La société américaine GoSun conçoit depuis quelques années divers articles d’usage courant alimentés par l’énergie solaire. Elle vient de lancer un chargeur pour véhicule électrique dont la vidéo promotionnelle connaît un succès fou sur TikTok. Est-ce la révolution solaire tant attendue?

La vidéo en question a amassé plus d’un million de visionnements en quelques heures à peine sur TikTok. Clairement, ça intéresse bien des gens.

Sauf que…

Il faut relativiser, car on n’a surtout pas inventé la voiture solaire. L’accessoire créé par GoSun se déploie sur le pare-brise, le coffre, le capot et tout le reste de son véhicule à partir de sa base, qui se fixe sur le support à bagage sur le toit du véhicule. Il est composé de plusieurs panneaux solaires qui créent ensemble une puissance de 1200 watts qui peuvent servir à recharger directement la batterie de son véhicule. Quand ils sont rangés, les capteurs génèrent quand même 200 watts qui peuvent charger une batterie intégrée à leur boîte de rangement.

Quand le véhicule est à l’arrêt, on peut brancher les panneaux solaires à son chargeur. GoSun calcule qu’on peut récupérer jusqu’à 50 km d’autonomie par une journée ensoleillée normale, ce qui normalement est suffisant pour aller de la maison au boulot, puis d’en revenir.

Bref, on peut garder la batterie de son véhicule toujours pleine, ou presque, sans avoir à payer pour se brancher à une borne publique, ou sans avoir à consommer davantage d’électricité provenant du réseau d’Hydro-Québec.

On s’entend que vu le prix de l’électricité au Québec, l’aspect financier de l’affaire n’est pas aussi crucial qu’ailleurs en Amérique du Nord, où ça coûte un peu plus cher de se brancher.

D’ailleurs, même si l’idée n’est pas dénuée d’intérêt, elle risque de rebuter bien des gens quand ils verront combien coûte ce chargeur solaire. GoSun le vend pour 3000$US, soit un peu plus de 4100$CA. La livraison des premiers exemplaires aura lieu en 2025.

Aux États-Unis, GoSun pense que son chargeur peut être éligible à une remise gouvernementale de 30%, ce qui rend le prix un peu moins élevé. Au Canada, il existe aussi un programme d’aide à l’achat d’équipement solaire pour la maison. On ne sait pas s’il s’appliquer sur ce chargeur, mais si c’est le cas, la somme maximale est de 5000$.

Ça vaudrait la peine de voir si ça s’applique…

Le texte Ce chargeur solaire pour voiture électrique cartonne sur TikTok provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le fabricant suédois de batteries, Northvolt, a redémarré les travaux de construction de son complexe industriel Northvolt Six, situé entre Saint-Basile-le-Grand et McMasterville en Montérégie. Après avoir obtenu les autorisations nécessaires du ministère de l’Environnement et les permis municipaux, l’entreprise a officiellement donné le coup d’envoi à ce qui deviendra le plus grand site de production de batteries pour véhicules électriques au Canada.

Travaux intensifs et perturbations de la circulation

Dans un communiqué, Northvolt a précisé que des travaux importants se dérouleront du lundi au samedi de 7 h à 21 h. Au cours de l’été, les équipes s’affaireront à élargir et prolonger la voie d’accès, à installer des inclusions rigides dans le sol et à poser les fondations du premier bâtiment sur la partie Saint-Basile-le-Grand du site.

La circulation locale sera fortement impactée, avec 350 à 500 camions traversant le site quotidiennement via la route 223. Northvolt a publié les parcours de camionnage sur la section Info-Travaux de son site web pour informer les résidents. Une route d’accès direct au chantier via le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier (route 116) devrait être ouverte à la fin de l’été pour faciliter le transport et réduire les perturbations locales.

Mesures pour minimiser les impacts environnementaux et sociaux

Northvolt s’engage à mettre en œuvre une série de mesures pour atténuer l’impact des travaux sur le voisinage. Cela inclut la présence de surveillants aux entrées du chantier, le nettoyage des roues des camions, l’ajout de toiles sur les bennes, une signalisation accrue et l’utilisation de radars pour assurer la sécurité des piétons et des automobilistes. Un plan de surveillance sonore sera également mis en place pour surveiller les niveaux de bruit générés par le chantier.

Engagements environnementaux de Northvolt face aux critiques

Northvolt a été critiqué pour son impact environnemental, notamment par une communauté autochtone et des groupes écologistes. L’entreprise a déposé un plan de gestion environnementale au MELCCFP, prévoyant des systèmes de traitement des eaux pluviales, des bassins de rétention, des systèmes de filtration, ainsi qu’une surveillance continue de la qualité de l’eau.

Des barrières à sédiments seront installées pour protéger l’environnement local, et des clôtures d’exclusion empêcheront les tortues de pénétrer dans la zone de travaux. Pour protéger l’habitat potentiel du petit blongios, un biologiste sera présent sur site pour contrôler les niveaux sonores.

Les sols contaminés seront traités conformément aux normes du ministère de l’Environnement, avec une surveillance rigoureuse pour caractériser les sols et suivre les excavations. Northvolt promet une traçabilité complète des sols contaminés du site jusqu’à leur destination finale.

Investissements et controverse autour des évaluations environnementales

Le gouvernement du Québec a été accusé d’avoir facilité l’approbation du projet en modifiant ses règlements pour éviter une évaluation par le BAPE, suscitant des critiques de la part de certaines organisations environnementales.

Le projet, qui représente un investissement de 7,3 milliards de dollars de la part des gouvernements du Québec et du Canada, s’étend sur une superficie équivalente à 318 terrains de football américain. Plus de 3000 personnes travailleront dans ce vaste complexe, qui devrait commencer à produire des batteries dès 2026. Northvolt prévoit que le site produira suffisamment de cellules de batteries pour alimenter un million de véhicules par an. Ottawa a promis que ces batteries seront parmi les plus écologiques au monde lors de l’annonce du projet en septembre 2023.

Expansions internationales de Northvolt

En plus du projet canadien, Northvolt développe des projets en Pologne, en Allemagne, en Norvège, au Portugal et aux États-Unis pour répondre à des commandes de 55 milliards de dollars de constructeurs tels que BMW, Fluence, Scania, Volvo Cars et Volkswagen.

Avec des renseignements de Radio-Canada

Le texte Northvolt Six: les travaux du mégaprojet de batteries reprennent en Montérégie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le fabricant suédois de batteries, Northvolt, a redémarré les travaux de construction de son complexe industriel Northvolt Six, situé entre Saint-Basile-le-Grand et McMasterville en Montérégie. Après avoir obtenu les autorisations nécessaires du ministère de l’Environnement et les permis municipaux, l’entreprise a officiellement donné le coup d’envoi à ce qui deviendra le plus grand site de production de batteries pour véhicules électriques au Canada.

Travaux intensifs et perturbations de la circulation

Dans un communiqué, Northvolt a précisé que des travaux importants se dérouleront du lundi au samedi de 7 h à 21 h. Au cours de l’été, les équipes s’affaireront à élargir et prolonger la voie d’accès, à installer des inclusions rigides dans le sol et à poser les fondations du premier bâtiment sur la partie Saint-Basile-le-Grand du site.

La circulation locale sera fortement impactée, avec 350 à 500 camions traversant le site quotidiennement via la route 223. Northvolt a publié les parcours de camionnage sur la section Info-Travaux de son site web pour informer les résidents. Une route d’accès direct au chantier via le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier (route 116) devrait être ouverte à la fin de l’été pour faciliter le transport et réduire les perturbations locales.

Mesures pour minimiser les impacts environnementaux et sociaux

Northvolt s’engage à mettre en œuvre une série de mesures pour atténuer l’impact des travaux sur le voisinage. Cela inclut la présence de surveillants aux entrées du chantier, le nettoyage des roues des camions, l’ajout de toiles sur les bennes, une signalisation accrue et l’utilisation de radars pour assurer la sécurité des piétons et des automobilistes. Un plan de surveillance sonore sera également mis en place pour surveiller les niveaux de bruit générés par le chantier.

Engagements environnementaux de Northvolt face aux critiques

Northvolt a été critiqué pour son impact environnemental, notamment par une communauté autochtone et des groupes écologistes. L’entreprise a déposé un plan de gestion environnementale au MELCCFP, prévoyant des systèmes de traitement des eaux pluviales, des bassins de rétention, des systèmes de filtration, ainsi qu’une surveillance continue de la qualité de l’eau.

Des barrières à sédiments seront installées pour protéger l’environnement local, et des clôtures d’exclusion empêcheront les tortues de pénétrer dans la zone de travaux. Pour protéger l’habitat potentiel du petit blongios, un biologiste sera présent sur site pour contrôler les niveaux sonores.

Les sols contaminés seront traités conformément aux normes du ministère de l’Environnement, avec une surveillance rigoureuse pour caractériser les sols et suivre les excavations. Northvolt promet une traçabilité complète des sols contaminés du site jusqu’à leur destination finale.

Investissements et controverse autour des évaluations environnementales

Le gouvernement du Québec a été accusé d’avoir facilité l’approbation du projet en modifiant ses règlements pour éviter une évaluation par le BAPE, suscitant des critiques de la part de certaines organisations environnementales.

Le projet, qui représente un investissement de 7,3 milliards de dollars de la part des gouvernements du Québec et du Canada, s’étend sur une superficie équivalente à 318 terrains de football américain. Plus de 3000 personnes travailleront dans ce vaste complexe, qui devrait commencer à produire des batteries dès 2026. Northvolt prévoit que le site produira suffisamment de cellules de batteries pour alimenter un million de véhicules par an. Ottawa a promis que ces batteries seront parmi les plus écologiques au monde lors de l’annonce du projet en septembre 2023.

Expansions internationales de Northvolt

En plus du projet canadien, Northvolt développe des projets en Pologne, en Allemagne, en Norvège, au Portugal et aux États-Unis pour répondre à des commandes de 55 milliards de dollars de constructeurs tels que BMW, Fluence, Scania, Volvo Cars et Volkswagen.

Avec des renseignements de Radio-Canada

Le texte Northvolt relance les travaux de son mégaprojet de batteries en Montérégie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dans les Laurentides, à quelques kilomètres d’une réserve faunique et à proximité de la ville de Duhamel, se trouve une ressource essentielle pour la fabrication de batteries de véhicules électriques : le graphite. Depuis l’annonce de la compagnie Lomiko Metals Inc., basée en Colombie-Britannique, sur son projet de construction d’une mine de graphite dans la région, certains résidents locaux se mobilisent contre le projet, craignant des dommages environnementaux. L’opposition s’est intensifiée après que les habitants ont appris le mois dernier l’implication du Pentagone dans ce projet.

Subventions pour l’étude et la transformation du graphite

En mai, Lomiko Metals a annoncé avoir reçu une subvention de 11,4 millions de dollars du département de la Défense des États-Unis et une autre de 4,9 millions de dollars de Ressources naturelles Canada pour étudier la conversion du graphite en matériau de qualité pour batteries destinées aux véhicules électriques. Dans son annonce, le Pentagone a déclaré que le graphite de Lomiko renforcerait les chaînes d’approvisionnement énergétique en Amérique du Nord et serait utilisé pour des « applications de défense », des termes qui inquiètent Louis Saint-Hilaire, résident de Duhamel.

Craintes environnementales et implications militaires

« Ils nous disaient que c’était un projet écologique pour fabriquer des batteries électriques, mais maintenant nous avons de sérieux doutes », a déclaré Louis Saint-Hilaire, co-porte-parole du groupe écologiste Coalition Québécoise des Lacs Incompatibles Avec L’Activité Minière. Saint-Hilaire craignait que la mine proposée pollue les nombreux lacs de la région. Désormais, il est préoccupé par le fait que le graphite de sa ville puisse se retrouver dans l’équipement militaire américain.

Claude Bouffard, coordinateur d’un autre groupe environnemental, l’Association pour la Protection de l’Environnement du Lac des Plages, affirme ne pas être nécessairement contre l’extraction de graphite, mais il souligne que sa communauté n’a pas donné son consentement pour le projet de Lomiko.

Réactions des autorités et perspectives d’avenir

Face aux inquiétudes, la compagnie a indiqué qu’elle allait mener des études de faisabilité et métallurgiques au cours des cinq prochaines années et serait soumise à un examen par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) du Québec. La construction devrait débuter en 2027.

La ministre québécoise des Ressources naturelles, Maïté Blanchette Vézina, n’a pas précisé si elle approuvait le financement du Pentagone, mais a rappelé que les projets miniers doivent être acceptés par la population locale pour aller de l’avant. « Les projets miniers doivent aller de pair avec l’acceptabilité sociale », a-t-elle écrit dans une déclaration.

Ni le département de la Défense ni le consulat général des États-Unis n’ont répondu aux demandes de commentaires concernant l’implication précise du Pentagone dans le projet ou l’utilisation du graphite.

L’importance du graphite et ses utilisations stratégiques

Jean-François Boulanger, professeur en ingénierie minérale à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, a expliqué que le graphite purifié que Lomiko prévoit de produire est effectivement utilisé pour les batteries. Le graphite non purifié, quant à lui, peut être utilisé dans diverses applications, notamment la production d’acier.

Le graphite est un minéral clé pour la fabrication d’équipements militaires. Un rapport de 2023 du Centre de La Haye pour les études stratégiques, un groupe de réflexion en matière de défense basé aux Pays-Bas, classe le graphite parmi les minéraux critiques dont la chaîne d’approvisionnement est menacée. Le rapport indique que les armées européennes ont besoin de graphite pour les avions de chasse, les chars de bataille, les sous-marins, l’artillerie et les munitions.

Investissements et dépendance aux minéraux critiques

Teresa Kramarz, co-directrice du laboratoire de gouvernance environnementale de l’Université de Toronto, n’est pas surprise par le financement du département de la Défense. Elle note que les gouvernements nord-américains et européens investissent massivement dans des minéraux critiques comme le graphite pour réduire leur dépendance aux exportations chinoises. Cela fait partie d’une politique visant à établir des relations commerciales avec des alliés pour sécuriser les approvisionnements.

La Chine est de loin le leader en production de graphite. En 2022, le Canada était classé sixième, avec environ 1 % de la production mondiale ; la Chine en représentait 66 %, selon Ressources naturelles Canada.

Dans une déclaration, Ressources naturelles Canada a précisé que ce financement ne signifie pas que Lomiko Metals devra accorder un accès privilégié au graphite produit aux gouvernements canadien et américain.

Préoccupations pour l’avenir des communautés locales

Quel que soit l’usage prévu pour le graphite, Kramarz souligne que les personnes vivant près des mines craignent que les opérations minières déplacent les écosystèmes et rendent les communautés environnantes économiquement dépendantes d’elles. De plus, les résidents craignent également d’être eux-mêmes déplacés lorsque des terres sont dégagées pour les mines. « Les gens doivent avoir un mot à dire dans ce qui se passe dans leurs communautés », a-t-elle déclaré. « Ce sont les règles de la démocratie. »

Avec des renseignements d’automotive News Canada

Le texte La mine de graphite de Lomiko Metals dans les Laurentides suscite la controverse provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dans les Laurentides, à quelques kilomètres d’une réserve faunique et à proximité de la ville de Duhamel, se trouve une ressource essentielle pour la fabrication de batteries de véhicules électriques : le graphite. Depuis l’annonce de la compagnie Lomiko Metals Inc., basée en Colombie-Britannique, sur son projet de construction d’une mine de graphite dans la région, certains résidents locaux se mobilisent contre le projet, craignant des dommages environnementaux. L’opposition s’est intensifiée après que les habitants ont appris le mois dernier l’implication du Pentagone dans ce projet.

Subventions pour l’étude et la transformation du graphite

En mai, Lomiko a annoncé avoir reçu une subvention de 11,4 millions de dollars du département de la Défense des États-Unis et une autre de 4,9 millions de dollars de Ressources naturelles Canada pour étudier la conversion du graphite en matériau de qualité pour batteries destinées aux véhicules électriques. Dans son annonce, le Pentagone a déclaré que le graphite de Lomiko renforcerait les chaînes d’approvisionnement énergétique en Amérique du Nord et serait utilisé pour des « applications de défense », des termes qui inquiètent Louis Saint-Hilaire, résident de Duhamel.

Craintes environnementales et implications militaires

« Ils nous disaient que c’était un projet écologique pour fabriquer des batteries électriques, mais maintenant nous avons de sérieux doutes », a déclaré Louis Saint-Hilaire, co-porte-parole du groupe écologiste Coalition Québécoise des Lacs Incompatibles Avec L’Activité Minière. Saint-Hilaire craignait que la mine proposée pollue les nombreux lacs de la région. Désormais, il est préoccupé par le fait que le graphite de sa ville puisse se retrouver dans l’équipement militaire américain.

Claude Bouffard, coordinateur d’un autre groupe environnemental, l’Association pour la Protection de l’Environnement du Lac des Plages, affirme ne pas être nécessairement contre l’extraction de graphite, mais il souligne que sa communauté n’a pas donné son consentement pour le projet de Lomiko.

Réactions des autorités et perspectives d’avenir

Face aux inquiétudes, la compagnie a indiqué qu’elle allait mener des études de faisabilité et métallurgiques au cours des cinq prochaines années et serait soumise à un examen par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) du Québec. La construction devrait débuter en 2027.

La ministre québécoise des Ressources naturelles, Maïté Blanchette Vézina, n’a pas précisé si elle approuvait le financement du Pentagone, mais a rappelé que les projets miniers doivent être acceptés par la population locale pour aller de l’avant. « Les projets miniers doivent aller de pair avec l’acceptabilité sociale », a-t-elle écrit dans une déclaration.

Ni le département de la Défense ni le consulat général des États-Unis n’ont répondu aux demandes de commentaires concernant l’implication précise du Pentagone dans le projet ou l’utilisation du graphite.

L’importance du graphite et ses utilisations stratégiques

Jean-François Boulanger, professeur en ingénierie minérale à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, a expliqué que le graphite purifié que Lomiko prévoit de produire est effectivement utilisé pour les batteries. Le graphite non purifié, quant à lui, peut être utilisé dans diverses applications, notamment la production d’acier.

Le graphite est un minéral clé pour la fabrication d’équipements militaires. Un rapport de 2023 du Centre de La Haye pour les études stratégiques, un groupe de réflexion en matière de défense basé aux Pays-Bas, classe le graphite parmi les minéraux critiques dont la chaîne d’approvisionnement est menacée. Le rapport indique que les armées européennes ont besoin de graphite pour les avions de chasse, les chars de bataille, les sous-marins, l’artillerie et les munitions.

Investissements et dépendance aux minéraux critiques

Teresa Kramarz, co-directrice du laboratoire de gouvernance environnementale de l’Université de Toronto, n’est pas surprise par le financement du département de la Défense. Elle note que les gouvernements nord-américains et européens investissent massivement dans des minéraux critiques comme le graphite pour réduire leur dépendance aux exportations chinoises. Cela fait partie d’une politique visant à établir des relations commerciales avec des alliés pour sécuriser les approvisionnements.

La Chine est de loin le leader en production de graphite. En 2022, le Canada était classé sixième, avec environ 1 % de la production mondiale ; la Chine en représentait 66 %, selon Ressources naturelles Canada.

Dans une déclaration, Ressources naturelles Canada a précisé que ce financement ne signifie pas que Lomiko Metals devra accorder un accès privilégié au graphite produit aux gouvernements canadien et américain.

Préoccupations pour l’avenir des communautés locales

Quel que soit l’usage prévu pour le graphite, Kramarz souligne que les personnes vivant près des mines craignent que les opérations minières déplacent les écosystèmes et rendent les communautés environnantes économiquement dépendantes d’elles. De plus, les résidents craignent également d’être eux-mêmes déplacés lorsque des terres sont dégagées pour les mines. « Les gens doivent avoir un mot à dire dans ce qui se passe dans leurs communautés », a-t-elle déclaré. « Ce sont les règles de la démocratie. »

Avec des renseignements d’automotive News Canada

Le texte Une mine de graphite près d’une réserve faunique suscite la controverse provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Stellantis a annoncé le rappel de plus de 211 000 véhicules utilitaires sport (VUS) et camions pour un problème de logiciel qui pourrait désactiver les systèmes de contrôle de la stabilité électronique. Ce rappel concerne certains modèles de l’année 2022, notamment les Dodge Durango et les camions Ram 2500-3500.

Détails sur le problème de sécurité

Selon les documents de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), ces véhicules pourraient présenter un dysfonctionnement de leur module de contrôle des freins antiblocage. Ce problème pourrait entraîner une défaillance du système de contrôle de la stabilité, une fonction clé pour la sécurité des véhicules. Une telle défaillance pourrait augmenter le risque d’accident.

L’origine du rappel et les chiffres clés

Un porte-parole de Stellantis a indiqué que l’entreprise a mené une enquête après avoir été alertée par une “revue de routine des retours clients”. Stellantis n’a, à ce jour, connaissance d’aucune blessure ou accident lié à ce défaut. Au total, 211 581 véhicules, produits entre avril 2021 et décembre 2022, sont concernés par ce problème. Les chiffres précis pour les véhicules affectés sont les suivants : 524 Ram 3500, 157 890 Ram 2500 et 53 167 Dodge Durango.

Rappel au Canada, au Mexique et ailleurs

En plus des véhicules rappelés aux États-Unis, 17 462 véhicules sont touchés au Canada, 2 313 au Mexique et 5 023 dans d’autres marchés hors Amérique du Nord sont également concernés par ce rappel.

Procédure de rappel et recommandations pour les propriétaires

Les concessionnaires mettront à jour le logiciel du module de contrôle des freins antiblocage. Comme pour tous les rappels, la réparation sera effectuée gratuitement. Les concessionnaires et les propriétaires devraient recevoir des lettres de notification d’ici la fin juillet. En attendant, les conducteurs peuvent vérifier si leur véhicule est concerné par ce rappel en utilisant le site de rappel de la NHTSA ou le service de recherche de rappel de Chrysler. Il est nécessaire d’entrer le numéro d’identification du véhicule (VIN), donc assurez-vous de l’avoir à portée de main.

Avec des renseignements d’Autoblog

Le texte Dodge rappelle 211 000 Durango et Ram provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les récentes mesures de l’administration Biden visant à augmenter les tarifs douaniers sur les véhicules électriques (VE) chinois sont destinées à protéger le marché automobile américain des importations bon marché. Cependant, des experts suggèrent que ces tarifs pourraient ne pas suffire à bloquer l’entrée des VE chinois sur le marché américain. Les avantages commerciaux stratégiques offerts par le Mexique et la flexibilité de l’Accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC) pourraient offrir des voies alternatives aux fabricants chinois.

Le Rôle Stratégique du Mexique

Les avantages commerciaux du Mexique et la flexibilité de l’AEUMC pourraient permettre aux VÉS chinois de contourner les tarifs douaniers américains. L’augmentation des tarifs douaniers américains sur les VE chinois, passant de 27,5 % à 102,5 %, vise à limiter l’afflux de VÉS chinois, largement subventionnés par le gouvernement chinois. En réponse, BYD Co. a rapidement annoncé des plans pour construire une usine au Mexique. Bien que BYD affirme ne pas avoir de projets immédiats pour expédier des véhicules du Mexique vers les États-Unis, l’établissement d’une base de fabrication en Amérique du Nord positionne l’entreprise de manière stratégique pour une expansion future.

Les Avantages du Mexique dans la Chaîne d’Approvisionnement des VE

Le Mexique joue un rôle crucial dans la chaîne d’approvisionnement mondiale des VE grâce à ses nombreux accords commerciaux et à sa position géographique stratégique. L’AEUMC exige que 75 % des composants automobiles soient produits en Amérique du Nord pour bénéficier des avantages du libre-échange. Cependant, les véhicules produits au Mexique avec des composants chinois ne seraient soumis qu’à un tarif de 2,5 %, un coût minimal comparé au droit de 100 % sur les importations directes en provenance de Chine. Cette différence significative soulève des inquiétudes quant à la possibilité pour les VE chinois de contourner les stricts tarifs douaniers américains en tirant parti des avantages commerciaux du Mexique.

Les Enquêtes sur les Éventuelles Contournements

Bien que les tarifs douaniers soient un outil clé pour restreindre les VE chinois, ils pourraient ne pas suffire, comme le rapporte Automotive News. L’administration américaine pourrait enquêter sur les éventuels contournements des restrictions commerciales par les entreprises chinoises utilisant des installations mexicaines. Le Département du Commerce a déjà pris de telles mesures dans d’autres industries, comme les panneaux solaires. En outre, le syndicat des Travailleurs Unis de l’Automobile (UAW) plaide pour une augmentation du tarif de 2,5 % sur les véhicules et les composants ne répondant pas aux exigences de l’AEUMC.

Conclusion

La possibilité que des VE chinois contournent les tarifs douaniers américains en passant par le Mexique souligne les limites des mesures tarifaires actuelles. Avec une augmentation significative des tarifs et une surveillance accrue des pratiques commerciales, l’administration américaine doit trouver un équilibre pour protéger le marché intérieur tout en respectant les accords commerciaux internationaux.

Avec des renseignements de Motor Illustrated

Le texte La Chine pourrait contourner les tarifs douaniers américain en passant par le Mexique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Tesla, autrefois synonyme de succès fulgurant sur le marché des véhicules électriques, fait face à une situation inattendue : un inventaire de plus de 45 000 voitures invendues, tellement important qu’il est visible depuis l’espace. Les images satellites révèlent des stationnements surchargés où s’entassent les véhicules, signe d’un changement de dynamique pour le géant de l’automobile.

Un inventaire qui S’accumule

L’époque où chaque Tesla produite trouvait preneur immédiatement semble révolue. Désormais, l’entreprise doit faire face à un surplus considérable de véhicules et une concurrence accrue des autres constructeurs automobiles. Malgré des réductions de prix sur des modèles populaires comme la Model Y, les acheteurs ne se précipitent pas. Selon le Sherwood News, Tesla a produit 433 371 véhicules au premier trimestre 2024, mais seulement 386 810 ont été vendus, laissant un excédent de 46 561 voitures invendues.

Un ralentissement des ventes de VÉS

Ce surplus peut être attribué au ralentissement général des ventes de véhicules électriques (VE), une tendance qui a touché plusieurs constructeurs. Tesla n’est pas épargné, et comme l’explique Vaibhav Taneja, directeur financier de l’entreprise, une mauvaise correspondance entre les prévisions de production et la demande a conduit à cette accumulation d’inventaire. L’entreprise a également dépensé de manière significative en ordinateurs pour l’intelligence artificielle, contribuant à une diminution de 2,5 milliards de dollars de son flux de trésorerie libre.

Des aires de stationnements qui débordent

Mais où se trouvent toutes ces Teslas ? Grâce à des images satellites fournies par SkyFi, un marché de l’imagerie satellite, on peut observer des parkings autour de la Gigafactory de Tesla au Texas, qui passent de partiellement remplis à complètement saturés entre octobre 2023 et mars 2024. D’autres sites à travers les États-Unis, comme un parking à côté du Chesterfield Mall à St. Louis, montrent des centaines de voitures stationnées, révélant l’ampleur du problème.

Une perte de popularité ?

Il est clair que Tesla continue de vendre des centaines de milliers de voitures, mais l’accumulation de stocks invendus suggère que la marque ne connaît plus le succès éclatant des années passées. Avec des images de centaines de Tesla garées devant le centre commercial Sears à Moreno Valley, en Californie, il est difficile d’ignorer que l’entreprise a un sérieux problème d’inventaire.

Conclusion

La situation actuelle de Tesla soulève des questions sur la gestion de sa production et sur la demande réelle pour ses véhicules. Tandis que l’entreprise tente de redresser la barre en espérant un retour à un flux de trésorerie positif, il est évident que la route vers un avenir entièrement électrique comporte encore des obstacles imprévus.

Avec des renseignements de Jalopnik

Le texte Les Teslas invendues s’accumulent à un rythme alarmant provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une Réorientation Stratégique Importante

Volkswagen, autrefois déterminé à devenir le leader mondial des véhicules électriques (VE), a pris un virage stratégique important. En effet, le constructeur allemand a décidé de réallouer une part significative de son budget initialement destiné à l’électrification pour maintenir ses moteurs à combustion compétitifs, rapporte Automotive News Europe.

Des Milliards Détournés des Projets Électriques

Volkswagen a annoncé qu’un tiers des 265,577 milliards de dollars (180 milliards d’euros) initialement prévus pour l’électrification et la digitalisation sera désormais consacré à l’amélioration de ses moteurs thermiques. « L’avenir est électrique, mais le passé n’est pas encore terminé », a déclaré Arno Antlitz, directeur financier et directeur des opérations du groupe Volkswagen, lors d’un récent événement à Munich, en Allemagne.

Une Tendance Générale Chez les Constructeurs

Volkswagen n’est pas le seul constructeur à revoir ses ambitions en matière de VE. Mercedes-Benz, par exemple, ne vise plus une transition complète vers l’électrique d’ici 2030. Au lieu de cela, la marque proposera un mélange de véhicules hybrides et hybrides rechargeables pour répondre à une plus large demande. General Motors, Kia, et Land Rover ont également ajusté leurs stratégies, intégrant davantage de véhicules hybrides pour mieux s’adapter aux besoins du marché.

Un Engagement Continu pour l’Électrique

Malgré cette réorientation, Volkswagen maintient son engagement envers les véhicules électriques. La marque prévoit d’introduire une petite voiture électrique abordable à environ 22 000 dollars, et continue de développer des usines de batteries, bien que la production initiale pourrait être ralentie en réponse à une demande plus faible que prévue pour les VE.

Les Hybrides Rechargeables en Montée

En parallèle, Volkswagen explore activement le marché des hybrides rechargeables (PHEV). Bien que la société ait retardé le lancement de l’ID.7 aux États-Unis, elle laisse entendre que des PHEV pourraient bientôt être disponibles. Ces véhicules combinent les avantages des moteurs à combustion avec ceux de l’électrique, offrant ainsi une solution de transition pour les consommateurs.

Une Dernière Série de Moteurs à Combustion

Volkswagen prévoit également de maximiser l’utilisation de ses moteurs thermiques existants, en particulier le moteur EA888 qui alimente des modèles performants comme la Golf R. La division R de Volkswagen, bien qu’elle se tourne vers l’électrique, continuera d’exploiter ce moteur pour ses derniers véhicules thermiques de haute performance.

Conclusion

Le changement de cap de Volkswagen, tout comme celui de nombreux autres constructeurs, reflète les défis complexes et les incertitudes du marché des véhicules électriques. En équilibrant les investissements entre l’électrique et les moteurs à combustion, Volkswagen s’efforce de rester compétitif tout en se préparant à un avenir plus vert.

Avec des renseignements d’Automotive News Europe

Le texte Volkswagen va dépenser des milliards pour conserver les moteurs à combustion provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ford s’apprête à dévoiler un nouveau modèle électrique à son usine de Cologne, potentiellement sous le nom Capri. Le constructeur américain Ford a annoncé la présentation de son nouveau modèle électrique le 10 juillet prochain à l’usine de Cologne, en Allemagne. Ce modèle devrait arborer une silhouette de coupé et pourrait marquer le retour de la célèbre Capri, tant aimée des Européens. L’usine de Cologne, récemment modernisée pour produire des véhicules électriques, fabrique déjà l’Explorer EV, très différent de son homonyme américain. La supposée nouvelle Capri sera construite sur la même plateforme que l’Explorer électrique et représentera un tiers de la production de l’usine.

Une Collaboration Avec Volkswagen

Ford n’a pas encore confirmé le nom de Capri pour ce nouveau modèle, mais l’a décrit comme un multisegment sport. Ce projet fait suite à la transformation du modèle Puma en VUS en 2019. Le nouveau modèle, tout comme l’Explorer électrique, sera basé sur la plateforme MEB de Volkswagen, issue de la collaboration entre les deux géants de l’automobile. Cette alliance a débuté avec le développement des nouveaux Ranger et Amarok, et il reste à voir si elle continuera avec la plateforme SSP de prochaine génération de Volkswagen.

Un modèle réservé à l’Europe ?

Contrairement à l’ancienne Capri, vendue aux États-Unis sous le nom de Mercury Capri, cette nouvelle version électrique ne devrait pas franchir l’Atlantique. Bien que très populaire en Europe, avec 1,8 million d’unités vendues entre 1968 et 1986, le nom Capri ne résonne pas de la même manière chez les Américains. D’ailleurs, pour ceux qui recherchent un crossover sur la même plateforme MEB, Volkswagen propose déjà l’ID.4 aux États-Unis. Ford travaille également sur un crossover électrique de la taille de l’Escape, avec un habitacle comparable à celui de l’Explorer américain. Une équipe dirigée par Alan Clark, ancien ingénieur de Tesla, et formée par le PDG de Ford, Jim Farley, se consacre à ce projet.

Le Renouveau de la Capri

  • Quand ? Le 10 juillet prochain à l’usine de Cologne en Allemagne.
  • Quoi ? Un crossover sportif électrique, potentiellement nommé Capri.
  • Avec qui ? Une collaboration entre Ford et Volkswagen.
  • Pour qui ? Uniquement pour le marché européen.

Ford Revient Aux Sources Avec La Nouvelle Capri

Ford est prêt à faire renaître la légendaire Capri sous une forme modernisée et électrifiée. Prévue pour être dévoilée à l’usine de Cologne le mois prochain, cette nouvelle Capri marque une étape importante pour Ford dans sa transition vers l’électrique. Mais pour les nostalgiques américains, il faudra peut-être attendre encore un peu pour voir cette icône revenir sur les routes des États-Unis.

Cette transformation de la Capri en VUS électrique témoigne de la volonté de Ford de combiner tradition et innovation, tout en répondant aux exigences croissantes du marché européen pour des véhicules plus écologiques et polyvalents.

Conclusion

Avec ce retour annoncé, la Ford Capri s’apprête à reprendre la route, cette fois sous la forme d’un VUS électrique moderne. Un clin d’œil au passé tout en regardant vers l’avenir, Ford continue de surprendre et d’innover.

Avec des renseignements de Carbuzz

Le texte Ford songe à ramener une Capri électrique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile