La nouvelle Subaru Crosstrek e-Boxer 2026 à motorisation hybride non branchable est offerte à partir de 40 595 $. Voilà ce que nous apprend un communiqué publié hier par Subaru Canada. À cela s’ajoutent naturellement des frais de transport et de préparation de 2 295 $, un montant qui reste inchangé pour les Crosstrek comparativement aux versions 2025.

Le constructeur ajoute que cette nouveauté, tout comme les autres versions de la gamme, est disponible dès maintenant chez les concessionnaires de la marque, partout au pays.

Les prix de base (prix de détail suggéré par le fabricant ou PDSF) des différentes versions de la Crosstrek 2026 s’étalent désormais de 30 595 $ à 40 595 $. Par rapport aux versions qui figuraient au catalogue 2025, on observe des augmentations variant de 1,1 à 2,9 %, comme l’illustre le tableau ci-dessous.

Les hausses de prix les plus importantes affectent les deux versions d’entrée de gamme : les Crosstrek Commodité et Tourisme. Ces variations de prix reflètent sans doute le fait que ces modèles changent de moteur. En effet, toutes les Crosstrek 2026 sont désormais dotées du 4-cylindres à plat de 2,5 L, un moteur auparavant réservé aux versions plus cossues. Le moteur de 2,0 L, qui livrait 152 ch et 145 lb-pi aux versions Commodité et Tourisme de 2025, a été retiré du catalogue.

Cela signifie que toutes les Crosstrek « 100 % thermiques » (ce qui exclut l’e-Boxer) disposent désormais d’un moteur nettement plus pimpant, mais aussi marginalement plus gourmand. Jumelé à une boîte de vitesses automatique à variation continue de série, ce moteur produit 180 ch et 178 lb-pi de couple. De plus, sa consommation moyenne (ou « combinée ») de 8,1 L/100 km ne serait que 0,1 L/100 km plus grande que celle du moteur de 2,0 L, selon l’Outil de recherche pour les cotes de consommation de carburant de Ressources naturelles Canada (RNCan).

Notez, par ailleurs, que le communiqué publié hier par Subaru Canada ne fait pas mention du prix d’une Crosstrek Wilderness 2026. Cependant, au moment d’écrire ces lignes, un porte-parole de cette filiale canadienne nous a appris que cette version figure toujours au catalogue 2026 de la marque et que nous en saurons davantage à son sujet dans un avenir rapproché.

Deuxième hybride non branchable

Par ailleurs, la Crosstrek e-Boxer devient le second modèle hybride non branchable inscrit au catalogue 2026 de Subaru. Elle s’ajoute au Forester e-Boxer, dont la commercialisation a débuté durant le printemps dernier.

La Crosstrek hybride partage sa motorisation constituée d’un 4-cylindres à cycle Atkinson de 2,5 L jumelé à deux moteurs électriques (dont un moteur d’entraînement), qui sont alimentés par une batterie au lithium-ion de 1,1 kWh. Cette motorisation qui produit une puissance nette de 194 ch devient la plus puissante de la famille Crosstrek. Le constructeur lui attribue une consommation moyenne de 6,5 L/100 km.

Face à sa rivale

Le prix annoncé pour la Crosstrek e-Boxer s’avère plus élevé que celui de sa rivale directe : la Toyota Corolla Cross à motorisation hybride non branchable. Pour 2026, Toyota offre deux versions à quatre roues motrices de ce modèle : la Corolla Cross SE 2026, qui est offerte à partir de 35 810 $, et la Corolla Cross XSE 2026, plus cossue et dont le prix de base est 38 635 $. Dans les deux cas, il faut ajouter au prix des frais de transport et de préparation du constructeur de 1 930 $, mais aussi des frais du concessionnaire de 899 $, un montant qu’on ne retrouve pas chez Subaru.

Cette rivale est animée par un 4-cylindres à cycle Atkinson de 2,0 L et deux moteurs électriques alimentés par une batterie au lithium-ion de 0,91 kWh. Également jumelée à une boîte de vitesse automatique à variation continue, cette motorisation produit une puissance nette de 194 ch. RNCan lui attribut une cote de consommation moyenne de 5,6 L/100 km à cette rivale.

Photos : Subaru

Le texte Subaru annonce le prix des Crosstrek 2026 et de sa nouvelle version e-Boxer provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

General Motors remet la Chevrolet Bolt sur le marché avec un tout nouveau modèle 2027, et une mission claire : redevenir la voiture électrique la plus abordable aux États-Unis. Dès 29 990 $ US, la Bolt se positionne sous la Nissan Leaf S+ (31 485 $ US) et reprend le titre de championne du rapport qualité-prix dans un marché électrique toujours aussi dispendieux. La version Launch Edition arrivera au début de 2026, suivie quelques mois plus tard par une version LT à 28 995 $ US. Ces prix incluent les frais de transport et de manutention. Nous souhaitons un prix sous la barre des 40 000 $ au Canada.

Une batterie LFP plus rapide à recharger

Sous sa silhouette familière qui ne semble pas avoir changé, la nouvelle Bolt abandonne l’appellation « EUV » et adopte une batterie lithium-fer-phosphate (LFP) de 65 kWh, capable de se recharger de 10 % à 80 % en seulement 26 minutes grâce au connecteur NACS de type Tesla. L’autonomie reste la même à 410 km, selon les estimations internes de GM. La puissance de recharge rapide passe de 55 kW à 150 kW, une amélioration majeure pour les longs trajets.

Un moteur plus nerveux et une fabrication locale

La Bolt 2027 reprend le moteur avant de l’Equinox EV, maintenant porté à 210 chevaux (+10 ch). Elle sera assemblée à l’usine GM de Kansas City, confirmant la volonté du constructeur de rapatrier la production sur le sol américain. L’intérieur reçoit un écran numérique de 11 pouces et un système d’infodivertissement central de 11,3 pouces, avec compatibilité Android Auto et Google intégré. Toutefois, Apple CarPlay disparaît, un choix qui risque de faire débat.

Équipement moderne et recharge bidirectionnelle

La nouvelle Bolt offrira en option le système de conduite semi-autonome Super Cruise, une pompe à chaleur de série et la recharge bidirectionnelle, permettant d’alimenter une maison ou d’autres appareils. Une version RS plus sportive est également prévue autour de 32 000 $ US.

Une concurrence encore timide

Pour l’instant, ni Tesla ni Ford n’offrent de véritable rivale directe. Les Model 3 et Model Y de base coûtent toujours plus de 38 000 $ US, tandis que le futur camion électrique à 30 000 $ US de Ford et le pickup économique de la jeune marque Slate sont encore en préparation. En attendant, la Chevrolet Bolt 2027 devient la référence des véhicules électriques abordables, tout en prouvant que l’innovation ne doit pas forcément rimer avec prix exorbitant.

Avec des renseignements de Motor 1

Le texte GM relance la voiture électrique la plus abordable d’Amérique pour 2027 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ferrari vient de lever le voile sur les premières caractéristiques techniques de sa toute première voiture électrique, baptisée pour l’instant Elettrica. Attendue pour le printemps 2026, cette GT 100 % électrique promet de combiner technologie, performance et émotion sonore — une signature chère à la marque italienne.

Plus de 1 000 chevaux et 530 km d’autonomie

Sous sa carrosserie encore secrète, l’Elettrica embarque quatre moteurs électriques — deux par essieu — pour une puissance combinée dépassant les 986 chevaux (735 kW). Le groupe motopropulseur est dérivé de celui de la F80 hypercar, avec un mode “boost” qui permet un 0-100 km/h en seulement 2,5 secondes et une vitesse de pointe de 310 km/h. L’énergie provient d’une batterie de 122 kWh, logée dans le plancher pour abaisser le centre de gravité de 80 mm par rapport à un modèle à essence. Ferrari annonce une densité énergétique record de 195 Wh/kg et une autonomie dépassant 530 km, avec une recharge ultrarapide jusqu’à 350 kW.

Un son mécanique amplifié, pas artificiel

Contrairement à la tendance des sons synthétiques, Ferrari a choisi une approche maison : un capteur sur l’onduleur capte les vibrations du groupe motopropulseur, ensuite amplifiées pour produire un son électromécanique exclusif, censé recréer une connexion émotionnelle entre la voiture et son conducteur.

Châssis sophistiqué et confort de GT

Côté châssis, Ferrari mise sur une structure en aluminium recyclé à 75 %, inspirée de ses berlinettes à moteur central. L’empattement est volontairement court (2 960 mm), et la Elettrica sera dotée d’une suspension active 48V empruntée à la Purosangue et à la F80. Le poids total de 2 300 kg en fait la Ferrari la plus lourde jamais produite, mais la marque assure que le comportement routier demeurera digne d’une GT de Maranello. Les clients pourront choisir parmi cinq types de pneus développés par trois manufacturiers différents.

Un design encore secret, une production à Maranello

Si Ferrari garde le design sous clé, des images d’essais laissent deviner une grande routière à quatre portes et quatre places, combinant performance et polyvalence — dans l’esprit du Purosangue à moteur V12. La production se fera dans le nouveau complexe « E-Building » à Maranello, spécialement conçu pour la gamme électrique. Un aperçu de l’habitacle est prévu au début de 2025, avant la première mondiale au printemps 2026.

Avec des renseignements d’Automotive News Europe

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Jeep mettra fin à la production du Wagoneer après l’année-modèle 2025, tout en maintenant le Grand Wagoneer au sommet de sa gamme. Cette décision vise à simplifier l’offre et à clarifier la hiérarchie entre les deux modèles, souvent source de confusion auprès des acheteurs. Le nouveau Grand Wagoneer 2026, prévu pour le quatrième trimestre de 2025, adoptera un design rafraîchi, avec une calandre redessinée arborant désormais le logo Jeep plutôt que le nom du véhicule. Ce changement met fin à la tentative de Jeep de faire du Wagoneer une sous-marque distincte.

Une stratégie de simplification pour les clients

Selon Michael Bettenhausen, président du Stellantis National Dealer Council aux États-Unis, le retrait du Wagoneer permettra aux consommateurs de se concentrer sur un choix plus clair : le Grand Wagoneer ou sa version allongée Grand Wagoneer L. « Il y avait une certaine confusion : plusieurs clients croyaient que le mot “Grand” désignait seulement un format plus grand, pas un niveau de luxe supérieur », explique Bettenhausen.

Des moteurs puissants, mais des ventes inégales

Lancé en 2021, le Wagoneer est propulsé par un moteur Hurricane six cylindres en ligne de 420 chevaux, tandis que le Grand Wagoneer bénéficie de la version haute performance de 540 chevaux. Les anciens modèles offraient encore le V8 Hemi 5,7 L (Wagoneer) et le 6,4 L (Grand Wagoneer). Le Wagoneer visait le Ford Expedition, alors que le Grand Wagoneer ciblait les Cadillac Escalade et Lincoln Navigator. Les versions L allongées, un pied plus longues, ont rejoint la gamme en 2022.

Des ventes contrastées entre les États-Unis et le Canada

Aux États-Unis, les ventes du Wagoneer ont reculé de 19 % depuis le début de l’année, mais ont plus que doublé au troisième trimestre avec 16 597 unités. Au Canada, les ventes ont progressé de 14 % depuis janvier et plus que doublé au troisième trimestre pour atteindre 402 unités. Le Wagoneer 2025 voit son prix de base réduit jusqu’à 5 685 $ US, débutant à 62 040 $ US (transport inclus). Au Canada, il est offert à partir de 81 303 $ CA, transport inclus.

Une transition vers une offre plus claire

Avec le Grand Wagoneer comme unique grand VUS, Jeep mise sur une identité plus cohérente et haut de gamme, tout en se préparant à l’arrivée prochaine de versions hybrides et électrifiées dans sa gamme de véhicules utilitaires sport.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

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Le prochain VUS électrique de Nissan pourrait bien venir… de chez Ford. Selon des informations rapportées par Automotive News, le constructeur japonais serait en discussions avancées avec Ford et Stellantis pour produire une version électrifiée du populaire Rogue. Après l’échec de son partenariat avec Honda plus tôt cette année, Nissan cherche toujours un allié stratégique pour accélérer le développement de ses véhicules hybrides et électriques destinés au marché nord-américain.

Un Rogue électrifié avec la technologie e-POWER

Le futur Rogue électrifié reposerait sur la technologie e-POWER de troisième génération de Nissan, introduite plus tôt en 2025. Ce système combine un petit moteur à essence servant de générateur pour recharger la batterie, avec un moteur électrique principal alimentant les roues. Nissan affirme que cette nouvelle mouture offre une amélioration de 15 % de l’efficacité énergétique sur autoroute, moins d’émissions, et un fonctionnement plus silencieux.

Des négociations en cours, mais rien d’officiel

Un porte-parole de Nissan, Brian Brockman, a confirmé que la marque « explore différentes options pour étendre la production locale de véhicules et de groupes motopropulseurs aux États-Unis », en réponse à la hausse de la demande en modèles hybrides. Cependant, Brockman précise qu’aucun accord n’est encore signé. Le futur Rogue hybride devrait voir le jour à la fin de 2026, assemblé à Smyrna, au Tennessee, où Nissan veut relancer ses ventes américaines.

Nissan ajuste sa stratégie électrique

Pendant que les discussions se poursuivent, Nissan introduit la nouvelle LEAF 2026, désormais transformée en VUS électrique, avec une autonomie accrue, une recharge plus rapide et un prix de départ de 29 990 $ US, soit le plus bas parmi tous les véhicules électriques vendus aux États-Unis. En revanche, le constructeur a décidé de retirer l’Ariya du marché américain dès 2026, préférant concentrer ses ressources sur la nouvelle LEAF et le futur Rogue hybride.

Une alliance logique pour rester dans la course

Nissan ne propose actuellement aucun hybride rechargeable (PHEV) en Amérique du Nord, contrairement à ses rivaux. Ford domine le segment avec le F-150 Hybrid et le Maverick Hybrid, tandis que Jeep (Wrangler 4xe, Cherokee 4xe) et Chrysler (Pacifica Hybrid) connaissent un fort succès. Pour récupérer des parts de marché et rester compétitif, Nissan pourrait bien trouver dans cette alliance le levier nécessaire pour accélérer sa transition énergétique.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Nissan pourrait s’associer à Ford ou Stellantis pour un Rogue électrique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Jeep Canada accorde un rabais de 8 000 $ sur le Wagoneer S 2025 électrique. L’incitatif, visible dans l’outil de configuration en ligne de la marque, s’applique aux versions Limited et Premium, et peut être utilisé dans le cadre d’un achat comptant, d’un financement ou d’une location — une rareté dans l’industrie. Mais attention : pour profiter du rabais, il faut choisir un plan de financement de 96 mois à 4,99 %, ce qui n’est pas le plus avantageux à long terme.

Des taux plus bas… sans rabais

Avec le rabais, le Wagoneer S Limited et le Premium deviennent plus attrayants, affichant un prix compris entre 78 000 $ et 84 000 $ selon la version. Cependant, le calcul mérite réflexion : un client qui opte pour le plan de 96 mois pourrait payer plus de 20 000 $ en intérêts sur huit ans. Les acheteurs qui choisissent des termes plus courts ont accès à de meilleurs taux, soit 0 % jusqu’à 60 mois, 0,99 % sur 72 mois, et 1,99 % sur 84 mois — mais sans le rabais de 8 000 $. Résultat : un financement à 60 mois revient environ 10 000 $ moins cher qu’un plan sur 96 mois avec rabais.

En clair, mieux vaut faire le calcul avant de signer.

Un marché des véhicules électriques en forte pression

Jeep n’est pas la seule marque à multiplier les rabais pour stimuler les ventes de véhicules électriques. Le constructeur vietnamien VinFast offre jusqu’à 16 000 $ de réduction sur le VF 9 et 9 000 $ de crédit de livraison sur le VF 8, tandis que Volkswagen a récemment proposé jusqu’à 21 000 $ de rabais sur son ID. Buzz, dont les ventes demeurent timides. Ces ajustements massifs laissent croire que les prix initiaux des véhicules électriques ont été gonflés en prévision des subventions gouvernementales — une théorie que ces nouveaux rabais tendent à confirmer.

Un contexte compétitif pour Jeep

Avec le Wagoneer S 2025, Jeep tente d’entrer dans le segment des VUS électriques de luxe dominé par Tesla, BMW et Rivian. En offrant un rabais immédiat, la marque cherche à accélérer l’adoption de son premier modèle entièrement électrique au Canada. Mais comme toujours, dans un marché de plus en plus concurrentiel, les consommateurs devront lire les petits caractères avant de se laisser séduire par une offre trop belle pour être vraie.

Avec des renseignements d’Automotive News

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Nissan procède à un rappel d’environ 20 000 voitures électriques LEAF des années modèles 2021 et 2022 en raison d’un risque d’incendie lié à la batterie lithium-ion, selon la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), l’équivalent américain de Transports Canada. Le problème peut se produire lors de la recharge sur une borne rapide de niveau 3 (courant continu). Au Canada, 1 355 véhicules sont touchés par cette campagne de rappel.

Un problème déjà connu chez Nissan

Ce rappel fait écho à une campagne similaire en 2024, qui visait cette fois les modèles 2019 et 2020 pour le même risque de surchauffe. Selon les documents déposés auprès des autorités, certaines batteries présentent une accumulation excessive de lithium à l’intérieur de leurs cellules. Ce phénomène augmente la résistance électrique, ce qui peut provoquer une surchauffe lors d’une recharge rapide et, dans les cas extrêmes, un incendie.

Le problème concerne les deux types de batteries offertes sur la LEAF, soit la 40 kWh standard et la 62 kWh à grande capacité.

Une mise à jour logicielle en préparation

Nissan travaille actuellement sur une solution logicielle visant à limiter le risque. Le correctif permettra d’empêcher la batterie de poursuivre la recharge si une élévation anormale de température est détectée. Une fois la mise à jour validée, les propriétaires seront avisés par la poste et pourront faire corriger le problème gratuitement chez leur concessionnaire.

En attendant, Transports Canada recommande de ne pas utiliser la recharge rapide de niveau 3 tant que la réparation n’a pas été effectuée.

Un rappel juste avant la nouvelle génération

Ironiquement, cette campagne de rappel survient quelques semaines avant le lancement de la nouvelle génération de la Nissan LEAF, entièrement repensée et attendue sur le marché nord-américain. Cette situation rappelle les défis persistants liés à la gestion thermique des batteries à lithium-ion, un enjeu majeur pour tous les constructeurs à l’ère de l’électrification.

Avec des renseignements d’Automotive News

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Plus de 32 000 véhicules touchés au Canada

Toyota Motor Corp. procède à un vaste rappel touchant environ 430 000 véhicules en Amérique du Nord, dont 32 733 au Canada, en raison d’un problème d’affichage de la caméra de recul. Ce rappel vise principalement certains Toyota Tundra et Tundra hybrides des années 2022 à 2025, ainsi que des Sequoia hybrides produits entre 2023 et 2025. Selon la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), tous les véhicules concernés pourraient présenter ce défaut logiciel.

Un écran vert ou noir à la place de la caméra

Le problème provient d’un bogue logiciel pouvant faire apparaître à l’écran une image partiellement verte, entièrement verte ou noire au moment où le véhicule est en marche arrière, plutôt que l’image réelle de la caméra de recul.

Toyota affirme avoir été informée du problème dès 2022, à la suite de rapports de clients mentionnant des anomalies d’affichage. Pour le moment, aucun accident ni blessure liés à ce défaut n’ont été confirmés.

Correctif gratuit en concession

Les propriétaires des véhicules touchés pourront faire mettre à jour gratuitement le logiciel de leur système multimédia dans les concessions Toyota. Les concessionnaires ont été avisés le 1er octobre, tandis que les clients seront contactés entre le 16 et le 30 novembre 2025. Ce rappel illustre encore une fois la complexité croissante des systèmes électroniques embarqués, où un simple bogue peut compromettre une fonction de sécurité pourtant essentielle.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

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Nous sommes en 1972. Chez nous, c’est l’année où les Nordiques de Québec disputent leur première saison, pendant qu’à Montréal, l’administration Drapeau dévoile la maquette du Stade Olympique en annonçant que ses JO ne coûteront pas plus de 310 M$ ! Par ailleurs, trois bébés nés cette année-là deviendront de personnalités bien connues : Martin Brodeur (gardien de but au hockey), Pierre Garand (qu’on connaîtra sous le nom de Garou) et Patrick Lagacé (journaliste et animateur à la télé). Pendant ce temps, de l’autre côté de la frontière, Morris Sarnoff, un résident du New Jersey, achète cette Chrysler Town & Country 1972 qu’il va conserver pendant près d’un demi-siècle.

Car il faut se souvenir qu’avant la fourgonnette du même nom, au sein de la marque Chrysler, il y a eu la familiale Town & Country. Mais c’était une tout autre époque. Une époque où les familiales du genre pouvaient avoir jusqu’à 9 places, avec 3 banquettes à 3 places. La plus reculée faisait parfois face à l’arrière de la voiture !

À cette époque, les fourgonnettes pour passagers servaient généralement de véhicules commerciaux. Rares étaient les familles qui en utilisaient une. Et puis, les automobilistes n’avaient pas encore commencé à délaisser les automobiles au profit des véhicules utilitaires, expression à laquelle les gurus du marketing ont rapidement accolé l’adjectif sport pour rendre les VUS encore plus alléchants.

Une familiale qui a coûté cher

Bref, en 1972, M. Sarnoff, un vétéran de l’armée et fidèle acheteur de produits Chrysler vivant à Vineland, fait l’achat de cette rutilante familiale chez Garden State Motors. Il verse 7 052 $US à son concessionnaire, une somme gonflée par les nombreux accessoires optionnels ajoutés à la dotation de base, puisqu’aux États-Unis cette voiture était offerte à partir de 4 973 $US.

En effet, la facture du concessionnaire nous apprend que M. Sarnoff s’est offert une version « toute équipée » avec, entre autres, la climatisation, des vitres et un système de verrouillage électriques, une banquette avant divisée (50/50) à six positions, une horloge électrique, des supports à bagages sur le toit, des poignées verticales extérieures à l’arrière, du verre teinté, une radio AM/FM avec deux haut-parleurs à l’arrière et une antenne électrique, un volant inclinable et télescopique, une boussole et les incontournables pneus à flancs blancs.

Mesurant plus de 5,5 mètres de long, cette familiale partageait le V8 de la New Yorker, la berline haut de gamme de Chysler. Ce moteur de 7,2 L (440 po cu) à carburateur à 4 barils et allumage électronique était jumelé à une boîte de vitesses automatique à 3 rapports.

Au final, M. Sarnoff a très très peu utilisé sa familiale, ce qui ne l’a pas empêché de lui faire un entretien méticuleux. Aujourd’hui, l’odomètre n’affiche que 10 130 mi (16 300 km) et sa peinture Rallye Red, ses flancs en similibois, son toit en vinyle noir et ses garnitures noires sont impeccables.

Et au Canada ?

Au Canada, cette familiale était offerte à partir de 5 717 $ CAN (avant options et taxes). Parmi toutes les marques de Chrysler, c’était le troisième modèle le plus cher, après les berlines Imperial (8 316 $) et New Yorker (5 880 $).

Pour mettre ces chiffres en perspective, sachez qu’en 1972, le constructeur de Chelsea offrait aux Canadiens la sous-compacte Cricket (vendue par les concessionnaires Dodge et Plymouth) à partir de 2 169 $, la Plymouth Valiant compacte à partir de 2 800 $, la grande berline Plymouth Fury à partir de 3 770 $ et le coupé sport Dodge Challenger à partir de 3 151 $.

Bref séjour dans la collection Suzy Q

Il y a quelques années, cette imposante familiale a été cédée à Saul Schwartz (alias Sonny), un collectionneur bien connu du New Jersey. Ce dernier est cependant décédé peu après, en 2022. Si bien qu’aujourd’hui cette Chrysler Town & Country, de même que les 50 autres voitures de sa collection qu’il avait baptisée « Suzy Q », se retrouve au catalogue de la vente aux enchères de RM Sotheby’s. Cette vente sera présentée au Hershey Lodge, à Hershey, en Pennsylvanie, les 8 et 9 octobre prochains. L’encanteur estime que cette familiale pourrait trouver preneur pour une somme située entre 30 000 $US et 45 000 $US.

Photos : RM Sotheby’s

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L’univers des bolides routiers destinés aux gens bien nantis compte un nouveau constructeur : Vittori Motors. Le 4 octobre dernier, les dirigeants de cette jeune pousse ont dévoilé la Turbio, le prototype de la voiture de haute performance qu’ils souhaitent produire en petite série sous peu. Son dévoilement a eu lieu au complexe de sports motorisés The Concours Club à Opa-locka, une municipalité située à une quinzaine de kilomètres au nord de Miami, en Floride.

Performance et simplicité

L’élégante biplace a été conçue grâce aux efforts de diverses entreprises italiennes, à commencer par le studio de design Pininfarina, qui a produit un communiqué soulignant ce dévoilement.

On y apprend que le design de sa carrosserie, axé sur les performances aérodynamiques, « mise sur des surfaces épurées s’intégrant aux prises d’air et aux sorties d’échappement nécessaires à la gestion du flux de refroidissement ». De plus, un aileron arrière mobile doit permettre au conducteur de réduire la traînée ou d’augmenter l’appui, selon le trajet et le style de conduite.

En outre, l’intérieur de la Turbio fait preuve de simplicité afin de « restituer le contrôle au conducteur ». Le designer italien explique, en outre, qu’au lieu de surcharger l’habitacle d’écrans tactiles, « des commandes et interrupteurs physiques ont été méticuleusement restaurés, chaque élément étant positionné de manière à restituer le plaisir pur de la conduite ». Cela dit, on n’a pas déconnecté entièrement cette voiture des tendances actuelles, puisqu’on retrouve un écran tactile vertical au centre de la planche de bord et des cadrans numériques derrière le volant.

Sur les traces de Bugatti

Destinée à être assemblée en Italie, l’architecture de la Turbio fait usage de matériaux légers, comme l’aluminium et le titane, ce dernier permettant une meilleure réduction et régulation thermique. Sa fabrication intégrera aussi des freins en carbone-céramique et des pièces en fibre de carbone pour la carrosserie.

La Turbio est animée par un V12 atmosphérique hybride (non branchable) baptisé Orion. Ce moteur de 6,8 L a été mis au point par Italtecnica Engineering, un motoriste italien bien connu, et devrait livrer plus de 1 100 ch. Autant de puissance devrait permettre à la Turbio d’abattre les 100 km/h en 2,5 s, pour ainsi s’élever au rang de bolides de grande notoriété, tels que les Bugatti Veyron et Chiron Sport, qui réalisent cette accélération en un dixième de seconde de moins.

Vittori compte limiter la production de son bolide à 50 exemplaires. Offerte à partir de 2,5 M$ US, chaque voiture sera produite sur mesure et les premiers modèles de série sont promis pour 2027.

IA et impression 3D

À l’instar des grands constructeurs, Vittori mise largement sur l’intelligence artificielle et la production des composants par impression 3D pour assurer le développement de sa voiture.

À ce titre, Totum 3D et ShapeUp Studios, deux autres partenaires italiens, contribuent à la conception, au prototypage et à la fabrication des pièces en titane imprimés en 3D. Ce partenariat pourrait d’ailleurs mener plus loin, si l’on se fie aux projets annoncés par les dirigeants de l’entreprise italo-étatsunienne.

Car, après le coupé sport, Vittori espère produire des aéronefs électriques haut de gamme : d’abord des appareils à décollage vertical, puis des avions d’affaires.

En attendant ces prochaines étapes d’un projet qui paraît pharaonesque, Pininfarina rappelle que le bolide dévoilé dans la région de Miami n’est qu’une voiture-concept. « C’est le début du parcours de Vittori vers la version de série », peut-on lire de son communiqué.

Origines italo-étatsuniennes

Il n’en demeure pas moins que les origines de Vittori Motors demeurent obscures. Lancé à Modène, en Italie, en 2023, ce projet aurait mené à la fondation de cette entreprise par Carlos Cruz, en septembre 2024.

Actuel PDG, ce jeune homme d’affaires a à son actif quelques années de direction d’entreprises dans des secteurs financiers et de technologie. Son frère, Armando, occupe le poste de chef des opérations. De plus, l’entreprise aurait un siège social étatsunien à Palo Alto, en Californie.

Fait à noter, le nom Vittori est emprunté à l’italien et se traduit par le mot victoire.

Photos : Pininfarina

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