La sixième génération de la Nissan Micra qui a été dévoilée cette semaine présente une différence majeure. Elle délaisse complètement les motorisations thermiques pour n’offrir désormais que des motorisations électriques. Cette Micra devient 100 % connectée, 100 % électrique et 100 % zéro émission, comme disent nos cousins français, avec une silhouette lui donnant une personnalité affirmée.

Car cette silhouette est fort heureusement distincte d’une proche parente avec laquelle elle partage son architecture et ses motorisations : la nouvelle Renault 5 E-Tech électrique. D’ailleurs, contrairement aux jumeaux que partagent Toyota et Subaru (les bZ4X/Solterra et GR 86/BRZ, qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau), la Nissan et la Renault ont des silhouettes distinctes.

Plusieurs éléments du profil de leurs carrosseries respectives (vitrage, poignées de portières, rétroviseurs, etc.) et de leurs aménagements intérieurs (volant, écrans numériques, buses de ventilation, console centrale) trahissent leur filiation, certes, mais le design des optiques, du bouclier avant et des arches de roues de la Renault mise sur des formes anguleuses alors que la Nissan exploite les rondeurs, ce qui lui confère une allure plus sympathique.

Assemblée par Renault

La Micra électrique amorce son existence d’abord en Europe, et non au Japon, puisqu’elle est assemblée sur la même chaîne d’assemblage que la 5 E-Tech, dans une usine Renault à Douai, en France.

Avec moins de 4 mètres de long et moins de 1,80 m de large, la Micra conserve un gabarit idéal pour les rues étroites et la vie urbaine. Conçue uniquement en version à quatre portes avec hayon, elle est offerte d’abord avec un moteur de 120 ch alimenté par une batterie de 40 kWh donnant 312 km d’autonomie (selon la méthode de calcul européenne WLTP) ou avec un moteur de 150 ch et une batterie de 52 kWh haussant l’autonomie à 408 km. Et ces motorisations, qu’elle partage avec la 5 E-Tech, s’annoncent peu gourmandes, si l’on se fie aux cotes de consommation annoncées pour sa contrepartie de Renault, qui gravitent autour de 15 kWh/100 km. En outre, une variante d’entrée de gamme animée par un moteur de 90 ch alimenté par la batterie de 40 kWh s’ajoutera éventuellement à la gamme.

Comme la Leaf, la Micra dispose d’un dispositif de freinage régénératif contrôlé par des palettes au volant, de même qu’un système e-Pedal. Il permet de conduire uniquement avec la pédale d’accélérateur, qui sert alors à accélérer, ralentir et même freiner jusqu’à l’arrêt complet.

Prête à alimenter des accessoires électriques

Cette citadine dispose aussi de la technologie V2L (pour Vehicle-to-Load, ou véhicule à accessoires, si vous préférez), qui permet d’utiliser la batterie pour alimenter des appareils externes, qu’il s’agisse d’enceintes sonores, d’un appareil de gonflage, d’un ordinateur ou d’équipements rendant le camping moins spartiate !

Nissan a choisi de lancer cette Micra électrique d’abord en Europe afin de garnir sa gamme de véhicules électriques qui se résume actuellement au seul utilitaire Ariya. Le constructeur a d’ailleurs déjà annoncé qu’il prévoit lancer, d’ici 2027, quatre nouveaux véhicules électriques sur le Vieux Continent. Outre cette Micra, il s’agit de la nouvelle Leaf, d’un Juke électrique et d’une petite citadine de la taille de la Fiat 500 et de la Toyota Aygo.

Puce électrique coûteuse

Au moment de diffuser les premières images de la nouvelle Micra, qu’on voit ici, Nissan n’a pas annoncé les prix des trois variantes qui figureront au catalogue.

On peut cependant imaginer qu’ils s’aligneront sur ceux des Renault 5 E-Tech. Ainsi, l’actuelle version d’entrée de gamme équipée de la batterie de 40 kWh et le moteur de 120 ch est offerte à partir de 27 990 € (prix n’incluant aucun incitatif à l’achat). En dollars canadiens, cela représente un prix d’environ 44 000 $ (au taux de change en vigueur au moment d’écrire ces lignes), ce qui n’est pas donné pour une sous-compacte.

Jusqu’ici, la filiale canadienne de Nissan est restée muette au sujet de cette nouvelle mouture de la Micra. Au chapitre des véhicules électriques, Nissan Canada et Nissan North America s’affairent plutôt à peaufiner leurs stratégies respectives d’introduction de la prochaine génération de la Nissan Leaf.

Photos : Nissan

Le texte La Nissan électrifie sa nouvelle Micra provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le règne du lithium n’est pas encore terminé, mais BYD vient clairement d’y apposer une date de péremption. Avec deux annonces technologiques fracassantes en deux semaines — l’une sur la batterie, l’autre sur la recharge — le géant chinois semble bien décidé à changer les règles du jeu. Et pour la première fois depuis longtemps, l’avenir de la batterie ne passe peut-être plus exclusivement par le lithium.

Une batterie révolutionnaire à base de sodium

Le coup de tonnerre : BYD produira bientôt, à grande échelle, des batteries sodium-ion. Et pas pour les voitures haut de gamme, mais d’abord pour le stockage d’énergie stationnaire, et possiblement pour des véhicules urbains d’entrée de gamme. Le coût visé? Un spectaculaire 10 $ US par kilowattheure — soit une réduction de 70 % par rapport aux batteries lithium-ion actuelles. Il ne s’agit pas d’un concept vague ni de « vaporware » technologique. Des prototypes sont en circulation, les chaînes de production sont en construction, et plusieurs autres géants chinois — dont CATL — sont aussi dans la course.

Pourquoi le sodium change la donne

Au chapitre de la sensité énergétique, le lithium conserve l’avantage. Mais le sodium gagne sur tous les autres fronts. Il est beaucoup économique, très abondant partout dans le monde, facile à extraire et ne fait l’objet d’aucun enjeu géopolitique. Contrairement au lithium — devenu un levier stratégique pour les grandes puissances — le sodium est hors d’atteinte des conflits commerciaux. En d’autres mots, personne ne menace d’imposer des sanctions pour du sel…

Le lithium n’est pas mort… mais il vacille

Non, les batteries sodium ne remplaceront pas immédiatement celles au lithium dans votre Tesla ou Hyundai Han. Mais à moyen terme, les batteries sodium-ion pourraient s’imposer pour le stockage d’énergie à grande échelle, les autobus électriques et les petites voitures urbaines. Les voitures de performance, les camions longue distance et les avions resteront liés au lithium — à moins que les chimistes de BYD ne provoquent une autre percée majeure, ce qui n’est plus inimaginable.

L’Occident joue gros… et pourrait perdre

L’Amérique et l’Europe se démènent pour sécuriser les ressources en lithium, notamment en Ukraine et en Serbie. Mais BYD joue une autre carte : la diversification technologique. Ils peuvent passer d’une chimie à l’autre selon le coût ou la disponibilité des matières premières. C’est un avantage stratégique énorme. Pendant que les constructeurs occidentaux misent tout sur le lithium, les Chinois développent un plan B — plus souple, plus stable, et potentiellement plus durable.

Une nouvelle guerre technologique est lancée

Ne vous y trompez pas : ce n’est pas encore une révolution, mais bien une nouvelle course aux armements technologiques. Si le sodium continue à évoluer, si les coûts baissent encore, et si la technologie se rapproche des performances du lithium, on pourrait assister à un basculement du marché d’ici 5 à 10 ans. Et si une autre percée radicale survient d’ici là, le « boom » du lithium pourrait connaître un sérieux coup d’arrêt dès 2025.

Conclusion

La batterie sodium-ion de BYD ne détrône pas le lithium du jour au lendemain, mais elle envoie un message clair : la domination du « pétrole blanc » est en sursis. Et dans un marché aussi stratégique, ignorer ce signal serait une erreur coûteuse.

Avec des renseignements de Bloomberg

Le texte La batterie sodium-ion de BYD fait trembler le monde du lithium provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

À l’instar d’autres fabricants, Porsche a annoncé au début de la décennie qu’elle allait effectuer un virage électrique majeur, un virage qui prévoyait au départ que 80 % de ses ventes seraient l’affaire de ce type de véhicule en 2030.

Elle prévoyait, oui, car mercredi (21 mai), le chef de la direction de Porsche, Oliver Blume, a déclaré que cela ne se produirait pas. Plutôt, la compagnie va miser sur des solutions hybrides, sans pour autant abandonner sa gamme électrique, qui va continuer de s’élargir. Le développement de la 718 (Boxster et Cayman) électrique se poursuit, par exemple.

En fait, on comprend que les ventes de modèles électriques ne sont pas celles prévues, ce qui fait que la compagnie devra continuer à proposer des solutions à essence si elle veut survivre.

« Notre objectif était l’un des plus ambitieux de toute l’industrie. Compte tenu de l’évolution du marché, ce n’est pas réaliste », a déclaré en substance le dirigeant, ajoutant que la stratégie de la compagnie allait s’adapter à la demande et à l’évolution dudit marché.

La berline Taycan a connu un départ fulgurant, mais ses ventes n’ont pas suivi l’année dernière. Le Macan tout électrique arrive sur le marché et ses performances au chapitre des ventes seront analysées de près.

Porsche Macan EV
Porsche Macan EV | Auto123.com

Du côté des VUS, Oliver Blume a mentionné que la compagnie étudiait la possibilité d’une nouvelle série de modèles que l’on pourrait voir avant la fin de la présente décennie, et que ces derniers seraient dotés de moteurs à essence et hybrides.

« La phase de transition sera probablement beaucoup plus longue que prévu. C’est pourquoi nous continuons à adopter une approche équilibrée : moteurs à combustion, hybrides et sportives électriques. »

– Oliver Blume.

Un autre des points intéressants soulevés par le dirigeant concerne les objectifs de production de la compagnie. L’année dernière, Porsche a vendu 300 000 véhicules à travers le monde. On viserait désormais un objectif de 250 000 unités annuellement. Cela signifie réduire les effectifs et mettre l’accent sur la valeur des modèles plutôt que le volume de modèles. La compagnie veut augmenter ses produits en livrant moins de modèles.

Cette solution va passer par une multiplication des solutions hybrides, de toute évidence.

Évidemment, comme tout autre constructeur, Porsche évaluera les choses annuellement, car ça évolue à une vitesse folle à travers l’industrie depuis quelques années, et la prochaine décennie pourrait nous faire vivre encore plus de transformations, certaines pouvant être exponentielles (comme l’adoption de modèles électriques).

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Le texte Un virage hybride plutôt qu’électrique pour Porsche ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Toyota envisagerait la commercialisation d’une camionnette compacte en Amérique du Nord.

Les consommateurs sont friands de camionnettes compactes, comme en témoigne le succès du Ford Maverick, qui vient de connaître sa meilleure année depuis ses débuts, avec 131 142 unités vendues en 2024, un bond de 40 % par rapport à l’année précédente.

Il faut dire que les modèles de taille intermédiaire ont tellement grossi ces dernières années, qu’on ne peut plus parler de petits véhicules dans leur cas. Et leur prix a considérablement augmenté.

Cela laisse de la place pour des solutions plus petites et plus accessibles. Constatant le succès de Ford dans cette catégorie, d’autres constructeurs s’y intéressent grandement, comme Toyota.

« Nous y réfléchissons », a déclaré Mark Templin à Bloomberg.

« Nous pourrions vraiment réussir dans ce segment, c’est pourquoi nous envisageons de le faire », a déclaré pour sa part à Bloomberg Cooper Ericksen, le premier vice-président chargé de la planification et de la stratégie chez Toyota pour l’Amérique du Nord. Il a ajouté que tout était une question de synchronisme.

Le nouveau camion compact de Toyota aurait comme rival direct le Ford Maverick
Le nouveau camion compact de Toyota aurait comme rival direct le Ford Maverick | Auto123.com

Toyota viserait les acheteurs intéressés par un plus petit modèle, mais aussi les propriétaires de parcs automobiles qui pourraient voir d’un très bon œil l’accès à un véhicule moins cher et réputé pour sa fiabilité, une carte que Toyota peut toujours jouer, malgré quelques faux pas en la matière ces dernières années.

Et ce n’est pas comme si Toyota n’avait pas d’expérience avec ce type de modèles ailleurs dans le monde. En 2023, la firme lançait le Hilux Champ, qui est vendu sur certains marchés étrangers. Ce modèle ne serait pas adapté à notre réalité, mais ça démontre que lorsqu’une entreprise veut séduire une clientèle, tout est possible.

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Les petites voitures ont beau être éclipsées par la folie des VUS, Nissan n’est pas prêt à tirer un trait sur ce segment. Voici donc la nouvelle Micra 2025, entièrement électrique et transformée de fond en comble.

Basée sur la même architecture que la Renault 5 E -Tech, la Micra revient sous une forme audacieuse, taillée pour séduire l’Europe… mais qui pourrait fort bien trouver preneur en Amérique du Nord si l’occasion se présente.

Design de la Nissan Micra

Conçue par le studio européen de Nissan situé à Londres, la Micra 2025 affiche une allure amusante et distincte. Ses phares et feux ronds avec accents de couleur carrosserie rappellent subtilement le concept Smart Forspeed de 2011. En bonus : un clin d’œil lumineux des phares à DEL quand on verrouille ou déverrouille la voiture.

Côté style, la Micra flirte avec l’esthétique des VUS : enjoliveurs noirs lustrés, arches de roues prononcées, bas de caisse robustes et roues de 18 pouces sur toutes les versions. Le constructeur propose 14 combinaisons de couleurs, dont plusieurs à deux tons avec toit noir ou gris.

Nissan Micra 2025
Nissan Micra 2025 | Auto123.com
Nissan Micra 2025
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Format sous-compact, habitacle repensé

La nouvelle Micra conserve son gabarit de sous-compacte avec une longueur sous les quatre mètres et un empattement de 2,54 mètres. Elle est offerte uniquement en configuration à cinq places.

L’intérieur est très proche de celui de la Renault 5 E -Tech ; deux écrans de 10,1 pouces, une planche de bord moderne, mais avec quelques touches propres à Nissan, comme une silhouette du Mont Fuji moulée entre les sièges avant. Le coffre, quant à lui, offre 326 litres, suffisant pour les courses urbaines.

Nissan Micra 2025
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Deux motorisations électriques, jusqu’à 408 km d’autonomie

Reposant sur la plateforme AmpR Small (CMF-BEV), la Micra propose deux motorisations :

  • • Version de base : moteur de 121 chevaux (90 kW) avec batterie de 40 kWh — autonomie de 308 km sur le cycle européen WLTP (Worldwide Harmonised Light vehicles Test Procedure)
  • • Version haut de gamme : moteur de 148 chevaux (110 kW) avec batterie de 52 kWh — autonomie WLTP de 408 km

Cette dernière est compatible avec la recharge rapide DC de 100 kW, permettant une récupération de 15 % à 80 % de l’énergie en 30 minutes.

Les deux versions incluent une pompe à chaleur, un système de chauffage et de refroidissement de la batterie, ainsi que la technologie Vehicle-to-Load, pour alimenter des appareils externes.

Nissan Micra 2025
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Un comportement routier prometteur

Nissan promet une tenue de route qui sera la « meilleure de sa catégorie », grâce à un centre de gravité bas, un poids contenu (1400 kg à 1524 kg) et une suspension arrière multibras.

La direction est décrite comme rapide et précise… comme Renault le vante autant à propos de sa R5 E-Tech. On reste donc prudemment optimistes.

Lancement prévu pour la fin 2025

La Micra électrique devrait arriver chez les concessionnaires européens à la fin de 2025. Les prix seront annoncés plus près de la date de lancement, mais elle ne sera probablement pas moins chère que la Renault 5 E-Tech, qui voit son prix de base être d’environ 25 000 €. Nissan la positionne d’ailleurs comme une option plus haut de gamme, avec des modèles comme le Juke électrique et le futur VUS, à venir, qui vont compléter l’offre.

Nissan Micra 2025
Nissan Micra 2025 | Auto123.com
Nissan Micra 2025
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On s’y attendait, mais la nouvelle fait tout de même un pincement au cœur : Porsche met officiellement fin à la production des Boxster et Cayman à essence. Les deux sportives d’entrée de gamme, qui forment la série 718, vivront leurs derniers mois sur les chaînes d’assemblage jusqu’en octobre 2025.

Cette décision survient après leur retrait du marché européen en 2023, à cause de nouvelles réglementations en cybersécurité. Le reste du monde leur dira donc aussi adieu cette année.

Une fin annoncée, mais marquante

La quatrième génération des 718 (série 982), en production depuis 2016, sera donc bientôt chose du passé. L’année 2024 aura été la dernière année complète de production, avec des ventes en hausse de 15 %, totalisant 23 670 unités.

Toutefois, au premier trimestre de 2025, les livraisons ont chuté de 22 %, une baisse logique considérant la fin annoncée dans plusieurs marchés.

Les éditions limitées comme le Boxster RS Spyder et le Cayman GT4 RS, exemptées des règlements européens, continueront encore quelque temps.

Porsche 718 Boxster
Porsche 718 Boxster | Auto123.com

Pas de remplaçante électrique avant quelques années

Contrairement à l’habitude chez Porsche, le successeur 100 % électrique du duo 718 ne sera pas lancé immédiatement. Lors de l’assemblée générale annuelle, le PDG Oliver Blume a confirmé que les prochaines Boxster et Cayman électriques sont encore en développement et qu’elles arriveront à moyen terme. Il promet une expérience « encore plus dynamique et puissante », mais sans rugissement de moteur.

Porsche change son cap électrifié

Malgré des objectifs initiaux ambitieux – 80 % de ventes électriques d’ici 2030 – Porsche reconnaît désormais que cette cible est non réaliste. Toutefois, l’élimination des 718 essence ne change rien à la nouvelle stratégie plus nuancée du constructeur. Le Cayenne essence cohabitera avec sa version électrique jusqu’aux années 2030. La Panamera conservera aussi ses moteurs à essence, incluant une version révisée du V8 biturbo de 4,0 litres, conforme aux normes Euro 7.

En ce qui concerne le Macan à essence, il sera retiré en 2026, ne laissant que la deuxième génération 100 % électrique… à moins qu’un nouveau VUS thermique ne voie le jour d’ici la fin de la décennie.

Et ce n’est pas tout : Porsche envisage même d’ajouter des moteurs thermiques à des modèles initialement conçus pour être 100 % électriques. Une possibilité mentionnée par Lutz Meschke, ancien CFO, en novembre dernier.

L’électrification continue, mais Porsche garde ses options ouvertes

Malgré des ventes de VÉ en deçà des attentes, Porsche poursuit le développement de sa gamme électrique, incluant un VUS à trois rangées de sièges encore en chantier. Pour les passionnés de moteurs à combustion, il reste donc un espoir que certains modèles continuent de rugir… même dans un avenir électrifié.

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Une nouvelle vedette vient de faire son apparition dans le complexe Miniatur Wunderland de Hambourg, en Allemagne. Il s’agit d’une Volkswagen ID. Buzz #BULLILOVEstories qui devient du même coup le plus petit véhicule mobile de ce qui est aussi le plus grand réseau ferroviaire miniature du monde.

L’ID. Buzz #BULLILOVEstories grandeur nature a été créé par Volkswagen avec un double objectif : faire la promotion de sa nouvelle fourgonnette électrique ID. Buzz tout en exposant, par une tournée internationale, la fascination des gens envers les différentes générations du minibus VW depuis la création du Type 2 (ou Transporter), il y a 75 ans.

L’animateur de cette tournée est Christian Schlüter. Depuis 2022, ce vétéran de Volkswagen qui se passionne pour les « Bulli » (surnom de la fourgonnette VW en Europe) a parcouru au-delà de 125 000 kilomètres à travers 41 pays d’Europe et d’Amérique du Nord avec cette ID. Buzz pour la réaliser. Une fourgonnette dans laquelle il a d’ailleurs dormi durant au moins 220 nuits, puisqu’elle a été aménagée pour le permettre.

Tout au long de ce voyage, Schlüter a recueilli des anecdotes et des commentaires destinés à une série de documentaires, dont le premier, #BULLILOVEstories – Le film, a été présenté dans le cadre du VW Bus Festival de Hanovre, en juin 2023.

Reproduction fidèle

La mini fourgonnette ID. Buzz #BULLILOVEstories de Miniatur Wunderland est une reproduction fidèle de celle que Schlüter conduit depuis 2022. Cette version qui est à l’échelle 1:87 s’ajoute à quelque 11 800 véhicules miniatures qu’on peut voir dans les différents tableaux de Miniatur Wunderland. C’est aussi un des 285 modèles réduits qui sont mobiles, comme l’explique Christian Schlüter dans la vidéo suivante (malheureusement disponible seulement en allemand) :

Près de 200 heures de travail minutieux ont été nécessaires à sa fabrication. Le plus grand défi qu’a dû relever l’équipe de modélistes de Miniatur Wunderland lors de sa fabrication a été l’intégration sous sa minuscule carrosserie de toute la quincaillerie nécessaire à sa motorisation. Puisqu’il n’y avait pas d’assez d’espace pour loger un moteur, une batterie et tous les composants de la transmission, ces modélistes ont eu recours à deux astuces. Certains composants ont été placés sur la galerie de toit, alors que d’autres se retrouvent dans la reproduction de la caravane, de couleurs assorties, qui a servi de temps à autre à Schlüter.

Bien entendu, la « mini Buzz » est électrique, tout comme sa contrepartie grandeur nature. Toutefois, elle est équipée d’un minuscule moteur de 4 volts, et non d’une technologie 400 volts.

Sa batterie doit donc aussi être rechargée périodiquement. Cette opération est contrôlée par un système électronique qui permet à cette miniature de se diriger automatiquement vers une borne de recharge au moment opportun. L’électricité nécessaire à sa batterie passe alors par les rétroviseurs extérieurs. Puis, après environ 30 minutes, la petite fourgonnette reprend la route.

Aujourd’hui, on peut la voir sillonner les rues de Knuffingen, une capitale imaginaire inspirée de Hambourg que les modélistes de Miniatur Wunderland ont créé. Cette ville d’environ 6 000 habitants (lire : figurines) est d’ailleurs l’une des plus grandes de cet univers miniature.

La première balade qu’a réalisée la mini Buzz constituait une double première pour Miniatur Wunderland, puisqu’elle est désormais le plus petit véhicule mobile de Knuffingen, mais aussi le seul qui tracte une caravane dans ses rues !

Un monde en format réduit

Créé par Gerrit Braun, Miniatur Wunderland est logé dans un ancien entrepôt du vieux secteur portuaire de Hambourg, en Allemagne. Inauguré en 2001, ce complexe recèle aujourd’hui la plus grande maquette ferroviaire au monde; une maquette qui ne cesse d’ailleurs de grandir.

Pas moins de 1 231 locomotives et plus de 12 000 wagons miniatures sillonnent ses 16,5 km de rails à travers différents décors : des montagnes, des villages, des villes, un port, un aéroport, etc.

Les décors que traversent ces trains (dont le plus long mesure 14,5 m) sont constitués de 5 278 édifices et ponts, où l’on voit 292 110 figurines. Ces décors s’inspirent d’une dizaine de pays et régions du monde, dont, entre autres, l’Allemagne, l’Italie, la Suisse, les États-Unis et, depuis peu, Monaco.

Les modélistes de cet univers miniature en constante évolution s’affairent aujourd’hui à l’agrandir avec de nouvelles sections qui s’inspirent notamment des Andes et du désert d’Atacama (ouverture prévue en 2026), de l’Amérique centrale et des Caraïbes (fin de 2027) et d’Asie (fin de 2028).

Photos : Volkswagen et Miniatur Wunderland

Le texte Une Volkswagen ID. Buzz a fait son entrée dans le fabuleux univers lilliputien de Miniatur Wunderland provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Porsche Automobil Holding SE vient de lancer une émission de dette Schuldschein d’un montant minimum de 750 millions d’euros, établissant ainsi un record pour ce marché privé allemand. Il s’agira de la plus importante transaction jamais commercialisée dans ce créneau peu connu mais prisé des entreprises allemandes. Selon des sources proches du dossier, les livres de commandes se fermeront le 25 juin 2024.

Qu’est-ce qu’une dette Schuldschein?

Le Schuldschein, ou billet à ordre allemand, est une forme hybride de financement, située entre l’obligation traditionnelle et le prêt bancaire. Il séduit notamment les sociétés d’Europe centrale – en particulier en Allemagne et en Autriche – qui recherchent un financement discret auprès d’investisseurs privés. Contrairement aux émissions obligataires publiques, les transactions Schuldschein sont souvent lancées à petite échelle, puis élargies en fonction de la demande des investisseurs.

Trois tranches à taux fixes et variables

L’émission de Porsche est structurée en trois tranches: 3 ans, 5 anset 7 ans avec une offre de taux fixes et variables. Aucun commentaire officiel n’a encore été fourni par le constructeur à ce sujet.

Une stratégie éprouvée pour Porsche

Ce n’est pas la première fois que Porsche utilise ce canal de financement : en février 2023, le groupe avait levé 2,7 milliards d’euros via une opération Schuldschein, initialement annoncée à seulement 500 millions. Une sursouscription massive avait permis de tripler la taille de l’émission.

Un marché sous pression… mais qui redémarre

L’année 2024 a démarré lentement pour le marché Schuldschein. La prudence des entreprises face à la croissance économique atone en Allemagne, les incertitudes électorales, et les politiques tarifaires imprévisibles de Donald Trump ont ralenti les levées de fonds. Toutefois, depuis avril, les émissions repartent à la hausse, même si les grands emprunteurs ont aussi été attirés par le marché obligataire, plus liquide.

Quatre poids lourds aux commandes

La transaction Schuldschein de Porsche est orchestrée par un quatuor de banques européennes majeures :

  • BNP Paribas SA
  • Deutsche Bank AG
  • Landesbank Baden-Württemberg (LBBW)
  • UniCredit SpA

Conclusion

Avec cette nouvelle levée de fonds privée, Porsche confirme son agilité financière et sa volonté de diversifier ses sources de capital sans forcément dépendre des marchés publics. Cette opération pourrait servir à financer des investissements stratégiques, voire à soutenir la transition électrique du groupe, un chantier majeur pour les années à venir.

Avec des renseignements de Bloomberg

Le texte Porsche prépare une levée de fonds record de 1,2 milliard sur le marché allemand des placements privés provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Dodge bouscule à nouveau l’industrie en dévoilant officiellement la Charger Daytona EV 2026 à quatre portes, qu’elle présente fièrement comme la seule « muscle car » électrique à quatre portes au monde. Une affirmation audacieuse, mais appuyée par un design musclé, une mécanique impressionnante et une approche résolument nord-américaine.

Exit la R/T d’entrée de gamme, place à l’innovation

Alors qu’on apprenait récemment que la Charger Daytona R/T ne serait pas offerte en 2026, en raison de l’impact des politiques tarifaires américaines (dixit le PDG Matt McAlear), Dodge propose une alternative inattendue : une berline électrique quatre portes à la silhouette de coupé, présentée en primeur lors d’un événement à Elkhart Lake, au Wisconsin.

Une silhouette trapue, des proportions musclées

Tout comme le modèle à deux portes, la nouvelle Charger EV quatre portes reprend les lignes musclées du concept original, avec une carrosserie élargie – la plus large de l’industrie – et une posture agressive. L’ajout de deux portes n’enlève rien à son look, au contraire : il accentue sa prestance, tout en offrant une praticité appréciable pour un usage quotidien.

Un habitacle spacieux… et connecté

Dodge ne fait aucun compromis à l’intérieur. La Charger quatre portes propose un habitacle « à hayon dissimulé », offrant jusqu’à 38,5 pieds cubes d’espace de chargement à l’arrière, soit 133 % de plus que l’ancien modèle thermique. À bord, on retrouve un écran multimédia central de 16 pouces, un tableau de bord numérique de 12,3 pouces, Apple CarPlay et Android Auto sans fil, des modes de conduite variés : sport, piste, drag, personnalisé, le système sonore Fratzonic Chambered Exhaust, qui recrée le rugissement d’un V8 et le mode Powershot, qui ajoute temporairement 40 chevaux d’un simple bouton

Freinage et recharge à la hauteur de ses performances

L’ensemble Track Package — le plus complet jamais offert sur une Dodge — ajoute des freins Brembo ventilés de 16 pouces, avec étriers à six pistons à l’avant et quatre à l’arrière, pour une puissance de freinage supérieure de 30 % comparée à la SRT sortante. Côté autonomie, la Charger EV 2026 se recharge de 20 % à 80 % en seulement 24 minutes grâce à une borne rapide de niveau 3. Et pour rehausser le look, Dodge propose de nouvelles bandes Fratzog ainsi qu’un capot peint lustré.

670 chevaux, 0-100 km/h en 3,5 secondes

Sous la carrosserie, la Charger Daytona Scat Pack 2026, en version deux ou quatre portes, livre des performances dignes des anciennes Hellcat Redeye, avec 670 chevaux, 627 lb-pi de couple, et un sprint de 0 à 100 km/h en 3,3 secondes.

Conclusion

Avec cette Charger EV quatre portes, Dodge réinvente la muscle car pour le 21e siècle, sans sacrifier ni la performance ni le style. Les commandes sont ouvertes, et les premières livraisons sont prévues d’ici la fin de l’année 2025.

Avec des renseignements de Motor 1

Le texte La Charger EV 4 portes est arrivé provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Ford est poursuivi en justice après le rappel de son Transit Trail. Les propriétaires n’ont pas apprécié la solution.

Les rappels sont monnaie courante dans l’industrie automobile et ils sont lancés pour une foule de raisons. Parfois, c’est la faute d’un fournisseur, parfois celle du constructeur. En certaines occasions, c’est une pièce mécanique qui est en cause, en d’autres, un problème logiciel.

Parfois, ça peut être gênant, comme avec un problème de conception. Une erreur qui met dans l’embarras le constructeur, car elle aurait pu être évitée et elle met en grogne les propriétaires du modèle concerné.

Cette situation s’est produite avec le Ford Transit en 2024, alors qu’un rappel de la version hors route Trail a été effectué. Insatisfaits de la solution offerte par la constructeur, les propriétaires ont intenté une poursuite contre l’entreprise.

Les pneus Goodyear Wrangler Workhorse de 30,5 pouces du fourgon Transit Trail pouvaient frotter contre la doublure de la roue.
Les pneus Goodyear Wrangler Workhorse de 30,5 pouces du fourgon Transit Trail pouvaient frotter contre la doublure de la roue. | Auto123.com

Le problème, c’est que ce modèle destiné à la conduite hors route a été rappelé, car ses pneus Goodyear Wrangler Workhorse de 30,5 pouces pouvaient frotter contre la doublure de la roue, dans certaines situations. La solution de Ford ? Remplacer les pneus par de plus petits, de 28,5 pouces.

Le recours collectif stipule que Transit Trail n’est plus à la hauteur des promesses du constructeur. Il allègue que la solution de Ford a abaissé la garde au sol du véhicule, qui perd en capacité au passage. La nouvelle garde au sol est « plus proche de celle du modèle de base, moins cher, que de celle du Transit Trail ». Le rappel « supprime le principal avantage des modèles Transit Trail », selon la plainte.

C’est en mars 2024 que Ford a effectué le rappel du Transit Trail, avoir lancé une enquête sur les pneus à la fin de janvier 2024, selon ce que rapporte la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transport Canada.

Les ingénieurs de Ford ont découvert que les épaulements des pneus (les pourtours extérieurs) avant pouvaient entrer en contact avec les surfaces que l’on trouve à l’intérieur des passages de roues à « 60 % du tour complet lors du freinage lorsque le véhicule transporte l’équivalent du poids nominal brut sur l’essieu à l’avant ».

Un petit problème, qui ne concerne pas le véhicule dans toutes les situations possibles, mais qui pourrait coûter cher au constructeur.

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