Jim Farley, le grand patron de Ford, vient de s’inspirer du manuel d’instruction utilisé par Toyota il y a quelques années en déclarant que la compagnie qu’il dirige allait grosso modo cesser de produire des modèles ennuyeux pour se concentrer sur des véhicules qui éveillent les passions.

On se souviendra qu’il y a quelques années, le chef de la direction de Toyota, Akio Toyoda, avait déclaré que la compagnie allait cesser de proposer des véhicules ennuyeux.

Cette fois, ce genre de message vient de Ford. Concrètement, le chef de la direction, Jim Farley, a déclaré que la compagnie allait abandonner les berlines traditionnelles comme la Fiesta, la Focus et la Mondeo qui sont toujours proposées sur le marché européen, pour se concentrer sur la construction de véhicules qui captent l’imagination du public.

La vision de Jim Farley, qui consiste à s’éloigner des modèles ennuyeux pour en proposer qui ont de fortes personnalités, marque un changement radical dans la stratégie de Ford.

Ce qui est un peu ironique, c’est qu’en Europe, on se demande si la décision d’abandonner les voitures est la bonne, un peu comme l’avait fait la critique ici lorsque la compagnie avait décidé de ne plus proposer de voitures, à l’exception de la Mustang.

Ford Ranger Raptor
Ford Ranger Raptor | Auto123.com

Ford souhaite en fait s’appuyer sur les noms forts de sa marque, Bronco, Mustang et Raptor. Les véhicules qui les portent, selon Jim Farley, donnent à l’entreprise la confiance nécessaire pour affronter des marques haut de gamme telles que Porsche. Ils résonnent aussi auprès du public.

Même s’il admet que des voitures comme la Fiesta et la Focus sont appréciées par de nombreux clients, Jim Farley souligne que le retour sur investissement de ces modèles n’est pas à la hauteur de ce qui est prévu, ou encore aussi profitable que peut être la division commerciale. La nouvelle philosophie de Ford est claire : n’investir que sur véhicules capables de se démarquer et d’établir une forte présence de la marque.

Et quelle est la prochaine étape pour Ford ?

On peut s’attendre à des VUS électriques et la renaissance de noms qui ont marqué l’histoire de la compagnie.

Ces commentaires surviennent à la suite d’une visite en Europe de Jim Farley. Les offres de Ford sur le Vieux Continent diffèrent de celles réservées à l’Amérique du Nord. N’empêche, un changement de philosophie de cette envergure ne peut qu’avoir des répercussions sur ce qui est ultimement proposé à travers le monde, y compris en Amérique du Nord.

Nous verrons bien quelles seront les décisions que prendra la compagnie concernant l’arrivée de nouveaux modèles, mais une chose est certaine ; Ford devra produire des véhicules jouissant d’une construction de qualité, ce qui n’a clairement pas été le cas au cours des dernières années. Rappelons que la compagnie domine depuis quelques années la colonne des rappels annuels en Amérique du Nord.

Contenu original de auto123.

Le texte Terminés les véhicules ennuyeux, dit Ford provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ces derniers temps, des événements étranges se produisent concernant des Rivian accidentés. Sur les réseaux sociaux, des propriétaires de Rivian signalent que leurs anciennes montures apparaissent de nouveau comme actifs sur leurs applications. Mais pas à proximité ; les véhicules se retrouvent dans une région lointaine et ravagée par la guerre : l’Ukraine.

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, ces Rivian ne sont pas transformés en véhicules militaires ou en armes artisanales, comme cela a déjà été le cas avec une Toyota Mirai. Plutôt, ils sont réparés et remis sur la route grâce à un réseau surprenant qui envoie des véhicules électriques endommagés à l’étranger.

Une deuxième vie pour les véhicules accidentés

Comme le rapporte le site The Drive, sur les réseaux Facebook et Reddit, plusieurs publications récentes s’interrogent sur la localisation de ces anciens véhicules. Dans les commentaires, un utilisateur ukrainien a partagé un lien vers Auto.ria.com, un site de petites annonces qui propose des R1T et des R1S en vente en Ukraine. Ces véhicules ne sont pas des modèles d’occasion typiques, car les Rivians ne sont pas encore vendus en Ukraine. Ils arrivent plutôt par les mêmes canaux qui acheminent de nombreuses voitures électriques d’occasion — en particulier celles qui ont subi un accident — hors de l’Amérique du Nord.

En novembre 2023, le site Wired a rapporté que l’exportation de véhicules électriques accidentés depuis les États-Unis et le Canada était devenue une pratique courante. La complexité de ces véhicules, le coût élevé de leurs réparations, le manque de techniciens qualifiés et les risques liés aux réparations des batteries poussent les assureurs à les déclarer irrécupérables à un taux disproportionné après un accident. De nombreux ferrailleurs ne souhaitent pas non plus récupérer ces véhicules, car la demande pour leurs pièces est faible et la manipulation des batteries représente un danger.

Rivian R1T
Rivian R1T | Auto123.com

Réparations ingénieuses à l’étranger

À l’intérieur de régions comme l’Ukraine, des ouvriers qualifiés parviennent à réparer ces véhicules que les Nord-Américains n’osent pas toucher. Ils importent des pièces de Chine ou d’autres pays, ou bien combinent les pièces encore fonctionnelles de deux véhicules accidentés. Cette pratique, connue sous le nom de « cut-and-shut » en certains endroits, peut rendre le véhicule extrêmement dangereux en cas d’accident.

Pourtant, de plus en plus d’Ukrainiens prennent ce risque.

Avec des taxes réduites sur les véhicules électriques d’occasion importés, une disponibilité relativement élevée de bornes de recharge et la flambée des prix du carburant depuis l’invasion russe, les véhicules électriques importés sont devenus une option économique pour de nombreux Ukrainiens. Un témoin a même plaisanté sur Wired en disant que les véhicules à essence sont désormais des produits de luxe, inversant ainsi la dynamique observée dans les pays occidentaux.

Parfois, les véhicules électriques trop endommagés sont importés uniquement pour leurs batteries, qui peuvent être utilisées pour alimenter des véhicules plus petits, comme des scooters, ou même des drones pour contribuer à l’effort de guerre.

Les Rivian : une exception à la règle ?

Les Rivian, cependant, semblent un peu trop luxueux pour un usage militaire. Ils sont également des candidats improbables pour le front en raison de leur coût élevé. En revanche, il semble que la Tesla Cybertruck pourrait être déployée par la Russie avec une mitrailleuse sur le toit. Ce serait une manière pour le moins ironique de découvrir que cette dernière n’est peut-être pas aussi résistante aux balles que l’affirme Elon Musk.

Les véhicules électriques accidentés, comme les Rivian, trouvent une nouvelle vie en Ukraine, où ils sont réparés et remis en circulation grâce à des réseaux d’importation ingénieux. Bien que cette pratique pose des questions de sécurité, elle répond à un besoin croissant dans un pays en guerre, où les options de transport doivent s’adapter aux nouvelles réalités économiques et énergétiques.

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Le texte Des Rivian déclarés pertes totales obtiennent une seconde vie en Ukraine provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Toyota a annoncé cette semaine son intention d’investir 500 millions de dollars US (675 millions $CA) dans l’entreprise américaine Joby Aviation pour l’aider à faire approuver, puis à lancer la commercialisation de ses premiers taxis volants. L’investissement va se faire en deux temps, d’ici la fin 2025, et portera à près de 900 millions $US l’investissement total de Toyota dans Joby.

Joby Aviation a vu le jour il y a plus d’une dizaine d’années grâce entre autres à une première aide financière de Toyota. L’entreprise a depuis produit trois générations de son taxi volant, et elle est rendue à l’étape cruciale de la certification. L’entreprise a d’ailleurs appliqué il y a un mois pour devenir le premier fournisseur de taxis volants électriques aux Émirats arabes unis. Joby pourrait offrir ses services à Abu Dhabi, et à Dubaï, notamment, là où l’espace et l’argent ne sont pas un problème pour le bon fonctionnement de ce type de transport.

Les taxis volants de Joby sont supposés pouvoir transporter un pilote et jusqu’à quatre passagers, à des vitesses aériennes qui peuvent atteindre 320 km/h, sur de courtes distances. L’exemple utilisé pour illustrer l’intérêt de ces taxis volants est celui de l’aéroport de Dubaï, qui est situé à 45 minutes en voiture du centre-ville. À bord d’un taxi Joby, il ne faudra que 10 minutes pour faire la navette.

Éventuellement, Joby espère aussi développer un système de pilotage autonome qui lui permettra en plus d’automatiser son service de taxis volants. L’entreprise vient de compléter des tests de démonstration aux États-Unis, en collaboration avec les Forces armées américaines.

Les taxis autonomes de Joby pourraient, s’ils sont commercialisés un jour, récupérer des passagers n’importe où, au sol, décoller, les mener à destination, et atterrir en toute sécurité, sans intervention humaine ni aucune infrastructure particulière.

On a bien hâte de voir ça entrer officiellement en service. Aucune date précise n’est donnée pour ça.

Le texte Toyota investit 500 millions $US dans des taxis volants provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Ça fait longtemps qu’on l’attendait et la voilà enfin : la première camionnette tout électrique de Chevrolet. Laissez-moi vous dire qu’elle ne déçoit pas. Déjà, sur papier, ses statistiques sont très intéressantes : ses moteurs ont une puissance maximale de 754 chevaux. Ils génèrent un couple de 785 livres-pied. La camionnette peut remorquer jusqu’à 12 500 livres. Et son autonomie de base est de 724 kilomètres par charge.

Tout ça pour la modique somme de 78 000 $, de base, mais son prix de détail peut grimper jusqu’à 121 000 $ si vous optez pour le modèle First-Edition RST, qui est le plus élégant, mais pas nécessairement le plus polyvalent. Honnêtement, avoir à choisir, je pense que sa version intermédiaire est la plus attrayante : elle coûte 84 000 $, elle offre la meilleure autonomie, et même si sa capacité de remorquage est réduite à 10 000 livres, ça me semble suffisant pour les besoins d’à peu près n’importe qui qui doit tirer des charges avec une camionnette de ce format.

Surtout que la capacité de remorquage, je dis ça en passant, ce n’est pas une limite fixe, ni une loi, c’est juste un indicateur pour donner une idée de la capacité du véhicule.

Évidemment, si vous remorquez, vous verrez l’autonomie du Silverado EV réduite en conséquence. Le principe est le même qu’avec un moteur à essence. J’en parlais avec un ami qui me disait voir la consommation du V8 de son pickup passer de 22 à 30 litres aux 100 kilomètres quand il accrochait son équipement de travail à l’arrière. C’est une hausse de près du tiers de sa consommation.

Calculez le même genre d’impact sur l’autonomie d’une camionnette électrique. Celle du Silverado, donc, passerait d’environ 700 kilomètres à un peu plus de 400 kilomètres par charge, si vous conduisez normalement.

À partir de là, le défi sera de trouver une borne de recharge capable de faire le plein rapidement. À une borne de 150 kilowatts comme on en trouve pratiquement partout au Québec, ça va vous prendre au moins une heure pour récupérer l’essentiel de votre autonomie (Chevrolet dit qu’on peut récupérer 160 km d’autonomie en 10 minutes). Si vous trouvez une bonne rapide de 350 kilowatts ou plus, vous êtes en veine : vous n’aurez probablement pas besoin de plus d’une quinzaine de minutes pour faire le plein en entier de la pile du Silverado.

Une pile qui, en passant, est énorme : elle fait plus de 200 kilowatts-heure. Le Silverado est probablement le plus gros véhicule produit à partir de la plateforme modulaire Ultium de GM. Pour vous donner une idée, son empattement et sa longueur hors tout sont 25 cm plus longs que ceux du GMC Hummer EV.

Ça permet d’avoir une benne pleine longueur, à l’arrière, et de conserver un énorme habitacle confortable pour cinq personnes. La banquette se rabat un peu drôlement, mais permet d’abaisser la paroi à l’arrière pour étirer encore un peu plus l’espace de chargement de la boîte.

À l’avant aussi, c’est confortable. C’est spacieux. C’est silencieux. On aurait aimé avoir CarPlay ou Android Auto sans fil intégrés au système multimédia, qui est correct, mais qui aurait pu être pas mal plus ergonomique. Surtout que tout se fait sur l’écran tactile et très lisse, ce qui n’est pas idéal quand on conduit.

L’autre défi quand on conduit est de garder une vitesse stable, et d’éviter les freinages brusques – le véhicule est vraiment pesant : 3900 kilos, c’est beaucoup! Et pourtant, l’accélération est vraiment superbe.

Bref, voilà un excellent premier contact avec une camionnette zéro émission qui coûte cher, mais pas tant que ça : le prix moyen payé au Canada pour un camion au début 2024 était justement de 75 000 $.

Au moins, en électrique, on n’a pas à payer en plus pour le plein d’essence…

Le texte Chevrolet Silverado EV provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Comme le dit le slogan, la vitesse tue. En termes de sécurité automobile, on le sait, les excès de vitesse sont une des principales causes des accidents aussi bien sur l’autoroute que dans les rues des quartiers résidentiels. Une solution qui est dans l’air du temps est d’imposer un système d’alarme qui émettrait un signal audiovisuel pour alerter le conducteur quand sa vitesse dépasse la limite légale.

C’est ce qui vient d’être débattu en Californie, où un projet de loi a même été déposé en ce sens. L’idée était d’imposer aux constructeurs qui vendent des véhicules là-bas un système qui émettrait une alarme à la fois visuelle et sonore, un peu comme celle qui s’active quand le véhicule détecte un risque de collision. La différence, évidemment, c’est que cette alarme-là se déclencherait en cas d’excès de vitesse.

En Californie, on estimait que l’alarme devrait se faire aller quand le véhicule dépasse de 10 milles/heure la limite permise.

La mesure a été débattue, et c’est finalement le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, qui a tranché, en imposant un véto. Il n’y aura donc pas de loi californienne pour autoriser une telle alarme. Le gouverneur Newsom estime que ce serait techniquement compliqué et coûteux d’imposer un tel dispositif pour son État seulement.

Cela dit, le projet ne va pas mourir là, car cette idée d’imposer des mesures visant à éliminer les excès de vitesse fait son chemin au niveau fédéral américain. En fait, une alarme de dépassement de la limite est quelque chose que la NHTSA, l’autorité américaine en matière de sécurité routière, étudie très sérieusement.

Et ce n’est pas seulement aux États-Unis que ça se discute : l’Europe a elle aussi passé une loi similaire qui vise à encourager les automobilistes à lever le pied. En Europe, on va plus loin : on veut que les véhicules se limitent eux-mêmes, à partir de la signalisation routière.

Bref, ça semble être le début de la fin pour les excès de vitesse…

Le texte Vers une alarme dans l’auto quand vous dépassez la limite? provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Un récent sondage réalisé par la firme Léger a révélé que 59 % des Canadiens s’opposent à la législation fédérale exigeant que tous les véhicules légers vendus d’ici 2035 soient des véhicules à zéro émission (VZE). Ce mandat, introduit sous la norme de disponibilité des véhicules électriques, impose que les VZE représentent un pourcentage croissant des ventes chaque année, commençant à 20 % en 2026 et atteignant 100 % en 2035. En pratique, cette loi interdit la vente de véhicules à moteur à combustion interne après 2035.

Un rejet massif parmi les Canadiens

Selon Franco Terrazzano, directeur fédéral de la Fédération canadienne des contribuables (FCC), « Les résultats du sondage sont clairs : les Canadiens ne veulent pas que le gouvernement interdise les véhicules à essence et diesel. » La FCC, qui a commandé le sondage, met en avant que les Canadiens souhaitent conserver l’option d’acheter des véhicules familiaux à essence ou des camions de travail au diesel. Pour Terrazzano, ce mandat entraînera des coûts faramineux pour les contribuables.

Voici un aperçu des résultats du sondage Léger :

  • 59 % des Canadiens s’opposent à l’interdiction,
  • 29 % la soutiennent,
  • 12 % sont indécis.

Une fracture générationnelle et géographique

L’opposition au mandat est particulièrement marquée chez les Canadiens âgés de 35 ans et plus, avec un taux de désapprobation de 63 %. Dans l’Ouest canadien, où les ventes de camions dominent, cette opposition monte à 66 %, et atteint même 72 % parmi les résidents des zones rurales. Ces derniers sont notamment préoccupés par l’infrastructure de recharge limitée et l’angoisse liée à l’autonomie des véhicules électriques.

En revanche, le soutien au mandat est plus élevé chez les jeunes de 18 à 34 ans et les résidents urbains, avec 37 % d’approbation dans ces groupes.

Les Canadiens hésitent face aux véhicules électriques

Ce sondage Léger fait suite à une étude publiée en mai par J.D. Power Canada, qui montre que l’intérêt pour les véhicules électriques (VE) est en déclin au Canada. Seulement un peu plus d’un quart des acheteurs potentiels de véhicules envisageraient un VE pour leur prochain achat. Parmi eux, 10,9 % se disent « très susceptibles » d’envisager un VE, tandis que 17,6 % sont « quelque peu susceptibles » de le faire. Cependant, une majorité de 52 % se disent « très peu susceptibles » d’envisager un VE, citant des inquiétudes concernant l’autonomie, l’infrastructure de recharge limitée et le coût des VE.

Des conséquences financières pour les constructeurs

Avec cette législation, les constructeurs automobiles devront atteindre des objectifs de ventes de VZE, sous peine de sanctions financières dont le coût reste à déterminer. Les constructeurs qui dépassent leurs objectifs pourront accumuler des crédits échangeables. Ceux qui n’atteignent pas leurs objectifs devront compenser ce déficit dans un délai de trois ans, ou acheter des crédits auprès d’autres constructeurs. Une autre option est d’investir dans l’infrastructure de recharge, chaque tranche de 20 000 $ investis donnant droit à un crédit.

Des coûts pour les consommateurs ?

Franco Terrazzano tire la sonnette d’alarme quant aux répercussions financières de cette politique. Selon lui, « Le premier ministre Justin Trudeau va à fond avec son interdiction des véhicules à essence et diesel sans parler des coûts énormes que cela imposera aux contribuables. Les Canadiens ont toutes les raisons de s’inquiéter de l’augmentation de leurs factures de taxes et d’électricité pour financer les subventions, les bornes de recharge, les centrales électriques et les lignes de transmission nécessaires à cette interdiction. »

Le sondage Léger, réalisé en ligne du 20 au 22 septembre 2024, a interrogé 1 612 Canadiens de 18 ans et plus. La marge d’erreur est de ± 2,4 %, 19 fois sur 20.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada

Le texte 59 % des Canadiens ne croient pas à la fin des véhicules à essence en 2035 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Stellantis a annoncé hier le rappel de 194 000 exemplaires de ses Jeep hybrides rechargeables, des modèles qui portent le suffixe 4xe. La raison : un risque d’incendie. En fait, 13 brasiers auraient été signalés à l’entreprise.

Conséquemment, la compagnie a demandé aux propriétaires de ces véhicules de se garer à l’extérieur et loin des structures (et autres véhicules), jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée pour régler le problème.

Jeep Grand Cherokee 4xe 2023
Jeep Grand Cherokee 4xe 2023 | Auto123.com

Concernant les modèles rappelés, on parle du Wrangler des années 2020 à 2024 et du Grand Cherokee des années 2022 à 2024. Le problème est attribuable à un composant de la batterie, selon ce que raconte le constructeur. Ce dernier précise que les incendies qui ont eu lieu se sont produits alors que les véhicules étaient garés et éteints. Toujours selon l’entreprise, 5 % des modèles visés par la campagne pourraient présenter le défaut menant au risque d’incendie.

Autre information partagée par le fabricant : le risque lié au véhicule est amoindri lorsque le niveau d’énergie de la batterie est épuisé. Ainsi, les propriétaires sont invités à ne pas recharger leur véhicule et à le garer loin des structures et d’autres véhicules, en attendant la solution.

Le rappel concerne 154 000 unités aux États-Unis, 14 000 au Canada, 700 au Mexique et près de 26 000 qui sont situés à l’extérieur de l’Amérique du Nord.

Contenu original de auto123.

Le texte Stellantis rappelle 194 000 Jeep 4xe pour un risque d’incendie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Le programme iZEV du gouvernement fédéral canadien a enregistré un nombre record de demandes de subventions pour véhicules électriques en août 2024.

La demande de véhicules « zéro émission » atteint un sommet, portée par le Québec

En août 2024, les demandes de rabais pour véhicules « zéro émission » (ZEV) ont atteint un sommet, alimentées par une forte demande au Québec. Le programme fédéral « Incitatifs pour les véhicules à émissions nulles » (iZEV) a enregistré un total de 20 801 demandes, selon les données de Transports Canada. Le Québec a compté pour six demandes sur dix, bien que sa population soit un peu moins du quart de celle du Canada.

Chevrolet Equinox EV 2024
Chevrolet Equinox EV 2024 | Auto123.com

Le plus populaire est un modèle GM

Les concessionnaires Chevrolet ont pour leur part soumis 1853 demandes de subventions pour l’Equinox EV, arrivé chez les concessionnaires ce printemps. C’est plus que la Tesla Model 3 avec ses 1833 demandes.

Il s’agit de la première fois cette année qu’un modèle non Tesla occupe la première place dans la catégorie des véhicules électriques.

Demandes d’incitatifs iZEV par véhicules électriques (août – juilllet – cumulatif 2024)

  • Chevrolet Equinox EV – 1853 – 1500 – 3815
  • Tesla Model 3 – 1833 – 1650 – 9490
  • Tesla Model Y – 1490 – 1878 – 19 188
  • Hyundai Ioniq 5 – 1199 – 1133 – 6361
  • Volkswagen ID.4 – 1133 – 1071 – 7259
  • Hyundai Kona EV – 926 – 779 – 6504
  • Toyota bZ4X – 924 – 533 – 4070
  • Ford Mach-e – 693 – 803 – 6813
  • Ford F-150 Lightning – 580 – 543 – 1928
  • Kia EV6 – 572 – 590 – 4209

Tesla Model Y
Tesla Model Y | Auto123.com

Tesla domine le marché, mais moins qu’avant

Globalement Tesla a mené le bal avec 3323 réclamations pour ses deux modèles admissibles, suivi de Toyota et Hyundai qui ont respectivement enregistré 2818 et 2628 demandes.

Demandes d’incitatifs iZEV par marque (chiffres août – juilllet – cumulatif 2024)

  • Tesla – 3323 – 3528 – 28 678
  • Toyota – 2818 – 1555 – 13 662
  • Hyundai – 2628 – 2579 – 17 290
  • Chevrolet – 2408 – 2160 – 8948
  • Ford – 2085 – 2093 – 13 620
  • Kia – 1799 – 1616 – 11 612
  • Mitsubishi – 1261 – 1262 – 8518
  • Volkswagen – 1133 – 1071 – 7259
  • Mazda – 549 – 517 – 2879
  • Nissan – 484 – 396 – 3173
  • Audi – 370 – 339 – 2686
  • Vinfast – 284 – 268 – 1409
  • Volvo – 249 – 246 – 2266
  • Jeep – 239 – 204 – 1922
  • Polestar – 230 – 388 – 1782

Le Mitsubishi Outlander PHEV 2024
Le Mitsubishi Outlander PHEV 2024 | Auto123.com

Les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) restent stables

Le classement des véhicules hybrides rechargeables n’a pas changé en août. Mitsubishi a soumis 1261 demandes pour son Outlander PHEV, suivi par Toyota avec 1164 demandes pour son RAV4 Prime (qui devient le RAV4 PHEV en 2025), et Ford avec 794 demandes pour son Escape PHEV.

Demandes d’incitatifs iZEV par PHEV (août – juilllet – cumulatif 2024)

  • Mitsubishi Outlander PHEV – 1261 – 1 262 – 8518
  • Toyota Rav4 PHEV – 1164 – 851 – 6676
  • Ford Escape PHEV – 794 – 734 – 4592
  • Toyota Prius Prime PHEV – 730 – 170 – 2914
  • Mazda CX-90 – 418 – 362 – 2195
  • Hyundai Tucson PHEV – 239 – 360 – 2084
  • Jeep Wrangler 4xe PHEV – 238 – 203 – 1920
  • Kia Niro PHEV – 200 – 197 – 866
  • Kia Sorento PHEV – 160 – 138 – 338
  • Kia Sportage PHEV – 137 – 89 – 1058

Hyundai ioniq 5 2024
Hyundai ioniq 5 2024 | Auto123.com

Le Québec domine le marché des ZEV (véhicules zéro émission)

Les demandes de rabais sont restées relativement stables dans la plupart des provinces en août, à l’exception du Québec où 12 528 réclamations ont été enregistrées, soit près de 2000 de plus qu’en juillet.

Le Québec est historiquement le chef de file dans les volumes de ZEV, représentant généralement entre 50 % et 55 % des demandes mensuelles. La force de ces dernières en août pourrait être attribuée aux changements à venir dans les politiques provinciales : à partir de 2025, le rabais maximal offert par le gouvernement québécois passera de 7000 $ à 4000 $, ce qui a probablement incité de nombreux acheteurs à devancer leurs achats.

Demandes d’incitatifs iZEV par province (août – juilllet – cumulatif 2024)

  • Canada – 20 801 – 19 007 – 131 426
  • Québec – 12 528 – 10 697 – 73 462
  • Colombie-Britannique – 3454 – 3529 – 24 259
  • Ontario – 3369 – 3287 – 24 253
  • Alberta – 542 – 541 – 3693
  • Nouveau-Brunswick – 245 – 228 – 1512
  • Nouvelle-Écosse – 211 – 207 – 1348
  • Manitoba – 199 – 241 – 1234
  • Saskatchewan – 93 – 97 – 605
  • Terre-Neuve-et-Labrador – 74 – 79 – 485
  • Île-du-Prince-Édouard – 70 – 78 – 437
  • Yukon – 12 – 16 – 114
  • Territoires du Nord-Ouest – 4 – 7 – 23
  • Nunavut – 0 – 0 – 1

Source : Transports Canada

Contenu original de auto123.

Le texte Les demandes de subventions fédérales pour les VÉ ont atteint un sommet en août 2024 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mardi matin, les travailleurs des ports de la côte Est et du Golfe des États-Unis ont déclenché une grève, malgré des propositions salariales échangées entre l’alliance des opérateurs portuaires et le syndicat, réduisant à néant les espoirs de parvenir à un accord avant l’arrêt du trafic conteneurisé de la région allant du Maine au Texas.

Les impacts sur la chaîne d’approvisionnement automobile

Cette grève pourrait avoir des répercussions significatives sur la chaîne d’approvisionnement automobile. Les ports concernés ont traité des importations de véhicules d’une valeur de 37,8 milliards de dollars au cours des 12 mois se terminant le 30 juin 2024, selon S&P Global Market Intelligence. Ce chiffre n’inclut pas les expéditions de pièces automobiles, dont la pénurie pourrait entraîner des arrêts de production si la grève se prolonge, comme l’a souligné Bill Long, PDG de MEMA (Motor & Equipment Manufacturers Association), qui représente les entreprises de la chaîne d’approvisionnement automobile.

Négociations au point mort

Le contrat de travail entre le syndicat International Longshoremen’s Association (ILA), représentant 45 000 dockers, et le groupe patronal United States Maritime Alliance (USMX) a expiré lundi soir. Les négociations ont achoppé sur la question des salaires. L’USMX a proposé une augmentation des salaires de près de 50 %, tout en demandant une prolongation du contrat actuel. Cependant, le syndicat a rejeté cette proposition, qualifiant l’offre de « paquet salarial inacceptable ».

Conséquences économiques

Selon les analystes de JP Morgan, la grève pourrait coûter environ 5 milliards de dollars par jour à l’économie américaine, perturbant les expéditions de voitures, de camions légers, de produits alimentaires, de biens de consommation et d’autres marchandises en provenance de ports très fréquentés comme New York, Baltimore et Houston. Le port de Baltimore, qui est le plus grand port américain pour les importations automobiles, a traité 847 158 véhicules en 2023, pour la treizième année consécutive.

Plusieurs constructeurs automobiles, dont Toyota Motor North America, Hyundai Motor America, General Motors, et Ford, surveillent de près la situation et ont déjà mis en place des plans de contingence pour atténuer les impacts potentiels. Barclays a estimé que les constructeurs européens comme BMW, Mercedes, Volkswagen et Volvo pourraient être affectés, bien que leurs niveaux de stocks relativement élevés permettent d’atténuer les effets immédiats.

Appel à l’action du gouvernement

Face à cette crise, MEMA a appelé l’administration Biden à intervenir pour contrer l’impact potentiel sur la chaîne d’approvisionnement. Le 1er octobre, l’organisation a été conviée à une réunion d’information à la Maison-Blanche. Toutefois, le président Biden a indiqué qu’il n’envisageait pas d’intervenir directement, et la Maison-Blanche a réitéré son refus d’utiliser le Taft-Hartley Act, qui forcerait les travailleurs à reprendre le travail pendant que les négociations se poursuivent.

La situation reste incertaine, avec des conséquences économiques qui pourraient devenir sévères si la grève se prolonge, mettant en péril l’approvisionnement en biens critiques et risquant d’aggraver l’inflation à quelques semaines de l’élection présidentielle américaine.

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Une grève des ports américain va nuire à l’industrie automobile provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les concessionnaires Chevrolet ont soumis 1 853 demandes de subventions pour l’Equinox EV arrivé chez les concessionnaires ce printemps. Cela lui a permis de devancer la Tesla Model 3, avec ses 1 833 demandes.

La demande de véhicules zéro émission au plus haut en 2024, portée par le Québec

En août 2024, les demandes de rabais pour véhicules zéro émission (ZEV) ont atteint un sommet, alimentées par une forte demande au Québec. Le programme fédéral « Incitatifs pour les véhicules à émissions nulles » (iZEV) a enregistré un total de 20 801 demandes, selon les données de Transports Canada. Le Québec a représenté six demandes sur dix, bien qu’il ne compte que pour environ un quart de la population canadienne.

Tesla domine le marché, mais Chevrolet fait une percée

Tesla a mené le bal avec 3 323 réclamations pour ses deux modèles éligibles, dépassant Toyota et Hyundai qui ont respectivement enregistré 2 818 et 2 628 demandes.

Demandes d’incitatifs iZEV par marque :

Marque Août Juillet 2024 cumulatif
Tesla 3 323 3 528 28 678
Toyota 2 818 1 555 13 662
Hyundai 2 628 2 579 17 290
Chevrolet 2 408 2 160 8 948
Ford 2 085 2 093 13 620
Kia 1 799 1 616 11 612
Mitsubishi 1 261 1 262 8 518
Volkswagen 1 133 1 071 7 259
Mazda 549 517 2 879
Nissan 484 396 3 173
Audi 370 339 2 686
Vinfast 284 268 1 409
Volvo 249 246 2 266
Jeep 239 204 1 922
Polestar 230 388 1 782

L’Equinox EV prend la tête des véhicules électriques à batterie (BEV)

En août, l’Equinox EV a dépassé les Tesla Model Y et Model 3, marquant la première fois cette année qu’un modèle non-Tesla occupe la première place dans la catégorie des véhicules électriques à batterie. Chevrolet a enregistré 1 853 demandes pour ce modèle, contre 1 833 pour la Model 3.

Demandes d’incitatifs iZEV par BEV :

Modèle Août Juillet 2024 cumulatif
Chevrolet Equinox EV 1 853 1 500 3 815
Tesla Model 3 1 833 1 650 9 490
Tesla Model Y 1 490 1 878 19 188
Hyundai Ioniq 5 1 199 1 133 6 361
Volkswagen ID.4 1 133 1 071 7 259
Hyundai Kona EV 926 779 6 504
Toyota bZ4X 924 533 4 070
Ford Mach e 693 803 6 813
Ford F-150 Lightning 580 543 1 928
Kia EV6 572 590 4 209

Les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) restent stables

Le classement des véhicules hybrides rechargeables n’a pas changé en août. Mitsubishi a soumis 1 261 demandes pour l’Outlander PHEV, suivi par Toyota avec 1 164 demandes pour le Rav4 PHEV, et Ford avec 794 demandes pour l’Escape PHEV.

Demandes d’incitatifs iZEV par PHEV :

Modèle Août Juillet 2024 cumulatif
Mitsubishi Outlander PHEV 1 261 1 262 8 518
Toyota Rav4 PHEV 1 164 851 6 676
Ford Escape PHEV 794 734 4 592
Toyota Prius Prime PHEV 730 170 2 914
Mazda CX-90 418 362 2 195
Hyundai Tucson PHEV 239 360 2 084
Jeep Wrangler 4xe PHEV 238 203 1 920
Kia Niro PHEV 200 197 866
Kia Sorento PHEV 160 138 338
Kia Sportage PHEV 137 89 1 058

Le Québec domine le marché des ZEV avec des politiques incitatives

Les demandes de rabais sont restées relativement stables dans la plupart des provinces en août, à l’exception du Québec où 12 528 réclamations ont été enregistrées, soit près de 2 000 de plus qu’en juillet. Le Québec est historiquement leader dans les volumes de ZEV, représentant généralement entre 50 et 55 % des demandes mensuelles. La forte demande en août pourrait être attribuée aux changements à venir dans les politiques provinciales : à partir de 2025, le rabais maximal offert par le gouvernement québécois passera de 7 000 $ à 4 000 $, ce qui a probablement incité de nombreux acheteurs à avancer leurs achats.

Demandes d’incitatifs iZEV par province :

Province Août Juillet 2024 cumulatif
Canada 20 801 19 007 131 426
Québec 12 528 10 697 73 462
Colombie-Britannique 3 454 3 529 24 259
Ontario 3 369 3 287 24 253
Alberta 542 541 3 693
Nouveau-Brunswick 245 228 1 512
Nouvelle-Écosse 211 207 1 348
Manitoba 199 241 1 234
Saskatchewan 93 97 605
Terre-Neuve-et-Labrador 74 79 485
Île-du-Prince-Édouard 70 78 437
Yukon 12 16 114
Territoires du Nord-Ouest 4 7 23
Nunavut 0 0 1

Source : Transports Canada

Le texte Les demandes de subventions ZEV fédéral atteignent un sommet en 2024 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile