Les concessionnaires Suzuki ont beau avoir disparu de notre paysage automobile avec le retrait de la marque, en 2017, l’histoire de ce nom ne s’est pas arrêtée là pour autant. Ailleurs dans le monde, au Japon, en Europe, mais aussi en Asie, le succès commercial de Suzuki, spécialiste des petits véhicules, perdure. Voilà pourquoi cette année, le constructeur est fier de souligner le 70e anniversaire de sa première automobile : la Suzulight.

Car c’est en automne 1955 que Michio Suzuki (1887-1982) a livré personnellement une Suzulight, sa première voiture de série, à une jeune médecin de sa localité qui effectuait auparavant ses visites à domicile à vélo. Mais à ses débuts, rien ne laissait entrevoir un avenir lié aux transports motorisés.

De charpentier à industriel

Ce charpentier devenu entrepreneur a d’abord fondé la Suzuki Loom Works à Hamamatsu. Dans cette ville située au sud-ouest de Tokyo, son entreprise produisait des métiers à tisser. De conception originale, ces métiers ont été parmi les plus populaires, du moins jusqu’à la fin des 40, époque tourmentée par la Seconde Guerre et suivie d’un important déclin dans l’industrie cotonnière mondiale.

Clairvoyant, Suzuki décide de diversifier les activités de son entreprise. Il se lance d’abord dans la fabrication de petits moteurs à essence, puis de véhicules légers motorisés.

Un moteur, une moto, puis une auto

En juin 1952, il lance le Power Free. Ce premier moteur de Suzuki, un monocylindre de 36 cc à deux temps, est conçu pour s’arrimer aux vélos. Pour répondre à une demande croissante des usagers de vélos, l’année suivante, il lance le Diamond Free de 60 cc. Ce moteur sera si populaire que le constructeur en produit bientôt 6 000 par mois.

L’entreprise est renommée Suzuki Motor Company en juin 1954, alors que le développement d’une première motocyclette va bon train. Puis, en mars 1955, elle fait son apparition sur le marché nippon. C’est la ColledaCOX, une moto animée par un moteur de 125 cc à quatre temps. Mais ce n’est pas la seule nouveauté que prépare Michio Suzuki.

Un projet mûri depuis les années 30

Déjà dans les années 30, Michio Suzuki entrevoyait le potentiel de fabriquer des automobiles. En 1938, il avait d’ailleurs fait quelques expérimentations avec une Austin Seven, un modèle européen qui avait joui d’une grande popularité. Mais le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale va mettre ces projets en veilleuse.

Puis, au début des années 50, il relance le développement d’une automobile avec une petite équipe d’ingénieurs, la plupart dans la vingtaine. Ces créateurs se penchent alors sur quatre modèles européens de conception récente : la Volkswagen Coccinelle et la Lloyd LP-400 d’Allemagne, de même que la Citroën 2CV et la Renault 4CV de France. Démontées et étudiées sous toutes leurs coutures, ces petites voitures seront à l’origine de la création de la Suzulight, à commencer par la Lloyd, comme en témoignent les similitudes esthétiques et techniques avec la Suzuki en devenir.

En septembre 1954 , six mois après le début des travaux de développement, deux prototypes à conduite à gauche inspirés de la petite allemande sont prêts pour des essais dynamiques. Comme le suggère la carrosserie longue de 2 990 mm, cette voiture va cibler le créneau des « voitures légères », celles qu’on appelle keijidōsha au Japon (les « kei cars »). La Suzulight demeure cependant plus courte que la Lloyd (3 200 mm) qui va largement inspirer sa conception.

Leur bicylindre de 240 cc à deux temps se révèle sous-performant pour une voiture de 510 kg. Il sera donc remplacé par un moteur de 359 cc développant 15 ch. La Suzulight sera d’ailleurs la première automobile nipponne dotée d’un moteur deux temps monté en position transversale, mais aussi la première à avoir un moteur avant qui entraîne les roues avant, comme la Lloyd.

De plus, pour l’époque, la suspension indépendante à ressorts hélicoïdaux des prototypes et leur direction à crémaillère font de cette voiture un modèle novateur au sein de l’industrie nipponne d’alors.

1955, l’année du début

La commercialisation de la Suzulight commence en octobre 1955. À cette époque, le constructeur produit à peine 3 à 4 voitures par mois, mais au début de l’année suivante, le rythme de la production atteint une trentaine d’unités par mois.

À ses débuts, le constructeur offre trois variantes : la berline à trois volumes (appelée SS à l’interne), une version commerciale à trois portes (d’abord appelée SL, puis SF) et une minuscule camionnette (SP).

Le succès mitigé de la berline et de la camionnette entraînera leur retrait de la gamme dès 1958. Dès lors, seule la version commerciale, plus pratique avec sa carrosserie plus spacieuse et la grande porte arrière qui donne à l’aire à bagages sera produite jusqu’en juillet 1959.

Cette variante sera d’ailleurs la plus populaire des trois avec 940 exemplaires produits jusqu’à l’arrêt de la production. Pour ce qui est de la berline, tout juste 43 exemplaires seront construits, alors que les historiens de la marque estiment que 30 à 50 camionnettes ont été fabriquées.

Une seconde génération de Suzulight, de conception et d’allure plus moderne, lui succédera en 1959 et obtiendra plus de succès, si bien qu’elle sera commercialisée durant presque dix ans.

Intronisée au Temple de la renommée

La première Suzulight occupe donc une place importante dans l’histoire de la marque et de l’industrie automobile japonaise. Voilà pourquoi, en 2008, le Temple de la renommée de l’automobile du Japon (JAHFA) lui a attribué le titre de « Voiture historique », les responsables de cette institution estimant que sa création « laissait entrevoir l’avenir des véhicules légers dans ce pays ».

Et cet avenir a bel et bien pris forme. Suzuki l’a rappelé en mars dernier, en annonçant qu’en soixante-neuf années et six mois d’activités dans le secteur automobile, ce constructeur a vendu 30 millions de véhicules au Japon seulement, dont environ 27,1 millions de kei cars. De plus, à l’échelle mondiale, ses ventes totalisaient environ 84,7 millions d’unités, l’Inde étant son deuxième marché en importance après le Japon avec environ 28,7 millions d’unités vendues. Et ce portrait ne se limite qu’aux activités du secteur automobile. Car Suzuki produit également des motos et une foule d’autres appareils motorisés.

Photos : Suzuki et Borgward/Archives Luc Gagné

Le texte La Suzulight, première automobile de Suzuki, a 70 ans provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Bien sûr en lisant ce titre vous aurez saisi, le temps pour une voiture ancienne est important.

Je vous invite à aller au-delà de ce que vous vous imaginez. La valeur du temps pour une voiture ancienne va bien au-delà du temps qu’elle a passé sur terre depuis sa fabrication. Ce temps accumulé, comme les miles ou kilomètres au compteur sont une forme de preuve que le temps n’a pas su, pour elle du moins, l’affecter au point de la faire disparaître.

Il n’y a pas que cette valeur de temps pour une voiture ancienne. Si la voiture ancienne existe encore aujourd’hui, c’est que bien du monde s’en sont soucié, s’en même que vous vous en rendiez compte.

Vous lavez votre voiture ancienne avec quoi? Comme nos vidéos en direct le montre, vous ne lavez plus avec du savon vaisselle, ni essuyez avec un chamois, vous utilisez des produits spécialisés et nouvelles méthodes. Des gens ont passé du temps pour améliorer les produits existant. De cette façon votre voiture reste belle plus longtemps. Plusieurs passionnés de la voiture ancienne sont derrière les produits spécialisés.

Vous aimez passer à la télé? Beaucoup de gens regardent les émissions de voitures anciennes, mais avez-vous pensé combien de gens ont travaillés derrière chaque émission disponible? Ceux qui cherchent, ceux qui appellent, et se font dire non plus souvent qu’autrement, ceux qui organisent et gèrent l’arrivée et départ des voitures anciennes. Ces gens ont passé du temps pour rendre l’émission de télé intéressante. Plusieurs passionnés de la voiture ancienne sont derrière les caméras.

Vous aimez lire votre magasine du VAQ ou une autre parution? Beaucoup de gens sont abonnés au VAQ ou autre Club. Savez-vous que beaucoup de gens travaillent en coulisse pour vous offrir une parution mensuelle de qualité? Plusieurs articles différents, commanditaires, gestionnaires de contenues, gestionnaires des expositions, bénévoles, avec toujours pour thème, la voiture ancienne. Plusieurs passionnés de la voiture ancienne sont derrière votre Club.

Vous n’aimeriez pas qu’il arrive quelques choses de graves à vous ou votre voiture ancienne? Des gens y ont pensés, et vous offre une assurance pour couvrir un sinistre que personne ne souhaite vivre avec sa voiture ancienne. Plusieurs passionnés de la voiture ancienne sont derrière une assurance.

Vous aimez les pneus à flanc blanc large, radial ou nylon, reproduisant la même apparence que celle des années 50-60? Plusieurs spécialistes du domaine se sont penchés sur le dossier de l’apparence des voitures anciennes, particulièrement l’apparence des pneus d’époque. Et c’est une réussite. Ces pneus sont très beaux et performants. Plusieurs passionnés de la voiture ancienne sont derrière les pneus d’époque de reproduction.

Vous aimez une belle peinture ou une belle réparation de carrosserie sur une voiture ancienne? Il reste peu d’atelier de carrosserie qui aime travailler dans la rouille ou dans de gros travaux qui durent longtemps. Pour ceux qui restent, il faut saluer leur bon travail. Plusieurs passionnés de la voiture ancienne sont derrière une peinture rutilante.

Vous aimez que votre voiture ancienne fonctionne bien quand vous souhaitez vous en servir? Là aussi il y a bien peu d’atelier spécialisé en entretien et réparation professionnel pour la voiture ancienne d’origine. Ces mécaniciens compétents ont su garder les méthodes de travail et le savoir qui va avec. Ils connaissent les pointes, les voitures 6 volts etc. Plusieurs passionnés de la voiture ancienne sont derrière une bonne réparation ou entretien d’une voiture ancienne.

Il y a bien d’autres volets à la voiture ancienne, je pense aux pièces aussi, mais si toutes ces personnes mentionnées ci-haut ne faisaient rien pour la voiture ancienne, existerait-elle comme nous la connaissons aujourd’hui? Je ne crois pas. Certaines personnes n’hésitent pas à aller à l’autre bout du Canada ou des USA avec leur ancienne grâce à tous ces gens du domaine. Respect pour tous ces gens qui gravitent de près ou de loin autour de cette voiture ancienne que nous aimons tant. Ils le font par passion pour la très grande majorité, incluant ceux qui y gagnent leur vie. Bien sûr il y a un coût pour faire vivre une voiture ancienne, c’est comme toute autre passion. Malgré le coût, il y a les rencontres que la vie met sur notre chemin avec d’autres passionnés. Ces rencontres ont une plus grande valeur que le coût de possession de notre ancienne, vous ne trouvez pas?

Le texte LA VALEUR DU TEMPS POUR LES VOITURES ANCIENNES provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Jeep met à jour son Grand Cherokee pour 2026 et pour mettre l’eau à la bouche des amateurs, la compagnie a partagé deux images donnant un aperçu des lignes du modèle. Ce qu’on peut distinguer est plutôt simple ; une partie de l’avant, redessiné pour l’occasion, ainsi que l’habitacle, aussi repensé pour le prochain millésime.

Grosso modo, la version 2026 du modèle propose un faciès qui reprend l’essentiel du modèle que l’on connaît sous cette forme depuis 2022. Sur la photo qui montre une partie du museau, on note un dessin différent pour le bouclier, une signature lumineuse légèrement distincte pour les phares, ainsi que de nouveaux designs pour les jantes.

Le Jeep Grand Cherokee 2026, intérieur
Le Jeep Grand Cherokee 2026, intérieur | Auto123.com

À bord, ça prend un œil averti pour noter les différences. Néanmoins, quelques ajustements ont été apportés, comme à l’écran du système multimédia qui a été mis à jour. Il compte maintenant deux boutons de chaque côté, signe que Jeep, à l’instar d’autres constructeurs, entend les doléances de plus en plus de consommateurs concernant les touches tactiles. Sous l’écran, on remarque aussi que les commandes de la climatisation sont désormais disposées sur une seule rangée. Un nouvel espace de rangement a également été ajouté, tout juste au-dessous.

Le Jeep Grand Cherokee 2026 sera toujours proposée en configuration à deux rangées, mais aussi à trois rangées avec la version Grand Cherokee L. La variante hybride rechargeable 4xe sera bien sûr de la partie. Jeep n’a pas partagé d’autres informations concernant les autres groupes motopropulseurs. Il faudra voir.

Le Jeep Grand Cherokee est produit à Détroit, au Michigan. La production des modèles 2026 sera lancée un peu plus tard cette année, avec des livraisons qui suivront rapidement chez les concessionnaires.

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Le texte Premières images du Jeep Grand Cherokee 2026 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une année plus difficile au Salon du véhicule électrique de Montréal

Le week-end dernier se tenait la huitième édition du Salon du véhicule électrique de Montréal (SVEM). Au cours des dernières années, on peut dire que l’événement avait le vent dans les voiles. En 2022, au retour de la pandémie, près de 50 000 visiteurs avaient franchi les tourniquets du stade olympique pour aller voir ce que l’industrie avait à offrir.

En 2023 et en 2024, ce sont quelque 32 000 personnes qui se sont rendues à la fête chaque année.

Une année difficile

Pour l’édition 2025, il est clair que tout le monde était un peu plus inquiet. Dans un premier temps, en raison des travaux au stade olympique, il a fallu déplacer le cirque au stade IGA du parc Jarry, là où se produisent les meilleurs joueurs de tennis de la planète l’été.

Mais ce n’est pas ce qui inquiétait le plus les organisateurs cette année. Le contexte entourant les tarifs automobiles de Donald Trump, de même que les contre-tarifs décrétés par le Canada font qu’un climat d’incertitude plane au-dessus de l’industrie, alors qu’on s’attend à des hausses de prix un peu partout.

Et, bien sûr, le retrait du rabais de 5000 $ du programme fédéral iVZE à l’achat et à la location d’un véhicule électrique, en plus de la baisse des incitatifs du programme Roulez vert au Québec cette année, fait que moins d’acheteurs vont se manifester cette année, surtout que ces derniers ont eu tendance à agir à la fin de 2024, sachant que les rabais étaient sur du temps emprunté.

Affluence en baisse

Nous avons communiqué avec les responsables du Salon afin de connaître leur bilan de l’édition de cette année. Malheureusement, aucun chiffre concernant le nombre de visiteurs n’a été partagé, ce qui laisse deviner que l’affluence était à la baisse.

Voyons ça comme une année de transition, car les choses pourraient bien être différentes l’année prochaine. Viendra aussi un temps où le SVEM sera jumelé au Salon de l’auto de Montréal du mois de janvier, ce dernier étant maintenant le propriétaire du SVEM.

Qu’importe, les visiteurs auront quand même eu des choses à se mettre sous la dent. En tout, on retrouvait 87 modèles sur place, des véhicules appartenant à 15 constructeurs. Il y en avait 69 l’année dernière, signe que les fabricants proposent de plus en plus de véhicules électriques.

Les visiteurs ont aussi pu essayer des modèles, des tests organisés par CAA-Québec et Power Q. Un total de 29 modèles étaient à la disposition des visiteurs, dont le nouveau ID.Buzz de Volkswagen, qui a été le deuxième modèle plus réclamé derrière le Volvo EX30. En tout, 2361 personnes sont montées à bord de l’un des modèles pour vivre l’expérience électrique (plus de 1000 essais réalisés).

Quantité d’exposants étaient aussi sur place, que ce soit le fabricant de jantes Fast Wheels qui faisait découvrir ses roues pour véhicules électriques, ou encore la firme Giant, l’une des références dans le domaine du vélo.

Des conférences sur une foule de sujets ont aussi été servies au public présent.

Les organisateurs tracent quand même un bilan positif de cette huitième édition, en tenant compte du contexte, bien sûr.

Il faudra voir ce qui sera décidé pour 2026.

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Le texte Une année plus difficile pour le SVEM provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Quatre hommes arrêtés pour vols de pièces à l’intérieur d’usines Ford

Une histoire digne d’un scénario de film a fait la nouvelle cette semaine du côté de Détroit, au Michigan, alors que quatre hommes, dont un ex-employés de Ford, ont été arrêtés dans le cadre d’une enquête sur un réseau sophistiqués de vols de pièces de véhicules.

Ce qui est particulier, c’est que les pièces subtilisées l’auraient été directement à partir de la chaîne de montage. Selon ce que rapporte la police de Dearborn, c’est une enquête qui s’est déroulée, sur plusieurs mois en collaboration avec les services de sécurité de Ford, qui a permis de mener aux arrestations des quatre individus le 6 mai dernier.

Le chef de la police de Dearborn, Issa Shahin, a mentionné au réseau de télévision local Fox 2 que les voleurs retiraient des pièces directement de la chaîne de montage, et que leur stratagème durait depuis deux ans. Des millions de dollars ont été ainsi volés à l’entreprise.

Les pièces auraient été volées dans les usines de Dearborn, de Flat Rock et de Wayne. Ces dernières fabriquent certains des modèles les plus populaires de Ford : la camionnette F-150 à Dearborn, la Mustang à Flat Rock et les Ranger et Bronco à Wayne.

Le stratagème

Une fois les pièces volées à partir de la chaîne de montage, elles étaient apparemment acheminées vers l’un de deux ateliers automobiles complice à Détroit. De là, la police affirme que les pièces étaient listées et vendues sur le site eBay.

La police a obtenu un mandat de perquisition pour deux résidences et deux entreprises de Détroit dans le cadre de l’enquête. « Lorsque nous avons exécuté un mandat de perquisition dans l’un des magasins de Détroit, du sol au plafond, il était rempli de pièces automobiles neuves », a déclaré Issa Shahin. À l’intérieur de l’atelier, la police mentionne avoir trouvé des capots, des pare-chocs, des phares et des feux de marque Ford, le tout stocké en attente d’être vendu.

Les noms des malfrats n’ont pas été divulgués, car le bureau du procureur du comté de Wayne n’a pas encore déposé d’accusation officielle. Le tout ne saurait tarder.

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Le texte Vols de pièces dans trois usines Ford de Détroit provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

  • Brembo vient de lancer une technologie qui réduit la poussière de frein et prolonge la durée de vie des disques.

La poussière de frein, en plus d’être inesthétique sur les jantes de voitures haut de gamme comme BMW ou Porsche, représente aussi un enjeu environnemental majeur. Ces particules, riches en métaux lourds et en composés toxiques, se retrouvent dans l’air et dans les écosystèmes. Elles peuvent même être nocives pour la santé humaine lorsqu’elles sont inhalées.

Avec l’arrivée imminente de la réglementation Euro 7 en Europe, qui encadre désormais la pollution liée au freinage, les fabricants de pièces automobiles sont mis au défi de réduire cette forme de pollution invisible, mais réelle.

Une solution technologique inspirée par l’environnement

C’est dans ce contexte que Brembo vient de présenter Greentell, un jeu de mots construit avec les mots « green » et « intelligence ». Cette nouvelle approche repose sur un procédé appelé dépôt métallique au laser, qui permet d’appliquer deux couches de revêtement sans nickel sur les disques de frein.

Ce traitement, réalisé par faisceau laser, réduit l’usure de surface de 80 % par rapport aux disques de fonte classiques non traités. Non seulement cela prolonge la durée de vie des freins, y compris celle des plaquettes, mais cela réduit également l’impact environnemental jusqu’à 85 %, selon Brembo. Ces chiffres ont été validés par un tiers indépendant, même si la méthode de mesure reste à préciser.

Une durabilité accrue, sans sacrifier la performance

Selon Brembo, les plaquettes de frein pourraient durer jusqu’à 80 % plus longtemps grâce à cette innovation, sans que cela compromette la puissance de freinage. Ce système sera adaptable à plusieurs types de disques — monoblocs, bicanaux, légers ou flottants — et pourra être installé aussi bien sur des véhicules en production que sur ceux en développement.

Les premiers modèles équipés de cette technologie devraient apparaître dès l’an prochain en Europe, notamment chez BMW et Porsche.

Un pionnier qui n’en est pas à sa première innovation

Ce n’est pas la première fois que Brembo tente de réinventer le freinage. Il y a quelques années, le fabricant avait développé, en collaboration avec Porsche, un autre type de traitement — le revêtement HVOF (High Velocity Oxygen Fuel). Ce procédé utilisait une projection à grande vitesse d’un mélange carburant/oxygène infusé au carbure de tungstène, créant une finition miroir de 0,1 mm d’épaisseur.

À l’époque, l’usure des plaquettes avait été réduite de 30 %, et celle des disques de 90 %.

Vers des freins quasi éternels ?

Si cette tendance se poursuit, les systèmes de freinage pourraient bientôt atteindre une longévité comparable aux freins à tambour, aujourd’hui remis au goût du jour dans plusieurs véhicules électriques pour leur faible besoin en entretien.

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  • Une baisse de tarifs qui sauve des emplois chez JLR au Royaume-Uni

Le premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé hier une entente commerciale entre le Royaume-Uni et les États-Unis. Cette dernière réduit les tarifs douaniers sur les véhicules exportés vers l’Amérique de 27,5 % à 10 %. Résultat immédiat : des centaines d’emplois seront préservés chez Jaguar Land Rover (JLR), notamment à l’usine de Solihull, dans le centre de l’Angleterre.

Une bouffée d’air pour l’industrie automobile britannique

L’ambassadeur britannique aux États-Unis, Peter Mandelson, a confirmé au réseau CNN que cet accord permet d’éviter des mises à pied qui étaient prévues chez JLR. « Cet accord a sauvé ces emplois », a-t-il déclaré. Du côté de l’entreprise, le PDG Adrian Mardell a salué « un geste qui offre une plus grande stabilité à notre secteur et aux communautés qui en dépendent. »

Le SMMT (Society of Motor Manufacturers and Traders), l’organisme représentant l’industrie automobile au Royaume-Uni, a lui aussi applaudi cette percée diplomatique, mentionnant que l’accord évite « une menace immédiate et sérieuse » pour les exportateurs automobiles britanniques.

De 27,5 % à 10 % de droits de douane

Grâce à cette entente, les véhicules britanniques expédiés aux États-Unis seront soumis à un tarif réduit à 10 % au lieu de 27,5 %, pour une limite de 100 000 véhicules par année. Ce chiffre est légèrement en dessous des 102 000 modèles exportés vers les États-Unis l’an dernier, ce qui indique que la limite pourrait être dépassée rapidement — un potentiel d’augmentation du quota est à l’étude selon Starmer.

Un marché américain crucial pour Jaguar Land Rover

Le marché américain représente 32 % des ventes mondiales de JLR, avec 128 988 unités vendues pour l’exercice financier se terminant le 30 mars. Lorsqu’un tarif de 25 % a été introduit le 3 avril, JLR a interrompu ses exportations vers les États-Unis, avant de les reprendre le 4 mai grâce à cette nouvelle entente.

En 2024, 27 % des 9 milliards de livres d’exportations automobiles britanniques vers les États-Unis étaient constitués de véhicules à forte valeur ajoutée. C’est dire l’importance de ce débouché.

Land Rover Range Rover Sport P400
Land Rover Range Rover Sport P400 | Auto123.com

Certains modèles continuent de faire face à de lourds tarifs

Toutefois, les Land Rover Defender et Discovery, produits à l’usine slovaque de JLR (dans l’Union européenne), ne sont pas couverts par l’accord et demeurent frappés par une taxe de 27,5 %. L’Union européenne, de son côté, cherche toujours à conclure un accord semblable avec Washington.

Certains constructeurs britanniques, toujours dans l’incertitude concernant la gestion du quota et qui devra payer le tarif de 25 % une fois la limite atteinte, préfèrent ne pas commenter publiquement l’accord.

Un contexte de croissance, malgré la Chine

Depuis 2022, les exportations britanniques de véhicules vers les États-Unis ont bondi de 39 %, ce qui laisse présager que le quota de 100 000 véhicules pourrait être franchi dès cette année. Pour JLR, les États-Unis font figure de planche de salut, surtout que les ventes en Chine ont chuté de 10 %, et de 29 % dans le seul dernier trimestre.

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Quelques jours après que Polestar ait annoncé le rappel de près de 28 000 unités de la Polestar 2 en raison d’un problème de caméra de recul, c’est maintenant au tour de Volvo — sa société sœur — d’être frappée par un problème similaire, mais d’ampleur beaucoup plus grande : 413 151 véhicules sont concernés aux États-Unis seulement.

Une caméra qui refuse d’afficher l’image en marche arrière

Selon Volvo Cars, certains modèles peuvent souffrir d’un problème logiciel où l’image de la caméra de recul ne s’affiche pas sur l’écran d’infodivertissement, ce qui réduit considérablement la visibilité arrière du conducteur. Même si on pourrait simplement se rabattre sur les bons vieux rétroviseurs, la réglementation américaine est claire : les caméras de recul sont obligatoires et doivent être fonctionnelles en tout temps pour respecter les normes de sécurité fédérales.

La cause : un code d’erreur logiciel

Le constructeur suédois pointe du doigt un code d’erreur qui peut être généré dans certaines conditions, ce qui empêche l’image de s’afficher. La bonne nouvelle, c’est que les systèmes de freinage automatique arrière et de détection de circulation transversale continuent de fonctionner normalement sur les modèles qui en sont dotés.

Liste des modèles Volvo concernés

Voici les véhicules inclus dans le rappel, selon les périodes de production :

  • S60 (2023-2025) : du 24 juin 2022 au 21 juin 2024
  • V60 (2023-2025) : du 12 mai 2022 au 28 juin 2024
  • V60 Cross Country (2023-2025) : du 16 mai 2022 au 18 avril 2025
  • S90 (2022-2025) : du 8 juin 2021 au 25 janvier 2025
  • V90 (2022) : produite le 14 octobre 2021
  • V90 Cross Country (2022-2025) : du 1er juin 2021 au 10 avril 2025
  • XC60 (2022-2025) : du 20 mai 2021 au 11 avril 2025
  • XC90 (2023-2025) : du 20 mai 2022 au 11 avril 2025
  • XC40 (2021-2025) : du 8 septembre 2020 au 18 avril 2025
  • C40 (2022-2025) : du 19 octobre 2021 au 15 avril 2025

Aucun incident signalé pour l’instant

Volvo a précisé qu’aucun accident, blessure ou décès n’a été rapporté en lien avec ce défaut. Le correctif consistera en une mise à jour logicielle offerte gratuitement chez les concessionnaires. Les propriétaires commenceront à recevoir des avis de rappel à partir du 24 juin.

Avec des renseignements de Carscoops

Le texte Plus de 413 000 Volvo ont un problème de caméra de recul provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le Canada a vu ses ventes de véhicules neufs progresser de 10 % en avril, un chiffre impressionnant. Selon la firme de consultation DesRosiers, ce sont 186 000 véhicules qui ont été négociés au pays en avril, contre 167 000 unités pour le même mois en 2024.

Selon les experts qui analysent l’industrie automobile canadienne, cette hausse importante des ventes est en grande partie attribuable à la peur qu’ont les consommateurs de voir les prix des véhicules augmenter très bientôt en raison de la guerre commerciale lancée par Donald Trump avec ses histoires de tarifs. Les gens souhaitent agir avant de voir les prix grimper.

C’est du moins l’opinion de Robert Karwell, entre autre directeur de la division des données et de l’analyse de J.D. Power Canada.

« Mon intuition est que cette hausse de vente est en raison de Donald Trump, des élections canadiennes et des tarifs douaniers. De nombreuses marques ont incité les gens à agir plus tôt que tard, avant que les prix changent. »

Il soutient que les prix en avril sont demeurés essentiellement les mêmes, mais qu’effectivement, des hausses sont à prévoir pour les véhicules vendus au Canada.

Un camion Silverado dans l'usine de GM à Oshawa, en Ontario
Un camion Silverado dans l’usine de GM à Oshawa, en Ontario | Auto123.com

Rappelons que Donald Trump a imposé un tarif douanier de 25 % sur tous les véhicules importés aux États-Uns en provenance du Canada, mais aussi du reste de la planète. Le premier ministre Mark Carney a répondu en imposant le même tarif de 25 %, bien que les véhicules importés par des constructeurs qui assemblent des véhicules au Canada puissent bénéficier d’une remise.

Il y a aussi beaucoup de nuances concernant les pièces et les échanges qui respectent l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM), mais grosso modo, l’industrie est grandement affectée.

Ce qui sera à surveiller au cours des prochains mois, c’est de quelle façon les modèles vendus ici verront leurs prix augmenter, mais aussi quels produits seront plus touchés que les autres.

À condition que les tarifs restent en place, bien entendu. Cette semaine, le président des États-Unis a déclaré sans ambages lors de son face-à-face avec le premier ministre Mark Carney que rien ne pourrait faire disparaître les droits de douane. Mais nous connaissons la capacité du président à changer soudainement d’avis. Nous verrons bien.

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Le texte Hausse de 10 % des ventes en avril au Canada… en raison des tarifs provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Le Toyota Corolla Cross 2026 vient d’être présenté.

Toyota a dévoilé une série de mises à jour visant à rafraîchir l’apparence de l’un de ses plus récents modèles, le VUS Corolla Cross. Lancé pour l’année 2022, il est difficile de croire qu’il en sera déjà à sa cinquième année sur le marché en 2026.

Concernant la mise à niveau, elle s’attaque en substance au style du modèle, à la présentation intérieure, à la technologie, ainsi qu’aux coloris proposés, de même qu’au design des jantes.

Toyota Corolla Cross XSE 2026
Toyota Corolla Cross XSE 2026 | Auto123.com

Design du Toyota Corolla Cross 2026

En matière de style, Toyota a décidé qu’il serait plus facile de différencier les versions à essence du Corolla Cross 2026, de celles animées d’une mécanique hybride. Les premières voient leur design être porteur de plus de caractère, avec une grille complètement revue et un style nettement plus agressif.

Dans le cas des variantes hybrides, l’approche est beaucoup plus douce avec une nouvelle combinaison de pare-chocs et de grille qui adoptent la couleur de la carrosserie. C’est inspiré de ce qu’on voit avec la familiale Crown Signa, par exemple.

Toyota Corolla Cross 2026, avant et arrière
Toyota Corolla Cross 2026, avant et arrière | Auto123.com

Toyota Corolla Cross 2026 – versions au Canada

Quant à la composition de la gamme, le Corolla Cross hybride sera livrable en configuration SE et XSE, alors que la déclinaison à essence proposera quatre niveaux de finition ; L et LE, avec ou sans le rouage intégral, ainsi que LE Premium et XLE, à quatre roues motrices.

Une nouvelle couleur, le bleu cavalerie (Cavalry Blue) est ajouté à la palette avec les versions LE et XLE à essence, ainsi qu’avec les livrées SE et XSE hybrides, avec une approche deux tons montrant un toit noir dans ces deux derniers cas.

Toyota Corolla Cross 2026, intérieur
Toyota Corolla Cross 2026, intérieur | Auto123.com
Toyota Corolla Cross 2026, intérieur
Toyota Corolla Cross 2026, intérieur | Auto123.com

À l’intérieur

À bord, on a droit à un nouveau design de la console centrale. Ce dernier vient maximiser l’espace utilisable pour le rangement. Là aussi, une nouvelle couleur nommée Portobello vient s’ajouter à la version XLE. On note aussi la présence, avec les versions à quatre roues motrices, d’un nouvel écran multimédia plus grand, atteignant cette fois 10,5 pouces. Autrement, sa taille est de 8,0 pouces.

Aussi, selon la variante, un écran d’informations de 7,0 pouces (L, LE et SE) ou de 12,3 pouces (LE Premium, XLE et XSE) va se trouver devant le conducteur pour le tenir informé des données relatives à la conduite.

Notez qu’à l’arrière, Toyota ajoute les sièges chauffants de série avec les versions XLE et XSE.

Toyota Corolla Cross 2026, capot, calandre
Toyota Corolla Cross 2026, capot, calandre | Auto123.com

Motorisation du Toyota Corolla Cross 2026

Mécaniquement, rien ne change, alors qu’un moteur 4-cylindres de 2,0 litres repose sous le capot. Il est accompagné de trois moteurs électriques avec la version hybride, qui propose une puissance combinée de 196 chevaux. La consommation moyenne est évaluée à 5,6 litres aux 100 km par Toyota.

Pour la version à essence, la prestation est à 169 chevaux, alors que la consommation moyenne demeure raisonnable, soit à 7,4 litres pour tous les 100 km parcourus pour les versions à traction, ou à 7,8 litres pour celles à quatre roues motrices.

Le Toyota Corolla Cross 2026 va arriver en concession plus tard cette année. C’est à ce moment que la compagnie dévoilera la gamme de prix pour 2026.

Toyota Corolla Cross 2026, trois quarts avant
Toyota Corolla Cross 2026, trois quarts avant | Auto123.com
Toyota Corolla Cross 2026, avant
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Le texte Toyota dévoile un Corolla Cross 2026 mis à jour provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile