Les moteurs turbocompressés offrent une puissance accrue tout en maintenant une efficacité énergétique. Cependant, pour tirer le meilleur parti de votre turbo et éviter des pannes coûteuses, il est essentiel de l’entretenir correctement. Voici quelques conseils pour prolonger la durée de vie de votre turbo et éviter des réparations coûteuses.

  1. Utiliser une huile de qualité et changer régulièrement

L’huile moteur est l’élément clé pour la santé de votre turbo. Un bon lubrifiant permet de réduire la friction et de refroidir les composants internes du turbo qui tournent à des vitesses très élevées. Pour éviter l’usure prématurée :

  • Utilisez toujours une huile de haute qualité recommandée par le fabricant.
  • Respectez les intervalles de vidange d’huile et changez également le filtre à huile pour éviter que des impuretés ne viennent endommager le turbo.

  1. Respecter les temps de chauffe et de refroidissement

Les turbos sont sensibles aux variations de température. Voici deux étapes cruciales :

  • Temps de chauffe : Lorsque vous démarrez votre moteur, ne sollicitez pas immédiatement le turbo. Laissez le moteur atteindre une température optimale de fonctionnement pour permettre à l’huile de bien circuler et de lubrifier les pièces.
  • Temps de refroidissement : Avant d’éteindre le moteur après une conduite intense (surtout à haute vitesse ou en charge), laissez-le tourner au ralenti pendant une minute ou deux pour permettre au turbo de refroidir progressivement. Cela évite l’accumulation de chaleur excessive qui pourrait endommager les composants internes.

  1. Surveillez les filtres à air

Un filtre à air propre est essentiel pour éviter que des débris n’entrent dans le turbo. Un filtre à air obstrué peut entraîner une baisse de performance et une usure prématurée. Assurez-vous de :

  • Nettoyer ou remplacer régulièrement le filtre à air selon les recommandations du constructeur ou plus fréquemment si vous roulez dans des environnements poussiéreux.
  • Vérifier les conduits d’admission d’air pour vous assurer qu’il n’y a pas de fuite ou d’obstruction.

  1. Contrôler les fuites d’air ou d’huile

Une fuite d’huile ou d’air peut sérieusement affecter le bon fonctionnement de votre turbo. Si vous remarquez des pertes de puissance, de la fumée excessive à l’échappement, ou un bruit inhabituel, cela peut être le signe d’un problème de fuite. Faites inspecter votre turbo immédiatement pour éviter des dommages coûteux.

  1. Éviter les surcharges inutiles

Les moteurs turbocompressés offrent beaucoup de puissance, mais solliciter constamment le turbo à pleine capacité peut réduire sa durée de vie. Essayez de conduire de manière fluide et d’éviter les accélérations brutales fréquentes, surtout lorsque cela n’est pas nécessaire.

  1. Effectuer des inspections régulières

Enfin, il est recommandé de faire inspecter régulièrement le système turbo par un professionnel. Cela permet de repérer les signes d’usure ou de dysfonctionnement avant qu’ils ne causent des dommages plus importants. Chez Pièces d’auto Super, nous offrons des services d’inspection et une large gamme de pièces pour maintenir votre turbo en bon état.

Conclusion

Un entretien régulier et une attention aux détails peuvent prolonger considérablement la durée de vie de votre turbo et prévenir des pannes coûteuses. En suivant ces quelques conseils, vous protégerez non seulement votre turbo, mais aussi le bon fonctionnement global de votre moteur. Chez Pièces d’auto Super, nous avons tout ce qu’il vous faut, des huiles de haute qualité aux filtres et composants de turbo, pour assurer la longévité de votre moteur turbocompressé.

Le texte Comment entretenir un turbo pour éviter des pannes coûteuses provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Vous qui lisez cette chronique, vous n’êtes pas tous du même âge. Ce que vous allez lire, pour certains, seront des souvenirs, et pour d’autres, ce seront quelques choses de neufs que je vous apprendrai.

Les phares de jour

Voici. À l’époque, il était très courant, qu’à la pénombre, on allumait seulement les feux de positions en roulant. Les phares principaux étaient éteints. Et gardé éteints le plus longtemps possible. Noter que les phares de jour sur les voitures d’aujourd’hui ne dates que du 1er décembre 1989 au Québec. Avant, tout phares éteints durant le jour. Noter que les motos ont reçu l’obligation avant, soit en 1975. De rouler en feux de positions n’était pas une mode, mais plutôt une protection. Je m’explique…

Une habitude à prendre

Pourquoi cette habitude? Il faut trouver la raison pour bien la comprendre. Avant l’arrivé massive en quelques années des alternateurs, les systèmes de charge étaient entretenus par les générateurs. Un générateur, de même qu’un alternateur, sert à maintenir la batterie bien chargée, et fournir le courant pour les opérations nécessaires au bon fonctionnement de la voiture.

Le générateur 6 ou 12 volts est disparu au profit de l’alternateur car plus performant pour les dépenses générales de la voiture, il peut offrir beaucoup plus d’ampères, mais aussi, charge au ralenti, ce que le générateur, lui, ne fait pas.

La grande majorité des voitures circulent dans les villes, et qui dit ville, dit bien sûr congestion. Les gens retardaient l’allumage des phares pour économiser la batterie, sachant très bien que le générateur de leur voiture ne fonctionnait pas au ralenti ou très bas régime. Allumer des phares coûte environ 12 à 15 ampères. Ces ampères sont précieux si vous roulez doucement une heure ou une heure et demie les phares allumés. Alors, si on peut éviter…

De rouler avec les feux de positions coûtait aussi des ampères mais on n’additionnait pas les 12 ou 15 ampères des phares. Côté sécurité, on était vu quand même.

Ce n’était donc pas une mode, bien que de voir une voiture ancienne roulant avec ses feux de positions allumés est très esthétique, n’en demeure pas moins que c’était pour son côté pratique. Pour ceux qui ne suivaient pas le -courant-, et allumaient leurs phares rapidement à la pénombre, et étaient dans la congestion, ils devaient soit, aller rouler sur l’autoroute pour recharger la batterie, ou bien aller à la station-service du coin pour faire charger de temps en temps sa batterie. C’était -courant- à l’époque.

Une fois sur place, à la station-service B/A, si vous attendiez votre voiture, vous pouviez mettre 5 cents dans la machine à liqueur, glisser la bouteille choisie le long de son rail, la sortir par la gauche de la machine, et fermer son gros couvercle. Déboucher la bouteille sur l’ouvre bouteille fixé sur la machine à liqueur, boire un Coke. De plus, vous mettiez 5 cents dans la fameuse machine à peanuts, car des peanuts, c’est bon avec un Coke froid. Lire un Popular Mechanics taché de traces de doigts, dans une petite salle d’attente garnie que d’une chaise droite qui sentait l’huile et l’essence. Pour aller à la toilette, il vous fallait demander la clef, car la toilette est dehors par la gauche, au fond là-bas. Une fois la porte ouverte, vous n’aviez qu’une ampoule 25 watts, qui vous guidait pour éviter tout débordements…La clef était attachée par une chaine, à un vieux volant de voiture. Histoire que la clef revienne et ne soit pas ‘’oublié’’ par le client, dans ses poches, ou soit dans la salle de toilette.

Sans compter le ding ding incessant des arrivées au pompes à essence, et du va et vient pour le paiement au comptoir. Et vous dans tout ça, qui attendez que votre batterie soit bien chargée, vous glissez vos pieds en dessous de votre chaise pour que personne ne vous marche dessus…en respirant toute cette fumée offerte gratuitement par tous les fumeurs présents. Et quand il ne -grichait- pas, le transistor crachait le dernier succès de Michel Louvain, ou Elvis.

Le texte Vous vous souvenez, mais saviez-vous pourquoi? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une histoire longue de 36 ans a pris fin à l’usine Subaru of Indiana Automotive (SIA) lorsque la dernière Legacy a quitté sa chaîne d’assemblage, il y a quelques jours. À cette occasion, des travailleurs se sont rassemblés autour de cette voiture pour immortaliser par une photo cet important jalon historique.

La berline Legacy Limited 2025 de couleur Gris magnétite métallisée qui a mis fin à cette épopée, un modèle de septième génération, s’est immobilisée brièvement à la sortie de la chaîne d’assemblage de SIA autour de 15 heures, heure locale, le 12 septembre dernier, pour la photo souvenir. Voilà ce que nous apprend un communiqué publié hier par le constructeur. « C’est un moment doux-amer pour notre entreprise et nos travailleurs », a déclaré Scott Brand, président-directeur général de SIA.

Conçue pour le marché américain, la Legacy a été le premier modèle d’automobile fabriqué par Subaru en sol étatsunien. L’usine de Lafayette a assemblé le premier exemplaire de cette voiture le 11 septembre 1989. Cette première génération de Legacy a d’ailleurs constitué un tournant important pour le constructeur nippon, qui n’offrait jusque-là que des modèles compacts.

La gamme initiale de la Legacy était constituée d’une berline de taille intermédiaire et d’une familiale. En 1996, cette dernière servira d’ailleurs de base à un autre modèle devenu depuis particulièrement populaire : l’Outback (appelée Legacy Outback, à l’origine).

1,4 million de Legacy plus tard

Depuis trois décennies, les Legacy vendues au Canada et aux États-Unis ont donc été assemblées par SIA. On estime qu’environ 1,4 million d’exemplaires des sept générations de ce modèle ont trouvé preneur dans nos deux pays depuis 1989.

Bien que la Legacy ait été la gamme de voitures la plus ancienne de Subaru, son abandon reflète l’évolution du marché où, d’une part, les utilitaires de tous acabits ont supplanté les automobiles et, d’autre part, l’électrification de la gamme de produits Subaru progresse.

Par ailleurs, la fin de la production de la Legacy survient à quelques semaines d’autres changements majeurs pour SIA. D’abord, dans trois semaines, la production de l’Outback aux États-Unis cessera. Ce modèle sera désormais assemblé exclusivement au Japon. Ensuite, SIA amorcera la production du Forester à motorisation thermique en octobre, puis celle du Forester e-Boxer le printemps prochain.

Rappelons que Subaru of Indiana Automotive est la seule usine d’assemblage de véhicules de Subaru hors du Japon. Actuellement, ses installations produisent trois modèles : l’Ascent, la Crosstrek et l’Outback. Environ la moitié des véhicules de marque Subaru vendus en Amérique du Nord proviennent de cette usine, qui devrait assembler son 8 millionième véhicule en novembre prochain.

Photos : Subaru

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Kia s’apprête à lancer son véhicule électrique le plus accessible : l’EV2, un petit multisegment électrique attendu dès l’an prochain en Europe, qui viendra éventuellement chez nous. Toutefois, le constructeur sud-coréen prévient : ceux qui espéraient une voiture électrique sous la barre des 25 000 $ devront patienter encore. On annonce un prix d’environ 35 000 $ USD.

Pas question de sacrifier la qualité

Dans une entrevue accordée à Automotive News, Marc Hedrich, patron de Kia Europe, a été clair : « Vendre un VÉ à 25 000 $ US, cela exige trop de compromis sur l’équipement, et Kia n’est pas intéressée à faire ça. » Selon lui, la marque veut demeurer rentable et offrir des produits bien équipés, même dans le créneau des VÉ plus accessibles.

Une stratégie différente face aux constructeurs chinois

Alors que des marques comme BYD proposent en Chine des voitures électriques de base autour de 10 000 $, Hedrich estime qu’il serait suicidaire pour Kia de se battre uniquement sur le prix : « Les constructeurs chinois vont grandir, mais ils atteindront un plafond comme tout le monde. Certains clients choisiront le prix le plus bas, mais d’autres ne voudront jamais acheter une voiture chinoise. Ce n’est pas mon travail de rivaliser sur les prix avec eux. »

Un pari sur la rentabilité à long terme

Le message de Kia est donc clair : ses VÉ seront abordables mais pas au rabais. Le constructeur préfère investir dans des véhicules bien conçus, quitte à laisser le créneau des modèles ultra-économiques aux concurrents. Une stratégie qui vise à maintenir la solidité financière du groupe tout en protégeant son image de marque.

Avec des renseignements d’Inside EV’s

Le texte Kia prépare des VÉ plus abordables, mais pas « bon marché » provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un retrait rapide pour le multisegment électrique

À peine trois ans après son lancement, le Nissan Ariya sera retiré du marché américain à la fin de l’année-modèle 2025. Le constructeur a confirmé qu’il réalloue ses ressources vers un véhicule jugé plus stratégique : la prochaine génération de la Leaf, prévue pour 2026, qui deviendra l’un des VÉ les plus abordables aux États-Unis.

L’avenir de l’Ariya incertain

Pour l’instant, Nissan ne ferme pas complètement la porte à un retour éventuel de l’Ariya en 2027, mais aucune décision n’a été prise. Entre-temps, les stocks restants seront écoulés par les concessionnaires, et les propriétaires actuels conserveront l’accès au service, aux pièces et aux garanties.

La Leaf prend le devant de la scène

Nissan justifie ce virage par l’évolution du marché américain des véhicules électriques. La demande croît pour des modèles plus abordables, et la nouvelle Leaf 2026 sera positionnée comme l’option la plus économique parmi les VÉ neufs disponibles aux États-Unis. Cependant, des facteurs économiques pèsent lourdement. L’Ariya, produit au Japon, demeure soumis à des tarifs d’importation malgré une réduction récente à 15 %. De plus, la fin prochaine du crédit d’impôt fédéral sur les VÉ rend les modèles plus coûteux moins compétitifs.

Une stratégie de survie pour Nissan

Cette décision s’inscrit dans un plan plus vaste de rationalisation mis en place par le nouveau PDG, Ivan Espinosa. Après une perte record de 5 milliards $ US pour l’année financière se terminant en avril, Nissan a lancé une série de mesures draconiennes : compressions massives d’emplois, fermetures d’usines et révision complète de son portefeuille mondial de produits.

L’Ariya tenait tout de même son bout

Malgré ce retrait annoncé, l’Ariya performait correctement aux États-Unis. Durant la première moitié de 2025, 11 619 exemplaires ont été livrés, ce qui en faisait le VÉ le plus vendu de Nissan au sud de la frontière, avec une hausse de 24,3 % par rapport à 2024. En comparaison, la Leaf sortante s’est écoulée à 3 925 unités, une progression de 28 % sur un an.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Nissan abandonne l’Ariya aux États-unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Hyundai Motor procède au rappel de 568 580 VUS Palisade aux États-Unis en raison d’un problème lié aux boucles de ceintures de sécurité. Selon la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), certaines boucles pourraient ne pas retenir adéquatement les passagers lors d’un accident.

Modèles touchés : Palisade 2020 à 2025

Le rappel vise les Palisade produits entre 2020 et 2025. Le problème serait causé par des pièces de boucles de ceintures fabriquées avec des dimensions hors spécifications.

Consignes temporaires aux conducteurs

En attendant la réparation, la NHTSA recommande aux propriétaires de fixer la ceinture avec un geste ferme et direct, puis de tirer dessus pour s’assurer qu’elle est bien verrouillée.

Prochaines étapes

Hyundai n’a pas encore précisé la date du correctif, mais les propriétaires recevront un avis officiel. Ce rappel s’inscrit dans une série de vérifications accrues de sécurité automobile en Amérique du Nord. Le Canada sera aussi touché par ce rappel.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Hyundai rappelle plus de 568 000 Palisade aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un début difficile pour le nouveau modèle électrique de Nissan

La toute nouvelle Nissan Leaf 2026, censée marquer le retour du constructeur japonais dans le marché des véhicules électriques abordables, connaît déjà des ratés. Nissan doit réduire sa production entre septembre et novembre en raison de retards d’approvisionnement en batteries.

Des réductions de production importantes au Japon

Construite à l’usine de Tochigi, au Japon, la Leaf verra sa cadence fortement réduite en septembre et octobre. Selon le média Nikkei Asia, le fournisseur de batteries AESC peine à atteindre les volumes prévus, ce qui limite le nombre de véhicules disponibles pour les concessions.

Caractéristiques techniques et autonomie

Sous la carrosserie, la Leaf repose sur la même plateforme CMF-EV que le Nissan Ariya.

  • Version de base (52 kWh) : moteur électrique avant, 174 ch, 254 lb-pi.
  • Version 75 kWh : 214 ch, 262 lb-pi, autonomie estimée à 488 km.

Un prix plancher pour séduire le marché

Au Canada, Nissan confirme un prix de départ à 47 000 $. Ce tarif n’est qu’une légère hausse par rapport à la génération précédente, en vente depuis plus de dix ans. Une version encore plus abordable serait aussi en préparation, mais sans prix annoncé pour l’instant.

Un lancement crucial pour Nissan

La Leaf doit jouer un rôle stratégique pour repositionner Nissan dans le secteur électrique. Mais avec un démarrage freiné par un goulot d’étranglement des batteries, la marque risque de voir ses ambitions ralenties au moment même où elle cherche à regagner du terrain face à Tesla, Hyundai et les constructeurs chinois.

Avec des renseignements ce Reuters

Le texte Pénurie de batteries pour la Nissan Leaf 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nissan Motor Co. a annoncé la fermeture de deux studios de design internationaux et la suppression de 20 000 emplois à l’échelle mondiale dans le cadre d’un vaste plan de restructuration. L’objectif : réduire les coûts fixes et variables de près de 5 milliards $ CA (¥500 milliards) d’ici la fin de l’année fiscale 2026.

San Diego et São Paulo perdent leurs studios

Parmi les mesures phares, Nissan confirme la fermeture de ses installations de design à San Diego, Californie (Nissan Design America) et à São Paulo, Brésil (Nissan Design Latin America). Les équipes créatives du Royaume-Uni et du Japon seront également touchées par des réductions. Le centre d’Atsugi (Japon) deviendra le studio principal pour les marchés mondiaux. Le Studio Six de Los Angeles prendra le relais pour les projets nord-américains, incluant les marques Nissan et Infiniti. Les centres de Londres, Shanghai et Tokyo continueront d’opérer avec des mandats régionaux et stratégiques. Au total, le réseau de design sera consolidé en cinq sites clés d’ici mars 2026.

1 600 mesures de réduction de coûts déjà approuvées

La transformation est supervisée par Tatsuzo Tomita, responsable du programme de réduction des coûts, qui pilote une équipe de 3 000 employés. Depuis avril, plus de 4 000 propositions ont été étudiées, dont 1 600 retenues. Parmi elles :

  • simplification des textiles de sièges et tapis,

  • standardisation des phares,

  • réduction du nombre de composants de dossiers et d’appuie-têtes,

  • optimisation logistique en préassemblant certaines pièces.

Une stratégie qui mise aussi sur les fournisseurs

Nissan entend réduire la complexité des pièces de 70 % et passer de 13 plateformes à seulement 7 d’ici le milieu des années 2030. Le constructeur compte aussi sur une plus grande intégration de fournisseurs chinois afin de profiter de coûts de production à grande échelle. Tomita insiste toutefois sur le fait que ces mesures ne signifient pas une baisse de qualité ou un appauvrissement de l’équipement : les caractéristiques visibles pour les clients sont soigneusement évaluées avant d’être touchées.

Vers une Nissan plus agile et allégée

Après des années marquées par une croissance axée sur le volume et une multiplication des modèles, Nissan veut désormais se transformer en une organisation plus efficace, intégrée et rapide. L’entreprise adopte des méthodes de planification collaborative, comme le concept japonais d’« obeya » (grande salle), pour favoriser une meilleure prise de décision transversale.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Nissan ferme deux studios de design et supprime 20 000 emplois provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les moteurs diesel, longtemps populaires pour les pick-up, fourgonnettes et gros VUS, pourraient bientôt tirer leur révérence. Selon Toyota Australie, l’hydrogène prendra le relais dans la prochaine décennie, marquant un tournant majeur dans les stratégies de motorisation.

Un marché encore dépendant du diesel

En Australie, près de 50 % des ventes de Toyota au cours des huit premiers mois de l’année reposaient sur le diesel, grâce à des modèles comme le Hilux, LandCruiser, Prado, HiAce et Fortuner. Pourtant, Sean Hanley, vice-président aux ventes et au marketing de Toyota Australie, affirme que cette technologie n’a pas d’avenir au-delà de 2030. « Le diesel ne disparaîtra pas dans la prochaine décennie, mais au-delà de ça, je crois que l’hydrogène prendra le relais », a-t-il déclaré au média CarExpert.

L’horizon 2035 : l’essor attendu de l’hydrogène

Hanley anticipe une hausse significative des ventes de véhicules à hydrogène entre 2030 et 2035, au point où ils pourraient remplacer les modèles diesel.
Selon lui, l’hydrogène représente un choix logique :

  • énergie propre,

  • autonomie comparable à l’essence,

  • infrastructure en expansion,

  • coûts appelés à devenir compétitifs.

Une stratégie à contre-courant

Toyota continue de miser sur l’hydrogène, notamment avec sa berline Mirai et des prototypes de véhicules utilitaires. Or, la plupart des autres constructeurs ont abandonné la voie de la pile à combustible, préférant investir massivement dans les véhicules 100 % électriques à batteries.

Le grand défi demeure l’infrastructure : les stations à hydrogène sont encore rares en Amérique du Nord, alors que les bornes de recharge électrique se multiplient rapidement. Pour que la vision de Toyota se réalise, il faudra un effort collectif de l’industrie et des gouvernements afin de bâtir un réseau de ravitaillement viable.

Avec des renseignements de carexpert

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Victime d’une cyberattaque sans précédent, le constructeur Jaguar Land Rover (JLR) a mis sa production sur pause dans toutes ses usines du Royaume-Uni. En plus de la perte potentielle de données, l’entreprise aurait perdu la trace de quelque 40 000 véhicules déjà sortis de ses usines et répartis dans son réseau de distribution. C’est selon Automotive News Europe.

Mise à jour : Jaguar Land Rover a contacté Auto123 pour nier avoir jamais perdu le contact avec les véhicules ; un porte-parole a déclaré que « JLR a une visibilité et un contrôle complets des véhicules grâce à des processus de suivi de l’usine au marché. »

L’incident, survenu le 31 août dernier, a forcé JLR à arrêter ses chaînes de montage. L’impact est évidemment moins grand chez Jaguar, où seul le F-Pace est toujours en vente et dont la fabrication était déjà stoppée depuis plusieurs mois.

Chez Land Rover, en revanche, l’arrêt de production empêche la livraison des modèles aux concessionnaires du monde entier. Selon l’analyste automobile britannique Charles Tennant, interrogé par Coventry Live, l’entreprise aurait ainsi perdu près de 1,8 milliard $ CA, et les pertes continueraient de s’accumuler.

« C’est une très mauvaise situation pour l’entreprise, et cela prouve à quel point nous sommes vulnérables », a expliqué Charles Tennant.

Land Rover Defender 110
Land Rover Defender 110 | Auto123.com

40 000 véhicules perdus ?

Les problèmes seraient cependant encore plus importants, puisque quelque 40 000 véhicules seraient devenus introuvables à la suite de la faille informatique. C’est selon Automotive News Europe. Ces véhicules, tous des modèles Land Rover récents, auraient été assemblés au cours des derniers mois, mais attendraient toujours d’être livrés. JLR a toutefois refusé de confirmer cette information.

Mise à jour : Jaguar Land Rover a contacté Auto123 pour nier avoir jamais perdu le contact avec les véhicules ; un porte-parole a déclaré que « JLR a une visibilité et un contrôle complets des véhicules grâce à des processus de suivi de l’usine au marché. »

D’autres soucis

Le problème risque de toucher bien plus que la production. L’arrêt des usines au Royaume-Uni limite également la fabrication de pièces de rechange, ce qui pourrait entraîner d’importants retards de réparation chez les concessionnaires.

La fermeture de l’ensemble des systèmes informatiques de l’entreprise cause aussi des retards dans la prise de commandes et dans le suivi des dossiers des clients.

Des données compromises

Bien qu’au début, JLR affirmait qu’aucune donnée n’avait été volée, les derniers éléments de l’enquête soulèvent des questions. La compagnie affirme qu’elle entrera en contact directement avec les personnes ou les entreprises potentiellement touchées par une fuite de données.

Selon les analystes financiers, les pertes subies par JLR continueraient de s’accumuler au rythme de 9 millions de dollars par jour. Le redémarrage des chaînes de montage et des systèmes informatiques a été repoussé au 24 septembre 2025, selon la dernière communication officielle du manufacturier.

Contenu original de auto123.

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