La Chevrolet Chevette n’est pas la voiture qui a marqué l’histoire pour les bonnes raisons. Elle a servi quantité de propriétaires au mieux de ses compétences, mais ces dernières étaient limitées.

Commercialisée une dizaine d’années, elle a été rapidement oubliée par ceux qui ont eu un modèle, et par tout le reste de l’industrie.

Cependant, comme ça semble être le cas avec tous les véhicules qui ont déjà été mis sur la route, on finit toujours par retrouver des exemplaires en bonne condition, voire des modèles avec très peu de kilomètres au compteur.

C’est ce que l’on a pu voir récemment alors qu’une version 1987 est apparue à un encan du groupe Mecum. Le compteur de la variante en question n’affiche que 48,4 miles, soit 77,9 km. Elle avait été vendue 4995 $ US en 1987. Au Canada, son prix à l’époque était autour de 7000 $.

La Chevrolet Chevette 1987
La Chevrolet Chevette 1987 | Auto123.com

Pour tout amateur de voitures, il est intéressant de voir un tel modèle ressurgir et être offert dans le cadre d’une enchère. Ce qui a renversé tout le monde, c’est le prix de vente, soit 30 000 $ US, avant les frais de 10 % qui ont fait gonfler la facture à 33 000 $ US.

C’est ahurissant, car ce véhicule ne vaudra jamais ce prix ; l’acheteur doit avoir les poches pleines, ou encore avoir eu un exemplaire plus jeune et souhaiter revivre une période de sa vie.

Le hic, c’est qu’on s’attend à trouver un véhicule en parfaite condition à ce prix, mais ce n’est pas tout à fait le cas. La voûte de toit est décollée, le pare-chocs arrière est égratigné et les logos sont quelque peu picotés. Pour le reste, la condition est exceptionnelle, on s’entend.

La Chevrolet Chevette 1987, intérieur
La Chevrolet Chevette 1987, intérieur | Auto123.com
La Chevrolet Chevette 1987, sièges
La Chevrolet Chevette 1987, sièges | Auto123.com

L’équipement de cette Chevette comprenait une radio AM, un allume-cigarette, un plafonnier, ainsi qu’une barre stabilisatrice à l’avant. Une boîte manuelle à quatre rapports est peut-être la chose la plus intéressante sur la liste des caractéristiques.

Ceux qui ont déjà conduit une version à boîte automatique (c’est le cas de l’auteur de ces lignes) savent à quel point l’expérience était pénible.

Et qu’est-ce qui attend cette Chevrolet Chevette ? Il serait étonnant qu’elle se retrouve sur la route, car rapidement, sa valeur, déjà surestimée, va fondre comme neige au soleil. L’acheteur souhaite assurément l’ajouter à sa collection, espérant peut-être voir sa valeur croître au fil des années.

Nous ne parierions pas là-dessus, mais encore, nous n’aurions pas parié sur le fait qu’une Chevette puisse se vendre 30 000 $ US.

La Chevrolet Chevette 1987, moteur
La Chevrolet Chevette 1987, moteur | Auto123.com
La Chevrolet Chevette 1987, écusson Chevrolet
La Chevrolet Chevette 1987, écusson Chevrolet | Auto123.com

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Le texte Quelqu’un a payé 30 000 $ US pour une Chevrolet Chevette 1987 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après des décennies d’absence, Citroën prévoit de faire renaître sa légendaire 2CV, cette fois en version électrique. Selon Autocar, la marque travaille sur un projet visant à moderniser l’iconique « deux-chevaux » en la transformant en une voiture électrique abordable, prête à rivaliser avec des modèles comme la Dacia Spring.

Ce lancement serait prévu pour 2028, marquant ainsi le 80e anniversaire de ce symbole automobile.

Pourquoi maintenant ? Le rôle de la Renault 5 EV

Le succès de la Renault 5 EV, avec son design rétro et son prix attractif, semble avoir incité Stellantis, maison mère de Citroën, à revoir sa stratégie. La Renault 5 a non seulement séduit un large public en France, mais elle a également été couronnée comme Voiture européenne de l’année, surpassant la Citroën e-C3.

Le projet de 2CV électrique, bien qu’à ses débuts, pourrait utiliser la plateforme Stellantis Smart Car, déjà exploitée sur l’e-C3 et d’autres modèles compacts comme la Fiat Grande Punto. Mais cette nouvelle version se démarquera par des éléments de design rappelant son ancêtre : les phares en forme d’yeux d’insecte, une ligne de toit arrondie et peut-être même des roues arrière cachées sous des ailes couvertes.

La Citroën 2CV 1963
La Citroën 2CV 1963 | Auto123.com

La « deux-chevaux » : une histoire d’amour

Entre 1948 et 1990, plus de 3,8 millions de 2CV ont été produites, le modèle devenant un symbole universellement reconnu pour son charme et sa simplicité. Pourtant, contrairement à des produits comme la Mini, la Fiat 500 ou encore la Volkswagen Beetle, la 2CV n’a jamais eu droit à une renaissance rétro au tournant des années 2000.

En 2019, Citroën avait pourtant affirmé qu’un retour de la 2CV n’était pas à l’ordre du jour. Le changement de cap souligne l’importance de rester compétitif face à des rivaux comme Renault, en tirant profit sur la nostalgie et l’accessibilité.

Une version utilitaire pour séduire

En plus de sa version classique, le projet pourrait inclure une déclinaison utilitaire, inspirée de l’ancienne fourgonnette 2CV. Une telle offre viserait à intéresser les professionnels, un segment stratégique où Citroën pourrait se démarquer grâce à un design unique et des coûts opérationnels réduits.

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Le texte Citroën veut réinventer sa 2CV pour l’ère électrique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le gouvernement du Mexique a lancé un projet visant à concevoir et fabriquer des véhicules électriques bon marché baptisés Olinia. La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a affirmé que, si tout va bien, un dévoilement aura lieu durant la 23e Coupe du monde de football de la FIFA, en juillet 2026. Cette compétition sera disputée au Mexique, au Canada et aux États-Unis.

C’est dans le cadre d’une « conférence de presse matinale du peuple » que la présidente a fait cette annonce, le 6 janvier dernier. « Les Mexicains ont de la créativité, de la détermination et des capacités à revendre. C’est pourquoi nous allons produire l’Olinia, de petits véhicules 100 % électriques abordables, conçus par des jeunes et assemblés dans notre pays », a-t-elle déclaré.

Ce projet s’inscrit dans la Stratégie nationale d’industrialisation et de prospérité partagée adoptée par son gouvernement. Cette stratégie a identifié les secteurs de l’automobile et de l’électromobilité, mais aussi ceux des semi-conducteurs et des drones, comme des pôles de développement prioritaires du pays.

Réduire la dépendance aux VÉ chinois

Avec ce projet, l’administration Sheinbaum souhaite favoriser l’électrification des véhicules en permettant aux Mexicains d’accéder à des VÉ plus abordables. On veut aussi développer une chaîne d’approvisionnement robuste au Mexique en renforçant les capacités de fabrication locales afin de réduire la dépendance aux véhicules importés, notamment ceux venant de la Chine.

Ça ne se limite toutefois pas à cela. Grâce à ce projet, on voudrait faire du Mexique un acteur clé de la mobilité future, en tirant parti de l’industrie automobile déjà établie dans ce pays. Le plan s’aligne également sur d’autres initiatives, comme l’accroissement de l’extraction du lithium et le développement de solutions d’énergie renouvelable, bien que les détails sur tout cela n’aient pas encore été entièrement élaborés.

Le développement d’Olinia sera géré par le Secrétariat des Sciences, des Lettres, de la Technologie et de l’Innovation du Mexique, alors que l’Institut polytechnique national (IPN) et l’Institut technologique national du Mexique (TecNM) seront maîtres d’œuvre du développement des véhicules.

Mme Sheinbaum a dit qu’une équipe est déjà à l’œuvre et que son travail est avancé. « À un certain moment, des entreprises privées impliquées depuis longtemps dans la production de moteurs électriques au Mexique seront invitées à se joindre à elle », a-t-elle ajouté.

Nom emprunté à une langue aztèque

Le nom Olinia signifie « mouvement ». Il est emprunté au náhuatl, une langue aztèque. Il désignera une gamme constituée de trois modèles très différents : une minivoiture servant aux déplacements personnels, une citadine plus grande adaptée aux voyages urbains et un fourgon conçu pour les livraisons de proximité selon le concept du « dernier kilomètre ».

Lors de la conférence de presse, le coordinateur du projet, l’ingénieur Roberto Capuano, qui a dirigé le système de transport en commun de Mexico City Metrobús, a affirmé que son objectif consiste à lancer les trois véhicules d’ici six ans. Ils seront conçus et assemblés dans une usine à Puebla, où quatre grands constructeurs sont déjà présents : Volkswagen, Mazda, Kia et Audi.

Le coordinateur a ajouté qu’un budget de 25 millions de pesos (1,7 M$) a été alloué à l’IPN et à TecNM pour 2025, afin de promouvoir ce projet, dont le jeune ingénieur Rafael Garayoa sera le responsable technique.

On ignore toujours à quoi ressembleront ces trois véhicules. Les images projetées durant la conférence de presse (photos ci-haut) montraient des illustrations de synthèse servant seulement à illustrer les propos des différents présentateurs. En revanche, actuellement, le prix de ces véhicules est estimé entre 90 000 et 150 000 pesos (6 300 $ et 10 500 $), selon le modèle.

La… seconde marque mexicaine de VÉ

Olinia ne sera toutefois pas la première marque mexicaine à proposer des VÉ. Cet honneur revient à Zacua. Ce petit fabricant dont les origines remontent à 2017 achète des composants de Chatenet, une entreprise française qui produit de petits VÉ, puis assemble à la main deux jolies citadines appelées MX®2 et MX®3 dans une usine située à… Puebla !

Photos : Gouvernement du Mexique et Zacua

Le texte Le Mexique va fabriquer des VÉ abordables sous la marque Olinia provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

D’après le rapport 2025 de Brand Finance, Toyota domine toujours le classement des marques automobiles les plus précieuses avec une valeur estimée à 86,5 milliards CAD, soit une augmentation de 23 % par rapport à l’année précédente. Mercedes suit au deuxième rang avec 70,8 milliards CAD, malgré une baisse de 11 %, tandis que Hyundai occupe la troisième place. Tesla, autrefois en tête du secteur électrique, chute au quatrième rang avec une valeur estimée à 57,5 milliards CAD, une baisse de 26 %.

Les causes du déclin de Tesla

Selon l’étude, le recul de Tesla s’explique par une gamme de véhicules vieillissante et les controverses entourant son PDG, Elon Musk. Ce dernier polarise l’opinion publique, ce qui influence négativement l’image de la marque. David Haigh, PDG de Brand Finance, explique : « Si vous achetez un véhicule électrique, la personnalité de Musk peut fortement impacter votre perception de Tesla, mais ce n’est qu’un des nombreux facteurs. »

En Europe, l’indice de considération de Tesla (probabilité d’achat) est passé de 21 % à 16 %, se faisant surpasser par Mercedes et le constructeur chinois BYD. Toutefois, aux États-Unis, Tesla conserve une image plus favorable.

Une compétition intense

Le rapport souligne que les marques automobiles sont loin derrière les leaders mondiaux comme Apple (766,3 milliards CAD), Microsoft (615,6 milliards CAD) et Google (551,4 milliards CAD). Toyota, malgré sa première place parmi les constructeurs, se classe seulement 18e au niveau mondial.

Tesla, qui était 9e en 2023, chute désormais à la 36e place. De leur côté, Mercedes et Hyundai gagnent des parts de marché, grâce à une stratégie mieux adaptée aux attentes des consommateurs.

Conclusion

L’évolution du classement des marques automobiles reflète une industrie en transformation. Alors que Toyota consolide son leadership, Tesla doit relever de nombreux défis, notamment le renouvellement de sa gamme et la gestion de la réputation de son PDG, pour regagner sa position.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Toyota est la marque automobile la plus prestigieuse provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Quoi de plus réconfortant l’hiver qu’un bon chocolat chaud, celui qui est à base de vrai chocolat et de lait. Ce que nous offre l’Equinox RS est de la poudre de Cacao avec de l’eau. Ce n’est pas mauvais, mais, il manque quelque chose.

Commençons par les bonnes nouvelles

La version 2025 arrive avec des améliorations notables. Son style extérieur modernisé et son habitacle moderne impressionnent, mais son moteur manque de punch pour justifier l’emblème « RS ». Chevrolet semble avoir fait un pas en avant, mais pas assez pour rivaliser avec les Honda CR-V et Toyota RAV4, dominants dans ce segment.

Conduite et tenue de route

Sous le capot, on retrouve un moteur turbo de 1,5 litre emprunté au modèle précédent, jumelé à une nouvelle boîte automatique à 8 rapports. En conduite quotidienne, la transmission est fluide à faible régime, mais dès qu’on appuie sur l’accélérateur, l’ensemble manque de dynamisme malgré les 175 chevaux annoncés. Le 0-100 km/h se fait en 9,2 secondes, moins rapide que le CR-V actuel. Le moteur est relativement discret, sauf lors des démarrages à froid où il devient bruyant jusqu’au moment où il monte en température. Sur la route, la direction manque de vie et les freinages d’urgence manquent de raffinement. Si l’Equinox offre un comportement docile en usage normal, ses performances en conduite sportive sont loin de ce que son badge RS pourrait suggérer. Vous avez le choix de plusieurs modes de conduite qui s’adapte aux conditions de la route. Notre essai dans une semaine très froide s’est passée en mode neige ou le système passe automatiquement des deux roues motrices en mode normal à 4 roues motrices dans le mode neige.

Motorisation décevante pour un RS

Malgré un gain en fluidité grâce à la nouvelle boîte automatique, le moteur reste bruyant et vibre sous forte accélération. Les dépassements demandent de la planification, surtout sur l’autoroute. Chevrolet aurait pu offrir une motorisation plus puissante pour mieux justifier le positionnement sportif du modèle RS.

Technologie et habitacle : un vrai point fort

L’intérieur présente un écran tactile de 11,3 pouces intégré à un tableau de bord numérique de 11 pouces, avec une interface Google OS fluide et intuitive. Contrairement à la version électrique, Apple CarPlay est disponible. Les sièges arrière chauffants, offerts en option, ajoutent une touche de confort. L’envers de la médaille touche aux matériaux plastiques qui ternissent l’ambiance, bien que des coutures bleues et rouges viennent agrémenter l’ensemble. L’espace intérieur est correct, bien que légèrement inférieur à certains concurrents comme le CR-V. Les options de rangement, comme le plancher plat à l’arrière et les nombreux compartiments, sont bien pensées.

Style extérieur : moderne et élégant

L’Equinox 2025 arbore un design plus affirmé et séduisant, avec des lignes épurées qui lui donnent une allure moderne. La finition RS ajoute une touche sportive avec des accents noirs et des jantes spécifiques, mais ce look n’est pas totalement en phase avec ses performances.

Rapport qualité/prix

Le modèle RS AWD débute à 42 570 $. Notre version d’essai, équipée de plusieurs options (caméra 360°, sièges avant ventilés, rétroviseur caméra), fait grimper le prix.

Une évolution mais pas une révolution

Le Chevrolet Equinox RS AWD 2025 marque une nette amélioration par rapport au modèle précédent surtout au chapitre de la transmission. On se doit aussi d’apprécier le style et la technologie embarquée. Cependant, son manque de dynamisme et de raffinement mécanique l’empêche de se démarquer dans ce segment ultra-compétitif.

Points forts

  • Écran tactile intuitif et performant
  • Nombreux espaces de rangement
  • Bon rapport équipement/prix

Points faibles

  • Motorisation peu raffinée
  • Performances décevantes pour un modèle RS
  • Habitacle perfectible en termes de matériaux

Le texte Chevrolet Equinox RS AWD 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le constructeur Ineos a annoncé à la fin de la semaine dernière que la production de son VUS Grenadier et de sa camionnette Grenadier Quartermaster avait reprise à son usine de Hambach, en France.

Il faut se rappeler que la production avait été arrêtée en raison d’un problème particulier et hors du contrôle de l’entreprise, soit les ennuis du fournisseur de sièges Recaro, qui avait cessé la production de ses unités en juillet dernier en raison de problèmes financiers l’ayant poussé au bord de la faillite.

Heureusement, Recaro a été sauvée grâce à l’intervention du fabricant italien de sièges Proma. Les détails ont été finalisés le mois dernier, ce qui a permis de relancer la production. Conséquemment, Ineos peut faire de même avec ses modèles et les sièges qu’elle souhaite installer à leur bord.

L'Ineos Grenadier, en production
L’Ineos Grenadier, en production | Auto123.com

« C’est un excellent début d’année pour nous, un début d’année dont je suis fermement convaincu qu’il sera le meilleur à ce jour et qu’il s’appuiera sur la croissance de plus de 40 % d’une année à l’autre que nous avons réalisée en 2024. »

– Lynn Calder, cheffe de la direction d’Ineos

Fondé en 2016, ce constructeur fait partie du géant de la chimie Ineos créé en 1998. L’entreprise avait initialement prévu d’ajouter deux VUS additionnels à sa gamme, dont un modèle électrique, ainsi qu’une deuxième usine. Cependant, la firme a annoncé en août dernier que ces projets étaient suspendus, car on souhaitait se concentrer sur de nouvelles variantes du Grenadier et du Grenadier Quartermaster, et sur le développement d’autres marchés.

Lynn Calder a déclaré qu’avec l’ajout récent des marchés de la Chine et du Mexique, Ineos est maintenant présent dans près de 50 pays.

L'Ineos Grenadier Quartermaster, au Salon de Los Angeles 2024
L’Ineos Grenadier Quartermaster, au Salon de Los Angeles 2024 | Auto123.com

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Le texte Reprise de la production du Ineos Grenadier provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada, a déclaré avoir ouvert une enquête concernant 129 222 véhicules Ford en raison de rapports rapportant des collisions reliées à la technologie de conduite semi-autonome mains libres BlueCruise.

Le problème, c’est ce qui a forcé la NHTSA à agir promptement, c’est que deux collisions se sont avérées mortelles. Les modèles impliqués étaient des VUS électriques Mustang Mach-E.

Selon la NHTSA, dans les deux cas, les véhicules roulaient à plus de 120 km/h sur une autoroute, sous des conditions d’éclairage nocturne. Ils sont entrés en collision avec des véhicules qui étaient arrêtés. C’est à ce niveau que le problème se situerait, c’est-à-dire avec la détection des modèles qui sont stationnaires, alors que le véhicule équipé du système BlueCruise roule à vitesse d’autoroute.

La NHTSA va concentrer son analyse là-dessus.

Pour l’instant, Ford n’a pas émis de commentaire face à l’annonce de la NHTSA.

Le système de conduite semi-autonome BlueCruise fonctionne avec un système de surveillance du conducteur basé sur le travail de caméras pour déterminer le niveau d’attention de celui qui est aux commandes du véhicule. Il peut être utilisé sur 97 % des autoroutes américaines et canadiennes sans intersections ni feux de signalisation.

Le Lincoln Nautilus peut être équipé du système BlueCruise
Le Lincoln Nautilus peut être équipé du système BlueCruise | Auto123.com

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Le texte La NHTSA ouvre une enquête sur 129 000 véhicules Ford provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lors de la vente aux enchères du groupe Mecum tenue à Kissimmee, en Floride, une Porsche 917K de 1969 appartenant à Jerry Seinfeld a entraîné une offre astronomique de 25 millions USD.

Pourtant, l’humoriste a refusé, estimant que le prix n’atteignait pas le seuil de réserve qu’il souhaitait. Avec une fortune estimée à 1,1 milliard de dollars, Seinfeld peut se permettre ce luxe, préférant probablement garder ce trésor automobile exceptionnel.

Lors de l'encan Mecum
Lors de l’encan Mecum | Auto123.com

Une Porsche mythique aux multiples facettes

Ce modèle n’est pas une Porsche ordinaire. La 917K, célébrée comme l’une des meilleures voitures de course de tous les temps, a permis à Porsche de remporter sa première victoire aux 24 Heures du Mans en 1970. Avec seulement 65 exemplaires produits, chaque modèle est une pièce de collection rare.

La Porsche 917k 1969, de haut
La Porsche 917k 1969, de haut | Auto123.com

Mais ce châssis 917-022, arborant la célèbre couleur Gulf bleu et orange, dépasse la rareté : il est devenu une icône grâce à son rôle dans le film Le Mans de 1971, avec Steve McQueen. Sous son capot se cache un moteur 12 cylindres à plat de 4,5 litres développant 580 chevaux et un couple de 366 lb-pi, une puissance capable de propulser cette bête de course à des vitesses impressionnantes, même selon les standards actuels.

Une histoire marquée par des célébrités

Avant d’atterrir dans la collection de Seinfeld, cette Porsche a appartenu à plusieurs personnalités connues. Steve McQueen l’a initialement achetée via sa société Solar Productions, espérant participer aux 24 Heures du Mans. Bien qu’il n’ait pas pu réaliser ce rêve, la voiture a brillé dans son film culte.

Par la suite, elle est passée entre les mains de pilotes tels que Reinhold Joest, Brian Redman, et Richard Attwood, qui l’a gardée jusqu’en 2020. Après un bref passage chez le collectionneur Frank Gallogly, elle a rejoint la prestigieuse collection de Jerry Seinfeld, participant à des événements comme le Concours d’élégance de Pebble Beach.

La voiture a été restaurée en août 2024.

Un trésor inestimable

Cette Porsche 917K représente bien plus qu’un véhicule : elle incarne une fusion unique entre les exploits sportifs, la magie hollywoodienne et le prestige automobile.

La Porsche 917k 1969, avant
La Porsche 917k 1969, avant | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, avec la signature d'un ancien propriétaire
La Porsche 917k 1969, avec la signature d’un ancien propriétaire | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, intérieur
La Porsche 917k 1969, intérieur | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, moteur
La Porsche 917k 1969, moteur | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, sur la piste
La Porsche 917k 1969, sur la piste | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, de profil
La Porsche 917k 1969, de profil | Auto123.com
La Porsche 917k 1969, arrière
La Porsche 917k 1969, arrière | Auto123.com

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Le texte La Porsche 917K de Seinfeld : une offre de 25 millions balayée du revers de la main provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le nouveau président des États-Unis n’a pas tardé à imposer sa vision pour l’industrie automobile. Quelques heures après son investiture, Donald Trump a signé une série d’ordres exécutifs annulant les politiques favorisant les véhicules électriques (VÉ), introduites par Joe Biden.

L’un des changements majeurs concerne l’objectif non contraignant de Biden, qui visait à ce que 50 % des nouvelles ventes de véhicules aux États-Unis soient électriques d’ici 2030.

Bien que cet objectif n’ait jamais été une obligation légale, il était soutenu par de nombreux constructeurs automobiles. Trump, quant à lui, s’engage à « promouvoir un véritable choix des consommateurs » en éliminant ce qu’il qualifie de « distorsions du marché imposées par le gouvernement ».

Vers la suppression des subventions et des bornes de recharge

L’administration Trump envisage également d’éliminer les subventions fédérales, notamment le crédit d’impôt de 7500 $ pour l’achat de véhicules électriques. Bien que cet aspect n’ait pas encore été explicitement acté, l’ordre exécutif mentionne une révision des « subventions injustes qui favorisent les véhicules électriques aux dépens d’autres technologies ».

De plus, le président a ordonné l’arrêt immédiat du financement des infrastructures de recharge. Le programme lancé par Biden en 2021, doté de 7,5 milliards de dollars pour établir 500 000 bornes de recharge d’ici 2030, est désormais suspendu.

Des Ford F-150 à essence à l'usine
Des Ford F-150 à essence à l’usine | Auto123.com

Assouplissement des normes d’émissions

Parmi les autres mesures annoncées, Trump prévoit de revenir aux normes d’émissions et de consommation de carburant de 2019. Ce retour en arrière pourrait autoriser environ 25 % d’émissions supplémentaires par mile parcouru par rapport aux limites prévues pour 2025.

Selon le président, ces changements visent à « supprimer les obstacles aux ressources énergétiques domestiques » et à rétablir une concurrence équitable entre les véhicules thermiques et électriques.

Impacts sur l’industrie et les consommateurs

Ces décisions marquent un tournant majeur pour l’industrie automobile. Alors que les constructeurs s’étaient largement engagés dans l’électrification, notamment sous la pression des régulations précédentes, l’abandon des incitatifs pourrait ralentir la transition.

Pour les consommateurs, cela pourrait signifier une baisse des prix des véhicules électriques à court terme, mais une diminution des options abordables pour ceux qui souhaitent adopter cette technologie.

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Le texte Fin du « mandat EV » : Trump change de cap provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’intérêt des Canadiens à l’égard des véhicules de marque Volvo, entre autres ceux qui sont électrifiés, est à la hausse. Voilà ce que nous apprennent les chiffres de ventes publiés par Volvo Car Canada Ltd., ces derniers jours. Cela dit, sans les nombreuses innovations technologiques récentes qui ont rendu attrayants notamment les véhicules électriques (VÉ), y aurait-il autant d’engouement à leur égard s’ils avaient été conçus à l’image du premier VÉ de Volvo ?

Chez Volvo, on l’appelle Elbil, nom qui signifie tout simplement « voiture électrique » dans les langues scandinaves. Ce prototype est né il y a presque cinquante ans dans la mouvance du premier Choc pétrolier, l’époque où certains constructeurs commençaient à admettre une part de responsabilité dans les problèmes affectant notre planète.

Le Suédois Pehr G. Gyllenhammar, alors patron de Volvo, l’avait exprimé éloquemment lors de la Conférence des Nations Unies sur la protection de l’environnement de 1972, en affirmant : « En tant que constructeurs automobiles, nous faisons partie du problème. Nous devons donc faire partie de la solution. »

Une paire de prototypes

Développée en partenariat avec Televerket, une entreprise suédoise de télécommunications, l’Elbil est à l’image de nombreux prototypes et autres VÉ commercialisés à petite échelle de cette époque. Elle a le gabarit d’une citadine et mesure un peu plus de 2 m, comme une Smart Fortwo.

À l’automne 1976, Volvo présente deux prototypes de cette voiturette : un modèle orange à quatre places destiné à la famille et un utilitaire biplace jaune conçu pour la poste suédoise. Pour cette variante, on a même prévu une portière coulissante du côté droit, pour faciliter le travail du postier.

Deux moteurs électriques transmettent 9,5 kW (12,7 ch) aux roues arrière. Cette puissance permet à l’Elbil d’atteindre une vitesse de croisière de 50 km/h et même d’effectuer d’occasionnelles pointes à 70 km/h.

Une douzaine de batteries au plomb de six volts logées dans un tunnel central alimentent les moteurs. Elles ont le désavantage d’être lourdes et pèsent 350 kg, ce qui porte la masse de l’Elbil à près de 1 200 kg, selon Hans Hedberg. Le directeur du département Héritage chez Volvo Cars nous apprend également qu’elles ne procurent guère plus de 50 kilomètres d’autonomie, soit l’équivalent de 2 heures de conduite. De plus, leur recharge nécessite 10 heures.

Le défi, la batterie

Hans Hedberg affirme qu’à l’époque, on reconnaît l’aspect écologique des VÉ, leur fonctionnement silencieux, leur coût d’entretien inférieur et leur durée de vie plus longue. Le défi, cependant, c’est la batterie. Voilà pourquoi le projet Elbil sera sans lendemain.

L’avènement de diverses technologies modernes, notamment la batterie au lithium-ion dont l’usage s’est intensifié à partir des années 90, a donné un nouveau souffle à l’électrification des véhicules. Si bien que les plus récentes nouveautés électriques de Volvo, les utilitaires EX30 et EX90, bénéficient d’une autonomie de 8 à 10 fois plus grande que l’Elbil.

Selon Ressources naturelles Canada, un EX90 2025 pourrait parcourir de 483 à 499 kilomètres dans les meilleures conditions et selon la version, alors que l’autonomie de l’EX30 va de 402 à 420 kilomètres.

Popularité des véhicules électrifiés à la hausse

Ces chiffres contribuent à expliquer l’engouement croissant des Canadiens à l’égard des véhicules électriques, entre autres ceux de Volvo.

Un communiqué publié le 7 janvier par Volvo Car Canada le confirme. Il nous apprend que cette filiale du constructeur suédois a vendu 13 404 véhicules au pays en 2024, ce qui représente une hausse de 4,2 % comparativement à l’année précédente.

Parmi ces véhicules, 6 178 étaient des modèles électrifiés (électriques ou hybrides branchables). C’est 38,2 % de plus que l’année précédente. De plus, de ce nombre, 3 539 avaient une motorisation hybride branchable et 2 639 une motorisation électrique.

Or, dans le cas des véhicules électriques, on observe aussi une augmentation des ventes. Faute d’avoir les chiffres du constructeur pour 2023, si l’on se fie aux chiffres tirés du Programme d’incitatifs pour les véhicules à zéro émission du gouvernement du Canada, Volvo aurait livré 324 VÉ de plus en 2024 qu’en 2023, ce qui représente une augmentation d’environ 13 %.

En somme, grâce à une gamme plus moderne et plus étoffée, et une disponibilité accrue des véhicules, en 2024, les modèles électrifiés représentaient 46,1 % du total des ventes de Volvo au Canada, ce qui constitue une hausse importante pour puisque cette proportion atteignait 35 % en 2023 et 30 % l’année précédente.

Photos : Volvo Cars

Le texte Le premier VÉ de Volvo, l’Elbil, aura bientôt 50 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile