Tesla a tranché : pour retenir son PDG vedette, Elon Musk, rien de mieux qu’une montagne d’actions. Le conseil d’administration du constructeur vient de lui accorder une rémunération intérimaire de 29 milliards $ US, soit l’équivalent de 96 millions d’actions, dans le but de sécuriser sa présence au sein de l’entreprise pour au moins deux ans. Une décision qui survient alors que l’entreprise est encore empêtrée dans un litige lié au controversé plan de rémunération de 2018, d’une valeur initiale de 50 milliards $ US.

Une réponse simple à un problème complexe

Cette nouvelle prime a été élaborée par un comité spécial formé de deux membres du conseil d’administration, chargé de répondre à une question simple : comment convaincre Elon de ne pas délaisser Tesla? Leur réponse : une contrepartie immédiate en actions, sans attendre l’issue de l’appel en cours concernant le plan de 2018, invalidé par une cour du Delaware plus tôt cette année pour des raisons de gouvernance.

Les conditions du pactole

La nouvelle entente est toutefois assortie de conditions strictes. Musk devra demeurer chez Tesla pendant un minimum de deux ans, sans quoi il perdra ces actions. Il ne pourra pas non plus cumuler cette prime avec celle de 2018 si les tribunaux devaient finalement rétablir cette dernière. En clair, pas de double trempette dans la piscine aux milliards. « Si la cour du Delaware réinstaure entièrement le plan de 2018, cette prime intérimaire sera annulée ou retournée, ou bien une portion du plan de 2018 sera annulée », peut-on lire dans une lettre adressée aux actionnaires.

Une stratégie de pouvoir

Au-delà de la rémunération, Musk chercherait surtout à renforcer ses droits de vote au sein de Tesla. Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), l’entreprise a confirmé que cette prime intérimaire est conçue pour augmenter progressivement l’influence de Musk dans les décisions stratégiques. Il aurait affirmé à plusieurs reprises que cela constitue un incitatif clé pour continuer à s’impliquer activement dans l’avenir de Tesla.

Une communication… toujours difficile

Au moment d’écrire ces lignes, Elon Musk n’a pas réagi publiquement à cette annonce. Mais connaissant l’homme, on peut s’attendre un peu à n’importe quoi.

Avec des renseignements de carscoops

Le texte Elon Musk reçoit 29 milliards $ US pour rester chez Tesla provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Tesla devra verser 243 millions de dollars américains à la suite d’un accident mortel impliquant son système Autopilot, survenu en 2019 dans les Keys de Floride. C’est la première décision judiciaire majeure contre le constructeur automobile dans une affaire liée à ses technologies d’aide à la conduite. Un jury fédéral de Miami a estimé que Tesla était responsable à 33 % de la collision ayant coûté la vie à une femme et grièvement blessé son conjoint. Le véhicule impliqué, une Tesla Model S, a brûlé un panneau d’arrêt à une intersection en T avant de percuter un Chevrolet Tahoe stationné près duquel se tenaient les deux victimes.

Le conducteur jugé majoritairement fautif

Le jury a reconnu que le conducteur de la Tesla portait la plus grande part de responsabilité, puisqu’il aurait été distrait après avoir échappé son téléphone cellulaire. Tesla a soutenu tout au long du procès que l’Autopilot n’était pas en cause et que la faute incombait entièrement au conducteur. Malgré cela, les jurés ont ordonné à Tesla de payer 42,5 M$ en dommages compensatoires ainsi que 200 M$ en dommages punitifs. Tesla a immédiatement réagi en annonçant son intention de faire appel, espérant que le tribunal réduise considérablement la somme punitive.

Un verdict qui brise le quasi-sans-faute de Tesla en cour

Ce jugement représente un revers juridique important pour Tesla, qui avait remporté ses deux précédents procès liés à l’Autopilot en Californie. L’entreprise avait également règlé à l’amiable plusieurs dossiers portant sur des accidents mortels, souvent sous confidentialité. Le procès de Miami, qui a duré trois semaines, est l’un des rares cas à avoir été entendu devant un jury. Celui-ci n’a mis qu’une seule journée à délibérer avant de rendre son verdict.

Contexte : la sécurité de l’Autopilot de nouveau en cause

L’affaire ravive les inquiétudes sur la fiabilité de l’Autopilot, que Tesla présente comme un système avancé d’aide à la conduite, mais qui n’est pas autonome. Plusieurs experts et agences gouvernementales américaines ont critiqué Tesla par le passé pour la confusion entourant les capacités réelles du système.

Conclusion :

Ce verdict pourrait ouvrir la porte à d’autres poursuites similaires, alors que le débat autour de la responsabilité des technologies de conduite assistée s’intensifie. Pour Tesla, c’est un rappel que même une part partielle de responsabilité peut coûter très cher — financièrement et en image.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Tesla condamnée à verser 243 M$ pour un accident mortel lié à l’Autopilot provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

BYD Auto est devenu le premier constructeur automobile à franchir le cap des 13 millions de véhicules enfichables produits lorsqu’une berline Yangwang U7 a quitté la chaîne d’assemblage de son usine de Shenzhen, en Chine, le 21 juillet dernier.

L’U7 est le fruit de la stratégie adoptée par BYD au cours des dernières années, qui consiste à ne produire que des véhicules enfichables à batteries : des véhicules électrifiés dotés d’une motorisation hybride branchable ou d’une motorisation 100 % électrique.

Cette stratégie explique d’ailleurs l’accélération de la production des véhicules électrifiés chez ce constructeur. Il est passé de 10 à 13 millions de véhicules enfichables produits en huit mois seulement. Or, pour produire son premier million de véhicules enfichables, BYD avait mis 13 ans.
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Fondée en 2003, BYD Auto, la filiale du fabricant de batteries BYD Company, a amorcé la production en série de sa première auto électrifiée, la F3DM hybride branchable, en 2008.

La Yangwang U7 est à des années-lumière de la F3DM, une humble berline compacte qui ressemblait à Toyota Corolla de son époque. Cette berline haut de gamme est un des trois modèles proposés par Yangwang, qui est une des quatre marques de BYD Auto avec BYD, Denza et Fangchengbao.

Lancée en 2023, cette marque offre les véhicules les plus luxueux de BYD Auto. L’U7 a donc une conception des plus raffinées. Sa dotation est cossue et sa conception technique comprend, entre autres, un système de contrôle du châssis sophistiqué appelé DiSus-Z, un moteur à cylindres opposés horizontalement et des roues arrière directrices.

Rappelons enfin que BYD a franchi ce nouveau jalon de production quelques jours seulement avant la publication du palmarès Fortune Global 500 2025 où BYD apparaît au 91e rang, ce qui marque son entrée parmi les 100 meilleures entreprises de ce palmarès. En 2024, BYD occupait le 143e rang. L’entreprise figure à ce palmarès pour la quatrième année consécutive depuis 2022.

Photos : BYD

Le texte BYD dépasse les 13 millions de véhicules enfichables provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

S’il y a une voiture électrique capable de faire taire les puristes et donner des sueurs aux exotiques à essence, c’est bien la Porsche Taycan GTS Sport Turismo. Non seulement elle respecte à la lettre le credo de Stuttgart — performance, précision, prestige — mais elle le fait avec un aplomb qui vous fait oublier que vous êtes au volant d’un modèle électrique. Ce n’est pas une Porsche qui s’excuse d’être électrique. C’est une Porsche qui vous montre pourquoi l’électrique peut un réel plaisir au volant. C’est LA familiale des amateurs de familiale.

Un style unique

Le design est fuyant, étiré, sculpté par le vent — mais sans ostentation. L’élégance est ici utilitaire : une ligne de toit abaissée, un hayon qui s’ouvre sur 405 litres (jusqu’à 1 171 litres banquette rabattue), et une posture qui respire la maîtrise de soi. C’est la Porsche du conducteur exigeant… qui a aussi un vélo en carbone à mettre à l’arrière

Quoi de neuf

La Taycan partage sa plateforme MSB-J1 avec l’Audi e-tron GT et profite d’une mise à jour technique majeure. Batterie de nouvelle génération, puissance en hausse, suspension active inédite : tout est là pour raffiner l’expérience. La déclinaison GTS, elle, abandonne toute prétention de compromis. Elle n’est ni l’entrée de gamme accessible (4S), ni la brute exagérée (Turbo S), mais le point d’équilibre entre sportivité, technologie et polyvalence. Les lettres GTS représentent toujours le juste équilibre chez Porsche et devrait toujours être les modèles recherchée.

Habitacle

À bord, l’ambiance est typiquement Porsche : épurée, technologique, mais jamais froide. Les sièges sport à 18 réglages de série offrent un soutien irréprochable, sans sacrifier le confort. L’habitabilité arrière est correcte — supérieure dans la familiale que dans la berline — et la finition est sans reproche. L’espace de chargement reste limité avec 367 litres, mais suffisant pour le quotidien d’un amateur de performance plus que de camping. Si le système d’infodivertissement n’est pas révolutionnaire (on attend encore l’interface du Macan EV), quelques ajouts notables comme l’intégration avancée d’Apple CarPlay et la vision nocturne avec caméra thermique bonifient l’expérience. L’éclairage à matrice HD, supérieur même à celui des Mercedes, mérite une mention spéciale. Seul bémol : le contrôle des bouches d’aération via écran reste aussi frustrant qu’inutile. Il serait bien de revenir à des contrôles manuels.

De la puissance à revendre

Sous le plancher, on retrouve une batterie de 105 kWh (97 utilisables) et une architecture portée à 830 V. Vous pouvez recharger de 10 à 80 % en moins de 20 minutes, repartir, et sourire, grâce à une capacité de recharge de 320 kw. Son autonomie est en hausse de 30 % (estimée à environ 500 km selon le cycle EPA et surtout… des performances redoutables. Les moteurs électriques délivrent jusqu’à 690 chevaux et 583 lb-pi de couple, avec un 0-100 km/h en seulement 3,3 secondes. La Taycan GTS conserve l’excellente direction assistée électrique de Porsche, avec un ressenti étonnamment précis malgré les 2 334 kg du modèle Sport Turismo. La suspension adaptative PASM, le châssis sport, et une direction parfaitement calibrée font de chaque virage un moment de communion. Jamais durant la semaine, nous avons ressenti le poids de la bête, même en la poussant. Le nouveau système « Active Ride », qui utilise des pompes hydrauliques pour contrer les mouvements de caisse, transforme les virages en séquences de jouissance contrôlée. Un détail intéressant : le Porsche Electric Sport Sound est une signature auditive futuriste qui amplifie l’adrénaline en émettant des sons dans les modes sport et sport +. Il ne cherche pas à imiter un moteur thermique, il crée une nouvelle référence sonore. Et ça fonctionne assez bien.

Il y a bien sûr le prix

Le prix de base de la Taycan GTS Sport Turismo 2025 s’élève à 172 450 $ CA (transport inclus). Mais attention à la liste d’options : notre modèle d’essai dépassait allègrement les 250 000 $. Un investissement conséquent, certes, mais justifiable pour ceux qui voient dans la GTS une voiture qu’on garde et qu’on savoure, pas qu’on revend au plus offrant.

Verdict

La Porsche Taycan GTS Sport Turismo est un manifeste de bon goût et d’ingénierie raffinée. Elle combine puissance brute, technologie de pointe et un sens du style discret. C’est un « sleeper » électrique, qui préfère le fond à la forme — sans jamais négliger cette dernière. Elle ne choisit pas entre performance et confort, entre design et fonctionnalité, entre tradition et avenir. Elle prend tout. Et en absence de compromis, il faut payer la facture.

Forces :

  • Accélération brutale mais contrôlable
  • Conduite dynamique de haut niveau
  • Recharge ultrarapide (800V)
  • Finition intérieure exemplaire

Faiblesses :

  • Prix élevé
  • Espace cargo qui manque un peu de largeur
  • Poids important (plus de 2 300 kg)

Le texte Porsche Taycan GTS Sport Turismo 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Nous sommes nombreux à voir des yeux et une bouche (souriante, neutre ou colérique) en regardant l’avant d’une auto ou d’un camion. On appelle ça la paréidolie. C’est un aspect de l’anthropomorphisme, une tendance que nous avons à attribuer des caractéristiques humaines à des choses, des animaux, des phénomènes naturels, mais aussi à des véhicules. Avec la fourgonnette Faraday X Super One toutefois, plus besoin de faire l’effort d’imaginer son « visage », puisqu’elle peut en afficher un sur l’écran numérique qui lui sert de calandre !

Lorsqu’on entend un nom comme Super One, on s’attend à voir un bolide de haute performance, une somptueuse berline ou une autre sorte de véhicule réservé aux bien nantis. Que nenni ! Cette appellation pompeuse désigne une humble fourgonnette. Un type de véhicule dont la popularité en Amérique du Nord décline régulièrement depuis le tournant du 21e siècle, au profit des camionnettes et des utilitaires en tous genres.

Alors, pourquoi lancer une nouvelle marque comme Faraday X (FX, pour les intimes) avec un véhicule que les consommateurs choisissent de moins en moins souvent ? Parce que son constructeur a la ferme conviction qu’elle va bousculer leurs habitudes de consommation. Pas simplement parce qu’elle peut sourire aux gens.

Mieux qu’un Cadillac Escalade

Dans un communiqué publié le 28 juillet, les porte-parole de FX expliquent comment la Super One satisfera les clientèles ciblées, qui achètent des fourgonnettes ou des utilitaires de luxe. D’abord, écrit-on, elle fera mieux que les fourgonnettes connues « qui ont un intérieur spacieux, mais des performances énergétiques et un niveau de sécurité médiocres, et une absence de sensation de luxe ».

Le constructeur n’y va pas de main morte en qualifiant aussi la Super One d’alternative au Cadillac Escalade. Il affirme que ce dernier est « fondamentalement limité par son architecture de VUS traditionnelle et encombrante, ce qui entraîne une expérience de conduite médiocre, une utilisation inadéquate de l’espace et une expérience utilisateur en gros compromise ». Il rappelle qu’il n’est pas facile d’embarquer et de sortir de ce véhicule, qui manque de polyvalence de surcroît.

Enfin, le constructeur affirme que ces deux types de véhicules n’ont quasiment aucune capacité d’IA et qu’ils sont figés dans une époque révolue. « Nous sommes convaincus que Super One est là pour briser les anciens paradigmes et offrir une valeur inédite », conclut-il.

La « FACE » de la fourgonnette

Voilà où la calandre numérique entre en jeu. Baptisée Front AI Communication Ecosystem ou « FACE » (pas de farce), cet écran à DEL interactive est piloté par l’IA. Il est logé entre les phares, là où il y aurait une grille décorative devant un radiateur sur un véhicule à motorisation thermique.

Cet écran transforme donc l’avant du véhicule en panneau d’affichage. Selon le constructeur, cet écran fonctionne de manière interactive avec les occupants de la fourgonnette grâce à un système de reconnaissance vocale, à des indices visuels et même à une communication réactive, mais uniquement lorsque la fourgonnette est à l’arrêt. Il devient un avatar du conducteur et de ses passagers.

Outre les visages souriants (ou colériques ?), cet écran peut aussi afficher des messages textuels et des émojis. Il peut donc servir à des fins promotionnelles. Par exemple, des photos transmises à la presse par FX, lors du dévoilement de la Super One, montrent une jeune femme en robe du soir débarquant sur un tapis rouge, alors que l’écran de la fourgonnette affiche la mention « Best Actress 2026 ». On l’imagine arrivant à la cérémonie des Oscars.

Cet écran pourrait tout aussi bien s’animer avec les flammes d’un feu de bois (sans les émissions de particules polluantes) pour des campeurs, ou encore faire la promotion d’un produit devant une boutique ou un magasin. Dans le cas d’un service de limousine, il pourrait aussi afficher le nom du passager qui est attendu.

Cela dit, les stratèges de FX ont également prévu que certains acheteurs pourraient ne pas vouloir d’un gadget que certains qualifieront d’enfantin. Pour ceux-là, la Super One sera livrée avec calandre ordinaire.

Pour animer cette interface numérique, FX a recours à une architecture d’agent d’intelligence artificielle appelé EAI Embodied Intelligence AI Agent. Conçue pour traiter des informations, prendre des décisions et agir afin d’accomplir diverses tâches. Ce système autonome et évolutif gère la calandre numérique, mais il pilote également les commandes du système d’infodivertissement, le système de commandes vocales et toutes les technologies d’aide à la conduite de la Super One. La question se pose donc : y aura-t-il seulement un conducteur à bord ?

Une « chèvre » coûteuse

Proposée avec un intérieur à six ou sept places, la Super One pourra également être livrée avec un aménagement intérieur luxueux à quatre places équipé, entre autres, d’un écran panoramique rétractable, d’une chaîne audio Dolby Atmos à son immersif, de sièges inclinables « zéro gravité » avec fonction de massage. Sans annoncer son pris, le constructeur évoque un prix « sous la barre de 100 000 $ US » pour cette version qu’il a baptisé « GOAT » (pour Greatest of All Time).

Alphonse Daudet doit s’en retourner dans sa tombe, en pensant à La Chèvre de monsieur Seguin… Non. Ce n’est pas très vendeur pour une clientèle francophone…

En outre, pour animer cette fourgonnette d’allure plutôt vieillotte, il faut l’avouer, FX promet deux motorisations. Le constructeur offrira d’abord une motorisation électrique et, par la suite, une motorisation hybride branchable à configuration en série (façon Chevrolet Volt) sera ajoutée au catalogue de ce modèle; deux motorisations sur lesquelles on ne sait absolument rien pour le moment. En revanche, on sait que, dans les deux cas, le véhicule aura quatre roues motrices.

Et le lapin sort du chapeau !

Au-delà de toute cette quincaillerie sophistiquée, de la connectivité qu’on dit optimisée et du confort princier que promet le constructeur, l’absence de données techniques paraît curieuse et donne l’impression que FX a conçu ce véhicule un peu comme un magicien sort un lapin de son chapeau.

Après tout, la marque FX n’a pas encore un an. Sa maison-mère, la société californienne Faraday Future, a annoncé sa création en septembre 2024. FX devenait alors sa seconde marque, avec la marque éponyme Faraday Future (FF). Qui plus est, on la destinait à offrir des véhicules « plus abordables » que ceux de FF. Alors, pour ce qui est de l’abordabilité, avec une Super One GOAT, on repassera.

Lors de la création de FX, deux VUS appelés FX 5 et FX 6 étaient promis dans un avenir indéterminé. C’est au salon CES de Las Vegas, en janvier 2025, qu’on a annoncé le lancement prochain de la Super One, qui devenait alors le troisième modèle d’une gamme en devenir.

Or, pour créer cette nouveauté aussi rapidement, l’entreprise californienne a utilisé un petit raccourci… sans trop en parler. Elle a « cloné » une fourgonnette Wey Gaoshan (sa version longue) fabriquée depuis 2023 par Great Wall Motor (GWM), un important fabricant chinois. La silhouette, les optiques et les tôleries sont identiques. Sur la carrosserie, Faraday Future s’est limité à remplacer la grille servant de calandre par son fameux écran numérique — sa FACE. Voilà comment on peut concevoir une « nouveauté » à la vitesse grand V !

Dans la page du site internet de Faraday Future qui est consacrée à la Super One, on voit d’ailleurs une vidéo tirée du site de Wey (sans en indiquer la source) montrant les multiples façons de moduler les sièges de la rangée médiane et de la rangée arrière d’une Gaoshan.

À ce stade, on peut donc présumer que les motorisations de la fourgonnette de FX s’apparenteront à celles de sa contrepartie chinoise, chose que le constructeur californien n’a pas évoquée jusqu’ici. Pas plus, d’ailleurs, qu’une éventuelle commercialisation de cette fourgonnette ou des autres produits de la gamme FX au Canada. Le porte-parole de Faraday Future n’a pas daigné répondre au message que nous lui avons envoyé à ce sujet.

En vente sur le site Alibaba

Entre-temps, on peut sourire en sachant que la Wey Gaoshan est disponible sur le site internet Alibaba.com (l’équivalent chinois d’Amazon.com). La société Henan Fudui International Trade Co., Ltd., de Henan en Chine, offre une version à motorisation hybride pour 38 070 $ US, à l’achat de 1 à 99 exemplaires, ou 36 450 $ US, pour une quantité supérieure à 10 000 unités. Intéressé ? Le distributeur offre même une garantie d’un an sur les pièces et les frais de réparation.

La Super One viendra-t-elle de GWM ou de ce distributeur ? Non. Lors de son dévoilement, FF a confirmé qu’elle sera assemblée dans son usine de Hanford, en Californie. Il a également ajouté que plus de 50 % de ses composants seront « d’origine locale »; ce serait un moyen de contourner les tarifs d’importations. On ignore toutefois quelle sera la nature de ces composants : des boulons et des vis, ou des pièces de carrosserie et des composants techniques, comme un moteur ?

Cela dit, l’assemblage de prototypes de présérie aurait bel et bien débuté à Hanford, d’après un communiqué publié le 31 juillet. Cela vient appuyer l’affirmation faite trois jours plus tôt par le co-chef de la direction de Faraday Future, le Chinois YT Jia, selon lequel « 10 000 précommandes payées » auraient été reçues pour des Super One depuis son dévoilement. Reste à savoir ce que signifie « précommandes payées »…

Origines troubles Faraday Future et de FX

Il faut admettre que cette histoire soulève de nombreuses interrogations, tant sur les modèles promis par FX que sur les activités de sa maison-mère californienne. Après tout, FX a été créée tout juste dix ans après la fondation de Faraday Future, une entreprise qui peine à livrer son premier modèle.

Lors de sa fondation, en 2014, FF se destinait à la production de véhicules électriques (VÉ) et elle nous a fait miroiter son actuel porte-étendard, le FF 91, dès 2018. À mi-chemin entre l’automobile et l’utilitaire, le FF 91 a une motorisation de 1 050 ch et une batterie donnant 613 km d’autonomie. Appelée FF 91 2.0 Futurist Alliance, la seule version affichée au catalogue actuellement est offerte à partir de 309 000 $ US et il a fallu attendre le troisième trimestre de 2023 avant de voir le premier modèle de série quitter l’usine de Hanford.

Depuis, Faraday Future a livré 19 exemplaires du FF 91 du troisième trimestre de 2023 au premier trimestre de 2025 : 11 en 2023, 8 en 2024 (dont deux destinées à des tests de collision) et 2 durant le premier trimestre de cette année. Qui plus est, ces véhicules ont tous été vendus ou loués à des dirigeants de l’entreprise ou à des porte-parole et des personnalités bien en vue.

Photos : Faraday Future

Le texte Faraday X Super One, la fourgonnette qui sourit aux gens provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La très grande majorité des voitures anciennes ont des essuie-glaces. Oui, certaines voitures anciennes n’en ont pas, ou juste un.

Au début, ils étaient mus par la seule main du conducteur ou son passager. Logiquement, un moteur a pris le relai de la main du conducteur pour la laisser libre de texter plus facilement au volant…haha.

Avoir un moteur pour balayer le pare-brise était la suite de l’évolution des essuie-glaces. Je n’apprends rien à personnes, mais au début de l’ère de l’automobile, le voltage du circuit électrique était tous sur 6 volts. En 1955, tous les fabricants (ou presque), passaient en 12 volts. Le système de charge était faible au début, de ce fait, il n’y avait pas beaucoup d’accessoires électriques sur une voiture de cette époque.

Avec un système de charge peu performant, il n’était pas question de surchargé ce système de charge avec plein d’accessoires électriques, qui auraient tôt fait de décharger la batterie. Alors l’ingéniosité de certains sortis de l’ombre pour faire fonctionner avec le vacuum du moteur à essence de la voiture, les essuie-glaces. Le vacuum ne coûte rien, et ne ralenti pas le moteur d’aucune façon, c’était donc une motricité géniale!

À tel point que ces moteurs d’essuie-glaces ont durés pour toute la première moitié du siècle précédent, ce n’est pas rien.

La disparition des moteurs d’essuie-glaces mus par le vide au profit des moteurs électriques étaient écrit dans le ciel, puisque la technologie électrique avait fait un bond de géant en général, il était clair que l’automobile en profiterait elle aussi. En 12 volts, il était plus facile de construire des moteurs d’essuie-glace petits, et performants. En 12 volts, la consommation en ampères est moindre que le même travail en 6 volts.

Alors comment ça marche? Ces moteurs ont une forme quasi identique, du début du siècle jusqu’à la fin de leur utilisation. Le dessus est pratiquement plat, et la partie du bas est en demi-lune.

Il y a une palette qui circule en rond à l’intérieur de la partie en demi-lune. Cette palette est rattachée à un axe au-dessus d’elle, ce qui lui permet de se balancer, et faire tourner gauche/droite sur quelques degrés l’axe en question. Imaginer une balançoire d’où les chaines sont attachées au tube en acier du haut de sa structure.

Cette palette est étanche à l’intérieur du bassin en demi-lune, et ce qui la fait bouger, est le vide du moteur. Une fois «aspiré» vers un côté, la palette active un petit tiroir qui fait dévier le vacuum de l’autre côté de la palette et la tire dans l’autre sens. En fait elle n’est pas «aspirée», c’est plutôt la pression atmosphérique qui la pousse puisque la pression est plus basse du côté «vacuum». Ce va et vient, fait que l’axe tourne un peu dans un sens, et repart dans l’autre, rien de mieux pour faire bouger des essuie-glaces!

Avec le temps ça s’use, ou ce n’est pas bien entretenu. Le joint étanche interne est fait d’une matière qui ressemble à du cuir. Il suffit de démonter et de lubrifier. Ce cuir, s’il n’est pas abîmé, va, dans beaucoup de cas, se gonfler et rendre à nouveau étanche, la partie mobile de la palette et du bassin dans lequel il circule. Il y a des kits de réparations sur le marché pour les réparer, ce qui est très intéressant.

Pour ceux qui ont vu mon vidéo sur le sujet, il y a bien sûr un désagrément à cette force motrice, car le vacuum varie dans un moteur à essence. Par exemple, quand on accélère le vacuum disparait presque pour un certain temps, soit le temps que le moteur se stabilise. Et oui, si le vacuum disparait, les essuie-glaces s’arrêtent!! Les fabricants d’automobile ont pallié au problème en fabricant des pompes à vide activé par la pompe à essence. Cette pompe à vide a bien aidé à corriger ce problème, mais quand le système 12 volts est apparu, les moteurs au vacuum ont pratiquement disparu très peu de temps après. Certaines marques de voitures du milieu des années soixante ont gardé ce type de moteur pour leurs essuie-glaces.

Nous vous invitons à visionner nos vidéos mécaniques sur notre chaine Youtube – Fitzback Garage Voitures Anciennes-. Aussi, inscrivez-vous à nos ateliers mécaniques d’hiver.

Le texte Moteur d’essuie-glace mue par le vide provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

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Le texte Le remplacement de suspension pneumatiques, pas si dispendieux qu’on le croit! provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’année dernière, l’on annonçait chez Stellantis le retrait graduel du moteur V8 à travers la famille Ram, y compris le bloc Hemi de 5,7 litres dans la série 1500, ainsi que le moteur Hellcat avec la variante TRX.

Le vent a tourné depuis, c’est le cas de le dire. Avec le départ du grand patron d’alors, Carlos Tavares, remplacé par Antonio Filosa, puis le changement d’administration et de philosophie à la tête des États-Unis, le contexte vis-à-vis les gros moteurs plus polluants redevient plus favorable pour les constructeurs qui misent sur ces derniers. Et c’est bien sûr le cas chez certaines divisions américaines de Stellantis où le modèle d’affaires depuis 15 ans est bâti autour de cela.

Ainsi, sans surprise, après avoir appris que le moteur V8 Hemi revenait dans la série 1500, on est informé cette semaine que la mécanique Hellcat va faire un retour avec la variante de haute performance TRX. Du moins, il est facile de lire entre les lignes.

Retour du Ram 1500 TRX à moteur Hellcat | Auto123.com

C’est dans le cadre d’une conférence téléphonique sur les résultats de l’entreprise, Antonio Filosa a déclaré hier que « le moteur V8, avec des versions telles que le Ram 1500 TRX, nous permettra d’atteindre des volumes supplémentaires ».

Aucun calendrier précis n’a été dévoilé en ce qui concerne la date du retour de cette variante et de sa mécanique tonitruante, mais les informations qui circulent parlent d’un modèle qui reviendrait pour l’année 2026. La marque ne voudra certes pas trop attendre pour réinscrire au catalogue une déclinaison dont la marge de profit est intéressante. Ce serait donc prêt pour l’année prochaine.

À la fin du mois, d’ailleurs, nous allons faire un détour du côté du Michigan pour redécouvrir le Ram 1500 à moteur Hemi ; la division voudra rapidement faire de même pour la variante TRX.

Rappelons que le V8 suralimenté de 6,2 litres de cette dernière proposait lors de son départ 702 chevaux et un couple de 650 lb-pi. Il ne serait pas étonnant que la compagnie décide de revenir avec une version encore plus puissante afin de marquer les esprits. Le Ford F-150 Raptor propose actuellement 720 chevaux. Ram ne voudra pas se faire damner le pion. Rappelons-nous qu’avec certaines variantes des Charger et Challenger de Dodge, des versions du moteur Hellcat proposaient beaucoup plus que 720 chevaux.

Contenu original de auto123.

Le texte Retour du Ram 1500 TRX à moteur Hellcat provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le grand patron de Ford, Jim Farley, a déclaré mercredi dernier (30 juillet) lors d’une conférence téléphonique sur les résultats de l’entreprise que la compagnie aurait une nouvelle importante à communiquer en août concernant les véhicules électriques.

Et il n’a pas mâché ses mots, qualifiant même la date du 11 août prochain comme d’un jour aussi significatif que les débuts de la Model T à l’automne 1908. Selon lui, la nouvelle va permettre à la compagnie de se positionner de façon concurrentielle face aux rivaux chinois.

« Le 11 août sera un grand jour pour nous tous chez Ford. Nous serons au Kentucky pour en dire plus sur nos projets de conception et de construction d’un véhicule électrique révolutionnaire et d’une plateforme aux États-Unis. Nous avons l’occasion de présenter au monde une nouvelle famille de véhicules offrant une technologie, une efficacité, un espace et des caractéristiques incroyables. »

– Jim Farley, PDG de Ford

Jim Farley
Jim Farley | Auto123.com

On sait que lors d’un récent voyage en Chine, le dirigeant s’était dit très impressionné par ce qu’il avait vu là-bas concernant l’avance des Chinois en matière de véhicules électriques. Il avait même déclaré que si rien n’était fait de ce côté-ci de la planète, la bataille était pratiquement perdue. Jim Farley avait même confirmé qu’il conduisait quotidiennement une Xiaomi SU7 et qu’il l’adorait.

On devine que la compagnie s’est activée en coulisse.

À l’occasion de la grande annonce, Ford va également détailler l’ensemble de sa stratégie en matière de véhicules électriques, y compris l’arrivée d’une nouvelle plateforme. On se souviendra que l’année dernière, une équipe de travail restreinte, autonome et un peu isolée de la structure hiérarchique traditionnelle s’est vue confier comme mission de développer une nouvelle plateforme pour véhicules électriques, une structure capable de recevoir plusieurs modèles et d’être produits à gros volume.

Ford n’avait pas précisé de quel type de structure il s’agissait, mais elle avait confirmé que la nouvelle plateforme serait pensée pour des véhicules plus petits, moins coûteux à produire, mais aussi rentables pour l’entreprise.

Si Ford réussit à amener des véhicules électriques petits et abordables sur le marché, tout en réalisant des profits, effectivement, on pourra parler d’une deuxième Model T pour la compagnie. Il faudra voir ce qui nous sera présenté le 11 août prochain.

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Le texte Ford nous réserve une grande annonce électrique le 11 août prochain provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ford doit procéder à un rappel, un autre, cette fois de 23 111 VUS Aviator de sa marque de luxe Lincoln.

Le problème

Les mécanismes d’inversion des vitres arrière latérales peuvent ne pas se déclencher assez rapidement pour éviter qu’une personne ne se fasse coincer les doigts.

Normalement, devant une résistance, une vitre doit cesser sa course et même l’inverser. D’ailleurs, la réglementation stipule que les vitres électriques doivent s’inverser automatiquement lorsqu’elles rencontrent un obstacle.

Dans le cas des Aviator, elles « peuvent exercer une force excessive » avant de le faire, selon les documents publiés par la NHSTA (National Highway Traffic Safety Administration) américaine, l’équivalent de Transports Canada.

Tous les modèles visés par le rappel sont concernés par le problème qui découle de « l’activation erronée d’une fonction » dans le logiciel d’un fournisseur, selon ce qu’a déclaré Ford à la NHTSA. Le constructeur a ajouté que le problème avait été découvert lors de tests réalisés en interne et qu’il n’avait connaissance d’aucune blessure liée à ce problème.

Ford a déclaré que la fonction erronée du logiciel n’avait pas été prévue pour ses véhicules et qu’elle n’avait pas été informée qu’elle était activée.

La solution

Pour régler le problème, une mise à jour logicielle des modules de la porte du conducteur et de celle du passager sera nécessaire. Elle sera bien sûr effectuée gratuitement par les concessionnaires.

Ford informera sa clientèle par courrier à partir du 15 septembre en ce qui concerne la procédure à suivre.

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