BMW met officiellement fin à l’appellation « Competition » sur ses modèles M, un tournant stratégique dicté par l’évolution de la demande et la volonté de rationaliser la gamme.

D’après Frank van Meel, président de BMW M, plus de 80 % des acheteurs optaient directement pour la version Competition, rendant l’appellation de base inutile. L’ensemble des futures M sera donc positionné, en termes de puissance et d’équipement, au niveau de l’ancienne Competition, et la gamme sera désormais étendue autour de trois déclinaisons : M, CS et CSL.

Mutation logique

Cette évolution reflète une tendance lourde dans l’industrie : la demande se porte systématiquement vers les versions les plus performantes. Chez BMW, cela a mené au constat que la version Competition n’était plus une option, mais le véritable standard recherché par la clientèle.

Ainsi, sur la prochaine génération de modèles, comme la M2 ou la M5 attendue pour 2026, l’offre Competition disparaît au profit d’une seule configuration : la plus musclée.

BMW met fin aux modèles Competition… ou presque | Auto123.com

Pour les puristes et les passionnés, cela signifie que les modèles M d’entrée de gamme héritent du niveau de puissance, de technologie et d’options qui faisaient la renommée des Competition précédentes.

Par ailleurs, la stratégie de BMW permettra d’éviter la confusion liée à la multiplication des versions pour chacun des modèles.

Gamme simplifiée mais puissante

Les modèles M « standard » intégreront désormais la panoplie complète : transmission intégrale xDrive généralisée, puissance accrue (par exemple, 523 chevaux pour la M3 et M4 Competition) et équipements sportifs. Ensuite, le client pourra viser les versions CS (allégées, mais axées piste) et CSL (exclusives et radicales).

Notons que la M3 et la M4 offriront encore une version Competition en 2026, mais seulement à titre temporaire, le temps que la gamme s’harmonise. L’extinction complète du badge s’étendra progressivement à tous les modèles, y compris l’actuelle X5 M Competition.

Les amateurs de performance n’auront plus à choisir entre puissance et accessibilité : la « recette Competition » devient la norme. Il faut cependant prévoir une hausse moyenne des prix pour les voitures de performance, les versions de base n’étant plus offertes.

Reste à voir comment cette stratégie influencera l’image de marque et les tarifs, alors que des rivaux comme Porsche misent sur une multiplicité de versions.

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Stellantis procède au rappel de plus de 340 000 véhicules Jeep hybrides rechargeables en Amérique du Nord en raison d’un risque d’incendie lié à la batterie haute tension.

Selon la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), environ 320 000 véhicules sont concernés aux États-Unis et 20 000 au Canada.

Les Jeep Wrangler 4xe et Grand Cherokee 4xe produits entre 2020 et 2025 font partie du rappel volontaire.

Au Canada, toutefois, les modèles de l’année 2020 ne sont pas concernés, précise Transports Canada dans son avis officiel.

Jeep Grand Cherokee Overland 4xe
Jeep Grand Cherokee Overland 4xe | Auto123.com

Le problème

Le problème viendrait de cellules de batterie susceptibles d’être endommagées au niveau du séparateur interne, ce qui pourrait provoquer une surchauffe et, dans certains cas, un incendie.

La solution

En attendant qu’un correctif soit disponible, Stellantis recommande de ne pas recharger les véhicules et de les stationner à l’extérieur, loin des bâtiments.

Une tuile en plein redressement de Stellantis

Cette campagne de rappel tombe alors que Stellantis tente de relancer ses activités en Amérique du Nord, un marché crucial pour le groupe.

Après plusieurs trimestres difficiles, les livraisons ont commencé à reprendre, notamment grâce à une meilleure gestion des stocks.

Le nouveau PDG, Antonio Filosa, en poste depuis juin, a promis d’investir près de 10 milliards de dollars US aux États-Unis pour stimuler la croissance, après des années de rigueur budgétaire sous son prédécesseur Carlos Tavares.

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Avant de tourner la page vers la prochaine génération « Neue Klasse », BMW Canada rend hommage à un demi-siècle de Série 3 avec une édition spéciale réservée exclusivement à notre marché : la BMW M340i xDrive 50 Jahre Edition.

Seulement 100 exemplaires seront produits, chacun célébrant les 50 ans d’héritage de ce modèle emblématique.

BMW célèbre 50 ans de la Série 3 avec une édition exclusive réservée au Canada | Auto123.com

Six couleurs légendaires pour six générations

Cette édition spéciale se distingue avant tout par sa palette de six teintes exclusives, puisées dans le catalogue BMW Individual et inspirées de chaque génération de la Série 3 : Madeira Red Metallic, Laguna Green Metallic, Avus Blue Metallic, Carbon Black Metallic, Deep Green Metallic et Citrin Black Metallic.

Une façon élégante de rendre hommage aux Série 3, de la E21 originale jusqu’à l’actuelle G20.

Détails exclusifs et équipement complet

Extérieurement, la M340i xDrive 50 Jahre Edition arbore le kit carrosserie M, des jantes forgées de 20 pouces à rayons en Y et des écussons 50 Jahre Édition sur le hayon.

Un échappement M Performance vient ajouter une sonorité plus affirmée au six cylindres en ligne turbo de 3,0 litres.

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À l’intérieur, BMW a misé sur la finesse du cuir Merino BMW Individual, offert en noir ou en blanc. Une plaque commémorative Série 3 50 Jahre Edition trône sur le cache-gobelet, accompagnée de seuils de portières assortis, rappelant l’exclusivité du modèle.

Un moteur inchangé, toujours aussi performant

Sous le capot, pas de changement — et il n’y en a pas besoin. Le 3,0 litres turbo développe toujours 386 chevaux et 398 lb-pi de couple, transmis aux quatre roues par une boîte automatique à huit rapports et le système xDrive à prédominance arrière.

Résultat : un 0 à 100 km/h en 4,3 secondes, soit le même chrono que la M340i régulière, tout juste derrière la redoutable M3.

Une production limitée, un privilège canadien

La production de cette 50 Jahre Édition débute en Allemagne ce mois-ci, et seulement 100 unités prendront la route au Canada.

Une rareté pour les collectionneurs et amateurs de la Série 3, qui symbolise à merveille cinq décennies de succès pour BMW.

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Pour l’édition 2025 du salon SEMA, Ford en met plein la vue avec une version plus performante du Maverick. Baptisée 300T, cette déclinaison est positionnée aux côtés du F-150 Raptor R de plus de 900 chevaux. Chacun à leur bout du spectre de l’offre de camionnettes chez Ford, ces deux modèles sont réunis pour représenter l’audace du constructeur américain

Sema 2025 : Ford en met plein la vue avec un Maverick plus puissant | Auto123.com

Le Maverick 300T : rien de moins que 300 chevaux

Avec ce véhicule, Ford ne fait preuve d’aucune retenue. Non seulement on lui confère un style particulier, mais on accroît également sa puissance. En effet, la puissance du moteur turbocompressé à quatre cylindres de 2,0 litres grimpe à 300 chevaux. Quant au couple, il s’élève à 317 lb-pi. Essentiellement, le turbocompresseur d’origine est remplacé par celui qui accompagne la motorisation EcoBoost de 2,3 litres sous le capot de la Mustang. 

Il faut savoir que cette augmentation de la puissance n’est pas qu’un élément pour jeter de la poudre aux yeux au salon SEMA. En effet, Ford offrira à sa clientèle la possibilité d’opter pour cet ensemble, et ce, même au Canada. Son prix n’a pas été mentionné. Toutefois, l’on sait d’ores et déjà que cet ensemble sera couvert par une garantie de trois ans ou 60 000 km. 

Sema 2025 : Ford en met plein la vue avec un Maverick plus puissant | Auto123.com

Cette modification est compatible avec les Maverick AWD XL, XLT et Lariat. Il est recommandé de cocher l’ensemble 4K afin de profiter du système de refroidissement plus performant. 

« Les propriétaires de Maverick comptent parmi les passionnés et les créateurs les plus enthousiastes que nous ayons, » a déclaré Matt Simpson, directeur exécutif des accessoires et de la personnalisation chez Ford. « Ils nous ont montré des créations incroyables en ligne et lors de rassemblements à travers le pays. Le groupe Maverick 300T leur offre une façon, conçue et soutenue par l’usine, de libérer des performances sérieuses tout en conservant la praticité et l’efficacité qui les ont fait tomber amoureux du Maverick dès le départ. » 

 

Sema 2025 : Ford en met plein la vue avec un Maverick plus puissant | Auto123.com

On remarque aussi que les roues de 20 pouces de la Mustang Mach-E GT lui sont greffées. Elles sont jumelées à des pneus Pirelli P Zero Elect. Le véhicule a été abaissé de 11 mm à l’avant et de 30 mm à l’arrière. Sur le plan stylistique, il marie le gris satiné et les accents de couleur bronze.  

Sema 2025 : Ford en met plein la vue avec un Maverick plus puissant | Auto123.com
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Honda ressuscite la Prelude. Depuis 2001, ce nom évoquait une époque dorée, celle des coupés japonais plus raffinés que musclés. Pour 2026, Honda dépoussière donc l’écusson, mais le fixe sur une voiture très différente. La nouvelle Prelude n’est pas une Civic Type R déguisée. C’est un coupé hybride.

Les nostalgiques du VTEC hurlant à 8000 tours/minute devront ravaler leur salive.

La Prelude, même à son apogée, n’a jamais été une pure bête de piste. Elle était par ailleurs plus proche de la berline Accord à l’époque. La nouvelle génération se rapproche plutôt de la Civic hybride. Le constructeur assume son choix. L’heure est au plaisir de conduire plus responsable.

Sous le capot, on retrouve une motorisation bicéphale essence-électrique. C’est le même groupe que celui de la nouvelle Civic Hybride. Un moteur quatre cylindres de 2 litres à cycle Atkinson. Il travaille de concert avec deux moteurs électriques. La puissance combinée atteint 200 chevaux, et un couple de 232 livres-pied.

Ces chiffres n’impressionneront personne à l’ère des 300 chevaux banalisés. Mais Honda est un motoriste d’exception. Il sait faire plus avec moins. Ce groupe hybride se comporte davantage comme un petit moteur turbo que comme un système axé uniquement sur l’économie d’essence.

Un chrono au 0-100 km/h qui ne décoiffe pas.

Pour envoyer la puissance aux roues motrices, la Prelude utilise une transmission e-CVT, mais elle la déguise avec brio. Le plaisir de conduire est une histoire de sensations, et Honda l’a compris. Le système simule des changements de vitesse grâce à un mode sport appelé Shift S+. Ce mode simule l’équivalent d’une boîte à sept rapports fixes.

La voiture passe ces rapports virtuels à l’accélération et rétrograde même en décélération, imitant une boîte automatique sportive. C’est une simulation, certes, mais l’illusion est bluffante. On n’a jamais la sensation de bande élastique d’une CVT. Le son du moteur est aussi amplifié dans l’habitacle. La Prelude est une illusionniste de grand talent.

Sur la route, le châssis est rigide. La voiture s’inscrit en courbe avec la précision attendue d’une Honda. Elle n’a pas la brutalité d’une Type R, ni même l’engagement mécanique d’une Si. Elle propose autre chose : une conduite dynamique, confortable et efficace.

Côté confort, il faudra attendre un essai plus approfondi pour s’en faire une bonne idée. C’est quand même un coupé 2+2, donc les places arrière sont symboliques. Le dossier de la banquette se rabat en deux sections, ce qui rend le coffre plus volumineux et donc, plus pratique. À l’avant, tout est assez simple. Les sièges sont juste assez moulants, l’ergonomie est bonne. Honda promet CarPlay et Android Auto sans fil, pour simplifier tout ça encore un peu plus.

Pour ceux qui se le  demandent, cette Prelude marque un changement de cap, ou en tout cas, une hésitation. Honda résiste à l’électrification totale en Amérique du Nord. L’aventure du Prologue, conçu avec GM, aura été de courte durée. Honda mise sur ce qu’il fait de mieux : les moteurs.

La marque japonaise croit fermement que l’hybride est la meilleure solution actuelle, un compromis entre plaisir thermique et responsabilité environnementale.

Reste la question du prix. Honda Canada n’a rien confirmé. On sait que la disponibilité sera limitée. Ce coupé devra se positionner logiquement entre la Civic Si, qui termine sa course autour des 38 000 $, et l’Acura Integra, qui frôle les 45 000 $. Un prix de départ autour de 42 000 $ou 43 000$ semble réaliste.

La Prelude ne sera pas une aubaine. Elle s’adresse aux amateurs d’un plaisir de conduire raffiné, technologique et étonnamment frugal. Ce n’est pas la Prelude d’hier. C’est un coupé intelligent pour aujourd’hui. Demain? C’est une autre histoire.

Le texte Un premier essai de la nouvelle Honda Prelude provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les cinéphiles animés d’une égale passion pour l’automobile ont un rendez-vous à ne pas manquer cette semaine. Avec la vente aux enchères Movies and Motorcars présentée par Julien’s Auction et Turner Classic Movies au Musée Petersen de Los Angeles, le 6 novembre, ils auront la chance de rêver ou encore de miser sur une foule de lots uniques et inusités.

Le catalogue de cette vente propose des affiches de films, des véhicules et des accessoires et vêtements ayant servi dans des productions hollywoodiennes à saveur automobile. Certaines sont très connues comme Le Mans (1971), Grand Prix (1966), Tucker (1988), Ford v Ferrari (2019) et Easy Rider (1969). D’autres le sont beaucoup moins. C’est le cas, par exemple, des films The Wild Racers (1968), Thunder in Carolina (1960) et The Devil’s Hairpin (1957).

Une quinzaine de véhicules à deux et quatre roues figurent au catalogue de cette vente. Parmi les motos inscrites, Julien’s offrira notamment l’Excelsior Super X Flat Tracker 1926 de Steve McQueen. Ce modèle rare que lui avait offert Bud Ekins, son cascadeur personnel et ami, au cours des années 70 est évalué à 125 000 $ US. À cela s’ajoute une Husqvarna 250 Cross 1971 que le « roi du cool » aurait utilisé plus d’une fois sur les pistes de hors route. Celle-là vaudrait entre 40 000 $ et 60 000 $ US.

Les amateurs de Paul Newman seront sans doute tentés par la CZ 250 Sidepiper 1970 qu’il a conduite alors qu’il incarnait Hank Stamper dans le film Sometimes a Great Notion de 1971. Elle aussi vaudrait entre 40 000 $ et 60 000 $ US, selon les spécialistes de Julien’s. Ceux qui préfèrent Keanu Reeves miseront plutôt sur la Suzuki GSXS 750 Matte Black Special 2015 qu’on a vu dans la scène d’ouverture de John Wick: Chapter 2. Plus récente et plus abordable, sa valeur est estimée entre 8 000 $ et 10 000 $ US.

Parmi les automobiles offertes, la superbe Jaguar Type E 2+2 1969 ayant appartenu à l’acteur Jack Lemmon suscite un intérêt évident. Son odomètre affiche moins 71 500 mi (moins de 115 000 km) et elle vaudrait entre 40 000 $ et 60 000 $ US. Une Chevrolet Fleetmaster 1948 décapotable, à laquelle on attribue une valeur égale, a servi à Jack Nicholson dans le film policier The Two Jakes de 1980, où il incarnait le mystérieux détective privé J. J. Gittes, dit Jake.

Enfin, mentionnons qu’une Chevrolet Corvette Stingray 327 1967 décapotable affichant 63 874 mi (102 792 km) pourrait s’envoler pour une valeur située entre 80 000 $ et 100 000 $ US, estime l’encanteur, et ce malgré son état « correct », sans plus, et le fait qu’elle ait servi à deux films qui sont passés loin sous le radar : le film d’horreur Cassidy Way de 2016 et la comédie romantique Palm Swings sortie l’année suivante.

En fin de compte, qu’on soit acheteur ou non, tous les lots offerts dans le cadre de cette vente constituent autant de jalons plus ou moins marquants de l’histoire du cinéma et de l’automobile. Soulignons, enfin, que les acheteurs peuvent y participer en personne, mais aussi par le biais du site internet de l’encanteur : juliensauctions.com.

Photos : Julien’s Auction

Le texte À Los Angeles cette semaine : un encan pour les cinéphiles passionnés d’autos provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Il se passe de quoi à faible altitude, ou en tout cas à une altitude moins élevée que les fusées de Honda et de SpaceX, et c’est en train de se passer un peu partout dans le monde : les opérateurs de taxis-drones volants continuent de développer leur technologie, et il y en a au moins une qui s’en vient probablement en 2028… qui se trouve au Japon.

Il s’agit du projet de taxi-drone de la société Skydrive, qui prévoit lancer dès 2028 un service de navettes volantes électriques qui pourra transporter sur une courte distance un ou deux passagers par voyage, à partir du centre-ville de Tokyo.

L’appareil qu’on a d’ailleurs presque pu essayer au Salon de la mobilité de Tokyo est un véhicule électrique à décollage vertical (« eVTOL », dans le jargon) conçu pour accueillir un pilote, en plus de ses deux passagers. Sa vitesse de pointe est de 100 km/h, et son autonomie est de 40 km. Ses 12 hélices assurent un vol doux et sûr. Le constructeur pense qu’un tel véhicule pourrait assurer à faible coût la navette entre des lieux précis, comme par exemple, l’aéroport et le centre-ville de Tokyo.

Ça fait des années qu’on en parle, de ces projets de taxis-drones électriques, et ça commence à se préciser. Il y a d’autres entreprises que Skydrive qui ont les mêmes ambitions. Par exemple, la société Joby, qui est généreusement appuyée par Toyota, prévoit mettre en service ses propres drones à Dubaï. La technologie est en train d’être certifiée par les Émirats arabes unis, et même si ça prend plus de temps que prévu, on a toujours espoir de lancer ça dans les airs là-bas quelque part autour de 2027.

Toyota n’est pas le seul constructeur d’automobiles à s’intéresser aux drones électriques. Hyundai a un prototype dans ses cartons, tout comme Honda, qui pense aussi lancer son propre service un jour.

Et plus récemment, soit en septembre dernier, GE Aviation, qui n’est quand même pas une startup née de la dernière neige, a annoncé un investissement de 300 millions $US dans les appareils électriques à décollage vertical de la société Beta Technologies.

La promesse de tout ce beau monde-là est la même : aider les gens qui en ont les moyens à contourner les bouchons de circulation, et par ricochet, aider à décongestionner les autoroutes autour des grandes villes.

On s’en reparle en 2028.

Le texte Les taxis-drones volants s’en viennent (encore!) provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

C’est au CES de janvier dernier que j’ai vu le grand patron de Honda sur scène avec, derrière lui, une image d’une fusée. Le dirigeant japonais faisait un clin d’œil à Elon Musk et à SpaceX en disant que son constructeur était capable, lui aussi, de lancer des fusées réutilisables pour mettre en orbite des petits satellites.

Nous sommes allés au Japon la semaine dernière pour voir de quoi il en retourne. Disons que Toshihiro Mibe n’est pas aussi mégalomane que Musk…

En fait, après avoir fait lever les attentes ces derniers mois, Honda est demeuré très terre-à-terre quand il est venu le temps de présenter ses ambitions dans le secteur aérospatial. On fait seulement dire que pour une entreprise de mobilité qui a déjà des bateaux sur l’eau, des autos sur la terre et des avions dans les airs, une fusée prête pour l’exploration spatiale était essentiellement la suite logique…

Il n’y a pas de projet de déployer un réseau de satellites comparable à Starlink, ni même de partir dans une direction complètement farfelue, comme l’établissement d’une colonie humaine sur Mars.

À date, ce que Honda a fait de concret, c’est qu’on a fabriqué un prototype d’une fusée de 6 mètres de haut qui est capable de décoller, de se stabiliser une fois dans les airs, puis de revenir au sol et d’atterrir dans un rayon de quelques centimètres seulement autour de son point de départ. C’est un petit exploit technique, mais ce n’est qu’un morceau du puzzle qui rend SpaceX si exceptionnelle.

D’ailleurs, pour le moment, Honda dit n’avoir aucun plan de commercialiser sa fusée. Sa direction espère avoir un projet final d’ici 2029, mais n’a pas de stratégie claire de mise en opération. C’est peut-être un appel du pied pour attirer les agences gouvernementales intéressées à s’envoler éventuellement vers la Lune, puisque Honda a aussi ce projet-là, éventuellement.

La fusée, en fait, est le premier de trois projets que Honda veut développer. Le second projet est de développer un robot humanoïde qui pourrait être contrôlé à distance par un humain. Ça permettrait d’effectuer des tâches dans des environnements hostiles comme la surface de la Lune.

Le troisième projet est de créer une solution de production d’eau, d’hydrogène, d’oxygène à partir de l’énergie solaire. L’idée, là encore, serait de créer un système pour assurer la vie humaine sur la Lune.

Bref, si Honda est pas mal dans la Lune ces jours-ci, c’est normal. Mais ça ne veut pas dire que la marque japonaise est endormie…

Le texte La fusée Honda va-t-elle faire dérailler SpaceX? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nissan a surpris tout le monde au Salon de la mobilité du Japon 2025 (Japan Mobility Show) en dévoilant trois nouveautés pour son marché intérieur, dont la version rafraîchie du Nissan Ariya 2026.

Un VUS électrique qui traverse l’océan — mais pas la frontière

Si ce multisegment électrique restera disponible au Japon et fera son entrée au Canada, il disparaîtra du marché américain. Une décision qui en dit long sur les stratégies commerciales de la marque dans un contexte de tensions tarifaires.

Un porte-parole de Nissan Canada a confirmé à AutoHebdo que cette décision « concerne exclusivement le marché américain » et que le Nissan Ariya continuera d’être vendu au Canada, aux côtés du tout nouveau Nissan LEAF 2026.

Les tarifs américains changent la donne

Selon plusieurs analystes, la raison principale du retrait du modèle aux États-Unis serait liée aux tarifs de 15 % imposés par Washington sur les véhicules importés du Japon depuis le mois d’août.

Or, grâce à l’accord de Partenariat transpacifique entre le Japon et le Canada, ces droits de douane ne s’appliquent pas ici. Résultat : l’Ariya poursuit sa carrière au nord du 49e parallèle, alors qu’il quitte discrètement les salles d’exposition américaines.

Nissan Ariya 2026, avant
Nissan Ariya 2026, avant | Auto123.com

Un Ariya revu et corrigé pour 2026

L’Ariya 2026 arbore plusieurs améliorations visuelles et technologiques : un design extérieur légèrement remanié pour plus de raffinement, un système multimédia propulsé par Google, une fonction Vehicle-to-Load (V2L) permettant d’alimenter des appareils externes et des améliorations de suspension pour un confort accru.

Le constructeur affirme que ces changements visent à mieux intégrer l’Ariya dans sa vision de la mobilité intelligente, en mettant l’accent sur la gestion de l’énergie et la réduction de la dépendance au réseau électrique.

La version Nismo restera en Europe

En 2024, Nissan avait célébré les 40 ans de Nismo avec une version haute performance de l’Ariya destinée au marché européen. Doté d’un système e-4ORCE recalibré, de pneus à forte adhérence et d’une réponse moteur plus linéaire, ce modèle n’est toutefois pas prévu pour l’Amérique du Nord.

Nissan Ariya 2026, trois quarts avant
Nissan Ariya 2026, trois quarts avant | Auto123.com

Les Canadiens devront donc se contenter de la version régulière de l’Ariya 2026, mais pourront au moins se réjouir de pouvoir encore s’en procurer un — ce qui ne sera pas le cas de leurs voisins américains.

Trois autres nouveautés à venir

L’Ariya n’est qu’une des six nouveautés récentes de Nissan. Le constructeur japonais a également dévoilé à Tokyo :

  • •    le Nissan Elgrand (une minifourgonnette haut de gamme)
  • •    le Patrol (un VUS tout-terrain modernisé)
  • •    la Kei car Roox et la Skyline 2026 restylée

Cette offensive de produits montre que Nissan mise sur la diversification régionale pour s’adapter aux réalités commerciales et réglementaires de chaque marché.

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Le texte Le Nissan Ariya 2026 retiré des États-Unis, mais confirmé pour le Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

C’est une histoire que peu d’entreprises aimeraient raconter : Lion Électrique, le fabricant québécois d’autobus scolaires électriques, a décidé d’annuler les garanties de plusieurs centaines d’autobus vendus aux États-Unis.

Des districts scolaires laissés à eux-mêmes

Cette décision, survenue après la dissolution de l’entreprise cet été, laisse de nombreux districts scolaires américains avec des véhicules défectueux, sans soutien technique et sans possibilité de remboursement.

Les nouveaux propriétaires de Lion, le Groupe MACH, une société immobilière basée au Québec, ont pris cette mesure radicale pour réduire les coûts. Pendant ce temps, l’entreprise — désormais rebaptisée Lion Bus — continue d’accepter des commandes et de générer des revenus au Canada.

Des problèmes de sécurité jusque dans les écoles québécoises

La crise ne se limite plus au sud de la frontière. Selon CBC et School Transportation News, le ministère de l’Éducation du Québec a ordonné le retrait immédiat de plusieurs modèles d’autobus Lion des routes après deux incendies impliquant des autobus LionC électriques, survenus à Montréal le 9 septembre dernier. Les modèles Lion360 à moteur diesel — produits avant le virage 100 % électrique de 2017 — sont également visés.

Lion a publié un bulletin d’inspection exigeant une réparation de quatre heures pour corriger « certaines anomalies potentielles dans un sous-composant du système de climatisation (HVAC) ».

Les consignes imposent :

  • •    L’inspection obligatoire de connexions électriques à basse tension
  • •    Le remplacement de connecteurs et de fusibles
  • •    L’ajout d’un fusible de sécurité supplémentaire dans le panneau de contrôle HVAC

Ces correctifs concernent tous les autobus Lion360 et les générations 1 à 3 du LionC.

Des districts américains pris au piège

Aux États-Unis, la situation tourne à la catastrophe. Selon Deloitte Restructuring, responsable de la liquidation, toutes les garanties Lion vendues hors du Québec sont désormais nulles. Résultat : des dizaines de districts scolaires se retrouvent avec des véhicules inutilisables et invendables.

Le district scolaire de Herscher, en Illinois, a dû payer de sa poche pour maintenir une partie de sa flotte. « Six de nos 25 autobus électriques Lion nécessitent des réparations », explique le surintendant Richard Decman. Même son de cloche aux Winthrop Public Schools : « Nos quatre autobus Lion sont stationnés. Deux nécessitent des réparations trop coûteuses et les autres tombent en panne après quelques semaines », déplore Coleen Souza, directrice intérimaire du transport.

Un autobus LionC
Un autobus LionC | Auto123.com

Au Maine, le district scolaire de Yarmouth confirme que ses deux autobus Lion n’ont presque jamais fonctionné correctement depuis 2023. « Chaque fois qu’un technicien intervient, les codes d’erreur reviennent dès son départ », témoigne le surintendant Andrew Dolloff. Aucun autobus électrique Lion n’a roulé pendant l’année scolaire 2024-2025.

Groupe MACH sous les projecteurs

Le Groupe MACH, déjà actionnaire de Lion depuis 2023 à hauteur de 90 millions de dollars (aux côtés de la Fondation Mirella & Lino Saputo), est aujourd’hui pointé du doigt pour son manque de transparence. Bien que la décision d’annuler les garanties ait été prise par Deloitte dans le cadre du processus de faillite, MACH n’a toujours pas annoncé son intention d’honorer ces engagements envers les clients.

Entre la perte de confiance des districts scolaires américains et les préoccupations croissantes autour de la sécurité des autobus Lion au Québec, le constructeur québécois traverse la période la plus critique de son histoire.

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Le texte Lion Électrique annule des garanties aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile