Ceux qui ont planifié faire l’acquisition d’une BMW i4 2026 seront heureux d’apprendre que la berline électrique va profiter de mises à jour pour la prochaine année, des ajustements qui vont lui permettre d’offrir plus de puissance, ainsi que plus d’autonomie.

La raison technique est simple ; l’onduleur de la prochaine i4 utilisera de nouveaux semi-conducteurs au carbure de silicium qui, selon BMW, réduiront la consommation d’énergie d’environ 5 %. Ce qui sera économisé va se traduire par une autonomie supplémentaire d’environ 25 km, à partir d’une charge complète. Ça pourra varier d’une version du modèle à un autre, mais ça donne une idée du gain. Les informations concernent le cycle européen WLTP (Worldwide Harmonized Light Vehicle Test Procedure), qui est de 20 % à 25 % plus généreux que celui qui a cours chez nous, celui de l’EPA (Environmental Protection Agency).

L’autonomie maximale de la BMW i4, en ce moment, est de 428 km, avec une version eDrive35 et avec des roues de 18 pouces. La taille des jantes a un effet somme toute important sur la liberté, car avec des jantes de 19 pouces, l’autonomie baisse à 393 km.

La BMW i4 2026, intérieur
La BMW i4 2026, intérieur | Auto123.com
La BMW i4 2026, de profil
La BMW i4 2026, de profil | Auto123.com

Pour ce qui est de la puissance, la version la plus performante M50 devient la M60, qui va offrir jusqu’à 592 chevaux en mode Sport, un gain de 56 forces par rapport à la M50 actuelle.

Le site Car and Driver rapporte que la compagnie lui a confirmé que les premières mises à jour pour le modèle auraient lieu du côté de l’Europe, et que la production des modèles américains mis à jour ne serait lancée qu’au quatrième trimestre de l’année, soit d’octobre à décembre. Voilà pourquoi on parle de changements pour le millésime 2026.

Tous les détails concernant la BMW i4 2026, que ce soit l’autonomie officielle de chaque version chez nous, ainsi que les prix et les détails des versions, nous seront communiqués ultérieurement.

Contenu original de auto123.

Le texte BMW I4 2026 : plus de puissance et plus d’autonomie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Toyota 4Runner TRD Sport 2025 arrive avec une mise à jour majeure, la première en 15 ans. Fidèle à sa recette d’origine — un châssis en échelle, une allure carrée, et une vocation double usage — le nouveau 4Runner modernise l’expérience sans trahir son ADN. Esthétiquement, on reste en terrain connu : capot surélevé avec bosse décorative (plus tape-à-l’œil qu’utile), calandre imposante, arches de roues musclées et proportions équilibrées. La version TRD Sport ajoute une touche sportive discrète avec des roues au design exclusif et quelques accents visuels, mais le tout demeure sobre — voire un brin fade pour certains.

Rustique mais fonctionnel

À bord, on est accueilli par une ambiance plus utilitaire que luxueuse. Le TRD Sport ne cherche pas à en mettre plein la vue : plastiques durs, garnitures noires brillantes et écrans numériques simples composent l’ensemble. L’espace à l’avant est généreux, avec une position de conduite haute, typique des VUS à l’ancienne. À l’arrière, l’espace pour les jambes demeure moyen malgré l’allongement de l’empattement. Le levier de vitesses mécanique rappelle les bons vieux jours, tout comme la lunette arrière coulissante — un détail toujours aussi apprécié. La version SR5 de base est la seule à offrir une 3e banquette.

Technologie : une modernisation en demi-teinte

Le 4Runner TRD Sport 2025 ne déborde pas de gadgets. L’écran central est de taille modeste, mais lisible et intuitif, loin des écrans géants qu’on voit chez la concurrence. L’instrumentation numérique, quant à elle, manque un peu de raffinement dans sa présentation. Apple CarPlay et Android Auto sont de série, tout comme la suite Toyota Safety Sense. Les versions haut de gamme proposent plus d’équipement, mais ce TRD Sport offre l’essentiel sans excès.

Motorisation et innovations : enfin du nouveau

Exit le vieux V6 atmosphérique, place à un moteur 4 cylindres 2,4 litres turbo plus nerveux avec 278 chevaux, jumelé à une boîte automatique à 8 rapports. Résultat : plus de couple à bas régime et une consommation de carburant plus raisonnable. La TRD Sport n’offre pas le groupe motopropulseur hybride i-Force Max, réservé aux versions supérieures, mais ce n’est pas une perte pour ceux qui privilégient la simplicité mécanique. La plateforme TNGA-F partagée avec le Land Cruiser et le Tacoma apporte un surcroît de rigidité et une meilleure conduite. La suspension calibrée pour la route reste douce, sans être molle, et les pneus à biais hors route assurent une bonne adhérence sur les chemins de gravelle tout en préservant le confort sur l’asphalte. Notre semaine d’essai s’est terminé avec une consommation moyenne de 11’7 L/100 km ce qui n’est pas mauvais considérant le format du véhicule.

Double usage : ville, route, aventure

Le 4Runner TRD Sport n’est pas un grimpeur extrême comme le TRD Pro, mais il propose assez de capacités hors route pour satisfaire les amateurs de randonnées familiales ou de weekends au chalet. Sa garde au sol respectable, sa transmission intégrale à prise temporaire et sa simplicité mécanique en font un VUS de confiance pour affronter les routes mal entretenues du Québec. Sur la route, il reste maniable, avec une direction précise et une suspension bien calibrée pour les longues distances. Les versions plus haut de gamme offre un rouage intégral permanent et le moteur i-Force Max qui ajoute l’hybridation avec 326 chevaux et 465 lb-pi de couple.

Conclusion : solide, mais sans éclat

Le Toyota 4Runner TRD Sport 2025 conserve l’essence même de ce que recherchent les fidèles du modèle : robustesse, fiabilité et vraie polyvalence. La modernisation du groupe motopropulseur et l’intégration à la plateforme TNGA-F sont les bienvenues, tout comme l’amélioration de l’économie d’essence. Mais on sent aussi un certain compromis dans l’exécution : plastiques bon marché, présentation intérieure vieillotte, design extérieur timide. Pour les acheteurs à la recherche d’un VUS classique à vocation utilitaire, c’est encore un excellent choix.

Prix des modèles de Toyota 4Runner 2025

Modèle Places PDSF de base Prix estimé du véhicule*
4Runner SR5 7 54 200 $ 57 840 $
4Runner TRD Sport 5 59 002 $ 62 642 $
4Runner Limited 7 68 999 $ 72 639 $
4Runner

TRD Hors route Premium

5 63 702 $ 67 342 $
4Runner i-FORCE MAX TRD Hors route Premium 5 67 336 $ 70 976 $
4Runner i-FORCE MAX TRD Pro 5 80 502 $ 84 142 $
4Runner i-FORCE MAX Trailhunter 5 84 201 $ 87 841 $
4Runner i-FORCE MAX Platinum 5 73 698 $ 77 338 $

Forces

  • Moteur turbo plus coupleux et efficace

  • Véritable capacité hors route

  • Position de conduite surélevée

  • Polyvalence ville/campagne bien assumée

  • Fiabilité Toyota éprouvée

Faiblesses

  • Matériaux intérieurs basiques

  • Design extérieur peu inspirant

  • Capacité de charge réduite

  • Équipement technologique minimal en version Sport

Le texte Essai routier Toyota 4Runner TRD Sport 2025 : provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Volvo, pionnière de la ceinture à trois points en 1959, remet ça avec une innovation de taille. Le constructeur suédois s’apprête à lancer une ceinture de sécurité “multi-adaptative” qui ajuste sa tension en fonction du corps de l’occupant, bien avant qu’un accident ne se produise. Cette nouvelle génération de ceinture intelligente fera ses débuts en 2026 sur le EX60, un VUS électrique rival du futur BMW iX3 de la Neue Klasse.

Une ceinture qui vous “lit” avant l’impact

Contrairement aux ceintures actuelles qui s’activent selon des profils standards (souvent trois réglages), celle de Volvo utilise des capteurs pour analyser la taille, le poids, la position assise et même la direction de l’impact. Grâce à 11 profils de limitation de charge, le système peut ajuster la force exercée par la ceinture en quelques millisecondes.

Plus de protection, moins de blessures

Un passager corpulent recevra une charge plus élevée pour limiter les risques de blessure à la tête, alors qu’une personne plus légère profitera d’une tension réduite, minimisant ainsi les risques de fractures des côtes. Cette personnalisation en temps réel marque un bond en avant dans la sécurité automobile.

Testée et prête à évoluer

Développée au Centre de sécurité de Volvo en Suède, la ceinture sera optimisée au fil du temps grâce à des mises à jour à distance (OTA) basées sur les données réelles d’accident. Cette approche permettra à Volvo d’affiner constamment le système pour l’adapter aux scénarios du monde réel.

Une première sur l’EX60… mais pas la dernière

Le EX60 ne sera que le premier véhicule à intégrer cette technologie. Volvo prévoit d’installer cette ceinture adaptative sur tous ses futurs modèles à mesure qu’ils entreront en production.

Avec des renseignements de carscoops

Le texte Volvo réinvente la ceinture de sécurité provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une nouvelle tempête se profile à l’horizon pour l’industrie automobile mondiale. Cette fois, ce ne sont pas les micropuces, mais bien les terres rares qui menacent de paralyser les chaînes de montage. La Chine, qui contrôle environ 65 % de l’extraction et 88 % du raffinage mondial de ces minéraux essentiels, a décidé de limiter leurs exportations, notamment celles des aimants utilisés dans une foule de composants automobiles, des moteurs électriques aux freins, en passant par les lève-vitres.

Conséquences immédiates

Certaines usines, comme l’usine Ford de Chicago, ont déjà dû interrompre la production en mai, faute de pièces contenant ces matériaux. Le problème ne fait que commencer. La MEMA (Motor & Equipment Manufacturers Association) appelle à une action immédiate pour éviter des conséquences économiques majeures. « Si on ne peut plus obtenir de terres rares, on est dans le pétrin », résume Sam Abuelsamid, analyste chez Telemetry.

Un système en tension

Les délais d’approbation pour les exportations chinoises s’allongent. Selon Reuters, seulement trois fonctionnaires chinois ont le pouvoir d’autoriser les exportations, ce qui ralentit l’ensemble du processus. Ford, comme d’autres constructeurs, cherche maintenant des pièces de remplacement ou des voies d’approvisionnement alternatives, avec des coûts d’expédition en urgence à la clé.

Le paradoxe des tarifs

Ironiquement, cette crise découle d’un conflit commercial. En riposte aux tarifs américains, la Chine a restreint l’exportation d’aimants à partir du 4 avril. Une entente a été conclue le 12 mai, mais les goulots d’étranglement persistent. Certains fournisseurs envisagent même de délocaliser la production de certaines pièces en Chine, là où les restrictions ne s’appliquent pas aux pièces finies — une stratégie qui va à l’encontre de l’objectif de relance manufacturière aux États-Unis.

Une menace bien réelle

ZF, un géant allemand des groupes motopropulseurs, prévoit déjà une baisse de production automobile mondiale au second semestre de 2025. « Il y a tellement d’éléments contenant des aimants dans un véhicule que statistiquement, il manquera toujours une pièce quelque part », souligne Mathias Miedreich, vice-président chez ZF.

Un problème systémique

La MEMA et plusieurs groupes représentant Toyota, GM, Volkswagen et Hyundai ont tiré la sonnette d’alarme dès le 9 mai. Des réunions quotidiennes ont lieu entre grands constructeurs et fournisseurs pour évaluer les risques. Si certains, comme VW, affirment ne pas ressentir d’impact immédiat, d’autres, comme Ford, surveillent la situation de très près. « C’est une situation qu’on continue de suivre activement. On ne sait pas encore si elle prendra de l’ampleur », a conclu Sherry House, directrice financière de Ford.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Les terres rares chinoises : Vers une crise plus grave que celle des micropuces? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On oublie souvent de mentionner Buick quand on parle de véhicules chinois, parce qu’on se concentre sur les véhicules électriques. Et si vous voulez acheter un Buick qui n’est pas chinois, vous avez comme option l’Enclave, un VUS intermédiaire à trois rangées de sièges qui vient d’être généreusement remodelé pour 2025, même si on ne peut pas dire qu’il révolutionne le créneau.

L’Enclave 2025 est offert en trois versions qui ont la même mécanique, à peu de détails près, et dont le prix oscille entre 63 000 et 73 000 dollars. C’est cher payé pour un VUS dont la marque était moribonde il n’y a pas si longtemps. Au moins, celui-là continue d’être un VUS américain puisqu’il est assemblé au Michigan, alors que les plus petits VUS de la gamme Buick sont faits en Chine, dans les anciennes usines de Daewoo (pour ceux qui s’en rappellent).

Destiné aux familles en quête d’espace

L’Enclave 2025 a au moins l’audace d’abandonner son V6 au profit d’un 4 cylindres turbo plus moderne et plus plaisant à conduire. Cette cylindrée de 2,5 développe une puissance de 328 chevaux et un couple de 326 livres-pied, des chiffres supérieurs à ceux du V6 de 3,6 litres. Une transmission automatique à huit rapports et la traction intégrale de série complètent le portrait. C’est une offre intéressante. Ça permet à l’Enclave d’afficher une capacité de remorquage de 5000 livres. Par contre, ça ne réduit pas de beaucoup sa consommation, qui tourne autour des 12 à 13 litres aux 100 kilomètres, ce qui est élevé. La petite cylindrée ne fait pas un son particulièrement agréable, non plus.

À l’intérieur

L’Enclave 2025 fait un bond technologique significatif. Le tableau de bord est dominé par un écran panoramique de 30 pouces, le plus grand de sa catégorie. Il est basé sur le système Android Automotive de Google. On aime ou pas, mais une mise à jour attendue plus tard cet été devrait ajouter des applications à ce système qui lui manquent cruellement, en ce moment. Cela dit, l’écran est encombrant. Il illustre l’omniprésence des technologies à bord, puisque l’Enclave est aussi équipé du système Super Cruise, une conduite semi-autonome qui est peut-être la meilleure en son genre. L’Enclave put accueillir jusqu’à sept passagers. C’est serré, à l’arrière, mais ça fonctionne. Les matériaux sont soignés, particulièrement dans la version Avenir qui propose des sièges avant chauffants et ventilés avec fonction de massage, et des sièges chauffants à la deuxième rangée. L’espace de chargement est correct, à 648 litres derrière la troisième rangée.

Sur la route

Le Buick Enclave 2025 privilégie le confort. Les suspensions filtrent bien les imperfections de la route, même avec les jantes de 22 pouces de la version Avenir. La direction est légère, les manœuvres en ville se font bien. La puissance est au rendez-vous mais n’incite pas à une conduite sportive, ce qui correspond à la vocation familiale du véhicule. Dans l’ensemble, le Buick Enclave 2025 se positionne comme un VUS spacieux et technologiquement à jour, qui offre un certain luxe et confort, bien même si la transition vers un quatre cylindres turbo pourrait ne pas séduire tous les adeptes de la marque. Et ça, c’est s’il en reste, des adeptes de la marque Buick…

Le texte Buick Enclave provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

C’est officiel : le légendaire moteur HEMI V8 de 5,7 litres fait son grand retour dans la gamme du Ram 1500 2026 après avoir été retiré l’an dernier. Offert en option au Canada pour 1 200 $ CAD, il sera disponible sur les versions Tradesman, Big Horn, Express, Warlock, Laramie, Rebel, Limited et Longhorn. Ce moteur, jumelé à la technologie hybride légère eTorque, livre 395 chevaux et un couple de 410 lb-pi

Une décision stratégique signée Kuniskis

Le PDG de Ram, Tim Kuniskis, revenu à la tête de la marque en décembre dernier, a fait du retour du HEMI une priorité. Sous l’ère Tavares (ancien PDG de Stellantis), le V8 avait été évincé au profit des moteurs six cylindres biturbo Hurricane, plus efficaces et puissants (jusqu’à 540 ch). Mais Kuniskis l’a dit franchement : « Quand vous perdez ces clients-là, bonne chance pour les récupérer. »

Un moteur mythique, mais une image repensée

Fait intéressant : le nom “HEMI” ne figurera plus sur les ailes des camions. À la place, Ram adopte un nouveau logo : une tête de bélier fusionnée à l’emblème HEMI, un geste que la marque décrit comme un « symbole de protestation ».

Pourquoi ce retour maintenant?

Avec 3,6 millions de propriétaires de Ram équipés du HEMI en Amérique du Nord, la disparition du V8 avait suscité une levée de boucliers. Malgré les qualités indéniables du Hurricane (420 à 540 ch et jusqu’à 521 lb-pi de couple), plusieurs consommateurs estimaient qu’on leur retirait un choix plutôt que de leur offrir une alternative.

Reprise des ventes en vue

Ram espère que cette décision ravivera la flamme chez ses fidèles. La marque a connu une croissance de 16 % au détail au premier trimestre de 2025 et prévoit une hausse de 25 % pour la première moitié de l’année.

Conclusion

Avec le retour du HEMI, Ram joue sur la corde sensible de la fidélité. Le constructeur réaffirme son identité tout en jonglant avec les exigences d’une industrie en mutation. L’avenir du V8 est peut-être compté, mais pour l’instant, il rugira encore un peu.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Ram confirme le retour du Hemi dans ses camionnettes provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La crise mondiale des terres rares frappe de plein fouet l’industrie automobile européenne. Plusieurs usines de pièces et chaînes de production ont temporairement cessé leurs activités, selon l’association des fournisseurs automobiles européens (CLEPA). Et qu’est-ce qui est en cause ? Les restrictions à l’exportation imposées par la Chine depuis avril.

Moins de 25 % des demandes de licences sont approuvées

Depuis le début des restrictions, les fournisseurs ont déposé des centaines de demandes de licences d’exportation auprès des autorités chinoises. Moins du quart ont été approuvées jusqu’à maintenant, forçant des fermetures temporaires.

La CLEPA estime que si la situation ne s’améliore pas rapidement, d’autres arrêts de production surviendront d’ici trois à quatre semaines.

Un risque majeur pour Volkswagen, Mercedes et BMW

Les grands constructeurs allemands comme Volkswagen, Mercedes-Benz et BMW — ainsi que des géants comme Bosch — dépendent des terres rares pour fabriquer des composants critiques : moteurs électriques, capteurs, alternateurs, etc.

Même si BMW affirme que ses usines fonctionnent normalement, plusieurs fournisseurs de son réseau sont touchés.

Le fabricant allemand Schaeffler fournit des pièces automobile aux constructeurs
Le fabricant allemand Schaeffler fournit des pièces automobile aux constructeurs | Auto123.com

Des délais de dédouanement qui aggravent la situation

La lenteur dans la délivrance des licences, combinée aux délais de traitement aux douanes, même pour les exportations autorisées, complique davantage la chaîne d’approvisionnement. « Bien que certaines licences aient été accordées, c’est actuellement insuffisant pour garantir une production fluide », a déclaré Hildegard Mueller, présidente du VDA (association allemande de l’automobile).

La Chine utilise les terres rares comme levier politique

Cette décision de Pékin est perçue comme une réponse stratégique dans la guerre commerciale en cours avec l’administration Trump. La Chine contrôle une grande partie de la chaîne d’approvisionnement mondiale en terres rares, essentielles à l’automobile, l’aérospatiale, les semi-conducteurs et même l’industrie militaire. En avril, les exportations de ces matériaux ont chuté de moitié.

Les États-Unis, l’Inde et l’Europe en mode panique

Face à cette crise, plusieurs acteurs internationaux haussent le ton. En mai, l’Alliance for Automotive Innovation (GM, Toyota, Volkswagen et Hyundai) a envoyé une lettre d’alerte à l’administration Trump. L’Inde, de son côté, prévoit d’envoyer une délégation de dirigeants automobiles en Chine dans les prochaines semaines pour accélérer le processus.

Frank Fannon, ex-haut fonctionnaire du département d’État américain, résume bien l’urgence : « Le moment d’agir était hier. Il faut maintenant mobiliser tout l’appareil gouvernemental pour sécuriser nos approvisionnements. »

Contenu original de auto123.

Le texte Pénurie de terres rares : des usines européennes de pièces auto obligées de fermer provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une étude réalisée par l’Association américaine des automobilistes (AAA) dresse un portrait peu reluisant de l’intérêt des consommateurs américains pour les véhicules électriques. En fait, on note que l’engouement est en baisse.

Une deuxième étude, cette fois le fruit du travail des gens chez J. D. Power, peint un portrait moins sombre.

L’étude de l’AAA

D’abord, du côté de l’AAA, les résultats démontrent que l’intérêt des Américains pour les véhicules électriques est à son plus bas niveau depuis 2019. On découvre que seulement 16 % des adultes américains ont déclaré qu’il était très probable ou probable qu’ils achètent un modèle électrique lors de leur prochaine acquisition.

À l’opposé, la proportion de gens qui mentionne que la chose est peu probable ou très peu probable est passée de 51 % à 63 % au cours des quatre dernières années.

L’intérêt des Américains pour les véhicules électriques est en baisse | Auto123.com

Il faut avouer que le contexte aux États-Unis n’encourage pas la transition électrique, avec le retrait imminent des rabais à l’achat de certains véhicules et une administration qui ne semble pas vouloir lever le petit doigt pour favoriser l’électrification.

En tout, 1128 répondants ont été questionnés en mars dernier pour ce sondage. Il y a bien sûr une marge d’erreur, mais la tendance à la baisse est néanmoins observable.

Ce que l’enquête démontre, c’est beaucoup d’incertitudes et de manque d’informations. L’AAA indique que les coûts élevés de réparation des batteries (62 %) et le prix d’achat plus élevé (59 %) des véhicules sont les deux raisons les plus citées pour ne pas envisager l’achat d’un modèle.

Une station de chargement du réseau Electrify America
Une station de chargement du réseau Electrify America | Auto123.com

D’autres répondants ont fait état de l’incapacité des VÉ à effectuer de longs trajets (57 %), une réalité qui est liée à un réseau de recharge peu développé en certains endroits aux États-Unis. Les personnes sondées soulignent entre autres l’absence de bornes de recharge publiques pratiques (56 %) et la crainte de se retrouver avec une batterie déchargée sur le bord de la route (55 %).

Ce qui est peut-être plus inquiétant, c’est l’impression que le virage électrique va bel et bien se produire. Cette impression est en perte de vitesse. En 2022, 40 % des gens croyaient que lors de la prochaine décennie, il y aurait plus de véhicules électriques que de modèles à essence. Cette proportion est passée à 23 %.

L’étude de J.D. Power

Chez J.D. Power, une étude similaire démontre que 24 % des gens se disent très susceptibles d’envisager l’achat d’un modèle tout électrique. Un autre 35 % mentionne que ça demeure une possibilité, une donnée stable, explique J.D. Power. Là aussi, on note que les gens critiquent l’infrastructure de recharge.

La différence entre les deux études, c’est que l’AAA s’adressait à tout le monde, alors que J.D. Power a sondé des gens qui sont présentement sur le marché pour l’achat d’un véhicule.

Ce qui est un peu triste, c’est que ces résultats arrivent à un moment où il n’y a jamais eu autant de véhicules électriques sur le marché.

Le Kia EV9
Le Kia EV9 | Auto123.com

Il ne faudrait pas voir ces conclusions comme une critique envers les véhicules électriques autant qu’un constat concernant le réseau de recharge, la façon dont les consommateurs sont informés à certains endroits et le manque de connaissance générale sur l’expérience au volant d’un modèle électrique.

On sent beaucoup d’inquiétudes reliées à l’ignorance des choses, à des peurs.

La transition électrique va se faire, on le répète depuis longtemps. On mentionne aussi qu’elle risque de prendre plus de temps que prévu, la nature humaine étant ce qu’elle est.

Contenu original de auto123.

Le texte L’intérêt des Américains pour les véhicules électriques est en baisse provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

S’il y a un problème qu’on ne souhaite jamais voir avec un véhicule, c’est une accélération involontaire de ce dernier. Autrement dit, alors que l’on conduit le modèle, il décide d’accélérer alors qu’on n’exerce aucune pression sur l’accélérateur.

Selon une nouvelle rapportée par le site Edmunds, certains propriétaires auraient rapporté ce problème avec leur Dodge Charger EV. Une voiture que le site a à l’essai a vécu le même problème, alors que l’un des rédacteurs de la publication a rapporté une accélération involontaire totalement inexpliquée.

Dodge Charger EV : accélérations involontaires rapportées par des propriétaires | Auto123.com

Ce dernier a déclaré avoir vu un certain nombre de témoins lumineux apparaître au tableau de bord, ainsi qu’une indication que la voiture passait en mode « faible puissance », ce qui semble être un réglage qui permet de conduire la voiture lentement en cas de défaillance majeure. En appuyant sur la pédale d’accélérateur, l’accélération était très lente, selon ce que rapporte Edmunds.

Le problème, c’est qu’en levant le pied de la pédale d’accélération, au lieu de ralentir grâce au freinage régénérateur, la voiture a continué d’accélérer, à un rythme d’environ un mile à l’heure à la seconde.

L’incident a été filmé, ce qui nous permet de bien voir ce qui se produit lorsque le problème se manifeste. Pour ralentir, le conducteur a dû appuyer sur les freins en exerçant une plus forte pression que d’habitude. Et, en relâchant le frein, la voiture a continué à accélérer jusqu’à 70 km/h, sans aucune action sur la pédale d’accélérateur.

Après avoir garé la voiture, en être débarqué et avoir ensuite repris le volant, le problème avait disparu.

De toute évidence, on parle d’un problème logiciel, mais ça demeure inquiétant.

Le site Motor1 y est allé de quelques échanges avec Stellantis, mais la compagnie y est allée d’une réponse laconique n’adressant pas vraiment la situation vécue par l’équipe d’Edmunds et certains propriétaires.

Contenu original de auto123.

Le texte Dodge Charger EV : accélérations involontaires rapportées par des propriétaires provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après des mois d’incertitude, des décisions de justice récentes aux États-Unis pourraient enfin offrir à l’industrie automobile nord-américaine une lueur d’espoir en matière de politique commerciale à long terme. Les fournisseurs, freinés dans leurs investissements, espèrent une clarification durable des règles du jeu, alors que plane déjà la révision de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) prévue pour 2026.

Une industrie en mode attente

Parmi les décisions de la justice qui pourraient aider à clarifier les choses pour les acteurs concernés, il y a notamment un jugement de la Cour du commerce international des États-Unis, rendu le 28 mai, qui a déclaré illégaux certains tarifs imposés par Donald Trump, dont ceux liés aux représailles contre le trafic de drogue. Bien que ces tarifs aient été temporairement rétablis en appel, le processus judiciaire pourrait aider à mieux définir les pièces visées par différents types de tarifs douaniers.

Dans une usine Audi au Mexique
Dans une usine Audi au Mexique | Auto123.com

Un casse-tête pour les fournisseurs

Lors d’une discussion organisée par Automotive News, plusieurs experts ont décrit un environnement d’investissement paralysé. Entre les incertitudes tarifaires, les délais de mise en marché des nouveaux modèles et les virages vers l’électrification, les fournisseurs ignorent dans quoi investir, et où.

Pour Rodrigo Contreras de Martinrea International, une entreprise canadienne, « cet élément d’incertitude doit être réglé rapidement ». Le doute sur les règles commerciales futures affecte la chaîne d’approvisionnement complète, de la fabrication des poignées de portières jusqu’aux unités de contrôle électroniques.

L’ACEUM : un rempart fragile

Si l’industrie a jusqu’ici évité le pire, c’est grâce aux exemptions prévues par l’ACEUM. Les pièces et véhicules respectant les règles de contenu régional et de main-d’œuvre peuvent toujours circuler librement sans droits de douane, ce qui a limité les hausses de prix et les ruptures de production.

Mais tout pourrait changer à partir du 1er juillet 2026, date de révision officielle de l’accord. Pour Collin Shaw, président de MEMA (qui représente les fournisseurs américains), il est crucial que « les changements apportés à l’ACEUM permettent à la chaîne d’approvisionnement de rester viable économiquement ». Selon lui, chaque pièce automobile a sa propre logique de production, parfois plus efficace au Mexique, parfois au Canada ou aux États-Unis.

Même si la voie judiciaire s’annonce longue, les experts s’entendent : la stabilité commerciale est essentielle pour restaurer la confiance dans les décisions d’affaires. Et bien que l’administration Trump voie encore les tarifs comme un outil de négociation, l’industrie espère que les règles deviendront plus prévisibles, pour enfin pouvoir planifier l’avenir de façon cohérente.

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Le texte Tarifs : vers plus de clarté pour l’industrie automobile nord-américaine ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile