Le Model Y est le véhicule le plus vendu chez Tesla. Son style, comme celui des autres produits de la marque, à part la Model 3 qui a vu son design être retouché, était vieillissant. Avec une concurrence qui ne cesse de se multiplier et de s’affuter, une mise à jour du modèle était de mise.

Le nouveau design du Model Y vient d’apparaître en ligne sur le site chinois de Tesla, sans tambour ni trompette. La version, nommée Juniper, affiche de nouvelles signatures avant et arrière qui sont, franchement, bien réussies. Le pare-chocs avant présente des lignes plus épurées et de nouveaux phares plus effilés s’intègrent dans une nouvelle barre lumineuse qui s’étend sur la largeur.

À l’arrière, le traitement lumineux est similaire, avec un feu qui fait la largeur du hayon. Le reste du design est subtil, et les proportions hautes et arrondies ont été conservées.

Tesla Model Y - Vue arrière
Tesla Model Y – Vue arrière | Auto123.com

À bord, les retouches sont aussi venu moderniser la présentation, et le tout est en lien avec les changements qui ont été faits avec la Model 3. Les améliorations incluent des sièges avant ventilés (option), un volant redessiné avec des clignotants à bouton-poussoir, et un écran arrière pour les passagers. Ce dernier sert à la fois de panneau pour les commandes de la climatisation et d’écran de divertissement pour les jeux et le contenu vidéo.

Tesla Model Y - Vue intérieure - Tableau de bord
Tesla Model Y – Vue intérieure – Tableau de bord | Auto123.com
Tesla Model Y - Vue intérieure sièges
Tesla Model Y – Vue intérieure sièges | Auto123.com

Ce qui n’est pas visible sur les photos ou le site chinois, c’est la qualité des matériaux. Si on a suivi la recette adoptée avec la Model 3, on peut s’attendre à des progrès de ce côté également.

Bien sûr, on parle ici du modèle destiné à la Chine. Les mêmes changements devraient toucher les modèles nord-américains, mais il faut toujours être prudents dans ce genre de situation. Ce qui est pas mal certain, c’est que vous avez au moins là le nouveau style extérieur des modèles qui vont rouler chez nous.

Des différences sont davantage possibles du côté de la batterie et des variantes.

Il faudra aussi attendre pour les prix, mais le lancement de la version retouchée en Chine nous indique que le tout pourrait bien se produire dans le courant de l’année qui vient chez nous.

Tesla Model Y - Vue 3/4 avant
Tesla Model Y – Vue 3/4 avant | Auto123.com
Tesla Model Y - Vue 3/4 arrière
Tesla Model Y – Vue 3/4 arrière | Auto123.com

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Le texte Une version mise à jour du Tesla Model Y apparaît en Chine provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Honda Civic retrouve son statut de voiture la plus vendue au Canada en 2024, avec 31 774 unités écoulées, devançant de loin la Toyota Corolla qui a enregistré 25 988 ventes. Selon les données du Automotive News Research & Data Center de Detroit, cette performance marque un retour solide après deux années difficiles pour Honda.

En 2022, la Corolla avait détrôné la Civic, mettant fin à 24 ans de règne ininterrompu au pays. La Toyota avait maintenu son avance en 2023, profitant des retards de production et des problèmes d’approvisionnement qui freinaient Honda.

Une production stabilisée et une version hybride gagnante

Honda a su surmonter les défis logistiques des deux dernières années. Selon, le porte-parole de Honda Canada, John Bordignon, « nous constatons une nette amélioration avec moins de retards de production et un meilleur accès aux pièces et aux marchés. »

L’introduction d’une version hybride de la Civic, produite à l’usine d’Alliston, en Ontario, depuis juin 2024, a été un facteur décisif. Cette version a représenté près de 60 % des ventes au détail de la Civic lors de la deuxième moitié de l’année.

La Honda Civic Hybride, sur la route
La Honda Civic Hybride, sur la route | Auto123.com

Des prix en hausse, mais une valeur perçue intacte

Malgré des prix plus élevés après la pandémie, les Canadiens ont continué à adopter la Civic. La version de base de la Civic 2025 est vendue à partir de 29 806 $ (livraison incluse), soit une hausse de près de 50 % par rapport au modèle 2020.

  • • Civic hybride 2025 : 35 562 $
  • • Corolla 2025 : 26 865 $
  • • Corolla hybride 2025 : 29 985 $

Ventes des Honda Civic et Toyota Corolla au Canada au fil des ans

  • 2019 – 60 139 Civic, 47 596 Corolla
  • 2020 – 42 996 Civic, 33 181 Corolla
  • 2021 – 43 556 Civic, 40 019 Corolla
  • 2022 – 29 722 Civic, 33 096 Corolla
  • 2023 – 27 803 Civic, 28 260 Corolla
  • 2024 – 31 774 Civic, 25 988 Corolla

Un marché automobile en mutation

Malgré la reprise de la Civic, le marché des voitures au Canada continue de reculer. En 2024, elles ne représentaient que 13,4 % des ventes totales, contre 40 % il y a dix ans, selon la firme de consultation automobile DesRosiers Automotive. Les VUS dominent désormais les préférences des consommateurs.

Cependant, Honda reste confiant. John Bordignon rappelle que la Civic, le plus ancien modèle de la marque en Amérique du Nord, est perçue comme une voiture fiable et accessible.

« Notre priorité est de produire des véhicules que les Canadiens veulent, sur lesquels ils peuvent compter et qui procurent du plaisir à conduire. La Civic répond toujours à ces attentes. »

Une berline intemporelle

Grâce à une version hybride convaincante et à une production stabilisée, la Honda Civic confirme qu’elle reste une valeur sûre dans un marché en constante évolution. Avec son retour au sommet des ventes, elle continue d’incarner l’équilibre parfait entre fiabilité, accessibilité et innovation.

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Le texte La Honda Civic reprend son titre de voiture la plus vendue au Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Porsche Canada a annoncé avoir livré 10 374 unités en 2024, soit une baisse de 2,5 % par rapport à l’année précédente. Malgré cette légère diminution, la marque a vu la vente de ses véhicules d’occasion certifiés connaître une hausse impressionnante avec 4 101 unités, une augmentation de 16,7 % comparativement à 2023.

« La marque termine l’année 2024 en dépassant encore une fois le seuil des 10 000 unités livrées. Nous sommes prêts pour 2025, une année qui verra l’ouverture officielle du premier Centre d’expérience Porsche de Toronto. »

– Trevor Arthur, président-directeur général de Porsche Canada

La Porsche 718 Spyder RS
La Porsche 718 Spyder RS | Auto123.com

Les chiffres clés des modèles Porsche au Canada

Si l’on regarde les performances des principaux véhicules Porsche au Canada pour 2024, on note que les modèles plus sportifs ont brillé malgré un marché en baisse.

  • • 911 — avec 2208 unités vendues, le modèle iconique de la marque a enregistré une hausse de 8,6 % par rapport à 2023.
  • • 718 Boxster et Cayman — les ventes combinées ont totalisé 830 unités, soit une progression importante pour la Boxster (+61 %), mais une légère baisse pour le Cayman.

Ces résultats démontrent l’attachement des Canadiens aux modèles à moteur thermique, en particulier dans un contexte de transition vers l’électrique.

Le Porsche Macan
Le Porsche Macan | Auto123.com

Les VUS, quant à eux, demeurent des piliers des ventes, mais on note des variations considérables.

  • • Cayenne — Avec 2949 unités, ce modèle reste stable (+0,3 %), confirmant sa popularité.
  • • Macan — Malgré sa place de chef de file des ventes, le Macan a reculé de 3,3 % pour s’établir 3779 unités.

Les berlines, sans grande surprise, sont en difficulté.

  • • Taycan — Le modèle électrique a vu ses ventes chuter de 56 %, à seulement 360 unités, alors que la Panamera a également connu une baisse de 11,4 %.

La Porsche Taycan Cross Turismo
La Porsche Taycan Cross Turismo | Auto123.com

Un avenir prometteur avec le Centre d’expérience Porsche

Porsche Canada s’apprête à ouvrir son premier Centre d’expérience à Toronto en 2025. Situé à Pickering, en Ontario, le lieu va permettre aux amateurs de la marque de vivre une immersion complète, le genre d’expérience qui contribue à créer une fidélité à la marque.

Tendances et perspectives pour 2025

Les résultats de 2024 reflètent à la fois les défis et les opportunités pour Porsche au Canada :

  • 1. Transition électrique : la baisse des ventes de la Taycan soulève des questions sur l’adoption des véhicules électriques dans le marché canadien.
  • 2. Modèles classiques en hausse : les 911 et 718 montrent que les Canadiens restent attachés à l’héritage thermique de Porsche.
  • 3. Fidélité accrue : le succès des véhicules d’occasion certifiés suggère une base de clientèle solide et croissante.

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Le texte Une année 2024 contrastée pour Porsche Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Les ventes de Jeep ont diminué en 2024 et ce, pour une sixième année de suite.

En 2018, Jeep vendait 973 000 véhicules aux États-Unis, plus d’un million en Amérique du Nord. La marque souhaitait atteindre cette marque aux États-Unis seulement et elle semblait en voie de l’atteindre.

Or, depuis, c’est une descente aux enfers à laquelle elle a droit. En 2024, la compagnie a enregistré une baisse de ses ventes pour une sixième année consécutive. L’année dernière, le recul a été de 9 % pour 587 725 unités. C’est une chute importante par rapport aux 642 924 véhicules écoulés en 2023.

En 2022, la compagnie avait vendu 684 600 véhicules. En 2021, 778 500. Pour 2020 et 2019, les résultats étaient de 795 300 et 923 200 exemplaires.

Le Jeep Gladiator
Le Jeep Gladiator | Auto123.com

Le pourquoi

Que se passe-t-il ? Vos hypothèses valent les nôtres. Il est clair que la première baisse importante a été une conséquence de la Covid-19. Il y a eu la crise des semi-conducteurs par la suite, mais contrairement à ce qui s’est passé avec pratiquement toutes les autres marques de l’industrie, il n’y a pas eu de relance chez Jeep.

Il faut considérer que les prix des modèles ont considérablement grimpé après la Covid. Or, ils étaient déjà élevés chez Jeep. Certains modèles sont rendus hors de prix pour plusieurs acheteurs qui se tournent vers d’autres fabricants.

Les ventes du Wrangler, la vedette de la gamme, ont même reculé 3 % l’an dernier, passant de 156 581 à 151 163 unités. La situation est encore pire pour le Gladiator, dont les transactions ont fondu de 24 %, à 42 123 unités. Le Grand Cherokee a enregistré une baisse de 12 %, avec 216 148 exemplaires livrés.

Le Jeep Grand Wagoneer
Le Jeep Grand Wagoneer | Auto123.com

Quelques points positifs

La seule bonne nouvelle, ce sont les ventes du Wagoneer. Les ventes ont crû de 48 % en 2024, passant de 29 149 à 43 125 unités. Le Grand Wagoneer a vu ses résultats bondir de 13 % pour atteindre 11 959 unités. Le Compass a également connu une bonne année, avec des ventes en hausse de 16 %, à 111 697 unités.

L’arrivée d’un nouveau grand patron bientôt chez Stellantis aura assurément des effets sur les résultats de l’entreprise aux États-Unis, car des ajustements seront assurément apportés. Il faudra voir de quelle façon va se débrouiller le Wagoneer S, le premier VUS tout électrique de la marque, qui est arrivée vers la fin de l’année.

La compagnie attend aussi de voir ce qui en sera avec les tarifs annoncés du président élu Donald Trump, ce qui pourrait influencer certaines décisions, notamment concernant la production du prochain Cherokee, que la compagnie voulait faire construire au Mexique. On évalue présentement les options chez Jeep.

Le Jeep Wagoneer S
Le Jeep Wagoneer S | Auto123.com

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Le texte Une sixième année consécutive de décroissance pour Jeep provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le géant norvégien de l’aluminium, Norsk Hydro, a finalisé l’acquisition complète de Hydrovolt, spécialiste du recyclage des batteries en fin de vie. Cette transaction, d’un montant de 78 millions de couronnes norvégiennes (6,79 millions USD), fait suite à l’achat des parts de l’entreprise suédoise Northvolt, actuellement en difficulté financière.

Northvolt : une entreprise en difficulté

Northvolt, autrefois saluée comme la meilleure chance de l’Europe pour une production locale de batteries électriques, traverse une période critique, marquée par des problèmes de production, la perte d’un contrat majeur et une crise de financement.

En novembre, Northvolt a demandé une protection judiciaire sous le Chapitre 11 aux États-Unis. En parallèle, elle a cessé de financer la plupart de ses coentreprises et activités non essentielles.

Depuis la seconde moitié de 2024, Norsk Hydro avait renforcé sa participation dans Hydrovolt, tout en finançant ses opérations. Désormais, l’entreprise norvégienne détient 100 % des parts d’Hydrovolt.

Norsk Hydro reste concentré sur le recyclage de batteries
Norsk Hydro reste concentré sur le recyclage de batteries | Auto123.com

Une stratégie de recentrage pour Norsk Hydro

En novembre, Norsk Hydro avait annoncé son intention de réduire ses investissements dans les batteries. Pourtant, son investissement dans Hydrovolt semble aller à contre-courant de cette stratégie.

Un porte-parole de Norsk Hydro a expliqué ceci :

« Nous considérons Hydrovolt comme un cas particulier, car le recyclage des batteries est plus près de nos autres activités dans l’aluminium. Cela crée des synergies, notamment avec nos clients de l’industrie automobile. »

Malgré cette acquisition, Norsk Hydro ne souhaite pas rester l’unique propriétaire d’Hydrovolt. L’entreprise envisage de trouver un nouveau partenaire pour développer davantage le recyclage des batteries.

Une collaboration commerciale maintenue avec Northvolt

Bien que Northvolt ait cédé ses parts dans Hydrovolt, la société suédoise reste un client clé. Elle continuera à acheter la matière première connue sous le nom de black mass, produite par le recyclage des batteries.

Northvolt, quant à elle, se recentre sur la production de cellules de batteries, abandonnant ses autres activités, y compris son unité interne de recyclage, Revolt. Norsk Hydro a confirmé qu’elle n’est pas intéressée par l’acquisition de cette dernière.

Un avenir incertain pour Northvolt

Northvolt, qui doit fournir un rapport sur sa recherche de financements au juge américain le 28 janvier, reste dans une situation précaire. Avec seulement 30 millions USD en banque au moment de sa mise sous protection, l’entreprise a admis que ces fonds suffiraient à tenir que pendant une semaine d’opérations.

Son prêt initial de 100 millions USD, accordé par le constructeur de camions Scania, arrive bientôt à échéance, renforçant l’urgence de trouver de nouveaux investisseurs.

Un pari sur le recyclage pour Norsk Hydro

Avec cette acquisition, Norsk Hydro mise sur le recyclage des batteries, un domaine en pleine expansion et en phase avec les défis environnementaux actuels. Pendant ce temps, Northvolt lutte pour sa survie, illustrant les turbulences du secteur des batteries en Europe.

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Le texte Norsk Hydro devient propriétaire unique d’Hydrovolt provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

À seulement dix jours de l’entrée en fonction de Donald Trump, l’administration Biden a attribué 635 millions en subventions pour développer les infrastructures de recharge pour véhicules électriques (VE). Ces financements, issus de la loi bipartite sur les infrastructures de 2021, laissent un maigre solde de 700 000 dollars sur les 2,5 milliards initialement prévus pour ce programme.

Ces subventions visent à soutenir 49 projets pour le déploiement de plus de 11 500 bornes de recharge et des infrastructures pour carburants alternatifs dans 27 États, ainsi que dans le District de Columbia et sur les territoires de quatre tribus reconnues au niveau fédéral.

Les subventions se divisent en deux volets principaux :

  • 1. 368 millions financeront 42 projets visant à renforcer les infrastructures locales de recharge dans des communautés à travers les États-Unis.
  • 2. 268 millions seront investis dans 7 projets pour construire un réseau national de recharge rapide le long des corridors désignés pour carburants alternatifs.

Ces financements proviennent du Programme de subventions discrétionnaires pour la recharge et le ravitaillement en carburants alternatifs (CFI) et d’une réserve de 10 % du Programme NEVI (National Electric Vehicle Infrastructure).

Une Chevrolet Volt, au chargement
Une Chevrolet Volt, au chargement | Auto123.com

Encore loin de l’objectif

Actuellement, les États-Unis comptent près de 70 000 stations de recharge publiques, soit environ 197 000 ports de recharge selon le DOE’s Alternative Fuels Data Center.

L’administration Biden s’est fixé un objectif ambitieux : 500 000 bornes accessibles au public d’ici 2030. Selon Pete Buttigieg, secrétaire américain aux Transports, « ces investissements permettront aux États et aux communautés de bâtir un réseau de bornes de recharge. Un jour, trouver une recharge lors d’un voyage sera aussi simple que de faire le plein d’essence. »

Une course contre la montre

Depuis les résultats de l’élection présidentielle, l’administration Biden s’efforce de distribuer rapidement les fonds destinés à l’énergie propre. Cette précipitation répond aux menaces de Donald Trump de révoquer ces financements une fois en poste. Cependant, une fois les fonds alloués, les récupérer devient presque impossible.

Quels enjeux pour l’avenir ?

  • • Pour les conducteurs : une infrastructure plus dense et accessible promet de réduire l’anxiété liée à l’autonomie des VÉ.
  • • Pour l’industrie : ces projets stimulent l’innovation et encouragent les investissements dans les technologies de recharge.
  • • Pour les États-Unis : atteindre les objectifs de 2030 renforcera la position du pays dans la transition vers une mobilité durable.

Avec cette initiative, l’administration Biden marque un jalon important dans le déploiement des infrastructures pour véhicules électriques. L’objectif est d’assurer un avenir plus vert malgré les incertitudes politiques.

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Le texte Un dernier 635 millions de Joe Biden pour les bornes de recharge provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

À Ottawa, les manufacturiers et concessionnaires automobiles du Canada ont officiellement demandé l’abandon des mandats de vente de véhicules électriques (VE) instaurés par le gouvernement fédéral en 2023. Cette requête survient au lendemain de l’annonce de la fin du programme d’incitatifs fédéraux iZEV (Incentives for Zero-Emission Vehicles) et face à des lacunes flagrantes dans le développement d’infrastructures publiques de recharge.

Une politique sans soutien suffisant

Brian Kingston, président et chef de la direction de l’Association canadienne des manufacturiers de véhicules, a déclaré :

« L’arrêt des incitatifs aux consommateurs pour les véhicules zéro émission, combiné au ralentissement de la mise en place d’infrastructures de recharge, rend les objectifs fédéraux irréalistes. Ces mandats doivent être abandonnés. »

Tim Reuss, président de l’Association des concessionnaires d’automobiles du Canada, a ajouté :

« Le gouvernement libéral fédéral a reculé sur le soutien à la transition énergétique. Imposer des mandats VE sans fournir les ressources nécessaires est une hypocrisie. »

Le prix : un obstacle majeur

David Adams, président de Global Automakers of Canada, a souligné l’importance de maintenir les incitatifs jusqu’à ce que la parité des prix entre VE et véhicules thermiques soit atteinte :

« Sans incitatifs, le coût élevé des VE freinera leur adoption. Cela met en péril les objectifs de mandats fédéraux. »

Infrastructure insuffisante et manque de vision

L’industrie a également dénoncé le manque de préparation du gouvernement dans le financement et le soutien de la transition vers une mobilité durable. Selon Adams :

« Si le gouvernement impose des mandats, il doit aussi régler les obstacles clés, à savoir le coût et l’infrastructure. Sinon, ces mandats doivent être révisés ou éliminés. »

La situation au Québec et en Colombie-Britannique

Les provinces de Québec et de la Colombie-Britannique, qui appliquent également des mandats de VE, risquent de subir des impacts similaires. Bien que ces régions aient historiquement bénéficié de programmes de soutien mieux structurés, elles pourraient être confrontées à des défis si le soutien fédéral continue de diminuer.

Les consommateurs québécois face aux défis de la transition

Au Québec, où les VE représentent une proportion importante des nouvelles immatriculations grâce à des incitatifs provinciaux, la fin du programme fédéral pourrait ralentir la tendance. Avec des infrastructures de recharge publiques encore insuffisantes dans plusieurs régions rurales, les consommateurs risquent d’être freinés dans leur adoption.

Une transition écologique en péril

Si le Canada ambitionne de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, l’abandon des incitatifs et l’absence d’un réseau de recharge solide pourraient compromettre les progrès réalisés. Il reste à voir si le gouvernement fédéral réagira aux préoccupations soulevées par l’industrie automobile et ajustera sa stratégie pour éviter un ralentissement dans la transition vers une mobilité durable.

Le texte L’industrie automobile canadienne exige la fin des mandats de vente de VÉS provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

On ne chôme pas chez Lamborghini. Dans un communiqué publié le 9 janvier, ce constructeur italien de véhicules de haute performance nous apprend qu’en 2024 il a livré 6 % plus de véhicules que l’année précédente. Il a ainsi réalisé le meilleur résultat annuel de son histoire en ce qui concerne les livraisons aux clients.

Présent dans 56 pays avec 186 concessionnaires, le constructeur de Sant’Agata Bolognese a livré 10 687 bolides (autos et utilitaires confondus) l’année dernière comparativement à 10 112 en 2023, l’année où ses livraisons ont franchi le cap des 10 000 unités pour la première fois.

Intérêt croissant des nouvelles générations

« L’année 2024 en a été une de croissance continue pour Automobili Lamborghini, une tendance positive des dernières années qui s’est poursuivie. Ce résultat reflète le lien de plus en plus fort que nous entretenons avec nos clients et l’intérêt croissant que manifestent les nouvelles générations pour notre marque », déclare Stephan Winkelmann, président et directeur général d’Automobili Lamborghini, dans le communiqué.

Rappelons, au passage, que les différents modèles de Lamborghini ne sont pas donnés. Tous les véhicules de sa gamme ont des prix de base dans les six chiffres. Le modèle le plus vendu au Canada, l’utilitaire Urus, qui est aussi un des plus « abordables », se détaille à partir de 390 000 $.

En 2024, la répartition géographique de la clientèle de Lamborghini a suivi les tendances antérieures avec de légères croissances, nous apprend le constructeur. La zone « EMOA » (Europe, Moyen-Orient et Afrique) a dominé la progression avec 4 227 voitures livrées, ce qui représente une augmentation de 6 % par rapport à 2023. Suivent les Amériques, avec les États-Unis en tête, où les livraisons ont totalisé 3 712 unités, soit une hausse de 7 %. Enfin, la région Asie-Pacifique a reçu 2 748 voitures et enregistré une augmentation de 3 %.

Les Étatsuniens, très friands

Par ailleurs, les États-Unis demeurent, et de loin, le marché le plus friand des produits de la marque. Pas moins de 3 826 véhicules (1 526 autos et 2 300 utilitaires Urus) ont trouvé preneurs dans ce pays en 2024 comparativement à 3 670 l’année précédente, selon les chiffres publiés par Automotive News, l’hebdomadaire de Detroit. Cela représente une progression de 4 %.

Au palmarès des ventes, ces chiffres placent d’ailleurs Lamborghini devant Ferrari dans le marché de l’Oncle Sam, la marque de Maranello ayant vendu 3 275 véhicules comparativement à 3 035 en 2023.

L’avenir semble prometteur pour Lamborghini, qui ne tarit pas de commandes pour ses produits. Par exemple, le carnet de commandes pour la biplace à moteur central Revuelto, le modèle haut de gamme qui a remplacé l’Aventador en mars 2023 et qui dispose de la première motorisation hybride branchable de la marque, est complet jusqu’à la fin de 2026 !

Photos : Lamborghini

Le texte Nouvelle année record pour Lamborghini en 2024 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Contrairement aux affirmations véhiculées par certains médias et politiciens en 2024, les ventes de véhicules électriques (VE) n’ont pas ralenti. Selon un rapport récent de Rho Motion, le monde a vendu 3,5 millions de VE supplémentaires en 2024 par rapport à 2023, surpassant l’augmentation de 3,2 millions enregistrée l’année précédente. Cette hausse démontre que non seulement les ventes de VE continuent de croître, mais que le taux de croissance en volume s’accélère.

Les chiffres mondiaux en hausse

Le rapport de Rho Motion indique que les ventes mondiales de VE ont atteint 17,1 millions d’unités en 2024, contre 13,6 millions en 2023 et 10,4 millions en 2022. Voici les détails régionaux :

  • Chine : +40 %
  • Amérique du Nord : +9 %
  • Reste du monde : +27 %
  • Europe : -3 %, principalement en raison de la fin des subventions en Allemagne fin 2023.

Malgré cette exception européenne, le reste du monde a connu une forte augmentation des ventes, consolidant la position des VE comme solution incontournable pour une mobilité durable.

Le Québec en tête de file au Canada

Au Québec, les ventes de véhicules électriques continuent également de croître. En 2024, 34 % des véhicules neufs vendus au troisième trimestre dans la province étaient des VÉS ou des véhicules hybrides rechargeables (VHR), selon les données de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ). Les programmes provinciaux, comme les incitatifs financiers et l’expansion des bornes de recharge publiques, expliquent en grande partie ce succès. Le Québec vise 1,6 million de VÉS sur les routes d’ici 2030, un objectif ambitieux mais réalisable grâce à une adoption croissante.

La fin des subventions

Malgré ces chiffres impressionnants, une désinformation persistante a alimenté l’idée que les ventes de VÉS ralentissent ou stagnent. Cette perception erronée peut influencer :

  1. Les politiques publiques, en incitant certains gouvernements à réduire leurs objectifs.
  2. Les consommateurs, qui hésitent à adopter les VE par crainte d’un marché incertain.

Cette stratégie, souvent délibérée, vise à protéger l’industrie des véhicules thermiques, en déclin depuis le pic des ventes de 2017.

Une comparaison avec les ventes de véhicules thermiques

Les voitures à essence continuent leur chute, avec une baisse de 25 % depuis leur pic. Cette tendance reflète un changement structurel, où la croissance des VE compense largement le recul des véhicules thermiques.

Un avenir prometteur, mais une transition urgente

Pour atteindre les objectifs climatiques, une adoption encore plus rapide des VÉS est nécessaire, accompagnée d’un déclin accéléré des ventes de véhicules thermiques. Pour que cela soit possible, il faudra toutefois revoir la fourchette de prix des modèles électriques pour les rendre plus accessibles à une large partie de la population et s’assurer que le réseau de recharge soit à la hauteur des attentes.

Conclusion

Les données de 2024 confirment que la transition vers l’électrique est en cours et s’accélère, malgré les obstacles. Le Québec et le monde doivent continuer sur cette lancée pour garantir un avenir durable.

Avec des renseignements d’Electrek

Le texte Les ventes de véhicules électriques continuent de croître malgré tout provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La fin des subventions pour véhicules électriques au Canada

Le gouvernement du Canada a annoncé le 10 janvier qu’il mettrait en pause son programme d’incitatifs pour véhicules zéro émission (iZEV) une fois les fonds épuisés, mettant fin à des subventions pouvant atteindre 5 000 $ pour l’achat de véhicules électriques à batterie ou hybrides rechargeables éligibles. Depuis son lancement en 2019, le programme iZEV a soutenu l’achat de près de 550 000 véhicules, devenant un pilier de la politique fédérale pour accélérer la transition vers les véhicules électriques. Ottawa a alloué près de 3 milliards de dollars à ce programme sur cinq ans. En janvier, il ne restait que 71,8 millions de dollars au fonds, soit l’équivalent d’environ 15 000 véhicules admissibles. À ce rythme, les fonds devraient être épuisés bien avant la date prévue du 31 mars.

Un programme populaire, mais un avenir incertain

Le ministre des Transports, Anita Anand, a salué le succès de l’initiative sans préciser si cette pause serait temporaire ou définitive :

« Nous continuerons à collaborer avec l’industrie et les groupes environnementaux pour décarboniser le secteur des transports et faire du Canada un leader mondial des véhicules zéro émission. »

Cependant, l’incertitude plane sur les objectifs ambitieux de la politique fédérale, qui exige que les VZE représentent 20 % des ventes de véhicules neufs d’ici 2026, 60 % d’ici 2030 et 100 % d’ici 2035.

Le Québec emboîte le pas avec Roulez Vert

Le gouvernement du Québec a également annoncé, le 17 décembre, la suspension de son programme Roulez Vert à compter du 1er février, invoquant une demande accrue. Cette décision reflète une tendance similaire à celle du fédéral, laissant l’industrie et les consommateurs dans l’incertitude. Le programme Roulez Vert offrait des incitatifs allant jusqu’à 7 000 $ pour l’achat de véhicules électriques et hybrides rechargeables. Sa pause intervient alors que le Québec est un leader dans l’adoption des VZE au Canada.

Réactions de l’industrie : un manque de préparation

Tim Reuss, PDG de l’Association canadienne des concessionnaires automobiles (CADA), a critiqué la décision :

« En ne sécurisant pas un financement suffisant pour une transition qu’il a activement promue, le gouvernement fédéral a créé de l’incertitude pour les consommateurs et l’industrie. »

Brian Kingston, PDG de l’Association des constructeurs de véhicules du Canada, a également exprimé des préoccupations sur la viabilité des mandats VZE :

« Les objectifs de vente de véhicules électriques deviennent de plus en plus irréalistes. Il est urgent de les réévaluer. »

Quel avenir pour les VZE au Canada et au Québec ?

La pause des programmes iZEV et Roulez Vert met en lumière un paradoxe : tandis que les gouvernements imposent des cibles ambitieuses pour l’électrification, le soutien financier diminue. Cette situation crée un environnement incertain pour les consommateurs et les constructeurs, qui doivent composer avec des objectifs stricts et une infrastructure encore insuffisante.

Conclusion

La fin des subventions pour véhicules électriques marque une étape critique pour la transition énergétique. À moins d’un réengagement rapide, cette décision pourrait freiner les progrès vers une mobilité durable au Canada et au Québec.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte Ottawa suspend le programme iZEV provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile