L’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) et celle des équipementiers (CLEPA) affirment que les cibles de l’Union européenne sont irréalisables. L’objectif est de réduire à zéro les émissions de CO2 des voitures neuves d’ici 2035.

Dans une lettre à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, les dirigeants de l’ACEA, menés par Ola Källenius (PDG de Mercedes-Benz), et de la CLEPA, représentée par Matthias Zink (Schaeffler), exposent les défis majeurs du secteur. Ils soulignent la dépendance croissante envers l’Asie pour les batteries, une infrastructure de recharge insuffisante, des coûts de production en hausse et les tarifs américains sur les véhicules électriques européens.

Une rencontre décisive prévue le 12 septembre

Le 12 septembre, Ursula von der Leyen réunira les dirigeants du secteur automobile pour discuter de l’avenir de l’industrie. Celle-ci est fragilisée par la concurrence chinoise dans le domaine de l’électrique et par les barrières commerciales américaines. L’industrie demande à Bruxelles de revoir ses objectifs intermédiaires : une réduction des émissions de CO2 de 55 % pour les voitures et de 50 % pour les fourgonnettes d’ici 2030, suivie de l’interdiction complète des moteurs thermiques en 2035.

« Atteindre les cibles actuelles pour 2030 et 2035 n’est tout simplement plus réaliste dans le contexte actuel », écrivent les signataires.

Les constructeurs européens jugent irréaliste l’interdiction des moteurs thermiques en 2035 | Auto123.com

Vers une transition énergétique plus souple

Les constructeurs rappellent leur soutien à l’objectif de carboneutralité pour 2050, mais demandent plus de flexibilité dans les solutions. Ils plaident pour un mix technologique qui inclurait :

  • • les voitures électriques à batterie (BEV),
  • • les hybrides rechargeables,
  • • les prolongateurs d’autonomie,
  • • les moteurs thermiques très efficaces,
  • • l’hydrogène et les carburants décarbonés.

Ils estiment qu’une stratégie centrée uniquement sur le véhicule 100 % électrique pourrait fragiliser l’économie européenne et accentuer sa dépendance vis-à-vis de l’Asie.

Un secteur sous forte pression

Bien que les modèles électriques se multiplient sur le marché, ils ne représentent que 15 % des ventes en Europe, avec une adoption très inégale d’un pays à l’autre. Les constructeurs tirent encore l’essentiel de leurs profits des VUS haut de gamme et des voitures thermiques, ce qui complique un virage rapide vers l’électrique.

Chez les équipementiers, la situation est tout aussi tendue. Continental a annoncé des suppressions d’emplois et Valeo a émis un avertissement sur ses marges, ce qui illustre les difficultés croissantes de la chaîne d’approvisionnement.

Contexte politique et perspectives

En mars dernier, la Commission européenne avait déjà assoupli les délais de certains objectifs fixés pour 2025. Plusieurs membres du groupe centriste de Mme von der Leyen réclament maintenant l’abandon pur et simple de l’interdiction des moteurs thermiques en 2035. Cette contestation illustre le conflit entre les ambitions climatiques de l’Europe et les réalités économiques de son secteur automobile, un pilier de l’industrie du continent.

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Lincoln est l’une des marques qui ne proposent pas de véhicules électriques. Pourtant, plusieurs divisions de luxe ont déjà annoncé qu’elles allaient passer au tout électrique.

Chez Lincoln, c’est le silence radio. Le grand patron de Ford, Jim Farley, a même résisté à des pressions exercées en interne pour engager la division dans cette voie.

« Et je suis vraiment content que nous ne l’ayons pas fait », a-t-il précisé au groupe Hagerty lors d’une entrevue accordée pendant la semaine automobile de Monterey, il y a une dizaine de jours. Le grand patron de Ford a déclaré à la publication que le constructeur « commence à découvrir le positionnement de la marque et ce qui convient à Lincoln. » Selon lui, ce positionnement ne comprend probablement que quelques véhicules électriques.

Jim Farley croit plutôt que des véhicules électriques à autonomie prolongée répondraient mieux aux besoins de la division, avec une gamme entièrement hybride et hybride à autonomie prolongée.

Les quelques véhicules électriques que Lincoln pourrait proposer seraient « plutôt abordables ».

« Je ne pense pas que nous voulions fabriquer un modèle hybride abordable sous la bannière Lincoln, mais un véhicule électrique Lincoln abordable avec un choix de couleurs extravagant et un niveau de personnalisation intérieure extravagant serait une chose plus logique », a déclaré le dirigeant à Hagerty.

On sait que Ford a annoncé le 11 août dernier un nouveau processus de fabrication pour ses futurs véhicules électriques, une façon de faire qui va permettre à la compagnie de proposer des modèles électriques beaucoup plus abordables. C’est évidemment grâce à cette approche que Lincoln pourrait proposer un modèle électrique d’entrée de gamme plus accessible.

Ce sera intéressant à suivre, mais ce qui est certain, c’est que Lincoln va avoir besoin de quelque chose qui va lui permettre de se démarquer. La marque ne propose que quatre modèles présentement, et l’on sait que le Corsair en est sur ses derniers miles. Il va falloir du nouveau, bientôt.

Lincoln Corsair PHEV
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Ford rappelle plus de 355 000 camions aux États-Unis en raison d’un problème avec le tableau de bord numérique, a annoncé mercredi la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA).

Les véhicules touchés sont certains modèles Ford F-150 2025 et des camions Super Duty (F-250 à F-550) des années-modèles 2025 et 2026.

Pour le moment, aucun rappel n’a été émis au Canada pour ce problème, mais une annonce est probable prochainement.

Le problème

Le défaut concerne le panneau d’instrumentation, le module qui gère l’affichage numérique d’informations essentielles comme la vitesse, le niveau de carburant et les alertes de sécurité.

Selon la NHTSA, cette défaillance peut rendre l’écran noir au démarrage du moteur. Sans ces informations critiques, le risque d’accident augmente considérablement.

La solution

Pour corriger le problème, Ford offrira une mise à jour logicielle gratuite. Celle-ci sera disponible chez les concessionnaires ou à distance par voie aérienne (OTA, pour « over-the-air »).

Les propriétaires concernés seront avisés directement et n’auront aucuns frais à payer.

Ford rappelle 355 000 camions pour un problème d’affichage du tableau de bord | Auto123.com

Contexte nord-américain

Ce rappel s’inscrit dans un contexte où les constructeurs américains multiplient les campagnes liées à des problèmes électroniques. Avec l’intégration croissante des tableaux de bord entièrement numériques, les défaillances logicielles deviennent un enjeu majeur pour la sécurité routière.

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Prenez 10 minutes pour déguster un bon café pendant que la batterie de votre véhicule électrique se recharge. Voilà l’invitation que certains franchisés de restaurants Tim Hortons pourront bientôt lancer aux électromobilistes grâce à Flo d’AddÉnergie Technologies inc. Ce fabricant québécois de bornes de recharge et opérateur de réseaux de recharge de VÉ s’est associé à Tim Hortons pour installer et gérer une centaine de nouvelles bornes de recharge rapide installées à proximité de restaurants Tim.

Dans un communiqué publié ce matin, les deux entreprises nous apprennent que cette initiative vise à installer des bornes de recharge rapide Flo Ultra dans le stationnement de 100 de ces restaurants à travers le pays, d’ici la fin de 2028.

En mars dernier, le restaurant Tim du boulevard Chuka à Regina, en Saskatchewan, a été le premier à mettre en service une borne du réseau Flo, dans le cadre de ce projet. En outre, des travaux d’installation sont en cours à 13 autres emplacements de cette chaîne de restauration rapide. Ils devraient être terminés d’ici la fin de l’année. De plus, en 2026, des bornes de 50 autres restaurants devraient aussi être mises en service. Fait à noter, outre le restaurant de Regina, l’emplacement des 99 autres bornes n’a toutefois pas été précisé.

Ces nouvelles bornes s’ajouteront au réseau Flo et, dans la plupart des cas, elles auront quatre ports de recharge rapide. Les bornes Flo Ultra ont été choisies pour ce projet parce qu’elles sont conçues pour fournir jusqu’à 120 kilomètres d’autonomie à un VÉ en seulement 10 minutes (dans les meilleures conditions).

« Que ce soit en permettant à nos clients de charger leur véhicule avec un bon café le matin avant d’aller travailler ou pendant une pause sur la route, nous voulons que chaque visite chez Tim soit pratique, chaleureuse et mémorable », explique Hope Bagozzi, cheffe du marketing chez Tim Hortons, dans le communiqué.

Pour sa part, Louis Tremblay, président et chef de la direction de Flo, affirme que ce projet permet à l’entreprise de Québec qu’il dirige de renforcer son rôle d’exploitant de réseau de recharge. « Nous offrons ainsi aux électromobilistes l’infrastructure fiable dont ils ont besoin pour poursuivre en toute confiance leur transition vers la mobilité électrique », dit-il.

Ce projet découle d’un partenariat créé par Flo avec la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC), qui s’est engagée avec un prêt de 235 millions de dollars afin d’installer 1 900 ports de recharge rapide publics à travers le Canada.

Rappelons, par ailleurs, que l’installation de bornes de recharge dans les stationnements de ses succursales Tim Hortons n’est pas une nouveauté. Dès février 2013, on assistait à la mise en service des premières bornes installées dans le stationnement d’un restaurant de cette bannière à Oakville, en Ontario. Ce projet avait été réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Oakville Hydro et la Ville d’Oakville.

Depuis, plusieurs réseaux, notamment le Circuit électrique d’Hydro-Québec (qui est géré par Flo) et celui de Tesla avec ses Superchargeurs, ont profité de l’emplacement souvent très attrayant des restaurants Tim pour installer leurs bornes de recharge un peu partout à travers le pays.

Photos : Tim Hortons et Flo

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Nissan vient de dévoiler une version NISMO de son plus populaire véhicule, soit le VUS Rogue. Attention, toutefois, car le tout a eu lieu du côté du Japon, là où le Rogue porte un nom que l’on connaît bien chez nous, soit X-Trail.

Sur le plan esthétique, on reconnaît le traitement NISMO, car l’approche est très similaire à celle que l’on a vue avec des modèles NISMO proposés chez nous. On retrouve des ajouts de carrosserie offrant un style plus agressif, le tout souligné par des traits et des accents rouges. Une lame est intégrée à l’avant, alors qu’un nouveau diffuseur est greffé à l’arrière. Nissan explique que les changements apportés à la carrosserie réduisent la portance (c’est-à-dire l’effet de soulèvement) de 29 % par rapport aux versions régulières.

Côté performance, il n’y a rien de nouveau sous le capot. Nissan précise toutefois que la configuration envoie plus de couple aux roues arrière, pour une sensation plus sportive derrière le volant, assurément.

Nissan dévoile un Rogue NISMO… pour le Japon | Auto123.com

Des améliorations ont également été apportées au châssis et aux réglages. Les amortisseurs, notamment, montrent plus de fermeté, avec un équilibre entre la réduction du roulis et la conservation du niveau de confort souhaité.

Des jantes de 20 pouces chaussées de pneus Michelin Pilot Sport EV sont de la partie. Ils sont près de deux centimètres plus larges que ceux des autres déclinaisons.

Pour le moment, il n’a pas été question d’une commercialisation à l’extérieur du Japon.

Nissan dévoile un Rogue NISMO… pour le Japon | Auto123.com

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Une clause du nouveau cadre commercial entre les États-Unis et l’Union européenne pourrait bouleverser le marché automobile mondial. Selon l’article 8 de l’accord présenté le 21 août, les deux parties souhaitent reconnaître mutuellement leurs normes de sécurité et d’émissions pour les véhicules.

Bien que la disposition reste non contraignante, l’objectif est clair : faciliter l’accès des véhicules d’un marché à l’autre sans exiger de modifications majeures.

Si ce projet se concrétise, il pourrait réduire les coûts d’homologation pour les constructeurs et accélérer la mise en marché des modèles.

Moins de contraintes pour les constructeurs

Pour l’instant, un véhicule conçu aux États-Unis doit souvent subir des modifications coûteuses pour être vendu en Europe, et vice-versa. Mitch Zajac, avocat spécialisé en commerce international, explique que cette proposition pourrait éliminer l’obligation d’adapter certains équipements, comme les capots déformables ou les airbags externes, exigés en Europe.

Selon Sam Abuelsamid, analyste chez Telemetry, des modèles comme le Ford F-150 pourraient ainsi être vendus tels quels en Europe, tout comme la Volkswagen Golf pourrait être commercialisée sans modification aux États-Unis.

Les constructeurs pourraient économiser des centaines de millions de dollars chaque année en évitant de développer des versions spécifiques pour chaque région.

Les États-Unis, l’Europe et le Canada envisagent l’harmonisation des normes automobiles | Auto123.com

Des inquiétudes du côté européen

Cette perspective soulève toutefois de vives préoccupations en Europe. Les associations de sécurité routière craignent que des véhicules américains dépourvus de technologies comme le freinage d’urgence automatique ou les systèmes de protection des piétons ne compromettent la sécurité.

Du côté environnemental, les critiques pointent également le risque d’une importation massive de véhicules à fortes émissions. James Nix, de l’organisme Transport & Environment, dénonce le fait de vouloir aligner les normes d’émissions entre des camions américains lourds et des voitures compactes européennes, jugeant cette équivalence « trompeuse et dangereuse ».

Des normes toujours très différentes

Les divergences entre les deux marchés demeurent importantes. De façon générale, les États-Unis privilégient la protection des occupants et les polluants atmosphériques comme les oxydes d’azote. En Europe, l’accent est mis sur la protection des piétons et la réduction des émissions de CO₂.

Aujourd’hui, un véhicule destiné à l’un de ces marchés doit généralement subir des modifications substantielles avant d’être homologué dans l’autre.

Le Canada prêt à suivre le mouvement

Cette annonce relance également les débats au Canada. La Canadian Automobile Dealers Association (CADA) presse Ottawa de reconnaître les certifications de sécurité émises par des marchés comme l’Europe, la Corée et le Japon. Tim Reuss, PDG de la CADA, juge inutile d’imposer une double certification pour des véhicules déjà approuvés dans des juridictions hautement réglementées.

Toutefois, Transports Canada maintient pour l’instant ses propres exigences, même si elles sont généralement alignées sur celles des États-Unis.

Des impacts limités à court terme

Si une telle entente voyait le jour, l’impact pourrait être asymétrique. Les consommateurs nord-américains pourraient bénéficier d’un plus grand choix de véhicules compacts et efficaces comme la Fiat Grande Panda ou la Volkswagen Golf. En revanche, la demande pour de grosses camionnettes américaines en Europe resterait probablement marginale.

À plus long terme, l’harmonisation pourrait surtout favoriser l’arrivée de véhicules électriques américains sur le marché européen sans coûts réglementaires additionnels.

Fiat Grande Panda 2025
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• Une Volkswagen Golf 1989 a été soumise à un test de collision de 2025. Le résultat était prévisible.

Les véhicules d’aujourd’hui sont plus sécuritaires que jamais, c’est indéniable. Souvent, on pleure le style des véhicules d’autrefois, leur petitesse, leur côté simpliste, mais on oublie souvent qu’en matière de sécurité, ils ne faisaient pas le poids.

Les tests de collision, qui vérifient la rigidité structurelle des modèles commercialisés, ont grandement évolué au fil des années et les conclusions des essais réalisés ont permis aux constructeurs de raffiner leur art.

En fin de compte, nos chances de survivre à une collision aujourd’hui sont bien plus grandes avec un produit moderne qu’avec un véhicule datant de 30 ou 40 ans.

Le groupe Dekra, un organisme allemand indépendant qui est spécialisé dans la sécurité automobile, nous en a fourni une belle preuve en soumettant une Volkswagen Golf de deuxième génération, ainsi qu’un modèle de la génération actuelle, à un test de sécurité moderne. La vieille voiture utilisée était en excellente condition sur le plan technique.

Le test était bien simple. La voiture a été lancée contre une barrière de sécurité à une vitesse de 60 km/h, une procédure qui était utilisée par les normes Euro NCAP jusqu’en 2020. En gros, le test reproduit une collision frontale à chevauchement modéré entre les deux véhicules.

Les résultats parlent d’eux-mêmes. Sur la vidéo, on peut voir la déformation de la voiture atteindre la cabine. Un expert du groupe Dekra a résumé ainsi les conclusions du test de collision : « Dans la Golf II, les occupants auraient eu peu de chances de survivre à cette collision frontale en raison de l’effondrement de l’habitacle, de la pénétration profonde des composants du véhicule dans l’habitacle, de la décélération et de l’impact sur le volant. »

Pour la Golf 2019 qui a été utilisée pour fins de comparaison, le résultat a été très différent : « L’habitacle est resté intact et les occupants ont été très bien protégés par les coussins gonflables frontaux et latéraux, combinés aux ceintures de sécurité, aux systèmes de tension des ceintures. »

Des tests de freinage ont aussi révélé que la vieille Golf avait besoin d’environ 30 % plus de distance pour effectuer un arrêt complet. La stabilité en virage a également été examinée avec un test de maniabilité. Là où la version moderne pouvait négocier une partie à 75 km/h, la plus vieille ne pouvait faire mieux que 65 km/h.

Une Volkswagen Golf 1989 soumise à un test de collision de 2025 | Auto123.com
Une Volkswagen Golf 1989 soumise à un test de collision de 2025 | Auto123.com

Imaginez, la Golf de deuxième génération offrait quand même une bonne tenue de route pour l’époque. Une comparaison entre une Toyota Camry moderne et une Chevrolet Impala 1968 nous montrerait des écarts encore plus hallucinants.

D’ailleurs, l’IIHS (Insurance Institute for Highway Safety) américaine avait réalisé un test de collision il y a plusieurs années entre une Chevrolet Impala 1959 et une Chevrolet Malibu 2009. Les résultats donnaient froid dans le dos.

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Mercedes-Benz a vendu sa participation de 3,8 % dans Nissan pour environ 47,83 milliards de yens (environ 325 millions US), selon une source proche du dossier. La transaction a été conclue au prix de 341,3 yens par action, représentant une décote de près de 6 % par rapport au cours de clôture du 25 août.

Un porte-parole de Mercedes a précisé que cette participation, transférée à son fonds de pension en 2016, n’était pas stratégique et que la vente s’inscrivait dans une logique de simplification du portefeuille d’actifs.

Ventes en baisse et restructuration

L’annonce a entraîné une chute de près de 6 % du titre Nissan, soit son plus fort recul depuis juillet. Cette baisse reflète les doutes persistants des investisseurs quant à la capacité du constructeur japonais à redresser la situation.

Nissan subit actuellement une baisse de ses ventes sur deux marchés clés, les États-Unis et la Chine, tout en affrontant des tarifs douaniers défavorables.

Nissan Armada 2025
Nissan Armada 2025 | Auto123.com

Pour le trimestre clos en juin, Nissan a enregistré une perte nette de 535 M$ US. Son nouveau PDG, Ivan Espinosa, en poste depuis avril, a lancé un plan de redressement ambitieux, qui prévoit notamment :

  • • réduire la capacité de production mondiale de 3,5 à 2,5 millions de véhicules d’ici l’exercice 2027 ;
  • • diminuer le nombre d’usines de 17 à 10 sites ;
  • • poursuivre les coupes de coûts pour regagner en rentabilité.

Une alliance Renault-Nissan fragilisée

Cette cession d’actions intervient alors que Nissan et Renault ont récemment revu les termes de leur alliance stratégique. L’accord signé plus tôt cette année permet à Renault de réduire sa participation dans Nissan de 15 % à 10 %. Renault demeure toutefois l’actionnaire principal avec 35,7 % des parts (dont 17,05 % détenus directement).

Le constructeur français a néanmoins enregistré une dépréciation de 11 milliards US sur sa participation dans Nissan le mois dernier, illustrant la fragilité persistante de l’alliance.

L’ombre de Carlos Ghosn

Nissan peine encore à se remettre de l’affaire Carlos Ghosn, ancien PDG et architecte de l’alliance Renault-Nissan, arrêté en 2018 pour malversations financières — des accusations qu’il conteste. Depuis, la gouvernance du groupe a été profondément bouleversée et les tentatives de relance tardent à porter leurs fruits.

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Jaguar Land Rover (JLR) rend hommage à l’une des figures emblématiques du XXe siècle en lançant l’édition Churchill du Defender V8 classique. Ce véhicule s’inspire du Land Rover Série I que le constructeur avait été offert en cadeau à sir Winston Churchill, en 1954. Cette annonce, qui a été faite par voie de communiqué plus tôt aujourd’hui, précise que seulement 10 exemplaires de cette édition spéciale seront fabriqués.

L’idée de produire ce véhicule thématique est venue d’Emil Frey, un important commerçant d’automobiles et partenaire suisse de la division Classic de Land Rover. Cette entreprise possède également le musée Emil Frey Classics situé dans la petite commune de Safenwil, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Zurich, où l’on peut voir le Série I ayant appartenu au Vieux Lion; un véhicule connu pour son immatriculation « UKE 80 ».

Émule du UKE 80

Le Defender V8 Churchill est présenté en Vert bronze, une peinture réalisée par les experts de la division Classic Works de JLR. Il est équipé de roues en acier de 16 po, d’un pare-chocs avant galvanisé et d’une calandre métallique d’allure classique. Sous le capot, on découvre un V8 de 5,0 L à essence produisant 405 hp et 379 lb-pi de couple; un moteur jumelé à une boîte automatique ZF à 8 rapports.

L’avant de la carrosserie se distingue par un encadrement noir mat entourant les éléments d’éclairage du côté passager, rappel de l’espace qu’occupait la plaque d’immatriculation avant du Land Rover de Churchill. Parmi les autres détails distinctifs, on trouve un autocollant « UKE 80 » sur l’aile avant côté conducteur, un écusson classique « Land Rover » à l’arrière sur lequel on a ajouté le nom « Churchill » et des moulures de carrosserie galvanisées non peintes.

À l’intérieur, les occupants sont accueillis par un cuir semi-aniline vert bouteille de Bridge of Weir, qui s’étend jusqu’aux poignées de maintien. Il est associé à du cuir Windsor de teinte ébène pour les garnitures et le ciel de toit. De plus, on trouve sur la planche de bord une horloge exclusive à cadran bleu et bande rouge qui rappelle la marque de champagne Pol Roger, la préférée de Winston Churchill !

Les dix acheteurs de cette série spéciale peuvent choisir un Defender Churchill à toit rigide en version 90 (3-portes) ou 110 (5-portes), ou une version 90 décapotable. Ils devront aussi débourser une somme astronomique pour se l’offrir, soit 232 500 £ avant taxes (environ 550 000 $ CA) !

Un cadeau pour ses 80 ans

Le Land Rover Série I « UKE 80 », un modèle à empattement de 86 po, a été offert à Winston Churchill par Land Rover le 30 novembre 1954 à l’occasion de son 80e anniversaire (d’où le UKE pour United Kingdom Empire et le 80 pour son âge). On lui avait remis au manoir de Chartwell, la résidence qu’il occupait dans son domaine de 300 acres dans le Kent, en Angleterre.

Ce véhicule avait été modifié sur mesure du côté passager, puisqu’il devait servir principalement à conduire Churchill aux quatre coins de son domaine. Parmi celles-ci, on dénote un siège de passager avant plus large avec accoudoir central rabattable, un chauffage au niveau des pieds et une poignée de maintien supplémentaire gainée de cuir.

Le véhicule est demeuré dans son domaine jusqu’à son décès, survenu en janvier 1965, avant de passer aux mains de son gendre. Il est ensuite demeuré dans la famille jusqu’en 1973, année où il est vendu à un certain Normann Mills pour la somme de 160 £.

Au moment de l’achat, ce dernier ignorait tout de l’histoire de ce véhicule. Mais, peu après, en le montrant à son voisin, Frank Quay, tous deux réalisent qui en était le propriétaire initial. Quay convainc Mills de lui céder pour le double de la somme qu’il a payé, ce qu’il accepte de faire. Peu après, Quay commence à s’en servir pour… tirer une remorque de chevaux !

En octobre 2012, le fils de Quay inscrit « UKE 80 » à une vente aux enchères organisée par la société Cheffins. Il espère tirer de 50 000 £ à 60 000 £ de ce véhicule qui a beaucoup vieilli et dont l’odomètre affiche 12 932 milles (20 812 km). Mais à sa grande surprise, au terme de la vente, un collectionneur suisse remporte l’enchère et verse 129 000 £ !

Après avoir subi une restauration minutieuse, le Série I du Vieux Lion a finalement trouvé refuge au musée Emil Frey Classics, en Suisse, où il trône dans un grand hall.

Photos : Land Rover et musée Emil Frey Classics.

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Le grand patron de Ford, Jim Farley, souhaite que la compagnie propose un autre modèle à très haute performance, comme la Mustang GTD, mais cette fois pour la conduite hors route. C’est selon ce que rapporte le site Automotive News.

Le grand patron de Ford aurait fait cette déclaration dans le cadre de la baladodiffusion Hot Pursuit de Bloomberg. Précisément, il a mentionné que « personne n’a jamais construit de super voiture pour le gravier, le sable et la terre. J’y réfléchis vraiment beaucoup, et habituellement, ça finit par aboutir à quelque chose. »

Le dirigeant a précisé qu’il avait demandé à ses ingénieurs de concevoir un prototype de VUS tout-terrain « de 1000 chevaux, partiellement électrique », soulignant le succès des variantes Raptor. « Les adeptes du Raptor nous envoient un message. Ils ne sont pas stupides. Ce sont des gens très intelligents. Ils ont dépensé 120 000 $ US pour un pick-up de 800 chevaux », a souligné Jim Farley dans la baladodiffusion.

Ford souhaite un VUS hors route électrifié de 1000 chevaux | Auto123.com

Si le tout devait se concrétiser, on anticiperait la même recette qu’avec la Mustang GTD, soit une production très limitée et une facture très salée. Rappelons que cette version de la Mustang se vend 327 000 $ US, et que seulement 300 exemplaires seront proposés.

L’éventuel véhicule tout-terrain ne serait donc pas destiné à la clientèle habituelle de Ford. Il s’agirait d’un modèle unique, d’un clin d’œil au rallye Dakar que Jim Farley aimerait bien voir l’entreprise qu’il dirige remporter.

On peut reprocher beaucoup de choses à Ford, y compris des rappels en série, mais en matière d’innovation et d’audace, la compagnie demeure très forte.

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