Dans un climat d’incertitude économique où les tensions commerciales, les enjeux syndicaux et les politiques environnementales s’entrecroisent, General Motors fait un choix stratégique clair : pas question de rapatrier la production de ses véhicules électriques Ultium aux États-Unis.

Une implantation stratégique au Mexique

Depuis 2023, GM fabrique exclusivement ses véhicules électriques Ultium à Ramos Arizpe, au Mexique. Ce site de production moderne a permis de créer environ 5 000 emplois locaux, selon Raquel Buenrostro, secrétaire mexicaine à la Bonne Gouvernance. Les modèles sortis de cette usine — dont les Chevrolet Equinox EV et Honda Prologue — connaissent un franc succès dans leurs segments respectifs. Interrogé par le journal espagnol Milenio, Adrián Enciso, directeur des opérations EV de GM de México, a été catégorique : « Pour le moment, GM n’a aucun projet d’interrompre ou de relocaliser la production de ses modèles électriques fabriqués au Mexique. » Il a même laissé entendre que d’autres modèles, comme la future Chevrolet Spark 2026, pourraient être produits sur place.

Des tarifs douaniers à l’horizon ?

Selon Market Watch, les tarifs à l’importation potentiels évoqués dans certains cercles politiques pourraient augmenter les coûts de production jusqu’à 4 300 $US par véhicule. Un impact non négligeable pour les marges de GM, certes, mais pas suffisamment dissuasif pour provoquer un transfert vers les États-Unis.

En réalité, GM mise sur d’autres marchés : le Canada, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud resteront des cibles naturelles pour ces véhicules produits au Mexique. Le nouveau Spark EV, par exemple, est d’ores et déjà orienté vers ces marchés émergents, ce qui diminue la pression exercée par les politiques américaines.

Une logique d’optimisation économique

Avec une main-d’œuvre qualifiée, des infrastructures modernes et un coût de production inférieur, le Mexique reste une pièce maîtresse de la stratégie industrielle de GM. Et tant que la demande pour ses véhicules électriques reste forte — notamment dans des pays moins concernés par les tarifs américains — GM n’a aucune raison économique de rapatrier ses lignes d’assemblage.

En résumé

Alors que d’autres constructeurs réévaluent leur empreinte industrielle face aux incertitudes géopolitiques, GM fait le pari de la continuité et de la stabilité au Mexique, consolidant ainsi sa présence sur les marchés des Amériques.

Avec des renseignements d’Electrek

Le texte GM confirme que la production de ses véhicules électriques restera au Mexique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Stellantis lance un double rappel touchant près de 50 000 véhicules aux États-Unis, touchant trois marques du groupe : Alfa Romeo, Dodge et Maserati. Une action qui survient peu après une vague de rappels similaires initiée par Ford, et qui vise à corriger des défauts de conformité aux normes de sécurité américaines.

Caméra de recul défaillante sur les Dodge Hornet et Alfa Romeo Tonale

Le rappel le plus important concerne 40 372 Dodge Hornet et 8 122 Alfa Romeo Tonale, deux VUS cousins partageant la même base technique. Le problème identifié réside dans le module d’affichage de la caméra de recul, qui pourrait ne pas projeter d’image en marche arrière.

Selon la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration), environ 1 % des 48 494 véhicules visés souffriraient de soudures froides sur le régulateur de tension ou d’un défaut logiciel dans le microprocesseur, empêchant ainsi l’image de la caméra de s’afficher correctement. Ce défaut concerne des modèles produits entre 2023 et 2025.

L’enquête, initiée en mars 2023 en Europe, a conduit à une décision de rappel. Les concessionnaires procéderont à une mise à jour logicielle ou au remplacement du système d’infodivertissement selon les cas. Les propriétaires recevront une notification par courrier d’ici juin 2025.

Maserati GranTurismo : un rappel pour des étiquettes qui se décollent

Le deuxième rappel, plus modeste en nombre mais tout aussi sérieux, touche 21 Maserati GranTurismo 2024. Ces modèles peints en Nero Scarabeo (noir scarabée) présentent une finition de peinture texturée empêchant l’adhésion adéquate des étiquettes réglementaires (constructeur, pneus, pression, etc.).

Ces étiquettes doivent obligatoirement être apposées de façon permanente sur le montant B côté conducteur, selon les normes américaines. L’échec d’adhésion rend ces véhicules non conformes.

Maserati a déterminé que la colle utilisée ne tient pas sur le vernis final appliqué à cette teinte spécifique. La solution est simple : les propriétaires recevront de nouvelles étiquettes avec un adhésif plus approprié.

Une démarche de conformité plus qu’un vrai scandale

Si ces rappels peuvent sembler anecdotiques — surtout celui de Maserati — ils illustrent l’importance de la conformité stricte aux normes de sécurité, même pour des défauts mineurs. Stellantis démontre ici une volonté de corriger rapidement et préventivement les défauts, évitant ainsi toute complication juridique ou de réputation.

Avec des renseignements de carscoops

Le texte Près de 50 000 véhicules Alfa Romeo, Dodge et Maserati concernés provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Alors que le marché des pickups hybrides est en pleine effervescence, Nissan annonce officiellement qu’une version hybride rechargeable (PHEV) de son Frontier est en développement. L’objectif ? Rester compétitif face à des rivaux déjà électrifiés comme Ford, Toyota et Ram. Mais ce projet s’inscrit dans une vision encore plus large : la fusion du Frontier avec le Navara, modèle vendu à l’international, pour créer un pickup mondial sur une plateforme polyvalente capable d’accueillir plusieurs types de motorisation, de l’essence traditionnelle au PHEV.

Pourquoi électrifier le Frontier maintenant?

Dans une entrevue accordée à Motor Trend, Ponz Pandikuthira, chef de la planification pour les Amériques chez Nissan, a souligné l’importance stratégique de cette transition : « Pour que le Frontier demeure pertinent et respecte les normes d’émissions, l’ajout d’un groupe motopropulseur hybride est essentiel. » Et le choix du hybride rechargeable n’est pas anodin : il permet à la fois une conduite urbaine électrique, une bonne capacité de remorquage et la robustesse d’un châssis sur cadre, fidèle à l’ADN des camionnettes traditionnelles.

Quelle motorisation pour le Frontier PHEV?

Pour l’instant, aucun détail technique n’a été confirmé. Nissan développe déjà une version PHEV de son Rogue, qui pourrait hériter de la motorisation 2,4 litres et des moteurs électriques du Mitsubishi Outlander PHEV. Toutefois, avec 248 chevaux, ce groupe motopropulseur pourrait s’avérer insuffisant pour le gabarit du Frontier. À titre de comparaison, Ford a récemment présenté un Ranger PHEV développant 278 chevaux, mais ce dernier ne sera pas offert en Amérique du Nord à court terme.

Une fusion mondiale avec le Navara en ligne de mire

Au-delà du Frontier nord-américain, Nissan envisage de regrouper le Frontier et le Navara en un seul modèle global. Cette nouvelle camionnette reposerait sur une plateforme inédite, capable d’intégrer des motorisations thermiques, hybrides et hybrides rechargeables selon les marchés. Ce choix permettrait à Nissan de rationaliser ses coûts de production tout en adaptant ses modèles aux différentes réalités réglementaires mondiales.

Pas avant 2028…

Selon Pandikuthira, le lancement du Frontier hybride rechargeable est prévu aux alentours de 2028 : « Nous devons avoir une solution d’ici là. Dans trois ans. » Ce calendrier coïncidera probablement avec l’arrivée de cette nouvelle plateforme mondiale destinée à soutenir l’électrification de la gamme utilitaire de Nissan.

Conclusion

Avec cette annonce, Nissan prend enfin position dans le segment des pickups électrifiés, un secteur où la demande explose, notamment auprès des acheteurs professionnels et des amateurs d’aventure soucieux de réduire leur empreinte carbone — sans renoncer à la performance.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Nissan confirme un Frontier hybride rechargeable d’ici 2028 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Alors que l’attention se porte principalement sur le retour éventuel du moteur rotatif chez Mazda, le constructeur japonais sème une autre graine prometteuse pour les amateurs de la marque : un possible retour dans le segment des pick-up. C’est ce qu’a confié Masahiro Moro, PDG de Mazda, dans une entrevue accordée au média américain Car and Driver.

La demande est là… mais pas la plateforme

Selon Moro, plusieurs partenaires de données de Mazda auraient exprimé un intérêt clair pour une camionnette compacte, un type de véhicule de plus en plus convoité sur le marché américain. Le hic ? Mazda ne dispose actuellement d’aucune plateforme adéquate pour produire ce type de véhicule. La dernière incursion de Mazda dans ce segment aux États-Unis remonte à 2009, avec la série B-Series, des clones du Ford Ranger d’alors. Cela fait maintenant plus de 15 ans, mais Moro laisse entendre que répéter ce type de partenariat stratégique — comme à l’époque avec Ford — reste une option sur la table.

Une production locale est indispensable

Mazda vend déjà un pick-up : le BT-50, disponible en Australie et dans certains pays d’Asie. Toutefois, ce modèle repose entièrement sur le châssis de l’Isuzu D-Max, ne conservant de Mazda que son design extérieur.

Pour espérer réussir un retour en Amérique du Nord, la production devra se faire localement, selon Moro. Cela permettrait d’éviter les lourdes taxes d’importation — notamment la fameuse “chicken tax” — qui alourdissent les coûts des véhicules importés. Mazda pourrait s’inspirer de la stratégie de Hyundai, qui collabore avec General Motors pour une production américaine.

Une berline sportive en parallèle

Mazda ne mise pas uniquement sur le créneau des camions. Moro mentionne également que la marque développe une berline sportive, une catégorie en déclin mais toujours prisée des puristes. Un concept serait déjà prêt, et Mazda prévoit d’y loger un moteur six cylindres en ligne, même si la viabilité commerciale reste à évaluer.

Avec l’arrivée prochaine du nouveau moteur SkyActiv-Z, un bloc à combustion interne qui pourrait inaugurer la prochaine génération du CX-5, Mazda démontre clairement son intention de rester active sur plusieurs fronts : performance, sportivité, et utilité.

Une gamme de rêve en construction ?

Entre le retour du moteur rotatif, une berline sportive propulsée par un six cylindres, et l’éventualité d’un petit pick-up conçu pour l’Amérique, Mazda semble préparer une offensive produit ambitieuse. Il ne manque plus qu’un concept concret pour confirmer que le rêve deviendra bientôt réalité pour les amateurs de Zoom-Zoom.

Avec des renseignements de Car and Driver

Le texte Mazda songe sérieusement à revenir dans le segment des pick-up provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le groupe Volkswagen, via ses marques Audi et Porsche, a annoncé deux rappels importants couvrant 52 958 véhicules aux États-Unis, selon les derniers rapports publiés par la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA). Ces rappels concernent des problèmes liés à l’affichage du tableau de bord et à la caméra de recul sur des modèles récents.

Défaillance du tableau de bord numérique : plus de 44 000 Audi concernées

Le rappel principal touche 44 387 véhicules Audi, incluant les modèles 2021 des SQ8, A6, A7, A8, Q7, Q8, RS6 Avant et RS7. Sur ces véhicules, le cockpit virtuel peut subir une panne d’affichage, provoquée par une défaillance interne du faisceau de câbles plats du système.Pendant la panne, les conducteurs perdent l’affichage de données essentielles : régime moteur, vitesse du véhicule, rapport engagé, heure, date et kilométrage. Cette perte d’informations peut augmenter les risques d’accident, en particulier en situation de conduite à haute vitesse ou de manœuvre complexe.

Audi a été alertée de cette situation en avril 2024, après plusieurs plaintes de clients signalant un écran noir. À la date du 24 mars 2025, la marque affirme n’avoir recensé aucun accident ni blessure lié à cette défaillance.

Une mise à jour logicielle corrective sera appliquée afin de maintenir l’affichage même si une variation mineure de la résistance de contact est détectée. Le nouveau logiciel évite le passage à un écran noir en cas de défaillance partielle du câble.

Caméra de recul inactive : plus de 8 500 Porsche Macan EV visées

Le deuxième rappel concerne 8 571 unités du Porsche Macan EV 2024-2025, en raison d’un défaut logiciel empêchant l’affichage de l’image de la caméra de recul.

En cause, un problème d’humidité qui pénètre dans le boîtier de la caméra arrière, empêchant cette dernière de sortir du mode veille. Le résultat ? Une image absente ou floue à l’écran, ce qui peut considérablement réduire la visibilité arrière et augmenter le risque de collision.

Porsche a identifié ce défaut en décembre 2024, après avoir reçu plusieurs plaintes de clients. Aucun incident ou blessure n’a été signalé à ce jour.

Les clients touchés peuvent faire reprogrammer l’unité de contrôle de la caméra de recul. Les véhicules seront aussi inspectés pour détecter d’éventuels défauts d’étanchéité du boîtier. Si nécessaire, les caméras de recul et à vision périphérique seront remplacées.

Une tendance inquiétante dans l’industrie automobile

Les problèmes liés aux technologies de caméras de recul deviennent de plus en plus fréquents, à mesure que les systèmes embarqués se complexifient. Plusieurs rappels similaires ont été enregistrés ces dernières années auprès de la NHTSA, illustrant l’importance de fiabiliser ces équipements de sécurité cruciaux.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Audi et Porsche rappellent plus de 52 000 véhicules aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

De nombreuses familles s’amuseront aujourd’hui en faisant une chasse aux cocos de Pâques. Mais pourquoi se limiter aux traditionnels nids de paille et aux lapins en chocolat caloriques pour s’offrir des surprises ? On peut transposer cette chasse à l’univers automobile puisque, depuis quelques décennies, certains constructeurs ont intégré de petits éléments de design qui ressemblent à de véritables pépites ou, si vous préférez, à des cocos de Pâques !

Des Cocos de Pâques (les anglophones emploient l’expression Easter Egg), c’est l’expression qu’emploient les designers de l’industrie automobile pour nommer ces ornements et autres fantaisies, souvent petits et discrets, qu’ils s’amusent à disposer çà et là, à l’extérieur ou à l’intérieur des véhicules qu’ils conçoivent.

Cette idée originale suscite l’engouement des passionnés et les pousse à parler du modèle qui les fait vibrer. Dans les réseaux sociaux, cette publicité gratuite, c’est de l’or en barre pour un constructeur !

D’abord chez Jeep

Le designer étatsunien Michael Santoro de Chrysler est celui à qui l’on attribue l’idée originale d’incorporer des éléments décoratifs cachés à un véhicule. Après avoir esquissé les élégantes silhouettes des berlines Chrysler Cirrus et Dodge Stratus, Santoro est muté à l’équipe de design de Jeep.

Or, c’est en développant les formes de ce qui allait devenir le Jeep Wrangler « TJ », dévoilé à Détroit en 1996, qu’il a eu l’idée de reprendre certains éléments de design connus ou évocateurs de la marque pour en faire de subtiles décorations. La plus connue de ces décorations est un profil du Willys Jeep original escaladant des rochers, qui se cache dans un tout petit coin du pare-brise.

Un phénomène qui s’est répandu

Sans le savoir, Santoro venait de créer un phénomène que plusieurs constructeurs ont alimenté par la suite. Les exemples suivants, parmi d’autres, l’illustrent bien :

  • Ram — Sous le capot du moteur de sa camionnette TRX se cache un Tyrannosaure Rex en relief dévorant un Vélociraptor, un clin d’œil amusant à la camionnette rivale de Ford : la Raptor !
  • Jaguar — L’E-Pace de Jaguar dissimule discrètement la silhouette d’un jaguar suivi de son petit sur le cadre de son pare-brise, un hommage astucieux à son statut de plus petit utilitaire de la marque.
  • Chrysler — le tapis de sol de la berline Chrysler 200 affichait une silhouette de la ville de Détroit.
  • Volvo — La boucle des ceintures de sécurité du XC90 porte une mention gravée sur son métal : Since 1959. C’est un rappel de l’année où la ceinture de sécurité à trois points d’ancrage inventée par l’ingénieur suédois Nils Bohlin est devenue un accessoire de série pour Volvo en Europe.
  • Ford — Pour souligner le 100e anniversaire de Ford, le design des blocs optiques avant de la GT40 a été conçu de sorte qu’en regardant les projecteurs de près, ont voit deux formes circulaires et, à leur gauche, une forme verticale étroite; un design qui ressemble à un « 100 » !
  • GMC — Dans le Hummer électrique, les grilles métalliques des haut-parleurs de portières affichent une carte de la Lune. C’est la Mer de la tranquillité, où Neil Armstrong a fait les premiers pas d’un homme sur l’astre céleste.
  • Mini — La marque britannique qu’a fait renaître BMW exploite à merveille ce concept, ne serait-ce qu’avec les feux arrière de ses différents modèles, qui reproduisent à merveille l’Union Jack.
  • Jeep — Jeep demeure tout naturellement le champion dans ce domaine. Cette marque a appliqué le concept imaginé par Santiro à plusieurs de ses modèles, à commencer par le petit Renegade qui cachait, notamment, une silhouette d’un Willys Jeep sur ses roues, un sasquatch sur son vitrage et une araignée près du bouchon de réservoir. D’autres modèles cachent d’autres animaux miniatures, des cartes topographiques ou même des montres emblématiques.

Au tour d’Opel

Aujourd’hui, c’est au tour d’Opel d’emboîter le pas. Dans un communiqué publié cette semaine, la marque allemande invite ses clients et passionnés à partir à la découverte de petits requins subtilement dissimulés par ses designers dans le nouvel utilitaire Grandland et bientôt dans le Frontera et d’autres modèles, promet le constructeur.

On pourrait dire que la boucle est bouclée. En effet, Stellantis, le consortium qui fabrique les produits Opel, possède désormais également la marque Jeep. Or, d’où vient l’idée originale des cocos de Pâques automobiles ?

Photos : Stellantis et archives LG

Le texte Que diriez-vous d’une chasse aux cocos de Pâques automobiles ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le constructeur chinois Chery célèbre un nouveau jalon de son histoire, aussi courte que comblée. Hier, le premier modèle de production de Lepas, sa nouvelle marque, a été présenté à la presse locale. Appelé L8, cet utilitaire de taille moyenne n’est toutefois pas destiné aux automobilistes chinois.

Au moment d’annoncer le lancement de cette énième marque en octobre dernier, lors du second Sommet international des utilisateurs de Chery à Wuhu, Zhu Shaodong, le chef de la direction de la marque Chery et vice-président de Chery International, a décrit la vocation internationale qu’elle aura. Il l’a d’ailleurs qualifiée « d’initiative stratégique clé de Chery International pour conquérir des parts de marché et séduire une élite urbaine aisée, charismatique et fortunée » dans les marchés où les produits Lepas seront exportés.

Puisque ces véhicules se retrouveront dans différents pays autres que la Chine, les consommateurs de la plus grande puissance économique du monde n’entendront sans doute guère parler de Lepas.

De toute façon, avec un porte-folio de marques déjà très garni comme celui de Chery, il y a de quoi perdre son latin ! La marque Lepas s’ajoute à Chery, Exeed, Jetour, Omoda, Jaecoo, iCar, Kaiyi, Luxeed, Soueast et bientôt Freelander vraisemblablement.

Ce ne serait pas la dernière marque

Mais n’allez surtout pas croire qu’il s’agit de l’ultime marque que lancera Chery, même si « lepas » signifie « dernier » en malaisien. La presse spécialisée chinoise affirme que ce constructeur n’en a pas fini avec les nouveautés. Quant au nom étrange dont on l’a affublée, un communiqué publié aujourd’hui emploie un langage ampoulé pour expliquer qu’il s’inspire des mots « LEap » (bond en anglais) et « PASsion » pour symboliser « le dynamisme et la vitalité tout en offrant un équilibre d’élégance et de ferveur ».

Comme dirait Gaston Lagaffe : M’enfin !

On ne sait guère plus de choses au sujet de Lepas et de sa future gamme, sinon que ses modèles utiliseront des motorisations thermiques, hybrides branchables et électriques communes aux autres véhicules que produit Chery.

Déjà un géant

Fondé en 1997, le groupe Chery est apparu pour la première fois dans la prestigieuse liste Fortune Global 500, au 385e rang, en août 2024. Cela a placé Chery devant Suzuki (406e rang), Paccar (441e), Mazda (474e) et Subaru (495e).

L’année dernière, Chery est également devenu le premier exportateur chinois de véhicules à moteur, en plus de se retrouver parmi les quatre plus grands constructeurs du pays. En 2024, ses ventes ont d’ailleurs bondi de 1,9 à 2,6 millions d’unités.

Chery a déjà des assises en matière de production hors de son pays d’origine. Sa première usine extraterritoriale a été inaugurée près de Sao Paulo, au Brésil, en septembre 2014.

Les usines se multiplient

Le conglomérat multiplie également les partenariats avec d’autres entreprises. Par exemple, la société PT Handal Indonesia Motor assemble ses véhicules à partir de « kits » pour le marché indonésien. De plus, l’année dernière, une première présence de Chery en sol européen s’est concrétisée grâce au partenariat établi avec la société catalane Ebro EV Motors. Ce nouveau constructeur, qui a racheté l’usine barcelonaise ayant appartenu à Nissan de 1983 à 2021, y fait renaître la marque espagnole Ebro. En décembre dernier, cette usine a d’ailleurs produit ses premiers modèles de série, les Ebro s700 et s800, deux clones de produits Chery.

Mais ça ne s’arrête pas là, car le constructeur qui a déjà des installations en Malaisie compte les développer considérablement. L’an dernier, il a aussi annoncé la construction d’un autre complexe de production, celui à Samsun, en Turquie, qui produira des véhicules électriques pour l’Europe et l’Asie centrale. Enfin, on attend maintenant de savoir dans quel État mexicain Chery (marque renommée Chirey dans ce pays) choisira bientôt pour construire une autre usine d’assemblage.

En somme, tranquillement, ce nouveau géant de l’industrie mondiale place ses pions pour mieux desservir les marchés les plus attrayants de la planète.

Photos : Chery

Le texte Chery lance encore une nouvelle marque, mais elle n’est pas pour les Chinois provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le gouvernement canadien a annoncé une série de mesures pour protéger son industrie automobile. François-Philippe Champagne, ministre fédéral des Finances, a confirmé cette semaine que les constructeurs qui continuent à produire des véhicules au Canada bénéficieront d’une exemption aux contre-mesures tarifaires instaurées en réponse aux taxes américaines.

Des exemptions conditionnelles à l’engagement local

Les entreprises automobiles pourront importer un certain nombre de véhicules assemblés aux États-Unis — à condition qu’ils respectent les règles de contenu nord-américain prévues dans l’accord ACÉUM (ancien ALENA). Toutefois, si un constructeur réduit ses investissements ou sa production sur le sol canadien, le nombre de véhicules exempts de tarifs sera automatiquement diminué.

Des tensions croissantes dans l’industrie

Depuis le 3 avril, des tarifs de 25 % sont imposés sur les importations automobiles vers les États-Unis. En riposte, le Canada a instauré des droits similaires sur les véhicules Américaines importés au pays. Le premier ministre canadien Mark Carney a ensuite minimisé la possibilité que les droits de douane sur les pièces automobiles (prévus pour entrer en vigueur au plus tard le 3 mai) soient appliqués, citant ses discussions avec des dirigeants de l’industrie.

Le président américain a également concédé la semaine dernière un allègement partiel pour les véhicules produits selon les termes de l’ACÉUM.

François-Philippe Champagne, ministre fédéral des Finances
François-Philippe Champagne, ministre fédéral des Finances | Auto123.com

La situation a déjà provoqué des répercussions concrètes : licenciements temporaires, incertitudes sur les chaînes d’assemblage et pressions accrues sur les fournisseurs. Les constructeurs de Détroit — Ford, GM et Stellantis — multiplient les interventions à Washington, alors que Donald Trump envisage une nouvelle pause dans l’application de ses tarifs.

Un soutien concret aux entreprises canadiennes

François-Philippe Champagne a aussi annoncé une série d’aides aux entreprises canadiennes touchées par ce bras de fer commercial. Objectif : leur permettre d’adapter leurs chaînes d’approvisionnement et de privilégier les fournisseurs locaux.

Parmi les mesures, une exemption temporaire de six mois sur certains produits américains utilisés dans la fabrication canadienne, la transformation alimentaire ou les secteurs de la santé, de la sécurité publique et de la défense. Le ministre a aussi confirmé que le programme de prêts tarifaires pour les grandes entreprises, annoncé en mars, est désormais ouvert aux demandes.

Contenu original de auto123.

Le texte Des exemptions tarifaires pour les constructeurs qui restent au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Tesla fait face à une nouvelle tempête judiciaire : une plainte en recours collectif a été déposée aux États-Unis, accusant le constructeur de manipuler les compteurs kilométriques de ses véhicules électriques afin de raccourcir artificiellement la durée de la garantie. Une manœuvre qui permettrait à l’entreprise dirigée par Elon Musk d’éviter des réparations coûteuses.

Le plaignant, Nyree Hinton, résidant à Los Angeles, affirme que le compteur de sa Tesla Model Y 2020 — achetée en décembre 2022 avec 36 772 miles au compteur — affiche un marquage supérieur à celui réellement parcouru. Il estime que le compteur fonctionne au moins 15 % plus vite que la normale, s’appuyant sur ses habitudes de conduite et ses autres véhicules.

Jusqu’à 72 miles par jour… en roulant 20

Selon Hinton, le système affichait jusqu’à 72 miles (116 km) parcourus en une journée, alors qu’il n’en avait conduit qu’environ 20 (32 km). Résultat : sa garantie de base, limitée à 50 000 miles, aurait expiré prématurément. Il s’est ainsi retrouvé avec une facture de 10 000 $ pour la réparation de la suspension, qu’il pensait couverte par Tesla.

La plainte avance que Tesla lie ses garanties et limites de kilométrage à des relevés gonflés basés sur la consommation d’énergie, le comportement du conducteur et des « algorithmes prédictifs », plutôt que sur les distances réellement parcourues.

Le Tesla Model Y
Le Tesla Model Y | Auto123.com

Un recours pour plus d’un million de véhicules en Californie ?

Dans sa plainte, Hinton réclame des dommages compensatoires et punitifs au nom des conducteurs californiens, une action qui pourrait concerner plus d’un million de véhicules Tesla. L’affaire a été transférée ce mois-ci du tribunal de l’État de la Californie à la cour fédérale de Los Angeles.

Tesla n’a pas répondu aux demandes de commentaires, mais a nié toutes les allégations dans les documents judiciaires. L’entreprise d’Austin, au Texas, ne dispose pas de service officiel de relations médias.

Un historique de litiges similaires

Ce n’est pas la première fois que Tesla se retrouve devant les tribunaux pour des pratiques jugées trompeuses. En 2024, un juge fédéral d’Oakland avait statué que des conducteurs accusant Tesla d’exagérer l’autonomie de ses véhicules devaient poursuivre individuellement, plutôt qu’en recours collectif.

Contenu original de auto123.

Le texte Tesla accusée d’accélérer les odomètres de ses véhicules pour limiter les réparations sous garantie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Au Japon, Subaru équipe son nouveau Forester 2025 d’un coussin gonflable extérieur.

La sécurité automobile a bien évolué depuis l’époque des tableaux de bord en acier et des ceintures optionnelles. Pourtant, malgré tous les systèmes d’assistance embarqués, aucun conducteur ne souhaite être impliqué dans une collision. Et quand cela se produit, les coussins gonflables demeurent l’un des moyens les plus efficaces pour limiter les blessures.

C’est dans cette optique que Subaru introduit un tout nouveau coussin gonflable extérieur, spécialement conçu pour protéger les cyclistes en cas d’impact. Installé sur le nouveau Forester 2025 réservé au marché japonais, ce système inédit est une évolution d’une première génération de coussins gonflables pour piétons lancée par Subaru en 2016.

D’un coussin pour piétons à une solution pour cyclistes

Dès 2016, Subaru avait intégré un coussin gonflable pour piétons sur plusieurs de ses modèles comme l’Impreza, le Crosstrek ou la WRX. Ce coussin se déployait à la base du pare-brise, au-dessus du capot, afin d’amortir la tête d’un piéton projeté sur le véhicule.

Le Subaru Forester 2025, avec le coussin déployé
Le Subaru Forester 2025, avec le coussin déployé | Auto123.com

Mais les cyclistes, souvent projetés plus haut et à des angles différents, n’étaient pas aussi bien protégés. Subaru a donc repensé son système pour qu’il s’étende désormais sur les côtés du pare-brise, protégeant ainsi le cycliste des montants latéraux (piliers A), des zones très rigides du véhicule.

De plus, la manière dont les panneaux supérieurs et inférieurs du coussin sont fixés a été revue pour maintenir l’efficacité de l’ensemble, qu’il s’agisse d’un piéton ou d’un cycliste.

Subaru affirme qu’il s’agit du premier coussin gonflable de ce type au monde. Et il est certes encourageant de voir un constructeur prendre l’initiative d’intégrer directement ce type de protection aux véhicules, qui ne dépend pas des équipements personnels du cycliste.

Pas encore en Amérique du Nord

Pour l’instant, ce coussin gonflable extérieur est réservé au Forester vendu au Japon. La division américaine de Subaru n’a pas encore confirmé s’il sera offert sur les versions nord-américaines à l’avenir.

Contenu original de auto123.

Le texte Le Subaru Forester 2025 proposé au Japon protège les cyclistes avec un coussin gonflable extérieur provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile