Il y aura bientôt un nouveau patron chez Mitsubishi au Canada. Hier, la direction de Ventes de véhicules Mitsubishi du Canada (VVMC), filiale locale de Mitsubishi Motors Corporation (MMC), a annoncé la nomination de Kenichi Kawaji au poste de président et chef de la direction. Il succède à Kenji Harada qui a dirigé l’entreprise au cours des quatre dernières années. Cette nomination prendra effet le 1er avril prochain.

Originaire de Kagoshima, au Japon, M. Kawaji a été embauché par Mitsubishi en avril 2000, après avoir fait ses études à l’université de la préfecture d’Osaka.

Il a d’abord travaillé au sein de l’équipe des opérations à l’étranger, où il s’occupait principalement des exportations de véhicules vers l’Europe et vers l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud.

De 2005 à 2020, il a occupé diverses fonctions au sein des services de MMC pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, avant d’être nommé directeur général de service, en avril 2020.

Impliqué en Asie du Sud-Est

Depuis 2022, M. Kawaji occupe le poste de directeur général de la division 2 de MMC pour l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), à la tête de la division commerciale de l’Indonésie.

En outre, ayant fait partie de l’équipe qui a lancé la première génération de l’Outlander PHEV sur le marché européen, il apportera à la filiale canadienne une grande connaissance de ce produit et de sa commercialisation, un atout majeur compte tenu de sa popularité, l’Outlander PHEV ayant été le véhicule hybride branchable favori des Canadiens en 2023 et 2024.

Le constructeur admet toutefois que M. Kawaji se joint à VVMC « à un moment d’incertitude dans l’industrie automobile nord-américaine, alors que les constructeurs font face à un paysage politique changeant ainsi qu’à des mandats VÉ et une demande des clients en constante évolution ».

À la façon d’un philosophe, lors d’un récent passage au siège social de Mitsubishi Motors au Canada, le nouveau patron a comparé cette situation à « des défis et perspectives propres au Canada, comme on en retrouve partout ailleurs dans le monde ». Puis il a ajouté : « Comme j’en apprends davantage sur le succès de la marque au cours des dernières années, grâce au réseau de concessionnaires très engagé et à la fondation construite par mon prédécesseur Kenji Harada, je suis convaincu que nous pourrons poursuivre notre route sur la voie du succès », estime M. Kawaji

Quatre années de succès avec Kenji Harada

En effet, il faut rappeler que les quatre années du mandat de Kenji Harada ont été empreintes de succès. Nommé président et chef de la direction en avril 2021, M. Harada a vu les ventes de VVMC passer de 23 644 véhicules en 2021 à 38 921 en 2024, un nombre record.

Au cours de cette période de croissance, M. Harada a supervisé le lancement de la nouvelle génération d’Outlander et d’Outlander PHEV, des véhicules importants pour la marque au Canada.

Le constructeur rappelle également que M. Harada a renforcé la présence de Mitsubishi au pays en misant sur les concessionnaires et les clients avec une approche axée sur le service après-vente et le marketing numérique.

De plus, pour préparer l’avenir de la marque en sol canadien, il a ajouté Nanaimo en Colombie-Britannique comme second port d’exploitation, en plus d’agrandir le centre de distribution des pièces de Mitsubishi à Mississauga. Enfin, il a dirigé la réorganisation et l’expansion de l’équipe de VVMC afin de soutenir l’augmentation des ventes.

« Ensemble, avec nos 97 concessionnaires et notre personnel partout au Canada, nous avons travaillé dur et construit une confiance mutuelle pour atteindre le succès », affirme fièrement M. Harada. « Bien que je doive retourner au Japon pour assumer d’autres fonctions au sein de MMC, je me réjouis d’assister au succès continu de Mitsubishi Motors au Canada. »

Photo : Mitsubishi

Le texte Mitsubishi Canada présente Kenichi Kawaji, le nouveau patron provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

BMW ne ralentit pas son rythme d’innovation. D’ici 2028, la marque allemande prévoit de lancer 40 nouveaux modèles ou mises à jour. Cette annonce a été faite par Oliver Zipse, PDG de BMW, lors de la conférence annuelle des résultats du groupe.

Parmi ces nouveautés, au moins deux seront les premières voitures issues de la plateforme Neue Klasse. La première sera la très attendue nouvelle génération de l’iX3, version de production du concept Vision Neue Klasse X, qui sera dévoilée lors du Salon de Munich en septembre 2025. Rapidement après, une nouvelle Série 3 électrique suivra.

Une année 2024 en demi-teinte pour BMW

Malgré cette annonce prometteuse, le groupe BMW a connu une année financière difficile. Les revenus ont chuté de 8,4 %, à 142 milliards d’euros, tandis que le bénéfice avant impôt a plongé de 35,8 %, à 10,9 milliards d’euros.

Les raisons principales ?

– Un rappel massif lié aux freins qui a fortement impacté la deuxième moitié de l’année.
– Une baisse des ventes en Chine, due à un sentiment de consommation faible sur ce marché clé.

L’essor des véhicules électriques chez BMW

Malgré cette conjoncture difficile, BMW peut se réjouir de la progression de ses ventes de véhicules électriques. En 2024, le groupe a vendu 426 594 EV, soit une hausse de 13,5 % par rapport à 2023.

– Un véhicule BMW Group sur cinq vendu en 2024 était électrique.
– La Chine reste le plus grand marché de BMW pour l’électrique, avec plus de 100 000 livraisons.
– Les États-Unis ont atteint un record de ventes d’EV avec 50 000 unités écoulées.

Autre statistique marquante : un tiers des Rolls-Royce vendues en 2024 était une Spectre électrique.

BMW et Mini en recul, mais les modèles M séduisent toujours

En 2024, les ventes mondiales du groupe ont diminué de 4 %, atteignant 2,45 millions de véhicules :

BMW : 2,2 millions d’unités (-2,3 %)
Mini : 245 000 unités (-17,1 %)
Rolls-Royce : 5 712 unités (-5,3 %)

Seule exception : les modèles M, particulièrement prisés aux en sol nord-américain, où ils ont représenté une vente BMW sur dix.

Des perspectives mesurées pour 2025

Malgré cette dynamique électrique, BMW reste prudent pour 2025. Walter Mertl, directeur financier du groupe, annonce que les livraisons n’augmenteront que légèrement, en raison des hausses de tarifs douaniers à travers le monde.

BMW mise donc sur sa nouvelle gamme et l’électrification croissante pour maintenir sa position de leader du segment premium. Reste à voir si cette stratégie suffira à inverser la tendance des ventes en 2025.

avec des renseignements d’autocar

Le texte BMW annonce 40 nouveaux modèles d’ici 2028 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Porsche annonce une réduction de 3900 postes et prévoit d’autres coupures dans le cadre d’une restructuration majeure visant à redresser sa rentabilité, alors que ses ventes en Chine s’effondrent et que la menace de nouvelles taxes pèse sur ses exportations vers les États-Unis.

Les tensions commerciales et la concurrence accrue sur le marché chinois devraient impacter les bénéfices de 2025, nonobstant l’imposition d’éventuels tarifs douaniers que l’administration de Donald Trump pourrait imposer aux importations européennes, a déclaré Porsche en présentant ses résultats de 2024 le 12 mars dernier.

La menace des taxes américaines

Porsche envisage de répercuter une partie des coûts liés aux nouvelles taxes américaines sur ses consommateurs, bien que l’entreprise espère qu’un régime douanier plus « raisonnable » sera mis en place.

« Lorsque la situation sera plus concrète, nous évaluerons les options de tarification à appliquer aux consommateurs », a déclaré Jochen Breckner, directeur financier de Porsche, lors de la présentation des résultats annuels.

Rentabilité en baisse et objectifs revus à la baisse

Face à la chute de ses ventes en Chine, Porsche a abaissé ses prévisions de rentabilité. La marque vise désormais une marge opérationnelle de 15 % à 17 % à moyen terme, contre un objectif précédent pouvant atteindre 19 %.

Les investisseurs ont sanctionné cette annonce, entraînant une forte baisse des actions de Porsche le mois dernier. La marque prévoit une marge 2025 entre 10 % et 12 %, impactée par les investissements dans les nouveaux moteurs thermiques et hybrides rechargeables.

Le chiffre d’affaires attendu pour 2025, estimé entre 39 et 40 milliards d’euros, ne tient pas compte des éventuels nouveaux tarifs douaniers imposés par les États-Unis.

Le Porsche Macan EV
Le Porsche Macan EV | Auto123.com

Un marché chinois en crise

Introduite en bourse en 2022 avec une valorisation supérieure à celle de sa maison-mère Volkswagen, Porsche a depuis perdu du terrain, souffrant notamment du ralentissement du marché chinois, où ses ventes ont chuté de 28 % en 2024.

À l’instar de Volkswagen, qui a récemment annoncé des marges stables pour 2025 en raison d’un effort de réduction des coûts, Porsche mise également sur une réduction de ses effectifs pour atteindre à long terme une rentabilité de 20 %.

Baisse des bénéfices et investissements en hausse

En 2024, Porsche a vu ses bénéfices d’exploitation chuter de 23 %, s’établissant à 5,6 milliards d’euros, avec une marge de 14,1 % malgré un chiffre d’affaires stable par rapport à l’année précédente.

L’année 2025 marquera un important repositionnement avec des investissements conséquents dans les modèles, les logiciels et les batteries, qui impacteront les résultats financiers.

Les Porsche 911 2025
Les Porsche 911 2025 | Auto123.com

Un retour aux moteurs thermiques et hybrides

Alors que la demande reste faible pour ses modèles 100 % électriques, tels la Taycan et le nouveau Macan, Porsche se repositionne en misant davantage sur les motorisations hybrides et thermiques.

L’entreprise prévoit le lancement d’une nouvelle génération de 911 et réfléchit à une nouvelle gamme de VUS pour la fin de la décennie. Porsche a d’ailleurs annoncé un investissement de 800 millions d’euros pour développer de nouveaux modèles à moteurs thermiques, confirmant sa volonté de prolonger l’offre en essence jusqu’aux années 2030.

Réduction d’effectifs et suppressions de contrats temporaires

En début d’année, Porsche avait déjà annoncé une réduction de 1900 postes en Allemagne, en plus d’une décision antérieure de ne pas renouveler 2000 contrats temporaires.

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Le texte Porsche réduit ses effectifs de 3900 postes provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Audi lève le voile sur les prix de ses nouveaux modèles électriques pour le marché canadien : l’A6 Sportback e-tron 2025 et sa version plus performante, la S6 Sportback e-tron.

Ces berlines de luxe entièrement électriques promettent des niveaux de performance impressionnants et une autonomie généreuse, le tout avec la technologie de recharge ultrarapide d’Audi.

Voir : Audi A6 e-tron 2025, premier essai : l’audace d’un VÉ qui n’est pas un VUS !

Audi S6 Sportback e-tron 2025
Audi S6 Sportback e-tron 2025 | Auto123.com

Motorisations des Audi A6 Sportback e-tron et S6 Sportback e-tron 2025

L’Audi A6 Sportback e-tron quattro est équipée d’un système à deux moteurs fournissant 456 chevaux, permettant une accélération de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes. Pour les amateurs de sensations fortes, la version S6 Sportback e-tron pousse la puissance à 543 chevaux, abaissant le temps d’accélération à 3,7 secondes.

Les deux modèles reposent sur une batterie de 100 kWh (94,4 kWh utilisables) et bénéficient d’une aérodynamique optimisée (Cx [coefficient de trainée] de 0,23). L’A6 Sportback e-tron annonce une autonomie estimée à 600 km, tandis que la S6 Sportback e-tron dépasse les 500 km, malgré sa vocation plus sportive.

Recharge rapide et récupération d’énergie

Grâce à sa technologie à 800V, les A6 e-tron et S6 e-tron supportent une recharge rapide DC jusqu’à 270 kW, ce qui permet de faire passer le niveau d’énergie de 10 % à 80 % en seulement 21 minutes. Pour une recharge à la maison, elles acceptent une capacité allant jusqu’à 9,6 kW en AC. De plus, leur système de freinage régénérateur peut récupérer jusqu’à 220 kW, optimisant l’autonomie en milieu urbain et sur autoroute.

Audi A6 Sportback e-tron 2025, sièges
Audi A6 Sportback e-tron 2025, sièges | Auto123.com
Audi S6 Sportback e-tron 2025, intérieur
Audi S6 Sportback e-tron 2025, intérieur | Auto123.com

Technologie embarquée et confort de luxe

L’intérieur est à la fine pointe de la technologie avec le « Audi digital stage », qui est composé des éléments suivants :

  • • Un cockpit virtuel de 11,9 pouces
  • • Un écran central tactile MMI (Multi Media Interface) de 14,5 pouces
  • • Un écran de 10,9 pouces pour le passager (optionnel)

Audi S6 Sportback e-tron 2025, volant, écrans
Audi S6 Sportback e-tron 2025, volant, écrans | Auto123.com

L’interface MMI, qui est basée sur le système Android Automotive OS, intègre l’Audi App Store et utilise des écrans DELO (diodes électroluminescentes organiques) pour une meilleure clarté.

De série, l’A6 Sportback e-tron propose un toit panoramique en verre à opacité ajustable, tandis qu’un système audio Bang & Olufsen avec haut-parleurs intégrés aux appuie-têtes est livrable en option. La clé numérique Audi permet quant à elle d’accéder au véhicule via son téléphone intelligent et encore sa montre intelligente.

Audi A6 Sportback e-tron 2025, de profil
Audi A6 Sportback e-tron 2025, de profil | Auto123.com

Prix canadiens des Audi A6 Sportback e-tron et S6 Sportback e-tron 2025 (frais non-inclus) :

Audi A6 Sportback e-tron 2025

• e-tron quattro : 83 645 $

• Ultra e-tron quattro : 83 645 $

• Progressiv e-tron quattro : 87 645 $

• Technik e-tron quattro : 89 645 $

Audi S6 Sportback e-tron 2025

• S6 e-tron quattro : 95 245 $

• Progressiv e-tron quattro : 98 845 $

• Technik e-tron quattro : 102 345 $

Les Audi A6 Sportback e-tron et S6 Sportback e-tron 2025 seront disponibles chez les concessionnaires Audi canadiens au printemps, donc très bientôt.

Audi A6 Sportback e-tron 2025, avant
Audi A6 Sportback e-tron 2025, avant | Auto123.com
Audi S6 Sportback e-tron 2025, arrière
Audi S6 Sportback e-tron 2025, arrière | Auto123.com

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Le texte Audi Canada annonce les prix pour les A6 et S6 Sportback e-tron 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

L’Agence de protection de l’environnement (EPA) des États-Unis a annoncé le 12 mars son intention d’annuler les règles mises en place sous l’administration Biden. Ces dernières imposaient aux constructeurs d’augmenter la production de véhicules électriques. Cette initiative marque une nouvelle étape dans les efforts de l’administration Trump pour inverser les politiques de son prédécesseur en matière d’émissions de carbone.

Moins d’objectifs pour les véhicules électriques

L’EPA envisage de revoir les règlements de 2024 qui visaient à réduire de près de 50 % les émissions des véhicules légers d’ici 2032 par rapport aux niveaux projetés pour 2027. Selon ces règles, entre 35 % et 56 % des nouveaux véhicules vendus entre 2030 et 2032 auraient dû être électriques.

Bien que Ford ait soutenu ces objectifs, d’autres constructeurs restent réservés face aux coûts de transition vers l’électrification.

Un relâchement pour les poids lourds

L’EPA veut également revenir sur une réglementation de 2022 qui vise à réduire drastiquement les émissions des camions lourds. Cette mesure, qui imposait des normes 80 % plus strictes que les précédentes, devait permettre d’éviter jusqu’à 2900 décès prématurés par an et de générer 29 milliards de dollars d’avantages nets annuels.

Un stationnement plein de véhicules
Un stationnement plein de véhicules | Auto123.com

L’administration Trump a soumis au Congrès l’approbation de Biden concernant le plan californien interdisant la vente de véhicules à essence d’ici 2035, dans l’espoir d’une annulation. Parallèlement, les républicains cherchent à supprimer les crédits d’impôt accordés aux acheteurs de véhicules électriques.

Normes de consommation de carburant assouplies

En janvier, le secrétaire aux Transports, Sean Duffy, a annoncé son intention d’annuler les normes de consommation de carburant établies sous Biden. L’Agence nationale de la sécurité routière (NHTSA) avait pourtant prévu une augmentation des exigences CAFE (Corporate Average Fuel Economy) à 50,4 miles par gallon (4,67 litres/100 km) d’ici 2031, contre 39,1 actuellement. Cette mesure devait éviter la consommation de 64 milliards de gallons d’essence et réduire les émissions de 659 millions de tonnes métriques de CO2 d’ici 2050.

Un avenir incertain pour l’électrification

Avec ces nouvelles initiatives, l’avenir de la transition vers l’électrique aux États-Unis semble de plus en plus incertain. Si ces changements sont adoptés, les constructeurs pourraient réviser leurs stratégies et ralentir le développement des modèles électriques au profit des motorisations thermiques et hybrides.

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Le texte Trump s’attaque aux règlements de Biden sur les véhicules électriques provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Laughlin, Nevada — Ram introduit pour 2025 une gamme HD (Heavy Duty) mise à jour, soit les modèles ultras robustes des séries 2500 et 3500. Nous aurons l’occasion de revenir là-dessus la semaine prochaine, alors que nous pourrons vous partager nos impressions de conduite des nouveaux modèles, qui profitent d’améliorations intéressantes, notamment en ce qui a trait à la mécanique et à la transmission.

Sur place, nous en avons profité pour discuter avec les différents responsables de la marque afin d’en savoir plus sur certaines stratégies mises de l’avant par l’entreprise, entre autres lorsque vient le temps de conquérir de nouvelles parts de marché.

La fidélité

Dans le segment des camionnettes ultras robustes, la fidélité de la clientèle est l’une des plus fortes à travers l’industrie. Ceux qui s’identifient à Ford ne veulent rien savoir des produits de General Motors (GM) et de Ram. Ceux qui sont tatoués (parfois littéralement) Chevrolet ne s’intéressent pas aux modèles concurrents. Et ainsi de suite.

Conséquemment, il est plus difficile de convaincre des clients de changer de camps. Et pour une compagnie qui est depuis toujours au troisième rang parmi les trois grands constructeurs américains (Série 1500) au chapitre des ventes et au deuxième rang dans le segment des modèles HD (Séries 2500 et 3500), le défi est d’autant plus grand.

Un camion Ram HD sur la route
Un camion Ram HD sur la route | Auto123.com

Alors, comment fait l’entreprise pour gagner du terrain ? « C’est avec des innovations qu’on réussit à le faire, comme la RamBox. Une fois qu’un propriétaire goûte à ce genre de truc pratique, il ne veut plus s’en passer et revient vers nous », nous a confié David Sowers, directeur des opérations professionnelles chez Ram.

Il a cité d’autres technologies introduites par la marque, des éléments qui l’ont aidé à conquérir des parts de marché, comme l’arrivée des moteurs Diesel Cummins au début des années 90, ou encore les ressorts hélicoïdaux et les suspensions pneumatiques à la fin des années 2000.

Avec les changements apportés à la cuvée 2025, Ram peut de nouveau affirmer qu’elle propose le moteur offrant le couple le plus généreux dans sa catégorie. En effet, le 6-cylindres en ligne turbodiesel de 6,7 litres (Cummins), qui n’est livrée maintenant qu’en configuration à haut rendement, propose 1075 livres-pied de couple, en plus de 430 chevaux. Il profite également d’un nouveau mariage avec une boîte automatique à huit rapports.

« Ce genre d’affirmation, que l’on offre le plus de couple dans la catégorie, c’est quelque chose de simple à comprendre et de tangible. Les gens peuvent s’identifier à cela. C’est concret. Maintenant, c’est à nous d’installer les acheteurs potentiels derrière le volant afin de leur faire découvrir les modèles et leurs capacités », a ajouté David Sowers.

Il est clair que Ram ne passera pas au premier rang du jour au lendemain, mais l’entreprise voit le travail comme un marathon plutôt qu’un Sprint. Petit à petit, en offrant des modèles qui répondent aux exigences de la clientèle cible, elle compte faire des gains.

Soyez certains de ne pas manquer notre essai complet du Ram HD 2025 mardi prochain.

Le logo Ram sur un camion Ram HD
Le logo Ram sur un camion Ram HD | Auto123.com

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Le texte Ram : un client à la fois pour gagner des parts de marché provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

La Fondation du CHU Sainte-Justine a reçu un don de 1 million de dollars de la part de Hyundai Canada et de ses 226 concessionnaires par le biais du nouvel organisme sans but lucratif (OSBL) du constructeur : L’espoir sur roues de Hyundai. Ce don qui servira à contrer le cancer pédiatrique a été remis à Montréal, lors d’une conférence de presse réunissant de nombreuses personnalités de l’institution hospitalière et sa fondation, du constructeur et de ses concessionnaires, le 12 janvier 2025.

« Chez Hyundai, le progrès pour l’humanité est au cœur de tout ce que nous faisons et peu de causes ont plus d’impact que la lutte contre le cancer chez les enfants », affirme Steve Flamand, nouveau président et chef de la direction de Hyundai Auto Canada. « Le réputé programme d’oncologie du CHU Sainte-Justine joue un rôle essentiel dans la prestation de soins exceptionnels et dans l’avancement de la recherche pour le traitement des enfants malades à travers le Québec. En travaillant ensemble, nous pouvons apporter de l’espoir aux familles en aidant à combler les déficits de financement critiques. »

Soutenir la recherche

Des représentants du CHU Sainte-Justine et de sa Fondation se sont dits reconnaissants envers Hyundai Canada pour ce soutien généreux et l’engagement auprès des enfants atteints de cancer et de leurs familles.

« L’investissement à long terme dans la recherche pédiatrique est essentiel afin de faire progresser les soins et le lancement de ‘‘L’espoir sur roues de Hyundai’’ au Canada marque une étape importante dans le financement de la recherche à l’échelle nationale », explique Delphine Brodeur, présidente et directrice générale de la Fondation CHU Sainte-Justine.

Ce don contribuera aux activités du centre de cancérologie du CHU, le Centre de cancérologie Charles-Bruneau, en finançant des recherches et en fournissant un soutien aux programmes de soins destinés aux patients et aux survivants.

Sur cette photo prise lors de la remise du don de 1 million de dollars à la Fondation du CHU Sainte-Justine, on voit (de g. à d.) : Dr Jacques L. Michaud, directeur du Centre de recherche Azrieli du CHU Sainte-Justine et de recherche en oncologie pédiatrique de Sainte-Justine; Delphine Brodeur, présidente et directrice générale de la Fondation CHU Sainte-Justine; le jeune Samuel, ambassadeur et patient en oncologie du CHU Sainte-Justine; Dr Nicolas Prud’Homme, médecin spécialisé en hématologie et oncologie pédiatrique, CHU Sainte-Justine; Marilou, ambassadrice de la marque Hyundai au Québec; Steve Flamand, président et chef de la direction de Hyundai Canada; Mathieu Leclair; président de Chomedey Hyundai et représentant des concessionnaires de la marque.

Deuxième don cette année

C’est le second don que Hyundai Canada fait cette année. Le 11 février dernier, le constructeur a remis 1 million de dollars à la Fondation SickKids du Centre hospitalier universitaire The Hospital for Sick Children de Toronto.

En outre, le constructeur estime qu’avec son OSBL, plus de 4 millions de dollars seront remis en dons cette année au Canada à divers établissements médicaux et autres organisations œuvrant à prodiguer des soins aux enfants atteints de cancer et à améliorer les traitements.

Des mains enduites de peinture

Comme à Toronto, en février dernier, la conférence de presse montréalaise a pris fin après une cérémonie d’empreintes de mains. Lors de cette cérémonie, de jeunes patients et survivants du cancer, les membres de leurs familles, les donateurs, les chercheurs et autres sympathisants sont invités à tremper une main dans la peinture pour ensuite imprimer son empreinte pour décorer un véhicule de marque Hyundai. Ce geste symbolise une lutte collective contre le cancer et l’espoir de trouver une cure à cette maladie.

À Montréal, le jeune Samuel, 12 ans, ambassadeur et patient en oncologie du CHU Sainte-Justine, n’a pas hésité à prendre part à cette cérémonie amusante en compagnie d’autres enfants présents. Ensemble, ils ont fait des empreintes destinées à décorer un Hyundai Santa Fe préparé pour l’occasion.

Cet événement risque d’ailleurs de devenir de plus en plus courant au Québec. « La cérémonie d’empreintes de mains qui a eu lieu aujourd’hui, nous allons la répéter chez nos concessionnaires avec des véhicules décorés comme celui-ci », nous a dit Steve Flamand, qui souriait en regardant les enfants enduire leur paume de main de peinture. « Ce genre d’événement va permettre à nos concessionnaires de sensibiliser la population et de se rapprocher de leur communauté, tout en posant des gestes bénéfiques pour l’ensemble de notre société. »

Participation des concessionnaires

Il faut rappeler que les concessionnaires soutiennent cette cause en faisant don d’une part du profit généré par la vente de chaque véhicule neuf. De plus, comme nous l’a précisé M. Flamand, « l’argent amassé au Canada restera au Canada ».

En effet, si l’OSBL canadien L’espoir sur roues de Hyundai (Hyundai Hope on Wheels en anglais) n’a été créé qu’en février dernier, il est le pendant canadien d’une initiative du même nom lancée aux États-Unis par les concessionnaires de la marque en 1998.

Au fil des ans, cet organisme est d’ailleurs devenu l’un des plus grands bailleurs de fonds sans but lucratif consacré à la recherche sur le cancer pédiatrique chez nos voisins étatsuniens. Compte tenu du succès obtenu jusqu’ici, lors de notre conversation, M. Flamand a d’ailleurs évoqué que cette initiative caritative qui prend maintenant forme au Canada pourrait éventuellement être exportée dans d’autres pays. Voilà une autre histoire à suivre.

Photos : Luc Gagné

Le texte Hyundai Canada voit grand : don de 1 M$ au CHU Sainte-Justine provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Encinitas, Californie- Le segment des VUS sous-compacts de luxe est un véritable champ de bataille où chaque marque tente d’imposer sa vision du confort, de la performance et de la technologie. Avec l’arrivée de l’Acura ADX 2025, le jeu se corse encore. Comment se mesure-t-il face aux Audi Q3, Mercedes-Benz GLA, Lexus UX et BMW X1 ?

L’ADX semble familier, et pour cause : il partage la majorité de ces composantes avec le Honda HR-V. Mais Acura lui insuffle une dose de dynamisme avec une calandre plus affirmée, des lignes tendues et une signature lumineuse soignée. Les jantes de 19 pouces (A-Spec) et le toit ouvrant panoramique apportent une touche haut de gamme, tandis que la palette de couleurs ose même quelques audaces. Le style général est en droite ligne avec le style Acura, même si le style fait quelques entorses pour se démarquer comme l’ajout de plastiques dans la lunette arrière pour cacher les gênes du HR-V. Dans l’ensemble, la silhouette est plaisante et le format généreux pour un modèle d’entrée de gamme. Les couleurs sont les mêmes que ceux offertes avec le HR-V.

Conduite : Qui a le plus de punch ?

L’Acura ADX se démarque par une conduite équilibrée grâce à son moteur 1,5 L turbo de 190 chevaux (179 lb-pi de couple) et sa transmission CVT optimisée pour être plus sportive. Agile et précis, il offre un bon compromis entre dynamisme et confort, mais manque un peu de mordant comparé aux BMW X1 et Mercedes-Benz GLA, qui bénéficient d’une puissance supérieure et d’une transmission plus nerveuse. L’Audi Q3 joue la carte du compromis avec sa transmission automatique bien calibrée et une tenue de route rassurante. Quant au Lexus UX, c’est le plus sage du groupe, avec une conduite axée sur l’économie plutôt que sur le plaisir. Sur la route les efforts de suppression de bruit d’Acura portent fruit avec un habitacle silencieux et une suspension agile. Vous avez 4 modes de conduite (confort, normal, sport et neige) et un 5e mode individuel dans le modèle Platinum Élite.

🏆 Gagnant : BMW X1 – Meilleur dynamisme et moteur plus puissant.

L’ADX est le modèle d’entrée de gamme qui vient se glisser sous le RDX. Il emprunte sa plateforme au Honda HR-V et est construit côte à côte dans la même usine, mais l’ADN Acura est bel et bien présent dans l’ADX. Pas de version Type S au menu, mais trois versions sont offertes : Base, A-Spec et A-Spec avec le groupe Élite.

Technologie et connectivité : Un cockpit du futur ?

L’ADX mise sur une interface intuitive avec un écran central de 9 pouces, Apple CarPlay et Android Auto sans fil, ainsi que Google intégré dans ses versions A-Spec. L’Audi Q3 et le Mercedes GLA répliquent avec des interfaces modernes et des écrans bien intégrés, tandis que le BMW X1 va encore plus loin avec un grand écran courbé et un iDrive avancé. Le Lexus UX, quant à lui, traîne un peu la patte avec un système qui semble déjà daté.

🏆 Gagnant : BMW X1 – Son interface et son ergonomie en font un choix de premier plan.

Consommation

L’Acura ADX affiche une consommation moyenne de 8,5 L/100 km que nous avons réussi à confirmer sur les routes de la Californie, se plaçant dans la bonne moyenne du segment. Le Lexus UX, grâce à son moteur hybride, est imbattable avec une consommation sous les 6,0 L/100 km, mais sa conduite est loin d’être inspirante. L’Audi Q3 et le Mercedes GLA dépassent souvent les 9,0 L/100 km en conduite réelle, tandis que le BMW X1 se situe autour de 8,2 L/100 km.

🏆 Gagnant : Lexus UX – Son hybridation lui confère un net avantage. Toutefois, l’ADX tire bien son épingle du jeu avec plus de caractère au volant

Espace intérieur et confort

L’ADX impressionne avec son habitacle spacieux, offrant l’un des meilleurs espaces pour les passagers arrière et un coffre généreux avec 690 litres ( sièges relevés) et plus de 1560 litres (sièges rabaissés). Le BMW X1 n’est pas loin derrière avec un espace bien optimisé. L’Audi Q3 et le Mercedes GLA sont confortables mais légèrement plus étriqués, tandis que le Lexus UX souffre d’un espace limité à l’arrière et d’un coffre plus modeste.

🏆 Gagnant : Acura ADX – Son espace intérieur et son volume de chargement surpassent la concurrence.

Finition et qualité perçue

L’ADX présente un habitacle bien conçu avec des matériaux de qualité, mais reste légèrement en retrait face au raffinement des BMW X1 et Mercedes-Benz GLA, qui utilisent des matériaux plus haut de gamme et une attention aux détails supérieure. L’Audi Q3 est aussi bien finie mais conserve quelques plastiques durs. Le Lexus UX offre une qualité correcte, mais avec un design intérieur qui divise.

🏆 Gagnant : Mercedes-Benz GLA – Son luxe perçu et son design intérieur sont parmi les meilleurs du segment.

Prix de l’Acura ADX au Canada

  • Base : 44 980 $
  • A-Spec : 46 980 $
  • Platinum Élite : 51 480 $

En ajoutant les taxes et autres frais de concessionnaires, on parle pratiquement de 50 000 $ pour un modèle de base et 55 000 $ pour un modèle tout équipé. C’est un prix dans la bonne moyenne du segment et juste sous le RDX d’Acura qui commence autour de 57 000$.

Forces

  • Design sportif et moderne
  • Habitacle spacieux et ergonomique
  • Interface intuitive avec Google intégré
  • Sécurité avancée de série

Faiblesses

  • Moteur unique, absence de version plus puissante
  • Transmission CVT qui manque de dynamisme
  • Prix potentiellement élevé en version haut de gamme

Conclusion

L’Acura ADX 2025 débarque dans un segment féroce et s’y fait rapidement une place grâce à son espace généreux, sa technologie bien pensée et son confort. Il séduit les acheteurs à la recherche d’un VUS compact premium accessible, mais doit composer avec une motorisation limitée et une finition légèrement en retrait par rapport aux ténors du segment. Pour les amateurs de conduite dynamique, mieux vaut se tourner vers le BMW X1 ou le Mercedes-Benz GLA. Mais pour ceux qui cherchent un compromis intelligent entre espace, technologie et sécurité, l’ADX mérite qu’on s’y attarde.

Le texte Acura ADX 2025 provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

Les États-Unis ont imposé de nouveaux tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium importés, une mesure qui va directement impacter les constructeurs automobiles et leurs fournisseurs.

📌 25 % de taxes sur l’acier et l’aluminium
📌 Aucune distinction selon le pays d’origine
📌 Application aux pièces automobiles contenant ces métaux

Les pare-chocs en aluminium, charnières, écrous de roue en acier et divers composants importés seront également taxés. Cette décision, qui a pris effet le 12 mars, devrait entraîner une flambée des prix dans le secteur.

Un prolongement des tarifs de l’ère Trump

Ces nouvelles taxes élargissent les tarifs imposés en 2018 sous Donald Trump, qui avaient fixé des droits de douane de 25 % sur l’acier et 10 % sur l’aluminium. À l’époque, des exemptions avaient été accordées à des pays comme le Canada, le Mexique et l’Union européenne, mais celles-ci viennent d’être révoquées.

💰 L’aluminium passe désormais à 25 % de taxes
💰 Le but : renforcer la production américaine et relocaliser l’approvisionnement

Le secteur automobile, grand consommateur d’acier et d’aluminium, est l’un des plus touchés. Ces taxes vont chambouler toutes les prévisions de rentabilité, surtout pour les modèles fortement dépendants de l’aluminium, comme le Ford F-150.

Des conséquences sur la chaîne d’approvisionnement

Les entreprises pourraient chercher à diversifier leurs sources d’approvisionnement, mais cela ne sera pas simple. Une étude de la Commission du commerce international des États-Unis (2023) a montré que les tarifs de 2018 avaient :

📉 Réduit de 24 % les importations d’acier
📈 Fait grimper les prix de l’acier de 2,4 % aux États-Unis
📉 Diminué de 31 % les importations d’aluminium
📈 Augmenté de 1,6 % le prix de l’aluminium

En mars, les prix de l’aluminium aux États-Unis étaient déjà 23 % plus élevés qu’en Europe, et l’acier coûtait 40 % de plus.

Un approvisionnement local complexe

Se tourner vers des producteurs américains ne se fera pas du jour au lendemain. Il faut du temps pour extraire suffisamment de minerai, embaucher du personnel et relancer des usines. Une taxe ne va pas relancer instantanément l’industrie, elle va juste faire grimper les prix.

De plus, Homayune Ghaussi, expert en chaîne d’approvisionnement chez Warner Norcross + Judd, souligne que :
📌 De nombreux contrats obligent les entreprises à acheter à des producteurs étrangers
📌 Les fournisseurs doivent obtenir l’accord des constructeurs pour changer de source d’approvisionnement

Les producteurs américains applaudissent, mais les tensions commerciales montent

Les producteurs américains d’acier et d’aluminium soutiennent ces mesures. Cinq organisations industrielles ont envoyé une lettre à Donald Trump, saluant sa décision :
Cependant, ces taxes déclenchent une guerre commerciale :

🔹 L’Union européenne prévoit des tarifs sur 28,3 milliards de dollars de produits américains dès avril
🔹 Le Canada va imposer des taxes sur 20,7 milliards de dollars de biens américains

Le 1er avril, l’UE rétablira des taxes sur des produits comme les motos, le bourbon et les bateaux. Ottawa prévoit aussi des représailles sur les produits en fonte, l’équipement sportif et l’électronique américaine.

Alors que les tarifs américains sur l’acier et l’aluminium viennent d’être appliqués, d’autres mesures protectionnistes pourraient suivre dès le 2 avril. L’administration Trump envisage une taxe globale sur les importations automobiles, une initiative qui pourrait encore plus bousculer le marché mondial.

La question reste ouverte : jusqu’où ces tensions commerciales iront-elles, et à quel prix pour l’industrie automobile ?

Avec des renseignements d’Automotive News

Le texte Tarifs sur l’acier et l’aluminium aux États-Unis provient de L’annuel de l’automobile – Actualité automobile

• Kia s’est moqué récemment de Tesla en Norvège avec une image sur Instagram.

Dire qu’Elon Musk est un personnage polarisant est un euphémisme. Le grand patron de Tesla, et maintenant le bras droit du président Trump, a un comportement qui ne fait pas l’unanimité, qu’on soit d’accord ou non avec les actions qu’il entreprend.

Ce qui est certain, c’est que cedit comportement a des effets négatifs sur son entreprise. Après avoir connu une croissance à la suite des élections américaines de novembre dernier, les actions de Tesla sont en chute libre depuis un certain temps déjà. Elles sont, au moment d’écrire ces lignes, similaires à ce qu’elles étaient avant l’élection.

Surtout, les ventes de la marque sont en recul important un peu partout à travers la planète, une réponse évidente du public qui souhaite moins s’identifier au personnage.

En Norvège, là où la voiture électrique est partout, Kia a flairé une occasion de tirer profit de la controverse entourant l’homme d’affaires. En effet, la division norvégienne de la marque a publié une image de son nouveau VUS électrique EV3, avec un collant bien particulier visant à lancer une pointe à Elon Musk.

Collant sur le EV3 de Kia
Collant sur le EV3 de Kia | Auto123.com

Pour le contexte, certains d’entre vous ont sûrement remarqué ces collants que certains propriétaires de Tesla ont apposés sur leur véhicule, collants qui indiquent « J’ai acheté ce véhicule avant qu’Elon devienne fou ». Kia a repris la même calligraphie et le même design du collant où l’on peut cette fois voir inscrit « J’ai acheté ce véhicule après qu’Elon soit devenu fou ».

Certains ont d’abord cru à une blague d’un propriétaire, mais la photo a été téléchargée par Kia Bil Norge AS, la page Instagram officielle de Kia Norvège.

Sans surprise, tous n’ont pas apprécié l’humour. Certains amateurs de la marque Tesla sont montés aux barricades et ont exprimé leur indignation sur le réseau X, propriété d’Elon Musk. Certaines des critiques formulées à l’endroit de Kia avaient du sens, soit que ce genre de collant pouvait être perçu négativement à l’égard de l’image de Kia. Ça peut en effet laisser supposer que le véhicule ne valait pas la peine d’être acheté avant que « Musk ne devienne fou », qu’il l’a été en fait que par simple dépit pour la marque Tesla, comme vulgaire solution de rechange.

La publication Instagram, qui est apparue en ligne à la fin de février, a été subtilement éliminée le 10 mars dernier, assurément en réponse aux réactions négatives et aussi pour calmer le jeu.

Elle aura eu son effet, positif au négatif, en plus de faire réagir partout sur la planète.

Parlez-en en bien ou en mal, mais parlez-en, dit l’expression.

En Europe, la Norvège est une marché-clé pour Kia et son nouveau EV3
En Europe, la Norvège est une marché-clé pour Kia et son nouveau EV3 | Auto123.com

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