Alors que les nouvelles taxes américaines sur les importations frappent l’industrie automobile mondiale, certains véhicules produits localement pourraient échapper, du moins partiellement, à cette pression tarifaire. Voici la liste complète de tous les modèles assemblés aux États-Unis en 2025.

Pourquoi cette liste est importante

La nouvelle politique tarifaire de Donald Trump impose 25 % de droits de douane sur les véhicules et composants importés, perturbant la chaîne d’approvisionnement. Si certains véhicules sont assemblés aux États-Unis, leurs composants peuvent tout de même être taxés s’ils sont d’origine étrangère. Résultat : hausse probable des prix, même pour des modèles produits localement. Le premier ministre canadien Mark Carney a aussi imposé une taxe de 25 % sur les véhicules fabriqués aux États-Unis qui ne contiennent pas 75 % de pièces d’origines nord-américaine.


Liste complète des voitures, camions et VUS assemblés aux États-Unis

Marque Modèles
Acura Integra, MDX, RDX, TLX, ZDX
BMW X3, X4/X4 M, X6, X7, XM
Buick Enclave
Cadillac CT4, CT5, Escalade/Escalade IQ, Lyriq, XT4, XT5, XT6
Chevrolet Brightdrop, Corvette, Colorado, Express, Malibu, Silverado/Silverado EV/HD, Suburban, Tahoe, Traverse
Dodge Durango
Lincoln Aviator, Corsair/Corsair Hybrid, Navigator
Ford Bronco, Escape/Escape Hybrid, Expedition, F-150/Lightning/250/350, Mustang, Ranger, Transit/e-Transit
Genesis GV70/GV70 EV
GMC Acadia, Canyon, Hummer EV, Savana, Sierra/Sierra EV/HD, Yukon/Yukon XL
Honda Accord/Accord Hybrid, Civic, CR-V/e-FCEV, Odyssey, Passport, Pilot, Ridgeline
Hyundai Ioniq 5, Santa Cruz, Santa Fe/Hybrid, Tucson
Infiniti QX60
Jeep Gladiator, Grand Cherokee/L, Grand Wagoneer/L, Wagoneer/L, Wrangler
Kia EV6, EV9, Sorento, Sportage, Telluride
Lexus ES, TX
Lucid Air, Gravity
Mazda CX-50/CX-50 Hybrid
Mercedes-Benz EQE/EQS SUV, GLE/GLE Coupé, GLS, Sprinter
Nissan Altima, Frontier, Leaf, Murano, Pathfinder, Rogue
Polestar Polestar 3
Ram 1500
Rivian R1S, R1T, Delivery
Subaru Ascent, Crosstrek, Legacy, Outback
Tesla Cybertruck, Model 3, Model S, Model X, Model Y
Toyota Camry, Corolla Cross/Hybrid, Grand Highlander/Hybrid, Highlander/Hybrid, Sequoia, Sienna, Tundra
Volkswagen Atlas/Atlas Cross Sport, ID.4 (produit au Tennessee)
Volvo EX90, S60


Et les composantes ?

Même si l’assemblage final se fait aux États-Unis, beaucoup de pièces proviennent d’autres pays. Ainsi, ces modèles peuvent quand même voir leur coût augmenter à cause des nouveaux tarifs. De plus, les perturbations logistiques pourraient freiner la production.


En résumé

Acheter un véhicule assemblé en Amérique du Nord pourrait minimiser l’impact immédiat des tarifs, mais ce n’est pas une garantie contre la hausse des prix. Cette liste vous permet d’identifier les modèles fabriqués aux États-Unis. Le gouvernement candien a demandé une liste de contenue à chaque fabricant pour établir le pourcentage de pièces nord-américaine et voir si le véhicules est conforme ou non aux règles de L’ACÉUM.

Le texte Voici tous les modèles construits aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ah, Land Rover. La fameuse marque britannique de chars d’assaut — de VUS de luxe conçus pour conquérir le volcan en éruption le plus près de chez vous, tout ça sans froisser votre plus beau costume trois pièces… Voilà une marque de véhicules dont on peut questionner la pertinence sur nos routes. Le Defender 130 ne fait rien pour dissiper cette inquiétude.

Le Defender 130 est la variante la plus longue et la plus imposante du Defender, qui existe aussi sous la forme du Defender 110, à quatre portes, et du Defender 90, qui n’en a que deux. En version 130 S, son prix de base est de 89 000 $, mais Land Rover use d’une astuce de stratégie marketing vieille comme le monde. Elle attire les gens avec cette variante de moins de 90 000 $, qui n’a pas grand-chose à offrir de bien séduisant.

La version qu’il mérite le coup d’œil est l’édition X, à 124 000 $, ou mieux encore, le Defender X-Dynamic SE, qui coûte 102 000 $. Celle-là a droit à des roues de 20 pouces, des phares à DEL signature et à une sono ambiophonique Meridian qui lui donnent tout le caractère espéré d’un camion Land Rover.

À ce prix, le Defender 130 n’est pas seulement un camion, c’est un énorme véhicule familial qui peut accueillir sept ou même huit passagers, selon comment vous le configurez. Sa forme très carrée et son empattement allongé créent beaucoup d’espace à l’arrière pour les occupants, et son toit quand même assez élevé fournit tout le dégagement nécessaire même pour la troisième rangée de sièges. Les sièges capitaine en option améliorent considérablement le confort des passagers de la deuxième rangée. L’espace de chargement est particulièrement généreux, surtout lorsque les sièges de la troisième rangée sont rabattus.

À l’avant, les sièges sont chauffants et ventilés. La conception intérieure est quand même assez jolie et raffinée. Les matériaux ont l’air durables et la technologie est assez moderne.

Au volant, l’ergonomie est vraiment étonnante. Le Defender est gros : on grimpe dans l’habitacle. La position de conduite élevée procure une bonne visibilité, ça crée une impression de sécurité, c’est rassurant. La mécanique est aussi extrêmement bien ficelée… si elle ne tombe pas en panne. Le six cylindres de 3 litres développe une puissance de 395 chevaux et un couple de 406 livres-pied. C’est du muscle. C’est une puissance qui est toujours prête à servir. La boîte à 8 rapports est vraiment bien ajustée.

Ça rend le véhicule étonnamment maniable. Sur l’autoroute, en tout cas. Ses dimensions en font un véhicule très peu pratique en ville. À la pompe aussi, on perd le sourire : on n’a pas pu descendre sous les 15 litres aux 100 kilomètres en ne faisant que de l’autoroute, et au combiné, ça tournait autour des 17 litres aux 100 kilomètres. Pour une motorisation qui se dit « hybride », c’est décevant.

Évidemment, Land Rover présente le Defender comme un véhicule prêt à visiter les dunes de sable du Sahara. Des conditions hors route extrêmes que son rouage intégral et ses modes de conduite ajustés électroniquement (y compris sa suspension) semblent conçus pour visiter sans effort.

Sauf que comme souvent dans le marché des VUS de luxe, les acheteurs ne visiteront à peu près jamais un sentier qui n’est pas asphalté. Le Defender 130, dans ce contexte, devient totalement superflu. Évidemment, s’il était moitié moins gourmand, ou moitié moins cher, peut-être qu’on aurait une opinion différente à son sujet.

Mais en 2025, il existe une liste longue comme ça de VUS et de véhicules qui peuvent accueillir toute votre famille, qui ne feront pas exploser votre tirelire… et qui ont une réputation de fiabilité autrement plus rassurante.

Le texte Land Rover Defender 130 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Généralement, lorsqu’il est question d’un derby de démolition, il met aux prises des bolides déjà destinés à la casse. Des bagnoles qui ne valent pas un rond… ou presque.

En février 1973, on a eu droit à une exception lors d’un spectacle grandiose organisé par un promoteur californien qui voyait grand. Son idée ; tenir un derby de démolition avec des voitures récentes, dont plusieurs étaient des véhicules de luxe tout neufs. Puis, inviter des pilotes de renom à travers le monde, et terminer la fête en demandant à Evel Knievel, le célèbre cascadeur reconnu pour ses sauts en moto, de bondir par-dessus 50 véhicules en montant sa célèbre Harley-Davidson XR750. Une idée géniale ou une proposition complètement folle ?

À vous d’en juger à la lecture de ce qui suit.

De gros noms

Parmi les pilotes de renom qui ont participé à la fête, on retrouvait Parnelli Jones, Bobby Unser, A. J. Foyt, mais aussi un certain Mario Andretti. Tenu au mythique Colisée de Los Angeles, l’événement a attiré 23 736 spectateurs qui avaient alors déboursé chacun huit dollars pour assister à ce spectacle peu commun.

Les sources varient sur la valeur totale des véhicules (souvent neufs ou presque neufs) présents pour le derby, mais certains affirment qu’ensemble, les 32 modèles valaient autour de 250 000 $ US. Un total de 25 000 $ était offert en bourse. Ce qui a le plus étonné, c’est la présence d’une Rolls-Royce Silver Shadow de 1969, une voiture d’une valeur très élevée même à l’époque. À l’instar des autres bolides utilisés, dont une Lincoln Continental Mark IV, une Ford LTD, une Cadillac Eldoradoet une familiale Mercury, elle avait été dépouillée de son intérieur, ses vitres avaient été retirées, comme son réservoir d’essence. En fait, un contenant de cinq gallons (moins de 20 litres) avait été placé à l’intérieur, pour éviter et minimiser les risques d’incendie avec les collisions répétées qui sont attendues avec ce genre de compétition.

La folie

Lorsque le derby a été lancé, un véhicule a rapidement été la cible de tous les autres. Vous aurez deviné que c’était la Rolls-Royce, conduite par Bobby Unser. Au cours des trois premières minutes, celui qui a connu une grande carrière dans la série Indycar avait réussi à perdre la grille de sa voiture (900 $ à l’époque) et s’était coincé dans une balle de foin, où il a été la cible de tous les autres véhicules qui s’en sont donné à cœur joie.

L’événement a même dû prendre une pause, car quelqu’un a jeté une allumette ou un briquet à l’intérieur de la Rolls-Royce qui a vu son intérieur prendre feu. On a éteint le tout avant de relancer l’événement. La folie qu’on vous dit.

Au bout de 30 minutes, deux véhicules étaient toujours fonctionnels ; la familiale Mercury, ainsi que la Ford LTD. Les deux ont tenté de s’éliminer de toutes les façons possibles avant d’en arriver au duel ultime ; une collision frontale à laquelle la familiale n’a pas survécu.

Puis, Evel Knievel s’est exécuté. Certains spectateurs ont été déçus en réalisant que le saut qu’il a réalisé au-dessus de 50 voitures regroupait en fait des modèles enchevêtrés les uns sur les autres, plutôt qu’alignés pour allonger le saut. Après sa prestation, ce dernier s’est adressé à la foule. Un article du New York Time datant du 20 février 1973 raconte la suite :

« En descendant la rampe, j’ai ressenti les souhaits et les prières de tout le monde. Je ne pense pas que quiconque à Los Angeles soit venu ici pour me voir mourir. »

Un adolescent aux cheveux bruns a mis ses mains autour de sa bouche, s’est penché vers Evel Knievel et a crié avec force :

« Tu te trompes, l’ami. Tu te trompes mortellement. »

Seulement aux États-Unis, comme le dit l’expression.

Succès ou échec ?

Ce derby, qui a assurément dû être spectaculaire, a-t-il été un succès ? Il est difficile de juger de la chose aujourd’hui. Certes, l’événement n’a peut-être pas été aussi incroyable que promis, mais ceux qui y étaient semblent avoir apprécié. En faisant le tour du Net, nous avons trouvé plusieurs informations et commentaires de gens prétendant avoir été sur place pour ce jour historique.

En général, ils en conservent un excellent souvenir. Pour un enfant qui avait 13 ans à l’époque, la journée a été mémorable.

Nous n’avons pas de difficultés à le croire.

Le texte 19 février 1973 : le derby de démolition le plus dispendieux de l’histoire provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Stellantis va mettre sa production canadienne sur pause en raison des tarifs automobile américains.

Les experts et analystes de l’industrie avaient prédit que l’imposition des tarifs de Donald Trump sur les véhicules importés aux États-Unis allait avoir des effets dévastateurs.

Une pause de deux semaines

Une première compagnie n’a pas tardé à réagir en cette première journée des tarifs de 25 %. Stellantis a annoncé qu’elle allait interrompre la production à son usine d’assemblage de Windsor, en Ontario, dès lundi prochain 7 avril. La compagnie prévoit reprendre la production deux semaines plus tard, soit le 21 avril.

L’usine de Windsor, où œuvrent 4200 travailleurs, assemble les Chrysler Grand Caravan et Chrysler Pacifica, et doit aussi s’occuper de la fabrication de la Dodge Charger Daytona (électrique et essence).

Les véhicules importés aux États-Unis sont désormais soumis à un prélèvement de 25 %, mais il convient de préciser que les modèles en provenance du Canada et du Mexique qui respectent les règles commerciales de l’ACEUM (Accord Canada–États-Unis–Mexique) seront soumis à un tarif de 25 % uniquement sur leur contenu non américain.

Voici ce que Stellantis avait à communiquer au site Automotive News :

« Les mesures immédiates que nous devons prendre comprennent l’arrêt temporaire de la production dans certaines de nos usines d’assemblage canadiennes et mexicaines, ce qui aura un impact sur plusieurs de nos installations américaines de groupes motopropulseurs et d’emboutissage qui soutiennent ces opérations. Nous interromprons temporairement la production à l’usine d’assemblage de Windsor pendant deux semaines (les 7 et 14 avril) et les opérations reprendront la semaine du 21 avril. »

Dans l’usine de Stellantis à Windsor | Auto123.com

Certains experts, comme Linda Hasenfratz, présidente exécutive de Linamar, un équipementier automobile canadien spécialisé dans l’usinage, avait mentionné que l’industrie automobile nord-américaine pourrait cesser de fonctionner une semaine du deux après l’entrée en vigueur des tarifs.

D’autres tarifs à venir?

Et l’industrie n’en est qu’au début de ses peines, car certaines pièces automobiles seront également soumises à des tarifs de 25 %. Nous serons fixés sur l’identité de ces dernières au début du mois de mai.

On peut deviner que des discussions se poursuivent en coulisse pour trouver des terrains d’entente, mais l’Administration Trump ne semble pas vouloir reculer. Si tel est le cas, une crise sans précédent pend au bout du nez de l’industrie.

Contenu original de auto123.

Le texte Tarifs : Stellantis met sur pause sa production au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Hyundai dévoile une version restylée de l’Ioniq 6 et confirme une version sportive Ioniq 6 N.

La Hyundai Ioniq 6 a toujours été un véhicule électrique intéressant, mais son design divisait les opinions. Hyundai a profité du Salon de la mobilité de Séoul (Seoul Mobility Show), en Corée du Sud, pour dévoiler une version restylée de sa berline électrique, avec un faciès avant profondément retravaillé.

Le museau de la Hyundai Ioniq 6 2026 s’affiche avec une esthétique plus affinée et agressive, surtout dans la finition N Line. Exit les phares singuliers de l’ancienne génération : Hyundai adopte désormais une signature lumineuse à DEL en deux parties, avec des phares de jour fins et des projecteurs séparés, placés plus bas sur le pare-chocs.

Hyundai Ioniq 6 2026, avant | Auto123.com
Hyundai Ioniq 6 N Line 2026, de profil
Hyundai Ioniq 6 N Line 2026, de profil | Auto123.com

Une version N Line pour 2026

Hyundai enrichit la gamme avec une version N Line qui devrait ravir les amateurs de sportivité. Inspirée de l’Elantra N, cette déclinaison intègre une calandre béante, des prises d’air plus imposantes et un bouclier arrière redessiné avec davantage d’éléments noirs. Elle se distingue aussi par des jantes à deux tons noir et argent au design plus agressif.

Hyundai Ioniq 6 2026, arrière
Hyundai Ioniq 6 2026, arrière | Auto123.com

À l’arrière, le bandeau lumineux à DEL caractéristique de l’Ioniq 6 reste, mais un nouvel aileron « ducktail » remplace l’ancien aileron double, apportant un style plus épuré et sportif.

L’Ioniq 6 N : une vraie rivale de la Tesla Model 3 Performance ?

Le plus grand événement de cette annonce reste l’arrivée de l’Ioniq 6 N, attendue pour 2026. Hyundai n’a pas encore confirmé ses spécifications techniques, mais les rumeurs évoquent une puissance de 641 chevaux, ce qui placerait le modèle en concurrence directe avec la Tesla Model 3 Performance.

Simon Loasby, responsable du design chez Hyundai, explique cette évolution :

« L’Ioniq 6 n’est plus seulement une berline électrique, mais une gamme à part entière, où chaque modèle exprime sa propre personnalité tout en respectant une vision raffinée. »

Hyundai Ioniq 6 N Line 2026, intérieur
Hyundai Ioniq 6 N Line 2026, intérieur | Auto123.com

Quelques changements dans l’habitacle

L’intérieur profite aussi de quelques améliorations, bien que discrètes. Hyundai a repensé le volant avec un nouveau design à trois branches, repositionné les commandes des vitres et ajouté de nouveaux ports USB.

Pour l’instant, Hyundai n’a pas communiqué de détails techniques sur ces nouvelles versions, mais l’attente autour de l’Ioniq 6 N promet déjà de faire croître le niveau d’anticipation dans le segment des berlines électriques sportives.

Hyundai Ioniq 6 N Line 2026, de profil
Hyundai Ioniq 6 N Line 2026, de profil | Auto123.com
Hyundai Ioniq 6 2026, de profil
Hyundai Ioniq 6 2026, de profil | Auto123.com
Hyundai Ioniq 6 N Line 2026, avant
Hyundai Ioniq 6 N Line 2026, avant | Auto123.com

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Le texte Hyundai Ioniq 6 2026 : un restylage et une version N bientôt provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le premier ministre canadien Mark Carney a rapidement réagi aux tarifs douaniers automobiles imposés par l’administration américaine, des tarifs qui sont entrés en vigueur à minuit la nuit dernière.

Le Canada impose donc un tarif de 25 % sur tous les véhicules fabriqués aux États-Unis et qui ne sont pas conformes à l’accord de libre-échange ACEUM actuel entre le Canada, les États-Unis et le Mexique.

De plus, et à l’instar de la mesure prise par les États-Unis, le Canada impose un tarif de 25 % sur les composants fabriqués aux États-Unis dans les véhicules importés qui sont conformes à l’ACEUM.

Le premier ministre Carney a ajouté que le gouvernement fédéral travaille sur un cadre qui permettra aux constructeurs automobiles d’éviter les tarifs douaniers canadiens sur les pièces automobiles, à condition que ces constructeurs continuent de produire des véhicules et des composants ici et d’investir dans l’industrie automobile canadienne.

Mark Carney a expliqué que les nouvelles mesures de son gouvernement sont conçues pour avoir « un impact maximal aux États-Unis et un impact minimal ici au Canada ».

Mise à jour

Cet après-midi, la CBC a rapporté des détails supplémentaires fournis par le cabinet du Premier ministre qui clarifient la manière dont les droits de douane sur les composants non canadiens fonctionneront. Pour citer l’exemple du Toyota RAV4, dont l’assemblage final a lieu au Canada, on considère qu’il contient 70 % de pièces fabriquées aux États-Unis ; 70 % de ce véhicule sera donc soumis à un prélèvement de 25 %.

C’est le cas des véhicules conformes à l’ACEUM, et comme environ 90 % des véhicules qui traversent entre le Canada et les États-Unis sont conformes, ce calcul s’appliquera à la grande majorité des véhicules. Seuls les 10 % de véhicules non conformes à l’ACEUM seront taxés à hauteur de 25 % de leur valeur totale.

Autre élément important – et casse-tête – pour les constructeurs automobiles : ils seront tenus d’identifier la provenance et la valeur des pièces de chaque véhicule entrant au Canada.

Suspension de la taxe de vente sur les voitures ?

Aujourd’hui, le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, s’est joint au chef du NPD (Nouveau Parti démocratique), Jagmeet Singh, pour demander la suspension de la taxe de vente fédérale sur les véhicules fabriqués au Canada. Le gouvernement libéral n’a pas encore indiqué s’il envisageait de prendre une telle mesure.

Le Cadillac Lyriq | Auto123.com

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Le texte Le Canada impose un tarif de 25 % sur les véhicules fabriqués aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Volkswagen Amérique va indiquer sur les étiquettes décrivant le prix de ses véhicules neufs les frais de douanes qui viennent d’être imposés aux modèles qui sont fabriqués à l’extérieur et importés aux États-Unis.

La compagnie a aussi confirmé qu’elle avait interrompu les transports ferroviaires de véhicules construits au Mexique vers les États-Unis. C’est ce que rapporte Automotive News, selon qui cette information a été transmise aux concessionnaires via une communication interne. Le transport par bateau depuis l’usine de Puebla, au Mexique, ainsi que de l’Europe se poursuit comme prévu.

Le constructeur a mentionné qu’il s’attendait à ce que les tarifs aient un impact sur les prix des véhicules importés du Mexique et d’Europe à partir du 3 avril. La communication interne, datée du 1er avril, indique que la production à l’usine d’assemblage de Chattanooga, au Tennessee, sera également affectée, sans préciser de quelle façon.

Dans l’usine de Volkswagen de Puebla, au Mexique | Auto123.com

Trois modèles au Mexique

Volkswagen fabrique trois modèles au Mexique, tous destinés au marché nord-américain. Il s’agit de la berline Jetta, ainsi que des VUS Taos et Tiguan, ce dernier étant le produit le plus vendu de la marque chez nos voisins.

Volkswagen n’a pas encore statué sur les augmentations précises qui toucheront chaque modèle, car elle étudie toujours la façon dont les tarifs vont impacter chacun de ses produits.

Comme l’ont fait d’autres compagnies, Volkswagen a fait le plein avant l’entrée en vigueur des tarifs, si bien qu’elle dispose d’un stock de 50 à 60 jours. C’est toutefois semblable à ce qu’elle a habituellement en réserve.

Pour le moment, tout véhicule qui va arriver de l’extérieur dans un port américain y sera retenu et ne sera pas traité immédiatement ni livré aux concessionnaires. La compagnie étudie assurément ses options. Elle prévoit avoir une réponse à offrir à la mi-avril.

À son usine du Tennessee, Volkswagen fabrique les VUS Atlas et Atlas Cross Sport, ainsi que le VUS électrique ID.4. En principe, ces modèles ne devraient pas être touchés, mais verra-t-on la compagnie répartir les frais des tarifs à travers sa gamme, afin de ne pas pénaliser certains modèles ? Ce sera à voir.

Le nouveau VUS électrique ID. Buzz et les Golf GTI et Golf R sont assemblées en Europe et assujettis aux tarifs.

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Le texte Volkswagen prévoit d’indiquer le prix des tarifs sur les étiquettes de ses véhicules aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le gouvernement canadien n’a pas tardé à réagir aux nouvelles taxes américaines imposées par Donald Trump sur l’industrie automobile. Ottawa a annoncé une taxe de 25 % sur les véhicules importés des États-Unis qui ne respectent pas les règles de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (CUSMA). Pour les véhicules conformes à cet accord, une taxe équivalente s’appliquera sur la valeur de leurs composants non canadiens.

Une exception pour les pièces détachées

Contrairement aux États-Unis, qui taxent l’ensemble des véhicules et pièces importés du Canada, Ottawa a choisi d’épargner les pièces détachées américaines destinées aux usines d’assemblage canadiennes. “Nous connaissons les avantages de notre système de production intégré,” a déclaré Mark Carney, chef du Parti libéral, lors d’une conférence de presse à Ottawa. En d’autres termes, le Canada veut éviter de pénaliser ses propres usines et maintenir la fluidité de sa chaîne d’approvisionnement.

Comment les tarifs vont s’appliquer ?

  • Véhicules non conformes au ACÉUM : Pour être conformes à l’ACÉUM une véhicule doit avoir 75 % de pièces nord-américaine. Si le véhicule est non-conforme, on applique la taxe de 25 %

  • Véhicules conformes au ACÉUM : une taxe de 25 % sera appliquée uniquement sur la valeur des composants non canadiens.

  • Pièces détachées américaines : exemptées pour éviter de perturber la production des usines canadiennes.

  • Contenu mexicain : aucun tarif supplémentaire, puisque le Mexique continue de respecter l’accord USMCA.

Sur les 670 000 véhicules américains fabriqués et exportés des États-Unis vers le Canada l’an dernier, 90 % étaient conformes à l’entente de libre échange. Ce qui veut dire qu’environ 67 000 véhicules seraient touchés par une taxe de 25 %

Un impact économique massif

Les nouvelles taxes américaines, entrées en vigueur le 3 avril à 00h01, risquent de bouleverser l’industrie automobile nord-américaine. En réaction, le gouvernement canadien estime que ses contre-mesures pourraient générer environ 8 milliards de dollars par an, qui seront réinvestis pour soutenir les travailleurs et les entreprises touchés.

“Trump met fin à 80 ans de leadership économique mondial des États-Unis. C’est une tragédie, mais aussi une nouvelle réalité,” a commenté Carney.

Des répercussions déjà visibles

Moins de 24 heures après l’annonce de Trump, les effets se font déjà sentir au Canada. L’usine Stellantis de Windsor fermera ses portes pendant au moins deux semaines à compter du 7 avril, mettant temporairement à pied des centaines de travailleurs. Aux États-Unis, Stellantis prévoit aussi de licencier près de 1 000 employés dans ses usines du Michigan et de l’Indiana.

Une stratégie à double tranchant

Alors que le Canada suit une stratégie de représailles mesurée, le secteur automobile nord-américain entre dans une période d’incertitude. Reste à voir si ces tensions commerciales provoqueront un rééquilibrage des chaînes d’approvisionnement ou une escalade qui pénalisera l’ensemble du marché.

Avec des renseignements d’Automobile News

Le texte Le Canada riposte aux tarifs automobiles américains avec une taxe de 25 % provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un événement majeur approche à grands pas chez Honda. Il s’agit du dévoilement du VUS de sa Série 0. Alors, pour titiller les acheteurs fidèles de la marque, quoi de mieux qu’une démonstration réalisée par le quadruple champion du monde de Formule 1, Max Verstappen.

Hier, cette vedette de la F1 a conduit la plus récente version de cet utilitaire expérimental lors de l’événement Red Bull Showrun x Powered by Honda présenté dans les rues de Tokyo, au Japon.

Organisée dans le cadre du Grand Prix du Japon, qui sera disputé cette fin de semaine, trois autres vedettes de la F1 ont pris part à cette démonstration : Yuki Tsunoda de Red Bull Racing, ainsi que Liam Lawson et Isack Hadjar de Racing Bulls.

En plus d’exposer une première fois cette seconde génération du prototype publiquement, cet événement rappelait les six années de collaboration de Honda et Red Bull Racing. Une période marquée par une soixantaine de victoires en F1, quatre championnats du monde des pilotes consécutifs pour Verstappen (2021, 2022, 2023, 2024) et deux championnats du monde des constructeurs (2022, 2023).

Des motifs géométriques qui cachent la nouveauté

L’utilitaire en devenir de la Série 0 a roulé au cœur de Tokyo avec un habillage original caractérisé par des motifs géométriques aux reflets lumineux. Un habillage qui exposait un profil inchangé, par rapport au prototype de première génération dévoilé au salon CES de Las Vegas, en janvier dernier. Cette silhouette serait d’ailleurs à 90 % celle du modèle de série qu’on découvrira bientôt, selon Hayato Mori, le vice-président du développement commercial et responsable de la planification des produits de Honda Canada.

Rencontré à Laval, lors d’un événement organisé pour la presse automobile locale en mars dernier, M. Mori nous avait décrit le futur modèle de série (dont le nom n’a pas encore été annoncé) avec le prototype de Las Vegas à ses côtés.

Il nous avait appris, notamment, qu’il serait dévoilé « au milieu de 2025 », ce qui ressemble à mai ou juin prochain. Parions que d’ici là, il y aura quelques autres apparitions de prototypes, lors d’autres grands événements.

D’ailleurs, le véhicule conduit par Verstappen dans la capitale japonaise affichait quelques différences par rapport au prototype du CES (que nous avons pu photographier à Laval); des différences dont M. Mori nous avait fait part.

Par exemple, des rétroviseurs de conception traditionnelle ont remplacé les petites caméras latérales sur les portières du prototype original. De plus, bien qu’aucune des photos de la démonstration tokyoïte fournies par Honda ne montre la planche de bord, un gros plan de Verstappen à bord du prototype nous permet de voir clairement la forme circulaire du volant qu’il tient. Or, le prototype de Las Vegas avait un « volant d’avion ».

Pas de volant d’avion

Lors de notre rencontre à Laval, M. Mori nous avait prévenus de ces changements. Les rétroviseurs à caméra du prototype de première génération avaient beau donner une touche futuriste au design, ils ne répondent toutefois pas aux normes de sécurité nord-américaines. Quant au volant d’avion, sa forme hétéroclite ne serait vraisemblablement pas la tasse de thé de la clientèle typique de Honda, a admis notre interlocuteur.

M. Mori nous a également appris que la forme des pare-chocs du modèle de série sera différente, là aussi, pour respecter la réglementation locale. Toutefois, ce changement n’est pas apparent sur le prototype de seconde génération montré à Tokyo, pas plus d’ailleurs que le système d’éclairage qui doit s’étaler sur l’ensemble de la partie avant du VUS, comme sur le prototype de Las Vegas. M. Mori nous a appris qu’il utilisera une soixantaine de DEL logées derrière une visière transparente, qui se partageront diverses fonctions : feux diurnes, feux de route et de croisement, clignotants et signaux d’urgence, et même l’affichage du logo de Honda.

Comme le montrent ces photos, ce « H » symbolique adoptera une forme qui remonte aux années 80, à l’époque de Soichiro Honda. Selon M. Mori, c’est une façon de signifier un nouveau départ pour la marque. D’où l’appellation « Série 0 » aussi, nom signifiant que ce VÉ et ceux qui suivront ont été créés à partir d’une feuille blanche.

Car le VUS de la Série 0 est le premier d’une nouvelle famille de VÉ de grande diffusion conçu par et pour Honda. Ces véhicules seront assemblés dans une usine de l’Ohio et le VUS sera le premier à être commercialisé. Il sera d’abord vendu sur le marché nord-américain, dès le premier semestre de 2026, puis sur d’autres marchés mondiaux, notamment au Japon et en Europe. Puis, au cours de l’automne 2026, une berline issue de la Série 0 fera également ses débuts.

L’art de préparer le terrain

Ce processus de création n’impliquait pas seulement de créer des véhicules à partir de 0. Les stratèges et créateurs de Honda ont aussi dû en apprendre davantage sur le marché des VÉ du 21e siècle, encore tourbillonnant, mais aussi sur leurs acheteurs. Le partenariat avec General Motors, qui a donné naissance au Honda Prologue et à l’Acura ZDX sert à cela aussi. D’ailleurs, la commercialisation de ces deux VÉ, proches parents respectivement du Chevrolet Blazer EV et du Cadillac Lyriq, se poursuivra même après le lancement des premiers VÉ de la Série 0, nous ont confirmé les porte-parole de Honda Canada.

Cette commercialisation ne sera sans doute pas de longue durée, si l’on se fie à des partenariats antérieurs de Honda. Ainsi, avant d’amorcer la commercialisation de la première génération de CR-V en Amérique du Nord, en 1997, le constructeur nippon avait adopté une stratégie similaire en s’associant avec Isuzu pour offrir un utilitaire appelé Honda Passport, un clone de l’Isuzu Rodeo, aux États-Unis, de 1993 à 1997.

La même stratégie a également servi avant de lancer le MDX, en 2002. De 1995 à 1999, le constructeur a vendu un modèle appelé Acura SLX aux automobilistes étatsuniens. C’était le jumeau de l’Isuzu Trooper d’alors.

Dans les deux cas, ces modèles étaient destinés à avoir une courte existence. Ils servaient avant tout à préparer le terrain pour de nouveaux produits que le constructeur n’avait jusqu’alors jamais offerts. Or, il est intéressant de constater que ni l’un ni l’autre n’a entaché l’arrivée du CR-V ou du MDX, deux modèles dont le succès, à ce jour, ne s’est jamais démenti.

Photos : Honda et Luc Gagné

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L’usine d’assemblage Stellantis de Windsor (Ontario) sera mise à l’arrêt pendant deux semaines à compter du lundi 7 avril, a annoncé mercredi soir Unifor Local 444. Cette interruption touchera les semaines du 7 et du 14 avril, et d’autres ajustements pourraient suivre dans les prochaines semaines, a prévenu le syndicat dans un message sur les réseaux sociaux.

Trump et les nouvelles taxes en cause

Si des rumeurs circulaient déjà sur une possible interruption, Unifor confirme que la décision a été principalement motivée par l’annonce des nouveaux tarifs automobiles imposés par Donald Trump. “Cette situation crée une incertitude majeure dans toute l’industrie automobile. Ce n’est pas seulement notre usine qui est affectée, mais aussi des installations aux États-Unis et au Mexique,” a déclaré le syndicat.

Des tarifs qui bouleversent l’industrie

Mercredi, le président Trump a officialisé une série de tarifs visant plusieurs pays, avec des taxes spécifiques sur l’industrie automobile qui entrent en vigueur dès jeudi. Ces nouveaux droits de douane de 25 % s’appliqueront à la valeur des composants non américains intégrés aux véhicules. Toutefois, les pièces importées sous l’accord Canada–États-Unis–Mexique (CUSMA) devraient, pour l’instant, rester exemptées de ces taxes.

Une crise à venir ?

L’incertitude plane sur l’avenir de l’industrie automobile nord-américaine, et cette fermeture temporaire de l’usine Stellantis de Windsor pourrait n’être que le début d’une série de perturbations plus larges. À suivre de près.

Avec des renseignements de CBC News

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