Ford doit procéder au rappel de quelque 150 000 véhicules en Amérique du Nord en raison d’un problème avec les freins. Les modèles touchés sont la camionnette F-150 de l’année 2017, ainsi que les VUS Ford Expedition et Lincoln Navigator des années 2017 et 2018.

Au Canada, 13 875 véhicules sont visés par la campagne.

Il est à noter que le rappel concerne des modèles équipés du moteur V6 EcoBoost de 3,5 litres.

Ford Expedition Platinum 2017
Ford Expedition Platinum 2017 | Auto123.com

Le problème

Sur certains véhicules, du liquide de freins pourrait fuir du maître cylindres de frein et se retrouver dans le système de servofrein. Une réduction de la capacité de freinage pourrait en résulter.

Évidemment, un véhicule qui perd de la force de freinage représente un danger pour ses occupants, mais aussi pour les autres usagers de la route.

La solution

Ford va aviser les propriétaires par la poste et les inviter à se rendre à l’atelier afin qu’un technicien procède au remplacement du maître-cylindre. Au besoin, le système de servodirection sera aussi changé, s’il a été contaminé, on le devine.

Si le problème survient, un message pourrait apparaître au tableau de bord. Les propriétaires voudront aussi porter une attention particulière à la sensation de freinage. Si cette dernière est spongieuse, c’est le signe que quelque chose pourrait clocher.

Lincoln Navigator 2018
Lincoln Navigator 2018 | Auto123.com

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Lors de son évènement Next-Gen Hybrid System Tech Day, Hyundai a levé le voile sur son tout nouveau groupe motopropulseur hybride. Cette technologie de prochaine génération repose sur une transmission à deux moteurs, une première pour la marque, et vise à améliorer significativement l’économie de carburant tout en renforçant les performances globales des véhicules.

Deux moteurs électriques pour doubler l’efficacité

Le nouveau système combine deux moteurs électriques intégrés à la transmission. Le P1 s’occupe du démarrage du moteur thermique et de la génération d’énergie, tandis que le P2 assure la propulsion du véhicule ainsi que la récupération d’énergie au freinage. Cette architecture permet une amélioration de 45 % de l’économie de carburant et une hausse de 19 % de la puissance maximale par rapport aux moteurs à combustion de catégorie équivalente.

Un Palisade hybride de 329 chevaux pour ouvrir la marche

Le premier modèle à recevoir ce système est le Hyundai Palisade hybride qui est équipé d’un 4-cylindres turbo de 2,5 litres. Il développe 329 chevaux et un couple de 339 lb-pi, avec une consommation combinée de seulement 7,1 litres/100 km. Par rapport au même moteur, mais pour la version à essence uniquement, le couple grimpe de 9 %, tout en offrant une efficacité énergétique impressionnante de 14,1 km/litre.

Le système promet une amélioration de 45 % de l’efficacité énergétique et des performances accrues.
Le système promet une amélioration de 45 % de l’efficacité énergétique et des performances accrues. | Auto123.com

Une transmission intelligente au cœur du système

Grâce à la logique Active Shift Control, le moteur P1 permet d’optimiser les passages de rapports et de fluidifier les transitions entre les modes électrique et thermique. Promesse de Hyundai, ce système intelligent renforce également l’agrément de conduite et la réactivité du groupe motopropulseur.

Des technologies d’électrification avancées pour la gamme complète

Hyundai a également développé toute une suite de technologies embarquées pour maximiser le comportement dynamique et le confort :

  • • e-AWD (transmission intégrale électrique)
  • • e-VMC 2.0 (contrôle de mouvement du véhicule)
  • • e-Handling 2.0
  • • e-EHA 2.0 (aide à l’évitement électrifié)
  • • e-Ride 2.0 (optimisation du confort de roulement)

V2L et Stay Mode : des fonctionnalités pour le quotidien

Le système intègre également des fonctions pratiques comme le Stay Mode, qui permet au véhicule de maintenir la climatisation et les systèmes multimédias activés pendant une heure à l’arrêt, uniquement grâce à la batterie. La fonction V2L (Vehicle-to-Load) autorise quant à elle jusqu’à 3,6 kW d’alimentation pour des appareils externes, même lorsque le moteur est coupé.

Des technologies bientôt déployées chez Kia et Genesis

Hyundai prévoit de déployer ce nouveau système hybride dans plusieurs futurs modèles Hyundai et Kia, couvrant les segments compact, intermédiaire, pleine grandeur et luxe. Le nombre de groupes motopropulseurs hybrides du conglomérat passera ainsi de trois à cinq, avec la production du Palisade hybride déjà en cours. Une version à propulsion du 4-cylindres hybride de 2,5 litres est prévue pour 2026, qui sera utilisée dans des modèles Hyundai et éventuellement dnas des modèles Genesis.

Hyundai dévoile une motorisation hybride à deux moteurs | Auto123.com
Hyundai dévoile une motorisation hybride à deux moteurs | Auto123.com

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Porsche Canada a confirmé l’ouverture en juin 2025 de son tout premier centre d’expérience Porsche au Canada, à Pickering, en banlieue de Toronto. Il s’agira du 10e centre de ce type dans le monde et du troisième en Amérique du Nord, après Los Angeles et Atlanta.

Un complexe dédié à la performance et à l’innovation

Implanté sur un terrain de 20 acres (environ 8 hectares), le centre d’expérience Porsche de Toronto proposera aux visiteurs une expérience de conduite immersive et encadrée par des instructeurs certifiés, accessible toute l’année. Le circuit de deux kilomètres, conçu avec des références à des sections mythiques comme le virage tire-bouchon de Laguna Seca, le Carrousel du Nürburgring et les Esses de Porsche au circuit du Mans, se divise en quatre modules :

  • • Circuit technique
  • • Zone dynamique
  • • Piste basse d’adhérence
  • • Anneau de dérapage à faible friction

Les visiteurs pourront piloter une gamme de modèles Porsche deux à quatre portes récents.
Les visiteurs pourront piloter une gamme de modèles Porsche deux à quatre portes récents. | Auto123.com

Une offre d’expériences sur mesure

Les visiteurs pourront piloter une vaste gamme de modèles Porsche à deux et à quatre portes. Les prix varient de 140 $ pour un tour de piste avec un pilote pour vivre une expérience à 850 $ pour une séance de 90 minutes avec instructeur privé.

Des programmes sur mesure sont également proposés pour les groupes ou événements pour entreprises.

Et bonne nouvelle pour les nouveaux propriétaires canadiens : tout client ayant pris livraison d’un véhicule Porsche neuf à partir du 1er janvier 2025 recevra une invitation gratuite pour une séance de 90 minutes avec un instructeur Porsche, dans un véhicule équivalent à celui qu’il a acheté. Cette offre est valide pendant deux ans après la réception de l’invitation.

Le nouveau Porsche Experience Centre Toronto
Le nouveau Porsche Experience Centre Toronto | Auto123.com

Des simulateurs, du café… et une touche locale

Hors piste, le Centre d’expérience Porsche de Toronto proposera cinq simulateurs de course, permettant de s’initier virtuellement aux circuits internationaux.

L’expérience est complétée par un café artisanal, une boutique Porsche Lifestyle avec vêtements, accessoires et voitures miniatures, et une atmosphère imprégnée de touches 100 % canadiennes. Parmi elles : du bois lamellé du Québec en façade et une sculpture commandée à un artiste local à l’entrée du site.

Une conscience environnementale affirmée

Le bâtiment se distingue également par sa conception écoresponsable : chauffage et climatisation géothermiques, et panneaux solaires couvrant environ 20 % des besoins énergétiques du complexe.

Un total de 65 emplois créés et une direction locale chevronnée

Dirigé par Jennifer Cooper, ex-responsable des événements et du sport automobile chez Porsche Canada, le centre représente une étape importante pour la marque au pays, selon Trevor Arthur, nouveau PDG de Porsche Canada.

L’ouverture pour les réservations sera annoncée sous peu via un portail consacré à la chose. Les séances vont commencer en juin.

Le nouveau Porsche Experience Centre Toronto
Le nouveau Porsche Experience Centre Toronto | Auto123.com

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• Il y aura une nouvelle GT-R sous forme hybride d’ici trois à cinq ans.

Il n’y a pas si longtemps, la mort de la Nissan GT-R sous sa forme actuelle, soit animée par un moteur à essence, était annoncée. La fin de la production de la génération existante n’annonçait rien de bon pour l’avenir, car malgré quantité de rumeurs, rien n’avait été confirmé pour la suite des choses.

Avec le virage électrique qui s’opère à travers l’industrie, plusieurs croyaient que c’était la seule avenue possible pour l’avenir de la voiture que l’on surnomme Godzilla.

Et bien non. Au plus récent Salon de l’auto de New York, Ponz Pandikuthira, le responsable de la planification de Nissan pour l’Amérique du Nord, a confirmé au site the Drive qu’il y aura bel et bien une suite au modèle, et que ce dernier sera hybride.

Ce qui ne serait pas décidé, c’est si le modèle va profiter d’une configuration hybride ou encore hybride rechargeable. La gestion de la chaleur et de la densité d’énergie demeure au cœur des préoccupations, rapporte-t-on. Le dirigeant a mentionné qu’il aimait l’idée d’un modèle hybride rechargeable, mais que la configuration hybride conventionnelle serait peut-être plus adaptée aux attentes qu’ont les propriétaires de leur GT-R, surtout ceux qui aiment y aller de séances sur piste.

Nissan GT-R NISMO 2023
Nissan GT-R NISMO 2023 | Auto123.com

Concernant l’option tout électrique, Ponz Pandikuthira y est allé d’une déclaration intéressante : « En gros, c’est comme si elle faisait un tour sur le Nürburgring, et qu’il fallait ensuite la recharger ». Des prototypes auraient été construits, mais pour le moment, l’option ne semble pas viable. Même avec l’amélioration de la technologie et les batteries à l’état solide qui sont attendues, et qui vont offrir plus d’autonomie, une GT-R électrique ne fait pas de sens pour le responsable. Pour lui, une GT-R électrique ne serait pas une vraie GT-R.

Sous le capot, on peut s’attendre à voir le moteur V6 biturbo de 3,5 litres de Nissan, un bloc qui a été conçu pour répondre aux normes d’émissions polluantes jusqu’en 2032.

Et, en terminant, une note intéressante, le dirigeant de Nissan aurait laissé entendre que les négociations avec Honda ont toujours lieu et qu’il ne serait pas impossible que le développement de la prochaine GT-R se fasse avec une certaine collaboration avec Honda, qui proposerait une nouvelle Acura NSX sur la même structure.

Nous verrons bien, mais voilà qui pourrait être intéressant.

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Dans une alliance aussi inattendue que symbolique, Saudi Aramco, le plus grand producteur de pétrole au monde, vient de signer un partenariat stratégique avec BYD (Build Your Dream), géant chinois du véhicule électrique. L’objectif : accélérer le développement de technologies de transport à faibles émissions.

Cette entente, conclue entre Saudi Aramco Technology Company (SATC) et BYD, prévoit une coopération en matière de recherche et de développement pour faire progresser l’efficacité énergétique et la performance environnementale des véhicules dits « à nouvelles énergies ».

Un virage stratégique pour le géant pétrolier

Conscient que l’ère du tout pétrole touche à sa fin, Aramco multiplie les initiatives dans le domaine de l’électrification du transport. La firme saoudienne affirme vouloir explorer des motorisations avancées et investir envers des carburants à faible teneur en carbone, tout en maintenant une approche pragmatique basée sur la complémentarité des solutions.

En s’associant avec BYD, qui ne vend plus aucun véhicule sans prise de recharge, Aramco mise sur un acteur majeur. En 2023, BYD a écoulé 4,27 millions de véhicules à énergies nouvelles, dont 1,7 million 100 % électriques et 2,48 millions hybrides rechargeables (PHEV).

Des modèles électriques de BYD
Des modèles électriques de BYD | Auto123.com

BYD et Aramco : deux puissances aux ambitions convergentes

Cette entente pourrait transformer la dynamique du marché automobile. Les deux entreprises disposent d’un pouvoir d’influence immense dans leurs domaines respectifs. Le partenariat vise à développer des solutions conjuguant efficacité énergétique et empreinte carbone réduite, avec un accent particulier sur les modèles PHEV, qui conservent une motorisation thermique, idéale pour les marchés encore dépendants de l’essence.

Une présence croissante d’Aramco dans l’automobile

Aramco ne s’arrête pas à ce seul partenariat. Le géant saoudien détient aussi une participation dans Horse Powertrain, la coentreprise entre Renault et Geely, dédiée à la conception de moteurs thermiques innovants et hybrides. Cette semaine, Horse Powertrain a d’ailleurs dévoilé un concept hybride adaptable aux plateformes de véhicules électriques, illustrant une volonté claire de ne pas opposer les technologies, mais de les intégrer intelligemment.

Quand le pétrole investit dans l’électrique

Ce rapprochement entre BYD et Saudi Aramco marque une étape importante dans la transition énergétique du secteur automobile. Il montre que même les géants du pétrole misent désormais sur une mobilité électrifiée, en particulier dans les segments hybrides, capables de s’adapter aux réalités de nombreux marchés mondiaux.

Avec des ressources colossales et une vision à long terme, ce duo inédit pourrait bien redessiner l’avenir de l’automobile, entre pragmatisme énergétique et innovation technologique.

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Le texte Le géant pétrolier Saudi Aramco s’allie au fabricant de véhicules électriques BYD provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après avoir présenté le concept ID. Code à Pékin, en 2024, Volkswagen récidive cette année au salon Auto Shanghai avec trois nouveaux concepts de la famille ID. Chacun utilise une forme de motorisation électrifiée et leur développement a été réalisé en collaboration avec les trois partenaires locaux du géant allemand.

Le prototype de la berline tricorps ID. Aura développé par FAW-Volkswagen et l’utilitaire de taille moyenne ID. Evo de Volkswagen Anhui sont tous deux des véhicules électriques, alors que l’utilitaire compact ID. Era mis au point par SAIC Volkswagen mise plutôt sur une motorisation hybride branchable à prolongateur d’autonomie (façon Chevrolet Volt).

Lors de leur dévoilement qui a eu lieu en soirée aujourd’hui (à l’heure chinoise), le constructeur a confirmé que ce trio préfigure des véhicules électrifiés qui seront commercialisés en Chine au cours des prochaines années.

En effet, d’ici la fin de 2027, Volkswagen compte lancer plus de 30 nouveautés en Chine, dont 20 véhicules à motorisation électrifiée (électrique ou hybride branchable).

Nouvelle identité de marque

Ces trois concepts s’inscrivent dans la nouvelle identité de marque développée pour la Chine par cette marque. De plus, ils se distinguent par un temps de développement réduit de plus de 30 %, affirme le constructeur.

« Nous sommes sur la bonne voie avec notre stratégie ‘‘en Chine, pour la Chine’’. Volkswagen entend rester le leader automobile mondial dans l’empire du Milieu, y compris à l’ère de la voiture intelligente connectée », affirmait Thomas Schäfer, chef de la direction de la marque Volkswagen, le 9 avril dernier, dans un communiqué annonçant le dévoilement de ces concepts.

Aujourd’hui, au moment de les présenter, il a ajouté : « Nous avons toutes les cartes en main pour réussir [à maintenir ce leadership] : temps de développement réduit, partenaires solides, production et infrastructures de pointe à l’échelle locale, offre de produits novateurs adaptés aux clients chinois. Les concepts proches des modèles de série que nous dévoilons à Shanghai attestent de ces nombreux atouts. »

Trois concepts annonciateurs

L’ID. Era de SAIC Volkswagen, un utilitaire à trois rangées de sièges, donne un aperçu d’un premier modèle de Volkswagen qui sera doté d’une technologie de prolongateur d’autonomie. Doté d’une batterie donnant 300 kilomètres d’autonomie, son moteur à essence servant de génératrice (comme celui d’une Volt) ajoutera plus de 700 kilomètres additionnels, haussant ainsi l’autonomie totale au-delà de 1 000 kilomètres.

L’ID. Evo de Volkswagen Anhui, par ailleurs, aura une plateforme 800 V et cet utilitaire grand format sera le premier entièrement électrique de la gamme ID. Unyx de Volkswagen. Ce concept mise sur une architecture électronique facilitant l’implémentation de nombreux nouveaux services numériques et des mises à jour à distance réalisées à intervalles réguliers, afin de titiller une jeune clientèle.

L’ID. Aura de FAW-Volkswagen, enfin, est le premier concept basé sur une plateforme CMP intégrant une architecture électronique zonale conçue par Volkswagen spécifiquement pour le marché chinois. Cette berline électrique dispose notamment d’un concept UI/UX similaire à celui d’un cellulaire intégré à la console centrale, qui sert d’assistant humanoïde exploitant l’IA pour offrir un contrôle transparent des fonctions du véhicule et de son système d’infodivertissement.

Plus de 40 ans de présence en Chine

En s’établissant en Chine en 1984, Volkswagen a été l’un des premiers grands constructeurs à reconnaître l’énorme potentiel du marché chinois, malgré l’obligation de s’établir par le biais de partenariats avec des entreprises locales.

En 1984, on a donc assisté à la création de SAIC Volkswagen avec SAIC Motor Corp. (autrefois appelé Shanghai Automotive Industry Corporation), puis de FAW-Volkswagen Automotive Company en 1991 avec China FAW Group (First Automotive Works). Quant à Volkswagen Anhui, cette troisième coentreprise a vu le jour en 2017 par le biais d’une alliance avec JAC Motors.

Aujourd’hui, la marque allemande figure parmi les figures de proue du marché chinois. En 2023, parmi les 10 marques les plus populaires, FAW-Volkswagen occupait la deuxième place et SAIC-Volkswagen la cinquième.

Photos : Volkswagen

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Dans un climat d’incertitude économique où les tensions commerciales, les enjeux syndicaux et les politiques environnementales s’entrecroisent, General Motors fait un choix stratégique clair : pas question de rapatrier la production de ses véhicules électriques Ultium aux États-Unis.

Une implantation stratégique au Mexique

Depuis 2023, GM fabrique exclusivement ses véhicules électriques Ultium à Ramos Arizpe, au Mexique. Ce site de production moderne a permis de créer environ 5 000 emplois locaux, selon Raquel Buenrostro, secrétaire mexicaine à la Bonne Gouvernance. Les modèles sortis de cette usine — dont les Chevrolet Equinox EV et Honda Prologue — connaissent un franc succès dans leurs segments respectifs. Interrogé par le journal espagnol Milenio, Adrián Enciso, directeur des opérations EV de GM de México, a été catégorique : « Pour le moment, GM n’a aucun projet d’interrompre ou de relocaliser la production de ses modèles électriques fabriqués au Mexique. » Il a même laissé entendre que d’autres modèles, comme la future Chevrolet Spark 2026, pourraient être produits sur place.

Des tarifs douaniers à l’horizon ?

Selon Market Watch, les tarifs à l’importation potentiels évoqués dans certains cercles politiques pourraient augmenter les coûts de production jusqu’à 4 300 $US par véhicule. Un impact non négligeable pour les marges de GM, certes, mais pas suffisamment dissuasif pour provoquer un transfert vers les États-Unis.

En réalité, GM mise sur d’autres marchés : le Canada, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud resteront des cibles naturelles pour ces véhicules produits au Mexique. Le nouveau Spark EV, par exemple, est d’ores et déjà orienté vers ces marchés émergents, ce qui diminue la pression exercée par les politiques américaines.

Une logique d’optimisation économique

Avec une main-d’œuvre qualifiée, des infrastructures modernes et un coût de production inférieur, le Mexique reste une pièce maîtresse de la stratégie industrielle de GM. Et tant que la demande pour ses véhicules électriques reste forte — notamment dans des pays moins concernés par les tarifs américains — GM n’a aucune raison économique de rapatrier ses lignes d’assemblage.

En résumé

Alors que d’autres constructeurs réévaluent leur empreinte industrielle face aux incertitudes géopolitiques, GM fait le pari de la continuité et de la stabilité au Mexique, consolidant ainsi sa présence sur les marchés des Amériques.

Avec des renseignements d’Electrek

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Stellantis lance un double rappel touchant près de 50 000 véhicules aux États-Unis, touchant trois marques du groupe : Alfa Romeo, Dodge et Maserati. Une action qui survient peu après une vague de rappels similaires initiée par Ford, et qui vise à corriger des défauts de conformité aux normes de sécurité américaines.

Caméra de recul défaillante sur les Dodge Hornet et Alfa Romeo Tonale

Le rappel le plus important concerne 40 372 Dodge Hornet et 8 122 Alfa Romeo Tonale, deux VUS cousins partageant la même base technique. Le problème identifié réside dans le module d’affichage de la caméra de recul, qui pourrait ne pas projeter d’image en marche arrière.

Selon la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration), environ 1 % des 48 494 véhicules visés souffriraient de soudures froides sur le régulateur de tension ou d’un défaut logiciel dans le microprocesseur, empêchant ainsi l’image de la caméra de s’afficher correctement. Ce défaut concerne des modèles produits entre 2023 et 2025.

L’enquête, initiée en mars 2023 en Europe, a conduit à une décision de rappel. Les concessionnaires procéderont à une mise à jour logicielle ou au remplacement du système d’infodivertissement selon les cas. Les propriétaires recevront une notification par courrier d’ici juin 2025.

Maserati GranTurismo : un rappel pour des étiquettes qui se décollent

Le deuxième rappel, plus modeste en nombre mais tout aussi sérieux, touche 21 Maserati GranTurismo 2024. Ces modèles peints en Nero Scarabeo (noir scarabée) présentent une finition de peinture texturée empêchant l’adhésion adéquate des étiquettes réglementaires (constructeur, pneus, pression, etc.).

Ces étiquettes doivent obligatoirement être apposées de façon permanente sur le montant B côté conducteur, selon les normes américaines. L’échec d’adhésion rend ces véhicules non conformes.

Maserati a déterminé que la colle utilisée ne tient pas sur le vernis final appliqué à cette teinte spécifique. La solution est simple : les propriétaires recevront de nouvelles étiquettes avec un adhésif plus approprié.

Une démarche de conformité plus qu’un vrai scandale

Si ces rappels peuvent sembler anecdotiques — surtout celui de Maserati — ils illustrent l’importance de la conformité stricte aux normes de sécurité, même pour des défauts mineurs. Stellantis démontre ici une volonté de corriger rapidement et préventivement les défauts, évitant ainsi toute complication juridique ou de réputation.

Avec des renseignements de carscoops

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Alors que le marché des pickups hybrides est en pleine effervescence, Nissan annonce officiellement qu’une version hybride rechargeable (PHEV) de son Frontier est en développement. L’objectif ? Rester compétitif face à des rivaux déjà électrifiés comme Ford, Toyota et Ram. Mais ce projet s’inscrit dans une vision encore plus large : la fusion du Frontier avec le Navara, modèle vendu à l’international, pour créer un pickup mondial sur une plateforme polyvalente capable d’accueillir plusieurs types de motorisation, de l’essence traditionnelle au PHEV.

Pourquoi électrifier le Frontier maintenant?

Dans une entrevue accordée à Motor Trend, Ponz Pandikuthira, chef de la planification pour les Amériques chez Nissan, a souligné l’importance stratégique de cette transition : « Pour que le Frontier demeure pertinent et respecte les normes d’émissions, l’ajout d’un groupe motopropulseur hybride est essentiel. » Et le choix du hybride rechargeable n’est pas anodin : il permet à la fois une conduite urbaine électrique, une bonne capacité de remorquage et la robustesse d’un châssis sur cadre, fidèle à l’ADN des camionnettes traditionnelles.

Quelle motorisation pour le Frontier PHEV?

Pour l’instant, aucun détail technique n’a été confirmé. Nissan développe déjà une version PHEV de son Rogue, qui pourrait hériter de la motorisation 2,4 litres et des moteurs électriques du Mitsubishi Outlander PHEV. Toutefois, avec 248 chevaux, ce groupe motopropulseur pourrait s’avérer insuffisant pour le gabarit du Frontier. À titre de comparaison, Ford a récemment présenté un Ranger PHEV développant 278 chevaux, mais ce dernier ne sera pas offert en Amérique du Nord à court terme.

Une fusion mondiale avec le Navara en ligne de mire

Au-delà du Frontier nord-américain, Nissan envisage de regrouper le Frontier et le Navara en un seul modèle global. Cette nouvelle camionnette reposerait sur une plateforme inédite, capable d’intégrer des motorisations thermiques, hybrides et hybrides rechargeables selon les marchés. Ce choix permettrait à Nissan de rationaliser ses coûts de production tout en adaptant ses modèles aux différentes réalités réglementaires mondiales.

Pas avant 2028…

Selon Pandikuthira, le lancement du Frontier hybride rechargeable est prévu aux alentours de 2028 : « Nous devons avoir une solution d’ici là. Dans trois ans. » Ce calendrier coïncidera probablement avec l’arrivée de cette nouvelle plateforme mondiale destinée à soutenir l’électrification de la gamme utilitaire de Nissan.

Conclusion

Avec cette annonce, Nissan prend enfin position dans le segment des pickups électrifiés, un secteur où la demande explose, notamment auprès des acheteurs professionnels et des amateurs d’aventure soucieux de réduire leur empreinte carbone — sans renoncer à la performance.

Avec des renseignements de Carscoops

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Alors que l’attention se porte principalement sur le retour éventuel du moteur rotatif chez Mazda, le constructeur japonais sème une autre graine prometteuse pour les amateurs de la marque : un possible retour dans le segment des pick-up. C’est ce qu’a confié Masahiro Moro, PDG de Mazda, dans une entrevue accordée au média américain Car and Driver.

La demande est là… mais pas la plateforme

Selon Moro, plusieurs partenaires de données de Mazda auraient exprimé un intérêt clair pour une camionnette compacte, un type de véhicule de plus en plus convoité sur le marché américain. Le hic ? Mazda ne dispose actuellement d’aucune plateforme adéquate pour produire ce type de véhicule. La dernière incursion de Mazda dans ce segment aux États-Unis remonte à 2009, avec la série B-Series, des clones du Ford Ranger d’alors. Cela fait maintenant plus de 15 ans, mais Moro laisse entendre que répéter ce type de partenariat stratégique — comme à l’époque avec Ford — reste une option sur la table.

Une production locale est indispensable

Mazda vend déjà un pick-up : le BT-50, disponible en Australie et dans certains pays d’Asie. Toutefois, ce modèle repose entièrement sur le châssis de l’Isuzu D-Max, ne conservant de Mazda que son design extérieur.

Pour espérer réussir un retour en Amérique du Nord, la production devra se faire localement, selon Moro. Cela permettrait d’éviter les lourdes taxes d’importation — notamment la fameuse “chicken tax” — qui alourdissent les coûts des véhicules importés. Mazda pourrait s’inspirer de la stratégie de Hyundai, qui collabore avec General Motors pour une production américaine.

Une berline sportive en parallèle

Mazda ne mise pas uniquement sur le créneau des camions. Moro mentionne également que la marque développe une berline sportive, une catégorie en déclin mais toujours prisée des puristes. Un concept serait déjà prêt, et Mazda prévoit d’y loger un moteur six cylindres en ligne, même si la viabilité commerciale reste à évaluer.

Avec l’arrivée prochaine du nouveau moteur SkyActiv-Z, un bloc à combustion interne qui pourrait inaugurer la prochaine génération du CX-5, Mazda démontre clairement son intention de rester active sur plusieurs fronts : performance, sportivité, et utilité.

Une gamme de rêve en construction ?

Entre le retour du moteur rotatif, une berline sportive propulsée par un six cylindres, et l’éventualité d’un petit pick-up conçu pour l’Amérique, Mazda semble préparer une offensive produit ambitieuse. Il ne manque plus qu’un concept concret pour confirmer que le rêve deviendra bientôt réalité pour les amateurs de Zoom-Zoom.

Avec des renseignements de Car and Driver

Le texte Mazda songe sérieusement à revenir dans le segment des pick-up provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile