Voici un exemple concret d’un geste posé par Nissan pour éviter à court terme les tarifs douaniers, même si le Rogue est construit aux États-Unis. Nissan revoit sa stratégie de production pour son populaire Rogue, dont la prochaine génération arrivera en 2027. Selon des sources proches du dossier, jusqu’à la moitié des unités produites pourraient être assemblées au Japon au lieu de l’usine de Smyrna, au Tennessee.

Cette décision s’appuie sur des coûts de production inférieurs au Japon, notamment grâce à un yen faible qui permet de réduire les prix de revient d’environ 20 %. Cependant, la menace de tarifs douaniers américains sur les importations japonaises pourrait remettre en question cette stratégie.

Actuellement, le Rogue est fabriqué à la fois à Smyrna et dans l’usine Nissan de Kyushu, mais l’équilibre pourrait pencher en faveur du Japon dans les prochaines années. La décision finale sera prise au deuxième trimestre 2025.

Une gamme hybride et électrifiée pour la quatrième génération

Le Nissan Rogue 2027 marquera une évolution majeure en matière de motorisations. Aux États-Unis, il représentait plus de 25 % des ventes de Nissan en 2024, et sa prochaine génération sera proposée avec :

  • Un hybride e-Power dès son lancement en 2027
  • Un hybride rechargeable (PHEV) qui suivra en 2028

Selon les plans de Nissan, les versions à moteur thermique plus abordables seraient assemblées dans l’usine américaine de Smyrna, tandis que les versions électrifiées haut de gamme seraient fabriquées au Japon, où le coût de production est plus compétitif en raison du taux de change favorable.

Toutefois, la production du Rogue PHEV aux États-Unis est toujours en discussion. David Johnson, responsable de la fabrication de Nissan North America, a confirmé que cette version serait bien assemblée à Smyrna, mais sans préciser les volumes ni la date exacte de lancement.

Un jeu d’équilibre entre coûts et tensions commerciales

L’avenir de la production du Rogue aux États-Unis dépendra de plusieurs facteurs, notamment :

  • L’évolution de la demande pour les motorisations thermiques, qui est en déclin
  • La capacité des fournisseurs américains à baisser leurs coûts
  • L’impact des tarifs douaniers américains sur les véhicules japonais

Si Nissan ne parvient pas à obtenir des concessions de prix suffisantes de la part de ses fournisseurs américains, la production du Rogue pourrait basculer massivement vers le Japon.

Selon un rapport de S&P Global Mobility, 45 % des véhicules vendus aux États-Unis en 2027 seront électrifiés, contre 29 % en 2025. Dans le même temps, la part des véhicules à moteur thermique passera de 66 % en 2024 à seulement 50 % en 2027.

Avec ces tendances, Nissan pourrait réduire la production thermique du Rogue aux États-Unis et concentrer l’assemblage des versions électrifiées au Japon.

Une décision stratégique à surveiller

En 2023, 60 % des Nissan Rogue vendus aux États-Unis provenaient encore de l’usine de Smyrna, mais ce chiffre pourrait chuter rapidement si Nissan privilégie son usine de Kyushu.

Avec un yen faible et une capacité de production disponible au Japon, Nissan a une opportunité financière intéressante. Mais la menace de nouvelles taxes américaines sur les importations japonaises, notamment en cas de retour de Donald Trump au pouvoir, pourrait bouleverser cette équation.

La décision finale de Nissan sera donc un délicat jeu d’équilibre entre réduction des coûts et risques commerciaux, avec un impact majeur sur l’avenir de la production automobile en Amérique du Nord.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte 50 % de la production du Nissan Rogue ira au Japon provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Plus d’un an après la présentation du concept Kia EV4, la marque coréenne lève enfin le voile sur sa version de production. Bonne nouvelle : le design reste largement fidèle au concept, avec seulement quelques ajustements pratiques, comme des rétroviseurs classiques et des poignées de porte affleurantes.

Pour l’instant, les variantes berline et hatchback ont été dévoilées dans leur finition haut de gamme GT-Line, chaussées de jantes de 19 pouces aux designs distincts. En revanche, Kia garde encore secret l’intérieur du véhicule, qui ne sera révélé que plus tard dans le mois.

Deux carrosseries, deux personnalités distinctes

Bien que les deux versions partagent la même plateforme, leurs silhouettes diffèrent nettement. La berline, avec son toit plongeant, pourrait rappeler une cinq-portes façon Stinger, mais la découpe du coffre indique qu’elle possède un capot de malle séparé, comme une berline traditionnelle. Kia a également pris le soin d’offrir deux designs de boucliers avant, renforçant l’identité propre de chaque modèle.

Côté design, les feux verticaux avant et arrière suivent la tendance actuelle, et l’ensemble conserve un aspect très futuriste, inspiré du concept. Certains pourraient trouver la berline plus audacieuse, tandis que le modèle à hayon semble plus équilibré, notamment grâce à un porte-à-faux arrière plus court.

Quoi qu’il en soit, Kia propose une alternative aux VUS omniprésents, une approche rafraîchissante dans le marché des véhicules électriques.

Lancement officiel le 24 février lors du Kia EV Day

L’EV4 sera dévoilé officiellement le 24 février 2025 lors du Kia EV Day à Tarragone, en Espagne. Les spécifications techniques complètes suivront le 27 février.

Si Kia n’a pas encore confirmé la disponibilité de l’EV4 en Amérique du Nord, il pourrait bien trouver sa place au-dessus du futur EV3. En revanche, un modèle plus abordable, l’EV2, sera également présenté lors de l’événement, mais son arrivée aux États-Unis semble improbable.

Restez connectés pour découvrir tous les détails sur l’EV4 et son approche électrique audacieuse. Kia semble bien décidé à se démarquer sur le segment des berlines et modèles à hayon électriques, avec une proposition qui sort des sentiers battus.

Avec des renseignements de Motor 1

Le texte Photos officielles de la nouvelle Kia EV4 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une analyse de Benchmark Co. révèle que les tarifs douaniers de 25 % envisagés par Donald Trump sur les importations de véhicules et de composants en provenance du Canada et du Mexique pourraient faire grimper le prix moyen d’une voiture neuve aux États-Unis de 5 790 $, atteignant ainsi 54 500 $. Cette hausse représenterait une augmentation de 12 % par rapport aux prix de 2024.

L’industrie automobile, la plus vulnérable aux tarifs

Selon Benchmark Co., le secteur automobile est le plus exposé à ces nouvelles taxes en raison de sa dépendance au commerce transfrontalier. Actuellement, 22 % des véhicules vendus aux États-Unis sont fabriqués au Canada ou au Mexique, tandis que 40 % des pièces utilisées dans les véhicules américains proviennent de ces deux pays. Le Mexique fournit d’ailleurs près de trois fois plus de composants automobiles aux États-Unis que le Canada.

Ford et GM se préparent au choc

Face à cette menace, les dirigeants de l’industrie expriment leurs inquiétudes. Jim Farley, PDG de Ford, a reconnu que ces mesures entraînent surtout des coûts élevés et du chaos. Toutefois, il concède que si elles favorisent réellement la fabrication et l’innovation aux États-Unis, elles pourraient représenter un succès majeur pour Trump.

De son côté, General Motors (GM) se prépare à de potentielles perturbations. Le constructeur produit plusieurs modèles au Canada et au Mexique, notamment le Chevy Silverado à Oshawa, Ontario, ainsi que le Cadillac Optiq, le Chevy Equinox et le GMC Terrain.

Un levier de négociation avec le Canada et le Mexique

Les tarifs de 25 % sur les importations canadiennes et mexicaines avaient été annoncés en février avant d’être suspendus temporairement : jusqu’en mars pour le Mexique et pour 30 jours pour le Canada. L’administration Trump utilise ces tarifs comme un moyen de pression pour renégocier des accords commerciaux plus favorables avec ses partenaires nord-américains.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

Le texte Les tarifs de Trump pourraient augmenter le prix des voitures de 6 000 $ USD provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Au cours des dernières semaines, vous avez probablement été témoins, comme un peu tout le monde, de certains gestes controversés de la part du grand patron de Tesla, Elon Musk.

Parmi ces derniers, il y a eu le salut nazi posé lors des célébrations entourant l’inauguration du 47e président américain, Donald Trump. On sait que Musk est très près de ce dernier et qu’il a grandement collaboré à sa campagne, et qu’il a pour mission de faire le ménage dans la bureaucratie américaine.

Ses façons de faire et d’agir font jaser, on s’en limitera à ça. Le présent article ne vise pas à juger Elon Musk, mais plutôt à tirer un parallèle fascinant entre le présent et le passé.

Dissociation de Tesla

Depuis un mois, on l’a vu un peu partout à travers la planète, les ventes de Tesla sont en recul. Plusieurs consommateurs refusent de se porter acquéreurs d’un produit de cette marque en raison de l’affiliation de leur créateur avec le président américain. D’autres songent à vendre leur modèle. La majorité souhaite se dissocier de son fondateur.

On a même vu apparaître sur certaines voitures Tesla des autocollants qui mentionnaient en gros « J’ai fait l’achat de ma Tesla avant qu’Elon Musk devienne fou. »

Le club Tesla Québec prépare aussi un autocollant pour les membres de son groupe qui en souhaitent un. Automotive News nous apprenait que 80 % d’entre eux souhaitent se dissocier d’Elon Musk.

On pourrait croire que c’est la première fois de l’histoire qu’une telle chose se produit, c’est-à-dire que des gens veulent se distancer d’une marque en raison du comportement de son fondateur.

Et bien non.

Henry Ford

En 1919, Henry Ford, le fondateur et grand manitou de la compagnie qui porte toujours son nom aujourd’hui, lançait un journal, le Dearborn Independent. Ce dernier était aussi connu sous le nom de The Ford International Weekly. La ligne éditoriale de cette publication était ouvertement antisémite, ce qui a bien sûr semé la controverse. Henry Ford sympathisait avec le mouvement nazi qui prenait naissance en Allemagne.

Or, dans les années 20, des actions de boycottage de produits Ford ont été organisées, notamment par la ligue antidiffamation, et même des groupes catholiques.

En 1927, Henry Ford mettait fin à la publication de son journal, devant le tollé provoqué par des séries d’articles où les Juifs étaient pointés du doigt pour expliquer l’origine de moult problèmes.

Henry Ford avait présenté des excuses publiques, mais ces dernières n’avaient pas été vraiment prises au sérieux. D’ailleurs, ses idées n’ont pas changé par la suite et il a continué à sympathiser avec les nazis, ce qui a terni son image. Aujourd’hui, il est impossible de dissocier les deux.

Ironiquement, Elon Musk a donné son appui au parti d’extrême droite qui prend de l’ampleur en Allemagne depuis quelques mois, le tout 100 ans plus tard.

L’histoire est parfois hallucinante en ce sens qu’on dirait qu’elle cherche à se répéter, surtout parce que trop d’humains oublient d’en tirer des leçons.

Il est intéressant de souligner ce parallèle entre les deux personnages qui ont, à leur façon, révolutionné l’industrie automobile.

La suite sera intéressante à suivre.

Le texte Henry Ford et Elon Musk : quand l’histoire se répète provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Trois. C’est le chiffre parfait pour souligner le 30e anniversaire du véhicule commercial emblématique qu’est le Sprinter. Un chiffre qui décrit une petite exposition temporaire organisée par le Musée Mercedes-Benz à Stuttgart afin de rappeler l’importance de ce porte-étendard de la marque étoilée.

Intitulée 30 ans du Sprinter, cette exposition amorcée le 4 février se poursuit jusqu’au 30 mars. Elle permet aux visiteurs de ce grand musée de découvrir trois éléments de l’illustre famille de ce véhicule.

Dans l’atrium, près des guichets du musée, les visiteurs peuvent découvrir un Sprinter de première génération. Ce modèle 208 D 1995 est équipé d’un 4-cylindres diesel de 2 299 cc, un moteur atmosphérique qui développe 79 ch et lui permettait d’atteindre une vitesse de 135 km/h.

À quelques pas de là, un eSprinter électrique et un Sprinter 4×4, deux modèles de l’actuelle troisième génération, évoquent l’évolution fulgurante subie par ce véhicule en trois décennies. Il ne manque qu’un Sprinter de la seconde génération…

Bientôt, 5 millions de Sprinter

Mercedes-Benz a ainsi donné le coup d’envoi de festivités qui se dérouleront tout au long de l’année. Une année qui coïncidera d’ailleurs avec l’atteinte d’un jalon historique. Car, d’après Klaus Rehkugler, le directeur Ventes et Marketing de Mercedes-Benz Vans, cette année, le cap des cinq millions de Sprinter vendus sera franchi.

« Depuis trois décennies, il façonne la vie des gens et fait tourner le monde. Qu’il s’agisse des services d’urgence, des sociétés de livraison, des artisans ou sur les chantiers, le Sprinter s’est imposé comme le partenaire idéal », se réjouit-il.

Un nom d’abord imaginé par les Français

Cet anniversaire fait ressortir, par ailleurs, une anecdote intéressante au sujet du Sprinter. En effet, cette appellation aurait d’abord servi à Mercedes-Benz France exclusivement avant d’être adoptée par la maison-mère de la marque.

À l’automne 1991, lorsque le constructeur allemand apporte des retouches esthétiques au fourgon compact MB 100, un prédécesseur du Sprinter, la filiale française choisit de donner à la version commerciale de ce véhicule la dénomination Sprinter, alors que la version passagers est rebaptisée Reporter.

Cette initiative de la filiale française aurait-elle inspiré la maison-mère de Stuttgart ? L’histoire ne le précise pas. Cependant, au moment de dévoiler son nouveau véhicule utilitaire de livraison de grande diffusion, en 1995, Mercedes-Benz annonce qu’il se nomme Sprinter.

1995 : début d’une longue histoire

Dévoilé en janvier 1995, le Sprinter fait son apparition chez les revendeurs européens de la marque en mai de la même année. Il succède aux Mercedes-Benz TN (appelé initialement T1), un modèle plus gros que le MB 100 aussi appelé « Bremer Transporter ».

Comparativement aux véhicules qu’il remplace, le Sprinter ne reprend que le concept technique de base, le reste étant conçu et dessiné à partir de zéro. D’ailleurs, au sein de la marque Mercedes-Benz, ce véhicule est le premier modèle commercial « étoilé » auquel on donne un patronyme plutôt qu’une appellation alphanumérique.

Le Sprinter se distingue par sa carrosserie autoporteuse de forme aérodynamique, sa suspension avant indépendante et ses moteurs puissants (pour l’époque) qui entraînent les roues arrière. En outre, il a quatre freins à disque et des ceintures de sécurité à trois points d’ancrage réglables en hauteur. De plus, un système de freins antiblocage avec répartition électronique de la puissance de freinage, de même qu’un sac gonflable du côté conducteur figurent au catalogue des options.

Le Sprinter original se décline en plusieurs versions : châssis-cabine ou version à benne basculante avec respectivement une cabine double ou simple, mais aussi fourgonnette tôlée ou minibus à cinq ou neuf places. Il peut avoir un toit normal ou rehaussé et un empattement de 3 000 mm ou 4 025 mm.

En 2002, Mercedes équipe la première génération de Sprinter d’un dispositif de stabilité électronique. Cette première mondiale établit une nouvelle norme en matière de sécurité active dans le créneau des utilitaires de livraison. Des sacs gonflables latéraux et un système d’antipatinage qui s’ajoutent à la liste d’options au milieu des années 2000 renforcent ce statut.

Environ 1,3 million d’exemplaires de cette première génération de Sprinter seront produits.

2006 : plus de technologie et de sécurité

La seconde génération est lancée au début 2006 et propose plus de variantes. Le Sprinter a désormais trois empattements, quatre longueurs de carrosserie et trois hauteurs de toit. De plus, la capacité de charge limitée à 3,5 t auparavant varie désormais de 3,0 à 5,0 t, selon la version. Un dispositif de stabilité électronique fait aussi partie de la dotation de série pour les fourgons et minibus ayant une capacité de charge de 3,5 t ou moins.

À partir de 2008, une suspension pneumatique qui fait son apparition au catalogue d’options procure un surcroît de confort et de sécurité. L’année suivante, on assiste à l’apparition de BlueEfficiency. Cet ensemble de technologies entourant les moteurs diesel et comprenant, entre autres, un dispositif d’arrêt-démarrage automatique au ralenti, permet de diminuer la consommation et les émissions de particules polluantes. En 2013, enfin, on assiste à l’introduction d’un dispositif d’assistance à la stabilité par vents latéraux, une première mondiale en matière de sécurité active.

2018 : connectivité et électrification

La troisième génération du Sprinter est lancée en 2018. De nouveau, le constructeur étoffe la gamme notamment en ajoutant une motorisation à roues avant motrices destinée aux véhicules récréatifs et aux fourgons à chevaux vendus en Europe.

De plus, grâce au système multimédia MBUX (pour Mercedes-Benz User Experience), le nouveau Sprinter établit de nouvelles normes en matière d’infodivertissement et de connectivité, en offrant des fonctions comme la commande vocale, la géolocalisation et l’intégration aux services de gestions de parcs.

En termes de sécurité, sa dotation est bonifiée par l’apparition du système Distronic, un régulateur de vitesse adaptatif. Suivra en 2019 le dévoilement de l’eSprinter, la variante à motorisation électrique d’abord destinée aux livraisons du « dernier kilomètre ».

Présent en Amérique du Nord très tôt

Le Sprinter fait son apparition sur le marché nord-américain dès 2002. Il porte d’abord l’écusson de Freightliner, une marque de véhicules commerciaux du Groupe Mercedes-Benz AG (DaimlerChrysler à l’époque). Pour accroître son rayonnement commercial, l’année suivante il remplace le fourgon Ram Van et devient du même coup un nouveau produit de la marque Dodge.

Imaginées par les stratèges de la marque Mercedes-Benz aux États-Unis et à Stuttgart, ces deux réattributions de marques résultent d’une crainte de voir ces véhicules-outils ternir l’image haut de gamme des véhicules de marque Mercedes-Benz.

Toutefois, cette stratégie de différenciation préventive est abandonnée en septembre 2009. Commercialisés peu après, les Sprinter 2010 afficheront enfin l’étoile à trois branches au cœur de leur calandre.

Une usine aux États-Unis

Rappelons, enfin, qu’en mars 2007, DaimlerChrysler inaugure une usine d’assemblage à Ladson, à une trentaine de kilomètres au nord de Charleston, en Caroline du Sud. Elle devient une des quatre usines où l’on produit de ces véhicules, avec celles de Düsseldorf et de Ludwigsfelde en Allemagne, et celle de Gonzalez Catan, en Argentine.

À l’époque de son inauguration, cette usine assemble des Sprinter portant un écusson Dodge ou Freightliner pour les marchés du Canada et des États-Unis. Aujourd’hui, les Sprinter et eSprinter qui en sortent (51 600 véhicules en 2023) arborent l’étoile à trois branches de Mercedes-Benz.

Photos : Mercedes-Benz

Le texte Trois Sprinter au Musée Mercedes-Benz provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lorsqu’il est question de berlines de performance sur le marché, une poignée de modèles s’imposent face aux autres. Nul doute que la M5 est du lot. Celle que BMW a lancée pour l’année 1985 n’a cessé de s’améliorer au fil des 40 dernières années, au point d’être devenue une bagnole très racée. Et, signe des temps, elle est désormais électrifiée.

Électrifiée, car pour la première fois avec cette septième génération, l’hybridation est au rendez-vous. La configuration met à profit le travail d’un moteur V8 biturbo de 4,4 litres, combiné au boulot d’un moteur électrique qui est intégré à la transmission, un design qui permet de réduire le poids et qui se veut plus efficace.

Et parce que la taille de la batterie est à 14,8 kWh (utilisable), on profite d’une autonomie tout électrique de 43 kilomètres.

Quant à la puissance, elle est démoniaque à 717 chevaux, alors que le couple ne fait pas dans la modestie lui non plus à 738 livres-pieds.

La BMW M5 fait rêver.

La consommation

Maintenant, il est un peu drôle de penser à la consommation d’un tel modèle, car pour l’acheteur, c’est assurément un souci qui ne lui traverse pas l’esprit. La BMW M5 2025 est vendue à partir de 145 000 $ et des poussières ; la facture d’essence ne sera jamais un problème pour son propriétaire.

N’empêche, ce dernier pourra quand même profiter d’un modèle plus frugal que jamais, en raison de sa configuration hybride rechargeable.

Voyons peu ce que cela a donné lorsque j’ai eu l’occasion de passer une semaine au volant d’un modèle lors de la semaine du 20 janvier dernier, où le froid a fait des siennes lors de quelques journées, avec des températures entre -12 et -18 degrés Celsius.

L’autonomie électrique

BMW évalue la capacité électrique de son modèle à 43 kilomètres. Bien sûr, l’hiver, il faut en retrancher une partie, spécialement lorsqu’il fait froid. À chaque recharge, l’indicateur du tableau de bord me promettait une autonomie d’environ 34 kilomètres.

Lorsque la température est plus clémente, il est possible de rouler en mode tout électrique dès le départ, ce qui permet maximiser les économies de carburant, surtout lorsque les déplacements sont courts. En revanche, par temps plus froid, le moteur thermique entre en action dès la mise en marche et ce n’est que lorsqu’une certaine température a été atteinte qu’il est possible de faire basculer le mode de propulsion au tout électrique.

Ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant et efficace, c’est qu’une fois l’autonomie électrique épuisée, le système de régénération du véhicule permet de retrouver des kilomètres électriques. L’exemple qui suit va vous donner une bonne idée.

Lors d’un trajet de 160 kilomètres, j’ai pu parcourir les 30 premiers sans l’usage du moteur à essence. Par la suite, à chaque tranche de 11 ou de 12 kilomètres, je pouvais voir que cinq kilomètres d’autonomie apparaissaient au tableau de bord. À l’aide d’un simple bouton, je passais en mode tout électrique. À 115 km/h, les cinq kilomètres se traduisent généralement par quatre. Cependant sur une route de campagne où la vitesse est de 80 km/h, ces mêmes cinq kilomètres peuvent se traduire par sept en mode tout électrique.

Le résultat, c’est au bout de mon trajet de 160 km, un total de 84 km ont été franchis en mode tout électrique, pour une consommation moyenne de 7,4 litres aux 100 km.

Au retour, pour un autre 160 km, je n’avais pas accès aux 30 premiers kilomètres en mode électrique. N’empêche, en usant de la même stratégie (basculer en mode électrique lorsque cinq kilomètres récupérés apparaissaient à l’écran), j’ai pu rouler un total de 65 km en mode tout électrique.

Cela a un effet réel sur la consommation. Mon aller-retour s’est soldé par une moyenne de 8,1 litres aux 100 kilomètres.

Sans faire l’effort de basculer en mode électrique le plus souvent possible, c’est-à-dire en fonctionnement simplement en mode hybride, laissant le véhicule décider du reste, ma consommation moyenne s’est établie à 11,1 litres aux 100 kilomètres pour le reste de ma semaine.

Les modes de conduite

Il m’aurait fallu plus de sept jours au volant pour faire d’autres expériences. La M5 propose quantité de réglages qui permettent de gérer l’énergie électrique, donc la fonction eControl qui donne la chance de maintenir le niveau de charge de la batterie constant pendant le trajet ou de l’augmenter grâce à la récupération d’énergie. De cette manière, la capacité de la batterie peut être conservée pour la conduite purement électrique dans les zones urbaines lors d’un plus long trajet, par exemple.

À cela s’ajoutent les réglages normal, hybride et tout électrique, sans oublier les modes dynamiques pour la conduite plus sportive.

Et à quoi ressemble la consommation lorsqu’on se laisse aller ? Disons que ça peut faire peur à celui qui n’a pas les moyens de se payer ce modèle au départ. Des moyennes de 15 ou 20 litres aux 100 km ne sont pas impossibles, en échange d’un immense plaisir, il faut le souligner.

Conclusion

Ce que je vous ai proposé est bien sommaire, j’en conviens. Ce n’est que le simple reflet d’observations notées lors de ma semaine au volant.

Ce que j’ai trouvé intéressant, c’est la capacité de faire fondre la consommation de ce modèle, malgré une cavalerie qui nous invite constamment à la délinquance.

Terminons avec une note amusante. À titre comparatif, la consommation moyenne de la M5 proposée entre 2005 et 2010, avec moteur V10 de 500 chevaux et 383 livres-pieds de couple, était de 18,1 litres aux 100 km.

Clairement, les temps ont changé.

Le texte Combien consomme la BMW M5 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Entretenir sa voiture est essentiel pour prolonger sa durée de vie et assurer sa performance, mais cela peut représenter un coût non négligeable. Cependant, il est possible de réduire les dépenses tout en préservant la qualité de l’entretien. Chez Pièces d’auto Super, nous vous proposons des solutions pour économiser sans faire de compromis. Voici quelques conseils pour optimiser vos coûts d’entretien tout en maintenant la qualité et la performance de votre véhicule.

  1. Respecter le calendrier d’entretien recommandé

La meilleure façon d’éviter des réparations coûteuses est de suivre le calendrier d’entretien recommandé par le fabricant de votre véhicule. Un entretien régulier permet de détecter et résoudre des petits problèmes avant qu’ils ne deviennent plus sérieux et coûteux. En respectant ces intervalles, vous prolongez la durée de vie des pièces et évitez des remplacements prématurés.

  1. Utiliser des pièces de qualité

La qualité des pièces utilisées dans l’entretien de votre voiture est cruciale. Chez Pièces d’auto Super, nous proposons une large gamme de pièces de rechange de haute qualité, qui offrent le même niveau de fiabilité que les pièces d’origine ou même supérieures à l’origine. Utiliser des pièces de qualité garantit non seulement la performance de votre véhicule, mais réduit aussi les besoins en réparations futures.

  1. Surveiller l’usure des pneus

Les pneus usés ou mal gonflés peuvent affecter non seulement votre sécurité, mais aussi la consommation de carburant et l’usure des autres composants de votre véhicule. Il est important de vérifier régulièrement la pression et l’état de vos pneus, et de les remplacer lorsque nécessaire. Des pneus bien entretenus améliorent l’efficacité et réduisent les coûts de remplacement prématuré.

  1. Adopter une conduite plus douce

Votre style de conduite a un impact direct sur l’usure de votre véhicule. Adopter une conduite souple, en évitant les accélérations et freinages brusques, peut réduire considérablement l’usure des freins, des pneus, et d’autres composants mécaniques. Une conduite prudente permet également de consommer moins de carburant, contribuant ainsi à des économies globales sur l’entretien.

  1. Optimiser l’entretien des freins

Les freins sont des éléments critiques à surveiller. En plus de les utiliser de façon modérée grâce à une conduite préventive, il est important de remplacer les plaquettes et disques à temps pour éviter des réparations plus coûteuses. Des freins bien entretenus non seulement garantissent votre sécurité, mais minimisent aussi les risques de dommages aux composants associés.

  1. Utiliser des liquides de haute performance

Les liquides (huile moteur, liquide de frein, liquide de refroidissement, etc.) jouent un rôle clé dans la longévité des composants de votre voiture. Opter pour des lubrifiants et des liquides de bonne qualité permet de mieux protéger les pièces mécaniques et de prolonger leur durée de vie. Chez Pièces d’auto Super, nous proposons une large gamme de liquides homologués par tous les fabricants automobile qui garantissent une protection optimale.

  1. Prévenir plutôt que réparer

La prévention est l’une des meilleures stratégies pour économiser sur l’entretien automobile. Un contrôle régulier de l’état de vos composants (freins, pneus, filtres, etc.) permet de détecter des anomalies et de les corriger avant qu’elles n’entraînent des dommages plus graves. Un entretien préventif réduit le risque de pannes et de réparations coûteuses, tout en assurant une conduite sécuritaire.

  1. Choisir des produits durables

Investir dans des produits de qualité supérieure, conçus pour durer, est une approche intelligente pour économiser à long terme. Que ce soit pour des filtres, des courroies, ou des composants électroniques, choisir des pièces durables réduit la fréquence de remplacement et les coûts d’entretien. Nos experts chez Pièces d’auto Super peuvent vous conseiller sur les produits les plus durables pour votre véhicule.

Conclusion

Économiser sur l’entretien automobile ne signifie pas sacrifier la qualité. En utilisant des pièces et des produits de qualité, en adoptant de bonnes pratiques de conduite, et en suivant les recommandations d’entretien, vous pouvez réduire vos coûts tout en maintenant votre véhicule en excellent état. Chez Pièces d’auto Super, nous sommes là pour vous fournir les pièces et conseils dont vous avez besoin pour prendre soin de votre voiture sans compromettre sa performance.

Le texte Comment économiser sur l’entretien automobile sans sacrifier la qualité provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Vous qui lisez ces chroniques depuis longtemps vous vous dite peut-être « pourquoi une chronique si insignifiante cette fois! »

Si c’est le cas, simplement pour vous dire que ce n’est pas si simple de faire un bon coup.

D’abord, il y a les annonces des marchands. La plupart du temps, les marchands spécialisés, offre des voitures en état, restaurées, et prête à prendre la route. Cependant, sachant que de restaurer une voiture ancienne en entier chez un spécialiste, coûte entre 100000 et 150000$, dépendant sa condition de départ, voir une annonce d’une voiture à vendre « Restaurée complètement » pour autour de 50000 ou 80000$, il est permis de se poser des questions. Et les questions les voici :

Le marchand doit avoir une marge sur sa vente, c’est tout à fait normal, alors, qui a perdus dans tout ça?

Pourquoi je possèderais une voiture magnifique et parfaite, sans courir de risque, et de plus, quelqu’un perd pour moi, sans que ce soit mon ami, et en plus il ne me connaît pas du tout ??

Pourquoi je profiterais, moi de ce « deal » !!

De se poser des questions est sain, et malgré mon scénario, il arrive parfois que le deal soit bon et honnête. En revanche, le contraire arrive plus souvent. Alors quoi faire?

Dans le cas où vous allez chez un marchand spécialisé, ne vous bousculez pas. Prenez votre temps. Prenez en note les # sur le moteur, la transmission, sur la plaque de carrosserie etc et effectuez vos recherches. C’est plutôt facile maintenant sur internet de trouver vos réponses. Si le marchand est prêt à vous attendre durant votre analyse, c’est bon signe. S’il vous met de la pression, alors ce n’est pas un deal, et vous n’avez pas besoin de ce style de vente.

Pour les ventes de voitures anciennes sur Marketplace ou ailleurs fait par des particuliers, alors là, c’est un peu la jungle…

La première annonce dont vous devriez vous méfier est celle où vous voyez une voiture en état très très moyen, et que dans le descriptif vous lisez : -Reste rienk a l’timer pi y va ette correc-.

J’ai fait de mon mieux pour mal écrire mais c’est souvent ainsi. Si la voiture en question n’a que ça à faire pour la rendre fantastique, alors pourquoi le vendeur ne le fait pas avant lui-même pour augmenter les chances de vendre et d’augmenter son profit !!! Poser la question c’est y répondre…

Aussi, porter attention à la position des essuie-glaces. Si par exemple, l’annonce fait la description d’une voiture rare et restaurée à neuf sur BBQ, mais que les essuie-glaces ne sont pas au repos à leur place de base, il faut se demander, pourquoi ils n’ont pas pris la peine de placer les essuie-glaces correctement à leur place lors de la restauration. De cette façon, il y a peut-être des raisons de se demander si autres choses de mal fait n’est pas caché quelques parts ailleurs dans le véhicule.

Les fuites d’huiles sont un bon indice aussi. Les voitures anciennes bien restaurées, coulent peu ou pas. Voir l’année des pneus et s’ils sont tous pareils, ça donne une autre bonne idée de l’état de la voiture et de son vendeur…

Le descriptif de l’annonce doit être en concordance avec la voiture que vous convoitez. Et, on ne le dira jamais assez, INSPECTION AVANT ACHAT. Ces trois mots valent de l’or.

Le texte Comment acheter sa voiture ancienne. provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mercedes-Benz étend son réseau de recharge haute puissance en Amérique du Nord avec plus de 2500 bornes prévues au Canada et aux États-Unis. Le lancement débutera en 2025 dans la région du Grand Vancouver, suivi par une nouvelle implantation à Toronto en 2026.

Ces stations de recharge intelligentes, accessibles à tous les véhicules électriques, offrent des avantages exclusifs aux propriétaires de véhicules Mercedes-Benz. Parmi ces bénéfices figure la réservation automatique de bornes via la fonction « Navigation with Electric Intelligence », accessible sur les modèles électriques Mercedes, ainsi que la fonctionnalité « Plug & Charge » pour les utilisateurs de l’application Mercedes me Charge.

Les bornes de 400 kW, compatibles avec les connecteurs CCS1 et NACS, permettront à certains véhicules de voir leur niveau d’énergie passer de 10 % à 80 % en moins de 20 minutes.

Une station de recharge de Mercedes-Benz, aux États-Unis
Une station de recharge de Mercedes-Benz, aux États-Unis | Auto123.com

Le premier site nord-américain a ouvert ses portes en novembre 2023 aux États-Unis, au siège américain Mercedes-Benz à Sandy Springs, en Géorgie, dans le cadre d’un investissement initial d’un milliard de dollars. En février, le réseau avait déjà franchi le cap des 300 bornes, opérationnelles ou en construction, dans 11 États américains.

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Le texte Mercedes-Benz étend son réseau de recharge au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Porsche traverse une période difficile. La marque de Stuttgart a annoncé la suppression de 1900 emplois en Allemagne afin de réduire ses coûts et d’enrayer la baisse de sa rentabilité. En cause : une demande en berne pour les véhicules électriques, combinée à un contexte économique et géopolitique incertain.

Des suppressions ciblées à Stuttgart et Weissach

Les suppressions d’emplois toucheront principalement les sites de production de Zuffenhausen et le centre de recherche et de développement de Weissach. L’objectif affiché par Porsche est de réduire ses effectifs de 15 % d’ici 2029. Toutefois, l’entreprise assure qu’il n’y aura pas de licenciements forcés. Les départs se feront sur la base du volontariat, notamment par des préretraites et des indemnités de départ.

L'usine Zuffenhausen de Porsche
L’usine Zuffenhausen de Porsche | Auto123.com

Un marché en mutation et des ventes en baisse

Porsche, détenue majoritairement par le groupe Volkswagen, emploie environ 42 000 personnes dans le monde, dont 23 650 dans la région de Stuttgart. La marque subit de plein fouet les contrecoups de la baisse des ventes en Chine et un désintérêt croissant pour les véhicules électriques en Europe.

Le constructeur a averti le 6 février dernier que l’expansion de sa gamme hybride et thermique pèserait sur ses résultats en 2024. Porsche prévoit une marge bénéficiaire réduite à 14 %, contre une prévision initiale située entre 15 % et 17 %.

Des conséquences internes et des réajustements stratégiques

Face aux contre-performances financières, Porsche a décidé de se séparer de Lutz Meschke, son directeur financier, et de Detlev von Platen, responsable des ventes. Ces départs s’inscrivent dans une volonté de redresser l’image et la rentabilité de la marque.

Déjà en 2024, Porsche avait commencé à réduire ses effectifs en ne renouvelant pas 1500 contrats à durée déterminée. À cela s’ajoute désormais la fin de 500 autres contrats jugée nécessaire pour atteindre les objectifs de réduction des coûts.

Un tournant pour Porsche et le groupe Volkswagen

Cette annonce de Porsche s’inscrit dans un mouvement plus large au sein du groupe Volkswagen. La baisse de la demande pour les véhicules électriques pousse plusieurs marques du groupe à réévaluer leurs plans de production. Des modèles comme la Golf, le T-Roc et le Tiguan (à essence) pourraient être mis à jour au-delà de 2030, tout comme l’Audi A3.

Volkswagen maintient néanmoins son engagement à éliminer les moteurs thermiques en Europe d’ici le début des années 2030, tout en précisant qu’elle s’adaptera à l’évolution du marché.

Avec cette restructuration, Porsche cherche à préserver sa compétitivité dans un secteur automobile en pleine mutation, où l’équilibre entre les solutions thermiques, hybrides et électriques est plus incertain que jamais.

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