Stellantis, propriétaire de Chrysler et d’Alfa Romeo, procédera au rappel de 53 849 véhicules aux États-Unis en raison de pompes à carburant potentiellement défectueuses, a confirmé la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) le 16 septembre.

Giulia et Stelvio dans la ligne de mire

Le rappel vise certains Alfa Romeo Giulia 2017-2018 et Stelvio 2018-2019. Selon le régulateur, ces véhicules sont équipés de pompes dont les composants pourraient être vulnérables à la chaleur, ce qui risque de réduire l’alimentation en carburant, causer une perte soudaine de puissance et augmenter les risques d’accident.

Correctif en développement

La NHTSA précise que la solution technique est encore en cours de développement. Les propriétaires recevront une lettre d’avis d’ici le 29 octobre 2025.

Une série de rappels pour Stellantis

Ce rappel s’ajoute à une série de problèmes récents :

  • Début septembre, 92 000 Jeep Grand Cherokee ont été rappelés pour un bogue logiciel pouvant provoquer une perte de puissance de propulsion.

  • La semaine dernière, une enquête a été ouverte sur environ 287 000 Chrysler Pacifica 2017-2018, en raison de problèmes potentiels avec la direction assistée électrique.

Avec des renseignements de Reuters

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Tesla a retiré de son configurateur américain le Cybertruck Long Range RWD, la version la plus abordable de sa camionnette électrique.

Lancé en avril 2025 à un prix de départ de 72 235 $ US (transport inclus), ce modèle avait été présenté comme une porte d’entrée plus accessible à l’univers du Cybertruck. Il sacrifiait cependant plusieurs éléments clés : la transmission intégrale, la suspension pneumatique, le couvre-caisse motorisé et même la fameuse barre lumineuse arrière.

Depuis le 12 septembre, seules deux versions demeurent offertes : l’AWD et le Cyberbeast.

Une stratégie déjà vue chez Tesla

Ce n’est pas la première fois que Tesla retire une configuration pour éventuellement la réintroduire. Le modèle d’entrée de gamme a toutefois été critiqué par les amateurs eux-mêmes, qui le jugeaient trop cher pour ce qu’il offrait. Sur le forum Cybertruck Owners Club, un utilisateur résumait la situation : « Trop cher compte tenu des options manquantes. Je préfère un AWD usagé. »

Lors de la présentation initiale en 2019, Elon Musk avait pourtant promis un prix d’appel de 39 900 $ US, une version qui n’a jamais été commercialisée.

Tesla retire le Cybertruck de base alors que les ventes de camionnettes électriques stagnent | Auto123.com

Des ventes bien en deçà des attentes

Selon les données de S&P Global Mobility, seulement 15 211 Cybertruck ont été immatriculés aux États-Unis de janvier à juillet 2025, une baisse de 14 % par rapport à la même période en 2024. Le mois de juillet a été particulièrement difficile, avec un recul de 54 % sur un an.

Cette performance contraste avec les ambitions initiales d’Elon Musk, qui prévoyait entre 250 000 et 500 000 ventes annuelles.

Rivian, Ford et Ram aussi touchés

Tesla n’est pas la seule entreprise à souffrir. Le Rivian R1T a vu ses immatriculations chuter de 37 % sur la même période (3 971 unités), tandis que le Ford F-150 Lightning a reculé de 12 % (16 673 immatriculations). Ram, de son côté, a carrément annulé le lancement de sa première camionnette 100 % électrique le 12 septembre, en invoquant la baisse de la demande.

Seul General Motors a tiré son épingle du jeu avec des hausses modestes pour ses modèles Silverado EV, Sierra EV et Hummer EV.

Un segment qui ne décolle pas

Au total, l’ensemble des camionnettes électriques n’a pas franchi le cap des 50 000 unités immatriculées aux États-Unis entre janvier et juillet 2025. Cette performance confirme que, contrairement aux VUS, les camionnettes électriques peinent à séduire le marché nord-américain.

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La dette automobile américaine a atteint un niveau record de 1,66 billion de dollars américains (1660 milliards), selon un rapport publié par la Consumer Federation of America (CFA). L’organisme décrit le marché du financement automobile comme étant « au point de rupture », avec une explosion des retards de paiement, des défauts de crédit et des saisies.

Le document, intitulé « Driven to Default: The Economy-Wide Risks of Rising Auto Loan Delinquencies », compare la situation actuelle à celle qui a précédé la crise financière de 2008. La CFA reproche au Congrès et aux régulateurs fédéraux de fermer les yeux sur des pratiques de concessionnaires jugées abusives, qui aggravent la situation des consommateurs.

Des paiements mensuels insoutenables

Les acheteurs font face à des mensualités record : en moyenne 745 USparmois,et20 US. La flambée des taux d’intérêt alourdit encore la facture, et l’expiration imminente du crédit d’impôt fédéral de 7 500 $ pour les véhicules électriques pourrait accentuer la pression.

Autre signe inquiétant : ce ne sont plus seulement les emprunteurs à risque (subprime) qui sont en difficulté. Même les acheteurs avec de bons dossiers de crédit affichent aujourd’hui deux fois plus de retards qu’avant la pandémie. Selon Cox Automotive, les saisies de véhicules ont bondi de 43 % entre 2022 et 2024, touchant toutes les tranches d’âge.

Crise des prêts automobiles aux États-Unis : les défauts de paiement et les saisies en hausse | Auto123.com

Un risque plus large pour l’économie

La CFA avertit que la crise ne se limite pas aux voitures saisies par les banques. Comme de nombreux Américains priorisent le paiement de leur prêt automobile au détriment d’autres dépenses essentielles, la montée des défauts de paiement pourrait être le symptôme de problèmes économiques beaucoup plus vastes.

« Le moment est venu pour les décideurs politiques de s’attaquer au marché du financement automobile, de dénoncer les pratiques abusives et de forcer les régulateurs fédéraux à agir », plaide l’organisation.

Un débat sur la responsabilité

Reste une question de fond : faut-il blâmer les institutions financières ou les choix individuels des consommateurs? Certains estiment qu’une partie de la solution passe par une prise de conscience personnelle, comme éviter les mensualités démesurées et opter pour une voiture d’occasion bien entretenue, plutôt que de céder à la tentation du neuf à tout prix.

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Une voiture ancienne ne vaut pas nécessairement des millions, même si elle est associée à l’existence d’une personnalité connue. Pour preuve, cette Hudson Wasp 1952 ayant appartenu à la vedette hollywoodienne Steve McQueen, qui sera offerte lors de la vente aux enchères de RM Sotheby’s présentée en Pennsylvanie, le mois prochain, vaudrait entre 55 000 $ et 85 000 $ CAN, selon ses experts.

Cette Hudson Wasp Brougham 1952 que le célèbre acteur surnommait sa « voiture du dimanche pour aller à l’église » sera une des vedettes de la 19e vente annuelle présentée à Hershey, la « ville du chocolat », les 8 et 9 octobre prochains.

McQueen, le légendaire « Roi du cool », a conduit régulièrement cette berline à deux portes à Santa Paula, en Californie, où il a vécu jusqu’au début des années 80. Il s’en servait pour les trajets scolaires et les courses à l’épicerie. Plusieurs photos d’époque le montrent aussi à ses côtés, notamment lorsqu’il était dans son hangar de l’aéroport de Santa Paula, où il entreposait une partie de sa collection et où il a même vécu durant des travaux de rénovation à sa maison.

À peine plus de 100 000 km au cadran

L’odomètre de cette Wasp affiche tout juste 63,537 milles (102 250 km). Elle est animée par un moteur très prisé des collectionneurs. Il s’agit du 6-cylindres en ligne équipé de la culasse Power Dome, du collecteur et des doubles carburateurs Twin-H Power, et d’une transmission Hydra-Matic Drive. Ces équipements optionnels axés sur la performance, combinée au châssis surbaissé et à l’empattement court de cette berline, faisaient de la Wasp une voiture agile et élégante à une époque où Hudson dominait le circuit NASCAR.

En effet, entre 1951 et 1954, Hudson a remporté trois fois consécutives le championnat NASCAR Grand National avec 78 victoires, consolidant ainsi la réputation de performance de ses modèles.

Quatre ans après le décès de McQueen, survenu en 1980, la Wasp a été vendue à une vente aux enchères. Elle a ensuite été acquise par le musée Petersen de Los Angeles, en 2006, où elle est restée pendant près de deux décennies.

Au cours de ces années, d’innombrables adeptes de McQueen l’ont admirée dans les salles du musée et elle a été exposée régulièrement lors d’événements spéciaux, notamment le Steve McQueen Car and Motorcycle Show de 2013, lors du ArtCenter College of Design Street to Screen Car Classic de 2014 et, enfin, le Friends of Steve McQueen Show de 2015.

Rappelons que la marque Hudson a été fondée par Joseph L. Hudson à Détroit, en 1909. En 1954, les dirigeants de cette entreprise ont réalisé une fusion avec Nash-Kelvinator, le fabricant d’une marque jusque-là rivale, afin de former American Motors Corporation (AMC). L’appellation Hudson survivra brièvement à ce changement pour enfin disparaître en 1958.

Photos : RM Sotheby’s et Barbara Minty McQueen

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Quand l’Union européenne a annoncé en 2022 qu’à partir de 2035, toutes les nouvelles voitures et fourgonnettes devraient atteindre une réduction de 100 % des émissions de CO₂, l’industrie a interprété cela comme la fin inévitable des moteurs à essence et diesel. Ce règlement a rapidement influencé les plans des constructeurs automobiles non seulement en Europe, mais aussi en Amérique du Nord et en Asie. Les investissements se sont massivement déplacés vers les véhicules électriques, et les fournisseurs ont adapté leur stratégie de développement. La règle est devenue un référentiel mondial, plusieurs marques concevant leurs gammes en fonction des normes européennes.

L’Union européenne revoit son calendrier

Initialement, une révision officielle de cette interdiction était prévue pour 2026. Or, sous la pression de plusieurs États membres et de grands constructeurs, la Commission européenne a décidé d’accélérer l’échéancier. Selon Reuters, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a rencontré la semaine dernière à Bruxelles des dirigeants de l’industrie automobile lors d’un dialogue stratégique. Une nouvelle rencontre est prévue avant décembre. L’évaluation portera sur la faisabilité d’un passage complet au 100 % électrique d’ici 2035, surtout dans un contexte de déploiement lent des bornes de recharge et d’une demande des consommateurs plus faible que prévu dans certaines régions.

Des ajustements possibles au règlement

Plusieurs scénarios sont sur la table :

  • Permettre la vente de nouveaux véhicules à moteurs thermiques s’ils roulent uniquement avec des carburants neutres en carbone (biocarburants ou e-fuels).

  • Réintroduire certains hybrides rechargeables ou véhicules électriques dotés d’un petit prolongateur d’autonomie à essence.

  • Adapter les exigences pour les fourgonnettes, dont les versions électriques ne représentent que 8,5 % des ventes dans l’UE, soit environ la moitié de la part des voitures électriques particulières.

Un débat suivi de près en Amérique du Nord

Cette révision, prévue avant la fin de 2025, aura un impact bien au-delà de l’Europe. Les politiques de Bruxelles influencent directement les choix stratégiques des constructeurs présents au Canada et aux États-Unis, où l’adoption des véhicules électriques demeure inégale selon les marchés. La décision de l’Union européenne pourrait donc redéfinir l’avenir des moteurs thermiques et offrir une nouvelle vie aux carburants synthétiques, à un moment où l’industrie cherche un équilibre entre écologie, innovation et réalités du marché.

Avec des renseignements d’autobloq

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Selon les enquêtes de fiabilité JD Power compilées de 2016 à 2025, cinq constructeurs se démarquent par leur constance. Voici le top 5 :

  1. Lexus
  2. Buick
  3. Porsche
  4. Toyota
  5. Kia

Fait intéressant, Lexus et Buick sont les deux seules marques présentes chaque année dans le top 5. Toyota se retrouve parmi les meilleures huit fois, tandis que Porsche domine du côté des marques de prestige. Kia, pour sa part, confirme sa montée en puissance en matière de fiabilité.

Les coûts d’entretien moyens par marque

Lexus

  • Coût annuel moyen : 740 $ CAD (source : RepairPal, conversion)
  • Bien en dessous de la moyenne toutes marques confondues (875 $ CAD).
  • Moins de problèmes recensés que Toyota, malgré son positionnement haut de gamme.

Buick

  • Coût annuel moyen : 815 $ CAD.
  • Certaines réparations peuvent toutefois faire grimper la facture :

    • Remplacement du réservoir d’essence sur un Rendezvous : jusqu’à 2 550 $ CAD.
    • Alternateur sur un Encore GX : environ 1 515 $ CAD.

Porsche

  • Coût annuel moyen : 1 600 $ CAD.
  • Plus cher que la moyenne, mais moins de problèmes signalés par 100 véhicules (186 vs 202).
  • La fiabilité mécanique demeure un atout malgré le luxe et les technologies embarquées.

Toyota

  • Coût annuel moyen : 590 $ CAD.
  • La marque la moins coûteuse à entretenir de ce top 5.
  • Les réparations sont simples et abordables, un avantage clé pour les familles et flottes.

Kia

  • Coût annuel moyen : 635 $ CAD.
  • Plus de petits problèmes que certaines marques premium, mais les réparations sont peu coûteuses.
  • À titre comparatif, sa cousine Genesis coûte environ 700 $ CAD par année à entretenir.

Pourquoi ça compte pour les acheteurs

Pour un consommateur nord-américain, ces chiffres montrent que le choix d’une marque ne se limite pas au prix d’achat. Les coûts d’entretien et la fréquence des bris jouent un rôle majeur dans la satisfaction à long terme. En combinant fiabilité et coûts maîtrisés, Lexus et Toyota offrent la meilleure tranquillité d’esprit. Buick impressionne par sa constance, Kia par sa progression, et Porsche par sa rigueur mécanique malgré des frais plus élevés.

Tableau comparatif des 5 marques les plus fiables (2016-2025)

Marque Coût annuel moyen d’entretien (CAD) Problèmes moyens pour 100 véhicules Présence dans le top 5 JD Power (2016-2025)
Lexus 740 $ ~180 (moins que la moyenne de 202) 10/10 années
Buick 815 $ ~195 10/10 années
Porsche 1 600 $ 186 (vs 202 moyenne) 6/10 années
Toyota 590 $ ~200 8/10 années
Kia 635 $ ~205 4/10 années

Avec des renseignements de JD Power et Carbuzz

Le texte Les 5 marques de voitures les plus fiables des dix dernières années provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mercedes-Benz s’apprête à remplacer son EQV vieillissant par deux minivans 100 % électriques : le VLE et une version encore plus raffinée, le VLS, qualifié de « Classe S des minivans ». Ces deux véhicules reposent sur la nouvelle architecture VAN.EA (Van Electric Architecture), spécialement conçue pour les fourgonnettes électriques de la marque. Leur lancement officiel est prévu plus tard cette année, avec une commercialisation mondiale — incluant l’Amérique du Nord — dès 2026.

Design inspiré du concept Vision V

Aperçu à travers le concept Vision V, le Mercedes VLE conserve un style futuriste, mais adouci pour la production. On retrouve une calandre pleine encadrée de phares tri-LED, un profil dynamique avec vitrages latéraux plongeants et une partie arrière marquée par des feux halo quasi identiques à ceux du prototype.

À l’intérieur, Mercedes reprend l’esprit luxueux de l’EQS, avec le MBUX Hyperscreen de pilier à pilier, des matériaux durables (cuir recyclé, placages bois naturels) et des configurations modulables :

  • VLE : trois rangées de sièges pour familles ou petits groupes.

  • VLS : fauteuils capitaines individuels, tables intégrées et aménagement lounge pour clients avec chauffeur.

Luxe technologique et autonomie élevée

Les deux modèles proposeront un arsenal technologique de pointe :

  • Conduite assistée de niveau 2+ (niveau 3 à venir),

  • Navigation en réalité augmentée,

  • Éclairage d’ambiance intelligent,

  • Système audio Burmester haut de gamme,

  • Écrans arrière 4K avec services de streaming,

  • Mises à jour logicielles OTA et recharge sans fil.

Sous le plancher, des batteries de 90 à 116 kWh offriront une autonomie dépassant 500 km WLTP. Grâce à une architecture 800 V, les VLE et VLS permettront une recharge ultra-rapide jusqu’à 350 kW, en plus de la recharge bidirectionnelle (vehicle-to-grid). La gamme inclura des versions propulsion (268 ch) et intégrale 4MATIC (jusqu’à 470 ch).

Un nouveau terrain de jeu pour Mercedes

En Amérique, le marché des fourgonnette électriques reste limité. Le Volkswagen ID. Buzz pourrait être comparé au VLE, mais Mercedes vise clairement plus haut. À l’international, les concurrents seront les Lexus LM hybride, Volvo EM90 et Zeekr 009. Avec les VLE et VLS, Mercedes cherche à imposer une nouvelle référence dans le segment des minivans de luxe électrifiés, une catégorie encore largement inexploitée en Amérique du Nord.

Avec des renseignements de carscoops

Le texte Mercedes VLE ou le luxe fait fourgonnette provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Sur le marché de la voiture ancienne, il existe une quantité impressionnante de modèles communs, comme une Ford Mustang ou une Chevrolet Camaro des années 60 ou 70, par exemple.

C’est intéressant, mais pour ceux qui aiment les choses plus rares, c’est à la limite ennuyeux. Ce qui est vraiment intéressant, c’est de dégoter un véhicule rare. Mieux, un produit très très rare.

C’est ce que nous avons eu l’occasion de croiser le week-end dernier sur une page Facebook avec cette Saab 99 EMS 1973. Elle est à vendre et se trouve dans l’État de l’Ohio, à environ une dizaine d’heures de route de Montréal.

Le véhicule a été annoncé il y a environ deux mois, et il a même été la vedette d’un reportage sur le populaire site Barn Finds. À ce moment, il était annoncé à 15 500 $ US. Il est maintenant à 11 500 $ US. Pariez que c’est négociable, car voilà un véhicule qui n’est pas pour tout le monde. Il faut aimer le risque et la recherche de pièces avec un véhicule plutôt méconnu aujourd’hui.

Rapportons-nous en 1973 pour voir ce qu’il proposait.

La Saab 99 se déclinait de quelques façons en 1973 sur le sol américain. La version de base était la 99L, qui était proposée en version à deux ou à quatre portes, tout comme la proposition de milieu de gamme, la 99LE. Au sommet de la famille, on trouvait la 99EMS, la variante la plus sportive de la famille. Elle était proposée uniquement en configuration de coupé avec une boîte manuelle à quatre rapports.

Une version 99 plus basique et sans fioritures avec des cadres de fenêtres et des pare-chocs simples a été ajoutée plus tard.

Mécanique

Sous le capot, on retrouvait un moteur 4-cylindres de 2,0 litres avec carburateur ou l’injection de carburant. La puissance était quand même correcte à 110 chevaux (à 5500 tours/minute) et 123 livres-pieds de couple (à 3700 tours/minute).

Toutes les calandres des Saab 99 étaient noires cette année-là avec une seule bande chromée, tandis que celle de la sportive EMS ajoutait une bande brillante, que l’on peut bien voir sur les photos.

Un nouveau logo indiquant le nom du modèle était ajouté à l’arrière avec des rebords chromés et des lettres noires indiquant la taille du moteur.

À bord, le bloc d’instruments héritait d’aiguilles fluorescentes ambrées. Les portes étaient renforcées à l’aide de poutres en acier rectangulaires soudées en place, pour mieux absorber les chocs latéraux.

Le prix d’une Saab 99EMS 1973 était de 4445 $ US.

La conduite

Lorsqu’on s’intéresse à un modèle du genre, ce qui demeure un point d’interrogation, c’est sa conduite. Est-ce agréable ou est-ce une véritable horreur ?

En fait, on raconte que c’est au volant que la magie opérait avec ce modèle. Avec l’injection directe Bosch, on obtenait une réponse vive de l’accélérateur et cela éliminait les ratés du carburateur qui affectaient la 99 régulière. La puissance était délivrée de manière linéaire, avec un couple généreux et de bonnes accélérations à bas régime, jusqu’à la ligne rouge. Elle était moins rapide qu’une BMW 2002tii, mais la Saab avait la réputation d’être robuste et indestructible.

La boîte manuelle à 4 vitesses était réputée pour sa précision, avec un fonctionnement fluide et une course courte ; un plaisir à utiliser, disait-on.

Vis-à-vis de ses concurrentes (BMW 2002, Alfa Romeo Giulia) du moment, qui privilégiaient souvent la sportivité au détriment du confort, Saab avait réussi à combiner remarquablement les deux. La configuration à traction du modèle était encore une nouveauté dans le segment des berlines sportives.

En quelque sorte, la Saab se montrait innovante, surprenante.

Le modèle offert

Quant à la version trouvée, on raconte qu’elle a été l’objet d’une restauration il y a quelques années. Elle se présente de façon très intéressante. Sans être parfaite, elle semble prête à prendre la route et courir les expositions.

Le fait qu’il s’agisse d’une version EMS, proposée de 1973 à 1978, est intéressant, car ça ajoute à la rareté du produit. Imaginez ; la version rare d’un modèle rare. Il est difficile de trouver mieux.

Pour la valeur, le site Hagerty évalue un modèle en bonne condition à 8100 $ US. Voilà pourquoi la voiture est toujours à vendre. Ça demeure négociable.

Bonne chance aux intéressés.

Le texte Saab 99 EMS 1973 à vendre : si vous cherchez quelque chose de rare… provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Stellantis a confirmé le 12 septembre avoir annulé le développement de son pickup électrique Ram 1500, invoquant le ralentissement de la demande pour les véhicules 100 % électriques en Amérique du Nord. Le projet, dévoilé en 2023 et attendu initialement pour 2024, avait déjà subi plusieurs reports, la production étant finalement repoussée à l’été 2027 avant d’être complètement abandonnée.

Le Ramcharger devient le 1500 REV

À la place, Ram mise sur un modèle hybride rechargeable à prolongateur d’autonomie, qui combine moteur électrique et génératrice à essence. Connu jusqu’ici sous le nom de Ramcharger, il adoptera désormais l’appellation Ram 1500 REV et arrivera sur le marché dès l’an prochain. Selon le constructeur, ce pickup établira une nouvelle référence dans le segment des demi-tonnes grâce à son autonomie étendue, ses capacités de remorquage et sa charge utile.

Un repositionnement lié au marché et au contexte politique

Le retrait du 1500 électrique s’inscrit dans une série de révisions stratégiques chez Stellantis, amorcées après la démission du PDG Carlos Tavares en décembre dernier. Plusieurs projets de véhicules électriques du groupe ont depuis été retardés ou annulés, un mouvement accentué par le retour de Donald Trump à la présidence en novembre 2024.

Concurrence et tendances du marché

Ram avait initialement prévu de proposer deux versions du camion électrique, dont une à grande autonomie abandonnée dès janvier 2025. L’entreprise avait aussi choisi de lancer le Ramcharger avant le 1500 EV afin de rassurer les acheteurs inquiets de l’autonomie. Cette décision reflète une tendance plus large dans l’industrie : Ford a repoussé son prochain F-150 électrique à 2028, tandis que le Lightning est en vente depuis 2022 et que Chevrolet a lancé son Silverado EV en 2023.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Stellantis annule son camion électrique Ram 1500 et rebaptise le Ramcharger provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Après qu’un client eut demandé ce sujet, je me suis dit que pourquoi pas. Je ne croyais pas que le ratio du différentiel, pouvait être intéressant pour quelqu’un. Alors voici votre chronique sur le ratio des engrenages du différentiel.

Les amateurs de course le savent très bien, le ratio du différentiel change une course complètement. Vous avez certainement lu ou entendu que certains véhicules ont un ratio du différentiel de 4 :10, 3 :55, ou autres. Ces chiffres représentent le calcul de rotation entre l’entrée du différentiel (partie tournant venant de la transmission) et sa sortie, soit les essieux. Alors, un ratio de 4 :10 veux dire que l’entrée tourne 4.10 tours pour un tour à sa sortie, ou plutôt pour un tour des essieux.

Les ratios

4 :10 de ratio est considéré comme un ratio élevé. Les gens de la course l’ont utilisé, mais dans notre domaine qui nous intéresse, soit les véhicules anciens, les camions de style pick-up l’ont beaucoup utilisé pour sa capacité à déplacer de lourde charge. L’inconvénient de ce ratio de différentiel, est que le moteur tourne très vite pour une vitesse de pointe plutôt ordinaire, voir presque basse. Si le moteur tourne très vite, on a naturellement tendance à ne pas le laisser dans cette condition, alors on roule moins vite.

Au contraire, un ratio de différentiel en bas de 3, est considéré comme bas, et il garde la vitesse du moteur en régime plus bas en vitesse de pointe, ce qui minimise l’usure, et la consommation d’essence. En contrepartie, ce ratio bas rend la voiture ou camion limité avec un usage léger, ne pouvant pas tirer de lourde charge facilement.

Tout dépend des besoins finalement.

Faut avoir en considération la transmission qui est placé en sandwich entre le moteur et le différentiel. Rare ces transmissions à l’époque, qui étaient équipées de la dernière vitesse en surmultipliée (overdrive). Les transmissions manuelles régulières avaient 3, 4 et parfois 5 vitesses sur les voitures de tourisme. Ce qui les rendaient par définition -régulière-, est que la dernière vitesse était d’un rapport de 1 pour 1. Donc si le moteur tournait 2500 tours minutes, à l’entrée du différentiel, c’était aussi 2500 tours minutes. Le nombre de vitesses ne changeaient pas grand-chose mis à part que vous passiez des vitesses plus souvent.

Faut donc tenir en compte la transmission, vous aurez compris. Pour une voiture de tourisme, il faut privilégier un ratio de différentiel bas, comme, par exemple un 3 :55 voir plus bas. Pour les camions, vous n’aviez pas beaucoup le choix à l’époque, car les fabricants ont conçu leur camion dans l’esprit du travail, n’ont pas pour aller déposer les enfants à la garderie, faire l’épicerie, ou aller échanger un 45 tours tout neuf, égratigné qui saute.

Avec une transmission surmultipliée, les fabricants ont eu une chance de pouvoir toucher au meilleur des 2 mondes, car le ratio du différentiel pouvait être haut, sans sacrifier les tours minutes car la surmultiplication réduit considérablement le nombre de tours minutes à la sortie de la transmission. Pour exemple, au lieu d’avoir un rapport 1 pour 1 en vitesse finale, on peut avoir 0.70 pour 1, donc le fabricant automobile pouvait mettre un ratio de différentiel haut pour la puissance au démarrage, et une douceur de roulement une fois la dernière vitesse enclenchée. Vous êtes-vous demandé quelle est le ratio du différentiel de votre voiture ancienne?

Le texte Ratio des engrenages du différentiel provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile