Une batterie de 39,6 kWh, une plateforme inédite et une motorisation pensée pour l’Empire du Milieu

Volvo lève le voile sur son futur multisegment hybride rechargeable XC70 destiné exclusivement au marché chinois. Ce nouveau modèle, dévoilé dans des documents réglementaires, est doté d’une imposante batterie de 39,63 kWh fournie par CATL, promettant jusqu’à 180 km d’autonomie électrique selon le cycle d’homologation chinois CLTC.

Une fiche technique chinoise… mais ambitieuse

Sous le capot, le XC70 PHEV utilise un moteur turbo de 1,5 L signé Aurobay (fruit de l’alliance Geely-Renault), développant 120 kW (161 ch), jumelé à une boîte automatique à trois rapports. Sa vitesse de pointe est annoncée à 180 km/h. Deux configurations de batterie sont proposées :

  • Base : batterie LFP de 21,22 kWh (100 km d’autonomie, 5,85 L/100 km en mode essence, poids de 189 kg)

  • Haut de gamme : batterie NMC de 39,63 kWh (180 km d’autonomie, 6,55 L/100 km, poids de 243 kg)

Une plateforme et une silhouette modernes

Reposant sur la nouvelle plateforme SMA de Volvo, le XC70 partage ses éléments mécaniques avec les modèles chinois Geely Galaxy L6 et L7, ainsi que les Lynk & Co 07 et 08. Côté style, il reprend le langage visuel des récents EX90 et EX30, avec phares intégrés aux pare-chocs, feux arrière verticaux à LED en forme de marteau de Thor, poignées affleurantes et rétroviseurs sans cadre. Ses dimensions sont généreuses : 4 815 mm de long, 1 890 mm de large, 1 650 mm de haut, sur un empattement de 2 895 mm. Le poids varie de 2 110 à 2 275 kg, selon la batterie, avec des jantes de 19 à 21 pouces.

Une exclusivité chinoise… pour l’instant

Aucune annonce n’a encore été faite quant à une commercialisation en dehors de la Chine. Ce XC70 pourrait toutefois ouvrir la voie à d’autres modèles hybrides rechargeables à grande autonomie si la demande nord-américaine suit la tendance.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

Le texte Volvo XC70 PHEV : un multisegment hybride rechargeable promet 180 km d’autonomie électrique… en Chine provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

  • Le fédéral empêche la Californie de dicter ses règles

Depuis 50 ans, la Californie décide de ses propres règles en matière d’émissions polluantes, et ces dernières sont plus strictes que celles du gouvernement fédéral. Cela n’a jamais vraiment été remis en cause… avant l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Il faut toutefois préciser que sous l’Administration de George W. Bush, la Californie avait souhaité resserrer ses règles, mais cela lui avait été refusé. La décision avait été cassée à l’arrivée de Barak Obama à la tête du pays.

Donald Trump, même lors de son premier mandat, avait soulevé la question. Cette semaine, son administration a réussi à mettre fin aux mandats californiens qui forcent les constructeurs à vendre un certain pourcentage de véhicules tout électriques d’ici à 2035. La norme est de 35 % en 2026, 68 % en 2030, puis 100 % en 2035.

En gros, c’est le Sénat qui a bloqué le plan californien visant à éliminer progressivement la vente de véhicules neufs à essence à compter de 2035.

Ce qui est clair, c’est qu’une bataille juridique va suivre. La Californie a besoin de ses règles pour attaquer ses problèmes de pollution. Et même si les constructeurs ne sont pas toujours d’accord avec les normes de cet État, ils s’y plient en raison du poids du territoire sur le marché de l’automobile.

Néanmoins, l’industrie va se réjouir de cette décision.

Le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, maintient que l’État atteindra malgré tout ses objectifs en matière de climat, en invoquant sa « responsabilité légale en vertu de la loi fédérale sur la qualité de l’air de protéger la communauté et de réduire les principaux polluants aux niveaux requis par la loi fédérale ».

Selon Mary Nichols, ancienne présidente du CARB (California Air Ressource Board), la Californie pourrait envisager des limites d’émissions plus strictes pour les usines et les raffineries de pétrole afin de combler la différence. L’État pourrait également encourager les transports en commun ou imposer des pénalités aux propriétaires de véhicules à essence, comme on le voit ailleurs dans le monde, surtout du côté européen.

Contenu original de auto123.

Le texte Trump casse le rêve électrique californien – l’État promet de se battre provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dans une tentative désespérée de se maintenir à flot, Nissan envisage de vendre son siège social de Yokohama, un édifice emblématique évalué à près de 700 millions USD. Cette décision, rapportée par le quotidien Nikkei Asia, fait partie d’un plan plus large visant à liquider certains actifs d’ici mars 2026, alors que le constructeur japonais traverse une crise financière majeure.

Un immeuble stratégique bientôt sur le marché

Installé à Yokohama depuis 2009 après avoir quitté Tokyo, le siège de Nissan se trouve tout près de la gare de Yokohama, un emplacement de choix. La valeur de ce bâtiment est estimée à plus de 100 milliards de yens, soit environ 960 millions CAD. La vente pourrait financer la fermeture de 7 des 17 usines que Nissan exploite à travers le monde.

Rester en tant que locataire

Rien n’indique ce que Nissan compte faire après la vente, mais il est probable que l’entreprise loue de nouveau les locaux après la transaction. Une stratégie similaire à celle de McLaren, qui avait vendu son siège de Woking pour 237 millions tout en conservant ses activités sur place grâce à un bail à long terme.

Le logo Nissan
Le logo Nissan | Auto123.com

Tarifs douaniers : un catalyseur de la crise

La situation de Nissan s’est aggravée avec l’imposition de nouveaux tarifs douaniers par les États-Unis en avril, sous l’administration Trump. Ces mesures touchent durement les constructeurs japonais. Selon Automotive News, le Japon espère un accord similaire à celui conclu entre les États-Unis et le Royaume-Uni, ou un gel temporaire des représailles douanières avec la Chine.

Des pourparlers sont en cours entre les ministres américains et japonais pour tenter de désamorcer la situation, pendant que les entreprises comme Nissan cherchent désespérément des solutions à court terme.

Incertitude sur le partage des coûts

Le président de l’Association japonaise des manufacturiers automobiles, Masanori Katayama, a affirmé que l’objectif reste de faire lever les tarifs le plus tôt possible, mais admet que rien n’est décidé sur la répartition des coûts liés à ces taxes. « Nous sommes tous dans le même bateau », a-t-il déclaré, évoquant à la fois les constructeurs et les fournisseurs de pièces.

Un avenir incertain pour Nissan

Alors que le gouvernement japonais offre désormais des services de consultation financière aux entreprises touchées, l’avenir de Nissan demeure incertain. La vente du siège social pourrait n’être qu’un pansement sur une plaie beaucoup plus profonde, illustrant les tensions croissantes dans l’industrie automobile mondiale en pleine mutation.

Contenu original de auto123.

Le texte Nissan songe à vendre son siège social de Yokohama provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le réputé Toyota Tundra, autrefois considéré comme presque indestructible, fait encore parler de lui… pour les mauvaises raisons. Toyota a annoncé un rappel massif de 443 444 camionnettes Tundra et Tundra hybrides des années-modèles 2022 à 2025, en raison d’un défaut qui peut entraîner la défaillance des feux de recul.

Le problème

Selon les documents de rappel, le problème est attribuable à un défaut de conception au niveau du joint adhésif de l’évent sur l’enceinte du feu de recul. Ce défaut permet à l’humidité de s’infiltrer, causant à la longue de la corrosion et la panne complète de l’éclairage.

Même si la caméra de recul est offerte de série sur ces modèles, l’efficacité de recul lors de conditions de faible luminosité est compromise si les feux ne fonctionnent pas.

Un autre rappel pour un modèle très surveillé

Ce rappel est le 11e pour la génération du Tundra qui a été lancée en 2022, une statistique qui commence à faire grincer des dents. L’an dernier, Toyota avait dû remplacer les moteurs de près de 100 000 Tundra et Lexus LX en raison de débris qui s’étaient retrouvés dans le vilebrequin de leur V6 biturbo de 3,6 litres, encore là en raison de problème à la fabrication.

Ce nouveau rappel est certes moins dramatique, mais tout aussi agaçant pour les propriétaires.

Toyota Tundra Platinum 2023
Toyota Tundra Platinum 2023 | Auto123.com

Véhicules touchés et solution proposée

Les camionnettes visées ont été assemblées entre le 10 mai 2021 et le 26 mars 2025 pour ce qui est des versions à essence, et entre le 30 juin 2021 et le 20 mars 2025 pour les variantes hybrides. Toutes ont été construites à San Antonio, au Texas.

La solution

Toyota indique que les concessionnaires remplaceront gratuitement les deux ensembles de feux de recul. De plus, ils inspecteront le faisceau de câblage et effectueront des réparations ou remplacements si des signes de corrosion sont détectés dans les connecteurs.

Toyota prévoit envoyer les lettres aux propriétaires à la fin de juin. Si vous êtes détenteur d’un Tundra concerné, surveillez votre boîte aux lettres, ou mieux, vérifiez votre NIV (numéro d’identification du véhicule) sur le site de Toyota ou de Transports Canada pour savoir si votre modèle est touché.

Contenu original de auto123.

Le texte Toyota rappelle 450 000 Tundra pour un défaut des feux de recul provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Le « Big Beautiful Bill » comprend une kyrielle de mesures, dont des provisions qui vont affecter les ventes de véhicules électriques.

On sait qu’il existe une énorme différence de philosophie envers l’électrification des transports entre les partis républicains et démocrates aux États-Unis. Lors du règne du démocrate de Joe Biden, des mesures visant à favoriser le virage électrique ont été mises en place ou reconduite, certaines ayant été introduites sous l’Administration Obama.

Le retour du républicain Donald Trump à la Maison-Blanche au début de l’année a été vu comme une menace aux incitatifs mis en place, et l’on s’apprête à voir de quelle façon l’industrie va être touchée.

Concrètement, après avoir annoncé pendant des mois leur intention de supprimer les crédits (7500 $ US) à l’achat d’un véhicule électrique, les membres républicains de la Chambre des représentants ont adopté une version de la fameuse loi du président Donald Trump intitulée « One Big Beautiful Bill Act ». Ce document regroupe à peu près tout ce que le président souhaite faire, ce qui complique son adoption, mais ce qui rend aussi la chose dangereuse, car chaque point n’est pas analysé avec la rigueur nécessaire.

Et une des clauses de la loi pourrait potentiellement faire très mal aux ventes de véhicules électriques aux États-Unis. S’il est adopté, le projet de loi supprimera le crédit de 7500 $ US, mais il réduira également les subventions accordées à la fabrication de batteries.

Mince consolation, le programme de crédits se terminerait le 31 décembre 2026, ce qui laisse du temps aux consommateurs. Mince, oui, car le projet de lui précise que les constructeurs ayant vendu plus de 200 000 véhicules admissibles verront le programme se terminer le 31 décembre de cette année.

Un borne de recharge au Texas
Un borne de recharge au Texas | Auto123.com

Mais ce n’est pas tout. Les véhicules hybrides et électriques seraient soumis à des frais annuels de 100 $ US et de 250 $ US, respectivement.

Sur ce dernier point, la question de la contribution des propriétaires de véhicules électriques fait également l’objet de débats ici.

N’empêche, si toutes les mesures prévues sont appliquées, les ventes de modèles électriques vont grandement reculer aux États-Unis. Cela peut potentiellement affecter l’offre sur notre marché.

Une étude de l’université de Princeton, reprise par le New York Times, prévoit que si les républicains parviennent à éliminer les mesures incitatives, les ventes de véhicules électriques ne représenteront que 24 % des ventes de véhicules neufs aux États-Unis en 2030, ce qui est loin des objectifs qui étaient visés.

Contenu original de auto123.

Le texte Le ‘Big Beautiful Bill’ de Donald Trump : une sérieuse menace pour les véhicules électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Volvo Cars, filiale majoritairement détenue par le groupe chinois Geely, a annoncé ce lundi l’élimination de 3 000 postes, principalement des emplois de bureau en Suède. Cette décision s’inscrit dans une vaste restructuration rendue nécessaire par la hausse des coûts, la baisse de la demande pour les véhicules électriques et les incertitudes entourant les tarifs douaniers internationaux.

Une restructuration à 1,9 milliard de dollars US

Dévoilé le 29 avril dernier, le plan de restructuration de Volvo vise à réduire les dépenses de 18 milliards de couronnes suédoises (environ 1,9 milliard $ US). L’entreprise a annoncé un ralentissement de ses investissements et prévenu que des licenciements massifs étaient inévitables. Dans une déclaration publiée lundi, Volvo Cars a précisé que cette coupe représentait environ 15 % de ses effectifs administratifs à l’échelle mondiale. « L’industrie automobile traverse une période difficile. Pour y faire face, nous devons améliorer notre génération de liquidités et réduire structurellement nos coûts », a affirmé la direction de Volvo.

Un climat économique incertain

La décision de Volvo survient dans un contexte mondial où l’inflation persistante, la hausse des taux d’intérêt et la ralentissement économique affectent directement l’industrie automobile. En parallèle, l’engouement pour les véhicules électriques montre des signes de ralentissement, particulièrement en Amérique du Nord et en Europe, forçant plusieurs constructeurs à réévaluer leur cadence de production et leurs priorités. La menace de nouveaux tarifs douaniers entre la Chine, l’Europe et les États-Unis complexifie davantage les décisions d’investissement pour les marques mondiales comme Volvo, dont la propriété et la chaîne d’approvisionnement sont désormais profondément interconnectées.

Impact en Amérique du Nord ?

Même si la majorité des postes supprimés se trouvent en Suède, Volvo n’a pas exclu d’éventuels ajustements dans ses autres marchés, incluant l’Amérique du Nord. Les concessionnaires canadiens et américains n’ont pas encore réagi officiellement à cette annonce, mais toute baisse d’investissement ou de disponibilité de produits pourrait affecter la marque sur notre territoire.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Volvo Cars supprime 3 000 postes dans une restructuration mondiale provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’espoir d’une levée des tarifs imposés par les États-Unis sur les véhicules nord-américains gagne du terrain dans les cercles politiques de Washington. Ces taxes allant jusqu’à 25 % freinent la production automobile sur le continent et menacent sérieusement la rentabilité du secteur. Flavio Volpe, président de l’Association des fabricants de pièces automobiles (APMA), estime que l’exemption récente accordée aux pièces conformes à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) signale une ouverture du gouvernement Trump à des compromis profitables aux trois pays.

Une percée possible au sommet du G7

Même si l’exemption ne touche actuellement que les pièces, Volpe voit dans le sommet du G7 à Kananaskis, Alberta, prévu à la mi-juin, une occasion idéale pour pousser plus loin l’exclusion tarifaire jusqu’aux véhicules complets. Bien qu’il n’ait pas révélé de détails, Volpe — qui siège au conseil du premier ministre sur les relations commerciales Canada–États-Unis — dit croire qu’un accord préliminaire au G7 pourrait déboucher sur un compromis majeur d’ici la fin de l’été.

L’impact concret des tarifs actuels

Imposés en avril, les tarifs sur les véhicules incluent le Canada et le Mexique, malgré leur statut de partenaires commerciaux. Le 3 mai, l’administration américaine a tout de même exempté indéfiniment les pièces conformes à l’ACEUM. Une bouffée d’air, mais encore insuffisante. Les effets se font déjà sentir : les prévisions de production nord-américaine ont été revues à la baisse, et les constructeurs comme Ford et General Motors tirent la sonnette d’alarme. Ford anticipe une perte de 1,5 milliard $ US, et GM jusqu’à 5 milliards $ US en impact tarifaire.

Des chaînes d’approvisionnement bien rodées… mais fragiles

Chez Martinrea International Inc., un fournisseur de Ford et GM, l’impact est minime pour l’instant, grâce à des pièces déjà conformes à l’ACEUM. Mais Rob Wildeboer, président exécutif, déplore l’instabilité générée par la politique commerciale américaine, qu’il qualifie d’« incohérente ».

Vers un retour au libre-échange régional?

Wildeboer, tout comme Volpe, demeure optimiste. Il souligne les discussions récentes avec le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent, qui démontrent une meilleure compréhension de la valeur de l’intégration de la chaîne d’approvisionnement nord-américaine. À plus long terme, Wildeboer croit que les États-Unis devront reconnaître leurs véritables alliés, et que le retour à une libre circulation des véhicules entre le Canada, les États-Unis et le Mexique est non seulement souhaitable, mais inévitable. Cependant, les véhicules importés d’Europe, du Japon ou de la Corée du Sud continueront probablement à être visés par les tarifs. Selon lui, si seulement deux des cinq millions de véhicules importés annuellement étaient assemblés en sol nord-américain, les fournisseurs locaux y gagneraient énormément, atteignant ainsi l’un des objectifs-clés de l’administration Trump : stimuler la production automobile intérieure.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Le Canada entrevoit la fin des tarifs américains sur les véhicules provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

  • – BMW Speedtop : une édition ultra-exclusive à 70 exemplaires

Au Concours d’élégance de la Villa d’Este, en Italie, BMW a pris l’habitude ces dernières années de nous présenter des modèles plutôt spectaculaires. En 2024, c’était le concept Skytop et cette année, c’est le prototype Speedtop qui est la vedette. Ce dernier est en fait une version familiale coupée du cabriolet.

Ce modèle sera produit de façon très limitée, alors que 70 exemplaires seulement verront le jour.

Le style, vous pouvez l’admirer en observant les photos, est vraiment réussi. Les phares très étroits, ces naseaux plus discrets, ces flancs épurés et cette ligne de toit qui semble d’étendre vers l’infini, sont du plus bel effet. À l’arrière, on a droit à des feux minces qui s’imposent comme deux barres s’étendant jusque dans les flancs. Les piliers sont énormes à l’arrière, ce qui laisse entrevoir une faible visibilité de l’intérieur.

Le modèle profite de jantes bicolores uniques à 14 branches, et il voit ses poignées de porte être situées sur la ceinture de caisse (partie chromée qui est retroussée). Espérons mieux pour la version de production.

À bord, la présentation est inspirée de celle de la Série 8 qui sert de base au véhicule. Là aussi, on a droit à une approche bicolore, avec un mélange de marron et de blanc sur le modèle montré. On note aussi que le cuir est abondant sur le volant. Le mariage de l’ensemble fait très riche.

Même le coffre se laisse remarquer, lui dont la surface est drapée de cuir. Un système d’éclairage à DEL se trouve à cet endroit. Notez que le modèle ne propose pas de sièges arrière. On trouve plutôt en lieu et place des étagères pour déposer ses trucs, avec une sangle pour les garder bien en place. BMW a même collaboré avec le maroquinier italien Schedoni pour créer des sacs assortis à ces compartiments, ainsi qu’un gros sac de sport pour le coffre.

Peu de choses ont été dévoilées concernant la fiche technique. La compagnie s’est contentée de dire que le modèle était équipé du moteur V8 le plus puissant actuellement proposé par BMW. On devine donc la présence du 4,4 litres qui, grâce à ses deux turbos, développe 617 chevaux. Une boîte automatique à huit rapports devrait être responsable de l’envoi de la puissance aux roues.

Les commandes sont ouvertes pour la réservation de ce modèle. Aucun prix n’a été annoncé, mais on peut s’attendre à quelque chose un peu en deçà du demi-million de dollars américains, car la version cabriolet, promise quant à elle à quelque 50 clients fortunés, était offerte à 542 000 $ US. Les exemplaires de la décapotable se seraient envolés comme des petits pains chauds. On peut anticiper le même genre de réaction pour la version Speedtop.

Il faut comprendre qu’au-delà d’un certain montant, le prix n’est même plus une considération.

BMW Speedtop - vue arrière
BMW Speedtop – vue arrière | Auto123.com

Contenu original de auto123.

Le texte BMW Speedtop Concept : vers une production de 70 unités provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La ministre de l’Industrie, Mélanie Joly, a laissé entendre que l’usine de General Motors à Oshawa pourrait éventuellement fabriquer des véhicules militaires, dans le cadre d’un effort plus large pour renforcer les capacités de défense du Canada et amortir les impacts de la guerre commerciale déclenchée par les États-Unis.

En visite sur le site le 22 mai, la ministre a déclaré que le secteur automobile canadien subit une « énorme pression » depuis l’imposition des tarifs de 25 % par l’administration Trump. Sans entrer dans les détails des discussions avec GM, elle a suggéré qu’une hausse des dépenses fédérales en défense pourrait servir de levier pour soutenir les industries manufacturières affectées. « C’est une opportunité qu’on n’a pas vue depuis la Deuxième Guerre mondiale pour construire ici, au Canada, et venir en aide aux secteurs touchés par les tarifs », a affirmé Joly. « C’est aussi pourquoi j’étais chez GM à Oshawa. »

L’industrie automobile au cœur des tensions

Depuis le début du conflit commercial en avril, GM Oshawa a été directement touchée. Le constructeur a annoncé le 2 mai qu’il réduirait ses opérations à deux quarts de travail (au lieu de trois), en raison du rapatriement d’une partie de la production du Chevrolet Silverado vers les États-Unis – soit environ 50 000 unités par année. GM Canada a confirmé avoir accueilli la ministre pour rencontrer les employés de l’usine, sans toutefois commenter la teneur des discussions. Aucun journaliste n’a été autorisé lors de la visite, et les questions ont été prises ailleurs, à Toronto.

La défense comme nouvelle avenue industrielle

Le gouvernement fédéral prévoit investir 1,4 % du PIB en défense d’ici 2025, avec comme objectif d’atteindre 2 % d’ici la fin de la décennie pour se conformer aux engagements envers l’OTAN. Pour Mélanie Joly, ces investissements pourraient générer de nouvelles opportunités pour les usines comme celle d’Oshawa. Déjà, GM Defense Canada — une filiale de GM Defense — a décroché en 2024 un contrat de 35,8 millions $ pour fournir 90 véhicules tactiques légers aux Forces armées canadiennes, avec une option pour 18 de plus. Pour l’instant, ces véhicules sont assemblés à Charlotte, en Caroline du Nord, mais GM affirme que si d’autres contrats sont obtenus, la fabrication pourrait se faire en sol canadien.

Un retour aux sources

Ce ne serait pas la première fois que l’usine d’Oshawa participerait à l’effort de guerre. Durant la Deuxième Guerre mondiale, GM Canada avait converti toutes ses installations pour fabriquer des véhicules militaires, dont des camions lourds, des véhicules blindés de reconnaissance et autres équipements pour les Alliés. Aujourd’hui, dans un contexte géopolitique plus tendu, Ottawa semble vouloir miser à nouveau sur ses capacités de production militaire – et GM Oshawa pourrait bien en être un pilier.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte GM Oshawa pourrait produire des véhicules militaires provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Vous êtes vous déjà demandé comment fonctionne une batterie et comment voir à son entretien? La batterie est un appareil qui fournit du courant électrique préalablement accumulé. Aucune action mécanique ne produit le courant dans une batterie contrairement à un générateur (ou alternateur), et aucune pièce n’est mobile à l’intérieur non plus. Une réaction chimique est responsable de ce pouvoir électrique qu’absorbe et produit une batterie. Sans entrer dans les détails techniques, je vais expliquer le plus simplement possible comment fonctionne une batterie.

Le fonctionnement d’une batterie

D’abord une batterie est séparée par un compartiment ou boîtiers à l’intérieur qu’on appellera cellules. Ces cellules sont représentées par les bouchons sur le dessus (batterie avec bouchons). Donc, un bouchon, une cellule. Chaque cellule a un voltage de 2 volts. En additionnant le nombre de cellules et en multipliant par 2 volts on obtient le voltage total de la batterie.

À l’intérieur d’une cellule, il y a plusieurs plaques placées une à côté de l’autre comme des feuilles dans un cartable d’écolier. Ces plaques sont positives et négatives. Elles sont de base, fabriquées en alliage de plomb et antimoine, perforés sur toute la surface. Les perforations sont remplies de pâte de composition différente pour la plaque positive et négative. Ces plaques sont installées par alternance, une positive, un séparateur, une négative, un autre séparateur et ainsi de suite. Les plaques négatives et positives ne se touchent pas, les positives sont reliées entre elles par le haut et les négatives le sont entre elles par le haut aussi. Ces plaques sont interreliées pour atteindre un point commun soit la borne. Ensuite les bornes négatives et positives se rejoignent et sont soudées à la cellule voisine pour ainsi additionner le voltage.

Comment se crée le voltage? Comme je le disais au début, la batterie réagit à une réaction chimique. Pour produire du courant, une batterie se compose essentiellement de plaques (pos. et nég.) plongeant dans un liquide appelé électrolyte.

L’électrolyte est le liquide qu’on aperçoit dans la cellule. C’est un mélange d’eau et d’acide sulfurique. Dès qu’on utilise la batterie, l’électrolyte se décompose. Au cours de la décharge, l’acide sulfurique se sépare de l’eau et se combine aux plaques pour produire le courant électrique. Viens le moment où le liquide, transformé en eau, cesse d’être conducteur, les plaques sont pleines d’acide et devenues identiques, donc la production de courant devient impossible.

On recharge alors la batterie pour libérer les plaques de l’acide et ainsi retourner l’acide se recombiner avec l’eau et redevenir l’électrolyte (eau et acide).

La quantité d’acide dans l’eau peut se mesurer avec un hydromètre (pèse-acide). La graduation d’un hydromètre est inscrite entre 1100 et 1300. On aspire l’électrolyte dans le tube transparent de l’hydromètre. Ce liquide soulève un flotteur dans le tube et la lecture est prise avec le chiffre vis-à-vis le niveau du liquide. Lorsque la batterie est bien chargée on devrait lire 1290 à 1300 dans chaque cellule également. Une batterie à plat donne 1150 en raison de la sulfatation excessive qui en résulterait et du risque de gel en hiver. Effectivement, une batterie déchargée résiste mal au froid en raison de l’électrolyte qui est presque devenu en eau.

Cette lecture de charge de la batterie avec l’hydromètre n’est précise que si la teneur en acide est correcte. Or, il peut arriver que la teneur ait été diminuée pour plusieurs causes : batterie renversée puis remplie avec de l’eau, fuite du bac exigeant de fréquentes additions d’eau, ou encore un remplissage du bac jusqu’à faire déborder.

Quand l’ajout d’eau distillée (distillée autant que possible, mais l’eau du robinet des villes peut faire) se fait sentir dans la batterie, le niveau doit être à environ ½ pouce au-dessus des plaques. Ne pas remplir complètement le bac ou les cellules, car la dilation du liquide due à l’élévation de la température au cours de la charge ferait déborder l’électrolyte.

Pendant la charge (à l’atelier ou dans le véhicule), n’approchez aucune flamme nue et ne produisez pas d’étincelles, car les batteries en charge dégagent de l’hydrogène, un gaz extrêmement inflammable, qui risquerait alors une explosion de la batterie.

L’entretien de la batterie

L’été, quand la batterie est dans le véhicule, une inspection visuelle peut suffire. Connecteurs propres, sans corrosion, cette corrosion (sels grimpants) n’est visible que sur la borne positive la plupart du temps. Niveau d’eau (électrolyte) suffisant à ½ pouce au-dessus des plaques, et propreté générale du dessus de la batterie. La propreté des bornes positives et négatives et du dessus de la batterie est importante, car une certaine quantité de courant peut se perdre par la corrosion et la saleté.

Cette corrosion (sels grimpants) est un amas plus ou moins épais d’une couleur blanc-vert que nous retrouvons surtout sur la borne positive. La corrosion qui s’infiltre entre la borne et le connecteur du câble ronge celui-ci, occasionnant ainsi une perte de voltage par mauvais contact. Ce problème est causé par l’électrolyse des bornes de batterie comme si le passage du courant à travers les bornes attirait les vapeurs acides que produit la batterie durant la charge et corrodait les connecteurs. Pour éliminer cela, il vaut mieux enlever la batterie du véhicule. On retire en premier le câble négatif, ensuite le positif et, à l’inverse on réinstalle le câble positif, ensuite le négatif. Cette méthode permet de démonter et de réinstaller les connecteurs sans danger de court-circuit avec la masse, car les outils sont très conducteurs de courant.

On peut maintenant nettoyer les bornes avec une brosse d’acier pour enlever la corrosion, laver la batterie avec de l’eau mélangée avec du bicarbonate de soude. Ce mélange neutralisera l’acide retombé sur le dessus de la batterie pendant la charge. Durant le nettoyage avec cette solution, on verra des bouillonnements sur la batterie. On termine en rinçant avec de l’eau. Une fois bien propre, mettre la vaseline ou de la graisse sur les bornes pour les protéger.

L’hiver, pendant le remisage, la batterie devrait être au frais, jamais par terre sur le ciment, mais plutôt sur un meuble, une tablette, ou un tapis, et régulièrement la charger une fois par mois, 2 heures environ à chaque fois. À niveau lent, cette charge conservera la batterie en bon état et évitera la sulfatation.

En résumé, une batterie c’est : 2 plaques de matières différentes qui trempent dans un liquide conducteur pour produire un faible courant. Multipliez le nombre de plaques et vous obtiendrez une batterie de 6 ou 12 volts au choix. Avec une bonne compréhension du fonctionnement et un bon entretien, cette batterie peut durer plusieurs saisons. On pourrait en parle plus, mais ces quelques explications pourront, j’espère, vous éclairer sur cette boîte noire à bouchon.

Le texte Le fonctionnement des batteries provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile