Après une année 2024 catastrophique, Stellantis prévoit une rentabilité limitée pour 2025, alors que le groupe tente de relancer ses ventes et de trouver un successeur à Carlos Tavares, son ex-PDG démissionnaire.

L’entreprise prévoit une marge opérationnelle ajustée de « milieu de gamme à un chiffre » pour 2025, avec une croissance des revenus et un flux de trésorerie « positif ». Cependant, l’incertitude du marché et le début d’une reprise commerciale progressive rendent toute amélioration lente, selon Stellantis.

« Nous nous concentrerons sur le gain de parts de marché et l’amélioration de la performance financière au fil de l’année. »

– John Elkann, président de Stellantis

Un bénéfice en chute libre

En 2024, Stellantis a enregistré une marge d’exploitation de 5,5 %, bien en dessous des 12,8 % en 2023. Son bénéfice net a plongé de 70 %, à 5,5 milliards d’euros, contre 18,6 milliards en 2023.

Les revenus ont chuté de 17 %, atteignant 157 milliards d’euros, en raison d’une baisse de 12 % des livraisons à l’échelle mondiale. La société cite des « trous temporaires » dans sa gamme et la fin de ses initiatives de réduction des stocks.

Le flux de trésorerie libre est particulièrement préoccupant : négatif de 6 milliards d’euros, contre 12,9 milliards positifs en 2023.

Le Jeep Wagoneer S
Le Jeep Wagoneer S | Auto123.com

Un marché difficile en Amérique du Nord

Stellantis a fait des progrès dans la réduction de ses stocks, notamment aux États-Unis, où les concessionnaires se plaignaient de prix trop élevés sur les Jeep et Ram. Les inventaires ont été réduits de 18 % en un an, et le stock des concessionnaires américains est en baisse de 20 %.

Cependant, la demande reste faible en Europe, et la menace de tarifs douaniers accrus aux États-Unis pèse sur l’avenir du groupe.

Un PDG toujours recherché, des changements en cours

Alors que Stellantis n’a toujours pas nommé de successeur à Carlos Tavares, l’entreprise a remanié sa direction et annoncé des investissements aux États-Unis.

Objectif : relancer les ventes avec de nouveaux modèles, dont une camionnette intermédiaire fabriquée localement.

Le groupe a perdu des parts de marché en Amérique du Nord en raison d’une gamme de produits peu attractive et de relations tendues avec les concessionnaires et fournisseurs. Résultat : un bénéfice opérationnel en chute de 80 % dans cette région.

La Fiat 500e
La Fiat 500e | Auto123.com

Une situation alarmante en Europe

En Europe, Stellantis a connu la plus forte baisse parmi les grands constructeurs :

  • • Ventes en baisse de 7,3 % en 2024
  • • Plongée de 16 % en janvier 2025
  • • Recul de 63 % du bénéfice opérationnel en 2024

John Elkann veut stabiliser l’entreprise avant de nommer un nouveau PDG et a déjà décentralisé la prise de décision, une rupture avec la gestion centralisée de Tavares.

Vers plus de transparence financière

Stellantis passera en 2026 à un rapport financier trimestriel pour répondre aux attentes des investisseurs, qui réclamaient plus de clarté sur la stratégie, les objectifs et les performances du groupe.

Jusqu’ici, Stellantis suivait le modèle français avec une publication des résultats tous les six mois. Ce changement vise une meilleure comparaison avec la concurrence et une transparence accrue.

L’avenir de Stellantis dépendra de sa capacité à redresser ses ventes, ajuster ses prix et rassurer les investisseurs.

Le Ram 1500 Ramcharger
Le Ram 1500 Ramcharger | Auto123.com

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Le texte Une chute de bénéfice de 70 % pour Stellantis en 2024 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Coup de tonnerre chez Lucid Motors : Peter Rawlinson, emblématique chef de la direction de Lucid et ancien ingénieur de Tesla, quitte son poste et devient conseiller stratégique, alors que l’entreprise affiche une perte nette de 397 millions au quatrième trimestre et de 2,7 milliards sur l’année 2024.

L’annonce, faite après la clôture des marchés le 25 février, a pris de court les investisseurs. Rawlinson n’a pas participé à l’appel sur les résultats. Son remplaçant temporaire, Marc Winterhoff, occupera le poste de PDG par intérim, le temps que Lucid lui trouve un successeur. La compagnie a confirmé une hausse de 9 % de son action en Bourse après l’annonce, signe que les investisseurs voient d’un bon œil ce changement à la tête de l’entreprise.

Des pertes lourdes malgré une amélioration des résultats

Si la perte de 397 millions USD au quatrième trimestre reste élevée, elle représente une amélioration par rapport aux 654 millions USD perdus un an plus tôt. Le chiffre d’affaires a progressé de 49 %, atteignant 234 millions USD sur la période.

En tout, 3099 véhicules ont été livrés au quatrième trimestre (+79 % sur un an). En 2024, la firme a livré 10 241 véhicules aux États-Unis, au Canada, en Europe et au Moyen-Orient.

Cependant, les analystes de la firme CFRA restent sceptiques quant à la capacité de Lucid à atteindre la rentabilité :

« Même si les volumes doublent en 2025, nous doutons que Lucid puisse atteindre la rentabilité. L’entreprise a du mal à tenir ses prévisions et affronte une demande en baisse pour les véhicules électriques aux États-Unis. »

Le Lucid Gravity
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Le VUS Gravity, un espoir pour Lucid ?

Le lancement du VUS Gravity en décembre 2024 représente une étape clé pour Lucid. Marc Winterhoff a annoncé un virage marketing plus agressif en 2025 afin de dynamiser les ventes.

Lucid prévoit produire 20 000 véhicules en 2025. La première version du Gravity sur le marché est la Grand Touring, qui se vend à partir de 113 500 $. Des versions plus abordables sont attendues d’ici la fin de 2025.

Marc Winterhoff a également affirmé que les commandes dépassaient les attentes, sans donner de chiffres précis.

Lucid élargit son offre et sa présence

Lucid prévoit d’introduire de nouvelles fonctionnalités pour séduire les acheteurs de véhicules électriques de luxe, telle une assistance à la conduite mains libres en 2025.

On compte introduire un VUS de taille intermédiaire en 2026.

Lucid reste fidèle à son modèle de vente directe, contrôlant ainsi toute l’expérience client. La compagnie veut en même temps élargir son réseau de salles d’exposition et de centres de service.

Un nouveau directeur financier

Autre changement notable : l’arrivée de Taoufiq Boussaid au poste de directeur financier. Il occupait précédemment cette fonction chez Bekaert, une entreprise spécialisée dans l’acier et les technologies de revêtement.

Quel avenir pour Lucid ?

Avec un marché électrique en ralentissement, des pertes financières massives et un changement de direction majeur, Lucid joue une partie décisive en 2025. Le Gravity pourrait être son salut, mais l’entreprise devra convaincre les investisseurs et les consommateurs qu’elle peut s’imposer face à Tesla et aux constructeurs traditionnels.

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Le texte Le PDG de Lucid Motors quitte le navire provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La publicité Owner’s Manual de Jeep mettant en vedette Harrison Ford qui a été diffusée durant le Super Bowl LVI, disputée à La Nouvelle-Orléans le 9 février dernier, a été la publicité la plus vue sur la page AdBlitz de YouTube.

L’AdBlitz, c’est quoi ? C’est une page créée par YouTube à l’occasion du Super Bowl où sont réunies toutes les publicités réalisées pour cet événement sportif, qu’elles soient diffusées durant l’événement ou avant, en guise d’aguiche. YouTube renouvelle d’ailleurs cette plateforme de rediffusion de publicité chaque année depuis maintenant 19 ans.

Or, la publicité produite par Jeep pour cette 59e édition du Super Bowl s’est classée au premier rang de cette plateforme, selon YouTube; une plateforme qui a permis cette année de visionner 95 publicités, dont deux en espagnol.

Selon YouTube, la publicité de Jeep a été vue plus de 106 millions de fois sur les réseaux sociaux de la marque de tout terrain, notamment YouTube, Facebook, Instagram, X et TikTok. Elle a aussi enregistré 93 000 partages combinés sur ces canaux, soit le plus grand nombre jamais enregistré pour une publication relative à Jeep.

Un texte publié dans le blogue de YouTube, le 19 février, nous apprend que c’est une combinaison du nombre de visionnements, d’engagements, d’approbations (likes) et de partages en date du 13 février qui a déterminé les dix publicités les plus performantes de la page AdBlitz de 2025, à commencer par celle de Jeep.

Apparition surprise de Harrison Ford au Super Bowl

Rappelons que Stellantis a attendu le jour du Super Bowl pour annoncer par voie de communiqué l’apparition de Harrison Ford dans une publicité de Jeep réalisée par James Mangold, qui est connu pour plusieurs films à succès comme Ford contre Ferrari, Un parfait inconnu, Indiana Jones et le Cadran de la destinée et Wolverine : le combat de l’immortel.

Cette année, Stellantis était aussi le seul constructeur automobile à diffuser des publicités durant le Super Bowl. Outre Owner’s Manual de Jeep, il a également montré Goldilocks and the Three Trucks de Ram.

D’une durée de deux minutes, la publicité de Jeep présente Harrison Ford dans une nature verdoyante, avec quelques traces de neige. L’acteur qui a personnifié Indiana Jones dans la série cinématographique du même nom et Han Solo dans Star Wars rappelle que la vie a beau offrir des possibilités infinies, contrairement à un véhicule, on n’a pas de manuel du propriétaire pour simplifier la prise de décisions. On choisit souvent ce qui nous rend heureux, dit-il.

L’acteur conclut cette publicité en montant à bord d’un Wrangler, en affirmant sans hésiter que ce véhicule le rend heureux et ajoute en grimaçant : « … même si mon nom est Ford », référence humoristique au nouveau rival de ce Jeep : le Ford Bronco !

Fait à noter, sur la plateforme Ad Meter du USA Today qui a également évalué la popularité des publicités diffusées durant le Super Bowl de 2025, cette publicité de Jeep n’a obtenu qu’une 12e place parmi les plus populaires. La publicité First Delivery de Budweiser a décroché la première place du palmarès de ce quotidien étatsunien.

Coût de diffusion pharaonesque

Il est intéressant de savoir que la diffusion d’une publicité de 30 secondes durant le Super Bowl a coûté en moyenne 8 millions de dollars US cette année, d’après Statista. Cette entreprise de recherche estime également l’auditoire de cet événement sportif à plus 127,7 millions de personnes aux États-Unis, un nombre record.

Or, en 10 ans, le coût de diffusion des publicités durant le Super Bowl a doublé. En 2015, la diffusion d’une publicité de 30 secondes coûtait 4,25 millions de dollars US, salon Statista.

On est loin des 37 500 $ US exigés aux agences de publicité pour la diffusion d’une annonce de 30 secondes en 1967 lors de la télédiffusion de la première édition du Super Bowl !

Photos : Jeep

Le texte Harrison Ford et Jeep au Super Bowl, la pub la plus populaire de l’AdBlitz de YouTube provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après Tesla et Rivian, dont on ne peut pas dire qu’elles vont super bien ces jours-ci, une troisième marque de véhicules électriques « américaine » est en train de voir le jour : Scout Motors. Bon, c’est un peu une entourloupette de Volkswagen pour s’assurer d’une emprise dans l’électrique aux États-Unis, mais on commence à en savoir un peu plus sur ses futurs nouveaux produits.

Scout Motors a déjà annoncé son intention de vendre dès 2027 deux véhicules électriques : le Traveler et la Terra. Le premier est un VUS et l’autre est une camionnette qui partageront plusieurs composants, dont un moteur tout électrique ou, au choix, un moteur électrique secondé par un moteur à essence, pour prolonger leur autonomie.

On n’en savait pas plus, jusqu’à ce que Scott Keogh, le PDG de Scout, révèle les détails techniques à l’occasion d’une balado organisée à la mi-février par la publication américaine Motor Trends.

On a donc appris notamment que les versions tout-électriques des deux véhicules de Scout seront quand même pas mal imposantes : elles auront une capacité respective de 120 et de 130 kilowatts-heure, ce qui les classe parmi les plus grosses batteries sur le marché à l’heure actuelle. Elles vont alimenter une mécanique conçue à partir d’une architecture de 800-volts, ce qui leur permettra d’être déchargée puis rechargée très rapidement. Scout Motors promet une autonomie d’au moins 560 kilomètres par charge pour ses deux véhicules.

L’autonomie des versions hybrides branchables sera bien meilleure, à condition de faire un plein d’essence sur une base régulière. On parle d’une autonomie totale de 800 kilomètres, mais d’une autonomie tout électrique réduite à 240 kilomètres par charge. La batterie dans ce cas sera plus modeste à 60 kilowatts-heure. La cylindrée sur ces modèles sera un moteur Volkswagen, mais on ne sait pas exactement lequel ce sera.

Le PDG de Scout a confirmé la nouvelle selon laquelle 50 000 précommandes avaient déjà été confirmées, dans une proportion qui avantage le VUS : 35 000 de ces préventes vont au Traveler.

Scout Motors a aussi indiqué qu’une majorité de ces précommandes ont été faites pour les versions hybrides branchables, ce qui fait dire à son PDG que Scout attire une clientèle qui n’a pas encore entièrement confiance dans l’électrique, mais qui le sera peut-être une fois qu’ils auront conduit leur premier véhicule Scout.

Le texte Scout Motors détaille ses groupes électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Volvo lève le voile sur l’ES90 2025, une berline électrique haut de gamme qui ne se contente pas d’être la version trois volumes du VUS EX90. Ce nouveau modèle introduit une architecture 800 volts, permettant des temps de recharge ultra-rapides et une autonomie impressionnante.

Jusqu’à 700 km d’autonomie sur le cycle WLTP

L’ES90 affiche une autonomie de 700 km sur le cycle WLTP, bien au-dessus des 614 km de l’EX90. Pour comparaison, la version américaine offre environ 500 km selon l’EPA, ce qui laisse présager une autonomie réaliste d’environ 560 à 600 km pour l’ES90 selon les normes nord américaine.

Recharge ultra-rapide grâce à l’architecture 800V

L’ES90 2025 sera le premier modèle Volvo à adopter une architecture électrique 800V, une technologie jusqu’ici réservée à des modèles plus haut de gamme comme la Porsche Taycan, le Lucid Air et le Tesla Cybertruck.

🔹 Recharge de 10 à 80 % en 20 minutes
🔹 Puissance de charge maximale de 350 kW
🔹 Gain de poids grâce à des câbles plus fins et des moteurs optimisés

Grâce à cette technologie, l’ES90 se positionne bien au-dessus des berlines électriques Mercedes EQE, BMW i5 ou Tesla Model S, qui fonctionnent encore en 400V et nécessitent des temps de recharge plus longs.

Une berline électrique qui pourrait tout changer pour Volvo

Après un lancement difficile du VUS EX90, entre retards de production et problèmes logiciels, Volvo doit réussir son coup avec l’ES90. L’entreprise doit également faire face aux taxes américaines sur les véhicules chinois, qui ont freiné les ventes du VUS compact EX30.

Si le marché américain privilégie les VUS, cette berline pourrait positionner Volvo comme un leader technologique sur le segment premium des VE. Mais pour en être sûr, il faudra attendre la présentation officielle du Volvo ES90 le 3 mars 2025.

Avec des renseignements de Motor Authority

Le texte La Volvo ES90 annonce 700 km d’autonomie en cycle WLTP provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Santa Fe a toujours été le VUS vedette chez Hyundai, mais le renouvellement de ce modèle il y a deux ans nous laisse un peu sur notre faim. On aurait aimé voir Hyundai adopter la même stratégie qu’avec le Tucson et offrir trois variantes, à essence, hybride et hybride branchable. Mais on n’a droit qu’aux deux premières. La question est donc de savoir si le Santa Fe hybride est si efficace qu’il fait oublier l’absence de cette fameuse troisième version branchable.

La réponse courte : pas vraiment. On sent que Hyundai a la tête ailleurs qu’à l’économie de carburant, ces jours-ci, et que sa priorité est plus du côté du style et du tape-à-l’œil que de l’efficacité énergétique. Remarquez, la marque coréenne n’est pas la seule dans son camp, puisqu’on a déjà parlé de cette espèce de «fatigue environnementale» qui fait abandonner par bien des gens le souci de réduire leurs émissions polluantes.

Grand bien leur fasse, à ceux-là, puisque le Santa Fe le plus attrayant au catalogue en 2025 est sans conteste la version Ultimate Calligraphy, qui a droit à un moteur 4 cylindres turbo de 2,5 litres et à une boîte à 8 rapports et à double embrayage qui tire résolument le maximum de la petite cylindrée, mais qui fait aussi grimper sa consommation à un niveau qui se compare facilement à celui d’un V6.

Sa consommation moyenne grimpe facilement autour des 12 litres aux 100 kilomètres, presque le double de celle du Santa Fe hybride, qui avoisine les 7 litres aux 100 kilomètres.

Il faut dire que l’hybride a droit à un autre 4 cylindres turbo, plus modeste, de 1,6 litre. Il est jumelé à une boîte à six rapports un peu moins nerveuse, mais sinon, pas mal tout le reste est identique. Bon, la finition n’est pas aussi prestigieuse, mais l’essentiel est là. On trouve le même écran multimédia de 12,3 pouces, l’aide avancée à la conduite SmartSense et le rouage intégral électronique HTRAC.

Mentionnons ceci à propos de toute la batterie de systèmes de sécurité embarqués : on n’en aurait pas besoin d’autant si le véhicule n’était pas si vertical. La position de conduite est rassurante, puisqu’elle est très élevée, mais la visibilité est nulle, vers l’arrière tout particulièrement, et tout autour de la caisse, dont la ceinture est aussi très haute. Mais c’est la mode, apparemment, alors on fait avec.

Au moins, le Santa Fe hybride est la version la plus abordable du lot, à un prix de 45 300$, alors que le Santa Fe à essence coûte entre 50 800 et 57 800 $.

Malgré ses défauts, le Santa Fe hybride est la version la plus rationnelle à acheter de ce VUS intermédiaire-là. Sa conduite n’est peut-être pas aussi excitante, mais ça demeure un véhicule familial qui fera tout autant l’affaire.

À bord, on a trois rangées de siège, et peut-être un peu moins de rangement qu’on l’aurait souhaité, vu son format très carré. Le coffre offre 413 litres de volume utile, ce qui grimpe à 1148 litres quand on rabat la troisième rangée de sièges. Celle-ci est plus intrusive qu’autre chose, mais si vous avez trois enfants, elle va vous sauver tout un paquet de tracas, surtout qu’elle est rabattable en deux sections.

Cela dit, il ne manque pas de choix dans le créneau des VUS familiaux à trois rangées, surtout si on grimpe en grade pour inclure des modèles comme le Palisade, le plus gros des véhicules Hyundai. Et peu importe où on regarde, on tombe sur des véhicules qui sont pour la plupart très gourmands, même quand leur motorisation est hybride, voire hybride branchable (un clin d’œil ici au CX-70 de Mazda).

C’est ce qui arrive quand les constructeurs privilégient le luxe à l’efficacité, ce qui est une habitude assez fâcheuse de l’industrie automobile des 30 dernières années, d’ailleurs. Ça explique aussi pourquoi le Santa Fe hybride reste un des bons VUS intermédiaires vendu chez nous, même si Hyundai aurait pu faire mieux côté motorisation.

Le texte Hyundai Santa Fe hybride 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Tarifs américains : l’industrie automobile japonaise demande l’aide du gouvernement

L’industrie automobile japonaise tire la sonnette d’alarme. L’Association des constructeurs automobiles japonais (JAMA) appelle le gouvernement à intervenir pour protéger les fabricants nippons contre les lourdes taxes à l’importation que les États-Unis pourraient imposer dès avril.

Des tarifs qui menacent l’économie japonaise

Le président de la JAMA, Masanori Katayama, qui est également président d’Isuzu, a exprimé ses craintes lors d’une rencontre avec le ministre du Commerce et de l’Industrie, Yoji Muto, à Tokyo. De hauts dirigeants de Toyota, Honda et Nissan étaient également présents.

« Si l’administration Trump applique ces lourdes taxes sur les importations de véhicules et de pièces automobiles en provenance du Japon, du Canada et du Mexique, cela nuira non seulement à notre industrie, mais aussi à l’économie des deux pays. »

– Déclaration de la JAMA

Un impact direct sur Toyota, Honda et Nissan

Les États-Unis restent le premier marché pour Toyota, Honda et Nissan, qui y vendent certains de leurs modèles les plus populaires. Beaucoup de ces véhicules sont produits au Canada et au Mexique, ce qui les rend vulnérables aux nouvelles taxes de 25 % sur les importations automobiles et de 25 % sur l’acier et l’aluminium, prévues dès le 12 mars.

Parmi les constructeurs concernés, Toyota, Honda, Nissan seraient fortement exposés aux tarifs sur l’importation des véhicules. Subaru et Mazda sont également touchés, notamment en raison de leur dépendance aux exportations.

Une industrie qui est incapable de répercuter les coûts

Lors de la réunion — qui s’est tenue à huis clos — les dirigeants des constructeurs ont fait part de leur impossibilité de répercuter ces coûts sur les consommateurs américains. Yoji Muto a confirmé leurs préoccupations, soulignant les conséquences économiques potentielles pour l’industrie automobile japonaise.

Le ministre s’est également entretenu avec la Fédération japonaise du fer et de l’acier, qui craint un effondrement du marché mondial de l’acier si le protectionnisme se propage. Tadashi Imai, président de Nippon Steel, s’inquiète des effets négatifs sur l’industrie sidérurgique japonaise.

Vers une guerre commerciale USA-Japon ?

Alors que l’administration Trump intensifie sa politique protectionniste, le Japon tente de négocier une issue favorable. L’avenir des exportations automobiles nippones aux États-Unis est en jeu, et avec lui, la stabilité économique du secteur.

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Le texte Tarifs : l’industrie automobile japonaise demande de l’aide provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mazda USA vient d’accepter un règlement judiciaire concernant un recours collectif lié à des problèmes touchant le système multimédia de plusieurs de ses véhicules. Le litige, déposé en juillet 2024 au Kentucky, visait des systèmes défectueux qui se figeaient, redémarraient en boucle ou connaissaient en panne.

Un règlement avantageux… surtout pour les avocats

Les plaignants recevront entre 2500 $ et 4000 $ chacun, tandis que les cabinets d’avocats empocheront 1,9 million $. Mazda, de son côté, nie toute défaillance du système, mais préfère régler l’affaire pour éviter des frais judiciaires supplémentaires.

Mazda a déclaré dans un communiqué que « Les systèmes ne sont pas défectueux. Ce règlement permet simplement d’éviter un long processus judiciaire. »

Ce type d’accord est fréquent : il coûte souvent moins cher aux constructeurs que de prouver leur innocence devant un tribunal.

Quels sont les véhicules concernés ?

Le recours collectif portait sur le système Mazda Connect installé sur plusieurs modèles :

• Mazda2 (2016-2022)

• Mazda3 (2014-2018)

• Mazda6 (2016-2021)

• CX-3 (2016-2021)

• CX-5 (2016-2020)

• CX-9 (2016-2020)

• MX-5 (2016-2023)

Les plaignants rapportaient des pannes variées, allant du gel de l’écran aux ratées du système GPS, en passant par des erreurs de navigation, des appels Bluetooth interrompus ou encore un affichage défectueux de la caméra de recul.

Système multimédia Mazda
Système multimédia Mazda | Auto123.com

Mazda était au courant du problème depuis 2016

Selon le recours, Mazda était au courant depuis 2016 et avait publié plusieurs avis techniques à l’endroit de ses concessionnaires. Pourtant, aucun rappel officiel n’a été émis.

En 2023, la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine et Transports Canada ont rappelé plus de 350 000 véhicules pour des problèmes liés à la caméra de recul, mais sans reconnaître de défauts liés à l’écran lui-même.

Un règlement en attente d’approbation finale

Le règlement prévoit également une garantie limitée de deux ans sur les véhicules concernés, incluant des mises à jour logicielles et, si nécessaire, le remplacement du matériel. Les propriétaires ayant payé des réparations pourront demander un remboursement allant jusqu’à 1750 $.

Une audience finale, qui aura lieu en août 2025, décidera si le règlement est définitivement approuvé. Comme souvent dans ce type d’affaires, seuls les propriétaires américains seront admissibles aux indemnisations, mais le Canada pourrait suivre.

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Il devait nous arriver cette année, mais finalement, ce sera la fin de 2026 pour le Ram 1500 REV, la version tout électrique de la camionnette de l’entreprise. On savait depuis décembre dernier que le modèle était reporté à 2026, mais maintenant, on sait que c’est à la fin de l’année, ce qui nous amène pratiquement dans deux ans.

Il est évident qu’il s’en est passé des choses depuis les premières annonces. Ce qui explique le report, en grande partie, c’est la demande un peu plus lente et moins forte qu’anticipée pour les modèles électriques, mais surtout, les changements qui sont survenus du côté politique américain, avec l’arrivée en poste d’un président qui ne semble pas du tout enclin à encourager la chose électrique.

Tim Kuniskis, le grand patron de la division Ram, a confirmé cette semaine la nouvelle date. Il a ajouté, aux raisons expliquant le report, que le coût des groupes de batteries, par kilowattheure, est aussi une raison qui force la compagnie à repousser l’arrivée de sa solution tout électrique.

Et comme cela avait déjà été annoncé, Tim Kuniskis a rappelé que son équipe avait devancé la version hybride rechargeable Ramcharger, afin de pouvoir offrir quelque chose d’électrifié aux consommateurs le plus rapidement possible. Ram a déclaré en décembre dernier que cette décision était motivée par « l’intérêt massif des consommateurs » pour la version hybride rechargeable, que l’on devrait voir apparaitre dans le courant de l’année.

Le futur Ram 1500 Ramcharger, de profil
Le futur Ram 1500 Ramcharger, de profil | Auto123.com

Ce Ramcharger est attendu avec un moteur V6 de 3,6 litres (le fameux Pentastar) qui va agir comme un générateur pour recharger une batterie de 92 kWh. La configuration à deux moteurs électriques va offrir le rouage intégral, alors que la puissance est anticipée à 663 chevaux. L’autonomie totale, c’est à confirmer, serait de quelque 1150 kilomètres.

Quant à la version tout électrique, elle devait au départ offrir deux tailles de batterie, soit de 168 kWh et 229 kWh, pour des autonomies de quelque 575 et 800 kilomètres. Ram a annoncé depuis que la plus grosse ne serait pas proposée.

Il faut être prudent avec ces anticipations, car avec tous les changements annoncés depuis un certain temps, on a encore le temps de changer d’idée chez Ram.

Chez les rivaux directs, même si des camionnettes électriques sont sur le marché, on note la même tendance du côté des consommateurs. Ford a mis sur pause la production de son F-150 Lightning entre le 15 novembre et le 6 janvier, alors que chez General Motors (GM), on a retardé les projets d’augmentation de la capacité de production des Chevrolet Silverado EV et GMC Sierra EV à l’usine d’assemblage d’Orion, située au Michigan. Les modèles sont pour le moment fabriqués à l’usine Factory Zero, à Détroit, qui répond à la demande.

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Le texte Ce sera la fin de 2026 pour le Ram 1500 électrique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On se demandait depuis quelques années déjà ce qui se passait avec Mitsubishi, qui semblait incapable de produire des nouveaux modèles. Après tout, son véhicule le plus populaire, l’Outlander, a été revu en 2021 et il n’a eu droit à aucun changement majeur depuis.

Comme le dirait le personnage principal d’une série télé de Réjean Tremblay : ça vient de changer.

Mitsubishi Canada a dévoilé à la fin février les détails d’un Outlander rafraîchi, disons-le comme ça, puisqu’il s’agit d’une mise à jour de mi-cycle, et pas d’une refonte complète. Mais quand même, on bonifie l’offre généreusement, même si, pour commencer, il n’est question que du modèle à moteur à essence du VUS intermédiaire.

On verra plus tard comment l’Outlander PHEV, un gros succès au Québec, suivra la cadence.

Tous les Outlander au Canada sont équipés de série de la traction intégrale S-AWC, de trois rangées de sièges, d’un éclairage à DEL complet, d’un écran de navigation de 12,3 pouces, du système audio Dynamic Sound Yamaha avec Apple CarPlay et Android Auto sans fil, de la climatisation multizone et d’une suite de fonctions d’assistance à la conduite et de sécurité. Tous les modèles sont propulsés par un moteur quatre cylindres de 2,5 litres couplé à une CVT avec un mode sport à huit vitesses.

Mitsubishi s’est concentré sur l’amélioration de la conduite et du confort, ce qui a entraîné des mises à jour au niveau de la maniabilité, du style intérieur et extérieur, ainsi qu’un système de divertissement, développé en collaboration avec Yamaha.

L’habitacle est plus silencieux. Le système de direction et la suspension ont été recalibrés. L’intérieur a été redessiné, en particulier pour l’intégration du système Dynamic Sound de Yamaha. La console centrale est redessinée. Les commandes de transmission sont revues. De nouveaux matériaux de siège, notamment du cuir brun brique et un cuir synthétique gris clair avec inserts en suède, rehaussent l’habitacle. Des sièges ventilés sont disponibles.

L’Outlander 2025 a donc l’air plus moderne vu de l’intérieur. Dehors, c’est plus subtil, mais des nouvelles jantes en alliage de 18 et 20 pouces complètent la calandre et le pare-chocs avant mis à jour. Les phares et les feux arrière à DEL sont révisés, et on ajoute une nouvelle teinte de peinture à trois couches.

Bref, on fait du neuf avec du vieux, et ça permet de garder un prix de vente relativement raisonnable : ça démarre à 35 600$, et ça monte à 47 500$, mais attendez-vous à payer environ 40 000 $ pour un Outlander 2025 équipé comme il faut.

Le texte Le Mitsubishi Outlander se diversifie (et il était temps) provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile