Déjà marqué par une faible disponibilité, le marché des voitures d’occasion au Canada subit un autre coup dur : de moins en moins de véhicules en fin de location reviennent chez les concessionnaires, contribuant à maintenir les prix élevés. Selon les données d’Autotrader.ca, le prix moyen d’une voiture d’occasion au Canada a atteint 35 754 $ le mois dernier, comparativement à environ 18 900 $ en décembre 2019.

La pandémie et la chaîne d’approvisionnement

Durant les années de pandémie, les problèmes d’approvisionnement ont affecté le secteur de l’automobile, ce qui a freiné la vente de nouveaux véhicules. Avant la pandémie, les ventes au Canada atteignaient en moyenne deux millions de voitures par an. Cependant, entre 2020 et 2023, ce chiffre est tombé entre 1,5 et 1,6 million de véhicules, explique Daniel Ross, directeur principal des analyses de l’industrie automobile chez Canadian Black Book. Cela signifie qu’environ un million de véhicules n’ont pas été vendus, tandis que la population canadienne a continué de croître.

Un véhicule neuf revient généralement sur le marché en tant que voiture d’occasion après environ quatre ans, mais beaucoup de ces véhicules ne sont pas disponibles aujourd’hui en raison des faibles ventes de 2020 à 2023. En outre, de nombreux conducteurs ont choisi d’acheter leur voiture à la fin de leur contrat de location pendant la pandémie, face à la difficulté de trouver un remplacement neuf abordable.

Une pression qui pourrait durer jusqu’en 2028

Ross estime que la pression sur le marché des voitures d’occasion pourrait persister jusqu’en 2028. Cependant, malgré les difficultés d’approvisionnement, certains experts, comme Baris Akyurek, vice-président des informations et de l’intelligence chez Autotrader.ca, notent que les prix commencent à légèrement baisser. Selon lui, les prix des voitures d’occasion ont chuté de 8,7 % en septembre comparativement à l’année dernière, bien que les prix pré-pandémiques ne reviendront probablement pas.

Taux d’intérêt élevés, mais possibilité d’achat

Avec un paiement mensuel moyen de 973 $ pour une voiture neuve en 2023 (contre 637 $ en 2019), les voitures d’occasion demeurent une option attrayante pour les consommateurs en raison de l’inflation élevée et des taux d’intérêt encore importants. Le prix moyen d’une voiture neuve est aujourd’hui autour de 66 000 $, contre environ 40 000 $ en 2019. Le 25 octobre, la Banque du Canada a annoncé une baisse de son taux directeur de 0,5 %, ce qui pourrait rendre le financement de véhicules légèrement plus abordable. Ross souligne que les taux d’intérêt pour le financement de voitures usagées atteignent actuellement entre 8 % et 10 %, contre environ 5 % pour certains véhicules neufs. Selon Shari Prymak, directeur exécutif de l’organisme à but non lucratif Car Help Canada, il est crucial pour les consommateurs de calculer la rentabilité d’une voiture usagée. Idéalement, une voiture légèrement usagée (de deux ou trois ans) devrait coûter de 20 % à 30 % de moins que son équivalent neuf.

Conclusion

Pour les Canadiens, il est crucial de surveiller les tendances actuelles et futures du marché avant de se lancer dans l’achat d’une voiture d’occasion, surtout en contexte d’inventaire limité et de taux d’intérêt fluctuants.

Avec des renseignements de la Presse Canadienne

Le texte Vers une pénurie de véhicules d’occasions provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dodge Charger Daytona en tête des essais

Stellantis se prépare à effectuer des essais routiers pour des batteries à l’état solide en 2026, en utilisant une flotte de Dodge Charger Daytonas équipées de cellules développées par la startup américaine Factorial. Ces batteries promettent une densité énergétique supérieure à 390Wh/kg, soit une nette amélioration par rapport aux batteries lithium-ion actuelles, souvent limitées à environ 270Wh/kg. En pratique, cela signifie que les véhicules électriques équipés de batteries à l’état solide offriront des autonomies accrues et un poids réduit.

Focus sur les modèles STLA Large

Les essais de Stellantis se concentreront sur les modèles basés sur la plateforme STLA Large, incluant des marques comme Alfa Romeo, Maserati, Jeep, Dodge et Chrysler. Ces modèles de segments D et E seront les premiers à bénéficier des avancées promises par cette nouvelle technologie.

La course aux batteries à l’état solide s’intensifie

Le développement des batteries à l’état solide s’accélère, avec de nombreux fabricants fixant des échéances ambitieuses. SAIC, propriétaire de MG, prévoit de déployer des véhicules équipés de batteries semi-solides dès l’année prochaine. Nissan, de son côté, projette de lancer son premier véhicule à batteries solides en 2028, tandis que Toyota espère commercialiser ses propres modèles en 2027 ou 2028. Le groupe Volkswagen s’associe également à QuantumScape pour la production en masse de batteries à l’état solide via sa filiale PowerCo.

Un débat persistant sur la nécessité de cette technologie

Malgré ces avancées, certains acteurs de l’industrie restent sceptiques. Markus Schäfer, chef de la technologie chez Mercedes-Benz, a déclaré plus tôt cette année que les batteries solides pourraient ne pas être indispensables, citant les progrès inattendus réalisés avec les cellules lithium-ion traditionnelles. Stellantis franchit cependant une nouvelle étape dans la transition énergétique, marquant un pas décisif vers l’adoption potentielle des batteries à l’état solide pour un avenir automobile plus durable.

Avec des renseignements d’autocar

Le texte Stellantis testera les batteries à l’état solide sur route dès 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après deux années de secret, Scout Motors a finalement dévoilé des détails attendus sur son futur VUS et pick-up. Conçus exclusivement pour le marché américain, les modèles Terra et Traveler ne passeront pas par le réseau de concessionnaires Volkswagen. En effet, Scout Motors a pris la décision controversée de vendre directement ses véhicules aux consommateurs, une annonce qui pourrait déclencher des actions légales de la part des associations nationales et étatiques de concessionnaires.

Modèles accessibles et réservations ouvertes

Lors d’un événement médiatique le 24 octobre, Scout a présenté ses modèles prévus pour la production en 2027, avec des prix d’entrée de gamme sous les 60 000 $. Les consommateurs peuvent d’ores et déjà réserver leur véhicule avec un dépôt remboursable de 100 $. Ce modèle de vente directe, popularisé par Tesla et suivi par Rivian et Lucid, a longtemps contrarié les concessionnaires franchisés.

Communication confuse avec les concessionnaires

Les concessionnaires ont exprimé leur mécontentement face au manque de communication de Scout et VW. En avril, une annonce dans Automotive News mettait en garde contre des actions légales potentielles si Scout persiste à vendre directement aux consommateurs.

Espaces de vente et relation client en autonomie

Se positionnant comme entreprise indépendante, Scout Motors prévoit de développer ses propres espaces de vente et une expérience client numérique via une application qui gérera ventes, livraisons et services. Les réparations seront facilitées avec un réseau de partenaires nationaux et une capacité de réparation de 80 % des interventions hors ateliers Scout.

Éviction du réseau VW et réaction des concessionnaires

Les concessionnaires Volkswagen espéraient pouvoir commercialiser les modèles Scout. Toutefois, selon Sam Fiorani d’AutoForecast Solutions, la structure indépendante de Scout vise à contourner les lois sur les franchises, écartant ainsi les concessionnaires.

Des concessionnaires prêts à défendre leur modèle

Un rapport de Oliver Wyman, commandité par la National Automobile Dealers Association (NADA), conclut que le modèle de concession traditionnelle reste souvent plus efficace. Devlin s’interroge sur la pertinence de cette approche directe de Scout : “Pourquoi rejeter un système de distribution et de vente qui existe déjà et fonctionne ?”

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Scout va emprunter le modèle d’affaire de Tesla provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lors de l’événement We, Robot du 10 octobre dernier, Tesla a impressionné ses fans, mais a provoqué la colère des producteurs du film Blade Runner 2049 en utilisant des images générées par intelligence artificielle (IA) et inspirées du film, et ce, sans autorisation.

See: Tesla dévoile son robotaxi, le Cybercab

Cette situation a mené à une poursuite judiciaire d’Alcon Entertainment, une société de production cinématographique, alléguant que les images présentées lors du lancement du robotaxi violent leurs droits d’auteur.

Le Cybercab de Tesla, de profil
Le Cybercab de Tesla, de profil | Auto123.com

Un événement inspiré de la science-fiction

Le lancement du robotaxi de Tesla a eu lieu aux studios de Warner Bros, qui sont situés à Burbank, en Californie, un choix qui semblait parfaitement aligné avec l’univers futuriste qui a inspiré plusieurs créations de Tesla, y compris la Cybercab dévoilée lors de cet événement. Elon Musk n’a jamais caché son admiration pour les films de science-fiction, en particulier Blade Runner, source d’inspiration pour plusieurs modèles, dont le Cybertruck, dévoilé en 2019.

Cependant, cette fois-ci, Tesla semble avoir franchi une ligne. Selon Alcon Entertainment, la société de production derrière Blade Runner 2049, Warner Bros Discovery a tenté d’obtenir la permission d’utiliser certaines images et séquences du film, une demande refusée par les co-directeurs d’Alcon, Andrew Kosove et Broderick Johnson. Ne souhaitant pas être associés à Tesla ou à Elon Musk, ils ont clairement indiqué leur opposition.

Violation des droits d’auteur avec des images générées par IA

Malgré ce refus, Tesla a diffusé des images générées par IA lors de l’événement, incluant des scènes inspirées de Blade Runner 2049, comme celle d’un sosie de Ryan Gosling et d’un véhicule emblématique du film. Ces images, modifiées à l’aide de l’intelligence artificielle, auraient été créées à partir d’images protégées par des droits d’auteur, sans l’autorisation d’Alcon.

La poursuite allègue qu’Elon Musk, informé du refus d’Alcon, a tout de même choisi de procéder, incluant ces images dans une présentation de 11 secondes. Musk a même fait référence au film en déclarant : « J’aime Blade Runner, mais je ne sais pas si nous voulons ce futur. »

Image du film Blade Runner 2049
Image du film Blade Runner 2049 | Auto123.com

Un impact négatif, estime Alcon

La principale inquiétude d’Alcon est la confusion que cela pourrait créer chez ses partenaires, notamment ceux impliqués dans la série Blade Runner 2099, actuellement en tournage en Europe. L’association forcée avec Tesla pourrait nuire aux relations commerciales d’Alcon, notamment avec d’autres marques automobiles qui souhaitent collaborer sur la série. De plus, la personnalité controversée d’Elon Musk pourrait ternir l’image de Blade Runner.

Bien que Warner Bros Discovery ait été le distributeur américain de Blade Runner 2049, ses droits de licence sont limités, surtout pour les images diffusées en direct lors de l’événement Tesla. Alcon réclame des dommages non spécifiés ainsi qu’une interdiction pour Tesla de continuer à diffuser ces matériels promotionnels.

Contenu original de auto123.

Le texte Les producteurs de Blade Runner 2049 poursuivent Tesla pour utilisation non autorisée d’images générées par IA provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Toyota a annoncé qu’elle allait augmenter la production de sa fourgonnette Sienna de 20 % pour l’année 2025, ce qui va faire le bonheur de plusieurs concessionnaires. Vous êtes nombreux à nous avoir fait part des délais de livraison du modèle, ce qui a forcé certains d’entre vous à trouver d’autres solutions, souvent ailleurs.

Et avec Kia qui vient d’ajouter une version hybride de sa Carnival, Toyota devra être en mesure de répondre à la demande.

L’augmentation de 20 % permettrait d’atteindre une production de quelque 85 000 véhicules, alors que le rythme est à 71 000 pour l’année en cours, selon ce qu’a confié un porte-parole de Toyota au site Automotive News.

Trop de demande

Dave Christ, vice-président et directeur général de la division Toyota en Amérique du Nord, a déclaré en août que la demande pour la Sienna demeurait forte, mais qu’elle était largement insatisfaite en raison de contraintes de production toujours importantes.

Toyota Sienna 2025 – quoi de neuf ?

Pour 2025, le modèle demeure en grande partie inchangé, mais de petits ajustements sont faits. De nouveaux choix de couleurs et de nouvelles jantes seront au menu, mais ce sera à peu près tout sur le plan esthétique. À l’intérieur cependant, l’écran tactile de 12,3 pouces sera désormais de série avec tous les modèles et un petit frigo, de même qu’un aspirateur monté sur la console vont faire leurs débuts. On se souviendra que Honda avait introduit un aspirateur intégré avec sa Odyssey, il y a quelques années.

Aussi, pour la nouvelle année, le système de rappel pour les places arrière est mis à jour et se veut plus efficace. Il sera de série avec toutes les versions. Il utilise un émetteur radar à ondes millimétriques, dissimulé au-dessus du pavillon, pour détecter les battements de cœur et la respiration des passagers qui pourraient avoir été laissés par inadvertance dans le véhicule.

Le système d’alerte de l’attention du conducteur sera aussi plus proactif, avec une série de notifications de plus en plus intenses, du message à l’écran aux coups de Klaxon à l’appel sur le téléphone du propriétaire.

La Sienna profite donc de sa première mise à jour depuis son renouvellement en 2020, en pleine pandémie.

Toyota augmente la production de sa Sienna pour 2025
Toyota augmente la production de sa Sienna pour 2025 | Auto123.com

Les ventes en hausse

De janvier à septembre 2024, les ventes américaines du modèle ont augmenté de 6,4 % pour atteindre 50 789 unités. Le segment des fourgonnettes a été en baisse de 6,5 pour cent au cours de la même période, avec 240 183 unités vendues.

Ainsi, la Toyota Sienna détient 21 % des parts dans le segment, une hausse de 2,5 % par rapport au même moment en 2023. La Sienna est toujours devancée par la Chrysler Pacifica à 39 % et la Honda Odyssey à 25 %.

Chez nous, les ventes ont explosé au cours des neuf premiers mois, augmentant de 191 % pour atteindre 8755 unités. Au Canada, les fourgonnettes en général gagnent du terrain. Elles ont vu leurs ventes augmenter de 17,5 % au cours des trois premiers trimestres de 2024 pour atteindre 23 973 unités. La Toyota Sienna détient une part de marché de 36,5 % dans le segment, soit une augmentation de près de 20 % par rapport à la même période en 2023.

La Sienna se vend deux fois plus que la Chrysler Pacifica, qui occupe la deuxième place et dont les ventes s’élèvent à 4211 exemplaires.

Contenu original de auto123.

Le texte Toyota va augmenter la production de sa Sienna de 20 % provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les puces urbaines étaient à l’honneur au Mondial de l’automobile à Paris, cette année. L’une d’entre elles s’est d’ailleurs distinguée par sa conception monoposte inusitée et sa carrosserie découvrable. Il s’agit de la Microlino Spiaggina.

La Spiaggina est la troisième variante de la Microlino, une automobile conçue en Suisse qui s’inspire de la forme d’œuf de l’Isetta d’après-guerre. Cette nouveauté a d’ailleurs été présentée comme la version estivale de la puce helvète, une voiturette « qui allie le charme des voitures de plage classiques à la mobilité électrique moderne », affirme son constructeur dans un communiqué.

La carrosserie biplace de la Spiaggina a des panneaux sur les côtés et à l’arrière qui se démontent en quelques étapes simples « pour offrir une brise rafraîchissante lors des journées les plus chaudes. Ce sera le véhicule le plus élégant pour les destinations estivales d’Europe telles que Portofino, Saint-Tropez ou Ibiza », explique Merlin Ouboter, cofondateur de Microlino.

On comprendra que cette variante découvrable de la Microlino veut ranimer le souvenir de voitures de plage mythiques comme la Fiat 600 Jolly et la Citroën Méhari, qu’on a vu dans les stations balnéaires et dans nombre de films.

Prête pour les grands hôtels

Les concepteurs de la Spiaggina imaginent d’ailleurs qu’elle pourrait servir de véhicule de location dans les hôtels des destinations estivales ensoleillées d’Europe et bientôt des États-Unis, un nouveau marché visé par la marque.

« Ce concept permettrait aux clients de réserver non seulement une chambre, mais aussi une expérience unique en véhicule électrique », affirme Ouboter. « Les hôtels pourraient proposer le Spiaggina comme solution de mobilité pratique directement sur place, sans avoir recours à des services de location de voitures externes. Le véhicule se recharge facilement sur n’importe quelle prise domestique standard, éliminant ainsi le besoin de bornes de recharge coûteuses. Pour les hôtels, il s’agit d’une opportunité intéressante d’offrir à leurs clients un service exclusif et respectueux de l’environnement tout en générant des revenus supplémentaires. »

Promises pour le printemps 2025, les premières Spiaggina (appelées Spiaggina First) auront une dotation cossue et une carrosserie Bleu Portofino, un bleu clair avec des éléments de design blancs, ou Sauge Sardaigne, un vert discret au fini mat avec des accents noirs. Une batterie de 10,5 kWh leur donnera une autonomie moyenne de 177 kilomètres. Son prix plutôt élevé — 24 990 euros (environ 38 000 $) — pourrait cependant en faire un objet d’exception.

Un coup de pub qui est devenu réalité

En soi, la Microlino n’est plus nouvelle. Fondée en 1999, la société suisse Micro qui se spécialise dans les trottinettes électriques, a présenté le concept de cette voiturette électrique rétro au Salon de l’auto de Genève en 2015 pour faire un coup de publicité. L’intérêt du public ayant dépassé toutes les attentes, ses dirigeants ont décidé d’en faire un modèle de série.

Une maquette de la voiturette a donc été présentée au salon CES de Las Vegas, en 2016, suivie de prototypes les années suivantes. Il a tout de même fallu attendre 2023 pour voir la Microlino atteindre le stade de la production.

Aujourd’hui, elle est fabriquée par CECOMP à Turin, en Italie. Spécialisé dans les petites séries et les prototypes, ce constructeur a réalisé jusqu’ici la Bluecar de Bolloré, le coupé de haute performance Icona.

Actuellement, la gamme compte deux modèles. La Microlino, premier modèle de la marque, est une voiturette à vocation urbaine capable d’atteindre 90 km et dotée d’une batterie de 15 kWh donnant une autonomie optimale de près de 230 kilomètres. Offerte dans une variété de couleurs, elle est offerte à partir de 19 990 € (près de 30 000 $). Moins coûteuse, le modèle Lite est bridé à 45 km/h et vise les acheteurs de voiturettes de la catégorie L6E que l’on peut conduire dès l’âge de 14 ans dans certains pays. Ce modèle qui a une vocation plus « communale » partage la batterie de 10,5 kWh de la Spiaggina et il est offert à partir de 17 990 € (près de 27 000 $).

L’Isetta du 21e siècle

C’est pour diversifier sa production d’après-guerre qu’Iso Rivolta, un fabricant milanais de réfrigérateurs, a créé l’Isetta (petite Iso en italien) en 1953. Très rapidement, Iso a cédé ses droits à quelques autres constructeurs, notamment BMW qui la rendra célèbre. Entre 1954 et 1962, le constructeur bavarois produira d’ailleurs plus de 136 000 exemplaires de ses différentes versions (y compris l’Isetta 600 qui avait trois portes).

Outre la silhouette charmante, la Microlino a repris de l’Isetta le concept inusité de l’unique porte avant, de même que celui des roues arrière ayant une voie plus étroite que les roues avant directrices.

Photos : Microlino et BMW

Le texte Microlino Spiaggina, une porte ouverte sur l’été provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Contrairement à ce que certains pourraient croire, les ventes de véhicules électriques (VÉS) au Canada ne sont pas en baisse. En fait, les données révèlent une croissance continue, bien qu’elle soit moins rapide qu’auparavant.

Un record de nouvelles immatriculations

Au deuxième trimestre de 2024, les véhicules à émissions zéro (VZE) ont représenté 12,9 % des immatriculations de véhicules au Canada, un nouveau sommet, selon Statistique Canada. Bien que la croissance exponentielle des années précédentes ait ralenti, le nombre de VE immatriculés a tout de même augmenté de 37,9 % par rapport à l’année précédente, avec plus de 65 000 unités enregistrées entre avril et juin.

Les constructeurs ajustent leur stratégie

Steve Flamand, directeur exécutif des ventes nationales chez Hyundai Canada, indique que la marque continue de gagner du terrain sur le marché des VE, se classant deuxième derrière Tesla. Contrairement à d’autres constructeurs qui ont ralenti leur transition vers l’électrique, Hyundai maintient ses objectifs ambitieux d’électrification, en augmentant la capacité de production de véhicules électriques à batterie (VEB) et en intégrant plus d’hybrides et de véhicules électriques à autonomie prolongée dans son portefeuille.

La croissance rapide, mais modérée

Malgré un marché en croissance, les attentes initiales pour une adoption massive des VE étaient peut-être trop optimistes. James Hearn, directeur associé chez S&P Global Mobility, souligne que les constructeurs automobiles pensaient que le marché des VE allait exploser grâce aux incitatifs gouvernementaux, mais l’appétit des consommateurs reste modéré, principalement en raison du prix élevé à l’achat des véhicules électriques.

Et le Québec dans tout cela

Même si le Québec reste un acteur clé dans la croissance des VÉS avec un taux d’adoption de 28,4 % au deuxième trimestre 2024, les incitatifs provinciaux, qui contribuent largement à cette adoption, sont sur le point de diminuer. Le rabais provincial de 7 000 $ passera à 4 000 $ en 2025, puis à 2 000 $ en 2026, avant d’être éliminé en 2027. Cela pourrait avoir un impact significatif sur la croissance des ventes de VE dans la province, et par conséquent dans tout le Canada.

Conclusion : un marché toujours en pleine expansion

Bien que le marché canadien des VE continue de croître, il devient évident que la frénésie de croissance à trois chiffres, comme celle observée au deuxième trimestre de 2021, ne pourra pas être reproduite. Toutefois, la transition vers les véhicules à émissions zéro est bien en cours, et les ventes continuent de croître, même si le rythme a ralenti.

Avec des renseignements d’automotive News canada

Le texte Le marché des véhicules électriques au Canada continue de croître, pas de ralentir provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

General Motors Canada a annoncé un retard de 16 mois pour la production de moteurs électriques à son usine de propulsion de St. Catharines, initialement prévue pour 2025. Le syndicat Unifor, qui représente les travailleurs, a ouvert un centre d’action pour soutenir environ 1 000 membres mis à pied suite à ces retards.

Mise à pied massive à l’usine de St. Catharines

Depuis le début de l’année, près de la moitié des employés de l’usine ont été mis à pied, alors que la production des moteurs V6 et des transmissions à six vitesses GF6 a pris fin au printemps dernier. Jordan Lennox, président de la section locale 199 d’Unifor, a indiqué que seulement 600 travailleurs restent actifs, contre 1 100 au début de l’année. En plus de ces pertes, 500 autres travailleurs dans la chaîne d’approvisionnement ont également été affectés.

Un avenir optimiste malgré les défis

Malgré ces difficultés, Lennox reste optimiste pour l’avenir. “Nous devons avoir une vision positive que cette transition se fera correctement et que nous aurons l’opportunité de ramener une grande partie de ces employés”, a-t-il déclaré. GM a ajusté sa stratégie de production de moteurs électriques pour mieux s’adapter à la demande croissante sur le marché mondial des véhicules électriques.

Détails du retard et ajustements stratégiques de GM

La production des unités motrices électriques, initialement prévue pour le quatrième trimestre de 2025, est maintenant repoussée au début de 2027. Ce retard fait partie de la stratégie globale de GM pour aligner sa capacité de production sur la demande croissante des véhicules électriques, a déclaré Natalie Nankil, porte-parole de GM Canada.

L’usine de St. Catharines continuera à produire des moteurs V8 pour les camions et VUS sur trois quarts de travail ainsi que des transmissions à double embrayage pour la Chevrolet Corvette sur un quart de travail.

Soutien aux travailleurs touchés par les retards

Unifor a ouvert un centre d’action le 10 octobre à St. Catharines pour aider les travailleurs mis à pied à trouver un nouvel emploi, améliorer leurs compétences et fournir un soutien en santé mentale. Lennox souligne l’importance de maintenir une communauté de travailleurs pour ceux qui ont été mis à pied. “Vous passez d’un emploi du lundi au vendredi à être mis à pied soudainement, et vous vous retrouvez seul”, a-t-il ajouté.

Après seulement une semaine d’ouverture, environ 20 membres ont déjà utilisé le centre pour trouver un emploi à temps plein ou partiel. Les travailleurs bénéficient également de prestations de chômage supplémentaires jusqu’à deux ans, mais il est prévu que tous devront chercher d’autres opportunités d’emploi pendant la durée prolongée du licenciement.

Retards dans la chaîne d’approvisionnement des VE au Canada

Ce retard dans la production de moteurs électriques est le dernier d’une série de contretemps pour les grands projets canadiens dans la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques en 2024. Ford, par exemple, a revu à deux reprises ses plans de production pour ses véhicules électriques à trois rangées à Oakville, avant d’abandonner entièrement le projet en juillet. Unifor a également ouvert un autre centre d’action à Oakville pour soutenir les membres lors de cette transition.

Une vision prudente de la croissance du marché des véhicules électriques

Sam Fiorani, vice-président de la prévision mondiale des véhicules chez AutoForecast Solutions, estime que bien que le marché des véhicules électriques soit en croissance, il n’évolue pas assez rapidement pour absorber tous les nouveaux acteurs. Il note cependant que GM sera bien positionné pour profiter de cette croissance à partir de 2027, bien que la montée en puissance soit plus lente que prévu.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte GM Canada reporte la production de moteurs électriques à St. Catharines jusqu’en 2027 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

San Francisco, Californie – La semaine dernière avait lieu le lancement nord-américain du Volkswagen ID. Buzz 2025, la version moderne et électrique du mythique Microbus qui a fait la pluie et le beau temps en Amérique du Nord au cours des années 60 et 70.

Le modèle, à l’époque, a été au cœur du mouvement de contre-culture américaine, s’imposant comme le symbole par excellence de la vague hippie.

En décidant de le ramener au catalogue sous forme électrique, Volkswagen y va d’un geste d’éclat. Est-ce que son modèle pourra s’imposer comme a pu le faire son devancier il y a six décennies ? Rien n’est certain à ce chapitre, mais assurément, il va laisser une trace. Reste à savoir pour combien de temps.

Voici donc une série de réflexion, de choses à savoir sur ce modèle peu ordinaire qui est sur le point de débarquer en concession comme produit 2025.

1 — La plateforme

L’ID. Buzz est construit sur la plateforme MEB de Volkswagen, la même qui reçoit le VUS ID.4, et qui profite aussi à l’utilitaire Q4 chez Audi. On la connaît, avec ses qualités et ses défauts.

2 — L’autonomie

L’un de ces « défauts » est l’autonomie proposée. Si l’on obtient les 400 kilomètres avec l’ID.4, avec l’ID. Buzz, on annonce 377 km et 372 km pour les versions à propulsion et à rouage intégral, respectivement. C’est une déception, surtout qu’en hiver, ça va tourner autour de 300 km. En raison du prix demandé, on est en droit d’exiger mieux.

3 — Les prix

Justement, ces prix. Le Canada n’aura droit au départ qu’aux modèles les plus garnis, soit ceux de la série First Edition. La version à propulsion sera vendue 77 495 $, alors que celle à rouage intégral 4Motion s’annonce à 82 995 $. C’est énorme, et ça fait que le véhicule ne se qualifie pas pour les rabais gouvernementaux. Avec les taxes et les frais, on est entre 95 000 $ et 102 000 $.

4 — La batterie

La taille de la batterie de l’ID. Buzz est de 91 kWh, desquels 86 kWh sont utilisables, selon la compagnie. La capacité de recharge est à 200 kW, avec un chargeur embarqué de 11 kW. Notez la présence d’une pompe à chaleur avec les modèles canadiens, ce qui va aider un tant soit peu l’autonomie par temps froid.

5 — L’équipement

Heureusement, à ce prix, l’équipement du modèle est complet. Dès le départ, l’ID. Buzz propose des sièges avant, un volant et des rétroviseurs chauffants, l’affichage tête-haute, des sièges ventilés et fonction de massage à l’avant et chauffants à la deuxième rangée, un système de climatisation à trois zones, un éclairage d’ambiance à 30 couleurs, une chaîne audio Harman/Kardon à 14 haut-parleurs, ainsi que la recharge sans fil pour cellulaires et huit ports USB-C, entre autres. Le modèle propose même un attelage de remorquage rétractable.

6 — Style et couleurs

Évidemment, ce qui frappe le plus avec ce modèle, c’est son style. Comme le premier Type 2 à son arrivée en 1950, l’ID. Buzz ne ressemble à rien d’autre sur le marché. Véritable fourgonnette, la seule rivale pourrait être la version PHEV de la Chrysler Pacifica. Je ne pense pas que les acheteurs de l’un s’intéressent à l’autre. Au Canada, cinq options bicolores sont proposées, soit l’orangé, le jaune, le bleu, le vert et le gris, toutes mariées à un toit blanc. Trois teintes uniformes sont aussi au catalogue, soit le noir, le gris et un bleu foncé.

7 — Le camping

Aussitôt que Volkswagen a annoncé son ID. Buzz, les amateurs de véhicules récréatifs se sont fait entendre. Leur souhait était de savoir si la compagnie allait proposer une version pensée pour le plein air et la vie en camping. Rien n’a été promis chez Volkswagen, mais on ne ferme pas la porte. En attendant, plusieurs entreprises spécialisées travaillent déjà pour offrir des versions modifiées et personnalisables aux amateurs. Soyez certains que le potentiel de ce véhicule sera exploité.

8 — Les versions américaines

Pour cette première année sur le marché, nos amis américains ont plus d’options, avec une version Pro S, en configuration à propulsion, ainsi qu’une variante Pro S Plus, livrable avec une approche à deux ou à quatre roues motrices. Évidemment, ces modèles sont un peu moins équipés, mais ils sont surtout moins chers. L’offre de base est sous les 60 000 $ US. Nous aurons éventuellement droit à des variantes plus abordables. Reste à savoir lesquelles.

9 — Consommation moyenne

Volkswagen annonce les moyennes de consommation d’énergie à 25,5 kWh aux 100 km pour la version à propulsion, 26,1 kWh avec la variante 4Motion. Nous avons bien hâte d’essayer le modèle sur une plus longue période, pour pouvoir vous faire part de nos propres chiffres. Aussi, avec cette autonomie annoncée qui demeure décevante, il sera intéressant de voir s’il est possible de pousser la chose au-delà des 400 km.

10 — La puissance

La puissance varie selon la configuration. Avec l’approche à un seul moteur, on profite d’une capacité de 282 chevaux. C’est à 335 forces avec le rouage intégral. Le couple du moteur arrière est de 413 livres-pieds, celui du moteur avant de 99 livres-pieds.

11 — La conduite

La conduite de l’ID. Buzz est amusante, mais pas exaltante. On parle d’un modèle électrique après tout, des produits qui sont plus prévisibles et dont la conduite se ressemble plus que celles de produits à essence. La livraison de la puissance est très linéaire et les accélérations et les reprises sont excellentes. La tenue de route est aussi bonne, fruit du positionnement de la batterie dans le plancher, ce qui a pour effet d’abaisser le centre de gravité du véhicule. Le comportement du modèle est sautillant lorsque le pavé n’est pas bien nivelé. Autrement dit, ça va brasser un peu sur les routes du Québec.

12 — Les réactions

Si vous aimez faire l’objet d’attention au volant d’un véhicule, vous allez être aux anges avec l’ID. Buzz, car les gens vont vous regarder, vous signaler leur approbation, vous filmer et venir vous faire un brin de jasette partout où vous allez vous garer. Ça va durer un certain temps, le temps que le véhicule s’introduise sur le marché. Si vous aimez la discrétion, oubliez ça.

13 — Les configurations intérieures

L’ID. Buzz peut recevoir jusqu’à sept personnes, mais on a droit à un faux pas de la part de la compagnie pour cette version de lancement. En fait, seule la variante à propulsion propose une configuration à sept places. Autrement, on vous impose des sièges de type capitaine à la deuxième rangée, pour un maximum de six places. Moche. Les versions américaines offrent plus de flexibilité. Souhaitons que la chose soit corrigée rapidement.

14 — Le rangement

Avec l’espace dont on dispose avec une fourgonnette, on s’attend à retrouver beaucoup de rangement. L’ID. Buzz ne déçoit pas à ce chapitre, alors que les espaces sont nombreux, que ce soit à l’intérieur des portières, au tableau de bord où des sections servent à déposer des trucs, ainsi qu’à la console centrale. Cette dernière a même la qualité d’être amovible, si bien qu’elle peut être installée entre les sièges de la deuxième rangée, au besoin. Même à l’arrière, on a droit à des bacs de rangement que l’on peut déplacer à sa guise.

15 — Volume de chargement

Justement, ce volume de chargement. En fait, l’ID. Buzz offre tous les avantages de la fourgonnette avec un volume qui atteint 4120 litres une fois les sièges de la deuxième rangée couchés. Notez que ces derniers ne peuvent être retirés, mais que ceux de la troisième peuvent être éliminés. Un minimum de force sera nécessaire, alors que chacun pèse environ 50 livres.

16 — Les écrans

Il est impossible de ne pas parler des écrans à bord d’un véhicule aujourd’hui. Bonne nouvelle, L’ID. Buzz n’en abuse pas, alors qu’on retrouve seulement deux surfaces. La plus imposante, qui fait 12,5 pouces, est à la console centrale et renferme les éléments et fonctions du système multimédia. Le deuxième, de 5,3 pouces, est devant le conducteur et affiche les informations relatives à la conduite.

17 — La position de conduite

À l’intérieur d’un ID. Buzz, on profite d’une position de conduite surélevée d’environ 15 cm par rapport à un VUS de taille intermédiaire. C’est peut-être même un peu plus vis-à-vis une fourgonnette. Ça se sent bien dès qu’on s’installe au volant. Ceux qui aiment vont adorer la vue en plongée qui est offerte. Je préfère être assis près du sol, donc c’est moins mon truc, mais l’adaptation a été facile, tout de même.

18 — Fenestration et portes coulissantes

Volkswagen a réussi à conserver une fenestration généreuse avec son interprétation moderne du Microbus. Voilà une excellente nouvelle, car le manque de visibilité à bord de certains véhicules modernes est une véritable farce. Et notez cette petite touche sympa sur l’une des photos, qui montre la vitre coulissante intégrée aux glaces des portières centrales latérales, qui sont aussi coulissantes, comme sur toutes bonnes fourgonnettes. Le tout ajoute au style.

19 — Le toit panoramique

Une des options avec l’ID. Buzz est ce toit panoramique qui est offert au prix de 2000 $. Il ajoute beaucoup de luminosité à l’intérieur avec une surface de 60,6 pouces sur 36,6 pouces. Et à la touche d’une commande située au plafonnier, on fait basculer sa surface entre la transparence et l’opacité.

20 — Couleurs intérieures

Enfin, trois couleurs et agencements sont possibles pour l’intérieur de votre ID. Buzz. Les coloris portent les noms de Cognac, Dune et Moonlight. Le modèle photographié profitait de l’approche Dune, de loin la plus élégante et joyeuse du lot.

Conclusion

Voilà, en gros, ce qu’il y a à savoir sur cette nouvelle proposition de Volkswagen. Nous allons prendre le volant d’exemplaires pour des essais plus prolongés au cours des prochaines semaines et mois, afin d’en avoir une idée plus poussée et précise. D’ici là, surveillez l’arrivée des premiers exemplaires sur les routes. Ça va se faire à la fin de l’année, au mieux, au début de la prochaine, au pire.

Le texte Volkswagen ID. Buzz 2025 : 20 choses à savoir provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une triste nouvelle est tombée à la fin de la semaine dernière alors que General Motors (GM) a annoncé qu’elle fermait son centre de Kapuskasing, en Ontario, un endroit consacré aux essais par temps froids. La compagnie affirme que le travail effectué là-bas était devenu redondant.

« Grâce à une amélioration continue, notre capacité d’essai par temps froid s’est considérablement améliorée et a évolué, et les problèmes peuvent maintenant être retrouvés à la source au niveau des fournisseurs et des étapes de développement », a déclaré GM Canada dans une déclaration partagée avec la division canadienne du groupe Automotive News.

Le centre d’essais pour les véhicules, et depuis peu spécialisé pour les véhicules électriques était le seul site d’essai de durabilité par temps froid de GM au Canada. Là-bas, on testait tous les véhicules GM destinés à l’Amérique du Nord.

L’installation, située à environ 800 km au nord de Toronto, testait généralement les véhicules cinq à sept ans avant leur production.

Nos pensées vont aux employés affectés et aux gens de la communauté.

Des bornes de recharge au centre de Kapuskasing, en Ontario
Des bornes de recharge au centre de Kapuskasing, en Ontario | Auto123.com

En mars 2023, nous avons eu la chance de visiter l’endroit, sous invitation de GM Canada. On venait alors de procéder à des investissements importants. Depuis 2015, GM a dépensé plus de 16 millions pour adapter le site à l’ère électrique.

Ce qui est triste, c’est que la fermeture met à plus de 50 ans d’histoires pour ce centre. Même que dans les faits, GM a commencé à tester des véhicules à cet endroit en 1941, alors que l’effort de guerre battait son plein.

Comme le rappelle Automotive News, le centre a cru au fil des années au point où en 2023, il s’étendait sur 272 acres, des 23 qu’il contenait au départ. On retrouvait sur place une piste d’essai de 3,6 kilomètres, un garage pouvant accueillir 13 véhicules, 30 cellules pour des essais par temps glacial (avec température contrôlée à moins 45 degrés Celsius), un tunnel où l’on pouvait rouler sur des surfaces bosselées pour détecter des bruits de caisse, ainsi que d’autres installations comme une piste d’aéroport abandonnée, un laboratoire de batteries et quantité de chargeurs pour véhicules électriques, y compris six offrant une capacité de 400 kW, ce qui n’est pas encore sur le marché.

Le centre de Kapuskasing, en Ontario
Le centre de Kapuskasing, en Ontario | Auto123.com

GM Canada a déclaré que le site avait « contribué de manière importante aux essais par temps froid de GM en Amérique du Nord depuis plus de 50 ans ». Le centre employait environ 25 personnes à temps plein. La compagnie a précisé qu’un petit nombre seulement seraient touchés.

La fermeture affecte également la municipalité, que ce soit avec les hôtels, les restaurants et les commerces locaux. Nous l’avions senti lors de notre visite là-bas, le centre était une fierté pour les habitants.

Sur une note un peu plus triste, la façon dont les employés ont été informés de la situation en a laissé plus d’un amer. Une source ayant contacté l’auteur de ces lignes nous a fait part des états d’âme de l’un d’eux et la façon dont il a appris la nouvelle.

« L’avis aux membres syndiqués a été envoyé par texte, messagerie vocale ou courriel, ou pas du tout, le matin du 18 octobre. Aucune raison réelle n’a été donnée, aucune interaction en personne, aucun face-à-face, aucun conseiller présent ou disponible, juste une lâche notification électronique. »

Contenu original de auto123.

Le texte GM ferme son centre d’essais hivernaux de Kapuskasing, en Ontario provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile