Francis Ford Coppola, le célèbre cinéaste à l’origine de la trilogie Le Parrain et d’Apocalypse now, est un fervent collectionneur de véhicules particuliers. Il possède quelques modèles prisés et certains autres auxquels se rattachent de précieux souvenirs. C’est le cas de la Tucker Modèle 48 1948 qu’on voit ici, une des deux qu’il possède. Celle-ci sera une vedette de la vente aux enchères organisée par Gooding Christie’s à Pebble Beach, en août.

M. Coppola a réalisé et produit le film Tucker : L’homme et son rêve (V.F. de Tucker: The Man and His Dream) de 1988. Ce film raconte l’histoire de Preston Tucker et de l’entreprise de fabrication d’automobiles, la Tucker Corporation, qu’il a fondée à Chicago au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Un projet qui a fait rêver l’Amérique

Connu pour ses idées de grandeur, Tucker veut fabriquer une automobile révolutionnaire qui rivalisera avec les produits des trois grands de Détroit : GM, Ford et Chrysler. Toutefois, à la fin des années 40, après avoir assemblé tout juste 51 exemplaires de sa voiture, un procès intenté par une instance gouvernementale va saper tous ses efforts. Blanchi de toutes accusations en 1950, Tucker ne sera pas en mesure de relancer les activités de son entreprise. Il meurt en 1956 des suites d’une pneumonie.

L’intérêt de Coppola pour cette histoire dépassait largement le cadre du cinéma. Certains journalistes estiment que le sujet l’avait séduit parce qu’il se voyait dans le personnage qu’il mettait en scène dans le film. Mais son intérêt pour la chose remontait jusqu’à son enfance.

À cette époque, son père lui vantait les mérites d’une voiture fantastique imaginée par un homme d’affaires audacieux et inspirant. Il caressait ce jour où il prendrait le volant de sa propre Tucker et, comme plusieurs autres Étatsuniens, il avait investi 5 000 $ US dans cette grande aventure. Son père ne conduira toutefois jamais sa Tucker et la somme investie s’évanouira avec ses rêves.

Vedette à quatre roues

Coppola a sans doute considéré l’imposante berline qu’on voit ici comme une vedette de film, au même titre que Jeff Bridges, qui interprète Preston Tucker. D’ailleurs, parmi les 22 voitures qui avaient été réunies pour cette production, c’est elle qu’on voit le plus souvent. Elle apparaît dans diverses scènes qui se passent à l’usine et dans des flashbacks. Elle a également servi à créer des moules utilisés pour réaliser des répliques destinées à divers usages, notamment ceux impliquant des dommages.

À la fin du tournage, Coppola a fait l’acquisition de cette Tucker, qui porte le numéro de série 1014. Elle est une des 12 voitures de couleur Valse bleu métallique (traduction libre de Blue Waltz Metallic). Depuis 1988, elle est une pièce maîtresse de la collection de Coppola. On la voit occasionnellement sur la route, mais elle est généralement exposée à Inglenook, le célèbre domaine viticole de Coppola, dans la vallée de Napa.

Encan à Pebble Beach

Elle sera offerte lors de la 21e vente aux enchères organisée par Gooding Christie’s dans le cadre des activités entourant le prestigieux concours d’élégance de Pebble Beach, en Californie, les 15 et 16 août prochains. Les experts de Gooding Christie’s estiment qu’elle pourrait trouver preneur pour une somme située entre 1 500 000 $ à 2 000 000 $ US.

Cette Tucker est un des quatre véhicules de la collection Coppola inscrits au catalogue de cette vente. Il y aura aussi un superbe cabriolet Cord 810 1936 (90 000 $-120 000 $), une Ford Modèle T Touring 1913 (15 000 $-25 000 $) et un Volkswagen Vanagon GL Westfalia 1987 acheté neuf par Coppola (30 000 $-40 000 $ US). Ces trois véhicules de Coppola sont offerts sans prix de réserve.

Fait à noter, l’autre Tucker du producteur, le modèle 1037, est exposée dans une salle de dégustation de vins de son entreprise viticole à Geyserville, en Californie.

Photos : Gooding Christie’s

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Stellantis prévoit avoir encaissé une perte nette de 2,3 milliards d’euros (environ 3,7 milliards $ CA) au premier semestre de 2025, en raison d’importants coûts de restructuration et des effets immédiats des tarifs douaniers américains imposés en avril. À la même période l’an dernier, l’entreprise affichait un bénéfice de 5,6 milliards d’euros (environ 9 milliards $ CA).

Les livraisons nord-américaines en chute libre

Les livraisons vers les concessionnaires, distributeurs et clients de flottes ont chuté de 25 % en Amérique du Nord au deuxième trimestre, reflet direct des perturbations causées par les nouvelles barrières commerciales. Stellantis estime que les tarifs américains lui ont coûté 440 millions $ CA, forçant une réduction de la production et un ajustement rapide des opérations.

Une demande en berne en Europe aussi

En Europe, Stellantis souffre d’une demande plus faible, notamment pour les véhicules utilitaires, et continue d’investir dans la transition vers les hybrides. La firme a récemment dévoilé une Fiat 500 hybride à 17 000 € (environ 25 000 $ CA), censée relancer ses usines italiennes.

Changements à la tête de l’entreprise

Ces résultats difficiles surviennent peu après l’arrivée de Antonio Filosa à la tête du groupe, en mai dernier, remplaçant Carlos Tavares. Dans une lettre interne, Filosa admet que les six premiers mois de 2025 ont été « difficiles », tout en évoquant « des progrès significatifs » par rapport à la fin 2024, notamment grâce à l’abandon de programmes non rentables et au lancement de nouveaux produits.

Des décisions difficiles, mais nécessaires

Stellantis a inscrit 4,9 milliards $ CA en charges avant impôts liées à la suppression de projets, comme le développement d’un véhicule à hydrogène. L’entreprise tente aussi de s’ajuster à la réglementation sur la consommation moyenne (CAFE) aux États-Unis, un autre facteur de pression financière.

Des revenus en baisse, mais des signes d’amélioration

Le chiffre d’affaires pour les six premiers mois de 2025 s’élève à 74,3 milliards d’euros (environ 118 milliards $ CA), en baisse par rapport aux 85 milliards d’euros (135 milliards $ CA) du premier semestre 2024, mais en hausse par rapport à la deuxième moitié de l’an dernier.

Une consommation de liquidités préoccupante

Stellantis a brûlé 3,7 milliards $ CA en liquidités au premier semestre et les expéditions mondiales ont reculé de 6 % pour atteindre environ 1,4 million de véhicules. Malgré des résultats inférieurs aux attentes, certains analystes y voient le début d’un redressement. J.P. Morgan et Bernstein estiment que les mesures de restructuration actuelles devraient porter fruit dès le deuxième semestre de 2025, notamment grâce à l’arrivée de nouveaux modèles plus rentables.

Avec des renseignements d’Automotive News

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Alors que le prix des voitures neuves ne cesse d’augmenter, des voix s’élèvent au Canada pour demander un accès élargi aux véhicules électriques européens. L’idée : modifier la réglementation canadienne, qui suit de près les normes américaines, afin de permettre l’importation de modèles qui ne sont actuellement pas certifiés ici. En toile de fond, une volonté de contourner les tarifs imposés par l’administration Trump sur les importations de véhicules.

Une coalition improbable : concessionnaires et militants VÉ

Cette proposition, d’abord avancée par certains concessionnaires, est désormais soutenue par Mobilité Électrique Canada, un organisme de premier plan en matière de promotion des VÉ. Son président, Daniel Breton, n’y va pas par quatre chemins : « Si une voiture est assez sécuritaire pour rouler à 180 km/h en Europe, ne venez pas me dire qu’elle ne l’est pas ici. » Breton critique ouvertement les exigences de Transport Canada, notamment les ajustements requis pour les pare-chocs et les phares, qu’il juge excessifs et surtout protectionnistes. Il soutient qu’élargir l’accès aux modèles européens permettrait d’accélérer l’adoption des VÉ en rendant le marché plus diversifié et plus abordable.

Ottawa reste prudent

Du côté du gouvernement, la prudence demeure. Transport Canada rappelle que le contexte routier canadien diffère — plus de routes larges, des climats extrêmes, et une structure de tests différente de celle de l’Europe. « Les exigences de certification d’autres juridictions pourraient ne pas répondre aux besoins de sécurité des usagers de la route canadiens », affirme le porte-parole Hicham Ayoun à CTV News.

En clair : les routes canadiennes ressemblent davantage aux autoroutes américaines qu’aux rues étroites de l’Europe.

L’appui du public augmente

Un sondage mené auprès de 2 585 Canadiens révèle que 70 % des répondants sont en faveur d’une ouverture à l’importation de VÉ européens, certifiés selon les normes de l’UE. Ce soutien populaire pourrait forcer Ottawa à reconsidérer sa position, d’autant plus que cela s’inscrirait dans sa stratégie globale d’électrification des transports.

Une décision qui pourrait changer le marché

À l’heure actuelle, le Canada reste coincé entre les règles américaines et ses propres ambitions écologiques. Pour les consommateurs, cette réforme représenterait une bouffée d’air frais dans un marché dominé par des VÉ souvent trop chers ou peu adaptés à leurs besoins. Reste à voir si le gouvernement osera prendre une décision indépendante face aux pressions de son voisin du sud.

avec des renseignements de Carscoops

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BMW comme trop de constructeurs souffre de boulimie. À chaque nouvelle génération de ses modèles sport, on souffre d’embonpoint. La plus récente génération de M2 a pris beaucoup de poids, compte trop de technologie et n’a plus la grâce sur la route de la précédente génération. Pourtant, elle est là, fidèle au rendez-vous avec sa boîte manuelle et ses 473 chevaux. C’est assez pour se faire pardonner.

Audace contenu

Difficile de la trouver joli avec son style tarabiscoté. Sa silhouette est boursouflée, ses prises d’air presque vulgaire, et ses lignes semblent dictées par un designer en crise identitaire. Le seul élément vraiment séduisant de notre exemplaire d’essai : la peinture verte métallisée… et facturée 5 000 $. À ce prix-là, on achète le look autant que l’originalité. Donc, malgré un format plus généreux, la M2 perd au change. Elle est moins élégante et plus étriqué. Les places arrière demeurent symboliques et les cotes intérieures sont quasi inchangées, voire régressives en hauteur et son poids est aussi en hausse.

Puissance à revendre

Pour compenser la prise de poids, BMW a augmenter la puissance du 6 en ligne turbo qui passe de 453 à 473 chevaux. Le couple varie selon la transmission : 406 lb-pi avec la boîte manuelle (pour préserver les organes mécaniques) et 443 lb-pi avec l’automatique à 8 rapports. Le couple embarque tôt et vous catapulte jusqu’à la zone rouge dans une poussée continue. La boîte manuelle, offerte sans supplément (une rareté), est un bijou. Les rapports sont rapprochés, fluides, presque qu’élégant et les montées en régime naturelles, les rétrogradations vous donnent le frisson. L’embrayage est ferme, la course longue, mais c’est ce qui fait son charme. Une conduite physique, engageante, vivante. Mais, oui il y a un mais, la direction est ankylosée, détachée, stérile. On se sent un peu dans un jeu vidéo. Est-ce toute la sécurité greffé qui vous empêche de prendre réellement plaisir ? ou le poids devenu incompatible avec la vocation réelle de la voiture ou les deux. On ne s’amuse pas autant que nous devrions le faire. Le bruit du moteur est même un peu trop étouffé pour le plaisir sensoriel.

Beaucoup de techno

Côté techno, BMW en met plein la vue : grand écran incurvé, affichage tête haute en réalité augmentée, recharge sans fil, audio Harman/Kardon, etc. Le groupe Premium (3 800 $) rassemble tout ça et se défend bien. Le toit en fibre de carbone (2 900 $) ajoute une touche exotique – et 6 kg de moins – mais reste un caprice. En revanche, les garnitures en aluminium brossé (250 $) sont une excellente affaire : qualité perçue et toucher authentique à bas prix. Toutefois, toute cette technologie est bien complexe. Les compteurs sont peu lisibles, mal placés et les infos les plus importantes se retrouvent parfois masquées par le volant. La modernité est attirante, mais la simplicité est plus conviviale.

Conclusion

Sur papier, la M2 n’est pas très loin de la M3 avec le même moteur et un poids qui fait seulement quelques kilos de moins. Alors que la M2 est une sportive déclarée, la M3 est plus une berline assumée capable d’aller vite. Notre choix irait vers la M240 moins extrême, mais plus conciliante pour une conduite au quotidien qui offre une réserve dxe puissance qui vous donnera le sourire. BMW devrait revenir à ses origines et remettre au programme minceur pour la M2. Le modèle actuel garde les ingrédients pour faire une grande sportive, mais l’embonpoint a fait des ravages. Mais dans un marché où les coupés manuels à propulsion disparaissent les uns après les autres, la M2 mérite qu’on l’envisage sérieusement. Faites vite, car elle ne sera pas éternelle.

Forces

  • Moteur six cylindres explosif et vocal
  • Boîte manuelle engageante et bien étagée
  • Configuration propulsion rare en 2025
  • Qualité de fabrication élevée
  • Position de conduite sportive

Faiblesses

  • Style extérieur chargé et polarisant
  • Direction artificielle, ressenti de conduite limité
  • Poids trop élevé pour un coupé compact
  • Places arrière inutiles
  • Interface numérique peu conviviale

Prix de base au Canada : 78 300 $
Prix de l’essai : 91 750 $

Le texte BMW M2 2025 à l’essai provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Malgré ce que beaucoup de gens en pensent, le système de chauffage est important qu’il soit en bon état de marche, même dans une ancienne qui roule que l’été.

Simplement pour être confortable au printemps et à l’automne. Sans compter les journées de pluie qui feront embuer le pare-brise ou la lunette arrière d’une voiture sans dégivreur arrière. Et dite moi pas que votre voiture ne roule que les jours ensoleillés, tout le monde se fait prendre par la pluie de temps en temps…

Cela dit, c’est facile d’avoir un système fonctionnel et le maintenir en bon état, faut juste savoir comment il fonctionne.

Primo: avoir un thermostat!

Le chauffage vient d’un radiateur comme celui que nous pouvons tous apercevoir sous le capot, mais plus petit logé dans l’habitacle ou tout près. Le radiateur d’en avant va dissiper la chaleur du liquide dans l’air ambiant. Le radiateur de chauffage dissipe la chaleur du liquide dans une canalisation, dirigé dans l’habitacle. Pas trop compliqué, hein?

Le thermostat est important pour le moteur bien sûr mais aussi pour le chauffage. Lorsque le moteur est froid, il est fermé et bloque le passage du liquide vers le radiateur d’en avant. Le radiateur de chauffage, est lui connecté au moteur, et n’est pas entravé par la fermeture du thermostat. Alors, durant le réchauffage, le liquide de refroidissement se réchauffe, et par 2 boyaux (un aller, l’autre retour), le radiateur de chauffage est réchauffé du même coup.

Il suffit de faire circuler de l’air à travers pour y récolter sa chaleur et la diriger dans l’habitacle. L’air frais passe dans une espèce de grillage épais, qui permet à l’air d’absorber la chaleur du radiateur et réchauffer tout le monde dans la voiture, ou les glaces.

Si le thermostat est absent, voici ce qui arrivera : On démarre un moteur froid. Le moteur va doucement se réchauffer. Cependant, le liquide dans le moteur ne sera pas bloqué durant la réchauffe. Il ira directement dans le radiateur en avant, qui lui contient facilement entre 4 et 6 litres de liquide. Ce liquide est froid et va donc entrer dans le moteur qui tente de se réchauffer. Il y arrivera, mais bien certainement plus tardivement. S’il prend du temps à se réchauffer (le moteur) dû à l’absence du thermostat, ne croyez-vous pas que le radiateur de chauffage va être d’autant plus long à réchauffer?

Toujours en discutant avec vous du chauffage dans des conditions météo froides, il y aura une autre situation difficile pour le chauffage si le thermostat est toujours absent. Je vous explique cette autre situation difficile, si vous ne l’avez pas déjà trouvé.

Voici cette situation : Depuis un certain temps, vous trouvé que votre voiture prend du temps à se réchauffer, alors vous la mettez en marche et laisser tourner plus longtemps jusqu’à un certain confort vous habite dans la voiture. Vous sortez votre voiture ancienne pour la dernière fois de la saison, les routes sont propres, mais il fait -4c selon le Prof Lebrun.

Il fait maintenant chaud dans la voiture, le moteur semble chaud lui aussi. Vous allez faire le plein au IGS sur le boulevard Rivière des Prairies, près de chez vous. Une fois l’essence payée, vous remettez en marche la voiture, vous embrayez votre transmission PowerGlide en D, et appuyez sur l’accélérateur pour descendre le boulevard Rivière des Prairies sur un mile environ, jusqu’au boulevard Gouin, puis vous arrêtez au feu rouge. Juste en face de la pharmacie Gagnon. Vous avez remarqué que la température du chauffage a baissé un peu durant la descente, mais remonte légèrement durant l’attente au feu rouge.

Ensuite vous tournez à droite, en passant devant le garage BP. Vous devez déposer des papiers à Boscoville, qui est à 5 miles de la pharmacie. Durant ce trajet, peu d’arrêt, et une vitesse constante. Rendu à Bosco, la température intérieure, est plus basse encore. Durant la dépose de vos papiers, vous laisser tourner le moteur. En remontant dans la voiture, vous remarquez que la température a remonté légèrement. Bizarre…

Votre dernière course, avant d’aller vous balader une dernière fois cette saison, est d’aller chercher du tissu chez Tissus Claudette. Vous voulez recouvrir le pouf du salon.

Sans thermostat, le liquide réchauffé par le moteur est aussitôt presque refroidit par le liquide venant du radiateur avant, qui lui est frappé de plein fouet par l’air froid, alors facile de comprendre. Mais vous oubliez une chose, le radiateur de chauffage est frappé lui aussi par l’air froid que vous forcez à passer au travers par le ventilateur qui est probablement au max. Vous avez donc 2 sources de froid qui passent à travers 2 radiateurs. Le pauvre moteur, il fait bien son possible, mais, vous avez saisi, il n’y arrivera simplement pas.

Tout n’est pas blanc ou noir, il faut bien entendu diagnostiquer correctement chaque problème de chauffage de façon méthodique pour arriver à trouver le problème de chauffage, et rester confortable au volant par saison froide, ou fraîche…

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General Motors change de cap. Face à un ralentissement palpable de la croissance des ventes de véhicules électriques (VÉ), le constructeur américain réoriente sa stratégie industrielle en misant à nouveau sur les véhicules que les consommateurs nord-américains réclament : les camionnettes pleine grandeur et les VUS à moteur à essence.

L’usine d’assemblage d’Orion, au Michigan, qui devait initialement se consacrer aux modèles électriques comme les Silverado EV et Sierra EV, accueillera plutôt dès 2027 la production des Chevrolet Silverado 1500, GMC Sierra et Cadillac Escalade. C’est ce qu’a confirmé GM au quotidien Detroit Free Press, mettant officiellement fin aux rumeurs persistantes depuis juin.

GM freine ses projets de VÉ pour miser sur les camionnettes et VUS à essence | Auto123.com

Une réponse claire à une demande qui stagne

Alors que les investissements et annonces autour des véhicules électriques étaient omniprésents ces dernières années, GM reconnaît que le marché change. L’enthousiasme initial semble s’essouffler, et les ventes de modèles ne décollent pas au rythme espéré. Le résultat ? : l’entreprise investira ses ressources dans ce qui rapporte vraiment, comme le montrent les hausses de ventes du GMC Yukon (+22 % au cours de la première moitié de l’année 2025).

L’usine d’Orion continue pour l’instant de produire des modules de batteries pour l’usine Factory Zero, mais son avenir est désormais axé sur les véhicules à moteurs thermiques. Et ce, malgré les subventions publiques initialement octroyées pour la production de véhicules électriques.

La Bolt EV toujours au programme

Le prochain Bolt EV, prévu pour 2027, devrait quant à lui être assemblé à l’usine de Fairfax, au Kansas. GM tient à souligner que ce virage n’affectera pas son développement. Le constructeur se réserve donc une place dans le monde des véhicules électriques, mais sans pour autant délaisser les modèles à moteurs thermiques, surtout depuis que les nouvelles lois fédérales réduisent les pénalités pour émissions polluantes.

Un appui politique, malgré la volte-face

La gouverneure du Michigan, Gretchen Whitmer, a appuyé la décision de GM, affirmant : « Peu importe ce que vous conduisez (essence, Diesel, hybride ou électrique), tant que c’est fabriqué au Michigan. » Un message clair : l’emploi local prime sur l’idéologie.

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Du côté des États-Unis, Subaru a annoncé qu’elle laissait tomber le moteur de base de son modèle Crosstrek, un bloc 4-cylindres de 2,0 litres qui propose une puissance de 152 chevaux et un couple de 145 lb-pi, une capacité qui est relayée aux quatre roues via le travail d’une transmission à variation continue (CVT).

Cela signifie que chez nos voisins du sud, seul le 4-cylindres de 2,5 litres, qui délivre 180 chevaux et 178 lb-pi de couple, sera de la partie avec toutes les variantes du modèle. Il fait, lui aussi, équipe avec une boîte CVT.

Il faut faire attention avec ce qui se passe d’un pays à l’autre, cependant, car Subaru Canada a certaines libertés, si bien que la décision n’est pas encore prise, nous dit-on, concernant le moteur de base. Au pays, ce dernier est proposé avec deux des cinq variantes du modèle, soit Commodité et Tourisme. Les livrées Onyx, Limited et Wilderness héritent quant à elle de la mécanique plus puissante.

Le Subaru Crosstrek perd son moteur de base aux États-Unis | Auto123.com

Sans avoir de chiffres précis sous la main, on a pu comprendre que les ventes étaient encore bonnes chez nous pour le moteur de base, avec quelque chose entre le cinquième et le tiers des transactions. Un moteur de base veut aussi dire un prix d’appel plus alléchant, un élément encore très important de notre côté de la frontière.

Et le hybride ?

Quant à la mécanique hybride qui va s’ajouter à la famille pour 2026, on nous disait, sous toute réserve, que ce serait probablement avec une variante au départ, mais que l’offre allait s’élargir à travers la gamme au fil du temps. C’est une question de capacité de production pour fournir tous les marchés.

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Jaguar Land Rover (JLR) a annoncé la suppression de 500 postes de gestion, une décision qui survient malgré le meilleur bénéfice enregistré par l’entreprise en dix ans lors de son dernier exercice financier terminé en mars. Les départs se feront sur une base volontaire. JLR explique vouloir réaligner son leadership avec les besoins actuels et futurs de l’entreprise.

Le Defender en ligne de mire

Après une pause temporaire des expéditions vers les États-Unis en raison d’une hausse soudaine des tarifs douaniers sous l’administration Trump (passant à 27,5 %), JLR a vu ses ventes plonger de 11 % au trimestre suivant. Même si les droits sur les véhicules britanniques ont été réduits à 10 %, le Defender, assemblé en Slovaquie, reste soumis à la pleine taxe, ce qui mine sa rentabilité. Or, il s’agit du modèle le plus vendu de la marque.

Le dollar faible complique les choses

Le directeur financier Richard Molyneux souligne que la faiblesse du dollar, exacerbée par les politiques protectionnistes américaines, rend les véhicules JLR plus coûteux pour les consommateurs américains. L’entreprise est partiellement protégée à court terme grâce à des stratégies de couverture, mais elle s’attend à en souffrir à moyen terme.

Le marché chinois perd de sa vigueur

Autre nuage à l’horizon : le ralentissement marqué du marché chinois pour les marques de luxe occidentales. Les ventes de JLR y ont chuté de 15 %, faisant glisser la Chine de la première à la quatrième place de ses marchés mondiaux.

Jaguar Land Rover supprime 500 postes de gestion dans un contexte économique mondial difficile | Auto123.com

Explosion des coûts et marges en déclin

En deux ans, JLR a ajouté près de 6000 employés, faisant grimper sa masse salariale annuelle de 3,7 à 6,3 milliards CAD. Bien que cela reflète une volonté de croissance, l’entreprise a averti que ses marges bénéficiaires passeraient de 8,5 % à un intervalle de 5 à 7 % cette année, en raison des multiples pressions financières.

Un virage stratégique prolongé

Face à l’incertitude entourant l’adoption des véhicules électriques, JLR a décidé de prolonger la production de ses modèles à moteur thermique. Pour soutenir cette approche, son budget d’investissement sur cinq ans est passé de 15 à 18 milliards de livres sterling.

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Les véhicules assemblés aux États-Unis ont vu leur part de marché diminuer au Canada au deuxième trimestre de 2025, alors que les tarifs réciproques entre Ottawa et Washington commencent à affecter sérieusement les transactions.

Selon le consultant automobile DesRosiers (DesRosiers Automotive Consultants), la part des véhicules fabriqués aux États-Unis est passée de 41 % à 39 % des ventes canadiennes entre avril et juin. Une baisse modeste, mais qui pourrait s’accélérer.

Des hausses de prix jugées intenables

Avec des surtaxes canadiennes de 25 % imposées depuis le 9 avril, les constructeurs évaluent si l’importation de certains modèles américains vaut toujours la peine. « La seule autre option, c’est d’augmenter les prix, et une hausse de 25 % est difficilement envisageable pour la majorité des segments », affirme Andrew King, associé directeur chez DesRosiers.

Mazda CX-50
Mazda CX-50 | Auto123.com

Mazda (CX-50) et Nissan (Pathfinder, Murano, Frontier) ont temporairement suspendu leurs exportations vers le Canada. Plusieurs attendent une éventuelle entente commerciale, mais si rien ne bouge, davantage de modèles américains pourraient disparaître des salles d’exposition canadiennes.

Les modèles étrangers gagnent du terrain

Les véhicules assemblés au Canada ont gagné un peu de terrain, mais ce sont surtout les produits importés d’Europe et d’Asie qui profitent de la situation. La tendance à la baisse des véhicules fabriqués aux États-Unis au Canada n’est pas nouvelle : ils représentaient 66 % de la valeur des importations en 2004, mais seulement 48,9 % en 2024, selon Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE).

Des exemptions pour les constructeurs locaux

Ottawa a toutefois mis en place un programme discret de remise tarifaire pour les cinq constructeurs ayant une production locale : Ford, GM, Honda, Stellantis et Toyota. Cette mesure permet de limiter les impacts sur leurs gammes. En revanche, Hyundai, Kia, Mazda et Nissan, qui n’ont aucune usine au pays, sont les plus vulnérables.

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Uber a annoncé un investissement de 300 millions $ US dans Lucid, fabricant américain de véhicules électriques de luxe, dans le cadre d’un partenariat visant à lancer une flotte de robotaxis à partir de 2026. Ces véhicules autonomes, des VUS Lucid Gravity électrifiés, seront équipés de la technologie de conduite autonome développée par Nuro, une jeune entreprise fondée par d’anciens ingénieurs de Waymo.

Une flotte de 20 000 VUS autonomes en déploiement progressif

L’entente prévoit le déploiement de plus de 20 000 VUS Lucid Gravity sur une période de six ans, à commencer par une grande ville américaine dès la fin de 2026. Un prototype du robotaxi circule déjà sur une piste fermée au centre d’essai de Nuro à Las Vegas, une ville qui s’impose comme carrefour de l’expérimentation autonome.

Le retour d’Uber dans l’arène robotaxi

Après avoir quitté le secteur de la conduite autonome en 2020, Uber revient en force avec des partenariats ciblés, dont Aurora, Waymo, Volkswagen (ID.Buzz) et maintenant Lucid-Nuro. Cette nouvelle stratégie lui permet de réduire les risques tout en misant sur l’innovation. L’investissement annoncé comprend des fonds pour Nuro, mais 300 millions seront directement injectés chez Lucid, selon un dépôt officiel à la SEC.

Les défis de la conduite autonome toujours présents

Malgré les progrès technologiques, la commercialisation des véhicules autonomes demeure difficile : coûts élevés, réglementations complexes et surveillance fédérale freinent plusieurs projets. Cruise de GM a suspendu ses activités, alors que Zoox (Amazon) et Tesla poursuivent leurs essais à Las Vegas et Austin. Waymo, plus prudent, exploite déjà environ 1 500 véhicules dans plusieurs villes américaines.

Lucid et Nuro veulent aller plus loin

Marc Winterhoff, PDG par intérim de Lucid, affirme que l’entreprise étend son savoir-faire au-delà du simple VÉ de luxe pour s’impliquer davantage dans les partenariats technologiques. De son côté, Dave Ferguson, cofondateur de Nuro, a mentionné que l’entreprise explore aussi l’intégration de son système de conduite autonome dans des véhicules destinés aux particuliers.

Une transformation boursière à l’horizon

En parallèle, Lucid a proposé un regroupement d’actions à raison de 1 pour 10 pour ses actions ordinaires de catégorie A, signe que l’entreprise cherche aussi à stabiliser sa position sur les marchés. Après l’annonce, le titre de Lucid a bondi de 26 %, bien qu’il affiche toujours une baisse de 24 % depuis le début de l’année.

Avec des renseignements de Reuters

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