Alors que Donald Trump brandit une nouvelle fois l’arme des tarifs douaniers, notamment une surtaxe de 25 % sur les véhicules légers, les conséquences pour l’industrie automobile canadienne pourraient être moins catastrophiques qu’annoncées — et même présenter certaines opportunités.

Un rappel des mesures

Les États-Unis ont imposé une surtaxe de 25 % sur les véhicules légers importés, s’appliquant à tous les pays, mais avec une nuance : si un véhicule contient plus de 20 % de pièces fabriquées aux États-Unis, sa valeur taxable peut être réduite, ce qui diminue le tarif effectif. De son côté, le Canada a répliqué par une surtaxe équivalente sur les véhicules assemblés aux États-Unis, tout en permettant une déduction fondée sur les contenus canadien et mexicain. Pour les véhicules répondant aux règles de l’ACÉUM, il est possible d’obtenir une réduction allant jusqu’à 15 %.

Le Canada, mieux positionné que l’Europe ou l’Asie

Tous les véhicules canadiens comportent une part significative de pièces américaines. Ainsi, un véhicule fabriqué au Canada avec 50 % de contenu américain ne serait taxé qu’à hauteur de 12,5 % à l’entrée des États-Unis. En comparaison, les véhicules européens, japonais ou coréens, avec peu ou pas de contenu américain, subiraient le plein tarif de 25 %. Les fabricants canadiens de pièces pourraient eux aussi tirer avantage de cette situation, car ils sont souvent mieux intégrés à la chaîne d’approvisionnement nord-américaine que leurs rivaux asiatiques ou européens.

Un programme canadien pour amortir le choc

Le gouvernement canadien prévoit également un programme de remise de droits pour les constructeurs locaux, leur permettant d’éviter la surtaxe sur les véhicules américains importés. Cela garantit que ceux qui fabriquent au Canada ne seront pas pénalisés lors de l’importation de modèles depuis les États-Unis.

Pourquoi imposer une surtaxe pour ensuite la rembourser?

Simple : cela incite les constructeurs à maintenir leurs activités au Canada. S’ils y produisent des véhicules, ils conservent l’accès à des importations américaines exonérées de droits. Si la production cesse, la surtaxe s’applique, assurant un levier incitatif sans impact budgétaire réel.

Les consommateurs canadiens peu affectés

Pour les consommateurs, le choc devrait être limité. Les véhicules canadiens et mexicains restent exempts de droits. Les voitures importées des États-Unis par des constructeurs actifs au Canada bénéficieront de la remise de droits. Seuls quelques modèles américains, non conformes à l’USMCA ou vendus par des marques sans présence industrielle au Canada, seront touchés. Tesla, par exemple, pourrait être pénalisée, n’ayant pas d’usine au Canada. Toutefois, les constructeurs pourraient réorienter leurs importations depuis d’autres pays — une voiture allemande fabriquée en Allemagne, par exemple — pour éviter les surtaxes canadiennes.

Une stratégie gagnante à moyen terme

L’industrie canadienne de l’automobile semble donc sécurisée. Selon les données de Statistique Canada, environ 1,3 million de véhicules ont été produits au Canada en 2023, dont 80 % exportés vers les États-Unis. En contrepartie, environ 960 000 véhicules ont été importés des États-Unis. Grâce au programme de remise, les coûts d’exportation seront compensés par les économies réalisées sur les importations. Le gouvernement promet également un soutien financier au secteur, en partie financé par les revenus générés par les surtaxes sur les véhicules et pièces américaines.

Vers un marché de l’occasion plus accessible

Enfin, la nouvelle surtaxe sur les véhicules usagés exportés vers les États-Unis pourrait réduire cette activité, laissant davantage de voitures d’occasion sur le marché canadien. Cela pourrait aider une partie de la population à se procurer un véhicule plus abordable, dans un contexte où les prix des voitures neuves sont toujours à la hausse.

Avec des renseignements de Driving.ca

Le texte Une lueur d’espoir dans la guerre tarifaire automobile pour le Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Je me demande depuis le début du mandat du président américain pourquoi tout le monde craint Donald Trump et surtout pourquoi les réactions sont si frileuses. Un seul homme contre le reste de la planète ne peut pas faire le poids. Il s’agit pour le reste de la planète de s’organiser et de mettre son orgueil de côté et discuter franchement. Si le reste du monde — disons l’Union européenne, le Japon, la Corée du Sud, le Canada, le Mexique et potentiellement la Chine — décidait de former une alliance stratégique pour contrer les tarifs douaniers de 25 % imposés par Donald Trump sur les véhicules et les pièces automobiles, cela représenterait une réplique commerciale sans précédent dans l’histoire récente de l’automobile. Voici un scénario plausible de ce qui pourrait se produire, les solutions envisagées, et un calendrier réaliste de mise en œuvre provenant de l’OMC (organisation mondiale du commerce) du Peterson Institute for International Economics et de l’union Européenne.

1. Formation d’un front commercial multilatéral

Objectif :

Créer une coalition commerciale coordonnée qui vise à :

  • dénoncer les mesures unilatérales américaines devant l’OMC ;

  • harmoniser les contre-tarifs sur les véhicules et pièces en provenance des États-Unis ;

  • renforcer les chaînes d’approvisionnement alternatives (hors États-Unis).

Acteurs clés :

  • UE, Japon, Corée du Sud, Canada, Mexique : alliés traditionnels dans le secteur auto.

  • Chine, Inde, Brésil (en soutien secondaire ou observateurs).

  • Organisations : OMC, OCDE, G7, G20.

Échéancier :

  • 0-3 mois : sommets d’urgence entre ministres du Commerce pour aligner les intérêts.

  • 3-6 mois : dépôt de plaintes à l’OMC + annonce de contre-mesures concertées.

2. Mise en place de contre-tarifs ciblés

Stratégie :

  • Appliquer des contre-tarifs symétriques ou ciblés sur les exportations américaines, notamment dans les États clés politiquement (ex. Michigan, Ohio, Texas).

  • Viser les secteurs automobiles, mais aussi l’agriculture ou les produits manufacturés.

Résultat visé :

Créer une pression économique et politique intérieure sur l’administration américaine.

Échéancier :

  • 6-12 mois : application graduelle des contre-tarifs (25 % ou plus), avec clauses de suspension si les États-Unis retirent leurs mesures.

3. Renforcement des chaînes d’approvisionnement “non-américain”

Solutions concrètes :

  • Encourager les constructeurs à relocaliser l’assemblage final au Canada, au Mexique ou en Europe de l’Est.

  • Subventionner le transport maritime ou ferroviaire intercontinental.

  • Accélérer les partenariats bilatéraux de production (UE-Japon, Mexique-Corée, etc.).

Échéancier :

  • 12-24 mois : investissements dans de nouvelles installations et logistique.

  • 24-36 mois : montée en cadence de la production hors États-Unis.

4. Signature de nouveaux accords commerciaux bilatéraux

Objectif :

Renforcer les traités de libre-échange pour garantir un accès mutuel et stable aux marchés.

Cibles prioritaires :

  • Accords renforcés UE-Japon, Corée du Sud-Mexique, Canada-UE (renforcement du CETA).

  • Nouveaux accords possibles avec l’Inde, l’Asie du Sud-Est et l’Amérique du Sud.

Échéancier :

  • 12-36 mois : négociations et ratifications.

5. Communication publique et diplomatique

Importance :

  • Maintenir un narratif fort pour justifier les mesures : protection des règles de commerce équitable, défense des emplois et de l’innovation.

Moyens :

  • Campagnes de communication communes via les ambassades, les chambres de commerce, et les constructeurs automobiles.

Scénario à 3 ans – Résumé du calendrier

Phase Délai Actions principales
Phase 1 0-3 mois Coordination diplomatique, sommets, alignement politique
Phase 2 3-6 mois Plainte à l’OMC, annonce des contre-mesures
Phase 3 6-12 mois Mise en œuvre des contre-tarifs, campagnes publiques
Phase 4 12-24 mois Réorganisation des chaînes d’approvisionnement
Phase 5 24-36 mois Ratification d’accords commerciaux alternatifs, déploiement industriel

Conclusion : un bras de fer risqué, mais structurant

Une telle alliance mondiale pourrait affaiblir l’impact économique des tarifs de Trump à moyen terme et encourager une nouvelle architecture du commerce automobile mondial, moins dépendante des États-Unis. Toutefois, cela nécessiterait une coordination politique rare, des investissements massifs et une volonté diplomatique durable.

Niveau de confiance : Élevé, basé sur des précédents historiques comme les contre-mesures lors des guerres commerciales avec l’acier (2002, 2018) et les politiques de relocalisation post-COVID.

Le texte Comment le reste du monde pourrait peinturer Donald Trump dans le coin du mur provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les célèbres marques italiennes Maserati et Alfa Romeo sont au cœur d’une réflexion stratégique majeure chez Stellantis. En raison de leurs performances décevantes et de leur vulnérabilité face aux nouvelles taxes à l’importation de 25 % imposées par l’administration américaine, le groupe automobile pourrait envisager la scission des deux marques, voire la vente de Maserati.

McKinsey mandaté pour trouver une solution

Selon Bloomberg, Stellantis aurait fait appel au cabinet de conseil McKinsey pour évaluer différentes options de redressement. Le président de Stellantis, John Elkann, aurait demandé d’examiner des alliances technologiques avec d’autres constructeurs, en particulier des groupes asiatiques. Bien que certains constructeurs chinois aient manifesté leur intérêt, Elkann aurait exclu une vente à la Chine, selon le PDG de Maserati, Santo Ficili.

Des chiffres qui inquiètent

Les deux marques italiennes traversent une période sombre. En 2024, les ventes d’Alfa Romeo auraient chuté de 10 à 15 %, pour un total estimé à environ 65 000 unités. Maserati fait encore pire : ventes divisées par deux, avec seulement 11 300 unités écoulées, entraînant une perte de 260 millions d’euros (environ 285 millions $ US).

Le plus préoccupant ? De 35 % à 40 % des ventes de Maserati ont lieu aux États-Unis, désormais soumis aux nouveaux tarifs douaniers.

Écusson Alfa Romeo | Auto123.com

Tarifs de Trump : l’étau se resserre

Ni Maserati ni Alfa Romeo ne possèdent d’usines en Amérique du Nord. Résultat : tous leurs modèles sont désormais taxés à 25 % à l’importation, ce qui les rend encore moins attractifs pour les acheteurs nord-américains.

Stellantis n’est pas en meilleure posture : ses ventes en Amérique du Nord ont chuté de 25 % en 2024, et ses profits nets ont dégringolé de 70 %. Le premier trimestre de 2025 a aussi été catastrophique. En réaction, l’entreprise a annoncé 5400 mises à pied temporaires aux États-Unis, au Canada et au Mexique, ainsi que des arrêts de production d’un mois dans plusieurs usines.

L’avenir des marques italiennes incertain

La situation pousse certains à se demander si un constructeur asiatique, peut-être japonais, coréen ou même chinois, ne ferait pas un meilleur travail pour relancer Maserati et Alfa Romeo. Après tout, les promesses de synergie entre les deux marques — à l’image du duo Volkswagen-Audi — ne se sont jamais concrétisées pleinement sous Stellantis.

Une page pourrait se tourner

Face à des pertes financières, des ventes en berne et un contexte géopolitique instable, Stellantis semble prêt à réorganiser en profondeur son portefeuille de marques. Si Maserati venait à être cédée ou repositionnée, ce serait un tournant historique pour une marque fondée en 1914. Quant à Alfa Romeo, son avenir dépendra de sa capacité à rebondir rapidement sur les marchés clés, malgré les vents contraires.

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Le texte Stellantis envisage une scission de Maserati et d’Alfa Romeo provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le bras de fer commercial entre le Canada et les États-Unis s’intensifie, et les grands perdants suite aux contre-tarifs de 25 % imposés par Ottawa seront Ford, General Motors et Stellantis, les trois constructeurs de Détroit. Ces entreprises, qui dépendent fortement des véhicules assemblés aux États-Unis pour alimenter le marché canadien, se retrouvent au cœur du conflit.

Selon la firme Jato Dynamics, la majorité des véhicules vendus par ces trois constructeurs au Canada provient directement de leurs usines américaines. Résultat : ils seront plus exposés que tout autre acteur automobile.

Une surtaxe ajustée selon le contenu nord-américain

Les nouvelles règles canadiennes tiennent compte de la provenance des composants. D’abord, les pièces mexicaines sont exemptées. Ensuite, si un véhicule est composé de 80 % de pièces américaines et de 20 % de contenu canadien ou mexicain, la surtaxe ne s’appliquera que sur la portion américaine. Cela équivaut, dans cet exemple, à une taxe tangible de 20 %.

Toutefois, si le véhicule ne respecte pas les règles de l’accord AEUMC (USMCA), le tarif monte à 25 % sur l’ensemble de la valeur du véhicule.

Des véhicules Ford neufs en chemin vers un concessionnaire | Auto123.com

Une pression croissante sur l’industrie canadienne

Le gouvernement canadien, sous la houlette de Mark Carney, a ouvert la porte à un système de « remise tarifaire » pour les constructeurs qui maintiendront ou développeront leur production locale. Une tentative d’amortir le choc, mais l’incertitude reste grande.

Stellantis a d’ailleurs annoncé la fermeture temporaire de son usine en Ontario cette semaine, citant directement l’incertitude liée aux tarifs douaniers.

Il faut préciser que le premier ministre Carney a déclaré la semaine dernière que toutes les recettes provenant de la perception des contre-tarifs « iront directement à nos ouvriers de l’automobile et aux entreprises concernées par ces droits de douane », afin de ne pas les pénaliser.

Des hausses de prix imminentes pour les consommateurs

Selon Brian Kingston, le PDG de l’Association canadienne des constructeurs de véhicules (qui regroupe GM, Ford et Stellantis), les prix des véhicules devraient grimper entre 6600 $ and 17 000 $ CA dans les prochaines semaines. En cause : les surtaxes, mais aussi la complexité accrue de la traçabilité des composants.

« On demande à l’industrie un degré de désassemblage de la chaîne d’approvisionnement jamais vu auparavant », affirme Kingston. « Les tarifs américains compliquent encore davantage la tâche aux producteurs canadiens. »

Le Chevrolet Colorado, construit au Missouri
Le Chevrolet Colorado, construit au Missouri | Auto123.com

Un secteur en mutation, une dépendance mise à nu

En 2024, 44 % des véhicules légers neufs vendus au Canada provenaient d’usines américaines, rappelle Jato Dynamics. Le pays demeure massivement tributaire du marché américain, tant pour l’importation que pour l’exportation.

Pour Andrew King, associé principal chez le consultant automobile DesRosiers, les récents événements révèlent la fragilité structurelle de ce modèle :

« Malgré la rhétorique délirante et les calculs erronés de Washington, l’époque où le Canada était un exportateur net dans l’automobile est révolue. On découvre aujourd’hui les risques de concentrer 95 % de nos exportations vers un seul pays. »

Vers un réalignement du secteur canadien ?

Entre la guerre commerciale, la pression sur les coûts et les ajustements réglementaires, l’industrie automobile canadienne pourrait être à l’aube d’une reconfiguration majeure de ses priorités industrielles. Et si les constructeurs américains continuent de subir les contrecoups des décisions politiques de Washington, ils pourraient bien revoir leur stratégie nord-américaine plus tôt que prévu.

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Le texte Ottawa riposte aux tarifs de Trump, et ce sont les constructeurs américains qui encaissent provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Quelques 900 moteurs ont été volés de façon systématique et graduelle sur une période de cinq ans d’une usine Kia en Inde.

Il y a beaucoup de nouvelles très sérieuses à travers l’industrie ces dernières semaines avec la guerre commerciale qui a été déclenchée par la Maison-Blanche contre la planète. Détendons un peu l’atmosphère aujourd’hui avec une nouvelle plus insolite, le genre qui nous renverse en raison de son caractère très inhabituel.

Concrètement, on parle d’un vol de 900 moteurs à une usine de Kia située en Inde. Pas le vol de pièces qui peuvent facilement se cacher dans une poche de vêtement, mais bien de moteurs entiers.

Selon ce que rapportent les autorités locales, les moteurs n’ont pas été subtilisés au même moment, lors d’une opération organisée. La publication Economic Times rapporte que le vol s’est déroulé sur une période de cinq ans. Incroyablement, il n’a été découvert que récemment, à la fin du mois de mars, lors d’un examen des comptes et registres comptables de l’entreprise, ce qu’on appelle communément un audit dans le milieu.

Selon ce que raconte la police, le vol semble avoir été le résultat d’une planification coordonné entre certains employés, actuels et anciens, de Kia. « L’enquête préliminaire montre que les moteurs ont été volés de manière progressive et planifiée. Il est certain que des initiés sont impliqués. Nous soupçonnons une connivence entre d’anciens et actuels employés », a déclaré le commissaire de police adjoint de la ville de Penukonda.

Selon ce que croit la police, les malfaiteurs auraient subtilisé des moteurs à l’usine de Kia pour ensuite manipuler les dossiers afin que leur crime ne soit pas visible.

L’usine de Kia en Inde | Auto123.com

L’usine Kia qui a été victime de ce crime inusité est ouverte depuis décembre 2019. Chaque année, entre 300 000 et 400 000 véhicules y sont assemblés. Un porte-parole de la compagnie a déclaré que le vol n’avait eu aucun impact sur la production.

Il semble clair que le suivi n’est peut-être pas à point à l’intérieur de cette usine, car on ne parle pas d’un seul moteur, mais bien de 900 qui ont disparu. Assurément, des correctifs seront apportés.

Ce qui est aussi inusité, c’est qu’on ne sait pas où ont abouti ces moteurs. « Nous avons formé trois équipes spéciales pour enquêter sur cette affaire. Elles se déplacent dans tout le pays pour recueillir des documents essentiels, et l’enquête progresse rapidement », a déclaré le surintendant de la police du district de Sri Sathya Sai, Mr Rathna.

Kia limite ses commentaires pour le moment, laissant le soin à la police de faire son travail.

Logo Kia
Logo Kia | Auto123.com

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Le texte Vol de 900 moteurs à une usine de Kia provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Avec l’imposition des tarifs automobiles par le gouvernement américain de Donald Trump, nous savions que ce n’était qu’une question de temps avant que des répercussions se fassent sentir sur le marché du véhicule d’occasion.

Avec des hausses de prix anticipées entre 3000 $ US et 20 000 $ US par les analystes du milieu, et selon le type de modèle sur le marché du véhicule neuf, il est évident que plusieurs acheteurs vont se tourner vers des véhicules de seconde main.

Eh bien, ce serait commencé. En effet, selon iSeeCars, on a assisté en mars à la première hausse du prix moyen des véhicules d’occasion depuis deux ans. Le groupe s’est basé sur des données concernant des véhicules âgés d’un à cinq ans, et a analysé les prix de plus de 1,4 million de véhicules vendus.

Un concessionnaire d’occasion à Langinsburgh, dans l’état de New York | Auto123.com

On se souviendra qu’après la Covid-19, nous avions assisté à des hausses spectaculaires de ce côté, avec la crise des semi-conducteurs qui avaient rendu les véhicules neufs plus difficiles d’accès, mais aussi plus chers. Cela avait évidemment eu des conséquences sur les prix dans l’occasion.

Selon Karl Brauer, analyste chez ISeeCars, « pendant la pandémie, les prix des véhicules neufs ont grimpé lorsque les usines automobiles ont fermé et que la production n’a pas répondu à la demande. Avec les droits de douane, les prix augmenteront probablement indépendamment de la demande, ce qui entraînera une hausse similaire des prix des véhicules neufs qui pourrait faire grimper les prix des modèles d’occasion. »

Ce qui est intéressant, c’est que l’étude s’intéresse aux fluctuations de prix selon les catégories de modèles :

  • – VUS d’occasion – hausse de 3.5 percent
  • – Camionnettes d’occasion – hausse de 0.9 percent
  • – Véhicules hybrides d’occasion – hausse de 0.7 percent
  • – Voitures et fourgonnettes d’occasion – baisse de 3.2 percent
  • – Véhicules électriques d’occasion – baisse de 10.1 percent

Ce qui va dicter la suite des choses, c’est la façon dont va évoluer le dossier des tarifs. Et si les chiffres de l’analyse d’iSeeCars concernent la situation aux États-Unis, il faut s’attendre à la même chose du côté canadien avec les tarifs de rétorsion qui ont été décrétés par le gouvernement de Mark Carney.

Selon iSeeCars, si les tarifs restent en place, les prix des véhicules d’occasion pourraient grimper de 10 %, soit de 3200 $ US en moyenne.

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Le texte Première hausse moyenne des prix des véhicules d’occasion depuis deux ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Le golfeur Bernhard Langer, qui participe cette année à son dernier Tournoi des Maîtres, a reçu une Mercedes-Benz unique en cadeau.

Le prestigieux Tournoi des Maîtres se déroule ce week-end au club de golf d’Augusta, en Géorgie. Ce tournoi majeur se tient sur le même parcours depuis sa première édition en 1934. Ce ceux qui le remportent sont invités à y participer à vie, tant et aussi longtemps qu’ils le souhaitent.

Certains anciens champions y ont participé au-delà de leur 70e anniversaire, une façon de célébrer l’événement et de donner aux amateurs une occasion de les voir à l’œuvre.

Cette année, un double champion tire sa révérence. L’Allemand Bernhard Langer, qui a hérité du veston vert remis au gagnant en 1985 et en 1993, a annoncé avant la tenue de l’événement qu’il en serait à sa dernière participation.

Pour l’occasion, Mercedes-Benz a décidé à offrir à l’ambassadeur de longue date de la marque un petit cadeau. Peinte en vert, la Classe S totalement unique porte les logos du Masters, notamment aux appuie-tête, ainsi que la signature du golfeur maintenant âgé de 67 ans.

La nouvelle Mercedes Classe S unique donnée au golfeur Bernhard Lamger | Auto123.com
La Mercedes Classe S, appuie-tête
La Mercedes Classe S, appuie-tête | Auto123.com

Mercedes-Benz a expliqué que la voiture a été fabriquée à la main, comme en témoignent ses 2800 coutures brodées. Elle a été réalisée à la prestigieuse usine Manufaktur de la compagnie, à Sindelfingen, en Allemagne.

« Bernhard est une véritable icône du golf, qui fait partie intégrante de la famille Mercedes-Benz depuis près de 40 ans. Alors que nous célébrons son extraordinaire carrière, nous honorons notre lien profond avec une Classe S personnalisée conçue spécialement pour lui. Nous sommes impatients de vivre d’autres grands moments avec lui sur la route qui s’ouvre devant nous. »

– Bettina Fetzer, vice-présidente des communications numériques de Mercedes-Benz.

Bernhard Langer a terminé le premier jour du tournoi avec un score de 74, deux au-dessus de la normale.

La Mercedes Classe S, siège
La Mercedes Classe S, siège | Auto123.com
La Mercedes Classe S, bas de console centrale
La Mercedes Classe S, bas de console centrale | Auto123.com

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Le texte Bernhard Langer hérite d’une Mercedes-Benz pour son dernier Tournoi des Maîtres provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Wayne Gretzky, le plus grand joueur de hockey de tous les temps, n’a pas seulement marqué l’histoire de son sport sur la glace. En 1994, lorsqu’il a battu le record de buts en carrière de la Ligue nationale de hockey (LNH) avec un 802e filet, les Kings de Los Angeles lui ont offert une Rolls-Royce Corniche IV en guise de trophée roulant. Trente ans plus tard, alors qu’Alex Ovechkin vient de le surpasser avec un 895e but (Gretzky en avait marqué d’autres pour atteindre le nombre de 894) la voiture refait surface… et est maintenant mise aux enchères.

Une rareté britannique au pedigree mythique

Cette Rolls-Royce Corniche IV de 1994 n’est pas un cabriolet ordinaire. Produite à raison de seulement 219 exemplaires dans le monde, elle n’affiche que 9107 milles (environ 14 600 km) au compteur. Sous le capot : un V8 de 6,75 litres couplé à une boîte automatique à 4 rapports. Elle arbore une carrosserie noire soulignée de filets rouges « vermilion », un pare-brise teinté, des rétroviseurs chromés et un intérieur ultra-classique : cuir noir, boiseries en noyer, tapis Wilton et ciel de toit gris.

Wayne Gretzky avec sa Rolls-Royce Corniche IV 1994 | Auto123.com

Un moment gravé dans la mémoire du hockey

La voiture a été offerte à Gretzky sur la glace même, une semaine après son exploit contre les Mighty Ducks. Visiblement ému, il avait déclaré ceci :

« Je suis un peu gêné de recevoir une voiture ce soir. C’est impressionnant… mais je vais la prendre ! »

Avec humour, dimanche dernier, il a lancé ceci au propriétaire des Capitals de Washington, après le but historique d’Ovechkin :

« Quand j’ai battu le record, on m’a donné une Rolls-Royce. Tu as du pain sur la planche ! »

La Rolls-Royce Corniche IV 1994, trois quarts arrière
La Rolls-Royce Corniche IV 1994, trois quarts arrière | Auto123.com
La Rolls-Royce Corniche IV 1994, de profil
La Rolls-Royce Corniche IV 1994, de profil | Auto123.com

Historique : de la Californie au Massachusetts … puis retour à Beverly Hills

On ignore combien de temps Gretzky a gardé la voiture, mais en 2016, elle a été vendue à un particulier à Indian Wells, Californie. Elle est ensuite passée entre plusieurs mains avant de retourner en 2024 à la O’Gara Coach Company à Beverly Hills, où elle a bénéficié d’une restauration de 17 000 $ US. Une partie de cette remise à neuf est même accessible via vidéo.

Une enchère sans réserve, un clin d’œil à la modestie de Gretzky

Le véhicule est désormais proposé sans prix de réserve par RM Sotheby’s, avec une estimation à plus de 500 000 $ US. C’est la chance unique de posséder une voiture aussi iconique que son premier propriétaire — et peut-être de la faire passer d’un membre du Temple de la renommée à un autre.

La Rolls-Royce Corniche IV 1994, intérieur
La Rolls-Royce Corniche IV 1994, intérieur | Auto123.com
La Rolls-Royce Corniche IV 1994, avant
La Rolls-Royce Corniche IV 1994, avant | Auto123.com
La Rolls-Royce Corniche IV 1994, arrière
La Rolls-Royce Corniche IV 1994, arrière | Auto123.com

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Le texte La Rolls-Royce décapotable de Wayne Gretzky mise en vente provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Cette année, les visiteurs du Salon international de l’auto de New York auront droit à un programme double en matière d’anniversaires. Le salon et le constructeur de camions poids lourds Mack Trucks célèbrent tous deux 125 ans d’existence, un jalon historique que peu d’entreprises ou d’événements peuvent se vanter d’avoir franchi. Ces deux anniversaires seront naturellement soulignés de moult façons durant ce salon, qui sera présenté au centre de conférences Jacob K. Javits, au cœur de cette métropole, du 18 au 27 avril prochains.

C’est le 8 avril 1900 que les frères John M. (Jack) et Augustus (Gus) Mack fondent la société Mack Brothers à Brooklyn. Après avoir fabriqué des voitures hippomobiles depuis 1893, ils ont décidé de se tourner vers la production de véhicules commerciaux sans chevaux.

Leur premier modèle ne sera toutefois pas un camion, mais une forme primitive de bus à 20 places, qu’on pourrait assimiler aux chars à bancs anciens. Animé par un moteur à 4 cylindres de 40 chevaux, il est baptisé Manhattan. Ce véhicule sera vendu à un service de transport touristique et il sillonnera Prospect Park, à Brooklyn, durant huit ans avant d’être transformé en camion.

Le premier salon de voitures sans chevaux à New York

De son côté, le premier Salon de l’auto de New York est présenté au Madison Square Garden du 3 au 10 novembre 1900. Dans sa parution du 11 novembre, le quotidien New York Tribune reconnaît que ce premier salon a de loin surpassé le salon équestre et le salon de la bicyclette ! Puis, quatre ans plus tard, les frères Mack exposent pour la première fois un Manhattan au salon.

Pour souligner l’importance du jalon historique franchi cette année, le constructeur a choisi d’exposer au salon, non pas un Manhattan, mais plutôt un tracteur routier Mack AB datant de 1925.

Le choix du véhicule n’a rien de fortuit puisque ce modèle AB, d’une part, célèbre lui-même 100 ans cette année et, d’autre part, il représente la première gamme de véhicules Mack destinée à une grande diffusion. Les Mack AB ont d’ailleurs été en production de 1914 à 1936.

On l’a choisi aussi pour côtoyer la plus récente nouveauté du constructeur : le Mack Pioneer, un poids lourd de classe 8. Pour exploiter un peu plus la fibre historique de cette histoire, ce nouveau porte-étendard des tracteurs routiers de la marque a été dévoilé le… 8 avril dernier !

Par ailleurs, le 16 avril, journée d’avant-première pour les médias au salon, Mack profitera d’une conférence de presse pour rappeler ses nombreuses technologies pionnières développées au fil des ans.

Une présence significative pour le salon

Les visiteurs pourront admirer le Mack ancien dès leur arrivée puisqu’il sera exposé dans l’imposant hall d’entrée vitré appelé « palais de cristal ». Il sera parmi de nombreux autres véhicules datant des 125 dernières années, que les organisateurs du salon auront réunis pour souligner l’anniversaire de leur propre événement.

« L’héritage des 125 ans de Mack est légendaire dans l’industrie du camionnage et tous nos employés sont fiers de faire partie de l’une des premières entreprises ayant exposé des véhicules au Salon de l’auto de New York », rappelle Jonathan Randall, président de Mack Trucks Amérique du Nord.

Pour sa part, Mark Schienberg, président du salon, se dit ravi d’accueillir Mack Trucks cette année. « Célébrer un seul anniversaire de 125 ans est un exploit en soi, mais nous avons la chance d’en avoir deux cette année, où l’innovation d’aujourd’hui et l’héritage d’hier se rencontrent. »

Photos : Mack Trucks et Musée historique des camions Mack

Le texte Mack célèbre 125 ans d’histoire au Salon de l’auto de New York, mais pas seul provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Volvo Cars met fin à la vente de sa grande berline S90 fabriquée en Chine aux États-Unis, conséquence directe de la montée des tensions commerciales entre Washington et Pékin. Cette décision survient alors que l’administration Trump a imposé, le 9 avril dernier, un tarif punitif de 125 % sur les véhicules importés de Chine – bien au-delà des 25 % imposés aux voitures venant d’autres pays.

Selon une source proche du dossier, Volvo prévoit d’annuler toutes les commandes américaines de la S90 dès l’an prochain. En 2024, seulement 1 364 unités ont été vendues sur le territoire américain. « C’est un modèle à faible volume pour le marché américain. Plutôt que de composer avec les tarifs, ils préfèrent l’éliminer du catalogue », a confié cette personne sous anonymat.

Une stratégie recentrée sur les modèles à fort volume

Face à cette nouvelle réalité commerciale, Volvo choisit de concentrer ses efforts sur ses modèles les plus populaires aux États-Unis : les VUS XC90, XC60 et XC40. Aucune déclaration officielle n’a été faite par le constructeur à ce sujet. Par ailleurs, l’EX30, un nouveau petit VUS électrique également assemblé en Chine, devrait prochainement voir sa production transférée à Gand, en Belgique, pour contourner les effets des tarifs.

L’usine américaine appelée à la rescousse

La guerre commerciale force Volvo à revoir sa stratégie industrielle. Le constructeur prévoit d’augmenter la cadence de production dans son usine sous-utilisée de Ridgeville, en Caroline du Sud, qui peut produire jusqu’à 150 000 véhicules par an.
Dans une note envoyée aux détaillants, Michael Cottone, président de Volvo Cars USA et Canada, a souligné que l’entreprise accélère la production du VUS électrique EX90 pour réduire les coûts et accroître les volumes.

Selon plusieurs experts, il est aussi probable que Volvo ajoute l’assemblage du XC90 à cette usine, un modèle qui partage plusieurs composants avec la défunte berline S60, elle aussi retirée du marché américain l’année dernière.

« Ils auraient dû prendre cette décision dès l’ouverture de l’usine », a déclaré Sam Fiorani, d’AutoForecast Solutions.

Réduction des incitatifs pour les véhicules importés

Outre le retrait de la S90, Volvo entend aussi ajuster sa politique de rabais. Pour atténuer les effets de la hausse des coûts d’importation, le constructeur réduira les incitatifs sur les stocks déjà présents chez les concessionnaires américains ou aux ports avant l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs. Le constructeur n’augmentera pas les prix affichés pour l’instant, mais cherche à préserver ses marges pour les prochaines importations. « La demande est suffisante pour retarder les dépenses promotionnelles », a expliqué une source interne.

Tous ne sont pas convaincus.

« Plusieurs concessionnaires croulent déjà sous des stocks importants. Réduire les promotions va aggraver la situation », a réagi un détaillant.

Avec des renseignements d’Automotive News

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