Identification du problème chez Volkswagen

Volkswagen a détecté cette anomalie le 28 août 2024 lors du processus de remplissage du liquide de frein à son usine de Chattanooga, située au Tennessee. Cet établissement, qui fabriquait auparavant la Passat pour le marché nord-américain, est désormais responsable de la production de l’Atlas, de l’Atlas Cross Sport, ainsi que du VUS électrique ID.4.

Selon les documents publiés par la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada, Volkswagen a reçu confirmation de son fournisseur concernant les mauvais ressorts entre le 2 et le 8 septembre 2024. Le problème a ensuite été signalé au Comité de sécurité des produits de la marque le 12 septembre. Le rappel a officiellement été décidé une semaine plus tard.

Détails du rappel et modèles concernés

La campagne de rappel, identifiée sous les codes 24V-723 ou 471F dans la terminologie de Volkswagen, touche 555 Atlas Cross Sport et 912 Atlas. Les véhicules concernés ont été produits entre le 15 août et le 10 septembre 2024 pour ce qui est de l’Atlas Cross Sport, et entre le 8 août et le 10 septembre 2024 pour l’Atlas.

Pièce défectueuse et solution

Le maître-cylindre défectueux est également compatible avec d’autres modèles Volkswagen tels que la Jetta, la Jetta GLI, la Golf GTI, et le Tiguan. Le prix de cette pièce varie entre 35 et 50 $ US, selon ce qu’on peut trouver en ligne.

La solution envisagée par Volkswagen consiste à remplacer le maître-cylindre de frein défectueux par une nouvelle pièce, sans frais pour les clients concernés. Par ailleurs, TRW/ZF a renforcé ses contrôles de qualité à son usine de production, tandis que Volkswagen a mis en place une numérisation précise sur la chaîne de production de l’Atlas afin de détecter d’éventuelles autres pièces défectueuses.

Volkswagen Atlas Cross 2024
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Le texte Un rappel de maître cylindres sur les Volkswagen Atlas et Atlas Cross 2024 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Caterham a conclu une entente de partenariat avec Yamaha pour mettre au point son futur coupé sport. Cette annonce a été faite par le constructeur britannique par voie de communiqué, le 2 octobre dernier.

Dévoilée au Festival de Goodwood en juillet 2023, la voiture-concept Projet V qui préfigure ce futur modèle de série a suscité beaucoup d’intérêt, là comme au Tokyo Auto Salon, où elle a été montrée en janvier. Caterham souhaite maintenant passer au stade de la commercialisation le plus rapidement possible.

Un prototype est donc en développement chez Tokyo R&D, une entreprise d’ingénierie qui réalise des véhicules du genre pour les grands constructeurs. Dans son communiqué, Caterham annonce qu’il devrait être achevé au courant de 2025.

Ce prototype sera doté d’un groupe motopropulseur électrique compact et léger mis au point par Yamaha, qui sera fidèle aux principes chers à Caterham : la légèreté, la simplicité et le plaisir de conduite. Le Projet V bénéficiera aussi de la technologie et de l’expertise de Yamaha en matière de « contrôle des mouvements des véhicules ».

Un bolide en devenir

Jusqu’ici, le développement du Projet V a été réalisé avec la collaboration d’ItalDesign. Le concept présenté en juillet 2023 est animé par un moteur électrique arrière développant 200 kW (272 ch) et alimenté par une batterie au lithium-ion de 55 kWh.

Construit en fibre de carbone et en aluminium, ce prototype a un habitacle de type 2+1 et se veut léger (1 190 kg) afin d’optimiser la dynamique routière et les performances. Les chiffres avancés par le constructeur en témoignent. Le Projet V pourrait accélérer de 0 à 100 km/h en moins de 4,5 s, de plus sa vitesse de pointe serait 230 km/h et son autonomie (WLTP) 400 km.

Au moment de dévoiler le Projet V, Caterham a, par ailleurs, précisé qu’il ne remplacera pas la Seven, son modèle-phare. Il sera plutôt son complément.

Une marque britano nipponne

La participation nipponne au développement du Projet V n’a rien de fortuit puisque, en avril 2021, Caterham est devenue une filiale de VT Holdings, une entreprise basée à Nagoya, au Japon. Depuis 2009, cette dernière assurait l’importation et la commercialisation de ces voitures britanniques dans ce pays.

Ce changement de propriétaire semble d’ailleurs prometteur pour Caterham puisque, en juin dernier, VT Holdings a inauguré de nouvelles installations de production ultramodernes. Situées à proximité de l’usine de Dartford, dans le Kent, où les Caterham étaient produites depuis 1987, elles permettront d’accroître de 50 % le volume de production annuel, pour atteindre 750 véhicules.

Fondée en 1973, Caterham Cars vend ses automobiles dans une vingtaine de pays et ses exportations représentent 60 % de son volume annuel de ventes.

Photos : Caterham

Le texte Yamaha collaborera avec Caterham pour développer sa sportive électrique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nissan traverse une période difficile. Le constructeur automobile japonais vient d’annoncer une baisse de ses ventes pour le cinquième mois consécutif, enregistrant une chute de 25 % sur le plus grand marché automobile du monde. Après avoir déjà réduit ses prévisions de bénéfices, Nissan s’est engagé à lancer une vague de nouveaux produits, y compris des véhicules hybrides et électriques (VE). Toutefois, un rapport de Bloomberg révèle que la route vers un avenir plus vert pourrait être semée d’embûches.

Chiffres de vente alarmants en Chine

Les derniers chiffres couvrent les ventes de véhicules de Nissan pour le mois d’août 2024. Aux États-Unis, malgré des incitatifs, les ventes ont chuté de 0,1 %, atteignant 71 797 unités, ce qui est décevant sur un marché en croissance. La situation est encore plus préoccupante en Chine, où les ventes ont plongé de 24,2 % pour atteindre 49 204 unités. Sur la période allant d’avril à août, les ventes en Chine ont chuté de 16,4 %, soit environ 60 000 unités en moins. À l’échelle mondiale, les ventes ont baissé de 5,5 %. Seul point positif : une hausse des ventes de 29 % au Canada, avec 8 898 unités vendues. Cependant, ce chiffre reste modeste en comparaison aux ventes au Mexique.

Le ralentissement en Chine : une tendance prévisible

Le déclin des ventes en Chine n’est pas une surprise. Nissan a fermé une usine et réduit sa capacité de production dans le pays, en raison de la concurrence accrue des marques chinoises qui proposent des véhicules électriques plus avancés technologiquement. Bien que Nissan ait dévoilé quatre nouveaux concepts de VE plus tôt cette année, cela ne semble pas suffire pour contrer la dynamique des marques locales.

Production et ventes en baisse : des perspectives inquiétantes

Les chiffres de production sont également en baisse. Nissan a fabriqué 15,5 % de véhicules en moins en août, soit une baisse de 7,4 % depuis avril. Cela montre que le constructeur ne s’attend pas à une reprise des ventes à court terme, ce qui pourrait s’avérer problématique.

Aux États-Unis, Nissan vend une quantité importante de véhicules électriques. Les ventes de l’Ariya ont augmenté de 54,6 % cette année, et celles de la Leaf de 30,6 %. Cependant, ces ventes se font au prix de lourdes remises. L’Ariya, véhicule électrique phare de Nissan, n’est pas éligible aux incitations fédérales pour l’achat de VE, ce qui pousse le constructeur à offrir des locations avec jusqu’à 13 000 $ de rabais constructeur. Bien que cela permette d’afficher un tarif attractif de 199 $ par mois, cela gruge sérieusement les marges de profit. Malgré ces incitatifs, les voitures Nissan stagnent sur les lots des concessionnaires. En août, Automotive News rapportait que les concessionnaires Nissan réalisaient 70 % de profits en moins qu’un an auparavant, et que 38 % d’entre eux étaient en perte.

Les profits de Nissan continuent de chuter

Les bénéfices mondiaux de Nissan ont chuté de 99 % au dernier trimestre. En conséquence, la direction a révisé à la baisse ses prévisions annuelles de 12 %, les plaçant à 3,5 milliards de dollars. Malgré cela, Nissan prévoit de racheter 551 millions de dollars en actions à Renault, dans le cadre d’une stratégie visant à rééquilibrer l’alliance entre les deux constructeurs, tout en offrant à Renault une injection de liquidités nécessaire pour ses propres opérations en Chine.

Un avenir plus vert, mais pas avant 2028

Il y a cependant de l’espoir, à condition que Nissan et ses concessionnaires tiennent le coup. Le constructeur a informé ses concessionnaires américains de l’arrivée de nouveaux véhicules, avec le lancement imminent du nouveau Nissan Kicks, un Armada renouvelé, ainsi que sept nouveaux modèles hybrides et électriques d’ici 2028. Cependant, d’ici là, Nissan devra continuer à écouler un grand nombre de modèles à essence, devenus bien moins populaires qu’il y a quelques années.

Avec des renseignements d’automotive News

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Des rumeurs faisant état d’une fusion possible entre Stellantis et le groupe Renault ont fait surface récemment, ce qui a rapidement enflammé la planète automobile.

Or, si l’on se fie aux dirigeants des deux entreprises, le tout ne serait que de la frime.

De son côté, Carlos Tavares, le chef de la direction de Stellantis a déclaré que le tout relevait de la « pure spéculation ». Il s’est exprimé ainsi lors d’une visite de l’une des usines du groupe dans l’est de la France, rapporte Automotive News.

Carlos Tavares, sur X en juin 2024
Carlos Tavares, sur X en juin 2024 | Auto123.com

Luca de Meo, le grand patron de Renault, a refusé de commenter ce qu’il a qualifié de simples « rumeurs ».

Si des rumeurs avaient émané en début d’année, ce qui les a ravivés, c’est un article publié cette semaine par le journal italien Il Sole 24 Ore. Ce dernier rapportait que des discussions concernant un rapprochement entre les deux entreprises étaient devenues plus persistantes. Les économies d’échelle d’une potentielle fusion étaient considérées comme une solution possible pour gérer la concurrence très forte que vivent tous les constructeurs à travers l’industrie.

Chez Stellantis, nous l’avons rapporté à quelques reprises ces dernières semaines, les choses ne sont pas toujours roses. Les actions du fabricant sont en chute libre, soit de 55 % depuis le mois de mars. La valeur de l’entreprise a perdu 47 milliards d’euros.

Vous pouvez parier qu’au prochain Salon de l’auto de Paris, qui va s’amorcer le 14 octobre prochain, là où Carlos Tavares et Luca De Meo seront présents, la question va revenir sur la table et les deux hommes seront assaillis par les médias.

Nous allons surveiller le tout de très près.

Luca De Meo, PDG de Renault
Luca De Meo, PDG de Renault | Auto123.com

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