• Stellantis va accélérer la production de moteurs V8 Hemi dès cette année.

Le moteur V8 Hemi a un statut mythique auprès des amateurs de produits Mopar. Depuis quelque temps, on le voit disparaître des produits de Stellantis. C’était un souhait de l’ancien grand patron de la marque, Carlos Tavares.

Or, depuis que ce dernier a été incité à prendre sa retraite, plusieurs décisions ont été renversées au sein de l’entreprise, surtout du côté américain où de toute évidence, la compréhension du marché n’était pas la force du dirigeant.

Et c’est là que le moteur V8 Hemi est touché. Ce dernier a disparu de l’offre avec plusieurs modèles au cours des 18 derniers mois. Bien sûr, les Dodge Charger et Challenger ont cessé d’être produites telles qu’on les connaissait, et le bloc de 5,7 litres a été retiré de la gamme de camionnettes 1500. Il demeure présent avec le Durango (5,7 et 6,2 litres) et le Jeep Wrangler 392 (6,4 litres).

Le Dodge Durango SRT Hellcat | Auto123.com

Les choses vont apparemment changer. Selon ce que rapporte Mopar Insiders, qui cite des sources anonymes bien au fait du dossier, Stellantis va bientôt lancer la production de moteurs V8 Hemi de 5,7, 6,2 (suralimenté) et 6,4 litres à son usine de moteurs de Dundee, au Michigan.

Des rumeurs font même état d’une nouvelle version de cylindrée plus importante.

Il est clair que Stellantis veut relancer ses ventes aux États-Unis, et le geste aura assurément un effet bénéfique à ce chapitre. Ce qui aide la compagnie, c’est le changement à la Maison-Blanche alors que l’administration Trump a reculé sur plusieurs mesures touchant les véhicules électriques et indiqué vouloir revoir les normes imposées aux constructeurs en matière d’économies d’essence.

Pour le moment, Stellantis n’a pas confirmé la production accrue du moteur Hemi, même si tous les indices qui nous parviennent depuis quelques semaines vont en ce sens.

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Le texte V8 Hemi : une production accélérée très bientôt provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le président américain Donald Trump a décidé de devancer la date du 2 avril pour annoncer ce qu’il avait l’intention de faire avec ses menaces de tarifs de 25 % pour l’industrie automobile. Il a tranché aujourd’hui avec une annonce effectuée en fin d’après-midi.

À moins d’un autre revirement d’ici le 2 avril, les véhicules fabriqués à l’extérieur des États-Unis seront donc frappés de droits de douane de 25 % à partir de cette date.

L’usine Stellantis en Ontario | Auto123.com

Les conséquences des tarifs

Cela va avoir l’effet d’une douche froide sur l’industrie automobile et aura des conséquences majeures. Cela représente aussi une escalade d’importance dans le conflit commercial qui a été initié par le président américain avec les pays nord-américains jadis alliés des États-Unis, le Canada et le Mexique, ainsi que tous les autres avec lesquels il décide de se frotter.

Les tarifs vont avoir des effets dévastateurs sur les chaînes d’approvisionnement mondiales du secteur automobile, qui sont déjà ébranlées par d’autres tarifs, notamment sur l’aluminium et l’acier.

L’imprévisibilité et le manque de clarté et de vision à long terme de l’administration américaine auront des conséquences majeures sur l’industrie. Si rien ne change d’ici au 2 avril, il faut se préparer à une crise majeure dans l’industrie automobile.

Voici ce que le locataire de la Maison-Blanche avait à déclarer concernant la mesure annoncée :

« Ce que nous allons faire, c’est imposer des droits de douane de 25 % sur tous les véhicules qui ne sont pas fabriqués aux États-Unis. Nous partons d’une base de 2,5 %, ce qui est le cas actuellement, et nous passons à 25 %. »

L’objectif tel qu’énoncé est de soutenir la production aux États-Unis et d’inciter les constructeurs à relocaliser la production de leurs véhicules aux États-Unis. Les dirigeants de l’industrie et les analystes ont toutefois prévenu que des droits de douane importants et généralisés entraîneraient des réductions de la production de nouveaux véhicules en Amérique du Nord, sans compter que cela va faire augmenter les prix des modèles de façon très importante.

Au moment d’écrire ces lignes, nous n’avons toujours pas de réactions des acteurs de l’industrie, mais ça ne saurait tarder. Nous allons faire le tour de la question demain. Soyez certains de nous revenir pour tous les détails.

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Le texte Tarifs : 25 % pour les véhicules construits à l’extérieur des États-Unis, à partir du 2 avril provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, n’a pas tardé à réagir à l’annonce du président américain Donald Trump concernant les tarifs de 25 % qu’il va imposer aux véhicules entrant aux États-Unis, ainsi qu’aux composantes individuelles qui traversent la frontière pour servir l’assemblage de modèles en sol américain.

Mise à jour : Le bureau du premier ministre Doug Ford a confirmé jeudi que les autorités américaines indiquent qu’il pourrait y avoir un apaisement des droits de douane sur les automobiles. Plus de détails à venir.

Concrètement, Doug Ford a affirmé qu’il comptait « infliger autant de douleur que possible au peuple américain » en représailles aux droits de douane de Donald Trump.

L’Ontario est la province la plus touchée au Canada. Elle voit cinq constructeurs exploiter huit usines d’assemblages sur son territoire, en plus de plusieurs usines qui fabriquent des moteurs et des transmissions.

Un Chevrolet Silverado fabriqué à l’usine d’Oshawa de GM | Auto123.com

Et comme mentionné, les tarifs ne s’appliqueront pas seulement aux véhicules qui vont traverser la frontière, mais aussi à des composantes individuelles comme des moteurs et des transmissions. Ainsi, même des modèles qui sont construits aux États-Unis vont être affectés par les tarifs.

Plusieurs détails seront à clarifier, toutefois, car comme le rapporte le site Automotive News, « les pièces qui respectent les règles de l’accord États-Unis-Mexique-Canada sur le commerce sans droits de douane resteront exemptes de droits de douane jusqu’à ce que le ministère du Commerce “établisse une procédure pour appliquer des droits de douane à leur contenu non américain” ».

Une compagnie comme Ford, par exemple, risque d’être drôlement touchée avec les moteurs qu’elle fabrique à Windsor, en Ontario, pour sa camionnette Super Duty et pour sa Mustang.

General Motors (GM), de son côté, fabrique des transmissions à St Catharine alors que Honda assemble des moteurs à son usine d’Alliston. Les modèles qui vont recevoir ces pièces verront leurs prix augmenter.

Et comme le rapporte également Automotive News, le président de la section locale 200 du syndicat des travailleurs canadiens de l’automobile (Unifor), John D’Agnolo, estime que chaque camion qui transporte une cargaison pleine de moteurs devrait payer 75 000 $ US de droits de douane en étant soumis à la taxe de 25 % en traversant la frontière. Une remorque pleine contient 45 moteurs pour le Ford Super Duty ou 66 moteurs V8 de 5,0 litres pour la Mustang. Ils sont destinés à l’assemblage dans les usines Ford du Kentucky, du Michigan et de l’Ohio. Ensemble, ces usines emploient 20 000 travailleurs.

Il est clair que des emplois sont en jeu, tant au Canada qu’aux États-Unis.

Voici ce que Doug Ford a déclaré sur la plateforme X, concernant les droits de 25 % de Donald Trump :

« Ses droits de douane de 25 % sur les véhicules et les camions légers ne feront rien d’autre qu’augmenter les coûts pour les familles américaines qui travaillent dur. Les marchés américains sont déjà en déclin alors que le président provoque encore plus de chaos et d’incertitude. Il met en danger les emplois américains. Je me suis entretenu avec le premier ministre Carney. Nous sommes d’accord sur le fait que le Canada doit rester ferme, fort et uni. Je soutiens pleinement le gouvernement fédéral qui prépare des tarifs de rétorsion pour montrer que nous ne reculerons jamais. »

– Doug Ford

Le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford
Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford | Auto123.com

Il faudra voir de quelle façon le chef du gouvernement ontarien répliquera. De son côté, le premier ministre canadien Mark Carney a déclaré avant l’annonce des droits de douane qu’il mettrait sur pied un fonds d’intervention stratégique de deux milliards pour aider l’industrie automobile canadienne et renforcer une chaîne d’approvisionnement menacée par les droits de douane américains. Aucun détail n’a été partagé sur son plan.

Un réseau pan-canadien

Mark Carney a cependant promis que s’il était élu le 28 avril prochain, son gouvernement essaierait de construire un réseau entièrement canadien pour les pièces automobiles, en travaillant avec l’industrie pour fabriquer plus de pièces dans le pays et limiter le nombre de composantes qui doivent traverser le 49e parallèle au cours de la production.

D’autres réactions sont à venir.

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Le texte L’Ontario promet une réponse musclée aux tarifs automobiles provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’annonce des nouvelles taxes sur les importations automobiles aux États-Unis crée des remous dans l’industrie. Alors que les grands constructeurs comme Hyundai, Volkswagen ou encore General Motors se préparent à encaisser une hausse des coûts, un acteur se démarque : Tesla.

Grâce à ses usines de production situées en Californie et au Texas, la marque d’Elon Musk est largement protégée des nouveaux tarifs de 25 % imposés par l’administration Trump sur les véhicules et sur les composants importés.

Elon Musk, en 2022 | Auto123.com

Un avantage concurrentiel pour Tesla

Alors que Ford produit 80 % de ses véhicules aux États-Unis, Tesla est encore mieux placé. CFRA Research souligne que Tesla est le constructeur le moins exposé aux nouveaux droits de douane, un positionnement que la marque revendique fièrement sur X, en affirmant produire « les voitures les plus américaines du marché ».

Les autres marques, en revanche, risquent de souffrir. Hyundai et Kia, qui ont certes des usines en Alabama et en Géorgie, importent néanmoins plus d’un million de véhicules chaque année aux États-Unis. Avec les tarifs en place, elles pourraient devoir payer jusqu’à sept milliards de dollars annuels en droits de douane.

Toyota est vulnérable aux tarifs américains annoncés pour la semaine prochaine
Toyota est vulnérable aux tarifs américains annoncés pour la semaine prochaine | Auto123.com

Toyota et Nissan, grandes victimes des tarifs

Même Toyota, pourtant bien implanté aux États-Unis avec des usines dans plusieurs États, importe près de la moitié des véhicules qu’elle vend sur le territoire américain. Selon Goldman Sachs Japon, les tarifs, qui doivent prendre effet le 2 avril, pourraient réduire son bénéfice opérationnel de 6 % d’ici 2026.

La marque japonaise la plus touchée reste cependant Nissan, qui pourrait voir son profit chuter de 56 % à cause des droits de douane, selon la même analyse. Subaru, pour sa part, étudie comment atténuer l’impact, mais elle pourrait perdre 23 % de ses bénéfices.

Les constructeurs américains également touchés

Même les constructeurs de Detroit ne sont pas épargnés. General Motors importe certains de ses modèles phares comme les Chevrolet Equinox et Trax de Corée du Sud et du Mexique.

Stellantis fabrique ses Jeep Compass et Wagoneer S au Mexique, sa Chrysler Pacifica au Canada.

Ford Mustang Mach-E
Ford Mustang Mach-E | Auto123.com

Ford, bien que largement basé aux États-Unis, assemble des véhicules comme la Mustang Mach-E et le Bronco Sport au Mexique.

Ces constructeurs devront trouver des solutions pour compenser la hausse des coûts sans trop impacter les consommateurs.

Tesla pas totalement épargné

Elon Musk lui-même reconnaît que Tesla ne sortira pas totalement indemne de cette guerre commerciale. Sur X, il a admis que les nouvelles taxes auront un impact significatif sur les coûts de production.

Selon la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), entre 60 % et 75 % des composants des véhicules Tesla sont produits aux États-Unis, le reste provenant principalement du Mexique. L’impact financier exact reste cependant inconnu.

Une décision aux implications politiques

Donald Trump, qui a signé cette nouvelle réglementation le 26 mars, affirme qu’il n’existe « aucun conflit d’intérêts » en ce qui concerne Elon Musk, malgré les liens visibles entre le milliardaire et son administration.

L’avenir nous dira si ces taxes auront un effet durable sur l’industrie automobile américaine, mais une chose est sûre : Tesla se retrouve en position de force face à ses concurrents, du moins sur le court terme.

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Le texte Elon Musk, grand gagnant des tarifs automobiles américains provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ces dernières années, Nissan a traversé une période d’incertitude marquée par des changements de direction et des doutes sur ses alliances stratégiques. Pourtant, une bonne nouvelle émerge : Ivan Espinosa, fraîchement nommé comme grand patron de la marque, est un véritable passionné d’automobile et veut redonner à Nissan son ADN sportif.

Dans une entrevue accordée au site Automotive News, Espinosa a été clair, déclarant ceci : « Nous continuerons à travailler sur les voitures sportives. C’est dans notre ADN. Je ne peux pas dire quand ni comment, mais le nom GT-R existera dans le futur. »

La Nissan GT-R Nismo 2024 | Auto123.com

Les amateurs de la légendaire sportive nommée Godzilla dans le milieu peuvent donc pousser un soupir de soulagement : la remplaçante de la génération connue comme la R35 est bien prévue.

Une GT-R, mais aussi un retour de la Silvia ?

La GT-R R35 vient tout juste de tirer sa révérence au Japon après une carrière exceptionnelle. Nissan avait déjà promis que son héritière reprendrait l’esprit « Godzilla », et le concept futuriste Hyper Force avait donné un avant-goût de cette évolution. Mais après un remaniement à la tête du constructeur, certains craignaient que les sportives soient les premières sacrifiées.

Heureusement, Ivan Espinosa ne veut pas s’arrêter à la GT-R. Lorsqu’on lui a demandé quelle ancienne icône de Nissan il aimerait ressusciter, sa réponse a été immédiate : « La Silvia, sans aucun doute. »

La Nissan Silvia 1999 (Japon)
La Nissan Silvia 1999 (Japon) | Auto123.com

Ce n’est pas une réponse anodine. L’an dernier, alors qu’il était encore vice-président de la stratégie de produit, Espinosa avait déjà mentionné que Nissan étudiait le retour de la Silvia à travers des esquisses et des plans préliminaires.

Nissan prépare de grandes annonces

Si la prochaine GT-R n’est pas prévue avant plusieurs années, Nissan ne reste pas inactive. Actuellement, les journalistes de CarBuzz sont au Japon pour tester les nouvelles technologies de la marque, et les premières impressions montrent que Nissan veut concilier performances et innovations.

D’autres rumeurs suggèrent que Nissan pourrait faire revivre d’autres noms mythiques, notamment la Skyline sous une nouvelle forme. Mais avant d’exaucer les rêves des passionnés, la priorité de la marque est de stabiliser sa situation financière.

C’est dans cette optique que Nissan va déployer sa nouvelle technologie hybride aux États-Unis et sur d’autres marchés. Si cette stratégie fonctionne, elle pourrait redonner au constructeur les moyens d’élargir son offre de sportives et de faire renaître plusieurs légendes.

L’avenir s’annonce prometteur pour les amateurs de Nissan.

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Le texte Nissan confirme l’arrivée d’une nouvelle GT-R provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada, a annoncé en début de semaine qu’elle avait lancé une enquête préliminaire concernant près de 1,3 million de camionnettes Ford F-150 en raison d’un problème potentiellement dangereux. Ce sont des modèles des années 2015 à 2017 qui sont visés par l’enquête.

Le problème

Plusieurs incidents rapportés ont fait état d’une rétrogradation inattendue de la transmission, accompagnée d’un blocage temporaire des roues arrière.

La branche de la NHTSA chargée des enquêtes sur les défauts des modèles de l’industrie a reçu 138 plaintes de consommateurs. Son objectif sera maintenant de déterminer la gravité du problème potentiel et de ses implications en matière de sécurité.

Cabune du Ford F-150 Limited Supercrew 2017 | Auto123.com

En gros, ce que les plaignants ont noté, c’est que la transmission de leur véhicule passait à un rapport inférieur sans avertissement, et ce, alors qu’il circulait à vitesse élevée. Évidemment, si le véhicule saute plusieurs rapports de transmission en rétrogradation d’un seul coup, la décélération du véhicule sera rapide, inattendue et potentiellement dangereuse. Même que certains propriétaires ont noté un blocage des roues arrière, entraînant un dérapage menant à une perte de contrôle.

Aucun accident ou incendie n’aurait été signalé en rapport avec ce problème potentiel.

On peut seulement imaginer le danger potentiel et la surprise d’un conducteur advenant la manifestation d’une telle situation.

Nous allons bien voir si l’enquête va mener à un rappel.

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Le texte La NHTSA ouvre une enquête sur 1,3 million de Ford F-150 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Quelques heures après avoir annoncé des tarifs de 25 % sur les véhicules neufs qui entreront aux États-Unis pour y être vendus, le président américain Donald Trump a prévenu qu’il imposerait des droits de douane supplémentaires à l’Union européenne et au Canada s’ils collaborent pour « faire du mal économiquement » à leur « meilleur ami », les États-Unis.

« Si l’Union européenne collabore avec le Canada pour nuire économiquement aux États-Unis, des droits de douane à grande échelle, bien plus importants que ce qui est actuellement prévu, seront imposés aux deux pays afin de protéger le meilleur ami que chacun de ces deux pays a jamais eu ! »

– Donald Trump, sur sa plateforme Truth Social

La mesure annoncée hier par Donald Trump (les droits de douane de 25 % sur les voitures et les pièces automobiles importées) va affecter les principaux partenaires commerciaux des États-Unis, notamment le Mexique, le Canada, la Corée du Sud, le Japon et l’Allemagne.

« C’est le début du jour de la libération de l’Amérique. Nous allons reprendre une partie de l’argent qui nous a été pris », a déclaré le président américain.

Dans l’usine de GM à Oshawa, en Ontario | Auto123.com

Les analystes et spécialistes de l’industrie ne s’entendent pas là-dessus cependant, car il est clair que la facture sera refilée aux consommateurs. Il est estimé que le prix moyen des véhicules pourrait grimper de quelque 6000 $ US.

La vérité, c’est que les droits de douane, qui devraient entrer en vigueur à la première heure du 3 avril prochain, représentent une menace importante pour les industries automobiles européenne et canadienne. Ils marquent l’escalade la plus spectaculaire dans la guerre commerciale que mène actuellement Donald Trump envers les pays qui ont traditionnellement toujours été des alliés des États-Unis.

Les experts préviennent que ces mesures pourraient avoir de graves conséquences pour l’économie mondiale.

En réponse à l’annonce initiale de Donald Trump, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a exprimé son profond regret face à la décision des États-Unis et s’est engagée à protéger les entreprises européennes.

« L’UE (Union européenne) continuera à chercher des solutions négociées, tout en sauvegardant ses intérêts économiques. En tant que grande puissance commerciale et communauté forte de 27 États membres, nous protégerons ensemble nos travailleurs, nos entreprises et nos consommateurs dans toute l’Union européenne », a-t-elle déclaré via un communiqué.

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Le texte Donald Trump menace l’Europe et le Canada s’ils répliquent à ses tarifs provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Malgré son profil, ceci n’est pas une motomarine Aston Martin. L’AMR-C01-R est le plus récent simulateur de course mis au point conjointement par le constructeur de Gaydon et Curv Racing Simulators. Il a été dévoilé par voie de communiqué hier.

Il s’agit d’une version améliorée du simulateur AMR-C01 lancé en 2020. Il a été mis au point par une équipe dirigée par Darren Turner. Expert des simulateurs de course, Turner est le fondateur de Curv en plus d’être pilote officiel du constructeur de Gaydon et triple champion des 24 Heures du Mans.

Comme son prédécesseur, l’AMR-C01-R a une construction monocoque en fibre de carbone et sa calandre emblématique d’Aston Martin Racing a été repensée pour accroître le refroidissement.

Conçu pour offrir une expérience de course plus immersive, explique Aston Martin, ce simulateur mesure près de 2 m de long, 1 m de haut et 0,7 m de large.

Inspirée de l’Aston Martin Valkyrie, sa position assise repensée se veut plus confortable et ergonomique grâce à des réglages supplémentaires, un panneau de commandes repositionné rendant l’accès plus intuitif et un accès amélioré, notamment pour les pilotes de grande taille.

Parmi les améliorations techniques significatives, mentionnons un écran G95C de 49 pouces à courbure 1000R qui optimise l’immersion, de même qu’un taux de rafraîchissement de 240 Hz et un temps de réponse de 1 ms (comparativement à 120 Hz et 4 ms pour l’AMR-C01) qui rendent les images plus fluides et la netteté exceptionnelle. L’ajout du HDR10+ Gaming de Samsung garantit aussi des couleurs plus riches et un contraste plus profond rendant l’environnement de course plus réaliste.

En outre, une carte graphique Nvidia GeForce RTX 5090 constitue une avancée majeure par rapport à la génération précédente de processeur graphique pour donner une expérience de conduite ultra-réactive et réaliste. C’est sans oublier le processeur Intel de 14e génération (le plus récent), 32 Go de mémoire DDR5 (au lieu de 16 Go) et une capacité de stockage SSD M.2 de 2 To, qui est deux fois plus importante. Ces améliorations garantissent des performances de jeu optimales et amplement d’espace pour la bibliothèque de jeux de course.

Pas plus de 50 exemplaires de l’AMR-C01-R seront fabriqués en Angleterre et le carnet de commandes est déjà ouvert pour cet appareil offert à partir de 58 750 £ (près de 110 000 $). Les premières livraisons sont prévues pour avril 2025.

Photos : Aston Martin

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Coup dur pour Volvo et les propriétaires d’hybrides rechargeables : le constructeur suédois demande à 7 483 propriétaires de cesser immédiatement la recharge de leur véhicule. En cause, un défaut de fabrication au niveau de la batterie qui pourrait provoquer un court-circuit et un emballement thermique, menant potentiellement à un incendie.

Le risque est d’autant plus préoccupant qu’il peut se produire lorsque la voiture est garée et entièrement chargée, y compris la nuit dans un garage.

Quels modèles sont concernés ?

Le rappel touche plusieurs modèles hybrides rechargeables des années 2020 à 2022, dont :

  • Volvo S60 (2020-2022)

  • Volvo V60 (2020-2022)

  • Volvo S90 (2020-2021)

  • Volvo V90 (2022)

  • Volvo XC60 (2020-2022)

  • Volvo XC90 (2020-2022)

Un problème lié aux batteries LG

Après une enquête approfondie, Volvo a identifié une “déviation de production” affectant le module de batterie. Les cellules lithium-ion, fabriquées par LG, pourraient présenter un court-circuit interne, entraînant une surchauffe incontrôlée.

L’affaire a pris de l’ampleur en février 2024 lorsqu’un client a signalé un incident thermique. Volvo a alors lancé une investigation qui a révélé deux cas similaires. Heureusement, aucun accident, blessure ou décès n’a été recensé à ce jour.

Quelles solutions pour les propriétaires ?

Les propriétaires recevront un avis officiel en mai 2024 leur demandant de se rendre chez leur concessionnaire Volvo. Une inspection complète du module de batterie sera réalisée et, si des anomalies sont détectées, le module sera remplacé gratuitement.

Tous les véhicules bénéficieront également d’une mise à jour logicielle permettant de surveiller en temps réel l’état de la batterie afin d’anticiper tout problème futur.

Que faire en attendant ?

Si vous possédez l’un des modèles concernés, évitez de recharger votre véhicule jusqu’à ce que le correctif soit appliqué. Si vous ressentez une odeur de brûlé ou notez un comportement anormal de la batterie, contactez immédiatement votre concessionnaire Volvo.

Volvo joue ici la prudence pour préserver la sécurité de ses clients et éviter une crise majeure. Une affaire à suivre de près !

Avec des renseignements de carscoops

Le texte Volvo demande aux propriétaires de PHEV de ne plus brancher leur véhicule provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Croyez-le ou non, mais la marque américaine de véhicules électriques Rivian a vu le jour parce que son fondateur, qui s’appelle RJ Scaringe, rêvait de micromobilité urbaine. Pensez à des voitures comme la défunte Smart électrique, par exemple. Et si la réalité automobile a mené la marque à vendre des gros VUS, Rivian veut revenir à la source en lançant une toute nouvelle entreprise qui s’appelle Also.

Also sera une marque et un constructeur indépendants de Rivian. La nouvelle entreprise sera à ses débuts composée de 70 ex-employés de Rivian qui ont travaillé chez Apple, Google, Tesla, Uber et ailleurs. Also a vu le jour grâce à un investissement de 105 millions $US provenant de la firme de capital-risque américaine Eclipse Ventures. Rivian conserve une participation minoritaire dans Also, cela dit.

Ça va permettre des maillages entre les deux marques, surtout au niveau des budgets de marketing et des opérations qui ne touchent pas immédiatement à la fabrication des véhicules. En fait, on ne sait encore exactement ce à quoi les véhicules Also vont ressembler, mais ils risquent de ressembler davantage à un vélo qu’à un VUS pleine grandeur.

RJ Scaringe, qui va siéger sur le CA d’Also, a promis un premier prototype plus tard cette année, et une mise en production l’année prochaine. Le premier véhicule sera vendu en Amérique du Nord et en Europe avant tout. L’Asie et le reste du monde viendront plus tard.

À propos de sa forme. Scaringe n’a dit que très peu de choses, mais il a dit ceci : «Il y aura un siège, et il y aura au moins deux roues. Il va y avoir un écran, quelques ordinateurs et une batterie.» Ce ne sera pas une moto, ça c’est sûr. Mais ça pourrait être un vélo électrique.

Si c’est le cas, ce sera un vélo hyper abordable, assure-t-on chez Also. Un vélo électrique de 6000$ ou plus, selon eux, coûte ce prix-là seulement parce qu’il a été mal conçu ou conçu à partir des mauvaises pièces.

Le texte Rivian se lancera dans la «micromobilité» avec la marque Also provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile