Le marché automobile continue de tourner le dos aux voitures sportives. À l’ère des VUS, les modèles conçus pour les passionnés de conduite deviennent des espèces rares… et souvent coûteuses. Cette réalité frappe de plein fouet deux coupés qui représentent des classiques auprès de leurs marques respectives ; la BMW Z4 et la Toyota GR Supra, condamnées à disparaître en 2026.

Une alliance germano-nippone qui s’essouffle

Fruit d’une coentreprise entre BMW et Toyota, les Z4 et GR Supra partagent plateforme, moteur et boîte de vitesses. Produites dans la même usine Magna Steyr à Graz, en Autriche, elles font partie des dernières sportives à offrir une boîte manuelle.

Mais les initiatives industrielles conjointes ont leurs limites. Dès qu’un partenaire se retire, l’autre en paie souvent le prix. Ainsi, avec BMW mettant un terme à la production de la Z4, Toyota n’a d’autre choix que de suivre et de retirer la Supra de son catalogue.

La BMW Z4 2024 | Auto123.com

Des ventes en baisse constante

La fin de la Z4 était déjà annoncée depuis 2023, lorsque sa production a été prolongée jusqu’en 2026. Du côté de Toyota, la GR Supra n’a jamais réussi à séduire massivement : seulement 2652 unités vendues aux États-Unis en 2023, pour un total d’environ 25 000 depuis son retour en 2019. Ces chiffres n’ont pas suffi à justifier une suite des choses.

Aucun des deux constructeurs n’a prévu de remplaçantes immédiates pour ces modèles. Une page se tourne, du moins pour l’instant.

La Toyota Supra MkV Final Edition
La Toyota Supra MkV Final Edition | Auto123.com

Une édition finale pour la Supra : la MkV Final Edition

Toyota a toutefois décidé de clôturer l’histoire avec panache. La GR Supra MkV Final Edition sera proposée avec les éléments distinctifs suivants :

  • • Jantes noir mat de 19 pouces
  • • Aileron et coques de rétroviseurs en fibre de carbone
  • • Ensemble GT4 Style inspiré de la course automobile
  • • Angle de carrossage avant révisé
  • • Équilibre aérodynamique amélioré grâce à de nouveaux appendices et un appui avant accru
  • • Direction assistée recalibrée pour un meilleur ressenti au volant

Sous le capot, le modèle conserve son 6-cylindres en ligne turbo de 3,0 litres, avec 382 chevaux et 368 lb-pi.

Un habitacle digne de la fin d’une légende

L’intérieur reçoit un traitement exclusif. On note entre autres des sièges en cuir avec surpiqûres rouges, des ceintures de sécurité rouges et des accents rouges autour du levier de vitesses.

Le prix n’a pas encore été dévoilé, mais la GR Supra 2026 est attendue chez les concessionnaires dès ce printemps. Quant à la variante Final Edition, elle arrivera au courant du printemps de 2026.

Adieu, ou peut-être à bientôt ?

Voir deux icônes sportives disparaître simultanément est un coup dur pour les amateurs de conduite pure. Si les ventes ne suivent pas, même les modèles les plus emblématiques ne sont pas à l’abri. L’espoir demeure toutefois que les noms Z4 et Supra renaîtront un jour, peut-être sous une nouvelle forme.

En attendant, il reste peu de temps pour profiter de ces voitures. Si l’une ou l’autre vous fait rêver, c’est maintenant ou jamais.

Contenu original de auto123.

Le texte La fin de la route pour la BMW Z4 et la Toyota GR Supra provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mattel a dévoilé hier les premières Ferrari à l’échelle 1:64 qu’offrira Hot Wheels dès cet été. La marque au cheval cabré a été absente du catalogue de ces miniatures fabriquées par Mattel depuis plus de 10 ans. Or, ces petites voitures sont si âprement attendues des collectionneurs, qu’un coffret spécial inaugural lancé hier, qui en réunit deux, est déjà épuisé !

Ces premiers produits Hot Wheels présentés par Mattel sont issus d’un partenariat conclu avec Ferrari en janvier dernier. D’après le fabricant de miniatures, les collectionneurs pourront s’offrir une gamme diversifiée de modèles célébrant la riche histoire du constructeur de Maranello allant des voitures de route emblématiques, comme la F50, aux voitures de course modernes, comme la 499P Modificata, un bolide offert pour une somme rondelette proche de 8 millions de dollars !

Un coffret inaugural déjà épuisé

Pour souligner ce lancement, Mattel a offert un coffret inaugural en précommande sur le site MattelCreations.com. Il réunit deux modèles marquants : la Ferrari 312 P, qui rappelle la première Ferrari reproduite sous forme de Hot Wheels (pour la collection 1970), et la Ferrari 499P Modificata, le modèle qui a remporté les 24 Heures du Mans en 2023 et 2024. Offert pour 155 $ au Canada, ce coffret est cependant déjà épuisé !

Mattel a aussi développé pour cette collection Hot Wheels une version télécommandée à l’échelle 1:64 d’un des plus récents modèles de Ferrari : la SF90 Stradale. Compatible avec les pistes de course Hot Wheels, cette miniature appelée SF90 Stradale Assetto Fiorano RC offrira, outre la marche avant, une marche arrière et une direction toutes deux fonctionnelles qui permettront à son utilisateur de se transformer en un pilote de course aux commandes de l’une des voitures de route les plus impressionnantes qui soient.

Huit nouveautés qui arrivent dès juin

Les huit premiers produits Hot Wheels issus de cette collaboration entre Mattel et Ferrari seront mis en vente à différents moments à partir du mois de juin. Ils seront disponibles là où les produits Hot Wheels sont vendus. Il s’agit des :

  • Ferrari Ferrari SF90 Stradale Assetto Fiorano RC, Hot Wheels, 19,99 $ US, disponible en juin;
  • Ferrari SF90 Stradale, Hot Wheels, 1,25 $ US, disponible en juin;
  • Ferrari 499P Modificata, Hot Wheels Premium, 6,49 $ US, disponible en juillet;
  • Ferrari F40 Competizione, Hot Wheels, 1,25 $ US, disponible en juillet;
  • Ferrari 365 GTB4 Competizione, Hot Wheels, 1,25 $ US, disponible en août;
  • Ferrari LaFerrari, Hot Wheels Premium, 6,49 $ US, disponible en septembre;
  • Ferrari Ferrari 250 GTO avec camion de transport Fiat 642 RN2 Bartoletti, Hot Wheels Premium, 16,99 $ US, disponible en octobre;
  • Ferrari F50, Hot Wheels Premium, 6,49 $ US, disponible en novembre.

Mattel n’a pas encore annoncé les prix canadiens. Seuls les prix en dollars étatsuniens et en euros sont connus pour l’instant. De plus, d’autres modèles s’ajouteront à cette collection « plus tard en 2025 et au-delà », précise Mattel.

Menacés par des tarifs douaniers ?

Certains collectionneurs et autres passionnés de Hot Wheels angoissent peut-être à l’idée que leurs autos favorites, quoique miniatures, ne deviennent les prochaines victimes d’un quelconque tarif douanier farfelu imaginé à la sauvette par le gouvernement qui loge à Washington.

Après tout, la très grande majorité de ces véhicules, qui font la joie des jeunes et moins jeunes depuis bientôt 60 ans, ne sont pas produits en sol étatsunien. La plus grande usine qui fabrique des produits Hot Wheels se trouve d’ailleurs à Perai, en Malaisie. La société Mattel s’y est installée il y a plus de 40 ans. Et c’est sans compter les autres usines où Mattel fait fabriquer ses Hot Wheels à travers le monde, y compris en… Chine !

Photos : Mattel

Le texte Les Ferrari de collection les moins chères en ville arrivent cet été provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les nouveaux tarifs imposés par les États-Unis sur les véhicules importés risquent de bouleverser le marché automobile canadien. Selon plusieurs experts, ces droits de douane de 25 % auront pour effet immédiat de faire grimper les prix, autant pour les voitures neuves que pour les voitures d’occasion.

Un effet domino sur les prix de l’occasion

« Dès que les prix des voitures neuves montent, les consommateurs se tournent vers le marché de l’usagé, ce qui fait monter la demande et donc les prix », explique Sean Mactavish, PDG de la plateforme Autozen. Résultat : même avant l’application complète des tarifs, certains vendeurs d’autos usagées ajustent déjà leurs prix à la hausse, anticipant la ruée d’acheteurs à la recherche d’aubaines.

Un contexte d’incertitude qui freine les achats

Les Canadiens risquent de reporter leurs achats ou de rechercher des véhicules moins chers, note Mactavish. Un constat partagé par Baris Akyurek, vice-président chez Autotrader.ca, qui affirme que les prix des véhicules neufs ne pourront qu’augmenter une fois que les effets des tarifs se feront sentir dans la chaîne d’approvisionnement. « C’est inévitable », affirme Akyurek. « Le marché de l’occasion est déjà en ébullition depuis le début de mars. »

Des mesures de rétorsion côté canadien

Le Canada a répliqué avec ses propres tarifs sur les voitures provenant des États-Unis, intensifiant encore la pression sur les prix. Le premier ministre Mark Carney et le premier ministre de l’Ontario Doug Ford ont dénoncé les mesures américaines, soulignant les impacts économiques graves sur l’industrie automobile nord-américaine. Doug Ford : « Ces pièces traversent la frontière sept ou huit fois. Si un constructeur ferme, ça bloque les lignes d’assemblage des deux côtés. C’est insensé. »

Plus que des autos : l’acier et l’aluminium aussi visés

Les nouveaux droits de douane incluent aussi l’acier et l’aluminium, ce qui alourdit les coûts pour les constructeurs. Selon TD Économie, ces mesures pourraient faire grimper le prix moyen d’un véhicule aux États-Unis de 5 000 $ US. Et si l’exemption pour les pièces conformes à l’accord CUSMA est levée, l’augmentation pourrait atteindre 7 000 à 10 000 $ US, plus 1 000 $ supplémentaires liés aux métaux.

Risque de pénurie et de fermetures d’usines

Stellantis a déjà temporairement suspendu ses opérations à son usine de Windsor, en Ontario. Selon Mactavish, les fermetures d’usines et les perturbations d’approvisionnement entraîneront inévitablement une rareté de véhicules sur le marché — et des prix encore plus élevés.

Un air de déjà-vu : retour au chaos de la pandémie

Comme lors de la pénurie de véhicules liée à la COVID-19, certains modèles pourraient devenir inaccessibles selon leur origine de fabrication, souligne Mactavish. Les voitures construites à l’étranger ou utilisant beaucoup de pièces importées seront particulièrement touchées. Cette hausse des coûts touchera aussi les assurances auto. Selon Ratehub.ca, les prix des primes pourraient grimper à cause de l’augmentation des réclamations pour perte totale.

Une relocalisation difficile à court terme

Donald Trump souhaite que les grands constructeurs relocalisent leur production aux États-Unis. Une ambition loin d’être réaliste à court terme, selon Mactavish : « Déménager une usine d’assemblage n’est pas une opération simple. Et si les constructeurs se retirent du Canada, les retombées seront majeures. »

Les acheteurs canadiens devront s’adapter

Entre les tarifs croisés, les tensions commerciales et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, les consommateurs canadiens n’ont d’autre choix que de revoir leur stratégie automobile. Le marché des véhicules usagés devient la nouvelle zone chaude, mais il faudra s’attendre à y payer plus cher qu’avant.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Les prix des voitures neuves et d’occasions vont grimper au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le 8 avril 1971 marque la disparition de Fritz von Opel, à l’âge de 72 ans, en Suisse. Petit-fils d’Adam Opel, fondateur de la célèbre marque automobile allemande, il aurait pu se contenter d’une carrière confortable dans l’entreprise familiale. Mais son esprit visionnaire l’a poussé à expérimenter bien au-delà des limites de la route… vers les étoiles. Né à Rüsselsheim, formé à l’Université technique de Darmstadt, Fritz rejoint la société Opel en tant que directeur des essais et responsable des relations publiques. Très tôt, il voit dans la technologie une arme puissante pour faire rayonner le nom Opel — et c’est par les fusées qu’il compte le faire.

1928 : la voiture-fusée devient réalité

En collaboration avec Max Valier, figure pionnière du spatial, et Friedrich Sander, pyrotechnicien, Fritz conçoit un véhicule expérimental baptisé RAK.1. Le 15 mars 1928, cette voiture propulsée par des fusées atteint 75 km/h, démontrant le potentiel de la propulsion à réaction.

Mais il ne s’arrête pas là. Le 23 mai de la même année, il frappe fort avec le RAK.2, équipé de 24 fusées à carburant solide. Sur l’Avus, à Berlin, il atteint 230 km/h, une vitesse jamais vue pour un véhicule terrestre à propulsion non conventionnelle. Le public est stupéfait, la presse est en émoi : Opel devient synonyme d’innovation débridée.

Le rêve de voler… à la fusée

Toujours en 1928, Fritz von Opel achète un planeur expérimental, le Lippisch Ente, auquel il ajoute des moteurs-fusées. L’engin devient le premier avion-fusée au monde, bien que détruit dès son deuxième vol. Frustré, il commande un nouveau modèle, le RAK.1 (version aérienne) au concepteur Julius Hatry. Le 30 septembre 1929, il prend enfin les commandes lui-même, décollant de Francfort et marquant l’histoire comme le premier pilote d’un avion-fusée habité.

Toujours plus vite : train et moto-fusée

En parallèle, Fritz développe le RAK.3, un train propulsé par 30 fusées solides, atteignant 254 km/h — un exploit pour l’époque. Il ose même créer une moto-fusée, surnommée le Monster, encore plus radicale. Son imagination semble sans limites.

Exil, famille et discrétion

Après une période d’observation politique, Fritz von Opel est intercepté en 1940 par les autorités britanniques alors qu’il se trouve à bord du Conte di Savoia. Il est détenu brièvement à Gibraltar avant d’être autorisé à rejoindre les États-Unis.

En 1947, il épouse Emita Herrán Olózaga, avec qui il aura un fils, Rikky von Opel, futur pilote de Formule 1. Il mène une vie plus discrète par la suite, s’éteignant à Samedan, en Suisse, en 1971.

Un pionnier oublié, mais visionnaire

Fritz von Opel a été bien plus qu’un héritier fortuné : il a redéfini les limites de la vitesse et a inspiré toute une génération d’ingénieurs, à l’aube de l’ère spatiale. Son travail sur la propulsion à fusée précède de plusieurs décennies les programmes spatiaux nationaux. Peu connu du grand public aujourd’hui, il mérite pourtant sa place au panthéon des pionniers de l’aviation et de l’automobile.

Le texte 8 avril 1971: Fritz von Opel s’éteint à 72 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Depuis plus d’un siècle, la ville d’Oshawa, en Ontario, incarne l’âme ouvrière de l’industrie automobile canadienne. Des musées, des fresques murales et même l’équipe de hockey locale — les Generals d’Oshawa — témoignent d’une histoire industrielle profondément ancrée. En effet, en 1937, elle adoptait le nom de Generals en référence à General Motors, alors commanditaire de l’équipe.

Mais cette ville, forgée par des générations d’ouvriers de General Motors, est aujourd’hui menacée. La cause : les tarifs douaniers imposés par Donald Trump, notamment une taxe de 25 % sur les véhicules importés. Une mesure qui, selon plusieurs travailleurs, représente une menace plus sérieuse que les crises précédentes.

Une industrie déjà fragilisée

La production automobile à Oshawa a connu bien des hauts et des bas. Le choc le plus dur remonte à 2019, lorsque GM a interrompu la production pendant près de deux ans, plongeant des milliers de familles dans l’incertitude.

Aujourd’hui, même si l’usine produit à nouveau des camionnettes Chevrolet Silverado depuis 2021, l’ombre des tarifs américains plane comme une épée de Damoclès. Jeff Gray, président de la section locale 222 du syndicat Unifor, résume ainsi la situation :

« Cette fois, ce n’est pas une bataille conventionnelle. C’est un combat contre un seul homme et son administration. »

Une histoire industrielle intimement liée à GM

Tout a commencé à la fin du 19e siècle, avec la compagnie McLaughlin, qui s’est tournée vers l’automobile dès 1907. En 1918, elle fusionne avec Chevrolet Canada pour former General Motors du Canada.

Dans les années 1970, l’usine employait des dizaines de milliers de personnes dans la région. C’est à cette époque que Lance Livingstone, comme son père et ses frères avant lui, a rejoint les rangs de GM.

Au site Automotive News, il a confié ceci : « J’ai eu la chance de travailler à une bonne époque. Aujourd’hui, l’avenir est flou. Je n’aimerais pas être un jeune travailleur en ce moment. »

La ville d’Oshawa vie des moments de grande incertitude | Auto123.com

Un avenir en sursis pour les travailleurs d’Oshawa

Depuis la reprise en 2021, l’usine fonctionne avec trois quarts de travail et environ 3000 employés. Pourtant, la diversité des modèles autrefois produits a disparu : seul le Silverado sort désormais des chaînes de montage, à raison de 660 unités par jour.

L’unité comme seule réponse face aux tarifs

La députée provinciale Jennifer French (NPD) affirme que les travailleurs ont toujours su s’adapter, mais les tensions commerciales avec les États-Unis amènent une nouvelle forme d’instabilité. « Les promesses politiques ne suffisent plus. Il faut de l’action concrète. Oshawa ne peut pas perdre son identité industrielle. »

Un espoir demeure toutefois : la résilience et la solidarité. Le consensus dans l’industrie est que démanteler la chaîne nord-américaine prendrait au moins dix ans — un délai que ni les constructeurs ni l’administration Trump ne peuvent se permettre.

Le mot de la fin

Les tarifs américains ne frappent pas seulement les chiffres d’affaires. Ils ébranlent le tissu social d’une ville comme Oshawa, où chaque voiture produite est le fruit d’un héritage et d’un engagement profond. L’histoire industrielle de la ville, gravée dans ses murs et ses musées, pourrait bien redevenir un champ de bataille politique.

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Le texte L’usine GM d’Oshawa et ses travailleurs sous pression provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Toyota, qui a longtemps été prudente avec sa transition vers le tout électrique, accélère sérieusement la cadence. Selon le quotidien japonais Nikkei, le constructeur vise à lancer 15 différents véhicules électriques (VÉ) d’ici 2027, tous développés en interne.

Ce virage stratégique s’inscrit dans un objectif de production ambitieux : atteindre un million d’unités par année à cette échéance.

Toyota n’a pas confirmé officiellement ces informations, précisant que les chiffres rapportés n’émanent pas d’un communiqué de l’entreprise.

Une stratégie d’expansion mondiale pour réduire les risques

À ce jour, Toyota propose cinq modèles électriques conçus en interne, tous produits uniquement au Japon et en Chine. Mais cela devrait bientôt changer.

Le constructeur envisage désormais une expansion de la production aux États-Unis, en Thaïlande et en Argentine. Une stratégie pensée pour réduire les risques liés aux taux de change et aux droits de douane, tout en améliorant les délais de livraison.

Parmi les 15 modèles à venir, plusieurs seront commercialisés sous la bannière Lexus, la marque haut de gamme du groupe, ajoute le quotidien Nikkei.

The Lexus LF-ZC electric concept | Auto123.com

Des ambitions revues à la baisse… pour l’instant

Toyota prévoyait initialement de vendre 1,5 million de VE par année en 2026, avec une cible de 3,5 millions d’unités en 2030. Ces chiffres sont désormais présentés comme des repères pour les actionnaires, et non des objectifs fermes.

Selon le Nikkei, la production estimée pour 2026 serait plutôt de 800 000 unités, soit une réduction de près de 50 % par rapport au plan initial.

Une croissance encore timide, mais en hausse

En 2024, Toyota a vendu environ 140 000 véhicules électriques dans le monde, soit une hausse de 33 % par rapport à l’année précédente. Cela représente toutefois moins de 2 % du total de plus de 10 millions de véhicules vendus à travers le monde par le constructeur.

Une électrification progressive, mais déterminée

Ce tournant vers l’électrique, même s’il semble tardif face à des concurrents comme Tesla ou BYD, marque une étape clé pour Toyota. L’approche reste prudente, mais l’annonce de 15 nouveaux modèles d’ici 2027 démontre que le géant japonais entend bien rattraper son retard, tout en s’appuyant sur sa redoutable efficacité industrielle.

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Le texte Toyota veut produire un million de véhicules électriques par année d’ici 2027 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Peralta S est un oiseau rare. En fait, il est unique. La société GFG Style de Moncalieri, en Italie, n’en a construit qu’un seul exemplaire pour des clients très fortunés : Carlos Peralta, un homme d’affaires mexicain prospère et collectionneur d’autos bien connu, et ses deux fils Juan Carlos et Nicolas. Cette pièce unique a été dévoilée dans le cadre du Pastejé Automotive Invitational qui se tenait à Mexico, le 22 mars dernier. Ce concours d’élégance, c’est en quelque sorte le Pebble Beach local.

Le dévoilement a eu lieu en présence de deux grandes pointures parmi les designers automobiles : Giorgetto et Fabrizio Giugiaro. C’est logique puisque le premier — le père — a créé la Maserati Boomerang présentée à Turin en 1971, la voiture-concept de forme inédite qui a inspiré le second — le fils —, le designer à l’origine de la Peralta S.

Carrosserie ultra basse et vitrage généreux

À l’époque où il dirigeait Italdesign, Giorgetto Giugiaro avait créé la forme en coin extravagante de la Boomerang. Pour la Peralta S, son fils, Fabrizio, a fait de même en réalisant une carrosserie ultra basse au vitrage généreux.

Fabriquée à la main, la Peralta S est la première voiture réalisée par GFG Style en exemplaire unique à la demande d’un client. Sa carrosserie est faite de panneaux d’aluminium poli à effet miroir conçus pour marier aux surfaces vitrées pour créer un effet monolithique. Il n’y a donc pas de portière, mais plutôt un imposant dôme de verre. En se soulevant vers l’avant, il donne accès à l’habitacle biplace.

De plus, à la place des vitres latérales traditionnelles, qui s’abaissent pour disparaître dans les portières, la Peralta S est dotée de grandes vitres de forme arquée qui, une fois soulevées, ressemblent à des ailes de mouette.

La carrosserie a peu de pièces qui ne sont pas en aluminium : le déflecteur avant, le diffuseur arrière et les bas de caisse. Ils sont fabriqués en fibre de carbone. En outre, l’arrière se distingue par un aileron encastré qui se déploie à haute vitesse, alors que les phares et les feux arrière qui sont dissimulés créent un effet « ombre-lumière » en s’allumant.

Habitacle à mi-chemin entre le 20e et le 21e siècle

L’intérieur s’inspire aussi des années 1970 par le cuir à effet chrome métallisé qui habille les sièges enveloppants, mais aussi la planche de bord et des garnitures latérales. Par contre, la multitude de commandes intégrées au volant et le petit écran tactile perché au-dessus de la console centrale nous rappellent que la Peralta S est bel et bien issue du 21e siècle.

D’ailleurs, elle a été construite sur un châssis de Maserati MC20 par les techniciens de la société italienne MAT (Manifattura Automobili Torino), qui se spécialise dans les très petites séries comme, par exemple, l’Aspark SP600 et la New Stratos. La sportive mexicaine partage aussi le moteur de la MC20 avec ses cotes d’origines. Monté en position centrale arrière, comme celui de la Boomerang d’antan, il entraîne les roues arrière.

Hommage à Giorgetto

Fabrizio Giugiaro dit de l’allure de la Peralta S qu’elle est typique des années 1970. « J’ai voulu l’agrémenter d’éléments de design et de références esthétiques d’un passé pas si lointain qui a marqué l’histoire, tout en réalisant un hommage à mon père par une réinterprétation moderne des volumes de la Boomerang. »

« Des dizaines de voitures de sport devenues emblématiques, poursuit Fabrizio, s’inspirent des formes de la Boomerang. C’était de l’avant-garde à l’état pur. Pour moi, c’est l’un des exercices de style les plus incroyables et les plus réussis de Giorgetto. »

Photos : GFG Style et Italdesign

Le texte La Peralta S de GFG Style est un hommage à Giorgetto Giugiaro provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

General Motors frappe fort avec la présentation d’un concept-car révolutionnaire de Corvette — le premier d’une série de trois études stylistiques prévues en 2025. Ce prototype, 100 % électrique, ne se contente pas d’imaginer une future Corvette : il redéfinit littéralement ce que la sportive américaine pourrait devenir dans l’ère post-V8.

Ce modèle a été conçu par le tout nouveau centre de design avancé de GM, situé à Royal Leamington Spa, en Angleterre, sous la direction de Julian Thomson, un vétéran passé par Lotus, Jaguar et Volkswagen. C’est la première création publique de ce studio européen, avec une mission claire : séduire le marché européen et repenser l’ADN de la Corvette.

Un style de voiture exotique assumé

Avec ses formes sculptées et son aérodynamisme extrême, ce concept Corvette lorgne du côté de l’Aston Martin Valkyrie… conçue à moins de 20 kilomètres de là. Le nez ajouré, les énormes prises d’air latérales et arrière, ainsi que les lignes basses, évoquent les plus folles hypercars du moment. Mais la partie supérieure de la carrosserie reste fidèle à l’héritage Corvette.

On y retrouve les ailes proéminentes inspirées du concept Mako Shark de 1965 — ancêtre de la Corvette C3 — et un pare-brise en forme de visière, rappel direct de la légendaire Corvette C2 de 1963… et sa fameuse lunette arrière scindée, réinterprétée ici avec modernité.

Ailes papillon et cockpit futuriste

Les portes à ouverture en élytre donnent accès à un habitacle au style tout aussi radical. Un volant de forme ovale évoque celui de la Valkyrie, tandis que les lignes intérieures, bien que peu visibles pour l’instant, misent clairement sur une expérience immersive et technologique.

Fait notable : l’absence de becquet massif à l’arrière. L’efficacité aérodynamique est ici obtenue par le traitement du soubassement et des surfaces sculptées, sans perturber la pureté des lignes.

Un design né en Angleterre

GM ne cache pas son ambition de revenir en force sur le marché européen avec Cadillac et Corvette, après avoir cédé Opel et Vauxhall à Stellantis en 2017. Ce nouveau studio en Angleterre est un pilier de cette stratégie. Julian Thomson, réputé pour avoir dessiné la Lotus Elise S1, insuffle une touche européenne audacieuse à cette icône américaine. Michael Simcoe, vice-président du design global chez GM, explique :« Chaque studio a apporté sa vision unique tout en rendant hommage à l’ADN historique de la Corvette. C’est exactement ce que notre réseau de design avancé est censé faire : repousser les limites, défier les conventions et imaginer ce qui pourrait être. »

Une C9 prévue pour 2028… avec un avant-goût à Goodwood?

Ce concept n’est que le premier d’une trilogie. Une seconde étude est attendue plus tard cette année, et la troisième pourrait être dévoilée lors du Goodwood Festival of Speed en juillet. Celle-ci devrait davantage se rapprocher du modèle de production C9, prévu pour 2028.

Pas de V8, mais beaucoup d’électrons

Ce concept enterre définitivement le V8 atmosphérique cher à la Corvette traditionnelle, au profit d’une motorisation électrique. Pour les puristes, c’est un choc. Pour d’autres, c’est l’évolution logique d’un modèle qui a toujours su se réinventer pour rester dans la course. GM joue ici une carte audacieuse, en s’attaquant de front aux hypercars européennes… mais avec un badge américain. Et ça pourrait bien fonctionner.

https://www.youtube.com/watch?v=EDi-6QHb5A0

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Une Corvette C9 pour 2028 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Moins d’une semaine après les annonces tarifaires planétaiores de Donald Trumop, les résultats dans l’industrie automobile se font déjà sentir: licenciements, ralentissement de production, et augmentation des prix pour les consommateurs américains. Le président Trump justifie ces mesures comme une stratégie pour forcer les constructeurs à relocaliser leur production et ainsi créer davantage d’emplois manufacturiers aux États-Unis. « Nous allons dynamiser notre base industrielle, ouvrir les marchés étrangers et démanteler les barrières commerciales », a déclaré Trump.

Mais selon les analystes, cette stratégie aura d’abord un effet négatif pour les acheteurs.

Des hausses de prix immédiates pour les consommateurs

Selon une étude du Anderson Economic Group, les prix des véhicules neufs vont grimper de manière marquée :

  • +2 500 à 4 500 $ pour certains véhicules américains à bas prix,

  • Jusqu’à +20 000 $ pour des modèles importés d’Europe ou d’Asie.

Même des modèles fabriqués aux États-Unis sont touchés en raison des chaînes d’approvisionnement globalisées.

Stephanie Brinley, analyste chez S&P Global Mobility, avertit :

« Les consommateurs ressentiront la douleur financière bien avant de voir des bénéfices sous forme d’emplois. »

Réorganisation de la production en Amérique du Nord

Des constructeurs comme Stellantis, Audi, Volkswagen, Nissan et Infiniti ajustent déjà leur production :

  • Stellantis : 1 000 travailleurs mis à pied temporairement aux États-Unis. Fermeture de deux usines (Windsor, Ontario et Toluca, Mexique).

  • Infiniti : arrêt de la production des QX50 et QX55 fabriqués au Mexique.

  • Audi et VW : suspension des livraisons de véhicules fabriqués au Mexique vers les États-Unis.

  • Nissan : renonce à supprimer un quart de travail à son usine du Tennessee.

  • GM : augmentation de la production des Chevrolet Silverado et GMC Sierra en Indiana.

  • Mercedes-Benz : envisage de rapatrier la production d’un modèle à Tuscaloosa (Alabama).

Tarifs, promotions et stratégie de survie

Alors que certains constructeurs augmentent leurs prix :

  • Volkswagen : ajoute une taxe d’importation à ses frais de livraison.

  • Ferrari : hausse de 10 % sur les modèles Purosangue, 12Cilindri et F80.

  • Ineos Automotive : +11 % pour ses modèles à destination des États-Unis.

D’autres préfèrent offrir des rabais pour amortir le choc :

  • Ford et Stellantis : offrent des rabais employés au grand public (valables jusqu’au 2 juin pour Ford, 30 avril pour Stellantis).

Hyundai, de son côté, adopte une attitude attentiste, sans changement de prix immédiat.

Réactions internationales : effet domino mondial

  • Canada : applique des droits de douane équivalents de 25 % sur les véhicules américains.

  • Mexique : en négociation avec Washington pour limiter les impacts.

  • Chine : riposte avec une taxe de 34 % sur les produits américains.

  • Union européenne : promet une réponse collective rapide.

« Si vous attaquez l’un de nous, vous nous attaquez tous », a lancé Ursula von der Leyen.

Ce n’est que le début

Les analystes prévoient que ces tarifs entraîneront une reconfiguration mondiale de l’industrie automobile, mais à long terme. En attendant, les coûts explosent et les incertitudes planent.

Le tarif sur les véhicules sera suivi dès le 3 mai d’un tarif équivalent sur les pièces automobiles importées (moteurs, transmissions, composants de sécurité, etc.), à l’exception de celles fabriquées au Canada ou au Mexique, si elles respectent les règles de l’ACEUM (USMCA).

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte L’industrie automobile secouée entre licenciements, hausses de prix et relocalisation provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Kia a confirmé qu’un nouveau pick-up intermédiaire fera son entrée sur le marché américain, mais ce ne sera pas le Tasman, son modèle récemment présenté à l’échelle mondiale. L’annonce a été faite par Ho Sung Song, PDG de Kia, lors du Seoul Mobility Show, avec la promesse de plus de détails lors de la présentation annuelle aux investisseurs prévue le 9 avril 2025. « Nous n’avons pas développé le Tasman pour le marché américain », a précisé Song. « Nous étudions sérieusement une autre voie pour pénétrer le marché des camionnettes aux États-Unis avec un modèle différent. »

Électrique ou GM avec un nouveau logo

Même si peu d’informations ont filtré, plusieurs pistes émergent :

  • Le pick-up pourrait être électrique et produit à l’usine Metaplant America à Ellabell, en Géorgie. Cette installation inaugurée récemment par Hyundai, maison-mère de Kia, vise à fabriquer jusqu’à 500 000 véhicules électriques et hybrides par an, incluant Hyundai, Kia et Genesis.

  • Autre rumeur persistante : un partenariat entre Hyundai et General Motors pour partager certaines plateformes. Cela pourrait permettre à Kia de proposer une version rebadgée du Chevrolet Colorado, un pick-up intermédiaire déjà bien établi.

  • Kia pourrait aussi profiter de l’accord sur les fourgons électriques commerciaux entre Hyundai et GM, dont les véhicules seraient assemblés aux États-Unis, échappant ainsi à certains tarifs douaniers.

Le Tasman réservé aux marchés mondiaux

Pour mémoire, le Kia Tasman — dévoilé en octobre dernier — est un pick-up à châssis échelle, proposé avec un moteur 4 cylindres essence ou diesel développant respectivement 311 ou 325 lb-pi de couple. Il sera commercialisé dans des régions comme l’Australie, l’Afrique et le Moyen-Orient, mais pas en Amérique du Nord.

Son design audacieux, notamment les arches de roue en plastique angulaire, divise déjà la communauté automobile. Mais ce style ne semble pas destiné à séduire les consommateurs nord-américains, qui ont des attentes différentes.

Et le marché canadien

Si ce futur pick-up est assemblé aux États-Unis, il pourrait être exempté de certains droits de douane pour entrer au Canada. Mais s’il est importé d’ailleurs, les tarifs pourraient impacter son prix de vente, comme c’est le cas pour d’autres véhicules produits hors Amérique du Nord.

Verdict attendu le 9 avril

Tous les yeux sont tournés vers la présentation du 9 avril, où Kia devrait lever le voile sur ce mystérieux pick-up américain. Qu’il soit thermique ou électrique, localement assemblé ou issu d’un partenariat, ce modèle pourrait permettre à Kia de conquérir un segment lucratif, où la concurrence est féroce mais la demande toujours élevée.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Kia va lancer une camionnette intermédiaire en sol nord-américain provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile