Wayne Gretzky, le plus grand joueur de hockey de tous les temps, n’a pas seulement marqué l’histoire de son sport sur la glace. En 1994, lorsqu’il a battu le record de buts en carrière de la Ligue nationale de hockey (LNH) avec un 802e filet, les Kings de Los Angeles lui ont offert une Rolls-Royce Corniche IV en guise de trophée roulant. Trente ans plus tard, alors qu’Alex Ovechkin vient de le surpasser avec un 895e but (Gretzky en avait marqué d’autres pour atteindre le nombre de 894) la voiture refait surface… et est maintenant mise aux enchères.

Une rareté britannique au pedigree mythique

Cette Rolls-Royce Corniche IV de 1994 n’est pas un cabriolet ordinaire. Produite à raison de seulement 219 exemplaires dans le monde, elle n’affiche que 9107 milles (environ 14 600 km) au compteur. Sous le capot : un V8 de 6,75 litres couplé à une boîte automatique à 4 rapports. Elle arbore une carrosserie noire soulignée de filets rouges « vermilion », un pare-brise teinté, des rétroviseurs chromés et un intérieur ultra-classique : cuir noir, boiseries en noyer, tapis Wilton et ciel de toit gris.

Wayne Gretzky avec sa Rolls-Royce Corniche IV 1994 | Auto123.com

Un moment gravé dans la mémoire du hockey

La voiture a été offerte à Gretzky sur la glace même, une semaine après son exploit contre les Mighty Ducks. Visiblement ému, il avait déclaré ceci :

« Je suis un peu gêné de recevoir une voiture ce soir. C’est impressionnant… mais je vais la prendre ! »

Avec humour, dimanche dernier, il a lancé ceci au propriétaire des Capitals de Washington, après le but historique d’Ovechkin :

« Quand j’ai battu le record, on m’a donné une Rolls-Royce. Tu as du pain sur la planche ! »

La Rolls-Royce Corniche IV 1994, trois quarts arrière
La Rolls-Royce Corniche IV 1994, trois quarts arrière | Auto123.com
La Rolls-Royce Corniche IV 1994, de profil
La Rolls-Royce Corniche IV 1994, de profil | Auto123.com

Historique : de la Californie au Massachusetts … puis retour à Beverly Hills

On ignore combien de temps Gretzky a gardé la voiture, mais en 2016, elle a été vendue à un particulier à Indian Wells, Californie. Elle est ensuite passée entre plusieurs mains avant de retourner en 2024 à la O’Gara Coach Company à Beverly Hills, où elle a bénéficié d’une restauration de 17 000 $ US. Une partie de cette remise à neuf est même accessible via vidéo.

Une enchère sans réserve, un clin d’œil à la modestie de Gretzky

Le véhicule est désormais proposé sans prix de réserve par RM Sotheby’s, avec une estimation à plus de 500 000 $ US. C’est la chance unique de posséder une voiture aussi iconique que son premier propriétaire — et peut-être de la faire passer d’un membre du Temple de la renommée à un autre.

La Rolls-Royce Corniche IV 1994, intérieur
La Rolls-Royce Corniche IV 1994, intérieur | Auto123.com
La Rolls-Royce Corniche IV 1994, avant
La Rolls-Royce Corniche IV 1994, avant | Auto123.com
La Rolls-Royce Corniche IV 1994, arrière
La Rolls-Royce Corniche IV 1994, arrière | Auto123.com

Contenu original de auto123.

Le texte La Rolls-Royce décapotable de Wayne Gretzky mise en vente provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Cette année, les visiteurs du Salon international de l’auto de New York auront droit à un programme double en matière d’anniversaires. Le salon et le constructeur de camions poids lourds Mack Trucks célèbrent tous deux 125 ans d’existence, un jalon historique que peu d’entreprises ou d’événements peuvent se vanter d’avoir franchi. Ces deux anniversaires seront naturellement soulignés de moult façons durant ce salon, qui sera présenté au centre de conférences Jacob K. Javits, au cœur de cette métropole, du 18 au 27 avril prochains.

C’est le 8 avril 1900 que les frères John M. (Jack) et Augustus (Gus) Mack fondent la société Mack Brothers à Brooklyn. Après avoir fabriqué des voitures hippomobiles depuis 1893, ils ont décidé de se tourner vers la production de véhicules commerciaux sans chevaux.

Leur premier modèle ne sera toutefois pas un camion, mais une forme primitive de bus à 20 places, qu’on pourrait assimiler aux chars à bancs anciens. Animé par un moteur à 4 cylindres de 40 chevaux, il est baptisé Manhattan. Ce véhicule sera vendu à un service de transport touristique et il sillonnera Prospect Park, à Brooklyn, durant huit ans avant d’être transformé en camion.

Le premier salon de voitures sans chevaux à New York

De son côté, le premier Salon de l’auto de New York est présenté au Madison Square Garden du 3 au 10 novembre 1900. Dans sa parution du 11 novembre, le quotidien New York Tribune reconnaît que ce premier salon a de loin surpassé le salon équestre et le salon de la bicyclette ! Puis, quatre ans plus tard, les frères Mack exposent pour la première fois un Manhattan au salon.

Pour souligner l’importance du jalon historique franchi cette année, le constructeur a choisi d’exposer au salon, non pas un Manhattan, mais plutôt un tracteur routier Mack AB datant de 1925.

Le choix du véhicule n’a rien de fortuit puisque ce modèle AB, d’une part, célèbre lui-même 100 ans cette année et, d’autre part, il représente la première gamme de véhicules Mack destinée à une grande diffusion. Les Mack AB ont d’ailleurs été en production de 1914 à 1936.

On l’a choisi aussi pour côtoyer la plus récente nouveauté du constructeur : le Mack Pioneer, un poids lourd de classe 8. Pour exploiter un peu plus la fibre historique de cette histoire, ce nouveau porte-étendard des tracteurs routiers de la marque a été dévoilé le… 8 avril dernier !

Par ailleurs, le 16 avril, journée d’avant-première pour les médias au salon, Mack profitera d’une conférence de presse pour rappeler ses nombreuses technologies pionnières développées au fil des ans.

Une présence significative pour le salon

Les visiteurs pourront admirer le Mack ancien dès leur arrivée puisqu’il sera exposé dans l’imposant hall d’entrée vitré appelé « palais de cristal ». Il sera parmi de nombreux autres véhicules datant des 125 dernières années, que les organisateurs du salon auront réunis pour souligner l’anniversaire de leur propre événement.

« L’héritage des 125 ans de Mack est légendaire dans l’industrie du camionnage et tous nos employés sont fiers de faire partie de l’une des premières entreprises ayant exposé des véhicules au Salon de l’auto de New York », rappelle Jonathan Randall, président de Mack Trucks Amérique du Nord.

Pour sa part, Mark Schienberg, président du salon, se dit ravi d’accueillir Mack Trucks cette année. « Célébrer un seul anniversaire de 125 ans est un exploit en soi, mais nous avons la chance d’en avoir deux cette année, où l’innovation d’aujourd’hui et l’héritage d’hier se rencontrent. »

Photos : Mack Trucks et Musée historique des camions Mack

Le texte Mack célèbre 125 ans d’histoire au Salon de l’auto de New York, mais pas seul provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Volvo Cars met fin à la vente de sa grande berline S90 fabriquée en Chine aux États-Unis, conséquence directe de la montée des tensions commerciales entre Washington et Pékin. Cette décision survient alors que l’administration Trump a imposé, le 9 avril dernier, un tarif punitif de 125 % sur les véhicules importés de Chine – bien au-delà des 25 % imposés aux voitures venant d’autres pays.

Selon une source proche du dossier, Volvo prévoit d’annuler toutes les commandes américaines de la S90 dès l’an prochain. En 2024, seulement 1 364 unités ont été vendues sur le territoire américain. « C’est un modèle à faible volume pour le marché américain. Plutôt que de composer avec les tarifs, ils préfèrent l’éliminer du catalogue », a confié cette personne sous anonymat.

Une stratégie recentrée sur les modèles à fort volume

Face à cette nouvelle réalité commerciale, Volvo choisit de concentrer ses efforts sur ses modèles les plus populaires aux États-Unis : les VUS XC90, XC60 et XC40. Aucune déclaration officielle n’a été faite par le constructeur à ce sujet. Par ailleurs, l’EX30, un nouveau petit VUS électrique également assemblé en Chine, devrait prochainement voir sa production transférée à Gand, en Belgique, pour contourner les effets des tarifs.

L’usine américaine appelée à la rescousse

La guerre commerciale force Volvo à revoir sa stratégie industrielle. Le constructeur prévoit d’augmenter la cadence de production dans son usine sous-utilisée de Ridgeville, en Caroline du Sud, qui peut produire jusqu’à 150 000 véhicules par an.
Dans une note envoyée aux détaillants, Michael Cottone, président de Volvo Cars USA et Canada, a souligné que l’entreprise accélère la production du VUS électrique EX90 pour réduire les coûts et accroître les volumes.

Selon plusieurs experts, il est aussi probable que Volvo ajoute l’assemblage du XC90 à cette usine, un modèle qui partage plusieurs composants avec la défunte berline S60, elle aussi retirée du marché américain l’année dernière.

« Ils auraient dû prendre cette décision dès l’ouverture de l’usine », a déclaré Sam Fiorani, d’AutoForecast Solutions.

Réduction des incitatifs pour les véhicules importés

Outre le retrait de la S90, Volvo entend aussi ajuster sa politique de rabais. Pour atténuer les effets de la hausse des coûts d’importation, le constructeur réduira les incitatifs sur les stocks déjà présents chez les concessionnaires américains ou aux ports avant l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs. Le constructeur n’augmentera pas les prix affichés pour l’instant, mais cherche à préserver ses marges pour les prochaines importations. « La demande est suffisante pour retarder les dépenses promotionnelles », a expliqué une source interne.

Tous ne sont pas convaincus.

« Plusieurs concessionnaires croulent déjà sous des stocks importants. Réduire les promotions va aggraver la situation », a réagi un détaillant.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Volvo retire la S90 du marché américain provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les États-Unis assistent à un tournant dans le marché automobile d’occasion : pour la première fois en plus de deux ans, les prix des véhicules usagés repartent à la hausse. Et si cette augmentation n’est pour l’instant que de 1 % – soit environ 317 $ US de plus par véhicule, selon une étude de iSeeCars – elle pourrait bien n’être que le début d’un mouvement beaucoup plus important.

Le retour de l’instabilité : Trump et les tarifs douaniers

Cette hausse survient alors que les tarifs douaniers de l’administration Trump sèment à nouveau l’incertitude sur le marché des véhicules neufs. Comme l’explique Karl Brauer, analyste chez iSeeCars : « Durant la pandémie, les prix des véhicules neufs ont explosé à cause de la fermeture des usines. Avec les tarifs douaniers, les prix risquent d’augmenter même sans une demande accrue. »

En d’autres termes, si les tarifs perdurent, les prix des véhicules neufs pourraient bondir, ce qui entraînerait une pression à la hausse sur le marché de l’occasion.

Un marché qui se fragmente par segments

Selon l’étude, le prix moyen d’une voiture usagée (âgée de 1 à 5 ans) en mars 2025 est de 31 624 $ US. Voici les grandes tendances par segment :

  • VUS : en tête de la hausse

  • Camions et hybrides : légère augmentation

  • Voitures, minifourgonnettes et véhicules électriques : encore en baisse

Ces données s’appuient sur l’analyse de plus de 1,4 million de véhicules.

Des hausses bien plus marquées à prévoir ?

Le véritable enjeu reste à venir. Actuellement, les tarifs sur les véhicules importés aux États-Unis sont de 25 %, et plusieurs constructeurs ont déjà suspendu leurs expéditions vers le pays en espérant une volte-face de l’administration Trump.

Si ce n’est pas le cas, iSeeCars estime que le prix moyen d’un véhicule usagé pourrait grimper de près de 3 200 $ US, soit 10 % d’augmentation. Brauer ajoute :

« Une hausse entre 1 300 $ et 3 800 $, selon le segment, est une réalité potentielle pour les acheteurs d’occasion dans les 6 à 12 prochains mois. »

Attachez vos ceintures

Bref, le calme qui régnait sur le marché des voitures usagées depuis plus de deux ans semble terminé. Avec l’instabilité commerciale, les tarifs douaniers et une potentielle flambée des prix des véhicules neufs, les mois à venir s’annoncent mouvementés.

Avec des renseignements de Motor 1

Le texte La hausse des prix des voitures usagées commence à grimper aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Depuis le 9 avril à 00 h 01, une nouvelle surtaxe canadienne frappe la majorité des véhicules fabriqués aux États-Unis et exportés vers le Canada. Cette contre-mesure tarifaire directe vise à répondre à la décision de l’administration Trump d’imposer, une semaine plus tôt, une taxe de 25 % sur les véhicules canadiens et ceux d’autres partenaires commerciaux. « Le gouvernement est fermement engagé à faire lever ces tarifs injustifiés, et continuera de défendre les travailleurs, entreprises et industries canadiennes », a déclaré le ministre des Finances, François-Philippe Champagne.

Un tarif basé sur le contenu non canadien

Comme les États-Unis, le Canada cible uniquement les véhicules complets non conformes à l’accord AEUMC (USMCA). Cela signifie que :

  • Les véhicules américains respectant l’AEUMC — soit plus de 90 % des exportations vers le Canada — seront imposés sur leur contenu non canadien et non mexicain.

  • Ottawa estime que 15 % du contenu d’un véhicule américain est canadien ou mexicain. Donc, 85 % de la valeur est sujette à la taxe.

  • Résultat : une surtaxe par défaut de 21,25 % sur ces véhicules. Sur un véhicule de 50 000 $, cela représente 10 625 $ de surtaxe.

Les importateurs pourront toutefois faire valoir une proportion plus élevée de contenu nord-américain pour alléger la facture, mais ces déclarations seront vérifiées par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).

Une taxe qui évite les pièces détachées, mais pas les hausses de prix

Contrairement à Washington, la surtaxe canadienne n’inclut pas les pièces détachées destinées à l’assemblage au Canada. Toutefois, l’impact reste majeur. Cette mesure devrait :

  • Augmenter les coûts pour les constructeurs.

  • Se traduire par des hausses de prix pour les consommateurs canadiens.

Un marché stratégique en jeu

Le commerce automobile entre le Canada et les États-Unis est colossal. Selon le Conseil canadien des partenariats de l’automobile, en 2024 :

  • Les véhicules assemblés aux États-Unis représentaient 40 % des ventes de véhicules neufs au Canada (en volume).

  • En valeur, cela équivaut à plus de 30 milliards $ CA et environ 750 000 véhicules par an.

Le Canada demeure le plus grand marché d’exportation de l’industrie automobile américaine.

Objectif : pression politique et soutien local

Le Premier ministre Mark Carney a affirmé que l’intégralité des recettes tirées de ces surtaxes — estimées à 8 milliards $ par an — sera dirigée vers le soutien des travailleurs et entreprises du secteur automobile canadien touchés par les mesures américaines.

En parallèle, Ottawa prépare un cadre de remise tarifaire pour stimuler la production locale. Les détails restent à venir, mais l’intention est claire : attirer les investissements et renforcer la chaîne d’approvisionnement canadienne.

Un bras de fer commercial qui risque de durer

Cette riposte tarifaire est la troisième en date du Canada, après deux premières vagues ayant visé environ 60 milliards $ de biens américains, notamment dans le secteur de l’acier et de l’aluminium. L’enjeu dépasse l’automobile : il s’agit d’un message politique fort, signalant que le Canada ne cédera pas face aux mesures protectionnistes américaines.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Une surtaxe canadienne de 21,25 % sur les véhicules américains importés provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Amazon, par le biais de son grand patron, Jeff Bezos, n’est pas étrangère au virage électrique, elle qui a investi massivement (plus d’un milliard USD) dans Rivian pour le développement de fourgons tout électrique, des modèles qu’on peut déjà voir sur les routes.

Et bien, le géant de la distribution en ligne aurait d’autres visées. Selon une information publiée par le site TechCrunch, Jeff Bezos a financé une compagnie naissante basée au Michigan, une firme nommée Slate Auto. Cette dernière aurait comme ambition de produire une camionnette électrique à deux places pour l’offrir à un prix de 25 000 $ US.

Cette entreprise aurait été fondée en 2022, grâce à un autre financement indirect de Jeff Bezos. Elle œuvre de façon discrète, mais selon ce qui est rapporté, elle a déjà embauché des centaines d’employés dans la région de Détroit. Plusieurs proviendraient des grands constructeurs américains qui bossent dans le coin, soit ceux de Stellantis, General Motors et Ford.

Évidemment, les détails sur le modèle prévu sont pratiquement inexistants. Les gens au fait du dossier mentionnent que l’inspiration pour le véhicule prévu est la Ford Model T et la Volkswagen Beetle. Un véhicule électrique pour le peuple finalement.

Slate Auto aurait déjà amassé suffisamment d’investissements, dont 111 millions USD lors d’un financement de Série A, ce qui représente la première grande collecte en capital de risque pour les jeunes pousses. Du financement de Série B (qui permet de poursuivre le développement, après avoir prouvé la viabilité de l’entreprise) aurait été obtenu à la fin de 2024 à la hauteur de 500 millions USD.

Ça semble donc sérieux. Et là où ça devient intéressant, c’est que TechCrunch mentionne que la production du modèle serait lancée avant la fin de l’année dans une usine qui serait située près d’Indianapolis, en Indiana.

Le fourgon électrique développé par Amazon et Rivian | Auto123.com

Contenu original de auto123.

Le texte Une camionnette électrique à 25 000 $ US grâce à Amazon ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Cadillac, la division de luxe de General Motors (GM), cessera la production du VUS XT6 à essence, et ce, à la fin de l’année 2025. Ce modèle est présentement assemblé à l’usine GM de Spring Hill, au Tennessee, là où l’on construit également le plus compact XT5, qui survivra pour au moins une année de plus.

Spring Hill : pivot entre thermique et électrique

L’usine de Spring Hill prend de plus en plus un virage électrique, puisqu’elle assemble également les VUS Cadillac Lyriq et le tout nouveau Vistiq, deux modèles 100 % électriques.

Le XT5 continuera d’y être fabriqué jusqu’à la fin de 2026, marquant une transition progressive du moteur thermique vers l’électrique.

Une stratégie assumée de Cadillac

Cadillac a tenu à préciser que cette décision n’a aucun lien avec les récentes hausses tarifaires américaines sur les véhicules importés. Il s’agit plutôt d’une stratégie planifiée pour aligner la marque sur ses ambitions électriques.

« Cadillac a lancé six nouveaux produits en moins d’un an qui incarnent l’avenir de la marque. Nous allons continuer d’ajuster notre gamme pour assurer une croissance dans les segments clés du luxe », a déclaré le constructeur via un communiqué.

Le Cadillac Lyriq, assemblé dans l’usine de Spring Hill de Cadillac, au Tennessee | Auto123.com

Après le XT4, c’est au tour du XT6

Le XT6 n’est pas le premier modèle thermique à disparaître du catalogue de Cadillac. Le VUS compact XT4 a été retiré plus tôt cette année, illustrant une volonté claire de faire place à une gamme de véhicules électriques.

GM ajuste ses priorités

En parallèle, General Motors augmente la production de ses camionnettes pleine grandeur à son usine de l’Indiana. Ces véhicules sont également produits au Mexique et au Canada.

Cela montre que, même si la division Cadillac vise l’électrification, GM continue de miser sur les segments populaires à moteurs thermiques — comme les camionnettes — pour d’autres marques du groupe.

Cadillac regarde vers l’avant

La fin du Cadillac XT6 à essence confirme que l’ère du VUS thermique de luxe tire à sa fin chez Cadillac. Le constructeur mise désormais sur des modèles comme le Lyriq, l’Optiq et le Vistiq pour séduire une clientèle haut de gamme tournée vers la mobilité électrique.

Si vous aviez un œil sur le XT6, vous avez jusqu’à la fin 2025 pour en faire l’acquisition.

Contenu original de auto123.

Le texte Cadillac met fin au XT6 à essence dès 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Depuis 30 ans, l’utilitaire compact CR-V répond à une foule de besoins des automobilistes. Pour souligner ses trois décennies d’existence et mettre en valeur son côté indéniablement polyvalent, le 8 avril dernier, la filiale européenne de Honda a présenté un véhicule-concept permettant pour faire du camping et rêver sous les étoiles sans chichi.

Inspiré des hôtels capsules japonais, en raison de la taille compacte de son habitacle, il a été baptisé Dream Pod (capsule de rêve en anglais).

Chambre pour deux

Au premier coup d’oeil, on croirait voir un CR-V de série (une version européenne). Mais en le dotant d’équipements de camping spécialisés et d’accessoires d’origine Honda, le constructeur estime avoir créé un espace de couchage convenant à deux personnes de taille moyenne, qui souhaite « partir à la découverte des grands espaces sans renoncer à un certain confort. »

Pour donner plus de latitude à l’utilisateur du Dream Pod, il a été conçu à partir d’un CR-V e:PHEV 2025. Cette variante à deux roues motrices est animée par une motorisation hybride branchable de 189 ch absente de la gamme nord-américaine. Elle a été lancée en Europe en septembre 2023.

Grâce à cette motorisation mixte, qui procure une autonomie de 79 kilomètres en mode électrique, le concept peut se faire discret tout en n’émettant aucune émission polluante, souligne le constructeur.

Collaboration d’Egoé

Pour faire du CR-V un Dream Pod, Honda a opté pour le module Nestboard 650 fabriqué par Egoé. Cet équipementier tchèque offre une grande variété de modules du genre plus ou moins étoffés pour une vaste gamme de véhicules. Il a d’ailleurs signé l’aménagement intérieur du véhicule-concept Adventure 1 présenté par l’entreprise néo-brunswickoise Potential Motors dévoilé en 2022.

Le module du CR-V s’adapte parfaitement à son habitacle et recouvre les sièges arrière, une fois les dossiers rabattus, et l’aire à bagages. De plus, il nécessite peu d’assemblage.

Sa base intègre un tiroir coulissant dans lequel se trouvent une plaque de cuisson, un petit évier pliable et un grand espace de rangement pour les accessoires de cuisine.

L’intérieur du Dream Pod comprend aussi d’autres équipements conçus sur mesure pour optimiser le confort et l’agrément, notamment des modules avec liseuses à DEL, des tables d’appoint amovibles et des prises de recharge USB. De plus, des toiles taillées sur mesure occultant les vitres arrière et un store rétractable placé derrière les sièges avant garantissent une intimité aux occupants au moment de rejoindre Morphée.

Rêver avec les étoiles

L’astrophotographe de renom Benjamin Barakat a été un des premiers utilisateurs du Dream Pod. Il s’est rendu dans les Alpes italiennes pour réaliser des images extraordinaires du ciel nocturne et la vidéo ci-dessous.

Après avoir trouvé l’endroit idéal, il a installé son campement et ses appareils de photographie avec lesquels, grâce à des techniques de photographie accélérée, il a réalisé de magnifiques clichés de la nébuleuse d’Orion, dans la Voie lactée, mais aussi de l’amas des Pléiades, qui compte plus de 1 000 étoiles.

CR­-V : trois décennies liées au plein air

L’idée de lier le CR-V aux amateurs de plein air avec le Dream Pod est un concept récurrent dans l’histoire de ce modèle. On peut même dire que Honda sortait des sentiers battus en lançant ce modèle au Salon de l’auto de Tokyo, en octobre 1995. Après tout, c’était le premier véhicule du genre conçu par ce constructeur.

Loin de jouer au Jeep pur et dur, l’approche adoptée par Honda avec le CR-V était sans équivoque, comme le suggère son vocable qui signifie Comfortable Runabout Vehicle (véhicule de plaisance confortable). Ce modèle ciblait une cohorte grandissante d’acheteurs désireux de troquer leur automobile pour un utilitaire. Des automobilistes charmés, à l’époque comme aujourd’hui, par l’image idyllique d’un véhicule donnant accès à des activités en plein air.

Puis, en février 1996, le CR-V a été présenté en première nord-américaine au Salon de Chicago. Sa commercialisation a commencé au Canada en janvier 1997. Il était offert à partir de 26 800 $.

Photos : Honda et Egoé

Le texte Honda CR-V Dream Pod, la solution pour rêver sous les étoiles provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Alors que l’industrie automobile semble obsédée par les écrans tactiles géants à la Tesla, Hyundai prépare discrètement une contre-offensive. Luc Donckerwolke, chef du design du groupe Hyundai, a confié lors du Seoul Mobility Show que les interfaces analogiques feront bientôt leur retour dans les habitacles. « Nous verrons revenir l’analogique et une réduction de la taille des écrans. Mais cela prendra une ou deux générations de modèles. Simplement parce que les gens ont déjà tout dans leur téléphone », explique le designer belge.

Les voitures saturées d’écrans ? Pas pour longtemps

Hyundai a récemment dévoilé une interface multimédia surdimensionnée, typiquement digitale. Pourtant, Donckerwolke insiste sur l’importance de l’équilibre entre le numérique et le tactile classique : « Depuis que Steve Jobs a changé nos vies avec l’iPhone, tout est devenu écran. Mais les gens aiment encore interagir de façon analogique. La clé, c’est l’équilibre. » Selon lui, les écrans ne doivent jamais forcer le conducteur à quitter la route des yeux pour plonger dans des sous-menus inutiles. La sécurité reste prioritaire : “les mains sur le volant, les yeux sur la route.”

Les limites du tout-écran

L’anecdote du Mercedes-Benz CLE300, dont les écrans ont planté, laissant le véhicule pratiquement inutilisable, illustre bien les risques du « tout numérique ». En cherchant à imiter les smartphones, les constructeurs se retrouvent à dupliquer des fonctions que les téléphones exécutent déjà mieux. Chez Hyundai et Genesis, certains modèles électriques récents parviennent à mieux marier analogique et numérique. Un équilibre que Donckerwolke connaît bien, lui qui a dessiné des icônes comme la Lamborghini Murciélago, l’Audi R8 Le Mans ou encore la Bentley Flying Spur.

L’avenir dépendra du type de véhicule

Tous les véhicules ne bénéficieront pas du même traitement, prévient-il :« Les modèles de grande série utiliseront encore des écrans pendant quelques générations. Les voitures d’entrée de gamme adopteront un concept bring your own device, où l’utilisateur connecte son téléphone. Quant aux modèles de luxe, ils combineront écrans et commandes vocales. » Les grands écrans impliquent aussi des contraintes techniques et de cybersécurité. Les mises à jour logicielles sont coûteuses, et l’industrie automobile n’est pas encore au niveau des géants du numérique.

Vers une voiture plus intuitive, plus sécuritaire

La déclaration de Donckerwolke sonne comme un appel à revenir à une interface plus humaine, où l’ergonomie ne se résume pas à une dalle tactile. Un retour aux fondamentaux, qui devrait rassurer les puristes… et simplifier la vie des conducteurs.

Avec des renseignements de The Drive

Le texte Hyundai croit au retour des intérieur analogues provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les nouvelles politiques tarifaires américaines bouleversent la chaîne d’approvisionnement automobile nord-américaine. Un simple piston, issu d’aluminium québécois, illustre bien comment un composant peut accumuler des taxes à chaque passage de frontière entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. Résultat : un effet domino sur les coûts de production des véhicules… et leur prix en concession.

Une mécanique tarifaire complexe : l’exemple du piston pour un Ford F-150 assemblé au Mexique

Étape Lieu Action Tarif appliqué
1 Québec 🇨🇦 Extraction de l’aluminium brut Aucun
2 Toronto 🇨🇦 Fonte et moulage du piston Aucun
3 Detroit 🇺🇸 Usinage et finition +25 % (au 3 mai)
4 Windsor 🇨🇦 Installation dans le moteur Aucun (exemption canadienne)
5 Transit vers le Mexique 🇲🇽 via les É.-U. Moteur installé dans le pick-up Aucun (libre-échange USMCA)
6 Passage du Mexique aux É.-U. 🇺🇸 Véhicule livré au concessionnaire +25 % sur le contenu non-américain


Même pièce, autre scénario : Ford F-150 assemblé et vendu aux États-Unis

Étape Lieu Action Tarif appliqué
1 Québec 🇨🇦 Extraction de l’aluminium Aucun
2 Toronto 🇨🇦 Moulage du piston Aucun
3 Detroit 🇺🇸 Finition du piston +25 % (au 3 mai)
4 Windsor 🇨🇦 Installation dans le moteur Aucun
5 Retour aux É.-U. 🇺🇸 Intégration du moteur au véhicule +25 % (pièce motrice désignée)
6 Assemblage du véhicule Aux É.-U. 🇺🇸 Pas de tarif final, mais composants déjà tarifés plusieurs fois

Une chaîne de production devenue un piège tarifaire

Cette trajectoire tarifaire illustre les effets pervers des droits de douane de 25 % imposés par l’administration Trump à partir d’avril 2025. Les véhicules assemblés au Mexique ou au Canada, bien que partenaires sous l’accord USMCA, se retrouvent pénalisés si leurs composants traversent la frontière américaine plus d’une fois.

Résultat : le prix final d’un véhicule peut grimper de plusieurs milliers de dollars, sans que le consommateur en comprenne les raisons. Et les répercussions s’étendent aussi aux assurances, aux pièces de rechange et aux délais de livraison.

Un impact concret sur les constructeurs et les consommateurs

Les chaînes logistiques nord-américaines, jadis fluides, sont aujourd’hui freinées par des barrières douanières multiples. Pour les constructeurs, cela complique la planification industrielle et pourrait entraîner une relocalisation partielle ou une baisse de la compétitivité. Pour le client final, c’est une hausse inévitable des prix, des retards de livraison et moins de choix sur le marché.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Des tarifs en cascade : comment un piston devient une bombe tarifaire en Amérique du Nord provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile