Les amateurs de voitures sportives devront patienter : Polestar repousse le lancement de son roadster électrique Polestar 6. Initialement prévu pour 2026, le modèle sera retardé afin de donner la priorité au VUS Polestar 7.

Un changement de stratégie pour Polestar

L’information, d’abord révélée par le site australien CarExpert, a été confirmée au site Motor Authority par un porte-parole de Polestar. « Le très attendu Polestar 6 arrivera à une date ultérieure », a déclaré Mike Ofiara, précisant que la marque poursuivra d’abord le déploiement des modèles Polestar 3 et 4, suivi du coupé Polestar 5, du VUS Polestar 7, puis enfin de la Polestar 6.

Le concept Polestar 6
Le concept Polestar 6 | Auto123.com

Un roadster électrique prometteur

Le Polestar 6 avait été présenté sous forme de concept (O2) en mars 2022, avec une confirmation de production dans la foulée. Ce roadster devait intégrer plusieurs innovations :

  • • le toit rigide rétractable qui avait été vu sur le concept.
  • • La plateforme en aluminium collé raccourcie, issue du Polestar 5.
  • • Une capacité de recharge ultrarapide en 800 volts.
  • • Un groupe motopropulseur de 884 chevaux et 664 lb-ft de couple, offrant un 0 à 100 km/h en 3,2 secondes et une vitesse de pointe de 250 km/h.

Le Polestar 7 : un VUS stratégique

À l’inverse, le Polestar 7 sera un VUS compact, potentiellement destiné à remplacer le Polestar 2 comme modèle d’entrée de gamme. Son principal atout ? Une fabrication en Europe, lui permettant d’échapper à la taxe de 102,5 % imposée aux véhicules produits en Chine.

Ce VUS électrique a un potentiel commercial nettement supérieur à la Polestar 6, grâce à :

  • – Un format plus populaire auprès du grand public ;
  • – Une production locale optimisant les coûts ;
  • – Des volumes de ventes attendus plus élevés, garantissant une meilleure rentabilité.

Polestar fait un choix stratégique en favorisant le volume et la rentabilité avec le Polestar 7 avant de lancer son exclusive Polestar 6. Si ce report peut décevoir les passionnés de sportives électriques, il illustre les priorités du marché actuel des véhicules électriques.

Les Polestar 2, 3, 4, 5 et 6
Les Polestar 2, 3, 4, 5 et 6 | Auto123.com

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Le texte La Polestar 6 est reportée : priorité au Polestar 7 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Polestar a dévoilé aujourd’hui un trio de voitures-concepts qui en dit long sur cette marque à plus d’un égard. Ces Polestar 2, 3 et 4 qui partagent l’appellation « Arctic Circle » s’apparentent à une autre voiture-concept similaire présentée en 2022 : la première Polestar 2 Arctic Circle. Inspiré par l’univers des rallyes d’hiver, une discipline populaire en Scandinavie, ce trio « exprime l’ADN de performance de la marque suédoise », affirme le constructeur dans un communiqué publié aujourd’hui. Mais, puisqu’il y a cette fois trois concepts arctiques plutôt qu’un, ils évoquent surtout le développement récent, de cette marque qui a été aussi rapide que spectaculaire. Un développement qui s’exprime au Canada, par exemple, par la gamme de produits qui devient de plus en plus étoffée.

Les trois voitures-concepts feront leurs débuts publics lors des épreuves de courses sur glace organisées par FAT International à l’aéroport de Zell am See, en Autriche, le 1er février 2025. On ne les verra peut-être jamais au Québec. Par contre, ce mois-ci, les Québécois ont pu assister à une première locale de cette marque suédoise qui s’avère beaucoup plus éloquente. Pour la première fois de sa courte histoire, la marque de véhicules électriques Polestar était présente au Salon de l’auto de Montréal, et là aussi avec trois modèles de série plutôt qu’un. Un an plus tôt, il n’y en aurait eu qu’un seul.

Pendant quatre ans, Polestar n’avait qu’un seul produit à offrir : le modèle 2, une berline à quatre portes d’allure traditionnelle. Depuis la fin de l’année dernière, la nature de la gamme a beaucoup changé. Deux autres modèles se sont ajoutés : le modèle 3, un utilitaire d’allure classique dont les premiers exemplaires ont été livrés à des Canadiens durant le dernier trimestre de l’année, et le modèle 4, une berline au style plus moderne avec son toit arqué et un hayon sans lunette arrière (Polestar parle plutôt de « VUS coupé »). Les premiers exemplaires de cette nouveauté feront leurs débuts sur les routes québécoises plus tard cette année.

Le Canada, marché numéro 1 en Amérique

Bien sûr, avec une aussi petite gamme de produits, les chiffres de ventes sont aux antipodes de General Motors du Canada, premier constructeur au palmarès des ventes au pays en 2024. L’an dernier, 2 900 Polestar ont trouvé preneurs au Canada comparativement aux 294 315 véhicules de GM. N’empêche que les ventes de la marque suédoise ont affiché une hausse de 22 % par rapport à 2023. Et tout porte à croire que cette progression va se poursuivre en 2025, affirme Hugues Bissonnette.

« Les ventes ont été très bonnes au pays en 2024 et Montréal est demeuré le marché numéro 1 en Amérique du Nord », nous a confirmé le directeur de Polestar au Canada, lors d’un entretien réalisé au Salon de l’auto de Montréal, confortablement assis à l’arrière d’une Polestar 4.

« Les trois concessionnaires canadiens ont aussi été parmi les ‘‘Top 5-6’’ en Amérique du Nord. L’année a été très bonne malgré les tarifs qui ont été imposés [ndlr : aux véhicules importés de la Chine] et le lancement du Polestar 3 qui a été retardé, deux imprévus qui ont eu une incidence sur les ventes », admet M. Bissonnette.

L’importance du Canada dans l’échiquier mondial de la marque se confirme d’ailleurs par ces 2 900 ventes réalisées par les détaillants locaux en 2024, puisqu’elles représentent à elles seules 7 % des ventes (44 851 unités) réalisés par Polestar à l’échelle mondiale l’an dernier.

Réseau de concessionnaires et gamme en développement

La progression des ventes sera naturellement appuyée par l’ouverture de nouveaux points de vente. En plus des trois concessions établies au pays à Toronto, Laval et Vancouver entre décembre 2020 et décembre 2021, on en trouve une seconde dans le Grand Toronto (à Markham), une à Québec et une autre à Ottawa, qui dessert à la fois l’Est ontarien et la région de Gatineau.

« Actuellement, nous étudions la possibilité d’ouvrir deux autres nouveaux points de vente : un sur la Rive-Sud de Montréal et un second à Vancouver. Le développement du réseau de détaillants va bon train avec des partenaires qui s’investissent beaucoup », affirme M. Bissonnette.

L’expansion du réseau de détaillants va de pair avec l’ajout de nouveautés au catalogue de la marque. Le jour où cette entrevue s’est déroulée à Montréal, l’Allemand Michael Lohscheller, le chef de la direction de Polestar, annonçait une stratégie actualisée pour la marque lors d’une conférence de presse présentée à Göteborg, en Suède.

À cette occasion, ce vétéran de l’industrie et ex-patron d’Opel et de VinFast a confirmé l’arrivée prochaine de la Polestar 5 sur le marché mondial. Les premiers exemplaires de cette berline haut de gamme à quatre places dotée d’une plateforme en aluminium et d’une technologie à 800 volts seront livrés au cours du deuxième semestre de 2025. Pour sa part, Hugues Bissonnette attend ses premières Polestar 5 d’ici la fin de 2025 avec enthousiasme. Cette future rivale des Porsche Taycan et Audi E-tron GT permettra à Polestar d’accéder à un nouveau créneau du marché des VÉ.

Nouveau VUS d’entrée de gamme

Son grand patron en Suède a également annoncé l’arrivée prochaine du Polestar 7. Cet utilitaire compact qu’on dit cossu ciblera le créneau du marché haut de gamme ayant la croissance la plus rapide et la plus profitable sur le marché mondial, expliquait Lohscheller. « Par son prix, il sera naturellement notre nouveau modèle d’entrée de gamme. C’est très positif de pouvoir offrir à notre clientèle un choix plus vaste », estime M. Bissonnette.

Le modèle 7 devrait être fabriqué en Europe, ce qui évitera au constructeur l’écueil des tarifs compensatoires imposés aux véhicules provenant de la Chine. De plus, avec le modèle 7, Polestar passera progressivement d’une approche multi-plateforme à une architecture unique, une stratégie de fabrication destinée à réduire la complexité dans la fabrication et, du même coup, les coûts et les investissements qui s’y rattachent.

Enfin, les changements récents qui ont affecté les programmes d’incitatifs gouvernementaux à l’achat de véhicules électriques n’inquiètent guère le patron de Polestar au Canada. « On a toujours su que les incitatifs étaient des mesures temporaires, tout comme les tarifs d’ailleurs. Ce ne sont pas des mesures permanentes : ça arrive et ça repart. On ne peut donc pas bâtir un modèle d’affaires sur des mesures temporaires, quelles qu’elles soient. De toute façon, les marchés canadiens et américains sont très importants pour la marque à l’échelle globale. Alors, on est là pour rester. »

Photos : Luc Gagné, Salon de l’auto de Montréal et Polestar

Le texte Polestar cible la profitabilité en 2025 et le Canada va continuer d’y contribuer provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, plusieurs politiques environnementales ont été révisées, notamment celles favorisant les véhicules électriques. Parmi les mesures phares, l’administration Trump a annulé le décret présidentiel de Joe Biden qui visait une adoption à 50 % des véhicules électrifiés d’ici 2030.

Cette décision, combinée à l’abolition des crédits d’impôt pour l’achat de voitures électriques, pourrait ralentir leur adoption en raison d’une hausse des coûts et d’une diminution des investissements des constructeurs.

Québec pourrait ajuster sa cible de 2035

L’impact de ces changements se fera ressentir au Canada, et particulièrement au Québec, où l’électrification des transports est une priorité. La province a adopté un règlement interdisant la vente de nouveaux véhicules à essence à partir de 2035, une cible parmi les plus ambitieuses au pays.

Cependant, le ministre québécois de l’Environnement, Benoit Charette, a reconnu que la province devra s’adapter aux conditions du marché. Interrogé par CBC, il a ouvert la porte à une réévaluation des objectifs, soulignant que des ajustements étaient déjà prévus pour 2026 et 2030 afin d’assurer la faisabilité du plan.

En plus des décisions américaines, l’évolution des subventions aux véhicules électriques au Québec jouera un rôle clé dans ces révisions. En effet, le programme Roulez Vert, qui offre des incitatifs financiers de 3 500 $ à 7 500 $ pour l’achat ou la location d’un véhicule électrifié, sera suspendu temporairement à compter du 1er février.

2025 : une année charnière pour l’électrification

Bien que les ventes de véhicules électriques aient atteint un sommet en 2024, le ministre Charette admet que 2025 sera une année d’ajustement. Malgré le fait que le Québec soit le plus grand marché canadien pour les véhicules électrifiés, son influence demeure limitée face aux décisions des États américains, qui dictent en grande partie les stratégies des constructeurs automobiles.

« Nous ne pouvons pas être seuls sur notre île », a déclaré le ministre, insistant sur la nécessité d’un cadre réglementaire aligné avec les réalités du marché nord-américain.

Reste à voir comment le Québec adaptera sa stratégie d’ici 2035, alors que les politiques environnementales et économiques continuent d’évoluer.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

Le texte Québec pourrait revoir l’interdiction des véhicules à essence en 2035 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le géant japonais Toyota conserve sa couronne, mais son règne vacille. Avec 10,8 millions de véhicules vendus en 2024, le constructeur demeure le plus grand vendeur mondial pour une cinquième année consécutive. Pourtant, derrière cette victoire apparente, les fissures se multiplient.

Un trône ébranlé par les scandales

Si Toyota reste au sommet, c’est au prix d’un recul global de 3,7 % de ses ventes, une baisse marquée par un effondrement au Japon, son propre territoire. En cause ? Un scandale de certifications frauduleuses, principalement chez Daihatsu, la filiale spécialisée dans les voitures compactes.

Alors que Toyota vacille, Volkswagen, son éternel rival, enregistre lui aussi un déclin avec 9 millions d’unités vendues (-2,3 %). L’allemand doit faire face à une guerre des prix en Chine et des coûts élevés en Europe, mais reste un concurrent redoutable.

L’hybride en sauveur, la Chine en bourreau

Si Toyota limite la casse, c’est en grande partie grâce à ses véhicules hybrides, qui ont représenté un record de 40,8 % de ses ventes mondiales. Le marché américain a été particulièrement réceptif, offrant un second souffle au constructeur.

Mais l’Empire du Milieu ne pardonne rien. En Chine, où la guerre des prix fait rage, Toyota enregistre une chute brutale de 6,9 % de ses ventes. Un signal d’alarme pour la marque, qui peine à rivaliser avec des constructeurs locaux de plus en plus agressifs sur le segment électrique.

Un avenir sous tension

Si Toyota domine encore, le vent tourne. Son hégémonie repose désormais sur une stratégie hybride payante, mais son retard dans l’électrique pur (1,4 % de ses ventes seulement) pourrait lui coûter cher. L’histoire retiendra que Toyota a maintenu son trône en 2024, mais le sceptre tremble. Jusqu’à quand ?

avec des renseignements de Reuters

Le texte Toyota conserve son titre de plus grand constructeur automobile de la planète provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le vent de l’incertitude souffle sur l’économie canadienne. Les minéraux critiques, colonne vertébrale de l’industrie des véhicules électriques (VÉ), de la défense et de l’énergie, sont-ils les derniers remparts du Canada dans une potentielle guerre commerciale avec les États-Unis ?

Alors que Donald Trump brandit la menace de tarifs de 25 % sur les importations canadiennes, la réalité du commerce nord-américain s’impose comme une épitaphe à ses déclarations. Le Canada fournit chaque année pour 40 milliards de dollars de minéraux critiques aux États-Unis, incluant le nickel, le cuivre et l’aluminium, essentiels aux chaînes d’approvisionnement industrielles américaines.

Une dépendance impossible à ignorer

Si le président américain affirme que son pays peut se passer des ressources canadiennes, les chiffres racontent une tout autre histoire. Les États-Unis importent plus de la moitié de leur nickel, zinc, tellure et vanadium du Canada, selon un rapport de la TD Bank. Plus encore, la Chine demeure leur premier fournisseur de minéraux critiques, une situation que Washington tente d’atténuer.

Le Canada, riche en cobalt, graphite, lithium et terres rares, représente une alternative stratégique à cette dépendance chinoise. Une donnée que l’administration Trump ne peut ignorer, malgré ses discours protectionnistes.

Les menaces tarifaires : un jeu risqué pour les États-Unis

L’administration Trump, entrée en fonction le 20 janvier 2025, a rapidement agité le spectre des tarifs punitifs contre le Canada. Pourtant, l’idée d’une rupture brutale des échanges commerciaux semble plus rhétorique que réaliste.

En coulisses, des voix américaines s’élèvent pour rappeler que le Canada n’est pas une menace, mais un partenaire clé. Matthew Fortier, PDG d’Accelerate, une alliance industrielle du VÉ, insiste sur le fait que les États-Unis ne peuvent se permettre d’ignorer la valeur canadienne :

« Peu importe ce que quelqu’un pense pouvoir faire seul, nous leur rappelons que nous avons les ressources pour les aider à atteindre leurs objectifs. »

Une riposte canadienne en préparation

Face à la menace tarifaire, le Canada ne reste pas les bras croisés. Le ministre des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson, a confirmé que le pays prépare une liste de contre-mesures, qui pourrait inclure des restrictions sur les minéraux critiques destinés aux États-Unis.

Dans cette bataille commerciale imminente, le défi du Canada sera de renforcer son industrie minière. Actuellement, seule une mine de lithium à grande échelle est en production, et une dizaine d’autres projets avancés peinent à obtenir des financements. L’urgence imposée par Trump pourrait cependant accélérer le développement de ces mines, offrant ainsi au Canada une arme de négociation supplémentaire.

Un ultimatum pour l’avenir

L’heure n’est plus aux hésitations. Comme le souligne Fortier,

« Peu importe comment nous le faisons, l’essentiel est que nous devons le faire. »

Les décisions prises aujourd’hui détermineront si le Canada restera un fournisseur incontournable des minéraux critiques mondiaux, ou s’il laissera d’autres nations dicter les règles du jeu.

Dans cette lutte pour l’indépendance économique et stratégique, les minéraux critiques sont plus qu’une ressource : ils sont le testament de la place du Canada dans l’échiquier mondial.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Les minéraux critiques du Canada face aux menaces de Trump provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Toyota est en train de finaliser les détails de ce qui sera la sixième génération du Rav4, son VUS qui est de loin le plus populaire au pays, et qui, ça tombe bien, est d’ailleurs produit au pays. Et la bonne nouvelle, c’est que le nouveau Rav4 devrait être vendu en version à moteur hybride uniquement, ce qui réduira la longueur des listes d’attente pour ce modèle.

Si on se fie aux rumeurs, on devrait voir le nouveau Rav4 à moteur hybride être mis en vente à un prix de base de sera très près de celui du modèle actuel, soit sous les 40 000 $.

Espérons seulement que le fameux câble qui relie le moteur aux batteries ne sera pas exposé aux intempéries, comme ça a été le cas sur les Rav4 précédents, qui ce qui a mené des clients de Toyota au Québec à poursuivre le constructeur.

Côté design, on a vu des photos espions circuler sur Internet ces derniers jours, et on a l’impression que le nouveau Rav4 sera un mélange de la camionnette Tundra, du nouveau 4Runner et du Crown Signia. Sa forme est très carrée, de l’avant jusqu’à l’arrière, ce qui laisse croire que l’espace utile sera maximisé. La calandre pourrait s’inspirer du Crown Signia, qui ressemble aussi à celle de la Prius.

Il semble que Toyota remplacerait plusieurs composants d’acier par de l’aluminium, pour rendre le Rav4 plus léger, ce qui aiderait à réduire sa consommation d’essence. Mais dans l’ensemble, on retrouve la même plateforme qu’avant, appelée TNGA-K, et qui se trouve aussi sous une vingtaine d’autres modèles Toyota un peu partout dans le monde.

Ça aussi, ça devrait aider à garder le prix de vente du Rav4 un peu plus bas, ce qui, on va se le dire, n’est pas gagné d’avance, étant donné que le dollar canadien, qui a déjà perdu beaucoup de sa valeur dans les derniers mois, devrait continuer à baisser par rapport au dollar américain et à l’euro au moins jusqu’à l’automne prochain.

Le texte Le Toyota Rav4 va changer du tout au tout en 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Elon Musk promet de faire de Tesla la plus grande multinationale sur la planète. En vendant plus de véhicules électriques, vous dites? Eh bien non. Ou en fait, pas que. Car le grand patron du constructeur californien mise avant tout sur les véhicules autonomes et les robots humanoïdes pour propulser Tesla dans sa prochaine grande courbe de croissance.

En tout cas, c’est le message qu’il aimerait que «les médias» véhiculent à propos de Tesla, plutôt que se concentrer sur les résultats trimestriels que l’entreprise publiait justement quelques instants avant que Musk ne se lance dans sa vision du futur.

Et pour tout vous dire, les résultats ne sont pas bons. Ses revenus ont augmenté d’un maigre 2% par rapport au même trimestre, un an plus tôt. Ses revenus provenant de la vente d’autos seulement ont baissé de 8%, eux, sur la même période.

Rappelons que les douze derniers mois ont vu les véhicules électriques atteindre un sommet de popularité qui aurait normalement dû faire bondir les ventes de Tesla. Ça n’a pas trop été le cas.

Tesla a aussi baissé le prix de ses véhicules durant le trimestre, ce qui a réduit sa marge de profit. Le résultat est que son bénéfice d’exploitation a chuté de 23%, à 1,6 milliard $US. Son bénéfice net a baissé de 71%, en un an, mais ça, ça s’explique par un retour d’impôt de 5,6 milliards $US survenu au même trimestre, un an plus tôt.

Bref, c’est un trimestre à oublier. Pour la suite, Tesla prévoit toujours lancer un modèle plus abordable avant la fin de l’année, et Musk a hâte de mettre sur la route ses premiers véhicules autonomes. Tesla planche aussi sur des robots de forme humaine qui pourraient remplacer des gens dans ses usines. Mais tout ça ne devrait pas se traduire par une meilleure santé financière à court terme.

Peut-être que Musk a la tête ailleurs, ces jours-ci…?

Le texte Tesla : cap sur les robotaxis et les robots tout court! provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On sait que Mitsubishi a un plan pour les cinq prochaines années (Momentum 2030). Ce dernier doit nous faire voir l’arrivée d’un nouveau modèle par année, qu’il s’agisse d’un produit renouvelé ou d’une toute nouvelle proposition. En fait, au moins deux modèles qui n’existent pas sont attendus au cours de cette période.

Cette semaine, on apprend l’identité du premier qui va nous parvenir, soit un petit VUS électrique en 2026. La compagnie a annoncé le tout à ses dépositaires dans le cadre de la réunion des concessionnaires américains, qui s’est tenue lors du dernier week-end du côté de La Nouvelle-Orléans, en Louisiane.

Le produit en question sera fabriqué au Japon et va nous arriver en même temps qu’une variante hors route à la garde au sol surélevée du Outlander, soit lors de la deuxième moitié de l’année 2026.

Les dirigeants de Mitsubishi n’ont pas partagé de détails à propos du nouveau modèle électrique lors de la réunion, mais une source a déclaré au site Automotive News que le modèle sera un petit véhicule utilitaire au style coupé, similaire au produit qui doit venir remplacer la LEAF chez Nissan.

Le concept Nissan Chillout
Le concept Nissan Chillout | Auto123.com

La proposition de Nissan est quant à elle attendue à la fin de l’année 2025. Elle profite de la même structure que le VUS électrique Ariya. Pour avoir une idée de son style, pensez au concept Chill-Out qui avait été présenté par Nissan.

Chez les concessionnaires de Mitsubishi, on se réjouit bien sûr de cette nouvelle, car on souhaite avoir plus de modèles à proposer pour augmenter le volume de vente. La situation est peut-être différente du côté américain, alors qu’on sait qu’au Canada, la marque a une fois de plus battu son propre record de vente l’année dernière, grâce entre autres à une excellente performance de la version PHEV du VUS Outlander.

Cependant, les concessionnaires ont perdu la Mirage ; ils souhaitent donc rapidement un modèle pour venir la remplacer (pour le volume de ventes). Pour aider ses concessionnaires, Mitsubishi envisagerait de baisser les prix du RVR (Outlander Sport aux États-Unis) et aussi de proposer une version d’entrée de gamme moins chère.

Ce qui sera aussi à surveiller au cours des 18 prochains mois, ce sont les discussions concernant un partenariat entre Honda et Nissan. Mitsubishi (un des partenaires actuels de Nissan) a déjà mentionné qu’elle ne ferait pas partie du nouveau groupe en tant que tel, mais qu’elle continuerait à collaborer.

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Le texte Un VUS électrique en 2026 chez Mitsubishi provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

En ce moment, Volkswagen ne propose pas de modèles hybrides au Canada ou aux États-Unis, seulement des versions à essence ou tout électriques. Les choses vont changer, car la compagnie prévoit d’introduire des modèles hybrides sur nos marchés, selon ce que rapporte le site Reuters.

C’est le directeur financier de la compagnie, Arno Antlitz, qui y est allé de cette déclaration au Forum économique mondial de Davos, en Suisse. La décision s’inscrit dans le cadre d’un plan plus vaste de l’entreprise qui vise à doubler les parts de marché de la marque aux États-Unis, le tout d’ici 2030. On souhaite en fait les faire passer de 4 % à 8 %.

On sait que Volkswagen a connu sa part de difficultés en 2024, notamment avec des pertes financières importantes, accompagnées de menaces de fermetures d’usines du côté de l’Allemagne. Bref, des décisions doivent être prises.

Qui plus est, la compagnie a vu les ventes de son VUS électrique ID.4 être mises à l’arrêt l’automne dernier en raison d’un problème avec les poignées de porte. Le pépin a été réglé et la production a repris récemment.

Et comme on l’a vu avec d’autres constructeurs, une croissance moins forte qu’anticipée des ventes de véhicules électriques sur certains marchés fait en sorte qu’on doit revoir certaines stratégies. Le but premier est la rentabilité et Volkswagen croit que des solutions hybrides pourraient représenter une solution intéressante pour faire croître les ventes.

Ce que l’on ne sait pas pour le moment, c’est l’identité des modèles qui pourraient être proposés sous configuration hybride rechargeable.

Le Volkswagen Atlas 2025
Le Volkswagen Atlas 2025 | Auto123.com

Le VUS Tiguan est certes un candidat intéressant, et des rumeurs le concernant ont déjà émané à ce sujet. Il ne faudrait pas écarter l’Atlas de l’équation, lui qui connaît du succès en Amérique du Nord. Il faut se rappeler qu’en novembre dernier, le chef de la direction de Volkswagen, Thomas Schäfer, avait déclaré que la compagnie prévoyait de vendre une version hybride de l’Atlas ainsi que du Tiguan en Amérique du Nord. Ce qu’on ne sait pas, c’est s’il faisait référence à un modèle hybride ou à une solution rechargeable.

On ne devrait pas trop tarder à en apprendre plus ; Volkswagen voudra agir plus tôt que tard.

La Volkswagen Golf GTE 2024 (Europe)
La Volkswagen Golf GTE 2024 (Europe) | Auto123.com

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Porsche s’apprête à franchir une étape majeure dans l’électrification de ses modèles sportifs. Après plus d’un an de tests sur le prototype de la 718 Boxster électrique, un prototype de la 718 Cayman électrique a été repéré pour la première fois. Porsche prévoit de lancer la 718 Boxster électrique en 2025, suivi de la 718 Cayman fin 2026.

Design inspiré et technologie de pointe

Les prototypes observés révèlent des éléments de design similaires au concept Porsche Mission R, qui avait été présenté au Salon de Munich 2021. Ce concept annonçait l’arrivée d’une sportive électrique orientée vers la course, avec des technologies testées sur un prototype connu sous le nom de 718 Cayman GT4 ePerformance.

Le concept 718 Cayman GT4 ePerformance
Le concept 718 Cayman GT4 ePerformance | Auto123.com

Contrairement aux plateformes modulaires classiques des véhicules électriques, la Cayman électrique adoptera une disposition spécifique en « T » pour ses batteries. Cette configuration, intégrant le tunnel central et la zone derrière les sièges, permet de conserver une hauteur réduite et une répartition de poids près de celui d’une voiture à moteur central.

Performances impressionnantes

La Cayman électrique pourrait être proposée en configuration à propulsion ou à transmission intégrale. Le concept Mission R intégrait une transmission intégrale à deux moteurs, offrant 670 chevaux en mode course, et jusqu’à 1073 chevaux pour des performances maximales en qualification. La vitesse de pointe dépassait les 300 km/h grâce à une transmission à vitesse unique. Porsche vise également un poids maximal de 1650 kg pour maintenir la maniabilité et les performances attendues.

Fin de l’ère thermique pour les 718 Boxster et Cayman

La production des modèles thermiques actuels des 718 Boxster et 718 Cayman cessera à la fin de 2025, autour du mois d’octobre. Toutefois, Porsche pourrait revoir ses plans pour prolonger la durée de vie des versions thermiques, comme pour le Macan, en raison du ralentissement du marché des véhicules électriques.

Une nouvelle ère pour Porsche

Avec cette 718 Cayman électrique, Porsche réaffirme sa stratégie d’électrification tout en préservant les performances qui font sa renommée. Bien que l’autonomie soit encore une simple estimation, le concept Mission R possédait une batterie de 80 kWh offrant environ 400 km d’autonomie. Cette nouvelle génération de sportives électriques pourrait redéfinir l’équilibre entre tradition et innovation chez Porsche.

Le concept Porsche Mission R
Le concept Porsche Mission R | Auto123.com

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