Jeep procède au rappel de 123 396 VUS Wagoneer et Grand Wagoneer des années-modèles 2022 à 2025. La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) a confirmé que les moulures des vitres latérales arrière risquent de se détacher du véhicule, créant un danger potentiel pour les autres usagers de la route.

Selon Transports Canada, 8535 unités sont affectées par le rappel au Canada.

Le problème

Selon les documents du rappel, le problème provient du processus de fabrication : certaines moulures de vitres arrière auraient été produites sans l’application correcte d’un apprêt transparent. Par conséquent, elles pourraient se décoller, que ce soit du côté gauche ou droit du véhicule. Jeep estime que 9 % des véhicules rappelés pourraient présenter ce défaut.

Jeep Wagoneer
Jeep Wagoneer | Auto123.com

Aucune blessure signalée, mais plus de 1700 réclamations

Le constructeur a reconnu avoir reçu plus de 1700 réclamations de garantie, 3 demandes d’assistance à la clientèle, 1 rapport de terrain et plus de 40 dossiers de service potentiellement liés au problème. À ce jour, aucun accident ni blessure n’a été rapporté.

La solution

Jeep n’a pas encore trouvé de solution définitive au problème. Le constructeur prévoit :

  • • d’aviser les concessionnaires au début du mois d’octobre 2025;
  • • de communiquer avec les propriétaires entre le 14 et le 19 novembre 2025;
  • • d’envoyer un second avis une fois le correctif finalisé.

Les propriétaires concernés seront invités à prendre rendez-vous chez leur concessionnaire Jeep dès que la solution sera disponible, sans frais pour eux.

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Le texte Jeep rappelle 123 000 Wagoneer et Grand Wagoneer pour un problème de moulures de vitres provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Cette année, le fabricant sud-coréen de pneumatiques Hankook a présenté deux concepts évoquant l’avenir de la mobilité, dans le cadre de sa Journée du design novateur 2025. Ce forum annuel destiné à présenter les dernières avancées technologiques en matière de mobilité, qui allie innovation, design et durabilité, avait lieu au Technoplex, le siège social de l’entreprise qui se trouve à Pangyo, la Silicon Valley de la Corée du Sud, le 11 septembre dernier.

Le premier de ces deux concepts futuristes démontre ce que pourrait être un pneumatique durable. Appelé Sustainable Concept Tire (SCT), il est fabriqué couche par couche par impression 3D avec des matières premières recyclées et renouvelables. De plus, ses sculptures adoptent un design organique dont les formes se basent sur des principes naturels d’efficacité, explique le fabricant.

Le SCT a été conçu en fonction d’une production économe en ressources, d’une grande longévité du produit et d’un recyclage simple. Il a été mis au point en collaboration avec Harvestance, un partenaire en ingénierie, en ayant recours au logiciel de design NTop.

Des roues sphériques pour les plateformes robotisées

Le second prototype est un véhicule de transport de personnes biplace baptisé PathCruizer. Tout aussi innovant, il est entraîné par la plateforme robotisée WheelBot 2, qui peut rouler dans toutes les directions grâce à ses roues sphériques.

Grâce à cette technologie, le PathCruizer peut se déplacer latéralement, en diagonale ou même en pivotant sur place. Cela constitue un moyen idéal pour permettre à un véhicule d’effectuer des manœuvres complexes dans des espaces étroits et contraignants avec une grande précision. Un véhicule pareil pourrait aussi servir de moyen de transport polyvalent dans les plaques tournantes en milieux urbains.

Cette technologie a été développée par Hankook en collaboration avec Calmantech, une jeune entreprise spécialisée en robotique. La vidéo qui suit décrit son fonctionnement comme s’il s’agissait d’un ballet…

Le Projet de design novateur de Hankook

Ces deux concepts sont le fruit du Projet de design novateur qui a été lancé en 2012 par Hankook. Ce programme de recherche est mené en partenariat avec certaines des plus grandes écoles de design, dont l’Université de Cincinnati, le Royal College of Art de Londres et l’Université de Pforzheim en Allemagne.

Ce grand projet implique, en outre, divers partenaires de haute technologie de renom comme LG Electronics, Rainbow Robotics et Calmantech. Ils contribuent également par leur savoir-faire à la concrétisation de ces innovations. Certains concepts nés de ce grand projet ont d’ailleurs été reconnus par certains concours internationaux de design tels que le Red Dot Award, l’iF Award et l’IDEA Award.

Photos : Hankook

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Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les familiales sont loin d’être une espèce en voie de disparition. C’est le cas, du moins, chez Mercedes-Benz. Dans un communiqué publié aujourd’hui, la filiale canadienne de cette marque allemande nous apprend qu’elle réintroduit des familiales au sein de la gamme 2026 de la Classe E, sa voiture de luxe de taille intermédiaire. Ce type d’automobile avait tiré sa révérence en 2024, alors qu’une nouvelle génération de Classe E faisait ses débuts.

Ces nouvelles familiales sont la Mercedes-AMG E 53 4Matic à motorisation hybride branchable et la Mercedes-Benz E 450 Tout-terrain 4Matic. On les verra dans les salles d’exposition des concessionnaires canadiens à partir de cet automne.

Toutefois, ces deux nouveautés apparaissent déjà dans le site internet de Mercedes-Benz Canada. La familiale E 53 est offerte à partir de 109 000 $ et l’E 450 à partir de 92 250 $. Ces deux familiales s’ajoutent à trois berlines : les Mercedes-Benz E 350 4Matic et E 450 4Matic, et la Mercedes-AMG E 53 4Matic+ hybride branchable.

E 53 hybride : haute performance pour la famille

Combinant performances et polyvalence, la nouvelle familiale E 53 devient la première sportive Mercedes-AMG du genre à motorisation hybride offerte au Canada.

Elle partage la motorisation de la berline du même nom : un 6-cylindres en ligne de 3,0 litres à turbocompresseur optimisé par AMG et jumelé à un moteur électrique alimenté par une batterie de 21,2 kWh logée sous le plancher du coffre. Ces moteurs sont jumelés à une boîte de vitesses automatique Speedshift TCT à 9 rapports d’AMG, à laquelle est d’ailleurs intégré le moteur électrique. Mercedes-Benz Canada fait miroiter une autonomie de 66 km en mode électrique pour cette familiale. C’est 3 km de moins que la berline à laquelle elle est apparentée.

Jumelée à une transmission intégrale 4Matic+ Performance d’AMG, la motorisation transmet une puissance nette de 577 ch et 553 lb-pi de couple aux quatre roues. En outre, en s’offrant l’ensemble « Dynamique plus AMG », qui figure parmi les nombreuses options proposées pour cette voiture, l’acheteur de cette familiale verra la puissance bondir à 604 ch et la vitesse de pointe passer de 250 à 280 km/h. De plus, selon le constructeur, grâce à la fonction « Démarrage de course », que comprend cet ensemble, le temps d’accélération de 0 à 100 km/h chute de 4,1 à 3,9 s.

Soulignons que cet ensemble optionnel comprend également des supports de moteur actifs, un différentiel arrière AMG à glissement limité commandé électroniquement, des freins à disque en composite doté d’étriers AMG rouges (dont des disques avant surdimensionnés de 15,4 pouces) et un volant Performance AMG garni de cuir nappa et de microfibre.

Mercedes offre une vaste gamme de choix d’options permettant de personnaliser cette familiale. On pense, notamment, aux selleries d’Artico et de microfibres, ou de cuir nappa, ou encore à l’ensemble optionnel Superécran MBUX, qui procure un écran de 12,3 po au passager avant, ou à cette chaîne audio ambiophonique 4D Burmester de 730 watts à 17 haut-parleurs, un système à la mesure des plus grands mélomanes.

C’est sans oublier un nuancier offrant 12 teintes pour la carrosserie, dont quatre de la gamme Manufaktur, de même que les ensembles « Nuit AMG », « Nuit AMG Plus » et Fibre de carbone. Des roues de 20 po sont livrées de série, mais l’acheteur peut également s’offrir des roues de 21 po contre supplément.

E 450 : la familiale pour aller au champ

Dans un autre ordre d’idées, les stratèges de Mercedes qualifient d’alter ego des VUS la familiale E 450 Tout-terrain (aussi appelée All-Terrain au Canada). Cette dernière adopte d’ailleurs une allure costaude, évoquant une conception robuste.

Avec sa transmission intégrale 4Matic, la Classe E Tout-terrain se veut mieux adaptée aux trajets légèrement accidentés, notamment grâce à sa garde au sol, qui varie de 147 à 178 mm grâce à une suspension pneumatique Airmatic dotée d’un programme de conduite hors route.

Un système de nivellement automatique Airmatic maintient cette garde au sol constante, peu importe la charge du véhicule, tout en s’adaptant aux conditions routières du moment. Elle comporte un mode Confort qui abaisse le véhicule automatiquement à vitesse élevée afin de réduire la résistance au vent et accroître l’efficacité écoénergétique.

On reconnaît cette version à sa calandre et ses pare-chocs uniques, aux garnitures anti-encastrement chromées à l’avant et à l’arrière, ainsi qu’aux passages de roues garnis d’un revêtement gris foncé. Des jantes de 19 pouces sont de série et des jantes de 20 pouces figurent parmi les options.

Comparativement à la berline de la Classe E, la familiale Tout-terrain est vaguement plus large (1 889 mm contre 1 880), un peu plus haute (1 497 mm contre 1 480), mais aussi longue (4 950 mm).

Son coffre a un volume modulable de 615 à 1 830 L, un volume plus important que celui de la familiale E 53, qui peut varier de 460 à 1 675 L. En outre, sa banquette arrière a des dossiers divisés de type 40/20/40.

La Classe E Tout-terrain est animée par un 6-cylindres de 3,0 L à turbocompresseur doté d’un système de propulsion semi-hybride non branchable à technologie de suralimentation et alternodémarreur intégré (ISG). Forte de ses 375 ch et 369 lb-pi, sa motorisation lui permet d’accélérer de 0 à 100 km/h en 4,7 s en douceur grâce à une boîte de vitesses automatique à 9 rapports.

Photos : Mercedes-Benz

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Selon un rapport du magazine japonais Best Car, Toyota et Mazda travailleraient sur une nouvelle plateforme commune qui servirait de base à une successeure de la Toyota GR86 et de la Mazda MX-5. Cette rumeur laisse croire que Subaru et sa BRZ seraient écartés de la prochaine génération, une décision qui marquerait un tournant dans les partenariats automobiles japonais.

Subaru sur la touche

Depuis son lancement, la Subaru BRZ a toujours été vue comme l’alternative à la GR86, née d’une coopération entre Toyota et Subaru. Toutefois, la logique commerciale a toujours semblé plus faible du côté de Subaru, dont le catalogue est historiquement tourné vers les véhicules à traction intégrale. Les ventes récentes ne jouent pas non plus en faveur de Subaru : les versions plus abordables de ses modèles de performance ont été victimes de tarifs douaniers, et les modèles restants peinent à trouver preneur.

Mazda et Toyota : une alliance naturelle

Du côté de Mazda, une telle association ne serait pas inédite. La marque a déjà utilisé la plateforme de la MX-5 pour développer la RX-8 au début des années 2000. Si certains passionnés ont critiqué le poids accru de la troisième génération de Miata (NC), Mazda a su rectifier le tir avec l’actuelle génération ND, plus légère et axée sur l’efficacité « Skyactiv ». Cette fois-ci, Mazda pourrait adapter sa célèbre base deux places pour en faire un coupé 2+2 léger, tandis que Toyota pourrait y voir une opportunité pour offrir une nouvelle sportive compacte en dessous de la Supra.

Une rumeur à prendre avec un grain de sel

Pour l’instant, ni Toyota, ni Mazda, ni Subaru n’ont confirmé la véracité de ce projet. Si elle se concrétise, cette collaboration pourrait donner naissance à une nouvelle génération de voitures sport abordables, un segment qui a fortement rétréci ces dernières années. Les amateurs de sportives japonaises surveillent donc de près ce dossier qui pourrait transformer l’avenir de la GR86, de la MX-5… et reléguer la BRZ aux oubliettes.

Avec des renseignements de The Drive

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Volkswagen annonce une réduction temporaire de la production de ses véhicules électriques (VÉ) en Allemagne, une conséquence directe de la faible demande en Europe et de l’impact des droits de douane imposés par les États-Unis.

L’usine de Zwickau, qui assemble l’Audi Q4 e-tron, suspendra ses activités pendant une semaine à compter du 6 octobre. Le même scénario est prévu à Dresde, où le travail sera interrompu durant la première semaine des vacances d’automne, plus tard en octobre.

L’usine d’Emden également touchée

À Emden, où sont fabriquées les ID.4 et ID.7, les heures de travail des employés ont déjà été réduites. Certaines lignes de production pourraient même être mises à l’arrêt pendant plusieurs jours, selon l’agence Bloomberg.

Bien que Volkswagen ait conservé sa première place en Europe devant Tesla pour les ventes de VÉ en août, la croissance demeure trop lente pour justifier le maintien de la pleine capacité des usines, qui ont été modernisées à grands frais.

D’autres usines affectées

À Hanovre, la production des ID. Buzz et T7 Multivan sera stoppée pendant cinq jours cet automne.

Dans l'usine de Osnabruck de Volkswagen, en Allemagne
Dans l’usine de Osnabruck de Volkswagen, en Allemagne | Auto123.com

À Osnabrück, les semaines de production seront écourtées jusqu’à la fin de l’année, avec une semaine complète de fermeture prévue en octobre. Ce site verra aussi la fin de la production du VW T-Roc Cabriolet, ainsi que des Porsche Cayman et Boxster. Volkswagen envisage d’ailleurs d’autres scénarios pour l’avenir de cette usine.

Coûts en hausse et concurrence chinoise

Cette série de ralentissements s’inscrit dans une stratégie plus large de réduction des capacités de production et des effectifs en Allemagne. En décembre dernier, Volkswagen a conclu une entente avec les syndicats pour réduire sa production de plus de 700 000 véhicules et supprimer 35 000 postes d’ici 2030.

Cependant, les emplois à Emden et Zwickau seraient protégés. Zwickau est même pressentie pour devenir un futur centre de recyclage automobile.

Une tendance qui touche aussi Stellantis

Volkswagen n’est pas la seule entreprise dans cette situation : son rival Stellantis a également annoncé une pause de la production dans six de ses usines européennes, en raison d’un marché plus lent que prévu.

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Jaguar Land Rover (JLR) recevra l’appui du gouvernement britannique pour un prêt privé de 1,5 milliard de livres sterling (environ 2,6 milliards $ CA), garanti par l’agence publique UK Export Finance. L’objectif est de soulager les fournisseurs durement touchés par l’arrêt de la production qui a suivi une cyberattaque survenue le 31 août dernier.

Une production paralysée dans plusieurs pays

L’attaque informatique a forcé JLR à interrompre ses activités dans ses usines du Royaume-Uni, de Slovaquie, du Brésil et d’Inde. Cette paralysie a eu un effet domino sur toute la chaîne logistique, menant certains petits fournisseurs au bord de la faillite. Plusieurs ont affirmé qu’il leur restait à peine une semaine de liquidités avant de devoir cesser leurs activités.

Jaguar Land Rover obtient l’appui du gouvernement britannique à la suite d’une cyberattaque | Auto123.com

Un redémarrage graduel prévu en octobre

Après près d’un mois d’arrêt, JLR prévoit de relancer partiellement sa production dès le 1er octobre, mais prévient qu’il faudra du temps avant un retour à la pleine capacité. Certaines plateformes informatiques essentielles ont été rétablies, ce qui permet de payer les fournisseurs, d’accélérer la distribution de pièces aux concessionnaires et de stimuler les ventes de véhicules.

Un employeur majeur au Royaume-Uni

Propriété du groupe indien Tata Motors, Jaguar Land Rover emploie 34 000 personnes au Royaume-Uni et soutient indirectement 120 000 emplois supplémentaires via sa chaîne d’approvisionnement. En temps normal, ses trois usines britanniques produisent environ 1 000 véhicules par jour.

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VinFast, le jeune constructeur vietnamien de voitures électriques, avait fait grand bruit à ses débuts, promettant de nouveaux modèles abordables et une distribution mondiale. Moins de trois ans après son lancement, l’entreprise traverse cependant de grandes difficultés, et ses résultats européens sont particulièrement catastrophiques.

En fait, VinFast fait face à une crise majeure en Europe avec des ventes quasi inexistantes. Cette débâcle commerciale se répercute désormais au Canada, où les résultats sont tout aussi décevants. La société subit par ailleurs des pertes financières colossales, ce qui menace sa rentabilité à moyen terme.

Des résultats désastreux

Malgré une stratégie de distribution ambitieuse, VinFast est incapable de s’imposer sur le marché européen. Depuis le début de 2025, selon les données de AAA Data, seulement 84 unités ont été immatriculées dans toute l’Europe, et à peine six voitures au premier semestre en France.

Plusieurs centres de services promis n’ont jamais vu le jour ou ont rapidement fermé leurs portes, créant de la confusion chez les clients. Les modèles VF6 et VF8 n’ont pas réussi à convaincre les automobilistes européens en raison de leur comportement routier jugé décevant et de nombreux changements dans la stratégie commerciale. Rappelons en effet que VinFast avait d’abord lancé ses produits en offrant la location des batteries, avant de se raviser.

Chose surprenante, la marque continue d’enregistrer d’excellents chiffres au Vietnam, qui absorbe 80 % de ses ventes mondiales.

VinFast au Salon de l'auto de Montréal, 2023
VinFast au Salon de l’auto de Montréal, 2023 | Auto123.com

Le Canada n’est pas séduit non plus

Le bilan est tout aussi sombre au Canada. Après un lancement qui a suscité une certaine curiosité, VinFast n’a jamais réussi à s’imposer : environ 2000 unités du VF8 ont été vendues en 2024 à travers le pays, bien loin des objectifs fixés. En 2025, la fin des subventions fédérales et provinciales pour les véhicules électriques (VÉ), conjuguée à une baisse de 45 % des ventes de VÉ au Canada au printemps, a obligé VinFast à fermer la moitié de ses points de vente, dont ceux de Laval, Toronto et Vancouver. Au total, 10 succursales ont ainsi été fermées définitivement.

Des pertes importantes

VinFast accumule des pertes nettes impressionnantes : 3,2 milliards de dollars en 2024, après déjà 2,4 milliards en 2023. Pour le seul deuxième trimestre de 2025, le déficit a atteint 812 millions de dollars.

On sait que le fondateur de l’entreprise, le milliardaire vietnamien Pham Nhat Vuong, a accepté de financer les pertes du constructeur pendant un certain temps. Malgré tout, VinFast compte atteindre la rentabilité avant 2026, en misant dorénavant sur son marché local et sur certains marchés asiatiques jugés plus porteurs.

Pour le moment, il n’est pas question pour VinFast d’abandonner le marché nord-américain malgré les nombreuses coupures, mais l’avenir pourrait en décider autrement.

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Le pilote québécois Dan Mercier et son équipe Mercier Racing ont marqué l’histoire ce week-end en remportant l’épreuve Top Fuel lors de l’événement IHRA Outlaw Nitro Series sur la piste de Darana Dragway, à West Salem, Ohio.

Seul pilote Québécois en NHRA

En route vers sa première victoire en Top Fuel, Dan Mercier a offert une performance spectaculaire. Après avoir éliminé Smax Smith en quart de finale, il a battu le record de piste en demi-finale face à Lex Joon, avec un impressionnant temps de 3,02 secondes à 289,7 mi/h (466 km/h), établissant ainsi le meilleur chrono et la plus haute vitesse jamais atteints sur cette piste.

En grande finale, il a affronté Jake Sanders. Bien que ce dernier ait eu un temps de réaction plus rapide au départ (0,056 contre 0,090), Dan Mercier a dominé la course en franchissant la ligne d’arrivée en 3,178 secondes à 273,89 mi/h (441 km/h), contre 3,317 secondes à 226,24 mi/h (364 km/h) pour Sanders.

Cette victoire fait de lui le quatrième pilote différent à s’imposer en autant de courses cette saison dans la catégorie Top Fuel. « C’est ma première victoire en Top Fuel, donc c’est incroyable », a partagé Dan Mercier avec émotion. « Cette course est dédiée à mon héros, Terry McMillen, une légende de la NHRA et de l’IHRA, mais surtout un ami très cher. C’est lui qui m’a permis de faire mes débuts dans cette catégorie, je lui dois énormément. »

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VinFast n’a pas dit son dernier mot. Le constructeur vietnamien qui ne vend chez nous que des VUS électriques a subi une perte énorme ces derniers mois, et songe à se retirer du marché aux États-Unis. Mais pour le moment, le Canada est encore dans sa mire.

VinFast a décidé de frapper un grand coup en misant sur la tranquillité d’esprit. La marque a décidé de bonifier sa garantie pour en faire une des plus généreuses sur le marché. On parle d’une couverture de 10 ans ou 200 000 kilomètres pour le véhicule. Et pour la batterie, l’élément qui suscite le plus de questions, la garantie est aussi de 10 ans, mais avec un kilométrage illimité.

C’est une manœuvre audacieuse qui vise clairement à rassurer les acheteurs potentiels sur la fiabilité et la durabilité de leurs VUS, les VF 8 et VF 9. C’est aussi une façon de dire : « n’ayez pas peur, nous sommes là pour le long terme et nos produits vont durer au moins aussi longtemps. »

Cette offensive n’est pas anodine : elle arrive à un moment où l’entreprise traverse une période financièrement intense. Malgré une augmentation de ses livraisons, VinFast a enregistré une perte trimestrielle de plus de 800 millions de dollars. C’est énorme, et si la compagnie justifie ses pertes en affirmant qu’elle investit massivement pour s’établir, il reste qu’elle n’est pas encore rentable, et qu’elle n’a peut-être pas non plus atteint le niveau de ventes et de succès commercial qu’elle espérait avoir.

Cette stratégie de la garantie exceptionnelle s’inscrit donc dans un effort plus large pour s’adapter et survivre sur le marché nord-américain, où l’électrique peine à percer aussi rapidement que dans le reste du monde. VinFast a d’ailleurs dû ajuster son modèle d’affaires, a fermé des salles d’exposition pour se tourner vers un réseau de concessionnaires franchisés, une approche plus traditionnelle chez nous.

Alors, que faut-il en penser? D’un côté, on a une garantie quasi imbattable qui pourrait bien convaincre des acheteurs d’oser l’aventure. De l’autre, un contexte financier qui soulève des questions sur la pérennité de la marque.

Une chose est sûre, VinFast se bat pour sa place au Canada, et cette garantie est son argument le plus percutant à ce jour. En attendant des nouveaux modèles plus abordables…

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Une étude qui nous vient de l’Université du Michigan et qui a été publiée dans l’American Chemical Society Journal le dit et le répète : les véhicules électriques sont plus «propres» que les véhicules à essence, point. Y compris quand on calcule l’énergie requise pour récupérer les matériaux, assembler les composants et acheminer les véhicules chez les concessionnaires.

L’étude a comparé l’empreinte des différentes technologies motrices du moment : moteur à essence, hybride, hybride branchable et tout-électrique. Elle a aussi analysé les différentes tailles de moteurs et de batteries.

Sa conclusion : un véhicule électrique est toujours moins polluant qu’un véhicule à essence comparable. En moyenne, un véhicule électrique capable de parcourir 420 km par charge sera de 63 % moins polluant qu’une hybride et 71% moins polluant qu’un véhicule à essence.

Détail intéressant : il est plus efficace, si vous voulez réduire votre empreinte carbone, de changer un véhicule à essence par un véhicule électrique de même taille, que de passer à un modèle à essence plus compact.

En ville, où les déplacements sont généralement de moins longue distance, l’avantage pour l’électrique est renforcé, mais même sur l’autoroute et sur de longues distances, les véhicules électriques font mieux que les véhicules à essence, y compris les véhicules hybrides branchables.

L’étude a aussi analysé la différence entre les camionnettes à essence et les électriques, et elle a découvert que remorquer une lourde charge avec une électrique était doublement avantageux. Par exemple, une camionnette à essence va générer 22% plus de gaz d’échappement quand elle traîne une charge de 2500 livres (1100 kilos). Ce n’est pas le cas pour une camionnette électrique.

Évidemment, quand on parle d’empreinte carbone, il faut le rappeler, le transport actif est toujours à privilégier, ou le transport en commun. Mais dans l’automobile, il semble que l’électrique est la meilleure option, quoi qu’en disent les fausses nouvelles sur Facebook…

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