Lorsqu’on vous décrit le comportement d’un VUS, on mentionne souvent, lorsque ce dernier est intéressant, qu’il se conduit comme une voiture. Rarement rencontre-t-on la situation inverse.

C’est pourtant la sensation que j’ai ressentie en passant une semaine au volant de la version électrique de la Genesis G80. Voici quelques impressions sur une voiture électrique certes intéressante, mais qui est beaucoup trop chère… et qui traîne un autre problème inhérent aux véhicules électriques actuels.

Et le mot « beaucoup » est faible.

La cousine de l’autre

Je ne vous apprends rien en vous disant que la Genesis G80 électrique est la cousine de la… Genesis G80. Si l’on voit ailleurs des modèles électriques utiliser le même nom que leur variante à essence, les styles sont souvent bien différents. Ce n’est pas le cas chez Genesis, alors qu’on s’est efforcé, avec les deux modèles électriques actuels qui sont basés sur des déclinaisons à essence (l’autre étant le VUS GV70 électrique), de conserver le style pratiquement intact.

Pour reconnaître la variante électrique avec cette G80, un regard du côté des jantes pourrait suffire, tout comme une analyse de la grille fermée à l’avant (mais qui emprunte le même motif). Le bouclier est aussi légèrement distinct avec le modèle électrique.

Si vous cherchez une voiture électrique qui va passer inaperçue, il est difficile de trouver mieux.

Évidemment, à l’intérieur, on n’y voit que du feu. Seul l’affichage des informations relatives à la performance électrique du véhicule vend la mèche.

La technique

Techniquement, évidemment, c’est le jour et la nuit avec cette configuration électrique qui met à profit une batterie de 87,2 kWh, et qui annonce une autonomie de 454 kilomètres. Bonne nouvelle, avec les conditions idéales rencontrées au mois de septembre, mes recharges se sont soldées par des autonomies affichées variant entre 484 et 515 km.

Des distances atteignables, avec une conduite coulée et pas trop agressive. Même que sur des rangs de campagne, mes résultats étaient 10 % supérieurs à ce qui était affiché (c’est-à-dire moins d’un kilomètre d’autonomie perdue pour un kilomètre parcouru).

L’hiver cependant, mon expérience avec les produits Genesis a été moins reluisante, alors que les pertes sont importantes par temps froid, notamment lors de conduite sur autoroute.

Au volant

Au volant, le confort règne aux commandes de ce modèle. On ne peut rien lui reprocher à ce chapitre, en fait. Là où le bât blesse, c’est que l’on n’a pas trop l’impression de conduire une berline, en raison de deux éléments distincts.

D’abord, un problème avec plusieurs produits Genesis, la position de conduite est élevée. Si vous aimez vous abaisser au maximum pour conduire, vous allez rester sur votre appétit. La chose a également été remarquée au volant du GV70, ainsi que du nouveau GV80 Coupe.

Ça manque d’ajustements.

Puis, combinez à cela le surpoids de cette version tout électrique. La déclinaison à moteur 4-cylindres de la G80 fait osciller la balance à 1865 kg. Le poids de la livrée électrique est de 2289 kg, soit 424 kg additionnels, ou 935 livres.

C’est énorme, et ça se ressent derrière le volant. Une position de conduite élevée et le poids d’un VUS… et ça nous donnent l’impression de conduire un utilitaire. Ce n’est pas ce que l’on recherche à l’achat d’une VOITURE électrique.

La Ioniq 6, chez la maison-mère Hyundai, ne donne pas cette impression. À 1915 kg en configuration à traction, ou 2024 kg avec le rouage intégral (comme la G80 électrique), c’est plus « raisonnable ».

Le prix

L’autre problème avec cette G80 électrique, c’est son prix. Et n’allez pas croire que j’attaque ici le marché de la voiture haut de gamme. Les gens qui recherchent des véhicules dans cette catégorie sont prêts à payer.

Cependant, la G80 électrique est offerte à un prix unique de 105 150 $ au pays, une facture stratosphérique lorsqu’on la compare à celle de la version à essence du modèle. La variante à moteur 4-cylindres est à 70 150 $, celle à mécanique V6, 83 650 $.

On parle de 35 000 $ d’écart. Qu’importe les économies qui seront réalisées à la pompe avec la version électrique (qui n’est pas admissible aux subventions), le jeu n’en vaut pas la chandelle.

Et Genesis le sait. Lors d’un événement survenu il y a 18 mois, un des dirigeants nous avait confié, à mots couverts, que la compagnie savait très bien que sa proposition était trop chère, mais qu’elle se devait quand même de l’offrir, pour des raisons évidentes reliées aux règles environnementales.

Conclusion

Complète en matière d’équipement, et offrant une autonomie électrique attrayante, en plus d’une douceur de roulement appréciable, la Genesis G80 électrique n’est pas inintéressante.

Dans la catégorie des berlines de luxe électriques, j’irais cependant me chercher une BMW i5 bien avant (10 000 $ à 20 000 $ de moins), et même une BMW i4. Bien que plus compacte, cette dernière est offerte sous la barre des 60 000 $ en configuration de base, un prix environ 40 % inférieur à celui de la G80 électrique.

Bref, magasinez prudemment.

Le texte Genesis G80 électrique : la voiture qui se conduit comme un VUS provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une nouvelle réduction des prévisions

Vendredi dernier, Volkswagen a annoncé qu’elle réduisait ses prévisions annuelles, et ce, pour la deuxième fois en moins de trois mois. La principale raison évoquée est une performance plus faible que prévu au sein de sa division de voitures. Cette situation augmente la pression sur le premier constructeur automobile d’Europe. Cette annonce s’inscrit dans un contexte difficile pour les géants automobiles allemands, avec Mercedes-Benz et BMW qui ont également revu à la baisse leurs prévisions annuelles plus tôt ce mois-ci, en raison d’un affaiblissement de la demande en Chine, le plus grand marché automobile mondial.

Contexte social tendu

Cette nouvelle intervient deux jours après que Volkswagen a entamé des négociations cruciales avec IG Metall, le plus puissant syndicat d’Allemagne, sur les questions de salaires et de protection de l’emploi. Ce conflit historique pourrait conduire aux premières fermetures d’usines allemandes dans l’histoire du constructeur. Volkswagen prévoit désormais une marge bénéficiaire d’environ 5,6 % en 2024, contre une estimation initiale de 6,5 à 7,0 %. Ses prévisions de ventes, initialement en hausse de 5 %, ont également été révisées à la baisse, avec un recul attendu de 0,7 %, à 320 milliards d’euros (356,7 milliards de dollars).

Défis du marché mondial

Volkswagen a déclaré qu’elle abaissait ses prévisions « en raison d’un environnement de marché difficile et de développements inférieurs aux attentes initiales ». Le constructeur allemand, qui détient des participations majoritaires dans Porsche et le géant des camions Traton, a également revu à la baisse ses prévisions de livraisons mondiales à environ neuf millions de véhicules, contre une précédente prévision d’augmentation de 3 % par rapport aux 9,24 millions d’unités livrées en 2023.

La Volkswagen ID.3 (Europe)
La Volkswagen ID.3 (Europe) | Auto123.com

Réaction du marché

Les actions de Volkswagen et de Porsche, cotées à Francfort, ont baissé respectivement de 0,7 % et de 1,6 % à la suite de cette annonce. L’économie mondiale, en ralentissement, a particulièrement touché l’Allemagne, un pays dont l’économie repose sur les exportations, déjà affaibli par une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, des prix de l’énergie élevés et la concurrence des rivaux asiatiques, moins chers.

Tensions géopolitiques et perspectives américaines

Comme le rapporte le site Reuters, les problèmes rencontrés par Volkswagen reflètent une pression mondiale qui pèse sur l’industrie automobile européenne. En outre, la Chine, acteur majeur de l’industrie automobile, a été au centre des débats lors de l’élection présidentielle américaine. Le candidat républicain, Donald Trump, a suggéré que la Chine pourrait dominer la production automobile à l’avenir, tandis que l’administration démocrate de Joe Biden a accusé la Chine de saturer les marchés mondiaux avec ses exportations automobiles en raison d’une surcapacité.

Volkswagen, qui doit publier ses résultats du troisième trimestre le 30 octobre, a annoncé qu’elle prévoyait désormais un flux de trésorerie net de sa division automobile d’environ 2 milliards d’euros, contre une fourchette initiale de 2,5 à 4,5 milliards d’euros.

Un avenir incertain

Les défis auxquels fait face Volkswagen et l’industrie automobile européenne sont multiples, allant de la baisse de la demande à des tensions géopolitiques, en passant par des conflits sociaux internes.

L’année 2024 s’annonce difficile pour le constructeur, qui devra s’adapter à un environnement économique global en pleine mutation.

Contenu original de auto123.

Le texte Volkswagen revoit ses prévisions à la baisse pour 2024 alors que la demande de voitures fléchit provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mazda a officiellement ouvert les précommandes pour sa nouvelle Mazda EZ-6 EV, ainsi que des versions EREV (avec prolongateur d’autonomie), hier en Chine. Le point fort de ce lancement ? Un prix de base sous la barre des 25 000 dollars américains (à peu près 30 000 dollars canadiens).

Fruit d’une collaboration entre Mazda et le constructeur national chinois Changan Auto, la Mazda EZ-6 est l’une des deux nouvelles offres électriques dévoilées en avril dernier. Aux côtés du VUS Arata, semblable au CX-5, la Mazda EZ-6 semblait être le plus près de la production, avec une date de mise en vente prévue avant la fin de l’année.

Promesses tenues

Selon les blogues automobiles chinois Autohome et CarNewsChina, le prix de base du modèle serait fixé à environ 160 000 yuans, soit un peu plus de 30 800 $. Bien que les détails exacts concernant le prix soient encore flous, cette nouvelle offre de Mazda promet de bouleverser le marché des véhicules électriques.

Mazda EZ-6, avant
Mazda EZ-6, avant | Auto123.com

Versions et caractéristiques

Sept modèles sont proposés en précommande : quatre versions à autonomie prolongée (EREV) et trois variantes 100 % électriques (BEV).

Malgré un prix attractif, la version de base de la Mazda EZ-6 offre un intérieur en cuir, et les versions haut de gamme mêlent cuir et Alcantara. Parmi les équipements disponibles, on retrouve un système audio Sony à 14 haut-parleurs, un éclairage d’ambiance personnalisable offrant 64 couleurs, des sièges avant « zéro gravité » et un toit panoramique en verre.

Le modèle 100 % électrique (BEV) est équipé d’un moteur de 190 kW (environ 254 chevaux) et propose deux choix de batteries : 56,1 kWh ou 68,8 kWh, offrant une autonomie allant jusqu’à 600 km selon le cycle chinois CLTC (China light-duty vehicle test cycle).

La version EREV associe un moteur à essence de 93 chevaux à un moteur électrique de 160 kW, offrant une autonomie combinée impressionnante de 1301 km.

Mazda EZ-6, intérieur
Mazda EZ-6, intérieur | Auto123.com

Un avenir prometteur pour Mazda

Mazda s’efforce de redynamiser son activité en Chine, et l’EZ-6 joue un rôle central à l’intérieur de cette stratégie. Bien que ce modèle soit qualifié de « première berline mondiale » de Mazda, il est peu probable qu’elle soit commercialisée aux États-Unis. Dommage, car cette solution électrique aurait toute sa place sur les routes américaines.

Avec son prix compétitif et ses caractéristiques haut de gamme, la Mazda EZ-6 pourrait bien s’imposer comme un modèle phare du marché chinois, marquant un tournant dans la stratégie électrique de Mazda.

La Mazda EZ-6, au chargement
La Mazda EZ-6, au chargement | Auto123.com

Contenu original de auto123.

Le texte La Mazda EZ-6 EV pour environ 30 000 $ en Chine provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le lancement du Volkswagen ID.Buzz va avoir lieu ce mois-ci, dans la région de San Francisco. Auto123 sera sur place pour faire l’essai de ce véhicule très attendu, pour ensuite vous en livrer ses impressions.

Maintenant, la question est de savoir à quel rythme les exemplaires vont se pointer en concession. Pour ceux intéressés par le modèle, la chose est déterminante, car la façon de faire de Volkswagen va déterminer si leur période d’attente sera très courte… ou très longue.

Eh bien, selon ce que rapporte le site Automotive News, les concessionnaires Volkswagen qui souhaitent recevoir des ID.Buzz seront traités selon la base de leurs ventes de modèles ID.4. La taille du marché de chaque concessionnaire sera aussi considérée, mais ceux qui ont vendu plus d’ID.4 seront priorisés.

Au Canada, voilà d’excellentes nouvelles pour les régions du Québec et de la Colombie-Britannique, qui ont vendu leurs parts d’ID.4.

Volkswagen ID.Buzz, trois quarts arrière
Volkswagen ID.Buzz, trois quarts arrière | Auto123.com

Il est estimé qu’au moment où le modèle va se pointer en concession, autour de la fête de l’Action de grâce américaine (fin novembre), les dépositaires recevront un ou deux modèles, en général. Ça pourrait bien sûr varier selon l’endroit et selon la popularité des modèles électriques à un endroit donné.

Pablo Di Si, le chef de la direction de Volkswagen America, a déclaré à Automotive News que la compagnie s’attendait à ce que l’ID.Buzz se vendent beaucoup au cours de ses deux premières années de commercialisation. « Il faudra ensuite innover et proposer différentes versions, ce que nous avons déjà fait. Il faudra que cela reste intéressant et vivant », a-t-il déclaré.

Aux États-Unis, le modèle sera offert à un prix un peu supérieur à 60 000 $ US, mais au Canada, la facture va avoisiner les 80 000 $ CA. Il sera intéressant de voir quelle sera la réponse du public.

Un peu comme le mentionne le grand patron de Volkswagen pour l’Amérique, la réponse risque d’être forte au départ, car les gens plus fortunés qui désirent un modèle ont probablement déjà décidé de passer à l’action. Ça risque de s’estomper par la suite, surtout si la facture demeure salée comme elle le sera au départ.

Volkswagen ID.Buzz, de profil
Volkswagen ID.Buzz, de profil | Auto123.com
Volkswagen ID.Buzz, trois quarts avant
Volkswagen ID.Buzz, trois quarts avant | Auto123.com

Contenu original de auto123.

Le texte Volkswagen va baser l’allocation d’ID.Buzz selon les ventes de l’ID.4 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Toyota a procédé il y a quelques jours au rappel d’environ 50 000 unités de la version hybride de son VUS Corolla Cross. Les modèles des années 2023 et 2024 sont concernés par la campagne.

Le problème est relié au système de freinage. Sur le site de Transports Canada, la situation est décrite de la façon suivante : « Sur certains véhicules, un problème de logiciel pourrait entraîner un changement soudain de la sensation et de la course de la pédale de frein lorsque le conducteur freine dans un virage. Cela pourrait réduire temporairement la capacité de freinage. »

Évidemment, une capacité de freinage réduite entraîne un risque pour la sécurité en augmentant les distances.

Concernant la sensation évoquée pour ce qui est de la course de la pédale de frein, on explique que les conducteurs peuvent ressentir un durcissement de celle-ci.

Le constructeur rappelle 50 000 véhicules en Amérique du Nord, dont 41 000 aux États-Unis. Au Canada, le nombre d’unités concernées est de 5585.

Toyota va aviser les propriétaires par la poste et leur demander d’amener leur véhicule chez un concessionnaire pour faire mettre à jour le logiciel du module de commande électronique du système antidérapage.

Ce rappel s’ajoute à d’autres ces derniers mois chez Toyota, dont le bilan de fiabilité n’est pas aussi reluisant qu’il l’était, du moins si l’on se fie à ce qu’on voit depuis deux ou trois années.

Toyota Corolla Cross hybride
Toyota Corolla Cross hybride | Auto123.com

Contenu original de auto123.

Le texte Toyota rappelle 50 000 Corolla Cross hybrides en raison d’un problème avec les freins provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Hyundai a franchi une étape importante de son histoire dimanche dernier avec la fabrication de son cent millionième véhicule depuis sa création, en 1967.

Pour marquer l’occasion, la compagnie a célébré la chose en remettant à son nouveau propriétaire le cent millionième et un véhicule à être produits par l’entreprise, un Ioniq 5 dans ce cas-ci.

Et pourquoi est-ce que Hyundai a tenu à marquer l’occasion avec la remise du premier modèle fabriqué après le cent millionième ? Pour montrer son engagement à aller plus loin en s’appuyant sur ses réalisations passées, selon le communiqué émis par l’entreprise dimanche.

C’est aussi une belle occasion de conserver le vrai cent millionième exemplaire pour la postérité.

La première usine de fabrication de l’entreprise a vu le jour en 1968. Elle était située à Ulsan, en Corée du Sud. L’entreprise la décrit comme le « berceau du développement de l’industrie automobile coréenne. » C’est là qu’a été produite la première automobile coréenne de masse, la Pony. L’usine peut actuellement produire 1,6 million de véhicules par année.

La Hyundai Pony de 1975
La Hyundai Pony de 1975 | Auto123.com

Bien entendu, le développement de la compagnie a été incroyable au cours des quelque 60 dernières années, avec l’ouverture d’usines en République tchèque, en Inde, en Turquie et aux États-Unis. Et comment passer sous silence, également, le passage de Hyundai au Québec avec l’usine de Bromont ?

Ce qui est incroyable dans tout cela, c’est que la compagnie a fabriqué le cinquante millionième véhicule de son histoire en 2013, soit il y a seulement 11 ans.

« Atteindre une production mondiale cumulée de 100 millions de véhicules est une étape importante qui a été possible grâce à nos clients du monde entier qui ont choisi et soutenu Hyundai depuis le tout début. Relever des défis audacieux et être en quête constante d’innovation nous a permis d’atteindre une croissance rapide et nous permettra de faire “un pas de plus” vers 100 millions d’unités supplémentaires en tant que joueur influant dans le domaine de la mobilité. »

Jaehoon Chang, président-directeur général de Hyundai

Il sera amusant de voir combien d’années seront nécessaires pour atteindre les 150, ou encore des 200 millions d’unités fabriquées.

Contenu original de auto123.

Le texte Hyundai a construit son cent millionième véhicule provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Lorsqu’il est question de l’histoire de Volvo, certains modèles ayant marqué le parcours de la marque nous viennent en tête. C’est le cas de la PV444/544, par exemple, qui a lancé l’aventure du constructeur suédois chez nous, ou encore de la P1800, un coupé aux lignes aussi différentes que spectaculaires.

Cependant, le modèle qui a rejoint les masses et marqué la vie de millions de familles, c’est la Volvo 240. En tout, entre 1974 et 1993, la marque en a assemblé 2,8 millions.

La Volvo 244 1974, sur la route
La Volvo 244 1974, sur la route | Auto123.com

Des innovations au niveau de la sécurité

C’est en fait en août 1974 que Volvo a introduit la 240, à l’intérieur de ce qui était alors la série 200. Basée sur la 140, ainsi que la voiture expérimentale de Volvo (1972), la 240 est venue redéfinir les normes en matière de sécurité, notamment avec un design qui incluait des zones de déformation pour protéger les occupants en cas d’impact. C’est sans compter les immenses appuie-tête, les ceintures de sécurité en trois points et quantité d’autres dispositifs de sécurité.

Pour souligner l’événement, Volvo a publié une vidéo qui rappelle l’histoire de la série. Le coup d’œil en vaut la peine.

À la suite de son retrait du marché, la 240 aurait pu sombrer dans l’oubli, mais ce n’est pas ce qui s’est produit. Elle a marqué les gens au point où aujourd’hui, elle est de plus en plus recherchée par les collectionneurs, ainsi que ceux qui se sont fait trimballer à l’intérieur d’une des versions de ce modèle alors qu’ils étaient gamins.

Et sur plusieurs marchés à travers la planète, on voit encore des exemplaires d’origine circuler, souvent utilisés au quotidien par leurs propriétaires. C’est notamment le cas en Californie.

Et parce que sa qualité de construction était très solide, elle représente un choix intéressant pour quiconque souhaite un modèle durable… que ce soit au quotidien ou pour les balades du dimanche.

Contenu original de auto123.

Le texte La Volvo 240 a eu 50 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Martin Winterkorn, l’ancien chef de la direction du groupe Volkswagen, échappe encore à la justice… pour des raisons de santé.

Le procès pénal tant attendu de Martin Winterkorn, accusé d’avoir orchestré le tristement célèbre « Dieselgate » a été suspendu. La raison ? Une mauvaise santé qui, apparemment, l’empêchera de se présenter devant le tribunal dans les mois à venir. Bien joué, Martin Winterkorn ! Quand ce n’est pas la loi, c’est le corps qui pose problème.

Un procès qui traîne… comme un vieux diesel

Initialement prévu pour l’automne, le procès pourrait maintenant débuter au premier trimestre de 2025, si la santé de Martin Winterkorn le permet, bien entendu. Après tout, ce n’est pas comme si le scandale qui a secoué l’industrie automobile mondiale remonte à presque dix ans… Non, mieux vaut prendre son temps. Et pourquoi ne pas attendre que les moteurs électriques remplacent complètement les diesels truqués avant de rendre justice ? Ou que l’accusé soit décédé.

Fraude, manipulation de marché et faux témoignage… mais le grand patron est innocent, bien sûr

Les accusations contre l’ancien dirigeant sont pourtant lourdes : fraude, manipulation de marché, et faux témoignage devant une commission parlementaire. Mais Martin Winterkorn, via son avocat, ne se démonte pas. Selon lui, il n’a pas « fraudé ni nui à qui que ce soit » et il « n’a pas délibérément gardé le marché dans l’ignorance ».

Ah, la fameuse stratégie de la cécité involontaire, un classique des affaires de haute voltige. « Je n’ai rien vu ni rien entendu, je n’ai fait que diriger le plus grand constructeur automobile d’Europe, sans vraiment savoir ce qui se passait. » Un modèle de bon patron.

La Volkswagen Golf 2012
La Volkswagen Golf 2012 | Auto123.com

Volkswagen : du scandale aux fermetures d’usines ?

Pendant que Martin Winterkorn repousse les rendez-vous avec la justice, Volkswagen a ses propres soucis. Entre la concurrence chinoise qui ne cesse de croître et un marché européen des véhicules électriques qui ralentit, le groupe envisage de fermer des usines et de procéder à des licenciements massifs. Ironie du sort, la marque qui a misé sur des moteurs truqués pour respecter les normes écologiques se retrouve à batailler pour rester compétitive dans un monde de plus en plus tourné vers l’électrique.

En somme, pendant que Volkswagen lutte pour son avenir et que l’Europe cherche à bannir le diesel, Martin Winterkorn, lui, temporise. Peut-être que d’ici le début du procès en 2025, on aura enfin une planète débarrassée du diesel… et des scandales qui l’accompagnent.

Contenu original de auto123.

Le texte L’ancien grand patron de Volkswagen échappe à la justice… temporairement provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Jeep procède au rappel de près de 200 000 véhicules Wrangler et Grand Cherokee hybrides rechargeables à l’échelle mondiale en raison d’un risque d’incendie. La maison-mère, Stellantis, a détecté 13 cas d’incendie, déclenchant une enquête approfondie.

Les recommandations pour les propriétaires

Les propriétaires de Jeep Wrangler 4xe et Grand Cherokee 4xe sont invités à stationner leurs véhicules à l’extérieur, loin des bâtiments ou d’autres véhicules. De plus, il est recommandé de ne pas recharger les véhicules jusqu’à ce que des réparations soient effectuées. Stellantis explique que le risque diminue lorsque la batterie est presque vide, suggérant que les véhicules peuvent encore être utilisés, mais sans bénéficier de la propulsion électrique.

Un rappel qui touche un grand nombre de véhicules

Le rappel concerne environ 154 032 véhicules aux États-Unis. Ce qui est inquiétant, c’est que les incendies signalés se sont produits alors que les véhicules étaient stationnés et éteints, une situation qui pourrait devenir dangereuse si ces véhicules étaient garés dans un garage la nuit.

Les modèles affectés et l’enquête en cours

Les modèles concernés incluent les Jeep Wrangler 4xe 2020-2024 et les Jeep Grand Cherokee 4xe 2022-2024. Stellantis indique que seulement 5% des véhicules rappelés pourraient présenter le défaut à l’origine des incendies. Bien que peu d’informations aient été révélées, le constructeur assure qu’une solution sera bientôt disponible. En dehors des États-Unis, 14 038 véhicules au Canada, 673 au Mexique, et 25 502 à l’international sont également concernés.

Conclusion

Ce rappel survient dans un contexte où les Jeep Wrangler 4xe et Grand Cherokee 4xe sont parmi les hybrides rechargeables les plus vendus aux États-Unis. Le fait que les incendies se produisent lorsque les véhicules sont garés augmente les craintes des propriétaires. Cependant, Stellantis tente de rassurer en affirmant qu’une solution est en cours d’élaboration.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Jeep rappelle près de 200 000 Wrangler et Grand Cherokee 4XE pour risque d’incendie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Fiat et Mazda doivent rappeler leurs 124 Spider et MX-5, respectivement, pour un problème avec les coussins gonflables.

Fiat

Fiat doit procéder au rappel de 15 835 unités de son défunt coupé 124 Spider, car leurs coussins gonflables peuvent se déployer avec une « force excessive ». On parle bien des deux principaux coussins, soit ceux situés devant le conducteur et le passager. Il est question des modèles des années 2016 à 2020, assemblés entre le 31 mars 2016 et le 31 août 2020.

Au Canada, 1583 unités de la Fiat 124 Spider sont concernées par la campagne.

Chez Fiat, Transports Canada précise que le présent rappel ne concerne que les versions Abarth du modèle.

Mazda

Chez Mazda (avec le modèle jumeau MX-5), on parle de 77 670 unités. Les années touchées sont 2016 à 2023.

Au Canada, on compte 7274 exemplaires affecté par le rappel.

Mazda MX-5 2022
Mazda MX-5 2022 | Auto123.com

La cause du rappel

Le problème se trouve avec le logiciel du module de commande des coussins gonflables.

Le défaut ferait en sorte que les coussins se déclencheraient d’une manière inappropriée et en deux phases, ce qui n’est pas conforme aux normes fédérales américaines concernant la protection contre les blessures au cou, notamment. Le déploiement en deux temps pourrait aller au-delà des normes de protection, augmentant du coup le risque des blessures. Voilà pourquoi il est question d’une force excessive lors du déploiement.

Selon le rapport sur les rappels de sécurité, Mazda, l’entreprise responsable de l’assemblage de la 124 Spider, a d’abord informé Stellantis d’un problème potentiel avec les coussins en juillet. Les deux entreprises ont examiné le problème avant que Mazda ne décide de procéder à un rappel volontaire au début du mois.

FCA (Fiat Chrysler Automobiles [Stellantis maintenant] et Mazda vont commencer à informer les propriétaires concernés en novembre. La notice que recevront ceux-ci va leur demander d’amener leur véhicule chez un concessionnaire pour faire mettre à jour le logiciel du module de commande des coussins gonflables.

Contenu original de auto123.

Le texte Mazda et Fiat rappellent 92 000 MX-5 et 124 Spider pour un problème de coussins gonflables provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile