Statistique Canada (StatCan) rapporte que les ventes manufacturières ont diminué de 2,8 % en avril — leur plus importante baisse mensuelle depuis octobre 2023 — sous l’effet de la dispute tarifaire avec les États-Unis.

L’industrie automobile particulièrement touchée

C’est l’industrie automobile qui a le plus souffert de cette contre-performance. Les ventes de véhicules ont diminué de 8,3 % en avril, s’établissant à 4,4 milliards de dollars. C’est leur troisième mois de recul consécutif et leur plus importante baisse depuis décembre 2023. StatCan souligne que ce recul est lié, d’une part, à la demande plus faible pour certains modèles, et d’autre part, à l’interruption temporaire de certaines usines d’assemblage en Ontario, pendant leur reconfiguration. Cette situation, renforcée par l’incertitude des barrières tarifaires, a eu un impact sur les exportations de véhicules et de pièces, en recul de 21,1 % en avril. « La plupart des usines d’assemblage de l’Ontario rapportent des ventes en baisse », souligne l’agence.

Un recul généralisé de l’industrie

StatCan précise que le chiffre d’affaires de l’industrie manufacturière est maintenant à son plus bas depuis janvier 2022, après deux mois de recul d’affilée. D’autres postes, comme les produits pétroliers et houillers (–10,9 %) et les métaux primaires (–4,4 %), ont également participé à ce déclin.

L’impact des tarifs américain sur le Canada

En avril, la guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis a montré toutes ses conséquences. C’est le premier mois entier sous le coup des nouveaux tarifs, en particulier sur l’acier, l’aluminium et l’industrie automobile. Environ la moitié des fabricants interrogés par StatCan affirment en ressentir l’impact, de même que 43 % des grossistes.

Un déclin des ventes de gros

StatCan souligne par ailleurs que les ventes de gros ont diminué de 2,3 % en avril, le secteur des véhicules, des pièces et des accessoires étant le principal facteur de ce recul.

Avec des renseignements d’automotive News canada

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De nombreux districts scolaires américains ayant bénéficié de subventions de l’EPA afin d’acheter des autobus électriques de Lion Electric se retrouvent avec des véhicules hors service ou défectueux — sans que l’entreprise, ni ses nouveaux actionnaires, prennent des moyens concrets pour régler la situation. « Les quatre autobus que nous avons sont actuellement garés et inutilisés », a déclaré Coleen Souza, directrice par intérim des transports de Winthrop Public Schools, à Clean Trucking. « Deux d’entre eux nécessitent des réparations que nous avons décidé de ne pas faire, car ils retombent en panne aussitôt. »

Portes défectueuses, pannes de direction et plus encore

D’autres cas vont dans le même sens. Un district a vu son chargeur embarqué tomber en panne immédiatement lorsqu’il a été branché sur une borne de recharge de niveau 2. Un autre a rapporté des portes d’urgence défectueuses, une direction assistée hors service, des pertes de puissance et d’autres problèmes pouvant compromettre la sécurité des enfants. « Les autobus ont eu des pannes de direction assistée », s’est exclamé le journaliste Jay Traugott. « C’est complètement irréel. »

Des choix de conception incompréhensibles

Au-delà des pannes, certains choix de conception de Lion Electric posent question. Un directeur d’une commission scolaire a souligné que le système de chauffage d’appoint des autobus est alimenté par un moteur diesel — une solution contre-productive lorsque l’on veut proposer un transport 100 % zéro émission. « C’était fascinant d’en voir le fonctionnement, mais la conception est défectueuse », a-t-il déclaré sous le couvert de l’anonymat. « Par exemple, les prises d’air sont orientées vers le bas et aspirent toutes les poussières sur les routes de campagne. »

Pas d’aide en vue de la direction de l’entreprise

Malgré un nouvel apport de capitaux de Vincent Chiara, président du Groupe MACH (Québec), et de Pierre Wilkie, un des dirigeants de Lion Electric, l’aide tant attendue par les districts semble inexistante. Il apparaît plutôt que les nouveaux actionnaires se concentrent sur leur activité de production de camions électriques de classe 8, basée à Saint-Jérôme, laissant de côté le cas des autobus scolaires défectueux.

Un retour en arrière pour de nombreux districts

Les districts ayant espéré faire leur transformation verte se retrouvent donc avec des véhicules défectueux, tandis que certains pensent même à demander le remboursement de leur acompte afin d’acheter d’autres modèles. Espérons que les commission scolaires prendront conscience de l’existence de constructeurs plus fiables, pouvant assurer leur transformation électrique de manière sécuritaire et efficace.

Avec des renseignements d’Electrek

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Alpine, la marque de voitures sportives de Renault, songe à faire son entrée en Amérique du Nord en commençant par le Canada. Cette décision prend tout son sens lorsque l’on considère le nombre de Canadiens francophones et le fait que quatre villes — Toronto, Montréal, Ottawa et Calgary — permettent d’atteindre jusqu’à 80 % de la population, a déclaré Philippe Krief, PDG d’Alpine.

Un tarif avantageux de 10 %

Autre facteur pouvant aider Alpine : le tarif d’importation de 10 % que le Canada applique sur les voitures d’origine européenne — un facteur que la marque espère compenser par son image de prestige. « Nous commencerons sans doute par le Canada », a affirmé Krief lors du Automotive News Europe Congress, le 12 Juin.

Les États-Unis attendront

Renault prévoyait initialement lancer Alpine sur le marché américain en 2027, mais a décidé de repousser cette échéance, en raison de l’incertitude entourant les barrières tarifaires de l’administration Trump. Duncan Minto, directeur financier de Renault, a précisé que c’est l’incertitude sur les taxes d’importation qui a pesé sur leur réflexion. « Pour percer le marché américain, il faudra le produit, le réseau de distribution et la notoriété de la marque », a ajouté Krief, qui est également directeur de la technologie du Groupe Renault.

La A110, la A290 et la A390 en ligne de mire

Alpine propose actuellement deux modèles en Europe : le coupé sport A110 et la citadine électrique A290. La marque a lancé en mai son multisegment 100 % électrique, l’A390, concurrent direct de l’électrique Porsche Macan. Cette A390 aurait dû faire son entrée sur le marché américain, accompagnée de deux modèles plus grands — encore tenus secrets —, mais toutes ont été suspendues jusqu’à nouvel ordre.

Un retour historique de la marque

Alpine a été fondée en 1955 par Jean Redele à Dieppe, dans le nord de la France. La marque s’est d’abord fait remarquer en tant que préparateur de modèles Renault, jusqu’à remporter de nombreux rallyes et même les 24 Heures du Mans sous l’aile de Renault, dans les années 1970. Alpine est restée inactive pendant des dizaines d’années jusqu’à son relancement en 2018 sous l’ancien PDG de Renault, Carlos Ghosn, avec une nouvelle A110, plus performante que certaines Porsche sur circuit.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

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Le F-150 Lobo 2025, c’est la camionnette de performance que tout le monde attendait depuis des années. Vendu à partir de 74 590 $ avec toutes les options, le modèle Lobo souligne le retour d’une expérience de conduite plus sauvage, plus proche de l’ancienne variante SVT Lightning des années 90.

Un V8 sous le capot

Oui, le Lobo garde son V8, avec un bloc de 5,0 litres offrant 400 chevaux et 410 lb-pi de couple. Cette mécanique classique est associée d’office à la traction intégrale — désolé pour les puristes de la propulsion — et une boîte de transfert renforcée sur deux rapports.

Le F-150 Lobo n’est pas simplement une camionnette offrant une apparence unique : elle est bâtie pour le travail, avec une capacité de remorquage pouvant atteindre 7900 livres et une charge utile allant jusqu’à 1450 livres.

Un style plus bas et plus agressif

Impossible de confondre cette variante avec un F-150 classique. Cette version a été surbaissée de deux pouces et est renforcée par un ensemble de carrosserie comprenant dix pièces. La garde au sol semble encore plus réduite, tandis que la camionnette repose sur des jantes de 22 pouces peintes en noir. Celles-ci sont chaussées de pneus toutes-saisons Bridgestone Alenza 275/50, des gommes suffisantes, mais qui n’offriront pas l’adhérence des vrais pneus d’été.

Ford F-150 Lobo | Auto123.com

Un style sinistre

Le modèle Lobo a tout d’un muscle car avec son capot bombé, ses prises d’air noires, ses logos sombres sur les ailes et son échappement noir en forme de canon. Son pare-chocs arrière lui-même est peint en noir, renforçant son allure sinistre.

La calandre, elle, est unique : elle est traversée par des éléments d’éclairage faisant le lien avec les phares — ce que l’on ne retrouve pas sur le F-150 de l’entrepreneur du coin.

Ford F-150 Lobo
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Un habitacle raffiné et sportif

Dans l’habitacle, la variante Lobo garde une allure robuste, sans négliger le raffinement. Les sièges en tissu arborent des surpiqûres jaunes contrastantes, tandis que le couvercle de la console est revêtu de cuir et que le tableau de bord est surmonté d’une garniture à l’allure sportive.

Le conducteur se trouve devant un tableau de bord à affichage numérique et un écran multimédia de 12,0 pouces, identiques à ceux des F-150 standard, afin d’avoir toutes les données sous la main.

Cinq couleurs et une configuration unique

Le F-150 Lobo est offert en cinq coloris : Agate Black, Atlas Blue, Carbonized Gray, Oxford White et Rapid Red. Cette version appartient à l’offre STX, ce qui signifie que le Lobo est équipé d’une cabine d’équipe d’une boîte de 5,5 pieds et d’un système 4×4.

Sa production sera lancée cet automne, à l’usine de Dearborn, située au Michigan.

Ford F-150 Lobo
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Lexus Canada devient le constructeur automobile officiel du Cirque du Soleil. Cette entreprise canadienne, créée en 1984 et qui emploie aujourd’hui près de 4000 personnes à travers le monde, dont 1200 artistes appartenant à 80 nationalités différentes, s’associe à la division canadienne de Lexus, un fabricant qui œuvre aussi à travers le monde.

Le partenariat s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle campagne de Lexus nommée « Animées par le savoir-faire ». Cette dernière célèbre le lien entre la créativité, les performances, la précision et les moments importants.

Lexus mentionne vouloir renforcer son engagement envers le savoir-faire, le tout dans le but de rejoindre un public qui apprécie le design et les performances de haut niveau. Voilà des caractéristiques qui décrivent bien l’œuvre du Cirque du Soleil.

« Chez Lexus, nous sommes inspirés par ceux qui repoussent les limites de l’art et de la créativité. Le Cirque du Soleil a une culture profondément ancrée dans le savoir-faire et l’innovation, et offre aux Canadiens des expériences de classe mondiale. Ce partenariat est donc une alliance très naturelle. »

– Martin Gilbert, directeur de Lexus Canada

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Du côté du Cirque du Soleil, on avait ceci à déclarer concernant ce nouveau partenariat :

« Lexus partage la passion du Cirque du Soleil pour le savoir-faire, la créativité et le désir d’élever l’expérience humaine. Nous sommes ravis de nous associer à une marque qui célèbre le savoir-faire et la précision, et nous avons hâte de faire vivre ensemble des moments inoubliables au public canadien. »

– Daniel Lamarre, président et chef de la direction, et vice-président directeur du Conseil du Groupe Cirque du Soleil

Ce que le public sera en mesure de remarquer, c’est une présence importante de Lexus aux événements du Cirque du Soleil. On peut s’attendre à voir des véhicules sur place et quantité d’activités promotionnelles visant à faire découvrir la marque à un public intéressé par l’art et la créativité.

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Un groupe de 11 États, mené par la Californie, a déposé une poursuite contre l’administration du président américain Donald Trump afin d’invalider son abolition des normes de 2035 concernant les véhicules électriques et les camions propres.

Cette politique aurait aidé l’État de l’Ouest américain — le plus grand marché d’automobiles — à assurer que 80 % des véhicules vendus d’ici 2035 seraient électriques ou hybrides rechargeables.

Trump contre Newsom : un choc politique

« Nous avons officiellement sauvé l’industrie automobile des États-Unis de la destruction en mettant fin au mandat californien sur les véhicules électriques », a déclaré le président.

Le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, fustigeait son action : « Trump s’attaque non seulement à l’environnement, mais également à la compétitivité de l’industrie américaine. »

Une action en justice contre l’abolition des dérogations de l’EPA

Les États, incluant le Massachusetts, le Colorado, l’État de New York, le New Jersey et l’État de Washington, demandent à un juge de déclarer nul l’arrêt de Trump, qui a révoqué les dérogations de l’EPA (Environmental Protection Agency) décidées sous l’administration de Joe Biden. Cette dérogation donnait pourtant le pouvoir à la Californie d’adopter ses propres normes d’émissions de CO₂.

Certains experts estiment que l’abolition de Trump va faire chuter la valeur des crédits d’émissions de Tesla.
Certains experts estiment que l’abolition de Trump va faire chuter la valeur des crédits d’émissions de Tesla. | Auto123.com

L’industrie se réjouit, l’EPA contre-attaque

L’Alliance pour l’innovation automobile (Alliance for Automotive Innovation), qui représente GM, Toyota, Volkswagen, Hyundai et Stellantis, a salué la politique de Trump, affirmant que les mandats de la Californie manquaient de réalisme, réduisaient le choix des consommateurs et affaiblissaient leur pouvoir d’achat.

De son côté, l’EPA a rejeté la poursuite, la qualifiant de « simple crise de nerfs de la Californie », tandis que certains experts estiment que l’abolition de Trump va faire chuter la valeur des crédits d’émissions de Tesla.

Un projet de loi contre les véhicules électriques prend forme

En mai, la Chambre des représentants des États-Unis a approuvé un projet de loi pouvant :

  • • Mettre fin au crédit d’impôt de 7500 $ à l’achat d’un véhicule électrique admissible
  • • Instaurer une taxe annualisée de 250 $ afin que chaque véhicule électrique participe à l’entretien des routes
  • • Révoquer certaines politiques sur les émissions de CO₂ utilisées par l’industrie
  • • Éliminer graduellement, d’ici 2028, les crédits d’impôt liés à la production de batteries de véhicules électriques
  • • Supprimer certaines sanctions contre les constructeurs qui ne respecteraient pas les normes de l’EPA en matière d’efficacité énergétique.

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• Hyundai offre un aperçu de la version N de sa Ioniq 6, qui sera dévoilée le mois prochain.

Avec les modèles électriques, les constructeurs peuvent offrir aux consommateurs un niveau de performance de très haut niveau, le genre qu’on ne retrouve qu’avec des sportives exotiques dans l’univers des véhicules à essence.

C’est quelque part contraire à la mission même d’une voiture électrique, soit d’offrir le plus d’autonomie possible et de dépenser le moins d’énergie possible, mais la puissance, la performance, et des chiffres à couper le souffle, c’est toujours attrayant auprès de la clientèle.

Les constructeurs en profitent donc pour nous montrer leur savoir-faire en repoussant constamment les limites. Chez Hyundai, nous avons eu un aperçu de ce que la compagnie pouvait faire avec la version N du VUS Ioniq 5, la première variante d’un modèle électrique provenant de la division de performance N.

Et voilà que Hyundai prépare un deuxième modèle N tout électrique, soit une version vitaminée de la berline Ioniq 6.

Hyundai Ioniq 6 N
Hyundai Ioniq 6 N | Auto123.com

Pour nous mettre l’eau à la bouche, la compagnie a publié hier une série d’images qui nous donnent un aperçu du véhicule. Le constructeur nous en avait donné une idée plus tôt cette année en partageant des détails sur les retouches apportées à l’Ioniq 6 régulière pour 2026.

Les nouvelles images donnent un aperçu de l’aileron arrière, qui est accompagné d’un deuxième aileron intégré à la carrosserie.

Hyundai Ioniq 6 N
Hyundai Ioniq 6 N | Auto123.com
Hyundai Ioniq 6 N
Hyundai Ioniq 6 N | Auto123.com

Hyundai indique également que l’Ioniq 6 N va profiter d’ailes évasées, ce qui va se traduire par une posture plus large. Des pneus de performance, des freins plus puissants et d’autres caractéristiques axées sur la performance sont également attendus avec ce modèle.

Pour les détails concernant la performance, il faudra patienter… mais pas trop longuement. La compagnie a mentionné que sa berline de haute performance sera dévoilée en juillet. On peut s’attendre à ce qu’elle profite des mêmes organes qui animent l’Ioniq 5 N, soit un groupe propulseur offrant quelque chose autour de 641 chevaux, avec le rouage intégral de la partie.

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Donald Trump a récemment déclaré qu’il songeait à hausser les droits de douane sur les autos importées afin d’encourager leur fabrication sur le sol américain. Cette déclaration fait suite à l’annonce de GM d’investir 4 milliards de dollars US dans ses usines. « Il est possible que j’augmente encore ce tarif dans un avenir proche. Plus ils seront hauts, plus ils vont construire des usines sur place », a affirmé l’ancien président.

GM investit massivement en Amérique

General Motors a effectivement choisi d’injecter 4 milliards de dollars afin d’agrandir et de moderniser ses sites de production. Cette opération concerne l’usine d’Orion Assembly, au Michigan, celle de Fairfax, au Kansas, et l’usine de Spring Hill, au Tennessee. Concrètement, Orion va fabriquer la nouvelle génération de camions pleine grandeur et de VUS, Fairfax sera chargé de l’Equinox équipé d’une motorisation thermique, de la future Chevrolet Bolt 100 % électrique et d’autres modèles électriques plus abordables, tandis que Spring Hill va voir son activité renforcée avec une version remaniée ou redessinée du Blazer thermique.

BMW prend exemple sur GM

General Motors n’est pas le seul géant de l’industrie automobile à renforcer son activité aux États-Unis. BMW a récemment investi 1,7 milliard de dollars dans son usine de Spartanburg, en Caroline du Sud, afin d’expandre la production de multisegments et de modèles électriques.

La politique de GM face à l’électrification

De son côté, GM concentrera la production de ses modèles électriques sur son site Factory Zero de Détroit. Cette usine sera l’épicentre de la fabrication de véhicules sur plate-forme BT1, incluant le Cadillac Escalade IQ, le Cadillac Escalade IQL, le Chevrolet Silverado EV, le GMC Sierra EV et le GMC Hummer EV.
Initialement, Orion Assembly devait assurer leur production, mais GM a choisi d’en faire une usine 100 % thermique.

Un engagement américain

« Nous avons la conviction que l’avenir de l’industrie sera propulsé par l’ingéniosité et l’expérience de la fabrication américaine », a déclaré Mary Barra, PDG de GM. « Notre annonce souligne notre volonté de fabriquer des véhicules aux États-Unis, afin d’offrir plus de choix à nos clients et de soutenir l’emploi américain. »

Avec des renseignements de Bloomberg

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Avec la guerre commerciale lancée par les États-Unis, le domaine manufacturier vit des moments un peu plus difficiles au Canada depuis quelques mois. Voilà qui rend la nouvelle suivante plus joyeuse, alors qu’on apprend qu’une jeune pousse soutenue par les géants que sont Amazon et Microsoft a annoncé son intention de construire une usine de recyclage de terres rares et un centre de recherche au Canada.

Cyclic Materials va investir 25 millions pour développer des installations à Kingston, en Ontario, a-t-on appris aujourd’hui (mercredi) via un communiqué émis par l’entreprise.

La technologie de Cyclic Materials permet de récupérer les terres rares contenues dans les produits désaffectés, notamment les éoliennes et les disques durs des centres de données. L’entreprise dispose déjà d’une installation où elle effectue des tests à Kingston.

La demande de terres rares, utilisées dans toutes sortes de produits, des téléphones intelligents aux véhicules électriques, grimpe en flèche à travers le monde. La Chine est le plus grand producteur de terres rares sur la planète et elle a utilisé sa position dominante dans la chaîne d’approvisionnement pour riposter aux droits de douane américains en limitant les exportations de ces éléments. On vous rapportait d’ailleurs récemment la crise qui se dessine à l’horizon concernant les terres rares.

Cette situation a incité les acheteurs à rechercher d’autres sources d’approvisionnement.

Néanmoins, on voit une occasion en or chez Cyclic Materials :

« Nous créons un nouveau flux d’approvisionnement pour les métaux les plus critiques, un approvisionnement sûr et local. Les éléments des terres rares représentent probablement un marché de 20 à 30 milliards à l’échelle mondiale, mais ils permettent de créer et d’alimenter des industries de plusieurs billions de dollars en aval. »

Une nouvelle usine pour le recyclage de terres rares au Canada | Auto123.com

L’installation de Kingston, qui devrait entrer en service au cours du premier trimestre de 2026, est conçue pour convertir 500 tonnes de matières premières en un produit qui contient des composants essentiels pour les aimants utilisés dans les moteurs de véhicules électriques, les turbines éoliennes et les composantes électroniques pour le grand public.

Les matières premières proviendront d’une installation de Cyclic Materials qui est située en Arizona et d’un réseau de partenaires, a indiqué l’entreprise.

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Cela peut sembler fou, mais la Maserati MC20 fête déjà ses cinq ans cette année. Lancée en septembre 2020, elle pourrait prochainement céder sa place à une descendante.

En effet, Maserati a récemment fait enregistrer le nom MC25 auprès du bureau américain des brevets et marques de commerce, laissant présager un nouveau modèle qui s’inscrit dans la continuité de son actuelle nomenclature. La demande couvre à la fois l’utilisation du nom pour les automobiles et les modèles réduits, ce qui laisse croire que le lancement d’une nouvelle super voiture pourrait être imminent.

Cela dit, aucun indice officiel ne confirme la mise en chantier d’une successeure directe à la MC20 — surtout dans un contexte industriel compliqué pour la marque au trident.

Ventes en chute libre et gamme réduite

Les ventes de Maserati ont plongé de 57 % en 2024, passant de 26 600 à seulement 11 300 unités en un an. Et pour aggraver la situation, le constructeur a mis fin à deux de ses modèles les plus populaires : le Levante et la Ghibli, sans remplacement prévu à court terme.

Maserati pourrait déjà préparer le successeur de la MC20 avec la MC25 | Auto123.com

Des rumeurs sur une possible vente de la marque par Stellantis ont aussi circulé en 2023, mais le groupe a réaffirmé en avril dernier son engagement envers Maserati. Cela dit, l’allocation des ressources reste limitée pour une refonte complète de la MC20.

Une évolution plutôt qu’une révolution ?

Plutôt que de concevoir un nouveau modèle de A à Z, Maserati pourrait choisir de faire évoluer la MC20 vers une version plus affûtée. On pense notamment à la MCXtrema, dévoilée en 2023, une version de piste de 730 chevaux animée par le V6 biturbo Nettuno de 3,0 litres.

Une mise à niveau esthétique, un nouveau nom, des améliorations mécaniques et une mise à jour technologique pourraient suffire pour justifier la nouvelle appellation MC25. Pour l’instant, aucun détail officiel n’a été dévoilé.

Un avenir à surveiller

Maserati navigue en eaux troubles, mais la réservation du nom MC25 indique que la marque ne compte pas abandonner son segment fétiche. Une chose est certaine : les amateurs de super voitures italiennes devront avoir à l’œil sur Modène ces prochains mois.

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