Le président américain Donald Trump et le premier ministre japonais Shigeru Ishiba n’ont pas réussi à s’entendre sur les termes d’un nouvel accord commercial pouvant atténuer l’impact des droits de douane sur l’industrie automobile. « Il y a encore des points sur lesquels nos deux États ne vont pas dans le même sens », a déclaré Ishiba hier, en marge du G7 tenu à Calgary.

Un coup dur pour l’industrie japonaise

Cet échec est un coup dur pour le Japon, son économie, et son industrie automobile, un pilier de l’emploi et de l’exportation. Cette dernière pèse pour 5,6 millions d’emplois (soit 8,3 % de la main-d’œuvre) et 10 % du PIB.

Les principaux constructeurs, Toyota, Honda, Mazda et Subaru, vont voir leur activité grevée de plus de 19 milliards USD en cas d’application des taxes de 25 % sur les véhicules.

Shigeru Ishiba | Auto123.com

La politique d’Ishiba sous pression

Cet échec politique affaiblit Shigeru Ishiba, que certains voyaient gagner en popularité, son taux d’approbation ayant progressé de 5 points (jusqu’à 38 %) grâce, entre autres, à ses prises de position contre l’inflation des prix des denrées. Sa capacité de négociation est maintenant remise en question, tandis que le Japon espère toujours trouver un accord afin d’éviter d’autres barrières tarifaires pouvant ralentir son activité.

La politique étrangère prend un coup de vieux

Le Japon espérait faire valoir son rôle d’investissement, soit 783 milliards USD aux États-Unis, et d’autres concessions, de l’importation de soja jusqu’aux chantiers navals, afin d’obtenir le démantèlement des barrières tarifaires.

Mais jusqu’à présent, toutes ces offres sont restées sans suite, tandis que d’autres États (Royaume-Uni, Chine) ont réussi, eux, à trouver un terrain d’entente avec Washington.

Le Canada et les États-Unis se sont donné 30 jours hier pour trouver une entente sur les tarifs (en espérant les abolir). Souhaitons que le dénouement de cette négociation soit plus heureux qu’avec le Japon.

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Il y a quelques semaines, Porsche recevait les membres de la presse et une poignée d’invités triée sur le volant pour procéder au lancement officiel de son Centre d’Expérience de Toronto, le premier du genre à voir le jour au Canada.

Aujourd’hui, la compagnie annonce que l’ouverture officielle pour le grand public sera effectuée demain, le 18 juin.

« L’excitation et la performance débridées attendent les visiteurs au Centre d’expérience Porsche de Toronto. Cet environnement unique met fièrement en valeur l’héritage de nos sportives en matière de dynamique de conduite, de design, de technologie et de passion », a déclaré Trevor Arthur, le président et chef de la direction de Porsche Canada.

Porsche Canada ouvre officiellement son centre d’expérience à Toronto | Auto123.com

Le Centre d’Expérience Porsche de Toronto comprend un circuit de deux kilomètres visant à tester la maniabilité des véhicules et contribuer au développement des conducteurs. Différentes portions servent à effectuer d’autres tests, comme une zone de dérapage. Les endroits sont conçus pour démontrer l’ingénierie et les capacités des modèles Porsche.

Les visiteurs peuvent s’offrir différents types d’expérience en visitant le centre, y compris des tours comme passagers à partir de 140 $, alors que les expériences de conduite de 90 minutes commencent à 850 $. Les gens seront accompagnés par un instructeur certifié par Porsche pendant toutes les expériences vécues à bord des véhicules.

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Sur place, au bâtiment principal, les visiteurs pourront découvrir un café artisanal et prendre une bouchée au Carrera Café, ou encore examiner la boutique Porsche Lifestyle qui propose quantité de vêtements, d’accessoires, de modèles réduits et de produits dérivés.

Le Centre d’Expérience de Porsche de Toronto propose également un endroit où les gens peuvent explorer les nombreuses options de personnalisation pour la configuration de la Porsche de leurs rêves.

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Des options pour les nouveaux propriétaires

Pour les nouveaux propriétaires de véhicules Porsche livrés au Canada, une invitation pour une séance de 90 minutes sera offerte aux clients admissibles. Ces derniers auront l’occasion de tester sur circuit un modèle équivalent à celui qu’ils ont acheté, en compagnie d’un instructeur certifié de Porsche. L’avantage est valable pour les livraisons de modèles effectuées après le 1er janvier 2025 et peut être réclamé jusqu’à deux ans après l’invitation.

Ceux qui veulent pousser l’expérience un peu plus loin pourront choisir une option à 2500 $ CA qui va leur permettre de prendre livraison de leur modèle au centre, avec un programme de conduite de 90 minutes, un repas pour le principal intéressé ainsi que trois invités.

Le Centre d’Expérience Porsche de Toronto sera ouvert du mercredi au dimanche, toute l’année. Situé à Pickering, en Ontario, l’endroit devient le cœur de la marque au pays. Il s’agit du 11e centre Porsche du genre à voir le jour à travers le monde et le troisième en Amérique du Nord, après Atlanta et Los Angeles.

Porsche Canada ouvre officiellement son centre d’expérience à Toronto | Auto123.com

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Les conducteurs sont de plus en plus réticents à passer des modèles à combustion interne aux véhicules électriques, et la tendance est plus marquée en Europe que aux États-Unis, d’après un rapport de Shell. « L’Europe nous a surpris », a déclaré David Bunch, directeur de Shell chargé de la mobilité. « Le principal facteur pouvant ralentir l’adoption est le coût des véhicules. L’inquiétude sur l’autonomie est toujours présente, mais elle s’atténue. »

Un écart de 30 % sur le prix

Les voitures électriques sont en moyenne jusqu’à 30 % plus chères que leur contrepartie thermique. Cette politique de prix pèse sur leur attractivité. D’après le rapport, 41 % des conducteurs européens envisagent d’acheter un modèle électrique, contre 48 % l’année dernière. Aux États-Unis, ils ne sont que 31 %, contre 34 % l’année précédente.

La recharge prend du retard en Europe

Autre facteur : l’infrastructure de recharge publique. Seulement la moitié des conducteurs européens estiment que leur expérience de recharge s’est améliorée depuis l’année dernière — contre 74 % en Chine et 80 % aux États-Unis. De plus, 17 % seulement des conducteurs européens pensent que la recharge publique offre un rapport qualité-prix intéressant, contre 69 % en Chine et 71 % aux États-Unis.

Shell garde le cap sur la recharge rapide

Shell gère 75 000 bornes de recharge et concentre ses investissements sur des postes de recharge rapide plutôt que sur la recharge résidentielle. Ses marchés cibles vont de la Chine et des États-Unis jusqu’en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Suisse, à Singapour ou aux Pays-Bas.

Avec des renseignements d’Automotive News

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Après cinq ans d’aventure et des dizaines de milliers de visiteurs, le Salon International de l’auto de Québec regroupe ses activités avec le Salon du Véhicule Électrique de Québec.

Cette politique prend acte de la diminution des crédits provinciaux, de l’abandon des subventions fédérales et d’une demande en déclin de la part des consommateurs. Cette convergence des deux événements souligne que l’électrification est maintenant un élément de l’offre globale des constructeurs, rendant leur tenue autonome superflue.

« C’est une décision mûrement réfléchie »

Sébastien Bolduc, président de la Corporation Mobilis, souligne que ce changement est inévitable et plus que sensé :
« C’est une décision mûrement réfléchie et étant directeur général d’une concession automobile, nous savions tous que le moment viendrait », a-t-il déclaré.
« J’invite maintenant les consommateurs qui souhaitent découvrir l’électrique ou s’informer davantage à se rendre dans leur concession. »

Remerciements et rendez-vous en mars 2026

Charles Drouin, chef de direction de la Corporation Mobilis, a tenu à remercier toutes les organisations ayant soutenu l’aventure jusqu’à présent :
« Un sincère merci à IA Service aux concessionnaires et à la Banque Scotia pour leur précieux appui », a-t-il mentionné.

C’est donc un rendez-vous, du 3 au 8 mars 2026, au Centre de Foires de Québec, afin d’assister à la 43e édition d’un Salon de l’auto renouvelé, plus vert et plus proche des besoins des consommateurs.

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Les acheteurs canadiens se montrent frileux face aux véhicules zéro émission (VZE), quelques mois après que le programme de rabais d’Ottawa a épuisé son budget. Les ventes de VZE ont totalisé 14 725 unités en avril, un recul de 28,5 % par rapport au même mois en 2024, d’après les données mensuelles de Statistique Canada.

La part de marché des VZE en chute libre

Le taux d’adoption des modèles 100 % électriques et hybrides rechargeables est tombé à 7,5 % en avril, contre 11,7 % un an plus tôt. On est loin des pics de près de 20 % atteints l’automne dernier.

De leur côté, les ventes d’automobiles, toutes motorisations confondues, se portent plutôt bien, ayant progressé jusqu’à 195 659 unités en avril, contre 175 815 un an auparavant.

Un Ford Mustang Mach-E
Un Ford Mustang Mach-E | Auto123.com

La fin des incitatifs pèse sur le marché

Ottawa a suspendu son programme iZEV à la mi-janvier, lorsque le fonds s’est épuisé en raison d’une demande importante. Le gouvernement a déclaré vouloir le relancer, sans proposer d’échéancier.

Au Québec, le programme Roulez vert a lui-même été suspendu en février et mars en raison de contraintes budgétaires, avant d’offrir jusqu’à 4000 $ de rabais en avril, contre 7 000 $ l’année dernière.

En Colombie-Britannique, l’aide a pris fin le 15 mai. La province a déclaré vouloir « évaluer ses options », sans se fixer de dates ni de politique de remplacement.

Un rebond, tout de même

Malgré le recul d’avril, l’adoption des VZE a pourtant atteint son plus haut niveau depuis la pause du programme iZEV en janvier. Les ventes de VZE représentaient 6,8 % et 6,5 % des ventes totales de véhicules en février et mars, d’après les données de Statistique Canada.

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Nissan a l’intention de réduire sa participation dans Renault, a déclaré son PDG, Ivan Espinosa, lors d’une entrevue accordée au quotidien japonais Nikkei. Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large de l’alliance afin d’offrir plus d’indépendance et de concentrer chaque constructeur sur ses propres investissements.

En mars, Nissan et Renault s’étaient mis d’accord pour abaisser leur participation croisée de 15 % à 10 %, avec un droit de préemption de l’autre en cas de vente d’actions. Cette politique souligne leur volonté de se concentrer sur leur propre activité tout en laissant de l’espace à l’alliance.

Nissan prévoit de réduire sa participation dans Renault | Auto123.com

100 milliards de yens pour assurer l’avenir de Nissan

Nissan détient actuellement 15 % des actions de Renault, d’après les données de LSEG. La vente de 5 % de ses titres lui rapporterait environ 100 milliards de yens (soit 942 millions CAD), que l’entreprise prévoit d’utiliser afin d’accélérer le développement de nouveaux véhicules, dans un contexte industriel difficile.

« Nous avons décidé d’alléger nos participations afin d’investir dans nos propres véhicules », a déclaré Ivan Espinosa.

Aucune décision définitive n’a encore été prise

Nissan a précisé que la vente d’actions n’avait pas encore été définitivement actée et que toutes les sommes seront utilisées en priorité pour le développement de nouveaux modèles. Cette opération souligne le changement progressif des relations de l’alliance, formée il y a plus de deux décennies, tandis que chaque marque prend son indépendance.

Renault, de son côté, a vu son PDG Luca de Meo annoncer son départ afin d’assumer d’autres responsabilités hors de l’industrie automobile.

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Le film F1, qui met en vedette Brad Pitt dans le rôle d’un pilote retraité qui revient à la compétition pour offrir son soutien à une recrue, doit sortir en salle le 27 juin.

La bande-annonce du film peut être visionnée en ligne, mais elle a quelque chose de particulier et d’unique pour les propriétaires de téléphone Apple ; votre appareil va vibrer lors de différentes scènes de la bande-annonce, afin de vous faire vivre la chose autrement. Attention, toutefois, car il vous faudra une version iOS 18.4 ou plus récente pour en profiter.

La vidéo utilise en fait les mêmes caractéristiques de votre téléphone qui le font vibrer lors d’un appel, d’une sonnerie, d’une alarme.

Il faut reconnaître le côté innovant de la chose, mais pour l’utilité, ça n’ajoute rien à la qualité de la vidéo, outre le fait que ça fait jaser… et ça fonctionne.

Ce qui sera intéressant à surveiller une fois le film arrivé sur les écrans géants, c’est la réaction du public et la réception de la critique. Disons que les films sur la course automobile n’ont pas tous été des succès au fil de l’histoire. C’est souvent tout au rien.

On ne peut souhaiter au film F1 d’avoir l’effet d’un succès comme le long métrage Rush ou encore le classique Ford vs Ferrari, et non l’impact plus négatif d’un navet comme Driven.

Les images promettent toutefois d’être spectaculaires, considérant l’accès que l’équipe de tournage a eu au monde de la F1. Fait amusant, la plupart des membres du paddock ont déjà vu le film et s’accordent à dire que les scènes de course sont superbes, mais que le reste n’est que du cinéma.

Film F1 : une bande-annonce qui fait vibrer votre téléphone | Auto123.com

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La semaine dernière, on vous rapportait que la division canadienne de Ford souhaitait que les autorités adoucissent leurs règles concernant les objectifs de ventes de véhicules électriques pour 2035, arguant que l’appétit des consommateurs n’était pas assez fort pour espérer un virage complet au cours des dix prochaines années.

Parallèlement, la compagnie tient un discours similaire, cette fois concernant la nature des mécaniques à essence que l’on retrouve sous le capot des modèles. Selon la compagnie, l’époque où le moteur et sa puissance définissaient un véhicule est largement révolue.

Ce n’est pas tant parce que les véhicules électriques occupent des parts de marché grandissantes, mais plutôt que les gens ne se soucient plus autant qu’avant de ce qui anime un véhicule.

C’est le vice-président de Ford John Lawler qui a soulevé cet argument lors d’une conférence, affirmant que l’intérêt des consommateurs pour les moteurs conventionnels réduit petit à petit. « Je ne pense pas que les consommateurs pensent vraiment aux groupes motopropulseurs comme ils le faisaient il y a 30 ans », a-t-il entre autres déclaré.

Différents facteurs peuvent expliquer cette impression ressentie, et aussi cette réalité que l’on peut observer sur le terrain. Il est vrai que les modèles d’aujourd’hui ne se définissent pas par leurs mécaniques, comme les modèles des années 60, 70 ou 80 l’étaient. De nos jours, en raison des réglementations, la plupart des constructeurs se sont vus forcés de réduire les cylindrées de leurs mécaniques, si bien que c’est le moteur 4-cylindres turbo qui domine le marché.

C’est évidemment moins sexy qu’un tonitruant V8 à la sonorité qui fait frissonner.

Il existe toujours des modèles qui font parler d’eux en raison de leur mécanique, mais on parle plus d’exceptions plutôt que de la norme. C’est le cas du V8 de 5,0 litres de la Ford Mustang, des V8 de la Corvette, et même du 3-cylindres turbo de la Toyota GR Corolla. On ne parle pas des modèles les plus vendus.

Ajoutez à cela qu’à l’époque, c’est une voiture qu’on se procurait, parce que c’est le type de modèles qui dominait le marché et qu’on s’intéressait à l’agrément de conduite. Aujourd’hui, avec la prolifération des VUS, l’intérêt n’est plus le même.

De nos jours, les gens recherchent surtout des modèles efficaces sur le plan énergétique, des véhicules spacieux pour leur famille, et qui se montrent fiables.

Faut-il croire que les modèles offrant des mécaniques suscitant les passions seront bientôt chose du passé ? Probablement que non. Cependant, il faut oublier l’idée de voir ce type de véhicule faire un retour massif. Il y aura toujours des produits du genre, mais ça demeurera l’exception plutôt que la règle, à l’ère où l’électrification est la voie de l’avenir.

Ford Mustang Mach-E Rally
Ford Mustang Mach-E Rally | Auto123.com

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Le texte L’intérêt des gens pour les moteurs à essence a diminué, selon Ford provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le gouvernement fédéral garde son objectif d’atteindre des ventes de véhicules zéro émission (VZE), et ce, en dépit des avertissements urgents de l’industrie. Cette politique, que certains qualifient d’« irrealiste », aurait des conséquences négatives sur le choix des modèles, leur prix et leur disponibilité sur le marché. Mélanie Joly, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, a déclaré le 10 Juin que le mandat sur les VZE — ou norme sur la disponibilité des véhicules électriques — restait indispensable afin d’atteindre les cibles climatiques d’Ottawa. « Il est important que nous continuions de collaborer avec l’industrie et, pour être francs, que nous la poussions à embrasser la transition », a-t-elle déclaré, lors du Sommet de l’Automobile, organisé par l’Automotive Parts Manufacturers’ Association, à Vaughan, en Ontario.

Des ventes en déclin et des délais difficilement réalisables

Les données de Statistique Canada mettent en valeur la dégradation des ventes de VZE. Entre janvier et avril 2025, leur part de marché est tombée à 8,6 %, contre 12,9 % un an plus tôt, et plus de 20 % en décembre 2024. Le mandat d’Ottawa prévoit que les VZE doivent représenter 20 % des ventes en 2026, 60 % en 2030 et 100 % en 2035. Les constructeurs peuvent échanger des crédits ou investir dans l’infrastructure de recharge, afin d’atteindre leurs cibles

L’industrie sonne l’alarme : « mathématiquement impossible »

Brian Kingston, PDG de l’Association des constructeurs canadiens, souligne que “la politique est mathématiquement et factuellement irréaliste”. Les ventes s’effondrent, la demande stagne, et le gouvernement prend le risques d’infliger des dommages sérieux à l’industrie. Ford Canada a repris le même message, par l’intermédiaire de Bev Goodman, tandis que David Adams (PDG de Global Automakers of Canada) souligne que chaque constructeur est dans une étape de transition unique — et que toutes ne seront pas prêtes d’ici 2026.

Un changement est indispensable

« Les constructeurs vont commencer à restreindre la vente de modèles à combustion afin d’atteindre les cibles », a averti Brian Kingston. Cette politique aurait donc un impact réel sur l’offre de véhicules sur le marché. Environnement et Changement climatique Canada a de son côté rejeté l’idée d’une politique trop restrictive et souligne que le mandat prévoit des flexibilités, incluant l’aide des modèles hybrides.

La situation prend une dimension politique

Au Québec, l’adoption des VZE est tombée de 23,3 % en 2024 à 13,1 % en 2025. En Colombie-Britannique, elle est de 15,4 %, contre 19,7 % l’année précédente — et toutes deux vont rater leur objectif. Kingston souligne que certains États vont se rendre à l’évidence et vont assouplir leur politique. Cette prise de conscience prend de l’ampleur, renforcée par l’effort contre les barrières commerciales internes, afin d’adopter des politiques plus uniformisées.

Vers une politique plus cohérente?

David Adams espère que toutes les provinces vont s’aligner sur des politiques plus réalistes et que le gouvernement federal va proposer des cibles pouvant effectivement être atteintes sans porter préjudice à l’industrie. « Nous avons le même objectif que le gouvernement », souligne-t-il, « mais avons besoin de cibles réalisistes afin d’éviter d’aggraver la situation. »

Avec des renseignements d’automotive News Canada

Le texte Le gouvernement Canadien garde le cap sur son mandat VZE… contre l’avis de l’industrie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La légendaire marque de Hethel, en Angleterre s’est bâti une renommée sur deux piliers : la légèreté et le plaisir de conduite. Depuis 1952, le fondateur Colin Chapman prônait le “light is right”, une philosophie devenue un symbole de l’ingénierie pure et de l’efficacité. Au cours des années, l’Elise, l’Exige, l’Evora… toutes ont porté cet héritage jusqu’à lui donner une aura quasi mystique auprès des passionnés. Avec l’Emira, Lotus nous livre son chant du cygne thermique. Le dernier modèle équipé d’un moteur 100 % essence avant que l’électrification ne prenne le relais.

Quoi de neuf?

En plus de l’Emira V6, Lotus ajoute un 4-cylindres turbo, d’origine Mercedes-AMG (le M139 de l’A45), reconfiguré par Lotus. Cette motorisation développe 400 chevaux et 354 lb-pi de couple. Le V6 3,5 litres est toujours d’origine Toyota et développe lui aussi 400 chevaux et 310 lb-pi de couple. Pas de transmission manuelle avec le 4 cylindres qui laisse place à une excellente boîte double embrayage 8 rapports (DCT). Le V6 donne le choix entre une boîte automatique ou manuelle à six rapports. Oui, l’Emira 4 cylindres est plus rapide que son aînée, avec un 0-100 km/h en 3,8 secondes, contre 4,2 sec pour le V6. Cette nouvelle génération prend donc le relais, renforcée par un châssis plus rigide, une direction parfaite et des réglages de suspension plus affinés.

Design

Dès que l’on croise l’Emira, elle aimante le regard. Son allure sculpturale, ses prises d’air géantes, ses flancs travaillés, sa poupe large lui garantit de faire tourner toutes les têtes. C’est une pure représentation de l’ADN Lotus, modernisé jusqu’aux moindres détails. Sa silhouette plus large que l’Evora lui garantit plus de présence sur la route, tandis que chaque ligne semble taillée par le vent. Cette Emira a toutes les propor­tions d’une voiture exotique sans en demander le budget. Je n’ai eu que des pouces en l’air lors de mes essais la semaine dernière.

Intérieur

Oui, Lotus a réussi son pari : proposer un habitacle raffiné, confortable et équipé de toutes les technologies attendues par une sportive moderne. Si l’Evora donnait l’impression d’une expérience spartiate, l’Emira prend soin de ses occupants. Cuir Nappa, surpiqûres contrastées, sièges baquets renforcés, volant sport… chaque élément souligne le raffinement de l’assemblage. Il faut aussi noter que l’espace est plus généreux que l’Evora qui tenait ses occupants dans un étau. Côté infodivertissement, le système avec son écran tactile de 10,3 pouces, Apple CarPlay, Android Auto, et le combiné d’instruments numériques de 12,3 pouces vont dans le sens de l’ergonomie et de la modernité, sans perdre le feeling mécanique que l’on attend d’une Lotus.

Une conduite nerveuse et dynamique

Derrière le volant, toutes les innovations vont dans le sens de l’efficacité de conduite.
Le châssis en aluminium collé, plus rigide que celui de l’Evora, garantit un comportement de voiture de course. Notre modèle First Edition était au demeurant équipé du châssis sport plus nerveux que le châssis Touring et de l’ensemble conducteur (les deux en option) qui comprend le launch control, le mode Track, un échappement actif, et deux combinaisons de suspension (touring ou sport), afin d’adapter l’auto à chaque usage. Côté sécurité, toutes les aides électroniques attendues (régulateur de vitesse adaptatif, surveillance des angles morts, alerte de changement de voie, détection de somnolence) renforcent le sentiment de confiance, même lorsque le rythme s’accélère.

Conduite

C’est sans aucun doute sur la route que l’Emira prend toutes ses dimensions. Sa direction, pure et communicative, garantit un placement millimétré en virage, tandis que son châssis prend chaque courbe avec agilité et vivacité. Le turbo de l’AMG prend ses tours jusqu’à 7 000 rpm avec un son rageur, tandis que le changement de rapport, rapide et précis, garde le rapport parfait en toutes circonstances. Il est toutefois difficile de rendre le son d’un petit 4 cylindres noble. Mais, force est d’admettre que c’est la première voiture qui me donne autant de plaisir que ma Boxster S depuis neuf ans. Cette voiture offre une communion avec la route qui frise la perfection. Peu de voitures que j’ai conduit donne cette impression de faire un avec la voiture. Le couple important se traduit par des reprises énergiques et des sorties de virage épiques, tandis que le rapport poids-puissance lui garantit des performances de tout premier plan. Oui, l’Emira a toutes les cartes en main pour faire de l’ombre à des rivales comme la Porsche 718 ou la BMW Z4

Confort

L’Emira prend soin de son conducteur et de son passager. Ses deux vrais sièges, son habitacle plus spacieux que l’Evora, son excellente visibilité et son insonorisation renforcée permettent d’en faire un coupé que l’on prend plaisir à conduire sur de longues distances pas simplement sur quelques tours de circuit. Bref, Lotus a créé une voiture polyvalente, parfaite tant sur route que sur piste. Une voiture qui fait peu de compromis dois tout de même se payer et il faudra avoir 127 000 $ dans ses poches pour le modèle 4 cylindres et 130 000 $ pour le V6. Un prix élevé, mais pour une voiture qui en offre autant une dépense qui vous donnera beaucoup de plaisir en retour.

Conclusion

La Lotus Emira 4-cylindres est l’une des meilleures sportives de l’année. C’est une voiture d’une pureté exceptionnelle, parfaite tant sur route que sur piste, tout en laissant de l’espace pour une expérience plus vivable que toutes les Lotus ayant vu le jour jusqu’alors. Bref, elle combine l’âme d’une Lotus classique avec la modernité attendue par l’amateur de conduite d’aujourd’hui. Le seul doute qui reste dans mon esprit est de savoir si je me laisserais tenter par un V6 manuelle.

Forces :

  • Performances de haut vol et plaisir de conduite
  • Châssis d’une grande pureté
  • Intérieur raffiné et équipé des dernières technologies
  • Direction exceptionnelle
  • Sonorité évocatrice, sans tomber dans l’arrogance

Faiblesses :

  • Finition parfois perfectible
  • Pédalier un peu exigu
  • Tarifs salés
  • Liste d’options pouvant faire monter l’addition rapidement

Merci à Lotus Montréal pour cet essai

Le texte Lotus Emira 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile