Cette semaine, sur la colline parlementaire, l’Association des Détaillants d’Automobiles du Canada (CADA) a dévoilé le « Cadre canadien de compétitivité automobile ». Ce document expose les mesures concrètes que, selon l’association, le prochain gouvernement fédéral devra adopter pour que le pays et son industrie automobile demeurent compétitifs, tout en évitant une crise d’accessibilité pour les consommateurs.

« Le Cadre de la CADA énonce des actions réglementaires claires que nous exhortons le prochain gouvernement fédéral à prendre pour protéger les consommateurs, les concessionnaires indépendants et l’économie », a déclaré Tim Reuss, PDG de la CADA, qui représente plus de 3200 concessionnaires à travers le pays, employant collectivement 178 000 personnes.

Une crise d’accessibilité en approche

Selon Tim Reuss, les répercussions des tarifs douaniers américains plongent le secteur dans l’incertitude. « Nous saluons la retenue du gouvernement canadien dans sa réponse, mais il est clair que nous nous dirigeons vers une crise de l’accessibilité automobile », a-t-il averti.

La CADA presse Ottawa d’agir pour sauver la compétitivité automobile au Canada | Auto123.com

Face à cette urgence, la CADA propose cinq mesures prioritaires :

1. Abandonner les quotas de véhicules électriques (VÉ)

Alors que le Canada a connu un succès notable dans l’adoption des VÉ grâce à un alignement efficace entre la demande, l’infrastructure de recharge et les incitatifs, la dynamique est en train de s’effriter. L’infrastructure n’évolue plus au même rythme, et les aides à l’achat, tant fédérales que provinciales, sont réduites voire supprimées.

La CADA demande donc la fin des mandats imposant des quotas de ventes de VÉ.

2. Élargir l’horizon réglementaire canadien

Le Canada est encore trop dépendant des normes américaines en matière de sécurité et d’environnement, ce qui limite le choix des véhicules pour les Canadiens.

La CADA suggère de reconnaître les certifications de conformité des véhicules provenant du Japon, de la Corée du Sud et de l’Union européenne. Cela ouvrirait le marché sans représailles commerciales envers les États-Unis, tout en élargissant les choix pour les consommateurs.

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3. Empêcher les grandes banques de concurrencer leurs propres clients

Alors que la Loi sur les banques est en cours de révision, certaines grandes institutions souhaitent pouvoir offrir du crédit-bail directement aux consommateurs. Pour la CADA, cela créerait un conflit d’intérêt, les banques ayant accès aux données financières complètes des concessionnaires qu’elles financent.

Rappelons qu’en 2008, ces mêmes banques s’étaient retirées du marché du financement automobile. La CADA demande donc qu’aucune nouvelle latitude ne leur soit accordée.

4. Abolir la taxe de luxe inefficace sur les véhicules

Imposée récemment, la taxe de luxe sur les véhicules s’est révélée coûteuse, inefficace et imprévisible, selon la CADA. Les consommateurs ont rapidement adapté leurs comportements pour l’éviter. Sa gestion par un tout nouveau système, distinct de la TPS/TVH, en fait une taxe coûteuse pour tous — gouvernement, manufacturiers et détaillants.

La CADA demande son abolition pure et simple.

5. Rembourser les dettes liées aux incitatifs IZEV

En janvier 2025, Transports Canada annonçait à la hâte que le programme d’incitatifs pour les VÉ pourrait manquer de fonds. Le week-end même, une entreprise américaine peu implantée au Canada a pu soumettre pour plus de 48 millions de dollars de demandes. Le lundi, le programme était fermé. Les concessionnaires canadiens ont avancé environ 10 millions de dollars pour leurs clients, sans compensation à ce jour.

La CADA exige que le gouvernement rembourse immédiatement cette dette.

Un appel à l’action pour l’avenir de l’automobile au Canada

Le Cadre de compétitivité automobile de la CADA se veut un guide pragmatique pour aider le prochain gouvernement à naviguer dans une période de transition majeure. Selon la CADA, d’entreprendre les mesures suggérées assurerait une politique automobile équilibrée, accessible et durable.

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Alors que la guerre commerciale entre les États-Unis et le Canada fait rage, Subaru Canada ajuste sa stratégie d’approvisionnement pour se prémunir contre les droits de douane croisés. Le PDG Tomohiro Kubota confirme que la proportion de véhicules importés du territoire américain chutera de 25 % à seulement 10 % d’ici l’année-modèle 2026. « Ce réalignement va nous permettre de minimiser l’impact des surtaxes de représailles », explique Kubota, en poste depuis décembre 2022.

Des surtaxes à double sens

Depuis avril, l’administration Trump impose une taxe de 25 % sur les véhicules importés, y compris ceux du Canada. En réponse, Ottawa a instauré des surtaxes équivalentes sur les véhicules assemblés aux États-Unis. Ces mesures frappent de plein fouet Subaru, qui ne dispose d’aucune usine au Canada. Les modèles assemblés à l’usine de Lafayette, en Indiana — 11 101 Outback, 2 755 Ascent, 138 Legacy et 3 719 Crosstrek — sont directement concernés. Or, le Japon, pays d’origine de Subaru, bénéficie d’un accord de libre-échange avec le Canada, rendant ses exportations exemptes de droits de douane.

L’Outback retourne au Japon

Dès l’année-modèle 2026, la production du populaire Subaru Outback sera rapatriée au Japon. Bien que cette décision ait été prise avant l’escalade tarifaire, elle tombe à point. Cette relocalisation permettra à Subaru Canada de réduire drastiquement sa dépendance vis-à-vis de l’usine de Lafayette. Le Subaru Forester, deuxième meilleur vendeur au pays derrière le Crosstrek, viendra remplacer l’Outback sur les chaînes de montage américaines. Subaru prévoit de lancer sa production à Lafayette d’ici la fin de l’année, tout en maintenant l’assemblage au Japon, dans l’usine de Gunma.

Incertitude sur l’origine des futurs Forester

L’avenir du Forester pour le marché canadien reste flou : Subaru Canada n’a pas encore confirmé la provenance des unités 2026. Mais si l’entreprise veut atteindre son objectif de 10 % d’importations américaines, la majorité des Forester destinés au Canada devront logiquement venir du Japon.

Répercussions sur les prix à prévoir

Même avec cette stratégie optimisée, des ajustements tarifaires sont à prévoir chez les 96 concessionnaires Subaru du pays. Kubota précise que la marque étudie encore les impacts économiques de cette réorganisation et discute avec les réseaux de concessionnaires pour limiter les hausses de prix pour les consommateurs.

Conclusion

En réduisant sa dépendance aux usines américaines, Subaru Canada se place stratégiquement pour naviguer les eaux incertaines de la guerre commerciale nord-américaine. Le virage vers le Japon n’est pas qu’un simple déplacement logistique — c’est une manœuvre de survie dans un contexte tarifaire mouvant.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Subaru Canada réduit de moitié ses importations en provenance des États-Unis pour contrer la guerre commerciale provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Cadillac confirme l’ajout d’un nouveau modèle à sa prestigieuse série V, cette fois-ci du côté électrique. L’OPTIQ-V, déclinaison sportive du VUS compact OPTIQ, arrivera dès 2026 au Canada. Ce sera l’un des premiers modèles de la cinquième génération de la série V, axée sur la performance dynamique en version électrique.

Une motorisation Ultium empruntée au Blazer EV SS ?

Bien que les données techniques n’aient pas encore été révélées, des rumeurs persistantes suggèrent que l’OPTIQ-V pourrait utiliser une version légèrement dégonflée du groupe motopropulseur du Chevrolet Blazer EV SS. Ce dernier développe 615 chevaux et 650 lb-pi de couple, permettant un 0 à 100 km/h en environ 3,4 secondes grâce au mode “Wide Open Watts” (WOW) de GM.

Même avec une puissance réduite, l’OPTIQ-V serait parmi les VUS électriques les plus performants de sa catégorie. Et connaissant l’audace récente de Cadillac, ce ne serait pas surprenant.

Tenue de route affûtée et comportement dynamique

Cadillac affirme que le développement de l’OPTIQ-V s’est concentré sur la maniabilité, la précision de la direction et une calibration dynamique de la suspension. Des éléments en droite ligne avec l’ADN des modèles V-Series, qui misent depuis toujours sur une expérience de conduite sportive.

Une offensive EV alignée sur la stratégie GM

L’OPTIQ-V s’inscrit pleinement dans la stratégie électrique de General Motors, basée sur la plateforme Ultium et une utilisation croisée des groupes motopropulseurs entre marques. Ce partage technologique permet à Cadillac de proposer des produits compétitifs tout en conservant sa signature de luxe et de performance.

Prévu pour une sortie canadienne en 2026, l’OPTIQ-V vise le segment des VUS électriques compacts de luxe, où il affrontera des rivaux comme l’Audi Q4 e-tron, le Tesla Model Y Performance et le Mercedes EQB AMG.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

Le texte Cadillac OPTIQ-V 2026 en préparation provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le président américain Donald Trump a laissé entendre que les droits de douane imposés aux voitures canadiennes pourraient grimper dans un avenir proche, malgré des discussions en cours avec Ottawa sur un éventuel accord. « J’ai imposé des tarifs au Canada, ils paient 25 %, mais cela pourrait augmenter pour les voitures », a déclaré Trump dans le Bureau ovale. « Quand on impose des tarifs, c’est une manière de dire : “On ne veut pas de vos voitures, avec tout le respect.” »

Des tarifs déjà en place

Depuis le début du mois, tous les véhicules importés au pays sont frappés d’un tarif de 25 %, sauf ceux couverts par l’Accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC). Seules les pièces de véhicules non américaines sont touchées dans ce cas. Les droits sur ces pièces doivent entrer en vigueur d’ici le 3 mai. Trump a ajouté qu’il ne souhaite plus que le Canada soit impliqué dans l’industrie automobile américaine, l’accusant de lui “voler” des entreprises du secteur.

Une industrie historiquement intégrée

L’industrie automobile nord-américaine est hautement intégrée depuis plus d’un siècle. Les pièces traversent la frontière à plusieurs reprises avant qu’un véhicule ne soit complété. Ford du Canada, fondée à Walkerville en 1904, importait déjà des pièces américaines pour assemblage local. Le Pacte de l’automobile de 1965 a encore renforcé cette collaboration transfrontalière.

L’impact économique des tarifs

Le Center for Automotive Research, basé au Michigan, estime que les tarifs entraîneront des coûts supplémentaires de 107,7 milliards USD pour les constructeurs américains, dont 41,9 milliards USD pour les trois grands de Detroit : Ford, GM et Chrysler (Stellantis).

Malgré les pressions de l’industrie, Trump reste inflexible : il veut un rapatriement complet de la production automobile aux États-Unis.

Les contre-mesures canadiennes

Le Canada a réagi en ajustant ses contre-tarifs : les constructeurs qui maintiennent leur production au pays peuvent importer un certain nombre de véhicules assemblés aux États-Unis sans être frappés par les droits de rétorsion. Toutefois, ce quota diminue si les investissements ou la production au Canada reculent. Depuis sa réélection, Trump cible régulièrement le Canada : 25 % sur l’aluminium, l’acier, et même des tarifs liés au fentanyl. Une guerre commerciale mondiale qu’il qualifie de “réciproque”, avec une trêve partielle de 90 jours pour certains pays, mais pas pour tous.

Un accord en vue ?

Interrogé sur l’élection canadienne à venir, Trump a préféré ne pas commenter, mais a souligné ses bonnes discussions avec le premier ministre Mark Carney. « Il a été très gentil, je dois le dire. Nous avons eu quelques très bonnes conversations. » Selon Carney, Trump aurait accepté d’envisager un nouvel accord économique et sécuritaire après les élections. Mais Trump, fidèle à son style provocateur, a conclu : « On travaille bien avec le Canada. On n’a besoin de rien de leur part. On pourrait les annexer comme un État américain. On verra bien. »

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Trump menace d’alourdir les tarifs automobiles de 25 % contre le Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Il y a un peu plus de deux semaines, Stellantis avisait qu’elle cessait temporairement les activités à son usine canadienne de Windsor, en Ontario, à la suite de l’annonce du président américain Donald Trump concernant les tarifs de 25 % touchant les véhicules importés aux États-Unis. La compagnie avait alors mentionné que la pause allait être de deux semaines.

Ainsi, la production a été relancée cette semaine. Le fabricant a passé les deux dernières à examiner et à évaluer les effets des tarifs insensés de l’administration américaine.

La compagnie a également rappelé cette semaine plus de la moitié des 900 travailleurs qu’elle avait temporairement licenciés dans ses usines américaines du Michigan et de l’Indiana.

Les travailleurs américains sont nécessaires pour soutenir la production de l’usine d’assemblage de Windsor qui produit les fourgonnettes Chrysler Pacifica et Voyager ainsi que la Dodge Charger Daytona.

La Dodge Charger Daytona
La Dodge Charger Daytona | Auto123.com

Stellantis avait aussi arrêté la production à son usine d’assemblage de Toluca au Mexique quelques heures après que le président Trump ait imposé des droits de douane de 25 % sur les véhicules fabriqués à l’étranger le 3 avril. Là-bas, le constructeur fabrique le Jeep Compass et le Jeep Wagoneer S.

Nous allons bien sûr suivre cette situation de près, car si les tarifs demeurent en place longtemps, d’autres fermetures ou pauses dans la production sont à prévoir. L’industrie automobile telle qu’elle fonctionne ne peut pas survivre longtemps avec les tarifs imposés.

Et c’est sans compter les répercussions sur les consommateurs, qui vont devoir très bientôt payer beaucoup plus pour se procurer un véhicule.

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Le texte Production relancée dans l’incertitude à l’usine Stellantis de Windsor provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Tesla a annoncé un bénéfice net de 409 millions de dollars pour le premier trimestre de 2025, soit une baisse de 71 % par rapport à la même période l’an dernier. Cette contre-performance s’explique par la baisse des ventes mondiales, l’arrivée à maturité des produits actuels et l’activisme politique d’Elon Musk, selon plusieurs analystes.

Les revenus totaux du trimestre ont chuté de 9,2 % pour atteindre 19,3 milliards USD. Les revenus automobiles, eux, ont dégringolé de 20 %, s’établissant à 12,9 milliards USD.

Sauver par les crédits carbone

Tesla a généré 595 millions de dollars en vendant des crédits d’émission à d’autres constructeurs automobiles, une hausse par rapport aux 442 millions de l’année précédente. Sans ces crédits, Tesla aurait enregistré une perte nette pour la période de janvier à mars.

Elon Musk réduit son implication gouvernementale

Lors de l’appel aux investisseurs, Elon Musk a déclaré qu’il allait consacrer moins de temps à ses fonctions gouvernementales, notamment en tant que conseiller de Donald Trump et chef du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE). Il continuera à y consacrer « un ou deux jours par semaine », mais « à partir de mai, cette implication diminuera significativement ».

Musk affirme qu’il défend le libre-échange dans ses discussions avec Trump, malgré les lourdes taxes imposées sur les voitures et pièces importées du Mexique et du Canada. Toutefois, il reconnaît que son engagement politique a provoqué une réaction négative.

Le Tesla Cybertruck
Le Tesla Cybertruck | Auto123.com

Prix en baisse, ventes en chute

Tesla attribue la baisse de ses profits à la réduction des prix des véhicules, à la baisse des livraisons (-13 %, soit 336 681 unités) et à une hausse des dépenses opérationnelles. Les livraisons du Model Y ont notamment souffert de la transition vers une version mise à jour de ce modèle, en cours de production dans les usines de Californie, du Texas, d’Allemagne et de Chine.

Prototype Tesla Cybercab (Robotaxi)
Prototype Tesla Cybercab (Robotaxi) | Auto123.com

Les projets à venir : robotaxi et modèles abordables

Tesla maintient ses échéanciers pour ses projets clés qui incluent une nouvelle gamme de véhicules plus accessibles prévue pour le début de 2026, ainsi que le Cybercab, un robotaxi autonome utilisant une méthode de production révolutionnaire, avec un démarrage de la production à grande échelle en 2026.

Le lancement pilote d’un service de robotaxi à Austin, au Texas, est toujours prévu pour juin. Musk espère un déploiement national si l’expérience est concluante. Il affirme par ailleurs que les véhicules actuels de Tesla pourraient devenir entièrement autonomes via une mise à jour logicielle avant la fin de l’année dans certaines villes américaines.

Wall Street soulagée, malgré tout

Les analystes s’attendaient à des résultats désastreux, mais la hausse de 67 % des revenus liés à l’énergie a amorti la chute. Le bénéfice brut s’est établi à 16,3 %, au-dessus des prévisions (15,8 %), bien qu’en baisse par rapport aux 17,4 % de l’an dernier.

L’action de Tesla a grimpé de 5 % après la clôture des marchés, portée par ces résultats jugés « moins mauvais que prévu ».

La réputation de Musk en question

Certains analystes, dont Dan Ives, exhortent Musk à se retirer de ses fonctions gouvernementales pour se concentrer à nouveau sur Tesla. Selon lui, l’image de la marque a souffert de ses prises de position politiques sur X (ex-Twitter) et de sa présence au sein de l’administration Trump.

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Le texte Tesla encaisse une chute de 71 % de ses bénéfices nets au premier trimestre 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

CARFAX Canada vient d’annoncer le lancement de VIN Fraud Check, un outil novateur destiné à alerter les concessionnaires automobiles si un numéro d’identification de véhicule (NIV) révèle des signes potentiels de fraude ou s’il a été déclaré volé en Amérique du Nord. Intégré sans frais supplémentaires au portail des concessionnaires CARFAX Canada, cet outil s’ajoute aux rapports d’historique de véhicule.

Une réponse directe aux préoccupations de l’industrie

Ce développement découle directement d’une table ronde organisée par la province de l’Ontario, durant laquelle les autorités et les leaders du secteur automobile ont exprimé le besoin urgent d’agir face à la hausse des fraudes automobiles, notamment par le biais de clonage de NIV. L’objectif : renforcer la protection des consommateurs et réduire les risques liés à l’achat de véhicules usagés.

127 000 véhicules clonés : un fléau bien réel

CARFAX Canada estime à 127 000 le nombre de véhicules immatriculés en Ontario potentiellement clonés ailleurs en Amérique du Nord. Le clonage de NIV consiste à attribuer à un véhicule volé le numéro d’un autre, afin de le revendre frauduleusement.

Une base de données nord-américaine puissante au service de la transparence

Ce nouvel outil repose sur la vaste base de données de CARFAX Canada, qui compile des milliards de données provenant de milliers de sources à travers le continent. Cette richesse d’information permet à la plateforme de fournir aux acheteurs, vendeurs et propriétaires de véhicules des renseignements critiques pour éviter les mauvaises surprises.

Conclusion

L’initiative de CARFAX Canada arrive à point nommé dans un contexte de montée des fraudes automobiles. Grâce à VIN Fraud Check, les concessionnaires disposent désormais d’un levier technologique puissant pour protéger leurs activités et leurs clients, tout en contribuant à la lutte contre le crime organisé dans le secteur de l’automobile.

Le texte CARFAX Canada lance un outil de détection de fraude gratuit provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Présentée cette semaine au Salon de l’auto de Shanghai, la toute nouvelle Lexus ES 2025 marque une rupture nette avec ses prédécesseurs. Fini les courbes douces et la célèbre calandre en sablier : place à des lignes plus anguleuses, à une allure fastback affirmée et, surtout, à l’arrivée de motorisations électrifiées, une première dans l’histoire de ce modèle.

Inspirée des concepts et des VUS récents

Puisant son inspiration dans le concept LF-ZL de 2023 ainsi que les RZ et RX actuels, la ES de huitième génération adopte une silhouette plus élancée, qui évoque quelque peu l’Audi A7 Sportback… jusqu’à ce que l’on remarque les flancs sculptés et la face avant toujours typiquement Lexus. Ce n’est pas seulement l’apparence qui évolue : les dimensions aussi. L’empattement gagne 80 mm pour atteindre 2 950 mm, tandis que la longueur totale s’étend désormais à 5 140 mm, soit 165 mm de plus que la génération précédente.

Une calandre disparue, des indices visuels sur les motorisations

Lexus abandonne enfin sa célèbre calandre surdimensionnée. À sa place, une calandre réduite (ou absente sur les EV) permet de deviner la motorisation : les hybrides conservent une fente de refroidissement sous l’emblème, alors que les électriques affichent un museau plus lisse.

Un habitacle épuré et tourné vers l’ère numérique

L’intérieur de la ES 2025 suit la tendance minimaliste : moins de boutons physiques, plus d’écrans. Un combiné numérique de 12,3 pouces et un écran tactile central de 14 pouces sont offerts de série. Sur certaines versions, un deuxième écran tactile côté passager s’ajoute. Autres nouveautés : une finition en bambou moderne et le lettrage « L-E-X-U-S » sur le volant en lieu et place du logo traditionnel.

Motorisations : hybrides discrets, électriques plus convaincants

Deux hybrides à essence :

  • Version de base (non offerte en Amérique du Nord) : moteur 2,0 litres, 194 ch, 0-100 km/h en 9,4 s.

  • ES 350h AWD (Amérique du Nord) : moteur 2,5 litres, 244 ch, 0-100 km/h en 7,8 s.

Deux versions 100 % électriques :

  • ES 350e : moteur avant de 221 ch, autonomie estimée à 483 km (cycle chinois CLTC), 0-100 km/h en 8,9 s.

  • ES 500e AWD : deux moteurs totalisant 338 ch, autonomie de 610 km, 0-100 km/h en 5,9 s.

Commercialisation prévue en 2026

La nouvelle ES entrera sur le marché en 2026, vraisemblablement en tant que modèle 2027. Les prix pour l’Amérique du Nord seront dévoilés à l’approche de sa mise en vente. Avec ce virage stylistique audacieux et l’arrivée de groupes motopropulseurs électrifiés, Lexus redéfinit la mission de sa berline ES : séduire une clientèle moderne tout en répondant aux nouvelles normes de mobilité. Reste à voir si les performances suivront les attentes.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte La prochaine Lexus ES sera à essence et électrique et complètement différente provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Avec les tarifs mis en place par l’administration Trump sur les véhicules provenant de l’étranger, Toyota envisagerait de déplacer la production de son véhicule vedette en sol américain. Le VUS RAV4 est le modèle le plus populaire du géant japonais.

Trois personnes près du dossier se sont confiées au groupe Reuters pour transmettre cette information. Elles ont souhaité ne pas être identifiées, car aucune information à ce sujet n’a pour le moment été rendue publique.

Le portrait actuel

En ce moment, le RAV4 est fabriqué au Kentucky, aux États-Unis, mais aussi au Canada, au Mexique et au Japon. Initialement, la compagnie avait prévu exporter le nouveau RAV4 aux États-Unis à partir de ses usines du Canada et du Japon, mais elle penserait maintenant à produire ce qui sera vendu aux États-Unis à son usine du Kentucky.

Il faut comprendre que malgré tout, l’usine du Kentucky ne pourra pas fournir à la demande. L’année dernière seulement, Toyota a vendu 475 000 unités de son RAV4 en sol américain, un chiffre qui représente 20 % de ses ventes dans ce pays.

Le Toyota RAV4 est fabriqué au Kentucky, aux États-Unis, mais aussi au Canada, au Mexique et au Japon.
Le Toyota RAV4 est fabriqué au Kentucky, aux États-Unis, mais aussi au Canada, au Mexique et au Japon. | Auto123.com

Et le Canada ?

Évidemment, puisque Toyota a une présence importante et affirmée au Canada depuis maintenant plus de 60 ans, une telle nouvelle a de quoi inquiéter, surtout étant donné la grande popularité du RAV4.

Selon une des personnes interrogées concernant ce dossier, la production totale de véhicules au Canada serait maintenue par Toyota.

Au site Reuters, Toyota a déclaré qu’elle étudiait en permanence les moyens d’améliorer sa production afin de mieux servir sa clientèle et offrir des emplois stables à ses employés.

« Nous n’avons rien à annoncer pour le moment et nous ne commenterons pas les spéculations », a déclaré la compagnie, lorsqu’elle a été questionnée concernant l’éventuelle production du RAV4 au Kentucky.

Toyota est une compagnie prudente et elle ne prendra assurément pas de décisions à la légère. Il est normal qu’elle étudie les possibilités et différents scénarios advenant que la situation perdure, mais il serait étonnant qu’elle agisse sur un coup de tête.

Toyota possède déjà onze usines aux États-Unis, incluant des usines de pièces. Elle a assemblé 1,3 million de véhicules là-bas en 2024, soit plus de la moitié de ses 2,3 millions de véhicules vendus en sol américain.

Disons qu’elle contribue déjà pas mal de ce côté.

Toyota affirme que son investissement total aux États-Unis au fil des ans a atteint près de 50 milliards USD.

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Le texte Toyota pourrait augmenter sa production de RAV4 aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Alors que les tarifs douaniers de l’administration américaine suscitent de vives critiques à l’échelle mondiale, ils semblent néanmoins forcer certains constructeurs étrangers à planifier plus de production aux États-Unis.

Le groupe Volkswagen (VW), géant de l’industrie automobile allemande, en est un exemple frappant. Selon plusieurs sources, des négociations sont en cours entre l’entreprise et la Maison-Blanche pour la construction d’une usine Audi sur le sol américain.

Dans l'usine mexicaine de Audi, à San José Chiapa
Dans l’usine mexicaine de Audi, à San José Chiapa | Auto123.com

Audi, un maillon stratégique

Contrairement à la marque Volkswagen qui assemble déjà certains modèles aux États-Unis, Audi n’y possède encore aucune installation de production. La majorité de ses véhicules destinés au marché américain proviennent d’Europe, à l’exception du Q5, fabriqué au Mexique — un pays désormais visé par des tarifs punitifs.

Oliver Blume, PDG du groupe VW, a récemment confirmé à la Frankfurter Allgemeine que des discussions actives ont lieu avec les autorités américaines.

Pour Audi, les États-Unis restent un marché crucial. Suspendre les livraisons en réponse aux nouveaux tarifs n’est qu’une mesure temporaire. La solution à long terme, selon Blume, passe par la production locale.

Porsche, un cas à part

Si Audi se voit forcée de s’adapter, Porsche, une autre marque du groupe VW, adopte une posture différente. En raison de son positionnement plus haut de gamme et ses volumes de vente moindres, elle peut absorber les hausses de prix sans trop d’impact sur sa clientèle. Elle ne prévoit donc pas de production locale, du moins pour l’instant.

Une usine américaine, mais pas avant plusieurs années

Même si un accord est trouvé, ne vous attendez pas à voir des Audi « Made in USA » dès demain. Construire une usine, trouver les bons fournisseurs et former la main-d’œuvre prend du temps. Donald Trump lui-même l’a reconnu, laissant entendre qu’il pourrait accorder des délais ou des exemptions pour permettre aux constructeurs de s’ajuster.

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