En prévision du salon Japan Mobility Show qui se tiendra prochainement, Toyota a laissé entrevoir sa future Corolla. Et il n’en fallait pas plus pour que la machine à rumeurs s’emballe sur Internet.

Après avoir donné un aperçu d’un prototype de supercar ces derniers jours, Toyota fait languir la clientèle fidèle de la voiture compacte japonaise.

Comme on est à même de le constater en jetant un coup d’oeil aux photos diffusées en ligne, cette Corolla Concept n’a rien d’un véhicule hautement futuriste. On a plutôt l’impression d’avoir devant nous une voiture qui serait sur le point d’entrer en production.

Ce qui saute aux yeux, dès le premier coup, c’est le volet sur l’aile avant du côté du conducteur. Il est rare de retrouver le volet du réservoir de carburant à cet endroit. En revanche, il est bien plus courant que soit positionné dans cette portion le volet du port de recharge.

La prochaine Toyota Corolla pourrait être électrique | Auto123.com

L’électrification au menu ?

Ainsi, nous pouvons spéculer et imaginer que la prochaine génération de la Toyota Corolla pourrait offrir une déclinaison qui serait entièrement électrique ou encore hybride rechargeable. Ou peut-être même les deux. Dans un cas comme dans l’autre, il s’agirait d’une bonification de l’offre par rapport au catalogue actuel.

Sur le plan du design, nous remarquons également la présence de lumières reprenant le style de la pixélisation ainsi que des miroirs latéraux tout en finesse.

Précisons que le salon Japan Mobility Show aura lieu du 30 octobre au 9 novembre. Il est prévu que les grandes nouveautés, dont la Corolla Concept, soient dévoilées la veille de l’ouverture.

Retour sur la Toyota Corolla de douzième génération

Toujours disponible, la Corolla de douzième génération est offerte depuis l’année-modèle 2020 dans le cas de la berline. Une déclinaison à hayon est aussi proposée. Le catalogue actuel ne comprend rien de moins que dix versions de la berline Corolla pour 2026. Son PDSF est établi à 24 520 $ (prix estimé du véhicule: 27 815 $).

Les consommateurs ont le choix entre un moteur à essence de 2,0 litres et un moteur de 1,8 litre auquel est jumelée la technologie hybride. En sélectionnant l’hybride, on peut aussi opter pour les quatre roues motrices.

En 2024, la Toyota Corolla a enregistré 7714 ventes au Québec, ce qui la classe au premier rang dans le segment des voitures compactes.

La prochaine Toyota Corolla pourrait être électrique | Auto123.com
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General Motors (GM) a annoncé une charge exceptionnelle de 1,6 milliard de dollars américains pour le troisième trimestre de 2025. Cette somme est nécessaire pour réaligner sa capacité de production et ses opérations manufacturières dans le secteur des véhicules électriques.

La nouvelle, dévoilée aujourd’hui, a provoqué une baisse de 2,4 % du titre de GM dans les transactions précédant l’ouverture des marchés.

Selon le constructeur, cette charge comprend une dépréciation de 1,2 milliard de dollars liée à la réévaluation de ses capacités de production de véhicules électriques, ainsi que 400 millions de dollars associés à des pénalités pour des résiliations de contrats et à des règlements commerciaux.

Le retrait du crédit d’impôt freine la demande

La fin du crédit d’impôt fédéral américain de 7 500 $ pour l’achat de véhicules électriques, survenue à la fin de septembre, devrait ralentir la demande au cours des prochains trimestres.

Dans le Factory Zero de GM
Dans le Factory Zero de GM | Auto123.com

Dans un communiqué, GM a expliqué que les changements récents dans les politiques gouvernementales américaines, notamment la suppression de certaines incitations fiscales pour les consommateurs et la réduction des exigences en matière d’émissions, risquent d’affecter le rythme d’adoption des véhicules électriques.

Une période d’ajustement avant les résultats du troisième trimestre

Le constructeur prévoit de publier ses résultats financiers du troisième trimestre le 21 octobre. Cette charge s’inscrit dans un contexte plus large où GM tente d’adapter sa stratégie d’électrification face à un marché nord-américain qui se stabilise après une phase de croissance rapide.

GM avait précédemment ralenti certains projets de production de véhicules électriques, préférant concentrer ses investissements sur des modèles à plus forte rentabilité et assurer une transition progressive vers l’électrification complète.

Le constructeur a aussi annoncé l’abandon de ses projets de véhicules à hydrogène pour consacrer toutes ses ressources aux modèles électriques.

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Lexus mise sur le luxe, la sophistication et la performance pour se démarquer. La LS, qui en est à ses derniers tours de roue, incarnait cette vision avec panache depuis des années. Mais cette grande berline, symbole du raffinement nippon, s’apprête à tirer sa révérence pour laisser place à un héritage surprenant : un concept de minifourgonnette électrique à six roues qui portera le même nom.

C’est au Salon de la mobilité de Tokyo que Lexus compte dévoiler officiellement ce véhicule radicalement différent. Présentée comme un concept, la nouvelle LS s’annonce comme une révolution technologique, le tout dans un style que Lexus n’a jamais exploré. Oubliez le profil de la grande berline traditionnelle; place à une silhouette imposante, dotée d’une double paire de petites roues à l’arrière et de roues avant surdimensionnées.

Cette configuration unique n’est pas qu’un exercice de style : Lexus, sous l’impulsion de son président Akio Toyoda, affirme que le projet est sérieusement envisagé pour la production, bien que de nombreux défis techniques restent à relever. « Si l’on considère la LS comme un VÉB (véhicule électrique à batterie) avec chauffeur, elle pourrait devenir un nouveau pilier de la marque Lexus dans une configuration totalement inédite », a expliqué le président.

Pour M. Toyoda, l’acronyme LS passe désormais de « Luxury Sedan » à « Luxury Space », ouvrant la voie à une interprétation inédite du prestige automobile japonais.

Lexus réinvente la LS en minifourgonnette à 6 roues! | Auto123.com

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Le gouvernement japonais envisagerait d’acheter des camions Ford F-150 pour ses flottes officielles, une décision inédite visant à respecter les promesses faites dans le cadre d’un accord commercial avec les États-Unis. Oui, vous avez bien lu : le pays qui exporte des Toyota et des Honda aux quatre coins du globe pourrait bientôt faire circuler d’énormes pick-up américains dans les rues étroites de Tokyo. On aura tout vu.

Les promesses de Trump à l’origine du projet

Tout part d’un accord commercial négocié par Donald Trump avec le Japon. L’ex-président américain avait fièrement annoncé que le pays allait désormais importer « le très beau Ford 150 », selon ses propres mots lors d’une entrevue avec CNBC. Trump a présenté le pacte, estimé à 550 milliards de dollars, comme une victoire économique majeure, y compris une réduction des droits de douane américains sur les produits japonais de 27,5 % à 15 %. En retour, le Japon s’est engagé à accroître ses achats de biens américains, notamment dans les secteurs industriel et automobile, et à accepter les véhicules américains certifiés selon les normes de sécurité américaines, sans tests additionnels.

Un symbole plus qu’une solution pratique

Selon le ministère japonais des Finances, le déséquilibre commercial reste frappant : en 2024, le Japon a exporté 1,37 million de véhicules vers les États-Unis, mais n’en a importé que 16 074 de fabrication américaine. L’achat de Ford F-150 viserait donc à corriger symboliquement ce déséquilibre, surtout à l’approche d’une visite de Trump au Japon prévue pour la fin octobre. Mais sur le terrain, la faisabilité est discutable. Le Ford F-150, véhicule le plus vendu en Amérique depuis des décennies, mesure plus de 6 mètres de long et plus de 2 mètres de large — des dimensions totalement inadaptées aux rues, stationnements et garages japonais.

Un geste politique plus qu’un virage automobile

En pratique, le gouvernement japonais pourrait simplement acheter quelques unités de F-150 pour ses ministères ou bases militaires, histoire d’illustrer sa coopération. Il ne s’agirait pas d’un virage massif vers les produits américains, mais d’un geste de bonne volonté envers Washington. Reste à voir si ces mastodontes de l’Amérique routière feront réellement leur apparition dans les stationnements des bureaux de Tokyo — ou s’ils demeureront un symbole politique d’une entente difficile à appliquer.

Avec des renseignements de Reuters

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Mazda Amérique du Nord souligne les dix ans de son programme Retail Evolution, une initiative clé lancée en 2014 pour rehausser l’image de la marque, renforcer la rentabilité des concessionnaires et séduire une nouvelle génération de clients fidèles. Inspirée de la philosophie japonaise omotenashi — l’art d’anticiper les besoins des clients —, cette approche a permis à Mazda de passer du statut de marque axée sur la valeur à celui d’acteur flirtant avec le segment premium.

Moins de concessionnaires, mais plus de ventes

Depuis 2014, Mazda a volontairement réduit son réseau américain, passant de 635 à 545 concessionnaires, afin d’améliorer la rentabilité et la cohérence de la marque. Parmi ceux-ci, 350 établissements ont déjà été modernisés selon les standards du programme Retail Evolution, tandis qu’une quarantaine d’autres sont en construction ou en attente de permis. Cette refonte, représentant un investissement combiné de 2,5 milliards $ US, a transformé les salles d’exposition Mazda en espaces lumineux, ouverts et chaleureux, favorisant le confort et la transparence.

Malgré un réseau plus restreint, Mazda a vu ses ventes américaines bondir de près de 40 % depuis 2014, atteignant un record de 424 382 véhicules en 2024, dont 90 % écoulés par des concessionnaires conformes à la nouvelle image Retail Evolution. La part de marché du constructeur est passée de 1,9 % à 2,6 % durant la même période.

Objectif : 500 000 ventes annuelles d’ici 2030

Malgré un contexte 2025 difficile marqué par de nouveaux tarifs sur les véhicules importés, Mazda prévoit clôturer l’année avec entre 410 000 et 415 000 ventes. L’entreprise prévoit grimper à 450 000 unités dans les prochaines années et atteindre 500 000 ventes annuelles d’ici la fin de la décennie. La fidélité à la marque s’est aussi améliorée : le taux d’acheteurs répétés est passé de 40 % à près de 50 % en dix ans. Mazda vise à dépasser la barre des 50 % au cours des prochaines années, malgré une gamme plus restreinte que celle de plusieurs concurrents.

Les hybrides au cœur de la stratégie d’électrification

Le succès récent de Mazda repose sur une gamme dominée par les multisegments. Alors que le constructeur dépendait autrefois principalement de la Mazda3 et du CX-5, il s’appuie désormais sur les CX-50, CX-70 et CX-90, qui représentent ensemble près de 20 % des ventes. Mazda prévoit de lancer son prochain véhicule électrique en 2027, mais les conditions du marché — notamment la fin du crédit d’impôt fédéral américain de 7 500 $ — devraient stimuler la demande pour les hybrides.

Le CX-50 demeure actuellement le seul modèle hybride de Mazda, utilisant une technologie développée avec Toyota, tandis que les CX-70 et CX-90 offrent des versions hybrides rechargeables. En 2026, un CX-5 de nouvelle génération inaugurera la première motorisation hybride développée à l’interne par Mazda.

Avec des renseignements d’Automotive News

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General Motors (GM) a annoncé une charge exceptionnelle de 1,6 milliard $ US au troisième trimestre 2025 afin de réaligner sa capacité de production et ses opérations manufacturières dans le secteur des véhicules électriques. La nouvelle, dévoilée le 14 octobre, a provoqué une baisse de 2,4 % du titre GM en transactions avant l’ouverture des marchés. Selon le constructeur, cette charge comprend une dépréciation de 1,2 milliard $ US liée à la réévaluation de ses capacités de production électrique, ainsi que 400 millions $ US associés à des pénalités de résiliation de contrats et à des règlements commerciaux.

Le retrait du crédit d’impôt freine la demande

La fin du crédit d’impôt fédéral américain de 7 500 $ pour l’achat de véhicules électriques, survenue à la fin de septembre, devrait ralentir la demande au cours des prochains trimestres. Dans un communiqué, GM a expliqué que les changements récents dans les politiques gouvernementales américaines, notamment la suppression de certaines incitations fiscales pour les consommateurs et la réduction des exigences en matière d’émissions, risquent d’affecter le rythme d’adoption des véhicules électriques.

Une période d’ajustement avant les résultats du troisième trimestre

Le constructeur prévoit publier ses résultats financiers du troisième trimestre le 21 octobre. Cette charge s’inscrit dans un contexte plus large où GM tente d’adapter sa stratégie d’électrification face à un marché nord-américain qui se stabilise après une phase de croissance rapide. GM avait précédemment ralenti certains projets de production de véhicules électriques, préférant concentrer ses investissements sur des modèles à plus forte rentabilité et une transition progressive vers l’électrification complète. GM a aussi annoncé l’abandon de ses projets de véhicules à hydrogène pour consacrer toutes ses énergies au modèles électriques.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte GM encaisse une perte de 1,6 milliard $ US liée au réalignement de sa production de véhicules électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Stellantis a annoncé le 14 octobre un investissement massif de 13 milliards $ US sur quatre ans afin d’augmenter sa capacité de production américaine de 50 %. Ce plan, le plus important en un siècle d’histoire pour la société fondée comme Chrysler Corp., permettra de créer plus de 5 000 emplois manufacturiers répartis entre l’Illinois, l’Ohio, le Michigan et l’Indiana. « Nous partageons évidemment l’objectif du président Trump de créer des emplois américains dans des usines américaines », a affirmé le PDG Antonio Filosa à Automotive News. « Nous croyons fermement en nos employés, nos concessionnaires, nos fournisseurs et au système manufacturier des États-Unis. »

Les grands axes du plan de Stellantis

L’investissement servira à soutenir cinq nouveaux modèles, un moteur quatre cylindres inédit et plusieurs mises à niveau d’usines. Parmi les principaux projets il y a la réouverture de l’usine de Belvidere (Illinois) en 2027, pour y assembler les Jeep Cherokee et Compass, avec environ 3 300 emplois créés, l’assemblage du Ram de taille moyenne transféré à Toledo (Ohio) dès 2028 ; 900 emplois s’y ajouteront. On peut aussi compter sur le lancement d’un nouveau grand VUS à Warren (Michigan) dès 2028, disponible en version essence ou hybride à autonomie prolongée. La prochaine génération du Dodge Durango produite à Detroit (Jefferson Assembly) en 2029, avec un investissement de 130 millions et la production d’un nouveau moteur 4 cylindres fabriqué à Kokomo (Indiana) dès 2026, dans le cadre d’un projet évalué à plus de 100 M$ et la création d’une centaine de postes.

Le syndicat américain UAW applaudit

Le président du syndicat United Auto Workers (UAW), Shawn Fain, s’est félicité de cette annonce. Ce virage intervient après que General Motors ait, en juin, annoncé un plan similaire de 4 G$ US pour renforcer sa production américaine.

Mauvaise nouvelle pour le Canada : le Compass quitte Brampton

Si les États-Unis gagnent des emplois, le Canada en perdra. Stellantis a confirmé qu’elle ne produira plus le Jeep Compass à l’usine de Brampton (Ontario), une décision qui touche directement plusieurs centaines de travailleurs. L’assemblage du modèle sera désormais transféré à Belvidere, en Illinois. Un porte-parole de Stellantis a tenu à minimiser l’impact : « Nous sommes présents au Canada depuis plus de 100 ans et nous continuons d’y investir. Nous ajoutons un troisième quart de travail à Windsor pour soutenir la demande du Chrysler Pacifica et des nouvelles Dodge Charger Scat Pack et R/T. » Mais la présidente du syndicat Unifor, Lana Payne, dénonce un affront direct : « Les emplois automobiles canadiens sont sacrifiés sur l’autel de Trump. Les gouvernements ne peuvent pas rester les bras croisés pendant que nos emplois traversent la frontière. »

Une stratégie axée sur la croissance américaine

Depuis son entrée en poste en juin, Antonio Filosa a donné comme priorité de renforcer la position de Stellantis aux États-Unis, où les ventes et profits avaient décliné. « Pour croître dans un marché aussi compétitif, il faut les bons produits, les bonnes marques et les bons groupes motopropulseurs », a-t-il insisté. Selon le constructeur, ces annonces s’ajoutent à une cadence régulière de 19 modèles rafraîchis et de mises à jour mécaniques prévues d’ici 2029.

Une transition risquée pour l’écosystème canadien

Cette réorientation vers les États-Unis s’inscrit dans un contexte de tensions commerciales et de pression politique en faveur du rapatriement industriel américain. Si elle consolide l’emploi manufacturier au sud de la frontière, elle affaiblit la position du Canada dans la chaîne d’approvisionnement nord-américaine. Ottawa et Queen’s Park devront négocier avec Stellantis pour préserver l’avenir du site de Brampton et s’assurer que les promesses d’investissements annoncées à Windsor se concrétisent.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

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Chez Volkswagen, on aime les traditions : un design sobre, une ergonomie allemande… et des moteurs turbo. Alors quand on nous annonce l’arrivée d’un Tiguan Highline Turbo, on se pince un peu : le Tiguan n’était-il pas déjà turbo depuis des années? Si, parfaitement. Mais pourquoi laisser à Porsche le monopole de la redondance? Après tout, si Stuttgart peut coller « Turbo » sur un modèle électrique, Wolfsburg a bien le droit de le faire sur le Tiguan.

Une 5e évolution d’un moteur bien connu

Le Tiguan 2026 adopte la cinquième évolution du fameux quatre cylindres EA888 evo5. Ce moteur de 2,0 L passe de 201 à 268 chevaux et 258 lb-pi de couple, grâce à un turbo plus costaud, un taux de compression réduit à 10,5:1 et des composants internes renforcés. Autrement dit, Volkswagen a enfin offert à son VUS le souffle qu’il méritait depuis longtemps. Et en prime, il carbure à l’essence ordinaire — un détail qui fera sourire ceux qui ont vu le prix du super grimper plus vite qu’un lapin en fuite.

La gamme canadienne

La famille Tiguan 2026 se décline désormais en quatre versions : Trendline 4MOTION (36 495 $), Comfortline 4MOTION (39 995 $), Comfortline R-Line Black (43 495 $) et, au sommet, Highline Turbo R-Line (48 995 $). Pour 12 500 $ de plus que la version d’entrée, Volkswagen vous offre non seulement 67 chevaux et 51 lb-pi supplémentaires face au modèle de base, mais aussi un supplément de prestige et d’équipement digne d’un Audi Q5. Le Turbo se distingue visuellement par son écusson discret à l’arrière — histoire d’avertir les voisins que vous avez choisi « le Tiguan turbo, pas l’autre turbo ». Les plus observateurs remarqueront les freins agrandis, les jantes de 20 pouces et les pare-chocs R-Line assortis à la carrosserie.

À bord du Highline Turbo

L’intérieur, lui, n’a plus grand-chose à voir avec le Tiguan de base. Le Highline Turbo frôle désormais le territoire du luxe, avec des sièges en cuir matelassé Varenna, ventilés et massants, du bois véritable à pores ouverts et un éclairage d’ambiance à 30 couleurs (parce qu’apparemment, 29 ne suffisaient pas). Le conducteur a droit à un écran central plus grand de 15 pouces ( au lieu de 12,3) et à la nouvelle interface Android de VW, dont la fluidité n’a enfin plus rien à envier aux tablettes modernes. Un système audio Harman Kardon complète l’ensemble, transformant les trajets scolaires en mini-concerts — au grand désespoir des enfants à l’arrière.

Sous le capot : un vrai turbo pour de vrai

Le moteur EA888 evo5 n’est pas qu’une mise à jour cosmétique. Son turbo à géométrie variable, son injection à 500 bars et sa gestion thermique revue permettent d’obtenir une réponse plus rapide et une poussée linéaire. Associé à une boîte automatique à 8 rapports et au rouage intégral 4MOTION, le Tiguan passe de placide à franchement nerveux en un clin d’œil. Les accélérations sont franches, les reprises musclées, et le tout se fait dans un calme typiquement allemand — sans hurlement inutile ni vibrations disgracieuses. Malgré ses 268 chevaux, la consommation reste contenue à environ 9,5 L/100 km, ce qui est à la fois respectable et ironique, considérant qu’aucune version du Tiguan n’offre encore d’électrification. Volkswagen promet que ça viendra, un jour… peut-être. En attendant, le Tiguan Highline Turbo reste un VUS à essence qui assume pleinement son statut d’outsider dans un monde de batteries.

Sur la route

En conduite, ce Tiguan respire la confiance. La direction est précise, bien qu’un peu légère, et la suspension absorbe les nids-de-poule sans faire trembler votre café latté. Les modes de conduite (Normal, Sport, Éco, Neige) existent surtout pour le plaisir d’appuyer sur un bouton, car leurs effets sont aussi subtils qu’un clin d’œil dans le noir. Mais globalement, le comportement est équilibré, stable et feutré, avec ce petit brin de rigueur européenne qui distingue les VW de la masse. Et s’il ne s’agit pas d’un GTI en tenue de VUS, il faut admettre que le Highline Turbo se rapproche dangereusement du plaisir de conduite qu’on attend d’une compacte sportive. Bref, c’est le Tiguan qui fait enfin honneur à son badge R-Line.

Conclusion

Le Volkswagen Tiguan Highline Turbo 2026 arrive comme la réponse un peu tardive, mais ô combien satisfaisante, à tous ceux qui reprochaient au Tiguan d’être aussi dynamique qu’un grille-pain. Plus puissant, mieux fini et toujours plus techno, il s’impose comme le modèle le plus abouti de la gamme, capable de rivaliser avec les VUS compacts de luxe sans en adopter le tarif. On pourrait se moquer du nom « Turbo », redondant à souhait, mais dans les faits, c’est le Tiguan qu’il fallait depuis le début : un VUS qui conjugue style, performance et raffinement sans tomber dans la frime. Et ce moteur pourrait à terme se retrouver dans d’autres versions du Tiguan… à suivre.

Forces

  • Moteur EA888 evo5 très performant et souple
  • Finition intérieure quasi-premium
  • Excellent rapport équipement/prix
  • Conduite stable et raffinée

Faiblesses

  • Aucune version électrifiée au catalogue
  • Direction un peu légère
  • Modes de conduite peu significatifs

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Genesis, la division de luxe du groupe Hyundai, s’apprête à lancer deux nouveaux VUS électrifiés dérivés du GV70 : une version hybride (HEV) et une version à autonomie prolongée (EREV). Cette annonce s’inscrit dans la stratégie du constructeur visant à diversifier son offre de groupes motopropulseurs électrifiés pour séduire une clientèle plus large. Jusqu’ici, Genesis proposait surtout des modèles 100 % électriques ou à moteur à essence, mais l’arrivée d’hybrides et d’EREV vient combler l’espace entre les deux mondes — un pas stratégique pour consolider la présence de la marque dans le segment du luxe électrifié.

Un tournant pour Genesis à l’aube de ses 10 ans

Alors que Genesis célèbre son 10e anniversaire, le constructeur prépare une offensive ambitieuse. Le GV80 hybride ouvrira le bal en 2026, suivi du GV70 EREV à la fin de la même année, puis du GV70 hybride au début de 2027. Des prototypes camouflés des deux modèles ont récemment été aperçus en Corée du Sud. Le GV70 EREV se distingue surtout par un badge spécifique et un large silencieux arrière, tandis que la version hybride adopte une présentation plus sportive avec le forfait Sport, incluant des éléments chromés autour de la calandre Crest et des vitres.

Jusqu’à 1 000 km d’autonomie

Selon Hyundai, le GV70 EREV offrira une autonomie combinée d’environ 1 000 km. Bien qu’il repose sur une motorisation électrique, un petit moteur à essence agira comme génératrice pour recharger la batterie en cours de route — une approche similaire à celle de certains modèles haut de gamme japonais. Le GV70 hybride, pour sa part, devrait combiner efficacité énergétique et performance accrue, avec une mise à jour esthétique prévue pour coïncider avec un rafraîchissement de mi-parcours.

Une stratégie de transition vers le tout électrique

Genesis mise sur une transition graduelle vers l’électrification complète. Après avoir initialement annoncé un futur exclusivement électrique dès 2030, la marque ajuste maintenant sa trajectoire : les hybrides et EREV serviront de pont vers un avenir 100 % électrique. En parallèle, Genesis prévoit étendre sa présence à 20 nouveaux marchés européens et augmenter sa part de marché en Amérique du Nord, avec un objectif global de 350 000 ventes d’ici 2030.

Avec des renseignements d’Electrek

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Mitsubishi Motor Sales of Canada (MMSCAN) a confirmé qu’un nouvel Outlander axé sur la conduite hors route rejoindra la gamme nord-américaine au cours de l’exercice 2026 (du 1er avril 2026 au 31 mars 2027). Cette annonce vient s’ajouter à celle faite en mai dernier concernant l’arrivée d’un véhicule 100 % électrique (BEV), marquant ainsi un virage important pour le constructeur japonais.

Une feuille de route claire : Momentum 2030

Présenté au printemps 2024, le plan Momentum 2030 définit la vision stratégique de Mitsubishi pour la prochaine décennie. Après le lancement du nouvel Outlander 2025 rafraîchi, le constructeur poursuit la concrétisation de son plan de croissance en Amérique du Nord. Selon Mitsubishi, cette nouvelle version tout-terrain du populaire Outlander confirme la solidité de sa stratégie et l’engagement de la marque à élargir son portefeuille avec des produits axés sur la performance et l’aventure.

Un Outlander prêt à quitter l’asphalte

Ce nouvel Outlander hors route bénéficiera de modifications de carrosserie spécifiques, de modes de conduite adaptés et d’améliorations mécaniques conçues pour les terrains difficiles. L’intérieur profitera également d’un traitement exclusif avec des matériaux et un design distinctifs. Mitsubishi promet de pousser encore plus loin les capacités de son légendaire système à quatre roues motrices Super All-Wheel Control (S-AWC) — une technologie mise au point grâce aux 12 victoires de la marque au Rallye Dakar et à son expérience dans le Championnat du monde des rallyes (WRC). L’objectif : offrir aux familles la possibilité d’aller plus loin, là où la route se termine.

Détails à venir

Les informations complètes sur ce futur modèle — nom officiel, images, caractéristiques techniques, prix et date de lancement — seront dévoilées ultérieurement par Mitsubishi Motors.

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