Saint-Laurent, QC — Une auto d’allure peu commune trônait au cœur de la salle d’exposition de Genesis Saint-Laurent, le 5 juin dernier. Sa présence là n’avait rien de fortuit. Avec son aileron de course surdimensionné, elle rappelait l’implication grandissante de Genesis en sport automobile, mais aussi l’arrivée prochaine de modèles Magma de haute performance, sans oublier les succès obtenus par cette marque coréenne au Canada depuis son lancement, il y a une dizaine d’années. Et pourtant, cette rutilante sportive, personne ne pourra se l’offrir puisqu’il s’agit d’une voiture-concept créée spécialement pour Genesis Motors Canada. C’est la G70 Track Day Special.

De nature résolument sportive, elle s’inspire des G70 Track Taxi, des G70 modifiées pour offrir à des passionnés des tours de piste sur l’un des circuits les plus exigeants de la planète : le Nordschleife du Nürburgring, en Allemagne. Véritables outils de promotion, ces voitures mettent en valeur les aptitudes de cette berline sport, un modèle conçu et affiné sur ce circuit légendaire. Ils permettent aussi aux passagers (il peut y en avoir jusqu’à trois par voyage) de parcourir les 20,832 kilomètres du Nordschleife et ses 73 virages en 8 à 10 minutes, selon les conditions du moment. Une expérience grisante offerte pour 120 € à 180 € par tête (entre 190 $ et 280 $ environ), selon le siège occupé et le nombre de passagers à bord !

Objet de célébration

La G70 Track Day Special s’apparente beaucoup à ces taxis. Sa suspension surbaissée a la même configuration et, comme pour ces derniers, ses roues de 19 po, du même modèle, ont des pneus Michelin Pilot Sport 4S.

Sa carrosserie se distingue par l’imposant aileron qui coiffe sa poupe pour optimiser l’aérodynamisme. On dénote aussi des prises d’air sur le capot et des câbles servant au remorquage, sans oublier les logos orange « G70 » et « Nordschleife » sur ses flancs et à l’arrière.

À bord, on retrouve une cage de sécurité, un volant de course avec une instrumentation numérique minimaliste, mais un seul baquet de course. Car on n’offrira pas de balades à l’emporte-pièce avec cette G70. La Track Day Special a une tout autre mission : « c’est un objet de célébration illustrant ce que nous avons accompli avec la G70 en matière de ventes, mais aussi d’impact émotionnel auprès de notre clientèle. »

Voilà comment Eric Marshall, le directeur de Genesis Motors Canada, nous a décrit cette voiture-concept hier, lors d’un entretien accordé à AnnuelAuto.ca dans la somptueuse concession laurentienne.

Créée pour les Canadiens

« Récemment, la direction de Genesis en Corée nous demandait comment elle pouvait nous aider à faire progresser davantage la marque au Canada. Puisque nos VUS sont déjà très populaires, j’ai pensé à la G70. C’est le premier de nos modèles qui a donné une véritable impulsion à la marque au pays, dès son arrivée en 2018. Aujourd’hui encore, ce modèle demeure important au sein de la gamme. Alors, j’ai lancé l’idée qu’on pourrait réaliser quelque chose d’original à partir de cette berline, pour la mettre en valeur, mais aussi pour rappeler le succès qu’elle nous a procuré après des Canadiens. Voilà comment la G70 Track Day Special est née », nous a raconté M. Marshall avec fierté.

Cela explique que le dévoilement de cette voiture-concept a eu lieu au Canada, plutôt que chez nos voisins du sud. « C’est une histoire canadienne », s’est-il exclamé. « Sa création est liée au succès soutenu de Genesis Motors Canada engendré notamment par la G70. »

Dans cet esprit, le 22 mai dernier, la G70 Track Day Special a amorcé une tournée pancanadienne chez Genesis Markham, la concession du Grand Toronto où elle a été dévoilée en première mondiale. Son deuxième arrêt a eu lieu hier dans la concession de Saint-Laurent, événement qui a attiré près d’une centaine de clients et de passionnés. Puis, le 12 juin, elle fera une nouvelle apparition chez Genesis Rive-Sud à Brossard, puis une autre chez Genesis Estrie à Sherbrooke peu après. Durant quelques semaines, elle fera ensuite la tournée de différents concessionnaires de l’Ouest canadien avant de revenir dans la Belle Province, chez Genesis de Québec, à la fin de l’été.

« Du point de vue de sa conception et de ses aptitudes sportives, la G70 Track Day Special annonce ce que réserve le futur pour Genesis », affirme le directeur canadien de la marque, en évoquant les versions Magma que plusieurs prototypes dévoilés en 2024 préfigurent, à commencer par le GV60 Magma destiné à inaugurer cette gamme.

Magma, c’est pour bientôt

« Magma, ça s’en vient à grands pas. On en aura probablement l’année prochaine, au début, j’espère. Et les Magma vont nous permettre d’accéder à un nouveau créneau : celui des modèles de haute performance. »

On parle ici du créneau alimenté par les Mercedes-AMG, les BMW M, les Audi S et RS, et les Lexus F. Un incontournable pour une marque de produits haut de gamme, admet M. Marshall. « Ça fait partie du développement de la marque Genesis. Jusqu’ici, la G70 a démontré qu’une automobile d’origine coréenne peut rivaliser avec les ‘‘meilleures des meilleurs’’ de l’industrie. Avec Magma, nous aurons ces produits de haute performance qui attirent les amateurs de performance. Mais, en plus, ces acheteurs pourront découvrir l’hospitalité de nos concessionnaires, une qualité rare qui les distingue. »

Eric Marshall se réjouit d’ailleurs d’avoir été aux premières loges du lancement de cette marque, il y a dix ans. Le 4 novembre prochain, Genesis célébrera d’ailleurs le 10e anniversaire de l’annonce de sa création. Puis, l’année prochaine, M. Marshall et ses collègues pourront de nouveau célébrer, cette fois pour souligner les 10 ans de présence de la marque sur notre marché. En effet, c’est en novembre 2016 que les 45 premières automobiles arborant le logo ailé de Genesis ont été livrées à leurs acheteurs canadiens.

Photos : Luc Gagné et Genesis

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• Volkswagen va restaurer le Microbus 1977 qui a été épargné par les feux de Los Angeles.

En janvier dernier, nous avons tous été renversés par l’ampleur des feux qui ont ravagé plusieurs banlieues de Los Angeles, en Californie, dont le célèbre quartier de Pacific Palisade.

Après le passage des flammes, c’est simple, pratiquement rien n’était demeuré intact au sol. Pratiquement rien, dit-on, car certaines maisons ont miraculeusement échappé au brasier, tout comme un vieux Volkswagen Microbus qui, au lieu de flamber comme tous les autres véhicules, a été épargné par le feu.

Volkswagen va restaurer le Microbus qui a survécu aux feux de Los Angeles | Auto123.com

Un miracle, comme le prouve l’image qui a été captée montrant les dégâts dévastateurs, ainsi que le modèle pratiquement intact au milieu des décombres. Pratiquement, car vous l’aurez compris, le modèle a quand même subi des dommages. On peut voir que le flanc droit a sérieusement chauffé, entre autres.

La photographie a été captée par Mark J. Terrill, de l’Associated Press. Elle est devenue virale, sans surprise. Non seulement l’image est-elle spectaculaire, mais le Volkswagen Microbus est un produit mythique en Californie. Lors de la révolution culturelle des années 60, ce véhicule est devenu un symbole de la contre-culture aux États-Unis.

Le microbus qui nous intéresse est un produit de 1977. Il appartient à Megan Weinraub, une habitante de Malibu qui est conceptrice de planches de surf et de planches à roulettes.

Volkswagen va restaurer le Microbus qui a survécu aux feux de Los Angeles | Auto123.com

Intervention de Volkswagen

Hier, on apprenait que la division américaine de Volkswagen allait restaurer ce survivant pour le remettre dans un état neuf. Ce qui est incroyable, c’est que la compagnie a dû obtenir une permission spéciale pour aller récupérer le véhicule, car la zone sinistrée n’est pas accessible au public.

Le véhicule a été transporté sur le campus d’Oxnard de Volkswagen, situé à environ une heure à l’ouest de là, où le parc de véhicules historiques de la compagnie est entreposé et maintenu en état de fonctionnement. Le modèle aura besoin d’une mise à niveau mécanique et de réparations additionnelles en raison des dégâts causés par la chaleur, mais la tâche ne devrait pas être si ardue.

Volkswagen va restaurer le Microbus qui a survécu aux feux de Los Angeles | Auto123.com

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• Un bateau transportant 3000 véhicules prend feu dans le Pacifique.

Chaque jour, une quantité impressionnante de navires parcourt les océans, chargés de milliers, voire de centaines de milliers de véhicules destinés à être livrés un peu partout à travers la planète.

Les incidents demeurent rares, mais vous l’aurez deviné, ils sont spectaculaires. Rappelons-nous le cas du Felicity Ace qui a pris feu et coulé avec 4000 véhicules du groupe Volkswagen en 2022. Tout avait été tenté pour le sauver des flammes, mais en vain.

Aujourd’hui, on apprend qu’un navire transportant 3000 véhicules a été abandonné au milieu de l’océan Pacifique après avoir pris feu hier (mardi). Comme le rapporte le site Reuters, de la fumée a été aperçue pour la première fois sur un pont du Morning Midas, selon la firme Zodiac Maritime, gestionnaire du navire, via un communiqué.

Le bateau Morning Midas
Le bateau Morning Midas | Auto123.com

La ou les marques des véhicules transportés n’ont pas été précisées. Du lot, 800 modèles seraient tout électriques, ce qui peut compliquer la lutte contre le brasier.

L’équipage a tenté de lutter contre l’incendie, mais le feu n’a pas pu être maîtrisé.

Les garde-côtes américains ont évacué les 22 membres d’équipage et les ont transférés sur un navire marchand qui était à proximité. Ils ont déclaré que des équipes aériennes et un navire avaient été envoyés vers le bateau abandonné au moment où l’équipage luttait toujours activement contre le feu.

La compagnie gestionnaire, Zodiac Maritime, a confirmé que des intervenants étaient déployés pour soutenir les opérations de sauvetage et de lutte contre l’incendie. Le navire avait quitté le port chinois de Yantai le 26 mai dernier.

Un bateau de 3000 véhicules prend feu dans le Pacifique | Auto123.com

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Ram a confirmé le retour du moteur V8 Hemi avec sa camionnette 1500, un geste qui vise à apaiser la colère des amateurs déçus de l’avoir vu disparaître.

Une erreur réparée

Parfois, l’audace est payante dans l’industrie automobile. Par contre, en d’autres occasions, elle ne rapporte pas les fruits escomptés. Tel a été le cas avec la décision de Ram de laisser tomber le moteur V8 avec la gamme 1500 de sa camionnette.

Plutôt que des V8, on a décidé de faire appel à deux variantes du moteur 6-cylindres Hurricane de 3,0 litres, un bloc turbocompressé offrant plus de puissance et une meilleure économie de carburant.

Ce n’était pas une mauvaise idée, sauf qu’on doit être très prudent lorsqu’on s’attaque à son modèle le plus vendu, ainsi qu’à une clientèle qui n’aiment pas trop qu’on lui impose des choix… ou plutôt qu’on lui en enlève dans le cas présent, soit l’option d’y aller avec un moteur V8.

Le résultat, c’est que Ram s’est retrouvée avec plusieurs clients mécontents. Surtout, Ford et General Motors ont continué de proposer des V8, offrant une option à ces clients déçus. La compagnie affirme aujourd’hui que la demande de sa clientèle lui a fait comprendre qu’elle devait ramener son V8 Hemi.

Le moteur V8 de 5,7 litres
Le moteur V8 de 5,7 litres | Auto123.com

Ainsi, le V8 de 5,7 litres revient comme on l’a connu, avec son système d’hybridation légère eTorque de 48 volts, une puissance de 395 chevaux et un couple de 410 lb-pi. Le bloc vient se positionner entre V6 Pentastar de 3,6 litres de 305 chevaux et le moteur Hurricane biturbo qui propose respectivement 420 et 550 chevaux en configuration régulière ou à haut rendement.

Il faut souligner la candeur de l’entreprise, qui n’a pas hésité à admettre son « erreur ».

« Tout le monde fait des erreurs, mais c’est la façon dont on réagit qui nous définit. Ram a commis une erreur en abandonnant le Hemi. Nous en sommes responsables et nous l’avons corrigée. Nous ne nous contentons pas de ramener un moteur V8 légendaire, nous lançons un plan de produits ambitieux et élargissons la liberté de choix de nos clients en matière de groupes motopropulseurs », a déclaré Tim Kuniskis, le chef de la direction de la marque Ram.

Chaque Ram 1500 2026 équipé du moteur Hemi va porter un nouveau un sigle sur les flancs
Chaque Ram 1500 2026 équipé du moteur Hemi va porter un nouveau un sigle sur les flancs | Auto123.com

Fait amusant, chaque Ram 1500 2026 équipé du moteur Hemi va porter un nouveau un sigle sur les flancs. Ce dernier affichera le logo « Symbol of Protest » (Symbole de protestation) créé par l’équipe de conception de Ram. L’insigne représente la tête du Ram poussant vers l’avant, propulsé par un bloc V8 Hemi.

Le moteur Hemi sera offert en option avec les versions Tradesman, Big Horn, Express, Warlock, Sport, Laramie, Rebel, Limited et Longhorn de l’année-modèle 2026. Pour la variante Rebel, la disponibilité sera un peu plus tardive.

Ram confirme le retour du V8 Hemi avec sa camionnette 1500 | Auto123.com

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Les tarifs doublés sur l’acier et l’aluminium de l’administration américaine pourraient entraîner des hausses de coûts pour les constructeurs automobiles et leurs fournisseurs.

Depuis hier, le 4 juin, l’administration Trump a doublé les droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium, les faisant passer à 50 %. Seule exception, le Royaume-Uni, qui demeure à 25 %.

Cette décision vise officiellement à stimuler la production locale, mais ses effets se feront sentir dans toute la chaîne d’approvisionnement automobile.

L’industrie automobile, très dépendante des métaux importés pour la fabrication de véhicules et de pièces, risque de voir ses coûts de production grimper, au détriment des marges bénéficiaires et potentiellement du prix final payé par le consommateur.

Qu’est-ce qui est visé par ces tarifs ?

Les nouveaux droits s’appliquent à tous les métaux importés, sauf ceux en provenance du Royaume-Uni. Cela inclut aussi une vaste gamme de produits dérivés, comme des pièces automobiles faites d’aluminium ou d’acier étranger. En 2024, près de 25,7 milliards USD de pièces de véhicules ont été visés par ces surtaxes métalliques.

Dans une usine d'emboutissage de Toyota en Europe
Dans une usine d’emboutissage de Toyota en Europe | Auto123.com

Y a-t-il des exemptions pour l’automobile ?

Oui, mais limitées. Sous la pression des constructeurs et équipementiers, Washington a instauré des exemptions partielles. Si un véhicule ou une pièce est déjà soumis au tarif automobile de 25 %, il ne sera pas doublement taxé avec les droits sur le métal.

Par contre, toute pièce non incluse dans la liste tarifaire spécifique à l’auto reste visée par les droits sur l’acier et l’aluminium, ce qui pourrait affecter de nombreux fournisseurs. Bonne nouvelle pour le Canada et le Mexique : ces tarifs ne s’appliquent pas à leurs pièces, selon une proclamation présidentielle publiée le 3 juin.

Les effets sur l’industrie auto et l’économie américaine

Un rapport de la U.S. International Trade Commission (2023) indiquait déjà que les tarifs de 2018 avaient entraîné une baisse des importations d’acier de 24 %, mais aussi une hausse des prix de 2,4 %. Pour l’aluminium, les importations avaient chuté de 31 %, avec des prix en hausse de 1,6 %.

Les fabricants automobiles rapportaient une baisse de l’offre disponible, des coûts accrus et des délais de livraison plus longs. En clair, les gains pour les aciéries nationales venaient au détriment des assembleurs.

D’où proviennent ces métaux ?

En 2024, les États-Unis ont importé 31,5 milliards USD en acier et 18,5 milliards USD en aluminium. Le Canada est le premier fournisseur, représentant 23 % des importations d’acier et environ la moitié de celles d’aluminium. Suivent le Mexique, l’Union européenne, le Brésil, le Japon et la Corée du Sud.

Malgré une forte production locale d’acier, les États-Unis dépendent toujours à 50 % des importations pour l’aluminium, ce qui accentue la vulnérabilité de l’industrie face aux hausses tarifaires.

En doublant les tarifs, l’administration Trump mise sur la relance industrielle locale. Mais pour le secteur automobile nord-américain, cela pourrait se traduire par des coûts plus élevés, des délais prolongés et une complexification logistique. Les fournisseurs, particulièrement au Canada, devront rester à l’affût pour éviter de se retrouver pris dans cette nouvelle vague de protectionnisme.

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Le texte Les tarifs doublés sur l’acier et l’aluminium risquent de secouer l’industrie automobile nord-américaine provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ceux qui ont planifié faire l’acquisition d’une BMW i4 2026 seront heureux d’apprendre que la berline électrique va profiter de mises à jour pour la prochaine année, des ajustements qui vont lui permettre d’offrir plus de puissance, ainsi que plus d’autonomie.

La raison technique est simple ; l’onduleur de la prochaine i4 utilisera de nouveaux semi-conducteurs au carbure de silicium qui, selon BMW, réduiront la consommation d’énergie d’environ 5 %. Ce qui sera économisé va se traduire par une autonomie supplémentaire d’environ 25 km, à partir d’une charge complète. Ça pourra varier d’une version du modèle à un autre, mais ça donne une idée du gain. Les informations concernent le cycle européen WLTP (Worldwide Harmonized Light Vehicle Test Procedure), qui est de 20 % à 25 % plus généreux que celui qui a cours chez nous, celui de l’EPA (Environmental Protection Agency).

L’autonomie maximale de la BMW i4, en ce moment, est de 428 km, avec une version eDrive35 et avec des roues de 18 pouces. La taille des jantes a un effet somme toute important sur la liberté, car avec des jantes de 19 pouces, l’autonomie baisse à 393 km.

La BMW i4 2026, intérieur
La BMW i4 2026, intérieur | Auto123.com
La BMW i4 2026, de profil
La BMW i4 2026, de profil | Auto123.com

Pour ce qui est de la puissance, la version la plus performante M50 devient la M60, qui va offrir jusqu’à 592 chevaux en mode Sport, un gain de 56 forces par rapport à la M50 actuelle.

Le site Car and Driver rapporte que la compagnie lui a confirmé que les premières mises à jour pour le modèle auraient lieu du côté de l’Europe, et que la production des modèles américains mis à jour ne serait lancée qu’au quatrième trimestre de l’année, soit d’octobre à décembre. Voilà pourquoi on parle de changements pour le millésime 2026.

Tous les détails concernant la BMW i4 2026, que ce soit l’autonomie officielle de chaque version chez nous, ainsi que les prix et les détails des versions, nous seront communiqués ultérieurement.

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Le texte BMW I4 2026 : plus de puissance et plus d’autonomie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Toyota 4Runner TRD Sport 2025 arrive avec une mise à jour majeure, la première en 15 ans. Fidèle à sa recette d’origine — un châssis en échelle, une allure carrée, et une vocation double usage — le nouveau 4Runner modernise l’expérience sans trahir son ADN. Esthétiquement, on reste en terrain connu : capot surélevé avec bosse décorative (plus tape-à-l’œil qu’utile), calandre imposante, arches de roues musclées et proportions équilibrées. La version TRD Sport ajoute une touche sportive discrète avec des roues au design exclusif et quelques accents visuels, mais le tout demeure sobre — voire un brin fade pour certains.

Rustique mais fonctionnel

À bord, on est accueilli par une ambiance plus utilitaire que luxueuse. Le TRD Sport ne cherche pas à en mettre plein la vue : plastiques durs, garnitures noires brillantes et écrans numériques simples composent l’ensemble. L’espace à l’avant est généreux, avec une position de conduite haute, typique des VUS à l’ancienne. À l’arrière, l’espace pour les jambes demeure moyen malgré l’allongement de l’empattement. Le levier de vitesses mécanique rappelle les bons vieux jours, tout comme la lunette arrière coulissante — un détail toujours aussi apprécié. La version SR5 de base est la seule à offrir une 3e banquette.

Technologie : une modernisation en demi-teinte

Le 4Runner TRD Sport 2025 ne déborde pas de gadgets. L’écran central est de taille modeste, mais lisible et intuitif, loin des écrans géants qu’on voit chez la concurrence. L’instrumentation numérique, quant à elle, manque un peu de raffinement dans sa présentation. Apple CarPlay et Android Auto sont de série, tout comme la suite Toyota Safety Sense. Les versions haut de gamme proposent plus d’équipement, mais ce TRD Sport offre l’essentiel sans excès.

Motorisation et innovations : enfin du nouveau

Exit le vieux V6 atmosphérique, place à un moteur 4 cylindres 2,4 litres turbo plus nerveux avec 278 chevaux, jumelé à une boîte automatique à 8 rapports. Résultat : plus de couple à bas régime et une consommation de carburant plus raisonnable. La TRD Sport n’offre pas le groupe motopropulseur hybride i-Force Max, réservé aux versions supérieures, mais ce n’est pas une perte pour ceux qui privilégient la simplicité mécanique. La plateforme TNGA-F partagée avec le Land Cruiser et le Tacoma apporte un surcroît de rigidité et une meilleure conduite. La suspension calibrée pour la route reste douce, sans être molle, et les pneus à biais hors route assurent une bonne adhérence sur les chemins de gravelle tout en préservant le confort sur l’asphalte. Notre semaine d’essai s’est terminé avec une consommation moyenne de 11’7 L/100 km ce qui n’est pas mauvais considérant le format du véhicule.

Double usage : ville, route, aventure

Le 4Runner TRD Sport n’est pas un grimpeur extrême comme le TRD Pro, mais il propose assez de capacités hors route pour satisfaire les amateurs de randonnées familiales ou de weekends au chalet. Sa garde au sol respectable, sa transmission intégrale à prise temporaire et sa simplicité mécanique en font un VUS de confiance pour affronter les routes mal entretenues du Québec. Sur la route, il reste maniable, avec une direction précise et une suspension bien calibrée pour les longues distances. Les versions plus haut de gamme offre un rouage intégral permanent et le moteur i-Force Max qui ajoute l’hybridation avec 326 chevaux et 465 lb-pi de couple.

Conclusion : solide, mais sans éclat

Le Toyota 4Runner TRD Sport 2025 conserve l’essence même de ce que recherchent les fidèles du modèle : robustesse, fiabilité et vraie polyvalence. La modernisation du groupe motopropulseur et l’intégration à la plateforme TNGA-F sont les bienvenues, tout comme l’amélioration de l’économie d’essence. Mais on sent aussi un certain compromis dans l’exécution : plastiques bon marché, présentation intérieure vieillotte, design extérieur timide. Pour les acheteurs à la recherche d’un VUS classique à vocation utilitaire, c’est encore un excellent choix.

Prix des modèles de Toyota 4Runner 2025

Modèle Places PDSF de base Prix estimé du véhicule*
4Runner SR5 7 54 200 $ 57 840 $
4Runner TRD Sport 5 59 002 $ 62 642 $
4Runner Limited 7 68 999 $ 72 639 $
4Runner

TRD Hors route Premium

5 63 702 $ 67 342 $
4Runner i-FORCE MAX TRD Hors route Premium 5 67 336 $ 70 976 $
4Runner i-FORCE MAX TRD Pro 5 80 502 $ 84 142 $
4Runner i-FORCE MAX Trailhunter 5 84 201 $ 87 841 $
4Runner i-FORCE MAX Platinum 5 73 698 $ 77 338 $

Forces

  • Moteur turbo plus coupleux et efficace

  • Véritable capacité hors route

  • Position de conduite surélevée

  • Polyvalence ville/campagne bien assumée

  • Fiabilité Toyota éprouvée

Faiblesses

  • Matériaux intérieurs basiques

  • Design extérieur peu inspirant

  • Capacité de charge réduite

  • Équipement technologique minimal en version Sport

Le texte Essai routier Toyota 4Runner TRD Sport 2025 : provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Volvo, pionnière de la ceinture à trois points en 1959, remet ça avec une innovation de taille. Le constructeur suédois s’apprête à lancer une ceinture de sécurité “multi-adaptative” qui ajuste sa tension en fonction du corps de l’occupant, bien avant qu’un accident ne se produise. Cette nouvelle génération de ceinture intelligente fera ses débuts en 2026 sur le EX60, un VUS électrique rival du futur BMW iX3 de la Neue Klasse.

Une ceinture qui vous “lit” avant l’impact

Contrairement aux ceintures actuelles qui s’activent selon des profils standards (souvent trois réglages), celle de Volvo utilise des capteurs pour analyser la taille, le poids, la position assise et même la direction de l’impact. Grâce à 11 profils de limitation de charge, le système peut ajuster la force exercée par la ceinture en quelques millisecondes.

Plus de protection, moins de blessures

Un passager corpulent recevra une charge plus élevée pour limiter les risques de blessure à la tête, alors qu’une personne plus légère profitera d’une tension réduite, minimisant ainsi les risques de fractures des côtes. Cette personnalisation en temps réel marque un bond en avant dans la sécurité automobile.

Testée et prête à évoluer

Développée au Centre de sécurité de Volvo en Suède, la ceinture sera optimisée au fil du temps grâce à des mises à jour à distance (OTA) basées sur les données réelles d’accident. Cette approche permettra à Volvo d’affiner constamment le système pour l’adapter aux scénarios du monde réel.

Une première sur l’EX60… mais pas la dernière

Le EX60 ne sera que le premier véhicule à intégrer cette technologie. Volvo prévoit d’installer cette ceinture adaptative sur tous ses futurs modèles à mesure qu’ils entreront en production.

Avec des renseignements de carscoops

Le texte Volvo réinvente la ceinture de sécurité provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une nouvelle tempête se profile à l’horizon pour l’industrie automobile mondiale. Cette fois, ce ne sont pas les micropuces, mais bien les terres rares qui menacent de paralyser les chaînes de montage. La Chine, qui contrôle environ 65 % de l’extraction et 88 % du raffinage mondial de ces minéraux essentiels, a décidé de limiter leurs exportations, notamment celles des aimants utilisés dans une foule de composants automobiles, des moteurs électriques aux freins, en passant par les lève-vitres.

Conséquences immédiates

Certaines usines, comme l’usine Ford de Chicago, ont déjà dû interrompre la production en mai, faute de pièces contenant ces matériaux. Le problème ne fait que commencer. La MEMA (Motor & Equipment Manufacturers Association) appelle à une action immédiate pour éviter des conséquences économiques majeures. « Si on ne peut plus obtenir de terres rares, on est dans le pétrin », résume Sam Abuelsamid, analyste chez Telemetry.

Un système en tension

Les délais d’approbation pour les exportations chinoises s’allongent. Selon Reuters, seulement trois fonctionnaires chinois ont le pouvoir d’autoriser les exportations, ce qui ralentit l’ensemble du processus. Ford, comme d’autres constructeurs, cherche maintenant des pièces de remplacement ou des voies d’approvisionnement alternatives, avec des coûts d’expédition en urgence à la clé.

Le paradoxe des tarifs

Ironiquement, cette crise découle d’un conflit commercial. En riposte aux tarifs américains, la Chine a restreint l’exportation d’aimants à partir du 4 avril. Une entente a été conclue le 12 mai, mais les goulots d’étranglement persistent. Certains fournisseurs envisagent même de délocaliser la production de certaines pièces en Chine, là où les restrictions ne s’appliquent pas aux pièces finies — une stratégie qui va à l’encontre de l’objectif de relance manufacturière aux États-Unis.

Une menace bien réelle

ZF, un géant allemand des groupes motopropulseurs, prévoit déjà une baisse de production automobile mondiale au second semestre de 2025. « Il y a tellement d’éléments contenant des aimants dans un véhicule que statistiquement, il manquera toujours une pièce quelque part », souligne Mathias Miedreich, vice-président chez ZF.

Un problème systémique

La MEMA et plusieurs groupes représentant Toyota, GM, Volkswagen et Hyundai ont tiré la sonnette d’alarme dès le 9 mai. Des réunions quotidiennes ont lieu entre grands constructeurs et fournisseurs pour évaluer les risques. Si certains, comme VW, affirment ne pas ressentir d’impact immédiat, d’autres, comme Ford, surveillent la situation de très près. « C’est une situation qu’on continue de suivre activement. On ne sait pas encore si elle prendra de l’ampleur », a conclu Sherry House, directrice financière de Ford.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Les terres rares chinoises : Vers une crise plus grave que celle des micropuces? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On oublie souvent de mentionner Buick quand on parle de véhicules chinois, parce qu’on se concentre sur les véhicules électriques. Et si vous voulez acheter un Buick qui n’est pas chinois, vous avez comme option l’Enclave, un VUS intermédiaire à trois rangées de sièges qui vient d’être généreusement remodelé pour 2025, même si on ne peut pas dire qu’il révolutionne le créneau.

L’Enclave 2025 est offert en trois versions qui ont la même mécanique, à peu de détails près, et dont le prix oscille entre 63 000 et 73 000 dollars. C’est cher payé pour un VUS dont la marque était moribonde il n’y a pas si longtemps. Au moins, celui-là continue d’être un VUS américain puisqu’il est assemblé au Michigan, alors que les plus petits VUS de la gamme Buick sont faits en Chine, dans les anciennes usines de Daewoo (pour ceux qui s’en rappellent).

Destiné aux familles en quête d’espace

L’Enclave 2025 a au moins l’audace d’abandonner son V6 au profit d’un 4 cylindres turbo plus moderne et plus plaisant à conduire. Cette cylindrée de 2,5 développe une puissance de 328 chevaux et un couple de 326 livres-pied, des chiffres supérieurs à ceux du V6 de 3,6 litres. Une transmission automatique à huit rapports et la traction intégrale de série complètent le portrait. C’est une offre intéressante. Ça permet à l’Enclave d’afficher une capacité de remorquage de 5000 livres. Par contre, ça ne réduit pas de beaucoup sa consommation, qui tourne autour des 12 à 13 litres aux 100 kilomètres, ce qui est élevé. La petite cylindrée ne fait pas un son particulièrement agréable, non plus.

À l’intérieur

L’Enclave 2025 fait un bond technologique significatif. Le tableau de bord est dominé par un écran panoramique de 30 pouces, le plus grand de sa catégorie. Il est basé sur le système Android Automotive de Google. On aime ou pas, mais une mise à jour attendue plus tard cet été devrait ajouter des applications à ce système qui lui manquent cruellement, en ce moment. Cela dit, l’écran est encombrant. Il illustre l’omniprésence des technologies à bord, puisque l’Enclave est aussi équipé du système Super Cruise, une conduite semi-autonome qui est peut-être la meilleure en son genre. L’Enclave put accueillir jusqu’à sept passagers. C’est serré, à l’arrière, mais ça fonctionne. Les matériaux sont soignés, particulièrement dans la version Avenir qui propose des sièges avant chauffants et ventilés avec fonction de massage, et des sièges chauffants à la deuxième rangée. L’espace de chargement est correct, à 648 litres derrière la troisième rangée.

Sur la route

Le Buick Enclave 2025 privilégie le confort. Les suspensions filtrent bien les imperfections de la route, même avec les jantes de 22 pouces de la version Avenir. La direction est légère, les manœuvres en ville se font bien. La puissance est au rendez-vous mais n’incite pas à une conduite sportive, ce qui correspond à la vocation familiale du véhicule. Dans l’ensemble, le Buick Enclave 2025 se positionne comme un VUS spacieux et technologiquement à jour, qui offre un certain luxe et confort, bien même si la transition vers un quatre cylindres turbo pourrait ne pas séduire tous les adeptes de la marque. Et ça, c’est s’il en reste, des adeptes de la marque Buick…

Le texte Buick Enclave provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile