Apple Inc. aurait discuté de partenariats potentiels avec Mercedes-Benz, Ford Motor Co, BMW, Volkswagen, Tesla, Canoo et McLaren à différents stades de ses efforts pour développer une voiture auto-conduite avant de mettre fin au programme le mois dernier.

Apple a déjà voulu faire l’achat de General Motors

Le cofondateur Steve Jobs a même proposé d’acheter General Motors au lendemain de la crise financière de 2008, a rapporté Bloomberg jeudi. Le projet Titan, comme l’a appelé Apple, a coûté à l’entreprise technologique environ 1 milliard de dollars par an, ont indiqué des sources à Bloomberg, mais il n’a jamais atteint le point où des prototypes à grande échelle ont été testés sur les routes publiques.

Des centaines d’ingénieurs au travail

L’entreprise a commencé à embaucher des centaines d’ingénieurs automobiles il y a près de dix ans et visait à l’origine à lancer les ventes en 2020, selon le rapport, mais début 2020, la création de l’équipe, un microbus arrondi à quatre places surnommé “Bread Loaf”, était encore à cinq ans d’être prête pour la production.

On a voulu faire l’achat de Tesla

Apple a envisagé d’essayer d’acheter Tesla alors qu’elle valait encore moins de 30 milliards de dollars, mais le PDG Tim Cook a abandonné l’idée. Il a ensuite rencontré le PDG de Tesla, Elon Musk, pour discuter d’une collaboration, mais les discussions n’ont pas progressé.

Des occasions ratés

Apple a discuté avec Mercedes-Benz “pendant quelques mois” d’une idée visant à faire construire la voiture par Mercedes et à intégrer la plateforme de conduite autonome d’Apple dans les véhicules Mercedes. Mais Mercedes a finalement décidé de construire la voiture elle-même. Les discussions avec BMW, Volkswagen et Canoo ont échoué, mais Apple a failli conclure un accord avec McLaren.

Même Ford

Ford – qui a recruté Doug Field, chef du projet Titan, en 2021 – a proposé de vendre des voitures Apple par l’intermédiaire de sa marque Lincoln, mais les discussions ont pris fin après une réunion préliminaire. Apple voulait faire payer 85 000 dollars pour sa voiture, mais des estimations internes estiment le coût de production à environ 120 000 dollars.

Apple a acheté l’ancien terrain d’essai de Chrysler en Arizona en 2021 et remet actuellement la propriété en vente.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Apple a dépensé un milliard par année pour ne pas construire de voitures provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Cet investissement va permettre de soutenir 40 nouveaux produits et quatre nouvelles plateformes mondiales. Stellantis compte amener huit nouveaux groupes motopropulseurs et applications d’électrification.

Le moteur à explosion n’est pas mort

Stellantis a annoncé un nouvel investissement de plus de 6 milliards de dollars dans le développement de groupes motopropulseurs, dont l’un des principaux objectifs est la mise en œuvre de la technologie bio-hybride. De quoi s’agit-il, me direz-vous ? Comme son nom l’indique, il s’agit d’une combinaison d’électrification et de moteurs flexibles fonctionnant avec des biocarburants tels que l’éthanol. Il s’agira notamment de groupes motopropulseurs dotés d’une fonction hybride rechargeable, de transmissions à double embrayage et de véhicules entièrement électriques.

Une technologie développée au Brésil

C’est au Stellantis Automotive Hub de Betim, au Brésil, que cette technologie est développée pour le marché mondial et qu’un nouveau véhicule entièrement électrique sera produit à l’avenir. Stellantis affirme que les nouvelles technologies hybrides commenceront à être disponibles d’ici la fin de l’année, ce qui signifie que la Charger Daytona électrique n’est pas un avant-goût de tous les produits Stellantis à venir.

De nouvelles voitures pour les marchés mondiaux

Les détails concernant les types de véhicules et de groupes motopropulseurs auxquels nous pouvons nous attendre n’ont pas été fournis à ce stade, mais étant donné le nombre de nouveaux groupes motopropulseurs et de modèles de véhicules promis, on peut supposer qu’il y aura une grande diversité, allant des petites voitures aux camionnettes de taille moyenne et même aux véhicules utilitaires de grande taille.

Plus de V8 , mais des 6 cylindres puissants

Alors que certains déplorent la mort du V8 de la Dodge Charger, Stellantis fait tout son possible pour maintenir la combustion en vie, et cet investissement (qui sera réalisé entre 2025 et 2030) n’est pas le seul qui vise à maintenir les moteurs en marche.

Stellantis explore toutes les options

En septembre de l’année dernière, Stellantis a annoncé que nombre de ses voitures étaient déjà compatibles avec le carburant synthétique, et il est très peu probable que les nouveaux moteurs développés au Brésil ne suivent pas cette voie. Il reste à savoir si ces moteurs et ces produits seront proposés aux États-Unis, mais comme il s’agit de produits mondiaux, il serait logique qu’au moins certains d’entre eux soient compatibles avec le marché américain.

Un plan B pour l’avenir

Quoi qu’il en soit, Stellantis couvre ses arrières avec toutes sortes de technologies, en explorant toutes les options. En fait, Stellantis envisagerait même de construire des VE aux États-Unis avec des composants chinois. Cette flexibilité peut ressembler à de l’indécision, mais elle signifie que le conglomérat a plusieurs cartes à jouer à travers plusieurs marques, quel que soit l’avenir législatif de l’industrie automobile.

Avec des renseignements de Carbuzz

Le texte Stellantis investit 6 milliards de dollars pour maintenir en vie les moteurs à combustion provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On le sait, les camionnettes sont les véhicules les plus vendus en Amérique du Nord et le Canada ne fait pas exception. Et pourtant, acheter une camionnette ces jours-ci, c’est loin d’être quelque chose d’abordable. On a juste à jeter un coup d’œil du côté de la camionnette Ram 1500 pour le constater.

Après tout, la marque Ram se positionne toujours comme une marque bon marché, dont les véhicules sont vendus à un prix moins élevé que celui des modèles concurrents. Il faut dire, aussi, que le groupe Chrysler a une stratégie de vente qui dépend tellement des rabais offerts par ses concessionnaires que si vous payez le plein prix pour un de ses véhicules, c’est que vous vous êtes probablement fait avoir…

Tout ça mis à part, la génération actuelle du Ram 1500 est présentée comme super moderne et très peu énergivore. Sur papier, sa mécanique a été conçue pour être très peu gourmande. Ram annonce une consommation en ville de 13,4 litres aux 100 kilomètres et une consommation sur l’autoroute de 10,5 l/100 km.

Quelle ne fut donc pas ma surprise après une semaine de conduite à vide, essentiellement sur l’autoroute, de ne pas avoir pu consommer moins de 15,5 litres aux 100 kilomètres au volant de mon véhicule d’essai.

Quelle ne fut pas mon étonnement aussi quand j’ai jeté un coup d’œil à sa fiche technique. Car la nouveauté chez Ram ces jours-ci et une version appelée «Night Edition» du Ram 1500 Limited, la variante la plus équipée de la camionnette. Déjà, une 1500 Limited tel quel coûte 79 000 $. La version Night Edition coûte… 96 000 $.

Je n’ai pas trouvé de façon de rendre ça acceptable. Une camionnette d’une demie-tonne à 100 000 $, même si elle a des sièges en cuir, c’est difficile à comprendre, même en 2024.

Mais bon. Donnons au moins à Ram ce qui lui revient : sa camionnette se conduit comme un charme. Le V8 Hemi est gourmand et bruyant, mais il est grandement adouci par la boîte automatique qui l’accompagne. D’ailleurs, s’il existe des gens qui ont le nom Hemi tatoué sur le cœur, sachez que c’est une des dernières occasions que vous aurez de le voir à l’œuvre, étant donné que Stellantis le remplace graduellement par son V6 biturbo appelé Hurricane…

À bord, on a évidemment beaucoup de place, mais je dirai ceci : j’ai été déçu par l’offre multimédia. Le système Uconnect est bien conçu, mais il n’est pas parfait. Il redémarrait sans cesse, comme quoi on peut toujours tomber sur une mauvaise pomme…

Et ajoutons que la nouvelle mode dans l’industrie est de personnaliser les cadrans, à partir des commandes vu volant, et que Ram n’a pas le système le plus agréable à manipuler.

Tout ça mis ensemble, on voit bien l’attrait des camionnettes. C’est pratique, c’est logeable, c’est un achat très «gros bon sens». Mais quiconque paie 100 000 $ pour un pickup comme le Ram 1500, on va se le dire, a payé un peu trop cher pour son véhicule.

Le texte Ram 1500 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lorsqu’il est question du constructeur Iso, on met le pied dans l’univers automobile italien des années 60 et 70, une époque qui nous a fait voir des bolides absolument extraordinaires.

Chez Iso même, comment oublier le coupé Rivolta et la magnifique Grifo ?

Plutôt bien pour une compagnie qui était à l’origine spécialisée dans la fabrication et la commercialisation d’appareils ménagers. C’est un peu comme si Frigidaire nous avait proposé des classiques automobiles. L’Isetta sera la première voiture d’Iso au milieu des années 50, elle qui sera entre autres fabriquée sous licence par BMW. Dans les années 60, on verra apparaître la Rivolta en 1962, ainsi que la Grifo, en 1966. En 1967, Iso présente la S4, qui sera rebaptisée Fidia au moment de sa commercialisation. En quelque sorte, cette voiture venait prendre la place de la Rivolta dans la gamme.

Cette fois, on parlait d’une berline de grand luxe. Son style élégant avait même une touche de noblesse. On comprend pourquoi lorsqu’on constate que la voiture avait été dessinée par Giorgetto Giugiaro, celui qui nous a donné d’innombrables classiques automobiles, comme l’Alfa Romeo Giulia, la Lotus Esprit et la Maserati Ghibli, pour n’en nommer que quelques-unes. Il avait aussi signé le design des Rivolta et Grifo.

Côté style, on était donc servi. Et mécaniquement aussi, car au départ, la compagnie avait fait appel à General Motors (GM) qui lui avait fourni le V8 de 5,4 litres d’une certaine Chevrolet Corvette. Les acheteurs n’avaient donc pas à craindre le côté capricieux des mécaniques italiennes. Et avec une puissance de 300 chevaux, les prestations étaient à la hauteur. Le 0-100 km/h s’effaçait en 7,2 secondes, un temps plus que respectable à l’époque. La voiture pesait un peu plus de 2800 livres. Un moteur V8 de Ford sera un peu plus tard utilisé avant la fin de la production.

À l’intérieur

Comme vous pouvez le voir sur une des photos, la présentation était aussi riche que soignée. Où était le problème, alors ? On le trouvait avec le prix. En fait, la voiture a coûté beaucoup plus cher à développer que ce qui avait été prévu, ce qui fait que pour récupérer ses investissements, la compagnie en exigeait un prix beaucoup trop élevé. De fait, la voiture coûtait plus cher qu’une Rolls-Royce à l’époque. Or, si elle était intéressante, il est clair que la qualité n’était pas la même que celle que l’on retrouvait avec la proposition anglaise. Pire, on s’est vite rendu compte que l’assemblage n’était pas à la hauteur et que la voiture avait tendance à rouiller plutôt facilement. Ajoutez à cela la crise pétrolière de 1973 qui est venue faire très mal à l’entreprise et vous aurez compris pourquoi la Fidia n’a pas fait long feu. On estime qu’un peu moins de 200 modèles ont été fabriqués.

Si vous voulez en trouver une, votre meilleure chance sera de faire la tournée des musées. Son entretien mécanique ne sera pas compliqué, mais vous devrez avoir beaucoup de chance pour trouver des pièces manquantes, toutefois.

La voiture a terminé son parcours en même temps que la compagnie, en 1974.

Pour ce qui est du prix d’une Iso Fidia, sachez que ça demeure très raisonnable. J’ai pu découvrir qu’au cours des dernières années, plusieurs exemplaires ont été vendus à des prix oscillant autour de 20 000 $ CA à 30 000 $ CA, lors d’encans.

Pour une pièce aussi exclusive, ce n’est pas si mal.

Le texte Iso Fidia (1967-1974) : un classique mal né provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Commission nationale chinoise pour le développement et la réforme (NDRC) approuve le partenariat entre Stellantis et Leapmotor.

  • Stellantis, le quatrième constructeur automobile mondial, a déjà acquis une participation de 21% dans Leapmotor pour 1,6 milliard de dollars en octobre dernier.
  • Cette associatiobn permettrait à Stellantis de construire et de vendre les véhicules électriques Leapmotor en dehors de la Chine, avec des droits exclusifs.
  • Le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, envisage de produire des véhicules électriques basés sur la technologie Leapmotor en Europe, en Amérique du Nord ou dans d’autres marchés pour rester compétitif face aux fabricants chinois.
  • La Chine et l’Union européenne sont actuellement en proie à des tensions commerciales croissantes, avec une enquête de l’Union Européenne sur les éventuels avantages indus accordés aux fabricants chinois de véhicules électriques.
  • La Commission européenne annonce qu’elle commencera l’enregistrement douanier des importations de véhicules électriques chinois, ouvrant la possibilité de droits de douane rétroactifs en cas de conclusion défavorable de l’enquête commerciale de l’UE.

Note: Stellantis a refusé de commenter, et les représentants de la NDRC n’ont pas pu être joints pour commenter.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte La Chine donne le feu vert pour un projet de partenariat avec Stellantis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Il y a quelques semaines, un partenariat entre la marque suédoise de véhicules électriques Polestar et Meizu, une marque chinoise de téléphones intelligents a vu le jour. Ce partenariat devrait mener à la construction par Meizu d’un éventuel véhicule électrique. Un autre fabricant chinois de téléphones a présenté la semaine dernière son propre véhicule électrique. Il s’agit de la marque Xiaomi, qui a présenté une berline appelée SU7 qui fait beaucoup parler d’elle depuis.

Xiaomi, pour la situer, est une des plus grandes marques de téléphones dans le monde. Elle n’est pas vendue en Amérique du Nord, mais en Chine, sa popularité est énorme. Et pour présenter une première au public son nouveau véhicule, Xiaomi a attendu le Mobile World Congress de Barcelone, qui avait lieu à la fin février. Le moment semble opportun étant donné qu’on parle beaucoup de la SU7 depuis ce moment-là.

Notez que la SU7 sera d’abord vendue en Chine, mais on promet qu’elle viendra en Amérique du Nord ensuite. La voiture de format intermédiaire promet 750 km d’autonomie par charge, et un chrono au 0-100 km/h de 2,8 secondes. Xiaomi dit qu’elle pourrait même produire une version améliorée dotée d’une autonome de 1100 km et d’une capacité de recharge rapide qui lui redonnerait 500 km d’autonomie en 15 minutes.

On a hâte de voir ça. Ce qu’on peut déjà voir, c’est à quel point les autos électriques de demain vont être des vitrines technologiques ambitieuses. La SU7 compte des capteurs partout sur sa carrosserie, pour assurer une conduite quasi autonome. À l’intérieur, tout passe par un écran multimédia de 16 pouces, qui a des allures de téléviseur.

Et tout ça est habillé d’une élégante carrosserie d’allure sportive et moderne de couleur bleu électrique qui attirait l’œil des passant au MWC. Évidemment, on le sait, ce n’est pas parce qu’un véhicule est présenté dans une exposition qu’il finit par prendre la route. Mais à force de voir les autos électriques chinoises envahir les foires technologiques et automobiles partout sur la planète, on ne peut pas s’empêcher de prédire qu’on risque d’en voir au moins une sur la route avant longtemps.

Probablement qu’on verra une auto chinoise au Canada avant de voir une auto signée Apple, en tout cas…

Le texte Xiaomi SU7 : un autre fabricant de téléphones dans l’automobile provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On voit passer beaucoup d’information contradictoire à propos des véhicules électriques et il y a une raison assez simple à ça. En plus de la désinformation pure et simple, il y a beaucoup de facteurs qui rendent ces véhicules-là plus ou moins attrayants à acheter selon la région dans le monde où vous demeurez. La bonne nouvelle, pour nous en tout cas, c’est que le Québec est des meilleurs endroits dans le monde pour en acheter un. C’est en tout cas le meilleur endroit au Canada, et probablement en Amérique du Nord.

Cela dit, la situation n’est pas parfaite, évidemment.

Tout ça, ce n’est pas nous qui le disons, ce sont trois chercheurs de l’Université de Colombie-Britannique qui sont arrivés à cette conclusion après avoir comparé la plupart des facteurs qui touchent au coût d’acquisition et d’utilisation des véhicules électriques.

Et ce qu’ils disent est assez simple, en fin de compte : «le Québec a les conditions les plus favorables pour devenir propriétaire d’un véhicule électrique en raison de l’aide généreuse à l’achat et du prix très peu élevé de l’électricité».

Les chercheurs font aussi tomber quelques préjugés tenaces, comme le coût trop élevé de la technologie. Ils tiennent compte du prix d’achat, du coût de l’électricité, du kilométrage moyen parcouru par province, de la disponibilité et du coût de la recharge, et ils concluent : «pour les acheteurs qui ont un budget fixe et qui comparent l’électrique à l’essence, acheter un véhicule électrique de format modeste et d’une marque qui n’est pas luxueuse peut entraîner de grandes économies».

Les chercheurs de UBC ont fait cette recherche pour éclairer la stratégie des gouvernements relative à la décarbonation du transport. Leur première recommandation vu l’état du marché est de revoir l’aide à l’achat, qui est de 5000$ au fédéral et de 7000$ au Québec, pour que les véhicules plus luxueux et plus gros soient exclus. Au niveau fédéral, ils recommandent aussi de moduler l’offre pour favoriser le remplacement des véhicules là où ils sont actuellement les plus polluants, pour générer rapidement le plus grand bénéfice environnemental.

Enfin, pour ceux qui se le demandent encore, les véhicules électriques sont à tous les coups moins polluants que les véhicules à essence, y compris quand on tient compte de leur fabrication. C’est encore plus le cas au Québec, où le réseau électrique est le plus propre au Canada. Par comparaison, l’intensité carbone du réseau ontarien est 25 fois plus élevée que celle du réseau québécois.

Il n’y a donc pas de raison de se priver…

Le texte Le Québec est l’endroit rêvé pour les véhicules électriques selon l’UBC (University of British Columbia) provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le constructeur californien de voitures de luxe Karma Automotive a présenté la version de série de la berline Gyesera, sa première automobile à propulsion électrique. Cette présentation a eu lieu le samedi 2 mars dernier dans le cadre du concours d’élégance d’Amelia Island, en Floride.

Michelle Christensen, vice-présidente du design chez Karma, la qualifie de « GT la plus dure à cuire sur la route » à cause de sa silhouette élancée et de ses performances.

La prototype de la Gyesera a été dévoilé en novembre dernier aux côtés d’un élégant coupé de haute performance appelé Kaveya, qui doit entrer en production en 2025.

La berline Gyesera, pour sa part, a une forme plus familière. Elle reprend le profil des Karma Revero et GS-6, en y ajoutant une partie avant plus effilée. Sa carrosserie faite d’aluminium et de fibre de carbone habille un châssis en aluminium. Cela ne l’empêche toutefois pas d’afficher 2 404 kg sur une balance.

Dotée d’une motorisation de 590 ch qui développe 693 lb-pi de couple, cette propulsion a une vitesse de pointe avoisinant les 220 km/h et peut accélérer de 0 à 100 km/h en 4,2 s environ. En outre, sa batterie de 120 kWh lui permettrait de parcourir au-delà de 400 kilomètres dans les meilleures conditions, affirme le constructeur.

Avec une palette de prix allant d’environ 175 000 $US à 225 000 $US, la Gyesera vise clairement la clientèle des Porsche Taycan, Mercedes-Benz EQS et Tesla Modèle S, entre autres VÉ. Le carnet de commandes est d’ailleurs déjà ouvert sur le site du constructeur : une réservation requière un acompte de 5 000 $US (6 898 $CA).

Chez Karma, on entend commencer la production de cette voiture avant la fin de l’année. Cela permettrait de livrer les premiers exemplaires de série à leurs acheteurs au début de 2025. Le constructeur en produira environ 2 000 exemplaires à son usine californienne de Moreno Valley au cours des quatre ou cinq prochaines années.

Photos : Karma

Le texte Karma présente la Gyesera, sa première auto électrique de série provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Parlant de prix à la baisse, une autre bonne nouvelle nous provient de Volkswagen, ou pour être plus exact, d’une entreprise américaine issue du prestigieux Massachusetts Institute of Technology, le MIT, qui est en partie financée par Volkswagen. Il s’agit d’un fabricant de batteries appelé 24M Technologies qui viendrait, selon ses porte-parole, de trouver le moyen de réduire de 40% le coût de production des batteries pour véhicules électriques, en adoptant une solution chimique qu’elle appelle «semi-solide».

24M Technologies a mis au point un matériau gélatineux qui est plus facile à manipuler que les matériaux de batterie actuels, mais qui n’est pas aussi capricieux que les matériaux solides qu’on pourrait voir apparaître d’ici la fin de la décennie. Ce matériau simplifierait grandement la production des cellules qui composent les grosses batteries, et c’est là où l’économie la plus importante a lieu. Malgré leur coût réduit, les batteries produites par 24M auraient une autonomie et une durabilité supérieures à celle d’une batterie au lithium ion conventionnelle.

Ce n’est pas tout. 24M Technologie pouvoir produire ses batteries à partir de matériaux recyclés tirés de vieilles batteries. 24M Technologies appelle ce procédé «Liforever». Il permettrait d’intégrer directement à ses lignes d’assemblage des matériaux de batteries de fer lithium phosphate recyclés, ce qui évite des coûts et des délais de production.

Normalement, pour recycler une batterie, il faut la décomposer et transformer une partie de ses composants en une fine poudre noire qui est délicate, étant donné qu’elle est toxique. Or, 24M Technologies dit que sa technique évite d’avoir à produire cette poudre noire.

Tout ça, donc, semble plutôt magique. Il reste à voir si la technologie sera rapidement adoptée par Volkswagen. Mais parions que ça ne va pas tarder, vu que le groupe allemand est un de ceux qui pousse le plus pour produire des véhicules électriques bon marché et ce, le plus tôt possible.

Le texte VW a trouvé le moyen de produire des batteries 40% moins cher provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Stellantis a dévoilé ses plans ambitieux de produire les nouvelles Dodge Charger électriques à transmission intégrale dans son usine de Windsor, en Ontario. Cette annonce marque une étape significative dans l’industrie automobile, avec la présentation du véhicule comme la “première et unique voiture musclée électrique au monde”.

Expansion à Windsor: Des Modèles Variés en Perspective

L’usine de Windsor, déjà connue pour la fabrication du Chrysler Pacifica, accueillera la production de plusieurs nouveaux modèles de Charger, y compris des versions à essence. Les premières versions à deux portes devraient sortir plus tard cette année, ouvrant la voie à une diversité de choix pour les consommateurs.

Progrès dans la Technologie des Batteries Électriques

Stellantis affiche également son engagement envers la mobilité électrique en achevant à 30 % la construction d’une usine de batteries pour véhicules électriques en partenariat avec NextStar Energy. Cette initiative s’inscrit dans le contexte où Stellantis, en raison des défis du marché, réévalue sa participation aux salons de l’automobile, une tendance observée dans l’industrie.

Flexibilité et Performances Exceptionnelles

Les Charger à essence et électriques partageront la plateforme mondiale de Stellantis, offrant une flexibilité de production en fonction de la demande des consommateurs. L’année précédente, la production des versions à essence à Brampton, en Ontario, avait été interrompue, marquant un tournant vers l’électrification.

Charger Daytona: Des Performances Électrisantes

Les versions électriques, appelées Charger Daytona en hommage au circuit NASCAR de Floride, seront équipées de deux groupes motopropulseurs. L’un atteindra jusqu’à 670 chevaux, permettant une accélération de 0 à 60 mph (97 km/h) en seulement 3,3 secondes, tandis que l’autre générera 496 chevaux avec un temps impressionnant de 0 à 60 en 4,7 secondes. Les estimations d’autonomie varient entre 418 et 510 kilomètres par charge.

Nouvelle Charger Sixpack: Fusion de Puissance et d’Élégance

La gamme s’enrichit également de la Charger Sixpack à essence, partageant le design des versions électriques. Propulsée par un nouveau moteur six cylindres de 3 litres à deux turbocompresseurs, cette version offrira des performances allant jusqu’à 550 chevaux.

À Venir: Lancement des Versions Coupé Daytona et Électriques

La production des versions coupé Daytona à deux portes débutera cet été, tandis que les versions électriques à quatre portes et à essence seront lancées au début de l’année prochaine. Les passionnés d’automobile ont donc hâte de voir ces nouveaux modèles sur les routes, marquant une ère nouvelle pour la légendaire Dodge Charger.

Avec des renseignements de Radio-Canada

Le texte La Dodge Charger sera construite en Ontario provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile