Chaque Cadillac Celestiq est construite à la main dans les installations du GM Global Technical Center à Warren, au Michigan. Avec un prix de départ de 500 000 $, cette berline électrique incarne le summum du luxe personnalisé à l’américaine. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant d’apprendre que sa production sera extrêmement limitée. Selon Tony Roma, ingénieur en chef du véhicule, Cadillac prévoit une production qui se chiffre en centaines, jamais en milliers, même dans ses meilleures années. « On parle ici d’un volume très bas », a-t-il confié à Jay Leno lors d’un épisode de Jay Leno’s Garage. « Au mieux, on pourrait atteindre 250 unités par année, mais on parle en général d’environ une voiture par jour. »
Une exclusivité rendue possible par une personnalisation extrême
La rareté de la Celestiq n’est pas qu’une question de stratégie : c’est aussi une nécessité. Chaque véhicule est construit selon les goûts et exigences du client, avec un niveau de personnalisation quasi illimité. Les acheteurs peuvent choisir des matériaux rares, des teintes sur mesure, et même, selon GM, utiliser du bois provenant d’un arbre de leur propriété pour les garnitures intérieures. Une approche sur-mesure digne de marques artisanales européennes.
Une berline électrique puissante… et majestueuse
Sous sa robe spectaculaire, la Cadillac Celestiq 2024 cache une architecture entièrement électrique reposant sur la plateforme BEV3 de GM. Deux moteurs électriques, alimentés par une batterie de 111 kWh, produisent 655 chevaux et 646 lb-pi de couple, de quoi propulser cette grande berline avec aplomb, même si elle n’atteint pas les chiffres foudroyants de certaines concurrentes européennes.
Un symbole de renaissance pour Cadillac
Avec la Celestiq, Cadillac renoue avec le prestige d’antan et se repositionne clairement dans la cour des marques de luxe les plus exclusives. Plutôt que de miser sur le volume, la division de GM privilégie ici l’artisanat, l’innovation technologique et l’image de marque. Une stratégie assumée qui transforme chaque Celestiq en pièce unique, et qui pourrait séduire une clientèle nord-américaine en quête de distinction sans compromis.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/05/cadillac-celestiq-303.jpg10001560Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-05-05 07:27:282025-05-05 07:29:06Est-ce que la Cadillac Celestiq à 500 000 $ est un modèle réaliste dans le contexte actuel ?
Depuis le 3 mai, les nouveaux tarifs imposés par l’administration Trump sur les pièces automobiles importées sont officiellement en vigueur. Ces mesures surviennent un mois après l’annonce de tarifs sur les véhicules assemblés à l’étranger, dans le but déclaré de stimuler la production automobile locale aux États-Unis. Les pièces visées touchent directement la mécanique lourde et les systèmes critiques d’un véhicule : moteurs, transmissions, éléments de suspension, pièces de direction, de freinage, et de sécurité. Tous ces composants sont désormais soumis à une surtaxe de 25 % sur leur valeur à l’importation.
Une mesure protectionniste qui risque de faire grimper les prix
Cette décision, censée encourager l’assemblage et la production de pièces aux États-Unis, inquiète de nombreux acteurs de l’industrie. Selon plusieurs dirigeants et analystes, cette surcharge tarifaire pourrait faire grimper les coûts des véhicules neufs pour les consommateurs américains et provoquer des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement. Déjà fragilisée par des enjeux logistiques post-pandémiques, l’industrie redoute une nouvelle vague d’instabilité.
Le Canada et le Mexique largement épargnés — pour l’instant
Bonne nouvelle toutefois pour les fournisseurs nord-américains : la majorité des pièces provenant du Canada et du Mexique échappent aux nouveaux tarifs, tant qu’elles respectent les règles d’origine prévues dans l’Accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC/USMCA). En 2023, environ 80 % des pièces importées aux États-Unis répondaient à ces critères, selon le Bureau du représentant américain au commerce. Ce statut privilégié permet de préserver une circulation fluide dans la chaîne d’approvisionnement continentale, essentielle pour les constructeurs. Cela dit, l’avenir de cette exemption reste incertain. Selon l’ordre exécutif signé par Donald Trump, les pièces en provenance du Canada ou du Mexique ne seront exemptées que jusqu’à ce que le département du Commerce mette en place un système pour calculer leur contenu non américain.
Un certain répit pour les constructeurs
Dans un geste d’apaisement, Trump a signé le 29 avril deux ordonnances prévoyant des formes d’allègement tarifaire. Premièrement, les nouveaux tarifs sur les pièces ne s’additionneront plus à ceux déjà imposés sur l’acier et l’aluminium. Deuxièmement, Washington prévoit de rembourser une partie des droits payés sur les pièces destinées à des véhicules assemblés aux États-Unis. Cette mesure est accueillie avec soulagement par les constructeurs, qui plaidaient depuis des semaines pour un ajustement. Toutefois, plusieurs responsables de l’industrie estiment que ce répit n’empêchera pas la hausse des prix des véhicules ni ne résoudra la pression financière sur les fournisseurs.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/05/Donald_J._Trump_at_Marriott_Marquis_NYC_September_7th_2016_04.jpg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-05-05 06:52:082025-05-05 06:59:13Tarifs sur les pièces automobiles : Comment ça fonctionne
La scène se passe dans la salle d’exposition d’une concession Joystar Chery 4S à Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie. Alors qu’un acheteur regarde un véhicule, une voix féminine l’interpelle et demande si elle peut le renseigner. C’est Mornine. Son visage aux traits fins et sa longue chevelure blonde suggèrent qu’il s’agit d’une jeune femme. En réalité, tout cela est factice puisque Mornine est un robot humanoïde.
Depuis la fin d’avril, cette démonstration amorcée chez les concessionnaires Chery 4S malais montre comment Chery, un des plus importants constructeurs d’automobiles en Chine, entend réinventer le parcours d’achat d’un véhicule avec un robot doté d’une intelligence artificielle. Le but étant, dit le constructeur, de rendre les interactions avec la clientèle plus fluides, plus chaleureuses, mais aussi plus connectées.
Avec un prénom qui résonne comme « Mornin’! » (bonjour en anglais) et une apparence agréable, Mornine se veut accueillante. À 1,67 m, sa grandeur est dans la moyenne, alors que sa capacité à se déplacer à 1 m/s (3,6 km/h) lui permet de marcher aussi vite que vous et moi. Son torse lui permet de pivoter sur 41 degrés, alors que ses mains très agiles (12 degrés de liberté pour chacune) lui confèrent la dextérité voulue pour poser des gestes parfois plus complexes qu’il n’y paraît. Prenez, par exemple, l’action de dévisser le petit bouchon d’une bouteille d’eau en plastique d’une main, en tenant la bouteille de l’autre main sans la faire éclater.
Pour ce qui est l’expression faciale, par contre, on repassera. Loin de paraître angélique comme le jeune David, héros du film A.I. Intelligence artificielle (2001) de Steven Spielberg, ou carrément humanoïde comme Sonny, le robot qui pense dans I Robot (2004), Mornine affiche une apparence hybride, mi-humaine, mi-bionique. Et si sa bouche s’active lorsqu’elle parle, sa tête casquée et les lunettes fumées qui masquent un éventuel regard lui confèrent la froideur du héros de RoboCop (1987).
Cela n’a cependant pas empêché Mornine de faire sensation lors d’une série de présentations récentes : d’abord à l’Intelligent Strategy Conference organisée par Chery pour ses concessionnaires et distributeurs du monde entier à Wuhan, en Chine, puis quelques jours plus tard, au salon Auto Shanghai, présenté du 23 avril au 2 mai dans cette métropole chinoise.
Son arrivée chez le concessionnaire de Kuala Lumpur et quelques autres en Malaisie marque la transition d’un stade de prototype expérimental à celui de membre actif d’une équipe dans un environnement réel.
Dans une concession, Mornine serait en mesure d’accomplir diverses tâches : accueillir des clients, servir un café, mais aussi renseigner un acheteur en répondant à ses questions. Les réponses entendues dans certaines vidéos promotionnelles (« ce véhicule a un profil élégant » ou « ses sièges sont confortables ») évoquent cependant des clichés peu inspirants.
Une « race » qui se développe
N’empêche qu’on n’est qu’aux premières heures de l’existence de ce robot humanoïde, qui n’est d’ailleurs pas le seul projet du genre dans le monde. Qu’on pense, par exemple, à Asimo de Honda, Optimus de Tesla et CyberOne de Xiaomi, pour ne nommer que ceux-là.
Chery envisage d’ailleurs d’étendre la présence de Mornine à d’autres environnements propices à une interaction homme-machine. Le constructeur donne comme exemples les centres commerciaux, les expositions, les cinémas et les centres de services gouvernementaux. Il prône aussi son adoption par les familles, les écoles et les établissements de soins pour personnes âgées, des lieux où camaraderie, empathie et adaptabilité sont essentielles.
L’entreprise qui a mis au point Mornine s’appelle AiMOGA (acronyme de Artificial Intelligence et Multi-Objective Genetic Algorithm). Cette une filiale sud-africaine créée par Chery en 2024 qualifie sa création de « robot assistant ».
Pour lui permettre de jouer son rôle, on l’a dotée d’un modèle de détection multimodale intégrant des données visuelles, vocales et autres. Selon ses concepteurs, cela lui permet d’interpréter avec précision les paroles formulées par la personne avec laquelle Mornine interagit, de même que ses gestes, mais aussi avec le contexte et l’environnement du lieu qu’elles partagent.
En outre, cette programmation s’appuie sur une architecture lui permettant, notamment, de marcher et de faire des gestes agiles avec ses mains. À cela s’ajoute une capacité de coordination multirobot, menant à la réalisation de tâches collaboratives comme des visites guidées et des services d’accueil.
Tout cela est rendu possible par une capacité décisionnelle basée sur la technologie d’IA développée par la société chinoise Deepseek, qui lui permet d’apprendre à connaître et à reconnaître les gens, de même que l’agent conversationnel CheryGPT, qui l’amène à s’exprimer avec une sonorité humaine dans une dizaine de langues avec un taux d’exactitude frôlant les 95 %, affirment ses concepteurs.
Argos, le meilleur ami de Mornine
Mornine n’est pas seule à préparer son entrée dans le monde des vivants. Au salon de Shanghai, le kiosque de Chery la présentait en compagnie d’un chien robot nommé Argos (parfois aussi Dorry). Leurs prestations — routines de bienvenue, danses façon rassemblement éclair et jeux interactifs — ont suscité beaucoup d’intérêt de la part des visiteurs.
Les premières incursions de Chery dans le monde de l’IA remontent à 2010. Cette année-là, le constructeur a créé une « base technologique intelligente et interconnectée » en collaboration avec des meneurs de ce secteur d’activité tels que Baidu et iFlytek. Cela a mené, en 2018, au lancement de CheryLion, un système d’opération basé sur l’IA que le constructeur continue de faire évoluer aujourd’hui encore.
Puis, en 2020, Chery a lancé un programme de recherche et développement dédié aux robots humanoïdes, qui a abouti à la création de sa division consacrée à la robotique, AiMOGA, et au développement de robots quadrupèdes et bipèdes.
Car Mornine n’est pas la seule réalisation du genre d’AiMOGA. À l’instar de Spot, le robot à quatre pattes de Boston Robotics qui a fait sensation, le constructeur chinois a également mis au point un substitut mécanique à la race canine.
Surnommé Argos (parfois aussi Dorry), cette autre création d’AiMOGA était un prélude au lancement de sa contrepartie bipède. Ce toutou mécanique a séduit de nombreux visiteurs dans les salons en montrant qu’il peut danser, sauter et interagir de manière personnalisée avec les gens.
Comme l’expliquait un porte-parole de Chery aux visiteurs d’un récent salon de l’auto où ces robots étaient présents : « Aux côtés du robot humanoïde Mornine, de divers drones, d’un modèle de lunettes de réalité virtuelle et d’autres produits technologiques, écologiques et intelligents développés récemment par Chery, ce chien robot démontre la stratégie à long terme de Chery : une vision intelligente, avancée et durable de la vie moderne qui va bien au-delà de ses véhicules et qui recherche, au sein de son propre univers et avec d’autres utilisateurs, une nouvelle culture de mobilité immersive pour un monde plus vert. »
Voilà qui donne le goût de relire le livre I Robot d’Isaac Asimov (ou de revisionner le film du même nom) pour ressasser nos idées sur l’arrivée prochaine de ces machines dans nos vies. Un fait qui paraît de plus en plus inéluctable.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/05/Chery-Robot-Mornine-2.jpg6831024Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-05-04 10:38:122025-05-04 10:45:14Voici Mornine, la conseillère aux ventes des concessions Chery
Les plaquettes de freins sont cruciales pour la sécurité et la performance de votre véhicule. Parmi les nombreuses options disponibles, les plaquettes en céramique sont aujourd’hui les plus populaires en raison de leur équilibre entre performance, confort et propreté. Si vous recherchez des freins haute performance, les plaquettes en carbone métallique sont un excellent choix. Quant aux plaquettes semi-métalliques, elles sont encore utilisées, mais de manière plus limitée. Voici un guide pour mieux comprendre les spécificités de chaque type et pourquoi certaines marques de plaquettes céramique offrent des garanties supplémentaires.
Plaquettes céramique : le choix populaire
Les plaquettes de freins en céramique sont devenues le choix numéro un pour de nombreux automobilistes. Leur composition permet une conduite fluide, sans bruit excessif, et elles sont parfaites pour un usage quotidien.
Avantages : Elles produisent très peu de poussière de frein, ce qui garde vos jantes propres beaucoup plus longtemps. Elles sont très silencieuses, offrant une conduite douce sans grincements, et elles sont durables, avec une longue durée de vie même dans des conditions variées.
Qualité variable : Toutes les marques de plaquettes en céramique ne sont pas égales. Il existe plusieurs niveaux de qualité, et il est crucial de choisir des marques réputées pour garantir la sécurité et la performance. Des marques telles que Bosch et Agna Prologix sont des choix sûrs, offrant des produits testés et fiables. Ces marques assurent une performance constante et une sécurité accrue, ce qui n’est pas toujours le cas avec des produits moins connus ou de qualité inférieure.
Plaquettes carbone métallique : la performance avant tout
Les plaquettes en carbone métallique sont idéales pour les conducteurs à la recherche de performances accrues, notamment pour des véhicules de sport ou dans des conditions de conduite exigeantes.
Avantages : Elles résistent à de très hautes températures, offrant une puissance de freinage stable même sous de fortes sollicitations. Elles sont idéales pour les voitures performantes ou celles qui remorquent fréquemment des charges.
Inconvénients : Ces plaquettes produisent plus de poussière et de bruit que les plaquettes en céramique, et elles peuvent user les disques de frein plus rapidement.
Pourquoi certaines plaquettes de freins font-elles du bruit, même neuves ?
Les freins peuvent parfois faire du bruit, même lorsqu’ils sont neufs. Cela est souvent dû à :
Période de rodage : Les plaquettes neuves nécessitent souvent un temps de rodage pour s’adapter aux disques. Durant cette phase, il est possible d’entendre quelques grincements.
Matériaux utilisés : Les plaquettes de haute performance, comme celles en carbone métallique, peuvent être plus bruyantes en raison de leur rigidité. À l’inverse, des plaquettes de qualité inférieure, bien que moins performantes, auront tendance à générer moins de bruit.
Conclusion
Pour un usage quotidien, les plaquettes céramiques sont le choix préféré, en offrant un excellent compromis entre performance, confort, et entretien facile. Cependant, si vous recherchez des performances plus élevées, notamment pour des conditions extrêmes, les plaquettes carbone métallique sont la solution idéale. Lorsque vous choisissez des plaquettes céramiques, il est important de vous tourner vers des marques réputées comme Bosch ou Agna Prologix, afin de garantir sécurité et qualité. Pour trouver les plaquettes de frein adaptées à vos besoins, visitez Pièces d’auto Super ou explorez notre sélection en ligne sur Pièces d’auto Super.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/05/1er-Mai-2025.jpg8011200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-05-03 09:47:082025-05-03 09:59:27Les plaquettes de freins : comprendre les types et leurs avantages
Nous sommes tous d’accord, la voiture ancienne ne parcours pas les même distances qu’une voiture moderne qui sert aux déplacements de tous les jours sur une période d’une année.
Nous voici donc à discuter des pneus qui sont utilisés sur les voitures anciennes.
La moyenne de miles parcourus par saison pour une ancienne, non statistiquement vérifié, est d’environ 5 000 km qui procurent une large plage temporelle pour l’utilisation de ces dits pneus. Mais voilà que… combien de saisons ces pneus sont bons et sécuritaires… tout est là!
Il ne faut pas prendre à la légère la condition des pneus. Bien sûr tenir compte de la sécurité est la priorité, mais, aussi les $$ qu’un mauvais pneu peut causer comme dépenses inutiles n’est pas à prendre à la légère non plus.
Vos yeux sont votre meilleur outil.
L’inspection visuelle se fait en trois points faciles. Les voici dans l’ordre.
1 : vérification de l’usure de la semelle.
Cette vérification est facile et nécessite peu d’expérience ou outils. Il y a bien sûr un outil qui va mesurer la profondeur de la semelle, mais de façon logique et évidente, tout le monde peut savoir si l’usure est faible, moyenne ou sévère d’un seul coup d’œil.
2 : vérification du flanc pour les traces d’impacts ou de fissures.
Les traces d’impacts sont souvent caractérisés par des fentes d’une certaines longueurs et profondeurs. Elles sont beaucoup plus grandes que les fissures et peu nombreuses. Les fissures se caractérisent elles, par une très grande quantité répartie généralement également sur les flancs. On peut les voir sur la semelle aussi. Ces fissures dénotent une grande exposition au soleil, ou un âge avancé du pneu. Ces fissures se remarquent beaucoup plus sur les pneus radiaux que sur les pneus conventionnels (nylon).
3 : La date de fabrication.
Depuis 2000 les fabricants sont tenus d’inscrire la date de fabrication sur chaque pneu vendu ici, en Amérique. Certains fabricants, inscrivaient la date avant 2000 sans y être obligé. Nous avons reçu une Corvette à l’atelier avec des pneus de 1967..! Comment les identifier? Plutôt facile. Il y a deux façons de savoir l’âge de vos pneus.
A : les 4 derniers chiffres du numéro de série.
B : une petite case avec 4 chiffres inscrit à l’intérieur. Souvent cette case se trouve tout près du numéro de série.
Ces 4 chiffres se décodent de la même façon soit : les 2 premiers chiffres indiquent la semaine, les 2 derniers, l’année. Voici comment est présenté ces chiffres sur les pneus.
Façon -A : XXXXXXXXX2421
Façon -B : 24 21
Dans ces deux cas la réponse se décode comme suit : 24 pour la 24ième semaine et 21 pour l’année 2021.
Pour aller se promener à la crémerie du coin, un vieux pneu causera pas de soucis, mais en plein mois de juillet et 30c de chaleur, sur l’autoroute, un vieux pneu risque de fouiller dans votre portefeuille bien plus qu’il en coûte de l’avoir remplacé. Avez-vous pensé aux dommages qu’un pneu qui éclate peut causer? Risque de dérapage, aile déformée, rayure sur la peinture… je continue? Allez, j’en ajoute un autre : journée de balade perdue… Ok j’arrête.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/05/vintage-tire-mobile-img.jpg348614Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-05-03 09:33:562025-05-03 09:44:22Les pneus et la sécurité
Le géant canadien des pièces automobiles Magna International a reçu le feu vert pour déployer des véhicules électriques autonomes dans les rues de Toronto d’ici la fin de l’année. Le Ministère des Transports de l’Ontario (MTO) a récemment approuvé la demande de Magna dans le cadre du programme pilote ontarien sur les véhicules automatisés (AVPP), permettant ainsi à l’entreprise de tester des véhicules de livraison sans conducteur dans certains quartiers de la plus grande ville du pays
Un programme rigoureux et encadré
L’Ontario a lancé ce programme pilote en 2016, avec des règles strictes imposant notamment la présence d’un conducteur humain. Il a été mis à jour en 2019 pour refléter les progrès rapides dans le domaine des véhicules autonomes.
Le projet de Magna consiste à déployer de petits véhicules à trois roues, conçus pour livrer des colis légers sur de courtes distances — une solution de « dernier kilomètre » adaptée au contexte urbain dense de Toronto.
Selon un rapport soumis au conseil municipal le 24 avril, chaque véhicule sera surveillé en tout temps par un véhicule suiveur avec un superviseur prêt à intervenir immédiatement, ainsi qu’un opérateur à distance capable de reprendre le contrôle en cas de situation complexe.
Les véhicules de livraison autonomes de Magna seront :
– Limités à une vitesse maximale de 32 km/h;
– Autorisé sur routes à 40 km/h ou moins;
– Interdits d’effectuer des virages à gauche;
– Conformes aux normes internationales en matière de cybersécurité et de protection de la vie privée.
Le projet commencera avec un petit nombre de véhicules au deuxième trimestre 2025, sans date exacte annoncée. Magna prévoit en déployer jusqu’à 20 au total pendant la durée du programme.
Système conduite autonome | Auto123.com
Une expérience urbaine inédite au Canada
Alors que la majorité des déploiements de véhicules autonomes aux États-Unis se font dans des États au climat plus clément (comme la Californie, l’Arizona ou la Floride), l’essai de Magna représente une opportunité unique d’adaptation aux réalités urbaines canadiennes, notamment l’hiver et les précipitations fréquentes.
Ce projet s’inscrit dans la vision de Magna de réduire les coûts et les émissions liés à la livraison urbaine. En mars 2022, l’entreprise avait déjà lancé un robot-livreur avec un restaurant de pizza à Detroit. Quelques mois plus tard, lors du Salon de l’auto de Détroit, elle dévoilait sa volonté d’accélérer l’adoption de cette technologie en ville.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/05/MagnaInternational2.jpg422750Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-05-03 08:52:272025-05-03 08:59:00Des VÉ autonomes de Magna dans les rues de Toronto
Le constructeur automobile Stellantis s’ajuste rapidement aux dernières politiques tarifaires américaines, en annonçant une pause de production d’une semaine à son usine de Windsor, en Ontario, tout en rapatriant discrètement une partie de sa production de camionnettes du Mexique vers les États-Unis.
Maximiser le contenu nord-américain pour profiter des rabais douaniers
Ce repositionnement stratégique vise à contourner les nouvelles surtaxes imposées sous l’administration Trump, tout en tirant avantage des ajustements récents à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM/USMCA). Ces modifications permettent aux constructeurs d’obtenir des rabais tarifaires en fonction du pourcentage de contenu nord-américain dans leurs véhicules.
Selon Doug Ostermann, chef des finances chez Stellantis, les modèles actuels assemblés aux États-Unis contiennent environ 80 % de contenu USMCA. L’objectif est de porter ce chiffre à 85 %, ce qui permettrait d’absorber les surtaxes restantes grâce à un rabais équivalant à 3,75 % de la valeur au détail la première année, puis 2,5 % la deuxième année.
Incertitude persistante sur la production canadienne
Pendant ce temps, Stellantis a confirmé qu’à partir du 5 mai, l’usine de Windsor – qui fabrique notamment la nouvelle Dodge Charger et la Chrysler Pacifica – sera mise sur pause pour une semaine, après avoir déjà subi deux semaines d’arrêt en avril. Aucune explication officielle n’a été donnée quant à cette décision. Le syndicat Unifor, qui représente les travailleurs du site, affirme ne pas avoir reçu plus de précisions.
Combien de camionnettes seront désormais fabriquées aux États-Unis?
Stellantis n’a pas révélé combien d’unités supplémentaires de camionnettes seront désormais assemblées au sud de la frontière. Mais ce virage vers une chaîne d’approvisionnement plus américaine laisse croire que d’autres ajustements sont à prévoir pour protéger les marges bénéficiaires du groupe face aux règles commerciales volatiles.
Droits de Douane Pièces Auto Canada : Précisions sur l’Exemption USMCA
Le 1er mai 2025, une directive émise par l’agence américaine des douanes (CBP) est venue préciser que certaines pièces automobiles importées en provenance du Canada, répondant aux critères de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), seront exemptées des droits de douane de 25 % annoncés par l’administration Trump. Ces règles d’origine exigent notamment que 75 % de la valeur d’une pièce soit générée en Amérique du Nord pour bénéficier de cet avantage.
Cette annonce apporte une certaine stabilité aux fournisseurs canadiens, particulièrement actifs en Ontario et au Québec, qui dépendent largement du marché américain. Toutefois, les ensembles de pièces destinés à l’assemblage final de véhicules (knock-down kits) ne sont pas couverts par cette mesure et demeurent soumis aux nouveaux tarifs.
La décision fait suite à plusieurs semaines d’incertitude, au cours desquelles des droits de douane plus larges avaient été envisagés sur l’ensemble des véhicules et composants importés. Ce flou réglementaire avait suscité des inquiétudes parmi les grands constructeurs nord-américains, qui craignaient une hausse des coûts de production.
Le 29 avril, le président Trump a signé un décret introduisant un mécanisme de réduction tarifaire applicable aux pièces utilisées dans l’assemblage de véhicules aux États-Unis. Ce mécanisme prévoit notamment un remboursement partiel, pouvant atteindre 3,75 % du prix de détail des véhicules la première année, puis 2,5 % la suivante, avant son élimination progressive.
Pour les manufacturiers canadiens, cette exemption souligne le rôle stratégique de l’ACEUM comme cadre de protection contre les frictions commerciales. Elle les oblige néanmoins à maintenir une conformité rigoureuse aux exigences de l’accord, ce qui pourrait nécessiter des ajustements administratifs et logistiques.
En bref, cette clarification apportée par Washington permet aux acteurs de l’industrie automobile canadienne de mieux anticiper les mois à venir, en préservant leur accès au marché américain et en consolidant leur position dans l’écosystème nord-américain.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/05/Usine_GM_a_Ottawafr.jpg8001200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-05-03 08:52:262025-05-03 08:59:20Exemption douanière sur les pièces automobiles canadiennes : un répit pour l’industrie
Le Jeep Compass 2025 a fait surface en avance sur son lancement officiel, grâce à des photos non autorisées publiées sur un site brésilien. Ce nouveau VUS compact, destiné d’abord au marché européen, adopte une silhouette plus carrée et robuste, tout en offrant un éventail de groupes motopropulseurs électrifiés incluant des versions hybride légère, hybride rechargeable et 100 % électrique.
Design extérieur plus affirmé et musclé
Par rapport à l’actuel Compass, le nouveau venu propose un design plus sculpté, inspiré en partie par le Jeep Avenger (non offert en Amérique du Nord). Les ailes redessinées, les arches de roue carrées, les prises d’air minces et les feux à DEL accentuent le look moderne et costaud. Les versions aperçues incluent un modèle vert lime (probablement électrique) et une version blanche au style plus robuste, sans doute la finition Trailhawk.
Un habitacle modernisé et techno
L’intérieur du Compass 2025 gagne en sophistication avec un grand écran multimédia positionné au-dessus d’une rangée de boutons physiques et d’une molette de commande. Des détails en aluminium, un double toit ouvrant, un affichage tête haute, et une sellerie en cuir avec surpiqûres contrastantes suggèrent un modèle haut de gamme.
Sous le capot : du choix et de la puissance
Construit sur la nouvelle plateforme STLA Medium de Stellantis, le Compass conserve un ADN distinctement Jeep, surtout dans ses versions plus aventurières. L’offre mondiale sera très étendue avec des versions e-hybrid, hybride rechargeable et 100 % électrique en plus des modèles à essence. Stellantis n’a pas encore précisée où iront les différents modèles
Lancement imminent en Europe, patience en Amérique du Nord
Le lancement européen est prévu pour le printemps 2025, mais Jeep n’a pas encore confirmé de date pour le marché nord-américain. Il est probable que le Compass 2025 débarque plus tard au Canada et aux États-Unis, adapté aux exigences et préférences locales et sans d’autres versions que les modèles à essence.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/05/2026-Jeep-Compass-Leak-1.jpg16682500Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-05-02 10:09:482025-05-02 10:14:10Un aperçu du nouveau Jeep Compass
General Motors a annoncé la suppression d’un quart de travail à son usine d’assemblage d’Oshawa, en Ontario, invoquant un contexte commercial en pleine mutation. La décision réduit la production de camions Chevrolet Silverado HD et légers de 144 000 à environ 96 000 unités par an — une baisse de près de 48 000 véhicules.
Ce virage stratégique survient à peine un mois après que le président américain Donald Trump a imposé un tarif de 25 % sur les importations automobiles en provenance du Canada.
« Construire plus au Canada, pour le Canada »
Dans une déclaration publiée sur le site de GM Canada, le président de la filiale, Kristian Aquilina, a justifié cette décision difficile : « Les politiques commerciales changeantes, la dynamique de marché et la concurrence mondiale nous forcent à nous adapter. Pour GM, cela signifie produire davantage au Canada, pour répondre à la demande locale. »
Selon Aquilina, cette réorganisation vise à assurer la viabilité de l’industrie automobile canadienne à long terme.
Des centaines de pertes d’emplois directes et indirectes
La réduction de production entraînera la mise à pied d’environ 700 employés à l’usine, en grande majorité des membres du syndicat Unifor. Le syndicat estime également que 1 500 emplois supplémentaires seront perdus dans la chaîne d’approvisionnement, affectant ainsi toute la région du Grand Toronto.
Le syndicat dénonce une décision précipitée
La présidente nationale d’Unifor, Lana Payne, a qualifié la décision de « prématurée et irrespectueuse ». Elle affirme que GM aurait dû attendre une rencontre prévue entre le Premier ministre canadien Mark Carney et le président Trump avant d’agir.
« Nous ne laisserons pas GM marchander des emplois canadiens pour s’attirer les faveurs de Donald Trump, » a-t-elle déclaré. « Couper le troisième quart de travail est une décision irresponsable qui aura des effets d’entraînement majeurs sur l’ensemble du secteur des pièces automobiles. »
GM favorise la production américaine
La PDG de GM, Mary Barra, a confirmé cette semaine que l’entreprise cherche à augmenter la production de véhicules construits aux États-Unis. Elle a révélé à CNN que 50 000 camions supplémentaires seront désormais produits annuellement à l’usine de Fort Wayne, en Indiana, qui dispose des capacités nécessaires pour assembler les modèles auparavant produits à Oshawa.
https://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2025/05/chevrolet-silverado-pickup-oshawa-plant-gm.jpg7501200Benoit Charettehttps://news.canadamotorjobs.com/wp-content/uploads/2021/06/logo-canada-motor-jobs-white-1.pngBenoit Charette2025-05-02 09:09:222025-05-02 09:14:27GM coupe un quart de travail à l’usine d’Oshawa
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