Malgré la popularité des VÉS au Québec, le reste du Canada n’a pas le même engouement. Une nouvelle étude de J.D. Power révèle que les consommateurs canadiens restent majoritairement réticents à l’idée d’acheter un VÉ. Seulement un peu plus du quart des acheteurs de véhicules neufs au Canada envisageraient un VÉ pour leur prochain achat. Selon l’étude publiée le 30 mai, 10,9 % des personnes interrogées se disent « très susceptibles » d’envisager un VÉ et 17,6 % « quelque peu susceptibles ». En revanche, 52 % des acheteurs potentiels se déclarent « très peu susceptibles » d’envisager un VÉ et 19,6 % « quelque peu susceptibles ».

Un intérêt en baisse

L’ouverture des acheteurs canadiens aux VÉ a considérablement diminué au cours des deux dernières années. Les 28,5 % de clients actuels susceptibles d’envisager un VÉ représentent une baisse de 5,5 points de pourcentage par rapport aux 34 % de l’année dernière. Dans la première étude sur la considération des véhicules électriques au Canada de J.D. Power en 2022, 47 % des répondants ont déclaré qu’ils envisageraient un VE parmi leurs options de nouveaux véhicules.

Les obstacles persistants : anxiété de l’autonomie, infrastructure de recharge limitée et coût

Les principales raisons citées par les sceptiques cette année incluent l’anxiété de l’autonomie, l’infrastructure de recharge limitée et le coût élevé. « Les constructeurs automobiles misent leur avenir sur les VÉ et investissent des sommes énormes dans les installations de fabrication de batteries au Canada, mais la réalité est que [les VÉ] sont toujours considérablement plus chers que les véhicules à essence comparables », a déclaré J.D. Ney, directeur de la pratique automobile de J.D. Power Canada, dans un communiqué. « Bien que résoudre le problème de l’abordabilité prendra du temps, les autres obstacles majeurs — l’autonomie des véhicules et le manque d’expérience avec les VE — peuvent être atténués par une éducation large des consommateurs. »

Une expérience limitée avec les VÉ

L’étude a révélé que plus de la moitié des consommateurs canadiens n’ont jamais été dans un VÉ, et encore moins en ont possédé un. L’étude comprend les réponses de près de 3 000 consommateurs canadiens sondés en mars et avril.

Une comparaison avec les États-Unis

Les acheteurs de véhicules canadiens sont beaucoup plus réticents aux VÉS que leurs homologues américains. Une analyse comparable de J.D. Power aux États-Unis montre que 58 % des acheteurs de voitures américains sont très ou quelque peu susceptibles d’envisager un VE.

Une adoption record des véhicules zéro émission

Paradoxalement, cette réticence des acheteurs canadiens envers les VÉS intervient alors que l’adoption des véhicules zéro émission atteint de nouveaux sommets. Les véhicules électriques à batterie et hybrides rechargeables ont représenté 12 % des immatriculations de véhicules au Canada au quatrième trimestre de 2023, selon les données les plus récentes de Statistique Canada. Pour toute l’année 2023, les VEZ ont compté pour 10,8 % des immatriculations totales, marquant la première année où les taux d’adoption ont dépassé le seuil d’un sur dix.

Les demandes de rabais fédéraux en hausse

Les demandes de rabais fédéraux indiquent que les acheteurs continuent d’acheter des VE en nombre record cette année. Au cours des trois premiers mois de 2024, les demandes de rabais pour les véhicules électriques à batterie et hybrides rechargeables éligibles au programme d’incitatifs pour les véhicules zéro émission d’Ottawa ont totalisé 41 101. Cela représente une augmentation de 135 % par rapport aux 17 513 demandes d’iZEV pour les mêmes trois mois l’année précédente, selon les données de Transports Canada.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Plus de 50 % des canadiens ne veulent pas faire l’achat d’un véhicule électrique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La tendance à l’achat de voitures plus grosses et plus lourdes s’est confirmée en 2023 avec la vente de véhicules utilitaires sport (VUS) établissant un nouveau record, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Les VUS représentent désormais près de 50 % du marché automobile mondial, une première historique. Environ une voiture sur quatre sur les routes mondiales est désormais un VUS.

Impact environnemental significatif

En un an, la consommation mondiale de pétrole directement attribuée aux VUS a augmenté de 600 000 barils par jour, soit plus du quart de la croissance annuelle de la demande en pétrole. Plus lourds de 200 à 300 kg par rapport à une voiture moyenne et consommant plus de carburant, ces véhicules génèrent 20 % de dioxyde de carbone (CO2) de plus que les modèles plus compacts. Les 360 millions de VUS dans le monde ont ainsi produit plus d’un milliard de tonnes de CO2 en 2023, soit une augmentation d’environ 100 millions de tonnes par rapport à l’année précédente.

Le choix préféré des Canadiens

À l’instar de la tendance mondiale, les VUS sont également prisés au Canada. En 2023, les immatriculations de véhicules utilitaires et multisegments ont augmenté de 20,8 % par rapport à 2022, représentant près de 60 % de toutes les nouvelles immatriculations de véhicules, selon Statistique Canada. Cette popularité croissante entraîne une augmentation de la demande en énergie, en pétrole, en électricité et en métaux critiques nécessaires à la production de batteries.

Une contribution majeure aux émissions de CO2

Les VUS ont représenté plus de 20 % de la croissance des émissions mondiales de CO2 du secteur de l’énergie en 2023, selon l’AIE. Si l’on compare les émissions de la flotte mondiale de VUS à celles des pays, ils se classeraient au cinquième rang des plus grands émetteurs de CO2, dépassant même le Canada, l’Allemagne et le Japon.

Une électrification en progression, mais insuffisante

Parmi les VUS dans le monde, seulement 5 % sont électriques. Cette part est en augmentation, comme en témoignent les ventes de 2023 où plus de 55 % des nouvelles voitures électriques enregistrées étaient des VUS. Cependant, l’offre limitée de voitures électriques compactes et abordables pousse les consommateurs vers des modèles plus spacieux.

Les défis de la transition énergétique

Bien que l’électrification des VUS et l’amélioration de leur efficacité énergétique soient en cours, leur nombre élevé sur les routes annule largement les gains réalisés en termes de consommation d’énergie et de réduction des émissions. La fabrication de batteries nécessite également des minéraux critiques, dont l’utilisation accrue inquiète les analystes.

Des mesures nécessaires pour contrôler la demande

Dans des villes densément peuplées, l’espace supplémentaire occupé par les VUS pose des problèmes de stationnement. En février dernier, les Parisiens ont voté pour tripler les tarifs de stationnement des VUS dans les rues de la capitale. Des pays comme la France, la Norvège et l’Irlande envisagent des mesures légales pour mieux contrôler la demande en VUS.

Un usage souvent surévalué

Bien que les propriétaires de VUS justifient souvent leur achat par le besoin d’espace pour la famille, le transport de matériaux ou les activités de plein air, une étude d’Équiterre révèle que cet espace est rarement utilisé à pleine capacité. Seulement 38 % des Québécois possédant un VUS utilisent tout l’espace de chargement au moins une fois par semaine et 15 % de leurs déplacements sont réellement liés à des sorties en plein air ou des voyages.

Avec des renseignements de Radio-Canada

Le texte Nouveau record de ventes pour les VUS dans le monde provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’ère Chiron touche à sa fin alors que Bugatti révèle la toute dernière Chiron Super Sport jamais produite : L’Ultime. Le premier modèle Chiron, présenté au Salon de l’Automobile de Genève en 2016, arborait une combinaison de couleurs Atlantic Blue et French Racing Blue. C’est cet esthétisme original que les artistes de Molsheim, du département Sur Mesure, ont réimaginé pour la 500e et dernière Chiron.

Contrairement à la voiture du salon de Genève, qui séparait ses couleurs par la ligne en C emblématique de la marque, L’Ultime fusionne les deux couleurs et se distingue par des finitions de roues dépareillées. Ce dernier modèle arbore également un macaron Bugatti bleu au lieu du rouge traditionnel, et la carrosserie est ornée de “lieux et événements écrits à la main qui ont contribué à forger la légende de la Chiron”, selon Bugatti.

Une démonstration de savoir-faire

Parmi les jalons historiques commémorés sur la voiture figurent sa première à Genève, des séances de test au célèbre Circuit Paul Ricard, et la course de 300 mph sur la piste d’essai d’Ehra-Lessien en 2019. Des lieux notables incluent la maison de Bugatti à Molsheim, le Château Saint Jean, et Cape Canaveral en Floride, où de nombreux propriétaires ont exploré en toute sécurité la vitesse de leurs voitures. La voiture rappelle également son importance en tant que dernière Chiron avec plusieurs motifs ‘500’ appliqués sur le véhicule, notamment sur l’aileron arrière, les cache-moyeux et le couvercle du moteur.

Le drapeau français apparaît sur les rétroviseurs, et les améliorations extérieures sont complétées par une calandre Atlantic Blue avec un design unique de maillage en forme de fer à cheval. À l’intérieur, l’habitacle est fini en cuir Deep Blue avec des éléments en Blue Carbon Matte et des accents en French Racing Blue. Comme on peut s’y attendre pour une voiture aussi spéciale, le cuir est coupé, cousu et appliqué à la main.

Le prochain chapitre

Comme mentionné par le grand patron de Bugatti, c’est une période de changement pour la marque de luxe. Sa toute première exotique exclusivement destinée à la piste, la Bugatti Bolide, approche rapidement de la production et a déjà conclu ses tests. Le roadster W16 Mistral entrera bientôt en production maintenant que la série Chiron est terminée. Bien que le travail se poursuive en arrière-plan sur ces modèles, le prochain grand moment de Bugatti arrivera le mois prochain, avec le lancement du remplaçant de la Chiron, doté d’un groupe motopropulseur hybride naturellement aspiré.

Alors que nous attendons avec impatience ce nouveau moteur, il est utile de prendre un moment pour réfléchir à tout ce qui a rendu le W16 si spécial. Capable de bien plus de 1 500 chevaux, le moteur de 8,0 litres à 16 cylindres et quadri-turbo était aussi doux et raffiné qu’une Maybach en croisière. En dépassant largement les 400 km/h, la Chiron restait toujours si silencieuse et stable qu’elle faisait paraître les autres exotiques sous-conçues. Alors qu’une nouvelle ère d’élitisme est de plus en plus alimentée par les expériences, nous sommes convaincus que le moteur V16 sera tout comme le W16 à son cœur : féroce mais fabuleux.

Avec des renseignements de Carbuzz

Le texte Bugatti dévoile la dernière Chiron Super Sport : L’Ultime provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La pression exercée par l’arrivée de véhicules électriques chinois bon marché en Europe pousse certains constructeurs du vieux continent à riposter. C’est le cas du géant Volkswagen. Dans un communiqué publié hier, le constructeur de Wolfsburg annonce qu’il dévoilera des VÉ coûtant environ 20 000 euros (30 000 $) dès 2027.

Cette annonce survient quelques jours à peine après que l’agence de presse Reuters ait appris que les discussions qu’entretenaient Volkswagen et Renault au sujet d’un projet conjoint visant à fabriquer un VÉ aussi peu coûteux basé sur la plateforme de la future Renault Twingo électrique avaient pris fin.

Ainsi, on comprendra mieux le sous-texte de l’explication d’Oliver Blume, chef de la direction du Groupe Volkswagen, publiée dans le communiqué : « Les gens associent souvent les marques du Groupe au souvenir de leur toute première voiture et à l’idée d’une mobilité abordable. Forts d’un solide portefeuille de marques, nous entendons continuer d’assumer cette responsabilité vis-à-vis de la société. Je suis donc particulièrement heureux d’annoncer le lancement d’un projet d’avenir en vue de contribuer à l’émergence d’une mobilité électrique accessible au plus grand nombre, en proposant des modèles d’entrée de gamme produits en Europe, pour l’Europe. »

Ces nouveautés seront offertes par les marques de la division « Core » du Groupe, c’est-à-dire Volkswagen, Škoda, Seat, Cupra et Volkswagen Véhicules utilitaires. Ces marques travaillent d’ailleurs déjà à « l’émergence d’un portefeuille de véhicules citadins électriques »; une gamme de véhicules surnommée Electric Urban Car Family.

Quatre modèles qui seront offerts pour 25 000 euros (environ 37 000 $) sont déjà sur les tables à dessin et leurs versions de série sont promises d’ici la fin de l’année 2025. Ce sont deux voitures compactes (une Volkswagen et une Cupra) et deux petits VUS (un Škoda et un Volkswagen).

La Volkswagen ID. 2all et le Škoda Epiq, des concepts dévoilés respectivement en mars 2023 et mars 2024, préfigurent d’ailleurs deux de ces nouveautés, qui seront assemblées en Espagne et vendues sur le marché européen.

Et c’est là le hic pour nous. L’annonce d’aujourd’hui comme les précédentes, qui nous ont appris l’arrivée prochaine de VÉ coûtant 25 000 €, ne concernent que l’Europe, pas l’Amérique du Nord.

La concurrence des marques chinoises qui devient plus féroce en Europe semble avoir un impact évident là-bas, pendant qu’ici, on observe plutôt une valse-hésitation chez plusieurs constructeurs. Certains s’obstinent à offrir des gammes de VÉ peu diversifiées et des modèles plutôt coûteux (affichant des prix souvent miraculeusement appariés aux incitatifs gouvernementaux), alors que d’autres revoient leur offre à la baisse… y compris Volkswagen qui vient de reporter le lancement de la berline ID.7 aux calendes grecques !

Naturellement, on sait que l’Amérique du Nord est le royaume des « gros pékopes » et autres VUS à 7 places, qui sont souvent utilisés par une personne seule. Les petits véhicules comme ceux qu’annonce VW pour l’Europe auraient peut-être peu d’avenir. Sauf, à tout le moins, au Québec, où l’on semble encore les apprécier !

Photos : Volkswagen

Le texte Volkswagen promet des VÉ à 20 000 € (30 000 $) pour 2027 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Hydro-Québec fait face à une crise majeure sur l’île de Montréal. Selon un document interne de septembre 2023, obtenu par Radio-Canada, la majorité de ses équipements stratégiques sont en fin de vie, créant une situation « préoccupante ». Ce document souligne l’urgence d’agir face aux pannes fréquentes des dernières années.

Équipements obsolètes et risques accrus

L’état du réseau montréalais est alarmant : 70 % des équipements stratégiques, comme les postes de distribution et les transformateurs, ont dépassé leur durée de vie utile. Plus de 20 % de ces équipements ont entre 61 et 70 ans, une proportion bien plus élevée que dans le reste du Québec.

Défaillances et interruptions en hausse

L’année 2023 a été l’une des pires en termes de pannes, avec un indice de continuité atteignant 1459 minutes par client, soit une augmentation de 998 % par rapport à 2022. Le verglas du printemps 2023 a particulièrement contribué à cette situation.

Menace pour les services essentiels

Hydro-Québec avertit d’une possible défaillance majeure des équipements à Montréal, ce qui pourrait affecter le métro, les feux de circulation, l’éclairage et le chauffage. Jean-Pierre Finet, un expert, souligne que certains actifs ont plus que doublé leur durée de vie, augmentant le risque d’incidents.

Négligence et manque d’investissements

Le réseau a manqué d’entretien pendant des années, en grande partie pour maintenir des tarifs bas et des dividendes élevés, selon des critiques internes. La vérificatrice générale Guylaine Leclerc a déjà noté une baisse marquée de la fiabilité du réseau dans son rapport de décembre 2022.

Investissements en cours, mais insuffisants

Hydro-Québec a investi plus de 1 milliard de dollars au cours des 10 dernières années pour renforcer le réseau de Montréal et prévoit d’injecter 3 milliards de plus d’ici 2035. Cependant, ces efforts ne suffiront pas à répondre aux besoins croissants et à la transition énergétique de l’île.

Défis de main-d’oeuvre et expertise

La société d’État mentionne également une surcharge de travail et une perte d’expertise parmi ses employés à Montréal. Bien que l’effectif total ait augmenté, le syndicat des employés de métier signale une baisse du nombre de ses membres, malgré une augmentation du nombre d’abonnements. Hydro-Québec doit rapidement redresser la situation pour éviter des pannes majeures et garantir un service fiable à Montréal, tout en gérant efficacement la consommation électrique et en attirant de nouveaux talents.

Avec des renseignements de La Presse

Le texte Hydro-Québec en mauvais état dans la région de Montréal provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les coûts de main-d’œuvre en hausse, les tarifs douaniers et l’incertitude autour des ventes de véhicules électriques poussent les constructeurs automobiles à repenser complètement la fabrication de leurs produits. Les forces de grande envergure bouleversent la chaîne d’approvisionnement mondiale, obligeant les entreprises à recourir davantage aux technologies avancées.

Crises multiples depuis la pandémie

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, la chaîne d’approvisionnement automobile a été secouée par des pressions géopolitiques, des problèmes logistiques, des pénuries de main-d’œuvre et de pièces, l’inflation et la montée des véhicules électriques et des logiciels. Les lieux de production et les méthodes de fabrication des pièces ont déjà changé par rapport à il y a une décennie. Les pénuries de main-d’œuvre constituent un problème majeur pour les entreprises automobiles, entraînant une augmentation des coûts salariaux alors qu’elles cherchent à maintenir leurs employés malgré des marges réduites par rapport à la période pré-pandémique. Cela pousse de nombreuses entreprises à se tourner vers l’automatisation des usines.

L’automatisation en plein essor

Lear Corp., le 10e plus grand fournisseur mondial, a annoncé en avril l’acquisition de la société espagnole d’automatisation WIP Industrial Automation, ainsi que son approche de la fabrication avancée et de l’intelligence artificielle. “À long terme, il s’agit de survie,” a déclaré Ray Scott, PDG de Lear. “Les entreprises ayant ces capacités survivront.”

Stratégies de fabrication et d’approvisionnement

La hausse des coûts et les défis opérationnels ont contraint Lear à fermer des usines en Europe et ailleurs, et à se relocaliser dans des pays à moindre coût pour réduire ces dépenses. Cette tendance vers l’automatisation devrait se poursuivre tout au long de la décennie, notamment avec la montée des véhicules électriques. Cependant, la main-d’œuvre qualifiée restera cruciale à mesure que les véhicules et les méthodes de fabrication deviennent plus sophistiqués. “Il y a une idée fausse sur la quantité de main-d’œuvre nécessaire pour construire un véhicule électrique. Les défis liés au lancement de cette nouvelle technologie nécessiteront probablement plus de personnes, pas moins,” a expliqué Laurie Harbour, une conseillère chez Wipfli.

Délocalisation et contenu régional

Les entreprises repensent également leurs sources d’approvisionnement. Les incertitudes géopolitiques, les incitations fédérales pour la fabrication domestique, les objectifs climatiques des constructeurs automobiles et les problèmes logistiques post-pandémiques incitent de nombreuses entreprises à augmenter le contenu régional de leurs véhicules. Panasonic Energy, par exemple, vise à ce que la moitié des composants de ses batteries soient d’origine nord-américaine d’ici la fin de la décennie.

Stabilité et flexibilité

Avant la pandémie, l’industrie jouissait d’une stabilité relative avec une chaîne d’approvisionnement mondialisée et des livraisons “juste à temps”. La pandémie a révélé la fragilité du système, a expliqué Dan Hearsch, co-leader de la pratique automobile et industrielle chez AlixPartners. Les données fédérales montrent une augmentation des importations de pièces automobiles en provenance du Mexique, représentant 45 % en 2023 contre 40 % en 2017, tandis que les importations en provenance de Chine ont diminué en raison des tarifs et des risques géopolitiques. “Il y a eu une augmentation substantielle des pièces provenant du Mexique,” a déclaré Jason Miller, professeur de gestion de la chaîne d’approvisionnement à l’Université d’État du Michigan.

Appprovisionnent multiples

Les entreprises se tournent également vers l’approvisionnement multiple pour assurer une continuité de l’approvisionnement en cas d’arrêt de production dans une zone. Bosch, par exemple, adopte une stratégie de d’approvisionnements multiples pour réduire les risques.

Préparation aux scénarios catastrophes

Les entreprises réfléchissent de plus en plus aux perturbations potentielles de leurs chaînes d’approvisionnement. Avec cette vigilance accrue, les entreprises cherchent à renforcer leur résilience face aux futurs défis logistiques et géopolitiques.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Le monde automobile doit repenser sa chaîne d’approvisionnement provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La BMW Série 3 2025 fait ses débuts avec une multitude de mises à jour, y compris une nouvelle motorisation pour la M340i. Ce modèle est désormais équipé d’un moteur 3.0 litres TwinPower Turbo développant 386 chevaux et 398 lb-pi de couple. En plus de ces améliorations de la motorisation, la M340i bénéficie de changements stylistiques et d’un intérieur amélioré avec un nouveau système d’infodivertissement.

Un Look Rafraîchi et des Options de Couleurs Inédites

À l’extérieur, la Série 3 2025 propose une palette de couleurs révisée incluant le bleu métallisé Arctic Race Blue et le rouge métallisé Vegas Red. De nouvelles couleurs BMW Individual, comme le Frozen Pure Grey métallisé et le Frozen Portimao Blue métallisé, font également leur apparition.

Les modèles équipés du pack M Sport, de série sur la M340i, disposent de nouvelles jantes M de 19 pouces à double rayon avec une finition bicolore ou Jet Black. De plus, tous les modèles peuvent être dotés de jantes BMW Individual de 19 pouces au design Y-spoke.

Intérieur Modernisé et Technologique

À l’intérieur, les conducteurs trouveront un nouveau volant et un éclairage en cascade intégré aux nouvelles bouches d’aération centrales. Les clients peuvent choisir parmi neuf couleurs différentes et ajuster la luminosité selon leurs préférences. BMW a également intégré des animations de bienvenue et d’au revoir ainsi que des signaux lumineux pour des scénarios spécifiques comme un appel entrant ou une porte ouverte. Le décor intérieur a également été retravaillé. Le placage de bois Fineline Light open-pore est désormais standard sur la 330i, tandis que la M340i bénéficie d’un aluminium M Rhombicle. Les clients peuvent également opter pour des finitions en aluminium brossé ou en bois de frêne gris open-pore, et la M340i propose également un décor en fibre de carbone.

Système d’Infodivertissement Avancé

La Série 3 2025 est dotée d’un tableau de bord Sensatec amélioré et de commandes galvanisées offrant une brillance unique aux boutons de verrouillage des portes et aux manettes de réglage des aérateurs. Le système d’infodivertissement amélioré fonctionne désormais avec le BMW Operating System 8.5, offrant un nouvel écran d’accueil, une opération plus intuitive, une structure de menu améliorée, une barre de widgets personnalisable, des contrôles climatiques simplifiés et une fonction de vue augmentée pour la navigation.

Performances et Conduite

Sous le capot, la M340i 2025 est équipée d’un nouveau moteur 3.0 litres TwinPower Turbo à six cylindres avec un système hybride léger de 48V pour une meilleure réactivité et une plus grande efficacité. Ce moteur développe 386 chevaux et 398 lb-pi de couple, une augmentation de 4 chevaux et 29 lb-pi par rapport à la version précédente. Couplé à une transmission automatique à huit vitesses, ce moteur permet au véhicule de passer de 0 à 100 km/h en seulement 4,1 secondes avec la transmission intégrale. La vitesse maximale est électroniquement limitée à 250 km/h. Le moteur turbo 2.0 litres à quatre cylindres de la 330i a également été retravaillé avec des améliorations dans les ports d’admission et les chambres de combustion, ainsi que des innovations dans le contrôle des arbres à cames, le système d’injection, le système d’allumage et le routage des gaz d’échappement. Malgré ces modifications, la motorisation hybride légère continue de produire 255 chevaux et 295 lb-pi de couple.

Améliorations du Châssis

BMW a également annoncé un nouveau réglage du châssis pour la Série 3 2025, visant à améliorer l’équilibre entre les capacités sportives et le confort. Bien que peu de détails aient été révélés, la marque a mentionné que le modèle bénéficie de supports plus rigides reliant les amortisseurs arrière à la carrosserie et d’un système de direction révisé pour réduire l’effort en mode Confort.

Lancement Global

Le lancement mondial de la BMW Série 3 2025 est prévu pour juillet, tandis que les modèles destinés aux États-Unis seront produits dans l’usine mexicaine à partir d’août.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte La BMW Série 3 2025 gagne en puissance et arbore un nouveau style provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Selon des rapports récents, la BMW Z4 et la Toyota Supra cesseront leur production en 2026. Bien que Toyota n’ait pas confirmé officiellement cette nouvelle, un responsable a indiqué que la marque “évalue ce qui vient ensuite”.

Baisse des ventes et impact sur la production

Les chiffres de vente des deux modèles sont en déclin, influençant ainsi la décision de mettre fin à leur production. Plus tôt cette année, des rapports suggéraient déjà que BMW prévoyait d’arrêter la Z4 lorsque le modèle actuel atteindrait la fin de son cycle de vie.

Contexte industriel et licenciements

La nouvelle est passée inaperçue au départ car le rapport se concentrait sur les problèmes de Magna Steyr, qui construit les deux voitures en Autriche. L’entreprise a licencié 500 employés à son usine de Graz en raison de l’arrêt de la production de plusieurs modèles, dont la BMW Série 5, la Jaguar E-Pace et I-Pace, et la Fisker Ocean.

Réaction de Toyota

Interrogé par Auto News sur l’avenir de la Supra, Toyota a répondu qu’il n’y avait “rien à annoncer pour le moment”. Dave Christ, vice-président du groupe Toyota Motor North America, a néanmoins mentionné que la collaboration avec BMW avait été un succès et que la marque “évaluait ce qui vient ensuite”. Christ a également laissé entendre que Toyota pourrait envisager de produire un futur modèle de la Supra de manière indépendante, bien que cela soit difficile à justifier.

Déclin des ventes de la Supra aux États-Unis

Les ventes de la Supra aux États-Unis ont été modestes, avec 6 830 unités vendues en 2021, 4 952 en 2022 et seulement 2 652 l’année dernière. Les ventes du premier trimestre 2024 suggèrent une nouvelle baisse avec seulement 484 unités vendues jusqu’en mars. Si cette tendance se poursuit, Toyota pourrait finir l’année avec moins de 2 000 ventes. À titre de comparaison, Toyota a vendu 2 041 GR86 au premier trimestre, dont 1 364 unités en mars seulement.

L’avenir des sportives en question

Alors que la production de la BMW Z4 et de la Toyota Supra touche à sa fin, l’avenir des voitures de sport semble incertain. Cependant, les fabricants restent optimistes quant à la possibilité de développer de nouveaux modèles pour séduire les amateurs de voitures performantes.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Fin de production annoncée pour la BMW Z4 et la Toyota Supra en 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Objectif : Réduire les émissions de CO2

Toyota, Mazda et Subaru unissent leurs forces pour développer de nouveaux moteurs à combustion adaptés à l’ère électrique et neutre en carbone. Ces nouveaux moteurs intégreront des unités de conduite électrique, des batteries et des moteurs de manière optimisée, ce qui suggère qu’il s’agira probablement d’hybrides rechargeables. Les constructeurs japonais envisagent de « décarboniser les moteurs à combustion en les rendant compatibles avec divers carburants neutres en carbone », comme l’hydrogène liquide, les carburants synthétiques et d’autres alternatives.

Une vision diversifiée de l’électrification

Toyota, Mazda et Subaru adoptent tous la même approche en matière d’électrification, visant à répondre aux besoins variés des clients à travers le monde, ce qu’une gamme exclusivement composée de véhicules électriques ne peut pas faire. Là où beaucoup considèrent le moteur à combustion comme l’ennemi, ce sont les émissions de carbone qui posent problème, et c’est ce que le groupe entend résoudre. Toyota a déjà vanté les mérites des moteurs à combustion alimentés par l’hydrogène dans le cadre du sport automobile, tandis que Mazda utilise également le sport automobile pour expérimenter avec des carburants alternatifs, comme une Mazda 3 GR fonctionnant au biodiesel.

Des moteurs compacts, efficaces et puissants

Mazda prévoit de réintroduire des moteurs rotatifs dans sa quête de solutions neutres en carbone. Ces moteurs devraient émettre peu ou pas de CO2 grâce à l’électrification et aux carburants alternatifs. Bien que les détails soient encore rares, les nouveaux moteurs devraient « révolutionner la conception des véhicules » en étant plus compacts que les moteurs à combustion actuels tout en étant « hautement efficaces et puissants ». Leur conception compacte permettra aux ingénieurs et designers d’explorer de nouvelles possibilités aérodynamiques et stylistiques, améliorant ainsi l’aérodynamisme et l’efficacité énergétique.

Une approche multifacette de l’électrification

De nombreux constructeurs qui étaient déterminés à passer uniquement à l’électrique ont maintenant changé de stratégie et prévoient de lancer davantage d’hybrides rechargeables pour répondre aux besoins des consommateurs. Cela ne signifie pas que Mazda, Subaru et Toyota ne s’intéressent pas aux véhicules électriques. Bien que les trois marques aient été lentes à adopter cette technologie (Mazda et Toyota l’ont fait intentionnellement), elles proposent toutes des versions de véhicules électriques, comme le bZ4X et le Solterra, et prévoient d’en lancer d’autres à l’avenir. Mazda a récemment lancé une berline électrique attrayante pour le marché chinois, par exemple, et Toyota prévoit d’introduire plusieurs nouveaux véhicules électriques aux États-Unis dans les années à venir, y compris un Highlander électrique.

Toyota investit également dans la technologie des piles à combustible à hydrogène en plus des moteurs à combustion alimentés par l’hydrogène. Le constructeur propose actuellement la berline de luxe à hydrogène Mirai et prévoit d’utiliser l’hydrogène pour alimenter le Land Cruiser et les camionnettes Hilux.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Toyota, Mazda et Subaru : vers des moteurs à combustion neutres en carbone provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le président américain Joe Biden a récemment quadruplé les droits de douane sur les véhicules électriques fabriqués en Chine, les portant à 100 %. Cette décision, prise le 14 mai, vise à contrer les subventions chinoises jugées déloyales. Le Canada, pour sa part, impose actuellement un droit de douane de 6 % sur ces véhicules, mais pourrait reconsidérer cette position.

L’Impact sur le Marché Canadien

Les marques chinoises ne dominent pas encore le marché canadien des véhicules électriques. Cependant, les importations en provenance de Chine ont considérablement augmenté, notamment avec Tesla qui a déplacé une partie de sa production vers son usine de Shanghai pour les ventes canadiennes. En 2023, les importations de véhicules électriques chinois ont bondi à 2,2 milliards de dollars, contre 84 millions en 2022.

Réaction de l’ACCV

Brian Kingston, président de l’Association canadienne des constructeurs de véhicules (ACCV), souligne l’importance pour le Canada de ne pas trop s’éloigner des États-Unis en matière de politique commerciale, même s’il ne recommande pas une alignement automatique sur les tarifs américains. Il évoque le besoin d’être prêt à répondre à une augmentation des importations de véhicules électriques chinois.

Investissements Massifs dans l’Industrie des Véhicules Électriques

Le Canada a investi 30 milliards de dollars dans les deux dernières années pour développer son industrie des véhicules électriques, incluant des sites de fabrication pour Stellantis, Volkswagen et Honda. Ces efforts visent à contrer l’influence croissante de la Chine dans ce secteur clé pour l’économie nord-américaine.

Enquête Antidumping Proposée

L’ACCV propose que le Canada envisage une enquête antidumping sur les subventions chinoises avant l’arrivée massive des véhicules électriques chinois sur le marché canadien. Cette stratégie permettrait au Canada de se préparer à une éventuelle hausse des droits de douane si la situation l’exige.

Alignement avec les États-Unis

Le premier ministre Justin Trudeau et ses ministres surveillent de près les décisions américaines, sans s’engager pour le moment à suivre le même chemin. Trudeau a récemment discuté de cette question avec la vice-présidente américaine Kamala Harris, soulignant l’importance des liens économiques et des chaînes d’approvisionnement entre les deux pays.

Une Course aux Parts de Marché

Le marché des véhicules électriques est en pleine expansion, avec des objectifs ambitieux fixés par le Canada : 20 % des ventes de véhicules neufs devront être électriques d’ici 2026, 60 % d’ici 2030, et 100 % d’ici 2035. Actuellement, les véhicules électriques et hybrides rechargeables représentent près de 11 % des nouvelles immatriculations au Canada.

Conclusion

Alors que les États-Unis durcissent leur politique commerciale contre les véhicules électriques chinois, le Canada se trouve à un carrefour. La nécessité de protéger son marché tout en évitant les représailles chinoises est une tâche délicate. Le pays pourrait envisager des mesures similaires pour s’assurer une compétitivité équitable tout en continuant à promouvoir les véhicules électriques.

Avec des renseignements de la Presse Canadienne

Le texte Le Canada pourrait augmenter les tarifs douaniers pour les véhicules électriques Chinois. provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile