Un groupe de 11 États, mené par la Californie, a déposé une poursuite contre l’administration du président américain Donald Trump afin d’invalider son abolition des normes de 2035 concernant les véhicules électriques et les camions propres.

Cette politique aurait aidé l’État de l’Ouest américain — le plus grand marché d’automobiles — à assurer que 80 % des véhicules vendus d’ici 2035 seraient électriques ou hybrides rechargeables.

Trump contre Newsom : un choc politique

« Nous avons officiellement sauvé l’industrie automobile des États-Unis de la destruction en mettant fin au mandat californien sur les véhicules électriques », a déclaré le président.

Le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, fustigeait son action : « Trump s’attaque non seulement à l’environnement, mais également à la compétitivité de l’industrie américaine. »

Une action en justice contre l’abolition des dérogations de l’EPA

Les États, incluant le Massachusetts, le Colorado, l’État de New York, le New Jersey et l’État de Washington, demandent à un juge de déclarer nul l’arrêt de Trump, qui a révoqué les dérogations de l’EPA (Environmental Protection Agency) décidées sous l’administration de Joe Biden. Cette dérogation donnait pourtant le pouvoir à la Californie d’adopter ses propres normes d’émissions de CO₂.

Certains experts estiment que l’abolition de Trump va faire chuter la valeur des crédits d’émissions de Tesla.
Certains experts estiment que l’abolition de Trump va faire chuter la valeur des crédits d’émissions de Tesla. | Auto123.com

L’industrie se réjouit, l’EPA contre-attaque

L’Alliance pour l’innovation automobile (Alliance for Automotive Innovation), qui représente GM, Toyota, Volkswagen, Hyundai et Stellantis, a salué la politique de Trump, affirmant que les mandats de la Californie manquaient de réalisme, réduisaient le choix des consommateurs et affaiblissaient leur pouvoir d’achat.

De son côté, l’EPA a rejeté la poursuite, la qualifiant de « simple crise de nerfs de la Californie », tandis que certains experts estiment que l’abolition de Trump va faire chuter la valeur des crédits d’émissions de Tesla.

Un projet de loi contre les véhicules électriques prend forme

En mai, la Chambre des représentants des États-Unis a approuvé un projet de loi pouvant :

  • • Mettre fin au crédit d’impôt de 7500 $ à l’achat d’un véhicule électrique admissible
  • • Instaurer une taxe annualisée de 250 $ afin que chaque véhicule électrique participe à l’entretien des routes
  • • Révoquer certaines politiques sur les émissions de CO₂ utilisées par l’industrie
  • • Éliminer graduellement, d’ici 2028, les crédits d’impôt liés à la production de batteries de véhicules électriques
  • • Supprimer certaines sanctions contre les constructeurs qui ne respecteraient pas les normes de l’EPA en matière d’efficacité énergétique.

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Le texte Abolition des normes VÉ : la Californie et 10 États poursuivent Trump provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Hyundai offre un aperçu de la version N de sa Ioniq 6, qui sera dévoilée le mois prochain.

Avec les modèles électriques, les constructeurs peuvent offrir aux consommateurs un niveau de performance de très haut niveau, le genre qu’on ne retrouve qu’avec des sportives exotiques dans l’univers des véhicules à essence.

C’est quelque part contraire à la mission même d’une voiture électrique, soit d’offrir le plus d’autonomie possible et de dépenser le moins d’énergie possible, mais la puissance, la performance, et des chiffres à couper le souffle, c’est toujours attrayant auprès de la clientèle.

Les constructeurs en profitent donc pour nous montrer leur savoir-faire en repoussant constamment les limites. Chez Hyundai, nous avons eu un aperçu de ce que la compagnie pouvait faire avec la version N du VUS Ioniq 5, la première variante d’un modèle électrique provenant de la division de performance N.

Et voilà que Hyundai prépare un deuxième modèle N tout électrique, soit une version vitaminée de la berline Ioniq 6.

Hyundai Ioniq 6 N
Hyundai Ioniq 6 N | Auto123.com

Pour nous mettre l’eau à la bouche, la compagnie a publié hier une série d’images qui nous donnent un aperçu du véhicule. Le constructeur nous en avait donné une idée plus tôt cette année en partageant des détails sur les retouches apportées à l’Ioniq 6 régulière pour 2026.

Les nouvelles images donnent un aperçu de l’aileron arrière, qui est accompagné d’un deuxième aileron intégré à la carrosserie.

Hyundai Ioniq 6 N
Hyundai Ioniq 6 N | Auto123.com
Hyundai Ioniq 6 N
Hyundai Ioniq 6 N | Auto123.com

Hyundai indique également que l’Ioniq 6 N va profiter d’ailes évasées, ce qui va se traduire par une posture plus large. Des pneus de performance, des freins plus puissants et d’autres caractéristiques axées sur la performance sont également attendus avec ce modèle.

Pour les détails concernant la performance, il faudra patienter… mais pas trop longuement. La compagnie a mentionné que sa berline de haute performance sera dévoilée en juillet. On peut s’attendre à ce qu’elle profite des mêmes organes qui animent l’Ioniq 5 N, soit un groupe propulseur offrant quelque chose autour de 641 chevaux, avec le rouage intégral de la partie.

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Le texte Hyundai offre un aperçu d’une future Ioniq 6 N provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Donald Trump a récemment déclaré qu’il songeait à hausser les droits de douane sur les autos importées afin d’encourager leur fabrication sur le sol américain. Cette déclaration fait suite à l’annonce de GM d’investir 4 milliards de dollars US dans ses usines. « Il est possible que j’augmente encore ce tarif dans un avenir proche. Plus ils seront hauts, plus ils vont construire des usines sur place », a affirmé l’ancien président.

GM investit massivement en Amérique

General Motors a effectivement choisi d’injecter 4 milliards de dollars afin d’agrandir et de moderniser ses sites de production. Cette opération concerne l’usine d’Orion Assembly, au Michigan, celle de Fairfax, au Kansas, et l’usine de Spring Hill, au Tennessee. Concrètement, Orion va fabriquer la nouvelle génération de camions pleine grandeur et de VUS, Fairfax sera chargé de l’Equinox équipé d’une motorisation thermique, de la future Chevrolet Bolt 100 % électrique et d’autres modèles électriques plus abordables, tandis que Spring Hill va voir son activité renforcée avec une version remaniée ou redessinée du Blazer thermique.

BMW prend exemple sur GM

General Motors n’est pas le seul géant de l’industrie automobile à renforcer son activité aux États-Unis. BMW a récemment investi 1,7 milliard de dollars dans son usine de Spartanburg, en Caroline du Sud, afin d’expandre la production de multisegments et de modèles électriques.

La politique de GM face à l’électrification

De son côté, GM concentrera la production de ses modèles électriques sur son site Factory Zero de Détroit. Cette usine sera l’épicentre de la fabrication de véhicules sur plate-forme BT1, incluant le Cadillac Escalade IQ, le Cadillac Escalade IQL, le Chevrolet Silverado EV, le GMC Sierra EV et le GMC Hummer EV.
Initialement, Orion Assembly devait assurer leur production, mais GM a choisi d’en faire une usine 100 % thermique.

Un engagement américain

« Nous avons la conviction que l’avenir de l’industrie sera propulsé par l’ingéniosité et l’expérience de la fabrication américaine », a déclaré Mary Barra, PDG de GM. « Notre annonce souligne notre volonté de fabriquer des véhicules aux États-Unis, afin d’offrir plus de choix à nos clients et de soutenir l’emploi américain. »

Avec des renseignements de Bloomberg

Le texte Trump laisse planer la menace d’augmenter les droits de douane sur les autos importées provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Avec la guerre commerciale lancée par les États-Unis, le domaine manufacturier vit des moments un peu plus difficiles au Canada depuis quelques mois. Voilà qui rend la nouvelle suivante plus joyeuse, alors qu’on apprend qu’une jeune pousse soutenue par les géants que sont Amazon et Microsoft a annoncé son intention de construire une usine de recyclage de terres rares et un centre de recherche au Canada.

Cyclic Materials va investir 25 millions pour développer des installations à Kingston, en Ontario, a-t-on appris aujourd’hui (mercredi) via un communiqué émis par l’entreprise.

La technologie de Cyclic Materials permet de récupérer les terres rares contenues dans les produits désaffectés, notamment les éoliennes et les disques durs des centres de données. L’entreprise dispose déjà d’une installation où elle effectue des tests à Kingston.

La demande de terres rares, utilisées dans toutes sortes de produits, des téléphones intelligents aux véhicules électriques, grimpe en flèche à travers le monde. La Chine est le plus grand producteur de terres rares sur la planète et elle a utilisé sa position dominante dans la chaîne d’approvisionnement pour riposter aux droits de douane américains en limitant les exportations de ces éléments. On vous rapportait d’ailleurs récemment la crise qui se dessine à l’horizon concernant les terres rares.

Cette situation a incité les acheteurs à rechercher d’autres sources d’approvisionnement.

Néanmoins, on voit une occasion en or chez Cyclic Materials :

« Nous créons un nouveau flux d’approvisionnement pour les métaux les plus critiques, un approvisionnement sûr et local. Les éléments des terres rares représentent probablement un marché de 20 à 30 milliards à l’échelle mondiale, mais ils permettent de créer et d’alimenter des industries de plusieurs billions de dollars en aval. »

Une nouvelle usine pour le recyclage de terres rares au Canada | Auto123.com

L’installation de Kingston, qui devrait entrer en service au cours du premier trimestre de 2026, est conçue pour convertir 500 tonnes de matières premières en un produit qui contient des composants essentiels pour les aimants utilisés dans les moteurs de véhicules électriques, les turbines éoliennes et les composantes électroniques pour le grand public.

Les matières premières proviendront d’une installation de Cyclic Materials qui est située en Arizona et d’un réseau de partenaires, a indiqué l’entreprise.

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Le texte Une nouvelle usine pour le recyclage de terres rares au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Cela peut sembler fou, mais la Maserati MC20 fête déjà ses cinq ans cette année. Lancée en septembre 2020, elle pourrait prochainement céder sa place à une descendante.

En effet, Maserati a récemment fait enregistrer le nom MC25 auprès du bureau américain des brevets et marques de commerce, laissant présager un nouveau modèle qui s’inscrit dans la continuité de son actuelle nomenclature. La demande couvre à la fois l’utilisation du nom pour les automobiles et les modèles réduits, ce qui laisse croire que le lancement d’une nouvelle super voiture pourrait être imminent.

Cela dit, aucun indice officiel ne confirme la mise en chantier d’une successeure directe à la MC20 — surtout dans un contexte industriel compliqué pour la marque au trident.

Ventes en chute libre et gamme réduite

Les ventes de Maserati ont plongé de 57 % en 2024, passant de 26 600 à seulement 11 300 unités en un an. Et pour aggraver la situation, le constructeur a mis fin à deux de ses modèles les plus populaires : le Levante et la Ghibli, sans remplacement prévu à court terme.

Maserati pourrait déjà préparer le successeur de la MC20 avec la MC25 | Auto123.com

Des rumeurs sur une possible vente de la marque par Stellantis ont aussi circulé en 2023, mais le groupe a réaffirmé en avril dernier son engagement envers Maserati. Cela dit, l’allocation des ressources reste limitée pour une refonte complète de la MC20.

Une évolution plutôt qu’une révolution ?

Plutôt que de concevoir un nouveau modèle de A à Z, Maserati pourrait choisir de faire évoluer la MC20 vers une version plus affûtée. On pense notamment à la MCXtrema, dévoilée en 2023, une version de piste de 730 chevaux animée par le V6 biturbo Nettuno de 3,0 litres.

Une mise à niveau esthétique, un nouveau nom, des améliorations mécaniques et une mise à jour technologique pourraient suffire pour justifier la nouvelle appellation MC25. Pour l’instant, aucun détail officiel n’a été dévoilé.

Un avenir à surveiller

Maserati navigue en eaux troubles, mais la réservation du nom MC25 indique que la marque ne compte pas abandonner son segment fétiche. Une chose est certaine : les amateurs de super voitures italiennes devront avoir à l’œil sur Modène ces prochains mois.

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Le texte Maserati pourrait déjà préparer le successeur de la MC20 avec la MC25 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Alors que Chrysler célébrait discrètement ses 100 ans le 6 juin dernier, un autre changement important passait tout aussi inaperçu : la mise sur glace de sa transition vers une gamme 100 % électrique. L’entreprise, qui promettait en 2022 un premier véhicule électrique en 2025 et une gamme tout électrique d’ici 2028, semble rétropédaler, comme bien d’autres constructeurs confrontés à un marché moins enthousiaste qu’anticipé.

Un futur incertain, mais des plateformes prometteuses

Le lancement du VUS électrique qui était prévu pour 2026, et qui devait marquer le renouveau de la marque, est maintenant reporté « jusqu’à nouvel ordre ». En coulisses, Stellantis prépare plutôt une relance plus pragmatique. Ralph Gilles, chef du design chez Stellantis, a confirmé au groupe Automotive News que Chrysler allait « expérimenter » avec les plateformes STLA Medium et STLA Large, capables d’accueillir autant des moteurs à combustion que des groupes motopropulseurs hybrides ou électriques.

Une gamme actuelle à bout de souffle

Actuellement, Chrysler survit à peine avec deux fourgonnettes quasi identiques — la Caravan et la Pacifica — dont la popularité décline. Un rafraîchissement de la Pacifica est prévu pour 2026, inspiré du concept Halcyon, avec des boucliers et calandres plus modernes. Mais ce n’est pas ce léger remodelage esthétique qui permettra de remettre la marque sur les rails.

Le concept Halcyon de Chrysler
Le concept Halcyon de Chrysler | Auto123.com

Une relance axée sur la polyvalence

La plateforme STLA Medium, déjà utilisée avec des modèles comme le Peugeot 3008 et le Citroën C5 Aircross, ainsi que la STLA Large, qui supporte les versions thermiques et électriques du Jeep Wagoneer S et de la nouvelle Dodge Charger, pourraient servir de base à une nouvelle gamme Chrysler. L’objectif : offrir une gamme variée, accessible, qui peut plaire à plus de consommateurs.

Chrysler cherche encore son avenir

Alors que Stellantis prend le temps d’évaluer ses options, une chose est claire : Chrysler devra faire bien plus que simplement moderniser une fourgonnette pour vivre son deuxième siècle. Une relance crédible passe par des modèles inédits, une vision cohérente et, surtout, des véhicules désirables.

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Le texte Chrysler revoit sa stratégie électrique à l’occasion de son 100e anniversaire provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• BMW réduit l’offre avec son VUS le moins populaire, le XM, pour 2026.

Il est rare que BMW se plante avec un véhicule, mais le cas du XM est l’exception qui confirme la règle. Ce n’est pas que ce modèle ne soit pas réussi sur le plan de la conception, de la qualité de construction ou de la performance, c’est qu’il n’intéresse pas beaucoup d’acheteurs.

Le problème, c’est son prix. À plus de 250 000 $, il ne propose pas grand-chose de plus qu’un X7 M60i, qui se vend deux fois moins cher. Bref, on repassera pour la stratégie.

Conséquemment, on sait que le véhicule ne sera proposé que le temps d’une génération. Et déjà, BMW commence à réduire l’offre. De deux variantes, on passe à une pour l’année modèle 2026.

La déclinaison qui est conservée est celle qui porte le nom de Label, la plus huppée. C’est aussi la plus puissante des deux, celle qui propose une puissance combinée de 738 chevaux et 738 livres-pieds de couple.

BMW XM 2026, de profil | Auto123.com

Ce VUS hybride rechargeable a été une création entière de la division M, plutôt que la modification d’un modèle existant. Il s’agissait de la première fois depuis 1978 que la division M concevait un véhicule. Malheureusement, sa carrière sera de courte durée. Le site Automotive News rapportait l’année dernière que BMW prévoyait d’abandonner le XM après la fin de la production de la génération actuelle en novembre 2028.

Un regard au chapitre des ventes aide à comprendre la décision de la compagnie. Aux États-Unis, elles se sont chiffrées à 1974 unités seulement en 2024, soit 15 % de moins que l’année de son lancement, en 2023.

Le projet d’un BMW XM entièrement électrique, donc la production aurait été lancée à la fin de 2028, aurait été également mis de côté.

Quant à la version Label 2026, elle va offrir de nouvelles options de couleurs, tant pour l’extérieur que pour l’intérieur, ainsi que de nouveaux designs de jantes. La recharge promet aussi d’être plus rapide.

La production des versions 2026 sera lancée en août à l’usine BMW de Greer, en Caroline du Sud. Le modèle sera disponible à compter de l’automne.

BMW XM 2026, moteur
BMW XM 2026, moteur | Auto123.com

BMW XM 2026, intérieur
BMW XM 2026, intérieur | Auto123.com

BMW XM 2026, trois quarts arrière
BMW XM 2026, trois quarts arrière | Auto123.com

BMW XM 2026, arrière
BMW XM 2026, arrière | Auto123.com

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La marque de luxe coréenne Genesis abandonne sa promesse d’un avenir exclusivement électrique d’ici dix ans. À la place, elle adopte une stratégie à deux volets : poursuivre le développement de véhicules 100 % électriques tout en introduisant des modèles hybrides, incluant des hybrides classiques et des véhicules électriques à autonomie prolongée (EREV). Selon Mike Song, patron mondial de Genesis, les consommateurs réclament plus d’hybrides que de VÉ purs. La marque réagit en testant déjà des prototypes de cette future gamme électrifiée.

Hybrides et EREV : efficacité et performance

Genesis ne fait pas qu’adopter l’électrification — elle la réinvente. Sous la houlette de Manfred Harrer, ingénieur en chef aux performances, la marque veut marier luxe haut de gamme et plaisir de conduite. Il souligne l’intérêt des EREV, qui combinent silence et couple instantané des VÉS avec une autonomie étendue et même une capacité de remorquage accrue, souvent limitée dans les VÉ traditionnels. Les prolongateur d’autonomie Genesis utiliseront une batterie plus petite, jumelée à un générateur thermique. Objectif : éliminer l’anxiété liée à la recharge sans sacrifier le comportement routier.

Nouvelle plateforme à propulsion : pour le plaisir du conducteur

Tous les futurs modèles électrifiés Genesis reposeront sur une nouvelle plateforme orientée propulsion. Harrer insiste : même si le poids des batteries est inévitable, l’ajustement des trains roulants, des pneus et des répartitions de couple permettra d’offrir une tenue de route plus engageante. Hyundai, la maison-mère, a d’ailleurs dévoilé une transmission hybride novatrice intégrant le démarreur-générateur et le moteur électrique directement dans la boîte de vitesses, pour une conduite plus fluide, silencieuse et capable d’encaisser jusqu’à 340 chevaux.

Moteurs thermiques à l’appoint : du muscle sous le capot

Deux moteurs thermiques seront utilisés : un 4 cylindres turbo de 2,5 litres (329 ch et 339 lb-pi dans le Hyundai Palisade 2026) et un 1,6 litre turbo (jusqu’à 280 lb-pi), déjà utilisé dans le Santa Fe 2025. En prime, tous les modèles bénéficieront de la recharge bidirectionnelle V2L, pour alimenter des appareils externes, même avec les hybrides.

Magma : la performance électrifiée

La cerise sur le sundae ? Le Genesis GV60 Magma, version haute performance de plus de 600 chevaux attendue d’ici la fin de l’année. Ce sera la première d’une nouvelle lignée de modèles “Magma” dédiés à ceux qui veulent électrification et adrénaline.

Conclusion

Genesis ne renonce pas à l’électrification. Elle la rend plus polyvalente, plus attrayante — et surtout, plus amusante à conduire. Qu’on choisisse un VÉ, un hybride ou un EREV, la marque promet que chaque trajet aura du panache.

Avec des renseignements d’Inside EV’s

Le texte Genesis change de cap : des hybrides, des EREV et du plaisir de conduire au menu provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Tesla prévoit un lancement public de ses robotaxis à conduite autonome à partir du 22 juin 2025, selon Elon Musk. C’est à Austin, au Texas, que les premiers trajets devraient être proposés, dans un projet pilote très attendu, autant par les investisseurs que par les amateurs du constructeur.

Ce projet pourrait redéfinir l’avenir de la mobilité urbaine… ou se heurter à une réalité réglementaire et technologique plus complexe.

En réponse à une question posée sur X, Elon Musk a précisé : « Nous sommes super paranoïaques sur la sécurité, donc la date pourrait bouger. »

Tesla ne s’attaque pas à la légère à cette tâche ; les véhicules seront supervisés à distance et circuleront uniquement dans une zone restreinte à leurs débuts.

Un pari audacieux pour relancer Tesla

Cette initiative survient alors que les ventes de véhicules électriques de Tesla marquent le pas, concurrencées par les marques chinoises et coréennes, mais aussi plombées par les prises de position politiques polarisantes d’Elon Musk. Le patron de Tesla espère que la conduite autonome redonnera à l’entreprise son image de pionnier technologique.

Tesla veut offrir ses robotaxis au public dès le 22 juin à Austin, au Texas | Auto123.com

À partir du 28 juin, livraison autonome à domicile

Elon Musk a aussi promis qu’à compter du 28 juin, certains véhicules Tesla sortiront de l’usine et se rendront d’eux-mêmes chez les clients. Une idée spectaculaire qui soulève autant de questions sur la sécurité que d’excitation chez les adeptes de haute technologie.

Un parc de Model Y robotisés sous supervision

Le premier parc de robotaxis sera composé de 10 à 20 Tesla Model Y. Ces VUS fonctionneront avec la plus récente version du logiciel Full Self-Driving, encore en phase de test. Une vidéo publiée mardi sur X montre un Model Y tournant à une intersection d’Austin, sans conducteur, portant l’inscription « Robotaxi ».

Expansion prévue en Californie et ailleurs

Si le projet est concluant, Tesla prévoit d’étendre le service à d’autres États américains avant la fin de l’année, notamment en Californie, où la réglementation concernant les véhicules à conduite autonome est parmi les plus strictes du pays.

Promesse futuriste ou mirage technologique ?

Bien que prometteur, ce lancement reste fragile. Tesla doit jongler avec des normes de sécurité sévères, un encadrement réglementaire incertain et une confiance publique à rebâtir. Si tout se passe comme prévu, Musk pourrait bien offrir au monde un aperçu du futur de la mobilité autonome.

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Avec plusieurs nouveaux modèles électriques au sein de son catalogue, General Motors (GM) se retrouve maintenant au deuxième rang des constructeurs aux États-Unis en ce qui a trait aux ventes de véhicules tout électriques. Vous l’aurez deviné, Tesla est toujours au premier rang.

Ce qui aura sûrement le plus ravi les gens de GM, c’est que la compagnie est passée devant son éternel rival Ford pour occuper ce deuxième échelon au chapitre des ventes de modèles électriques depuis le début de l’année 2025.

Concrètement, GM a annoncé avoir vendu 62 000 véhicules électriques lors des cinq premiers mois de l’année. La division de Chevrolet a sonné la charge avec 37 000 d’entre eux.

Du côté de Ford, le total de ventes électriques s’établissait à 34 132 unités à la fin du mois de mai, environ 25 % de moins que l’année dernière en raison de résultats plus faibles pour la camionnette F-150 Lightning et pour le fourgon E-Transit. Les deux sont en recul respectifs de 42 % et de 93 %.

Cadillac Lyriq
Cadillac Lyriq | Auto123.com

Chez GM, on est à l’opposé avec une croissance généralisée de 94 % d’une année sur l’autre lors du premier trimestre de 2025, toujours en ce qui a trait aux véhicules électriques. La compagnie a atteint des parts de marché de plus de 15 % pour les véhicules électriques aux États-Unis.

« Les consommateurs répondent en nombre record à notre famille de véhicules électriques et à essence de classe mondiale. Au cours des deux premiers mois du deuxième trimestre, nous avons plus que doublé nos ventes de véhicules électriques par rapport à la même période de l’année dernière », a déclaré Rory Harvey, le vice-président directeur et président des marchés mondiaux, via un communiqué.

Si Tesla domine toujours, son recul se poursuit, en raison des frasques de son grand patron, mais aussi de la concurrence à l’échelle mondiale, notamment de produits chinois.

Aux États-Unis, au cours des deux dernières années, les parts de marché de Tesla sont passées de quelque 67 % à moins de 50 %.

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