Mazda a lancé l’année dernière une version hybride de son VUS CX-50. On se doutait bien que le cousin CX-5 était pour suivre et c’est ce qu’a confirmé la compagnie cette semaine.
Il faudra cependant attendre à la prochaine génération du modèle pour en profiter, et ce sera pour l’année 2027. Assurément, ça va accroître l’engouement pour le véhicule utilitaire, qui est déjà très populaire auprès des consommateurs.
Un nouveau système, développé par Mazda
Plutôt que d’utiliser le système hybride du Toyota RAV4, comme le fait le CX-50, le CX-5 hybride 2027 va profiter d’une technologie développée en interne.
Pour le moment, on n’en connait pas trop du système attendu, mais il est permis de croire qu’il va mettre à profit un 4-cylindres Skyactiv-Z développé par la compagnie, et que deux moteurs électriques lui seront associés, du moins en ce qui a trait aux versions à quatre roues motrices.
Le Mazda CX-5 2025 | Auto123.com
Concernant le moteur Skyactiv-Z, il va venir remplacer les groupes motopropulseurs Skyactiv-G dans la gamme. Ce que cette nouvelle génération propose, c’est un mélange air/essence qui est parfaitement équilibré sur toute la plage de régime moteur, ce qui va avoir pour effet de réduire les émissions à l’échappement lorsque la puissance est exploitée.
Cette mécanique va donc être en mesure de respecter les règles environnementales plus longtemps.
Nous allons bien sûr suivre ce dossier de près. Le CX-5 est un rouage majeur dans la gamme de Mazda et l’arrivée d’une nouvelle cuvée, combinée à une offre hybride, pourrait bien faire bondir les ventes de façon intéressante pour la compagnie.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/03/PXL_20241209_162418940.jpg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-03-22 08:54:272025-03-22 08:59:07Le Mazda CX-5 2027 sera offert avec un moteur hybride
Eddie Jordan, l’ancien propriétaire d’écurie de Formule 1 et analyste charismatique, est décédé à l’âge de 76 ans.
Né en 1948 à Dublin, Jordan n’était pas destiné au sport automobile : il a d’abord travaillé dans le domaine bancaire avant de découvrir sa passion pour la course. Il fait ses débuts en karting dans les années 1970, avant de progresser vers la Formule Ford et la Formule 3.
Eddie Jordan, au Grand Prix Formule 1 du Canada en 1996 | Auto123.com
Jordan Grand Prix : une écurie audacieuse
En 1991, il fonde Jordan Grand Prix, une écurie qui marquera la Formule 1 jusqu’à son rachat en 2005. Son équipe est célèbre pour avoir lancé la carrière de Michael Schumacher, qui a disputé son premier Grand Prix avec Jordan en 1991 en Belgique, avant de rejoindre Benetton et de devenir un septuple champion du monde.
Sous sa direction, son écurie a remporté quatre victoires en Grand Prix et s’est imposée comme une équipe dynamique et haute en couleur, autant par ses performances que par son style flamboyant dans les paddocks.
Une reconversion réussie dans les médias
Après avoir vendu son écurie, Eddie Jordan embrasse une carrière de consultant et commentateur F1, d’abord pour la BBC dès 2009, puis sur d’autres plateformes. Il a également coanimé, brièvement, l’émission Top Gear aux côtés de Matt LeBlanc, Chris Evans, Chris Harris, Rory Reid et Sabine Schmitz.
Eddie Jordan s’est éteint paisiblement à Cape Town, en Afrique du Sud, entouré de sa famille. Il laisse derrière lui son épouse Marie et leurs quatre enfants.
Eddie Jordan est décédé à l’âge de 76 ans | Auto123.com
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/03/eddie-jordan-canadian-f1-1996-wikimedia-commons-01.jpg7841200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-03-22 08:54:262025-03-22 08:59:21Eddie Jordan : décès d’un personnage qui a marqué la F1
Il a déjà été question dans le passé d’un partenariat entre General Motors (GM) et Hyundai. On comprend maintenant que les deux entreprises seraient sur le point de finaliser une entente, selon ce que rapporte le site Reuters qui cite une source bien au fait des pourparlers.
L’accord verrait Hyundai partager deux de ses fourgons commerciaux électriques avec GM, alors que le géant américain pourrait fournir à Hyundai des camionnettes qu’elle pourrait vendre sur notre continent avec un logo Hyundai.
Ce partenariat pourrait mener à d’autres échanges entre les deux géants, toujours selon ce qu’a déclaré la source. On parle de développement conjoint, d’achats de puces informatiques, de développement de batteries, etc.
Ce genre de partage n’est pas nouveau à travers l’industrie. En raison du contexte actuel, où la concurrence chinoise prend de l’importance, et où une incertitude règne en Amérique du Nord avec les menaces de tarifs de l’administration Trump, les fabricants tentent par tous les moyens de réduire leurs dépenses afin d’être plus concurrentiels.
Le Chevrolet Colorado | Auto123.com
Les modèles
Pour les modèles qui seraient partagés, Hyundai produirait des fourgons qui seraient vendus sous sa bannière et sous celle de GM. Les modèles seraient importés de Corée du Sud. Concernant les camionnettes de General Motors, Hyundai envisagerait de les assembler en Amérique du Nord d’ici à 2028. Le tout pourrait se faire à l’intérieur d’une nouvelle usine nord-américaine ou d’une installation déjà existante. Il faut comprendre qu’on est encore loin de la première version de production.
Pour les camionnettes, les discussions ont porté sur les modèles intermédiaires de GM, soit les Chevrolet Colorado et GMC Canyon. Apparemment, Hyundai aimerait aussi vendre un modèle pleine grandeur, mais GM n’aurait pas offert cette solution au fabricant coréen.
D’autres véhicules
Les constructeurs discutent également de la possibilité pour Hyundai de fournir à GM des VUS compacts qu’elle pourrait ajouter à sa gamme de produits au Brésil, toujours selon ce qu’a déclaré la source.
GM n’a pas voulu trop s’avancer sur ce dossier qui est encore embryonnaire, mais la compagnie a quand même déclaré que « les deux entreprises continuent d’explorer des domaines de collaboration potentiels. » Hyundai y est allé d’une déclaration similaire.
Des avantages évidents pour les deux entreprises
On le devine, si un tel partenariat voit le jour, c’est qu’il sera profitable aux deux fabricants. Avec deux nouveaux fourgons électriques, GM pourra mieux concurrencer Ford et Ram qui proposent déjà des solutions du genre, le tout sans avoir à investir massivement.
Les deux modèles attendus sont de formats différents, sans surprise. Le plus petit serait assemblé par Hyundai à son usine d’Ulsan à partir de l’été de 2027. En 2028, un fourgon plus imposant serait ajouté à la famille. GM, incroyablement, propose toujours les Chevrolet Express et GMC Savana, mais leurs jours seraient comptés.
Pour Hyundai, l’avantage saute aux yeux. Un modèle intermédiaire lui permettrait d’offrir une solution de rechange aux acheteurs du Nissan Frontier, du Toyota Tacoma et des produits américains, entre autres.
D’autres partages feraient partie des discussions entre les deux fabricants.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/03/2024-chevrolet-colorado-zr2-bison-001.jpg8011200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-03-22 08:54:262025-03-22 08:59:34Un partenariat bientôt entre GM et Hyundai pour des fourgons et des camionnettes en Amérique du Nord
Audi semble enfin prêt à entrer dans l’arène des VUS pleine grandeur, un univers occupé par les BMW X7, Cadillac Escalade et Mercedes-Benz GLS, entre autres. Un prototype du futur Q9 a été aperçu lors de tests, avec une révélation attendue pour le début de 2026, ce qui suggère une commercialisation en 2027 aux États-Unis.
Un SQ9 en préparation ?
Les indices laissent penser qu’il s’agit d’une version sportive « S », probablement SQ9. Parmi les éléments distinctifs, on note la présence de quatre sorties d’échappement rondes, signature des modèles S d’Audi. Comme ses homologues, le SQ9 devrait être équipé d’une suspension pneumatique avec amortisseurs adaptatifs pour une conduite plus dynamique.
Prototype du futur Audi SQ9, de profil | Auto123.com
Des dimensions généreuses pour plus d’espace
Bien que le SQ9 partage certains traits avec le futur Audi Q7, plusieurs différences sautent aux yeux. Un empattement allongé et un porte-à-faux arrière plus long laissent entrevoir un habitacle plus spacieux, notamment pour accueillir une troisième rangée de sièges et un volume de chargement plus important.
Un projet attendu depuis des années
Les rumeurs autour d’un Audi Q9 circulent depuis un moment. La marque a déjà déposé le nom « Q9 », et des informations récentes indiquent que les concessionnaires américains ont été informés de l’arrivée imminente d’un VUS pleine grandeur à trois rangées.
Si Audi n’a encore rien confirmé officiellement, la demande pour les VUS pleine grandeur reste forte aux États-Unis et en Chine, ses deux plus grands marchés.
Voici un bel exemple du non-sens des tarifs que veut imposer Donald Trump. En 2024, Ford a produit près de 400 000 camions Super Duty aux États-Unis. Mais il y a un hic : tous les moteurs proviennent du Canada ou du Mexique. Avec les nouvelles menaces de tarifs douaniers de 25 % promises par Donald Trump, cela pourrait bien coûter une fortune au constructeur américain.
Jusqu’ici, l’administration Trump a imposé des tarifs de 25 % sur l’acier et l’aluminium qui affecte déjà le prix des véhicules fabriqués aux États-Unis sachant que la majorité de l’Aluminium provient du Québec et promet désormais des taxes similaires sur les importations automobiles dès le 2 avril. De quoi mettre Ford dans une situation compliquée, car le constructeur a structuré sa chaîne d’approvisionnement en fonction de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).
Le Mustang aussi concerné
Le moteur 5.0L V8 du légendaire Ford Mustang est également produit à Windsor, au Canada. En 2024, 44 003 Mustangs ont été vendus aux États-Unis, dont plus de la moitié équipés de ce moteur. Selon Sam Fiorani, analyste automobile, il est peu probable que Ford déplace la production aux États-Unis malgré les tarifs. Mais si ces taxes durent, le prix des versions V8 du Mustang et du F-150 risque d’augmenter, ventraînant une chute des ventes des modèles GT.
Super Duty : le problème majeur
Le plus gros casse-tête concerne toutefois les Super Duty, qui nécessitent des moteurs V8 importés :
39 % des moteurs viennent de Windsor (7.3L V8 essence)
61 % des moteurs viennent de Chihuahua, au Mexique (6.7L V8 diesel Power Stroke)
Produire ces moteurs aux États-Unis demanderait des centaines de millions de dollars et plus d’un an pour lancer une nouvelle ligne de production. Ford a donc choisi une autre stratégie : stockage massif de pièces détachées et embauche de transporteurs pour accélérer l’importation avant l’entrée en vigueur des tarifs.
Un impact sur l’emploi américain ?
John D’Agnolo, président de Unifor Local 200, représentant les ouvriers de l’usine de Windsor, estime que ces tarifs sont une attaque injustifiée contre le Canada et pourraient avoir des répercussions négatives sur l’industrie américaine elle-même. Ford emploie 5 500 travailleurs horaires au Canada contre 57 000 aux États-Unis. Si les pièces ne peuvent plus traverser la frontière, les usines Ford du Kentucky, du Michigan et de l’Ohio (près de 20 000 emplois) pourraient être mises à l’arrêt.
“Trump dit vouloir protéger l’industrie américaine, mais en réalité, il met en danger des milliers d’emplois aux États-Unis”, conclut D’Agnolo.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/03/2023-Ford-Super-Duty-F-350-Lariat_01.jpg6821280Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-03-21 10:11:212025-03-21 10:14:19Le Ford Super Duty pris dans la tourmente des tarifs douaniers
Le gouvernement de la Saskatchewan prévoit faire doubler les frais d’immatriculation des véhicules électriques, les faisant passer de 150 $ à 300 $. La province a déclaré que l’argent recueilli servirait à l’entretien et à la réparation du réseau routier.
La Saskatchewan a lancé cette taxe en octobre 2021. Le changement prévu entrera en vigueur le 1er juin.
L’objectif déclaré est de s’assurer que les propriétaires de véhicules électriques contribuent autant que les détenteurs d’un modèle à essence, qui paient pour l’entretien des routes via des taxes recueillies à la vente de carburant.
Comme le rapporte le site Automotive News Canada, Cara Clairman, la cheffe de la direction de Plug’n Drive, une organisation à but non lucratif qui s’est engagée à accélérer l’adoption des véhicules électriques, estime que la taxe ne devrait pas entraîner une baisse des achats de modèles électriques.
« À ce montant, je ne pense pas que cela dissuadera les gens d’acheter un véhicule électrique, mais c’est inhabituel étant donné que d’autres provinces offrent des incitatifs à l’achat ».
La Nissan LEAF | Auto123.com
À travers le pays, ça bouge avec ce genre de mesure. On se souviendra que les subventions ont été abruptement abandonnées du côté fédéral en janvier alors qu’au Québec, on avait annoncé une réduction pour 2025, mais le tout est suspendu jusqu’à la présentation du prochain budget du gouvernement. En Colombie-Britannique, le nombre de véhicules pouvant profiter d’une remise a été restreint.
Quant au Manitoba, il s’agit de la plus récente province à offrir des incitatifs à l’achat d’un véhicule électrique.
Pour le moment, on ne peut pas dire que la mesure va renflouer les coffres de la Saskatchewan. En 2024, ce sont seulement 1394 véhicules électriques qui ont été immatriculés là-bas.
La mesure ne fait pas l’unanimité.
Ce qui sera intéressant à surveiller, c’est si elle fait des petits, c’est-à-dire si d’autres provinces emboîteront le pas pour tenter, elles aussi, de garnir leurs coffres dans un contexte où les revenus des taxes provenant des ventes de litres d’essence seront en baisse.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/03/nissan-leaf-2020_1.jpg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-03-21 07:22:402025-03-21 07:29:36La Saskatchewan va doubler les frais d’immatriculation des véhicules électriques
Mercedes-Benz accélère son processus vers l’automatisation. Le constructeur allemand a lancé un projet pilote intégrant des robots humanoïdes sur ses chaînes de montage. Si tout se passe comme prévu, ces machines pourraient travailler aux côtés des ouvriers dès 2029 ou 2030.
Apollo
Lors d’une présentation à son usine de Berlin, Mercedes a dévoilé Apollo, un robot humanoïde blanc aux airs de bâton animé. Devant les journalistes, Apollo a salué, effectué des gestes précis et assemblé une pièce simple avant de lever un pouce en signe de réussite.
« D’ici 2030, nous verrons au moins quelques robots humanoïdes sur la production, » a déclaré Jörg Burzer, responsable de la production chez Mercedes.
Le robot humanoïde mis à l’essai dans une usine de Mercedes-Benz | Auto123.com
Pourquoi miser sur les robots ?
L’arrivée de ces machines s’inscrit dans une tendance plus large : l’IA (intelligence artificielle) et l’automatisation envahissent l’industrie automobile. Contrairement aux robots fixes qui effectuent déjà des tâches comme le soudage, les robots humanoïdes offrent plus de flexibilité. Ils peuvent s’adapter à différents environnements, ils apprennent des tâches que réalisent les humains et ils les répètent de façon autonome. Ils peuvent également être déplacés en fonction des besoins de production.
D’autres constructeurs comme Honda, Hyundai et BMW expérimentent aussi les robots humanoïdes pour les tâches répétitives et pénibles, mais aucun ne les a encore intégrés à grande échelle. Même Tesla, qui promettait son robot « Optimus » en usine dès 2023, n’a pas donné de nouvelles depuis.
Des robots pour réduire les erreurs et améliorer l’efficacité
Mercedes voit dans ces robots une solution pour automatiser certaines tâches de logistique et réduire les erreurs humaines. L’un des premiers domaines où ils pourraient être utilisés est la « zone de triage », où sont stockées les pièces avant d’être envoyées sur la chaîne de montage. C’est à cet endroit que l’on retrouve le plus d’erreurs humaines.
Un partenariat avec Apptronik et Google DeepMind
Pour développer cette technologie, Mercedes a investi plusieurs dizaines de millions d’euros dans Apptronik, une entreprise spécialisée en robotique humanoïde, née au sein du Human Centered Robotics Lab de l’Université du Texas.
En décembre dernier, Apptronik a signé un partenariat avec Google DeepMind, qui développe des IA avancées pour améliorer les capacités de ces robots.
Le robot, dénommé Apollo | Auto123.com
Des robots pour aider les ouvriers, mais pas les remplacer ?
L’objectif n’est pas uniquement de remplacer des travailleurs humains, mais aussi de réduire les tâches pénibles et répétitives.
Lors d’une démonstration, un employé de Mercedes a utilisé un casque de réalité virtuelle pour apprendre à Apollo à visser une pièce avec un outil électrique. Grâce à cette méthode, l’IA observe, apprend et reproduit la tâche de façon autonome par la suite.
Selon Mercedes-Benz, ce type d’assistance pourrait présenter des avantages sociaux, notamment :
– Réduire les blessures liées aux tâches répétitives
– Permettre aux employés âgés de travailler plus longtemps sans fatigue excessive
– Libérer les ouvriers qualifiés pour des tâches à plus forte valeur ajoutée
Katrin Lehmann, directrice des systèmes d’information de Mercedes, explique que « L’IA prend en charge les tâches les moins appréciées, nous laissant plus de temps pour l’innovation et la créativité. »
Les robots, un avenir inévitable en usine ?
Avec l’automatisation croissante, les robots humanoïdes s’imposent progressivement comme une solution pour améliorer la productivité et la flexibilité des usines.
Mercedes veut des robots humanoïdes sur ses chaînes de montage d’ici 2030 | Auto123.comMercedes veut des robots humanoïdes sur ses chaînes de montage d’ici 2030 | Auto123.com
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/03/apptronik-apollo-merecedes-robot-06.jpg6731200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-03-21 07:22:402025-03-21 07:29:53Mercedes veut des robots humanoïdes sur ses chaînes de montage d’ici 2030
Le Salon de l’auto de Vancouver a pris une décision surprenante : Tesla ne participera pas à l’édition 2025.
Selon Eric Nicholl, directeur général de l’événement qui se met en branle cette semaine, le constructeur californien a été prié de se retirer pour garantir la sécurité des travailleurs, des exposants et des visiteurs.
Bien que Tesla ait eu plusieurs chances de se retirer volontairement, l’entreprise a finalement été exclue par l’organisation.
Des manifestations contre Elon Musk en toile de fond
Ce retrait intervient alors que des manifestations contre Tesla et sa figure de proue, Elon Musk, se multiplient au Canada. Le week-end précédent, des militants se sont rassemblés à Ottawa et dans la région de Vancouver pour dénoncer son influence politique, notamment son rôle de conseiller auprès du président américain Donald Trump.
À Surrey, en Colombie-Britannique, une vingtaine de protestataires se sont réunis devant une concession Tesla avec des pancartes affichant des slogans comme « Elbows up », « Elon be-gone » et « Democracy dies in apathy » (Devant l’apathie, la démocratie meurt).
« Avec l’atmosphère actuelle, certaines personnes sont très frustrées par Tesla et Elon Musk. L’organisation du salon a pris la bonne décision en excluant la marque. » – Pat McCutcheon, participant à la manifestation
Si aucun appel à la protestation n’avait été lancé contre le Salon de l’auto de Vancouver, les organisateurs ont préféré éviter tout risque de vandalisme ou de confrontation physique.
Elon Musk | Auto123.com
Un boycottage en expansion
Les manifestations contre Tesla ne s’arrêtent pas là. Un autre rassemblement est prévu à Langley, en Colombie-Britannique, devant une concession Tesla. Les organisateurs souhaitent décourager les consommateurs d’acheter des véhicules de la marque.
Tesla a également été exclue des subventions de la Colombie-Britannique
En parallèle, BC Hydro a annoncé la semaine dernière que les modèles de Tesla ne seraient plus admissibles aux subventions provinciales pour véhicules électriques. Cette décision s’inscrit dans une volonté du gouvernement de favoriser les produits canadiens et de limiter les importations américaines, en réponse au conflit commercial Canada–États-Unis.
Le Salon de Vancouver mise sur l’innovation sans Tesla
Malgré cette controverse, le Salon international de l’auto de Vancouver entend rester l’un des événements automobiles les plus populaires d’Amérique du Nord. L’édition 2023 avait attiré un nombre record de visiteurs, et cette année, l’accent sera mis sur les technologies avancées et les véhicules électriques.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/03/elon-musk-tesla-protests-01.jpg6161200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-03-21 07:22:392025-03-21 07:30:07Tesla exclue du Salon de l’auto de Vancouver
Laughlin, Nevada – Au lancement du Ram HD 2025, auquel nous avons assisté la semaine dernière, nous avons demandé aux responsables sur place si la version Power Wagon était sur les rangs pour recevoir le moteur 6-cylindres turbo Cummins Diesel de 6,7 litres des autres versions de la gamme.
La question se pose, car chez la concurrence, Ford et General Motors, les versions hors route sont proposées avec une mécanique fonctionnant au gazole. Or, dans ce segment il est important d’être très concurrentiel.
La réponse : « ça demeure une possibilité. »
Ce qui est clair, c’est que ce ne sera pas pour tout de suite, puisque la compagnie vient de mettre à jour sa gamme et que si elle avait voulu le faire, le moment aurait été bien choisi. Le problème, c’est que la configuration actuelle du modèle ne le permet pas vraiment. En fait, avec le moteur V8 Hemi de 6,4 litres qui est livré avec le modèle Power Wagon, on ne retrouve pas le refroidisseur intermédiaire qui est de la partie avec le moteur Diesel. Le hic, c’est que cette pièce viendrait priver le modèle de son treuil avant, un élément que la compagnie veut absolument conserver avec son modèle.
Voilà pourquoi il faudra attendre la prochaine génération, où le modèle sera complètement redessiné pour trouver cette configuration.
Le Ram 2500 Power Wagon 2025 | Auto123.com
Chez Ram, on est conscient que la clientèle souhaite pouvoir profiter de cette option.
Reste à voir si la chose sera faite lors de la refonte du modèle, mais si l’on se fie aux réactions observées sur place, nous aurions tendance à croire que oui.
Le langage non verbal peut être un indice tout puissant.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/03/2025-ram-power-wagon-001.jpeg6241200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-03-21 07:22:392025-03-21 07:30:18Un moteur Diesel bientôt pour le Ram Power Wagon ?
Le constructeur chinois BYD (Build Your Dreams) continue de repousser les limites en matière de technologies reliées à l’électrification. Sa plus récente avancée, dévoilée en début de semaine lors d’un événement tenu à Shenzhen, a grandement fait jaser à travers la planète.
Cette dernière concerne une nouvelle plateforme électrique (Super e-Platform) qui, selon la compagnie, peut autoriser des recharges à une capacité de 1000 kW, ce qui permettrait d’ajouter quelque 400 km d’autonomie en seulement 5 minutes.
On devine que les 400 kilomètres sont basés sur le cycle chinois CLTC (China Light-Duty Vehicle Test Cycle), qui est environ 35 % plus généreux que celui de l’EPA (Environmental Protection Agency) qui a cours chez nous.
Voilà pourquoi on doit parler d’une autonomie récupérée de quelque 260 kilomètres. Néanmoins, qu’importe le cycle utilisé, on parle d’une récupération rapide d’énergie. De fait, le temps d’arrêt pour une recharge ressemble de plus en plus à celui pour un plein de carburant.
L’infrastructure
Évidemment, si la capacité est là, ça prend l’infrastructure qui est capable de la recevoir. BYD a mentionné qu’elle avait l’intention de déployer quelque 4000 bornes en mesure de le faire à travers toute la Chine. Certaines pourraient même offrir plus que 1000 kW, car la compagnie a mentionné avoir développé un chargeur à refroidissement liquide capable de fournir un débit maximal de 1360 kW.
L’objectif est simple ici ; rendre aussi attrayant le véhicule électrique que celui à essence en ce qui a trait au temps nécessaire pour faire le plein.
Des modèles électriques de BYD | Auto123.com
La plateforme
Comme l’explique le site Motor Authority, si une recharge aussi rapide est possible, c’est attribuable à l’architecture électrique de 1000 volts de la Super e-Platform, ainsi qu’à la puce de puissance en carbure de silicium qui offre une tension nominale allant jusqu’à 1500 volts. Un autre constructeur automobile chinois, Nio, s’en est approché avec sa configuration de 900 volts avec le modèle ET9, tandis que le groupe Volkswagen prépare une plateforme de véhicules électriques haute performance avec une architecture électrique de 980 volts.
Cette dernière nous arriverait après 2030 et sera bien sûr utilisée par les autres divisions du groupe, dont Porsche, Audi, Bentley et Lamborghini.
Quelques éléments demeurent inconnus pour le moment concernant l’innovation de BYD, soit le type de batterie est utilisé avec la Super e-Platform, ni la vitesse maximale de recharge. BYD n’a pas non plus précisé la taille des batteries de la Super e-Platform.
Nous ne tarderons pas à le savoir, toutefois, car la plateforme en question va bientôt servir quantité de modèles au sein de la marque.
Nous le mentionnons souvent, les choses vont grandement évoluer dans l’univers de l’électrification au cours des prochaines années. De fait, le progrès est bien souvent exponentiel, si bien que dans 10 ans, on risque de regarder de haut ce qui se fait aujourd’hui en se disant qu’on faisait bien pitié.
Pensez à l’évolution du téléphone cellulaire entre 2000 et 2020 pour avoir une idée.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/03/BYD-electric-models.jpg4831200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-03-21 07:22:392025-03-21 07:30:29BYD : une recharge de 5 minutes pour retrouver 260 km
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