En 2024, Aston Martin traverse une période difficile. Le constructeur légendaire a déjà dépensé plus d’un demi-milliard de dollars en argent US cette année, soit environ 2,5 millions $ par jour. La compagnie britannique enregistre des pertes avant impôts de 295 millions $ US, en raison de perturbations dans l’approvisionnement et de la baisse de la demande en Chine.
Production Réduite et Chute de la Demande en Chine
En septembre, Aston Martin a revu à la baisse ses prévisions de production, réduisant de près de 1 000 véhicules ses objectifs pour l’année. Les chiffres de livraison révèlent une diminution de 17 % des ventes, passant de 4 398 voitures en 2023 à 3 639 en 2024 sur les neuf premiers mois. Le DBX, un modèle phare, accuse une baisse de 52 % de ses ventes et ne représente désormais que 30 % des ventes totales, contre plus de la moitié l’an dernier.
Quelques Notes Positives : Hausse des Ventes pour les Modèles Sport
Malgré ces pertes, certains modèles enregistrent des ventes en hausse. Les voitures sportives de la marque, notamment les modèles Vantage et DB12, affichent une augmentation de 16 % grâce à une production accrue du Vantage. Les ventes des “Specials” exclusifs, comme les modèles Valour et Valkyrie, sont aussi en hausse avec un bond de 132 %, soit 90 unités supplémentaires.
Endettement Croissant et Révisions Stratégiques
Les perspectives financières restent sombres. Selon The Times, Aston Martin a renoncé à atteindre l’équilibre de trésorerie d’ici la fin de l’année. Pire encore, sa dette nette a augmenté de près de 50 %, pour atteindre 1,21 milliard de livres (1,57 milliard $ US), dépassant de 40 % la valeur totale de l’entreprise.
La Vision de l’Optimisme pour 2024
Malgré des chiffres peu encourageants, le PDG Adrian Hallmark garde espoir. « La performance financière et opérationnelle améliorée au troisième trimestre 2024 démontre l’efficacité de notre stratégie, » a-t-il déclaré. Aston Martin vise encore à atteindre ses objectifs révisés pour l’année, après avoir ajusté sa production en fonction des contraintes d’approvisionnement et de la faiblesse de l’économie en Chine.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/11/Aston_Martin_DBX707_-_Satin_Titanium_Grey_67-1024x683-1.jpg6831024Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-11-05 06:04:382024-11-05 06:14:00Aston Martin perd 2,5 millions par jour
Les constructeurs automobiles font face à des défis majeurs pour convaincre les consommateurs d’adopter les véhicules électriques (VE). Malgré des efforts soutenus, les habitudes d’achat ancrées continuent de freiner cette transition. Plusieurs facteurs contribuent à ce phénomène, incluant le manque de familiarité des consommateurs avec les VE, une infrastructure de recharge perçue comme insuffisante et des inquiétudes concernant l’autonomie des batteries. Les consommateurs qui sont habitués à la simplicité et à la prévisibilité des moteurs thermiques hésitent souvent à passer au tout électrique, même lorsque des incitatifs financiers et des campagnes de sensibilisation sont mis en place.
Véhicules électriques : un changement de paradigme radical
Les véhicules électriques ne représentent pas seulement une alternative aux véhicules thermiques; ils imposent une refonte complète des habitudes d’achat et d’utilisation. Contrairement aux moteurs à essence, les VÉS nécessitent un suivi de recharge, une planification d’itinéraires et un ajustement aux temps de recharge plus longs. Une étude menée par McKinsey révèle que 46 % des acheteurs potentiels de VÉS aux États-Unis considèrent l’infrastructure de recharge comme un frein majeur, et 40 % expriment des doutes sur l’autonomie des VÉS pour des trajets de longue distance. L’adoption, autant psychologique que pratique, ralentit l’adhésion des consommateurs à la propulsion électrique.
Études et sondages : comprendre la réticence des consommateurs
De nombreuses études mettent en lumière cette résistance. Selon le rapport “Global Electric Vehicle Consumer Survey” de Deloitte, plus de 50 % des consommateurs dans des marchés clés comme les États-Unis et l’Allemagne préfèrent attendre des évolutions en matière d’autonomie et d’infrastructure avant d’adopter un VE . Une autre d’Ernst & Young souligne que seulement 15 % des acheteurs de voitures neuves se disent prêts à passer à l’électrique en raison de la complexité des nouvelles technologies de recharge, contre 60 % pour qui la recharge rapide est cruciale . Bien sûr, ces chiffres ne sont pas du Québec, où les gens sont plus convaincus de la chose électrique. Ces chiffres reflètent des marchés beaucoup plus gros qui dictent l’orientation des constructeurs automobiles. Même si le Québec est fou de ces véhicules électriques, son marché est beaucoup trop petit pour changer l’équilibre des forces dans le monde automobile.
Un virage pour les constructeurs
Pour les constructeurs, ces statistiques soulignent l’importance de combiner innovation technologique avec une communication transparente et éducative. Il ne s’agit plus seulement de vendre des voitures, mais d’accompagner les consommateurs dans une nouvelle manière de penser leur mobilité. L’adoption des VÉS exige un changement d’attitude vis-à-vis de la recharge, de l’entretien et de la compréhension de l’autonomie réelle en situation quotidienne. Des entreprises comme Tesla ont ouvert la voie en misant sur des infrastructures de recharge rapide étendues et une image de marque axée sur la performance et la technologie, mais même ces efforts ne suffisent pas à rassurer une majorité de consommateurs.
Un long chemin vers une adoption de masse
Changer les habitudes d’achat automobile est un processus long et complexe, surtout face aux incertitudes techniques et logistiques des VE. Malgré une croissance des ventes de véhicules électriques, les constructeurs doivent encore surmonter la réticence des acheteurs traditionnels. L’avenir de la mobilité électrique dépendra donc de la capacité des marques à investir dans des réseaux de recharge accessibles, tout en rassurant le consommateur sur les performances et la durabilité des VÉS. Les constructeurs sont en train de réaliser que ce processus va prendre du temps et change complètement l’approche face à l’automobile.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/11/Circuit-electrique_2023-3.jpg11252000Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-11-04 07:45:032024-11-04 07:59:46Pourquoi les constructeurs automobiles peinent à changer les habitudes d’achat des consommateurs
La transition vers l’électrification pourrait bien bouleverser le paysage de l’emploi en Allemagne. Une nouvelle étude menée par le cabinet Prognos prédit une réduction de 186 000 postes dans le secteur automobile d’ici 2035. Alors que Volkswagen (VW) demande à ses employés d’accepter une réduction salariale de 10 % pour sauver leur emploi, cette analyse donne des perspectives inquiétantes pour les travailleurs de ce secteur emblématique.
L’électrification, une lame à double tranchant pour l’emploi
La réduction de main-d’œuvre s’explique principalement par le changement de technologie. Contrairement aux moteurs thermiques, les voitures électriques nécessitent beaucoup moins de composants mécaniques, ce qui entraîne une diminution de la demande pour certains postes, notamment dans la soudure, le traitement des métaux, et l’administration. Cependant, cette mutation offre des opportunités dans des domaines comme l’informatique et l’ingénierie électrique, des secteurs que les constructeurs devront renforcer pour soutenir cette transition.
La réorientation professionnelle : un enjeu pour les travailleurs à risque
Pour les employés concernés, la nécessité de se former dans de nouvelles compétences devient urgente. Pourtant, l’étude de Prognos montre qu’il n’y aura pas suffisamment de postes pour absorber tous les travailleurs du secteur. Le changement s’accélère depuis quelques années, et VW incarne cette transformation : la marque, qui n’a jamais fermé une usine dans son histoire, pourrait mettre fin à trois sites de production. Audi, filiale de VW, annonce également la fermeture de son usine de Bruxelles dès février 2025, où est fabriqué le Q8 e-tron.
Une industrie sous pression
Les dirigeants de VW estiment que des mesures radicales sont essentielles pour garantir la viabilité de l’entreprise. Arne Meiswinkel, responsable des ressources humaines de la marque VW, a déclaré à Reuters : « Nous avons besoin d’une réduction urgente des coûts de main-d’œuvre pour maintenir notre compétitivité. Cela nécessite une contribution de la part des employés. » VW, confronté à des coûts croissants, à une adoption plus lente que prévue de ses véhicules électriques en Europe et aux États-Unis, et à une perte de parts de marché en Chine, est pris dans une tempête parfaite.
Conclusion
La transition vers l’électrification se révèle complexe pour le secteur automobile allemand. Si elle crée des opportunités dans certains domaines, elle laisse planer l’incertitude sur l’avenir de milliers de travailleurs. L’appel de Volkswagen à ses employés pour une réduction de salaire est le reflet d’un secteur en pleine mutation, où les défis économiques et technologiques façonnent le futur des emplois
Ram procède au rappel de 33 777 camions 1500 de l’année 2025 en raison d’un problème potentiel au niveau des anneaux de codage de roulement de la roue avant. Ces anneaux, susceptibles d’avoir été endommagés lors de la manipulation, pourraient entraîner la désactivation du système de contrôle électronique de la stabilité (ESC), augmentant le risque d’accident.
Un problème détecté dans un faible pourcentage de camions
Bien que massif, ce rappel ne devrait concerner qu’un faible pourcentage des véhicules en circulation. Selon les documents déposés par Ram auprès de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), environ 1 % seulement des 33 777 véhicules rappelés seraient affectés. Les modèles concernés ont été produits entre le 13 octobre 2023 et le 11 août 2024.
Les conséquences d’un contrôle de stabilité défectueux
Un dysfonctionnement de l’anneau de codage peut affecter le signal du capteur de vitesse des roues et entraîner la désactivation du système de contrôle de stabilité électronique (ESC). Sans ce système de sécurité essentiel, le camion devient plus susceptible de perdre le contrôle, notamment dans des conditions de conduite difficiles.
Ram prend en charge les réparations
Pour remédier à la situation, Ram propose une inspection complète de l’ensemble de moyeu de roulement de roue avant et, si nécessaire, le remplacement de la pièce défectueuse. Le constructeur automobile s’engage également à rembourser les frais encourus par les propriétaires ayant déjà réparé ce problème avant l’annonce du rappel.
Avis aux propriétaires : notification à partir de décembre
Ram avisera les concessionnaires dans les prochaines semaines, et les propriétaires des véhicules concernés recevront une notification à partir du 19 décembre 2024
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/11/RM025_261FNf8oap9cldjhiop1pqcdrmj7ind.jpg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-11-03 02:24:272024-11-03 02:29:31Rappel massif de Ram 1500 pour un problème de sécurité
La juge Kathaleen McCormick de la Cour de chancellerie du Delaware a annoncé son intention de rendre une décision d’ici la fin de l’année concernant la validité de la rémunération de 56 milliards de dollars d’Elon Musk chez Tesla. Ce montant, largement critiqué et annulé par la cour en janvier, avait été approuvé par les actionnaires en juin dernier dans l’espoir de le rétablir.
Rémunération record de 56 milliards : une première aux États-Unis
Le plan de rémunération d’Elon Musk, accordé en 2018, est le plus grand de l’histoire des entreprises américaines. En janvier, McCormick a jugé cette compensation « inimaginable » et défavorable aux actionnaires de Tesla, mettant en cause la loyauté des directeurs qui ont approuvé ce plan. Ces derniers auraient été trop influencés par Musk, selon la juge.
Deux décisions majeures en jeu
La juge McCormick doit se prononcer sur deux points cruciaux ayant un impact majeur pour Tesla et ses actionnaires :
Frais juridiques des avocats du plaignant Les avocats représentant l’actionnaire ayant contesté la rémunération de Musk réclament un montant d’un milliard de dollars, en espèces ou en actions, pour leurs services.
Vote des actionnaires sur le rétablissement de la rémunération La cour doit déterminer si le vote des actionnaires en juin a suffi à restaurer le plan de rémunération de Musk après son annulation. Cette décision pourrait influencer l’avenir de Tesla et la confiance des investisseurs envers la direction de l’entreprise.
Conclusion
Les investisseurs et les dirigeants de Tesla attendent avec impatience cette décision, qui pourrait redéfinir le lien entre la gouvernance d’entreprise et les actions de ses principaux dirigeants.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/11/106434195-1595357993564-elon-scaled-1.jpg17072560Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-11-02 10:08:032024-11-02 10:15:07La cour du Delaware décidera sur le salaire de 56 milliards d’Elon Musk
Subaru est une marque reconnue pour nous offrir des modèles efficaces, surtout l’hiver grâce à leur traction intégrale compétente. Parallèlement, la marque est aussi reconnue pour nous proposer des modèles au style plutôt mornes, voire ennuyeux.
Il y a bien sûr des exceptions à cette règle, notamment avec la sportive BRZ, développée conjointement avec Toyota, ainsi qu’avec la WRX. Toutefois, même dans ce dernier cas, le style du modèle demeure relativement conservateur.
Il y a de ces images dont certaines marques ont de la difficulté à se défaire.
Les années 80
Imaginez-vous que dans les années 80, c’était un peu la même chose, alors que Subaru cherchait à faire sa place sur le marché. La marque était alors réputée pour commercialiser des modèles très solides, voire increvables, mais malheureusement pour le marché québécois, des produits qui étaient aussi biodégradables. Les plus vieux se souviendront d’avoir vu quantité d’épaves sur la route, les ailes et les flancs rongés par la rouille.
Quant au style des créations proposées lors de la décennie 1980, il n’y avait rien pour écrire à sa mère. Il y avait bien eu le coupé XT, mais son passage fut bref. Au tournant de la décennie 1990, la marque souhaitait donner un coup de barre en offrant quelque chose d’un peu plus flyé.
Apparaît donc le coupé SVX.
1992-1996
Lancée en 1991 comme modèle 1992, la Subaru SVX proposait un moteur Boxer, une configuration à quatre roues motrices (le modèle était aussi proposé en configuration à traction), deux signatures de la compagnie. Le moteur en question était un 6-cylindres de 3,3 litres, dont la puissance était très respectable pour l’époque à 231 chevaux et 228 livres-pieds de couple. Ça permettait au modèle d’effacer le 0-100 km/h en 8,7 secondes.
La consommation d’essence était plutôt ordinaire cependant, à 11,8 litres aux 100 kilomètres, en moyenne. Pour un véhicule de seulement 1602 kg (3359 livres), c’était décevant.
Sa conduite était toutefois décrite comme amusante et concluante.
Où était le problème, alors ?
Vous avez visé dans le mille si vous avez identifié son style.
Tellement beau que c’est laid ?
Certains designs qui ne font pas l’unanimité à leurs débuts parviennent à mieux traverser l’épreuve du temps. Est-ce que c’est le cas avec la Subaru SVX ? Je ne prétends pas avoir la réponse, surtout que les goûts ne sont pas à discuter. Cependant, il faut convenir que le modèle était porteur de lignes douteuses.
La pire signature, accouchée conjointement par la firme Italdesign et les stylistes de Subaru, c’était les vitres latérales. En fait, le design vous fait voir une vitre intégrée à une autre. Seule la plus petite s’ouvre, ce qui est problématique pour l’aération de la cabine.
Et de profil, c’est tout sauf joli.
Et il y a cette partie arrière, où l’on semble avoir déposé une pièce de carrosserie sur le coffre ; c’est tout sauf harmonieux.
Prenez le temps de bien observer le modèle. En retirant certains éléments et en adoucissant certains éléments, nous aurions été en présence d’un joli coupé.
Plutôt, les consommateurs ont boudé la SVX. Il faut aussi considérer qu’à son arrivée sur le marché américain, pour l’année 1992, le produit n’était pas donné, avec un prix de base juste sous la barre des 25 000 $ US.
En tout, en six ans, Subaru a réussi à écouler un peu moins de 25 000 unités de son coupé SVX. Près de 15 000 ont pris la direction de l’Amérique du Nord, ce qui fait qu’il est possible d’en trouver sur le marché, si vous recherchez quelque chose d’original.
Valeur aujourd’hui
Et combien vaut une Subaru SVX sur le marché d’aujourd’hui ? Ça varie beaucoup, selon le kilométrage et la condition. Disons que pour un modèle qui a du vécu, 4000 $ ou 5000 $ devraient vous permettre de mettre la main sur un exemplaire en état de rouler, mais qui aura éventuellement besoin de soins.
Pour une version affichant peu de kilométrage, la facture peut grimper au-delà de 10 000 $, voir s’approcher de 15 000 $.
Chose certaine, si une version vous intéresse, un détour chez Subaru s’impose pour une inspection en règle.
Les chambres à air ont longtemps joué un rôle essentiel dans l’univers du pneumatique, mais leur utilisation s’est estompée au fil des décennies. Revenons sur l’histoire et les raisons de cette évolution technologique.
La naissance de la chambre à air : une solution ingénieuse
À l’origine, les premières chambres à air ont été conçues pour assurer l’étanchéité de l’air au sein d’un pneu, surtout avec les jantes en bois et en métal d’époque, dont les assemblages étaient incapables de contenir l’air par eux-mêmes. Les jantes comportaient divers composants, comme des cerceaux et des barrures, qui rendaient impossible le maintien de l’air sans chambre à air. L’ajout de la valve permettait enfin le gonflage efficace des pneus.
Le déclin de la chambre à air : l’évolution des jantes
Les années 1930 marquent un tournant. À cette époque, les fabricants ont introduit des jantes en métal, rivetées ou soudées, réduisant les risques de fuites d’air. Les nouvelles jantes à disque en métal permettaient d’éliminer les rayons en bois, simplifiant ainsi la structure et favorisant l’étanchéité. Peu à peu, les chambres à air sont devenues moins indispensables grâce à ces avancées techniques.
L’inconvénient des chambres à air : crevaisons fréquentes et vulnérabilité aux éléments
À une époque où les chambres à air étaient la norme, les crevaisons étaient fréquentes, que ce soit à cause de clous, de vis, ou même de l’usure. La valve de la chambre à air passait par un trou dans la jante, mais cet ensemble n’était pas hermétique, laissant l’eau s’infiltrer. Cette humidité provoquait la rouille des surfaces internes, créant des flocons de rouille susceptibles de percer la chambre à air.
Les fabricants ont tenté de résoudre ce problème en installant une bande en caoutchouc sur la partie interne de la jante pour limiter la rouille, mais l’humidité trouvait toujours un moyen de pénétrer et de dégrader la chambre à air. Ce problème a accéléré le développement de nouvelles jantes soudées, qui offraient une étanchéité complète.
Les pneus sans chambre à air : un changement durable
Chevrolet a été l’un des pionniers en matière de pneus sans chambre à air, en les proposant dès 1957. Ce type de pneu inclut une valve étanche installée directement sur la jante, éliminant les problèmes de rouille et de fuites liés aux chambres à air. Depuis, les pneus tubeless sont devenus la norme dans l’industrie automobile, grâce à leur durabilité, leur efficacité et leur facilité d’entretien.
En résumé, l’évolution des jantes et des matériaux a mené à l’abandon des chambres à air au profit de pneus tubeless, plus performants et mieux adaptés aux exigences modernes.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/11/chambre-a-air-elle-a-ete-chassee-par-les-pneus-modernes-1610965796.jpg6901200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-11-02 09:27:002024-11-02 09:28:57Ce qui se passe dans la chambre, ne reste pas toujours dans la chambre à… air.
Voici la huitième édition de notre guide annuel Auto123.com des véhicules électriques au Canada, alors qu’on jette un regard les véhicules de luxe 100% électriques disponibles au Canada en 2024-2025.
Aujourd’hui, nous présentons le troisième et dernier volet de notre guide des modèles hybrides rechargeables et tout électriques commercialisés pour 2024-2025 en jetant un coup d’œil aux véhicules de luxe offerts sur le marché aujourd’hui.
Acura
Acura a ressuscité le nom ZDX, mais heureusement, il n’y a pas de lien entre ce modèle et son ancêtre. Ce qui était autrefois un étrange coupé à quatre portes est devenu un VUS au style un peu plus traditionnel.
Traditionnel, du moins pour la carrosserie. Pour ce qui est de la motorisation, c’est loin d’être le cas, puisqu’il s’agit de l’un des deux produits issus du partenariat entre Honda et General Motors (GM), qui a vu les deux marques partager leurs technologies de motorisation électrique. Le ZDX est construit sur la structure Ultium de GM et il propose 102 kWh d’énergie.
L’autonomie est annoncée à 480 km, tandis que la puissance est généreuse avec 500 chevaux et un couple de 544 lb-pi avec la version Type S. Le modèle A-Spec développe quant à lui 490 chevaux et 437 lb-pi de couple.
Alors que la ZDX est livrable en version à moteur unique sur d’autres marchés, le Canada n’a droit qu’à la version à deux moteurs et à quatre roues motrices.
L’appellation e-tron devient rapidement synonyme d’électrification chez Audi. La marque allemande propose pas moins de quatre modèles : la berline GT, le petit VUS Q4, le VUS intermédiaire Q6, ainsi que le Q8 qui est un peu plus gros, sans être un modèle pleine grandeur comme un Cadillac Escalade.
Tous les modèles, à l’exception du Q4, sont proposés en version « S », qui peut proposer 637 chevaux dans le cas de l’e-tron RS GT. L’autonomie des modèles « Q » commence à 415 km avec le Q4 et ça va jusqu’à 641 km pour le Q6 e-tron.
Afin de conserver le rythme avec ses rivaux, BMW propose également une gamme complète de véhicules électriques, allant de coupés compacts à quatre places à de luxueuses berlines.
La berline compacte i4, qui profite d’une coupe typique aux modèles Gran Coupe chez BMW, est une excellente suggestion, elle qui offre le genre de performance qui a fait la réputation des modèles des Séries 3 et 4, en plus d’une technologie électrique efficace avec une autonomie de 484 km. Il existe même une version haute performance, la M50 xDrive, qui développe 536 chevaux.
La i5 est une berline intermédiaire qui partage sa plateforme avec la Série 5 régulière et qui offre un couple de 605 lb-pi et une autonomie de 428 km.
Au sommet de la gamme se trouve la i7, une limousine de luxe qui va jusqu’à proposer un écran de 31,3 pouces aux places arrière, écran qui se replie depuis le toit et s’étend sur toute la largeur de l’habitacle.
Si vous préférez un véhicule plus haut sur pattes, l’iX est ce que vous recherchez. C’est l’un des premiers modèles de la gamme i de BMW. Son format est similaire à celui du X5. L’iX propose une autonomie de près de 500 km et dispose d’une version haute performance de 516 chevaux.
Cadillac s’est lancée sérieusement dans l’électrification en 2024 avec le Lyriq, un VUS de luxe de taille intermédiaire qui est livrable en versions monomoteur et bimoteur.
Pour ceux qui recherchent plus d’autonomie, le modèle à moteur unique (propulsion) est la solution, car il peut offrir jusqu’à 505 km avec une pleine charge, tout en livrant une puissance de 340 chevaux et 325 lb-pi de couple. Le modèle à quatre roues motrices et à deux moteurs est plus puissant (500 chevaux et 450 lb-pi), mais son autonomie est légèrement inférieure, avec un rendement maximal de 494 km. Il ne s’agit pas d’une baisse considérable de l’autonomie, mais c’est à considérer, d’autant plus que vous payez un supplément pour le modèle à transmission intégrale.
Quel que soit le Lyriq que vous choisissez, vous avez accès à des équipements tels qu’un tableau de bord à affichage numérique de 33 pouces, des sièges en cuir, une conduite à une pédale avec régénération à la demande et le chargement sans fil pour les téléphones.
– Autonomie maximale du Cadillac Lyriq AWD : 494 km
– Autonomie maximale du Cadillac Lyriq RWD : 505 km
Comme avec les autres marques de la famille coréenne (Hyundai et Kia), Genesis a pris l’électrification au sérieux, en se tournant vers la plateforme électrique E-GMP (Electric-Global Modular Platform) pour proposer trois modèles électriques : les VUS GV70 électrique et GV60, ainsi que la berline G80 électrique.
Les trois bénéficient d’un habitacle haut de gamme, avec des matériaux riches couvrant toutes les surfaces, des tonnes d’équipements et un grand niveau de confort pour les occupants.
Pour certains, notamment ceux qui n’aiment pas le style trop futuriste de certains véhicules électriques, l’avantage des propositions de Genesis est que leur design ne s’éloigne pas trop de celui des variantes à essence (les G80 et GV70 sont aussi produits avec des moteurs à essence).
– Autonomie maximale du Genesis GV70 Electrifié: 383 km
– Autonomie maximale du Genesis GV60: 399 km
– Autonomie maximale de la Genesis G80 Electrifiée : 475 km
La seule offre tout électrique de Jaguar est l’I-Pace, désormais un vétéran du segment. Mais c’est un signe avant-coureur des choses à venir, car la marque se prépare à passer au tout électrique.
En attendant, l’I-Pace continue de faire tourner les têtes avec son style futuriste et ses choix de couleurs vives qui lui ont permis de bien vieillir au fil des ans. En outre, il est doté d’un certain nombre d’aides embarquées pour vous aider à tirer le meilleur parti d’une recharge. Par exemple avec des informations affichées et des jauges qui détaillent ce qui consomme de l’énergie, et de quelle façon celle-ci est affectée si vous désactivez ou activez certaines fonctions.
– Autonomie maximale du Jaguar I-Pace : 381 km
Lexus
Lexus est peut-être un meneur avec son offre hybride dans l’univers du luxe, mais son offre tout électrique se limite à un seul modèle, le RZ, livrable en une seule configuration, RZ 450e.
Il s’agit toutefois d’un modèle attirant, aux lignes agressives et aux couleurs vraiment accrocheuses, ainsi que quelques options bicolores. La puissance est estimée à 308 chevaux, ce qui éclipse de loin celle du Toyota bZ4X avec lequel le RZ partage sa plateforme.
Félicitations à Lucid pour sa persévérance alors que tant d’autres jeunes pousses de véhicules électriques échouent ou sont avalées par de plus grandes marques.
Pour Lucid, il faut penser que l’immense variété offerte avec son unique modèle Air fait partie de l’attrait. Même avec la variante de base Pure, le choix des jantes et des couleurs, ainsi que l’intérieur somptueux, suffit à faire tourner les têtes. Le passage au modèle Sapphire, plus haut de gamme, donne accès à une puissance époustouflante de 1234 chevaux et à une autonomie de 687 km.
Compte tenu de la production d’Audi et de BMW dans le domaine des véhicules électriques pour 2024, il n’est pas surprenant que Mercedes-Benz mette les bouchées doubles en proposant cinq modèles. Il s’agit des VUS et des berlines EQE et EQS, ainsi que de l’utilitaire compact GLB.
Ce total est de six si l’on inclut la variante Maybach ultra-luxueuse du VUS EQS, car la quantité de luxe pur drapé dans tout l’intérieur place le modèle Maybach dans une fourchette de prix différente. On parle d’un produit « Mercedes-Maybach » et non « Mercedes-Benz ».
– Autonomie maximale du Mercedes-Benz EQB : 359 km
– Autonomie maximale de la Mercedes-Benz EQE : 451 km
– Autonomie maximale du Mercedes-Maybach EQS SUV 680 : 451 km
– Autonomie maximale du Mercedes-Benz EQE SUV : 462 km
– Autonomie maximale du Mercedes-Benz EQS SUV : 531 km
– Autonomie maximale de la Mercedes-Benz EQS : 555 km
Polestar a ajouté pour 2024 une version à traction à moteur unique à l’offre avec sa Polestar 2. C’est un ajout bienvenu à la gamme puisqu’il réduit le poids de la voiture et ajoute un peu plus de dynamisme et d’autonomie.
En outre, la 2 propose des lignes séduisantes, conçues dans le respect de l’esthétique scandinave. Ensuite, il y a cet intérieur qui profite d’un grand écran de 11,2 pouces (et pas grand-chose d’autre : vous contrôlez pratiquement tout à partir de l’écran) et de la technologie intégrée de Google.
– Autonomie maximale de la Polestar 2 à deux moteurs : 447 km
– Autonomie maximale de la Polestar 2 à moteur unique : 505 km
Porsche continue de mener la charge dans le domaine des véhicules électriques performants avec la Taycan, un modèle offert sous une variété de configuration, y compris la « familiale » Cross Turismo. Même sans l’habituel hurlement du 6-cylindres à plat qui a fait la réputation de la marque, la Taycan, avec sa boîte de vitesses à deux rapports et ses 750 chevaux, reste une voiture pour pilotes.
Ajoutez à cela un style audacieux (avec un choix de couleurs pratiquement illimité si vous optez pour la peinture personnalisable à partir d’un échantillon) et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi la Taycan a été un tel succès pour la marque.
Le Macan EV est quant à lui sur le point d’être lancé. Il sera intéressant de voir s’il va se vendre plus que la Taycan, considérant sa facture élevée.
– Autonomie maximale de la Porsche Taycan : 587 km
– Autonomie maximale du Porsche Macan EV : à confirmer
Alors que Rolls-Royce pourrait probablement construire des mastodontes à moteur V12 pour l’éternité et très bien vivre avec ça, la compagnie n’est pas au-dessus des lois et elle doit se mettre à table avec un modèle électrique. La firme a profité de la technologie maîtrisée par sa société mère, BMW, pour nous proposer un premier modèle.
Son véhicule électrique s’appelle Spectre et, à l’instar du film de James Bond avec lequel il partage le nom, ce coupé est une boîte à surprises et à gadgets. La puissance est évaluée à 577 chevaux et 664 lb-pi de couple, et vous pouvez l’utiliser sur une autonomie annoncée de 465 km.
Avec son style élancé, ses roues gargantuesques, son long capot et sa quintessence britannique, la Spectre serait tout à fait à sa place sur le plateau de tournage du prochain film de l’agent 007, même si celui-ci n’est pas prévu avant quelques années.
– Autonomie maximale de la Rolls-Royce Spectre : 465 km
Volvo
L’avenir va amener plus de modèles à la gamme électrique de Volvo, mais pour l’instant, ce sont deux VUS de poche qui portent le flambeau : les jumeaux XC40 Recharge et C40 Recharge. Le premier est un utilitaire sous-compact plus traditionnel, le second un coupé à quatre portes légèrement plus tendance.
Les deux sont équipés de configurations à un ou à deux moteurs et développent chacun plus de 400 chevaux, selon le niveau d’équipement. Les deux proposent également un style très contemporain, avec des jantes et des options bicolores.
Dans les prochaine mois on verra les EX30 et EX90 se joindre à la fête également, ce qui propulsera Volvo soudainement vers la tête de la course vers l’électrification.
– Autonomie maximale du Volvo XC40 Recharge à deux moteurs: 409 km
– Autonomie maximale du Volvo XC40 Recharge à moteur unique : 472 km
– Autonomie maximale du Volvo C40 Recharge à deux moteurs : 414 km
– Autonomie maximale du Volvo C40 Recharge à moteur unique : 478 km
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/11/acura-zdx-type-s-2024_77.jpg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-11-02 03:24:302024-11-02 03:29:59Guide de la voiture hybride et électrique 2024-2025 : les modèles de luxe électriques
Jaguar, l’iconique marque britannique, a pris une décision audacieuse : elle cesse la vente de ses voitures neuves sur son propre territoire, le Royaume-Uni, d’ici la fin du mois. Ce choix est motivé par une transformation en profondeur, visant à repositionner Jaguar comme une marque de luxe 100 % électrique à partir de 2025.
Annoncée il y a presque quatre ans, la stratégie mondiale « Reimagine » de Jaguar Land Rover (JLR) vise à faire de Jaguar un leader du luxe électrique. La marque met fin à la vente de ses modèles thermiques au Royaume-Uni, même si ses nouveaux véhicules électriques ne sont pas encore disponibles. Cette décision, qui peut paraître frustrante pour certains, s’inscrit dans une vision stratégique à long terme et marque la volonté de Jaguar de se tourner vers un avenir plus écologique et haut de gamme.
Fin des modèles actuels : une étape vers l’électrification
Les modèles phares de la marque, tels que la E-Pace, XE, XF et F-Type, ont déjà disparu du marché britannique, et le F-Pace vient de les rejoindre. Dans une déclaration à Autocar, JLR confirme : « Dès novembre 2024, les ventes de nouveaux véhicules Jaguar prendront fin au Royaume-Uni. Nous avons cessé la distribution de notre génération actuelle de véhicules Jaguar.
Cependant, pour les marchés internationaux, ces modèles sont encore disponibles, même si leur production se termine bientôt. Les clients britanniques pourront toujours opter pour des véhicules certifiés d’occasion.
Jaguar : un repositionnement stratégique vers le luxe ultra-premium
Propriété de Tata Motors depuis 2008, Jaguar prévoit de monter en gamme pour rivaliser avec Bentley et Aston Martin, abandonnant ainsi la compétition directe avec BMW, Mercedes-Benz et Audi. Le premier véhicule électrique de la nouvelle ère Jaguar pourrait se positionner comme concurrent de la Porsche Taycan, tandis qu’une version tout-terrain rivale du Bentley Bentayga est attendue en 2026.
Ces modèles seront construits sur la nouvelle architecture Jaguar Electrified Architecture, qui servira également de base pour une grande berline prévue plus tard dans la décennie.
Un futur concept GT et des ambitions électriques pour 2025
Un concept car de luxe à quatre portes, affichant un prix de départ de plus de 100 000 £ (environ 130 000 $), devrait être dévoilé cette année aux États-Unis. Rawdon Glover, le directeur général de Jaguar, a récemment admis que la transition vers une marque entièrement électrique avait été « extrêmement frustrante ». Jaguar voit toutefois dans cette transformation l’opportunité de vendre moins de véhicules avec des marges bénéficiaires plus élevées, ce qui permettra de consolider son image dans l’univers du luxe.
Jaguar se tourne résolument vers l’avenir avec une vision audacieuse qui repousse les frontières de l’innovation et du design. La marque entend séduire les passionnés de voitures électriques et de luxe avec une nouvelle génération de véhicules à la pointe de la technologie.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/11/Photo_Jaguar.jpg9001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-11-02 03:24:292024-11-02 03:30:23Jaguar cesse la vente de ses voitures neuves au Royaume-Uni
La dernière Cadillac du King du Rock’n Roll fait une nouvelle incursion sur le marché des collectionneurs, la première en une décennie. L’encanteur britannique Bonhams|Cars offrira cette berline Seville 1977 qui a appartenu à Elvis Presley (1936-1977) par le biais d’une vente aux enchères en ligne qui se déroulera du 4 au 25 novembre 2024.
Les spécialistes de cet encanteur affirment que cette Seville est la dernière automobile achetée par Presley pour son usage personnel. Elle serait aussi la dernière automobile qu’il aurait conduite quelques jours avant sa mort, survenue le 16 août 1977. Ils estiment, enfin, qu’elle sera vendue pour une somme bien supérieure à 100 000 $ US. L’encanteur précise également que les plaques d’immatriculation « ELVIS 1 » du Tennessee qu’arbore la voiture ne sont pas incluses dans la vente.
La « petite » Cadillac
Rappelons que la Seville a été créée par General Motors pour aider Cadillac à mieux rivaliser avec les marques européennes, dont l’emprise sur le marché nord-américain des voitures de luxe s’est accentuée durant les années 70. Lancée en 1977, au Canada, la Seville devenait d’ailleurs le modèle le plus cher de la gamme Cadillac, malgré des dimensions que plusieurs jugeaient « petites ».
Son prix de base de 15 089 $ dépassait substantiellement ceux de la grosse berline Fleetwood Brougham (12 774 $) et de l’imposant coupé Eldorado à roues avant motrices (12 681 $). Ce prix l’alignait de manière évidente sur la BMW 530i (13 415 $) et la Mercedes-Benz 240D (14 565 $) — NDLR : prix tirés du Guide de l’auto 77 et du magazine Carguide.
Une Seville pour le King
Avec sa carrosserie personnalisée par Fisher, cette Cadillac n’était pas seulement une autre voiture pour le King. Grand amateur d’automobiles, Elvis avait lui-même choisi les couleurs deux tons, bourgogne et argent, et l’intérieur en cuir gris. Il l’avait également dotée d’une radio CB pour être en mesure de communiquer en tout temps avec la cuisine de Graceland, mais aussi avec le poste de garde, pour qu’on lui ouvre la grille donnant accès à son domaine.
Côté mécanique, par contre, cette Seville n’avait subi aucun changement. Elle avait le V8 de 5,7 L et 180 ch de série, qui entraînait les roues arrière par le biais d’une boîte de vitesses automatique à 3 rapports. Actuellement, son odomètre affiche 57 998 mi (93 336 km).
Un parcours d’un demi-siècle
Le parcours de cette Seville est aussi riche en revirements que celui de son premier propriétaire. Neuf jours après le décès d’Elvis, son père, Vernon Presley (pour qui Elvis avait acheté cette voiture initialement), en a transféré la droits de propriété à Ginger Alden, alors fiancée d’Elvis.
Par la suite, la voiture a fait partie de la célèbre collection de Jimmy Velvet, fondateur du musée Elvis Presley à Memphis, au Tennessee, avant d’être finalement vendue à l’Australien Greg Page pour la somme de 101 500 $ US, lors d’une vente aux enchères organisée à Las Vegas en 1994. Ancien membre du populaire groupe musical pour enfants The Wiggles, cet artiste australien était aussi un passionné d’Elvis. Aujourd’hui âgé de 52 ans, ont affirme qu’il a longtemps possédé la quatrième plus grande collection de souvenirs d’Elvis Presley au monde !
En 2014, la Seville a été vendue à Suzannah Horn, une collectionneure britannique bien connue, lors d’une vente aux enchères organisée par Graceland. Mme Horn aurait déboursé 81 250 $ US pour s’offrir cet artefact du célèbre chanteur américain. Par la suite, la Cadillac du King a été prêtée au National Motor Museum de Beaulieu, en Angleterre, où elle a été exposée plusieurs années durant pour le plus grand bonheur du public.
Fait à noter, on raconte qu’Elvis aurait acheté plus de 200 Cadillac au cours de sa vie. Ces automobiles, il les a achetées pour lui, pour ses amis, sa famille et même, dans certains cas, de parfaits inconnus qui l’avaient aidé ou qui avaient été gentils à son égard !
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2024/11/Cadillac-Seville-1977-ex-Elvis-Presley-4.jpg6831024Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2024-11-01 13:24:462024-11-01 13:43:43La dernière Cadillac d’Elvis, une Seville 1977, est à vendre
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