Le Mitsubishi Outlander, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est sur le point de changer radicalement. Selon une nouvelle récente, le modèle phare de Mitsubishi ne partagera plus sa plateforme avec le Nissan Rogue lors de sa prochaine refonte majeure. Cette transformation suivra bien sûr la dernière mise à jour qui vient d’être effectuée avec le modèle actuel. Le tout s’accompagnera d’une expansion de la gamme pour séduire un plus large public.

C’est le site Automotive News qui a révélé cette information, citant une source anonyme proche du dossier. L’information partagée s’appuie également sur les prévisions de GlobalData, expert en analyses industrielles, bien que Mitsubishi ait refusé de commenter officiellement la nouvelle. Ce revirement intervient alors que l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi traverse une période tumultueuse, notamment en raison des tensions internes chez Nissan.

Un retour à une plateforme Mitsubishi

Depuis son lancement sous le nom Outlander, ce VUS reposait sur une plateforme développée par Mitsubishi, la structure GS, co-conçue avec DaimlerChrysler. Cependant, en 2021, dans le cadre de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, il a migré vers la plateforme CMF-CD, co-développée par Nissan et Renault.

Si les rumeurs se confirment, Mitsubishi reviendra à une plateforme maison pour son Outlander de nouvelle génération. Parmi les candidats possibles, le concept DST, dévoilé en 2023, semble être le plus prometteur. Ce VUS à trois rangées, plus imposant que l’Outlander actuel, viserait à concurrencer le Hyundai Santa Fe. Bien que rien ne soit encore officiel, cette hypothèse semble logique pour aligner Mitsubishi sur un segment plus compétitif.

Le Mitsubishi Outlander 2025
Le Mitsubishi Outlander 2025 | Auto123.com

Une gamme élargie avant le renouveau

Le nouvel Outlander ne devrait arriver qu’en 2027, ce qui laisse encore quelques années au modèle actuel pour évoluer. Déjà revu pour l’année-modèle 2025, il a profité d’une mise à jour esthétique et technologique, accompagnée d’une légère augmentation de prix. Ce restylage devrait permettre à l’Outlander de rester sur le marché encore deux à trois ans avant l’arrivée du nouveau modèle.

D’ici là, la gamme va s’étoffer avec plusieurs nouvelles versions. Au début de 2026, un Outlander profitant d’un système hybride léger va venir accompagner les versions thermiques et hybrides rechargeables qui sont déjà proposées.

On accueillera également au troisième trimestre de 2025 l’Outlander Trail Edition, avec des éléments esthétiques renforcés comme des protections en plastique noir, des graphismes exclusifs et des logos distinctifs. Un toit-bivouac en option sera également proposé.

En 2027, juste avant l’arrivée du modèle de nouvelle génération, Mitsubishi lancera une variante encore plus robuste (Rugged Edition), pensée pour les amateurs de tout-terrain.

Mitsubishi trace sa propre route

Avec cette stratégie, Mitsubishi affirme son indépendance vis-à-vis de Nissan et de l’Alliance, tout en cherchant à renforcer son offre de VUS. En revenant à une plateforme maison et en proposant une gamme plus variée, la marque pourrait séduire une clientèle en quête de solutions de rechange face aux modèles concurrents de Hyundai, de Toyota et de Honda.

Reste à voir si ce virage stratégique permettra à Mitsubishi de gagner du terrain sur le marché nord-américain.

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Le texte Mitsubishi tourne le dos à Nissan pour son prochain Outlander provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Maserati a officiellement abandonné son projet de MC20 électrique, invoquant un manque d’intérêt du marché pour une voiture exotique électrique. L’annonce a été révélée le 6 mars par Evo, qui cite une déclaration officielle de la marque italienne.

Ce retournement de situation intervient une semaine seulement après que Stellantis, la maison-mère de Maserati, a annoncé des dépréciations d’actifs de 1,5 milliard d’euros (environ 2,3 milliards CAD), majoritairement liées aux performances décevantes de Maserati.

« Le projet a été stoppé en raison des prévisions actuelles, qui indiquent une demande insuffisante pour un véhicule électrique dans le segment des super voitures, » précise le communiqué.

Un avenir électrique compromis

Il y a à peine un an, Maserati annonçait pourtant une ambition 100 % électrique d’ici 2028. La marque avait déjà commencé à éliminer progressivement ses moteurs thermiques, en cessant notamment de proposer son V8 légendaire en 2023. Mais la demande pour les véhicules électriques ne suit pas la trajectoire escomptée et marque même un ralentissement sur certains marchés clés.

Écusson Maserati sur le Grecale
Écusson Maserati sur le Grecale | Auto123.com

Maserati n’est pas seulement confrontée à des défis sur le front de l’électrification : ses ventes de modèles thermiques sont aussi en chute libre. En 2023, la marque n’a vendu que 11 300 voitures, contre 26 600 en 2022. Cette baisse de 57 % a eu un impact direct sur ses finances : Maserati est passée d’un bénéfice de 141 millions d’euros (220 millions CAD) en 2022 à une perte de 260 millions d’euros (405 millions CAD) en 2023.

Face à ces résultats inquiétants, les rumeurs d’une éventuelle cession de Maserati par Stellantis refont surface.

Une stratégie en pleine réévaluation

Malgré cet abandon de la MC20 électrique, Maserati propose toujours des modèles à batterie sous la gamme Folgore, incluant les versions électriques du Grecale, de la GranTurismo et du GranCabrio. La marque avait également prévu des versions 100 % électriques des futures Quattroporte et Levante, mais ces plans pourraient être remis en question.

Avec un marché électrique en plein repositionnement, de nombreux constructeurs font marche arrière et maintiennent des moteurs thermiques dans leurs gammes. Maserati pourrait suivre cette tendance et reconsidérer son engagement vers une transition exclusivement électrique d’ici 2028.

Vers un futur incertain pour Maserati

Alors que les ambitions électriques de Maserati s’effritent, la marque italienne devra repenser son positionnement pour survivre dans un marché en pleine mutation. L’abandon de la MC20 électrique pourrait être le premier signe d’un retour vers une offre plus équilibrée entre thermique et électrique, à l’instar de ce que pratiquent désormais plusieurs constructeurs concurrents.

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Le texte Maserati abandonne son projet de MC20 électrique provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une camionnette qui peut se garer dans l’espace qu’occupe une Mini Cooper, est-ce possible ? Voilà justement le genre de véhicule que Telo veut fabriquer. Qui plus est, ce sera un véhicule électrique. Cette jeune pousse californienne a d’ailleurs présenté hier, à Los Angeles, le premier prototype de présérie de cette camionnette en devenir : la MT1.

Destinée aux nostalgiques des camionnettes japonaises compactes d’antan, aux entreprises qui recherchent des véhicules de travail peu encombrants ou celles qui effectuent des livraisons du « dernier kilomètre », la Telo (prononcez « tèllo ») offre la polyvalence d’une Toyota Tacoma avec l’empreinte au sol d’une Mini Cooper à trois portes. Elle serait la camionnette idéale pour l’environnement urbain ou un centre-ville, affirme Jason Marks, un cofondateur de l’entreprise.

Malgré sa longueur hors tout qui culmine à 3,8 m, comme la petite Cooper, la MT1 a quatre portes et peut accueillir cinq personnes. De plus, sa cabine dispose d’une cloison arrière rabattable semblable à la cloison Midgate d’une Chevrolet Silverado EV. Elle permet de moduler l’aire utile de la caisse en empiétant sur la partie arrière de l’habitacle pour transporter des objets aussi encombrants qu’une planche de surf de 2,4 m ou des planches de contreplaqué de 4 x 8.

Outre l’autonomie de 420 ou 560 kilomètres promise par le constructeur, selon la batterie choisie (77 ou 106 kWh), la Telo a une capacité de remorquage de 2 721 kg (6 600 lb) et une charge utile de 771 ou 907 kg, selon qu’il s’agit d’une version à deux ou à quatre roues motrices.

Un « tunnel monstre »

La conception de cette camionnette se distingue par un espace de rangement surnommé « tunnel monstre » (« monster tunnel ») qui s’apparente au « tunnel à bagages » (ou « gear tunnel ») des camionnettes Rivian R1T. Situé sous la caisse et accessible par des petits panneaux situés devant les roues arrière, cet espace a été conçu pour loger une foule d’objets servant aux loisirs, au travail ou aux tâches quotidiennes pour éviter de sacrifier l’espace destiné au passager dans l’habitacle.

Le constructeur précise aussi que certains matériaux d’origine durable sont utilisés pour la fabrication, notamment du liège qui sert à certaines surfaces de l’habitacle — un habitacle dont on a découvert le design seyant pour la première fois lors de la présentation d’hier.

Le constructeur prétend d’ailleurs que l’aménagement intérieur garantit aux passagers arrière « autant d’espace pour les jambes que dans une camionnette pleine grandeur à quatre portes », affirmation sur laquelle les dimensions minimalistes du véhicule laissent planer certains doutes…

Offerte à partir de 60 000 $

La version d’entrée de gamme de la MT1 a deux roues motrices et un moteur électrique de 300 ch alimenté par la batterie de 77 kWh. Elle est offerte à partir de 41 520 $ US (environ 60 000 $). Sa variante à quatre roues motrices, qui a deux moteurs produisant une puissance combinée de 500 ch, est offerte à partir de 46 019 $ US (environ 66 000 $). La batterie de 106 kWh, enfin, figure parmi les équipements optionnels et ajoute 3 980 $ US (environ 5 700 $) au prix du véhicule.

Depuis le lancement de ce projet, en juin 2023, Telo a reçu plus de 5 000 réservations avec un dépôt de 152 $ US, la MT1 mesurant 152 po de long. L’entreprise entend poursuivre ses travaux de développement avec une série de véhicules de présérie qui seront fabriqués par le Groupe Aria, une entreprise californienne d’Irvine spécialisée dans le design, l’ingénierie et la réalisation de prototypes en petite série. Telo espère ainsi obtenir une homologation pour sa camionnette « au courant de l’hiver 2026 », d’après un communiqué publié hier.

Par la suite, les batteries destinées aux MT1 proviendront des installations de Telo à San Carlos, dans la région de la baie de San Francisco, alors que l’assemblage final des véhicules sera réalisé par une entreprise partenaire dont le nom reste inconnu. Parions qu’on ne verra pas de MT1 de série avant 2027.

Photos : Telo

Le texte La Telo MT1 électrique a atteint le stade de la présérie provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Mini, c’est un peu comme cet ami d’enfance qui agit encore comme un ado. Avec le Countryman SE ALL4, Mini opère une mutation : plus haut, plus long, plus costaud et surtout, tout électrique. Alors, est-ce encore un jouet pour adultes en mal de sensations ou juste un VUS compact qui a pris du poids en silence.

Quoi de neuf pour 2025 ?

Mini prend un virage. Pour s’imposer, le Countryman adopte un style plus robuste avec un empattement allongé de 130 mm (2 692 mm) et des feux arrière à matrice DEL qui évoquent (encore) l’Union Jack. Fini l’écran rond façon boîte aux lettres, place à une interface multimédia OS9 qui exploite toute la surface d’un gigantesque écran circulaire OLED. Et pour distinguer la version électrique ? Un « S » jaune sur la calandre et le hayon, pendant que la version essence garde un « S » rouge. Ah, et Mini en a profité pour faire disparaître le nom « Cooper » du Countryman.

Pas de moteur à essence, mais beaucoup de puissance

Le Countryman SE ALL4, c’est deux moteurs électriques, un sur chaque essieu, pour un total de 308 chevaux et 364 lb-pi de couple. Résultat : 0 à 100 km/h en 5,6 secondes et un 80-120 km/h expédié en 3,9 secondes. De quoi ridiculiser pas mal de berlines sportives au feu rouge. Vitesse de pointe ? 180 km/h, mais soyons honnêtes, vous passerez plus de temps à chercher une borne de recharge qu’à tester cette limite.

Autonomie et recharge : un jeu de patience

Avec sa batterie de 66,5 kWh, l’autonomie annoncée est de 341 km avec des roues de 18 pouces. Passez aux jantes de 19 pouces comme notre modèle à l’essai et elle chute à 328 km. Mais, attentions ces chiffres sont à géométrie variable. Lors de notre prise de possession du modèle chez le concessionnaire avec un thermomètre à -10 degrés, l’autonomie étais de 237 km. Trois jours plus tard à -2 degrés l’autonomie est grimpé à 281 km et la dernière recharge avant le retour de la voiture alors que le thermomètre indiquait -22 degrés s’est limité à 181 km. Dire que la batterie est sensible au froid est un euphémisme. J’ai roulé de Magog à Laval avec seulement 60 km de charge restante, c’est trop peu, beaucoup trop. Sur une borne rapide DC, vous irez de 10 à 80 % en 30 minutes. Sur une prise domestique de 220 V, il faudra huit heures pour un plein.

Un go-kart pour cinq passagers ?

Mini promet toujours son ADN « go-kart ». Verdict ? En mode normal, la suspension est conciliante, la direction vive. Mais enclenchez le mode « Go-Kart », et la Mini se transforme en lapin dopé au Red Bull : direction plus ferme, réponse à l’accélérateur instantanée, et un plaisir de conduite qui frôle l’addiction. Avec le freinage régénératif maximal, on peut presque oublier la pédale de frein. Mais soyons honnêtes, avec près de 2 000 kg sur la balance, la Mini finit par trahir son embonpoint quand un peu fort. Ce n’est plus un kart, c’est un kart avec un sac à dos en béton. Il est plus grand, plus lourd, mais il a encore cette étincelle.

Un habitacle techno et accueillant

L’intérieur, c’est un mélange de rétro et de futurisme. L’écran OLED de 240 mm est un bijou et l’interface OS9, basée sur Android, est ultra fluide. Mini propose même huit « expériences », comme le mode « Green » (pour économiser l’autonomie en serrant les dents) ou « Go-Kart » (pour réveiller le démon en vous). L’assistant vocal peut même prendre la forme de Spike, un bouledogue animé qui vous indiquera les bornes de recharge. Niveau sécurité, on retrouve toutes les assistances modernes, et en option, un régulateur de vitesse adaptatif avec conduite autonome de niveau 2 jusqu’à 60 km/h. Parfait pour rêver d’une sieste en plein bouchon… jusqu’à ce que la loi vous rattrape.

Un format qui n’a rien de MINI

Avec sa nouvelle taille, le Countryman SE accueille enfin cinq adultes sans séance de contorsion. Garde au toit de 950 mm, espace aux jambes de 892 mm, largeur aux épaules de 1 392 mm… bref, de l’espace en hausse. Côté coffre, on parle de 703 L en configuration normale et 1 591 L une fois la banquette rabattue. Bonus : il peut tracter 1 200 kg et accepte 500 kg de charge utile.

Prix

Le Countryman SE ALL4 démarre à 59 990 $, sans oublier les frais de livraison de 2 586 $. Pas donné, mais c’est le prix d’un go-kart électrifié avec une dose de VUS. Mini a-t-il vendu son âme ? Peut-être un peu. Mais il a su garder ce grain de folie qui rend la conduite toujours aussi ludique. Notre modèle à l’essai revenait à 70 000$. C’est 15 000 $ de trop dans le marché actuel et que dire de cette faible autonomie qui va refroidir un fort pourcentage d’acheteur.

Forces :

  • Accélérations impressionnantes
  • Intérieur technologique et finition impeccable
  • Confort accru et habitabilité améliorée

Faiblesses :

  • Prix trop élevé
  • Autonomie trop faible
  • Poids important qui finit par se faire ressentir

Le texte Mini Countryman SE ALL4 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Une réunion décisive prévue le 11 mars

Le conseil d’administration de Nissan, troisième constructeur automobile japonais, se réunira le 11 mars pour discuter de la succession de son PDG, Makoto Uchida. Trois sources proches du dossier indiquent que sa position est devenue intenable en raison de la dégradation des performances de l’entreprise.

Parmi les candidats pressentis figurent Jérémie Papin, directeur financier, et Ivan Espinosa, directeur de la planification. Toutefois, leur nomination reste incertaine, notamment en raison de leur implication dans les erreurs de gestion actuelles. Selon une quatrième source, Nissan pourrait opter pour un PDG transitoire, le temps de trouver un successeur définitif.

Le nom de Guillaume Cartier, directeur de la performance, est également évoqué, selon le journal Yomiuri. Cette incertitude autour de la direction n’a cependant pas freiné la bourse : les actions Nissan ont progressé de 1,8 % à Tokyo, malgré un repli de l’indice Nikkei de 2,2 %.

L’échec des négociations avec Honda précipite la crise

Le possible départ d’Uchida survient après l’échec des discussions entre Nissan et Honda pour une fusion estimée à 60 milliards de dollars. Les négociations ont achoppé sur la répartition du pouvoir entre les deux entreprises, Honda souhaitant faire de Nissan une filiale, ce que ce dernier a refusé.

Désormais, des rumeurs suggèrent que Nissan pourrait se rapprocher de Foxconn, géant taïwanais de l’électronique qui développe une branche dédiée aux véhicules électriques. Jun Seki, ancien dirigeant de Nissan désormais chez Foxconn, est même cité parmi les potentiels successeurs d’Uchida si un accord devait être conclu.

Cette instabilité marque un nouvel épisode dans la crise de gouvernance qui secoue Nissan depuis l’arrestation de Carlos Ghosn en 2018. Si Uchida devait partir, Nissan connaîtrait son quatrième PDG en moins de six ans.

Un avenir incertain pour Nissan

Nissan fait face à des défis bien plus profonds que ses concurrents. Alors que les constructeurs traditionnels luttent contre l’essor des véhicules électriques chinois, Nissan peine encore à se relever des années d’instabilité provoquées par l’affaire Ghosn.

L’entreprise a privilégié le volume sur la rentabilité, affaiblissant son image de marque. Pionnière des véhicules électriques avec la Leaf, elle n’a jamais capitalisé sur cet avantage comme Tesla. Elle a aussi mal évalué la demande de modèles hybrides aux États-Unis, une erreur coûteuse qu’elle tente de corriger en urgence.

Autre menace : la possible imposition de nouveaux tarifs douaniers aux États-Unis sur les véhicules produits au Mexique, où Nissan dispose d’une importante base manufacturière.

Une santé financière fragilisée

Le mois dernier, Fitch Ratings a dégradé la note de Nissan à “junk”, le privant de son dernier statut d’investissement auprès des grandes agences de notation. Cette décision reflète la faible rentabilité persistante de Nissan et les incertitudes entourant son plan de redressement.

Avec 1,8 trillion de yens (17,5 milliards de dollars) d’obligations en circulation, dont 233 milliards de yens arrivant à échéance cette année, Nissan conserve une trésorerie solide. Mais les analystes préviennent : sans un redressement rapide, l’avenir de la marque pourrait être compromis.

En 2019, après le départ de Hiroto Saikawa, Nissan avait déjà dû installer un PDG intérimaire, Yasuhiro Yamauchi. Aujourd’hui, le scénario pourrait se répéter avec le départ annoncé d’Uchida, qui déclarait encore récemment vouloir remettre Nissan sur pied avant de céder sa place.

Reste à savoir si son successeur parviendra enfin à stabiliser l’entreprise, ou si Nissan continuera de naviguer en eaux troubles.

Avec des renseignements de Reuters

Le texte Nissan prépare la succession de son PDG Makoto Uchida provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La prochaine génération du Jeep Compass est en préparation depuis un certain temps déjà. On sait maintenant à quel moment le modèle va faire ses débuts, soit au printemps. Selon les marchés qui l’accueilleront, il sera servi avec différents types de motorisations, soit hybrides, hybrides rechargeables ou tout électriques.

Le dévoilement aura d’abord lieu en Europe, a confirmé Jeep. La compagnie a précisé que les ventes du modèle vont être lancées dans le courant de la présente année sur le Vieux Continent.

Quant à notre marché, Jeep avait mentionné l’automne dernier que l’arrivée du modèle sur nos routes serait pour 2026. Plusieurs choses demeurent en suspens, toutefois. D’abord, le nouveau modèle sera assemblé à l’usine Stellantis de Brampton, en Ontario. Il faudra voir si la guerre commerciale lancée aujourd’hui par l’Administration Trump aura des impacts sur les décisions de l’entreprise. Puis, rappelons que le mois dernier, Jeep avait annoncé un retard dans les préparatifs de production en raison d’une stratégie de motorisation revue pour son modèle.

Bref, la production pourrait être retardée, tout comme l’arrivée du modèle, quoiqu’il sera aussi produit en Italie.

Il faudra voir comment les choses vont évoluer, tant avec les tarifs, les plans de Jeep, ou encore l’arrivée d’un nouveau grand patron chez Stellantis.

Phare du prochain Jeep Compass
Phare du prochain Jeep Compass | Auto123.com

Ce qui est acquis, c’est que le nouveau Compass va reposer sur la plateforme STLA Medium de Stellantis, une structure pensée pour les véhicules de format compact. La configuration motrice sera aux roues avant, mais le rouage intégral sera bien sûr de la partie. Il est possible que chez nous, ce soit la seule option possible.

Pour avoir une idée de la capacité de la version électrique, on peut regarder du côté d’Opel qui a dévoilé l’an dernier le Grandland, un produit similaire qui profite de la même plateforme. La capacité de sa batterie est à 98 kWh.

Le Compass demeure un produit important pour Jeep, car il est le troisième meilleur vendeur de la marque, derrière le Wrangler et le Grand Cherokee. Et parce qu’il est plus abordable que les autres (sans être vraiment abordable), il a vu ses ventes croître de 16 % l’an dernier aux États-Unis, avec 111 697 unités écoulées. Ça demeure bien pour un modèle dont la dernière mise à niveau date de 2017.

Il faudra donc suivre l’évolution des décisions concernant notre Compass. Surtout, il sera intéressant de voir à quel prix il sera proposé. Jeep a déjà reconnu qu’elle avait exagéré avec le prix de certains de ses véhicules, ce qui explique en partie pourquoi elle a vu ses ventes reculer de façon importante en 2024.

Feu du prochain Jeep Compass
Feu du prochain Jeep Compass | Auto123.com
Le prochain Jeep Compmass sera dévoilé pour l'Europe ce printemps
Le prochain Jeep Compmass sera dévoilé pour l’Europe ce printemps | Auto123.com

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• Le Cadillac Escalade IQL 2026 est dévoilé.

Déjà massif dans sa version standard, le Cadillac Escalade IQ s’allonge avec la variante IQL. Contrairement au modèle ESV à essence, qui bénéficie d’un empattement rallongé, l’Escalade IQL conserve l’espace de 136,2 pouces (3,46 mètres) entre ses essieux. Toutefois, il gagne 4,2 pouces (10,6 cm) en longueur, atteignant 5,83 mètres (228,5 pouces) de l’avant à l’arrière.

Le Cadillac Escalade IQL 2026, de profil
Le Cadillac Escalade IQL 2026, de profil | Auto123.com

Ce monstre électrique devient ainsi l’un des plus longs véhicules de série jamais construits, dépassant même l’Escalade ESV de 1,5 pouce (3,8 cm). Il surpasse également le Jeep Grand Wagoneer L, le Chevrolet Suburban et le Lincoln Navigator L.

Le Cadillac Escalade IQL 2026, intérieur
Le Cadillac Escalade IQL 2026, intérieur | Auto123.com
Le Cadillac Escalade IQL 2026, sièges
Le Cadillac Escalade IQL 2026, sièges | Auto123.com

Un habitacle encore plus spacieux

Cette taille impressionnante profite surtout aux passagers et au coffre. L’Escalade IQL offre :

  • – 10,6 cm d’espace additionnel aux jambes à la troisième rangée
  • – 2,5 cm de plus pour la garde au toit
  • – Un coffre atteignant 684 litres avec les sièges en place, soit 14,1 litres de plus
  • – Un espace de 2136 litres avec la troisième rangée rabattue, soit 178,4 litres de plus
  • – Une capacité totale de 3546 litres en rabattant la seconde rangée, un gain de 170 litres

Le coffre avant reste inchangé à 345 litres.

Le Cadillac Escalade IQL 2026, trois quarts arrière
Le Cadillac Escalade IQL 2026, trois quarts arrière | Auto123.com

Motorisation du Cadillac Escalade IQL 2026

L’Escalade IQL ne se contente pas d’être imposant, il est aussi ultra-puissant. Le VUS offre à ses conducteurs 750 chevaux et 785 lb-pi de couple, et une accélération de 0 à 100 km/h en 4,7 secondes. C’est grâce notamment à une batterie massive de 205 kWh et à une transmission intégrale à deux moteurs. Sur ses jantes de 24 pouces sont montées sur des pneus de 35 pouces.

Une véritable déclaration d’excès à l’américaine, version électrique.

Un design affiné et des technologies embarquées

Cadillac ne s’est pas contenté d’étirer la carrosserie. L’Escalade IQL adopte :

  • – Une poupe plus droite et des montants C redessinés
  • – Une vitre latérale arrière plus grande, améliorant la visibilité
  • – Un écran incurvé de 55 pouces à l’avant
  • – Deux tablettes de 12,6 pouces pour la deuxième rangée avec l’option Executive Second Row
  • – Un système audio avec 42 haut-parleurs (21 de série)

Prix et disponibilité du Cadillac Escalade IQL 2026

La production de l’Escalade IQL s’entamera cet été. Cadillac planifie le commercialiser aux États-Unis, au Canada et sur les marchés internationaux. Le prix de base reste à confirmer pour le marché canadien, mais on sait qu’il est fixé à 132 695 $ aux États-Unis, avant options — soit 2705 $ de plus que l’Escalade IQ.

Voici un VUS qui répond à tous les besoins en matière de luxe, d’espace et de puissance, pour ceux qui veulent voir toujours plus grand.

Le Cadillac Escalade IQL 2026, tableau de bord
Le Cadillac Escalade IQL 2026, tableau de bord | Auto123.com
Le Cadillac Escalade IQL 2026, trois quarts avant
Le Cadillac Escalade IQL 2026, trois quarts avant | Auto123.com
Le Cadillac Escalade IQL 2026, écusson
Le Cadillac Escalade IQL 2026, écusson | Auto123.com

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Genesis ne manque pas d’audace. Depuis que la division de luxe de Hyundai nous propose des véhicules, nous avons vu plusieurs de ces derniers proposer des innovations intéressantes. La dernière en lice concerne le prochain modèle à se joindre à la famille, soit le VUS pleine grandeur GV90.

Et quelle sera la particularité de ce modèle ? La présence de portes-suicide à l’arrière, soit des portes qui s’ouvrent de l’avant vers l’arrière. La chose n’est pas inédite à travers l’industrie, mais elle demeure rare.

Sur le concept Neolun qui avait été dévoilé au Salon de New York en 2024, nous avions remarqué la présence de ce type de portières à l’arrière. C’est commun de voir ce genre de truc sur un prototype, mais généralement, on revient à une configuration plus traditionnelle avec la version de production.

Ce ne sera pas le cas cette fois-ci, alors que Genesis a confirmé que ce type de porte serait conservé.

Le concept Neolun de Genesis
Le concept Neolun de Genesis | Auto123.com

C’est le site ShortsCar qui a aperçu des modèles d’essai camouflés équipés de cette configuration de portes. Le style du modèle devrait ressembler à celui du concept, mais il faudra attendre, car Genesis n’a pas dévoilé d’images officielles. Certaines informations ont coulé, cependant, y compris le fait qu’une variante très haut de gamme est attendue, avec un prix qui pourrait être le double de celui de la version de base. Cette dernière serait produite de façon limitée à 1000 ou 1500 exemplaires.

Le GV90 va reposer sur la nouvelle plateforme « eM » de Hyundai, une structure consacrée aux véhicules électriques. Cette dernière permettrait de réduire les coûts de production grâce à un processus de production modulaire. La plateforme E-GMP (Electric-Global Modular Platform) actuelle est à la base de tous les véhicules électriques du groupe Hyundai, qui inclut bien sûr Kia et Genesis.

Le concept Genesis Neolun
Le concept Genesis Neolun | Auto123.com

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Le texte Des portes-suicide pour le prochain Genesis GV90 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les réactions n’ont pas tardé à travers l’industrie automobile avec l’entrée en vigueur des tarifs de 25 % de l’administration Trump sur les produits importés aux États-Unis en provenance du Canada et du Mexique.

Ces droits de douane viennent directement impacter l’univers automobile des deux côtés de la frontière, sans oublier le Mexique.

Tarifs : réaction des Constructeurs mondiaux d’automobiles du Canada | Auto123.com

L’organisme Constructeurs mondiaux d’automobiles du Canada (CMAC) et ses membres ont exprimé leur grande inquiétude. La déclaration de la CMAC est venue avant l’annonce aujourd’hui du délai d’un mois sur les tarifs sur les automobiles.

Voici l’intégralité de la déclaration.

« Les tarifs sont des taxes qui nuisent aux consommateurs en augmentant les coûts, alimentent l’inflation et ont un impact injuste sur les travailleurs des deux côtés de la frontière. Nous avons besoin d’une solution à long terme qui supprime ces tarifs injustifiés et assure la stabilité et la compétitivité de toutes les entreprises nord-américaines. Ces tarifs doivent être supprimés le plus rapidement possible si nous voulons éviter des dommages permanents et importants au secteur automobile nord-américain. »

– David Adams, président et chef de la direction du CMAC

Le CMAC est une association commerciale nationale qui représente le secteur canadien et les intérêts 16 constructeurs automobiles œuvrant au Canada. Ses membres incluent les divisions canadiennes de BMW, de Honda, de Hyundai, de Jaguar Land Rover, de Kia, de Maserati, de Mazda, de Mercedes-Benz, de Mitsubishi, de Nissan, de Porsche, de Subaru, de Toyota, de VinFast, de Volkswagen et de Volvo.

Au total, ce sont 25 marques qui sont représentés par l’organisme.

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Le texte Tarifs : réaction des Constructeurs mondiaux d’automobiles du Canada provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Qui n’aime pas une bonne crème glacée bien froide ? Désormais, vous pourrez en déguster une sans impact carbone, grâce à la nouvelle collaboration entre Ben & Jerry’s et Rivian.

Le célèbre fabricant de crème glacée a troqué ses anciens camions thermiques pour un modèle 100 % électrique basé sur le fourgon commercial de Rivian (RCV 500). Équipé d’une batterie de 100 kWh, ce dernier peut parcourir 259 km avant de devoir être rechargé.

Pour garantir une fraîcheur optimale, un système de climatisation supplémentaire a été installé sur le toit.

Première mission: le SXSW

Le premier fourgon de crème glacée électrique de Ben & Jerry’s fera ses débuts lors du festival South by Southwest (SXSW) à Austin, au Texas.

Après cet événement, deux premiers exemplaires prendront la route pour sillonner les États-Unis, participant à des événements en fournissant aux amateurs de bonnes collations et de bonnes sensations aux amateurs de crème glacée.

Le fourgon Rivian
Le fourgon Rivian | Auto123.com

Si l’intérieur du camion reste encore un mystère, l’extérieur arbore les couleurs de Ben & Jerry’s, avec le logo de la marque bien en évidence.

Une nouvelle ère pour les camions-restaurants ?

Avec la fin de son exclusivité avec Amazon, Rivian peut désormais vendre son RCV 500 à d’autres entreprises, et Ben & Jerry’s pourrait bien être le premier d’une longue liste de clients intéressés.

En alliant énergie propre et plaisir gourmand, ce projet ouvre la voie à une nouvelle génération de camions-restaurants électriques.

Reste à voir si d’autres marques suivront cette tendance… et si à l’avenir, la crème glacée va se déguster avec un petit goût « sans émissions polluantes. »

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Le texte Un fourgon de crème glacée 100 % électrique signée Rivian pour Ben & Jerry’s provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile