Le groupe Volkswagen, via ses marques Audi et Porsche, a annoncé deux rappels importants couvrant 52 958 véhicules aux États-Unis, selon les derniers rapports publiés par la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA). Ces rappels concernent des problèmes liés à l’affichage du tableau de bord et à la caméra de recul sur des modèles récents.

Défaillance du tableau de bord numérique : plus de 44 000 Audi concernées

Le rappel principal touche 44 387 véhicules Audi, incluant les modèles 2021 des SQ8, A6, A7, A8, Q7, Q8, RS6 Avant et RS7. Sur ces véhicules, le cockpit virtuel peut subir une panne d’affichage, provoquée par une défaillance interne du faisceau de câbles plats du système.Pendant la panne, les conducteurs perdent l’affichage de données essentielles : régime moteur, vitesse du véhicule, rapport engagé, heure, date et kilométrage. Cette perte d’informations peut augmenter les risques d’accident, en particulier en situation de conduite à haute vitesse ou de manœuvre complexe.

Audi a été alertée de cette situation en avril 2024, après plusieurs plaintes de clients signalant un écran noir. À la date du 24 mars 2025, la marque affirme n’avoir recensé aucun accident ni blessure lié à cette défaillance.

Une mise à jour logicielle corrective sera appliquée afin de maintenir l’affichage même si une variation mineure de la résistance de contact est détectée. Le nouveau logiciel évite le passage à un écran noir en cas de défaillance partielle du câble.

Caméra de recul inactive : plus de 8 500 Porsche Macan EV visées

Le deuxième rappel concerne 8 571 unités du Porsche Macan EV 2024-2025, en raison d’un défaut logiciel empêchant l’affichage de l’image de la caméra de recul.

En cause, un problème d’humidité qui pénètre dans le boîtier de la caméra arrière, empêchant cette dernière de sortir du mode veille. Le résultat ? Une image absente ou floue à l’écran, ce qui peut considérablement réduire la visibilité arrière et augmenter le risque de collision.

Porsche a identifié ce défaut en décembre 2024, après avoir reçu plusieurs plaintes de clients. Aucun incident ou blessure n’a été signalé à ce jour.

Les clients touchés peuvent faire reprogrammer l’unité de contrôle de la caméra de recul. Les véhicules seront aussi inspectés pour détecter d’éventuels défauts d’étanchéité du boîtier. Si nécessaire, les caméras de recul et à vision périphérique seront remplacées.

Une tendance inquiétante dans l’industrie automobile

Les problèmes liés aux technologies de caméras de recul deviennent de plus en plus fréquents, à mesure que les systèmes embarqués se complexifient. Plusieurs rappels similaires ont été enregistrés ces dernières années auprès de la NHTSA, illustrant l’importance de fiabiliser ces équipements de sécurité cruciaux.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Audi et Porsche rappellent plus de 52 000 véhicules aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

De nombreuses familles s’amuseront aujourd’hui en faisant une chasse aux cocos de Pâques. Mais pourquoi se limiter aux traditionnels nids de paille et aux lapins en chocolat caloriques pour s’offrir des surprises ? On peut transposer cette chasse à l’univers automobile puisque, depuis quelques décennies, certains constructeurs ont intégré de petits éléments de design qui ressemblent à de véritables pépites ou, si vous préférez, à des cocos de Pâques !

Des Cocos de Pâques (les anglophones emploient l’expression Easter Egg), c’est l’expression qu’emploient les designers de l’industrie automobile pour nommer ces ornements et autres fantaisies, souvent petits et discrets, qu’ils s’amusent à disposer çà et là, à l’extérieur ou à l’intérieur des véhicules qu’ils conçoivent.

Cette idée originale suscite l’engouement des passionnés et les pousse à parler du modèle qui les fait vibrer. Dans les réseaux sociaux, cette publicité gratuite, c’est de l’or en barre pour un constructeur !

D’abord chez Jeep

Le designer étatsunien Michael Santoro de Chrysler est celui à qui l’on attribue l’idée originale d’incorporer des éléments décoratifs cachés à un véhicule. Après avoir esquissé les élégantes silhouettes des berlines Chrysler Cirrus et Dodge Stratus, Santoro est muté à l’équipe de design de Jeep.

Or, c’est en développant les formes de ce qui allait devenir le Jeep Wrangler « TJ », dévoilé à Détroit en 1996, qu’il a eu l’idée de reprendre certains éléments de design connus ou évocateurs de la marque pour en faire de subtiles décorations. La plus connue de ces décorations est un profil du Willys Jeep original escaladant des rochers, qui se cache dans un tout petit coin du pare-brise.

Un phénomène qui s’est répandu

Sans le savoir, Santoro venait de créer un phénomène que plusieurs constructeurs ont alimenté par la suite. Les exemples suivants, parmi d’autres, l’illustrent bien :

  • Ram — Sous le capot du moteur de sa camionnette TRX se cache un Tyrannosaure Rex en relief dévorant un Vélociraptor, un clin d’œil amusant à la camionnette rivale de Ford : la Raptor !
  • Jaguar — L’E-Pace de Jaguar dissimule discrètement la silhouette d’un jaguar suivi de son petit sur le cadre de son pare-brise, un hommage astucieux à son statut de plus petit utilitaire de la marque.
  • Chrysler — le tapis de sol de la berline Chrysler 200 affichait une silhouette de la ville de Détroit.
  • Volvo — La boucle des ceintures de sécurité du XC90 porte une mention gravée sur son métal : Since 1959. C’est un rappel de l’année où la ceinture de sécurité à trois points d’ancrage inventée par l’ingénieur suédois Nils Bohlin est devenue un accessoire de série pour Volvo en Europe.
  • Ford — Pour souligner le 100e anniversaire de Ford, le design des blocs optiques avant de la GT40 a été conçu de sorte qu’en regardant les projecteurs de près, ont voit deux formes circulaires et, à leur gauche, une forme verticale étroite; un design qui ressemble à un « 100 » !
  • GMC — Dans le Hummer électrique, les grilles métalliques des haut-parleurs de portières affichent une carte de la Lune. C’est la Mer de la tranquillité, où Neil Armstrong a fait les premiers pas d’un homme sur l’astre céleste.
  • Mini — La marque britannique qu’a fait renaître BMW exploite à merveille ce concept, ne serait-ce qu’avec les feux arrière de ses différents modèles, qui reproduisent à merveille l’Union Jack.
  • Jeep — Jeep demeure tout naturellement le champion dans ce domaine. Cette marque a appliqué le concept imaginé par Santiro à plusieurs de ses modèles, à commencer par le petit Renegade qui cachait, notamment, une silhouette d’un Willys Jeep sur ses roues, un sasquatch sur son vitrage et une araignée près du bouchon de réservoir. D’autres modèles cachent d’autres animaux miniatures, des cartes topographiques ou même des montres emblématiques.

Au tour d’Opel

Aujourd’hui, c’est au tour d’Opel d’emboîter le pas. Dans un communiqué publié cette semaine, la marque allemande invite ses clients et passionnés à partir à la découverte de petits requins subtilement dissimulés par ses designers dans le nouvel utilitaire Grandland et bientôt dans le Frontera et d’autres modèles, promet le constructeur.

On pourrait dire que la boucle est bouclée. En effet, Stellantis, le consortium qui fabrique les produits Opel, possède désormais également la marque Jeep. Or, d’où vient l’idée originale des cocos de Pâques automobiles ?

Photos : Stellantis et archives LG

Le texte Que diriez-vous d’une chasse aux cocos de Pâques automobiles ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le constructeur chinois Chery célèbre un nouveau jalon de son histoire, aussi courte que comblée. Hier, le premier modèle de production de Lepas, sa nouvelle marque, a été présenté à la presse locale. Appelé L8, cet utilitaire de taille moyenne n’est toutefois pas destiné aux automobilistes chinois.

Au moment d’annoncer le lancement de cette énième marque en octobre dernier, lors du second Sommet international des utilisateurs de Chery à Wuhu, Zhu Shaodong, le chef de la direction de la marque Chery et vice-président de Chery International, a décrit la vocation internationale qu’elle aura. Il l’a d’ailleurs qualifiée « d’initiative stratégique clé de Chery International pour conquérir des parts de marché et séduire une élite urbaine aisée, charismatique et fortunée » dans les marchés où les produits Lepas seront exportés.

Puisque ces véhicules se retrouveront dans différents pays autres que la Chine, les consommateurs de la plus grande puissance économique du monde n’entendront sans doute guère parler de Lepas.

De toute façon, avec un porte-folio de marques déjà très garni comme celui de Chery, il y a de quoi perdre son latin ! La marque Lepas s’ajoute à Chery, Exeed, Jetour, Omoda, Jaecoo, iCar, Kaiyi, Luxeed, Soueast et bientôt Freelander vraisemblablement.

Ce ne serait pas la dernière marque

Mais n’allez surtout pas croire qu’il s’agit de l’ultime marque que lancera Chery, même si « lepas » signifie « dernier » en malaisien. La presse spécialisée chinoise affirme que ce constructeur n’en a pas fini avec les nouveautés. Quant au nom étrange dont on l’a affublée, un communiqué publié aujourd’hui emploie un langage ampoulé pour expliquer qu’il s’inspire des mots « LEap » (bond en anglais) et « PASsion » pour symboliser « le dynamisme et la vitalité tout en offrant un équilibre d’élégance et de ferveur ».

Comme dirait Gaston Lagaffe : M’enfin !

On ne sait guère plus de choses au sujet de Lepas et de sa future gamme, sinon que ses modèles utiliseront des motorisations thermiques, hybrides branchables et électriques communes aux autres véhicules que produit Chery.

Déjà un géant

Fondé en 1997, le groupe Chery est apparu pour la première fois dans la prestigieuse liste Fortune Global 500, au 385e rang, en août 2024. Cela a placé Chery devant Suzuki (406e rang), Paccar (441e), Mazda (474e) et Subaru (495e).

L’année dernière, Chery est également devenu le premier exportateur chinois de véhicules à moteur, en plus de se retrouver parmi les quatre plus grands constructeurs du pays. En 2024, ses ventes ont d’ailleurs bondi de 1,9 à 2,6 millions d’unités.

Chery a déjà des assises en matière de production hors de son pays d’origine. Sa première usine extraterritoriale a été inaugurée près de Sao Paulo, au Brésil, en septembre 2014.

Les usines se multiplient

Le conglomérat multiplie également les partenariats avec d’autres entreprises. Par exemple, la société PT Handal Indonesia Motor assemble ses véhicules à partir de « kits » pour le marché indonésien. De plus, l’année dernière, une première présence de Chery en sol européen s’est concrétisée grâce au partenariat établi avec la société catalane Ebro EV Motors. Ce nouveau constructeur, qui a racheté l’usine barcelonaise ayant appartenu à Nissan de 1983 à 2021, y fait renaître la marque espagnole Ebro. En décembre dernier, cette usine a d’ailleurs produit ses premiers modèles de série, les Ebro s700 et s800, deux clones de produits Chery.

Mais ça ne s’arrête pas là, car le constructeur qui a déjà des installations en Malaisie compte les développer considérablement. L’an dernier, il a aussi annoncé la construction d’un autre complexe de production, celui à Samsun, en Turquie, qui produira des véhicules électriques pour l’Europe et l’Asie centrale. Enfin, on attend maintenant de savoir dans quel État mexicain Chery (marque renommée Chirey dans ce pays) choisira bientôt pour construire une autre usine d’assemblage.

En somme, tranquillement, ce nouveau géant de l’industrie mondiale place ses pions pour mieux desservir les marchés les plus attrayants de la planète.

Photos : Chery

Le texte Chery lance encore une nouvelle marque, mais elle n’est pas pour les Chinois provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le gouvernement canadien a annoncé une série de mesures pour protéger son industrie automobile. François-Philippe Champagne, ministre fédéral des Finances, a confirmé cette semaine que les constructeurs qui continuent à produire des véhicules au Canada bénéficieront d’une exemption aux contre-mesures tarifaires instaurées en réponse aux taxes américaines.

Des exemptions conditionnelles à l’engagement local

Les entreprises automobiles pourront importer un certain nombre de véhicules assemblés aux États-Unis — à condition qu’ils respectent les règles de contenu nord-américain prévues dans l’accord ACÉUM (ancien ALENA). Toutefois, si un constructeur réduit ses investissements ou sa production sur le sol canadien, le nombre de véhicules exempts de tarifs sera automatiquement diminué.

Des tensions croissantes dans l’industrie

Depuis le 3 avril, des tarifs de 25 % sont imposés sur les importations automobiles vers les États-Unis. En riposte, le Canada a instauré des droits similaires sur les véhicules Américaines importés au pays. Le premier ministre canadien Mark Carney a ensuite minimisé la possibilité que les droits de douane sur les pièces automobiles (prévus pour entrer en vigueur au plus tard le 3 mai) soient appliqués, citant ses discussions avec des dirigeants de l’industrie.

Le président américain a également concédé la semaine dernière un allègement partiel pour les véhicules produits selon les termes de l’ACÉUM.

François-Philippe Champagne, ministre fédéral des Finances
François-Philippe Champagne, ministre fédéral des Finances | Auto123.com

La situation a déjà provoqué des répercussions concrètes : licenciements temporaires, incertitudes sur les chaînes d’assemblage et pressions accrues sur les fournisseurs. Les constructeurs de Détroit — Ford, GM et Stellantis — multiplient les interventions à Washington, alors que Donald Trump envisage une nouvelle pause dans l’application de ses tarifs.

Un soutien concret aux entreprises canadiennes

François-Philippe Champagne a aussi annoncé une série d’aides aux entreprises canadiennes touchées par ce bras de fer commercial. Objectif : leur permettre d’adapter leurs chaînes d’approvisionnement et de privilégier les fournisseurs locaux.

Parmi les mesures, une exemption temporaire de six mois sur certains produits américains utilisés dans la fabrication canadienne, la transformation alimentaire ou les secteurs de la santé, de la sécurité publique et de la défense. Le ministre a aussi confirmé que le programme de prêts tarifaires pour les grandes entreprises, annoncé en mars, est désormais ouvert aux demandes.

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Le texte Des exemptions tarifaires pour les constructeurs qui restent au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Tesla fait face à une nouvelle tempête judiciaire : une plainte en recours collectif a été déposée aux États-Unis, accusant le constructeur de manipuler les compteurs kilométriques de ses véhicules électriques afin de raccourcir artificiellement la durée de la garantie. Une manœuvre qui permettrait à l’entreprise dirigée par Elon Musk d’éviter des réparations coûteuses.

Le plaignant, Nyree Hinton, résidant à Los Angeles, affirme que le compteur de sa Tesla Model Y 2020 — achetée en décembre 2022 avec 36 772 miles au compteur — affiche un marquage supérieur à celui réellement parcouru. Il estime que le compteur fonctionne au moins 15 % plus vite que la normale, s’appuyant sur ses habitudes de conduite et ses autres véhicules.

Jusqu’à 72 miles par jour… en roulant 20

Selon Hinton, le système affichait jusqu’à 72 miles (116 km) parcourus en une journée, alors qu’il n’en avait conduit qu’environ 20 (32 km). Résultat : sa garantie de base, limitée à 50 000 miles, aurait expiré prématurément. Il s’est ainsi retrouvé avec une facture de 10 000 $ pour la réparation de la suspension, qu’il pensait couverte par Tesla.

La plainte avance que Tesla lie ses garanties et limites de kilométrage à des relevés gonflés basés sur la consommation d’énergie, le comportement du conducteur et des « algorithmes prédictifs », plutôt que sur les distances réellement parcourues.

Le Tesla Model Y
Le Tesla Model Y | Auto123.com

Un recours pour plus d’un million de véhicules en Californie ?

Dans sa plainte, Hinton réclame des dommages compensatoires et punitifs au nom des conducteurs californiens, une action qui pourrait concerner plus d’un million de véhicules Tesla. L’affaire a été transférée ce mois-ci du tribunal de l’État de la Californie à la cour fédérale de Los Angeles.

Tesla n’a pas répondu aux demandes de commentaires, mais a nié toutes les allégations dans les documents judiciaires. L’entreprise d’Austin, au Texas, ne dispose pas de service officiel de relations médias.

Un historique de litiges similaires

Ce n’est pas la première fois que Tesla se retrouve devant les tribunaux pour des pratiques jugées trompeuses. En 2024, un juge fédéral d’Oakland avait statué que des conducteurs accusant Tesla d’exagérer l’autonomie de ses véhicules devaient poursuivre individuellement, plutôt qu’en recours collectif.

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Le texte Tesla accusée d’accélérer les odomètres de ses véhicules pour limiter les réparations sous garantie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Au Japon, Subaru équipe son nouveau Forester 2025 d’un coussin gonflable extérieur.

La sécurité automobile a bien évolué depuis l’époque des tableaux de bord en acier et des ceintures optionnelles. Pourtant, malgré tous les systèmes d’assistance embarqués, aucun conducteur ne souhaite être impliqué dans une collision. Et quand cela se produit, les coussins gonflables demeurent l’un des moyens les plus efficaces pour limiter les blessures.

C’est dans cette optique que Subaru introduit un tout nouveau coussin gonflable extérieur, spécialement conçu pour protéger les cyclistes en cas d’impact. Installé sur le nouveau Forester 2025 réservé au marché japonais, ce système inédit est une évolution d’une première génération de coussins gonflables pour piétons lancée par Subaru en 2016.

D’un coussin pour piétons à une solution pour cyclistes

Dès 2016, Subaru avait intégré un coussin gonflable pour piétons sur plusieurs de ses modèles comme l’Impreza, le Crosstrek ou la WRX. Ce coussin se déployait à la base du pare-brise, au-dessus du capot, afin d’amortir la tête d’un piéton projeté sur le véhicule.

Le Subaru Forester 2025, avec le coussin déployé
Le Subaru Forester 2025, avec le coussin déployé | Auto123.com

Mais les cyclistes, souvent projetés plus haut et à des angles différents, n’étaient pas aussi bien protégés. Subaru a donc repensé son système pour qu’il s’étende désormais sur les côtés du pare-brise, protégeant ainsi le cycliste des montants latéraux (piliers A), des zones très rigides du véhicule.

De plus, la manière dont les panneaux supérieurs et inférieurs du coussin sont fixés a été revue pour maintenir l’efficacité de l’ensemble, qu’il s’agisse d’un piéton ou d’un cycliste.

Subaru affirme qu’il s’agit du premier coussin gonflable de ce type au monde. Et il est certes encourageant de voir un constructeur prendre l’initiative d’intégrer directement ce type de protection aux véhicules, qui ne dépend pas des équipements personnels du cycliste.

Pas encore en Amérique du Nord

Pour l’instant, ce coussin gonflable extérieur est réservé au Forester vendu au Japon. La division américaine de Subaru n’a pas encore confirmé s’il sera offert sur les versions nord-américaines à l’avenir.

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Le texte Le Subaru Forester 2025 proposé au Japon protège les cyclistes avec un coussin gonflable extérieur provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

En 1955, trois jeunes chefs scouts quittent São Paulo, au Brésil à bord d’un Willys Jeep CJ-3B. Ils s’en vont au Canada prendre part au jamboree mondial, pour ensuite prolonger leur aventure jusqu’en Alaska. C’est l’Operação Abacaxi — l’opération Ananas. Dans un communiqué publié il y a quelques jours, la filiale brésilienne de Stellantis rappelle cet incroyable périple réalisé à travers les trois Amériques, il y a 70 ans.

Les protagonistes de cette aventure habitent tous à São Paulo depuis quelques années, mais aucun n’est d’origine brésilienne. L’initiateur du projet, Hugo Vidal, est un Uruguayen de 22 ans et il habite cette ville depuis huit ans. Pour sa part, Charles Downey, un Britannique du même âge, a vécu à São Paulo presque toute sa vie. Le Tchèque Jan Stebly, enfin, a 20 ans et il est arrivé dans ce pays alors qu’il n’en avait que six.

Le premier travaille au département des ventes d’un concessionnaire Willys, le second est stagiaire à l’administration d’une fabrique de cigarettes et le troisième est toujours aux études. Mais tous trois ont un point en commun : leur rôle de chefs scouts au sein du grupo escoteiro Carajás (au Québec, aujourd’hui, on dirait un animateur).

Première destination : le 8e jamboree scout

Vidal a imaginé cette expédition en 1954, mais des contraintes budgétaires et techniques ont empêché sa réalisation. L’année suivante leur donne cependant une justification en or pour relancer le projet : le huitième jamboree mondial. Pour la première fois, le Mouvement scout organise ce rassemblement international ayant lieu tous les quatre ans hors de l’Europe. Cet événement qui attirera plus de 11 000 participants à Niagara-on-the-Lake, en Ontario, aura lieu du 18 au 28 août 1955.

Il n’en faut pas plus pour que les trois amis redonnent vie au projet. Il faut cependant trouver un véhicule et remplir la cagnotte, car elle est vide. Vidal se tourne alors vers son patron : J. B. Versteg. Actionnaire de Willys Overland do Brasil, il est propriétaire d’Agromotor S. A., le concessionnaire de la marque à São Paulo. Il est aussi un ancien scout. Fidèle à son engagement, il décide d’offrir un Jeep CJ-3B 1954 au trio. Il n’est pas neuf, mais il fera l’affaire.

Par ailleurs, pour amasser les quelque 2 000 $ dont le trio a besoin, grâce à Versteg, ils obtiennent du fabricant d’huile moteur Royal Windsor (dont il est le distributeur local) et d’une vingtaine d’équipementiers brésiliens membres d’un regroupement des contributions financières en échange de l’utilisation de leurs produits sur le 4×4 en plus, naturellement, d’afficher leurs marques de commerce sur sa carrosserie. Ces entreprises espèrent ainsi faire rayonner les produits automobiles brésiliens à l’étranger.

Avant le départ, le CJ-3B est modifié pour recevoir deux réservoirs d’essence additionnels de 30 litres, une sellerie spéciale, un toit rigide en acier (gracieuseté d’un des équipementiers), un réservoir d’eau de 60 litres et une suspension renforcée permettant de hausser la capacité de charge de 750 à 2 000 kg. Les roues sont chaussées de pneus pour la boue, puis on installe un porte-bagages et un support pour deux pneus de rechange.

L’ananas : une pointe d’humour

L’ananas joue un rôle symbolique pour les trois aventuriers, qui entrevoient un voyage qui ne sera pas de tout repos. En 1955, la Panamericana, cette route dont on parle dans cette région depuis 1923 et qui doit relier les trois Amériques, du sud de l’Argentine jusqu’en Alaska, est loin d’être terminée. Les trois aventuriers savent qu’ils devront traverser certaines régions où il n’y a même pas de route. D’ailleurs, aujourd’hui encore, cette route est toujours inexistante sur un peu plus d’une centaine de kilomètres entre le Panama et la Colombie !

Voilà pourquoi, avec un brin d’humour, Hugo, Charles et Jan baptisent leur projet « opération Ananas ». Ils ont même fait peindre leur Jeep en vert et jaune, comme ce fruit. Il faut savoir que, dans la langue populaire des Brésiliens, « ananas » équivaut au terme « citron » que nous employons parfois pour désigner un objet de piètre qualité ou un projet à l’avenir incertain.

Deuxième destination : l’Alaska

Bref, le trio quitte São Paulo le 1er avril 1955 et arrive à Niagara-on-the-Lake le 18 août. Puis, au terme de leur séjour ontarien, ils décident de prolonger leur périple jusqu’à Fairbanks, en Alaska, seconde destination qu’ils atteignent au milieu de novembre, comme le relate le Daily News-Miner, quotidien de cette ville située au nord du 64e parallèle, dans son édition du 15 novembre 1955.

À leur retour au Brésil, le 14 avril 1956, ils sont accueillis en héros par le gouverneur de São Paulo. Ils ont alors parcouru 72 985 kilomètres à travers près d’une vingtaine de pays sous la pluie, la neige ou le soleil, tantôt par une chaleur accablante, tantôt dans un froid glacial.

L’expédition coûte finalement 5 000 $ environ et leur fidèle Jeep réussit à tenir le coup tout au long du voyage, même si les trois aventuriers ont dû à plus d’une occasion le faire bouger en poussant ou en tirant. Certaines circonstances prévues et imprévues les ont aussi contraints à franchir certaines étapes du voyage à bord d’embarcations, en train, en bateau et même en avion. Mais au terme de cette aventure, ils ne recensent qu’une cinquantaine de crevaisons et neuf pneus usés. Mieux encore, ils ont subi une seule panne d’essence : en traversant le tunnel Lincoln, à New York !

Fait à noter, Hugo Vidal, dernier survivant du trio, relate cette aventure dans un livre bilingue (portugais/anglais) illustré avec une centaine de photos. Intitulé Flashes de uma aventura — Flashes of an adventure, il a été publié en août 2018.

Photos : Stellantis et Hugo Vidal

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Toyota Motor Corp. envisage de relocaliser une partie de la production du prochain RAV4 compact aux États-Unis, selon trois sources proches du dossier. Cette décision viserait à atténuer l’impact des tarifs de 25 % imposés par l’administration Trump sur les véhicules importés et à stabiliser les coûts liés à la fluctuation du yen.

Une décision qui affecte lourdement le Canada

Le RAV4, véhicule le plus vendu aux États-Unis en 2024 avec plus de 475 000 unités écoulées, est actuellement assemblé au Kentucky, au Canada et au Japon. Toyota prévoyait initialement de produire la prochaine génération (2026) uniquement au Canada et au Japon. Toutefois, l’entreprise réévalue cette stratégie pour inclure son usine du Kentucky, en raison d’une demande anticipée supérieure à l’offre.

Une production américaine dès 2027 ?

Selon l’une des sources, si Toyota confirme ce plan, l’assemblage du nouveau RAV4 au Kentucky pourrait commencer dès 2027. Bien que les décisions ne soient pas encore définitives, une telle transition nécessite une planification à long terme, notamment pour reconfigurer les installations existantes et adapter les chaînes d’approvisionnement. Toyota a réagi sobrement à ces spéculations : « Nous étudions en permanence des moyens d’optimiser notre production pour mieux servir nos clients et offrir une stabilité d’emploi à nos collaborateurs », a déclaré le constructeur dans un communiqué transmis à Reuters. « Nous n’avons rien à annoncer pour le moment. »

Maintien des opérations au Canada

Peu importe l’issue du projet au Kentucky, les sources s’accordent à dire que Toyota maintiendra sa production au Canada. En 2024, l’entreprise a fabriqué près de 1,3 million de véhicules aux États-Unis, soit plus de la moitié de ses ventes locales. Elle exploite 11 usines sur le territoire américain, incluant des sites de fabrication de pièces.

Une réponse mesurée face aux nouveaux tarifs

Malgré la pression grandissante, Toyota a indiqué ce mois-ci vouloir maintenir ses opérations habituelles et réduire ses coûts fixes, sans pour autant envisager une hausse immédiate des prix.

Toyota n’est pas seule à adapter sa stratégie. Honda prévoit de produire la prochaine Civic hybride en Indiana plutôt qu’au Mexique, tandis que Nissan réduira sa production au Japon de 13 000 véhicules d’ici juillet pour éviter les droits de douane.

Pressions politiques et discussions bilatérales

Face aux préoccupations des constructeurs, Donald Trump a récemment évoqué une révision possible des tarifs douaniers, reconnaissant que les manufacturiers avaient « besoin d’un peu de temps ». Le principal négociateur commercial japonais, Ryosei Akazawa, s’est entretenu à ce sujet avec Trump à Washington, laissant entrevoir des avancées dans les discussions bilatérales.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Toyota pourrait produire davantage de RAV4 aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dans un contexte économique secoué par les politiques protectionnistes américaines, Honda s’apprête à opérer un virage majeur dans sa stratégie industrielle. Selon le quotidien Nikkei Asia, le constructeur japonais envisage d’augmenter de 30 % sa production de véhicules aux États-Unis d’ici deux à trois ans, dans le but de protéger ses activités des tarifs douaniers punitifs de 25 % annoncés par l’administration Trump sur les véhicules et pièces importés.

L’objectif ? Fabriquer jusqu’à 90 % des véhicules vendus sur le sol américain… directement aux États-Unis. Un geste fort qui illustre bien l’ampleur des changements que le constructeur est prêt à entreprendre.

Le Honda CR-V
Le Honda CR-V | Auto123.com

Fin de la dépendance à l’ALENA et à l’ACÉUM

Jusqu’ici, Honda profitait pleinement des accords de libre-échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. Grâce à l’ACÉUM (successeur de l’ALENA), Honda produisait une partie de ses CR-V et Civic au Canada (Alliston, Ontario), et importait les HR-V et Acura ADX depuis l’usine mexicaine de Celaya, où les coûts de main-d’œuvre sont plus bas.

Mais avec la remise en question de ces mécanismes par la politique protectionniste américaine, Honda aurait décidé de relocaliser la production des CR-V du Canada vers les États-Unis, tout comme celle du HR-V qui quitterait le Mexique. Une opération progressive, étalée sur environ deux ans, incluant aussi des ajustements dans la chaîne d’approvisionnement des pièces.

Honda Canada confirme pour sa part que l’usine d’Alliston restera productive à 100 % dans un proche avenir et que les 4200 emplois ne sont pas menacés.

Éviter une facture de 4,57 milliards USD par an

Selon Nikkei, Honda aurait évalué à 4,57 milliards USD par an le coût potentiel des tarifs douaniers de Trump. Même si les coûts de production sont plus élevés aux États-Unis, cette réorganisation permettrait de limiter les impacts financiers sur le long terme, tout en renforçant sa base industrielle américaine.

Le Honda Heritage Center à Marysville, en Ohio
Le Honda Heritage Center à Marysville, en Ohio | Auto123.com

Une implantation américaine bien rodée

Honda n’arrive pas en terrain inconnu. En 2023, 70 % des 1,5 million de véhicules vendus aux États-Unis par le constructeur y ont été fabriqués localement.

Honda possède quatre usines majeures aux États-Unis, dont Marysville (Ohio), où l’Accord, l’Acura TLX et l’Integra sont assemblées. À East Liberty, on produit les CR-V et Acura MDX/RDX, tandis que Lincoln (Alabama) accueille les Odyssey, Passport, Pilot et Ridgeline. À Greensburg (Indiana), ce sont les Civic Hatchback et CR-V qui sortent des chaînes.

Certaines versions, comme le Ridgeline Trailsport assemblé en Alabama, proposent un contenu nord-américain de 75 % selon les données de la NHTSA (AALA).

Alors que Donald Trump envisage une pause dans la mise en œuvre des tarifs automobiles, Honda ne prend aucun risque. Comme le rappelle l’analyste Daniel Ives de Wedbush Securities, ce genre de décision industrielle ne se prend ni à la légère ni du jour au lendemain.

Le logo Honda, au Salon de l'auto de Chicago 2025
Le logo Honda, au Salon de l’auto de Chicago 2025 | Auto123.com

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Le texte Honda recentre sa production aux États-Unis pour éviter les tarifs provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les tarifs de l’administration américaine continuent de faire des dommages à travers l’industrie. L’une des dernières victimes est le Mazda CX-50, un des modèles les plus populaires de la marque au Canada.

En raison des contre-tarifs qui ont été levés par le Canada concernant les modèles construits aux États-Unis et importés au pays, Mazda prévoit de mettre sur pause l’assemblage de CX-50 destinés au marché canadien.

Mazda Canada dispose d’un stock de véhicules, mais ça demeure limité.

Le VUS est assemblé à l’usine Mazda de Huntsville, en Alabama. Le temps d’étudier l’impact des tarifs américains et des contre-tarifs canadiens, la production sera stoppée.

Un des premiers Mazda CX-50 à sortir de l'usine Mazda Toyota en Alabama, en 2022
Un des premiers Mazda CX-50 à sortir de l’usine Mazda Toyota en Alabama, en 2022 | Auto123.com

Pour le moment, Mazda n’indique pas combien de temps la pause va durer. Honnêtement, probablement que la compagnie ne le sait pas elle-même, étant donné l’imprévisibilité de l’administration américaine.

Ce qui est clair, c’est que plus la situation des tarifs dure longtemps, plus les ventes canadiennes de modèles vont être affectées. De fait, c’est toute l’industrie automobile canadienne qui est sur le qui-vive.

Il est intéressant de savoir que Mazda a vendu 10 759 versions du CX-50 au pays l’an dernier, des modèles qui ont tous été assemblés en Alabama.

La pause va aussi affecter l’usine américaine de Mazda, car la production canadienne du CX-50 a représenté 12,2 % de toutes les versions du modèle construites en 2024.

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Le texte Tarifs : Mazda suspend la production de CX-50 destinés au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile