L’hiver est le cauchemar des voitures électriques. Temps de recharge interminables, perte d’autonomie, performances en baisse : la batterie lithium-ion souffre dès que le mercure chute. Mais une nouvelle technologie développée par des chercheurs de l’Université du Michigan pourrait bien changer la donne.

Grâce à un nouveau procédé de fabrication, les ingénieurs ont réussi à multiplier par cinq la vitesse de recharge d’une batterie EV même à –10 °C, tout en préservant sa durée de vie. Fini les pauses café prolongées à la borne en janvier : votre recharge serait presque aussi rapide qu’un arrêt à la station-service.

Une « couverture » technologique pour batterie lithium-ion

« Recharger une batterie de véhicule électrique prend généralement de 30 à 40 minutes, et plus d’une heure en hiver », explique Neil Dasgupta, professeur associé en génie mécanique et science des matériaux à l’Université du Michigan.

Pour contrer ce ralentissement hivernal, l’équipe a mis au point un revêtement spécial de borate-carbonate de lithium d’à peine 20 nanomètres d’épaisseur. Appliqué sur la couche externe de l’anode, ce film de verre empêche la formation de dépôts de lithium — un phénomène connu sous le nom de lithium plating — qui endommage la batterie, freine la recharge et compromet la sécurité.

En parallèle, les électrodes ont été retravaillées pour favoriser un transfert d’ions plus fluide grâce à une structure interne optimisée par laser.

Moins de 10 minutes pour une recharge complète, même par –10 °C

Le résultat est bluffant :

  • Temps de recharge réduit de 500 %, soit moins de 10 minutes ;

  • Capacité conservée à 97 % après 100 recharges rapides ;

  • Performances constantes jusqu’à –10 °C.

Une adoption industrielle sans bouleversement

Autre bonne nouvelle : cette technologie pourrait être intégrée dans les lignes de production actuelles sans transformation majeure. « Pour la première fois, on montre qu’il est possible de combiner recharge ultra-rapide et températures froides, sans sacrifier la densité énergétique de la batterie », affirme Dasgupta.

Un cap vers l’avenir des véhicules électriques

Depuis l’arrivée de la Nissan Leaf en 2011, les progrès des véhicules électriques ont été fulgurants. Pourtant, les problèmes liés à la recharge et à l’autonomie persistent — surtout en hiver. Cette innovation de l’Université du Michigan pourrait bien effacer ces derniers freins et rapprocher l’EV de la voiture thermique en termes de commodité.

Et le plus encourageant ? Il ne s’agit pas de réinventer la voiture électrique, mais de l’améliorer de façon pragmatique et accessible.

Avec des renseignements de The Drive

Le texte Une batterie pour VÉ qui se recharge 500 % plus vite, même par -10 °C provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Donald Trump aurait informé ses conseillers et membres du cabinet qu’Elon Musk quitterait bientôt son poste de conseiller spécial au sein de l’administration. L’homme d’affaires et patron de Tesla, qui occupe depuis 130 jours un rôle clé au sein du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), devrait voir son mandat expirer entre la fin du mois de mai et le début de juin.

Toutefois, malgré ce départ, qui demeure à confirmer, Musk pourrait conserver un rôle officieux auprès de la Maison-Blanche, bien que son influence et ses responsabilités quotidiennes devraient être considérablement réduites.

Un poids politique devenu trop lourd ?

La décision de Trump fait suite à des inquiétudes croissantes parmi ses alliés républicains, qui considèrent l’entrepreneur controversé comme une source d’instabilité politique. Ses gestes et déclarations publiques ont suscité des critiques et des tensions, tant en interne qu’au sein de l’opinion publique.

Si Trump a maintes fois loué l’efficacité de Musk à identifier le gaspillage des ressources fédérales, il semblerait que la situation soit devenue trop difficile à gérer à l’approche des élections de mi-mandat qui auront lieu dans 18 mois.

Elon Musk avec Mike Johnson et le président américain, en novembre 2024 | Auto123.com

Des tensions en coulisses

Selon des responsables de l’administration, plusieurs membres du gouvernement auraient exprimé leur frustration face aux décisions unilatérales de Musk. Ses annonces surprises et ses coupes budgétaires soudaines, sans consultation des secrétaires du Cabinet, ont alimenté les tensions.

L’une de ses déclarations les plus controversées, qualifiant la Sécurité sociale de « plus grand système de Ponzi de l’histoire », aurait particulièrement embarrassé la Maison-Blanche.

Quel est l’avenir pour Elon Musk ?

Bien que la porte ne soit pas fermée à une future collaboration, son départ marquera la fin de son rôle officiel au sein du gouvernement. Reste à voir si cette décision aura un impact positif sur Tesla et sur les autres projets de l’homme d’affaires, désormais libéré de ses obligations politiques.

Panneau affiché lors de la dernière campagne électorale aux États-Unis, en novembre 2024
Panneau affiché lors de la dernière campagne électorale aux États-Unis, en novembre 2024 | Auto123.com

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Le texte Elon Musk est-il poussé vers la sortie par Donald Trump ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Aujourd’hui, la société Porsche AG souffle les bougies d’un gâteau soulignant un anniversaire significatif. Le 6 avril 1950, il y a 75 ans, la première voiture de série arborant le blason de la marque, une 356, quittait une petite usine de Zuffenhausen, en Allemagne.

Au fil des décennies, la croissance de Porsche a mené à la création d’un imposant complexe manufacturier dans cet arrondissement du nord de Stuttgart. Un complexe qui est au cœur de la production de ses voitures sport et des moteurs thermiques et électriques, en plus d’être le lieu où sont préparés les « véhicules clients sur-mesure ».

Un 75e… après un 80e

Toutes les raisons sont bonnes pour célébrer. D’ailleurs les plus ardents Porschistes auront sans doute remarqué que ce n’est pas la première fois que leur marque fétiche souligne un anniversaire relatif à Zuffenhausen. Par exemple, en 2018, on a fêté le… 80e anniversaire de ces installations !

Cette apparente incohérence s’explique toutefois par le fait qu’en 1938, Porsche a déménagé son bureau d’études de Stuttgart, où il était depuis 1931, à Zuffenhausen.

L’année 1938 rappelle aussi que le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale devait engendrer un hiatus dans l’histoire liant Porsche à ce lieu. Une pause qui verra naître les premières voitures à Zuffenhausen 12 ans plus tard, après un petit détour par l’Autriche.

L’Autriche avant l’Allemagne

Au lendemain de la guerre, en 1944, Porsche réouvre son bureau d’études à Gmünd, dans le sud de ce pays. C’est là que l’entreprise reprend ses activités, en plus d’amorcer le développement, puis la production de la première voiture portant le nom de son fondateur, Ferdinand Porsche (qui va s’éteindre en janvier 1951) : la 356, une sportive à moteur arrière développée sous la direction de Ferry, son fils.

Le 8 juin 1948, l’entreprise obtient une homologation pour le premier prototype, un roadster qui ouvre la voie à une production en petite série. Jusqu’en 1950, c’est en sol autrichien qu’on fabrique les 52 premiers exemplaires de la 356 : 44 coupés et 8 cabriolets sont assemblés à la main par une petite équipe installée dans une ancienne scierie.

Première livraison d’une Porsche de série

C’est naturellement à Gmünd aussi que Porsche livre pour la première fois une 356 à son acheteur. Le 26 mai 1950, l’Allemand Ottomar Domnick, un spécialiste de la neurologie et la psychiatrie de 43 ans, vient prendre livraison du coupé de couleur Fischsilber (poisson argenté) commandé sept mois plus tôt à Hahn Motorfahrzeuge, un concessionnaire Volkswagen de Stuttgart.

Domnick a d’ailleurs visité régulièrement l’établissement de Gmünd pour assister à la fabrication de sa voiture. Pour souligner la conclusion de ce projet, au moment de recevoir les clés de son coupé, Domnick sabre le champagne en compagnie de quelques membres de l’équipe Porsche, à l’extérieur de l’atelier.

Retour à Zuffenhausen

Le succès obtenu par la 356 est plus rapide qu’espéré, si bien que, dès la fin de 1949, la direction organise un retour à Zuffenhausen pour l’année suivante. Mais, puisque les installations originales de Porsche servent de garage de réparation aux forces armées alliées, le bureau d’étude est d’abord relogé dans une caserne située à proximité. Porsche loue aussi un espace dans une usine du carrossier Reutter, tout près, pour assembler les moteurs. Quant à la peinture et l’assemblage des carrosseries, le carrossier se charge dans son autre usine, dans l’ouest de Stuttgart, et ce jusqu’en 1953.

Voilà comment a débuté la production de la Porsche 356 en Allemagne, il y a 75 ans. En 1950, le constructeur produira d’ailleurs plus de 300 voitures et son succès ira grandissant. Produit à près de 78 000 exemplaires, ce modèle inaugural restera en production jusqu’en 1965.

Aujourd’hui le complexe de Zuffenhausen comprend six usines et il est devenu indissociablement des sportives récentes de la marque : la 911 y est produite depuis 1964, de même que les 718 (Boxster et Cayman) et la berline électrique Taycan.

« Zuffenhausen est et demeure la résidence de nos sportives. Ce site symbolise l’esprit pionnier, les technologies de production les plus modernes et la qualité de fabrication », déclare Albrecht Reimold, membre du Conseil d’administration chargé de la production et de la logistique chez Porsche AG, dans un communiqué publié aujourd’hui. « Le développement de ce site témoigne de la manière dont Porsche s’est transformée, passant d’un simple constructeur de voitures de sport à une société de renommée mondiale qui produit des véhicules exclusifs. »

Photos : Porsche

Le texte Porsche fabrique des Porsche à Zuffenhausen depuis 75 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Jaguar Land Rover (JLR) vient d’annoncer une pause dans ses exportations vers les États-Unis, un de ses marchés les plus importants. Cette décision intervient alors que le constructeur britannique cherche à évaluer l’impact des nouveaux tarifs imposés par l’administration Trump sur les véhicules importés.

Une industrie britannique fragilisée

En mars 2024, Jaguar Land Rover avait vendu 430 000 véhicules sur 12 mois, dont près d’un quart en Amérique du Nord. Malgré ce volume, le constructeur a enregistré une baisse de 17 % de ses profits avant impôts au dernier trimestre.

Le Royaume-Uni est particulièrement exposé aux tarifs américains : selon les données de la SMMT (Society of Motor Manufacturers and Traders), près de 20 % des exportations automobiles britanniques sont destinées aux États-Unis — deuxième marché après l’Union européenne.

Avec plus de 200 000 emplois directement liés au secteur automobile, cette nouvelle taxe de 25 % sur les voitures importées, mise en place le 3 mars par Washington, inquiète fortement l’industrie.

Une réorganisation inévitable pour les constructeurs

Jaguar Land Rover, propriété de l’indien Tata Motors, n’est pas le seul constructeur à revoir sa stratégie. D’autres grands noms de l’automobile mondiale réévaluent aussi leurs modèles d’affaires pour composer avec cette nouvelle donne tarifaire.

Selon le Times of London, JLR disposerait encore de quelques mois de stocks déjà livrés sur le sol américain — ces véhicules ne seraient pas concernés par les nouvelles taxes.

Le Royaume-Uni mise sur un accord commercial

Face à cette incertitude, Londres affirme vouloir accélérer les négociations pour conclure un accord de libre-échange avec les États-Unis. Un tel accord pourrait offrir une échappatoire partielle ou totale aux tarifs et ainsi sauver une partie des exportations britanniques.

Conclusion

La suspension temporaire des expéditions de Jaguar Land Rover vers les États-Unis illustre l’impact concret et immédiat des nouvelles politiques protectionnistes américaines sur les chaînes d’approvisionnement mondiales. Ce gel des livraisons n’est peut-être que le début d’une réorganisation plus large pour les marques de luxe européennes.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Jaguar Land Rover suspend ses exportations vers les États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le freinage hydraulique demande une force de la jambe et du pied, logique vous me direz, mais avec l’arrivé des freins à disques, les choses se compliquèrent, un peu…

Voici pourquoi…

Au début du siècle dernier, les voitures n’avaient que des freins arrières pour la plupart, et de plus, étaient actionnés par des tiges de métal ou des câbles. C’était des bandes parfois, qui entourait un tambour. Tout ça n’était pas trop difficile à faire fonctionner, même si le pilote était cul de jatte. Bon, j’exagère un peu..

Plus tard les freins avant sont arrivés, et pour beaucoup de fabricants, les freins non-hydraulique sont encore la norme. Certain Ford même en 1936 avaient encore des freins activés par tiges de métal. Pourtant d’autres fabricants, étaient passés au système hydraulique déjà depuis un certain temps.

Au fil du temps, les freins à tambours activés par système hydraulique avaient supplantés toutes activations par câbles ou tiges de métal. L’hydraulique était maintenant devenue Roi.

La pression du pied exercée sur la pédale de frein est raisonnable sans servo-frein pour les voitures avec 4 freins à tambours. Ça s’explique assez facilement par la surface de contact des sabots dans les tambours. S’il y a beaucoup de surface, on a donc moins besoin de pression pour les faire frotter, et obtenir le résultat voulu. Pour cette raison, ce n’est pas la majorité des voitures anciennes équipées de 4 freins à tambours, qui sont dotés d’assistance au freinage.

On avance dans le temps… les freins à disques deviennent populaire dans le dernier tiers des années soixante. Les freins à disques ont des avantages, mais ont des inconvénients aussi. Un d’entre eux est la surface de contact des plaquettes qui est beaucoup moindre qu’un frein à tambour, ça peut aller jusqu’à 50% moins. La voiture elle, n’a pas beaucoup maigri durant cette période, au contraire, elle commençait à faire plutôt un peu d’embonpoint. Alors, c’est contre la logique de réduire la surface de contact de freinage pendant que les voitures, elles, prenaient du poids.

Ça veut donc dire qu’une pression supplémentaire devra être appliquée par le pilote pour compenser cette perte. Certaines voitures de gabarit modeste, ont eu des freins à disque sans assistance. Par contre, sans assistance, une voiture régulière ou grosse, est difficilement immobilisable en situation urgente, dû à la trop grande pression requise par le pied droit (et même aidé par le gauche..). Alors le servo-frein devient très utile.

Le servo-frein est le gros beigne de 9, 10 ou 12 pouces coincé entre le maitre-cylindre et le mur pare-feu (fire wall). Ce gros beigne a toujours un tuyau, généralement en caoutchouc, rattaché sur sa partie avant. Il fonctionne comme suit…

Le moteur est une incroyable pompe à air, sous le carburateur, qui de façon naturelle bloque sa respiration partiellement, permet une création de vide sous sa base, jusqu’aux soupapes, donc dans la tubulure d’admission. Ce vide, ou vacuum, est utilisé pour activé le servo-frein. Le vide passe dans le tuyau en caoutchouc et au moment du freinage, «tire» sur la pédale en même temps que le pied active celle-ci. Le fameux beigne a cet imposant diamètre pour multiplier la force du vacuum, plus il est grand et plus il tire facilement.

Il est séparé par un diaphragme et il est étanche. Le vacuum «tire» sur le diaphragme, lui il «tire» sur la tige de la pédale. Cette grande surface offre une grande force sur la pédale de frein afin d’aider le pilote à stopper son gros bateau de 4000lbs aisément, sans avoir l’impression d’avoir forcé le moindre du monde.

Faite ce petit test pour ceux que la voiture est équipée d’un servo-frein, (vous l’avez déjà fait probablement) appuyez sur la pédale de frein quand le moteur est à l’arrêt depuis un certain temps, gardez cette pression sur la pédale, puis mettez le moteur en route, vous sentirez l’aide du servo-frein car la pédale s’enfoncera plus loin après la mise en route.

Le texte LE SYSTÈME DE SERVO-FREIN provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Avec les tarifs automobiles de 25 % décrétés par le président américain Donald Trump, il a bien sûr été question ces derniers jours, voire de ces dernières semaines, des impacts que cela va avoir sur l’industrie automobile.

On en voit déjà des conséquences, comme la pause annoncée de deux semaines par Stellantis concernant son usine d’assemblage de Windsor, en Ontario.

Un des sujets qui n’a pas fait la manchette, mais qui a néanmoins fait l’objet d’une considération de la part des autorités concerne les véhicules anciens, soit tout modèle âgé de 25 ans et plus.

Depuis l’annonce des tarifs, les amateurs de véhicules de collection se demandaient s’ils allaient être impactés à leur tour à l’achat d’un véhicule ancien ou lors de la vente d’un modèle à l’extérieur, dans le cas où des tarifs auraient aussi été mis en place par un autre pays en réponse aux droits de douane imposés par l’administration américaine.

Du côté des États-Unis, la proclamation présidentielle comprend une exemption pour les véhicules anciens ayant été fabriqués « au moins 25 ans avant l’année de la date d’entrée au pays ». Ces véhicules continueront à être soumis à un droit de douane de 2,5 % au port d’entrée, mais sans les 25 % supplémentaires qui s’appliqueront aux véhicules plus récents.

Voilà qui en a soulagé plusieurs, car au départ, une telle exemption n’était pas incluse dans les documents officiels. Puisque la production d’une voiture ancienne ne peut pas être déplacée aux États-Unis, il a été jugé bon d’inclure cette clause pour protéger le marché du véhicule ancien.

Pour le moment, nous n’avons pas d’informations concernant la politique qui sera mise en place par le Canada concernant les voitures anciennes, mais puisque ces dernières ne seront pas taxées pour passer du Canada vers les États-Unis, il serait étonnant qu’elles le soient pour faire le chemin inverse.

N’empêche, avec le taux de change actuel et le climat qui prévaut, on peut deviner que plusieurs collectionneurs vont peut-être attendre un peu avant de magasiner leur prochain véhicule de collection au sud de notre frontière.

Le texte Tarifs automobiles : les voitures anciennes ne sont pas touchées provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Genesis a dévoilé cette semaine à Séoul les X Gran Coupe et X Gran Convertible, deux concepts inspirés de sa berline G90. Les modèles sont les suites logiques des concepts X et X Convertible qui ont été dévoilés au début de la décennie.

D’entrée de jeu, on peut voir que les modèles sont très près de la production, ce qui est encourageant. Genesis avait mentionné que ça demeurait une possibilité et tout porte à croire que l’on se dirige tranquillement vers cela.

Ce qui frappe, c’est l’élégance du design et la présence des modèles, notamment du coupé, spectaculaires en tout point. La relation avec la G90 est aussi évidente, avec les signatures stylistiques que l’on connaît, notamment les phares et feux en deux sections.

Le concept Genesis X Gran Coupe | Auto123.com

Design des concepts Genesis X Gran Coupe et X Gran Convertible

Les deux créations se distinguent quand même, notamment avec leur bouclier avant, plus bas, et accompagné d’une prise d’air stylisée. Les ailes semblent aussi plus larges, notamment à l’avant.

Dans le cas du coupé, on semble avoir une absence de pilier B, mais c’est difficile à discerner. Les coupés sans montants étaient légion dans les années 50 et 60, offrant un style tout à fait unique à travers l’industrie.

Le concept Genesis X Gran Coupe, intérieur
Le concept Genesis X Gran Coupe, intérieur | Auto123.com

À l’intérieur

Dans l’habitacle, les couleurs montrées sont magnifiques, tant pour le coupé qui utilise un vert inspiré des oliviers méditerranéens, alors que la décapotable met de l’avant un bleu/violet très accrocheur.

On note aussi la présence d’un immense écran multimédia, mais avec une section découpée par une moulure devant le conducteur, ce qui donne l’impression d’avoir un bloc d’instruments séparés doté d’ornières ; l’effet est réussi.

Le concept Genesis X Gran Convertible
Le concept Genesis X Gran Convertible | Auto123.com

Motorisation des concepts Genesis X Gran Coupe et X Gran Convertible

Pour ce qui est de la motorisation, rien n’est mentionné. Les concepts avaient été présentés comme des solutions électriques, mais à l’arrière du coupé, on peut voir des ouvertures dans le pare-chocs, en lieu et place des pots d’échappement.

Avec les récentes annonces à travers l’industrie, y compris chez Genesis, concernant une prolongation de vie pour les modèles à essence, incluant l’ajout de motorisations hybrides et hybrides rechargeables, il est permis de croire que ces modèles pourraient emprunter cette avenue.

Évidemment, tout sera à confirmer, mais si Genesis va de l’avant avec ces deux études, elle va se retrouver avec la plus belle famille de berlines pleine grandeur à travers l’industrie automobile, rien de moins.

Le concept Genesis X Gran Coupe, de profil
Le concept Genesis X Gran Coupe, de profil | Auto123.com
Le concept Genesis X Gran Convertible, intérieur
Le concept Genesis X Gran Convertible, intérieur | Auto123.com
Les concepts Genesis X Gran Coupe et X Gran Convertible
Les concepts Genesis X Gran Coupe et X Gran Convertible | Auto123.com

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Le constructeur croate Rimac, déjà propriétaire de 55 % du partenariat Bugatti Rimac, envisage sérieusement de racheter la part restante détenue par Porsche, soit 45 %. Si l’opération se concrétise, Mate Rimac pourrait prendre le contrôle total de Bugatti, et ainsi tracer une nouvelle voie résolument tournée vers l’électrification pour la marque française.

Une dynamique qui s’inverse

Fondée en 2021, la coentreprise Bugatti Rimac avait initialement été perçue comme une alliance stratégique entre deux univers : la tradition de Bugatti et l’innovation technologique de Rimac. Or, selon plusieurs sources anonymes, Rimac aurait récemment soumis une offre préliminaire pour racheter la participation de Porsche, valorisant la compagnie à plus d’un milliard d’euros.

Ironie du sort, Porsche aurait tenté, peu après la création de la coentreprise, de racheter Rimac. Mais la donne a changé : le constructeur allemand fait face à une baisse de la demande pour ses modèles électriques, à une chute de ses ventes en Chine, et à des problèmes persistants de la chaîne d’approvisionnement.

Logo Rimac | Auto123.com

Des investisseurs de poids pour appuyer Rimac

Rimac, soutenu par des acteurs financiers majeurs comme Goldman Sachs, Asset Management et SoftBank Vision Fund 2, avait amassé 500 millions d’euros en 2022. Ces fonds pourraient aujourd’hui lui servir à finaliser l’acquisition de la part de Porsche. Bien que les discussions soient encore à un stade précoce, le scénario gagne en crédibilité.

Quel est l’avenir pour Bugatti ?

Si Rimac prend les rênes, cela pourrait signer la fin du moteur à combustion chez Bugatti. Déjà au cœur du développement de la super voiture hybride Tourbillon, Rimac pourrait opter pour une transition complète vers la motorisation électrique, en intégrant les technologies de pointe de la Nevera, sa super voiture 100 % électrique.

Ce possible changement de gouvernance chez Bugatti reflète une tendance plus large : l’électrification des marques de grand luxe, même celles possédant un très fort héritage mécanique. Avec la vision technologique de la firme Rimac et son indépendance renforcée, Bugatti pourrait connaître une renaissance audacieuse et électrique, loin des moteurs V16 et autres blocs thermiques iconiques.

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Logo Bugatti | Auto123.com

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L’entrée en vigueur des tarifs douaniers de 25 % décrétés par l’administration Trump secoue déjà l’industrie automobile mondiale.

Volkswagen est le premier manufacturier majeur à réagir concrètement à cette nouvelle réalité. Le constructeur allemand suspend temporairement ses livraisons et en annonce une surtaxe sur tous ses véhicules importés.

Des livraisons stoppées nettes, des prix qui vont grimper

Mardi soir, les concessionnaires Volkswagen américains ont reçu une note interne annonçant des ajustements temporaires aux livraisons et aux prix. Selon ce document obtenu par Automotive News, tous les transports ferroviaires depuis le Mexique sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Quant aux véhicules arrivant par bateau, ils resteront bloqués dans les ports américains, sans échéancier précis pour la reprise des activités. Le constructeur promet des précisions « d’ici la mi-avril ».

Un bateau de Volkswagen près de l’usine de Puebla, au Mexique, en 1981 | Auto123.com

Parallèlement, Volkswagen prévoit d’ajouter une « taxe d’importation » au prix de détail suggéré (PDSF) de tous ses modèles non assemblés aux États-Unis. Cela inclut presque toute la gamme, à l’exception du ID.4 et du VUS Atlas, produits à Chattanooga, au Tennessee. Cette surtaxe vise à compenser, en tout ou en partie, la hausse de 25 % imposée par la nouvelle politique tarifaire.

Comme nous l’avions rapporté hier, cette taxe sera indiquée sur les étiquettes des véhicules dans les salles d’exposition de Volkswagen.

La déclaration officielle du constructeur reste prudente : « Nous voulons être totalement transparents pendant cette période d’incertitude », a affirmé la compagnie au Wall Street Journal.

Une onde de choc dans l’industrie

Le geste de Volkswagen n’est que la première pièce du jeu de domino qui tombe. D’autres constructeurs comme Ford et Stellantis ont aussi déjà annoncé des suppressions d’emplois et la mise à l’arrêt temporaire de certaines usines. Volvo, de son côté, prévoit d’augmenter sa production américaine pour limiter les effets des tarifs.

Le contexte est lourd : plus de 460 milliards USD de véhicules et pièces détachées sont importés annuellement aux États-Unis. Face à ce bouleversement, les solutions envisagées (production locale, hausses de prix, réductions de gamme) risquent d’appauvrir l’offre sur le marché et d’augmenter sensiblement les prix pour les consommateurs.

Un concessionnaire Volkswagen dans l'état de Virginie
Un concessionnaire Volkswagen dans l’état de Virginie | Auto123.com

Un marché américain bouleversé

En 2024, près de la moitié des véhicules vendus aux États-Unis étaient importés. Ce chiffre pourrait chuter rapidement alors que les marques révisent leurs stratégies. Volkswagen, qui domine les ventes américaines parmi les constructeurs allemands (devant BMW et Mercedes-Benz), ouvre une voie que d’autres suivront probablement.

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Le texte Tarifs : Volkswagen suspend ses livraisons aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’annonce de Donald Trump concernant les tarifs de 25 % sur les importations de véhicules aux États-Unis a des effets dévastateurs sur le marché boursier. Depuis le 1e avril, les actions de plusieurs constructeurs et fournisseurs sont dans le rouge.

Les constructeurs

Pour le moment, Stellantis est la firme la plus touchée, avec un recul de 11,1 % du cours de son action depuis trois jours. Mercedes-Benz à 8,27 % est également frappé de plein fouet. Ces données ont été partagées par Automotive News.

General Motors et Honda subissent des pertes respectives de 6,14 % et 5,69 %. Chez Volkswagen, c’est de l’ordre de 3,99 %, alors que c’est de 3,02 % chez Ford, bien qu’on soit en hausse de 1,05 % à cet endroit depuis hier.

Il est à noter que Tesla est également durement frappée, mais dans son cas c’est une dégringolade qui se poursuit ; les tarifs n’ont fait qu’aggraver cette chute.

Le fournisseur American Axle, au salon CES 2024 | Auto123.com

Les fournisseurs

Pour ce qui est des fournisseurs, le choc est encore plus fort. Quelques exemples notables :

  • – American Axle & Manufacturing Inc. – baisse de 14.8 %
  • – Dana Inc. – baisse de 14.71 %
  • – Cooper Standard Holding Inc. – baisse de 11 %
  • – Aptiv – baisse de 10.76 %
  • – Cummins – baisse de 9.77 %

Une exception notable parmi le lot ; Goodyear, en hausse de 10,23 %.

Chez Nvidia, le retrait est à 13,06 %. Il est de 12,78 % chez Qualcomm, puis de 5,10 % chez Intel.

Enfin, les groupes de concessionnaires importants aux États-Unis sont aussi en recul, mais les retraits sont plus négligeables. L’empire Penske, très connu de tous, a perdu 1,02 %, par exemple. On peut deviner que certains groupes sont dans le vert, surtout si leur marchandise est moins impactée par les tarifs.

Ce qui ressort de tout cela, c’est que dans l’ensemble, le monde automobile est gravement touché par les tarifs. Déjà des conséquences se font sentir des deux côtés de la frontière et si la situation ne change pas au cours des prochaines semaines, le marché va continuer à souffrir.

Dans l'usine General Motors à Arlngton, en Virginie
Dans l’usine General Motors à Arlngton, en Virginie | Auto123.com

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