Volvo Cars, filiale majoritairement détenue par le groupe chinois Geely, a annoncé ce lundi l’élimination de 3 000 postes, principalement des emplois de bureau en Suède. Cette décision s’inscrit dans une vaste restructuration rendue nécessaire par la hausse des coûts, la baisse de la demande pour les véhicules électriques et les incertitudes entourant les tarifs douaniers internationaux.

Une restructuration à 1,9 milliard de dollars US

Dévoilé le 29 avril dernier, le plan de restructuration de Volvo vise à réduire les dépenses de 18 milliards de couronnes suédoises (environ 1,9 milliard $ US). L’entreprise a annoncé un ralentissement de ses investissements et prévenu que des licenciements massifs étaient inévitables. Dans une déclaration publiée lundi, Volvo Cars a précisé que cette coupe représentait environ 15 % de ses effectifs administratifs à l’échelle mondiale. « L’industrie automobile traverse une période difficile. Pour y faire face, nous devons améliorer notre génération de liquidités et réduire structurellement nos coûts », a affirmé la direction de Volvo.

Un climat économique incertain

La décision de Volvo survient dans un contexte mondial où l’inflation persistante, la hausse des taux d’intérêt et la ralentissement économique affectent directement l’industrie automobile. En parallèle, l’engouement pour les véhicules électriques montre des signes de ralentissement, particulièrement en Amérique du Nord et en Europe, forçant plusieurs constructeurs à réévaluer leur cadence de production et leurs priorités. La menace de nouveaux tarifs douaniers entre la Chine, l’Europe et les États-Unis complexifie davantage les décisions d’investissement pour les marques mondiales comme Volvo, dont la propriété et la chaîne d’approvisionnement sont désormais profondément interconnectées.

Impact en Amérique du Nord ?

Même si la majorité des postes supprimés se trouvent en Suède, Volvo n’a pas exclu d’éventuels ajustements dans ses autres marchés, incluant l’Amérique du Nord. Les concessionnaires canadiens et américains n’ont pas encore réagi officiellement à cette annonce, mais toute baisse d’investissement ou de disponibilité de produits pourrait affecter la marque sur notre territoire.

Avec des renseignements de Reuters

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L’espoir d’une levée des tarifs imposés par les États-Unis sur les véhicules nord-américains gagne du terrain dans les cercles politiques de Washington. Ces taxes allant jusqu’à 25 % freinent la production automobile sur le continent et menacent sérieusement la rentabilité du secteur. Flavio Volpe, président de l’Association des fabricants de pièces automobiles (APMA), estime que l’exemption récente accordée aux pièces conformes à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) signale une ouverture du gouvernement Trump à des compromis profitables aux trois pays.

Une percée possible au sommet du G7

Même si l’exemption ne touche actuellement que les pièces, Volpe voit dans le sommet du G7 à Kananaskis, Alberta, prévu à la mi-juin, une occasion idéale pour pousser plus loin l’exclusion tarifaire jusqu’aux véhicules complets. Bien qu’il n’ait pas révélé de détails, Volpe — qui siège au conseil du premier ministre sur les relations commerciales Canada–États-Unis — dit croire qu’un accord préliminaire au G7 pourrait déboucher sur un compromis majeur d’ici la fin de l’été.

L’impact concret des tarifs actuels

Imposés en avril, les tarifs sur les véhicules incluent le Canada et le Mexique, malgré leur statut de partenaires commerciaux. Le 3 mai, l’administration américaine a tout de même exempté indéfiniment les pièces conformes à l’ACEUM. Une bouffée d’air, mais encore insuffisante. Les effets se font déjà sentir : les prévisions de production nord-américaine ont été revues à la baisse, et les constructeurs comme Ford et General Motors tirent la sonnette d’alarme. Ford anticipe une perte de 1,5 milliard $ US, et GM jusqu’à 5 milliards $ US en impact tarifaire.

Des chaînes d’approvisionnement bien rodées… mais fragiles

Chez Martinrea International Inc., un fournisseur de Ford et GM, l’impact est minime pour l’instant, grâce à des pièces déjà conformes à l’ACEUM. Mais Rob Wildeboer, président exécutif, déplore l’instabilité générée par la politique commerciale américaine, qu’il qualifie d’« incohérente ».

Vers un retour au libre-échange régional?

Wildeboer, tout comme Volpe, demeure optimiste. Il souligne les discussions récentes avec le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent, qui démontrent une meilleure compréhension de la valeur de l’intégration de la chaîne d’approvisionnement nord-américaine. À plus long terme, Wildeboer croit que les États-Unis devront reconnaître leurs véritables alliés, et que le retour à une libre circulation des véhicules entre le Canada, les États-Unis et le Mexique est non seulement souhaitable, mais inévitable. Cependant, les véhicules importés d’Europe, du Japon ou de la Corée du Sud continueront probablement à être visés par les tarifs. Selon lui, si seulement deux des cinq millions de véhicules importés annuellement étaient assemblés en sol nord-américain, les fournisseurs locaux y gagneraient énormément, atteignant ainsi l’un des objectifs-clés de l’administration Trump : stimuler la production automobile intérieure.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

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  • – BMW Speedtop : une édition ultra-exclusive à 70 exemplaires

Au Concours d’élégance de la Villa d’Este, en Italie, BMW a pris l’habitude ces dernières années de nous présenter des modèles plutôt spectaculaires. En 2024, c’était le concept Skytop et cette année, c’est le prototype Speedtop qui est la vedette. Ce dernier est en fait une version familiale coupée du cabriolet.

Ce modèle sera produit de façon très limitée, alors que 70 exemplaires seulement verront le jour.

Le style, vous pouvez l’admirer en observant les photos, est vraiment réussi. Les phares très étroits, ces naseaux plus discrets, ces flancs épurés et cette ligne de toit qui semble d’étendre vers l’infini, sont du plus bel effet. À l’arrière, on a droit à des feux minces qui s’imposent comme deux barres s’étendant jusque dans les flancs. Les piliers sont énormes à l’arrière, ce qui laisse entrevoir une faible visibilité de l’intérieur.

Le modèle profite de jantes bicolores uniques à 14 branches, et il voit ses poignées de porte être situées sur la ceinture de caisse (partie chromée qui est retroussée). Espérons mieux pour la version de production.

À bord, la présentation est inspirée de celle de la Série 8 qui sert de base au véhicule. Là aussi, on a droit à une approche bicolore, avec un mélange de marron et de blanc sur le modèle montré. On note aussi que le cuir est abondant sur le volant. Le mariage de l’ensemble fait très riche.

Même le coffre se laisse remarquer, lui dont la surface est drapée de cuir. Un système d’éclairage à DEL se trouve à cet endroit. Notez que le modèle ne propose pas de sièges arrière. On trouve plutôt en lieu et place des étagères pour déposer ses trucs, avec une sangle pour les garder bien en place. BMW a même collaboré avec le maroquinier italien Schedoni pour créer des sacs assortis à ces compartiments, ainsi qu’un gros sac de sport pour le coffre.

Peu de choses ont été dévoilées concernant la fiche technique. La compagnie s’est contentée de dire que le modèle était équipé du moteur V8 le plus puissant actuellement proposé par BMW. On devine donc la présence du 4,4 litres qui, grâce à ses deux turbos, développe 617 chevaux. Une boîte automatique à huit rapports devrait être responsable de l’envoi de la puissance aux roues.

Les commandes sont ouvertes pour la réservation de ce modèle. Aucun prix n’a été annoncé, mais on peut s’attendre à quelque chose un peu en deçà du demi-million de dollars américains, car la version cabriolet, promise quant à elle à quelque 50 clients fortunés, était offerte à 542 000 $ US. Les exemplaires de la décapotable se seraient envolés comme des petits pains chauds. On peut anticiper le même genre de réaction pour la version Speedtop.

Il faut comprendre qu’au-delà d’un certain montant, le prix n’est même plus une considération.

BMW Speedtop - vue arrière
BMW Speedtop – vue arrière | Auto123.com

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La ministre de l’Industrie, Mélanie Joly, a laissé entendre que l’usine de General Motors à Oshawa pourrait éventuellement fabriquer des véhicules militaires, dans le cadre d’un effort plus large pour renforcer les capacités de défense du Canada et amortir les impacts de la guerre commerciale déclenchée par les États-Unis.

En visite sur le site le 22 mai, la ministre a déclaré que le secteur automobile canadien subit une « énorme pression » depuis l’imposition des tarifs de 25 % par l’administration Trump. Sans entrer dans les détails des discussions avec GM, elle a suggéré qu’une hausse des dépenses fédérales en défense pourrait servir de levier pour soutenir les industries manufacturières affectées. « C’est une opportunité qu’on n’a pas vue depuis la Deuxième Guerre mondiale pour construire ici, au Canada, et venir en aide aux secteurs touchés par les tarifs », a affirmé Joly. « C’est aussi pourquoi j’étais chez GM à Oshawa. »

L’industrie automobile au cœur des tensions

Depuis le début du conflit commercial en avril, GM Oshawa a été directement touchée. Le constructeur a annoncé le 2 mai qu’il réduirait ses opérations à deux quarts de travail (au lieu de trois), en raison du rapatriement d’une partie de la production du Chevrolet Silverado vers les États-Unis – soit environ 50 000 unités par année. GM Canada a confirmé avoir accueilli la ministre pour rencontrer les employés de l’usine, sans toutefois commenter la teneur des discussions. Aucun journaliste n’a été autorisé lors de la visite, et les questions ont été prises ailleurs, à Toronto.

La défense comme nouvelle avenue industrielle

Le gouvernement fédéral prévoit investir 1,4 % du PIB en défense d’ici 2025, avec comme objectif d’atteindre 2 % d’ici la fin de la décennie pour se conformer aux engagements envers l’OTAN. Pour Mélanie Joly, ces investissements pourraient générer de nouvelles opportunités pour les usines comme celle d’Oshawa. Déjà, GM Defense Canada — une filiale de GM Defense — a décroché en 2024 un contrat de 35,8 millions $ pour fournir 90 véhicules tactiques légers aux Forces armées canadiennes, avec une option pour 18 de plus. Pour l’instant, ces véhicules sont assemblés à Charlotte, en Caroline du Nord, mais GM affirme que si d’autres contrats sont obtenus, la fabrication pourrait se faire en sol canadien.

Un retour aux sources

Ce ne serait pas la première fois que l’usine d’Oshawa participerait à l’effort de guerre. Durant la Deuxième Guerre mondiale, GM Canada avait converti toutes ses installations pour fabriquer des véhicules militaires, dont des camions lourds, des véhicules blindés de reconnaissance et autres équipements pour les Alliés. Aujourd’hui, dans un contexte géopolitique plus tendu, Ottawa semble vouloir miser à nouveau sur ses capacités de production militaire – et GM Oshawa pourrait bien en être un pilier.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

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Vous êtes vous déjà demandé comment fonctionne une batterie et comment voir à son entretien? La batterie est un appareil qui fournit du courant électrique préalablement accumulé. Aucune action mécanique ne produit le courant dans une batterie contrairement à un générateur (ou alternateur), et aucune pièce n’est mobile à l’intérieur non plus. Une réaction chimique est responsable de ce pouvoir électrique qu’absorbe et produit une batterie. Sans entrer dans les détails techniques, je vais expliquer le plus simplement possible comment fonctionne une batterie.

Le fonctionnement d’une batterie

D’abord une batterie est séparée par un compartiment ou boîtiers à l’intérieur qu’on appellera cellules. Ces cellules sont représentées par les bouchons sur le dessus (batterie avec bouchons). Donc, un bouchon, une cellule. Chaque cellule a un voltage de 2 volts. En additionnant le nombre de cellules et en multipliant par 2 volts on obtient le voltage total de la batterie.

À l’intérieur d’une cellule, il y a plusieurs plaques placées une à côté de l’autre comme des feuilles dans un cartable d’écolier. Ces plaques sont positives et négatives. Elles sont de base, fabriquées en alliage de plomb et antimoine, perforés sur toute la surface. Les perforations sont remplies de pâte de composition différente pour la plaque positive et négative. Ces plaques sont installées par alternance, une positive, un séparateur, une négative, un autre séparateur et ainsi de suite. Les plaques négatives et positives ne se touchent pas, les positives sont reliées entre elles par le haut et les négatives le sont entre elles par le haut aussi. Ces plaques sont interreliées pour atteindre un point commun soit la borne. Ensuite les bornes négatives et positives se rejoignent et sont soudées à la cellule voisine pour ainsi additionner le voltage.

Comment se crée le voltage? Comme je le disais au début, la batterie réagit à une réaction chimique. Pour produire du courant, une batterie se compose essentiellement de plaques (pos. et nég.) plongeant dans un liquide appelé électrolyte.

L’électrolyte est le liquide qu’on aperçoit dans la cellule. C’est un mélange d’eau et d’acide sulfurique. Dès qu’on utilise la batterie, l’électrolyte se décompose. Au cours de la décharge, l’acide sulfurique se sépare de l’eau et se combine aux plaques pour produire le courant électrique. Viens le moment où le liquide, transformé en eau, cesse d’être conducteur, les plaques sont pleines d’acide et devenues identiques, donc la production de courant devient impossible.

On recharge alors la batterie pour libérer les plaques de l’acide et ainsi retourner l’acide se recombiner avec l’eau et redevenir l’électrolyte (eau et acide).

La quantité d’acide dans l’eau peut se mesurer avec un hydromètre (pèse-acide). La graduation d’un hydromètre est inscrite entre 1100 et 1300. On aspire l’électrolyte dans le tube transparent de l’hydromètre. Ce liquide soulève un flotteur dans le tube et la lecture est prise avec le chiffre vis-à-vis le niveau du liquide. Lorsque la batterie est bien chargée on devrait lire 1290 à 1300 dans chaque cellule également. Une batterie à plat donne 1150 en raison de la sulfatation excessive qui en résulterait et du risque de gel en hiver. Effectivement, une batterie déchargée résiste mal au froid en raison de l’électrolyte qui est presque devenu en eau.

Cette lecture de charge de la batterie avec l’hydromètre n’est précise que si la teneur en acide est correcte. Or, il peut arriver que la teneur ait été diminuée pour plusieurs causes : batterie renversée puis remplie avec de l’eau, fuite du bac exigeant de fréquentes additions d’eau, ou encore un remplissage du bac jusqu’à faire déborder.

Quand l’ajout d’eau distillée (distillée autant que possible, mais l’eau du robinet des villes peut faire) se fait sentir dans la batterie, le niveau doit être à environ ½ pouce au-dessus des plaques. Ne pas remplir complètement le bac ou les cellules, car la dilation du liquide due à l’élévation de la température au cours de la charge ferait déborder l’électrolyte.

Pendant la charge (à l’atelier ou dans le véhicule), n’approchez aucune flamme nue et ne produisez pas d’étincelles, car les batteries en charge dégagent de l’hydrogène, un gaz extrêmement inflammable, qui risquerait alors une explosion de la batterie.

L’entretien de la batterie

L’été, quand la batterie est dans le véhicule, une inspection visuelle peut suffire. Connecteurs propres, sans corrosion, cette corrosion (sels grimpants) n’est visible que sur la borne positive la plupart du temps. Niveau d’eau (électrolyte) suffisant à ½ pouce au-dessus des plaques, et propreté générale du dessus de la batterie. La propreté des bornes positives et négatives et du dessus de la batterie est importante, car une certaine quantité de courant peut se perdre par la corrosion et la saleté.

Cette corrosion (sels grimpants) est un amas plus ou moins épais d’une couleur blanc-vert que nous retrouvons surtout sur la borne positive. La corrosion qui s’infiltre entre la borne et le connecteur du câble ronge celui-ci, occasionnant ainsi une perte de voltage par mauvais contact. Ce problème est causé par l’électrolyse des bornes de batterie comme si le passage du courant à travers les bornes attirait les vapeurs acides que produit la batterie durant la charge et corrodait les connecteurs. Pour éliminer cela, il vaut mieux enlever la batterie du véhicule. On retire en premier le câble négatif, ensuite le positif et, à l’inverse on réinstalle le câble positif, ensuite le négatif. Cette méthode permet de démonter et de réinstaller les connecteurs sans danger de court-circuit avec la masse, car les outils sont très conducteurs de courant.

On peut maintenant nettoyer les bornes avec une brosse d’acier pour enlever la corrosion, laver la batterie avec de l’eau mélangée avec du bicarbonate de soude. Ce mélange neutralisera l’acide retombé sur le dessus de la batterie pendant la charge. Durant le nettoyage avec cette solution, on verra des bouillonnements sur la batterie. On termine en rinçant avec de l’eau. Une fois bien propre, mettre la vaseline ou de la graisse sur les bornes pour les protéger.

L’hiver, pendant le remisage, la batterie devrait être au frais, jamais par terre sur le ciment, mais plutôt sur un meuble, une tablette, ou un tapis, et régulièrement la charger une fois par mois, 2 heures environ à chaque fois. À niveau lent, cette charge conservera la batterie en bon état et évitera la sulfatation.

En résumé, une batterie c’est : 2 plaques de matières différentes qui trempent dans un liquide conducteur pour produire un faible courant. Multipliez le nombre de plaques et vous obtiendrez une batterie de 6 ou 12 volts au choix. Avec une bonne compréhension du fonctionnement et un bon entretien, cette batterie peut durer plusieurs saisons. On pourrait en parle plus, mais ces quelques explications pourront, j’espère, vous éclairer sur cette boîte noire à bouchon.

Le texte Le fonctionnement des batteries provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

C’est en 2010 qu’a été construit le dernier modèle de Pontiac, une berline G6. Quelques mois plus tard, la compagnie était officiellement démantelée par General Motors.

Le tout se voulait une conséquence de la crise financière de 2008, qui a vu le géant américain éliminer quatre des huit marques qu’il commercialisait, les autres étant Saab, Hummer et Saturn.

Ce qui avait été dommage à l’époque, c’est que la division Pontiac était celle qui semblait avoir effectué un virage intéressant, sous la direction de Bob Lutz, qui avait entre autres poussé pour que la division commercialise des versions américanisées de certains produits de la branche australienne Holden.

Certains se souviendront de la berline G8 qui est arrivée sur le marché en 2008. Jolie, racée, elle faisait tourner les têtes et était porteuse d’espoir pour de meilleurs jours. Mais bon, ce n’est pas ce qui s’est produit.

La Pontiac G8 GT 2009
La Pontiac G8 GT 2009 | Auto123.com

Depuis 15 ans, les rumeurs d’un retour de Pontiac font toujours la manchette ici et là, mais rien de concret ne pointe en ce sens.

Même la protection du nom par General Motors. En avril dernier, le géant américain a déposé une demande auprès du Bureau américain des brevets et des marques, afin de conserver ses droits sur l’appellation. Avant que vous ayez envie de relancer une rumeur concernant le retour de Pontiac, il est important de voir pour quelles applications la demande a été effectuée.

En examinant la chose de plus près, on réalise que GM souhaite pouvoir utiliser le nom sur des enjoliveurs, des klaxons et des cadres de plaque d’immatriculation, ainsi que sur d’autres articles similaires, entre autres. Le logo de Pontiac a également fait l’objet d’une demande d’utilisation sur des jouets ou des articles de jeu.

Autrement dit, GM protège simplement le nom et le logo. Tout au plus, elle envisage de l’utiliser sur certaines pièces ou marchandises.

Cela dit, rien n’est impossible à long terme. Il aurait été certes intéressant de voir quelque chose se produire pour 2026, l’année qui aurait été celle du centenaire de la marque.

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  • Les géants de l’auto nord-américains furieux après l’accord USA-Royaume-Uni.

Une récente entente commerciale entre les États-Unis et le Royaume-Uni enflamme les dirigeants de l’industrie automobile nord-américaine.

Selon les termes d’un accord annoncé le 8 mai par l’administration Trump, les véhicules britanniques importés aux États-Unis se verront imposer un tarif douanier réduit à 10 %, contre jusqu’à 25 % pour les véhicules en provenance du Canada et du Mexique.

Cette décision passe mal chez les grands constructeurs américains — Ford, GM et Stellantis — dont les chaînes de production sont hautement intégrées à travers l’Amérique du Nord. Selon eux, ce favoritisme tarifaire déstabilise les avantages compétitifs conférés par l’Accord Canada-États-Unis–Mexique (ACEUM).

Un coup dur pour la filière nord-américaine

Actuellement, les véhicules du Canada et du Mexique doivent répondre à des règles strictes de contenu nord-américain pour éviter les pleins tarifs de 25 %. Un véhicule de 50 000 $ US du Canada ou du Mexique, dont moins de 60 % des pièces proviennent des États-Unis, sera taxé davantage qu’un modèle équivalent venu du Royaume-Uni, qui paiera 10 %, peu importe sa composition.

Le Royaume-Uni applaudit, Détroit fulmine

Du côté britannique, la réaction a été tout autre. Mike Hawes, président de la Society of Motor Manufacturers & Traders, a salué l’entente comme un soulagement bienvenu pour l’industrie automobile du Royaume-Uni, qui risquait des surtaxes immédiates. Mais à Détroit, l’American Automotive Policy Council, qui représente les trois grands constructeurs, a vivement critiqué l’accord.

Une renégociation de l’ACEUM à l’horizon

Bien que l’ACEUM ait été une priorité initiale de l’administration Trump, les négociations actuelles avec d’autres blocs économiques semblent l’avoir relégué au second plan. Or, un examen de l’entente tripartite est prévu pour 2026, ce qui laisse présager une renégociation plus musclée, notamment sur les règles d’origine dans le secteur automobile.

Des concessions à venir pour le Canada et le Mexique ?

Selon Michael Robinet, vice-président chez S&P Global Mobility, il est probable que les tarifs pour les véhicules canadiens et mexicains soient revus à la baisse dans les prochains mois, suivant le modèle accordé au Royaume-Uni.

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  • Le fédéral empêche la Californie de dicter ses règles

Depuis 50 ans, la Californie décide de ses propres règles en matière d’émissions polluantes, et ces dernières sont plus strictes que celles du gouvernement fédéral. Cela n’a jamais vraiment été remis en cause… avant l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Il faut toutefois préciser que sous l’Administration de George W. Bush, la Californie avait souhaité resserrer ses règles, mais cela lui avait été refusé. La décision avait été cassée à l’arrivée de Barak Obama à la tête du pays.

Donald Trump, même lors de son premier mandat, avait soulevé la question. Cette semaine, son administration a réussi à mettre fin aux mandats californiens qui forcent les constructeurs à vendre un certain pourcentage de véhicules tout électriques d’ici à 2035. La norme est de 35 % en 2026, 68 % en 2030, puis 100 % en 2035.

En gros, c’est le Sénat qui a bloqué le plan californien visant à éliminer progressivement la vente de véhicules neufs à essence à compter de 2035.

Ce qui est clair, c’est qu’une bataille juridique va suivre. La Californie a besoin de ses règles pour attaquer ses problèmes de pollution. Et même si les constructeurs ne sont pas toujours d’accord avec les normes de cet État, ils s’y plient en raison du poids du territoire sur le marché de l’automobile.

Néanmoins, l’industrie va se réjouir de cette décision.

Le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, maintient que l’État atteindra malgré tout ses objectifs en matière de climat, en invoquant sa « responsabilité légale en vertu de la loi fédérale sur la qualité de l’air de protéger la communauté et de réduire les principaux polluants aux niveaux requis par la loi fédérale ».

Selon Mary Nichols, ancienne présidente du CARB (California Air Ressource Board), la Californie pourrait envisager des limites d’émissions plus strictes pour les usines et les raffineries de pétrole afin de combler la différence. L’État pourrait également encourager les transports en commun ou imposer des pénalités aux propriétaires de véhicules à essence, comme on le voit ailleurs dans le monde, surtout du côté européen.

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  • – Risque d’incendie : Audi rappelle des milliers de Q5

Audi doit rappeler son VUS Q5 en raison d’un problème pouvant provoquer un incendie. Les versions régulières et Sportback des années 2022 à 2024 sont concernées par cette campagne qui touche un total de 89 417 unités, dont 16 863 sont situées en sol canadien.

Comme l’explique Transports Canada, « sur certains véhicules, les vis du couvercle de culasse pourraient se desserrer et causer une fuite d’huile. » Le cas échéant, si de l’huile chaude entre en contact avec des composants chauds du moteur, cela peut provoquer un incendie.

Les premiers incidents concernant des fuites d’huile sont parvenus aux oreilles de la compagnie en 2023 et après analyse, on a pu déterminer que ce sont les vis qui retenaient le couvercle qui se desserraient.

Il a fallu un certain temps pour déterminer la cause, qui a été attribuée au processus d’installation et le fait que les vis n’étaient pas toujours serrées correctement et selon les spécifications.

En tout, 11 événements dits « thermiques » ont été signalés. Heureusement, la compagnie ne rapporte aucun décès ou blessure en lien avec cette situation.

Et heureusement, la réparation est simple. Comme le précise Transports Canada, « Audi doit aviser les propriétaires par la poste et leur demander d’amener leur véhicule chez un concessionnaire pour faire inspecter et, au besoin, remplacer et serrer les vis du couvercle de culasse. »

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Dans le cadre d’un étonnant virage à 180 degrés, Lotus envisagerait d’abandonner, non seulement son moteur V6 d’origine Toyota, mais aussi son plan initial visant à tout électrifier. Selon des informations relayées par le site Autocar, la marque britannique, désormais une propriété de Geely, travaillerait à l’intégration d’un moteur V8 dans sa sportive Emira.

Un V6 Toyota qui ne répond plus aux normes

Actuellement, l’Emira est offerte avec deux motorisations : un 4-cylindres turbo de 2,0 litres qui est signé par AMG (406 chevaux) et un V6 suralimenté de 3,5 litres de Toyota, proposant aussi 406 chevaux, mais le seul à offrir une boîte manuelle.

Le V6, malgré son charme mécanique et son attrait en Amérique du Nord, ne passera pas la prochaine norme antipollution Euro 7. Lotus se retrouve donc dans l’obligation de le remplacer. Et à la surprise générale, l’idée d’un V8 a fait surface.

Un V8 AMG sous le capot ?

Le PDG de Lotus, Feng Qingfeng, a confirmé à ses investisseurs que l’entreprise « évalue actuellement la faisabilité d’un V8 » pour l’Emira. Et selon Matt Windle, le patron de Lotus Europe, les moteurs d’un fournisseur actuel — comprendre AMG — sont à l’étude.

AMG fournit déjà le 4-cylindres de l’Emira et des V8 (biturbo) à Aston Martin. Et techniquement, le design des moteurs V8 AMG, avec les turbos au centre du V, pourrait simplifier leur intégration dans la partie arrière du châssis de l’Emira.

Et le V8 Lexus ?

Un autre moteur aurait pu faire l’affaire : le V8 atmosphérique de 5,0 litres des Lexus RC F et LC 500. Mais ce bloc a été retiré du marché européen, en raison d’enjeux d’homologation, ce qui en fait une option peu probable à ce stade.

Transmission manuelle ou automatique ?

Reste à savoir si Lotus réussira à jumeler le futur V8 à une boîte manuelle, comme ce fut brièvement le cas chez Aston Martin avec la Vantage AMG — malgré une qualité de passage de vitesses jugée médiocre.

Les livraisons vers les États-Unis toujours en suspens, mais pas au Canada

Autre enjeu à court terme pour Lotus : relancer les livraisons de l’Emira vers les États-Unis, interrompues récemment en raison des nouveaux tarifs douaniers annoncés par l’administration Trump. Le Canada offre la version 4-cylindres en concession.

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