• Toyota a présenté un nouveau C-HR+ tout électrique, pour le marché européen.

Lors d’un événement qu’elle a tenu la semaine dernière à Bruxelles, en Belgique, Toyota a annoncé l’arrivée de six véhicules électriques en 2026. Certains modèles seront nouveaux, d’autres sont des produits rafraîchis. La compagnie a aussi dévoilé un concept.

Le Toyota C-HR+ 2026, de profil
Le Toyota C-HR+ 2026, de profil | Auto123.com

Le Toyota C-HR+ 2026, modèle tout électrique

Un des modèles qui a retenu notre attention est un produit nommé le C-HR+, le nom qui a servi à identifier un VUS sous-compact qui a été proposé chez Toyota de 2018 à 2022. Ce produit avait été présenté la première fois sous la bannière Scion, ce qui explique son style un peu plus flyé par rapport aux standards de Toyota.

Toujours est-il que le produit a survécu en Europe et qu’il va désormais se décliner sous forme électrique, soit C-HR+. Le véhicule a été annoncé pour le marché européen, mais la porte ne serait pas fermée pour notre continent, selon ce qui se dit un peu partout.

Par rapport au bZ4X, le seul modèle électrique présentement vendu par Toyota chez nous, le C-HR+ est plus court d’environ 15 centimètres. Il est cependant plus long d’une dizaine de centimètres par rapport au C-HR à essence.

Le Toyota C-HR+ 2026, avant
Le Toyota C-HR+ 2026, avant | Auto123.com

Motorisation du Toyota C-HR+ 2026

En Europe, le C-HR+ va proposer une configuration à traction à moteur unique, qui va servir 164 ou 221 chevaux, selon la taille de la batterie (51,9 kWh ou 69,3 kWh). Un modèle à deux moteurs et transmission intégrale qui développe 337 chevaux sera aussi de la partie.

Toyota va proposer avec ce modèle des chargeurs embarqués de niveau 2 offrant 11 kW ou 22 kW de puissance de recharge. La recharge rapide à courant continu est cependant plafonnée à 150 kW, preuve de la prudence de Toyota de ce côté, elle qui veut s’assurer de la longévité et fiabilité de sa batterie.

Le C-HR+ dispose également d’un système de préchauffage de la batterie pour optimiser la recharge par temps froid ou chaud. L’inclusion d’une pompe à chaleur devrait également améliorer son efficacité.

Le Toyota C-HR+ 2026, intérieur
Le Toyota C-HR+ 2026, intérieur | Auto123.com
Le Toyota C-HR+ 2026, bas de console
Le Toyota C-HR+ 2026, bas de console | Auto123.com

Intérieur du Toyota C-HR+ 2026

À bord, le véhicule propose sans surprise un écran d’informations à affichage numérique devant le conducteur. À la console centrale, l’écran multimédia fait 14,0 pouces. La signature de ce C-HR+ est similaire à celle du bZ4X, qui a profité de révisions, il faut le souligner.

Le modèle est attendu sur les routes européennes à la fin de 2025. Si jamais la compagnie décide de le proposer en Amérique du Nord, on pourrait anticiper une présentation à l’automne, possiblement au Salon de l’auto de Los Angeles, en novembre.

Le Toyota C-HR+ 2026, trois quarts arrière
Le Toyota C-HR+ 2026, trois quarts arrière | Auto123.com
Le Toyota C-HR+ 2026, coffre
Le Toyota C-HR+ 2026, coffre | Auto123.com
Le Toyota C-HR+ 2026, feux, hayon
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Le Toyota C-HR+ 2026, arrière
Le Toyota C-HR+ 2026, arrière | Auto123.com
Le Toyota C-HR+ 2026, trois quarts avant
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Le texte Toyota annonce six véhicules électriques, dont un nouveau C-HR provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Toyota bZ4X devait être la réponse de la marque au Tesla Model Y et aux nombreux VUS électriques du marché. Pourtant, il n’a jamais vraiment eu le succès escompté. Malgré tout, Toyota ne se laisse pas décourager et apporte plusieurs mises à jour majeures pour le millésime 2026, déjà annoncé en Europe et bientôt disponible en Amérique du Nord.

Une nouvelle gamme de batteries

La nouveauté la plus marquante concerne la batterie. Toyota introduit une batterie lithium-ion de 57,7 kWh en entrée de gamme, la même que celle du nouveau C-HR+, livrable exclusivement sur la version à traction de 165 chevaux (123 kW), avec une autonomie annoncée de 445 km sur le cycle européen WLTP (Worldwide Harmonized Light Vehicle Test Procedure).

Deux autres versions sont également proposées avec une nouvelle batterie de 73,1 kWh :

  • • Une proposant 221 chevaux (165 kW) et offrant une autonomie de 573 km (cycle européen).
  • • Une pourvue de la transmission intégrale, développant 338 chevaux (252 kW), avec une autonomie de 520 km (cycle européen) et un 0 à 100 km/h en seulement 5,1 secondes.

Toyota a amélioré la densité énergétique des batteries et augmenté le nombre de cellules, tout en optimisant les moteurs électriques avec des semi-conducteurs en carbure de silicium.

Le Toyota bZ4X 2026, de profil
Le Toyota bZ4X 2026, de profil | Auto123.com

Recharge et performances améliorées

Le bZ4X 2026 intègre désormais un système de préconditionnement de la batterie, optimisant la recharge rapide en conditions froides. Le chargeur embarqué AC passe de 11 kW à 22 kW sur les versions haut de gamme, tandis que la recharge rapide en courant continu reste limitée à 150 kW, ce qui permet quand même de faire passer le niveau d’énergie de 10 % à 80 % en environ 30 minutes.

Autre amélioration notable : la capacité de remorquage double pour atteindre 1500 kg (3306 livres).

Le Toyota bZ4X 2026, trois quarts arrière
Le Toyota bZ4X 2026, trois quarts arrière | Auto123.com
Le Toyota bZ4X 2026, intérieur
Le Toyota bZ4X 2026, intérieur | Auto123.com

Un design et un habitacle modernisés

Côté design, peu de changements à l’extérieur, hormis quelques ajustements aérodynamiques à l’avant. En revanche, l’habitacle bénéficie de mises à jour importantes :

  • • Un tableau de bord à affichage numérique numérique simplifié.
  • • Un nouvel écran tactile de 14 pouces intégrant désormais les commandes de la climatisation, supprimant les boutons physiques de l’ancienne version.

Avec ces mises à jour, le Toyota bZ4X 2026 s’améliore sur tous les plans : autonomie, performance, recharge et équipements. Voilà qui est de nature à renforcer son positionnement face à la concurrence et séduire davantage d’acheteurs en quête d’un VUS électrique performant et polyvalent. Reste maintenant à savoir si ces changements seront aussi une réalité pour les modèles vendus en Amérique du Nord.

Le Toyota bZ4X 2026, avant
Le Toyota bZ4X 2026, avant | Auto123.com
Le Toyota bZ4X 2026, de haut
Le Toyota bZ4X 2026, de haut | Auto123.com
Le Toyota bZ4X 2026, coffre
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Le Toyota bZ4X 2026, trois quarts avant
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Le texte Toyota bZ4X 2026 : plus de puissance et d’autonomie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Afin de souligner les 50 ans de sa collection de « Art Cars », BMW entend consacrer l’année 2025 et 2026 à l’art qui se marie à l’automobile. Un programme appelé BMW Art Car World Tour permettra de montrer ces œuvres sur quatre roues sur les cinq continents lors de divers événements.

Dans un communiqué publié ce matin, le constructeur allemand annonce que cette tournée mondiale démarre en Europe et en Asie. Ainsi, les 20 et 21 mars, les Art Cars créées par Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Robert Rauschenberg, David Hockney et Jeff Koons seront exposés au Musée des arts appliqués de Vienne (le MAK), mais aussi à la Foire artistique Spark présentée dans cette ville autrichienne dans le cadre de l’événement (R)Evolution of Art commandité par BMW Group Niederlassung Wien, le concessionnaire local.

Par ailleurs, la 20e Art Car, la BMW M hybride V8 de la peintre américaine Julie Mehretu, entamera une tournée asiatique et sera exposée à la foire artistique Art Basel à Hong Kong, les 28 et 30 mars.

Des « voitures-tableaux »

La collection de BMW réunit 20 Art Cars, expression qu’on pourrait traduire par « voitures-tableaux ». Il s’agit de véhicules significatifs de la marque que des artistes de renom international ont été invités par le constructeur à « habiller » d’une œuvre originale reflétant leur courant artistique.

De la première Art Car d’Alexander Calder à la plus récente de Julie Mehretu, ces œuvres roulantes offrent un aperçu de l’histoire de l’art des cinq dernières décennies : minimalisme, pop art, réalisme magique, abstraction, art conceptuel et art numérique sont tous représentés.

« La collection BMW Art Car célèbre 50 années de liberté artistique et de design visionnaire. Les 20 véhicules sont devenus des icônes internationales, racontant des histoires de société, de technologie et de performance. Notre engagement envers l’art et la culture s’inscrit dans la durée. Nous développons continuellement la collection et réunissons l’art et la culture automobile de manière unique », explique Ilka Horstmeier, membre du conseil d’administration du groupe BMW responsable des ressources humaines et de l’immobilier.

Une liste d’événements qui va s’allonger

Le programme de cette exposition itinérante comprend déjà une quinzaine de rendez-vous qui se tiendront aux quatre coins du monde. Par exemple, la plus récente Art Car, celle de Julie Mehretu, sera exposée au Salon de l’auto de Shanghai, qui ouvre ses portes le 23 avril. Six autres voitures (celles d’Ernst Fuchs, de Ken Done, d’A.-R. Penck, de David Hockney, de Jenny Holzer et de John Baldessari) seront réunies à Zurich en mai pour un événement soulignant le 50e anniversaire de BMW Suisse. Pour sa part, la 13e Art Car, celle de Sandro Chia, sera en vedette au Concorso d’eleganza Villa d’Este en Italie, alors que 8 voitures de la collection seront réunies pour une exposition spéciale à l’impressionnant Musée Loumann de La Haye aux Pays-Bas, en août.

Le Musée BMW à Munich, qui abrite les Art Cars lorsqu’elles ne parcourent pas le monde, rendra également hommage à cette collection dans une exposition spéciale combinant deux anniversaires. Puisque la BMW Série 3 fête également son 50e anniversaire cette année, à partir du 16 juin, le musée présentera un aperçu historique de tous ses modèles en mettant en évidence les M3 qui ont servi à créer les Art Cars de Sandro Chia, Michael Jagamara Nelson et Ken Done.

Le calendrier du BMW Art Car World Tour va, par ailleurs, se garnir encore plus puisque cette tournée se poursuivra durant la majeure partie de l’année 2026. D’autres événements sont en préparation, notamment en Australie, en Belgique, à Macao, en Allemagne (Berlin, Munich, Düsseldorf), au Kazakhstan, en Amérique latine, au Maroc (Marrakech), en Afrique du Sud, en Espagne, en Suisse et aux États-Unis. Malheureusement, le Canada ne figure nulle part dans ce calendrier, pour le moment du moins. Dommage…

Les 20 œuvres de la collection

Rappelons que la collection des Art Cars réunit 20 œuvres (ou 20 voitures-tableaux), qui ont été réalisées dans l’ordre suivant :

  1. Alexander Calder / BMW 3.0 CSL / 1975
  2. Frank Stella / BMW 3.0 CSL / 1976
  3. Roy Lichtenstein / BMW 320 Groupe 5 / 1977
  4. Andy Warhol / BMW M1 Groupe 4 / 1979
  5. Ernst Fuchs / BMW 635 CSi / 1982
  6. Robert Rauschenberg / BMW 635 CSi / 1986
  7. Michael Jagamara Nelson / BMW M3 Groupe A / 1989
  8. Ken Done / BMW M3 Groupe A / 1989
  9. Matazo Kayama / BMW 535i / 1990
  10. César Manrique / BMW 730i / 1990
  11. A.R. Penck / BMW Z1 / 1991
  12. Esther Mahlangu / BMW 525i / 1991
  13. Sandro Chia / BMW M3 GTR / 1992
  14. David Hockney / BMW 850 CSi / 1995
  15. Jenny Holzer / BMW V12 LMR / 1999
  16. Olafur Eliasson / BMW H2R / 2007
  17. Jeff Koons / BMW M3 GT2 / 2010
  18. Cao Fei / BMW M6 GT3 / 2016
  19. John Baldessari / BMW M6 GTLM / 2016
  20. Julie Mehretu / BMW M Hybride V8 / 2024

Photos : BMW

Le texte BMW annonce une série d’expositions pour souligner les 50 ans de ses « Art Cars » provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les syndicats allemands de Ford tirent la sonnette d’alarme : malgré une injection de 4,8 milliards de dollars (4,4 milliards d’euros) de la part de la maison-mère américaine, l’avenir de Ford-Werke, la filiale allemande du constructeur, reste incertain.

Cette enveloppe financière, annoncée le 10 mars 2024, vise à réduire la dette colossale de l’entreprise et à soutenir sa restructuration en Europe. Cependant, cette aide financière marque aussi la fin d’un accord historique où Ford aux États-Unis couvrait les pertes de sa filiale allemande. Désormais, sans ce soutien direct, les représentants syndicaux craignent un risque accru d’insolvabilité.

👉 Benjamin Gruschka, représentant syndical principal chez Ford-Werke, avertit :
“Si la situation ne s’améliore pas, il est désormais possible que la filiale allemande fasse faillite dans quelques années.”

Un marché en déclin et une dette écrasante

Ford-Werke, qui gère la production de véhicules particuliers en Europe, notamment en Allemagne et en Espagne, accumule les difficultés.

Un endettement de 9 milliards d’euros
Des coûts élevés et une demande en berne
Une baisse des ventes de véhicules électriques

Les nouveaux modèles électriques, comme le Ford Explorer et le Ford Capri, produits à Cologne, peinent à s’imposer sur le marché. En 2023, seulement 17 564 Explorers ont été vendus, tandis que le Capri n’a séduit que 1 919 acheteurs.

Face à ces difficultés, Ford semble vouloir transformer Ford-Werke en une sorte de “bad bank”, absorbant les actifs déficitaires de la marque en Europe.

Un plan de restructuration radical

Depuis quatre ans, Ford a lancé un vaste plan de restructuration en Europe, avec un objectif ambitieux : une gamme 100 % électrique d’ici la fin de la décennie.

7 800 suppressions de postes en deux ans
Fermeture progressive de l’usine de Saarlouis, qui produisait la Ford Focus

Malgré ces mesures, Ford reste davantage compétitif sur le marché des véhicules utilitaires, un segment qui résiste mieux à la crise que celui des véhicules particuliers.

Marcus Wassenberg, directeur général de Ford-Werke, se veut toutefois rassurant :
“L’injection de plusieurs milliards vise à réduire le surendettement des usines Ford-Werke et à soutenir la transformation de notre activité en Europe.”

La question reste : cette aide financière suffira-t-elle à sauver Ford-Werke à long terme ?

Avec des renseignements de Motor Illustrated

Le texte Ford Allemagne face à la faillite provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lors de l’assemblée générale annuelle du groupe Volkswagen, son PDG Oliver Blume a révélé les premières informations sur la future Lamborghini électrique, attendue pour 2029. Ce modèle reposera sur une plateforme développée par Porsche, qui sera également utilisée par Audi et Bentley.

Blume a décrit cette architecture comme particulièrement sportive, intégrant un système électrique de 980 volts — une première sur un véhicule de production. Cette technologie offrira plusieurs avantages :

Recharge ultra-rapide en courant continu
Réduction des pertes d’énergie et de chaleur
Moins de câblage, donc un poids optimisé

À titre de comparaison, la berline chinoise Nio ET9 fonctionne à 900 volts et peut atteindre une puissance de charge de 600 kW, permettant d’ajouter 160 km d’autonomie en moins de cinq minutes.

Jusqu’à 2 000 chevaux sous le capot

Blume a également confirmé que cette plateforme pourra accueillir des motorisations atteignant 2 000 chevaux métriques (1 973 chevaux DIN aux normes nord-américaines). Lamborghini pourrait ainsi proposer une supercar électrique ultra-performante, rivalisant avec les meilleures hypercars du marché.

Un design en pleine évolution

En 2023, Lamborghini avait donné un premier aperçu de son futur modèle électrique avec le concept Lanzador, dévoilé lors de la Monterey Car Week. Ce coupé haut sur pattes en configuration 2+2 devait entrer en production dès 2028.

Toutefois, le PDG de Lamborghini, Stephan Winkelmann, a annoncé en décembre dernier que le lancement serait retardé à 2029, en raison de l’adoption plus lente que prévue des véhicules électriques dans le segment des voitures de haute performance.

Lors de la réunion du groupe Volkswagen, Oliver Blume a laissé entendre que le design final pourrait avoir évolué depuis le Lanzador. Il a néanmoins rassuré les fans en précisant que ce modèle resterait “typiquement Lamborghini”, avec un style émotionnel et expressif.

La production de cette première Lamborghini électrique se fera dans l’usine historique de la marque à Sant’Agata Bolognese, en Italie.

Un VUS électrique en préparation

Lamborghini ne compte pas s’arrêter à une seule voiture électrique. Un second modèle 100 % électrique suivra rapidement après le premier, et tout laisse à penser qu’il s’agira du remplaçant du Lamborghini Urus, le SUV à succès de la marque.

Avec ces annonces, Lamborghini prépare son avenir électrique tout en restant fidèle à son ADN extrême et exclusif.

Le texte Lamborghini prépare son premier modèle 100 % électrique pour 2029 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

C’est un coup dur pour l’industrie européenne des batteries électriques. Ce matin, le conseil d’administration de Northvolt AB a annoncé avoir officiellement déposé le bilan en Suède après avoir exploré toutes les options pour assurer sa viabilité financière et opérationnelle.

L’entreprise, qui ambitionnait de devenir un acteur majeur dans la transition énergétique, fait face à un enchaînement de difficultés :

🔹 Hausse des coûts du capital
🔹 Instabilité géopolitique et perturbations de la chaîne d’approvisionnement
🔹 Évolution de la demande du marché
🔹 Défis internes liés à la montée en cadence de la production

Malgré des tentatives de restructuration financière, notamment via un processus de Chapter 11 aux États-Unis, et le soutien temporaire de ses créanciers, Northvolt n’a pas réussi à sécuriser les fonds nécessaires pour poursuivre ses activités sous sa forme actuelle.

Une entreprise encore convoitée ?

Selon le conseil d’administration, des investisseurs et partenaires potentiels s’étaient montrés intéressés par un financement, preuve que Northvolt conserve une valeur technologique et industrielle importante. Cependant, le manque de temps et de ressources financières n’a pas permis de concrétiser ces opportunités à temps.

Désormais, un administrateur judiciaire nommé par le tribunal suédois prendra en charge la gestion du processus, y compris :

La vente de l’entreprise et de ses actifs
Le règlement des dettes
L’accompagnement des employés, partenaires et créanciers

Mikael Kubu a été désigné comme administrateur judiciaire pour superviser cette transition.

Quelles entités sont concernées ?

Les filiales suivantes ont officiellement déposé le bilan en Suède :

🔸 Northvolt AB
🔸 Northvolt Ett AB
🔸 Northvolt Labs AB
🔸 Northvolt Revolt AB
🔸 Northvolt Systems AB

Le projet Québécois épargné pour le moment

Cependant, les branches Northvolt Germany et Northvolt North America ne sont pas concernées par cette procédure pour le moment. Leur avenir dépendra des décisions prises par l’administrateur judiciaire en concertation avec les créanciers du groupe. En ce qui concerne l’usine de 7 milliards de dollars en Montérégie, c’est le syndic de faillite qui décidera de son avenir.

Un projet ambitieux stoppé net

Tom Johnstone, président intérimaire du conseil d’administration, s’est exprimé avec émotion sur cette issue difficile :

« C’est une journée incroyablement difficile pour tous chez Northvolt. Nous voulions bâtir quelque chose d’innovant, transformer l’industrie des batteries et accélérer la transition vers une énergie durable. »

Il souligne également les récents progrès de l’entreprise :

🔹 Production doublée depuis septembre à l’usine de Skellefteå
🔹 Amélioration de 50 % du rendement de fabrication
🔹 Livraison du premier million de cellules de batterie à un client européen
🔹 Réduction des coûts opérationnels de 55 %
🔹 Fabrication avec une énergie 100 % décarbonée

« Northvolt a accompli de grandes choses et nous commencions à voir les résultats concrets de notre travail. L’Europe a besoin d’une industrie des batteries forte, mais sa construction demande du temps et de l’engagement sur le long terme. »

Quel avenir pour Northvolt ?

L’avenir de l’entreprise repose désormais entre les mains du tribunal suédois et de l’administrateur judiciaire. Leurs décisions détermineront le sort des usines, des brevets et des actifs de Northvolt.

Si des investisseurs se manifestent, une reprise partielle ou totale de l’activité pourrait être envisagée. En attendant, les employés et partenaires de Northvolt traversent une période d’incertitude.

L’entreprise espère que le travail engagé ces derniers mois et l’intérêt des investisseurs permettront d’ouvrir un nouveau chapitre. Mais pour l’instant, le rêve d’une industrie européenne des batteries autosuffisante prend un sérieux coup de frein.

Source: Northvolt

Le texte Northvolt en faillite en Suède provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dolby Laboratories et General Motors annoncent une avancée majeure dans l’expérience sonore en voiture : Dolby Atmos sera livrable avec l’ensemble des véhicules électriques 2026 de Cadillac. Cette technologie révolutionnaire équipera notamment les modèles Escalade IQL, Escalade IQ, Lyriq-V, Optiq, Vistiq, ainsi que d’autres. De plus, certains véhicules Cadillac 2025 recevront une mise à jour logicielle par les voies hertziennes pour intégrer Dolby Atmos.

Dolby Atmos : un son immersif comme jamais auparavant

Dolby Atmos redéfinit la manière dont la musique est créée et perçue. Contrairement aux systèmes audio traditionnels, cette technologie plonge l’auditeur au cœur du son, révélant chaque détail avec une clarté et une profondeur inégalées. Pour les amateurs de musique, cela signifie une fidélité sonore exceptionnelle, fidèle à la vision originale des artistes.

« Que ce soit pour un long trajet ou un moment de partage en famille, la musique a le pouvoir de transformer les moments ordinaires en moments extraordinaires, » explique John Couling, premier vice-président du divertissement chez Dolby. « Avec les véhicules Cadillac équipés de Dolby Atmos, chaque voyage devient une expérience inoubliable. »

Le système audio Dolby Atmos
Le système audio Dolby Atmos | Auto123.com

Une innovation signée Cadillac

L’intégration de Dolby Atmos s’inscrit dans l’ADN de Cadillac, toujours à la pointe de l’innovation. John Cockburn, ingénieur en chef chez Cadillac, souligne ceci : « Nous repoussons les limites du son embarqué en offrant une expérience qui respecte l’intention originale des artistes. C’est comme si les conducteurs et les passagers étaient dans le studio d’enregistrement avec eux. »

Un besoin croissant pour une qualité sonore exceptionnelle

Le choix de Cadillac intervient dans un contexte où les automobilistes passent plus de temps que jamais sur la route. Aux États-Unis, les conducteurs parcourent plus de 3000 milliards de kilomètres chaque année, ce qui stimule la demande pour des expériences de divertissement de qualité.

D’ailleurs, une étude récente menée par Dolby révèle que 90 % des abonnés aux plateformes de lecture musicale en continu considèrent la qualité audio comme un critère essentiel, avec plus de la moitié affirmant que c’est un élément incontournable.

Un accès facile à la musique en Dolby Atmos

Bonne nouvelle pour les mélomanes : 93 % des artistes du Top 100 de Billboard 2024 produisent déjà leur musique avec la technologie Dolby Atmos. Ainsi, que ce soit chez soi, en déplacement ou à bord d’un modèle électrique de Cadillac, les passionnés de musique pourront redécouvrir leurs pièces préférées comme jamais auparavant.

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Le texte Cadillac et Dolby Atmos font équipe pour la gamme électrique 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les rumeurs étaient fondées : Makoto Uchida, PDG de Nissan, quitte son poste. Ivan Espinosa, actuellement directeur de la planification, lui succédera à partir du 1ᵉʳ avril. Cette décision, prise lors d’une réunion du conseil d’administration, s’inscrit dans un plan de réorganisation visant à repositionner la marque pour un retour à la croissance.

Ce bouleversement survient après l’échec des négociations de fusion avec Honda, qui souhaitait une prise de contrôle plus complète que ce qui avait été initialement prévu.

Une fusion avortée avec Honda

D’abord envisagée sous la forme d’une société « holding » commune, la fusion entre Nissan et Honda a buté sur les exigences croissantes du second. Honda ne voulait plus d’un simple partage des directions, mais proposait de transformer Nissan en filiale par un échange d’actions.

Selon le Financial Times, Honda aurait laissé la porte ouverte à une reprise des discussions, mais uniquement si Makoto Uchida quittait la direction de Nissan. Avec son départ désormais acté, les négociations pourraient reprendre dans les mois à venir. Cependant, aucune discussion en ce sens n’a eu lieu lors de la dernière réunion du conseil d’administration.

Un écusson et une bannière Nissan, au Salon de l'auto de Chicago 2025
Un écusson et une bannière Nissan, au Salon de l’auto de Chicago 2025 | Auto123.com

Nissan en pleine restructuration

Que la fusion avec Honda reprenne ou non, Nissan fait face à une période difficile et a déjà annoncé un plan de restructuration drastique :

  • – Quelque 9000 suppressions de postes
  • – Réduction de 20 % de la capacité de production mondiale (passant de cinq à quatre millions de véhicules par an)
  • – Fermeture de trois usines, dont la première en Thaïlande dès le premier trimestre de l’exercice 2025
  • – Réduction des cadences dans les usines américaines de Smyrna (Tennessee) et Canton (Mississippi)

Parallèlement, Nissan cherche à rationaliser ses coûts et à accélérer ses processus de développement :

  • – Un cycle de développement réduit à 37 mois (contre 52 mois auparavant)
  • – Objectif de 30 mois pour les futurs modèles, soit une réduction de 20 mois
  • – Simplification des pièces (-70 %) et unification du design pour minimiser les dépenses

Ivan Espinosa : l’homme de la situation ?

Avec une gamme vieillissante, une dette en hausse et des coûts de production élevés, Ivan Espinosa hérite d’un défi de taille. Vétéran de Nissan, il devra rapidement stabiliser l’entreprise et décider si une fusion avec Honda est réellement la meilleure option pour relancer la marque.

L’avenir de Nissan est incertain, mais une chose est sûre : les prochaines années seront cruciales pour son repositionnement sur la scène automobile mondiale.

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Le texte Ivan Espinosa est le nouveau PDG de Nissan provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les voitures tout-terrain ne se limitent plus aux camionnettes et aux VUS. Ces dernières années, des modèles aussi inattendus que la Porsche 911 Dakar et la Lamborghini Huracán Sterrato ont prouvé qu’un esprit de baroudeur pouvait s’inviter dans le monde des sportives de prestige.

Désormais, c’est au tour de Loder1899, un préparateur allemand, de proposer une version inédite de la Shelby GT350 transformée en Mustang tout-terrain. Inspiré du véhicule iconique du film The Thomas Crown Affair (1999), ce concept allie puissance et capacités hors route.

Le concept Mustang Shelby GT350 'hors-route'
Le concept Mustang Shelby GT350 ‘hors-route’ | Auto123.com

Une Mustang prête pour les sentiers

Parmi les modifications, on note une suspension surélevée et une garde au sol augmentée, des pneus BFGoodrich All-Terrain T/A montés sur des jantes exclusives, des élargisseurs d’ailes robustes et des phares auxiliaires sur l’arceau de sécurité.

L’habitacle comprend des sièges Recaro et un arceau de protection. Derrière, le coffre arrière a été redessiné pour accueillir une roue de secours fixée par des sangles en cuir.

Le modèle ne se contentera pas de demeurer un concept, alors qu’on vise une production en série limitée si l’intérêt du public est suffisant. Maximilian Loder, patron de la marque, a confié ceci au site Top Gear :

« Nous sommes convaincus que ce concept excitera les passionnés. Si la réponse est positive, nous le mettrons en production. »

Le concept Mustang Shelby GT350 'hors-route', avant
Le concept Mustang Shelby GT350 ‘hors-route’, avant | Auto123.com

Sous le capot : une cavalerie sauvage

Si les spécifications techniques définitives ne sont pas encore annoncées, la base probable de ce concept est la Shelby GT350 2025, qui est dotée d’un V8 de 5,0 litres développant 480 chevaux.

Une version suralimentée avec un compresseur Whipple de 3,0 litres pourrait porter la puissance à 810 chevaux, faisant de cette Mustang tout-terrain un monstre capable de rivaliser avec les meilleures super voitures.

Une solution de rechange possible serait de baser la production sur la Mustang Dark Horse, dont le V8 de 5,0 litres délivre 500 chevaux et 418 livres-pieds de couple.

Le concept Mustang Shelby GT350 'hors-route', trois quarts avant
Le concept Mustang Shelby GT350 ‘hors-route’, trois quarts avant | Auto123.com

Une Mustang hors route, vraiment ?

Si l’idée d’une Shelby GT350 tout-terrain peut surprendre, le succès des modèles 911 Dakar et Huracán Sterrato montre que les constructeurs et préparateurs sont prêts à sortir des sentiers battus.

Reste à savoir si les amateurs de Mustang répondront à l’appel. Alors, êtes-vous prêts à troquer l’asphalte pour la poussière ?

Le concept Mustang Shelby GT350 'hors-route', de haut
Le concept Mustang Shelby GT350 ‘hors-route’, de haut | Auto123.com
Le concept Mustang Shelby GT350 'hors-route', avec un Ford Mustang Shelby
Le concept Mustang Shelby GT350 ‘hors-route’, avec un Ford Mustang Shelby | Auto123.com

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Le texte Une Mustang Shelby tout-terrain ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le 8 mars 1950, un mythe est né lorsque le premier fourgon de marque Volkswagen a quitté la chaîne d’assemblage de l’usine de Wolfsburg, en Allemagne. Au fil des six générations de Transporter — c’est son nom — qui se sont succédé, ce mythe a pris une ampleur peu commune qui a assuré sa pérennité. Voilà pourquoi on célèbre aujourd’hui ses 75 ans… et ses 73 ans au Canada !

Ce jour-là, Volkswagen amorce donc la production du deuxième modèle de série de son histoire : le Transporter, une nouveauté qu’on surnomme aussi Type 2 à l’interne, la Coccinelle étant appelée Type 1.

À cette époque, la République fédérale d’Allemagne est en reconstruction et sa population a un urgent besoin de fourgons abordables. Long de 4,1 m, le Transporter original est donc un simple fourgon tôlé (sans vitres dans l’espace de chargement) dont le volume utile atteint 1 756 L (162 pi cu). En Angleterre, son pare-brise en deux sections (« split window ») lui vaut le surnom de « Splittie ».

Le 4-cylindres à plat de 25 ch emprunté à la Coccinelle permet au T1 d’atteindre 80 km/h. Lorsque sa puissance est haussée à 44 ch, sa vitesse de pointe atteint 105 km/h.

De nouvelles variantes de carrosserie ne tardent pas à suivre : un fourgon vitré dès avril 1950, puis un minibus et un camion à plateau (appelé Pick-up de ce côté de l’Atlantique).

Aujourd’hui, le « Minibus version spéciale » demeure la version favorite du T1 parmi les collectionneurs et autres fanatiques. Également surnommée « Samba », elle offre assez d’espace pour accueillir neuf personnes et sa carrosserie bicolore peut avoir jusqu’à 23 vitres et même un toit panoramique découvrable avec capote souple.

En 1956, Volkswagen déplace la production du T1 vers sa nouvelle usine de Hanovre, en Allemagne. Le 2 octobre 1962, la production de ce modèle atteint déjà le million d’exemplaires. Puis, en juillet 1967, avec plus de 1,8 million d’exemplaires assemblés, Hanovre remplace le T1 par le T2. La production de « l’ancêtre » se poursuivra toutefois au Brésil jusqu’en 1975 !

Un 73e pour le Canada

Au Canada, l’histoire du T1 débute avec un retard d’un peu plus de deux ans puisque la société Volkswagen Canada voit le jour durant l’automne 1952, alors qu’un siège social est aménagé dans une ancienne maison de ferme sur la rue Yonge, à Toronto. Nous parlerons donc plutôt d’un 73e anniversaire pour ce côté-ci de l’Atlantique.

Cette ouverture survient peu après une première présentation des produits de la marque — la Coccinelle et le Transporter — aux Canadiens, dans le cadre de la Canadian National Exhibition, une foire torontoise annuelle présentée d’août à septembre qu’on appelle aujourd’hui « The Ex ».

Puis, le 17 novembre, le cargo allemand Berlin livre au port de Montréal un chargement composé de 126 véhicules destinés aux premiers détaillants québécois et ontariens de la marque. Parmi ceux-ci se trouve d’ailleurs celui qui sera le premier véhicule remis à un acheteur québécois.

En effet, l’édition du 13 décembre du quotidien The Gazette nous apprend que quelques jours plus tôt, VW Automobiles Sales & Service, le premier point de service établi à Montréal par la filiale canadienne, a livré ce premier véhicule de la marque à un certain H.-A. Stanley de la Transocean Machine Company. Or, contrairement à ce qu’on imaginerait, il ne s’agissait pas d’une Coccinelle, mais bien d’un minibus Transporter, rapporte le quotidien avec une photo montrant le dénommé V. Girouard, directeur du service, qui remet les clés de cette « familiale » à son nouveau propriétaire.

Ce minibus est d’ailleurs un des huit véhicules de marque Volkswagen livrés en 1952, car la jeune filiale canadienne s’affaire encore à ouvrir ses premiers points de vente et de service. D’ailleurs, Volkswagen Canada se réserve le contrôle de la commercialisation de ses produits dans la région de Montréal alors qu’elle cède ses droits de distribution à l’homme d’affaires Joseph Lahoud de Limoilou pour l’Est du Québec.

Popular Auto Sales & Services (appelée aujourd’hui Les Automobiles Popular) devient la première concession québécoise de la marque. Établie sur le boulevard Saint-Laurent, à Montréal, elle est fondée par Ernest Stastny, Gregory Charlap et Max Slapack le 20 décembre 1952.

À Québec, il faut attendre le 13 avril avant que Lahoud inaugure sa concession, événement qui attire le député A.-H. Légaré, le maire Joseph Matte et une foule d’hommes d’affaires, sans oublier l’abbé Marcel Drouin, venu bénir les locaux, nous apprend Le Soleil dans son édition du lendemain.

En 1953, Volkswagen offre quatre versions du Transporter aux automobilistes de la Belle Province. Une publicité de la concession d’Ernest Stastny les désigne comme étant : la « Camionnette de 3/4 t » (1 970 $), le « Pick-up » (1 920 $), « l’Autobus à 8 places » (2 510 $) et « l’Ambulance » (3 475 $). À la même époque, la Coccinelle est proposée à partir de 1 595 $ et sa version De luxe à 1 770 $.

À titre de comparaison, chez General Motors, le coupé à 2 portes d’entrée de gamme de Chevrolet, appelé Special 150, est offert à partir de 1 969 $. Or, si l’écart de prix peut paraître limité, il faut se souvenir qu’en 1953, une douzaine d’œufs coûte 0,60 $ et une livre (0,45 kg) de beurre 0,65 $.

Plus de 12,5 millions de Transporter plus tard

Depuis 1950, plus de 12,5 millions de Transporter ont été fabriqués, de la T1, la génération initiale, jusqu’à l’actuelle T6 (dont la plus récente version est appelée T6.1). Cette popularité fait du Transporter le véhicule utilitaire européen à vocation d’abord commerciale le plus vendu de tous les temps, affirme Volkswagen.

Si sa popularité et sa longévité en ont fait une icône, ce n’est pas uniquement cause de ses versions à vocation ouvrière. C’est avant tout les nombreuses variantes pour passagers qui ont donné une âme au Transporter. Un caractère familial qui a été renforcé par ces adorables petits véhicules récréatifs conçus par le carrossier allemand Westfalia dès 1950, mais aussi par l’adoption des T1 et T2 par la contre-culture hippie des années 60.

Puis, l’histoire se poursuit aujourd’hui, mais avec les deux générations les plus récentes (T5 et T6) qui n’ont jamais atteint nos rives.

L’électrification étant désormais la voie de l’avenir, Volkswagen tente de rattacher l’ID. Buzz à l’histoire du Transporter, l’esthétique aidant. Dans ce contexte, il est amusant de rappeler que cette icône de la route a déjà flirté avec la fée électricité. C’était dans les années 70, lorsqu’un petit nombre de T2 Elektro-Transporter ont été mis à l’essai en Allemagne. Mais c’était une tout autre époque…

Quelques jalons de cette histoire

En attendant de célébrer un prochain anniversaire, rappelons quelques jalons de l’histoire du Transporter :

  • Le tout premier Transporter sort des lignes d’assemblage de l’usine de Wolfsburg le 8 mars 1950. Véhicule utilitaire à vocation d’abord commerciale, il détient le record de vente dans sa catégorie en Europe, mais aussi le record de longévité au chapitre de la production.
  • Le Transporter a donné naissance aujourd’hui à trois gammes distinctes de produits, qui sont toutes formées de duos : les Transporter et Caravelle, les Multivan et California, et, enfin, les ID. Buzz et ID. Buzz Cargo.
  • En 1956, Volkswagen relocalise la production du T1 à son usine de Hanovre. Puis débute, en 1967, la production de son successeur : le T2. Ses nombreuses variantes et sa robustesse en font un modèle plébiscité à l’échelle mondiale, affirme Volkswagen.
  • En 1972, Volkswagen teste l’électromobilité avec l’Elektro-Transporter, un T2 électrique. Ce précurseur de l’ID. Buzz a des batteries au plomb qui stockent 21,6 kWh et lui permettaient de parcourir 85 kilomètres dans les meilleures conditions. Volkswagen en fabrique 120 avant de conclure l’expérience avant la fin des années 70.
  • La troisième génération du Transporter (ou T3) qui fait ses débuts en 1979 sera marquante notamment par l’adoption de nombreuses technologies jusque-là inédites au catalogue. L’échappement avec catalyseur, le turbodiesel et la transmission intégrale (en 1985) font ainsi leur apparition au catalogue de celui qui s’appellera Vanagon en Amérique du Nord.
  • En optant pour une architecture avec moteur et boîte de vitesses à l’avant, le T4, qui sera produit de 1990 à 2004, fait du Transporter un véhicule plus spacieux que jamais. Appelé Eurovan, ce sera la dernière génération du Transporter à être vendue sur notre continent.
  • D’après Volkswagen, le T5 a été si réussi qu’actuellement certaines de ses éditions spéciales sont devenues des pièces de collection prisées. Pourtant, à peine 10 ans se sont écoulés depuis l’arrêt de sa production.
  • Fabriqué depuis 2015, le T6 et son évolution lancée en 2019, surnommée T6.1, ont fait entrer le Transporter dans l’ère du confort moderne et du numérique.
  • En Europe, Volkswagen prépare une campagne publicitaire spéciale pour souligner le 75e anniversaire du Transporter. Il y aura des messages pour la télé et les imprimés, et même une initiative publicitaire sur Instagram qu’on dit innovante.

Photos : Volkswagen et Archives nationales du Québec

Le texte Le mythique fourgon Volkswagen fête ses 75 ans… et son 73e anniversaire au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile