Honda Canada fait face à un recours collectif intenté devant la Cour supérieure du Québec, accusée d’avoir vendu des véhicules équipés de moteurs 1,5 litre turbo présentant un défaut de conception au niveau du joint de culasse. Le problème toucherait des Civic (2016–2022), CR-V (2017–2022) et Accord (2018–2022), causant des fuites de liquide de refroidissement, une perte de compression et parfois une défaillance complète du moteur.

Le cas à l’origine du recours

La poursuite, Martine Lupien contre Honda Canada Inc., allègue que la plaignante a vu sa Civic 2016 subir une défaillance du joint de culasse malgré un entretien régulier. La facture estimée pour la réparation s’élèverait à 5 000 $ CAD. Un recours similaire avait déjà été déposé en Colombie-Britannique plus tôt cette année, soulevant des plaintes identiques et accusant Honda d’avoir ignoré le problème sans procéder à un rappel ni offrir de remboursement.

D’où vient le problème?

Selon la poursuite et plusieurs témoignages d’utilisateurs sur des forums canadiens de Civic et CR-V, le défaut serait lié aux tolérances du système de refroidissement et à la qualité du joint de culasse du moteur 1.5T. Sous haute température, le liquide de refroidissement pourrait s’infiltrer dans la chambre de combustion ou se mélanger à l’huile, provoquant des ratés d’allumage, de la corrosion interne et une usure prématurée du moteur. De nombreux propriétaires affirment que les bris surviennent peu après la fin de la garantie, certains ayant dû effectuer plus d’une réparation. Ce moteur, largement utilisé dans les modèles populaires de Honda, pourrait donc affecter des milliers de véhicules au pays.

Aucune action corrective de Honda

Honda Canada n’a publié aucun rappel ni bulletin de service technique concernant ce problème précis. Les avocats du recours soutiennent que le constructeur connaissait la défaillance, mais a continué à vendre les véhicules sans en informer les clients. Si le recours est certifié et jugé favorablement, Honda pourrait être forcée de rembourser les réparations, couvrir les frais de remorquage et de location de véhicule, et indemniser les propriétaires déjà affectés.

Des conséquences financières et d’image importantes

Le remplacement d’un joint de culasse figure parmi les réparations les plus coûteuses d’un moteur à essence. Compte tenu du volume de Civic, CR-V et Accord vendus, les enjeux financiers pour Honda Canada sont considérables.
Des experts juridiques rappellent que si ces recours collectifs peuvent durer des années, les tribunaux canadiens ont récemment favorisé les consommateurs lorsqu’un défaut mécanique systémique était démontré.

Une réputation en jeu

Cette affaire tombe à un moment délicat pour Honda, alors que la marque mise sur la fiabilité pour soutenir le lancement de ses nouveaux VUS HR-V et CR-V. Face à une concurrence accrue — notamment du côté de Nissan ou Kia —, la transparence et la durabilité à long terme pèseront lourd dans la confiance des acheteurs.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Honda Canada visée par un recours collectif pour des moteurs 1.5 turbo défectueux au Québec provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nissan Canada Inc. a annoncé un partenariat pluriannuel avec Lithion Technologies Inc., une entreprise montréalaise pionnière dans le recyclage de batteries au lithium-ion. Cette alliance vise à recycler les batteries de véhicules électriques en fin de vie et à renforcer l’engagement de Nissan envers une mobilité plus durable et une gestion responsable des ressources.

Un procédé de recyclage parmi les plus avancés au monde

Grâce à la technologie hydrométallurgique de Lithion, jusqu’à 95 % des matériaux critiques et 98 % des minéraux peuvent être récupérés, réduisant ainsi la dépendance à l’exploitation minière et l’impact environnemental global.
Cette initiative s’intègre à la stratégie d’électrification mondiale de Nissan, favorisant la réutilisation des matériaux issus des batteries dans la production de nouveaux véhicules.

Un acteur québécois au cœur de la transition énergétique

Le site commercial de Lithion à Saint-Bruno-de-Montarville, au Québec, est conçu pour traiter efficacement les batteries de véhicules électriques à grande échelle. Cette infrastructure soutient l’essor rapide du marché canadien des VE et s’aligne sur les objectifs de Nissan pour une chaîne d’approvisionnement plus verte et plus locale. « Nous sommes ravis de nous associer à Nissan et de soutenir sa vision de circularité des minéraux critiques issus des véhicules électriques », a déclaré Yves Noël, vice-président et directeur du développement commercial chez Lithion Technologies.

Vers un futur plus vert pour la mobilité

Ce partenariat représente une étape clé vers une économie circulaire canadienne et une réduction tangible de l’empreinte carbone de Nissan. En s’appuyant sur le savoir-faire technologique de Lithion, Nissan Canada contribue à bâtir un modèle durable de gestion des batteries – un enjeu central de la mobilité électrique du futur.

Source : Nissan Canada

Le texte Nissan Canada s’allie à Lithion Technologies pour recycler les batteries de véhicules électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nissan Canada a annoncé le départ de son président Trevor Longley, qui quitte l’entreprise pour saisir une nouvelle opportunité professionnelle à l’extérieur du groupe. La décision, effective immédiatement depuis le 3 octobre, laisse la direction canadienne entre les mains de Steve Rhind, vice-président des opérations de ventes, qui assurera l’intérim jusqu’à la nomination d’un successeur permanent.

Près de dix ans chez Nissan

Trevor Longley a passé près d’une décennie au sein de Nissan, occupant divers postes en ventes et développement du réseau de concessionnaires, avant de prendre la tête de Nissan et Infiniti Canada en août 2024.
Son départ marque la fin d’une période de stabilité pour la filiale canadienne du constructeur japonais.

Une transition en douceur selon Nissan

« Nous avons pleinement confiance en Steve et en l’équipe de direction canadienne pour maintenir notre élan sur le marché durant cette transition », a déclaré Didier Marsaud, porte-parole de Nissan Canada, dans un courriel à Automotive News Canada.

Des ventes canadiennes en hausse malgré un contexte mondial difficile

Alors que Nissan Motor Co. traverse une période complexe à l’échelle mondiale, marquée par des baisses de ventes et des pertes financières en 2025, le marché canadien fait figure d’exception. De janvier à septembre 2025, les marques Nissan et Infiniti ont cumulé 87 412 ventes au pays, soit une hausse de 8,5 % par rapport à la même période l’an dernier.

Cette performance reflète la forte demande pour les VUS et véhicules électrifiés de la marque, ainsi qu’un réseau de concessionnaires parmi les plus dynamiques du marché canadien.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Trevor Longley quitte la présidence de Nissan Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le constructeur Stellantis s’apprête à investir environ 10 milliards $US aux États-Unis afin de relancer ses activités sur son marché le plus stratégique, selon Bloomberg. L’annonce officielle pourrait survenir d’ici quelques semaines. Selon des sources internes, environ 5 milliards $US de nouveaux fonds s’ajouteraient à une enveloppe équivalente déjà annoncée plus tôt cette année. Ces investissements, étalés sur plusieurs années, viseraient à moderniser des usines, créer de nouveaux emplois et lancer de nouveaux modèles, notamment dans des États comme l’Illinois et le Michigan.

Une volonté de redorer l’image de Jeep et Dodge

Le PDG Antonio Filosa, en poste depuis mai, souhaite redonner à Jeep son lustre d’antan tout en ravivant la flamme de Dodge, avec la possible renaissance d’une muscle car à moteur V8. Même la marque Chrysler pourrait bénéficier de nouveaux fonds à long terme, bien que les plans demeurent à confirmer. Filosa tente ainsi de rééquilibrer les investissements mondiaux de Stellantis, après une période où son prédécesseur Carlos Tavares avait favorisé les opérations à faible coût au Mexique et en Europe, où la rentabilité demeure fragile.

Un message politique clair envers Washington

Cette annonce s’inscrit aussi dans un contexte politique : plusieurs multinationales augmentent leurs investissements américains afin de gagner les faveurs du président Donald Trump et d’atténuer l’impact des tarifs douaniers. Hyundai, par exemple, a récemment accru ses engagements aux États-Unis à 26 milliards $US d’ici 2028. Pour Stellantis, ces fonds pourraient notamment relancer l’usine de Belvidere, en Illinois, mise en veilleuse, où 1 500 emplois devraient être restaurés pour produire un nouveau pick-up intermédiaire.

Des défis persistants en Europe

Pendant que Stellantis redirige ses ressources vers l’Amérique, les syndicats européens s’inquiètent. Le groupe, propriétaire de Fiat et Peugeot, fait face à une surcapacité de production et à une concurrence féroce de BYD et d’autres constructeurs chinois.
Huit usines européennes sont actuellement à l’arrêt temporaire, en raison d’une demande en baisse pour des modèles comme l’Alfa Romeo Tonale et la Fiat Panda. Filosa doit rencontrer les syndicats italiens le 20 octobre, alors que la pression monte pour qu’il respecte les promesses faites à l’Italie en matière de production.

Une restructuration mondiale en marche

Le nouveau PDG a déjà amorcé un nettoyage stratégique, suspendant un projet de véhicules à hydrogène avec Michelin et Forvia, tout en envisageant la vente de Free2move, sa division d’autopartage. Il aurait également mandaté McKinsey & Co. pour redéfinir l’avenir de Maserati et Alfa Romeo — sans toutefois prévoir de vendre Maserati. Malgré la turbulence, Stellantis commence à voir quelques signes de redressement : ses ventes américaines ont augmenté au troisième trimestre, rassurant les investisseurs.

Avec des renseignements de Bloomberg

Le texte Stellantis injecte 10 milliards $US pour relancer ses activités aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le constructeur bavarois tourne une page importante de son histoire. BMW annonce la fin de trois modèles phares — les X4, 8 Series et Z4 — dans le cadre de sa transition vers la nouvelle plateforme électrique Neue Klasse. Aucun de ces véhicules ne sera remplacé dans la nouvelle gamme.

Nouvelle ère électrique : BMW fait le ménage

La Neue Klasse constituera la base de 40 nouveaux modèles BMW d’ici 2027, en commençant par le VUS électrique iX3. Cette restructuration marque un virage clair : éliminer les modèles à faible volume pour concentrer les ressources sur les véhicules électriques à fort potentiel. Les X4, Série 8 et Z4, lancés en 2018, ne représentaient qu’environ 3 % des ventes mondiales de BMW cette année.

Fin d’une époque : adieu au roadster Z4

Le BMW Z4, dernier roadster de la marque, tirera sa révérence après l’année-modèle 2026. Les versions sDrive30i et M40i continueront d’être produites jusqu’au printemps 2026 à l’usine Magna Steyr de Graz, en Autriche. Ce modèle partageait sa plateforme avec la Toyota GR Supra, elle aussi en fin de cycle, Toyota préparant désormais une nouvelle génération sans BMW. Avec cette disparition, BMW quitte le segment des roadsters, emboîtant le pas à Mercedes-Benz et Audi, qui ont respectivement abandonné les SLC et TT Roadster.

Série 8 : le grand tourisme en bout de route

La Série 8— coupé, cabriolet et Gran Coupé — sera aussi retirée graduellement d’ici 2026. Malgré une mise à jour en 2022, ses ventes demeuraient marginales face à des concurrentes comme Aston Martin et Bentley. Une édition spéciale, la M850i Edition M Heritage, limitée à 500 unités dans le monde, marquera la fin de ce modèle de prestige. Aucune remplaçante n’est prévue, et les rumeurs d’un retour de la Série 6 n’ont jamais été confirmées.

X4 : le coupé utilitaire ne passe pas à l’ère électrique

Enfin, le BMW X4, version coupé du populaire X3, ne sera pas renouvelé. Sa disparition s’explique par la montée en puissance des VUS électriques dans la gamme, notamment le futur iX4 basé sur la Neue Klasse.

Et après ?

BMW n’a pas encore confirmé si de futurs coupés ou roadsters électriques verront le jour. Des prototypes d’un coupé électrique ont été aperçus récemment, mais aucune annonce officielle n’a suivi. Ce grand ménage annonce toutefois une nouvelle ère centrée sur l’électrification et la rentabilité, au détriment de la passion mécanique qui a longtemps défini la marque.

Avec des renseignements de carscoops

Le texte BMW met fin aux modèles X8, la Série 8 et la Z4 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Conserver un client est souvent plus difficile que d’en gagner un. Pourtant, certaines marques automobiles semblent y parvenir sans effort. Selon la nouvelle étude annuelle de fidélité automobile de JD Power, Ford domine le classement nord-américain avec un taux de fidélité de 66,6 % dans la catégorie des camions, bien au-dessus de la moyenne de l’industrie fixée à 49 %. Les propriétaires de Série F, notamment du Ford F-150, demeurent farouchement loyaux à la marque. Derrière Ford, Toyota arrive en deuxième position avec un taux de 61,2 %.

Porsche, Toyota et Lexus séduisent aussi leurs clients

Dans le segment des voitures de luxe, Porsche arrive en tête avec une fidélité de 58,2 %, suivie de Mercedes-Benz à 49,7 %. Malgré une baisse de popularité en Chine, la marque allemande conserve donc un solide noyau de partisans aux États-Unis. Du côté des VUS de luxe, Lexus prend la première place avec 57,4 %, devançant BMW à 54 %. Ces chiffres restent toutefois légèrement inférieurs à ceux des constructeurs grand public les plus performants.

Toyota et Honda mènent le bal dans le segment grand public

Dans la catégorie des voitures grand public, Toyota domine une fois de plus avec un taux de fidélité de 62 %, preuve que sa réputation de fiabilité et de valeur continue de faire effet. Honda suit de près avec 55,5 % pour les voitures, mais se hisse en première place des VUS grand public avec 62 %, juste devant Subaru à 60,6 %.

La fidélité, reflet de la confiance et de l’habitude

Selon JD Power, les acheteurs fidèles reviennent vers une marque en raison de la qualité perçue, de la fiabilité des produits et du rapport qualité-prix. Cependant, la fidélité tend à diminuer lorsque les consommateurs changent de catégorie de véhicule — par exemple, en passant d’une voiture compacte à un VUS. Le cas de Ford illustre bien un autre facteur clé : l’attachement culturel et émotionnel. Les propriétaires de camions, surtout ceux des F-Series, se montrent particulièrement loyaux, souvent pour la vie.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Ford dépasse Porsche et Lexus en fidélité de marque selon JD Power provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un moteur de Toyota Prius détruit à cause d’une pompe à eau défectueuse, un Land Cruiser condamné après qu’une bougie fondue ait endommagé son cylindre, et un Camry immobilisé à cause d’un démarreur prématurément brisé. Ces défaillances ont toutes un point commun : les pièces provenaient de sites de vente en ligne et semblaient être des pièces d’origine Toyota, mais étaient en réalité des contrefaçons.

Un phénomène amplifié depuis la pandémie

Selon Bob Stewart, président du Automotive Anti-Counterfeiting Council (A2C2) — un regroupement nord-américain d’automobilistes et de constructeurs —, la pandémie a fait exploser la vente de pièces contrefaites. Les confinements ont poussé des millions de consommateurs vers les achats en ligne, ouvrant la porte à des revendeurs douteux. L’augmentation du prix des pièces d’origine a aussi contribué au problème. Les automobilistes, à la recherche d’aubaines, se tournent vers des plateformes où les contrefaçons circulent librement. En 2024, les autorités américaines ont saisi plus de 211 000 pièces contrefaites, soit près du double de l’année précédente, selon le département américain des Transports.

Une menace directe pour la sécurité routière

Les pièces contrefaites ne causent pas que des pannes coûteuses : elles peuvent aussi coûter des vies. La NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) a recensé sept cas connus de défaillance d’airbags contrefaits entre 2023 et 2024, dont cinq mortels. Ces coussins gonflables de remplacement, installés dans des ateliers indépendants, n’ont pas déployé correctement lors de collisions. Bob Stewart compare la dangerosité de ces pièces à celle d’« un explosif artisanal dans une colonne de direction ». Le ministère des Transports recommande aux consommateurs de vérifier l’historique d’un véhicule usagé avant l’achat, et de s’assurer que les pièces de sécurité (airbags, ceintures, freins) soient remplacées par des composants certifiés par le constructeur.

Des contrefaçons de plus en plus sophistiquées

Les faussaires utilisent désormais l’intelligence artificielle, des scanners 3D haute précision et même des machines industrielles authentiques pour produire des copies presque parfaites. « Aujourd’hui, même les fabricants ont parfois du mal à distinguer une pièce authentique d’une fausse », explique Roei Ganzarski, PDG d’Alitheon, une entreprise spécialisée dans la détection numérique de produits contrefaits grâce à des “empreintes digitales numériques”.

Comment reconnaître une fausse pièce

Quelques indices peuvent trahir une contrefaçon :

  • un prix anormalement bas ;

  • un emballage différent ou de faible qualité ;

  • des erreurs de traduction sur la boîte.

Un propriétaire d’atelier mécanique se souvient avoir reçu cinq moteurs de direction pour Lexus : quatre authentiques, mais le cinquième, au texte mal traduit, s’est révélé être un faux produit chinois. Les techniciens indépendants et les départements de service peuvent signaler les pièces suspectes via le site de l’Automotive Anti-Counterfeiting Council. Une bonne affaire n’est pas toujours une bonne affaire. « Acheter des pièces “originales” sur Amazon, c’est jouer avec le feu. »

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte La montée des pièces contrefaites inquiète les consommateurs et les ateliers mécaniques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le fourgon qui se prend pour un concept

Kia appelle son nouveau bébé le PV5, premier-né de la gamme « Platform Beyond Vehicle » (PBV). Traduction libre : un fourgon qui ne veut plus être un simple fourgon. Selon Kia, il « libère les utilisateurs pour suivre leurs rêves et vivre pleinement leurs passions ». En clair : même si vous passez vos journées à livrer des colis dans le Vieux-Montréal, vous le ferez désormais dans la paix intérieure — sans bruit, sans émissions, et avec un écran tactile de 12,9 pouces pour méditer sur votre autonomie restante. Ailleurs dans le monde cette plateforme modulable qui fonctionne à la manière d’un jeu de Lego se transformera en modèle passager ou en camionnette. Le Canada pour le moment n’a droit qu’à la version cargo.

Un cube moderne

Kia nomme cette approche« Les opposés réunis », le PV5 Cargo ressemble à un mélange entre un conteneur maritime et un bidule Apple. Ses lignes nettes, ses phares fusionnés au pilier A et ses pare-chocs modulaires respirent la modernité. Avec un Cx de 0,29, Kia ose même parler d’aérodynamisme — un exploit pour un objet qui pourrait servir de presse-papier. À terme, trois hauteurs de toit sont offertes (standard, long et haut), mais pour le moment, seule le toit régulier sera en vente à compter du 4e trimestre de 2026. En prime, la marche de 419 mm évite le mal de dos aux livreurs de paniers bio. Au chapitre du format, le PV% est environ 50 mm plus petit que le défunt NV200 de Nissan, mais utilise plus efficacement son espace intérieur et en fait un véhicule idéal pour les livraisons urbaine.

Un intérieur dans le style Ikea

L’habitacle du PV5 Cargo, c’est un espace ouvert de 5 100 litres qui laisse libre recours à votre imagination. Construit en matériaux durables comme le TPO, plus propre que le PVC, faciles à laver après une livraison de sauce piquante renversée. Vous avez un choix de couleurs comme le vert iceberg, Brun terracotta, Gris colombe. Vous avez des rangements intelligents comme les filets à bagages, 8 crochets d’ancrage, porte-gobelets et même une console de toit sur la version haute. Vous avez aussi un système de rails en L, un genre de jeu de Meccano pour fixer à peu près tout : caisses, vélos, outillage, ou même votre vélo électrique pour les jours de « mobilité multimodale ».

La technologie à votre service

Contrairement à la majorité des fourgons de livraison qui remontent à l’ère préhistorique, le PV5 nous amène dans le 21 e siècle avec plusieurs solutions moderne. Vous avez un écran central de 12,9 pouces sous Android Automotive. Un deuxième écran de 7 pouces, pour surveiller votre consommation tout en évitant de pleurer sur l’autonomie. Kia offre une clé numérique 2.0 (NFC, BLE, UWB) qui permet de transférer votre clé sur votre cellulaire. Vous avez également droit à des mises à jour OTA : le fourgon se met à jour pendant que vous dormez. Il y a aussi la fonction V2L : vous pouvez brancher une perceuse, une friteuse ou un portable directement dans la caisse. Parfait pour les chantiers… ou les camions à poutine éco-responsables. Et grâce au partenariat avec Samsung SmartThings Pro, le PV5 pourra bientôt allumer la chauffage à la maison avant votre retour, ou avertir si le frigo est vide.

Moteur et autonomie

Sous ce design cubique se cache une batterie de 71,2 kWh. Le moteur n’est pas un foudre de guerre , mais offre tout de même 161 chevaux qui passent par les roues avant seulement et 184 lb-pi de couple. L’autonomie en chiffre WLTP est annoncée à 417 km. Ce qui veut dire environ 355 km en mode EPA. Notre journée d’essai en Corée du Sud permet de vous dire que dans des conditions de conduite urbaine, il sera possible d’approché les 400 km. Kia annonce une recharge de 10 à 80 % en 30 minutes. L’espace cargo permet d’accueillir deux palettes de chargement avec une charge utile de 690 kilos. Ce n’est pas une fusée, mais le couple instantané électrique fait merveille dans la circulation urbaine. Le PV5 part en silence, sans odeur de diesel ni vibration, un vrai soulagement pour les livreurs qui en ont marre de hurler sur leurs transmissions manuelles.

Une conduite très zen

Sur la route, le PV5 surprend par sa douceur. La direction est légère, la visibilité excellente grâce à la ceinture de caisse abaissée, et le rayon de braquage bien plus serré qu’il ne le laisse croire. L’espace vitrée est immense et les vitres tant du coté passager que le conducteur ne se baissent pas complètement. En mode régénératif, la décélération douce aide à récupérer quelques kilomètres — un peu comme si le fourgon méditait sur chaque freinage. Les sièges sont confortables et la caisse n’a montrée aucun bruit de vibration.

À qui s’adresse le PV5

Le PV5 Cargo cible les flottes commerciales, les PME et les travailleurs autonomes écolos qui veulent allier productivité et bonne conscience. Idéal pour la livraison du dernier kilomètre, service mobile ou encore un aménagement vanlife — ce cube électrique s’adapte à tout, du café ambulant à l’entreprise de messagerie branchée sur Le PV5 Cargo offre une solution polus moderne et mieux adaptée à l’environnement urbain que le Ford E-Transit ou le Mercedes e-Sprinter. Kia joua la carte de la modularité et la connectivité. Lors de la présentation de presse, Kia a aussi souligné que des versions PV7 et PV9 son prévu dans un avenir pas si lointain pour combler différents besoin dans le monde fourgons.

Conclusion

Le Kia PV5 Cargo n’est pas juste un utilitaire électrique. C’est un manifeste roulant : un fourgon modulaire, connecté, recyclable et prêt à philosopher sur la mobilité du futur.
Est-ce qu’il réinvente le transport commercial ? Peut-être pas. Mais il prouve qu’on peut livrer des palettes… avec style et sérénité. Kia n’a pas révélé de prix car le modèle arrivera seulement à la fin 2026. Souhaitons seulement qu’il sera compétitif, car si c’est le cas, ce modèle va plaire à beaucoup de gens qui recherchent un modèle plus compact et moderne.

Forces :

  • Design moderne, fonctionnel et plus séduisant que la concurrence.
  • Technologie embarquée avancée (Android Automotive, OTA, V2L).
  • Intérieur personnalisable avec AddGear.

Faiblesses :

  • Puissance modeste (161 ch seulement).
  • Il faut encore attendre un an
  • Dommage que la version passager ne soit pas disponible

Le texte Kia PV5 Cargo 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les Canadiens sont de plus en plus familiers avec les deux modèles de véhicules électriques que leur offre VinFast : les VF 8 et VF 9. Mais bien peu d’entre eux savent que ce constructeur vietnamien fabrique également des autobus, et ce depuis 2021.

Hier, VinFast a d’ailleurs présenté l’EB 8 et l’EB 12, ses deux modèles urbains, dans le cadre du salon Busworld Europe 2025, qui se tient à Bruxelles jusqu’au 9 octobre. Cette présentation signale d’ailleurs le début de leur commercialisation sur le marché européen.

EB 12 : déjà en vente

Un communiqué publié à cette occasion nous apprend que l’EB 12, un bus de 12 mètres de long qui est déjà conforme aux réglementations CEE-ONU et CE, est désormais en vente en Europe.

Assemblé à l’usine VinFast de Haiphong, au Vietnam, ce véhicule à plancher bas a 3 portes et peut accueillir jusqu’à 90 passagers. Il a 35 places assises, 1 place pour fauteuil roulant et 54 places debout. Ses occupants peuvent bénéficier d’un système de climatisation automatique bizone avec pompe à chaleur, de même que de 26 ports de recharge USB.

Deux moteurs-roues de 125 kW lui procurent une puissance nette de 250 kW (340 ch) et une vitesse de pointe plafonnée à 80 km/h. Ils sont alimentés par une batterie de 422 kWh assurant une autonomie supérieure à 400 km, à laquelle contribuent des technologies de freinage régénératif, souligne le constructeur. Ce véhicule est également conçu pour une recharge rapide de 140 kW avec un port CCS2.

L’EB 12 dispose également d’une suspension pneumatique sur les essieux avant et arrière, mais aussi de tous les systèmes de sécurité désormais usuels (freins antiblocage, répartiteur électronique de freinage, système de contrôle de traction, etc.). À cela s’ajoute une panoplie de systèmes d’aide à la conduite dont, entre autres, un système de détection d’obstacles dans les angles morts, l’alerte de collision avant et arrière, l’alerte de somnolence et d’attention du conducteur, et même un système d’extinction automatique d’incendie.

EB 8 : bientôt en vente

Plus petit, l’EB 8 est un bus de 8 mètres qui sera bientôt disponible en Europe. Il aura une batterie de 359 kWh permettant de parcourir plus de 290 km, en plus d’être conçu pour une recharge rapide de 120 kW.

Son habitacle pour accueillir jusqu’à 60 passagers, dont 24 assis, 35 debout, sans oublier l’espace dédié à un fauteuil roulant. En outre, ce modèle aura un système de climatisation automatique monozone.

Accroître sa présence en Europe

Bien que la marque VinFast ait créé sa filiale européenne en juillet 2021 (en même temps qu’a été créée celle d’Amérique du Nord), la présence de cette marque est demeurée plutôt timide. Là-bas comme ici, sa gamme de produits ne compte que deux modèles de promenade : au Canada, il s’agit du VF 8 de taille intermédiaire et du VF 9 à 6-7 places chez, alors que les Européens peuvent s’offrir le VF 8 ou l’élégant VF 6 compact (qui aurait sans doute du succès au Québec). Et pourtant, au Vietnam, le catalogue actuel de VinFast compte 11 véhicules électriques et 4 modèles à motorisation thermique, en marge de ses autobus.

Or, VinFast compte sur l’arrivée de ses deux autobus électriques dans les pays d’Europe pour diversifier son offre de produits et accroître la notoriété de sa marque. Pour y arriver, le constructeur souhaite créer un réseau de distribution pour ces nouveaux véhicules avec des partenaires stratégiques dans des marchés clés tels que l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Suède, ainsi que les pays d’Europe centrale et orientale, et les pays baltes.

Photos : VinFast

Le texte VinFast, c’est aussi des autobus électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le vol de catalyseurs est un phénomène de plus en plus fréquent et représente un véritable fléau pour les propriétaires de véhicules. Mais pourquoi ces composants sont-ils la cible des voleurs ? Les catalyseurs contiennent des métaux précieux qui en font des pièces recherchées pour leur valeur. Voici les raisons principales pour lesquelles les catalyseurs sont souvent volés.

  1. Contiennent des métaux précieux

Les catalyseurs jouent un rôle clé dans la réduction des émissions polluantes d’un véhicule en transformant les gaz toxiques en gaz moins nocifs. Pour remplir cette fonction, ils sont fabriqués avec des métaux précieux tels que :

  • Le palladium
  • Le platine
  • Le rhodium

Ces métaux, très rares, sont utilisés pour leurs propriétés chimiques qui permettent de neutraliser les gaz d’échappement. Cependant, leur valeur marchande élevée en fait une cible de choix pour les voleurs. Par exemple, le rhodium est l’un des métaux les plus chers au monde, et sa valeur peut atteindre plusieurs milliers de dollars par once.

  1. Facilité d’accès et de vol

Les catalyseurs sont situés sous la voiture, ce qui les rend relativement faciles à accéder. Les voleurs peuvent souvent les retirer rapidement, parfois en quelques minutes seulement, avec des outils simples comme une scie ou un coupe-boulon. Il suffit de glisser sous le véhicule pour couper le catalyseur des tuyaux d’échappement.

Les véhicules les plus ciblés sont souvent les VUS ou les camions, car ils sont plus hauts sur roues, offrant plus d’espace pour accéder au catalyseur sans soulever la voiture.

  1. Revendre les métaux ou les catalyseurs entiers

Les voleurs ne s’intéressent pas à la fonction du catalyseur en tant que pièce automobile, mais plutôt à la valeur des métaux précieux qu’il contient. Il existe des marchés noirs où les catalyseurs sont vendus pour être fondus et récupérer les métaux qu’ils contiennent. Alternativement, certains voleurs les revendent entiers à des recycleurs ou à des acheteurs peu scrupuleux.

  1. Augmentation de la demande de métaux précieux

La demande de métaux précieux comme le palladium et le rhodium a fortement augmenté ces dernières années, en raison de leur utilisation dans diverses industries, y compris l’automobile et l’électronique. Cette demande accrue, combinée à une offre limitée, a fait exploser les prix, rendant le vol de catalyseurs particulièrement lucratif pour les criminels.

  1. Faible risque pour les voleurs

Comparé à d’autres types de vols, le vol de catalyseurs comporte un risque relativement faible pour les voleurs. Ils peuvent opérer rapidement, souvent en pleine nuit, et quitter les lieux avant d’être repérés. De plus, une fois le catalyseur volé, il est difficile de le tracer ou de l’identifier, ce qui complique les enquêtes policières.

Comment protéger votre véhicule ?

Il existe plusieurs façons de protéger votre véhicule contre le vol de catalyseurs :

  • Installer des dispositifs antivol : Des protections métalliques spécialement conçues peuvent être fixées sous la voiture pour rendre le retrait du catalyseur plus difficile.
  • Garder votre véhicule dans un endroit sécurisé : Si possible, garez votre véhicule dans un garage ou un endroit bien éclairé et surveillé.
  • Graver le numéro de série : Certaines initiatives proposent de graver un numéro d’identification sur le catalyseur pour rendre sa revente plus difficile.

Conclusion

Les vols de catalyseurs sont principalement motivés par la valeur des métaux précieux qu’ils contiennent et par la facilité avec laquelle ils peuvent être volés. En prenant des mesures de précaution, vous pouvez réduire les risques pour votre véhicule et éviter les coûts importants associés au remplacement de cette pièce essentielle.

Le texte Pourquoi les catalyseurs sont-ils volés ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile