Le constructeur automobile allemand Audi envisage une réduction significative de ses effectifs, avec plusieurs milliers d’emplois menacés dans les fonctions hors production, selon un magazine économique allemand.

Des suppressions d’emplois dans les fonctions indirectes

D’après le Manager Magazin, Audi projette de réduire environ 15 % de ses postes indirects, principalement dans le secteur du développement. Ce plan pourrait toucher plus de 2 000 emplois dans cette seule catégorie. En Allemagne, ce sont près de 4 500 postes indirects qui seraient en jeu, dans un effort pour diminuer les coûts et restructurer ses activités.

Des négociations en cours, mais aucune précision sur le nombre

Audi a confirmé à Reuters que des négociations étaient en cours avec les représentants des travailleurs, sans toutefois révéler l’ampleur exacte des suppressions d’emplois envisagées. L’entreprise reste donc discrète quant aux chiffres précis, mais les pourparlers actuels montrent un potentiel de réductions substantielles.

Une baisse de profits liée à la fermeture probable de l’usine de Bruxelles

La situation financière d’Audi a subi un net recul au troisième trimestre, en partie à cause des coûts élevés associés à la probable fermeture de son usine de Bruxelles, qui emploie environ 3 000 personnes. Ce site, dédié à la production du Q8 E-tron, souffre d’une faible demande pour ce modèle, ce qui pousse Audi à envisager la fermeture de cette installation.

Volkswagen envisage de fermer trois usines en Allemagne

Audi, filiale du groupe Volkswagen, pourrait ne pas être la seule touchée. Volkswagen envisagerait également la fermeture de trois usines en Allemagne pour réduire les coûts dans le cadre de son plan de restructuration à long terme.

Avec des renseignements D’automotive News Europe

Le texte Audi prévoit la suppression de 2 000 emplois direct en Europe provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mazda surprend avec l’annonce de son prochain moteur thermique, le Skyactiv-Z, prévu pour 2027. En pleine transition vers l’électrification, le constructeur japonais continue d’améliorer ses moteurs à essence pour offrir un meilleur rendement énergétique tout en restant fidèle à la passion de conduite.

Mazda : l’art de l’innovation dans les moteurs thermiques

Alors que Mazda a longtemps été admirée pour son approche innovante des moteurs thermiques, notamment avec le Skyactiv-X lancé en 2019, le constructeur a décidé de pousser encore plus loin sa recherche en efficacité énergétique. Le Skyactiv-X, qui combinait l’allumage par compression, propre aux moteurs diesel, avec des bougies d’allumage, était une prouesse technique marquante dans l’industrie.

Cependant, malgré ses performances et son originalité, ce moteur sera bientôt remplacé par le Skyactiv-Z, un quatre-cylindres plus sophistiqué tirant des enseignements des récents moteurs six-cylindres en ligne de Mazda.

Une combustion super pauvre pour des émissions réduites

Le Skyactiv-Z adoptera une technologie de combustion innovante, appelée lambda one, qui optimise l’efficacité thermique. Selon Mazda, cette méthode “permet une combustion super pauvre sur une plage de régimes étendue, de bas en haut régime, offrant ainsi une performance environnementale et de conduite exceptionnelle”. En d’autres termes, ce moteur brûlera le carburant de manière plus propre sur toute la plage de régime, un atout majeur pour réduire les émissions tout en conservant le plaisir de conduire.

Mazda vise les normes LEV4/Tier 4 aux États-Unis, un indicateur de son engagement envers une réduction significative des émissions.

L’héritage des moteurs Skyactiv et l’avenir de Mazda

Le Skyactiv-G, plateforme phare pour les moteurs à haute compression de Mazda, sera lui aussi remplacé par le Skyactiv-Z. Cependant, bien que le Skyactiv-G ait rempli son rôle en termes de rendement énergétique, il n’a jamais suscité la fascination technique que le Skyactiv-X a inspirée. Le Skyactiv-Z, lui, pourrait bien devenir le nouveau modèle d’innovation thermique de Mazda. Mazda prouve ainsi qu’il reste déterminé à offrir des moteurs thermiques aussi longtemps que la législation mondiale le permettra. Tandis que la plupart des constructeurs abandonnent les moteurs thermiques au profit de l’électrique, Mazda continue de miser sur des solutions pour des conducteurs passionnés par l’expérience de conduite.

Avec des renseignements de The Drive

Le texte Mazda annonce le développement d’un nouveau moteur à essence provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

En pleine transition vers l’électrique, General Motors (GM) annonce la fin de la production du Cadillac XT4 SUV à essence dès janvier. L’usine de Fairfax, au Kansas, sera entièrement dédiée à la fabrication des futurs Chevrolet Bolt EV, marquant un tournant stratégique pour le constructeur de Detroit.

Un investissement de 390 millions pour les Chevrolet Bolt EV

GM investit massivement pour transformer son usine du Kansas, allouant 390 millions de dollars pour l’assemblage de la nouvelle génération de Chevrolet Bolt EV. Bien que la production du Chevrolet Malibu y prenne également fin ce mois-ci, GM prévoyait initialement de produire les modèles Bolt et XT4 sur la même ligne d’assemblage dès 2025. Cependant, le constructeur a décidé de réserver cette ligne exclusivement aux véhicules électriques.

Cadillac XT4 : une production stoppée dans un contexte de ventes en baisse

La décision de GM survient alors que les ventes du Cadillac XT4 ont baissé de 12 % cette année, avec 17 807 unités vendues. Ce modèle, pourtant populaire à ses débuts, n’a pas échappé à la réorientation stratégique de GM vers une gamme plus verte.

Impact sur l’emploi à l’usine de Fairfax

Cette réorganisation n’est pas sans conséquence pour les travailleurs de Fairfax. GM a annoncé en septembre le licenciement de 1 695 employés. La première phase commence dès le 18 novembre, affectant 686 travailleurs à temps plein et 250 employés temporaires. La seconde phase, prévue pour le 12 janvier, verra le départ de 759 employés supplémentaires. GM prévoit de réintégrer ses employés permanents lorsque la production des Bolt EV reprendra en 2025.

GM : une transition vers le tout électrique

La fin de production du Cadillac XT4 et du Chevrolet Malibu s’inscrit dans une stratégie plus large de GM, qui abandonne progressivement les voitures traditionnelles pour se concentrer sur les SUV et les modèles électriques. Après l’arrêt de la production de la Camaro en fin d’année dernière, le Malibu reste l’unique modèle automobile de la gamme Chevrolet aux États-Unis, avec pour exception la légendaire Corvette.

GM ne cache pas sa vision de l’avenir : l’entreprise mise sur une transition vers des véhicules plus écologiques, confirmant ainsi son engagement en faveur de la mobilité durable.

Le texte GM arrête la production du Cadillac XT4 pour se concentrer sur les véhicules électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche suscite de vives inquiétudes au sein de l’industrie automobile canadienne. Un mandat marqué par des tarifs douaniers élevés et un possible recul sur les politiques d’électrification pourrait perturber une collaboration transfrontalière qui perdure depuis près de 60 ans. Flavio Volpe, président de l’Association des fabricants de pièces d’automobiles (APMA), souligne que l’approche protectionniste de Trump en matière de commerce pourrait mettre en péril des décennies d’intégration entre les États-Unis et le Canada.

Des tarifs américains qui menacent l’économie canadienne

L’imposition par Trump d’une taxe de 10 % sur les importations mondiales pourrait coûter des dizaines de milliards au PIB canadien. Selon une analyse économique de TD, le secteur automobile canadien, qui dépend à 80 % des exportations vers les États-Unis, subirait les effets les plus négatifs. En effet, environ la moitié des véhicules produits au Canada sont construits par des entreprises américaines comme Ford et General Motors. L’impact de ces tarifs pourrait compromettre des milliers d’emplois et l’équilibre des échanges automobiles entre les deux pays.

USMCA : une épée à double tranchant pour l’industrie canadienne

Les négociations de l’accord États-Unis-Mexique-Canada (USMCA) en 2026 pourraient également devenir une épine dans le pied du Canada. Bien que le Canada ait, lors du premier mandat de Trump, réussi à démontrer la complémentarité de ses intérêts avec ceux des États-Unis, les risques d’un second mandat apparaissent plus grands. David Adams, PDG de Global Automakers of Canada, craint une réouverture de l’accord qui pourrait compliquer les relations commerciales canado-américaines et nuire aux entreprises de part et d’autre de la frontière.

Électrification : un chantier compromis ?

Le virage vert du secteur automobile pourrait être ralenti, voire inversé, par Trump et les républicains, qui affichent une hostilité marquée envers les véhicules électriques (VE). Les règles d’émission de l’EPA, qui stimulent la demande pour les VE, pourraient être assouplies, affectant ainsi le marché nord-américain. Cela inquiète les entreprises canadiennes, qui ont investi plus de 50 milliards de dollars dans les VE au cours des dernières années, anticipant une forte demande américaine. Pour Brendan Sweeney, directeur de Trillium Network for Advanced Manufacturing, la relation entre Trump et le PDG de Tesla, Elon Musk, pourrait jouer un rôle déterminant pour influencer les décisions en matière de VE.

Le Canada face à un défi de taille

Alors que les relations commerciales entre le Canada et les États-Unis risquent de se détériorer sous une seconde présidence Trump, les responsables canadiens intensifient leurs efforts pour maintenir une alliance solide. Flavio Volpe souligne que l’industrie automobile canadienne doit démontrer qu’elle est un partenaire incontournable pour les États-Unis, en particulier face à la montée en puissance de la Chine dans le secteur de l’électrification. L’enjeu est de taille : préserver l’avenir de l’automobile canadienne dans un contexte mondial en pleine mutation.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Ln retour de Trump: une menace pour l’automobile canadienne provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Tesla Model S Plaid devient la voiture de police la plus rapide au monde grâce à Unplugged Performance, qui a révélé au SEMA son modèle UP.FIT Plaid Pursuit. Basée sur la Tesla la plus performante, cette voiture révolutionnaire promet de répondre aux exigences de vitesse et de durabilité des forces de l’ordre, le tout en mode zéro émission.

Une performance ultra-rapide pour les missions de police

Conçue pour des interventions de haute performance, cette Model S Plaid adaptée par UP.FIT atteint les 0 à 100 km/h en seulement 2 secondes, une caractéristique impressionnante bien qu’inhabituelle pour un véhicule de police. Équipée pour les patrouilles à grande vitesse, elle sera utilisée par le Los Angeles County Sheriff’s Department dans le cadre de son programme de sensibilisation, illustrant ainsi une adoption significative des véhicules électriques par les services publics.

Des équipements spécialisés pour la police

Pour répondre aux normes spécifiques des véhicules de patrouille, le modèle UP.FIT Plaid Pursuit intègre une série de modifications sur mesure. Un système électrique propriétaire développé pour les Tesla UP.FIT permet d’intégrer des avertisseurs avant et arrière directement dans le pare-brise, sans barre lumineuse sur le toit, garantissant une visibilité améliorée. De plus, des lumières latérales et un pare-chocs avant équipé de sirènes d’urgence complètent l’ensemble, assurant la conformité avec les réglementations de la Californie.

Modifications pour une durabilité et maniabilité accrues

Pour soutenir les exigences des patrouilles, Unplugged Performance a intégré des composants de freinage renforcés et des roues allégées UP Forged, améliorant la maniabilité du véhicule en poursuite. Connu pour ses kits de performance dédiés aux propriétaires de Tesla, UP a mis à profit son expertise pour adapter la Model S Plaid aux besoins spécifiques des forces de l’ordre.

Une alternative zéro émission et économique

Avec ses 345 miles d’autonomie et des performances sans précédent pour un véhicule de patrouille électrique, la UP.FIT Plaid Pursuit offre aux agences de sécurité publique une option puissante et durable. Bien que la Model S Plaid puisse sembler excessive, des options plus économiques comme la Model S Long Range ou la Model Y de patrouille réduisent encore les coûts d’exploitation en supprimant les frais d’essence.

Avec des renseignements d’Electrek

Le texte UP.FIT Plaid Pursuit : la Tesla de police la plus rapide dévoilée au SEMA provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Barcelone, Espagne- Imaginez un hippopotame qui décide de s’inscrire à une course de 400 mètres, tout en portant un survêtement de haute couture. C’est un peu l’effet que fait l’Audi RSQ8 2025 : un mastodonte qui peut vous écraser d’un coup de pédale, mais qui le fait avec une élégance déconcertante. Ce VUS fait partie de cette classe de véhicules que l’on aime en se demandant pourquoi. Sur les routes du Québec, entre nids-de-poule et cônes orange, est-ce qu’un monstre pareil a réellement sa place avec ses roues de 23 pouces ou est-ce simplement une démonstration de muscles qui se cherche une raison d’être?

Une version performance pour en remettre une couche

Il faut voir ce VUS comme un camion qui veut tout faire : être rapide comme des coupés sport, luxueux comme des limousines et assez pratiques pour transporter une équipe de hockey. Est-ce que ça a vraiment du sens pour les routes du Québec? Pas du tout. Avec ses 631 chevaux sous le capot et un prix qui frôle celui d’une maison de campagne, le RSQ8 est une extravagance et rendu là une extravagance de plus ou de moins ne changera rien à la facture. Mais c’est justement là tout l’intérêt. Parce que quand on parle de performance et de luxe, le sens pratique passe au second plan.

Quoi de neuf

Pour 2025, Audi a gardé l’essence même de son RSQ8, mais avec quelques ajustements. Le V8 biturbo de 4,0 litres est toujours là (et on ne s’en plaint pas!), mais il a été retravaillé pour offrir un peu plus de oumph avec 631 chevaux au lieu de 591. Audi a également mis à jour certaines technologies embarquées, y compris un nouveau système d’infodivertissement encore plus réactif et des aides à la conduite améliorées. Le châssis a été légèrement ajusté pour mieux gérer ce poids imposant dans les virages, même si l’idée d’un VUS qui attaque les courbes reste un concept un peu… contradictoire. On s’approche des 657 chevaux du Lamborghini Urus.

Design 8,5/10

Côté design, il faut avouer que l’Audi RSQ8 a de la gueule. Ce n’est pas un VUS qui se cache derrière des courbes douces et subtiles. Non, ici tout est musclé. La calandre béante, les prises d’air agressives et les passages de roues élargis annoncent clairement ses intentions : c’est un char d’assaut. Mais un char d’assaut avec du style, s’il vous plaît! Les jantes de 23 pouces semblent ridiculement grandes sur n’importe quel autre véhicule, mais ici, elles semblent parfaitement à l’échelle et ajoutent une touche de « bad boy » qui lui sied à merveille. Et les prises d’air? Elles sont si énormes qu’on pourrait presque y installer une famille de pigeons sans qu’elles ne gênent le flux d’air. Bref, le RSQ8 ne cherche pas à passer inaperçu. C’est un mastodonte qui, peu importe l’angle, crie « j’arrive, dégagez! »

Intérieur 9/10

À l’intérieur, c’est un autre univers. On vous plonge dans un cocon de luxe absolu. Les cuirs finement cousus, l’Alcantara, les inserts en carbone et en aluminium brossé transforment chaque trajet en une expérience cinq étoiles. Les sièges avant, chauffants et ventilés, vous tiennent bien en place, même si vous décidez toute la cavalerie. À l’arrière, il y a suffisamment de place pour que vos passagers se croient dans une limousine. L’insonorisation est telle qu’on pourrait presque croire que le bruit des cônes de construction et des nids-de-poule disparaît par magie (presque… car la suspension finit par vous rappeler la réalité québécoise), surtout sur des roues de 23 pouces)

Technologie 9/10

Le tableau de bord numérique « Virtual Cockpit » est impressionnant, avec des affichages personnalisables allant de la navigation GPS aux données de performance. L’écran tactile central de 10,1 pouces est aussi réactif que celui de votre dernier téléphone, et le système d’infodivertissement MMI est toujours aussi intuitif. En prime, le système audio Bang & Olufsen brille par sa clarté sonore. Mais ce n’est pas tout : comme bien des modèles Audi, le RSQ8 est aussi équipé de toute une armada de systèmes d’aide à la conduite, dont le régulateur de vitesse adaptatif, l’assistance au maintien de voie et une caméra 360° pour vous aider à stationner en ville.

Motorisation 9/10

Le cœur de la bête, c’est son moteur V8 biturbo de 4,0 litres qui développe maintenant 631 chevaux et 590 lb-pi de couple. Ça, c’est assez pour propulser ce pachyderme de 0 à 100 km/h en seulement 3,6 secondes. Oui, vous avez bien lu, un VUS de plus de deux tonnes peut atteindre des vitesses réservées habituellement aux coupé deux places exotiques. C’est là que le cynisme entre en jeu : sur les routes du Québec, entre les bouchons de circulation et les zones de travaux, il est presque criminel de posséder une telle puissance sans pouvoir en profiter pleinement. Mais la magie du RSQ8, c’est qu’il vous fait sourire, même quand vous roulez à 30 km/h derrière un tracteur de chantier.

Conduite 9/10

Grâce à la suspension pneumatique adaptative, il peut passer du confort d’un tapis volant à la rigidité d’une voiture de sport en un clic. En mode confort, il absorbe relativement bien les imperfections de la route, même si les pires nids-de-poule finiront quand même par se faire sentir. En mode dynamique, il se transfigure, avec une tenue de route qui vous fera douter des lois de la physique pour un véhicule de cette taille. Nous l’avons tester sur circuit et les résultats sont inpressionnants. La direction est précise, et grâce au système de roues arrière directrices, il se manœuvre avec une agilité surprenante. Mais soyons réalistes : peu de gens pousseront cette machine à ses limites sur le chemin du retour de l’épicerie. Nous avons fait une séance de circuit plus que convaincante, mais personne ne va acheter un VUS pour aller des séances de courses sur un circuit routier.

Consommation 7/10

On ne s’attend pas à des miracles de la part d’un V8 aussi puissant. Avec une consommation annoncée à 16 L/100 km en ville (et probablement bien plus en réalité si vous jouez trop souvent avec l’accélérateur), ce n’est pas l’option la plus écologique sur le marché. Mais encore une fois, est-ce que quelqu’un achète un RSQ8 en pensant à la planète? Disons que c’est un compromis : vous ne pourrez pas passer à la station-service sans frémir un peu, mais chaque litre d’essence brûlé vous offrira un plaisir de conduite incomparable.

Conclusion

L’Audi RSQ8 2025 est une démonstration de puissance brute et de luxe raffiné, le tout emballé dans un VUS capable de tout, sauf d’être discret. Sur les routes du Québec, c’est une espèce de paradoxe roulant. D’un côté, il est presque absurde d’avoir autant de puissance pour un réseau routier en éternelle réparation, mais de l’autre, il est difficile de ne pas succomber à son charme imposant et à son raffinement sans pareil. Si vous voulez un VUS qui vous donne l’impression de dominer le monde, le RSQ8 est un choix difficile à battre.

Forces :

  • Puissance colossale et accélérations dignes d’une voiture sport
  • Intérieur luxueux et spacieux
  • Technologie embarquée de pointe
  • Agilité surprenante pour sa taille
  • Capacité à s’adapter aux trajets de tous les jours… ou presque

Faiblesses :

  • Consommation de carburant élevée (préparez le portefeuille)
  • Un prix à la hauteur de la puissance
  • Suspension parfois rude sur les routes en mauvais état

Le texte Audi RSQ8 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le constructeur chinois BYD Auto Co. a décidé de suspendre ses plans d’entrée sur le marché canadien des véhicules électriques, en réponse à un tarif douanier fédéral de 100 % appliqué aux importations de véhicules électriques (VE) en provenance de Chine. Durant l’été, BYD avait multiplié les rencontres avec des concessionnaires canadiens pour envisager un réseau de distribution et engagé des lobbyistes pour travailler avec les gouvernements fédéral et ontarien.

Fin des discussions avec le gouvernement canadien

Le 26 août dernier, le Canada a adopté des tarifs douaniers similaires à ceux des États-Unis, imposant une taxe lourde sur les véhicules chinois. Depuis cette décision, BYD a interrompu ses dialogues avec les autorités canadiennes, mettant ainsi en veille son projet de commercialisation de VE au Canada. Les négociations avec les partenaires potentiels en distribution sont maintenant en pause, selon des sources de l’industrie, bien qu’aucune décision définitive n’ait été prise.

BYD et la capacité à absorber les coûts

Bien que certains modèles phares de BYD, comme l’Atto 3 et le Seal, soient déjà en vente en Europe à des prix compétitifs, le tarif de 100 % imposé au Canada ferait grimper leurs coûts pour les consommateurs canadiens. Selon Lei Xing, analyste spécialisé dans l’industrie automobile chinoise, même si BYD a la capacité de lancer certains modèles malgré la taxe, il reste incertain si les prix resteront attrayants pour les Canadiens.

Une stratégie de production locale à envisager

Malgré les défis, plusieurs analystes estiment que les marques chinoises, dont BYD, poursuivront leurs efforts pour percer le marché nord-américain à long terme. Sam Fiorani, vice-président de la prévision automobile globale chez AutoForecast Solutions, prévoit que ces marques chercheront à imiter le modèle japonais des années 1980 et 1990 en construisant des usines en Amérique du Nord, renforçant ainsi leur part de marché et leur notoriété.

Une option d’importation indirecte?

Face aux restrictions, une option pour BYD pourrait être d’importer ses véhicules à partir de pays tiers pour éviter les tarifs canadiens, actuellement limités aux VE en provenance de Chine. Cependant, le réseau de production de BYD hors de Chine est actuellement conçu pour des marchés régionaux, ce qui limite les alternatives.

Vers des restrictions technologiques

En septembre, le département du Commerce des États-Unis a proposé une interdiction des technologies chinoises pour les véhicules connectés, invoquant des raisons de sécurité nationale. Le Canada envisage des mesures similaires, ce qui pourrait compliquer davantage l’entrée de BYD sur le marché nord-américain. Avec ces défis, l’entrée de BYD au Canada semble remise en question pour le moment, bien que les ambitions du constructeur pour le marché nord-américain demeurent.

Avec des renseignements d’automotive News Canada

Le texte BYD annule son plan d’expansion au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une crise sans précédent

Une semaine après Volkswagen, le PDG de Nissan, Makoto Uchida, a annoncé une série de mesures drastiques pour redresser l’entreprise, affirmant que la situation actuelle est « extrêmement difficile ». À la clé : suppression de 9 000 emplois, réduction de 20 % de la capacité de production mondiale et vente d’une partie des actions détenues dans Mitsubishi Motors.

Une perte financière qui force la main

Lors de la présentation des résultats du dernier trimestre, Uchida a déclaré que Nissan avait subi une perte nette et qu’il allait réduire ses prévisions de ventes et de bénéfices pour l’année. En plus, il a annulé les objectifs précédents, invoquant l’imprévisibilité du marché.

Restructuration de la direction

Guillaume Cartier est promu au poste de chef de la performance pour superviser les ventes et les profits dans les régions d’Europe, d’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Inde et de l’Océanie. Uchida a aussi précisé qu’il allait réduire de moitié sa propre rémunération pour assumer la responsabilité de cette crise.

Objectifs de réduction des coûts

Nissan vise une réduction des coûts fixes de 300 milliards de yens (2,12 milliards de dollars US) et des coûts variables de 100 milliards de yens (703,2 millions de dollars US). La restructuration inclut une diminution du nombre de lignes de production, ce qui, selon le directeur des opérations Hideyuki Sakamoto, augmentera l’efficacité de l’entreprise.

Retrait partiel de Mitsubishi Motors

Nissan vendra près d’un tiers de sa participation de 34 % dans Mitsubishi Motors pour renforcer sa flexibilité financière et dégager des opportunités de croissance.

Résultats en chute libre

La production de Nissan a chuté de 8,3 % au cours du dernier trimestre, avec une baisse des ventes dans des marchés clés comme l’Europe et la Chine. Les incitatifs coûteux offerts aux États-Unis ont contribué à diminuer le bénéfice d’exploitation de l’entreprise, impactant la rentabilité globale.

Nouvelles orientations produits

Nissan accélère le développement de modèles hybrides pour répondre à la demande croissante de véhicules électrifiés. Deux versions hybrides du populaire Rogue sont attendues, dont une hybride rechargeable en partenariat avec Mitsubishi. De plus, Nissan envisage d’éliminer deux modèles de berlines d’ici la fin de la décennie.

Prévisions réduites pour 2025

Pour l’année fiscale en cours, Nissan a revu à la baisse ses prévisions de profit opérationnel et de ventes. Les livraisons mondiales devraient chuter de 1,2 %, atteignant 3,4 millions de véhicules.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Nissan va supprimer 9 000 emplois et réduire sa capacité de production provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Imaginez payer votre stationnement, vos péages et même votre café directement depuis votre voiture, sans avoir à toucher votre téléphone ou votre portefeuille. Selon une enquête de Verra Mobility, ce scénario futuriste est déjà dans l’air du temps pour de nombreux automobilistes.

Sur 2000 conducteurs sondés possédant ou louant un véhicule de 2019 ou plus récent, 51 % trouvent attrayante l’idée de voir leur voiture agir comme un « portefeuille numérique », et 54 % affirment qu’ils activeraient cette fonctionnalité si elle était offerte.

L’ascension des véhicules connectés

L’idée d’un véhicule agissant comme portefeuille numérique s’inscrit dans l’évolution des véhicules connectés. Ces derniers, équipés de connectivité internet et de systèmes multimédias avancés, deviennent de plus en plus courants.

En 2020, 91 % des véhicules neufs vendus étaient connectés, un chiffre en croissance constante. D’ici 2025, on prévoit que plus de 400 millions de véhicules seront connectés dans le monde, contre environ 237 millions en 2021.

Ce que les conducteurs veulent vraiment

Les services de véhicules connectés gagnent du terrain en Amérique, avec 57 % des sondés prêts à payer davantage pour des services améliorés. Beaucoup utilisent déjà des systèmes comme FordPass, Subaru Starlink, et Stellantis UConnect pour démarrer leur modèle à distance, le localiser ou vérifier le niveau de carburant via leur téléphone.

Dans un Lexus RX
Dans un Lexus RX | Auto123.com

Cependant, 70 % des participants préfèrent que ces services soient accessibles directement via le système multimédia de leur véhicule, sans avoir à utiliser leur téléphone.

Cela souligne un intérêt croissant pour des solutions intégrées, comme la fonctionnalité de portefeuille numérique.

Paiements et abonnements intégrés dans le véhicule

La connectivité accrue des véhicules ouvre également la porte à de nouveaux modèles d’affaires pour les constructeurs. Selon l’enquête, 40 % des répondants ont déjà payé ou renouvelé un abonnement via une application du constructeur, et 39 % ont même souscrit à des services directement depuis le système multimédia de leur monture.

Avec des possibilités comme le paiement automatique dans les stationnements ou au service au volant, cette tendance pourrait transformer la façon dont les gens utilisent leur véhicule.

Alors que la technologie des véhicules connectés évolue, les services et fonctionnalités pour les conducteurs se multiplient. Bien que certains soient encore réticents à confier autant de contrôle à leur modèle, l’intérêt pour des véhicules plus intelligents et autonomes est évident. Le portefeuille numérique pourrait bientôt devenir une caractéristique de série des nouvelles générations de véhicules.

Contenu original de auto123.

Le texte Votre voiture comme portefeuille numérique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le 4 novembre, les employeurs des ports en Colombie-Britannique ont annoncé la mise en lock-out des superviseurs syndiqués, suite à un avis de grève émis par leur syndicat. Cette décision a immédiatement interrompu les activités dans plusieurs terminaux de la région, dont certains figurent parmi les plus actifs au Canada.

La British Columbia Marine Employers Association (BCMEA) a déclaré avoir pris la décision difficile de verrouiller l’accès des membres syndicaux, y compris les chefs d’équipe, à partir de 16 h 30 (heure du Pacifique) et ce, jusqu’à nouvel ordre.

Un coup dur pour l’industrie automobile et le commerce international

Cette interruption des activités affecte de nombreux secteurs, y compris l’automobile, le transport de conteneurs, le bois, l’acier et les engrais. Un porte-parole de l’Autorité portuaire de Vancouver Fraser a précisé que les autorités s’efforcent de maintenir le mouvement des marchandises là où cela est possible, bien que les opérations soient lourdement perturbées.

David Adams, PDG de Global Automakers of Canada, représentant les marques automobiles internationales, a exprimé son inquiétude : « Une fois de plus, l’industrie fait face à des perturbations inacceptables sur la côte Ouest. Ce conflit nuit à la fiabilité internationale de nos ports. » Adams souligne l’urgence d’une coopération pour assurer une paix durable dans l’infrastructure de transport du Canada, après des arrêts de travail successifs dans les ports et le rail au cours de l’année.

Mazda Canada et les autres constructeurs touchés

Parmi les constructeurs touchés, Mazda Canada s’attendait à l’arrivée de trois navires chargés de véhicules à Vancouver cette semaine. Amy Fleming, directrice des opérations de Mazda Canada, a expliqué à Automotive News Canada : « Nous espérons que la situation se réglera. Les négociations durent depuis un moment, mais ce type de défi logistique fait partie de notre quotidien. »

Les véhicules Mazda fabriqués aux États-Unis et au Mexique sont acheminés par rail, mais ce blocage demeure une difficulté supplémentaire pour les constructeurs qui doivent rester flexibles pour informer leurs détaillants et clients.

Un impact économique de grande ampleur

Selon le Greater Vancouver Board of Trade, le lock-out perturbe chaque jour un volume de marchandises estimé à 800 millions de dollars canadiens.

Ce blocage survient après qu’une section locale du Syndicat international des débardeurs et magasiniers (ILWU Local 514), représentant environ 730 travailleurs dans les ports de Vancouver et Prince Rupert, ait émis un avis de grève pour le 4 novembre. Bien que le syndicat ait initialement prévu une action limitée, comprenant l’arrêt des heures supplémentaires, les employeurs craignaient une escalade soudaine du mouvement.

Un problème récurrent pour les ports canadiens

Les ports canadiens font face à des arrêts de travail récurrents. Le port de Montréal a lui aussi subi des interruptions ces dernières semaines en raison d’un conflit avec un autre syndicat de travailleurs portuaires.

Le Canada a déjà subi d’importants impacts économiques dus aux conflits de travail. La grève de 13 jours en 2023 des débardeurs de la côte Ouest avait réduit le PIB canadien de 730 à 980 millions de dollars, touchant des expéditions évaluées à 10 milliards de dollars.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Lock-out au port de Vancouver qui affecte l’arrivée de véhicules neufs provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile