Est-ce une bonne nouvelle?

On a vu au CES 2025 une présence plus importante que jamais des technologies de véhicules autonomes. Des entreprises de toutes les régions du monde, comme May Mobility, Tier IV, Waymo et Zoox, qui développent ou qui ont déjà lancé des services de robotaxis, étaient toutes présentes sur place.

C’est signe que 2025 sera une année de grandes promesses pour la technologie qui, on le répète, ne remplit pas toujours ses promesses.

Quand même, l’automatisation s’est étendue au secteur agricole avec des entreprises comme John Deere et Kubota, ainsi que des startups comme Polymath Robotics, qui appliquent des systèmes de conduite autonome à des tracteurs ou à des véhicules hors routes qui visent à combler le manque de main-d’œuvre dans les champs, dans les mines, ou ailleurs.

Honda en a profité pour ressusciter un nom qu’on n’entendait plus. Son nouveau système d’exploitation s’appellera Asimo. IL sera intégré à ses véhicules électriques de nouvelle génération pour prendre en charge les fonctionnalités d’aide avancée à la conduite.

Cela dit, la plus grande annonce ne vient pas d’un fabricant de voitures. Elle a plutôt été fournie par Nvidia, qui a poursuivi sa tendance à s’associer à divers acteurs de l’industrie automobile pour mousser la vente de ses puces informatiques.

Nvidia va fournir une suite complète de conduite autonome, des tests et de la simulation à la supercalculateurs embarqués et dans le cloud, aux constructeurs qui le veulent bien. La collaboration de Nvidia avec Toyota s’est étendue avec des plans pour intégrer le SoC Drive AGX Orin et DriveOS de Nvidia dans les Toyota de nouvelle génération. Ça risque de rouler vite!

Nvidia s’est aussi associé à Aurora et Continental pour intégrer son SoC Drive Thor et DriveOS dans le camion semi-remorque Aurora Driver, un véhicule de marque Volvo qui sera mis sur la route cet été au Texas.

Nvidia s’est aussi associé à Uber pour fournir son nouvel outil de simulation de conduite Cosmos et sa plateforme de supercalculateurs DGX Cloud, pour soutenir le développement de la technologie autonome d’Uber, qui pourrait être mise sur la route avant 2030.

Évidemment, tout ça ne viendra pas chez nous immédiatement. Il y a la législation, qui l’interdit. Et il y a l’hiver, qui rend la conduite autonome plus risquée. Mais on sent que ça s’en vient quand même…

Le texte Les voitures autonomes reviennent en force provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

De nouveau cette année, la 43e édition du Tokyo Auto Salon (TAS) a attiré une foule dense d’adeptes de personnalisation d’autos et de camions. Dans l’atmosphère vibrante et bruyante qui a dominé cet événement, présenté du 10 au 12 janvier, Nissan a présenté un duo d’utilitaires-concepts appelés X-Trail Unwind et X-Trail Remastered, l’un misant sur le calme et l’autre sur la musique !

Rappelons que le nom X-Trail désigne le Nissan Rogue vendu ailleurs dans le monde. Puisque ce salon met en valeur les multiples possibilités de personnalisation qui s’offrent aux automobilistes conduisant des véhicules neufs et d’occasion, Nissan a choisi de constituer ce duo de concepts avec un X-Trail 2025 tout neuf et un X-Trail d’occasion de la génération précédente.

La détente un expresso à la main

Basé sur le modèle actuel, le X-Trail Unwind a un moteur e-Power, une motorisation hybride branchable peu gourmande (6,1 L/100 km) conçue un peu comme celle d’une Chevrolet Volt (2011-2019), mais avec une plus petite batterie; une motorisation qui n’est pas offerte au Canada. Bref, ce concept est doté d’une remorque contenant le nécessaire pour aménager une terrasse dont le plancher de forme ondulée procure, en quelque sorte, des « chaises longues ergonomiques » permettant de profiter des chauds rayons du soleil.

À cela s’ajoute un module coulissant qui s’extirpe de l’arrière du véhicule et met à la disposition des utilisateurs de ce X-Trail une machine à expresso, un moulin à grains de café, une cafetière à siphon et une étagère pour les tasses. Bref, avec la terrasse, cet équipement permettrait à tout instant d’installer un bistro à café que l’on peut déployer à peu près n’importe où, qui devient « un espace harmonieux qui transcende la frontière entre l’intérieur et l’extérieur idéal pour ces moments qui sont propices à la dégustation d’un savoureux expresso », affirme le constructeur.

Le « Remastered », c’est pour les mélomanes

Le X-Trail Remastered, pour sa part, fait d’un X-Trail de troisième génération une unité d’animation musicale mobile avec sa platine pour disques analogiques, ses boîtes de son et son petit module de rangement pour 33 tours. Le constructeur estime que ce concept offre de nouvelles perspectives sur la transformation d’un véhicule d’occasion pour en faire plus qu’un simple moyen de transport. Il ne précise toutefois pas si la platine peut servir en roulant !

Le Tokyo Auto Show n’est pas le « Salon de l’auto de Tokyo »

Le TAS est un événement très populaire. Créé en 1983, il est présenté chaque année au centre des congrès Makuhari Messe de Chiba City, dans la région métropolitaine de Tokyo.

Cet événement qui ne dure que trois jours a attiré 258 406 visiteurs cette année, comparativement à 230 073 l’an dernier. Ils étaient là pour admirer près de 860 véhicules, modifiés pour la plupart, et pour découvrir les produits et services pour véhicule neuf ou d’occasion présentés dans 4 336 kiosques petits et grands.

Fait à noter, le Tokyo Auto Salon n’est pas le même événement que le Tokyo Motor Show, que l’on pourrait aussi appeler Salon de l’auto de Tokyo. Événement annuel, le TAS est organisé par la Tokyo Auto Salon Association et il réunit principalement des fabricants de pièces et d’accessoires, et des commerçants, un peu comme le fait le SEMA Show présenté à Las Vegas.

Quant au TMS, qui a d’ailleurs été rebaptisé Japan Mobility Show en 2023, c’est l’exposition consacrée aux modèles de l’année et aux plus récentes créations des constructeurs. Organisé par la Japan Automobile Manufacturers Association, cet événement, dont les origines remontent à 1954, est une biennale et sa prochaine édition sera présentée au centre d’expositions Big Sight de Tokyo, du 29 octobre au 9 novembre 2025.

Photos : Nissan

Le texte Un duo de Nissan Rogue repensés pour la détente ou la musique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

En 2024, Tesla a marqué un tournant en devançant Audi, l’un des fleurons de l’automobile allemande. Malgré un ralentissement dans ses propres livraisons, Tesla a réussi à livrer 1,79 million de véhicules, surpassant les 1,67 million d’unités vendues par Audi, en baisse de 12 % par rapport à l’année précédente.

Les défis d’Audi : concurrence, Chine et baisse des ventes électriques

Le constructeur allemand a souffert d’une demande faible pour ses modèles électriques, avec une baisse de 8 % des ventes de ses véhicules 100 % électriques, atteignant environ 164 000 unités en 2024. Des marchés clés comme l’Europe, la Chine et l’Amérique du Nord ont vu leurs chiffres reculer, mettant Audi sous pression face à la concurrence croissante des marques locales en Chine et des géants comme Tesla.

En réponse, Audi prévoit de fermer son site de Bruxelles, où est produit le Q8 E-tron électrique, en raison de ventes décevantes.

Tesla : une croissance rapide malgré des défis

Tesla n’a pas été épargné par les difficultés en 2024, enregistrant sa première baisse annuelle de livraisons en plus de dix ans. Cependant, son expansion rapide lors des années précédentes lui a permis de saisir les opportunités créées par les faux pas des constructeurs traditionnels. Le Model Y, l’un des VUS les plus vendus au monde, continue de jouer un rôle central dans le succès de Tesla, d’autant plus qu’il bénéficiera d’une mise à jour cette année pour séduire davantage de clients.

L’Europe et la Chine : des marchés en mutation pour les véhicules électriques

Les constructeurs européens, y compris Audi, font face à des défis croissants :

  • En Chine, la reprise économique reste incertaine, et les constructeurs locaux montent en gamme pour concurrencer les marques de luxe traditionnelles.
  • En Europe, les ventes de véhicules électriques sont en deçà des attentes après la réduction des subventions dans plusieurs pays.

Ces problèmes ont entraîné une série d’avertissements sur les bénéfices, touchant des entreprises comme Volkswagen, Mercedes-Benz et BMW.

Les projets d’Audi pour rebondir en 2025

Pour contrer cette tendance, Audi prévoit de lancer plusieurs modèles actualisés, notamment la berline A7 et le VUS Q3 et Q5. Le constructeur mise également sur de nouveaux modèles hybrides rechargeables pour séduire une clientèle plus large. Selon le PDG Gernot Döllner, les clients peuvent s’attendre à une gamme diversifiée en 2024, intégrant des véhicules électrifiés et des innovations technologiques.

Conclusion

La domination croissante de Tesla sur le segment premium marque un tournant majeur dans l’industrie automobile. Pendant qu’Audi et d’autres constructeurs traditionnels tentent de s’adapter aux nouvelles attentes des marchés, Tesla continue de renforcer sa position, symbolisant l’avenir électrique de l’automobile. Pour Audi, 2024 sera une année cruciale pour reconquérir des parts de marché face à une concurrence toujours plus féroce.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Tesla dépasse Audi au chapitre des ventes mondiales provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine se resserrent, notamment dans le secteur des produits technologiques. Après avoir imposé des droits de douane massifs sur les voitures chinoises, le gouvernement américain s’apprête à interdire certains composants automobiles en provenance de Chine et de Russie. Cette mesure, qui vise les pièces liées à la connectivité (comme apple CarPlay ou Android Auto) et à l’autonomie, pourrait avoir des répercussions importantes pour le Canada, étroitement intégré à l’industrie automobile nord-américaine.

Interdiction ciblée sur la connectivité et l’autonomie

Selon les informations révélées par Reuters, la Maison-Blanche devrait publier la semaine prochaine les règles finales interdisant les pièces télécoms et celles liées à l’autonomie partielle. Cela inclut :

  • Les modules Bluetooth, Wi-Fi et cellulaires.
  • Les capteurs tels que les caméras et radars.
  • Les systèmes gérant ces données dans les véhicules.

L’objectif de cette mesure est de réduire les risques d’espionnage et de sabotage, une préoccupation majeure dans le contexte géopolitique actuel.

Calendrier et préoccupations des constructeurs

Le plan initial prévoit :

  • Une interdiction des logiciels chinois et russes dès les véhicules de l’année-modèle 2027.
  • Une interdiction des composants matériels à partir des modèles de 2030.

Les constructeurs, dont General Motors, Toyota, Hyundai et Volkswagen, ont exprimé leurs inquiétudes face à ce calendrier serré. Ils demandent un délai de un à deux ans pour se conformer aux nouvelles exigences.

Le Canada face à l’enjeu américain

En tant que partenaire commercial clé des États-Unis, le Canada pourrait ressentir les effets de ces règles. Le secteur automobile canadien est étroitement lié à celui des États-Unis par l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). Si les constructeurs doivent modifier leurs chaînes d’approvisionnement pour respecter les règles américaines, cela pourrait entraîner des coûts supplémentaires pour les usines situées au Canada.

En outre, le Canada, qui importe également des composants chinois, pourrait être contraint d’ajuster ses propres politiques pour rester compétitif.

Les autres mesures américaines contre la Chine

Les États-Unis ne se limitent pas à cette interdiction. Parmi les autres actions notables :

  1. Droits de douane prohibitifs : Les tarifs sur les véhicules chinois ont été portés à 102,5 %, rendant leurs prix quasi inaccessibles sur le marché américain.
  2. Loi sur la réduction de l’inflation (IRA) : Cette loi favorise les batteries fabriquées en Amérique du Nord et réduit les incitatifs fiscaux pour les véhicules utilisant des composants chinois.
  3. Surveillance des entreprises chinoises : Des entreprises comme CATL (fournisseur de batteries) ont été ciblées pour leurs liens présumés avec l’armée chinoise.

Un avenir incertain pour les chaînes d’approvisionnement

Bien que cette politique américaine vise à protéger l’industrie locale, elle pourrait exacerber les tensions commerciales et compliquer les relations avec des partenaires comme le Canada. Pour le secteur automobile canadien, la question reste ouverte : comment s’adapter à un environnement où les composants technologiques chinois deviennent de plus en plus exclus des chaînes d’approvisionnement nord-américaines ?

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Les États-Unis durcissent le ton contre les pièces automobiles chinoises : quelles répercussions pour le Canada ? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le géant norvégien de l’aluminium, Norsk Hydro, a finalisé l’acquisition complète de Hydrovolt, spécialiste du recyclage des batteries en fin de vie. Cette transaction, d’un montant de 78 millions de couronnes norvégiennes (6,79 millions USD), fait suite à l’achat des parts de l’entreprise suédoise Northvolt, actuellement en difficulté financière. Northvolt, autrefois saluée comme la meilleure chance de l’Europe pour une production locale de batteries électriques, traverse une période critique, marquée par des problèmes de production, la perte d’un contrat majeur et une crise de financement.

Pas sorti du bois

En novembre, Northvolt a demandé une protection judiciaire sous le Chapitre 11 aux États-Unis. En parallèle, elle a cessé de financer la plupart de ses coentreprises et activités non essentielles. Depuis la seconde moitié de 2024, Norsk Hydro avait renforcé sa participation dans Hydrovolt, tout en finançant ses opérations. Désormais, l’entreprise norvégienne détient 100 % des parts d’Hydrovolt.

Une stratégie de recentrage pour Norsk Hydro

En novembre, Norsk Hydro avait annoncé son intention de réduire ses investissements dans les batteries. Pourtant, son investissement dans Hydrovolt semble aller à contre-courant de cette stratégie. Un porte-parole de Norsk Hydro a expliqué : « Nous considérons Hydrovolt comme un cas particulier, car le recyclage des batteries est plus proche de nos autres activités dans l’aluminium. Cela crée des synergies, notamment avec nos clients de l’industrie automobile. » Malgré cette acquisition, Norsk Hydro ne souhaite pas rester l’unique propriétaire d’Hydrovolt. L’entreprise envisage de trouver un nouveau partenaire pour développer davantage le recyclage des batteries.

Une collaboration commerciale maintenue avec Northvolt

Bien que Northvolt ait cédé ses parts dans Hydrovolt, la société suédoise reste un client clé. Elle continuera à acheter la matière première connue sous le nom de black mass, produite par le recyclage des batteries. Northvolt, quant à elle, se recentre sur la production de cellules de batteries, abandonnant ses autres activités, y compris son unité interne de recyclage, Revolt. Norsk Hydro a confirmé qu’elle n’est pas intéressée par l’acquisition de cette dernière.

Un avenir incertain pour Northvolt

Northvolt, qui devait fournir un rapport sur sa recherche de financements au juge américain le 28 janvier, reste dans une situation précaire. Avec seulement 30 millions USD en caisse au moment de sa mise sous protection, l’entreprise a admis que ces fonds ne suffiraient qu’à une semaine d’opérations. Son prêt initial de 100 millions USD, accordé par le constructeur de camions Scania, arrive bientôt à échéance, renforçant l’urgence de trouver de nouveaux investisseurs.

Conclusion

Avec cette acquisition, Norsk Hydro mise sur le recyclage des batteries, un domaine en pleine expansion et en phase avec les défis environnementaux actuels. Pendant ce temps, Northvolt lutte pour sa survie, illustrant les turbulences du secteur des batteries en Europe.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Northvolt vend son entreprise de recyclage à Norsk Hydro provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

N’ajustez pas votre appareil ! La photo ci-dessus est bel et bien floue. C’est ainsi que le constructeur californien Faraday Future a choisi de présenter cette semaine le futur porte-étendard de sa nouvelle marque Faraday X (ou plus simplement « FX »). Baptisé Super One, ce véhicule inaugurera un nouveau créneau du marché automobile nord-américain, prétend Max Ma, le chef de la direction de FX et grand stratège de Faraday Future : celui de la… fourgonnette de luxe.

Faraday Future et la marque FX ont profité de l’intense activité entourant le salon CES 2025, qui se tenait à Las Vegas la semaine dernière, sans toutefois y être. Le constructeur s’est contenté d’occuper un stationnement désert situé à 10 minutes du Centre des congrès envahi par le CES pour accueillir des invités triés sur le volet et leur montrer un prototype de la Super One.

Puis, c’est avec une vidéoconférence préenregistrée diffusée sur internet que cette fourgonnette qu’on dit révolutionnaire a été dévoilée, le 8 janvier. Une fourgonnette différente de toutes les autres qu’on a connues jusqu’ici, affirme le constructeur, parce qu’elle fera usage de l’intelligence artificielle. Comment ? Ça, on l’ignore.

Dévoilée dans une vidéoconférence préenregistrée diffusée sur internet le 8 janvier, la Super One sera différente des fourgonnettes qu’on a connues jusqu’ici, affirme le constructeur, parce qu’elle fera usage de l’intelligence artificielle. Comment ? Ça, on l’ignore toujours.

Une fourgonnette pour les célébrités

Dans cette vidéo (de laquelle nous avons pu repiquer une image de meilleure qualité de la Super One), le directeur des Relations publiques de Faraday Future, John Schilling, prétend qu’elle suscitera à coup sûr l’intérêt de célébrités et de riches entrepreneurs; ceux-là mêmes qui roulent actuellement à bord d’imposants utilitaires de luxe, comme le Cadillac Escalade. Pourquoi ? Le constructeur prétend que ce sera à cause de l’espace abondant, du confort et du luxe que procurent les fourgonnettes. Qui plus est, la Super One bénéficiera de l’IA, ajoute Schilling dans la vidéoconférence… sans en dire davantage là-dessus.

Ce constructeur assimile clairement la Super One à deux nouvelles fourgonnettes cossues… qu’on ne verra pas en Amérique du Nord : la Lexus LM et la Volvo EM90. Toutes deux dévoilées en 2024, elles ne ciblent que les clientèles asiatiques et européennes.

Un créneau en déclin

Car ici, les fourgonnettes ont été stigmatisées par leur image de véhicule éminemment familial. De l’apparition des Autobeaucoup de Chrysler, au milieu des années 80, jusqu’au tournant du 21e siècle, les fourgonnettes ont eu leur moment de gloire. Aux États-Unis, les ventes de ce type de véhicule ont d’ailleurs culminé à 1,3 million d’exemplaires en 2000. À cette époque, une douzaine de modèles rivaux se partageait 7,7 % du marché automobile étatsunien.

Puis, d’année en année, une majorité d’automobilistes se sont tournés vers les utilitaires en tous genres et les camionnettes, entraînant du même coup les ventes de fourgonnettes à la baisse. En 2024, aux États-Unis, elles ont chuté à 324 445 unités et ce ne sont plus que quatre modèles rivaux (cinq au Canada) qui se sont disputé tout juste 2 % du marché des véhicules de promenades. Des chiffres qui s’apparentent d’ailleurs à ce qui a été observé de notre côté de la frontière.

Alors, il en faudra bien davantage pour convaincre les acheteurs (et les analystes du marché) qu’une fourgonnette, même bardée de dispositifs exploitant l’IA, révolutionnera le marché automobile nord-américain.

Deux autres nouveautés

En marge de la Super One, sur laquelle aucune information technique n’a été révélée, les dirigeants de Faraday Future ont réitéré leur désir (ou est-ce un vœu pieux ?) de lancer deux autres véhicules électrifiés : un modèle abordable appelé FX 5, dont le prix sera entre 20 000 $ US et 30 000 $ US, de même que l’utilitaire FX 6 (qu’une autre photo de piètre qualité nous montre) dont le prix sera en 30 000 $ US et 50 000 $ US. Deux modèles qui seront, par ailleurs, proposés avec un choix de motorisations : électrique et hybride branchable.

Dans cette vidéoconférence préenregistrée, les dirigeants de Faraday Future ont également déclaré que des tests sont en cours afin d’homologuer la fourgonnette Super One aux États-Unis, dans l’espoir de présenter un modèle de série au cours du second trimestre de 2025.

Le constructeur espère également amorcer d’ici la fin de l’année la préproduction d’au moins une nouveauté : le FX 5 ou le FX 6, bien qu’il soit de nouveau en quête d’un financement additionnel. Une situation qui semble se répéter à l’infini chez ce constructeur. D’ailleurs, voilà peut-être pourquoi ses dirigeants ont choisi pour la marque FX un logo qui s’inspire de la lemniscate, ce symbole mathématique qui représente l’infini. Qui sait ?

Photos : Faraday Future

Le texte Faraday X veut relancer la mode des fourgonnettes avec la Super One provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Le système Stow ‘n Go de Chrysler fête ses 20 ans cette année.

Au fil des décennies, ce ne sont pas les innovations qui ont manqué dans l’industrie automobile. En fait, chaque année, on voit des fabricants nous présenter de nouvelles technologies, de nouvelles approches visant à nous séduire.

Certaines avancées sont éphémères. Si les consommateurs n’embarquent pas, la technologie finit par disparaître. Prenez l’exemple de la fonction de stationnement automatique en parallèle que Ford avait introduite. Elle était géniale, mais la compagnie a cessé de la proposer, par manque d’intérêt du public.

À l’inverse, certaines trouvailles des concepteurs sont embrassées par le public, qui ne souhaite pas les voir disparaître. L’une d’elles est assurément le système de sièges Stow « n Go introduit par Chrysler il y a maintenant 20 ans.

Le sort faite que cet anniversaire se déroule la même année où la compagnie célèbre ses 100 ans.

Le système Stow 'n Go de Chrysler, avec la 3e rangée de sièges rangée
Le système Stow ‘n Go de Chrysler, avec la 3e rangée de sièges rangée | Auto123.com
Le système Stow 'n Go de Chrysler, avec les 2e et 3e rangées de sièges rangées
Le système Stow ‘n Go de Chrysler, avec les 2e et 3e rangées de sièges rangées | Auto123.com

L’histoire

Ainsi, c’est en 2005 que la compagnie introduisait les sièges Stow ‘n Go, un système qui permet de replier les sièges des deuxième et troisième rangées directement dans le plancher. Le concept, ingénieux, est venu offrir une polyvalence accrue aux familles, toujours à la recherche de plus d’espace avec des enfants. Ce qui a frappé l’imaginaire aussi, c’est la facilité d’utilisation du système. Mieux, lorsque les sièges sont en place, les compartiments qui les reçoivent peuvent servir de bacs de rangement.

Lorsque les sièges sont en place, les compartiments qui les reçoivent peuvent servir de bacs de rangement.
Lorsque les sièges sont en place, les compartiments qui les reçoivent peuvent servir de bacs de rangement. | Auto123.com

Chrysler estime d’ailleurs que plus de cinq millions de fourgonnettes Chrysler équipées du système ont été vendues depuis. Aujourd’hui, la Chrysler Pacifica propose toujours la technologie, mais cela varie selon le niveau de finition, à savoir si ce sont les sièges de la deuxième ou de la troisième rangée qui peuvent être dissimulés dans le plancher.

Le défi Stow ‘n Go

Pour célébrer les 20 ans de la technologie, Chrysler lance le défi Stow ‘n Go, une compétition où les participants devront démontrer leur rapidité et leur efficacité à ranger des équipements dans une fourgonnette Pacifica 2025 équipée du système.

Ce défi fera ses débuts au Salon de l’auto de Detroit, qui ouvre ses portes au public du 10 au 20 janvier 2025, avant d’être de la partie lors d’autres salons et événements automobiles qui vont se tenir tout au long de l’année.

Ce ne sera pas le cas à Montréal ou à Toronto en début d’année cependant.

Contenu original de auto123.

Le texte Le système Stow ‘n Go de Chrysler a 20 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Subaru a surpris les amateurs de sport automobile lors du Salon de l’auto de Tokyo en dévoilant la WRX STI S210, une édition spéciale limitée à seulement 500 exemplaires. Décrite comme le « summum des voitures complètes STI », cette version offre des améliorations importantes en matière de performances, de châssis et de design, selon Subaru.

Après des années sans véritable version STI de la génération actuelle de la WRX, Subaru répond enfin aux attentes avec une édition inspirée par la WRX NBR Challenge, célèbre pour ses performances au Nürburgring.

Subaru WRX STI S210, moteur
Subaru WRX STI S210, moteur | Auto123.com

Plus de puissance pour plus de sensations

Au cœur de cette édition spéciale se trouve un moteur Boxer 4-cylindres turbo de 2,4 litres qui a été amélioré, générant 296 chevaux, soit une augmentation de 25 chevaux par rapport au reste de la gamme WRX.

Les modifications mécaniques incluent :

  • • Un nouveau système d’admission
  • • Un conduit d’air avant le turbo
  • • Un échappement à faible contre-pression
  • • Une gestion électronique repensée

Le couple reste stable à 276 lb-pi, mais offre une réponse plus linéaire. La puissance est transmise aux quatre roues via une transmission à variation continue (CVT) nommée Subaru Performance Transmission. Cette dernière ne semble toutefois pas à sa place dans ce genre de véhicule.

Subaru WRX STI S210, trois quarts avant
Subaru WRX STI S210, trois quarts avant | Auto123.com

Des améliorations de châssis significatives

La WRX STI S210 bénéficie de modifications apportées à la suspension et aux freins pour une tenue de route encore plus affûtée :

  • • Amortisseurs électroniques ZF reconfigurés
  • • Ressorts hélicoïdaux et barres stabilisatrices arrière retravaillés
  • • Disques de freins ventilés et perforés avec étriers Brembo à six pistons à l’avant

Les pneus Michelin haute performance (255/35R19) montés sur des jantes STI Flexible Performance de 19 pouces signés par BBS ajoutent à l’adhérence exceptionnelle de la voiture.

Un design agressif et fonctionnel

L’esthétique de la S210 reflète son caractère sportif avec des éléments aérodynamiques prononcés, conçus pour améliorer les performances :

  • • Aileron arrière en carbone sec
  • • Diffuseur avant, jupes latérales sculptées et diffuseur arrière en Crystal Black Silica
  • • Une touche de rouge cerise sur la calandre pour un look unique
  • • Logos S210 et emblèmes STI pour souligner son exclusivité

Subaru WRX STI S210, intérieur
Subaru WRX STI S210, intérieur | Auto123.com

Un intérieur inspiré par le sport automobile

L’habitacle de la S210 est équipé de sièges Recaro à dossier en carbone, revêtus de cuir Nappa avec des réglages électriques en huit positions. Le thème noir est rehaussé par des accents rouges, des emblèmes STI et une plaque numérotée exclusive.

Une production limitée et des questions en suspens

La Subaru WRX STI S210 sera produite en seulement 500 exemplaires. Sa disponibilité exacte sera annoncée au printemps de 2025, et il reste à voir si cette édition spéciale sera réservée au marché japonais ou accessible à d’autres régions.

Subaru WRX STI S210, roue, étiquette Recaro
Subaru WRX STI S210, roue, étiquette Recaro | Auto123.com
Subaru WRX STI S210, sur la piste
Subaru WRX STI S210, sur la piste | Auto123.com

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Il n’y a pas juste en plein soleil qu’il fait chaud, sous le capot aussi !!

Le moteur dégage de la chaleur, il en produit pour fonctionner, mais ses pertes de chaleurs sont utiles pour le chauffage de l’habitacle, pour le chauffage de la tubulure d’admission par la fameuse « heat riser valve », et dans certain cas, les pertes de chaleurs aident pour l’étrangleur du carburateur.

Cette chaleur vient de la combustion du mélange air/essence, mais aussi de la friction interne des pièces, comme le piston sur sa paroi de cylindre par exemple. Cette chaleur quoique utile, est nuisible s’il y en a trop. C’est comme le gâteau au chocolat, si on en mange trop, à un certain moment…

Ce débordement de chaleur doit être géré, sinon une panne surviendra. La gestion de la chaleur sur un moteur refroidit à l’eau est confié au radiateur. Mais il n’est pas seul, une équipe très aguerrie dans le domaine le seconde. Je vous présente cette équipe : le capitaine et centre est le radiateur, les ailiers sont le tandem des boyaux, à la défense, le Big Three : Pompe à eau, ventilateur et courroie !! Comme gardien, on a le liquide de refroidissement et son thermostat comme second.

Le liquide de refroidissement circule dans les endroits les plus chauds, dans le haut des cylindres, dans le bloc moteur, et dans les culasses, autour des soupapes d’échappement et des sorties d’échappement. Ces endroits produisent beaucoup de chaleur qu’il faut dissiper. Le liquide va se réchauffer au contact de cette chaleur produite par le moteur, et circulera grâce à la pompe jusqu’au thermostat. Il sera fermé et bloquera le liquide lorsque le moteur est froid, et s’ouvrira une fois le liquide prêt, ou assez chaud pour se rendre au radiateur pour y être refroidit.

Le radiateur, par ses boyaux, reçoit donc le liquide à refroidir, devenu chaud par le moteur. La seule façon de faire est de faire passer dans des tubes fins, le liquide chaud. Ces tubes une fois chaud, se laisseront refroidir par l’air qui passera de force dans cette forêt de tubes qui compose le radiateur, et sera obligé de toucher les tubes, et de recueillir la chaleur et par conséquent, refroidir le liquide.

Le liquide chaud arrive par le haut du radiateur et sort frais par le bas et le cycle recommence. Noter que certains radiateurs sont placés de côté.

Sur les moteurs des voitures anciennes, quelques absurdités ont été perpétués pas mal longtemps. D’abords faut comprendre que les premières voitures circulaient librement et plutôt lentement sans encombre. Mais au fil du temps, les moteurs sont devenus plus performants, et de surcroît, la densité automobile augmenta aussi vite que le Canadien accumulait les Coupe Stanley. Les voitures étaient bien fabriquées pour l’époque, mais il a fallu beaucoup de temps pour corriger certains points, qui étaient quand même évident quand on prend le temps d’y penser.

Le point le plus absurde, est le fait de ne pas avoir de ventilateur électrique pour refroidir le radiateur plus tôt. Pourquoi? Dans le trafic lourd, en été, lorsque vous avec besoin d’air pour refroidir votre four crématoire sous le capot, et que vous avez un moteur qui tourne à 550 rpm, avec une poulie de pompe à eau/ventilateur de même dimension que la poulie du vilebrequin, donc ce tandem tourne 550 rpm lui aussi. Faut pas s’étonner que peu d’air passe à travers la forêt de tubes à refroidir. L’arrivée du ventilateur électrique et de la remonté à 1000rpm pour beaucoup de moteur ont aidé à mieux les refroidir. Vous aurez donc compris que les gros moteurs en fonte, ne se refroidissent que facilement… en mouvement. Attention : votre moteur a besoin de son thermostat, ne le retirez pas, je vous surveille….

Le texte Il fait chaud sous le capot provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le constructeur de luxe britannique Rolls-Royce annonce un investissement de 300 millions de livres (environ 376 millions USD, 540 millions CAD) pour agrandir son usine de Goodwood, au Royaume-Uni. Cet investissement vise à répondre à une demande croissante pour des véhicules personnalisés à travers ses programmes Bespoke et Coachbuild.

La personnalisation au cœur de l’expérience Rolls-Royce

En 2024, Rolls-Royce a réalisé des créations uniques pour ses clients fortunés, incluant des sculptures en or massif de 18 carats, des broderies complexes comptant plus de 869 500 points, des placages en bois comprenant 500 pièces façonnées individuellement, et des finitions de peinture holographiques.

Le programme Coachbuild, qui est accessible uniquement sur invitation, permet aux clients de concevoir un véhicule entièrement original, reflétant leur goût et leur personnalité.

L'usine Goodwood de Rolls-Royce, au Royaume-Unis
L’usine Goodwood de Rolls-Royce, au Royaume-Unis | Auto123.com

Une usine en pleine expansion

Depuis son ouverture en 2003, où elle employait 300 personnes et produisait un véhicule par jour, l’usine de Goodwood connaît une croissance spectaculaire. Aujourd’hui, elle emploie 2500 personnes et fabrique 28 véhicules chaque jour. L’agrandissement prévu sera le plus grand investissement depuis l’inauguration du site.

Un marché en mutation

En 2024, Rolls-Royce a vendu 5712 véhicules dans le monde, soit une baisse de plus de 5 % par rapport aux 6032 unités vendues en 2023. Cette diminution était anticipée, car la marque opère une transition vers de nouveaux modèles.

Une vision tournée vers l’avenir

L’investissement dans l’usine de Goodwood reflète l’engagement de Rolls-Royce envers l’innovation et l’artisanat. En mettant l’accent sur la personnalisation et l’exclusivité, la marque continue de répondre aux attentes de sa clientèle élitiste, tout en renforçant sa position sur le marché des voitures de luxe.

L'écusson Rolls-Royce
L’écusson Rolls-Royce | Auto123.com

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Le texte Rolls-Royce investit 376 millions USD pour agrandir son usine de Goodwood provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile