Volkswagen Group envisage sérieusement d’introduire la technologie des véhicules électriques à autonomie étendue (EREV) sur le marché européen, selon Martin Sander, responsable des ventes de la marque VW, lors du Salon de l’auto de Shanghai.

Pensez au Chevrolet Volt
Les EREV combinent une plateforme électrique avec un moteur thermique jouant le rôle de générateur pour recharger la batterie une fois cette dernière déchargée. Cela permet d’augmenter considérablement l’autonomie totale du véhicule.

Actuellement, seuls Leapmotor (marque chinoise partiellement détenue par Stellantis) et Mazda commercialisent des EREV en Europe.

Une technologie en phase avec les enjeux européens
Oliver Blume, PDG du Groupe Volkswagen, a appelé l’Union européenne à envisager une exemption pour les EREV dans l’objectif de 2035 visant à n’autoriser que les ventes de véhicules zéro émission. Selon lui, ces véhicules pourraient faciliter la transition vers l’électrification pour de nombreux consommateurs.

Le concept Volkswagen ID. Era
Le concept Volkswagen ID. Era | Auto123.com

Une approche pragmatique inspirée de la Chine
Blume admire la manière pragmatique dont la Chine pousse vers l’électrification sans imposer d’interdiction stricte des moteurs thermiques. Volkswagen a d’ailleurs présenté à Shanghai son premier concept de véhicule à autonomie étendue, destiné au marché chinois : le VW ID Era. Ce gros VUS à trois rangées de sièges promet 300 km d’autonomie en électrique pur, auxquels s’ajoutent 700 km grâce à un moteur thermique.

Vers un développement européen spécifique
En Europe, Volkswagen ne compte pas utiliser la motorisation développée avec SAIC pour la Chine. Selon Martin Sander, VW travaille sur son propre système d’EREV pour le marché européen, bien que peu de détails aient encore été dévoilés.

La renaissance de la technologie EREV
Historiquement, des marques européennes comme BMW et Mercedes-Benz avaient écarté les EREV au profit des hybrides rechargeables. Mais pour Oliver Blume, les avancées des nouvelles générations de véhicules électriques rendent aujourd’hui les EREV « beaucoup plus confortables et pertinents », qualifiant cette technologie de « renaissance ».

Une tendance mondiale en croissance
Aux États-Unis, Stellantis a lancé le Ram 1500 Ramcharger, un pickup à prolongateur d’autonomie doté d’une batterie de 92 kWh et offrant jusqu’à 1100 km d’autonomie combinée. D’autres marques comme Genesis et Ford développent également des modèles EREV. Jim Farley, PDG de Ford, souligne que les clients perçoivent les EREV comme de véritables véhicules électriques, utilisant l’énergie électrique pour 95 % de leurs trajets.

En Europe, Leapmotor propose déjà le C10 REEV, un VUS intermédiaire vendu au même prix que son équivalent 100 % électrique. Mazda commercialise également le MX-30 R-EV, un petit VUS combinant un moteur rotatif de 830 cm³ et une batterie de 17,8 kWh.

Un avantage économique certain
Les EREV présentent aussi un avantage économique notable : ils coûtent moins cher à produire que des VÉ traditionnels, notamment pour les véhicules de grande taille. Comme l’explique Jim Farley, l’architecture des EREV, sans transmission ni arbres de transmission complexes, permet de réduire significativement les coûts pour les clients.

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Le texte Volkswagen songerait à introduire des VÉS à prolongateur d’autonomie en Europe provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Toyota a confirmé envisager un investissement dans un éventuel rachat de son fournisseur historique Toyota Industries, une opération évaluée à près de 42 milliards de dollars américains, selon des informations relayées par Bloomberg.

Dans un document déposé à la bourse de Tokyo samedi, Toyota a déclaré : « Nous explorons actuellement diverses possibilités, y compris un investissement partiel. »

Cette déclaration fait suite à un rapport indiquant que le président du conseil d’administration, Akio Toyoda, et la famille fondatrice auraient proposé l’acquisition de Toyota Industries via une transaction d’environ 6000 milliards de yens (42 milliards de dollars).

Une réponse prudente de Toyota Industries

Toyota Industries, valorisée à environ 4000 milliards de yens, a confirmé avoir reçu des propositions pour devenir privée via une entité ad hoc, tout en niant toute offre officielle émanant directement du président Akio Toyoda ou du groupe Toyota.

Deux sources proches du dossier précisent que Toyota Industries envisage de solliciter Toyota, ses sociétés affiliées ainsi que de grandes banques japonaises pour financer l’opération.

Une usine Toyota Industires au Japon
Une usine Toyota Industires au Japon | Auto123.com

Amélioration de la gouvernance au sein du groupe Toyota

Selon ces sources, rendre Toyota Industries privée permettrait d’améliorer la gouvernance du groupe Toyota en mettant fin aux participations croisées, une pratique traditionnelle au Japon mais de plus en plus critiquée par les régulateurs et investisseurs pour son manque de transparence.

Une situation de participations croisées complexe

En septembre dernier, Toyota détenait 24 % de Toyota Industries, tandis que ce dernier possédait 9,07 % de Toyota Motor et 5,41 % de Denso, un autre fournisseur clé du groupe. Toyota Industries a déjà commencé à céder certaines participations, notamment dans Aisin, pour répondre aux pressions des actionnaires exigeant une meilleure rentabilité et plus d’investissements stratégiques.

Une liberté stratégique retrouvée pour Toyota Industries?

L’une des sources indique que la privatisation donnerait à Toyota Industries plus de liberté pour se concentrer sur sa croissance sans la contrainte constante de satisfaire les attentes des actionnaires publics.

L’importance historique de Toyota Industries dans l’histoire de Toyota

Fondée en 1926 par Sakichi Toyoda sous le nom de Toyoda Automatic Loom Works, l’entreprise a initialement fabriqué des métiers à tisser automatiques. Elle a ensuite créé une division automobile, laquelle est devenue Toyota Motor.

Aujourd’hui, Toyota Industries reste un acteur majeur de l’industrie : il fabrique notamment des chariots élévateurs, produit des moteurs et assemble des modèles comme le RAV4 pour Toyota Motor.

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Alors que de nouvelles tensions commerciales frappent l’industrie automobile nord-américaine, Tesla ajuste rapidement sa stratégie canadienne : augmentation des prix et écoulement accéléré de son inventaire.

Des prix en hausse pour les nouvelles commandes

Depuis le 26 avril, Tesla a modifié ses tarifs sur son site canadien. Le prix des commandes neuves est désormais plus élevé que celui des modèles déjà en stock. Par exemple, un Model 3 Grande Autonomie à traction intégrale est affichée à 79 990 $ en commande, tandis que des véhicules de l’année-modèle 2025 présents en inventaire sont proposés autour de 69 000 $ CA — une différence significative d’environ 10 000 $.

Une campagne pour écouler l’inventaire existant

Tesla a ajouté sur son site canadien une bannière incitative : « Profitez de notre inventaire aux prix avant-tarif, jusqu’à épuisement des stocks ». L’objectif est clair : pousser rapidement les ventes des véhicules importés avant l’imposition des nouveaux tarifs de rétorsion du Canada sur les produits américains.

Le contexte des contre-tarifs entre le Canada et les États-Unis

En réponse aux mesures du président américain Donald Trump, qui a imposé des droits de douane de 25 % sur certains contenus automobiles non produits aux États-Unis dans le cadre de l’accord USMCA, le Canada a instauré ses propres contre-mesures tarifaires. Les constructeurs assemblant leurs véhicules au Canada, comme Ford, General Motors, Honda et Toyota, sont exempts de ces surtaxes. Tesla, qui importe ses véhicules américains, n’a pas cette protection.

Des augmentations marquées sur plusieurs modèles

Selon DriveTeslaCanada.ca, le prix de certains modèles, comme le Cybertruck à traction intégrale, a bondi jusqu’à 22 % pour les nouveaux acheteurs canadiens. Tesla n’a pas répondu aux demandes de commentaires des médias sur ces augmentations.

Elon Musk sous pression au Canada

Déjà critiqué pour son soutien affiché au président américain, Elon Musk fait face à un climat plus tendu au nord de la frontière. Le PDG a promis de consacrer davantage de temps à Tesla dès le mois prochain, après que l’entreprise ait connu ses pires résultats financiers trimestriels depuis plusieurs années.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Tesla augmente significativement ses prix au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une camionnette Nissan Frontier dotée d’une motorisation produisant 589 lb-pi de couple et capable de parcourir jusqu’à 135 km grâce à une motorisation hybride branchable, ça vous dirait ? Dans un article publié le 22 avril dernier, notre collègue Benoit Charette évoquait l’arrivée d’une camionnette pareille en sol nord-américain d’ici 2028. Mais les Chinois, eux, n’auront pas à attendre aussi longtemps.

Le 23 avril dernier, Nissan a dévoilé la camionnette de taille moyenne Frontier Pro à motorisation hybride branchable au salon Auto Shanghai 2025 en première mondiale.

Cette nouvelle camionnette fait partie de rien de moins que neuf véhicules à motorisation électrifiée (électrique ou hybride branchable) que Nissan prévoit de lancer en Chine d’ici l’été 2027.

Or, cette nouveauté sera commercialisée sur le marché chinois d’ici la fin de l’année. Qui plus est, elle représente une double première pour Nissan : c’est son tout premier modèle de série à motorisation hybride branchable et sa première camionnette électrifiée.

Beaucoup de puissance et d’autonomie

La Frontier Pro est dotée d’un groupe motopropulseur qui jumelle un moteur thermique turbo à 4 cylindres de 1,5 L à un moteur électrique monté sur la transmission. Cet ensemble développe une puissance supérieure à 408 ch et un couple maximal de 589 lb-pi.

Nissan offrira au choix deux batteries au lithium-fer-phosphate (LFP) d’une capacité de 58 et 73 kWh, qui sont toutes deux dotées d’une architecture de 400 volts. Selon le constructeur, la batterie de plus grosse capacité devrait procurer à la Frontier Pro une autonomie pouvant atteindre 135 km en propulsion électrique, d’après la méthode de calcul NEDC (pour New European Driving Cycle) employée en Europe.

Costaude et moderne

La camionnette présentée à Shanghai, qui rappelle la Frontier vendue chez nous, adopte une esthétique qui se veut à la fois costaude et moderne, si l’on se fie à l’expression « Rugged Tech » imaginée par ses designers.

Sa calandre intègre un logo Nissan illuminé d’un blanc éclatant, symbole d’une nouvelle ère d’électrification pour ce constructeur. Cinq garnitures lumineuses à diodes électroluminescentes disposées parallèlement à la ligne du capot renforcent visuellement la largeur du véhicule tout en rappelant, par les trois DEL centrales, la camionnette Nissan D21 des années 80. Ce modèle emblématique du marché asiatique avait trois fentes caractéristiques sur son capot.

Quant à l’habitacle, il peut accueillir cinq personnes; sans doute deux adultes à l’avant et jusqu’à trois personnes de petite taille (lire : enfants) si cette Frontier s’apparente à celle qui est vendue chez nous.

Sa dotation comprend, entre autres, un toit panoramique de série, un système d’infodivertissement avec écran de 14,6 pouces et des sièges avant chauffants et ventilés, avec des dossiers à fonction massage.

Fonction V2L

Enfin, grâce à un connecteur V2L (pour Vehicle-to-Load), l’utilisateur de cette camionnette pourra facilement alimenter des appareils domestiques et des outils en profitant de 6 kW de puissance tirés de la batterie de la motorisation hybride.

La camionnette Frontier Pro a été mise au point par Nissan en collaboration avec son partenaire chinois Zhengzhou Nissan (ZNA).

Photos : Nissan

Le texte Nissan lance une camionnette Frontier hybride branchable en Chine provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Bien plus que de simples artères de circulation, les autoroutes incarnent la liberté, la connectivité mondiale et le dynamisme économique. Elles sont également le reflet de la prospérité individuelle et du potentiel économique des régions qu’elles traversent.

La Chine loin devant

Avec 160 000 kilomètres de voies rapides, la Chine possède aujourd’hui le plus vaste réseau autoroutier de la planète, ajoutant près de 8 000 kilomètres par an. Depuis l’ouverture politique du pays dans les années 1970, la Chine ne cesse d’innover, notamment avec le développement de “routes électriques” intégrant des systèmes de recharge sans fil pour véhicules électriques.
Selon Kevin Riehl de l’ETH Zurich, la Chine et les États-Unis jouent un rôle clé dans le développement des systèmes de transport intelligents et des services de mobilité numérique, dominés notamment par des géants comme Baidu, Alibaba et Tencent.

À titre de comparaison, les États-Unis disposent du deuxième plus grand réseau avec 79 000 kilomètres d’autoroute. Le Canada figure dans les 10 premiers avec un peu plus de 38 000 km.

Vers une circulation intelligente et connectée

Aujourd’hui, la construction de nouvelles routes n’est plus considérée comme une solution durable aux embouteillages. Ce sont les systèmes intelligents qui priment : chaque véhicule devient un capteur, capable d’échanger des données en temps réel pour fluidifier la circulation et améliorer la sécurité. Des innovations telles que les capteurs intégrés dans les glissières de sécurité, les revêtements photovoltaïques pour alimenter l’éclairage, ou encore les systèmes de recharge sans fil sur route commencent à émerger.

L’autoroute intelligente en Allemagne

En Allemagne, le site d’essai duraBAst teste la recharge inductive pour véhicules en mouvement. Selon le Professeur Gerd Riegelhuth, responsable de la gestion du trafic chez Autobahn GmbH, la digitalisation sera essentielle pour l’avenir des autoroutes, en parallèle avec l’entretien de plus de 13 000 ponts autoroutiers vieillissants. En 2023, les autoroutes allemandes ont vu circuler 40 milliards de tonnes-kilomètres de trafic poids lourds, soulignant l’importance de moderniser ces infrastructures critiques.

Routes chantantes et béton anti-bruit

Sur l’A12, entre Francfort-sur-l’Oder et Berlin, les automobilistes peuvent expérimenter le “béton chuchotant”, réduisant sensiblement le bruit de roulement. Des “routes chantantes” existent également : grâce à des rainures spécifiques, elles produisent des vibrations musicales au passage des véhicules, une façon originale de maintenir l’attention sur de longues distances monotones.
Ce concept est déjà en place au Danemark, au Japon, aux États-Unis, en Chine et aux Pays-Bas.

Innovations matérielles et durabilité

Le béton prêt à l’emploi est un marché mondial estimé à plus de 920 milliards USD en 2023, et devrait atteindre plus de 2 000 milliards d’ici 2032.
Les technologies de recyclage des matériaux, l’utilisation du béton auto-réparant, et l’intégration de nanomatériaux renforcent la durabilité des routes, avec des chaussées conçues pour durer jusqu’à 100 ans.
L’Europe et l’Amérique du Nord sont déjà leaders dans l’utilisation de matériaux recyclés pour la construction routière.

Financement et entretien des autoroutes

Le développement autoroutier repose de plus en plus sur des partenariats public-privé (PPP), permettant d’accélérer les projets et d’optimiser les ressources. Les péages sont largement utilisés en Europe (Autriche, Suisse, Pologne) pour financer ces infrastructures, tandis qu’aux États-Unis, le financement repose majoritairement sur des taxes. L’entretien, bien que coûteux au départ avec les nouvelles technologies, promet des économies à long terme grâce à des routes plus résistantes.

Un futur de mobilité en pleine expansion

Aux États-Unis, l’accent est mis sur la modernisation du réseau autoroutier, tandis qu’en Europe, la priorité est à la durabilité et à la digitalisation. En Asie du Sud-Est, notamment au Vietnam et en Thaïlande, l’expansion des réseaux facilite le commerce et la mobilité.
En Inde, la construction progresse à un rythme impressionnant de 37 kilomètres par jour, prouvant que, malgré les défis, l’avenir des autoroutes est loin d’avoir atteint sa destination finale.

Avec des renseignements de Newsmarket

Le texte L’avenir des autoroutes : entre innovation, durabilité et connectivité provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La BMW M5 2025 débarque comme un orage électrique dans la catégorie des berlines sport. Sous le capot, elle marie un V8 biturbo de 4,4 litres avec un moteur électrique pour une puissance combinée ahurissante de 717 chevaux et un couple de 737 lb-pi. Oui, vous avez bien lu. Ce n’est plus une M5, c’est une catapulte. Cela ne veut pas dire qu »elle est inconduisible. Au contraire, elle est surprenante de confort pour une bête aussi féroce. Elle est aussi très lourde, mais ne le montre pas sur la route.

Une autonomie de 40 km

Le système hybride rechargeable utilise une batterie de 18,6 kWh offrant environ 40 km d’autonomie en mode électrique — pratique pour les trajets urbains silencieux, mais soyons honnêtes : ce n’est pas pour ça qu’on l’achète. Le passage du mode électrique au mode combiné se fait sans accroc, et lorsque le mode M Hybrid est activé, la M5 rugit comme un fauve tout juste réveillé. La plus grande surprise est sa consommation. Nous avons la chance de parcourir un peu plus de 500 km dans notre semaine d’essai et sur les trajets autoroutiers, la consommation est descendu sous la barre des 6 litres aux 100 km. À la fin de la semaine, la consommation moyenne se situait à 8,9 litres aux 100 km. Une performance remarquable pour une berline sport avec autant de panache..

Tenue de route : une allemande sur rails

Grâce à son système xDrive à transmission intégrale intelligente, sa suspension active M adaptative et ses barres antiroulis actives, la M5 2025 colle à la route avec l’assurance d’un scalpel sur une table d’opération. Que ce soit dans une épingle serrée ou sur une longue portion d’autoroute, la direction est chirurgicale et le châssis communique avec le conducteur comme une extension naturelle de ses sens. Elle adopte une personnalité plus raffinée sans renier son âme de berline sportive. Grâce à sa motorisation hybride, elle affiche une poussée phénoménale, avec un 0-100 km/h en seulement 3,5 secondes. La direction est lourde, mais précise, le châssis est remarquablement équilibré malgré un poids en hausse (près de 2 400 kg), et le système xDrive (à vecteur de couple) garantit une motricité quasi infaillible, même en sortie de virage serré. En mode “Dynamic”, la M5 se montre étonnamment agile pour sa taille, tout en conservant une belle rigueur à haute vitesse. Bref, c’est un compromis redoutablement efficace entre confort de croisière et brutalité maîtrisée.

Un intérieur à la hauteur de la légende

À bord, c’est un cocktail de sportivité et de raffinement. Les sièges M en cuir Merino sont d’un confort étonnant pour une voiture de ce calibre. L’habitacle respire la qualité et l’innovation, avec des inserts en fibre de carbone, un éclairage d’ambiance subtil, et une finition irréprochable jusqu’au moindre bouton. Le tableau de bord est dominé par le BMW Curved Display, un écran numérique qui combine l’instrumentation et le système multimédia sous une seule dalle. Le système iDrive 8.5 est fluide, intuitif, compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, et il intègre aussi un assistant vocal intelligent. Mention spéciale pour les affichages personnalisables en mode M, qui transforment le combiné en véritable console de jeu immersive.

Prix au Canada

La M5 2025 sera proposée à un prix de départ autour de 138 000 $, ce qui reste compétitif compte tenu de sa technologie hybride sophistiquée (et du prix de certains concurrents comme l’Audi RS6), de sa puissance démoniaque et de son raffinement global. C’est une voiture qui coche toutes les cases, et bien plus encore. Notre modèle à l’essai avec des options comme les freins en carbone-céramique à 10 900, la peinture extérieure à 5 000 $ et les roues de 21 pouces à 750 revient à 157 400$

Conclusion

La M5 conserve son statut d’icône en combinant une puissance hallucinante, une précision de conduite remarquable et une capacité étonnante à masquer son gabarit imposant. Son groupe motopropulseur offre des performances explosives tout en permettant quelques kilomètres de roulage électrique, un atout dans un monde de plus en plus réglementé. La qualité d’assemblage, le confort et la sophistication technologique atteignent un niveau rarement vu dans le segment.

Cependant, la M5 n’est pas exempte de défauts : son poids élevé (près de 2 400 kg) se fait sentir en conduite extrême, et son prix la réserve à une clientèle très aisée. De plus, certains puristes regretteront l’abandon du caractère brut des anciennes M5 au profit d’une efficacité clinique.

La M5 2025 est une bête civilisée, plus rapide et plus polyvalente que jamais, mais aussi un peu plus éloignée de la simplicité mécanique qui faisait le charme de ses ancêtres.

Forces

Performances hors-norme

Consommation de carburant étonnante

Niveau de raffinement élevé

Faiblesses

Un prix élevé

Un poids élevé

Une direction un peu lourde

Le texte BMW M5 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Mazda songe à ramener une camionnette sur le marché nord-américain.

Mazda ne propose plus de camionnette depuis plus de 15 ans aux consommateurs nord-américains. On se souviendra que lors des années 2000, la compagnie offrait une version à peine retouchée du Ford Ranger. Le modèle était connu sous le nom de Série B chez Mazda.

Avec les tendances actuelles, où l’on voit les constructeurs qui commercialisent des camionnettes de taille intermédiaire faire de bonnes affaires, on aimerait participer à la fête du côté de Mazda. Le grand patron de la marque, Masahiro Moro, y a fait allusion lors d’un récent entretien qu’il a accordé au magazine Car and Driver.

Évidemment, puisque Mazda ne possède pas de plateforme pensée pour ce genre de véhicule, ça vient compliquer les choses un peu, et l’on peut pratiquement éliminer l’idée de développer un modèle en interne, considérant les coûts que cela engendrerait.

Cependant, la compagnie pourrait faire ce qu’elle a déjà fait, c’est-à-dire collaborer avec un autre constructeur.

« Nous pourrions travailler avec d’autres groupes pour l’obtenir. Notre couverture de l’ensemble de l’industrie n’est que de 50 %, car nous n’avons pas de camionnette. C’est le bon moment pour réfléchir à un futur portfolio qui en inclurait une », a-t-il précisé.

La compagnie n’est pas étrangère à ce genre de démarche. Le site Car and Driver rapporte que Mazda travaille déjà avec un équipementier sur une camionnette appelée BT-50. Elle est basée sur le D-Max d’Isuzu et elle est construite en Thaïlande pour une poignée de marchés, dont l’Australie. Le modèle BT-50 est livrable en trois configurations de cabine (simple, allongée ou double), avec des rouages 2×4 et 4×4.

Bien sûr, il est difficile d’imaginer une possibilité chez nous pour un tel modèle en raison des normes qui sont probablement très différentes.

Le Mazda B4000 2008
Le Mazda B4000 2008 | Auto123.com

Ce qu’on peut envisager, c’est plutôt un partenariat avec un fabricant qui propose déjà une camionnette sur notre marché. Reste à voir quelle avenue pourrait intéresser Mazda. La compagnie voit bien ce qui se passe avec la Ford Maverick. Est-ce que Mazda pourrait retourner à ses anciens amours ?

Des solutions plus robustes sont aussi envisageables dans la catégorie des modèles intermédiaires, notamment avec Toyota qui propose le Tacoma. On sait que les deux compagnies ont déjà des ententes de partenariats.

Tout cela n’est que spéculation, bien sûr. Ce qu’il faut retenir, c’est que la haute direction ne semble pas fermée à l’idée, loin de là. Nous verrons bien si le tout se concrétise au cours des prochaines années.

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Le texte Mazda aimerait ramener une camionnette en Amérique du Nord provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Nissan songerait à offrir une mécanique hybride rechargeable pour sa camionnette Frontier.

Le Nissan Frontier a été renouvelé pour l’année 2022, mais il peine à faire la lutte aux modèles de sa catégorie qui se déclinent en plus de versions et qui ont des motorisations plus variées et plus intéressantes.

La compagnie lui a offert une mise à jour en 2025, un rafraîchissement de mi-parcours qui a modernisé l’extérieur, augmenté la capacité de remorquage, ajouté un volant télescopique à l’intérieur, en plus d’offrir la connexion sans fil aux applications Apple CarPlay et Android Auto, entre autres choses.

Nissan aurait toutefois un plan en tête pour donner un second élan à ce modèle, soit une éventuelle version hybride rechargeable. En fait, la prochaine cuvée de ce produit pourrait profiter d’une telle motorisation et être harmonisée avec le modèle que Nissan propose en Amérique latine, en Asie, ainsi que sur d’autres marchés à travers la planète.

Le responsable de la planification pour Nissan en Amérique du Nord, Ponz Pandikuthira, a confié au site Motor Trend qu’une mise à niveau du groupe motopropulseur du Frontier est nécessaire. « Pour que son cycle de vie ait un sens et soit conforme, il devra être électrifié », a-t-il précisé.

Une version hybride rechargeable serait la solution la plus intéressante pour permettre à Nissan de toujours offrir un modèle doté d’une excellente capacité de remorquage, mais aussi la robustesse nécessaire et attendue dans cette catégorie. Avec une telle approche mécanique, le modèle continuerait à respecter les normes d’émissions polluantes, un autre élément impondérable qu’il faut toujours considérer.

Le Nissan Frontier 2025, avant
Le Nissan Frontier 2025, avant | Auto123.com

Le Nissan Frontier est animé par un moteur V6 de 3,8 litres qui propose une puissance de 310 chevaux et un couple de 281 livres-pieds. Sa consommation d’essence demeure importante à 12,8 litres aux 100 km en ville, 10,2 litres sur l’autoroute. Il est clair qu’une solution hybride rechargeable viendrait changer la donne.

Et si Nissan est la première à offrir une telle approche dans cette catégorie, ça pourrait vraiment relancer son modèle.

Si la compagnie veut faire un pas en avant, elle n’aura pas le choix d’innover.

Et quand est-ce qu’un tel modèle pourrait être offert ? Autour de 2028, selon Ponz Pandikuthira.

Nissan commercialise actuellement deux camionnettes de taille intermédiaire à travers le monde. Le Frontier, qui est assemblé à l’usine américaine de Canton, au Mississippi. La compagnie construit une autre camionnette, la Navara, qui est destinée entre autres à l’Amérique latine. Elle profite d’une plateforme différente et elle est assemblée au Mexique.

On pourrait assister à une stratégie différente, cependant. Explique Ponz Pandikuthira,

« Idéalement, nous aimerions disposer d’une solution de convergence mondiale. »

Autrement dit, un modèle mondial qui reposerait sur une nouvelle structure, capable d’accueillir toutes les motorisations nécessaires pour satisfaire les différents marchés de la planète, y compris une solution hybride rechargeable.

La perspective est très intéressante. Reste à voir si elle se concrétisera, ce qui représenterait une excellente nouvelle pour Nissan.

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Le texte Un Nissan Frontier hybride rechargeable en 2028 ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

C’était un secret de polichinelle ; Cadillac va offrir une version V de son VUS électrique Optiq en 2026. La nouvelle a été confirmée par la compagnie alors qu’elle a publié deux images montrant une partie du véhicule qui est appelé à rejoindre la gamme cet été.

Un secret qui n’était pas très bien gardé, car il était facile d’imaginer qu’après le Lyriq-V, la compagnie allait profiter de l’occasion pour aussi lancer une version de performance de son plus petit Optiq.

Tout cela alors que le Chevrolet Blazer EV SS vient de faire ses débuts, ce modèle étant la version la plus enragée de la gamme.

À quand un Chevrolet Equinox EV SS pour boucler la boucle ? On n’a bien sûr rien voulu nous dire là-dessus au lancement du Blazer, auquel nous assistions la semaine dernière, mais il est facile d’imaginer que c’est une possibilité. L’Equinox EV est la version Chevrolet du Cadillac Optiq.

Le Cadillac Optiq-V 2026, calandre
Le Cadillac Optiq-V 2026, calandre | Auto123.com
Le Cadillac Optiq-V 2026, hayon
Le Cadillac Optiq-V 2026, hayon | Auto123.com

Design du Cadillac Optiq-V 2026

Les images publiées ne nous fournissent pas beaucoup d’informations sur le modèle. On voit bien le logo V flanqué sur le côté droit du hayon, ainsi que la signature lumineuse qui va définir cette déclinaison à l’avant.

Motorisation du Cadillac Optiq-V 2026

Bien sûr, il faudra attendre pour les informations concernant la fiche technique, mais on peut s’attendre à bien plus que les 300 chevaux de la version régulière, mais bien moins que les 615 étalons du Blazer EV SS. Imaginons quelque chose autour de 450 chevaux et l’on vous promet qu’on ne sera pas trop loin de la réalité.

Le châssis, les freins et la suspension devraient aussi être retouchés pour offrir un petit plus à celui ou celle qui sera derrière le volant, sans compter qu’on peut s’attendre à quelques touches plus luxueuses et distinctives à l’intérieur, avec des coloris des accents et certains matériaux plus chics.

Le Cadillac Optiq-V sera dévoilé cet été, bien que Cadillac n’ait pas encore communiqué de date ou d’heure officielle. Nous devrons attendre pour connaître le prix et les autres caractéristiques de l’Optiq-V, mais si l’on se fie au prix du Lyriq-V, nous pensons que l’Optiq plus sportive pourrait démarrer à plus de 70 000 $.

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Le texte Cadillac confirme l’Optiq-V 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Cette semaine, sur la colline parlementaire, l’Association des Détaillants d’Automobiles du Canada (CADA) a dévoilé le « Cadre canadien de compétitivité automobile ». Ce document expose les mesures concrètes que, selon l’association, le prochain gouvernement fédéral devra adopter pour que le pays et son industrie automobile demeurent compétitifs, tout en évitant une crise d’accessibilité pour les consommateurs.

« Le Cadre de la CADA énonce des actions réglementaires claires que nous exhortons le prochain gouvernement fédéral à prendre pour protéger les consommateurs, les concessionnaires indépendants et l’économie », a déclaré Tim Reuss, le PDG de la CADA, qui représente plus de 3200 concessionnaires à travers le pays, employant collectivement 178 000 personnes.

Une crise d’accessibilité en approche

Selon Tim Reuss, les répercussions des tarifs douaniers américains plongent le secteur dans l’incertitude. « Nous saluons la retenue du gouvernement canadien dans sa réponse, mais il est clair que nous nous dirigeons vers une crise de l’accessibilité automobile », a-t-il averti.

La CADA presse Ottawa d’agir pour sauver la compétitivité automobile au Canada | Auto123.com

Face à cette urgence, la CADA propose cinq mesures prioritaires :

1. Abandonner les quotas de véhicules électriques (VÉ)

Alors que le Canada a connu un succès notable dans l’adoption des VÉ grâce à un alignement efficace entre la demande, l’infrastructure de recharge et les incitatifs, la dynamique est en train de s’effriter. L’infrastructure n’évolue plus au même rythme, et les aides à l’achat, tant fédérales que provinciales, sont réduites, voire supprimées.

La CADA demande donc la fin des mandats imposant des quotas de ventes de VÉ.

2. Élargir l’horizon réglementaire canadien

Le Canada est encore trop dépendant des normes américaines en matière de sécurité et d’environnement, ce qui limite le choix des véhicules pour les Canadiens.

La CADA suggère de reconnaître les certifications de conformité des véhicules provenant du Japon, de la Corée du Sud et de l’Union européenne. Cela ouvrirait le marché sans représailles commerciales envers les États-Unis, tout en élargissant les choix pour les consommateurs.

La CADA presse Ottawa d’agir pour sauver la compétitivité automobile au Canada | Auto123.com

3. Empêcher les grandes banques de concurrencer leurs propres clients

Alors que la Loi sur les banques est en cours de révision, certaines grandes institutions souhaitent pouvoir offrir du crédit-bail directement aux consommateurs. Pour la CADA, cela créerait un conflit d’intérêt, les banques ayant accès aux données financières complètes des concessionnaires qu’elles financent.

Rappelons qu’en 2008, ces mêmes banques s’étaient retirées du marché du financement automobile. La CADA demande donc qu’aucune nouvelle latitude ne leur soit accordée.

4. Abolir la taxe de luxe inefficace sur les véhicules

Imposée récemment, la taxe de luxe sur les véhicules s’est révélée coûteuse, inefficace et imprévisible, selon la CADA. Les consommateurs ont rapidement adapté leurs comportements pour l’éviter. Sa gestion par un tout nouveau système, distinct de la TPS/TVH, en fait une taxe coûteuse pour tous — gouvernement, manufacturiers et détaillants.

La CADA demande son abolition pure et simple.

5. Rembourser les dettes liées aux incitatifs iZEV

En janvier 2025, Transports Canada annonçait à la hâte que le programme d’incitatifs pour les VÉ pourrait manquer de fonds. Le week-end même, une entreprise américaine peu implantée au Canada a pu soumettre pour plus de 48 millions de dollars de demandes. Le lundi, le programme était fermé. Les concessionnaires canadiens ont avancé environ 10 millions CAD pour leurs clients, sans compensation à ce jour.

La CADA exige que le gouvernement rembourse immédiatement cette dette.

Un appel à l’action pour l’avenir de l’automobile au Canada

Le Cadre de compétitivité automobile de la CADA se veut un guide pragmatique pour aider le prochain gouvernement à naviguer dans une période de transition majeure. Selon la CADA, d’entreprendre les mesures suggérées assurerait une politique automobile équilibrée, accessible et durable.

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